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Événements contenant la ou les locutions cherchées



20 événements affichés, le premier en 1812 - le dernier en 1934



Mariage de François IV de Modène avec Marie Béatrice de Savoie

Avec dispense, François IV de Modène épouse en 1812 Marie Béatrice de Savoie (1792-1840), sa nièce. Leurs enfants sont :

La princesse, révulsée par ce mariage consanguin, pourtant habituel dans les familles royales, les conséquences funestes de la consanguinité étant ignorées, refuse pendant 4 ans de consommer son mariage.


Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles et ses enfants : Louise d'Artois et Henri d'Artois - par François Gérard - 1822 Charles Ferdinand d'Artois

Mariage de Charles Ferdinand d'Artois avec Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles

Louis XVIII, veuf, n'a pas d'enfant et répugne à se remarier.

Charles X de France, son frère et héritier, a 2 fils :

mais aucun des deux n'a d'enfants.

Charles Ferdinand d'Artois a eu de nombreuses maîtresses et la rumeur prétend qu'il a épousé en exil Amy Brown, une jeune Anglaise, dont il a 2 filles.

La jeune femme n'étant pas de sang royal, le mariage aurait été annulé et le prince est libre.

C'est à Charles Ferdinand d'Artois, son neveu, que Louis XVIII confie la charge de donner des successeurs au trône.

La famille royale de Naples est une branche cadette de la maison de Bourbon, les femmes y sont fécondes.

Le choix de Louis XVIII se porte sut Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles.

Après des négociations menées par l'ambassadeur Pierre Louis Jean Casimir de Blacas d'Aulps, leur mariage par procuration, a lieu à Naples le 14 avril 1816.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles débarque à Marseille le 30 mai 1816.

Elle y est mise en quarantaine au lazaret d'Arenc en prévention de la peste, puis traverse la France dans une liesse populaire.

Leur première rencontre se réalise au château de Fontainebleau le 15 juin 1816.

Charles Ferdinand d'Artois épouse en la cathédrale Notre-Dame de Paris le 17 juin 1816 Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles, fille de François Ier des Deux-Siciles et de Marie-Clémentine d'Autriche. Parmi leur 4 enfants, dont 2 seulement survécurent au-delà des premiers jours citons :

Malgré leur écart d'âge et bien qu'il s'agisse d'un mariage arrangé, ils semblent avoir formé un couple assez uni, comme en attestent leurs échanges de lettres tendres.

Le palais de l'Élysée est aménagé pour eux.



Naissance d'Henri d'Artois

Henri d'Artois Duc de Bordeaux

Henri Charles Ferdinand Marie Dieudonné ou Henri d'Artois naît au palais des Tuileries à Paris le 29 septembre 1820, fils de Charles Ferdinand d'Artois et de Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles.

Son père ayant été assassiné 7 mois avant, Alphonse de Lamartine le surnomme d'enfant du miracle.

À sa naissance, il est titré Duc de Bordeaux.

Le projet d'abolition de la loi salique est abandonné.



Mathieu Jean Félicité de Montmorency-Laval Membre de l'Académie Française

Mathieu Jean Félicité de Montmorency-Laval est élu membre de l'Académie Française n 351 le 3 novembre 1825 en remplacement du comte Bigot de Préameneu.

Il n'a d'autres titres littéraires que d'être le gouverneur d'Henri d'Artois, Duc de Bordeaux, et les discours parlementaires qu'il a prononcés.


Henri d'Artois - Duc de Bordeaux

Éducation d'Henri d'Artois

En 1828, Charles X de France confie l'éducation d'Henri d'Artois au baron de Damas.

Cet éducateur d'un autre âge dont les fils ont étudié chez les jésuites, contribue amplement à transformer le futur Henri V, en un catholique dévot qui confond en une même foi le dogme religieux et le principe monarchique.



Définition d'un édit de réforme du royaume

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles cherche à se faire proclamer régente pour Henri d'Artois, son fils.

En 1830, Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles s'entoure de légitimistes déterminés, comme Ferdinand de Bertier ou Pierre Louis Jean Casimir de Blacas d'Aulps, qui définissent avec elle un programme politique dans l'optique d'une restauration de la branche aînée, l'édit de réforme du royaume.

La réforme prévoit l'élection par les contribuables de conseils municipaux, qui éliraient des conseils cantonaux.

Chaque canton enverrait dans les conseils généraux chargés d'administrer les départements.

Ces derniers seraient rassemblés en 18 provinces, dont les assemblées (états provinciaux) siégeraient 30 jours par an.

À l'échelon national, l'édit prévoyait 2 chambres :

Dans ce programme, tout contribuable est électeur, tout électeur est éligible.

Selon Ferdinand de Bertier : Les idées les plus larges, les plus libérales, les plus favorables au peuple et en même temps les plus conformes à la gloire et à la grandeur de la France en font la base.


Combat devant l'Hôtel de ville - 28 juillet 1830 -par Jean-Victor Schnetz - Paris - Musée du Petit Palais La Liberté guidant le peuple - par Eugène Delacroix Louis-Philippe Ier de France

Ordonnances de Saint-Cloud

Révolution de Juillet : les Trois Glorieuses

Louis-Philippe Ier de France Lieutenant-général du royaume

Abdication de Charles X de France

Exil de la famille royale de France

Louis-Philippe Ier de France 2e Roi des Français

L'annonce de la victoire d'Alger, et l'assurance donnée par le préfet de police que Paris ne bougerait pas semble autoriser, Jules Armand de Polignac et Charles X de France, à un coup de force et tente de rétablir la monarchie absolue.

Le 25 ou 26 juillet 1830, les ordonnances de Saint-Cloud :

Ces ordonnances excitent immédiatement une réprobation universelle.

Paris se soulève les 27, 28 et 29 juillet 1830.

C'est journées sont appelées les Trois Glorieuses ou Révolution de Juillet.

Particulièrement le 28 juillet 1830, la place et l'Hôtel de ville fait l'objet de furieux combats entre la troupe et les insurgés.

La place et le bâtiment sont plusieurs fois perdus et repris au cours de la journée, avant de finir par rester aux mains des insurgés.

Le 30 juillet 1830, Louis-Philippe Ier de France, Duc d'Orléans, est nommé Lieutenant-général du royaume par les députés insurgés.

Louis-Philippe Ier de France accepte ce poste le 31 juillet 1830.

Charles X de France, étant au château de Rambouillet, nomme également Louis-Philippe Ier de France, son cousin, lieutenant-général du Royaume, le 1er août 1830.

Louis-Philippe Ier de France reçoit la dépêche et, sur le conseil d'André Dupin, il répond que cette lieutenance lui a déjà été conférée par le parlement.

Le 2 août 1830, Charles X de France, retiré à Rambouillet, abdique, et convainc Louis XIX de France, le dauphin, de contresigner l'abdication.

Louis XIX de France est fictivement Roi entre le moment où Charles X de France; son père, signe l'abdication et le moment où lui-même la contresigne.

Il aurait pu conserver la couronne pour lui-même et reprendre en main l'armée et le pays.

Mais finalement, il renonce par obéissance ou par faiblesse.

Charles X de France confie à Louis-Philippe Ier de France, son cousin, la tâche d'annoncer que son abdication se fait au profit d'Henri d'Artois sous le nom d'Henri V de France, Duc de Bordeaux, son petit-fils, faisant de Louis-Philippe Ier de France le Régent.

Du 2 au 7 août 1830, Henri d'Artois est virtuellement Roi.

Le 3 août 1830, devant les Chambres réunies, Louis-Philippe Ier de France annonce bien l'abdication de Charles X de France, contresignée par Louis XIX de France, le dauphin, mais ne mentionne pas qu'elle est effectuée en faveur du Duc de Bordeaux.

Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans contribue à décider Louis-Philippe Ier de France d'accepter la couronne.

Louis-Philippe Ier de France prend le pouvoir le 7 août 1830.

C'est alors le début de la monarchie de juillet.

Louis-Philippe Ier de France devient 2e Roi des Français le 9 août 1830.

À l'annonce de cet avènement, Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles aurait dit, en larmes : Quelle catastrophe ! Toute sa vie, elle est un exemple de dignité et de loyauté, d'amour pour son époux et ses enfants, tout en restant à l'écart des affaires politiques.

Le Palais-Royal devient brièvement la résidence du chef de l'État à partir du 9 août 1830.

Le 10 août 1830, les maréchaux :

présentent à l'Assemblée la couronne royale de Louis-Philippe.

Ce sera la dernière apparition officielle d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald

Femme de tête, Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans exerce un grand ascendant sur l'esprit de Louis-Philippe Ier de France : on la surnomme son égérie.

Victor Hugo rapporte : Presque tous les matins, le roi avait une longue causerie, la plupart du temps politique, avec Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans.

Il la consulte sur tout et ne fait rien de très grave contre son avis.

Louis-Philippe Ier r de France créé Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans princesse d'Orléans, qu'il lui confère le 13 août 1830 par ordonnance royale.

Le 16 août 1830, Charles X de France embarque à Cherbourg pour un troisième et dernier exil de la famille royale, sans laisser de consigne à ses fidèles.

Il se retire d'abord au palais de Holyrood en Écosse.

En exil, Charles X de France porte le titre de courtoisie de Comte de Ponthieu.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles suit Charles X de France et la cour en exil en Angleterre.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles vit à Bath en Angleterre et au palais de Holyrood en Écosse.

Charles X de France interdit à Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles d'amener Henri d'Artois à Paris.

Louis XIX de France devient comte de Marnes en 1830.

François IV de Modène est le seul souverain Européen à ne pas reconnaitre la monarchie de Juillet.

Jules Armand de Polignac est condamné à la prison perpétuelle et à la mort civile.

Frédéric-Séraphin de La Tour-du-Pin refuse de se rallier à la révolution de juillet 1830.

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï refuse de prêter serment au gouvernement de juillet.

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï cesse de siéger à la Chambre des pairs, et ne reparaitra plus dans les assemblées politiques.

Henri Charles Le Bègue de Germiny préte serment à Louis-Philippe.



Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles Prisonnière

Naissance puis mort de Rosalie Lucchesi-Palli

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles Ridiculisée Libérée

Expulsion à Palerme de Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles est détenue dans la citadelle de Blaye et soumise à la surveillance la plus rigoureuse.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles y accouche d'Anna-Maria ou Rosalie Lucchesi-Palli le 10 mai 1833 devant des témoins désignés par Thomas Robert Bugeaud à la demande de Louis-Philippe Ier de France.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles déclare alors qu'elle a épousé secrètement Hector Lucchesi-Palli et qu'il est le père légitime de cet enfant de Blaye.

De nombreuses interrogations subsistent sur la paternité de cet enfant.

Rosalie Lucchesi-Palli meurt le 9 novembre 1833.

Après quelques mois en prison, Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles, ridiculisée, est libérée et expulsée à Palerme.

Charles X de France confie l'éducation de ses petits-enfants : Henri d'Artois et Louise Marie Thérèse d'Artois, à Marie-Thérèse Charlotte de France, son autre belle-fille.



Mort de Louis XIX de France

Louis XIX de France meurt à Goritz en Autriche le 3 juin 1844.

Il est enterré à Nova Gorica, en Slovénie.

N'ayant pas eu d'enfant, Marie Thérèse de France se consacre à l'éducation :

Henri d'Artois (29 septembre 1820- 24 août 1883), son neveu, devient l'aîné de la maison de France sous le nom de Henri V de France.

Ses partisans sont appelés les légitimistes.


Émilien O'Hara de Nieuwerkerke

Liaison d'Émilien O'Hara de Nieuwerkerke avec Mathilde-Létizia Wilhelmine Bonaparte

En 1845, à l'occasion d'un voyage en Italie avec Henri d'Artois, comte de Chambord, Alfred Émilien O'Hara de Nieuwerkerke visite à Florence la collection d'Anatole Demidoff.

Alfred Émilien O'Hara de Nieuwerkerke et Mathilde-Létizia Wilhelmine Bonaparte se rencontrent à San Donato et ont une liaison.


Marie-Thérèse de Modène en habit de veuve

Mariage d'Henri d'Artois avec Marie Thérèse de Modène

Henri d'Artois est victime d'un accident de cheval qui le laisse boiteux et obèse.

Henri d'Artois épouse en 1846 Marie Thérèse de Modène, fille de François IV de Modène et de Marie Béatrice de Savoie.

Le comte de Chambord aurait préféré épouser Marie Béatrice de Modène, la sœur cadette de son épouse, mais celle-ci lui préfère Jean de Bourbon, infant d'Espagne, prétendant carliste.

Marie Thérèse de Modène présente une malformation utérine, due à l'avancée d'une travée osseuse de son bassin qui barrait de long en large l'entrée de son utérus.

Il lui est impossible d'enfanter ou d'avoir des rapports sexuels.

Le terme usité à cette époque pour désigner une personne présentant ce type de malformation était Bréhaigne.


Charles Louis Marie Ferdinand de Bourbon

Mort de Charles Marie Isidore Benoît de Bourbon

Charles Louis Marie Ferdinand de Bourbon Héritier présomptif d'Henri d'Artois, prétendant légitimiste au trône de France

Charles Marie Isidore Benoît de Bourbon à Trieste meurt le 10 mars 1855.

Charles Louis Marie Ferdinand de Bourbon devint l'héritier présomptif d'Henri d'Artois, prétendant légitimiste au trône de France.



Mort de Louise Marie Thérèse d'Artois

Mort d'Hector Lucchesi-Palli

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles En Autriche

Louise Marie Thérèse d'Artois, fille de Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles, meurt à Venise le 1er février 1864.

Hector Lucchesi-Palli a ruiné Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles; il a 6 000 000 de francs de dettes.

Hector Lucchesi-Palli meurt en 1864.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles s'installe en Autriche où elle vit les dernières années de sa vie, entre le château de Brunnsee et Venise, où elle a acheté le palais Vendramin, que son fils Henri d'Artois lui fait vendre en échange de son aide financière.


Jacques Ier de Bourbon dans les bras de sa mère vers 1870

Naissance de Jacques Ier de Bourbon

Jaime de Borbón y Borbón-Parma ou Jacques Ier de Bourbon naît à La Tour-de-Peilz dans le canton de Vaud le 27 juin 1870, fils de Charles de Bourbon et de Marguerite de Parme.

Jacques Ier de Bourbon est baptisé à La Tour-de-Peilz le 30 juin 1870.

Son parrain est Henri d'Artois, son grand-oncle le comte de Chambord

Sa marraine est sa grand-mère paternelle la comtesse de Montizon.



Élections législatives en France

Louis Léon César Faidherbe Élu député du département de la Somme

François Ferdinand d'Orléans Député de la Manche et de la Haute-Marne

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans Député de l'Oise

Otto von Bismarck accepte, le 8 février 1871, l'organisation d'élections législatives au suffrage universel en France, sous strict contrôle prussien, afin de disposer d'une assemblée entérinant le traité de Francfort.

Les élections législatives organisées dans la précipitation envoient une forte proportion de monarchistes (400 députés), candidats des listes pour la paix, à l'Assemblée nationale.

Cette assemblée majoritairement royaliste est divisée entre légitimistes et orléanistes.

La plus grande partie des élus représentant Paris sont eux des républicains des listes pour la guerre, souvent extrémistes.

Jules François Camille Ferry se fait élire représentant des Vosges à l'Assemblée nationale,

Pour permettre la restauration monarchique souhaitée par cette assemblée, un accord intervient entre les 2 partis :

Louis Philippe Albert d'Orléans est reconnu par les orléanistes et une grande majorité des légitimistes comme héritier d'Henri d'Artois, sans enfant

Selon la loi salique, il est le cousin le plus proche d'Henri d'Artois.

Jean de Bourbon, Comte de Montizon, est exclu de la succession au trône, notamment en raison :

Louis Léon César Faidherbe est élu député du département de la Somme le 8 février 1871

Louis-Jules Trochu est élu député en février 1871.

Marie François Sadi Carnot est élu député de la Côte-d'Or en 1871, et occupe des postes de haut fonctionnaire, notamment au Conseil supérieur des Ponts et Chaussées.

Marie François Sadi Carnot est nommé préfet de la Seine-Inférieure en 1871.

Léonce-Louis-Melchior de Vogüé est réélu à l'assemblée nationale.

Quatre députés socialistes révolutionnaires sont élus à Paris sur 43 au total.

Louis-Jules Trochu est Président du gouvernement de la Défense nationale jusqu'au 17 février 1871.

Sans succès, Émile Victor Duval est candidat socialiste révolutionnaire aux élections à l'Assemblée nationale.

Le 8 février 1871, François Ferdinand d'Orléans devient député de la Manche et de la Haute-Marne.

François Ferdinand d'Orléans est Réintégré dans son grade.

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans est élu député de l'Oise.



Manifeste du drapeau blanc

Henri d'Artois (Henri V) par le manifeste du drapeau blanc du 5 juillet 1871 refuse d'abandonner le drapeau blanc d'Henri IV de France pour le drapeau tricolore, héritage de la Révolution.


Henri d'Artois

Vers une troisième Restauration

Réitération du Manifeste du drapeau blanc

Avènement de la République

En 1873, les droites monarchistes appellent de leurs vœux une société de l'ordre.

L'accès au trône d'Henri d'Artois semble inéluctable.

Ses partisans font même réaliser une série de carrosses, visibles aujourd'hui au Château de Chambord, pour son entrée à Paris

Des monnaies à son effigie sont frappées.

Il est prévu que Patrice de Mac-Mahon mène Henri d'Artois à l'Assemblée nationale pour l'y faire reconnaître roi par acclamation.

Frédéric Alfred Pierre de Falloux s'oppose aux idées conservatrices d'Henri d'Artois et s'efforce, en vain, et contre l'avis de l'héritier des Bourbons, de négocier la fusion entre les légitimistes et les orléanistes.

Henri d'Artois réitéré par lettre le 23 octobre 1873 son refus d'abandonner le drapeau blanc, ruinant les espoirs d'une restauration monarchique rapide.

Le 27 octobre 1873, Henri d'Artois écrit de Salzbourg à Pierre-Charles Chesnelong dans une lettre publiée par l'Union que son ambition est : d'assurer avec énergie le règne de la loi, et surtout de ne pas craindre d'employer la force au service de l'ordre et de la justice.

Ce souci d'ordre n'empêchera pas le prince de s'intéresser aussi de très près aux questions sociales.

Charles Maurras écrira plus tard: Henri d'Artois a été prêtre et pape de la royauté plutôt que roi.

Peut-être Henri d'Artois a-t-il simplement compris qu'une monarchie relevée par quelques voix seulement de majorité, donc menacée à chaque élection, et sans que soit tranchée la question de la succession au trône, serait trop fragile, au point de s'effondrer à la moindre occasion.

Certains avancent que c'est en réalité Marie Thérèse de Modène, épouse d'Henri d'Artois, femme timide et au physique ingrat, qui pousse son mari à refuser la couronne car elle ne veut absolument pas devenir reine de France.

Mr le marquis de la Franquerie, dans son ouvrage "Le caractère sacré et divin de la France", avance que Henri d'Artois aurait appris et cru que Louis XVII, son cousin, aurait été subtilisé en prison et, sous le nom de Naundorff, aurait eu des descendants. Cette thèse est infirmée par le témoignage du comte de Chambord lui-même qui, dans son Journal traite Naundorff, comme les autres "faux dauphins", avec un immense mépris.

Les orléanistes, partisans de la Monarchie de juillet constitutionnelle, et certains légitimistes dépités décident alors d'attendre la mort d'Henri d'Artois pour présenter Louis Philippe Albert d'Orléans, un candidat plus diplomate.

Pour ce faire, le 9 novembre 1873, l'Assemblée décide de porter le mandat présidentiel à 7 ans.

La République est envisagée comme un mode de gouvernement temporaire.


Louis Philippe Albert d'Orléans

Mort d'Henri d'Artois

Jean de Bourbon Roi de France et de Navarre

Henri d'Artois meurt à Frohsdorf en Autriche le 24 août 1883, sans descendance.

Il est inhumé au couvent de Kostanjevica à Nova Gorica, auprès de Charles X, du dauphin, de la dauphine, et de la duchesse de Parme.

Depuis 1947, ce couvent, à l'époque en Autriche-Hongrie, est situé à 200 mètres derrière la frontière italo-slovène.

La branche aînée des Bourbon s'éteint avec lui.

Jean de Bourbon devient l'aîné des descendants d'Hugues Capet.

Le 3 septembre 1883 à Gorizia, Jean de Bourbon, ceint du cordon bleu de l'ordre du Saint-Esprit d'Henri d'Artois, que lui a remis Marie Thérèse de Modène, préside les obsèques du défunt prétendant.

Il vient juste après le représentant de François-Joseph Ier d'Autriche :

À la suite de Jean de Bourbon, se tenaient ses deux fils :

Robert Ier de Parme hérite du château de Chambord.

À cette époque, l'opinion publique a adopté la République.

Selon Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, la République est la forme de gouvernement qui nous divise le moins.

Les élections mènent à l'Assemblée une majorité républicaine.

Tout espoir de restauration monarchique s'évanouit, et le nom de République apparait officiellement.

Beaucoup d'orléanistes se sont déjà ralliés à la République.

Une majorité de légitimistes reportent leurs espoirs de restauration de la monarchie sur Louis Philippe Albert d'Orléans, Philippe VII, héritier politique désigné d'Henri d'Artois.

Louis Philippe Albert d'Orléans est l'aîné des descendants de Louis XIII à l'exclusion des descendants de Philippe V d'Espagne, que les orléanistes estiment exclus de la succession pour être partis régner de l'autre côté des Pyrénées.

Leurs adversaires surnommeront ces derniers, par dérision, les Blancs d'Espagne.

Cependant, certains d'entre eux, afin de n'avoir pas à faire allégeance à un descendant de Philippe Égalité et de Louis-Philippe Ier de France :

Une partie des légitimistes français reconnaissent Jean de Bourbon comme Roi de France et de Navarre sous le nom de Jean III.


Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon

Mort de Jacques de Bourbon Prétendant carliste

Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon Successeur légitime des rois de France

François-Xavier Ier de Bourbon-Parme Régent de la communion traditionaliste

Jacques de Bourbon meurt à Paris le 2 octobre 1931.

Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon devient l'aîné des descendants de la maison royale de France.

Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon est considéré comme le successeur légitime des rois de France et de Navarre sous le nom de Charles XII ou Alphonse Ier:

Les légitimistes français sont devenus minoritaires parmi les monarchistes français depuis la mort du Henri d'Artois.

Les carlistes espagnols le proclament de leur côté roi des Espagnes et des Indes sous le nom d'Alphonse-Charles Ier ou Alfonso Carlos I.

Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon prend le titre de courtoisie de duc de San Jaime, parfois francisé en duc de Saint-Jacques par certains auteurs.

Ses partisans français le proclament duc d'Anjou.

Il ne semble pas avoir fait lui-même usage de ce titre, mais les carlistes espagnols le lui ont eux aussi donné.

François Xavier Charles Marie Ier de Bourbon-Parme devient régent de la communion traditionaliste.



Réunion de 400 carlistes se tient en France

En 1934, une réunion de 400 carlistes se tient en France en présence d'Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon, à Mondonville (Haute-Garonne), dans la propriété du légitimiste Joseph du Bourg (1842-1936), un ancien serviteur d'Henri d'Artois qu' Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon affectionnait beaucoup.


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