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Événements contenant la ou les locutions cherchées



35 événements affichés, le premier en 1404 - le dernier en 1537



Mariage de Jean IV de Bueil avec Marguerite Dauphine d'Auvergne

Jean IV de Bueil épouse en 1404 Marguerite Dauphine d'Auvergne (née en 1436), Comtesse de Sancerre, Dame d'Aubijoux, de Marmande et de Faye-La-Vineuse. Leurs enfants sont :



Naissance de Jean V de Bueil

Jean V de Bueil dit Le Jouvencel naît en 1406, fils de Jean IV de Bueil et de Marguerite Dauphine d'Auvergne.



Jean V de Bueil Seigneur de Vaujours

En 1418, Jean V de Bueil reçoit de son oncle, Hardouin de Bueil, Évêque d'Angers, la seigneurie et la forteresse remaniée de Vaujours.



Fin de l'apprentissage Jean V de Bueil

En août 1422, Jean V de Bueil termine son apprentissage auprès de Guillaume II de Narbonne.



Construction du château d'Ussé

En 1424, Jean V de Bueil fait construire la structure de base actuelle du château d'Ussé.


Henri II de Sassenage - château de Sassenage Bataille de Verneuil

Prise du château Ivry-la-Bataille

Siège du château d'Ivry par les Anglais

Bataille de Verneuil

Mort d'Henri II de Sassenage

Mort de Jean Stuart

Mort de Robert Stuart

Mort d'Archibald Douglas

Mort de James Douglas

Mort de Guillaume II de Narbonne Vicomte de Narbonne

Mort d'Hugues de Chalon

Mort de Guy Malet

Mort de Jean Rouhault

Jeanne II de Chalon Comtesse de Tonnerre

Jean II d'Alençon Prisonnier

Libération d'Antoine de Chabannes

Guillaume III de Narbonne Vicomte de Narbonne

Mort de Jean VIII d'Harcourt Comte d'Aumale

Mort de William Seton

Jean de Dunois Capitaine du Mont Saint-Michel

Un partisan du Dauphin prend par surprise le château Ivry-la-Bataille ce qui entraîne en réaction un siège anglais.

Les assiégés proposent de se rendre le 15 août 1424 si aucun secours ne leur parvient.

L'armée du Dauphin réunie à Châteaudun, se met en route pour les secourir.

Les éclaireurs ayant démontré la trop forte position anglaise, les Français décident de se détourner d'Ivry-la-Bataille.

Il leur parait alors opportun de prendre la ville proche de Verneuil-sur-Avre dans l'Eure.

Déguisant les archers écossais en archers anglais, ils occupent la ville.

Jean de Lancastre furieux marche sur Verneuil-sur-Avre.

Après avoir parlementé, les Franco-Écossais acceptent de livrer bataille le 17 août 1424 plutôt que de subir un siège.

11 000 Français et quelque 7 000 Écossais affrontent 14 000 Anglais.

Jean Poton de Xaintrailles combat à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Thomas Montaigu participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Jean V de Bueil sert lors de sa première bataille aux côtés de Jean II d'Alençon et sous Guillaume II de Narbonne.

Malgré sa jeunesse, Jean V de Bueil gagne le surnom de Fléau des Anglais.

Après de longues heures d'attente et d'observation, les archers anglais décident de provoquer les Français.

Cependant, ces derniers chargent avant que les archers aient pu se fixer sur leurs nouvelles positions, faisant voler en éclats l'aile droite anglaise.

Au même moment, sur la droite franco-écossaise, les archers écossais s'avancent et engagent un formidable duel d'archerie, 12 000 archers s'affrontant pendant près de 3/4 d'heure.

Et plus à droite, les mercenaires espagnols et lombards, contournant ce combat d'archers, s'attaquent aux bagages anglais et s'éloigne avec son butin.

Plutôt que de protéger ses valets, l'escorte des bagages anglais contre-attaque victorieusement l'aile gauche française.

Les Français battent en retraite tandis que les Anglais encerclent les Écossais et les massacrent.

John Stuart participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Sont tués :

Henri II de Sassenage institue Albert III de Sassenage, son frère cadet, et François III de Sassenage comme héritiers de la baronnie de Sassenage.

Jeanne II de Chalon devient Comtesse de Tonnerre.

Jean II d'Alençon et Antoine de Chabannes sont pris par les Anglais.

Le château Ivry-la-Bataille est finalement repris par les Anglais qui détruisent les parties supérieures.

Libéré, Antoine de Chabannes devient le page d'Étienne de Vignolles, puis de Charles Ier de Bourbon.

Guillaume II de Narbonne est le dernier vicomte de Narbonne de la maison de Lara. Guillaume II de Narbonne lègue sa vicomté à son demi-frère utérin Pierre de Linières, qui prend le nom de Guillaume III de Narbonne.

Après la mort de Guillaume II de Narbonne, Jean V de Bueil entre au service du mercenaire Étienne de Vignolles.

Jean VIII d'Harcourt meurt lors de cette bataille.

Il est inhumé à la Saussaie.

N'ayant pas d'héritier légitime, sa charge de capitaine du Mont Saint-Michel passe à Jean de Dunois, son cousin, époux de Marie d'Harcourt, fille de Jacques d'Harcourt et de Marguerite de Melun.



Mariage de Jean V de Bueil avec Jeanne de Montejean

Jean V de Bueil épouse Jeanne de Montejean, fille de Jean de Montjean et d'Anne de Sillé. Leur enfant est :



Jean V de Bueil Capitaine de Tours

Jean V de Bueil est alors nommé capitaine de Tours en 1428.



Siège d'Orléans

Mort de Thomas Montaigu Comte de Salisbury

Jean Ier de Brosse et Jacques Ier de Chabannes à Orléans

À la fin de 1428, les Anglais et leurs alliés bourguignons occupent la quasi-totalité du nord de la France jusqu'à la Loire.

Le duché de Charles Ier d'Orléans est laissé sans défense.

Thomas Montaigu, Lieutenant général de l'armée anglaise, a pris de plusieurs places stratégiques le long de la Loire :

De rares ponts subsistent : Angers, défendu par son château et appartenant à Yolande d'Anjou, et Orléans. Pour qu'ils puissent attaquer le dauphin, il faut donc que les Anglais prennent une de ces villes.

Que les Anglais viennent à contrôler toute la vallée de la Loire, et le sud de la France, ultime refuge du "roi de Bourges ", est mûr pour l'invasion.

Les Anglais, commandés par Thomas Montaigu, Comte de Salisbury, mettent le siège devant Orléans le 12 octobre 1428 sans même songer à demander à Charles Ier d'Orléans, leur prisonnier, de leur ouvrir les portes. Mais ils sont en échec devant Orléans.

Les Anglais ne sont pas assez nombreux pour investir et encercler efficacement la ville. Ils construisent des bastilles.

Leurs canons ne sont pas assez puissants pour briser les remparts. Néanmoins, avant le 24 octobre 1428, ils prennent le châtelet qui défend le pont sur la Loire sur la rive sud du fleuve.

Jean Ier de Brosse se voit confier la charge du commandement de l'armée royale devant lever le siège de la ville défendue par Jean de Dunois.

Jean Ier de Brosse, Jacques Ier de Chabannes, Jean V de Bueil et Louis de Culan arrivent à Orléans dès le 25 octobre 1428, avec les 800 hommes d'armes composant la suite de Jean de Dunois

La propre compagnie de Jean Ier de Brosse comporte 50 hommes d'armes et autant d'archers et d'arbalétriers.

Thomas Montaigu meurt à Meung-sur-Loire le 27 octobre 1428.

William de la Pole prend le commandement, avant d'être remplacé par John Talbot.

Le 30 décembre 1428, Jacques Ier de Chabannes est blessé au pied d'un trait d'arbalète.7 Son cheval est tué sous lui.

La garnison anglaise qui occupe le châtelet est elle-même assiégée par des soldats français. Quant au pont, il est partiellement détruit pour empêcher les Anglais d'assaillir la ville de ce côté.

Les Bourguignons qui participent au siège se retirent suite à une mésentente sur le sort de la ville.

Au début du siège, Antoine de Chabannes est à nouveau capturé par les Anglais.

Après sa libération, Antoine de Chabannes se distingue au siège d'Orléans.

Charles VII de France refuse, malgré l'urgence de la situation, de rappeler Arthur III de Bretagne. La disgrâce du connétable se prolonge...


Étienne de Vignolles (La Hire) et Jean Poton de Xaintrailles - enluminure du XVe siècle

Campagne de la vallée de la Loire

Bataille de Jargeau

William de La Pole Prisonnier

Pour aller à Reims où Charles VII de France doit être sacré, Jeanne d'Arc veut une route libre et sûre.

Dans cette logique elle s'emploie à chasser définitivement les troupes anglaises encore en place dans la vallée de la Loire.

Jean V de Bueil combat sous la bannière de Jeanne d'Arc pendant la campagne de 1429 sur la vallée de la Loire.

Sur ordre de Charles VII de France, 200 livres-tournois sont payées à Jean V de Bueil par le trésorier dans les mois d'avril et de mai 1429, pour le dédommager, ainsi que ses 30 gens d'armes et 40 gens de traict, des dépenses effectuées durant l'escorte des marchandises pour le réapprovisionnement de la ville assiégée d'Orléans.

Jeanne d'Arc veut savoir dans quelle direction se replient les différents corps de l'armée anglaise : elle détache en éclaireurs Ambroise II de Loré et Étienne de Vignolles, avec une centaine de cavaliers, pour suivre et observer l'ennemi pendant près de 8 lieues.

À une quinzaine de kilomètres d'Orléans, dans la petite bourgade de Jargeau, subsiste alors toujours une partie des troupes anglaises, commandée par William de La Pole, Duc de Suffolk. Il s'apprête à recevoir Jean de Lancastre accompagné de renforts.

L'armée française forte de 2 000 hommes, commandée par Jean II d'Alençon, est bientôt rejointe par les compagnies de Jean de Dunois et Florent d'Illiers, alors capitaine de Châteaudun. Il se retrouve ainsi doté d'une force deux fois plus importante qu'à son origine.

Antoine de Chabannes, Jean Poton de Xaintrailles, Gilles de Rais, Guy III de Chauvigny et Jean Ier de Brosse, Louis Ier de Bourbon-Vendôme combattent à Jargeau.

Jeanne d'Arc pousse les capitaines à la marche sur Jargeau, voyant leur hésitation face à la probable multitude des Anglais réfugiés là-bas. L'armée royale, se met alors en route vers la petite cité, dans l'idée de s'arrêter pour la nuit aux portes de la ville. Cependant, l'armée anglaise vient à la rencontre des troupes françaises les contraignant au combat.

Jeanne, prenant son étendard, va à l'attaque, exhortant les soldats qui font tant que, cette nuit là, ils sont logés dans les faubourgs de Jargeau. Si les Anglais étaient sortis de la ville, les soldats du roi auraient été en grand péril.

Le lendemain, le 12 juin 1429, la bataille s'engage de nouveau, et Jeanne d'Arc insuffle la volonté de Dieu aux troupes françaises, leur assurant la victoire : "Agissez et Dieu agira". Peu après le début de la bataille, Jeanne d'Arc monte aux remparts en brandissant son étendard. Cependant, une pierre vient la frapper à la tête et provoque sa chute dans le fossé. Portée par sa détermination, à nouveau son étendard en main, elle se relève et exhorte ses compagnons.

En plein combat, William de La Pole demande à être entendu afin d'obtenir une trêve, mais ce n'est plus l'heure des demandes. Dans un irrésistible élan, les Français s'emparent de Jargeau puis se lancent à la poursuite des Anglais.

William de La Pole est fait prisonnier et restera prisonnier de Charles VII de France pendant 3 ans.

Les troupes anglaises se replient en désordre sur Meung-sur-Loire et Beaugency.



Paix entre Georges Ier de la Trémoïlle, Arthur III de Bretagne et Jean V de Bretagne

Georges Ier de la Trémoïlle Prisonnier

La paix est signée le 5 mars 1433 entre Georges Ier de la Trémoïlle, Arthur III de Bretagne et Jean V de Bretagne son frère.

Mais la guerre reprend très vite entre Georges Ier de la Trémoïlle et Arthur III de Bretagne.

Charles VII de France n'intervient pas.

Arthur III de Bretagne tente de faire assassiner Georges Ier de la Trémoïlle le 3 juin 1433 à Chinon par Jan II de Rosnivynen qui lui porte un coup d'épée dans le ventre, mais Georges Ier de la Trémoïlle n'est que légèrement blessé.

Prigent VII de Coëtivy participe le 3 juin 1433 avec Jean V de Bueil et Pierre II de Brézé à la chute de Georges Ier de la Trémoïlle.

Ils eurent l'intention de le tuer, mais Georges Ier de la Trémoïlle étant un homme obèse, le coup de poignard infligé ne lui valut qu'une légère blessure.

En juin 1433, Georges Ier de la Trémoïlle est enlevé par Arthur III de Bretagne qui l'emprisonne au château de Montrésor.

Politiquement proche de Yolande d'Aragon, sa mère, Charles IV d'Anjou participe à ce complot.

Charles IV d'Anjou entre ensuite au Conseil de Charles VII de France et y jouera un rôle de premier plan durant de nombreuses années.



Praguerie contre Charles VII de France

Jean V de Bueil prend part de 1439 à 1440 à une praguerie contre Charles VII de France.



Jean V de Bueil Capitaine-général du roi en Anjou et Maine

Prise de la forteresse de Sainte-Suzanne

Jean V de Bueil obtient la charge de capitaine-général du roi en Anjou et Maine, provinces alors aux frontières du royaume.

Jean V de Bueil défend les terres de Yolande d'Anjou contre les attaques de compagnies de mercenaires françaises et anglaises.

Jean V de Bueil s'engage dans une petite guerre contre le Maréchal de Rais et son château de Sablé-sur-Sarthe.

En décembre 1439, Jean V de Bueil reprend aux Anglais la forteresse de Sainte-Suzanne que les Anglais dirigés par sir John Fastolf occupaient depuis 14 ans.

Un soir où le commandant Matthew Gough est absent, Jean V de Bueil parvient, grâce à la complicité de John Ferremen, un soldat anglais marié à une Suzannaise, à reprendre la cité en pleine nuit et à y chasser les Anglais.

Jean V de Bueil s'installe à Sainte-Suzanne au détriment de la famille d'Alençon, ses légitimes propriétaires.



Ordre de restituer Sainte-Suzanne

En mars 1441, Charles VII de France enjoint Jean V de Bueil de restituer Sainte-Suzanne.


Bataille de la Birse - Dessin colorié au stylo

Combat de Pratteln

Combat de Muttenz

Bataille de Saint-Jacques sur la Birse

Traité d'Ensisheim entre Louis XI et les Confédérés

Frédéric III de Habsbourg, souverain formel de l'Alsace et des confédérés, demande à Charles VII de France d'attaquer les Confédérés anti-zurichois.

Les villes alsaciennes, groupées en ligue, font alliance avec les Suisses anti-zurichois.

La France, ayant signé une trêve avec l'Angleterre, ne sait pas comment se débarrasser des milliers de soldats mercenaires, surnommés les Écorcheurs, qui, inoccupés, mette le royaume de France à feu et à sang.

Charles VII de France saisit l'occasion et envoie ses Écorcheurs en Alsace et en Suisse pour mettre au pas les Suisses et les villes alsaciennes.

Le royaume de France envoie, via Bâle et en direction de Zurich, environ 30 000 à 40 000 mercenaires sous le commandement de Louis XI de France.

Ces mercenaires, endurcis par la guerre de cent ans, sont nommés Armagnacs ou Gugler à cause de leurs casques en forme de capuchon (Guggel en allemand).

Ils incluent aussi des archets écossais connus comme les meilleurs de leur temps.

Ils marchent vers Bâle pour secourir Zürich des confédérés.

Les Confédérés gagnent d'abord un combat contre l'avant-garde française près de Pratteln.

Ils vainquent une unité d'Armagnacs près de Muttenz.

Après que les Français aient traversé la Birse, le combat principal s'engage près de Gundeldingen le 26 août 1444.

Les troupes confédérées sont repoussées par les français en supériorité numérique écrasante.

Elles sont finalement anéanties lors du combat final près de la maladrerie de Saint-Jacques-sur-la-Birse.

Bâle tente vainement un dégagement.

Les Suisses envoient à la rencontre des français 1 300 jeunes guerriers qui proviennent de la garnison de Farnsburg.

À ces jeunes éclaireurs, s'ajoutent 200 bâlois de Bâle-Campagne.

Ce Vorhut ou éclaireurs ont des ordres très stricts qui sont de ne pas attaquer les Armagnacs, et d'attendre l'arrivée des 20 000 soldats suisses.

Mais les 1 500 éclaireurs suisses sont jeunes et indisciplinés.

Excités par leurs victoires successives près de Pratteln puis de Muttenz, ils poussent leurs capitaines à l'attaque immédiate contre le gros l'armée française.

Voulant amener la garnison bâloise à sortir de la ville pour aider les Suisses, ceci afin de pénétrer dans l'enceinte, la puissante cavalerie des Écorcheurs, sous le commandement de Jean V de Bueil, attaque frontalement la phalange suisse sur un plateau se trouvant à un kilomètre de la ville et à la vue des bâlois (près de la Birse).

Des milliers de soldats bâlois sortent alors de la ville pour venir appuyer leurs alliés.

Tombant dans le piège, la colonne baloise aperçoit, suffisamment tôt pour se replier, une forte armée d'Écorcheurs sous le commandement de Louis XI qui se prépare à attaquer la ville.

La colonne baloise reflue alors pêle-mêle dans les enceintes de la ville, abandonnant la phalange suisse à son sort.

Les 1 500 éclaireurs suisses réalisent assez vite qu'ils ne bénéficieront pas du soutien des bâlois.

Ils décident pourtant de se battre jusqu'à la mort, en refusant de se rendre à plusieurs reprises, et sont massacrés jusqu'au dernier.

Cette victoire française aurait coûté la vie à 2 000 Écorcheurs.

Après 10 heures de bataille acharnée, Louis XI, réalisant avoir perdu un trop grand nombre de ses mercenaires contre ce faible nombre de jeunes soldats suisses, abandonne le projet de secourir Zürich et se retire de la Suisse.

Louis XI conclut la paix avec Bâle et les Confédérés le 28 octobre 1444 à Ensisheim (Alsace).

Cette bataille contribue à la réputation des mercenaires suisses en Europe et surtout en France.

Impressionné par la qualité et la force téméraire des jeunes éclaireurs suisses, Louis XI, devenu roi, sera le premier à engager plusieurs milliers des gardes suisses pour sa protection personnelle.

Joachim Rouhault accompagne en 1444 le Dauphin comme premier écuyer de corps à l'expédition d'Allemagne à la tête des Écorcheurs au secours du Duc d'Autriche.

Joachim Rouhault offre ses services à l'Empereur Frédéric III de Habsbourg.



Jean V de Bueil Capitaine d'une des compagnies d'ordonnance

Son habilité militaire fait revenir Jean V de Bueil dans les faveurs de Charles VII de France.

Jean V de Bueil Il est capitaine de l'une des compagnies d'ordonnance en 1445.



Restitution de Sainte-Suzanne

Sainte-Suzanne est rendue par Jean V de Bueil à la famille d'Alençon en mars 1447.


Portrait Charles VII en 1450 Bataille de Formigny

Bataille de Formigny

Pierre II de Brézé Sénéchal de Normandie

Mort de William de la Pole

Prise de Domfront

Charles VII de France resserre l'alliance bretonne, précieuse pour la reconquête de la Normandie.

Le 15 avril 1450, Jean de Dunois et Jean II de Bourbon expulse entièrement les Anglais de la Normandie par la victoire de Formigny et peut reconquérir la basse vallée de la Seine.

Jean V de Bueil sert lors de cette reconquête.

Charles de Bourgogne participe cette campagne.

Pierre II de Brézé prend part à cette bataille.

En remerciement de ses efforts, le roi lui attribue la charge de grand sénéchal de Normandie, et ce en dépit de la mort de son alliée Agnès Sorel et du déclin de son influence à la cour.

Jean II d'Anjou participe aux sièges de Falaise et de Cherbourg.

Après la reconquête française, le Château de Caen perd définitivement tout intérêt stratégique au plan national.

Edmond Beaufort, Comte de Somerset défend très mal la Normandie.

En quelques mois, il perd tout le comté et doit rentrer en Angleterre

Le Parlement et le Conseil du roi Henri VI Plantagenêt ne pardonnent pas la défaite à William de la Pole.

Le 28 janvier 1450, William de La Pole est arrêté et emprisonné à la Tour de Londres.

William de La Pole est banni pour 5 ans.

Le bateau l'emmenant en France est intercepté par une bande de soldats mécontents appartenant au Duc d'Exeter qui le condamnent à mort.

William de La Pole meurt le 2 mai 1450 décapité.

Les Français reprennent le château Domfront le 2 août 1450.


Siège de Cherbourg - par Martial d'Auvergne - Enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII - XVe siècle Jean V de Bueil

Siège de Cherbourg

Mort de Prigent VII de Coëtivy Amiral de France, Gouverneur de La Rochelle

Jean V de Bueil Amiral de France

Jean V de Bueil Vicomte de Carentan

En mars 1450, Thomas Kiriell débarque à Cherbourg à la tête de 3 000 soldats pour reprendre le Cotentin et le Bessin.

Dernière possession anglaise en Normandie à la suite de la bataille de Formigny, la forteresse est une fois de plus assiégée.

Prigent VII de Coëtivy est Seigneur de Coëtivy, Baron de Retz et Seigneur de Machecoul, du chef de sa femme.

Prigent VII de Coëtivy meurt au siège de Cherbourg le 20 juillet 1450.

Les troupes françaises parviennent à tromper les Anglais en attaquant la forteresse par la grève, à l'aide de batteries sur pilotis, la poudre et les canons enveloppés dans des peaux enduites de suifs pour les rendre imperméables.

Le 12 août 1450, les remparts cèdent sous les attaques, et Jacques Cœur négocie la reddition qui intervient 2 jours plus tard, par le versement de 2 000 écus à la garnison, et la libération du fils de Thomas Gower, commandant anglais du château.

Jean V de Bueil succède à Prigent VII de Coëtivy et reçoit la charge d'Amiral de France.

Jean V de Bueil reçoit le gouvernement de Cherbourg.

Il répare les murailles et complète le système défensif par une tour à 3 batteries du côté de l'embouchure de la Divette, la tour dite des Sarrasins.

L'amiral possède des pouvoirs étendus, sur la marine de guerre, le commerce maritime, et même le droit de justice sur sa juridiction que constituait l'amirauté.

Jean V de Bueil reçoit également la vicomté normande de Carentan.



Cession de Montrésor

Le 5 mars 1451, Jean V de Bueil vend la terre de Montrésor à André de Villequier, fils de Colas de Villequier et de Marie de Gamache.



Jean V de Bueil Comte de Sancerre

Jean V de Bueil hérite du comté de Sancerre de Béraud III Dauphin d'Auvergne, son oncle, sous le nom de Jean IV de Sancerre en 1451.


Bataille de Castillon La France en 1453

Bataille de Castillon

Mort de John Talbot

Fin de la guerre de Cent Ans

Mort de Jacques Ier de Chabannes Seigneur de La Palice, Charlus, Curton, Madic, Montaigu-le-Blin, Rochefort et Châtel-Perron

Jean Ier de La Rochefoucauld Gouverneur de Bayonne

Le 27 juin 1453, Jacques Ier de Chabannes prend Chalais.

Charles VII de France vient établir son poste de commandement au château de La Rochefoucauld il y séjourne du 12 au 27 juillet 1453.

Le 17 juillet 1453, l'armée de Charles VII de France se heurte au corps expéditionnaire anglais sur les bords de la Dordogne, à quelques centaines de mètres des murailles du village de Castillon.

Les Français ne comptent pas moins de 10 000 hommes et 300 bouches à feu, sous le commandement de Jean de Dunois et des frères Bureau.

Pierre II de Dreux, Jacques Ier de Chabannes, Joachim Rouhault, Charles de Bourgogne, Jean V de Bueil, André de Montfort-Laval et Charles IV d'Anjou participent à cette campagne.

Jacques Ier de Chabannes est blessé.

Les Bretons servent à Castillon, non plus sous les ordres d'Arthur III de Bretagne mais commandés par François II de Bretagne, jeune Comte d'Étampes.

Survenant quelques semaines après la chute de Constantinople aux mains des Turcs, la bataille de Castillon passe presque inaperçue des contemporains. Elle n'en marque pas moins l'Histoire militaire par le triomphe de l'artillerie. Employée pour la première fois de façon rationnelle et systématique en rase campagne, l'artillerie assure la victoire des troupes françaises. La chevalerie n'est plus la reine des batailles !

La bataille se solde par un total de 9 000 morts, blessés et prisonniers.

John Talbot est tué par un boulet et son fils meurt aussi durant ce combat.

Le nom de Talbot provoque un sentiment de peur chez les Français. Le nom de Talbot est prononcé par les mères de famille pour effrayer les enfants indociles.

À l'inverse de son rival John Fastolf, John Talbot fut un piètre tacticien.

Selon Thomas Basin, il est un homme courageux, mais si l'on étudie sa carrière militaire on se rend compte qu'il refuse tout combat avec l'ennemi.

Les deux batailles qu'il a livré sont un désastre : la bataille de Patay et la bataille de Castillon.

Les Anglais sont obligés de rembarquer.

Ils renoncent à jamais à l'Aquitaine et aux possessions continentales de la dynastie royale des Plantagenêt.

La bataille met un terme définitif à la guerre de Cent Ans.

À 10 heures du soir, le 16 juillet 1453, parvient à Charles VII de France la nouvelle de la victoire remportée sur les anglais à Castillon qui lui rend la Guyenne.

Charles VII de France a l'habileté de confirmer les privilèges et d'empêcher toute réaction contre les anciens fidèles d'Henri VI Plantagenêt.

Rares sont ceux qui jugent opportun de fuir en Angleterre.

Le village de Castillon est depuis appelé Castillon-la-Bataille.

Jean Ier de La Rochefoucauld devient Gouverneur de Bayonne en 1453.



Mariage de Jean V de Bueil avec Marguerite Turpin

Jean V de Bueil est veuf de Jeanne de Montejean.

Jean V de Bueil (1406-1477) épouse en 1456 Martine ou Marguerite Turpin de Crissé, fille d'Antoine, Seigneur de Crissay, et d'Anne de la Grézille. Leurs enfants sont :

Charles Ier d'Amboise est témoin lors de ce mariage.



Antoine de Bueil Seigneur d'Ussé

Antoine de Bueil, fils de Jean V de Bueil, devient Seigneur d'Ussé en 1456.



Construire la halle aux grains de Sancerre

En 1456, Jean V de Bueil fait construire à Sancerre la halle aux grains et un grand corps de logis où se tenait la boucherie.



Cession de la Seigneurie de Barlieu

À la liquidation des biens de Jacques Cœur, Jean V de Bueil achète :

Jean V de Bueil vend le château fort de Gelles à Antoine de Chabannes, comte de Dammartin.


Louis XI Louis XI

Mort de Charles VII de France Roi de France

Joachim Rouhault de Gamaches Maréchal de France

Louis XI de France Roi de France

Pierre II de Brézé prisonnier à Loches

Jean de Montauban Amiral

Charles VII de France meurt à Mehun-sur-Yèvre le 22 juillet 1461.

Joachim Rouhault de Gamaches, Seigneur de Bois-menard, est fait Maréchal de France le 3 août 1461 par Louis XI de France.

Louis XI de France apprend la mort de son père au château de Genappe, propriété du duc de Bourgogne.

Il cache mal sa joie de devenir Roi.

Les obsèques royales de Charles VII de France sont célébrées le 8 août 1461 à Saint-Denis.

Louis XI n'y assiste pas.

Louis XI revient en France.

Olivier Le Daim l'accompagne.

Le 15 août 1461, Jean II Jouvenel des Ursins sacre Louis XI de France Roi de France en la cathédrale de Reims.

Eberhard V de Wurtemberg se rend au sacre de Louis XI et reçoit à cette occasion les insignes de la Chevalerie parmi les 117 seigneurs adoubés.

Geoffroy de Chabannes se rend au sacre de Louis XI.

Eberhard VI de Wurtemberg assiste au couronnement de Louis XI à Reims.

Louis XI de France entre solennellement dans Paris le 30 août 1461.

Joachim Rouhault tient le rang de grand écuyer lors de cette l'entrée.

Philippe III le Bon est remarqué avec son escorte comptant pour la moitié du cortège, et comprenant une troupe en armes.

Le nouveau roi ne demeure pas longtemps à Paris. Dès le 25 septembre 1461, Louis XI de France s'installe à Tours, ville gagnée à sa cause.

A son arrivée au pouvoir, la France est un ensemble de fiefs qui doivent hommage au Roi.

Louis XI veut abattre les fiefs de Bretagne et de Bourgogne qui représentent des dangers pour l'unité française.

François II de Bretagne :

François II de Bretagne rend l'hommage simple - et non lige, au roi de France et Louis XI n'y voit étonnamment rien à redire.

Voulant restaurer le pouvoir royal, Louis prend rapidement ses distances avec le duc de Bourgogne.

Favori de Charles VII de France, Jean II de Bourbon doit subir la haine de Louis XI après l'avènement de ce dernier. Louis XI lui retire le gouvernement de la Guyenne.

Louis XI congédie les conseillers de son père comme Thomas Basin, et s'entoure de ses fidèles comme son conseiller Philippe de Commynes

Jean V de Bueil perd son titre d'amiral au profit de Jean de Montauban, et est forcé de se retirer de la Cour royale.

Pierre II de Brézé prépare une expédition en faveur de Marguerite d'Anjou épouse de Henri VI Plantagenêt quand l'avènement de Louis XI le fait tomber en disgrâce

Pierre II de Brézé est emprisonné pendant un moment à Loches.

Louis XI règle ses comptes avec ceux qui l'ont combattu et fait emprisonner Pierre II de Brézé à Loches.

Louis XI commence à tenir rigueur à Gaston IV de Foix-Béarn de sa fidélité à Charles VII de France mais renonce à son animosité, espérant utiliser Gaston pour retirer des avantages de la guerre civile ravageant le royaume d'Aragon.

Imbert de Batarnay devient Conseiller de Louis XI.

Louis XI, fait emprisonner Guillaume Cousinot II avant de se raviser et d'en faire son chambellan.

Geoffroy de Saint-Belin devient Écuyer d'écurie de Louis XI en 1461.


Bataille de Montlhéry

Bataille de Montlhéry

Mort de Jean Fourquet

Mort de Pierre II de Brézé Comte de Maulévrier

Mort de Geoffroy de Saint-Belin Seigneur de Sexfontaines, de Vignory et de Choiseul en Haute-Marne

Le 10 mars 1465, Charles de France frère de Louis XI prend la tête de la Ligue du Bien public.

Odet d'Aydie le Vieux est le confident de Charles de France. Il est de tous les complots contre le Roi.

Jean de Dunois participe à la Ligue du Bien public.

Jean V de Bueil rejoint la Ligue du Bien public.

Jean III de Bourbon prend part à la ligue du Bien public aux côtés de Jean II de Bourbon, son neveu.

François II de Bretagne n'apporte qu'une adhésion tardive et insuffisante.

Jean de Bourgogne est un partisan et un soutien de Louis XI contre la Ligue du Bien public.

Pierre de Laval choisit la fidélité à Louis XI.

Jean II de Bourbon-Vendôme se rallie à Louis XI et combat pour lui à la bataille de Montlhéry.

Louis Ier de Luxembourg entre dans la Ligue du Bien public et commande l'avant garde de Charles le Téméraire.

Louis XI nomme Charles d'Artois lieutenant général pour l'Île-de-France, la Brie, le bailliage de Senlis et le duché de Normandie, ainsi que gouverneur de Paris.

Pour se défendre, Louis XI de France fait appel à François Ier Sforza et aux Liégeois.

Louis XI se met personnellement à la tête d'une grande offensive. Après la chute de Moulins, les Bourbons se soumettent.

Louis XI fait volte-face vers Paris, menacée par les Bretons et les Bourguignons.

Les armées se rencontrent à Montlhéry le 16 juillet 1465.

La bataille est pleine de confusion et de sang et sans réel vainqueur, mais le siège de Paris est brisé.

La désobéissance de Louis Ier de Luxembourg provoque la bataille de Montlhéry, et sa fuite manque d'entraîner une déroute bourguignonne.

Jean Fourquet, officier supérieur des gardes du palais de Louis XI, meurt lors de la bataille. Jeanne Hachette, sa fille, est adoptée par une dame Laisné, qui l'élève jusqu'à ses 18 ans.

Pierre II de Brézé meurt lors de cette bataille.

Geoffroy de Saint-Belin meurt lors de cette bataille.



Rédaction du Jouvencel

Jean V de Bueil écrit un récit semi-autobiographique Le Jouvencel entre 1461 et 1466, ouvrage contenant un récit à clef du siège d'Orléans.


Jean V de Bueil

Retour en grâce de Jean V de Bueil

Louis XI réalise que l'expérience des vétérans lui est nécessaire pour faire face à la puissance militaire bourguignonne alors grandissante.

Jean V de Bueil rentre en grâce en 1469 et devient le conseiller et le chambellan de Louis XI.

Jean V de Bueil est fait Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel en 1469.



Combat d'Ouchy

Le 9 septembre 1473, Jean V de Bueil est victorieux au combat d'Ouchy.



Combat de Ribemont

Le 21 septembre 1473, Jean V de Bueil est victorieux au combat de Ribemont.



Aveux de l'abbesse de l'Abbaye de Bonlieu à Jean V de Bueil

Isabeau, abbesse de l'Abbaye de Bonlieu, rend aveux pour la métairie de Couart, paroisse de Dissay-sous-Courcillon, à Jean V de Bueil en tant que seigneur de Courcillon en 1476.



Mort de Jean V de Bueil

Jean V de Bueil est Comte de Sancerre, Vicomte de Carentan, 5e seigneur de Bueil, Seigneur de Montrésor, d'Aubijoux, de Château-la-Vallière, de Courcillon, de Saint-Calais, de Vaujours, Viré-en-Champagne dans la Sarthe, d'Ussé et de Vailly-sur-Sauldre.

Jean V de Bueil meurt au château de Vaujours en juillet 1477.


Louis IV de Bueil – école de Jean Clouet - musée Condé à Chantilly

Louis IV de Bueil Comte de Sancerre

Louis IV de Bueil hérite de Jean V de Bueil, son neveu, du comté de Sancerre en 1537


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