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Événements contenant la ou les locutions cherchées



9 événements affichés, le premier en 1812 - le dernier en 1909



Mariage de François IV de Modène avec Marie Béatrice de Savoie

Avec dispense, François IV de Modène épouse en 1812 Marie Béatrice de Savoie (1792-1840), sa nièce. Leurs enfants sont :

La princesse, révulsée par ce mariage consanguin, pourtant habituel dans les familles royales, les conséquences funestes de la consanguinité étant ignorées, refuse pendant 4 ans de consommer son mariage.


Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles et ses enfants : Louise d'Artois et Henri d'Artois - par François Gérard - 1822 Charles Ferdinand d'Artois

Mariage de Charles Ferdinand d'Artois avec Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles

Louis XVIII, veuf, n'a pas d'enfant et répugne à se remarier.

Charles X de France, son frère et héritier, a 2 fils :

mais aucun des deux n'a d'enfants.

Charles Ferdinand d'Artois a eu de nombreuses maîtresses et la rumeur prétend qu'il a épousé en exil Amy Brown, une jeune Anglaise, dont il a 2 filles.

La jeune femme n'étant pas de sang royal, le mariage aurait été annulé et le prince est libre.

C'est à Charles Ferdinand d'Artois, son neveu, que Louis XVIII confie la charge de donner des successeurs au trône.

La famille royale de Naples est une branche cadette de la maison de Bourbon, les femmes y sont fécondes.

Le choix de Louis XVIII se porte sut Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles.

Après des négociations menées par l'ambassadeur Pierre Louis Jean Casimir de Blacas d'Aulps, leur mariage par procuration, a lieu à Naples le 14 avril 1816.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles débarque à Marseille le 30 mai 1816.

Elle y est mise en quarantaine au lazaret d'Arenc en prévention de la peste, puis traverse la France dans une liesse populaire.

Leur première rencontre se réalise au château de Fontainebleau le 15 juin 1816.

Charles Ferdinand d'Artois épouse en la cathédrale Notre-Dame de Paris le 17 juin 1816 Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles, fille de François Ier des Deux-Siciles et de Marie-Clémentine d'Autriche. Parmi leur 4 enfants, dont 2 seulement survécurent au-delà des premiers jours citons :

Malgré leur écart d'âge et bien qu'il s'agisse d'un mariage arrangé, ils semblent avoir formé un couple assez uni, comme en attestent leurs échanges de lettres tendres.

Le palais de l'Élysée est aménagé pour eux.



Naissance de Marie Thérèse de Modène

Marie Thérèse Béatrix Gaëtane de Habsbourg-Lorraine ou Marie Thérèse de Modène naît à Milan le 14 juillet 1817, fille de François IV de Modène et de Marie Béatrice de Savoie.


Marie-Thérèse de Modène en habit de veuve

Mariage d'Henri d'Artois avec Marie Thérèse de Modène

Henri d'Artois est victime d'un accident de cheval qui le laisse boiteux et obèse.

Henri d'Artois épouse en 1846 Marie Thérèse de Modène, fille de François IV de Modène et de Marie Béatrice de Savoie.

Le comte de Chambord aurait préféré épouser Marie Béatrice de Modène, la sœur cadette de son épouse, mais celle-ci lui préfère Jean de Bourbon, infant d'Espagne, prétendant carliste.

Marie Thérèse de Modène présente une malformation utérine, due à l'avancée d'une travée osseuse de son bassin qui barrait de long en large l'entrée de son utérus.

Il lui est impossible d'enfanter ou d'avoir des rapports sexuels.

Le terme usité à cette époque pour désigner une personne présentant ce type de malformation était Bréhaigne.



Mort de Ferdinand Charles de Modène

En décembre 1849, le régiment de Ferdinand Charles de Modène, ravagé par une épidémie de typhus, est dissous.

Ferdinand Charles de Modène contracte la maladie lors d'une inspection de l'hôpital militaire.

Veillé par Marie Thérèse de Modène, sa sœur, Ferdinand Charles de Modène meurt le 15 décembre 1849.


Henri d'Artois

Vers une troisième Restauration

Réitération du Manifeste du drapeau blanc

Avènement de la République

En 1873, les droites monarchistes appellent de leurs vœux une société de l'ordre.

L'accès au trône d'Henri d'Artois semble inéluctable.

Ses partisans font même réaliser une série de carrosses, visibles aujourd'hui au Château de Chambord, pour son entrée à Paris

Des monnaies à son effigie sont frappées.

Il est prévu que Patrice de Mac-Mahon mène Henri d'Artois à l'Assemblée nationale pour l'y faire reconnaître roi par acclamation.

Frédéric Alfred Pierre de Falloux s'oppose aux idées conservatrices d'Henri d'Artois et s'efforce, en vain, et contre l'avis de l'héritier des Bourbons, de négocier la fusion entre les légitimistes et les orléanistes.

Henri d'Artois réitéré par lettre le 23 octobre 1873 son refus d'abandonner le drapeau blanc, ruinant les espoirs d'une restauration monarchique rapide.

Le 27 octobre 1873, Henri d'Artois écrit de Salzbourg à Pierre-Charles Chesnelong dans une lettre publiée par l'Union que son ambition est : d'assurer avec énergie le règne de la loi, et surtout de ne pas craindre d'employer la force au service de l'ordre et de la justice.

Ce souci d'ordre n'empêchera pas le prince de s'intéresser aussi de très près aux questions sociales.

Charles Maurras écrira plus tard: Henri d'Artois a été prêtre et pape de la royauté plutôt que roi.

Peut-être Henri d'Artois a-t-il simplement compris qu'une monarchie relevée par quelques voix seulement de majorité, donc menacée à chaque élection, et sans que soit tranchée la question de la succession au trône, serait trop fragile, au point de s'effondrer à la moindre occasion.

Certains avancent que c'est en réalité Marie Thérèse de Modène, épouse d'Henri d'Artois, femme timide et au physique ingrat, qui pousse son mari à refuser la couronne car elle ne veut absolument pas devenir reine de France.

Mr le marquis de la Franquerie, dans son ouvrage "Le caractère sacré et divin de la France", avance que Henri d'Artois aurait appris et cru que Louis XVII, son cousin, aurait été subtilisé en prison et, sous le nom de Naundorff, aurait eu des descendants. Cette thèse est infirmée par le témoignage du comte de Chambord lui-même qui, dans son Journal traite Naundorff, comme les autres "faux dauphins", avec un immense mépris.

Les orléanistes, partisans de la Monarchie de juillet constitutionnelle, et certains légitimistes dépités décident alors d'attendre la mort d'Henri d'Artois pour présenter Louis Philippe Albert d'Orléans, un candidat plus diplomate.

Pour ce faire, le 9 novembre 1873, l'Assemblée décide de porter le mandat présidentiel à 7 ans.

La République est envisagée comme un mode de gouvernement temporaire.


Louis Philippe Albert d'Orléans

Mort d'Henri d'Artois

Jean de Bourbon Roi de France et de Navarre

Henri d'Artois meurt à Frohsdorf en Autriche le 24 août 1883, sans descendance.

Il est inhumé au couvent de Kostanjevica à Nova Gorica, auprès de Charles X, du dauphin, de la dauphine, et de la duchesse de Parme.

Depuis 1947, ce couvent, à l'époque en Autriche-Hongrie, est situé à 200 mètres derrière la frontière italo-slovène.

La branche aînée des Bourbon s'éteint avec lui.

Jean de Bourbon devient l'aîné des descendants d'Hugues Capet.

Le 3 septembre 1883 à Gorizia, Jean de Bourbon, ceint du cordon bleu de l'ordre du Saint-Esprit d'Henri d'Artois, que lui a remis Marie Thérèse de Modène, préside les obsèques du défunt prétendant.

Il vient juste après le représentant de François-Joseph Ier d'Autriche :

À la suite de Jean de Bourbon, se tenaient ses deux fils :

Robert Ier de Parme hérite du château de Chambord.

À cette époque, l'opinion publique a adopté la République.

Selon Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, la République est la forme de gouvernement qui nous divise le moins.

Les élections mènent à l'Assemblée une majorité républicaine.

Tout espoir de restauration monarchique s'évanouit, et le nom de République apparait officiellement.

Beaucoup d'orléanistes se sont déjà ralliés à la République.

Une majorité de légitimistes reportent leurs espoirs de restauration de la monarchie sur Louis Philippe Albert d'Orléans, Philippe VII, héritier politique désigné d'Henri d'Artois.

Louis Philippe Albert d'Orléans est l'aîné des descendants de Louis XIII à l'exclusion des descendants de Philippe V d'Espagne, que les orléanistes estiment exclus de la succession pour être partis régner de l'autre côté des Pyrénées.

Leurs adversaires surnommeront ces derniers, par dérision, les Blancs d'Espagne.

Cependant, certains d'entre eux, afin de n'avoir pas à faire allégeance à un descendant de Philippe Égalité et de Louis-Philippe Ier de France :

Une partie des légitimistes français reconnaissent Jean de Bourbon comme Roi de France et de Navarre sous le nom de Jean III.



Mort de Marie Thérèse de Modène

Marie Thérèse de Modène meurt au palais Lantieri à Gorizia en Italie le 25 mars 1886.

Elle est inhumée au couvent des franciscains de Castagnavizza, à Nova Gorica, actuellement en Slovénie.



Jacques Ier de Bourbon En Autriche

Jacques Ier de Bourbon quitte l'armée russe avec le grade de colonel de hussards en 1909.

Jacques Ier de Bourbon s'installe en Autriche, au château de Frohsdorf, hérité de Marie Thérèse de Modène sa grand-tante.


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