Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Année Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'année à l'année
Sans mise en forme











Événements contenant la ou les locutions cherchées



30 événements affichés, le premier en 1832 - le dernier en 1893



Naissance de Jules François Camille Ferry

Jules François Camille Ferry naît à Saint-Dié dans les Vosges le 5 avril 1832, fils de Charles-Édouard Ferry (1796-1856), Avocat, et d'Adèle Joséphine Jamelet (1800-1836).



Études de Jules François Camille Ferry

Jules François Camille Ferry est élève au collège de Saint-Dié jusqu'en 1846, puis au lycée impérial de Strasbourg (actuellement lycée Fustel-de-Coulanges).

Jules François Camille Ferry est ensuite étudiant à la faculté de droit de Paris.

Jules François Camille Ferry devient un avocat réputé et se passionne pour la chose publique, se spécialisant rapidement dans la défense des républicains.

Il collabore régulièrement aux journaux La Presse, Le Courrier de Paris, Le Temps.



Procès des Treize

Jules François Camille Ferry est impliqué dans le procès des Treize en 1864, avec Garnier-Pagès et Lazare Nicolas Marguerite Carnot.

Ces treize républicains se sont réunis chez Garnier-Pagès peu avant des élections à Paris.

Ils sont arrêtés pour réunion non autorisée et condamnés à 500 francs d'amende.



Publication de pamphlets contre Haussmann

Opposant actif au Second Empire, Jules François Camille Ferry connaît la notoriété en publiant en 1868 une série d'articles pamphlétaires humoristiques contre Haussmann, le préfet de la Seine, fustigeant la gestion opaque du financement de ses travaux parisiens : Les Comptes fantastiques d'Haussmann.



Jules François Camille Ferry Député républicain

Jules François Camille Ferry est élu député républicain de la VIe circonscription de Paris en mai 1869.

Ennemi déclaré de l'Empire, républicain convaincu, Jules François Camille Ferry prend place au palais dans le groupe des opposants :



Fuite d'Eugénie de Montijo

Proclamation de la IIIe République

Louis-Jules Trochu Président du gouvernement de la Défense nationale

Libération d'Émile Victor Duval

Dans la capitale, la nouvelle de la capitulation de Sedan parvient dans l'après-midi du 3 septembre 1870.

Lors d'une séance de nuit de l'Assemblée, Jules Favre présente une motion prononçant la déchéance de Napoléon III.

La décision est remise au lendemain.

Le 4 septembre 1870, la foule et la Garde nationale envahissent le Palais Bourbon et empêchent le Corps législatif de délibérer. Ils réclament la déchéance de la dynastie.

Léonce Levraud est l'un des premiers manifestants à pénétrer dans la Chambre des députés.

Eugénie de Montijo se réfugie chez son dentiste puis fuit en Angleterre.

Cousin-Montauban, Comte de Palikao, prend aussi le chemin de l'exil.

Louis-Jules Trochu, le gouverneur de Paris, reste passif et le régime impérial ne trouve guère de défenseurs.

Jules Favre entraîne les députés de tendance républicaine dont Léon Gambetta, à l'Hôtel de Ville.

Ils mettent en place un gouvernement de la Défense nationale officiellement pour poursuivre la guerre contre les États allemands, dont les troupes occupent le nord du pays.

Ils proclament la République.

Louis-Jules Trochu est porté à la présidence de ce gouvernement, lui donnant la caution de l'armée.

Jules François Camille Ferry devient membre du gouvernement de la Défense nationale.

La République sert de régime provisoire, dominé par un parlement monocaméral à majorité monarchiste, qui escompte bien restaurer la monarchie.

Dans la plupart des départements français, le nouveau régime républicain est souvent accueilli dans l'indifférence.

Personne toutefois ne prend non plus la défense de l'Empire déchu, discrédité par la défaite.

Les proclamations officielles de Louis-Jules Trochu et Jules Favre vont dans le sens d'une résistance à outrance contre l'envahisseur.

Louis-Jules Trochu choisit de faire rentrer dans la capitale l'armée de 40 000 hommes de Vinoy sur des considérations peut-être plus politiques que militaires.

Pendant les semaines qui suivent, les troupes prussiennes et leurs alliés continuent leur avancée sur le territoire sans grande opposition.

Le gouvernement choisit de rester dans Paris.

Selon certaines interprétations, dont celle de l'historien Henri Guillemin, le gouvernement issu de la classe dominante aurait surtout œuvré à signer la capitulation et à faire accepter la défaite aux Français dans le but d'enrayer la menace du socialisme parisien, qui sans l'aide des Allemands aurait été incontrôlable.

Émile Victor Duval est libéré le 4 septembre 1870.

Une délégation est envoyée à Tours pour coordonner l'action en province sous les ordres d'Adolphe Crémieux, ministre de la Justice, accompagné par Glais-Bizoin et l'amiral Fourichon.

Le XIIIe corps d'armée commandé par Joseph Vinoy, la dernière de l'armée française encore intacte, parvient à rallier Paris le 7 septembre 1870.



Élections municipales à Paris

Du 5 au 8 novembre 1870, des élections municipales se déroulent à Paris.

Jules François Camille Ferry est nommé maire de Paris le 15 novembre 1870.

Jules François Camille Ferry a la charge, au demeurant quasi impossible, d'assurer le ravitaillement de la capitale assiégée par l'armée prussienne.

Les restrictions alimentaires qu'il impose lui valent les surnoms de Ferry-Famine et Ferry l'affameur.



Élections législatives en France

Louis Léon César Faidherbe Élu député du département de la Somme

François Ferdinand d'Orléans Député de la Manche et de la Haute-Marne

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans Député de l'Oise

Otto von Bismarck accepte, le 8 février 1871, l'organisation d'élections législatives au suffrage universel en France, sous strict contrôle prussien, afin de disposer d'une assemblée entérinant le traité de Francfort.

Les élections législatives organisées dans la précipitation envoient une forte proportion de monarchistes (400 députés), candidats des listes pour la paix, à l'Assemblée nationale.

Cette assemblée majoritairement royaliste est divisée entre légitimistes et orléanistes.

La plus grande partie des élus représentant Paris sont eux des républicains des listes pour la guerre, souvent extrémistes.

Jules François Camille Ferry se fait élire représentant des Vosges à l'Assemblée nationale,

Pour permettre la restauration monarchique souhaitée par cette assemblée, un accord intervient entre les 2 partis :

Louis Philippe Albert d'Orléans est reconnu par les orléanistes et une grande majorité des légitimistes comme héritier d'Henri d'Artois, sans enfant

Selon la loi salique, il est le cousin le plus proche d'Henri d'Artois.

Jean de Bourbon, Comte de Montizon, est exclu de la succession au trône, notamment en raison :

Louis Léon César Faidherbe est élu député du département de la Somme le 8 février 1871

Louis-Jules Trochu est élu député en février 1871.

Marie François Sadi Carnot est élu député de la Côte-d'Or en 1871, et occupe des postes de haut fonctionnaire, notamment au Conseil supérieur des Ponts et Chaussées.

Marie François Sadi Carnot est nommé préfet de la Seine-Inférieure en 1871.

Léonce-Louis-Melchior de Vogüé est réélu à l'assemblée nationale.

Quatre députés socialistes révolutionnaires sont élus à Paris sur 43 au total.

Louis-Jules Trochu est Président du gouvernement de la Défense nationale jusqu'au 17 février 1871.

Sans succès, Émile Victor Duval est candidat socialiste révolutionnaire aux élections à l'Assemblée nationale.

Le 8 février 1871, François Ferdinand d'Orléans devient député de la Manche et de la Haute-Marne.

François Ferdinand d'Orléans est Réintégré dans son grade.

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans est élu député de l'Oise.



Traité de Francfort

Rattachement de Alsace à l'Allemagne

Helmuth Karl Bernhard von Moltke insiste pour que l'Allemagne annexe l'Alsace et la Moselle.

Jules François Camille Ferry est chargé de négocier la frontière sur la ligne de crête vosgienne; intransigeant sur les principes, il ne lâche rien.

C'est une expérience douloureuse, car les négociateurs dissèquent son arrondissement natal et l'Alsace, où avait vécu une partie de sa famille, rejoint désormais le Reich allemand.

Le 10 mai 1871, la paix franco-allemande est signée à Francfort.

Par le traité de Francfort, la France perd l'Alsace et une partie de la Lorraine et doit verser 5 milliards de francs d'indemnités.

Le Territoire de Belfort reste français, sous le nom d'arrondissement subsistant du Haut-Rhin.

Les troupes prussiennes n'ont pu prendre Belfort en raison de la résistance menée par Denfert-Rochereau, ce qui permet au gouvernement de Défense nationale de négocier la conservation de l'arrondissement au sein de la France.

À la suite de ce traité, environ 160 000 Alsaciens et Lorrains, refusant de devenir Allemands, quittent les provinces perdues et s'installent sur le territoire français.



Fin de la fonction de maire de Paris de Jules François Camille Ferry

Jules François Camille Ferry conserve officiellement la fonction de maire jusqu'au 5 juin 1871.



Jules François Camille Ferry Conseiller général du Thillot

Jules François Camille Ferry, candidat républicain en face de Louis Joseph Buffet, est élu Conseiller général du Thillot le 8 octobre 1871.



Jules François Camille Ferry d'ambassadeur à Athènes

Différend entre grecs français et italien au sujet des mines du Laurion

Le jeune vice-président du Conseil général, Jules François Camille Ferry suscite l'ire des autorités administratives.

Afin de le protéger, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers décide de l'éloigner des Vosges encore occupées par les troupes prussiennes.

Il envoie Jules François Camille Ferry à Athènes, avec rang d'ambassadeur, résoudre le différend entre les gouvernements grec, français et italien au sujet des mines du Laurion de 1872 à 1873.



Mariage de Jules François Camille Ferry avec Eugénie Mathilde Risler

Jules François Camille Ferry épouse Paris le 23 octobre 1875 Eugénie Mathilde Risler (1850-1920), fille de Camille Risler.

Agénor Bardoux (1830-1897) est témoin.

Eugénie Mathilde Risler est issue d'une famille protestante et républicaine ayant fait fortune dans l'industrie à Thann en Alsace.

Sa dot est de 500 000 francs.

Le mariage est célébré dans la mairie du VIIIe arrondissement de Paris.

Cette union offre à Jules François Camille Ferry un accès au réseau de la haute bourgeoisie locale et parisienne.

Le couple réside le plus souvent à Paris, dans l'hôtel particulier construit par Charles Ferry, frère de Jules François Camille Ferry au 1 rue Bayard.

Le couple fait construire un chalet suisse, résidence secondaire, sur les contreforts du massif forestier du Kemberg à Saint-Dié-des-Vosges.



Jules François Camille Ferry Chef de l'opposition républicaine

À son retour en France, Jules François Camille Ferry devient l'un des chefs de l'opposition républicaine jusqu'en janvier 1879.


Jules François Camille Ferry

Jules François Camille Ferry Ministre de l'Instruction publique

Ministre de l'Instruction publique du 4 février 1879 au 23 septembre 1880 dans le cabinet Waddington, Jules François Camille Ferry attache son nom aux lois scolaires.



Premières lois scolaires

Jules François Camille Ferry fait adopter les premières lois scolaires :



Autres lois scolaires

Jules François Camille Ferry fait adopter d'autres lois scolaires :



Jules François Camille Ferry Président du Conseil

Mise en place d'autres lois scolaires

Jules François Camille Ferry devient Président du Conseil du 23 septembre 1880 au 10 novembre 1881.

Jules François Camille Ferry poursuit la mise en place des lois scolaires :


Caveau d'Émile-Justin Menier - 67e division au cimetière du Père-Lachaise Henri Émile Anatole Menier - Collection Alain Lateb

Mort d'Émile-Justin Menier

Émile-Justin Menier meurt au petit château de Noisiel, en face de l'usine le 15 ou le 17 février 1881.

À partir de ce jour, la cloche de l'usine annonçant l'entrée et la sortie du personnel restera muette.

Les funérailles d'Émile-Justin Menier, foncièrement anticlérical, sont célébrées à l'église Saint-Phillipe-du-Roule à Paris.

Jules François Camille Ferry et Louis Blanc suivent le convoi.

Tous les ouvriers de Noisiel font un impressionnant cortège à leur ancien patron.

Le 25 février 1881, la société en nom collectif Menier est modifiée sise au 6 rue d'Enghien. La gérance est confiée au trois fils :

Le 4 juin 1881 Claire-Henriette-Clémence Gérard obtient une concession à perpétuité dans la 67e division au cimetière du Père-Lachaise de 12,5 m2. Elle achètera 17,5m2 supplémentaire l'année suivante. L'architecte Henri Parent bâtit le caveau.

Henri Émile Anatole Menier devient maire de Noisiel en 1881, poste qu'il occupera jusque sa mort.

Bénéficiant d'une grande fortune et de revenus importants, Henri Émile Anatole Menier consacre une grande partie de son temps et de son argent au yachting et à la course automobile.

Henri Menier achète le steam-yacht Surrirella de 181 tonneaux sans tenir compte de sa faiblesse relative. Il s'embarque et pendant 3 ans sillonne les mondes africain et asiatique.

Après l'Exposition d'électricité, Henri Émile Anatole Menier reçoit la croix de la Légion d'Honneur.

Ernestine Émilie Prondre de Guermantes, Comtesse de Dampierre, affuble Henri Émile Anatole Menier du sobriquet moqueur de Baron Cacao.



Poursuite de la mise en place des lois scolaire

Jules François Camille Ferry poursuit la mise en place des lois scolaires :



Jules François Camille Ferry Ministre de l'Instruction publique

Jules François Camille Ferry est de nouveau ministre de l'Instruction publique du 31 janvier 1882 au 29 juillet 1882 dans le ministère Charles de Freycinet.



Poursuite de la mise en place des lois scolaire

Jules François Camille Ferry continue son œuvre scolaire, notamment avec la loi relative à l'obligation et à la laïcité de l'enseignement du 28 mars 1882.

Cette loi est une suite logique de celle portant sur l'obligation scolaire. C'est une obligation d'instruction et non de scolarisation.



Jules François Camille Ferry Président du Conseil

Jules François Camille Ferry Ministre des Affaires étrangères

Jules François Camille Ferry est Président du Conseil du 21 février 1883 au 30 mars 1885, et ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts.

Jules François Camille Ferry devient Ministre des Affaires étrangères de 1883 à 1885.



Lettre circulaire de Jules François Camille Ferry

Armand Fallières Ministre de l'Instruction

Jules François Camille Ferry rédige une lettre circulaire aux instituteurs, le 17 novembre 1883.

Cette lettre contient des recommandations très importantes en matière d'éducation morale.

Elle incite les enseignants à respecter scrupuleusement l'autorité des parents.

Jules François Camille Ferry est remplacé comme ministère de l'Instruction par Armand Fallières le 20 novembre 1883.


Marie François Sadi Carnot

Démission de Jules François Paul Grévy

Marie François Sadi Carnot Président de la République Française

Attentat contre Jules François Camille Ferry

Jules François Paul Grévy est contraint de démissionner le 2 décembre 1887 à la suite du scandale provoqué par la découverte d'un trafic de décorations auquel est mêlé Daniel Wilson, son gendre.

Marie François Sadi Carnot élu Président de la République le 3 décembre 1887.

Lâché par les radicaux, Jules François Camille Ferry échoue lors de l'élection présidentielle du 3 décembre 1887 face à Marie François Sadi Carnot.

Le Conseil municipal de Paris installe en plein hôtel de ville un bureau révolutionnaire décidé à proclamer la Commune si Jules François Camille Ferry est élu président de la République.

Une semaine plus tard, Jules François Camille Ferry est blessé à l'assemblée d'un coup de revolver par un boulangiste du nom d'Aubertin.



Fin du titre de député des Vosges de Jules François Camille Ferry

Jules François Camille Ferry conserve son titre de député des Vosges jusqu'en 1889.



Élections législatives du 22 septembre 1889

Aux élections législatives du 22 septembre 1889, Jules François Camille Ferry est battu par Ernest Picot, conservateur.

Le scrutin est annulé par le Conseil d'État sur recommandation de Georges Clemenceau.

Jules François Camille Ferry ne se représentera pas.



Jules François Camille Ferry Sénateur

Jules François Camille Ferry Président la commission sénatoriale d'études des questions algériennes

Président du conseil général des Vosges et de l'Association nationale républicaine, Jules François Camille Ferry est élu au Sénat en 1891.

Dès mars 1891, Jules François Camille Ferry préside la commission sénatoriale d'études des questions algériennes.



Jules François Camille Ferry Président du Sénat

Jules François Camille Ferry en devient présiédent du Sénateur le 24 février 1893.



Mort de Jules François Camille Ferry

Jules François Camille Ferry meurt à Paris VIIIe au 1 rue Bayard le 17 mars 1893 d'une crise cardiaque.

Des obsèques nationales ont lieu le 22 mars 1893 dans la cour d'honneur du palais du Luxembourg.

Un immense cortège conduit sa dépouille jusqu'à la gare de l'Est d'où un train spécial l'emmène vers les Vosges.

Conformément à son testament, il est inhumé le 23 mars 1893 dans le cimetière de la Côte Calot à Saint-Dié.


Menu contextuel

Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !