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Événements contenant la ou les locutions cherchées



595 événements affichés, le premier en 969 - le dernier en 1999



Mariage de Géza Arpad avec Sarolta de Transylvanie

Géza Arpad épouse Sarolta de Siebenbuergen, fille de Gyula de Transylvanie, Prince de Transylvanie. Leurs enfants sont :

Ses sœurs épousent l'une, un prince bulgare, l'autre, le.



Mariage de Mstislav Ier de Kiev avec Christine Stenkil de Suède

Mstislav Ier de Kiev épouse en 1095 Christine Stenkil de Suède, fille d'Inge Ier de Suède et d'Helena Sverker. Leurs enfants sont :



Mariage de Baudouin de Bourcq avec Morfia de Malatya

Pur se faire mieux accepter de la population arménienne, majoritaire à Édesse, Baudouin de Bourcq épouse en 1101 Morfia de Malatya ou de Mélitène, fille de Gabriel, Prince de Malatya et d'Arménie. Leurs enfants sont :



Mariage de Léon Ier d'Arménie

Léon Ier d'Arménie épouse vers 1102 :

Leurs enfants sont :



Mariage de Reynier Ier Grimaldi avec Salvatica del Carretto

Reynier Ier Grimaldi épouse Salvatica del Carretto, fille de Giacomo del Carretto, Marquis di Finale (mort en 1268) et de Caterina da Marano. Leurs enfants sont :



Mariage de Charles Ier Grimaldi avec Lucinette Spinola

Carlo ou Charles Ier Grimaldi épouse Lucchina ou Lucinette Spinola, fille de Gerardo Spinola, Seigneur de Lucca, et de Pietra de Marini. Leurs enfants sont :



Charles Ier Grimaldi Coseigneur de Monaco

Antoine Ier Grimaldi Coseigneur de Monaco

Reynier II Grimaldi Coseigneur de Monaco

Gabriel Grimaldi Coseigneur de Monaco

Charles Ier Grimaldi, Antoine Grimaldi, Reynier II Grimaldi et Gabriel Grimaldi, ses fils, sont Coseigneurs de Monaco à partir du 29 juin 1352.



Liaison de Jean-Galéas Ier Visconti avec Agnès Mantegazza

Jean-Galéas Ier Visconti a une liaison avec Agnès Mantegazza.

Leur enfant est :


Jean Marie Visconti - illustration du XIXe siècle

Mort de Jean-Galéas Ier Visconti

Jean Marie Visconti Duc de Milan

Philippe Marie Visconti Comte de Pavie

Gabriel Marie Visconti Seigneure de Pise

Catherine Visconti Régente du duché de Milan

Avant de mourir, Jean-Galéas Ier Visconti partage l'état entre ses fils, laissant :

Jean-Galéas Ier Visconti meurt le 3 septembre 1402 de la peste dans le château de Melegnano, laissant les caisses de l'État exsangues et une veuve en sérieuses difficultés financières.

Jean-Galéas Ier Visconti est resté dans l'histoire pour sa folie des grandeurs.

Jean-Galéas Ier Visconti dépense, par exemple, 300 000 florins d'or dans de gigantesques travaux d'endiguements pour dévier à son profit le Mincio de Mantoue et la Brenta de Padoue et enlever ainsi tous leurs moyens de défense à ces deux villes.

C'est aussi à Jean-Galéas Ier Visconti que l'on doit l'église et le monastère de la Certosa à Pavie, le début des travaux d'édification de la cathédrale (il Duomo), faisant appel aux meilleurs artistes disponibles en Europe, ainsi que le château de Pavie commencé sous son père Galéas II et achevé par ses soins.

Ce palais était alors, de loin, la plus splendide résidence princière d'Europe.

Jean-Galéas Ier Visconti y transfert sa célèbre bibliothèque et sa grande collection de reliques sacrées en lesquelles il avait une foi tout à fait particulière.

Jean Marie Visconti, à peine 13 ans, devient le 2e duc de Milan.

La tutelle est confiée à la mère Catherine Visconti, nommée régente du duché.

La mort de Jean-Galéas Ier Visconti met un terme aux conquêtes milanaises et aux ambitions démesurées des Visconti.

L'état autoritaire qu'il avait maintenu avec toutes sortes de violences, part rapidement en pièces.

En peu de temps, le duché se désintègre.

Mantoue peut enfin vivre sans la crainte permanente de l'envahissement.

Au milieu des affrontements entre factions rivales, menées par des capitaines de fortune et des mercenaires, un homme sans scrupules émerge, Facino Cane.

Facino Cane est un roman français, ou plutôt une nouvelle ou un récit d'aventure, d'Honoré de Balzac :



Mariage de Roger de Gramont avec Léonore de Béarn

Roger de Gramont est le fils de Gracien de Gramont (vers 1385-1469), Seigneur de Haux, et de Catherine de Castetpugon, Dame de Montory.

Léonore ou Éléonore de Béarn est la fille de Bernard bâtard de Béarn, Seigneur de Gerderest, et d'Isabeau de Gramont (morte en 1484).

Roger de Gramont épouse en 1469 Léonore ou Éléonore de Béarn. Leurs enfants sont :



Mariage d'Alain d'Albret avec Françoise de Blois-Châtillon

Alain d'Albret épouse en 1470 Françoise de Blois-Châtillon, fille de Guillaume de Blois-Châtillon et d'Isabelle de La Tour d'Auvergne. Leurs enfants sont :

Françoise de Blois-Châtillon lui apporte l'héritage du comté de Périgord, de la vicomté de Limoges et quelques prétentions au duché de Bretagne.



Naissance de Gabriel de Gramont

Gabriel de Gramont naît en Gascogne en 1486, fils de Roger de Gramont, seigneur de Bidache, et d'Éléonore de Béarn.



Mariage de Pierre de la Guiche avec Françoise de Chazeron

Pierre de la Guiche épouse en 1491 Françoise de Chazeron (née vers 1470).

Leurs enfants sont :



Mariage de Gabriel de La Châtre avec Marie de Saint-Amadour

Gabriel de La Châtre épouse le 1er février 1495 Marie de Saint-Amadour (vers 1475-1500). Leurs enfants sont :



Mariage de Bernardin de Clermont-en-Trièves avec Anne de Husson

Bernardin de Clermont-en-Trièves est Vicomte de Tallart, Seigneur de Saint André de Royans, de Montrevel, de la Bastie, de Paladru, de Virieu, de Selles sur Cher.

Le contrat est signé le 10 février 1496.

Bernardin de Clermont-en-Trièves épouse à Paris le 30 avril 1496 Anne de Husson (1475-1540), Comtesse de Tonnerre.

Leurs enfants sont :

Anne de Husson apporte à Bernardin de Clermont-en-Trièves les seigneuries de Husson, d'Ancy-le-Franc, de Laignes, de Cruzy, de Chassignelles, de Ravières.



Annulation du mariage de Louis XII avec Jeanne l'Estropiée

Jeanne l'Estropiée Duchesse de Berry

Fondation de l'ordre des religieuses de l'Annonciade

Louis XII a besoin d'Alexandre VI pour obtenir l'annulation de son mariage avec Jeanne l'Estropiée.

En 1498, Louis XII érige les Comtés de Valentinois et de Die en Duché-pairie et les inféode à César Borgia, fils illégitime d'Alexandre VI.

Louis XII obtient la bulle pontificale qui annule de son mariage pour non consommation.

Jeanne l'Estropiée déclare au procès avec une humilité touchante que "bien qu'elle sache très bien qu'elle n'est ni aussi jolie ni aussi bien faite que les autres femmes", son mariage a bel et bien été consommé.

Jeanne l'Estropiée devient Duchesse de Berry.

Jeanne l'Estropiée se retire au couvent à Bourges.

Jeanne l'Estropiée et son confesseur, le père Gabriel-Maria (1462-1532), franciscain de l'Observance, fondent conjointement l'Ordre de la Vierge Marie, plus connu sous le nom de l'Annonciade.

Cet ordre a connu un réel développement au XVIIe siècle.

À la veille de la Révolution, il compte une cinquantaine de monastères dans la France actuelle, ainsi qu'en Belgique et en Allemagne.

Sous prétexte d'apporter à Louis XII les bulles du Pape Alexandre VI, son père, César Borgia vient étaler à la cour de France un luxe qu'il pousse jusqu'à l'extravagance.

César Borgia, convoitant les droits que Charlotte d'Aragon-Naples a sur le royaume de Naples, veut l'avoir en mariage.

Charlotte d'Aragon-Naples reçoit avec répugnance les avances de César.

Louis XII fait part de la demande de César Borgia à Charlotte d'Aragon-Naples.

Elle lui répond que, si, pour prix du sacrifice qu'on exige d'elle, le roi vouloit assurer le trône à son père et à ses frères en se désistant des droits qu'il réclamoit sur le royaume de Naples, elle étoit disposée à obéir.



Gabriel de La Châtre Capitaine des gardes

Gabriel de La Châtre est Capitaine des gardes en 1499.



Entrée de Louis XII à Gênes

En août 1502, lors de l'entrée de Louis XII à Gênes, 400 archers de la garde suivis des capitaines, sont présents :



Mariage d'Erik Arvidsson Trolle avec Karin Eriksdotter Gyllenstierna

Erik Arvidsson Trolle est veuf d'Ingeborg Filipsdotter Tot.

Erik Arvidsson Trolle épouse vers 1512 Karin Eriksdotter Gyllenstierna (morte avant le 12 mars 1562).

Leurs enfants sont :



Gabriel de Gramont Évêque de Couserans

Gabriel de Gramont fait de solides études en littérature ou en politique et se consacre jeune à une vie ecclésiastique.

Gabriel de Gramont devient Évêque de Couserans le 25 juin 1515.



Mariage de Jean de Narbonne-Talairan avec Jeanne de Boville

Jean de Narbonne-Talairan épouse Jeanne de Boville (née vers 1508), Dame de Combebonnet, fille de Robert de Boville (mort en 1513) et d'Hélène d'Escode. Leurs enfants sont :



Fin des exactions commises par les francs archers dans le Maine et l'Anjou

En 1521, Gabriel de La Châtre reçoit la mission de mettre fin, dans le Maine et l'Anjou, aux exactions commises par les francs archers récemment institués.



Mariage de Jacques Ier de Montgomery avec Claude de La Bouëxière

Jacques Ier de Montgomery épouse en 1521 Claude de La Bouëxière ou de la Boissière, fille de Nicolas de La Bouëxière, Seigneur de Ducey. Leurs enfants sont :

La seigneurie de Bourgbarré est transmise par Claude de la Bouëxière à Jacques Ier de Montgomery.

Jacques Ier de Montgomery en confie la gestion à Antoine de la Bouëxière, Seigneur de Beauvais.



Gabriel de Gramont Évêché de Tarbes

Gabriel de Gramont est transféré à l'Évêché de Tarbes le 19 juillet 1524.

Gabriel de Gramont devient maître des suppliques de François Ier de France.



Gabriel de Gramont et François de Tournon Ambassadeurs en Espagne

Gabriel de Gramont et François de Tournon sont ambassadeurs en Espagne en 1525 pour traiter la délivrance de François Ier de France.



Traité de Madrid

François Ier de France libéré

François III de Bretagne et Henri II de France Otages de Charles Quint

On confie à François de Tournon et à Jean de Selve les négociations en Espagne.

Gabriel de La Guiche négocie la délivrance de François Ier de France.

Le 14 janvier 1526, François Ier de France, n'ayant qu'une idée en tête, celle d'être libre, signe le traité de Madrid qui met fin à la première guerre de François Ier de France et de Charles Quint.

Anne de Montmorency est négociateur dans ce traité.

En échange de sa libération, François Ier de France :

La libération de Philibert de Châlon-Arlay est un des enjeux de ce traité.

Charles III de Bourbon retrouve ses biens.

François Ier de France est libéré le 21 janvier 1526.

Dans les traités de l'époque on donnait en otage une dizaine de grands seigneurs.

Au lieu de cela, pour garantir à Charles Quint l'exécution du traité, 2 fils de François Ier de France :

sont échangés contre François Ier de France, et resteront à Madrid les otages de Charles Quint de 1526 à 1530.

Seul, Charles II d'Orléans, troisième fils, reste en France.

René de Cossé, gouverneur des enfants de France, et les accompagne en captivité en Espagne.

Charles II d'Orléans, dernier fils du Roi, peut rester en France.

La première rencontre entre Diane de Poitiers et Henri II de France, à eu lieu le 15 mars 1526 à Bayonne lors du départ pour l'Espagne.

Les princes de France connaissent en premier lieu des conditions de détention privilégiées dues à leur rang.

Robert II de La Marck, chassé de ses terres par Charles Quint est rétablit par François Ier de France.



Gabriel de Gramont Ambassadeurs en Angleterre

Gabriel de Gramont devient ambassadeur en Angleterre en 1526, afin d'engager Henri VIII Tudor à épouser Marguerite d'Angoulême, veuve de Charles IV d'Alençon.



Mariage d'Anne de Montmorency avec Madeleine de Savoie

Cadeau du Château de la Fère-en-Tardenois à Anne de Montmorency

Anne de Montmorency épouse à Saint-Germain-en-Laye le 10 janvier 1527 Madeleine de Savoie, fille de René de Savoie et d'Anne de Lascaris-Vintimille. Leurs enfants sont :

Madeleine de Savoie est la cousine de François Ier de France.

Pour ces noces, François Ier offre à Anne de Montmorency le Château de la Fère-en-Tardenois en guise de remerciements. Il le fait transformer et fait construire en particulier son grand pont couvert.



Gabriel de Gramont Archevêque de Bordeaux

Gabriel de Gramont est promu à l'archevêché de Bordeaux le 14 juillet 1529.



Mariage de Jean IV de Béthune avec Anne de Melun

Jean IV de Béthune épouse le 19 ou le 30 juin 1529 Anne de Melun (morte en 1540), Dame de Rosny, fille d'Hugues de Melun (vers 1454-1524), Vicomte de Gand, et de Jeanne de Hornes (morte 1534). Leurs enfants sont :



Naissance de Gabriel Ier de Montgommery

Gabriel Ier de Montgommery naît à Ducey en Normandie vers 1530, fils de Jacques Ier de Montgommery de Lorges (vers 1485-1560), Seigneur de Lorges, et de Claude de La Bouëxière (vers 1500-1538), Dame de Ducey.

Jacques Ier de Montgommery de Lorges est originaire d'Écosse, capitaine distingué de la Garde écossaise attachée au service de François Ier de France.



Charles de Gramont Archevêque de Bordeaux

Gabriel de Gramont Cardinal-prêtre

Dès 1530, Gabriel de Gramont cède son siège d'Archevêque de Bordeaux et de Primat d'Aquitaine à Charles de Gramont, son frère.

Gabriel de Gramont est créé Cardinal-prêtre du titre San Giovanni a Porta Latina le 8 juin 1530.


François de Tournon

François de Tournon Cardinal

En 1530, François de Tournon est créé cardinal-prêtre du titre cardinalice Santi Marcellino e Pietro par le pape Clément VII grâce à l'activité de Gabriel de Gramont au Saint-Siège.



Gabriel de Gramont Évêque de Poitiers

Gabriel de Gramont est nommé évêque de Poitiers le 13 janvier 1532.



François de Tournon et Gabriel de Gramont à Rome

François de Tournon sont à Rome entre janvier et septembre 1533 pour discuter de l'annulation du mariage d'Henri VIII Tudor avec Catherine d'Aragon.

François de Tournon et Gabriel de Gramont négocient aussi le mariage entre Catherine de Médicis, nièce du pape, avec Henri II de France, le deuxième fils du roi.

À cette occasion, Gabriel de Gramont détermine le pape Clément VII à se rendre à Marseille pour y rencontrer François Ier de France le 1er août 1533.



Gabriel de Gramont Archevêque de Toulouse

Le 17 octobre 1533, Gabriel de Gramont est nommé Archevêque de Toulouse.



Mariage de Jean IV de Hautemer avec Anne de La Baume.

Jean IV de Hautemer épouse en 1534 Anne de La Baume ou de Baume.

Leurs enfants sont :

Anne de La Baume apporte par Marc de la Baume, son père, le comté de Montrevel et, par Anne de Châteauvillain, sa mère Anne de Châteauvillain, la baronnie de Grancey.



Mort de Gabriel de Gramont

Gabriel de Gramont meurt au château archiépiscopal de Balma, près de Toulouse le 26 mars 1534.

Il est inhumé à Bidache, près du château de sa famille.



Mort de Gabriel de La Châtre Baron de Maisonfort, Seigneur de Nançay et de Besigny et Sigonneau

Gabriel de La Châtre meurt le 9 mars 1538.

Il est inhumé dans l'église cathédrale de Bourges en la chapelle de la Châtre.



Mariage d'Antoine de Noailles avec Jeanne de Gontaut

Antoine de Noailles épouse le 30 mai 1540 Jeanne de Gontaut (vers 1520-1586), Dame de Lentour. Leurs enfants sont :



Mariage de Claude d'Annebault avec Françoise de Tournemine

Claude d'Annebault épouse vers 1540 Françoise de Tournemine (vers 1520-1542), fille de Georges de Tournemine et de Renée de Villefranche. Leurs enfants sont :

Ce mariage fait de Claude d'Annebault, du chef de sa femme, le baron de Retz, le 3e baron de La Hunaudaye, le seigneur de Machecoul, et l'un des plus riches seigneurs de Bretagne.



Gabriel Miron Conseiller au Parlement de Paris

Gabriel Miron ou Myron est le fils de François Miron (mort en 1566), Seigneur de Beauvoir sur Cher, et de Geneviève de Morvilliers.

Gabriel Miron devient Conseiller au Parlement de Paris en 1546.

Gabriel Miron devient Intendant de Lyon.

Gabriel Miron devient lieutenant civil de la prévôté de Paris au Châtelet.



Mariage de Joachim de Chabannes avec Charlotte de Vienne

Joachim de Chabannes est veuf de Catherine Claude de La Rochefoucauld.

Joachim de Chabannes épouse le 12 février 1547 Charlotte de Vienne (1514-1573), Dame de Pont Chateau. Leurs enfants sont :



Mariage de Gabriel Ier de Montgommery avec Isabeau de La Tiral

Gabriel Ier de Montgommery épouse le 12 janvier 1550 Isabeau de La Tiral ou de la Touche (vers 1529-1560). Leurs enfants sont :



Mariage de Gabriel Miron avec Madeleine Batonneau

Gabriel Miron épouse à Paris le 26 janvier 1553 Madeleine Batonneau ou Bastonneau. Leurs enfants sont :



Naissance de Jacques II de Montgommery

Jacques II de Montgommery naît en 1551 ou vers 1554, fils de Gabriel de Montgommery (vers 1530-1574), Seigneur de Lorges, et d'Isabeau de La Tousche (vers 1529-1560).



Cession du château de Vauban

Charles de Champignolles vend en 1555 à Emery Le Prestre le château de Vauban.

Emery Le Prestre en prend le nom.

Emery Le Prestre est le régisseur de Gabriel de La Perrière et de Louis de La Perrière, son frère



Mariage de François III de Bricquevil le avec Gabrielle de La Luzerne

François III de Bricqueville épouse en 1556 Gabrielle de La Luzerne, Dame de la Luzerne, de Ver, de Percy et de Soulles, fille de Jean de La Luzerne et de Gironde Thézard. Leurs enfants sont :


Mort d'Henri II de France Henri II de France rencontre Gabriel Ier de Montgommery - Gravure allemande- XVIe siècle L'agonie d'Henri II à l'hôtel des Tournelles Francois II Roi de France

Mort d'Henri II de France Roi de France

Fuite de Gabriel Ier de Montgommery en Angleterre

François II de France Roi de France

Catherine de Médicis Régente du Royaume de France

La famille de Guise au pouvoir

François de Montmorency Maréchal de France

Le 30 juin 1559, Henri II de France organise à Paris, rue Saint-Antoine, près de l'hôtel des Tournelles et de l'actuelle place des Vosges, une fête en l'honneur des mariages de Claude de France et Élisabeth de France, ces filles. Il fait très chaud.

Cette journée est pleine de mauvais présages :

La foule arrive pour assister au tournoi.

Henri II de France bat Jacques de Savoie-Nemours et François Ier de Lorraine-Guise.

Il veut un troisième assaut.

Henri II de France rencontre Gabriel Ier de Montgommery, capitaine de sa Garde écossaise.

Les deux adversaires se heurtent violemment et le Roi manque de tomber.

Furieux, Henri II de France veut un deuxième affrontement.

Gabriel Ier de Montgommery veut s'avouer vaincu, la reine le supplie de ne pas continuer.

Mais Henri II de France, ne change pas de position.

La lance de Gabriel Ier de Montgommery pénètre à travers la visière du casque d'Henri II de France lui transperçant l'œil de sa lance.

Le cerveau est touché.

Jean Chapelain, le premier médecin du roi fait ordonner l'exécution de 6 condamnés à mort dont on apporte la tête à Ambroise Paré qui tente d'y reproduire les blessures du roi.

Ambroise Paré ne peut rien faire pour sauver le Roi.

Emmanuel-Philibert de Savoie demande à Charles Quint d'envoyer de Bruxelles auprès du roi l'anatomiste Vésale qui arrivera le 3 juillet 1559.

Le roi exonère Gabriel Ier de Montgommery de toute faute et l'absout de tout blâme sur son lit de mort.

Catherine de Médicis interdit toute visite de Diane de Poitiers à son chevet.

Le 10 juillet 1559, Henri II de France meurt âgé de 41 ans, après 10 jours de profondes douleurs. Ses derniers mots sont :

Que mon peuple persiste et demeure dans la foi.

La France comptait beaucoup de poètes qui ont d'ailleurs écrit sur la mort d'Henri II de France. Citons le texte de Du Bellay :

Hélas, il fut occis de l'éclat d'une lance,

Lui qui en guerre était d'indomptable vaillance,

Mais, devant que mourir, il avait si bien fait,

Qu'il avait de son temps le siècle d'or refait,

Tant aimé d'un chacun, pendant qu'il fut en vie,

Que les Dieux même étaient pour lui porter vie ...

Mettez sur son tombeau en gravure profonde :

Ci gît le Roi Henri, qui fut l'amour du monde."

Ronsard écrit :

En regardant de toutes parts ici,

Je ne vois rien que larmes et souci :

Toute tristesse a sa mort ensuivie.

Ses serviteurs portent noire couleur

Pour son trépas, et je la porte au cœur

Non pour un an, mais pour toute la vie.

Diane de Poitiers n'est pas admise aux funérailles.

Henri II de France, souvent considéré comme un roi secondaire, a poursuivi l'œuvre de son père.

Grand amateur de l'Amadis des Gaules, épris de tournois et d'exercices violents, il apparaît, sur le portrait qu'en a fait Clouet, comme un être secret et un peu inquiétant.

Sur le plan personnel et politique, il doit faire face à la fois à son épouse Catherine de Médicis, qui l'aime passionnément, et à sa maîtresse on ne peut plus officielle, l'éternellement jeune Diane de Poitiers.

En France, la Renaissance est au plus de haut de son expression. Henri II de France favorise l'épanouissement de l'art par la construction de monuments, les artistes redécouvrant dans leur expression les acquis de l'Antiquité.

Sous le règne d'Henri II, le territoire français devient plus grand avec les trois évêchés et la ville de Calais. Le pays est réconcilié avec les puissances italiennes, la Savoie et avec la maison d'Autriche. Bien sûr cela est obtenu au prix d'abandon de certaines possessions.

Henri II met en place des alliances : le mariage de sa sœur avec le duc de Savoie ou le mariage de Maris Stuart d'Écosse avec François II de France.

A la cour, les tendances s'équilibrent entre ceux qui sont plus tolérants et les intransigeants vis à vis des réformés.

Avec les guerres qui se terminent, les finances auraient pu être assainies. Économiquement la France connaît une expansion durable.

Catherine de Médicis ne cessera jamais de pourchasser Gabriel Ier de Montgommery de sa vindicte.

Banni de la cour dès le lendemain, celui-ci ne dut son salut qu'à une fuite prudente en Angleterre

En Angleterre, Gabriel Ier de Montgommery adhère à la Réforme dont il devient, de retour en France, l'un des fers de lance en Normandie ainsi que l'un des commandants les plus capables de Gaspard II de Coligny, s'illustrant du côté protestant dans les Guerres de religion.

Gabriel Ier de Montgommery transforme la chapelle Saint-Germain de son château en prêche protestant.

En 1559, François II de France devient Roi de France.

Bien qu'il soit majeur, il est immature et incapable de gouverner.

Enfant d'une santé très fragile, il souffre de maux de tête continuels.

Il est fragile psychologiquement, souvent en proie à des colères subites ou des angoisses.

Profitant de sa fragilité, Catherine de Médicis, sa mère, exerce réellement le pouvoir.

François de Montmorency doit céder la charge de Grand-maître, héritée de son père, François Ier de Lorraine-Guise

Le jeune roi confie à François Ier de Lorraine-Guise et à Charles Ier Cardinal de Lorraine le gouvernement.

François II de France confie la gestion du Pays aux princes de la Maison de Guise qui trouvent les caisses vides en arrivant et décident d'éloigner la plupart des personnages de l'ancienne cour du Louvre.

Les Guise, oncles de la jeune reine Marie Ire Stuart, exercent un ascendant sur le roi par son intermédiaire.

La famille des Guise est au summum de sa puissance.

François Ier de Lorraine-Guise et Charles Ier Cardinal de Lorraine dirige la France sous le règne de François II,

Charles Ier Cardinal de Lorraine, véritable tête politique de la famille, a alors entièrement l'administration des finances.

Garants en France de la religion catholique, et partisans d'une politique de tolérance zéro vis-à-vis de la religion réformée, ils sont convaincus d'être en droit de réprimer le protestantisme au nom du roi et du respect de l'ordre.

François de Montmorency est fait Maréchal de France en 1559 par François II de France.



Gabriel Miron Conseiller d'État

Gabriel Miron devient Conseiller d'État en 1560.



Naissance de François Miron

François Miron surnommé le Père du Peuple naît en 1560, fils de Gabriel Miron et de Madeleine Batonneau.


Statue de Gaspard II de Coligny, oratoire du Louvre - contrairement à ce qu'indique la statue, il est bien né en 1519

Gaspard II de Coligny Lieutenant général protestant

Prise de Lyon, d'Orléans et de Rouen par les huguenots

Échec des huguenots à prendre Toulouse et à Bordeaux

Les huguenots prennent les armes sous la direction de Louis Ier de Bourbon-Condé.

Louis Ier de Bourbon-Condé obtient des promesses d'aide d'Allemagne.

Gaspard II de Coligny est nommé par le parti protestant lieutenant général.

En l'honneur de Gaspard II de Coligny a été bâti, en 1802, l'oratoire du Louvre, situé actuellement au croisement de la rue de l'Oratoire et de la rue de Rivoli, non loin du palais du Louvre.

Ils passent les premiers à l'offensive et l'attaque protestante est fulgurante.

Au bout d'un mois, les protestants parviennent à s'emparer d'un grand nombre de villes dont Lyon, Orléans ou Rouen la deuxième ville du pays.

À chaque prise, les protestants procèdent méthodiquement au saccage des églises, voire à leur destruction. Les pertes sont immenses mais les protestants échouent à Toulouse et à Bordeaux.

En mai 1562, Gabriel Ier de Montgommery prend la ville de Bourges que ses troupes saccagent.

René de Rochechouart est la prise de Bourges.

En Normandie, les protestants entrent de force dans l'hôtel de ville de Rouen et en chassent le bailli.

Le 10 mai 1562, les parlementaires catholiques quittent Rouen.

De retour en France, Nicolas Durand de Villegagnon poursuit sa polémique avec les calvinistes et prend part aux Guerres de Religion dans le camp catholique.

Nicolas Durand de Villegagnon est blessé au siège de Rouen en 1562.

En 1562, la Tour des pins de Montpellier sert de refuge aux catholiques assiégés par les protestants.



Fin du siège de Rouen

Mort d'Antoine de Bourbon Roi de Navarre

Mort de Paul d'Andouins

Rouen est défendue par Gabriel Ier de Montgommery qui ne dispose que de 800 hommes et 120 cavaliers.

30 000 hommes de l'armée royale veulent empêcher la jonction des calvinistes avec les britanniques.

Timoléon de Cossé fait ses premières armes au siège de Rouen.

René de Rochechouart est la prise de Rouen en 1562.

Paul d'Andouins est Vicomte de Louvigny, Baron d'Andouins, d'Hagetmau, de Samadet et de Mant.

Paul d'Andouins est chevalier de l'ordre de Saint-Michel et sénéchal de Béarn.

Antoine de Bourbon, l'un des chefs catholiques, est mortellement blessé pendant le siège d'une arquebusade.

Paul d'Andouins est tué à ses côtés

La ville capitule le 26 octobre 1562.

Antoine de Bourbon meurt aux Andelys le 17 novembre 1562.

Gabriel Ier de Montgommery se retire au Havre, que les protestants ont ouvert aux Anglais.


Bataille de Dreux

Bataille de Dreux

Anne de Montmorency et Louis Ier de Bourbon-Condé Prisonnier

Mort de Jacques d'Albon Maréchal de Saint-André

Mort de René d'Anglure

Mort de François II de Clèves

Mort de Jean d'Annebault Baron de Retz, Seigneur de Machecoul, d'Annebault et de La Hunaudaye

Jacques de Clèves Duc de Nevers

L'armée royale commandée par le connétable Anne de Montmorency constituée de 20 000 fantassins, 2 000 cavaliers et de 30 pièces d'artillerie, marche sur Dreux pour intercepter l'armée protestante et passe l'Eure sans être repérée le 18 décembre 1562.

À l'aube du 19 décembre 1562, les protestants commandés par Gaspard II de Coligny se retrouvent au sud-est de Dreux face à l'armée royale avec 3 fois moins d'infanterie et 2 fois plus de cavaliers ainsi que 3 fois moins de canons.

Armand Ier de Gontaut-Biron et François de Montmorency prennent part à cette bataille dans l'armée catholique.

Dans le camp catholique, Claude II de La Châtre se distingue à cette bataille.

Passé maréchal de camp, François II de Saint-Nectaire sert à cette bataille.

François de La Noue et Guillaume V de Hautemer sont du coté protestant.

Jean VI d'Aumont participe à cette bataille.

François Gouffier le Jeune participe à cette bataille.

Bien que souffrant de la fièvre, François Ier de Coligny-d'Andelot participe à cette bataille

Gaspard II de Coligny, conscient de son infériorité numérique veut se replier sur le village de Tréon, mais pendant la manœuvre, il présente le flanc aux troupes catholiques qui avancent et, se servant de leur artillerie, provoque la panique chez les lansquenets.

Louis Ier de Bourbon-Condé, avec ses cavaliers et 4 régiments de reîtres enfonce les suisses, mais ils se reforment et repoussent une deuxième attaque.

Gaspard II de Coligny s'élance successivement sur la gendarmerie, les vieilles bandes françaises et l'infanterie bretonne.

Anne de Montmorency, blessé à la mâchoire, est fait prisonnier au début de la bataille.

Les suisses réagissent devant les lansquenets qu'ils haïssent et les battent.

En 1562, après le siège de Rouen, Sébastien de Luxembourg-Martigues remplace le Comte de Randon comme colonel-général de l'infanterie

Sébastien de Luxembourg-Martigues se distingue lors de cette bataille en portant une attaque décisive contre Gaspard II de Coligny.

Lors de cette bataille, on remarqua la lenteur des reîtres allemands dans l'action, car ils devaient attendre la traduction des ordres.

François Ier de Lorraine-Guise jusqu'alors en réserve attaque à son tour Gaspard II de Coligny et Louis Ier de Bourbon-Condé. Celui-ci, occupé à rallier les allemands est fait prisonnier.

Gaspard II de Coligny rallie les gendarmes de Condé et 1 000 reîtres, et attaque la cavalerie catholique.

François Ier de Lorraine-Guise lance dans la bataille les vieilles bandes du Piémont. Gaspard II de Coligny, contraint de battre en retraite, le fait en ordre

Le bilan est lourd : 7 000 à 8 000 hommes sont hors de combat.

Du coté catholique sont tués :

Côté protestants sont morts :

René d'Anglure et François II de Clèves meurent lors de cette bataille.

Jacques de Clèves devient Duc de Nevers et pair de France.

Louis Ier de Bourbon-Condé est traité courtoisement par François Ier de Lorraine-Guise, de même que Anne de Montmorency par Gaspard II de Coligny.

C'est surtout Catherine de Médicis qui tire profit de la bataille : le triumvirat est rompu, avec la mort Jacques d'Albon et la captivité d'Anne de Montmorency.



Naissance de Robert Ier Miron

Robert Ier Miron naît vers 1566 (selon Patin) ou en 1569, fils de Gabriel Miron et de Madeleine Batonneau.



Troisième guerre de religion

Édit de Saint-Maur

Siège de La Rochelle

Mais la trêve de Longjumeau est de courte durée.

Les réformés, envahis de craintes, cherchent des alliances extérieures.

En août 1568, les réformés concluent un accord avec les gueux en révolte aux Pays-Bas espagnols contre le roi d'Espagne Philippe II d'Espagne qui les réprime de façon terrible.

Gaspard II de Coligny et Louis Ier de Bourbon-Condé s'accordent avec Guillaume Ier d'Orange-Nassau et Louis de Nassau-Dillenbourg pour s'aider réciproquement.

On a parlé alors d'une internationalisation du conflit.

Ravie de cette mission, elle s'en acquitte consciencieusement mais, à son retour, il ne lui en témoigne aucune gratitude.

C'est du moins ce qu'elle raconte dans ses mémoires.

Charles IX de France prend la tête des factions catholiques intransigeantes, et veut faire arrêter en août 1568 Louis Ier de Bourbon-Condé rejoint avec Gaspard II de Coligny, alors en Bourgogne.

Gaspard de Saulx, chargé de cette mission, ne peut se saisir des chefs protestants.

Louis Ier de Bourbon-Condé fuit de Noyers le 23 août 1568, menacé par les troupes royales et rallume une troisième guerre de religion par un manifeste du 25 août 1568.

Louis Ier de Bourbon-Condé et Gaspard II de Coligny rejoignent La Rochelle le 19 septembre 1568.

Ils y retrouvent Jeanne III d'Albret et ses Gascons, accompagnée du sieur de Piles et ses gentilshommes périgourdins, et des cavaliers du sénéchal de Poitou Fonteraille.

François III de Bricqueville prend la tête des Réformés normands aux côtés de Gabriel Ier de Montgommery, et se présente à leurs côtés à La Rochelle.

Le roi publie alors l'édit de Saint-Maur le 23 septembre 1568, qui interdit le culte réformé.

En 1568, Jeanne III d'Albret prend la tête du mouvement protestant et emmène son fils âgé de 15 ans participer au siège de La Rochelle.

Jeanne III d'Albret administre La Rochelle dans tous les domaines, à l'exception des affaires militaires.

Jeanne III d'Albret fait traduire en béarnais du Psautier de Marot, par Arnaud de Salette en 1568.


Henri Ier de Bourbon-Condé

Henri III de France Lieutenant général du royaume

Bataille de Jarnac

Mort de Louis Ier de Bourbon-Condé

Henri Ier de Bourbon-Condé Prince de Condé

Henri Ier de Bourbon-Condé Duc d'Enghien

Lorsqu'Henri III de France part en 1568 prendre le commandement des armées royales, il confie à Marguerite de Valois, sa sœur, la défense de ses intérêts auprès de Catherine de Médicis, leur mère.

François Ier de Coligny-d'Andelot passe la Loire, pénètre dans la Saintonge, s'empare de plusieurs villes.

Henri III de France est lieutenant général du royaume avec mission de vaincre les huguenots.

Il est secondé par Gaspard de Saulx.

Claude II de La Châtre rejoint l'armée d'Henri III de France et participe à la bataille de Jarnac

Timoléon de Cossé sert à la tête de ses 3 régiments à la bataille de Jarnac.

François III de la Noue commande l'arrière garde huguenote lors de cette bataille.

Jacques II de Goyon s'illustre lors de cette bataille.

René de Rochechouart participe à cette bataille.

Louis III de Bourbon-Vendôme et Albert de Gondi participe à cette bataille.

Philippe Hurault assiste à à cette bataille.

Antoine de La Rochefoucauld assiste à à cette bataille après la quelle il se retire à Cognac.

François II de Saint-Nectaire sert à cette bataille.

Charles II de Quélennec est fait prisonnier.

Charles II de Quélennec parvient à s'échapper alors qu'il est prisonnier sur parole.

Le 27 février 1569, les éclaireurs royaux, aux ordres d'Henri Ier de Guise, parviennent à Jarnac et occupent la ville et le château sans avoir à combattre.

De son côté, l'avant-garde huguenote parvient au bourg voisin de Cognac.

S'étant découverts, les huguenots occupent Jarnac le 3 mars 1569.

Les royaux se replient sur la rive gauche de la Charente.

Le 12 mars 1569, Louis Ier de Bourbon-Condé vient à Jarnac pour protéger ses arrières dans le déplacement prévu de ses troupes vers Saint-Jean-d'Angély et le nord de la Saintonge.

Dans la nuit du 12 au 13 mars 1569, Henri III de France fait restaurer et doubler le pont de Châteauneuf sur la Charente et passe sur la rive droite.

Surpris, Gaspard II de Coligny peine, pendant 3 heures, à rassembler ses forces éparpillées.

Le 13 mars 1569, les royaux prennent le village de Bassac.

Gaspard II de Coligny le fait reprendre par François Ier de Coligny-d'Andelot qui doit vite replier devant les reîtres du Rhingrave et un millier d'arquebusiers sur le village de Triac.

Gaspard II de Coligny fait alors donner la cavalerie de Louis Ier de Bourbon-Condé.

L'ordre est annulé mais ne parvient pas au destinataire.

Ayant eu une jambe brisée par un coup de pied du cheval de son beau-frère La Rochefoucauld, Louis Ier de Bourbon-Condé n'envisage pas un instant de quitter le combat.

Après une première charge victorieuse, ses 300 cavaliers inférieurs en nombre aux 800 lances d'Henri III de France, sont pris à revers par les reîtres allemands payés par le trésor royal.

Son cheval est tué et sa jambe brisée l'empêche d'enfourcher une autre monture.

Gabriel Ier de Montgommery tente sans succès de dégager Louis Ier de Bourbon-Condé.

A terre, isolé, Louis Ier de Bourbon-Condé se résout enfin à rendre ses gantelets à deux gentilshommes catholiques qu'il connaît et qui essaient de le sauver.

Mais survient Roland de Montesquieu, l'un des capitaines des manteaux rouges d'Henri III de France qui sachant la haine de son maître et voyant le Prince à terre, s'approche au galop en criant "Tue, tue mordious" et lui tire, par derrière, un coup de pistolet dans la tête.

Théodore Agrippa d'Aubigné est témoin de la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé dont le cadavre est promené sur un âne et est la risée de toute l'armée catholique, puis exposé pendant 2 jours sur une table de marbre rouge au château de Jarnac.

Une partie de cette table est visible de nos jours à la mairie de Jarnac.

Son cadavre est finalement rendu à Léonor d'Orléans-Longueville, son beau-frère, frère de Françoise-Éléonore d'Orléans-Longueville, qui le fait inhumer à Vendôme dans la sépulture de ses ancêtres.

L'infanterie et l'artillerie huguenotes, qui n'ont pas participé au combat se replient sur Cognac.

La bataille n'a d'autre conséquence significative que la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé et le rôle accru de Gaspard II de Coligny.

S'ils n'ont pas remporté à Jarnac une bataille décisive, les catholiques n'en sont pas moins fort satisfaits.

Leur armée reconstituée vient de faire ses preuves sur le terrain : depuis le siège d'Orléans, jamais elle ne s'est aussi bien comportée.

En outre, la victoire vaut à Henri III de France d'être salué, en France et dans toutes les Cours européennes, comme un héros et un génie militaire.

Henri Ier de Bourbon-Condé, fils de Louis Ier de Bourbon-Condé, âgé de 17 ans et son cousin Henri de Navarre, le futur Henri IV de France âgé de 16 ans, sont présents à la bataille de Jarnac où ils font leurs premières armes sous la direction de Louis Ier de Bourbon-Condé.

À la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé, les lettres patentes érigeant Enghien en duché-pairie ne sont pas encore enregistrées.

Le titre de duc de Bourbon s'éteint avec lui.

Le titre de Duc d'Enghien aurait donc dû s'éteindre, mais son fils Henri Ier de Bourbon-Condé continue de le porter conjointement avec le titre de prince de Condé.

Après la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé, Jeanne III d'Albret assure la communication avec les princes étrangers alliés, dont elle tente de conserver le soutien.

Charles IX fait chanter un Te Deum à la cathédrale de Metz où il se trouve alors.

Pie V fait placer dans une chapelle de Saint-Pierre de Rome 26 des drapeaux pris aux huguenots à Jarnac.

Philippe II d'Espagne ordonne des fêtes pour célébrer cette grande victoire.



Prise de Saint-Gaudens

La ville de Saint-Gaudens est prise le 2 août 1569 et pillée par les Huguenots menés par Gabriel Ier de Montgommery.



Chevauchée de Gabriel Ier de Montgommery

Prise de Vic-Fezensac

Gabriel Ier de Montgommery, partant de Condom, effectue une chevauchée, couvrant la Gascogne de ruines.

Il ravage Orthez, Mont-de-Marsan, Marciac, Aire, Nogaro, Éauze, Condom, Vic-Bigorre, Rabastens.

Gabriel Ier de Montgommery prend Vic-Fezensac en octobre 1569 et détruit l'église et le cloître Saint-Pierre.

Gabriel Ier de Montgommery trouve ensuite à Auch une résistance qui l'oblige à faire demi-tour et à revenir à Condom.

Le 17 novembre 1569, il y rend une ordonnance qui permet de saisir les biens des ecclésiastiques.

Gabriel Ier de Montgommery est des grands capitaines du camp protestant dans les campagnes en Guyenne, Périgord, Quercy et Béarn.


Perronelle de Champagne portrait par François Quesnel vers 1582

Mariage de Jacques II de Montgommery avec Perronelle de Champagne

Perronelle de Champagne se convertit à la religion réformée avant d'épouser un protestant écossais.

Jacques II de Montgommery, fils de Gabriel Ier de Montgommery, épouse en 1571 Perronelle de Champagne. Leur enfant est :

Jacques de Montgomery est chevalier de l'ordre du roi et gouverneur de Castres.



Mort de Gabriel Miron Seigneur de Beauvoir-sur-Cher, de Linières dans le Loir-et-Cher, du Tremblay

Gabriel Miron meurt en 1572.



Massacre des chefs protestants

Mort de Gaspard II de Coligny

Mort de Charles-Louis de Téligny

Peu de temps après cette décision, les autorités municipales de Paris sont convoquées.

Il leur est ordonné de fermer les portes de la ville et d'armer les bourgeois afin de prévenir toute tentative de soulèvement.

Un signal est semble-t-il donné par la sonnerie de matines (au sens strict, entre minuit et l'aube), à la cloche de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, proche du Louvre et paroisse des Rois de France.

Dans la nuit du samedi 23 août 1572, les nobles et chefs protestants sont chassés du palais du Louvre puis massacrés dans les rues.

Henri Ier de Guise est à la tête des groupes qui doivent exécuter les principaux chefs protestants.

L'amiral Gaspard II de Coligny est tiré de son lit, achevé et défenestré par Charles Danowitz.

Les corps sont traînés dans les rues et rassemblés dans la cour du Louvre.

Gaspard II de Coligny a à notre époque des descendants nombreux, dont la totalité des maisons souveraines d'Europe.

Le corps de Gaspard II de Coligny est exhibé, pendu par les pieds au gibet de Montfaucon.

On dit que François de Montmorency, fait lui même partie de la liste des chefs à exécuter durant le massacre.

Charles-Louis de Téligny, gendre de Gaspard II de Coligny, est assassiné.

Il sera inhumé au château de Téligny en 1617.

En 1625, l'évêque de Castres fera jeter dans le fleuve les restes de Charles-Louis de Téligny.

Henri Ier de Guise pourchasse les protestants logés sur la rive sud qui se sont échappés hors de Paris par une porte non gardée.

Henri Ier de Guise n'est donc pas à Paris quand commence le massacre de la Saint-Barthélemy.

Il n'y revient que le lendemain, bredouille dans sa course contre Gabriel Ier de Montgommery qui s'est échappé.

Claude II de Lorraine joue un rôle déterminant dans le massacre de la Saint-Barthélemy en aidant activement Henri Ier de Guise, son neveu.

Louis de Gonzague intervient personnellement dans les rues de Paris.


Le Massacre de la Saint-Barthélemy - d'après François Dubois Le massacre de la Saint-Barthélemy par Giorgio Vasari - 1572-1573 - Sala Regia au Vatican Assassinat de Briou - gouverneur du Prince de Conti - 24 août 1572 - par Robert-Fleury Joseph Nicolas (1797-1890) - Paris - musée du Louvre

Massacre de la Saint-Barthélemy

Mort de Pierre de Salcède

Mort d'Antoine de Clermont d'Amboise Marquis de Reynel

René de Birague semble être un des inspirateurs du massacre de la Saint-Barthélemy.

Au petit matin, le dimanche 24 août 1572, le peuple, découvrant le massacre, se met à pourchasser les protestants dans toute la ville.

Le massacre dure dans la capitale plusieurs jours, malgré les tentatives du roi pour le faire arrêter.

Les étudiants étrangers, les libraires, les changeurs sont massacrés par le peuple, encouragé par les prêtres.

Les cadavres sont jetés dans la Seine.

Celui de Gaspard II de Coligny, retrouvé par la foule, est émasculé, plongé dans la Seine, avant d'être pendu au gibet de Montfaucon.

François de Montmorency vient discrètement faire décrocher le cadavre de Coligny, son cousin, du gibet de Montfaucon.

Le massacre des protestants n'est pas général.

Nombre d'entre eux sont des familiers de la famille royale ou du clan des Guise.

Pour se protéger de la furie populaire, plusieurs groupes de protestants viennent chercher une protection à l'hôtel de Guise.

Renée de France, duchesse de Ferrare, se réfugie avec ses serviteurs à l'hôtel de la duchesse de Nemours, mère du duc de Guise.

D'autres sont restés au Louvre auprès de la famille royale.

C'est le cas de la duchesse d'Uzès, amie de Catherine de Médicis et des princes et des princesses de sang.

Les protestants présents à Paris le 24 août 1572 qui survivent sont surtout ceux qui logent hors de la ville, dans le faubourg Saint-Germain.

Gabriel Ier de Montgommery est parmi les survivants.

Sagement retiré de la ville après la tentative d'assassinat de Gaspard II de Coligny, un Huguenot blessé traverse la Seine à la nage pour l'avertir.

La tête de Gabriel Ier de Montgommery est mise à prix et des chasseurs de prime le pourchassent jusqu'en Angleterre où Catherine de Médicis réclame à plusieurs reprises son extradition.

La reine Élisabeth lui fait répondre : Dites à la Reine-mère que je ne serai pas le bourreau de la France.

Élève au collège de Bourgogne à Paris, Maximilien de Béthune échappe au massacre.

Geoffroy de Caumont échappe de peu au massacre de la Sainte-Barthélemy.

Galiot de Crussol, frère d'Antoine de Crussol, fait partie des victimes.

Dès le matin du 24 août 1572, Louis de Gonzague est envoyé par Charles IX de France pour empêcher les tueries et arrêter les pilleurs.

Il sauve ainsi les protestants réfugiés à l'ambassade d'Angleterre.

Antoine de Clermont d'Amboise meurt à Paris assassiné par Louis de Clermont d'Amboise seigneur de Bussy, son propre cousin, avec qui il est en procès.

Louis de Clermont d'Amboise s'empare du château Antoine de Clermont d'Amboise.

Catholique, Guillaume V de Hautemer cache François de Moneins, son ami protestant.

Il va demander sa grâce à Charles IX de France qui la lui refuse et lui ordonne de le tuer, s'il ne veut être frappé lui même.

À contre codeur, Guillaume V de Hautemer indique la retraite de son ami, qui est aussitôt assassiné.

Pierre de Salcède, alors même qu'il est catholique, haï par les Guises, meurt le 25 août 1572 lors de ces massacres. Sa maison est pillée.

François Ier de Béthune réchappe au massacre.

Charles II de Quélennec, Baron du Pons ou de Pont et de Rostrenen, meurt en 1572.

Il est tué dans la cour du Louvre lors de la nuit de la Saint-Bathélemy.


Marie de La Châtre

Mariage de Guillaume de L'Aubespine avec Marie de la Châtre

Guillaume de L'Aubespine épouse à Orléans le 31 décembre 1572 Marie de la Châtre (vers 1550-1626). Leurs enfants sont :

En 1572, Marie de la Châtre est fille d'honneur de Catherine de Médicis.



Siège de Saint-Lô

Mort de François III de Bricqueville

En février 1574, les protestants normands font de Saint-Lô leur quartier général.

Les troupes conduites par Jacques II de Goyon assiègent Saint-Lô le 1er mai 1574.

Gabriel Ier de Montgommery s'échappe par la porte de la Dollée au cinquième jour du siège.

François III de Bricqueville prend la tête de la défense de la place.

À la veille de la prise de la ville, Matignon amène Gabriel Ier de Montgommery, pris en son château de Domfront, devant les remparts saint-lois, en espérant convaincre François III de Bricqueville de Colombières de se rendre.

En réponse, François III de Bricqueville répond :

Non, non, mon capitaine, je n'ai pas le cœur si poltron de me rendre pour être mené à Paris servir de spectacle à ce sot peuple, dans la place de Grève, comme je m'assure qu'on vous y verra bientôt.

Voilà, dit-il en montrant la brèche, le lieu où je me résous de mourir, peut-être demain, et mon fils auprès de moi.

Jacques II de Goyon montent à l'assaut le 10 juin 1574 et s'empare de la Ville.

François III de Bricqueville meurt à Saint-Lô le 10 juin 1574 d'un coup d'arquebuse dans l'œil, avec ses deux fils de 10 et 12 ans, armés d'un javelot à ses côtés.

Jean III de Ravalet participe avec Jacques II de Goyon à ce siège.

Guillaume V de Hautemer se trouve à ce siège.

On compte plus de 500 morts

La ville est cédée à Jacques II de Matignon qui fait construire la citadelle.



Siège de Domfront

Mort de Gabriel Ier de Montgommery

Guillaume V de Hautemer est maréchal de camp de Jacques II de Goyon, lorsque Catherine de Médicis, l'envoie en Normandie, en 1574, pour reprendre quelques villes sur les protestants.

Guillaume V de Hautemer se trouve au siège de Domfront, où il est blessé, et de Carentan.

L'insurrection échoue en Normandie.

Gabriel Ier de Montgommery est assiégé par les troupes royales dans Domfront le 9 mai 1574.

Il se rend le 27 mai 1574 au maréchal Jacques II de Goyon.

Catherine de Médicis finit par obtenir sa Vengeance.

Gabriel Ier de Montgommery est conduit à Paris.

Gabriel Ier de Montgommery meurt le 26 juin 1574 décapité en place de grève à Paris sur les ordres de Catherine de Médicis.

Informé sur l'échafaud qu'un édit royal confisque ses biens et prive ses enfants de leurs titres, Gabriel Ier de Montgommery dit à ses bourreaux :

Dites à mes enfants que s'ils ne peuvent reprendre ce qui a été pris, je les maudis de ma tombe.


Marguerite de Valois et François d'Alençon - tapisserie

Complot des Malcontents

François d'Alençon Prisonnier

Henri IV de France Prisonnier

François de Montmorency Prisonnier

Mort de Joseph Boniface Seigneur de la Môle

Mort d'Annibal de Coconas

Artus de Cossé-Brissac Prisonnier

En 1574, Charles IX de France se meurt.

François d'Alençon, frère cadet du roi, allié à François de Montmorency et à Henri IV de France, met en place le complot dit des Malcontents.

Ce sont des protestants et catholiques modérés qui préconisent la modération de l'État dans les affaires religieuses.

Claude II de La Châtre rejoint les Malcontents.

François d'Alençon veut s'imposer comme successeur à la place de Henri III de France, son frère.

François d'Alençon et Henri IV de France projette de fuir la cour et de déclencher la rupture.

Les comploteurs ont des appuis à l'extérieur.

Henri Ier de Bourbon-Condé évadé, est parti chercher refuge chez les princes protestants d'Allemagne, tandis que Gabriel Ier de Montgommery prépare un débarquement en Normandie avec l'aide de ses amis anglais.

Catherine de Médicis parvient à déjouer la conspiration.

La fuite des princes est éventée.

Après l'échec de la conjuration, François d'Alençon et Henri IV de France sont arrêtés et retenus prisonniers au château de Vincennes.

Le roi pardonne à François d'Alençon.

François de Montmorency est arrêté et est enfermé à la Bastille.

Joseph Boniface est un favori du prince François d'Alençon.

D'après certaines rumeurs, Joseph Boniface aurait été l'amant de Marguerite de Valois et aussi de François d'Alençon.

Joseph Boniface est accusé d'avoir attenté à la vie de Charles IX de France en détenant une figurine de cire piquée d'aiguilles, fournie par l'astrologue Côme Ruggieri.

Joseph Boniface est soumis à la question.

Annibal de Coconas est son coaccusé.

Leur grâce, demandée par François d'Alençon et Marguerite de Valois auprès de Charles IX de France, est refusée.

Joseph Boniface de la Môle et Annibal de Coconas meurent le 30 avril 1574 décapités en place de Grève à Paris.

On raconte que Marguerite de Valois ensevelira le corps de son amant dans l'actuelle rue Yvonne-Le-Tac.

Le pamphlet protestant Le Divorce satyrique, publié en 1607; prétend que Marguerite de Valois emporte la tête de son amant après l'exécution, la fait embaumer et la conserve dans un cabinet derrière son lit à l'Hôtel de Nesle.

Le 4 mai 1574, Catherine de Médicis fait arrêter Artus de Cossé-Brissac à Vincennes, et conduire à la Bastille.

Catherine de Médicis le soupçonne d'appuyer François d'Alençon.



Mort de Gabriel Ier de Montgommery

Conduit à Paris, Gabriel Ier de Montgommery est décapité en place de Grève le 26 juin 1574.

Informé sur l'échafaud qu'un édit royal confisquait ses biens et privait ses enfants de leurs titres, il dit à ses bourreaux : Dites à mes enfants que s'ils ne peuvent reprendre ce qui a été pris, je les maudis de ma tombe.


Jacques II de Goyon

Jacques II de Goyon Maréchal de France

Jacques II de Goyon, Sire de Matignon, et de Lesparre, Comte de Thorigny, Prince de Mortagne-sur-Gironde, est fait Maréchal de France en 1578 par Henri III de France pour avoir capturé Gabriel Ier de Montgommery.



Naissance de Gabriel de L'Aubespine

Gabriel de L'Aubespine naît le 24 janvier 1579, fils de Guillaume de L'Aubespine et de Marie de la Châtre.



Prise de Vic-Fezensac

Dans le midi, Henri de Navarre et Gabriel Ier de Montgomery sévissent contre les villes dévouées aux Ligueurs. Ils reprennent Vic-Fezensac en 1584.



Mariage de Bernard de Cassagnet avec Jeanne de Narbonne

Bernard de Cassagnet épouse le 19 septembre 1588 Jeanne de Narbonne. Leurs enfants sont :



Mort de Charlotte Arnaud

Mariage de Jacques Ier Le Prestre avec Françoise de La Perrière

Charlotte Arnaud meurt en 1591.

Jacques Ier Le Prestre est veuf de Charlotte Arnaud.

Jacques Ier Le Prestre épouse le 29 octobre 1591 Françoise de La Perrière (morte en 1614), Dame de Bazoches, fille de Louis de La Perrière (mort vers 1588) et de Jeanne de Lanty. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean III Sigismond de Brandebourg avec Anne de Prusse

Jean III Sigismond de Brandebourg épouse en 1594 Anne de Prusse, fille d'Albert Frédéric de Prusse et de Marie-Éléonore de Clèves, héritière du duché de Clèves. Leurs enfants sont :

Le duché de Clèves est ainsi rattaché à la principauté de Brandebourg-Prusse



Mariage de Jean-François de La Guiche avec Anne de Tournon

Jean-François de La Guiche épouse en 1595 Anne de Tournon, fille de Just III de Tournon (mort en 1571) et d'Aliénor de Chabannes (mort en 1595), Dame de La Palice et de Jaligny. Leurs enfants sont :



Mariage de René Ier de Froulay avec Marie d'Escoubleau

René Ier de Froulay épouse à Chartres le 22 juillet 1596 Marie d'Escoubleau (1579-1618).

Leurs enfants sont :



Mort d'Anne d'Autriche

Anne d'Autriche meurt en 1598.

Ladislav-Sigismond IV Vasa, son fils, est éduqué :

Il maîtrise le latin, l'italien, le polonais et l'allemand.

Il est passionné par l'art, les sciences humaines.



Soumission de Philippe-Emmanuel de Lorraine

Édit de Nantes

Henri IV de France marche en personne contre Philippe-Emmanuel de Lorraine et reçoit sa soumission à Angers le 20 mars 1598.

En échange, César de Bourbon est fiancé avec Françoise de Lorraine-Mercœur.

Henri IV de France accorde son pardon à Gabriel de Goulaine et aux principaux lieutenants de Philippe-Emmanuel de Lorraine :

L'article 6 du traité de soumission donne la possibilité aux gens de guerre de rejoindre l'armée royale.

Jacques-Auguste de Thou prend une part importante à la rédaction cet Édit.

Pour sceller cette reddition, Henri IV de France choisit Nantes pour signer le fameux Édit de Nantes, le 30 avril 1598 (et non le 13 avril cette date étant due à une erreur de l'époque) qui règle le problème protestant.

L'édit de Nantes n'est pas un acte gracieux, dû à la volonté du roi, mais un traité dont les articles sont débattus comme avec des belligérants.

L'édit garantit la liberté de conscience et marque un tournant dans l'histoire des mentalités.

Sa signature marque la distinction entre :

L'homme se coupe en deux : une moitié publique, et une moitié privée.

Les actions et les actes sont soumis sans exception à la loi du monarque.

L'édit autorise la liberté de culte aux protestants partout dans le royaume dans les lieux où le protestantisme était installé avant 1597 ainsi que dans 3 500 châteaux de seigneurs justicieux et dans deux localités par bailliage, Dans certaines villes, le culte protestant est interdit : Paris, Rouen, Dijon, Toulouse ou encore Lyon.

Les Réformés ne sont pas privés de leurs droits civils, ils peuvent ouvrir des académies.

Une dotation de 45 000 écus est prévue pour les pasteurs.

Dans d'autres c'est l'inverse, le culte catholique est interdit à Saumur, La Rochelle, Montauban ou Montpellier.

Les catholiques qui veulent garder la foi de leurs pères ne peuvent se rendre à l'église : elle est détruite, ou la porte en est barrée par des piquets, sur ordre d'un chef protestant.

Dans certaines villes : Bordeaux, Grenoble, Castres, les protestants sont jugés par des tribunaux constitués pour moitié de protestants.

L'édit accorde aux protestants 150 lieux de refuges, dont 51 places de sûreté.

Ces places pourront être défendues par une armée potentielle de 30 000 soldats.

Le mot de tolérance ne figure pas dans l'Édit.

À cette époque ce mot est synonyme d'endurer ou encore de supporter alors qu'il peut signifier aujourd'hui accepter la pensée de l'autre comme aussi vraie que sa propre opinion.

Au XVIe siècle, dans le domaine religieux, chacun est sûr de détenir la vérité, sachant que l'autre est dans l'erreur et joue son destin éternel.

Il serait criminel de l'abandonner et de renoncer à un droit d'ingérence pour le sauver, y compris par la force.

Ce qui fait la différence entre les édits de tolérance précédents et l'édit de Nantes, c'est la mise en application réelle de ce dernier grâce à l'autorité d'Henri IV de France.

Il ne faut pas croire non plus que ce traité soit accueilli avec soulagement.

Des villes comme Paris, Rennes, Rouen ou autres villes catholiques ne le ratifieront qu'au bout de 10 ans sous la menace d'Henri IV.

Des personnes comme Théodore Agrippa d'Aubigné le qualifient d'abominable édit.

Les Catholiques voient cet édit comme un moyen de contenir les protestants en attendant leur disparition, une sorte de pis-aller en somme.

De leur côté les protestants ne considèrent cet édit que comme une pause dans la conversion des catholiques.

La promulgation de cet édit constitue une amnistie mettant fin à la guerre civile.

Que la mémoire de toutes choses passées d'une part et d'autre depuis le commencement du mois de mars 1585 jusqu'à notre avènement à la couronne et durant les troubles précédents et à l'occasion d'iceux, demeurera éteinte et assoupie comme de chose non advenue.

Et ne sera loisible ni permis à nos procureurs généraux ni autres personnes quelconques publiques ni privées, en quelques temps ni pour quelque occasion que ce soit, en faire mention, procès ou poursuite en aucune cour ou juridiction que ce soit.

L'édit conduit finalement la France à sacraliser un roi à un degré sans équivalent en Europe.

Il fonde, autour d'une religion d'État dont le souverain est le pivot, l'absolutisme.

Son aboutissement est une véritable religion royale, qui culminera avec Louis XIV à Versailles.

Une découverte historiographique récente montre que l'édit de Nantes n'a pas été scellé avec de la cire verte, utilisée pour les édits perpétuels, mais avec de la cire brune, comme un édit temporaire.

Problème de chancellerie ou calcul politique ? Le débat reste ouvert.

Léonor Chabot est délégué par ses coreligionnaires pour avoir des éclaircissements sur l'Édit de Nantes.



Gabriel de L'Aubespine Évêque d'Orléans

Gabriel de L'Aubespine est désigné Évêque d'Orléans par Henri IV en avril 1599.



Mariage de Jean de Montluc de Balagny avec Diane d'Estrées

Jean de Montluc de Balagny est veuf de Renée de Clermont d'Amboise.

Jean de Montluc de Balagny épouse à Paris le 17 février 1596 ou 1599 Diane d'Estrées (vers 1566-vers 1618), Comtesse d'Orbec.

Leurs enfants sont :



Mariage de Gaspard de Rochechouart avec Louise de Maure

Gaspard de Rochechouart épouse e le 5 mars ou le 5 août 1600 Louise de Maure (1575-23 juillet 1643), Comtesse de Maure, Dame de Lorgeril, fille de Charles de Maure (1555-1575) et de Diane dite la Princesse de Carency de Pérusse des Cars (morte en 1611), Comtesse de La Vauguyon. Leurs enfants sont :



Gabriel de L'Aubespine Abbé de Préaux

Gabriel de L'Aubespine devient Abbé de Préaux en 1600.



Naissance de Gabriel de Rochechouart de Mortemart

Gabriel de Rochechouart de Mortemart naît en 1600 ou 1601 ou vers 1607, fils de Gaspard de Rochechouart (vers 1575-1643), Marquis de Mortemart, et de Louise de Maure (1575-1643)

Il est issu d'une branche cadette de la Maison de Rochechouart

Gabriel de Rochechouart de Mortemart passe la plus grande partie de son enfance auprès de Louis XIII qui prend l'habitude de partager ses jeux avec lui.



Mariage de Laurent de Prunier avec Marguerite de Bellièvre

Laurent de Prunier épouse le 6 février 1604 Marguerite de Bellièvre. Leurs enfants sont :

Le contrat est signé devant Maitre Lusson à Paris.



Gabriel de L'Aubespine Évêque d'Orléans

Gabriel de L'Aubespine reçoit ses bulles d'Évêque d'Orléans le 15 mars 1604.

Gabriel de L'Aubespine prend possession de son siège par procureur le 13 mai 1604.

Gabriel de L'Aubespine est sacré à Rome par Clément VIII le 28 mars 1604



Mariage de Gabriel de Guénégaud avec Marie de La Croix

Marie de La Croix est la fille de Claude de La Croix, Vicomte de Semoine et Baron de Plançay, et de Catherine de Balahan, Dame du Plessis-Belleville.

Gabriel de Guénégaud épouse le 24 novembre 1604 Marie de La Croix, Dame du Plessis-Belleville. Leurs enfants sont :



Mariage de Nicolas de Bellièvre avec Claude Brûlart

Nicolas de Bellièvre épouse le 16 ou le 18 janvier 1605 Claude Brûlart, fille de Nicolas Brûlart de Sillery et de Claude Prudhomme. Leurs enfants sont :



Naissance d'Henri du Plessis-Guénégaud

Henri du Plessis-Guénégaud naît vers 1609, fils de Gabriel de Guénégaud et de Marie de La Croix (morte en janvier 1655), Dame du Plessis-Belleville.

Il existe depuis le XIVe siècle une famille noble qui a pour fief Guénégaud près de Saint-Pourçain en Auvergne et qui portait le nom de cette terre.

Mais il n'existe pas de preuve que Henri du Plessis-Guénégaud en soit issu.



Mariage de François II d'Aubusson avec Isabeau Brachet

François II d'Aubusson est le fils de Georges d'Aubusson (mort en 1628), Comte de La Feuillade, et de Jacqueline Fabre des Lignières (morte en 1610), Dame de La Grange-Bléneau.

François II d'Aubusson épouse le 29 octobre 1611 Isabeau Brachet (mort en 1638), Dame de Pérusse. Leurs enfants sont :



Naissance de François de Guénégaud

François de Guénégaud naît à Meudon le 10 septembre 1612, fils de Gabriel de Guénégaud et de Marie de La Croix.



Traité de Sainte-Ménehould

Convocation des États généraux

Richelieu Député du clergé aux États généraux

François II de Beauharnais Député de la noblesse aux d'États Généraux

En 1614, Henri II de Bourbon-Condé, César de Bourbon, Henri de Mayenne, Henri de Gondi se révoltent contre Concino Concini.

Henri II de Bourbon-Condé veut empêcher le mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche.

Henri II de Rohan conseille la Reine pour combattre cette révolte.

Les premières prises d'armes des grands se concluent avec le traité négocié par Henri II de Bourbon-Condé avec Marie de Médicis à Sainte-Menehould, le 15 mai 1614 :

Henri II de Bourbon-Condé ne parvient pas à structurer son opposition au pouvoir royal.

Marie de Médicis couvre d'or les nobles et leur promet la convocation des états généraux.

Les États généraux sont convoqués par Louis XIII en 1614.

Richelieu se fait élire député du clergé poitevin aux États généraux devant se tenir à Paris.

Antoine III de La Rochefoucauld participe à ces États généraux.

Léonor de Valençay, abbé de Bourgueil, est député du clergé.

Odet de La Noue assiste aux États généraux.

Gabriel de L'Aubespine et Charles de Noailles sont délégués par le clergé aux États Généraux.

Robert Ier Miron, Président du tiers état, s'y fait remarquer par son patriotisme, dénonçant avec véhémence, dès la séance d'ouverture et à nouveau lors de la clôture, les abus de la régence aux dépens du pauvre peuple.

Louis III de Lorraine participe à ces États généraux.

François II de Beauharnais devient Député de la noblesse aux d'États Généraux en 1614.

Jacques Davy du Perron soutient les doctrines ultramontaines contre le tiers état. II fait condamner le De ecclesiastica et politica potestate de Richer. Le pape lui en adresse des remerciements.

Marie de Médicis s'engage à concrétiser l'alliance avec l'Espagne et à faire respecter les thèses du concile de Trente.

Les réformes de la Paulette et de la taille restent lettre morte.

Le clergé joue le rôle d'arbitre entre le Tiers État et la noblesse qui ne parvenaient pas à s'entendre.

Le lieutenant civil Henri de Mesmes déclare que les ordres sont frères et enfants d'une mère commune, la France. Un des représentants de la noblesse lui répond qu'il se refuse à être le frère d'un enfant de cordonnier ou de savetier.

Cet antagonisme profite à la Cour qui prononce bientôt leur clôture.


Catherine Vasa

Mariage de Jean Casimir de Deux-Ponts-Kleeburg avec Catherine Vasa

Jean Casimir des Deux-Ponts- Cleebourg ou Kleeburg épouse à Stockholm le 11 juin 1615 Catherine Vasa (1584-1638). Leurs enfants sont :



Gabriel de L'Aubespine Chevalier dans l'Ordre du Saint-Esprit

Gabriel de L'Aubespine est reçu Chevalier dans l'Ordre du Saint-Esprit lors de la troisième promotion du règne de Louis XIII, le 31 décembre 1619.



Charles-Bonaventure de Longueval Opposé aux troupes de Gabriel Bethlen

En février 1621, Charles-Bonaventure de Longueval est à nouveau opposé aux troupes de Gabriel Bethlen.

Il investit rapidement Bratislava et se dirige vers Nové Zámky (en allemand : Neuhäusel).



Parution de Veteribus Ecclesiœ Ritibus

Homme d'une grande érudition, Gabriel de L'Aubespine est l'auteur de Veteribus Ecclesiœ Ritibus, imprimé à Paris, in-4, en 1623, ouvrage sur la liturgie.



Mariage de Pierre Michel avec Marguerite Le Tourneur

Pierre Michel épouse en 1623 Marguerite Le Tourneur. Leur enfant est :


Bataille du pont de Dessau

Bataille du pont de Dessau

Ernst von Mansfeld et son armée d'environ 12 000 hommes avancent du Brandebourg en direction de Magdebourg.

Le pont sur l'Elbe, à Dessau, est tenu par les impériaux sous les ordres de Johann von Aldringen.

Ceux-ci disposent de 86 canons.

Leur nombre, à vrai dire réduit, le paraissait encore plus du fait de leur campement dans des positions enterrées.

Ce que voyant, Ernst von Mansfeld estime possible de les affronter et ordonne une première attaque des positions tenues par les troupes impériales qui se défont complètement.

Peu de temps après ce premier combat, l'armée de Wallenstein parait, tandis qu'Ernst Von Mansfeld reçoit lui-même des renforts.

La confrontation décisive a lieu le 25 avril 1626.

Toutes les attaques de Ernst von Mansfeld contre les positions impériales, très solidement établies, sont repoussées cependant que Wallenstein, à la tête de sa cavalerie, enfonce les flancs des troupes protestantes.

C'est alors qu'un chariot chargé de poudre à canon explose du côté protestant, faisant de nombreuses victimes tuées ou blessées, et forçant Ernst von Mansfeld à ordonner la retraite.

La bataille de Dessau est le premier grand succès militaire de Wallenstein au service de l'Empire.

Il lui permettra sa fulgurante ascension.

Les services de Johann von Aldringen pendant cette bataille lui valent le titre de Freiherr :baron.

Poursuivi par Wallenstein, Ernst von Mansfeld fuit alors vers la Hongrie où il espère trouver l'appui de Gabriel Bethlen, Prince de Transylvanie.

Mais Gabriel Bethlen cherche à traiter avec l'Empereur.



Gabriel de Guénégaud Trésorier de l'épargne

Gabriel de Guénégaud devient Trésorier de l'épargne d'octobre 1626 à février 1638.



Mariage de Jean-Baptiste-Michel Colbert avec Claude Le Tellier

Jean-Baptiste-Michel Colbert épouse à Paris le 6 mars 1628 Claude Le Tellier (1604-octobre 1644). Leurs enfants sont :



Mariage de Charles de Monchy avec Éléonore d'Estampes

Charles de Monchy épouse le 7 novembre 1628 Éléonore d'Estampes (1607-1679). Leurs enfants sont :



Mariage de Michel IV Le Tellier avec Élisabeth Turpin

Michel IV Le Tellier épouse le 12 février 1629 Élisabeth Turpin. Leurs enfants sont :



Mariage d'Henry de Feydeau avec Marie Rouillé

Henry de Feydeau épouse le 10 février 1630 Marie Rouillé (mort en 1690). Leurs enfants sont :

Les témoins sont :

Henry de Feydeau est l'un des commissaires députés pour la tenue des grands jours à Poitiers.

Henry de Feydeau demeure rue Sainte Croix de la Bretonnerie à Paris en 1630.


Gabriel de Rochechouart de Mortemart

Gabriel de Rochechouart de Mortemart Premier gentilhomme de la chambre du Roi

En 1630, Louis XIII nomme Gabriel de Rochechouart de Mortemart premier gentilhomme de sa chambre et lui accorde une pension de 6000 livres.



Mort de Gabriel de L'Aubespine

Gabriel de L'Aubespine est député avec d'autres prélats de l'assemblée du clergé vers Louis XIII, qui est alors à Lyon.

Gabriel de L'Aubespine meurt à Grenoble le 15 août 1630.



Naissance de Gabriel Prunier

Gabriel Prunier naît en 1631, fils de Laurent de Prunier (1579-1650), Seigneur de Saint-André, et de Marguerite de Bellièvre (vers 1584-1640).



Partage des biens de Jacques Ier Le Prestre

En 1631, Jacques Ier Le Prestre partage ses biens et fait une indivision jumelée :


Filles de Gabriel de Rochechouart de Mortemart - De gauche à droite : Gabrielle de Rochechouart de Mortemart - Marie-Madeleine Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart - Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart - tableau au Chateau du Bouchet (Indre)

Mariage de Gabriel de Rochechouart de Mortemart avec Diane de Grandseigne

Gabriel de Rochechouart de Mortemart (vers 1607-1675) épouse en 1632 Diane de Grandseigne ou de Grandsaigne (vers 1610-11 février 1666). Leurs enfants sont :

Grâce à sa position, Gabriel de Rochechouart offre à ses enfants des places de premier plan à la cour.

Les relations des époux sont marquées par des dissensions liées à leurs caractères profondément opposés :



Henri du Plessis-Guénégaud Conseiller secrétaire du roi, de la maison, de la couronne de France et de ses finances

Henri du Plessis-Guénégaud est remarqué par le cardinal de Richelieu lors d'un voyage que la cour fait en Languedoc en 1632.

Henri du Plessis-Guénégaud est pourvu le 1er juin 1632, de l'office de conseiller secrétaire du roi, de la maison, de la couronne de France et de ses finances à condition de survivance de son père Gabriel de Guénégaud.



Naissance de Gabrielle de Rochechouart de Mortemart

Gabrielle de Rochechouart de Mortemart naît en 1633 ou en 1634, fille de Gabriel de Rochechouart de Mortemart et de Diane de Grandseigne.



Gabriel de Rochechouart de Mortemart Chevalier des ordres du roi

Gabriel de Rochechouart de Mortemart est fait chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et des ordres du roi en 1633.



Mariage de Gabriel de Cassagnet avec Madeleine Le Tellier

Gabriel de Cassagnet est le fils de Bernard de Cassagnet (1555-1625) et de Jeanne de Narbonne.

Gabriel de Cassagnet épouse le 9 mai 1636 Madeleine Le Tellier. Leur enfant sont :



Naissance de Louis Victor de Rochechouart

Louis Victor de Rochechouart naît Paris le 25 août 1636, fils de Gabriel de Rochechouart de Mortemart et de Diane de Grandseigne.



Mort de Gabriel de Guénégaud

Gabriel de Guénégaud meurt en 1638.



Henri du Plessis-Guénégaud Trésorier de l'épargne

Du 6 février 1638 à février 1643, Henri du Plessis-Guénégaud succède à Gabriel de Guénégaud, son père, dans les fonctions de trésorier de l'épargne.



Naissance de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart

Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, plus connue comme Madame de Montespan, naît au château de Lussac-les-Châteaux le 5 octobre 1640, fille de Gabriel de Rochechouart de Mortemart et de Diane de Grandseigne.

Françoise prendra plus tard le nom d'Athénaïs sous l'influence de la préciosité.



Mariage d'Henri du Plessis-Guénégaud avec Isabeau de Choiseul

Henri du Plessis-Guénégaud épouse par contrat du 22 février 1642 Isabeau de Choiseul (vers 1610-9 août 1677), fille du maréchal Charles de Choiseul. Leurs enfants sont :

La dot s'élève à 56 000 livres tournois, et Isabeau de Choiseul renonce à tous ses droits au profit de son frère François, marquis de Praslin depuis la mort de leur père.

Henri du Plessis-Guénégaud apporte les 200 000 livres de don en avance d'hoirie de la part de Marie de La Croix, sa mère.


Exécution de François de Thou et d'Henri Coëffier de Ruzé d'Effiat - par Paul Lehugeur Exécution de François de Thou et d'Henri Coëffier de Ruzé d'Effiat

Conspiration de Cinq-Mars

Mort d'Henri Coëffier de Ruzé Marquis de Cinq-Mars

Gaston de France privé de ses droits à la régence

Frédéric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne Prisonnier

Cession à la France de la principauté de Sedan et Raucourt

Henri Coëffier de Ruzé d'Effiat, dit Cinq-Mars, surnommé Monsieur le Grand, favori de Louis XII, mène la dernière des nombreuses conspirations contre Richelieu, presque avec succès.

Cette conjuration vise à faire de Gaston de France le lieutenant général du royaume.

Henri Coëffier de Ruzé s'entend avec François de Thou et Gaston de France pour comploter avec les Espagnols.

Leur plan prévoit le renvoi ou l'assassinat de Richelieu et la signature de la paix avec l'Espagne, avec une restitution réciproque de territoires.

Louis d'Astarac est chargé par Gaston de France de négocier avec Gaspar de Guzmán les moyens de seconder la conspiration, et conclut le traité secret par lequel l'Espagne devait fournir des troupes et de l'argent.

Les Espagnols massent une armée de 18 000 hommes dans la région de Sedan pour intervenir aux côtés des conjurés.

Peu avant la découverte du complot, Louis d'Astarac quitte Narbonne en bateau et se réfugie en Angleterre.

Une correspondance secrète Henri Coëffier de Ruzé est interceptée par la police de Richelieu.

D'après Leclère, Gabriel de Rochechouart de Mortemart aide Richelieu à précipiter la chute d'Henri Coëffier de Ruzé.

François Auguste de Thou est arrêté au camp de Perpignan le 6 ou le 13 juin 1642,

François Auguste de Thou ne révèle pas les intelligences avec l'Espagne, et ce silence lui est compté pour crime de fait.

Un traité avec une puissance étrangère, sans l'accord du roi, relève du crime de lèse-majesté.

Richelieu et Louis XIII ordonnent alors leur transport à Lyon et leur emprisonnement au château de Pierre Scize, le 3 septembre 1642.

Trahis dans leur confiance, Louis XIII et Richelieu font juger Henri Coëffier de Ruzé et François-Auguste de Thou.

Pierre II Séguier instruit ce procès.

Ils sont condamnés à mort.

François de Thou et Henri Coëffier de Ruzé meurent place des Terreaux à Lyon le vendredi 12 septembre 1642, décapités.

Leur supplice devient un massacre, leur bourreau étant inexpérimenté.

Le corps de François-Auguste de Thou est enseveli dans l'église des Carmélites de Lyon.

Son cœur est transporté à Paris, en l'église Saint-André-des-Arts, aujourd'hui disparue.

Une statue de François-Auguste de Thou se trouve dans la cour Napoléon du Louvre de Paris.

La mère d'Henri de Cinq-Mars, la maréchale d'Effiat, est exilée en Touraine.

Son frère est privé de ses bénéfices d'abbé et le château de famille est rasé à hauteur d'infamie.

Frédéric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne est compromis dans cette conspiration.

Il est arrêté à l'armée d'Italie qu'il commande et emprisonné au château de Pierre-Encise près de Lyon.

Par traité signé le 15 septembre 1642, Frédéric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne cède à la France sa principauté de Sedan et Raucourt.

Mais Frédéric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne conserve le titre de Duc de Bouillon

Une déclaration privant Gaston de France de ses droits à la régence est enregistrée au Parlement dès décembre 1642.

En 1642 Claude de Bourdeille participe à ce complot et ses terres lui sont confisquées, l'obligeant à s'enfuir en Angleterre.

Capitaine au régiment des gardes françaises sous Louis XIII, Gabriel de Cassagnet est disgracié en 1642, pendant la conspiration de Cinq-Mars.



Mariage de César Phœbus d'Albret avec Madeleine de Guénégaud

César Phœbus d'Albret épouse le 6 février 1645 Madeleine de Guénégaud, fille de Gabriel de Guénégaud, Seigneur du Plessis-Belleville, Secrétaire d'État à la Maison du Roi. Leur enfant est :



Naissance de Marie-Madeleine Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart

Marie-Madeleine Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart dite la perle des Abbesses naît en 1645, fille de Gabriel de Rochechouart de Mortemart et de Diane de Grandseigne.



Gabriel de Cassagnet Chevalier de Malte

Gabriel de Cassagnet est reçu Chevalier de Malte en 1647.



Naissance de Madeleine d'Espinay

Magdeleine ou Madeleine d'Espinay naît à Yvignac la Tour dans les côtes Côtes d'Armor en janvier 1650, fille de Gabriel d'Espinay (mort en 1650), Marquis de Vaucouleurs, et de Servanne de Trémigon (1626-1703).

Madeleine d'Espinay est baptisée à Yvignac-la-Tour le 2 août 1650.



Gabriel de Rochechouart de Mortemart Duc de Mortemart

Gabriel de Rochechouart de Mortemart 1er Prince de Tonnay-Charente

Gabriel de Rochechouart de Mortemart est érigé 1er Duc et Pair de France par lettres patentes de décembre 1650.

En tant que premier gentilhomme de la chambre du roi, Gabriel de Rochechouart de Mortemart continue de partager l'intimité de Louis XIV.

Gabriel de Rochechouart de Mortemart devient 1er Prince de Tonnay-Charente par brevet le 24 novembre 1650.

Mais celui-ci est demeuré sans suite. D'autres terres sont érigées en duché-pairie de Mortemart.



Liaison de Gabriel de Rochechouart de Mortemart avec Marie Boyer

Gabriel de Rochechouart de Mortemart a une liaison en 1653 avec Marie Boyer (1617-1700).



Mariage de Pierre II Rouxel avec Henriette de La Palud

Pierre II Rouxel épouse le 6 juillet 1654 Henriette de La Palud.Leurs enfants sont :



Mariage de Gabriel Prunier avec Anne de La Croix de Chevrières

Gabriel Prunier épouse à Grenoble le 6 août 1655 Anne de La Croix de Chevrières (vers 1649-1723). Leurs enfants sont :

Le contrat est signé chez Maitre Sirand à Grenoble.



Naissance d'Henri de Briqueville de La Luzerne

Henri de Briqueville de La Luzerne naît vers 1658, fils de Gabriel François de Bricqueville (8 décembre 1630-1684) et de Marguerite de Bonvoust (vers 1636-1721 ou 1724).


Charles XI de Suède Charles XI de Suède

Mort de Charles X Gustave de Suède

Charles XI de Suède Roi de Suède

Charles X Gustave de Suède prépare une attaque contre le Danemark.

Mais Charles X Gustave de Suède meurt à Göteborg le 13 février 1660.

Charles XI de Suède, encore mineur, devient Roi de Suède sous l'autorité d'un conseil de régence comprenant les principaux dignitaires du royaume :

La régence est confiée à Hedwige-Éléonore de Holstein-Gottorp, sa mère, qui exercera cette charge pendant 12 ans pour son fils, mais ne s'intéressera guère aux affaires du gouvernement.

Dans le domaine de la politique intérieure, l'aristocratie profite des années de régence pour renforcer son pouvoir.



Mariage de Gabriel Ier Michel avec Françoise d'Espinoze

Gabriel Ier Michel épouse en 1661 Françoise d'Espinoze (1641-1714).

Leurs enfants sont :

Gabriel Ier Michel est issu d'une famille de marchands soyeux de Nantes depuis 3 générations.

Gabriel Ier Michel se tourne vers le négoce et la banque.

Gabriel Ier Michel occupe les fonctions de juge consul des marchands de Nantes.

Françoise d'Espinoze appartient à une famille d'ascendance espagnole installée à Nantes depuis le XVIe siècle.



Mariage de François Michel Le Tellier avec Anne de Souvré

François Michel Le Tellier (1641-1691) épouse le 19 mars 1662 Anne de Souvré (1646-1715), Marquise de Courtenvaux, de Sablé et de Messei. Leurs enfants sont :

Les témoins sont  :



Mariage de Charles-Henri de Tubières-Grimoard avec Claude de Fabert

Charles-Henri de Tubières-Grimoard est le fils de Jean de Tubières-Grimoard, Comte de Caylus, et de Madeleine de Bourbon-Malause.

Charles-Henri de Tubières-Grimoard, Marquis de Caylus, épouse le 4 février 1663 Claude de Fabert. Leurs enfants sont :



Séparation de Gabriel de Rochechouart de Mortemart et de Diane de Grandseigne

Gabriel de Rochechouart de Mortemart et Diane de Grandseigne se séparés de biens en 1663.



Naissance de Pierre Michel

Pierre Michel naît en 1663, fils de Gabriel Ier Michel et de Françoise d'Espinoze.



Naissance de François de Bricqueville

François de Bricqueville naît vers 1665, fils de Gabriel François de Bricqueville (8 décembre 1630-1684) et de Marguerite de Bonvoust (vers 1636-1721 ou 1724).

Gabriel François de Bricqueville est 2e Marquis de la Luzerne, Seigneur d'Osmanville, d'Amanville et de Monfréville, Lieutenant du Roi en Basse-Normandie, et Gouverneur de Louis de Bourbon.

François de Bricqueville descend de la branche Bricqueville de la Luzerne, l'une des 3 branches de la famille de Bricqueville, une ancienne famille de la noblesse normande dont l'origine remonte au XIe siècle.



Naissance de Louis-Gabriel Tardieu

Louis-Gabriel Tardieu naît en 1666.

Il est issu de la noblesse d'épée normande.



Naissance de Jean Michel

Jean Michel naît en 1666, fils de Gabriel Ier Michel et de Françoise d'Espinoze.



Gabriel Nicolas de la Reynie Lieutenant de police

En mars 1667, Gabriel Nicolas de la Reynie est nommé par Jean-Baptiste Colbert au poste de lieutenant de police. Il devient ainsi le premier flic de France, imposant son autorité à la maréchaussée et aux hommes du guet.



Gabriel de Rochechouart de Mortemart Gouverneur de Paris et de l'Île-de-France

Louis XIV nomme Gabriel de Rochechouart de Mortemart Gouverneur de Paris et de l'Île-de-France en 1669.


Château du Bouchet à Rosnay dans l'Indre

Mort de Louis de Rochechouart de Mortemart Comte de Maure

Louis de Rochechouart de Mortemart légue le chateau du Bouchet à Gabriel de Rochechouart de Mortemart, son frère.

Louis de Rochechouart de Mortemart meurt à Essay près d'Alençon le 9 novembre 1669 ruiné.



Mariage de Pierre François Le Gendre avec Marguerite Leroux

Pierre François Le Gendre épouse Marguerite Leroux (1638-1726). Leurs enfants sont :



Naissance de Nicolas II de Prunier

Nicolas II de Prunier de Saint-André naît le 8 avril 1670, fils de Gabriel Prunier et d'Anne de La Croix de Chevrières.


Château de Sceaux au temps de Colbert - vu depuis l'avenue d'entrée - Gravure de Pérelle

Jean-Baptiste Colbert Baron de Sceaux

En 1670, Jean-Baptiste Colbert souhaite disposer d'un domaine près de Paris et non loin de Versailles.

Il achète la baronnie de Sceaux, aux 3 héritiers de René Potier, marquis de Gesvres, Duc de Tresmes.

Il procède à d'importantes acquisitions foncières afin d'agrandir le domaine qu'il porte à une centaine d'hectares.

Jean-Baptiste Colbert fait agrandir le château de Sceaux.

L'architecte non connu est peut-être Antoine Le Pautre. Les entrepreneurs sont Maurice Gabriel et Jean Girard.

Jean Girard construisit aussi le corps central du château de Saint-Cloud.

Claude Perrault est intervenu pour l'édification de la chapelle qui se trouvait dans l'aile sud du château.

Le château comporte un corps central flanqué de deux pavillons et, en retour d'équerre, deux longues ailes en rez-de-chaussée terminées par deux pavillons.

Celui de gauche, carré à l'extérieur mais circulaire à l'intérieur et sommé d'une coupole, renfermait la chapelle, décorée par Charles Le Brun.

La décoration du château (façade et intérieur) est confiée à d'excellents artistes comme François Girardon, Jean-Baptiste Tuby, les frères Marsy, Jean-Baptiste Théodon.

Le cabinet de travail de Colbert est orné de 24 bustes en marbre d'empereurs, d'impératrices et de sénateurs romains et de médaillons en marbre blanc des douze Césars, dans des cadres en bois doré. On y trouve également un buste d'Homère, un groupe de lutteurs en marbre blanc et deux sphinx de marbre rouge.

Le parti d'ensemble, déjà démodé à l'époque de la construction, trahit le souci de Colbert de ne pas répéter l'erreur de Nicolas Fouquet à Vaux-le-Vicomte : bien que considérablement agrandi par rapport à la modeste demeure des Potier de Gesvres, le bâtiment doit donner le sentiment d'une implantation antérieure aux travaux du ministre.

Jean-Baptiste Colbert fait dessiner un parc à la française par André Le Nôtre qui crée un axe nord-sud parallèle à la façade principale du château : sur plus d'un kilomètre.

Il commence du côté du village avec un bassin en demi-lune, puis suit deux allées, une grande cascade et, en contrebas, le bassin dit de l'Octogone.

D'est en ouest s'étageaient des terrasses à pans coupés.

À l'est, le potager était dominé par le pavillon dit de l'Aurore.

Le parc était orné de nombreuses statues dont le célèbre Hercule gaulois de Pierre Puget, aujourd'hui au Musée du Louvre.

La Grande Cascade, dont les eaux sortaient des urnes de deux statues de fleuves dues à Antoine Coysevox, faisait l'admiration des contemporains.

L'entrée d'Honneur, les écuries et le Pavillon de l'Aurore date de cette première période.



Naissance de Gabriel de Talleyrand

Gabriel de Talleyrand naît vers 1671, fils d'Adrien de Talleyrand, comte de Grignols (mort en 1674) et de Suzanne Jaubert de Saint-Gelais (née en 1646).



Baptême de Gabriel de Talleyrand

Gabriel de Talleyrand est baptisé à Saint-Léonsur-l'Isle en Périgord le 5 septembre 1673.


Exécution de Louis de Rohan-Guémené

Complot de Louis de Rohan-Guémené et Gilles du Hamel de Latréaumont

Mort de Gilles du Hamel de Latréaumont

Louis de Rohan-Guémené Prisonnier

Mort de Louis de Rohan-Guémené

Mort de Franciscus van den Enden

Franciscus van den Enden, philosophe, ouvre à Paris une école de latin, située à Picpus dans les faubourgs de Paris.

Il reçoit les visites du janséniste Antoine Arnauld et de Gottfried Wilhelm von Leibniz.

Franciscus van den Enden abrite des réunions destinées à préparer un soulèvement prôné par Gilles du Hamel de Latréaumont.

La direction de ce soulèvement est confiée à Louis de Rohan-Guémené qui est criblé de dettes.

Ils veulent livrer la ville de Quillebœuf aux Néerlandais et créer une république normande indépendante.

Ils veulent renverser Louis XIV, voire l'assassiner, en enlevant le dauphin qui aurait été gardé comme otage.

Les conjurés sollicitent l'appui du Comte de Monterrey, gouverneur espagnol à Bruxelles, par l'intermédiaire de Franciscus van den Enden.

Franciscus van den Enden héberge Jean Charles du Cauzé de Nazelle, un jeune mousquetaire du Roi.

Jean Charles du Cauzé de Nazelle s'étonne des visites de Louis de Rohan-Guémené dans cette pension de famille.

Jean Charles du Cauzé de Nazelle prévient François Michel Le Tellier le 31 aout 1674.

Franciscus van den Enden est compromis, puisqu'il rédige la constitution du gouvernement républicain qui aurait succédé au roi et qu'il entretient les liens avec les Néerlandais.

Louis de Rohan-Guémené est arrêté le 11 septembre 1674 à la sortie de la messe du Roi au château de Versailles par les services de Gabriel Nicolas de la Reynie en la personne d'Henri-Albert de Cossé-Brissac, major des gardes,

Le 17 septembre 1674, en revenant d'une mission auprès du Comte de Monterrey, Franciscus Van den Enden apprend l'arrestation de Louis de Rohan-Guémené.

Gilles du Hamel de Latréaumont est tué par Henri-Albert de Cossé-Brissac, son camarade de régiment, en ripostant lors de son arrestation à l'hôtel des Uniques, à Rouen.

Louis de Rohan-Guémené, incarcéré à la Bastille, est condamné pour crime de lèse-majesté.

Contrairement à ses comparses, Louis de Rohan-Guémené n'est pas soumis à la question,

Louis de Rohan-Guémené meurt rue Saint-Antoine devant l'entrée de la Bastille à Paris près de son hôtel particulier : l'Hôtel de Rohan-Guémené le 27 novembre 1674 décapité.

Le chevalier des Préaux, neveu de la Truaumont, et la Marquise de Villars : les autres conjurés, tous nobles, sont décapités.

Van den Enden tente de fuir mais les autorités françaises le rattrapent et le conduisent à la Bastille.

Le vieux philosophe est interrogé et torturé à plusieurs reprises.

Dans ses interrogatoires, il expose non sans fierté ses idées sur la république démocratique dont il prônait l'instauration.

Franciscus van den Enden, roturier, meurt le 27 novembre 1674 pendu dans la cour de la Bastille.

Les biens de Louis de Rohan-Guémené sont confisqués.



Gabriel de Cassagnet Brigadier

Gabriel de Cassagnet devient Brigadier en 1675.



Mort de Gabriel de Rochechouart de Mortemart

Gabriel de Rochechouart de Mortemart meurt à Paris le 26 décembre 1675.

Il est inhumé dans le chœur de l'église des religieux pénitents à Picpus à Paris



Gabriel de Cassagnet Maréchal de camp

Gabriel de Cassagnet devient Maréchal de camp en 1677.



Prise de la forteresse de Marstrand

Bataille d'Uddevalla

L'armée de Norvège est portée à 17 000 hommes ce qui leur permet d'accroître ses opérations.

En juillet 1677, Ulrik Frederik Gyldenløve s'empare de la forteresse de Marstrand.

Les Suédois préparent alors une contre-offensive.

Une armée commandée par Magnus Gabriel de la Gardie est envoyée pour repousser les Danois.

L'armée suédoise de Magnus Gabriel de la Gardie est battue par celle d'Ulrik Frederik Gyldenløve le 28 août 1677 lors de la bataille d'Uddevalla et est forcée de battre en retraite, laissant tout le Bohuslän aux Danois.

Seul la forteresse de Bohus résistera à tous les assauts jusqu'à la fin de la guerre.

En août 1677, une armée danoise de 2 000 hommes occupe avec succès l'ancienne province norvégienne du Jämtland, étant bien reçue par la population locale.

Cette conquête est éphémère car les Suédois reprennent le contrôle de cette province en novembre 1677, les Danois ayant reçu l'ordre de se replier à cause des défaites successives survenues en Scanie.



Mariage de Pierre Le Pesant de Boisguilbert avec Suzanne Le Paige de Pinterville

Pierre Le Pesant de Boisguilbert épouse le 26 septembre 1677 Barbe ou Suzanne Le Paige, Dame de de Pinterville (née vers 1645). Parmi leurs deux filles et trois fils citons :

Suzanne Le Paige est la fille de Gabriel Le Paige, seigneur de Pinterville,'ancien gouverneur général en la Cour des aides de Normandie et de Suzanne du Four.

Suzanne Le Page apporte Pinterville à Pierre Le Pesant de Boisguilbert.



Naissance de Guy-Cl aude-Roland de Montmorency-Laval

Gui-Claude-Roland ou Guy-Claude-Roland de Montmorency-Laval dit le Comte de Laval naît au château de Pescheray à Le Breil-sur-Mérize le 5 novembre 1677, fils de Gabriel II de Laval-Tartigny et de Renée Barbe de la Forterie.



Mariage de Camille d'Hostun avec Marie-Catherine de Grolée

Camille d'Hostun épouse le 28 décembre 1677 Marie-Catherine de Grolée, fille de Charles de Grolée, Comte de Viriville-La Tivolière, Comte de Chastonnay et de Beaurepaire, gouverneur de la ville et de la citadelle de Montélimar, et de Catherine de Dorgeoise.

Leurs enfants sont :



Naissance d'Elizabeth Lory

Elizabeth Lory naît en 1680 à Saint-Saturnin, fille de Gabriel Lory et de Françoise Bernard.



Mariage de Samuel Bernard avec Madeleine Clergeau

Samuel Bernard épouse au Temple de Charenton à Paris en décembre 1681 Madeleine Clergeau (morte en 1716).

Leurs enfants sont :



Louis-Gabriel Tardieu est page du roi dans la Grande Écurie

Louis-Gabriel Tardieu est page du roi dans la Grande Écurie en 1682.



Louis-Gabriel Tardieu Mousquetaire

Louis-Gabriel Tardieu est mousquetaire en 1686.



Mort de Gabriel Ier Michel

Gabriel Ier Michel meurt en 1687.

Françoise d'Espinoze, devenue veuve, poursuit les activités de négoce de son mari.



Naissance de Gabriel Bernard de Rieux

Gabriel Bernard de Rieux, dit le président de Rieux, naît en 1687, fils de Samuel Bernard et de Madeleine Clergeau.



Gabriel de Cassagnet Lieutenant général des armées du roi

Gabriel de Cassagnet devient Lieutenant général des armées du roi en 1688.



Gabriel de Talleyrand Page de la Grande écurie

Gabriel de Talleyrand devient Page de la Grande écurie en avril 1688.



Louis-Gabriel Tardieu Lieutenant

Louis-Gabriel Tardieu est lieutenant en 1689.



Mariage d'Henri de Boulainvilliers avec Marie Anne Henriette Hurault

Henri de Boulainvilliers épouse le 26 septembre 1689 Marie Anne Henriette Hurault. Leurs enfants sont :



Gabriel de Cassagnet Gouverneur d'Aire sur la Lys

Gabriel de Cassagnet est Gouverneur d'Aire sur la Lys en 1690.



Mort de Gabriel Antoine de La Guiche

Gabriel Antoine de La Guiche, capitaine du vaisseau Le Sage, meurt dans le détroit de Gibraltar en 1692 héroïquement lors d'une tempête.


Gabriel Prunier

Gabriel Prunier 2e marquis de Virieu

Gabriel Prunier devient 2e Marquis de Virieu le 22 octobre 1692.



Mariage d'Armand de Madaillan de Lesparre avec Julie de Bourbon

Armand de Madaillan de Lesparre tombe éperdument amoureux de Julie de Bourbon.

Armand de Madaillan de Lesparre épouse à l'hôtel de Condé le 5 ou le 20 mars 1696 Julie de Bourbon, fille naturelle d'Henri Jules de Bourbon-Condé et de Françoise Charlotte de Montalais. Leur enfant est :

Par ce mariage, Armand de Madaillan de Lesparre a la lieutenance de la Bresse et Bugey.

Le lendemain des noces, Julie de Bourbon déclare son intention de vivre indépendante.

Elle s'est mariée pour sortir de son état de demoiselle et avoir plus commodément des amants.

Elle se sépare de son époux et lui défend de contraindre une dame de sa qualité.

Il prend un logis séparé.

Elle installe dans le lit conjugal l'abbé de Chaulieu, son amant d'alors.



Mort de Gabriel Prunier Baron de Saint-André-en-Bochaine et d'Agnelles

Nicolas II de Prunier 3e Marquis de Virieu

Gabriel Prunier est Conseiller du Roi en tous ses Conseils, Second président à mortier du Parlement de Grenoble.

Gabriel Prunier meurt à Grenoble le 15 mars 1696.

Nicolas II de Prunier devient 3e Marquis de Virieu le 15 mars 1696.



Naissance de Simon Gabriel d'O

Simon Gabriel d'O naît en 1698, fils de Gabriel Claude d'O (1655-1728), Marquis de Franconville, et de Marie Anne de Lavergne de Guilleragues (vers 1660-1737).



Naissance de Paulin-Gabriel Prondre

Paulin-Gabriel Prondre naît en 1698, fils de Paulin Prondre.



Mariage de Pierre Michel avec Marguerite Lee

Pierre Michel épouse en 1701 Marguerite Lee, fille de Nicolas Lee. Leurs enfants sont :

Marguerite Lee appartient à une famille irlandaise originaire de Waterford, de la maison des Comtes de Litchfield, famille présente à Nantes dès le milieu du XVIIe siècle.



Gabriel de Cosnac Évêque de Die

Gabriel de Cosnac devient Évêque de Die (mort en 1734) en 1701.


Philippe V d'Espagne - par Jean Ranc - musée du Prado - Madrid Marie-Louise Gabrielle de Savoie

Mariage de Philippe V d'Espagne avec Marie-Louise Gabrielle de Savoie

René III de Froulay accompagne Philippe V d'Espagne jusqu'aux frontières de l'Espagne en 1701.

Henri d'Harcourt-Beuvron accompagne Philippe V d'Espagne en 1701 et le suit jusqu'à Madrid.

Philippe V d'Espagne épouse à Figueras, à la frontière franco-espagnole en Catalogne, le 3 novembre 1701 Marie-Louise Gabrielle de Savoie. Leurs enfants sont :

Les trois premiers fils reçoivent des prénoms d'origine française inusités à la cour d'Espagne, le quatrième un prénom remontant à l'époque d'avant les Habsbourgs, en hommage au premier Prince espagnol canonisé par l'Église.

Par ce mariage, Marie-Louise Gabrielle de Savoie est :

Marie-Louise Gabrielle de Savoie est Surnommée par ses sujets La Savoyana.

Elle sera très aimée en Espagne.



Naissance de Gabriel II Michel de Tharon

Gabriel II Michel naît à Nantes le 22 janvier 1702, fils de Pierre Michel et de Marguerite Lee.



Mort de Gabriel de Cassagnet

Gabriel de Cassagnet meurt le 11 juillet 1702.



Mariage de Gabriel de Talleyrand avec Marguerite de Taillefer

Le contrat de mariage est du 25 mai 1704.

Gabriel de Talleyrand épouse à Douzillac le 3 juillet 1704 Marguerite de Taillefer (1690-1713), Dame de Mauriac. Leurs enfants sont :


Marc de Beauvau-Craon

Mariage de Marc de Beauvau-Craon avec Anne Marguerite de Ligniville

Marc de Beauvau-Craon épouse à Lunéville le 16 décembre 1704 Anne Marguerite de Ligniville (1686-1772), Comtesse du Saint-Empire, Dame d'honneur de la duchesse de Lorraine. Parmi leurs 8 fils et 12 filles citons :

Léopold Ier de Lorraine a une liaison avec Anne Marguerite de Ligniville.



Naissance de Daniel de Talleyrand-Périgord

Daniel Marie Anne de Talleyrand-Périgord ou Daniel de Talleyrand-Périgord naît en août 1706, fils de Gabriel de Talleyrand, Comte de Grignols, et de Marguerite de Taillefer.



Mariage de Jean Baptiste de Félix de La Reynarde avec Marguerite d'Armand de Mizon

Jean Baptiste de Félix de La Reynarde est le fils de Jean Baptiste de Félix de La Reynarde, Seigneur du Muy, et de Françoise de Valbelle.

Jean Baptiste de Félix de La Reynarde (mort en 1759), Marquis de La Reynarde, épouse Marguerite d'Armand de Mizon (vers 1685-1754). Leurs enfants sont :

Ils sont établis au château de la Reynarde près de Marseille.



Naissance de Philippe Pierre Gabriel d'Espagne

Philippe Pierre Gabriel d'Espagne naît à San Lorenzo à Madrid le 7 juin 1712, fils de Philippe V d'Espagne et de Marie-Louise Gabrielle de Savoie.



Naissance de César-Gabriel de Choiseul-Praslin

César-Gabriel de Choiseul-Praslin naît à Saint-Sulpice à Paris le 14 août 1712, fils d'Hubert de Choiseul (vers 1664-1727), Comte de Chevigny, et d'Henriette de Beauvau (1686-1737), Dame de Montgauger.



Gabriel Bernard de Rieux Conseiller au Parlement de Paris

Gabriel Bernard de Rieux est substitut du procureur général du Parlement de Paris,

Gabriel Bernard de Rieux est nommé conseiller au Parlement de Paris le 31 août 1714.



Mariage de Simon Gabriel d'O avec Anne-Louise-Félicité de Madaillan

Simon Gabriel d'O épouse le 21 février 1715 Anne-Louise-Félicité de Madaillan. Leur enfant est :



Naissance d'Adélaide Geneviève d'O

Adélaide Geneviève d'O naît en 1716, fille de Simon Gabriel d'O et d'Anne-Louise-Félicité de Madaillan.



Paul-Hippolyte de Beauvilliers Ambassadeur en Espagne

Paul-Hippolyte de Beauvilliers est ambassadeur en Espagne.

En 1716, Paul-Hippolyte de Beauvilliers tient l'infant Philippe Pierre Gabriel d'Espagne sur les fonts baptismaux, au nom de la France.



Gabriel Bernard de Rieux Sieur de Rieux

Gabriel Bernard de Rieux prend en 1717 le nom de la terre de Rieux en Minervois, dont il est propriétaire.

Gabriel Bernard de Rieux hérite de Samuel Bernard, son père, la terre de Glisolles dans l'Eure.



Mariage de Charles François d'Arsac de Ternay avec Louise Le Febvre de Laubrière

Charles François d'Arsac de Ternay épouse à Angers le 27 novembre 1717 Louise Le Febvre de Laubrière, fille de François Le Febvre de Laubrière (mort en 1717) et de Louise Le Chat (morte en 1717). Leurs enfants sont :



Louis-Gabriel Tardieu Brigadier des Armées du roi

Louis-Gabriel Tardieu est brigadier des Armées du roi en 1719.



Mariage de Gabriel Bernard de Rieux

Gabriel Bernard de Rieux épouse Mlle de Saint-Chamans.



Mariage de Gabriel Bernard de Rieux avec Suzanne Marie Henriette de Boulainvilliers

Gabriel Bernard de Rieux (1687-1745) épouse en 1719 Suzanne Marie Henriette de Boulainvilliers (1696-1776), fille d'Henri de Boulainvilliers, Comte de Saint-Saire, et de Marie Anne Henriette Hurault. Leurs enfants sont :

Le mariage a lieu à Boulainvilliers avec la permission du curé de Saint-Eustache du 25 mai 1719.



Mort de Philippe Pierre Gabriel d'Espagne

Philippe Pierre Gabriel d'Espagne meurt le 28 ou 29 décembre 1719.



Mariage d'Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz avec Marie Marguerite Maillet de Batilly

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz épouse à Paris le 21 septembre 1720 Marie Marguerite Maillet de Batilly (1704-1762). Leurs enfants sont :



Louis-Gabriel Tardieu Lieutenant-colonel

Louis-Gabriel Tardieu est lieutenant-colonel en 1721.



Naissance d'Anne Gabrielle Henriette Bernarde de Rieux

Anne Gabrielle Henriette Bernarde de Rieux naît en 1721, fille de Gabriel Bernard de Rieux et de Suzanne Marie Henriette de Boulainvilliers.



Naissance de Gabriel d'Arsac de Ternay

René-Henri-Louis dit Gabriel d'Arsac de Ternay naît au château de Ternay le 15 novembre 1721, fils de Charles François d'Arsac de Ternay et de Louise Le Febvre de Laubrière.



Mariage de Joseph François de La Croix avec Marie-Françoise de Lévis

Joseph François de La Croix est veuf de Marie Élisabeth de Rochechouart de Mortemart.

Joseph François de La Croix épouse le 20 janvier 1722 Marie-Françoise de Lévis (1698-1728). Leurs enfants sont :

Marie-Françoise de Lévis apporte la terre de Lévy.



Mort d'Henri de Boulainvilliers

Gabriel Bernard de Rieux Seigneur de Saint-Saire

Henri de Boulainvilliers meurt à Paris le 23 janvier 1722 à Paris.

Il est inhumé à Saint-Eustache à Paris.

Son cœur est transféré dans l'église de Saint-Saire où sur un coeur de cuivre est gravé:

Ici repose le coeur de Haut & puissant seigneur Henri comte de Boulainvilliers & de Saint-Saire, sire de Léon, seigneur & patron dudit Saint-Saire, de Nesles en Bray, Beaubec-la-Ville, le Mesnil-Mauger & autres lieux, décédé à Paris le 23 janvier 1722, âgé de 64 ans".

En 1722, Gabriel Bernard de Rieux hérite des possessions normandes de son beau-père, à Saint-Saire dans le pays de Bray.


Façade nord initiale du palais Bourbon Palais Bourbon

Construction du Palais Bourbon

À partir de 1722, Louise-Françoise de Bourbon fait construire un hôtel qui est aujourd'hui le Palais Bourbon.

Quatre architectes se succèdent :

tous deux prématurément décédés,

Le Palais est achevé en 1728.

Il rappelle par son style le Grand Trianon.

Il est considéré au XVIIIe siècle comme le plus grand ornement de la ville après les maisons royales.



Louis-Gabriel Tardieu Gouverneur de la citadelle de Valenciennes

Louis-Gabriel Tardieu est gouverneur de la citadelle de Valenciennes en 1723.



Baptême de César-Gabriel de Choiseul-Praslin

César-Gabriel de Choiseul-Praslin est baptisé le 30 septembre 1723.



Naissance d'Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux dit le Marquis de Boulainvilliers naît le 10 décembre 1724, fils de Gabriel Bernard de Rieux et de Suzanne Marie Henriette de Boulainvilliers.



Naissance de Pierre Georges de Rougé

Pierre Georges de Rougé naît le 22 mai 1725, fils de Georges de Rougé (1690-1737), Seigneur du Cléray, et d'Henriette du Bois de Maquillé.

Pierre Georges de Rougé est baptisé à Saint-Julien-de-Concelles dans le Loire-Atlantique le 23 mai 1725.

Son parrain est Gabriel-César de Rougé (1704-1732).

Sa marraine est Jeanne Préseau (1684-1757).



Mariage de Daniel de Talleyrand-Périgord avec Marie Guyonne de Rochefort-Théobon

Daniel de Talleyrand-Périgord épouse en 1725 Marie Guyonne de Rochefort-Théobon. Leur enfant est :



Mariage de Louis-Gabriel Tardieu avec Florence Angélique Prouveur de Preux

Louis-Gabriel Tardieu épouse à Valenciennes le 25 avril 1725 Florence Angélique Prouveur de Preux. Leur enfant est :



Mariage de Gabriel II Michel avec Anne Bernier

Gabriel II Michel épouse en 1725 Anne Bernier. Leurs enfants, tous nés à Nantes, sont :

Gabriel II Michel est alors désigné comme noble homme.



Mariage de Louis-René de Caradeuc de La Chalotais avec Anne Paule Rahier

Louis-René de Caradeuc de La Chalotais épouse le 28 janvier 1726 Anne Paule Rahier (1698-1748), Dame de La Fresnaye. Parmi leurs 10 enfants citons :



Naissance de Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles

Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles dite Madame d'Épinay naît à Valenciennes le 11 mars 1726, fille de Louis-Gabriel Tardieu et de Florence Angélique Prouveur de Preux.

L'éducation de Louise est lamentablement négligée par Florence Angélique Prouveur de Preux, sa mère, laquelle se montre par ailleurs, bien peu aimante.

L'œuvre de Louise vient tout entière des regrets et des frustrations suscités par cette éducation.


Gabriel Bernard de Rieux par Maurice Quentin de La Tour - Los Angeles, Getty Center

Gabriel Bernard de Rieux Président de la Chambre des comptes

Gabriel Bernard de Rieux est président de la Deuxième Chambre des Enquêtes au Parlement de Paris.

Gabriel Bernard de Rieux est nommé Président de la Chambre des comptes le 7 janvier 1727.



Naissance de Charles Eugène Gabriel de La Croix

Charles Eugène Gabriel de La Croix naît à Paris le 25 février 1727, fils de Joseph François de La Croix, Marquis de Castries, et de Marie-Françoise de Lévis.



Mariage de Charles-Marie de Choiseul-Beaupré avec Henriette Charlotte de Bassompierre

Charles-Marie de Choiseul-Beaupré épouse au château de Savigny dans les Vosges le 24 ou 25 février 1728 Henriette Charlotte de Bassompierre, Dame de Savigny, fille de François de Bassompierre, Seigneur de Savigny. Leurs enfants sont :



Mort de Joseph François de La Croix

Joseph François de La Croix meurt à Paris le 24 juin 1728.

Il est inhumé le 26 juin 1728.

Son cœur est enterré près de Marie Élisabeth de Rochechouart de Mortemart, son épouse, dans le chœur de l'église de Picpus à Paris.

Orphelin à un an, Charles Eugène Gabriel de La Croix est élevé par Armand Pierre de La Croix de Castries, son oncle, Archevêque d'Albi.



Naissance de Marie-Gabriel-Florent de Choiseul-Beaupré

Marie-Gabriel-Florent de Choiseul-Beaupré ou de Choiseul d'Aillecourt naît à Notre Dame de Nancy le 7 décembre 1728, fille de Charles-Marie de Choiseul-Beaupré (1698-1768), Seigneur de Meuvy, et d'Henriette Charlotte de Bassompierre (1704-1782),, Dame de Savigny.



Mariage de Jean Antoine François de Franquetot avec Marie Thérèse Josèphe Corentine de Névet

Jean Antoine François de Franquetot (27 septembre 1702-4 mars 1748 à Paris) épouse en novembre 1729 Marie Thérèse Josèphe Corentine de Névet (30 juin 1717 au Château de Lezargant à Kerlaz, dans le Finistère-19 août 1778). Leurs enfants sont :



Naissance de Gabriel-Louis Moreau

Gabriel-Louis Moreau naît en 1730.


Louise-Hippolyte Grimaldi - par ou d'après Jean-Baptiste van Loo - en arrière plan Monaco

Mort d'Antoine Ier Grimaldi

Louise-Hippolyte Grimaldi princesse de Monaco

Jacques IV de Goyon Prince de Monaco

Antoine Ier Grimaldi meurt à Monaco le 20 janvier 1731.

Épistolier de race, mécène éclairé, Antoine Ier Grimaldi protège le musicien Couperin et le peintre Van Loo.

Antoine Ier Grimaldi a fait construire à Menton par Jacques Gabriel et Robert Cotte un charmant petit palais.

Louise-Hippolyte Grimaldi devient princesse souveraine de Monaco le 26 février 1731.

Jacques IV de Goyon devient Prince de Monaco le 26 février 1731, sous le nom de Jacques Ier Grimaldi.



Cession de la la seigneurie de Bourbonne

En 1731, Jean Baptiste François Desmarets vend la seigneurie de Bourbonne à Madame de Chartraire qui la transmet à François Gabriel Bénigné de Chartraire, président du parlement de Dijon.



Cession de la seigneurie de Bourbonne

En 1731, Jean-Baptiste François Desmarets vend la seigneurie de Bourbonne à Madame de Chartraire qui la transmet à François Gabriel Bénigné de Chartraire, président du parlement de Dijon.



Naissance de Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy

Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy naît le 8 octobre 1731, fils de François Camille de Neufville de Villeroy et de Marie-Josèphe de Boufflers.



Mariage de César-Gabriel de Choiseul-Praslin avec Anne-Marie de Champagne

César-Gabriel de Choiseul-Praslin épouse à Saint-Sulpice à Paris le 30 avril 1732 Anne-Marie de Champagne (vers 1712-1783).

Leurs enfants sont :

Par Anne-Marie de Champagne, son épouse, César-Gabriel de Choiseul-Praslin devient propriétaire du château de Sainte-Suzanne, en Mayenne.



Mort de François Camille de Neufville de Villeroy

François Camille de Neufville de Villeroy meurt le 26 décembre 1732.

Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy devient Duc d'Alincourt.



Mariage de Louis Emmanuel de Conflans avec Adélaïde Jeanne Françoise de Bouterou d'Aubigny

Louis Emmanuel de Conflans épouse le 15 mai 1733 Adélaïde Jeanne Françoise de Bouterou d'Aubigny (mai 1717-9 mai 1746).

Leurs enfants sont :



Gabriel II Michel Conseiller secrétaire du Roi

Gabriel II Michel Écuyer

Dans les années 1730 et 1740, le domicile de Gabriel II Michel et d'Anne Bernier est à la Fosse et sa paroisse est Saint-Nicolas, celle de la plupart des négociants nantais.

Gabriel II Michel joue un rôle notable dans le négoce et dans la traite négrière nantaise.

Il réalise 41 opérations en droiture vers les Antilles et 42 de traite des Noirs.

Gabriel II Michel est Conseiller secrétaire du Roi.

À partir de 1733, Gabriel II Michel a droit au titre d'écuyer.



Naissance de Françoise de Chalus

Françoise de Chalus naît à Chalus le 24 février 1734, fille de Gabriel de Chalus, Seigneur de Sansac, et de Claire de Géraud.



Mort de Simon Gabriel d'O Marquis de Franconville Comte d'O

Simon Gabriel d'O est Maître de camp du régiment de Toulouse-Infanterie

Simon Gabriel d'O meurt en 1734.



Naissance de Françoise de Châlus

Françoise de Châlus naît à Saint-Germain-Lembron le 24 février 1734, fille de Gabriel de Châlus, Seigneur de Sansac, et de Claire de Gerau.



Naissance de Renaud-César-Louis de Choiseul-Praslin

Renaud-César-Louis de Choiseul-Praslin naît à Saint-Sulpice Paris le 17 janvier 1735, fils de César-Gabriel de Choiseul-Praslin (1712-1785) et d'Anne-Marie de Champagne (vers 1712-1783).

Henriette de Beauvau, dame de Montgauger 1686-1737 est sa marraine .



Naissance de Louis Henri Gabriel de Conflans

Louis Henri Gabriel de Conflans naît à Paris le mercredi 28 décembre 1735, fils de Louis Emmanuel de Conflans (1711-1774), Marquis d'Armentières, et de Jeanne Françoise de Bouteroue (1717-1746).



Mort de Louis-Gabriel Tardieu Baron d'Esclavelles

Louis-Gabriel Tardieu est nommé Commandeur de l'ordre de Saint-Louis par Louis XV.

Louis-Gabriel Tardieu meurt au château de La Briche à Épinay-sur-Seine le 7 décembre 1736.



Mort de Gabriel de Talleyrand Comte de Grignols, Baron de Beauville, de Saint-Séverin et de Beauséjour

Gabriel de Talleyrand meurt au château de Beauséjour en Périgord le 18 mars 1737.



Mariage de Paulin-Gabriel Prondre avec Adélaïde Marie Camus Destouches

Paulin-Gabriel Prondre épouse en 1737 Adélaïde Marie Camus Destouches (née en 1722). Leur enfant est :



Naissance d'Anne-Henriette-Françoise Michel

Anne-Henriette-Françoise Michel naît en 1738, fille de Gabriel II Michel et d'Anne Bernier.

Selon l'acte de baptême d'Anne-Henriette-Françoise Michel, Gabriel II Michel est seigneur du Verger.


Marie-Amélie de Saxe vers 1750

Mariage de Charles III d'Espagne avec Marie-Amélie de Saxe

Charles III d'Espagne épouse en 1738 Marie-Amélie de Saxe, fille de Frédéric-Auguste II de Saxe et de Marie-Josèphe d'Autriche. Leurs enfants sont :



Mort de Samuel Bernard

Cession du château de Passy

Samuel Bernard meurt à la place des Victoires à Paris le 18 janvier 1739

Il est inhumé en la chapelle de la Vierge au chevet de l'église Saint Eustache, côté gauche, à Paris le 20 janvier 1739.

Sur une plaque en marbre noire figure le texte suivant :

DANS CETTE CHAPELLE REPOSENT LES CORPS DE

SAMUEL BERNARD

CHEVALIER DE L'UN DES ORDRES DU ROY

CONSEILLER D'ÉTAT COMTE DE COUBERT

DÉCÉDÉ LE 18 JANVIER 1739

SA BELLE-FILLE BONNE DE SAINT-CHAMANS

ÉPOUSE DE GABRIEL BERNARD

PRÉSIDENT DU PARLEMENT DE PARIS

COMTE DE RIEUX

DÉCÉDÉE LA 9 9BRE 1718

ET INHUMÉE AVEC SON FILS

GABRIEL FRANCOIS BERNARD

MORT À L'AGE DE 11 JOURS

LE 11 NOVEMBRE 1718

Bonne-Félicité Bernard, sa fille, doit recevoir la somme fantastique de 6 millions de livres.

Mathieu-François Molé et Bonne-Félicité Bernard emploieront leur fortune à constituer un imposant patrimoine foncier.

Samuel Bernard lègue le château de Passy à Manon Dancourt, madame de Fontaine.

Manon Dancourt le revend en 1739 à Gabriel Bernard de Rieux, fils de Samuel Bernard.

Gabriel Bernard de Rieux y réside.



Entrée de Charles Eugène Gabriel de La Croix au régiment du Roi-Infanterie

Charles Eugène Gabriel de La Croix entre au régiment du Roi-Infanterie en mai 1739.



Édification du portail occidental de la Cathédrale d'Orléans

Jacques V Gabriel crée les stalles et la clôture du chœur de la Cathédrale d'Orléans.

En 1739, commence l'édification du portail occidental de la Cathédrale d'Orléans surmonté des 2 tours, prolongement de la grande nef.

La vieille façade romane, qui a survécu à toutes les destructions est démolie.



Naissance d'Augustin Gabriel de Franquetot

Augustin Gabriel de Franquetot naît à Paris le 23 août 1740, fils de Jean Antoine François de Franquetot et de Marie Thérèse Josèphe Corentine de Névet.


Château du Grand-Blottereau

Construction du château du Grand-Blottereau

En 1741, Louis Christophe Juchault vend pour 90 000 livres la seigneurie de Doulon près de Nantes à l'armateur Gabriel II Michel.

Entre 1742 et 1747, il fait construire dans ce domaine le château du Grand-Blottereau.

L'architecte est sans doute Jean-Baptiste Ceineray, venu de Paris, dont ce serait la première réalisation à Nantes.



Charles Eugène Gabriel de La Croix Lieutenant

Charles Eugène Gabriel de La Croix est Lieutenant le 23 août 1742.



Naissance de Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon

Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon naît au Château de La Faye le 16 mars 1743, fils de Louis Gabriel de Rouvroy de Saint-Simon (1717-1777) et de Catherine Pineau de Viennay (vers 1718-1754).



Cession de la seigneurie de Tharon

Selon un ouvrage concernant la seigneurie de Tharon, elle est détenue par la famille Gabard au début du XVIIIe siècle.

Elle se situe dans l'actuelle commune de Saint-Michel-Chef-Chef en Loire-Atlantique.

Anne Louise Gabard vend la seigneurie de Tharon en 1743 à Gabriel II Michel.



Mariage de Victor Riqueti de Mirabeau avec Marie Geneviève de Vassan

Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, son cousin, et Lefranc de Pompignan, un poète, ses deux amis, semblent pousser Victor Riqueti de Mirabeau à faire un riche mariage pour payer ses dettes qui s'accumulent et continuer à faire la fête.

Marie Geneviève de Vassan est veuve de Jean François de Ferrières, Marquis de Sauvebœuf, Grand sénéchal d'Auvergne, Capitaine au Régiment Royal Infanterie, Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Le contrat de mariage est signé le 11 avril 1743.

Victor Riqueti de Mirabeau (1715-1789) épouse à Aigueperse à Saint-Bonnet-Briance en Haute-Vienne le 21 avril 1743 Marie Geneviève de Vassan, fille de de Charles de Vassan et d'Anne Thérèse de Ferrières de Sauvebœuf. Leurs enfants sont :

Selon les contemporains, la mariée est fort riche, mais point belle.

Victor Riqueti de Mirabeau se marie sans avoir rencontré précédemment son épouse.

Victor Riqueti de Mirabeau va tester sur les terres de son épouse ses théories agronomiques.


George II de Grande-Bretagne à la bataille de Dettingen par John Wootton Bataille de Dettingen

Bataille de Braunau

Bataille de Deckendorf

Bataille de Dettingen

La France est désireuse de ménager ses finances. L'armée et l'État sont trop peu impliqués dans cette guerre de Succession d'Autriche.

Les Bavarois, alliés de la France, subissent une défaite sévère près de Braunau le 9 mai 1743.

Une armée alliée d'environ 50 000 hommes (Britanniques, Hanovriens et Autrichiens) dite pragmatique commandée par le roi George II de Grande-Bretagne et formée sur le Rhin inférieur.

Après le retrait de Jean-Baptiste François Desmarets, elle s'avance vers le sud dans le pays du Main et du Neckar.

Le 27 mai 1743 à la bataille de Deckendorf, Louis-François Ier de Bourbon-Conti a son cheval tué sous lui et perd ses équipages.

Une armée française d'environ 70 000 soldats sous les ordres d'Adrien Maurice de Noailles est rassemblée sur le cours moyen Rhin pour contrer cette nouvelle force.

Mais François-Marie de Broglie est en pleine retraite, et les places fortes de Bavière capitulent les unes après les autres devant le prince Charles.

Les Français et les Bavarois sont presque expulsés de la région du Rhin quand la bataille de Dettingen se déroule le 27 juin 1743 (16 juin du calendrier julien) à Dettingen, village de la commune de Karlstein am Main en Bavière.

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles à Dettingen a 2 chevaux tués sous lui.

Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre se trouve à cette bataille.

Gabriel d'Arsac de Ternay prend part à la bataille Dettingen où il est fait prisonnier.

George II de Grande-Bretagne, complètement dominé dans la manœuvre par des adversaires mieux aguerris, est en grand danger entre Aschaffenbourg et Hanau dans le défilé formé par les collines Spessart et la rivière Main, n'ayant pas eu de ravitaillement notamment en pain depuis une semaine.

Adrien Maurice de Noailles parvient à prendre dans la nasse l'armée austro-britannique.

Il s'apprête à l'anéantir grâce aux pièces d'artillerie qui ferment les deux issues du défilé du Main.

Louis VII de Gramont, son neveu, à la tête de 23 000 hommes, doit garder un des 2 passages.

Impatient au bout de 6 heures d'attente, Louis VII de Gramont traverse le Main devant le village de Dettingen et lance une attaque en masse contre un ennemi qui n'a plus rien à perdre, contraignant l'artillerie française à interrompre son bombardement.

Repoussés, ses hommes cherchent à se replier sur les ponts mais certains de ceux-ci s'effondrent et les soldats sont noyés.

La compagnie des chevau-légers de la garde royale française y est anéantie.

Adrien Maurice de Noailles porte certainement une part de responsabilité dans cette défaite.

Les coalisés sont ainsi sauvés d'un anéantissement certain.

La route d'Hanau leurs est ouverte aux coalisés.

William Augustus de Grande-Bretagne est blessé lors de cette bataille. Il devient un héros national.

L'honneur de la victoire des coalisés revient principalement à Léopold-Philippe d'Arenberg, qui est blessé dans l'action. George II de Grande-Bretagne est témoin de sa bravoure et de son l'habileté.

George II de Grande-Bretagne quitte l'armée le 1er octobre 1743, pour se rendre dans ses États de Hanovre.

Il remet le commandement Léopold-Philippe d'Arenberg qui fait repasser le Rhin à ses troupes, leur assigne des quartiers d'hiver.

C'est la dernière fois qu'un souverain régent du Royaume-Uni menera ses troupes dans une bataille dont le souvenir est encore célébré particulièrement à l'académie royale militaire de Sandhurst.

En souvenir de la victoire, Haendel compose son Dettingen Te Deum.

La bravoure de Louis-François Ier de Bourbon-Conti touche Louis XV, qui lui octroie en récompense une augmentation de 36 000 livres sur son gouvernement du Poitou et le reçoit au château de Fontainebleau le 9 novembre 1743.



Charles Eugène Gabriel de La Croix Lieutenant du Roi en Languedoc et Gouverneur de Montpellier et Sète

Charles Eugène Gabriel de La Croix devient Lieutenant du Roi en Languedoc et Gouverneur de Montpellier et Sète le 1er décembre 1743.



Mariage de Charles Eugène Gabriel de La Croix avec Gabrielle Isabeau Thérèse de Rosset

Charles Eugène Gabriel de La Croix épouse le 19 décembre 1743 Gabrielle Isabeau Thérèse de Rosset de Rocozel. Leurs enfants sont :

Charles Eugène Gabriel de La Croix se montre vite un mari volage et trompe abondamment Gabrielle Isabeau Thérèse de Rosset de Rocozel.

Ils vivront séparés.



Mariage de Joseph Gabriel Tancrède de Félix de Muy de Grignan avec Élisabeth Jeanne Louise Jacqueline d'Alsace-d'Hénin-Liétard

Joseph Gabriel Tancrède de Félix de Muy de Grignan épouse le lundi 23 mars 1744 Élisabeth Jeanne Louise Jacqueline d'Alsace-d'Hénin-Liétard (1728-1764). Leur enfant est :



Naissance de Gabrielle Augustine Michel de Taron

Gabrielle Augustine Michel naît de Taron en 1744, fille de Gabriel II Michel et d'Anne Bernier.



Charles Eugène Gabriel de La Croix Mestre de camp du Régiment du Roi-Cavalerie

Charles Eugène Gabriel de La Croix devient Mestre de camp du Régiment du Roi-Cavalerie le 26 mars 1744.



Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux Conseiller à la 2e chambre des enquêtes du Parlement de Paris

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est reçu conseiller à la 2e chambre des enquêtes du Parlement de Paris, le 9 décembre 1744.



Liaison de Charles Eugène Gabriel de La Croix avec Marie Anne Françoise de Noailles

Charles Eugène Gabriel de La Croix a une liaison avec Marie Anne Françoise de Noailles. Leur enfant est :



Mort de Gabriel Bernard de Rieux

Gabriel Bernard de Rieux meurt le 13 décembre 1745.

Gabriel Bernard de Rieux laisse le château de Passy à Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux, son fils, qui prend le nom de Boulainvilliers, provenant à la fois de la famille de son épouse et de celle de sa mère.

Le château prend aussi le nom de Boulainvilliers.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux n'habite pas le château de Passy.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux recueille la terre et la seigneurie de Glisolles, dont il fait reconstruire le château, de 1746 à 1752.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux hérite aussi de l'hôtel familial des Bernard, à Paris, rue Notre-Dame des Victoires.



Naissance de Marie Marguerite Valette

Marie Marguerite Valette naît à Sedan le 30 janvier 1746, fille de Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castrie et de Marie Anne Françoise de Noailles.



Mariage d'Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux avec Madeleine Grimoard de Beauvoir du Roure

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux épouse le 26 avril 1746 Madeleine Grimoard de Beauvoir du Roure (1730-1748).



Location du château de Passy à Alexandre Jean Joseph Le Riche de La Popelinière

En 1747, Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux loue le château de Passy au fermier général Alexandre Jean Joseph Le Riche de La Popelinière.



Mariage de Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy avec Jeanne Louise Constance d'Aumont

Liaison de Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy

Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy épouse le 13 janvier 1747 Jeanne Louise Constance d'Aumont (1731-1816), fille de Louis d'Aumont.

Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy a une liaison avec une personne nommée Le Marquis.



Mariage de Joseph-Thérèse Michel avec Madeleine Françoise Seurrat

Joseph-Thérèse Michel épouse en 1747 Madeleine Françoise Seurrat. Leurs enfants sont :



César-Gabriel de Choiseul-Praslin Lieutenant Général des armées du roi et de la province du Dauphiné

César-Gabriel de Choiseul-Praslin devient Lieutenant Général des armées du roi et de la province du Dauphiné en 1748.



Marie-Gabriel-Florent de Choiseul-Beaupré Colonel du Régiment du Boulonnais

Marie-Gabriel-Florent de Choiseul-Beaupré devient Colonel du Régiment du Boulonnais en 1748.



Charles Eugène Gabriel de La Croix Commandant général de la cavalerie

Charles Eugène Gabriel de La Croix est Maréchal de camp et Commandant général de la cavalerie en 1748.



Création de la Compagnie de Guinée

En 1748, Gabriel II Michel et François-Augustin Michel s'associent avec Jean-Baptiste Grou pour former la société de négoce Grou et Michel, qui participe peu après à la création de la Compagnie de Guinée.



Mariage d'Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux avec Adrienne Marie-Madeleine Ulphe d'Hallencourt de Boullainvilliers

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est veuf de Madeleine Grimoard de Beauvoir du Roure.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux épouse en septembre 1748 Adrienne Marie-Madeleine Ulphe d'Hallencourt de Boullainvilliers (1725-1781), fille de Louis Joseph Maximilien d'Hallencourt, Seigneur de Boulainvilliers, Vraignes, et de Marie Adrienne Picquet. Leurs enfants sont :


Marie Françoise Lallemant de Betz - dans son intérieur devant la cheminée - Œuvre début XIXe dans le goût du XVIIIe

Mariage de Marie Gabriel Florent de Choiseul d'Aillecourt avec Marie Françoise Lallemant de Betz

Marie Gabriel Florent de Choiseul d'Aillecourt (1728-1753), Comte de Choiseul-Beaupré, épouse le 10 février 1749 Marie Françoise Lallemant de Betz (1732-1793). Leurs enfants sont :


Marie-Françoise Lallemant de Betz - posant dans son intérieur devant la cheminée Marie Gabriel Florent de Choiseul et Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt - en Savoyards- par François Hubert Drouais - en 1758

Mariage de Marie-Gabriel-Florent de Choiseul d'Aillecourt avec Marie Françoise Lallemant de Betz

Marie-Gabriel-Florent de Choiseul d'Aillecourt épouse le 10 février 1749 Marie-Françoise Lallemant de Betz, fille de Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz, un riche Fermier général, Seigneur de Nanteau sur Lunain, et de Marie-Marguerite Maillet de Batilly.

Leurs enfants sont :

La dot est de 500 000 livres.



Gabriel II Michel Armateur

En 1749, Gabriel II Michel est propriétaire pour moitié du navire le Fort Dauphin acquis précédemment par François-Augustin Michel, son frère.



Naissance d'Honoré-Gabriel Riqueti

Honoré-Gabriel Riqueti, surnommé l'Orateur du peuple et la Torche de Provence, naît au château du Bignon le 9 mars 1749, fils de Victor Riqueti de Mirabeau et de Marie Geneviève de Vassan.

Il est naît avec un pied tordu, deux grandes dents et surtout une tête énorme, ce qui a fait dire qu'il était hydrocéphale.

Il a également la langue enchaînée par le filet.

Avant de présenter l'enfant à son père, la nourrice le prévient : Ne vous effrayez pas.

Et l'accoucheur ajoute : Il aura beaucoup de peine à s'exprimer.



Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux Président de2e chambre des enquêtes du Parlement de Paris

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux devient président de la 2e chambre des enquêtes du Parlement de Paris le 19 août 1749.



Naissance de Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron

Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron naît le 8 septembre 1749, fille de Jean François Gabriel de Polastron et de Jeanne Charlotte Hérault de Vaucresson (1726-1756).



Mariage de Jean-Baptiste Berthier avec Marie-Françoise Lhuillier de La Serre

Jean-Baptiste Berthier épouse en la paroisse Saint-Louis à Versailles le 23 septembre 1749 Marie-Françoise Lhuillier de La Serre.

Parmi leurs enfants citons :



Paulin-Gabriel Prondre Marquis de Ravenel

Paulin-Gabriel Prondre se contente d'une vie tranquille entre Guermantes et Paris.

En 1750, Paulin-Gabriel Prondre achète, avec le titre de marquis, la terre de Ravenel, près de Saint Just en Chaussée dans l'Oise.

Paulin-Gabriel Prondre quitte alors Guermantes.



Marie-Gabriel-Florent de Choiseul-Beaupré Colonel du Régiment de Navarre

Marie-Gabriel-Florent de Choiseul-Beaupré devient rapidement Lieutenant général des Provinces de Champagne et de Brie,

Marie-Gabriel-Florent de Choiseul-Beaupré devient Colonel du Régiment de Navarre en octobre 1751.



Louis Henri Gabriel de Conflans Maitre de camp du régiment Orléans Cavalerie

Louis Henri Gabriel de Conflans devient Maitre de camp du régiment Orléans Cavalerie en 1752.



Naissance de Gabriel-Antoine d'Espagne

Gabriel-Antoine d'Espagne naît à Portici dans le royaume de Naples le 11 mai 1752, fils de Charles III d'Espagne 1716-1788) et de Marie-Amélie de Saxe (1724-1760).



Naissance de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier naît à Paris le 27 septembre 1752, fils de Marie Gabriel Florent de Choiseul d'Aillecourt (1728-1753) et de Marie Françoise Lallemant de Betz (1732-1793).



Honoré-Gabriel Riqueti Défiguré

Vers 1752, Honoré-Gabriel Riqueti est défiguré par une petite vérole mal soignée. Son visage en gardera de profondes cicatrices.

Son enfance est marquée par la sévérité de Victor Riqueti de Mirabeau, son père, qui n'a pas d'affection pour lui.



Mariage de François-Augustin Michel avec Julie de Villestreux

François-Augustin Michel épouse Julie de Villestreux. Leurs enfants sont :



Naissance de Gabriel Augustin Michel

Gabriel Augustin Michel naît à Nantes en 1753 fils de François-Augustin Michel et de Julie de Villestreux.



Cession de l'hôtel particulier 31 rue du Faubourg-Saint-Honoré

Gabriel II Michel, riche armateur nantais, est directeur de la Compagnie des Indes à Nantes puis à Paris.

En 1753, Gabriel II Michel achète un hôtel particulier à l'emplacement de l'actuel no 31, rue du Faubourg-Saint-Honoré.



Mort de Marie Gabriel Florent de Choiseul d'Aillecourt Comte de Choiseul-Beaupré

Marie-Françoise Lallemant de Betz habite alors avec ses fils l'hôtel particulier de ses parents, rue Neuve St Martin.

Marie Gabriel Florent de Choiseul d'Aillecourt meurt à Strasbourg le 6 septembre 1753.



Naissance de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt naît à Paris le 10 avril 1754, fils posthume de Marie Gabriel Florent de Choiseul d'Aillecourt (1728-1753), Comte de Choiseul-Beaupré, Seigneur d'Aillecourt, et de Marie Françoise Lallemant de Betz (1732-1793).


Henriette Anne Louise d'Aguesseau

Mariage de Jean Louis François Paul de Noailles avec Henriette Anne Louise d'Aguesseau

Jean Louis François Paul de Noailles épouse en la paroisse Saint-Jean-en-Grève à Paris le 25 février 1755 Henriette Anne Louise d'Aguesseau (1737-1794), Dame de la principauté de Tingry. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis Henri Gabriel de Conflans avec Antoinette Madeleine Jeanne Portail

Louis Henri Gabriel de Conflans épouse à Saint-Sulpice à Paris le mardi 20 mai 1755 Antoinette Madeleine Jeanne Portail (1738-1818). Leurs enfants sont :



Charles Eugène Gabriel de La Croix Commandant du corps expéditionnaire aux Caraïbes

En 1756, Charles Eugène Gabriel de La Croix commande le corps expéditionnaire aux Caraïbes, en particulier à Sainte Lucie qui lui doit le nom de sa capitale.



Gabriel II Michel Trésorier-général de l'artillerie et du génie

Gabriel II Michel obtient en 1756 la charge de trésorier-général de l'artillerie et du génie.

Gabriel II Michel obtient pour ses filles, des lettres de noblesse afin qu'elles soient qualifiées de nobles demoiselles.



Mariage de Jacques Auger avec Anne-Henriette-Françoise Michel

Jacques Auger, Marquis de Marbeuf, épouse en 1757 Anne-Henriette-Françoise Michel, fille de Gabriel II Michel de Tharon.

Jacques Auger est colonel de dragons et neveu de Louis Charles René de Marbeuf.

Anne-Henriette-Françoise Michel est dotée de 8 millions de livres.


Bataille de Rossbach Friedrich Wilhelm von Seydlitz

Bataille de Rossbach

Mort de Jacques Pelet de Beaufranchet

L'armée franco-autrichienne est devenue un danger immédiat pour Frédéric II de Prusse après sa marche sur le Thuringe.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen manœuvrent les jours précédents afin d'éviter l'affrontement avec Frédéric II de Prusse.

Le matin du 5 novembre 1757, le camp de Frédéric II de Prusse se trouve entre Rossbach sur sa gauche et Bedra sur sa droite.

Le village de Rossbach se trouve dans la commune de Braunsbedra, dans le Land de Saxe-Anhalt, en Allemagne.

Les franco-autrichiens se trouvent en face entre Branderoda sur leur droite et Mücheln sur leur gauche.

Les franco-autrichiens avec environ 42 000 hommes disposent d'une supériorité numérique de 2 contre 1.

Leurs postes avancés dépassent toutes les parties du camp de Frédéric II de Prusse.

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen est déterminé à prendre l'offensive.

Charles de Rohan-Soubise n'ose pas prendre le risque d'un affrontement et a probablement l'intention d'engager la bataille le plus tard possible avec l'idée de gagner quelques avantages par une action partielle.

Le plan des franco-autrichiens nécessite :

Ils pensent ainsi couper les forces de Frédéric II de Prusse des villes sur la Saale.

Les franco-autrichiens s'inquiètent du risque d'intervention des Prussiens sur leur flanc.

Frédéric II de Prusse passe la matinée à observer l'ennemi depuis le toit d'une maison de Rossbach.

Les premiers mouvements convainquent Frédéric II de Prusse que les Alliés déplacent leurs vivres du sud vers le nord. À midi il part déjeuner laissant le capitaine von Gaudi au poste d'observation.

L'officier a une toute autre interprétation des intentions des Alliés parce que les colonnes, que l'on peut observer de temps à autre au travers des ondulations du terrain, semblent tourner vers l'est en direction de Zeuchfeld. Frédéric II de Prusse s'aperçoit à son tour que la cavalerie et l'infanterie ennemies se sont rapprochées de Pettstädt, il réalise les intentions réelles de ses ennemis.

Frédéric II de Prusse saisit sans hésitation l'occasion.

L'armée prussienne quitte ses quartiers et se déplace en laissant un petit contingent de troupes pour s'opposer à l'avant-garde française, le flanc protégé par la colline Schortau.

Une 1/2 heure plus tard, Frédéric II de Prusse donne l'ordre d'attaquer l'ennemi.

Les Alliés en marche se partagent en grandes colonnes:

entre la première et la deuxième colonne se trouve l'artillerie.

L'aile droite de cavalerie est en tête alors que l'aile gauche de cavalerie se trouve à la queue des deux colonnes principales.

Au début, ils observent les consignes de distances, mais après Zeuchfeld, une certaine confusion s'installe.

Une partie de l'infanterie appartenant à la réserve s'insère entre les deux colonnes principales entravant les mouvements de l'artillerie.

Une petite troupe est lancée vers Rossbach.

Les Alliés constatent que les Prussiens se déplacent vers l'est, ils pensent que ces derniers sont sur le point de se retirer pour éviter d'être attaqués sur le flanc et sur l'arrière.

Les généraux Alliés ordonnent donc d'accélérer la marche, envoyant la première ligne et la cavalerie de l'aile droite vers Reichardtswerben. Ils font appel à une partie de la cavalerie de l'aile gauche afin de participer à l'opération. Cela se révèle une erreur fatale.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen ne comprennent pas que la manœuvre de Frédéric II de Prusse a pour but une attaque avant qu'ils prennent position.

Les franco-autrichien ont pris plus de 3 heures pour démonter leur campement et il leur paraît impossible que les troupes de Frédéric II de Prusse aient pu en faire autant en 6 fois moins de temps.

Les Prussiens ne se déploient pas en ordre de bataille face à Rossbach et Nahlendorf. Frédéric II de Prusse n'a pas l'intention de se placer parallèlement à l'ennemi ni de se retirer.

Comme son armée peut se déplacer 2 fois plus rapidement que ses adversaires, il a l'intention de faire un détour, caché par les collines de Janus et Pölzen, et fondre sur eux par surprise par l'est.

Le prussien Friedrich Wilhelm von Seydlitz avec tous les escadrons disponibles, se hâte à l'est de Rossbach, derrière la colline de Janus vers celle de Pölzen

Le colonel von Moller, avec 18 canons lourds, entre en action sur la colline de Janus à 3h15 contre les colonnes de la cavalerie alliée qui avancent vers lui, et l'infanterie prussienne suit aussi rapidement que possible.

La cavalerie alliée qui se trouve au nord de Reichardtswerben et bien en avance sur l'infanterie, est sous le feu de l'artillerie de Moller et subit de grosses pertes.

Comme il est habituel d'employer des armes lourdes pour protéger une retraite, les Alliés se contentent de ne mettre que quelques batteries en action.

Ils sont surpris lorsque les 38 escadrons de Friedrich Wilhelm von Seydlitz se jettent, à une vitesse incroyable, à la tête et sur le flanc droit de leurs colonnes depuis la colline de Polzen. Le résultat reste incertain pendant un court moment.

Friedrich Wilhelm von Seydlitz lance son dernier escadron, et combat lui-même comme un simple soldat, il reçoit une grave blessure.

La mêlée se déplace rapidement vers le sud, au-delà de l'infanterie alliée, et finalement Friedrich Wilhelm von Seydlitz réaligne ses cavaliers dans un terrain creux près de Tagewerhen, prêts pour une prochaine attaque.

Ce premier épisode ne dure qu'une 1/2 heure, et pendant ce temps l'infanterie prussienne, répartie sur la gauche, descend de la colline de Janus afin d'affronter l'infanterie alliée, en pleine confusion et découragée.

Une grande partie de la cavalerie alliée a été réduite en morceaux et bon nombre de cavaliers piétinent les hommes en tentant de fuir.

L'infanterie alliée, comme avait tenté la cavalerie, essaie de déployer certains régiments à la tête de la colonne.

Les Français en particulier forment une ou deux colonnes et attaquent à la baïonnette.

Mais les canons de Moller, qui avaient avancé avec l'infanterie prussienne perforent les lignes d'attaque. Quand les Français arrivent à une distance efficace, l'attaque est anéantie par les rapides et méthodiques salves des Prussiens.

Pendant ce temps les Alliés tentent en vain de former une ligne de bataille. Les deux principales colonnes sont proches l'une de l'autre au cours de leur marche vers Pettstädt. La réserve qui est enchevêtrée entre les deux colonnes principales réussit à s'extraire seulement par morceaux, s'efforçant de se regrouper et l'artillerie de réserve essaie sans succès de faire de même.

L'infanterie prussienne encore échelonnée sur la gauche et qui a déjà repoussé les Français intervient rapidement contre cette masse désordonnée.

Quelques salves contre la tête et le flanc gauche de la colonne suffit à créer d'autres désordres, et puis depuis Tagewerben, les escadrons regroupés par Friedrich Wilhelm von Seydlitz chargent de manière inattendue l'ennemi. L'infanterie alliée rompt les rangs et s'enfuit.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen, tous deux blessés, réussissent à conserver un ou deux régiments compacts, mais le reste des troupes est dispersé dans la campagne.

La bataille a duré moins d'une heure et demie et le dernier sursaut de l'infanterie moins de 15 minutes.

Seulement 7 bataillons prussiens ont été engagés contre l'ennemi.

Friedrich Wilhelm von Seydlitz et Frédéric Henri Louis de Prusse, les commandants de la cavalerie et de l'infanterie ont été tous deux blessés.

Le total des pertes de l'armée prussienne se monte à 550 hommes contre environ 8 000 soldats hors de combat dont 5 000 prisonniers pour les Alliés.

Nicolas de Luckner montre une grande valeur lors de cette bataille.

Charles Eugène Gabriel de La Croix se distingue lors de cette bataille où il reçoit 2 blessures.

Carl Heinrich von Wedel est présent lors de cette bataille de Rossbach.

Jacques Pelet de Beaufranchet meurt lors de cette bataille.

Augustin-Joseph de Mailly est blessé à la tête d'un coup de sabre et est fait prisonnier.

Victor-François de Broglie participe à cette a bataille. Il garde ses troupes réunies et peut se retirer à Hanovre.

Augustin-Joseph de Mailly est l'ami de Frédéric II de Prusse.

Les conséquences de la bataille peuvent être qualifiées de modestes, l'adversaire principal de la Prusse reste l'Autriche et son énergique impératrice Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

Frédéric II de Prusse, après la bataille qu'il définit comme une promenade, est vénéré comme une idole en Angleterre et en Amérique du Nord, des rues et des auberges reçoivent son nom.

À Paris, ont lieu d'enthousiastes démonstrations de sympathie de la part de l'opposition constituée d'intellectuels autour de François-Marie Arouet de Voltaire et d'autres, parmi lesquels des représentants de l'aristocratie française, s'expriment en faveur du monarque prussien.

Blessé par cette défaite, Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen renonce à toutes affaires militaires.



Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy Capitaine des gardes du corps du Roi

Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy devient Capitaine des gardes du corps du Roi à la 2e compagnie française en 1758.



César-Gabriel de Choiseul-Praslin ambassadeur à Vienne

César-Gabriel de Choiseul-Praslin opte pour la diplomatie et représente la France à Vienne en juin 1758.



Charles Eugène Gabriel de La Croix Lieutenant général

Charles Eugène Gabriel de La Croix devient Lieutenant général le 28 décembre 1758.


Gabriel d'Arsac de Ternay - ancienne collection de Christian Ariès

Mariage de Gabriel d'Arsac de Ternay avec Marie-Adélaïde Henriette Vitoire Cantineau de Commacre

Gabriel d'Arsac de Ternay épouse le 2 avril 1759 Marie-Adélaïde Henriette Vitoire Cantineau de Commacre, fille de Jean-Félix Cantineau, Comte de Commacre, et de Marie-Madeleine Benoist de Genault. Leur enfant est :



Charles Eugène Gabriel de La Croix Maître de camp général de la cavalerie

Charles Eugène Gabriel de La Croix devient Maître de camp général de la cavalerie le 16 avril 1759.



Mort de Jean Baptiste de Félix de La Reynarde Marquis du Muy, de Grignan et de La Reynarde

Jean Baptiste de Félix de La Reynarde meurt au Château de Versailles le 23 août 1759

Il est inhumé à Notre-Dame à Versailles le 24 août 1759.

Un procès a lieu entre ses fils :


Camp de l'Armée du Roi à Corbach et celui des ennemis à Saxenhausen

Bataille de Korbach

La ville de Corbach est située sur les hauteurs de Corbach, qui s'élèvent à quelque 400 mètres au-dessus de la plaine et s'étendent à environ 2 kilomètres à l'est de la ville dans le bois de Berndorf.

La ville elle-même est le carrefour de plusieurs routes.

De nombreuses et importantes forces des 2 camps se concentrent dans la région.

Le gros des troupes françaises, aux ordres de Victor-François de Broglie, sont à Frankenberg, à environ 30 kilomètres au sud.

La force principale des armées coalisées de Brunswick, de Hesse-Cassel, de la Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel et du royaume de Grande-Bretagne, commandée par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, est à Sachsenhausen 10 kilomètres à l'est.

Le 4 juillet 1760, Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, stationné à Dortmund avec l'armée du Bas-Rhin, de marcher vers Corbach pour faire sa jonction avec l'armée principale française.

Le 8 juillet 1760, informé des manœuvres de Victor-François de Broglie, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg détache le Prince Héréditaire de Brunswick avec l'avant-garde, une force mixte composée principalement de Britanniques, Hanovriens et d'Hessois, avec l'intention d'occuper les hauteurs de Corbach et empêcher la jonction des deux armées françaises.

Plus tard, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg les suit avec le reste de l'armée, laissant le commandement à Lord Granby à Sachsenhausen.

Corbach est pris le 9 juillet 1760 par Nicolas de Luckner, le commandant de la cavalerie légère hanovrienne.

Le même jour, le général Clausen marche sur Corbach afin d'observer les mouvements des Alliés et y trouve le corps de Nicolas de Luckner.

Victor-François de Broglie ordonne de le déloger et envoie le comte de Rooth avec une brigade d'infanterie et le marquis de Poyanne avec les carabiniers du Comte de Provence pour soutenir Clausen.

Cependant, les Français ne peuvent préparer une attaque avant la tombée de la nuit.

Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain d'accélérer sa marche.

La brigade Clausen prend position au bois gauche de Corbach et Victor-François de Broglie arrive lui-même à la tête de 6 brigades.

Le Prince Héréditaire, réuni au corps de Kielmansegg, arrive sur les hauteurs de Corbach vers 9 heures du matin, tandis que l'armée principale était encore au défilé de Sachsenhausen, à 8 kilomètres en arrière.

Croyant qu'il faisait face seulement au corps de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, il résout d'attaquer immédiatement sans attendre le gros de l'armée.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain déploie 4 bataillons d'infanterie dans la ville.

Le reste de son corps, infanterie, cavalerie et artillerie, est déployé sur les hauteurs de Corbach s'étendant à l'est et au nord jusqu'au bois de Berndorf où il a déployé quelques troupes légères.

Le 10 juillet 1760, la bataille commence à 9 heures avec des escarmouches entre la cavalerie légère des 2 camps.

Le Prince Héréditaire déploie son corps en ligne de bataille et attaque immédiatement.

Toutefois, le déploiement des Français l'aurait obligé à laisser sa gauche exposée à l'arrivée des renforts français envoyés depuis Frankenberg.

Une très violente canonnade et un feu intense d'infanterie durent toute la journée.

La lutte devient particulièrement intense au centre du front sur la colline entre Corbach et le bois de Berndorf, mais les Français maintiennent fermement leur position.

Pendant ce temps ils sont renforcés par les brigades Royal-Suédois et Castella.

Les brigades Navarre et du Roi qui se déploient sur l'aile droite, avec Auvergne et Orléans en réserve.

Une batterie de 24 canons s'établit vis-à-vis de la batterie alliée.

Après ces dispositions, les Français prennent l'offensive.

La brigade Navarre se distingue par la capture d'une batterie alliée à la baïonnette.

Selon un rapport officiel de Lord Granby au maréchal Ligonier, l'arrivée des troupes françaises sur l'arrière-garde alliée convainc le Prince de la nécessité d'une retraite.

La retraite alliée commence vers 15 heures dans le désordre.

Beaucoup de confusion règne dans l'infanterie et la cavalerie allemande.

Les Français redoublent leurs tirs d'artillerie et chargent avec l'ensemble de leur cavalerie.

Le Prince Héréditaire est obligé de charger à la tête de 2 régiments de dragons britanniques : 1st King's Dragoon Guards et 2d Queen's Dragoon Guards, pour couvrir la retraite, sans pour autant pouvoir empêcher la perte de l'artillerie du flanc droit avec 18 pièces de canon.

Les Alliés perdent :

Le Prince Héréditaire est légèrement blessé à l'épaule.

Les Français perdent environ 750 hommes.

Les régiments Royal-Suédois et du Roi souffrent plus qu'aucun autre.

François-Louis-Antoine de Bourbon Busset participe à cette bataille.

Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné, brigadier, participe aux combats à la tête du régiment de Champagne.

Louis-Philippe de Durfort, colonel du régiment de Chartres, participe à cette bataille

Louis-Henri-Gabriel de Conflans d'Armentières, mestre de camp au régiment d'Orléans cavalerie sous les ordres de son père Louis de Conflans d'Armentières, participe à cette bataille

Alexandre Séraphin Joseph Magnus, comte de Sparre, colonel au régiment d'Anhalt, participe à cette bataille

François-Henri de Franquetot participe à cette bataille.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux participe à cette bataille.


Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac

Mariage de Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac avec Adélaïde Diane Hortense Délie Mancini-Mazarini

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac Duc de Brissac

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac épouse le 28 février 1760 Adélaïde Diane Hortense Délie Mancini-Mazarini (1742-1808). Leurs enfants sont :

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac devient 8e Duc de Brissac le 28 février 1760.


Pierre III de Portugal avec Marie Ire de Portugal

Mariage de Pierre III de Portugal avec Marie Ire du Portugal

Pierre III de Portugal épouse le 6 juin 1760 Marie Ire de Portugal, sa nièce. Leurs enfants sont :

Pierre III de Portugal est le frère cadet de Joseph Ier du Portugal, le père de Marie.



Naissance de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul naît à Lunéville en Meurthe-et-Moselle le 26 août 1760, fils de Claude Antoine de Choiseul, comte de Choiseul-La Baume (1733-1794) et de Diane Gabrielle de La Baume (1729-1792), Marquise de Montrevel.


Bataille de Kloster Kampen - En bleu les mouvements français Mort du chevalier d'Assas

Bataille de Kloster Kampen

Mort de Louis d'Assas

Pendant la guerre de Sept Ans, au cours de l'automne 1760, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, commandant de l'armée alliée, menace Hanovre occupée par les Français.

Pour créer une diversion, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg attire 20 000 soldats français plus à l'ouest.

Le commandement français se prépare à défendre la ville de Wesel, sur la rive orientale du Rhin, et décide de brûler les ponts à proximité de l'embouchure de la Lippe.

Le 4 octobre 1760, le régiment d'Auvergne quitte Weildungen, où il était cantonné, pour se rapprocher du Rhin.

Le régiment d'Auvergne arrive le 13 octobre 1760 à Neuss.

Le régiment d'Auvergne entre le 13 octobre 1760 dans le camp de Moers, non loin de la route qui va à l'abbaye de Camp ou Kloster Kamp.

Charles Eugène Gabriel de La Croix vient renforcer la garnison locale.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg entame alors le siège de Wesel avec la création de 2 ponts de bateaux.

Il se résout à une bataille contre l'armée de Charles Eugène Gabriel de La Croix dans le Kloster Kampen à l'ouest de la rivière.

Le général George Augustus Elliot commande l'avant-garde constituée :

La cavalerie hessoise et celle de Hanovre doivent constituer la réserve.

La bataille de Kloster Kampen ou Clostercamp (selon l'orthographe fluctuante de l'époque) en Westphalie commence au milieu de la nuit le 15 octobre 1760 et finie le 16 octobre 1760.

L'avant-garde alliée repousse les Français de Kloster Kampen et prend le pont sur le canal.

Le son de la bataille prévient le gros de l'armée française du début de l'offensive adverse.

L'aube s'est alors levée alors que les Anglais et les Prussiens s'apprêtent à passer à l'attaque.

Les régiments de Highlanders se mettent alors à déborder les ailes françaises.

Cela oblige les Français à se replier.

En danger, Charles Eugène Gabriel de La Croix décide de faire entrer dans la bataille ses réserves, qui rallient les régiments en retraite.

Il lance alors une contre-offensive contre l'infanterie alliée.

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès commande le régiment de la reine lors de cette bataille.

L'attaque française surprend Anglais et Prussiens dont les régiments se désorganisent.

Ces derniers doivent alors se replier de l'autre côté du canal.

Malgré la mise en branle par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg de ses réserves, celles-ci, trop éloignées du champ de bataille, ne peuvent arrêter la contre-offensive française.

À l'extrémité ouest du canal, George Augustus Elliot conduit 3 régiments de cavalerie britannique dans une charge qui provoque la confusion dans les rangs français.

Cela permet aux autres forces battant en retraite de toutes se replier sur l'autre rive sans trop de dommages.

Mais Ferdinand de Brunswick-Lunebourg est conscient que la victoire lui a échappé.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg réorganise ses troupes et se replie en direction du Rhin.

À son arrivée, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg constate que les ponts flottants qu'il avait établis ont été détruits.

La traversée durera 2 jours.

Heureusement pour lui et ses hommes, Charles Eugène Gabriel de La Croix n'a pas ordonné la poursuite.

Le régiment d'Auvergne est sous les ordres :

Louis d'Assas en est capitaine en second des chasseurs d'Auvergne.

Charles Eugène Gabriel de La Croix se doutant d'une surprise, envoie Louis d'Assas à la nuit à la découverte.

À peine a-t-il fait quelques pas dans le bois voisin, des grenadiers ennemis l'environnent, le saisissent, et lui présentent la baïonnette, l'avertissant qu'au moindre bruit, il est mort.

Louis d'Assas semble d'abord obéir, puis tout à coup, renforçant sa voix, il crie :

A moi, Auvergne ; voici l'ennemi !

Il tombe percé de coups mais n'expire pas sur le coup.

La relation de la bataille ne fait nullement mention du dévouement de Louis d'Assas ; il se trouve seulement porté le premier des capitaines d'Auvergne tués.

Ce mot sublime appartient au valeureux Dubois, sergent de ce régiment et par une erreur presque inévitable un jour de combat, il sera attribué à l'officier.

Louis d'Assas répète à ceux qui le transportent : Enfants, ce n'est pas moi qui ai crié, c'est Dubois.

Le régiment d'Auvergne perd 800 soldats, a 58 officiers tués ou blessés dont ses colonel, lieutenant-colonel et capitaines commandant.

À la compagnie des chasseurs, il ne survit que 7 soldats et son capitaine commandant.

Cette victoire tactique française est lourde de pertes, mais les ennemis quittent le terrain et abandonnent la manœuvre de diversion.

Jean Henri Becays Ferrand est grièvement blessé lors de ce combat.

Les espoirs des Britanniques de mettre fin à la guerre avec des conditions avantageuses pour eux dispaissent malgré leurs nombreux succès en Amérique du Nord.



Liaison de Louis XV avec Marguerite-Catherine Haynault

Louis XV a une liaison avec Marguerite-Catherine Haynault (1736-1823). Leurs enfants sont :

Elle est alors dame d'honneur de Marie-Adélaïde de France.



Ministre des affaires étrangères Ministre des Affaires étrangères

César-Gabriel de Choiseul-Praslin devient Ministre des affaires étrangères de 1761 à 1766.


Henri Louis Marie de Rohan-Guémené et Victoire Armande Josèphe de Rohan - en Vignerons - Portrait par François Hubert Drouais - en 1757

Mariage d'Henri Louis Marie de Rohan-Guémené avec Victoire Armande Josèphe de Rohan

Henri Louis Marie de Rohan-Guémené épouse en la chapelle de l'hôtel de Soubise à Paris le 15 janvier 1761 Victoire Armande Josèphe de Rohan (1743-1807), Princesse de Maubuisson, fille de Charles de Rohan-Soubise et d'Anne-Thérèse de Savoie-Carignan. Leurs enfants sont :

Ils résident notamment dans leur hôtel de la place des Vosges, dénommé Hôtel de Rohan-Guémené.



Mariage de Louis-Marie de Mailly avec Marie-Jeanne de Talleyrand-Périgord

Louis-Marie de Mailly épouse le 27 janvier 1762 Marie-Jeanne de Talleyrand-Périgord (1747-1792), fille de Gabriel Marie de Talleyrand-Périgord et de Marie Françoise Marguerite de Talleyrand-Périgord . Leurs enfants sont :



Charles Eugène Gabriel de La Croix Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Charles Eugène Gabriel de La Croix est fait Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel le 30 mai 1762.



Mariage de François Gaston de Lévis avec Gabrielle Augustine Michel

François Gaston de Lévis quitte momentanément son poste à l'armée du Bas-Rhin en 1762.

François Gaston de Lévis épouse Gabrielle Augustine Michel, fille de Gabriel II Michel de Tharon. Leurs enfants sont :

Gabrielle Augustine Michel est dotée de 8 millions de livres.


César-Gabriel de Choiseul-Praslin - par Jean Baptiste Greuze (1725-1805) - en 1759 ou 1769 - 91 sur 72.5 cm César Gabriel de Choiseul-Praslin - 1er Duc de Praslin

César-Gabriel de Choiseul-Praslin 1er Duc de Praslin

César-Gabriel de Choiseul-Praslin Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

César-Gabriel de Choiseul-Praslin obtient l'érection de ses terres de Montgauger, Neuil, Crissay, La Ballière et La Fondrière dans la province de Touraine en Duché-Pairie le 21 novembre 1762, sous le nom de Praslin.

Cette érection est publiée par lettres patentes enregistrées devant le Parlement de Paris le 10 décembre 1762.

César-Gabriel de Choiseul-Praslin devient 1er Duc de Praslin.

César-Gabriel de Choiseul-Praslin devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1762.



Joseph de Bauffremont-Courtenay dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem

Mariage de Joseph de Bauffremont-Courtenay avec Louise-Bénigne-Marie-Octavie-Françoise-Jacqueline-Laurence de Bauffremont-Courtenay

Joseph de Bauffremont-Courtenay est présenté de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem mais ne présentera jamais ses vœux pour pouvoir se marier.

Le mariage se fait avec dispense du pape, et par contrat du 22 novembre 1762.

Joseph de Bauffremont-Courtenay épouse en la chapelle du château à Scey-sur-Saône en Haute-Saône le 24 novembre 1762 Louise-Bénigne-Marie-Octavie-Françoise-Jacqueline-Laurence de Bauffremont-Courtenay, chanoinesse du chapitre de Remiremont. Leurs enfants sont :

Le mariage est célébré par Antoine Clériadus de Choiseul, Archevêque de Besançon et cardinal.

Joseph de Bauffremont-Courtenay prend le titre de prince de Listenais ou Listenois.



Mort de Alexandre Jean Joseph Le Riche de La Popelinière

Alexandre Jean Joseph Le Riche de La Popelinière meurt à Paris le 5 décembre 1762.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux réside alors avec sa famille au château de Passy.



Naissance de Louise Aglaé de Conflans d'Armentières

Louise Aglaé de Conflans d'Armentières naît en 1763, fille de Louis Henri Gabriel de Conflans et d'Antoinette Madeleine Jeanne Portail.



Mariage de Gabriel-Louis Moreau avec Catherine Chapperon de L'Isle

Gabriel-Louis Moreau épouse Catherine Chapperon de L'Isle. Parmi leurs 15 enfants dont 8 survécurent, citons :

La famille est apparentée à Maupertuis (1698-1759), le célèbre savant, mathématicien, physicien et philosophe.

Gabriel-Louis Moreau, Sieur de Lizoreux et Conseiller du Roi, est un juge.

Catherine Chapperon de L'Isle est la fille d'un négociant et la petite-fille de Pierre Bernard de Basseville, un corsaire morlaisien fameux.



Naissance de Jean-Victor Marie Moreau

Jean Victor Marie ou Jean-Victor Marie Moreau naît à Morlaix le 14 février 1763, fils de Gabriel-Louis Moreau et de Catherine Chapperon de L'Isle.


Carte de l'Abbé de la Grive - 1740

Cession du Château de Champs-sur-Marne

En 1763, Louis César de La Baume Le Blanc vend le château de Champs-sur-Marne à Gabriel II Michel de Tharon.

Gabriel II Michel de Tharon est trésorier général de l'artillerie et l'un des 2 directeurs de la Compagnie des Indes



Charles Eugène Gabriel de La Croix Gouverneur de la Flandre et du Hainaut

Peu après Traité de Paris, Charles Eugène Gabriel de La Croix est nommé gouverneur de la Flandre et du Hainaut, en 1763.



Naissance de Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené

Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené naît au château de Versailles le mercredi 18 janvier 1764, fils d'Henri Louis Marie de Rohan-Guémené (1745-1809) et de Victoire Armande Josèphe de Rohan (1743-1807), Princesse de Maubuisson.

Il est baptisé le jour même à Notre Dame.

Son parrain est Charles de Rohan-Soubise, son grand-père maternel.

Sa marraine est Julie Louis René Édouard de Rohan-Guémené, son arrière-grand-mère maternelle.

Son éducation est confiée à Marguerite Laurent, la femme de Jean-Baptiste Cant Hanet dit Cléry, valet de Louis XVI.



Naissance de Charles Marie Le Clerc

Jacques Marie ou Charles Marie Le Clerc naît Paris le 10 mai 1764, fils de Jacques Gabriel Louis Le Clerc (1727-1807), Marquis de Juigné, et de Claude Charlotte Thiroux de Chammeville (1743-1827), dame de Brétigny.



Cession de Vaux-le Vicomte

César-Gabriel de Choiseul-Praslin achète à Armand Honoré de Villars le domaine de Vaux-le-Vicomte.

César-Gabriel de Choiseul-Praslin transfert le titre de duché de Praslin tourangeau vers Vaux-le-Vicomte, sa nouvelle acquisition, le 27 août 1764.



Naissance de Joseph Moreau

Joseph Moreau naît à Morlaix le 6 octobre 1764, fils de Gabriel-Louis Moreau et de Catherine Chapperon de L'Isle.



Mort de Gabriel II Michel de Tharon

Gabriel II Michel de Tharon meurt en 1765. Ses filles héritent.

En 1768, Anne-Henriette-Françoise Michel, Marquise de Marbeuf, reçoit le Château de Champs-sur-Marne, celui de Gournay et leurs plantations,

Gabrielle Augustine Michel se voit dévolu le Château de Noisiel et les terres de Noisiel, Torcy-en-Brie, la Malnoue.



Naissance de Louis César Gabriel Berthier

Louis César Gabriel Berthier naît au 3 rue de l'Indépendance américaine dans la paroisse Saint-Louis de Versailles le 4 ou le 9 novembre 1765, fils de Jean-Baptiste Berthier et de Marie-Françoise Lhuillier de La Serre.

Il est baptisé le 20 novembre 1765 par le prêtre aumônier de l'hôtel de la guerre, toujours à Versailles.



Naissance de Jean Gabriel Marchand

Jean Gabriel Marchand naît à L'Albenc dans le Dauphiné le 10 décembre 1765.



Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux Prévôt de Paris

En 1766, Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est nommé le dernier prévôt de Paris avec les pouvoirs de police, de justice et administratifs.



César-Gabriel de Choiseul-Praslin Ministre de la Marine

César-Gabriel de Choiseul-Praslin devient Ministre de la marine de 1766 à 1770.



Mort de Louis François Anne de Neufville de Villeroy

Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy Duc de Villeroy, Comte de Sault, Duc de Retz

Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy Gouverneur de Lyon

Cession de l'hôtel de Beauharnais

Louis François Anne de Neufville de Villeroy meurt à Paris le 22 mars 1766.

Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy, marquis de Neufville et d'Alincourt, devient 5e et dernier Duc de Villeroy, Comte de Sault, Duc de Retz.

Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy devient Gouverneur de Lyon et des provinces lyonnaises, Forez et Beaujolais.

En 1766, Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy achète l'hôtel de Beauharnais, rue de Lille.



Mariage d'Augustin Gabriel de Franquetot avec Anne Josèphe Michel de Roissy

Augustin Gabriel de Franquetot épouse le 18 mars 1767 Anne Josèphe Michel de Roissy (morte le 24 octobre 1775). Leurs enfants sont :

d'Aimée



Mariage de Charles Henri de Carbonnières avec Marie-Anne du Carteron

Les bans semblent avoir été publiés à Vijon le 6 avril 1768.

Le contrat de mariage est reçu par Sylvain Pelletier, notaire, le 25 avril 1768 à Boussac.

Charles Henri de Carbonnières épouse à Vijon dans l'Indre le 26 avril 1768 Marie-Anne du Carteron (1744-1830). Leurs enfants sont :



Honoré-Gabriel Riqueti Militaire

Honoré-Gabriel Riqueti étudie à la faculté de droit de l'université d'Aix-en-Provence où il fréquente, notamment Jean Étienne Marie Portalis, futur rédacteur du code civil.

En 1768, Honoré-Gabriel Riqueti est incorporé à un régiment mais contracte des dettes. Cela provoque la colère de Victor Riqueti de Mirabeau, son père. Honoré-Gabriel Riqueti gagne une réputation de libertinage.



Location du château de Passy à Louis Jean Marie de Bourbon

En 1769, Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux loue le château de Passy à Louis Jean Marie de Bourbon.


Ponte Novu Ponte Novu

Guerre de Corse

Bataille de Ponte Novu

Noël Jourda de Vaux Gouverneur général de la Corse

Honoré-Gabriel Riqueti participe à la campagne de Corse en 1768 et 1769.

En février 1769, Noël Jourda de Vaux est appelé au commandement de l'armée en Corse.

Il débarque le 7 avril 1769, à Saint-Florent

Louis Charles René de Marbeuf commande alors un corps.

Le 8 mai 1769, sur le pont génois reliant les deux rives du Golo à Ponte Novu, a lieu l'affrontement entre :

Pasquale Paoli donne l'ordre à sa troupe d'attaquer l'armée royale sur la rive gauche du Golo.

En deuxième rideau, il dispose sur le Ponte Novu un millier de mercenaires prussiens avec à leur tête Antoine Gentili, maréchal de camp.

La troupe prussienne reçoit pour consigne d'empêcher les patriotes de refluer par le pont en cas de retraite.

L'artillerie française occupe plusieurs éminences.

Hachés par la mitraille, les miliciens corses se précipitent donc sur le pont.

Les Prussien refusent le passage, baïonnette au fusil.

Des centaines de Corses se pressent sur le pont, la bousculade étouffe nombre d'entre eux.

Soudain un coup de feu claque depuis les rangs prussiens. Les patriotes tombent par dizaines.

De leur côté, les Français ne chôment pas non plus.

Le sang coule à flots dans le Golo en crue.

Par dizaines, les Corses tentent de franchir le fleuve à la nage, mais la plupart se noient dans les flots tumultueux.

Pasquale Paoli, qui observe de loin la tragédie, est incapable d'apporter le moindre secours à ses hommes.

Cette bataille marque la fin de la seconde et dernière phase de la guerre de Corse.

Elle ouvre aux grenadiers français la route de Corte, capitale de la nation corse.

Jean Nicolas Houchard combat en Corse dans le régiment de Bourbon-Dragons où il devient capitaine.

Jean Nicolas Houchard est blessé à la joue par un coup de sabre dans ce combat.

François-Marie Arouet de Voltaire, dans Le Siècle de Louis XIV (1751), écrit, admiratif, à l'occasion de ce combat :

L'arme principale des Corses est leur courage. Ce courage est si grand que dans un de ces combats, vers une rivière nommée Golo, ils se font un rempart de leurs morts pour avoir le temps de recharger derrière eux avant de faire une retraite nécessaire ; leurs blessés se mêlent parmi les morts pour affermir le rempart. On trouve partout de la valeur, mais on ne voit de telles actions que chez les peuples libres.

Suite à cette défaite, Pascal Paoli comprend alors que son rêve d'indépendance est fini prend le chemin de l'exil en Angleterre.

Charles Marie Bonaparte avec Maria Letizia Ramolino et le petit Joseph Bonaparte fuit d'abord à travers le maquis, puis la famille choisit de prendre le parti de la France.

Le 22 juin 1769, Noël Jourda de Vaux écrit à Étienne-François de Choiseul …Toute la Corse est soumise au Roy…

Le 1er août 1769, Noël Jourda de Vaux est nommé gouverneur général de la Corse.

Dans les mois qui suivent près d'une centaine de familles corses, parmi les plus influentes, sont anoblies par Louis XV, dont la plupart de celles qui ont participé à la bataille aux côtés de Paoli.

L'exemple des Bonaparte est le plus connu.

Le Ponte Novu sera détruit durant la Seconde Guerre mondiale. Il est aujourd'hui, pour certains Corses, le symbole d'une résistance héroïque.



César-Gabriel de Choiseul-Praslin Membre honoraire de l'Académie royale des Sciences

César-Gabriel de Choiseul-Praslin devient Membre honoraire de l'Académie royale des Sciences le 15 décembre 1769.



Études de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier

Dès ses études au collège d'Harcourt, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier se passionne pour les antiquités.

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier est ensuite marqué par de fréquentes rencontres avec Jean-Jacques Barthélemy, l'auteur du Voyage d'Anarcharsis, qu'il rencontre chez Étienne-François de Choiseul, son cousin.

Ami de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier partage avec lui les intrigues de la Cour et lui déconseille de s'engager dans la voie religieuse.



Naissance de Gabriel Julien Ouvrard

Gabriel Julien Ouvrard naît à Cugand en Vendée le 11 octobre 1770, fils d'Olivier Ouvrard (1724-1786) et de Françoise Chardonneau (1738-1813).



Mariage de Louis Emmanuel de Conflans avec Marie-Charlotte de Senneterre

Louis Emmanuel de Conflans est veuf d'Adélaïde Jeanne Françoise de Bouterou d'Aubigny.

Louis Emmanuel de Conflans épouse en 1770 Marie-Charlotte de Saint Nectaire (14 novembre 1750-26 juillet 1794 guillotinée), Dame de Songeons. Leur enfant est :

Marie-Charlotte de Senneterre est la petite-fille de Jean Charles de Saint-Nectaire



Naissance de Louis Gabriel Suchet

Louis Gabriel Suchet naît à Lyon le 2 mars 1770, fils de Jean Pierre Suchet (1736-1789) et de Marie-Anne Jacquier (1742-vers 1775).

Il est baptisé à Saint-Pierre et Saint-Saturnin de Lyon.



Charles Eugène Gabriel de La Croix Lieutenant général des armées du roi

Charles Eugène Gabriel de La Croix devient Lieutenant général des armées du roi et de la province du Lionois en 1770.



Charles Eugène Gabriel de La Croix Capitaine lieutenant de la compagnie des Gendarmes écossais et Commandant de la Gendarmerie

Charles Eugène Gabriel de La Croix devient Capitaine lieutenant de la compagnie des Gendarmes écossais et commandant de la Gendarmerie de 1770 jusqu'à sa retraite en 1788.



Naissance de Gabriel de Molitor

Gabriel de Molitor naît en 1770.



Naissance d'Angélique Euphrasie Pignon

Angélique Euphrasie Pignon naît à Paris le 10 décembre 1770, fille de Michel Pignon (1722-1787) et d'Angélique Catherine Jeanne Gabriel (1732-1803).



Louis Charles de Machault d'Arnouville Coadjuteur d'Amiens

Louis Charles de Machault d'Arnouville devient Coadjuteur de Gabriel de la Motte, l'évêque d'Amiens en février 1771.



Tentative d'acquisition du domaine de Gournay-sur-Marne

En 1771, Anne Bernier, veuve de Gabriel II Michel, Anne-Henriette-Françoise Michel et Gabrielle Augustine Michel, ses filles, se mettent sur les rangs pour récupérer le domaine de Gournay-sur-Marne mais elles sont déboutées.



Mariage de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier avec Adélaïde Marie Louise de Gouffier d'Heilly

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier épouse en la paroisse Saint Roch à Paris le 23 septembre 1771 Adélaïde Marie Louise de Gouffier d'Heilly (1752-1816), fille de Charles Antoine de Gouffier, Marquis d'Heilly, et de Marie Catherine Phélypeaux d'Outreville. Leurs enfants sont :

Fille unique, Adélaïde Marie Louise de Gouffier d'Heilly apporte notamment le domaine et le château d'Heilly, près d'Amiens.



Rénovation de la pompe de la Samaritaine

La pompe de la Samaritaine est rénovée par Soufflot et Gabriel en 1772.



Mariage d'Honoré-Gabriel Riqueti avec Émilie de Covet

Le marquis de Marignane refuse la main Émilie de Covet à Joseph-Alphonse-Omer de Valbelle, Comte de Valbelle.

Honoré-Gabriel Riqueti épouse à Aix le 23 juin 1772 Émilie de Covet, fille du marquis de Marignane.

Leur enfant est :

Elle aime le luxe et il contracte rapidement des dettes pour maintenir le train de vie de sa jeune épouse.



Procès entre Marie Geneviève de Vassan et Victor Riqueti de Mirabeau

Cession du château du Bignon

Marie Geneviève de Vassan décide d'aller à Paris en 1772, et commence à faire des procès à Victor Riqueti de Mirabeau pour obtenir la restitution de ses biens, que le marquis s'est appropriés.

Leurs enfants l'encouragent à prendre cette mesure.

Madame de Pailly, la maîtresse, n'est pas étrangère à ces procès, et aux démêlés de Victor Riqueti de Mirabeau avec Honoré-Gabriel Riqueti, son fils.

Jean Antoine Riquetti aide Victor Riqueti de Mirabeau dans ses procès désastreux.

Malgré l'appui de ses amis et admirateurs, Victor Riqueti de Mirabeau se retrouve ruiné et malade.

Victor Riqueti de Mirabeau vend son château du Bignon, et loue une vaste maison à Argenteuil, entourée de jardins à la française avec pièces d'eau où il vivra tranquillement jusqu'à sa mort.



Naissance de Bertrand de Clauzel

Bertrand de Clauzel naît à Mirepoix en Ariège le 12 septembre 1772, fils de Gabriel Clauzel (né à Lavelanet le 8 juin 1735) et de Blanche Castel (née le 4 avril 1747).

Issu d'une famille du Languedoc, il est le neveu de Jean-Baptiste Clauzel, député à la Convention.

Gabriel Clauzel, marchand, est maire de Mirepoix, procureur syndic du district de Mirepoix, membre du directoire du département de l'Ariège.



Naissance d'Aglaé Marie Louise de Choiseul d'Aillecourt

Aglaé Marie Louise de Choiseul d'Aillecourt naît à Paris le 17 septembre 1772, fille de Marie Gabriel Florent Auguste de Choiseul d'Aillecourt (1752-1817), Comte de Choiseul-Beaupré, et d'Adelaide Marie Gouffier (1752-1816).



Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy devient chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit le 1er janvier 1773.


Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville - par Alexandre Roslin - Château de Thoiry Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan

Mariage de Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville avec Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan

Précédemment, chevalier de Machault, Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville devient Comte d'Arnouville en 1773.

Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville épouse en l'église Saint-Paul à Paris le 2 juin 1773 Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan (1752-1813), fille d'Alexandre de Baussan, Maître des requêtes (mort en 1755), et de Marie Françoise de Baussan. Leurs enfants sont :

Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan est héritière du château de Thoiry.

En septembre 1773, Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville doit quitter Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan pour retrouver ses troupes, puisqu'il est dans le régiment de Languedoc-Dragons.

Pendant ces années où ils seront éloignés l'un de l'autre, ils vont s'écrire 1500 lettres d'amour, 6000 pages au total.

Ces pages conservées dans les archives de Thoiry sont une mine d'or où l'on trouve les petits détails de la vie quotidienne.


Louis Charles de Machault d'Arnouville

Mort de Gabriel de la Motte

Louis Charles de Machault d'Arnouville Évêque d'Amiens

Gabriel de la Motte meurt en 1774.

Louis Charles de Machault d'Arnouville succède à Gabriel de la Motte et devient 80e Évêque d'Amiens du 17 juin 1774 à 1802.

Louis Charles de Machault d'Arnouville est réputé pour sa charité.

Louis Charles de Machault d'Arnouville organise dans son diocèse un bureau de charité et un système d'assurance mutuelle.



Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux Gouverneur de l'Île-de-France

En 1775, Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est lieutenant pour le roi et Gouverneur d'Île de France et grand-maître des cérémonies de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.



Mort de Paulin-Gabriel Prondre

Paulin-Gabriel Prondre meurt en 1775.



Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier en Grèce

Publication du tome I du Voyage pittoresque de la Grèce

En 1776, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier part pour la Grèce à bord de la frégate Atalante, commandée par le marquis de Chabert, féru d'astronomie et accompagné notamment :

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier visite :

À son retour, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier publie le premier volume, comportant illustrations et relevés architectoniques, de son Voyage pittoresque de la Grèce qui remporte un grand succès.

L'ouvrage a un but politique : expliquer les enjeux en mer Égée entre l'Empire ottoman et l'Empire russe.

Cette publication facilite sa carrière intellectuelle et politique.


Jacques Necker par Joseph Siffred Duplessis - Château de Versailles

Préparation de la guerre d'Amérique

Mort de Clugny de Nuits Contrôleur général des Finances

Louis Gabriel Taboureau des Réaux Contrôleur général des Finances

Jacques Necker Conseiller des Finances et Directeur général du Trésor royal

Les préparatifs de la guerre d'Amérique débutent en juin 1776.

La nécessité de financer cette guerre précipite la nomination de Jacques Necker au ministère

Le décès en charge du contrôleur général Clugny de Nuits, qui a succédé à Anne Robert Jacques Turgot, donne à Jacques Necker l'occasion d'accéder au gouvernement.

Protestant, Jacques Necker ne peut être nommé contrôleur général des finances car cette fonction emporte de droit l'accès au Conseil.

Le 21 octobre 1776, un maître des requêtes effacé, Louis Gabriel Taboureau des Réaux, est officiellement nommé contrôleur général des Finances.

Le 22 octobre 1776, Jacques Necker est donc nommé Conseiller des Finances et directeur général du Trésor royal.

En pratique, Jacques Necker exerce la réalité du pouvoir.

Jacques Necker engage immédiatement d'importantes réformes, mais de manière beaucoup moins brutale et précipitée que Anne Robert Jacques Turgot.


Honoré IV Grimaldi Louise Félicité Victoire d'Aumont

Mariage d'Honoré IV Grimaldi avec Louise Félicité Victoire d'Aumont

Honoré IV Grimaldi épouse (1758-1819) à Saint-Sulpice à Paris le 15 juillet 1777 Louise Félicité Victoire d'Aumont (1759-1826), Duchesse de Mazarine, fille de Louis Marie Guy d'Aumont de Rochebaron et de Louise-Jeanne de Durfort. Leurs enfants sont :

Louise Félicité Victoire d'Aumont apporte les titres de Duc de Mazarin et de Baron de Massy, transmis à la lignée princière de Monaco.



Cession du domaine de Gournay-sur-Marne

En 1777, Anne Bernier, veuve de Gabriel II Michel, Anne-Henriette-Françoise Michel et Gabrielle Augustine Michel, ses filles, récupérent le domaine de Gournay-sur-Marne par adjudication et deviennent les dames de Gournay.



Mort de Joseph Gabriel Tancrède de Félix de Muy de Grignan

Joseph Gabriel Tancrède de Félix de Muy de Grignan meurt le jeudi 31 juillet 1777.


Louis Philippe de Ségur Antoinette Élisabeth Marie d'Aguesseau

Mariage de Louis Philippe de Ségur avec Antoinette Élisabeth Marie d'Aguesseau

Louis Philippe de Ségur épouse à Paris le 30 avril 1777 Antoinette Élisabeth Marie d'Aguesseau. Leurs enfants sont :



Départ de Louis Gabriel Taboureau des Réaux

Jacques Necker Directeur général des Finances

Louis Gabriel Taboureau des Réaux, après plusieurs tentatives de démission, part le 29 juin 1777 sans être remplacé.

Pour mieux marquer son importance, Jacques Necker reçoit alors le titre de directeur général des Finances.



Cession du domaine de Noisiel

Les difficultés financières de Noël Félicien de Sône ou Sonne le conduisent à vendre son domaine de Noisiel à Anne Bernier, veuve de Gabriel II Michel de Tharon.

Elle achève ainsi de prendre possession des domaines alentours.



Honoré-Gabriel Riqueti Prisonnier

Pour le soustraire à ses créanciers, Victor Riqueti de Mirabeau, son père fait plusieurs fois enfermer Honoré-Gabriel Riqueti.

Honoré-Gabriel Riqueti est condamné à mort par contumace, puis extradé et emprisonné au château de Vincennes de 1777 à 1780.

Il y écrit des lettres, publiées après sa mort sous le titre de Lettres à Sophie, chef d'œuvre de la littérature passionnée ainsi qu'un virulent libelle contre l'arbitraire de la justice de son temps : Des Lettres de cachet et des prisons d'État.



Mariage de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt avec Marie-Eugénie Rouillé du Coudray

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt épouse à Paris le 28 juillet 1777 Marie-Eugénie Rouillé du Coudray (1759-1815), fille de Hilaire Rouillé, Marquis du Coudray, Maréchal des Camps et Armées du Roi, et de Marie d'Abbadie. Leurs enfants sont :

Le contrat est passé le 28 juillet 1777 devant Legras, notaire à Paris IVe.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est mineur, mais émancipé d'âge et capitaine au régiment des cuirassiers du roi.

Le mariage a lieu en présence de Louis XVI qui signe le contrat de mariage.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt avec Marie-Eugénie Rouillé du Coudray habitent fréquemment leur château du Plessis-aux-Bois, près de Meaux.

Marie-Eugénie Rouillé du Coudray reçoit de Hilaire Rouillé, son père, 40 000 livres de dot, et 160 000 de Marie d'Abbadie, sa mère, et de nombreuses rentes de son oncle de Borda.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt posséde en indivision avec son frère, les terres de d'Aillecourt, près de Chaumont, (3 125 livres de rente), de Meuvy en Bourgogne, la finance d'une compagnie de cavalerie.



Cession du duché de Retz

En 1778, Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy qui n'a pas d'héritier, cède le duché de Retz au marquis Clément Alexandre de Brie-Serrant.



Naissance d'Honoré V Grimaldi

Honoré-Gabriel ou Honoré V Grimaldi naît à Paris le 14 mai 1778, fils d'Honoré IV Grimaldi et de Louise Félicité Victoire d'Aumont.



Mariage de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul avec Marie Stéphanie de Choiseul

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul épouse à Saint-Denis d'Amboise en Indre-et-Loire le 6 octobre 1778 Marie Stéphanie de Choiseul (1763-1833), fille de Jacques Philippe de Choiseul-Stainville (1727-1789). Parmi leurs 10 enfants citons :



Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier devient membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1779.



Naissance d'Octave-Henri Gabriel de Ségur

Octave-Henri Gabriel de Ségur naît à Paris le 5 juin 1779, fils de Louis-Philippe de Ségur et d'Antoinette Élisabeth Marie d'Aguesseau.



François Barbé-Marbois Consul général aux États-Unis, à Philadelphie

François Barbé-Marbois entre dans la diplomatie.

François Barbé-Marbois est successivement :

En 1780, Charles Eugène Gabriel de La Croix contribue à faire nommer François Barbé-Marbois consul général aux États-Unis, à Philadelphie.



Jean-Victor Marie Moreau étudiant à l'Université de Rennes

Jean-Victor Marie Moreau passé 4 ans au Collège du Léon, à Saint-Pol-de-Léon.

Gabriel Moreau ne veut pas que Jean-Victor Marie Moreau, son fils, entre dans l'armée et lui impose d'étudier le droit à l'Université de Rennes. Jean-Victor Marie Moreau y reste 7 ans et devient le prévôt du droit, c'est-à-dire celui qui est chargé de faire régner l'ordre et la discipline.

L'école de droit de Rennes est réputée et parmi ses professeurs on trouve Jean-Denis Lanjuinais, Isaac Le Chapelier et Gohier.



Charles Eugène Gabriel de La Croix Secrétaire d'État à la marine

Charles Eugène Gabriel de La Croix est nommé secrétaire d'État à la Marine le 13 octobre 1780 sur la recommandation de son ami Jacques Necker.

Charles Eugène Gabriel de La Croix est le promoteur de réformes importantes dans la Marine, réformes connues sous le nom de "Code Castries".

Il restera en poste jusqu'au 24 août 1787.



François Barbé-Marbois chargé par Charles Eugène Gabriel de La Croix d'élever ses enfants

Jeune encore, François Barbé-Marbois est chargé par le ministre de la marine, Charles Eugène Gabriel de La Croix, d'élever ses enfants.



Liaison de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé avec Marguerite Catherine Michelot

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé, Pair de France, est gouverneur de Franche-Comté.

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé a une liaison avec Marguerite Catherine Michelot, une chanteuse de l'Opéra. Leurs enfants sont :



Louis Henri Gabriel de Conflans Lieutenant général

Louis Henri Gabriel de Conflans devient Lieutenant général en 1781.



Mariage de Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené avec Louise Aglaé de Conflans d'Armentières

Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené épouse à l'église Saint-Sulpice à Paris le 29 mai 1781 Louise Aglaé de Conflans d'Armentières (1763-1819). Leur enfant est :



Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy Lieutenant général

Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy devient Lieutenant général en 1781



Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier Membre de l'Académie française

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier est élu au fauteuil n 25 à l'Académie française, où il succède à Jean Baptiste d'Alembert en 1783.



Naissance de Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin naît à Paris en 1783, fils de César Hippolyte de Choiseul-Praslin (1757-1793), Comte de Sainte Suzanne, et de Louise Joséphine de Choiseul d'Esquilly (1765-1837).


Charles Eugène Gabriel de La Croix - par Joseph Boze

Charles Eugène Gabriel de La Croix Baron des États du Languedoc

Charles Eugène Gabriel de La Croix Maréchal de France

Charles Eugène Gabriel de La Croix devient Baron des États du Languedoc le 13 juin 1783.

Charles Eugène Gabriel de La Croix reçoit le bâton de Maréchal de France en 1783.



Construction d'une demeure 9 rue Bergère à Paris IIIe

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux termine son existence dans une demeure qu'il se fait construire en 1784 par l'architecte Le Carpentier, sur l'actuel 9 rue Bergère, à Paris IIIe.



Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier Ambassadeur à Constantinople

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier est nommé Ambassadeur à Constantinople de 1784 à 1791.

Accompagné par Antoine Louis Octave de Choiseul Gouffier, l'aîné de ses fils, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier en profite, pour poursuivre sa découverte de la Grèce, avec la collaboration de l'archéologue et dessinateur Louis François Sébastien Fauvel, qu'il emploie à la réunion d'une documentation pour la suite de son Voyage pittoresque.



Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier Reçu à l'Académie française

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier est reçu à l'Académie française par Nicolas de Condorcet le 26 février 1784.



Mariage de Gabriel Augustin Michel avec Suzanne Arnous

Gabriel Augustin Michel épouse Suzanne Arnous. Leurs enfants sont :



Cession l'hôtel familial de la rue Notre-Dame des Victoires, ancienne demeure de son grand-père Samuel Bernard

En 1785, Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux vend à Louis XVI l'hôtel familial de la rue Notre-Dame des Victoires.

Louis XVI affecte ce bâtiment aux Messageries royales.


Gabriel-Antoine d'Espagne

Mariage de Gabriel-Antoine d'Espagne avec Marie-Anne-Victoire de Portugal

Gabriel-Antoine d'Espagne épouse le 23 mai 1785 Marie-Anne-Victoire de Portugal (1768-1788), fille de Marie Ire de Portugal (1734-1816). Leurs enfants sont :



François Barbé-Marbois Intendant à Saint-Domingue

En 1785, Charles Eugène Gabriel de La Croix contribue à faire nommer François Barbé-Marbois intendant à Saint-Domingue.



Mort de César-Gabriel de Choiseul-Praslin Vicomte de Melun, Seigneur de Montgauger à Saint-Epain en Indre-et-Loire, de Neuil, de Crissay, de La Ballière et de La Fondrière

César-Gabriel de Choiseul-Praslin meurt à Paris le 15 novembre 1785.

Il est inhumé en la chapelle du château de Vaux-le-Vicomte à Maincy en Seine-et-Marne le 19 novembre 1785.

Renaud-César-Louis de Choiseul-Praslin hérite du château de Sainte-Suzanne, dans le Maine, de César Gabriel de Choiseul-Praslin, son père.



Mariage de Charles Marie Casimir de Saulx avec Aglaé Marie Louise de Choiseul-Beaupré

En 1786, Charles François Casimir de Saulx, son père, fiance Charles Marie Casimir de Saulx à Aglaé-Marie-Louise de Choiseul-Beaupré.

Charles-Casimir est titré comte de Buzançais pour l'occasion.

Charles Marie Casimir de Saulx (1769-1834), Duc de Saulx Tavannes, épouse en grande pompe au château de Versailles le 9 avril 1786 Aglaé Marie Louise de Choiseul-Beaupré d'Aillecourt (1772-1861), fille de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier. Leurs enfants sont :

Le cardinal Louis-Joseph de Montmorency-Laval célèbre l'office.



Naissance d'Hippolyte Michel

Hippolyte Michel naît à Nantes en 1786, fils de Gabriel Augustin Michel et de Suzanne Arnous.



Naissance de Pierre-Charles d'Espagne et de Portugal

Pierre-Charles d'Espagne et de Portugal naît à Aranjuez le 18 juin 1786, fils de Gabriel-Antoine d'Espagne (1752-1788) et de Marie-Anne-Victoire de Portugal (1768-1788).



Assemblée des notables à Versailles

Aimar-Charles-Marie de Nicolaï à l'assemblée des notables

Débat entre Charles-Alexandre de Calonne et Jacques Necker

L'Assemblée des notables, dont les membres sont nommés par le Roi, comprend :

soit au total 147 personnes.

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles et Charles Eugène Gabriel de La Croix sont membres de cette Assemblée des notables.

François Claude Amour du Chariol est Membre de cette Assemblée des notables de 1787 à 1788.

Il y défend les privilèges.

Aimery-Louis-Roger de Rochechouart est désigné par le roi pour faire partie de cette assemblée.

Composée de propriétaires, elle est très majoritairement hostile aux réformes projetées.

La première Assemblée des Notables est prévue le 29 janvier 1787.

En raison d'une indisposition de Charles-Alexandre de Calonne, l'Assemblée ne tient sa première réunion dans l'hôtel des Menus-Plaisirs de Versailles que le 22 février 1787.

Ce délai laisse à l'opposition tout le temps de s'organiser.

L'assemblée constitue 7 bureaux pour examiner le plan du ministre.

Un seul bureau l'approuve, celui que préside Charles X de France.

Le premier bureau, présidé par Louis XVIII, le déclare inconstitutionnel.

Les autres, sans rejeter les réformes, les déclarent inapplicables, et présentent des contre-propositions qui les dénaturent.

Tous feignent de découvrir l'ampleur du déficit et s'en insurgent à plaisir.

Charles-Alexandre de Calonne, irrité, fait imprimer ses rapports, ce qui achève de lui aliéner la Cour.

De tous les partis, c'est le clergé qui se montre le plus virulent.

Les gazetiers et les libellistes, de leur côté, raillent l'assemblée des notables, accusée d'être à la solde du pouvoir, piquant l'amour-propre de certains députés, encouragés dès lors à faire preuve d'indépendance.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti n'y joue qu'un rôle relativement effacé, mais insiste sur le délabrement des finances du royaume. Ses interventions montrent qu'il pressent la gravité de la crise que traverse la monarchie.

Aimar-Charles-Marie de Nicolaï est appelé à siéger à l'assemblée des notables. Il s'y fait remarquer par son éloquence.

Devant l'Assemblée des notables, Charles-Alexandre de Calonne accuse Jacques Necker d'avoir trompé l'opinion en publiant de faux renseignements dans son Compte-rendu au Roi : selon lui les comptes de l'année 1781, loin de révéler un excédent, comme Jacques Necker l'avait affirmé, accusaient en réalité un déficit de 50 millions.

Jacques Necker réplique en contestant les chiffres de Charles-Alexandre de Calonne. Cette réponse lui vaut d'être exilé hors de Paris et est à l'origine d'un vif débat public entre les deux hommes.

Charles-Alexandre de Calonne soutenu simplement par Charles X de France et le clan Polignac, haï par Marie-Antoinette d'Autriche est lâché par Louis XVI le 10 avril 1787.


Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul - par Claude Hoin

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul Duc de Choiseul

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul devient Duc de Choiseul et pair de France en 1787.



Charles Eugène Gabriel de La Croix Membre honoraire de l'Académie royale des Sciences

Charles Eugène Gabriel de La Croix devient Membre honoraire de l'Académie royale des Sciences le 28 février 1788.



Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul Colonel du 1er dragons

Le 21 septembre 1788, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est colonel du 1er dragons, ex Royal-Dragons.



Mort de Louis Henri Gabriel de Conflans Marquis d'Armentières

Louis Henri Gabriel de Conflans meurt le jeudi 26 février 1789 en se lavant les mains pour se mettre à table.



Plan et projet de Thomas de Mahy

Thomas de Mahy élabore en 1789 un plan visant à remplacer les barrières enlevées par les Autrichiens dans les Pays-Bas.

En 1789, alors que la situation financière de la France est désastreuse, Thomas de Mahy élabore un vaste projet d'administration contenu dans :

Il propose une réorganisation des finances et du remboursement de la dette de l'État royal.

Ce projet attire l'attention d'Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau et de Jacques Necker.



Gabriel d'Arsac de Ternay Député de la noblesse aux États- généraux du bailliage de Loudun

Gabriel d'Arsac de Ternay est élu député de la noblesse aux États- généraux par le bailliage de Loudun en 1789.

Son rôle parlementaire se borne à rester fidèle à son parti et à voter avec lui.


Réunion des États-généraux à Versailles dans la salle de l'hôtel des Menus Plaisirs.

Réunion des États- généraux

Louis XVI convoque les États- généraux pour obtenir d'eux de l'argent.

Ils se réunissent à Versailles le 4 ou le 5 mai 1789.

À leur ouverture, les États- généraux doivent se composer de :

Adam Philippe de Custine est député de la noblesse de Metz.

Il vote souvent avec la noblesse libérale de Gilbert Motier de La Fayette, et fait partie des premiers à se rallier au Tiers état.

Pierre-Marc-Gaston de Lévis, Grand bailli d'épée du bailliage de Senlis, est députés de la noblesse aux États Généraux.

Alexandre de Beauharnais est envoyé par le bailliage de Blois comme représentant de la noblesse.

Honoré-Gabriel Riqueti est élu aux États- généraux par le Tiers-État d'Aix-en-Provence.

Achille Pierre Dionis du Séjour est élu député de la noblesse de Paris.

Lors de la messe d'ouverture, Monseigneur de La Fare, qui est à la chaire, attaque Marie-Antoinette d'Autriche à mots à peine couverts, dénonçant le luxe effréné de la cour et ceux qui, blasés par ce luxe, cherchent le plaisir dans une imitation puérile de la nature, allusion évidente au Petit Trianon.

À l'ouverture des États- généraux, les députés n'ont en tête que la question du vote.

Deux questions animent alors les débats : celle de la vérification du pouvoir des députés et celle de la modalité du vote - par tête ou par ordre.

Le discours de Necker, centré sur les questions financières, est mal accueilli.

Le 6 mai 1789, le Tiers prend le nom d'Assemblée des communes et demande la vérification des pouvoirs en commun.

La Noblesse et le Clergé refusent de siéger avec le tiers.

Le 11 mai 1789, les députés de la Noblesse se réunissent en assemblée d'ordre, autonome.

Le Clergé temporise, le Tiers refuse tout compromis, l'absence du roi interdit tout arbitrage.



Création de l'Assemblée nationale

Le 11 juin 1789 une motion est déposée par l'abbé Emmanuel-Joseph Sieyès qui invite Noblesse et Clergé à rejoindre les députés des Communes.

Le 13 juin 1789, 3 curés du Poitou rejoignent les Communes.

Le 16 juin 1789, 19 ecclésiastiques rejoignent les Communes qui deviennent :

L'abbé Sieyès est l'auteur de Qu'est-ce que le Tiers État ?

Membre d'une loge maçonnique, Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau défend les droits de liberté de la presse avec la publication de son Courrier de Provence.

Honoré-Gabriel Riqueti participe à la rédaction de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et soutient la réquisition des biens du clergé.

Partisan d'une monarchie constitutionnelle, il essaye de concilier ses théories avec les principes révolutionnaires.

Devant l'absence de réaction de la majeure partie des privilégiés, les députés du tiers se constituent d'eux-mêmes en assemblée délibérante, et considérant qu'ils représentent les 96 centièmes au moins de la nation ils prennent le nom d'Assemblée nationale, appellation proposée par le député Legrand le 17 juin 1789.

Louis XVI constatant que les États- généraux sont en train de lui échapper complètement, décide d'ajourner les travaux et fait fermer la salle où ils se réunissent à Versailles.

Le 20 juin 1789, devant les portes closes, des représentants du clergé proposent qu'on se réunisse à l'église Saint-Louis à Versailles. 149 représentants du clergé et 2 représentants de la noblesse se joignent aux députés du tiers état.

Jacques Necker refuse d'assister à la séance royale du 23 juin 1789 dans laquelle Louis XVI fixe les limites des concessions qu'il est prêt à accorder aux députés du tiers état.

Lors de cette séance royale, Henri-Évrard, marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies, vient apporter l'ordre de dissolution de l'Assemblée constituante signé par le roi Louis XVI.

Honoré-Gabriel Riqueti prend à parti l'officier du roi. Le Moniteur rapporte son discours 2 jours plus tard :

…Oui, Monsieur, nous avons entendu les intentions qu'on a suggérées au Roy. Vous qui ne sauriez être son organe auprès des États-Généraux, vous qui n'avez ici ni place ni voix, ni droit de parler, vous n'êtes pas fait pour nous rappeler son discours. Cependant, pour éviter toute équivoque et tout délai, je vous déclare que si l'on vous a chargé de nous faire sortir d'ici, vous devez demander des ordres pour employer la force, car nous ne quitterons nos places que par la puissance des baïonnettes.

La tradition le ramène à :

Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes!


Serment du Jeu de paume - par Jacques-Louis David - Versailles - musée de l'Histoire de France - Barère - assis à gauche du groupe central de 3 députés - tient un cahier sur ses genoux et s'apprête à consigner le serment prononcé par Jean Sylvain Bailly

Serment du Jeu de Paume

Au coup de force de Louis XVI répond un véritable coup d'État.

Le 20 juin 1789, les 578 députés du Tiers état se réunissent à la salle du Jeu de paume, à Versailles et jurent de ne se séparer qu'après avoir donné une constitution à la France.

C'est le député Joseph Ignace Guillotin qui signale aux députés, la présence de la salle du Jeu de paume, non loin du château de Versailles.

Jean-Baptiste-Pierre Bevière (1723-1807) rédige le serment du Jeu de Paume.

Sont présents les députés suivants :

Achille Pierre Dionis du Séjour et Anne-Pierre de Montesquiou font partie du groupe des 47 députés de la Noblesse qui se réunissent au Tiers état le 25 juin 1789.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord se rallie au tiers état le 26 juin 1789, avec la majorité du clergé.

Le 27 juin 1789, Louis XVI, désespérant de vaincre leur résistance, dit

Eh bien, dit-il, s'ils ne veulent pas s'en aller, qu'ils restent !

et ordonne aux privilégiés des deux autres ordres de se joindre au tiers, en une seule chambre.



Mort de Victor Riqueti de Mirabeau

Victor Riqueti de Mirabeau est depuis longtemps, affecté d'un catarrhe chronique pulmonaire.

Honoré-Gabriel Riqueti, son fils, le visite de temps en temps, et en est assez bien reçu. Jamais, du reste, la politique ne se mêle à leurs entretiens, assez courts d'ailleurs.

Victor Riqueti de Mirabeau se fait lire dans plusieurs journaux les relations des séances où son fils a figuré, et la transcription de ses discours.

Victor Riqueti de Mirabeau meurt à Argenteuil le 13 juillet 1789.

Honoré-Gabriel Riqueti est profondément affecté de cette perte qui, dit-il, va mettre en deuil tous les citoyens du monde.

Il se charge des cérémonies.

Mais dans l'église paroissiale des Bénédictins d'Argenteuil, une simple pierre couvre son tombeau en 1790, quand la municipalité lui rend hommage.



Jacques Necker Premier Ministre des finances

Dès le 16 juillet 1789, Louis XVI doit se résoudre à rappeler Jacques Necker qui prend le titre de Premier ministre des finances.

Rapidement, Jacques Necker s'oppose à l'Assemblée constituante, en particulier à Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau.

Les députés récusent les propositions financières de Jacques Necker, fondées sur ses méthodes traditionnelles d'anticipations et d'emprunts, tandis que Jacques Necker s'oppose au financement du déficit par l'émission d'assignats.



Nationalisation des biens de l'Église

Le 10 octobre 1789, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord dépose une motion auprès de l'Assemblée constituante, qui propose d'utiliser les grands moyens pour renflouer les caisses de l'État : la nationalisation des biens de l'Église.

Selon lui :

Le clergé n'est pas propriétaire à l'instar des autres propriétaires puisque les biens dont il jouit et dont il ne peut disposer ont été donnés non pour l'intérêt des personnes mais pour le service des fonctions.

Défendu par Honoré-Gabriel Riqueti, le projet est voté le 2 novembre 1789.

Fêté par Le Moniteur, couvert d'injures dans des pamphlets, faisant l'horreur et le scandale de toute sa famille, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord devient pour une partie du clergé celui qui a trahi son ordre, son ancien poste de brillant Agent général le rendant d'autant plus détestable à ceux pour qui il est l'apostat.

Le 2 novembre 1789, l'Assemblée nationale déclare que les biens du clergé sont mis à la disposition de l'État comme biens nationaux.

Député aux États-Généraux, Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord signe les principales protestations de la minorité contre les délibérations de l'Assemblée nationale.


Gabriel Barbou des Courières

Martial Bardet Commandant de la Garde Nationale à Peyrilhac

En 1790, Martial Bardet prend le commandement (à l'élection) de la Garde Nationale de Peyrilhac.

Toutes les gardes de la Haute-Vienne se fédérèrent sous le commandement de Gabriel Barbou des Courières qui est aussi le colonel de la Garde Nationale de Limoges.



Entrevue entre Marie-Antoinette d'Autriche et Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau

En 1790, le château de Saint-Cloud est le cadre d'une entrevue célèbre entre Marie-Antoinette d'Autriche et Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau.



Démission de Jacques Necker

Le 1er septembre 1790 Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau dit à Louis XVI :

le Ministre actuel des finances ne se charge point de diriger, comme elle doit l'être, la grande opération des assignats-monnaie.

Jacques Necker est déterminé à la combattre. Il ne gouverne plus l'opinion publique.

On attend de lui des miracles et il ne peut sortir d'une routine contraire aux circonstances.

Jacques Necker démissionne le 3 septembre 1790.

Jacques Necker se retire en Suisse au château de Coppet, où il poursuit l'écriture de plusieurs ouvrages.



Drapeau bleu, blanc, rouge

En octobre 1790, Honoré-Gabriel Riqueti lors d'un vibrant discours, propose que la couleur blanche soit remplacée par les couleurs bleu, blanc, rouge sur les bâtiments de la marine royale



Marie-Adélaïde de France et Victoire Louise Marie Thérèse de France en Italie

Les lois contre l'Église incitent Marie-Adélaïde de France et Victoire Louise Marie Thérèse de France à fuir la France pour rejoindre l'Italie le 20 février 1791.

Leur départ suscite une certaine émotion.

François de Narbonne-Lara émigre en même temps que Victoire Louise Marie Thérèse de France et Sophie Philippine Élisabeth Justine de Franc, les filles de Louis XV dont il est l'aumônier.

Elles sont arrêtées et retenues quelques jours à Arnay-le-Duc, mais Honoré-Gabriel Riqueti les défend devant l'Assemblée et elles peuvent parvenir en Savoie.

Elles arrivent à Rome le 16 avril 1791 où elles rencontrent le lendemain de leur arrivée, en audience privée, le pape Pie VI.



Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier

Les biens de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier sont saisis en France.

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier tient le siège durant un an dans son ambassade à Constantinople.



Émigration de Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castrie

En 1791, Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castrie émigre auprès de Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, qu'il a combattu 30 ans auparavant.



Émigration de Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené

Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené émigre de France en 1791 et réside un temps en Autriche.

Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené rejoint l'Armée des émigrés et est promu au grade de général.



Mort d'Honoré-Gabriel Riqueti

Honoré-Gabriel Riqueti meurt à Paris le 2 avril 1791 d'une maladie que certains attribuent à un empoisonnement, d'autres à sa vie de débauché.

La rue où il meurt (rue de la Chaussée d'Antin) sera rebaptisée rue Mirabeau.

Le 4 avril 1791, l'abbé Cérutti prononce son oraison funèbre lors d'une cérémonie religieuse dans l'église Saint-Eustache.

Le corps Honoré-Gabriel Riqueti est transporté en grande pompe au Panthéon de Paris.

Il y resta jusqu'au 26 fructidor an II soit le 12 septembre 1794.



Fabrication de l'armoire de fer de Louis XVI

Décidé au voyage de Varennes et ne sachant à qui confier des papiers qu'il ne peut emporter, Louis XVI fait fabriquer une armoire de fer en mai 1791. Il confie cette tâche à François Gamain.

François Gamain assurera plus tard que ces travaux ont eu lieu en mai 1792 mais c'est peut probable car Louis XVI est alors surveillé dans ses moindres mouvements.

L'armoire est pratiquée dans l'épaisseur d'un mur, près de la chambre à coucher du roi.

Elle est fermée par une porte en tôle de fer recouverte d'une couche de peinture imitant la pierre.

L'ouverture de la serrure se trouve dissimulée dans les rayures de la pierre et il est impossible de découvrir cette cachette.

Y sont placés des documents qui attestent de tractations secrètes avec des cours européennes et des correspondances de Louis XVI avec Honoré-Gabriel Riqueti, Charles François du Perrier du Mouriez et Gilbert Motier de La Fayette.



Fuite de la famille royale

Jérôme Pétion de Villeneuve vient d'être nommé président du tribunal criminel de Paris (fonction qu'il n'exercera pas).

Les patriotes détestent François Claude Amour du Chariol.

La famille royale charge François Claude Amour du Chariol d'organiser sa fuite.

En cas de succès le Roi prévoit de remettre à François Claude Amour du Chariol le grade de Maréchal de France mais les dispositions que François Claude Amour du Chariol prend contribuent en partie à l'arrestation de Louis XVI à Varennes-en-Argonne.

Louis XVI déguisé en valet quitte Paris le 20 juin 1791.

Il est accompagné de :

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est Colonel du régiment Royal Dragons en 1791.

En 1791, Charles César de Damas est en garnison à Saint-Mihiel mais son régiment ne compte plus guère que 80 hommes, en raison de la désorganisation de l'armée.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul, sur ordre de François Claude Amour du Chariol, charge Charles César de Damas d'assurer la sécurité du roi entre Clermont-en-Argonne et Varennes-en-Argonne.

Cantonné à Clermont-en-Argonnes, la troupe de dragons Charles César de Damas se fait remarquer et attire les soupçons de la population qui alerte celle de Varennes-en-Argonne.

Lorsque la berline de la famille royale arrive à Varennes-en-Argonne, le 21 juin 1791 Charles César de Damas d'Antigny ne peut rien faire, à cause de l'entêtement du Roi et de la Reine, qui refusent la discrétion, et ensuite refusent de lui confier Louis XVII, que Charles César de Damas d'Antigny veut protéger en priorité.

Ils sont arrêtés malgré la présence de 60 hussards de Lauzun commandés par le sous-lieutenant Röhrig.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est arrêté à Varennes avec le roi

Charles César de Damas propose au roi de le faire enlever mais celui-ci refuse et se laisse reconduire à Paris, non sans risque pour la vie de sa famille.

Lors de l'arrestation de Louis XVI dans cette ville, Étienne Radet se conduit de manière à favoriser l'arrivée de celui-ci à Montmédy.

Jérôme Pétion de Villeneuve est chargé, avec Antoine-Pierre-Joseph-Marie Barnave et Charles-César de Faÿ, comte de La Tour-Maubourg, de la ramener à Paris.

Au matin du 22 juin 1791, Charles César de Damas est arrêté, détenu à Verdun, puis à La Merci, à Paris, décrété d'accusation.

Une déclaration, laissée par Louis XVI à Paris, stigmatisant les Jacobins et leur emprise croissante sur la société française, est bloquée par l'Assemblée et ne sera jamais diffusée dans son intégralité.

Les caricaturistes révolutionnaires s'en donnent à cœur joie.

Un mouvement important parmi les révolutionnaires commence à réclamer le départ du roi.

Les Cordeliers rédigent plusieurs pétitions contre lui, soutenus par des journaux comme Le Républicain.

Les Jacobins décident de suivre les Cordeliers, ce qui crée une rupture en leur sein.

Une partie de leurs membres créent le club des Feuillants.

Alexandre de Beauharnais fait parti des Jacobins qu'il préside.

Alexandre de Beauharnais occupe le fauteuil de la présidence de l'assemblée constituante lors de la fuite du roi.


Louis XVII par Alexandre Kurchaski – 1792 -.Château de Versailles

Première constitution

Louis XVII Prince royal

La Constitution française est promulguée par l'assemblée nationale le 3 septembre 1791.

Ce texte transfère la souveraineté du Roi à la Nation.

Les prérogatives du roi deviennent les prérogatives de la nation que le Roi exerce au nom de cette dernière.

Fondée sur les principes de la souveraineté de la Nation et de la séparation des pouvoirs ou, plus précisément, de la balance des pouvoirs, elle institue en France une monarchie constitutionnelle.

Louis XVI n'est plus roi par la grâce de Dieu, mais roi des Français, c'est-à-dire non plus un souverain de droit divin, mais en quelque sorte le chef, le premier représentant du peuple français.

Il conserve la totalité des pouvoirs exécutifs, qu'il exerce en vertu de la loi humaine.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est signataire de cette Constitution.

Elle est acceptée par Louis XVI le 13 septembre 1791.

Cette constitution maintient en outre le changement du titre du dauphin en prince royal.

Le 14 septembre 1791, Louis XVI jure fidélité à ladite constitution.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul recouvre la liberté lors de cette acceptation.

Chevalier d'honneur de Marie-Antoinette d'Autriche, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul restera auprès d'elle jusqu'à son incarcération à la prison du Temple.



Émigration de Gabriel d'Arsac de Ternay

Gabriel d'Arsac de Ternay émigre en Angleterre et s'engage dans l'Armée des Princes.



Suppression de la charge de prévôt de Paris

En 1792, la fonction de prévôt de Paris d'Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est supprimée.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux doit dès 1792, fournir des documents prouvant qu'il réside toujours à Paris.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux n'émigre pas et prête le serment de liberté et d'égalité.



François Gamain Membre du conseil général de la commune de Versailles

François Gamain est influencé par son entourage. Il adopte avec enthousiasme les principes de la Révolution.

Le 7 janvier 1792, il est nommé Membre du conseil général de la commune de Versailles.

Marie-Antoinette d'Autriche ayant appris que François Gamain est devenu jacobin et haït la royauté sinon le roi, met Louis XVI en garde contre lui. Sur ses instances, le roi consent à retirer de l'armoire de fer les pièces les plus compromettantes, surtout celles qui ont trait aux subsides accordés à Honoré-Gabriel Riqueti.

Madame Campan raconte qu'elle assiste à cette opération et reçoit du roi en dépôt un grand nombre de pièces.



Mariage de Louis César Gabriel Berthier avec Louise Thérèse Augustine d'Aiguillon

Louis César Gabriel Berthier épouse Louise Thérèse Augustine d'Aiguillon (à Versailles 1770 ou 1771-à Paris 8 février 1848). Leurs enfants sont :



Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier Émigré

Refusant d'obéir à la Convention, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier s'oppose, de crainte d'être guillotiné, à son rappel en France.

Charles-Louis Huguet de Sémonville, un autre ambassadeur, est envoyé à Constantinople pour le remplacer.

En 1792, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier émigre en Russie où il sera nommé directeur de l'Académie des Arts et des Bibliothèques impériales de Russie.

L'impératrice Catherine II de Russie lui vouent une grande amitié et lui donnent des terres et un domaine, à Plateliai, en Zemaitija, dans l'actuelle Lituanie.



Manifeste de Brunswick

Le manifeste de Brunswick est une proclamation en date du 25 juillet 1792, attribuée à Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, chef de l'armée prussienne, et adressée au peuple de Paris.

Il est destiné à intimider Paris et promet que si la famille royale française est épargnée, les civils français ne seront pas atteints.

Il ne sert au contraire qu'à radicaliser un peu plus la Révolution française.

Ce texte émane en réalité des milieux émigrés, fruit de la correspondance avec la famille royale, et est rédigé par Jacques Mallet du Pan, Geoffroy de Limon et Pellenc, ancien secrétaire de Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau.

Inspiré par Axel de Fersen, et très dur à l'égard des révolutionnaires.

On ne sait si le duc de Brunswick a réellement signé le manifeste.

Proclamé à Coblence, le manifeste est publié le 3 août 1792 dans le Moniteur.


Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené

Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené Commandant du régiment de Rohan

En 1792, Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené commande le régiment de Rohan fondé par son oncle le cardinal de Rohan.

Il aligne :

Ce régiment porte le nom de régiment de Rohan étranger et n'aligne que 400 hommes lors de la visite de Frédéric-Guillaume II de Prusse au camp de Coblence.



Exil de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul

La tête de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est mise à prix sur les murs de la capitale.

Il part en Angleterre le 20 septembre 1792.


Révélation de l'existence de armoire de fer de Louis XVI - Gravure satirique de l'époque

Révélation de l'existence de l'armoire de fer de Louis XVI

François Gamain agit soit par scrupule, soit par crainte, soit dans l'espérance d'une récompense

Le 18 novembre 1792, il dévoile l'existence de l'armoire de fer de Louis XVI au citoyen Heurtier, inspecteur général des Bâtiments nationaux.

Le 19 novembre 1792, Jean-Marie Roland, Ministre de l'intérieur, prévenu par Heurtier, se rend aux Tuileries sans même prendre le temps de prévenir la commission des papiers des Tuileries récemment instituée.

Les Montagnards accuseront Jean-Marie Roland d'avoir fait disparaître des papiers compromettants pour la Gironde.

L'Inventaire et description sommaire des documents qu'il sort de l'armoire est enregistré dans un fort volume. Il formera le tome neuvième des pièces du procès de Louis XVI.

Dans une gravure satirique de l'époque apparaissent :

Il semble que les portraits de Jean-Marie Roland et de François Gamain soient conformes à la réalité comme la représentation de la célèbre armoire

Le 20 novembre 1792, Jean-Marie Roland dépose sur le bureau de la Convention les papiers découverts.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est mis en accusation par la Convention suite à la découverte de lettres compromettantes dans l'armoire de Louis XVI.

Le 1er décembre 1792, François Gamain confirme sa révélation par une déclaration écrite qui restera longtemps inédite.

Elle s'est peut-être trouvée mêlée aux papiers de Roland, qui seront déposés à la Bibliothèque Nationale.

Heurtier atteste par écrit qu'il n'a pas perdu les papiers de vue depuis leur découverte jusqu'à leur dépôt à la Convention et que leur ordre n'a pas été dérangé.



Découverte de la duplicité d'Honoré-Gabriel Riqueti

La découverte de l'armoire de fer révèle qu'Honoré-Gabriel Riqueti a pris clandestinement contact avec le roi et sa cour.

Espérant être ministre de la monarchie constitutionnelle, il a prodigué des conseils et donné des informations au Roi.

Un comité se charge d'examiner l'accusation.

La Convention décide d'exclure sa dépouille du Panthéon.

Elle est remplacée par celle de Jean-Paul Marat.



Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux Emprisonné

En juin 1793, le régime révolutionnaire de la Terreur place Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux en résidence surveillée.

Le 7 septembre 1793, Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est arrêté et emprisonné dans la prison des Madelonnettes.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux séjourne ensuite à la pension Belhomme et à Picpus.



Bataille de Kaiserslautern

Ayant échoué dans la prise du fort de Bitche, Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel décide de se retirer dans les Vosges. Les conditions météo sont épouvantables, il neige, la boue rend les chemins impraticables.

Lazare Louis Lazare Hoche, se lance à la poursuite des Prussiens. Il débute et ne connait ni son armée, ni le pays et perd beaucoup de temps à chercher son ennemi.

Lazare Louis Lazare Hoche divise alors son armée pour tenter de le repérer.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel met sagement ce temps à profit pour choisir soigneusement le lieu de la bataille. Kaiserslautern est protégée par les rives marécageuses de la Lauter.

Le 28 novembre 1793, l'armée française s'avance sur 3 colonnes :

Les chemins sont trop mauvais et Louis Lazare Hoche perd beaucoup de temps.

Alexandre Camille Taponnier entre le premier au contact de l'ennemi et remporte aussitôt quelques succès.

Jean-Jacques Ambert a beaucoup de mal à traverser la Lauter et se trouve, avec seulement 6 000 hommes face au corps de Friedrich Adolf von Kalckreuth bien supérieur en nombre. Menacé d'encerclement, Jean-Jacques Ambert doit se replier et rejoindre les forces de Louis Lazare Hoche, qui vient à son secours.

Le 29 novembre 1793, l'armée française franchit la rivière.

L'avant-garde de Dubois et Gabriel de Molitor est sévèrement accrochée devant le plateau d'Erlenbach. Jean-Jacques Ambert doit se porter à leur secours en contournant le plateau. Seule une forte batterie installée sur les hauteurs voisine en vient à bout.

Louis Lazare Hoche reforme alors ses troupes sur le mont Otterberg.

Attaquée par plusieurs escadrons français, l'aile gauche prussienne, qui semble pourtant isolée, résiste.

La brigade Simon se perd en attaquant l'aile droite ennemie et ne rejoint la division Paillard qu'à la tombée du jour.

Il est trop tard pour entreprendre une nouvelle attaque, et Jean-Jacques Ambert reçoit ordre de marcher toute la nuit pour rejoindre Louis Lazare Hoche.

De son côté, Alexandre Camille Taponnier attaque Kaiserslautern, mais seul et devant une forte résistance, il est repoussé dans les bois.

Lui aussi passe la nuit sur le qui-vive.

Au matin du 30 novembre 1793, la canonnade fait rage des deux côtés.

Louis Lazare Hoche lance de nouvelles attaques.

Sur la gauche, à la tête de 4 bataillons, Gabriel de Molitor manque de prendre le Buchberg, mais il est repoussé.

À droite la division Huet à du mal à se maintenir.

Au centre, les cavaleries des deux camps chargent tour à tour, à l'envi, sans ordre et sans but précis : toutes ces attaques sont bien désordonnées.

Voyant ses flancs bien appuyés, Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel fait marcher ses lignes pour reprendre le Otterberg et Louis Lazare Hoche ordonne finalement d'abandonner le combat.

Épuisée, l'armée de Moselle se replie, après avoir perdu 3 000 hommes.

Avec 5 bataillons, Jean-Jacques Ambert est chargé de protéger la retraite, mais Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel renonce à la poursuite.



Cession du château de Passy

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux Libéré

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux parvient à échapper à la guillotine.

En 1794, Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux vend le château de Passy.

Son nom est inscrit par erreur sur la liste des émigrés.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est libéré le 12 octobre 1794 et ses biens placés sous séquestre lui sont restitués.



Mort de Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy dernier comte de Joigny

Gabriel Louis François de Neufville de Villeroy meurt à Paris le 28 avril 1794 guillotiné.



Mort de Jean François Gabriel de Polastron

Jean François Gabriel de Polastron meurt en juin 1794 guillotiné.



Mort de Gabriel-Louis Moreau

Gabriel-Louis Moreau est condamné pour avoir caché des prêtres réfractaires, avoir été l'agent d'émigrés et avoir fait passer de l'argent au marquis de Lescoët.

Gabriel-Louis Moreau meurt à Brest le 13 juillet 1794 décapité.



Emmanuel-Paulin-Louis Prondre Exilé

Retour de Emmanuel-Paulin-Louis Prondre

Emmanuel-Paulin-Louis Prondre prisonnier

Pendant la Révolution Française, Emmanuel-Paulin-Louis Prondre, dernier Comte de Guermantes, se réfugie à l'étranger (Suisse, Italie), mais il met son départ sur le compte d'études artistiques, afin de ne pas être assimilé aux Émigrés, et éviter ainsi que Guermantes soit mis sous séquestre et vendu.

En son absence, le château est occupé par La marquise de Ximenes d'Aragon, une des nièces d'Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau.

À son retour, Emmanuel-Paulin-Louis Prondre devient élève de l'École du Génie Militaire.

Emmanuel-Paulin-Louis Prondre regagne Guermantes, mais les bois viennent d'être vendus comme biens nationaux

Emmanuel-Paulin-Louis Prondre est emprisonné de juillet à septembre 1794.



Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul au service d'Angleterre

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est Colonel des hussards de Choiseul au service d'Angleterre en 1794.



Transfert des restes d'Honoré-Gabriel Riqueti

Les restes d'Honoré-Gabriel Riqueti sont ôtés du Panthéon le 26 fructidor an II soit le 12 septembre 1794.

Ils sont inhumés de manière anonyme au cimetière de Clamart.

Malgré des recherches entreprises en 1889, ils ne seront pas retrouvés.


Gabriel Julien Ouvrard

Mariage de Gabriel Julien Ouvrard avec Élisabeth Thébaud

Gabriel Julien Ouvrard épouse à Paris le 2 février 1795 Élisabeth Thébaud (1776-1818). Leurs enfants sont :



Naissance de Jacques Louis César Alexandre Randon

Jacques Louis César Alexandre Randon de Pully naît né à Grenoble le 25 février ou mars 1795, fils de Jacques Randon (1756-1814) et de Louise Dejean (1770-1855).

Il est issu d'une famille protestante originaire de l'Hérault.

Jacques Louis César Alexandre Randon est neveu de Jean Gabriel Marchand.

Élève du lycée de Grenoble, Jacques Louis César Alexandre Randon vit ses moments de liberté dans la propriété de Jean Gabriel Marchand à Saint-Ismier, où il pratique l'équitation.



Amnistie de Joseph Fouché

Joseph Fouché bénéficie de l'amnistie de brumaire an IV.

Discrédité, sans emploi, Joseph Fouché vit quelque temps d'expédients.

Chargé d'une mission dans les Pyrénées-Orientales pour la délimitation des frontières franco-espagnoles, Joseph Fouché est employé ensuite par le Directoire dans sa police secrète.

Puis Joseph Fouché fait des affaires avec les banquiers Gabriel Julien Ouvrard et Hainguerlot et obtient, grâce à Réal, une participation dans une compagnie de fournisseurs aux armées.

Joseph Fouché est représentant du Directoire en République cisalpine, où son comportement est des plus douteux, puis en Hollande.



Naufrage à Calais

Au lendemain de l'expédition ratée dans la presqu'île de Quiberon, les unités d'émigrés prévues pour la seconde vague du débarquement sont redéployées vers d'autres théâtres d'opérations.

Les hussards de Choiseul sont destinés aux Indes. Ils doivent y intégrer le contingent britannique envoyé mater la révolte de Tipo Sahib.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est chargé d'acheminer les renforts – à savoir son régiment et les chasseurs de Löwenstein -, embarqués sur 32 navires.

Le 10 novembre 1795, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul embarque à Stade sur des bâtiments danois, avec les troupes anglaises.

Au cours d'une tempête survenue au large des côtes françaises, dans la nuit du 13 au 14 novembre 1795, 3 navires – dont celui accueillant le comte – sont drossés à la côte.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul se jette à l'eau et arrive sur la plage.

Après avoir déclaré qu'il est officier, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est conduit à Calais avec M. de Montmorency, dans une charrette avec 2 dragons d'escorte.

Ayant été reconnu, il est emmené à la prison.



Mort de Gabriel d'Arsac de Ternay

Gabriel d'Arsac de Ternay est Marquis de Ternay, Seigneur des Roches, de Maubué, de Thaix, de Marigny.

Gabriel d'Arsac de Ternay meurt à Londres le 21 juillet 1796.



Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castrie Chef de Cabinet Louis XVIII

En 1797, Louis XVIII, émigré à Blankenburg, nomme Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castrie Chef de Cabinet.



Mariage d'Octave-Henri Gabriel de Ségur avec Marie Félicité Henriette d'Aguesseau

Octave-Henri Gabriel de Ségur (1779-1818) épouse le 13 mars ou le 30 juin 1797 Marie Félicité Henriette d'Aguesseau, sa cousine germaine. Leurs enfants sont :



Naissance d'Henry-Raymond-Eugène de Ségur

Henry-Raymond-Eugène de Ségur naît à Fresnes-sur-Marne le 15 janvier ou le 12 février 1798, fils d'Octave-Henri Gabriel de Ségur (1779-1818) et de Marie Félicité Henriette d'Aguesseau (1777-1847)



Mort d'Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux Marquis de Boulainvilliers, Seigneur de Passy, de Glisolles, de Saint-Aubin, de Vreignené

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux meurt le 24 juin 1798.

Le 17 mars 1798, ses biens sont partagés entre la Nation et ses 2 petits-enfants.



Mariage d'Henri Charles Le Bègue de Germiny avec Joséphine des Champs de Boishébert

Henri Charles Le Bègue de Germiny épouse à Motteville le 1er jour complémentaire an VI soit le lundi 17 septembre 1798 Joséphine des Champs de Boishébert (1774-1851). Leurs enfants sont :



Invasion de la Savoie et du Piémont

Partition des escartons de Briançon

Vers la fin de l'été 1798, le Directoire charge Henri-Jacques-Guillaume Clarke de la négociation du traité d'alliance entre la République française et le Charles-Emmanuel IV de Savoie, traité d'alliance avantageux pour l'armée d'Italie.

Barthélémy-Catherine Joubert est envoyé à l'armée de Mayence, puis à celle d'Italie.

Barthélémy-Catherine Joubert y arrive à la fin de 1798.

En 1798, sur l'ordre du Directoire, Barthélémy-Catherine Joubert envahit et occupe les possessions continentales de Charles-Emmanuel IV de Savoie : la Savoie et le Piémont.

Barthélémy-Catherine Joubert a en face de lui les Russes et les Autrichiens marchant sur l'Adige, et sur ses arrières les troupes de Charles-Emmanuel IV de Savoie, quoique ce prince ait pris l'engagement de fournir à l'armée française un contingent de 10 000 hommes.

Barthélémy-Catherine Joubert ordonne à Emmanuel de Grouchy, le 7 frimaire an VII soit le 27 novembre 1798, de prendre le commandement de la citadelle de Turin.

Dans la lettre qu'il fait écrire à Emmanuel de Grouchy le 11 frimaire an VII soit le 1er décembre 1798 par Louis Gabriel Suchet, son chef d'état-major, il ajoute :

Ne sera-t-il pas possible au premier mouvement de nos troupes de gagner le confesseur de Charles-Emmanuel IV de Savoie, et de l'engager à déterminer son pénitent à abdiquer ?

Ce seul acte de Sa Majesté opérerait la révolution…

Il faudrait que l'acte d'abdication portât ordre aux Piémontais et à l'armée de se tenir tranquilles et d'obéir au gouvernement provisoire : sans cela il ne ferait qu'inviter le peuple à la révolte.

Emmanuel de Grouchy obéit et entame l'affaire, puis il charge Bertrand de Clauzel, son chef d'état-major, de suivre sous son influence la négociation commencée.

Bertrand de Clauzel poursuit donc ostensiblement auprès de Charles-Emmanuel IV de Savoie la remise de toutes les places fortes et le commandement de toutes les troupes piémontaises, et moins ouvertement l'abdication du roi.

Le 17 frimaire an VII soit le 7 décembre 1798, tout est fini : il n'y a plus de monarchie en Piémont.

Emmanuel de Grouchy écrit alors à Barthélémy-Catherine Joubert :

Les détails des moyens que j'ai employés et des difficultés de tout genre que j'ai eu à vaincre vous seront transmises par Bertrand de Clauzel, mon adjudant-général, qui, dans cette occurrence, m'a secondé avec zèle, énergie et dévouement.

Emmanuel de Grouchy termine ainsi sa lettre du 9 nivôse an VII soit le 29 décembre 1798, adressée au Directoire exécutif :

Permettez, citoyens-directeurs, que je vous désigne l'adjudant-général Bertrand de Clauzel comme m'ayant parfaitement secondé dans toutes mes opérations.

Charles-Emmanuel IV de Savoie se retire dans l'île de Sardaigne.

Les escartons de Briançon sont découpés selon les lignes de crêtes perdure, entre les départements du Pô, de la Stura et des Hautes-Alpes.


Bataille de Novi - par Alexander Kotzebue (1815-1889)

Barthélémy-Catherine Joubert Général en chef de l'armée d'Italie

Mariage de Barthélémy-Catherine Joubert avec Félicité Françoise de Montholon-Sémonville

Bataille de Novi

Mort de Barthélémy-Catherine Joubert

Catherine-Dominique de Pérignon Prisonnier des Russes

Jean Gabriel Marchand Général de brigade

Le 30 prairial an VII soit le 18 juin 1799, Barras et Sièyes cherchent un sabre pour réaliser un coup d'État en France et jettent les yeux sur Barthélémy-Catherine Joubert pour commander dans Paris et agir au besoin contre les démocrates.

Mais comme Barthélémy-Catherine Joubert ne jouit pas d'une grande popularité, on veut lui fournir l'occasion de remporter quelque victoire importante et on le nomme à cet effet général en chef de l'armée d'Italie.

Jean-Victor Marie Moreau consent à rester pour le conseiller.

Nommé le 17 messidor an VII le 5 juillet 1799, au lieu de se rendre à son poste immédiatement, il tarde pour se marier.

Barthélémy-Catherine Joubert épouse à Granpré le 18 juillet 1799 Félicité Françoise de Montholon-Sémonville, fille adoptive de l'ambassadeur Charles-Louis Huguet de Montaran Sémonville.

Barthélémy-Catherine Joubert franchit les montagnes du Montferrat, opère sa jonction avec l'armée de Naples et se dispose à livrer bataille dans les plaines de Novi.

Le retard de Barthélémy-Catherine Joubert donne à Alexandre Vassiliévitch Souvorov le temps d'avancer en réunissant toutes ses forces.

La bataille de Novi a lieu le 28 thermidor an VII soit le 15 août 1799.

Barthélémy-Catherine Joubert fait preuve d'une fatale indécision.

Il donne aux Russes le temps d'attaquer son armée très inférieure en nombre.

Elle ne compte que 20 000 hommes contre 40 000 Austro-Russes.

Après quelques minutes de combat, Barthélémy-Catherine Joubert tombe mortellement blessé, en répétant le nom de Félicité Françoise de Montholon-Sémonville, sa jeune épouse, et en excitant ses soldats qui sont vaincus, en dépit de l'habileté de Jean-Victor Marie Moreau qui reprend la tête des troupes.

Napoléon Ier fait déposer les restes de Barthélémy-Catherine Joubert près de Toulon, dans le fort La Malgue, appelé depuis fort Joubert.

Barthélémy-Catherine Joubert est inhumé dans l'église de Pont-de-Vaux, son village natal.

Catherine-Dominique de Pérignon commande l'aile gauche lors de cette bataille.

Ses deux divisions, aux ordres des généraux Emmanuel de Grouchy et Louis Lemoine, gardent les vallées de la Bormida et du Tanaro.

Catherine-Dominique de Pérignon défend le village de Pasturana mais accablé par le nombre, il tombe couvert de blessures aux mains de l'ennemi.

Jean Gabriel Marchand participe à cette bataille

Jean Gabriel Marchand est promu peu après Général de brigade.



Bataille de Castricum

Les 2 armées se retrouvent à Castricum le 6 octobre 1799.

Le 6 octobre 1799, Guillaume Marie-Anne Brune se rattrape à la bataille de Castricum où Martial Bardet et son chef de brigade Joseph Paradis se distinguent.

Joseph Paradis y est promus général de brigade et est remplacé par Martial Bardet à la tête de la 49e demi-brigade.

La ville de Castricum passe des mains britanniques et russes à celles des Français et Hollandais plusieurs fois, mais les combats tournent à l'avantage de Guillaume Marie-Anne Brune et d'Herman Willem Daendels.

Guillaume Marie-Anne Brune a deux chevaux tués sous lui.

Guillaume Marie-Anne Brune et Gabriel Barbou des Courières chargent eux-mêmes à la tête de la cavalerie.

Frederick Augustus d'York se rend compte que la position est intenable et ordonne la retraite.

Les armées coalisées ont perdu 2 536 hommes et 11 canons, les armées républicaines seulement 1 382 hommes.



Naissance de Charles Gabriel Le Bègue de Germiny

Charles Gabriel Le Bègue de Germiny naît à Cliponville en Seine-Maritime le 12 brumaire an VIII soit le 3 novembre 1799, fils d'Henri Le Bègue de Germiny (1778-1843) et de Joséphine des Champs de Boishébert (1774-1851).


Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents - par François Bouchot (1840) - Château de Versailles Les trois consules – Cambacérès Napoléon Lebrun

Coup d'État du 18 brumaire an VIII

Le Consulat

Le coup d'État du 18 brumaire an VIII soit le 9 novembre 1799 se prépare dans la maison de Joséphine de Beauharnais, rue Chantereine.

Lors des préparatifs du coup d'État, Joseph Bonaparte tente de concilier :

Jean-Baptiste Jules Bernadotte refuse de participer à ce coup d'État.

C'est dans l'orangerie du château de Saint-Cloud, devenu bien national, que se déroule ce Coup d'État.

Joachim Murat chasse les députés, Jean-Baptiste Bessières assure la protection de Napoléon Ier.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald commande les Compagnies Versaillaises et appuie Napoléon Ier.

Joseph Fouché rend service à Napoléon Ier lors de ce coup d'État ne prenant aucune mesure contre lui.

Le Directoire est supprimé au profit du Consulat.

Le Conseil des Cinq-Cents est dissous.

Le Tribunat reprend une partie de ses attributions.

Napoléon Ier devient premier Consul.

Le poste de ministre de la Justice permet à Jean-Jacques Régis de Cambacérès d'appuyer le coup d'État.

Charles-François Lebrun devient troisième consul, particulièrement chargé des finances.

Après le 18 brumaire, Barthélemy Louis Joseph Schérer se retire dans ses terres.

Jean-Baptiste Robert Lindet quitte la vie politique après ce coup d'État qu'il réprouve, et reprend son activité d'avocat.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul échappe au supplice à la faveur du coup d'État du 18 brumaire an VIII.

Antoine Christophe Saliceti est hostile à ce Coup d'État,

François Cacault se rallie à Napoléon Ier.

Napoléon Ier marginalise Emmanuel-Joseph Sieyès.

Après ce coup d'État, Louis César Gabriel Berthier est nommé inspecteur aux revues.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot est rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire an VIII.

Pierre Marc Gaston de Lévis rentre en France au 18 brumaire et est devient pair de France.



Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul déporté

Le procès des naufragés de Calais survivants dure près de 5 ans.

Plusieurs commissions militaires ou tribunaux civils régionaux refusent d'endosser la responsabilité d'une condamnation à mort exigée par le Directoire, ce dernier considérant les prisonniers tels des émigrés pris les armes à la main.

Par arrêté du 18 frimaire An VIII soit du 9 décembre 1799, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul et les naufragés de Calais sont déportés hors du territoire de la République.



Liaison de Gabriel Julien Ouvrard avec Jeanne Marie Ignace Thérésa Cabarrus

Gabriel Julien Ouvrard a une liaison avec Jeanne Marie Ignace Thérésa Cabarrus.

Leurs enfants sont :



Bataille de Stockach

Du 27 avril au 2 mai 1800, l'armée française commandée par Jean-Victor Marie Moreau, forte d'environ 100 000 hommes traverse le Rhin pour se mettre en bataille entre le Danube et le lac de Constance.

En face d'elle se trouve l'armée autrichienne commandée par Paul Kray qui attend les Français à Engen.

Le 12 floréal de l'an VIII soit le 3 mai 1800, Tandis que Jean-Victor Marie Moreau est accroché à Engen, Claude-Jacques Lecourbe qui commande l'aile droite de Jean-Victor Marie Moreau, surprend l'aile gauche autrichienne commandée par Joseph-Marie de Lorraine-Brionne alors qu'il se hâte de rejoindre Paul Kray.

À 7 heures, Claude-Jacques Lecourbe manœuvre pour encercler la ville.

Les Autrichiens attendent les Français à la sortie des bois, mais une charge des dragons de la cavalerie d'Étienne Marie Antoine Champion de Nansouty les force à se replier sur la ville.

Les Français 2 fois plus nombreux rencontrent alors une vaillante résistance.

L'infanterie autrichienne, bien servie par une puissante artillerie, tient bon.

Les attaques répétées de Gabriel de Molitor sur le flanc gauche, permettent à Dominique-Joseph Vandamme de menacer la retraite des Autrichiens.

Devinant la manœuvre, ces derniers chargent alors que Joseph Hélie Désiré Perruquet de Montrichard saisit ce moment pour attaquer le centre, l'enfonce, entre dans la ville, la traverse et gagne les hauteurs.

Débordé de partout, Joseph-Marie de Lorraine-Brionne, coupé de l'armée de Paul Kray bat en retraite sur Moeskirch laissant 3 à 4 000 prisonniers, quelques canons, et d'importants magasins aux mains des Français.


Napoléon Ier franchissant le Grand-Saint-Bernard - par David Bataille de Marengo - Au cours de cette bataille, Michael Friedrich Benedikt von Melas faillit infliger une défaite aux Français, mais il fut finalement vaincu après l'arrivée des troupes du général Desaix - par Louis-François Lejeune- 1802 Mort de Desaix - par Jean Broc Napoléon Ier et Louis Alexandre Berthier - son chef d'État-major - à la bataille de Marengo - par Joseph Boze ou par Robert Lefèvre - une violente polémique les oppose sur la paternité de l'oeuvre

Bataille de Zurich

Siège de Gênes

Bataille de Marengo

Mort de Louis Charles Antoine Desaix

Alors qu'il mène un long travail de réorganisation, Napoléon Ier est menacé par une coalition formée de l'Autriche et de l'Angleterre.

Napoléon Ier dirige son armée vers les Vosges, et attaque en Suisse.

La victoire de Zurich affole les Autrichiens.

Napoléon Ier passe le col du Grand-Saint-Bernard et fond sur les autrichiens mais ne parvient pas à les écraser.

On apprend qu'André Masséna a capitulé à Gênes, en sauvant ses hommes c'est vrai, mais en perdant une place stratégique importante.

André Burthe d'Annelet reçoit 2 blessures graves au siège de Gênes, le 10 avril 1800.

Le 4 juin 1800, André Burthe d'Annelet est chargé par André Masséna de porter à Napoléon Ier les drapeaux pris à l'ennemi.

Les troupes autrichiennes se lancent à l'assaut à Marengo le 14 juin 1800, prenant en tenaille l'armée française.

Les troupes françaises qui attendent patiemment près de San Guliano, sont réveillées par le canon à 8 heures le 14 juin 1800.

Les lignes sont enfoncés, mais les français, galvanisés par un chef qui a compris l'issu de la bataille, tiennent bon.

Napoléon Ier envoie des messages à ces armées disséminées partout en Italie.

Il reprend confiance et enraye l'attaque autrichienne sur son flanc gauche.

Mais voici qu'Ott, un général autrichien, attaque une nouvelle fois avec beaucoup plus de force.

Napoléon Ier fait donner la Garde consulaire sans succès.

Nommé commandant des grenadiers à cheval de la garde consulaire, Jean-Baptiste Bessières charge.

À une 13 heures la situation se stabilise.

Mais à 15 heures, elle est critique pour les français.

Jean Lannes et Claude-Victor Perrin, à la tête d'une division de l'armée de réserve, se replie.

Claude-Victor Perrin est récompensé par un sabre d'honneur.

Michael Friedrich Benedikt von Melas, très heureux de sa victoire n'ordonne la poursuite qu'à partir de 17 heures.

Napoléon Ier s'apprête à faire sonner la retraite.

Envoyé sur ordre de Napoléon Ier à la recherche de l'armée ennemie sur la route de Gênes, Louis Charles Antoine Desaix revient sur ses pas en entendant tonner des canons sur ses arrières, à moins que ce ne soit sur réception d'un contrordre (les deux versions ont leurs partisans).

Arrivant avec environ 10 000 hommes, Louis Charles Antoine Desaix prend la tête de la 9e brigade d'infanterie légère et rentre dans la bataille.

Les hommes vaincus se redressent et reprennent le combat sans se soucier de leurs souffrances.

Le bataillon autrichien de poursuite, un flot de soldats atterrés, fuit l'artillerie de Louis Charles Antoine Desaix, le feu des enfers comme la nomme Napoléon Ier.

La troupe de Napoléon Ier a été fortement éprouvée et il est difficile de reconstituer un semblant d'armée.

Michael Friedrich Benedikt von Melas est maintenant dans une mauvaise passe.

Il envoie la colonne de Zachs contre les français.

Le combat est d'une fureur absolue.

Mais la charge de cavalerie de Kellermann (fils du futur maréchal) écrase les positions autrichiennes.

Michael Friedrich Benedikt von Melas, à son tour, fait sonner la retraite, et repasse la Bormida, avec 10 000 hommes en moins.

Louis Charles Antoine Desaix meurt pendant cette bataille mortellement blessé d'une balle en plein cœur.

Louis Alexandre Berthier reçoit une blessure à Marengo.

Pierre Yrieix Daumesnil combat à Marengo.

Eugène de Beauharnais est fait chef d'escadron sur le champ de bataille.

Napoléon Ier bien que victorieux, n'est pas fier de lui car il a commit une série d'erreurs.

Néanmoins, cette victoire met fin à la deuxième coalition.

Louis César Gabriel Berthier est l'adjudant-commandant de Joachim Murat, commandant en chef de la cavalerie.


Passage du Mincio et bataille de Pozzolo - d'après Bellangé - par Boussod et Valadon - 1893 Bataille de Pozzolo - par Martinet & Réville 1835

Bataille de Pozzolo

Suite à l'armistice convenu après la bataille de Marengo, Français et Autrichiens sont séparés par la ligne du Mincio.

Heinrich-Johann de Bellegarde occupe cette ligne avec 70 000 hommes, appuyé d'un côté au lac de Garde et de l'autre à Mantoue.

Après le départ de Napoléon Ier pour Paris, l'armée française de réserve est commandée par Guillaume Marie-Anne Brune,.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald a reçu l'ordre de franchir les Alpes avec l'armée des Grisons, tandis que Guillaume Marie-Anne Brune doit remonter au nord, se joindre à Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald, puis de se porter tous 2 aux sources du Mincio et de l'Adige pour faire tomber toute la ligne défensive des Autrichiens, qui s'étend des Alpes jusqu'à l'Adriatique.

Pierre Dupont de l'Étang quitte la Toscane le 2 novembre 1800 pour rejoindre le gros de l'armée.

Le 15 décembre 1800, Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald passe le Splügen et arrive devant le Tyrol italien.

Le 20 décembre 1800, Guillaume Marie-Anne Brune enlève les positions autrichiennes en avant de ce fleuve.

Le Mincio, grossi par les pluies, n'est pas guéable, et les ponts de Borghetto et de Valeggio sont solidement retranchés.

Guillaume Marie-Anne Brune résout de tenter le passage du Mincio en 2 points :

ce dernier point devant être choisi pour l'attaque sérieuse.

La bataille de Pozzolo est également connu sous le nom de passage du Mincio, ou bataille de Monzambano.

Les grandes attaques de Monzambano et Pozzolo sont indiquées pour la nuit du 4 au 5nivose an IX soit du mercredi 24 au jeudi 25 décembre 1800.

Bon-Adrien Jeannot de Moncey se porte sur le village de Monzambano, dont il s'empare après une action très vive, où il a un cheval tué sous lui.

Ce succès et important en ce qu'il ouvre à l'armée entière le passage du Mincio.

Le 25 décembre 1800 au matin, Pierre Dupont de l'Étang, chargé de la diversion, couronne d'artillerie les hauteurs du moulin de la Volta, jette un pont, et, favorisé par le brouillard, porte de l'autre côté du fleuve la division Watrin.

Cependant, à Monzambano, l'attaque a été remise et Pierre Dupont de l'Étang se retrouve seul sur la rive gauche contre toute l'armée autrichienne.

Heinrich-Johann de Bellegarde dirige des masses serrées contre le corps qui a franchi le Mincio.

Pierre Dupont de l'Étang fait prévenir Louis Gabriel Suchet, qui observe, entre Pozzolo et Monzambano, le pont retranché de Borghetto.

Louis Gabriel Suchet accourt, quant à Guillaume Marie-Anne Brune, il se contente de remplacer devant Borghetto le corps de Louis Gabriel Suchet par la division Boudet.

Pierre Dupont de l'Étang, s'inquiétant peu d'être soutenu, s'est engagé, a enlevé Pozzolo et établit une nouvelle division , la division Monnier, sur la rive gauche.

Sous la protection de ses batteries, Pierre Dupont de l'Étang soutient une attaque formidable, mais le nombre finit par l'emporter

Monnier est chassé de Pozzolo et Pierre Dupont de l'Étang va être rejeté dans le fleuve, quand Louis Gabriel Suchet prend sur lui de détacher la brigade Clauzel et une partie de la division Gazan.

Louis Gabriel Suchet appuie le passage de ces renforts par un feu d'artillerie meurtrier depuis la rive droite.

Cela permet de sauver et de désengager les troupes de Pierre Dupont de l'Étang.

Pierre Dupont de l'Étang reprend l'offensive.

Pozzolo est disputé avec acharnement, pris et repris 6 fois.

Le combat se prolonge tout le jour et 6 000 hommes tombent des deux côtés.

Le soir venu, Pierre Dupont de l'Étang reste maître d'un point de la rive gauche contre un ennemi 3 fois supérieur en nombre, et le lendemain, Guillaume Marie-Anne Brune se décide à passer à Monzambano, mais l'honneur du passage et de la défaite des Autrichiens revient à Pierre Dupont de l'Étang.

Louis Gabriel Suchet fait avec lui 4 000 prisonniers parmi les Autrichiens d'Heinrich-Johann de Bellegarde.

La brigade de Joseph Mathurin Fidèle Lesuire se distingue particulièrement à la bataille de Pozzolo, où elle charge l'ennemi et lui enlève à la baïonnette 2 pièces de canon et le village.

Le 26 décembre 1800, la brigade de Joseph Mathurin Fidèle Lesuire, sous Guillaume Marie-Anne Brune, s'empare après un combat acharné, de la fameuse redoute de Borghetto, défendue par 7 bouches à feu.

Dans cette affaire 2 bataillons autrichiens mettent bas les armes.



Mort de Charles Eugène Gabriel de La Croix

Charles Eugène Gabriel de La Croix est 4e Marquis de Castries, Comte de Charlus et de Saignes, Baron de Grange, de Monjouvent, de Saint-Dizié et de Dompierre, Seigneur de Puylaurens, Marquis de Castelnau et de Lézignan,

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel met à la disposition de Charles Eugène Gabriel de La Croix le château de Wolfenbütel.

Charles Eugène Gabriel de La Croix meurt à Wolfenbüttel dans le Brunswick le 11 janvier 1801 en exil.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel lui fait élever un monument funéraire.



Mariage d'Aymard François Marie Chrétien de Nicolay avec Alexandrine Charlotte de Malon

Aymard François Marie Chrétien de Nicolay épouse le 14 février 1801 Alexandrine Charlotte de Malon (19 février 1781-20 novembre 1808), fille du marquis de Bercy et de Charlotte Aglaé de Simiane. Leurs enfants sont :



Mort de Jacques Léopold de La Tour d'Auvergne Duc de Bouillon

Jacques Léopold de La Tour d'Auvergne meurt en 1802.

Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené est le parent le plus proche de la famille.

Marie-Louise de La Tour d'Auvergne, sa grand-mère, est la tante de Jacques Léopold de La Tour d'Auvergne.

Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené est l'héritier du titre.



Retour en France de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier

Napoléon Ier amnistie la noblesse exilée.

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier revient en France en 1802.

Retrouvant son ami Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier refuse de participer au gouvernement de l'Empire, et reste fidèle à Louis XVIII.


Marie-Isabelle d'Espagne La famille de François Ier des Deux-Siciles

Mariage de François Ier des Deux-Siciles avec Marie-Isabelle d'Espagne

François Ier des Deux-Siciles est veuf de Marie-Clémentine d'Autriche.

Pour assurer la succession au trône, François Ier des Deux-Siciles épouse le 6 octobre 1802 Marie-Isabelle d'Espagne. Leurs enfants sont :



Louis César Gabriel Berthier Général de brigade

Louis César Gabriel Berthier est Général de brigade le 4 septembre 1802.



Réouverture de de l'Académie française

En 1803, à la réouverture de de l'Académie française, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier ne fait pas partie des nouveaux membres de l'Académie française.



Mariage de Bertrand de Clauzel avec Marie Henriette Adam

Marie Henriette Adam (Saint-Domingue le 3 janvier 1786- Cintegabelle le 18 avril 1841) est veuve de Jean-Pierre Larguier (1771-1802).

Bertrand de Clauzel épouse à New York le 4 janvier 1804 Marie Henriette Adam. Leurs enfants sont :



Disparition d'Octave-Henri Gabriel de Ségur

Tout sourit à Octave-Henri Gabriel de Ségur, sous préfet de Soissons qui à une femme charmante.

Mais Octave-Henri Gabriel de Ségur est enclin à une mélancolie sombre à une exaltation bizarre.

Il porte avec peine le poids de ses fonctions administratives, et soupire après une liberté chimérique qu'on ne rencontre point ici-bas.

Octave-Henri Gabriel de Ségur est à Paris, rue des Saussayes, dans l'hôtel de Louis Philippe de Ségur, son père, lorsque le 6 août 1804, entrant dans la chambre de Philippe de Ségur, son frère, à 4 heures du matin, il lui propose d'aller prendre un bain à la rivière.

Son frère n'accepte point.

Alors Octave-Henri Gabriel de Ségur sort seul.

Sa famille perd alors sa trace pendant 14 années.

Il s'est en fait engagé dans un régiment de Hussards qui part pour l'Allemagne.

Jamais ses chefs ni ses camarades ne se douteront de sa grande naissance ni du rang que son père occupe dans l'état.

Il vivra plusieurs batailles, puis réapparaitra aux yeux de ses parents plusieurs années après, aussi inopinément qu'il les avait abandonné.


Grâce accordée par Napoléon Bonaparte à Idalie Jeanne Lina de Neukirchen de Nyvenheim pour Armand Jules Marie Héraclius de Polignac son époux Exposition du cadavre de Pichegru dans la salle des pas perdus - Gravure parue dans Les Prisons de l'Europe de Jules Édouard Alboise du Pujol et Auguste Maquet en 1845

Procès de Charles Pichegru et de Georges Cadoudal

Jules Marie Héraclius de Polignac Condamné à mort

Mort de Jean-Charles Pichegru

Jean-Charles Pichegru débarque en Normandie en janvier 1804.

Jean-Charles Pichegru est livré par Le Blanc, un de ses anciens officiers.

Jean-Charles Pichegru est arrêté dans la nuit du 28 février 1804 et emprisonné au Temple à Paris.

Le matin du 6 avril 1804 on retrouve le corps de Jean-Charles Pichegru sans vie, une cravate noire serrée autour du cou en tourniquet à l'aide d'une cheville de bois.

La thèse officielle parle de suicide.

Transféré au greffe du tribunal, son corps est inhumé le même jour au cimetière des suppliciés, le cimetière Sainte-Catherine, situé près du cimetière de Clamart à Paris.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est impliqué dans la conspiration de Jean-Charles Pichegru et est à nouveau emprisonné et exilé.

Armand Jules Marie Héraclius de Polignac et Auguste Jules Armand Marie de Polignac, son frère, débarquent, secrètement en France.

Tous 2 sont compromis dans la conjuration de Jean-Charles Pichegru et de Georges Cadoudal.

Le procès pour conspiration de Charles Pichegru et de Georges Cadoudal est instruit.

Georges Cadoudal, Rivière, Lajolais et 16 complices sont condamnés à mort.

Armand Jules Marie Héraclius de Polignac est condamné à mort le 9 juin 1804.

Idalie Jeanne Lina de Neukirchen de Nyvenheim son épouse se jette aux pieds de Napoléon Ier qui commue la peine en une détention jusqu'à la paix, suivie de la déportation.

Armand Jules Marie Héraclius de Polignac et Auguste Jules Armand Marie de Polignac, son frère, sont enfermés :

Claude-Jacques Lecourbe est ami du général Jean-Victor Marie Moreau

Lors du procès, Claude-Jacques Lecourbe se déclare hautement pour Jean-Victor Marie Moreau.

Claude-Jacques Lecourbe s'attire ainsi la disgrâce de Napoléon Ier

Jean-Victor Marie Moreau est condamné à 2 ans de prison.

Napoléon Ier est furieux du verdict : Jean-Victor Marie Moreau est condamné comme un voleur de mouchoirs alors qu'une condamnation capitale lui aurait permis de le gracier Jean-Victor Marie Moreau.



Mariage de Louis-François-Charles-Florimond de Vogüé avec Marguerite-Gabrielle-Sophie de Jullien de Vinezac

Louis-François-Charles-Florimond de Vogüé épouse le 20 novembre 1804 Marguerite-Gabrielle-Sophie de Jullien de Vinezac (morte le 10 février 1819 à Paris). Leur enfant est :



Révocation de François Barbé-Marbois comme Ministère du Trésor

François Barbé-Marbois se voit révoqué du Ministère du Trésor le 27 janvier 1806 à la suite d'une faute de gestion avec les Négociants réunis où figure aussi Gabriel-Julien Ouvrard

Mollien devient Ministre du Trésor.


Mort du prince Louis Ferdinand - Nouveau Palais à Potsdam Napoléon harangue ses troupes du haut de la butte d'Iéna

Bataille de Saalfeld

Mort de Louis-Ferdinand de Prusse

Bataille d'Auerstaedt

Mort de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel Duc de Brunswick-Wolfenbüttel

Bataille d'Iéna

Presque un an après l'éclatante victoire d'Austerlitz, Napoléon a très peur que la Prusse s'engage dans la guerre.

Le problème est que ce pays a une très bonne armée, beaucoup mieux encadrée que les armées autrichienne et russe.

Sous la pression des Russes et poussé par Louise de Mecklembourg-Strelit, son épouse, Frédéric-Guillaume III de Prusse entre dans la Quatrième Coalition, décrète le réarmement en octobre 1806.

Partout en Prusse des jeunes gens s'enrôlent, les industries tournent à plein régime.

En 2 semaines à peine, l'armée est prête, toute fraîche et déterminée.

Napoléon réagit et place ses armées à tous les points stratégiques de l'Allemagne :

les français sont prêts à la contre-offensive.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen, général d'infanterie, commande l'aile gauche des forces prussiennes s'opposant à Napoléon Ier.

Il a sous ses ordres :

ainsi que l'ensemble du contingent saxon.

Des conflits éclatent bientôt entre Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen et Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel, le commandant en chef.

Le 7 octobre 1806, Frédéric-Guillaume III de Prusse envoie un ultimatum à Napoléon Ier, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des États allemands de la future Confédération du Rhin.

Napoléon Ier refuse, l'affrontement est inéluctable...

Farouche partisan de la reprise de la guerre contre la France, Louis-Ferdinand de Prusse, fraîchement nommé lieutenant-général, conduit un corps de 8 500 hommes à l'avant garde des troupes prussiennes.

Le 10 octobre 1806, Louis-Ferdinand de Prusse s'oppose au 5e corps de Jean Lannes lors de la bataille de Saalfeld.

En très nette infériorité numérique et hors d'état de résister, Louis-Ferdinand de Prusse refuse pourtant de se rendre au maréchal des logis Jean-Baptiste Guindey.

D'un coup de sabre, il taillade celui-ci au visage.

En retour, Guindey lui administre un coup de sabre au bas du crâne puis un coup mortel à la poitrine.

Eu égard à son rang et à sa vaillance, Jean Lannes fait rendre les honneurs au prince.

Son corps est déposé dans le tombeau des princes de Cobourg à Saalfeld.

La gravure reproduite ici est tirée d'un ouvrage sur la reine Louise édité à Berlin en 1896, œuvre de Richard Knötel (1857-1914), et s'inspire d'un tableau du peintre français Jean-Laurent Mosnier qui avait fui la France à la Révolution.

En plus d'être un vaillant soldat, Louis-Ferdinand de Prusse est également un élève de Beethoven qui lui dédie son Concerto pour piano nº 3.

Louis-Ferdinand de Prusse est un grand pianiste qui brille dans de nombreux salons à Berlin où il improvise au piano.

C'est aussi un compositeur talentueux.

Le 14 octobre 1806, commence la campagne de Prusse.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, maréchal de camp de l'armée prussienne, commande à la bataille d'Auerstaedt.

Guillaume de Prusse combat à la tête d'une brigade de cavalerie.

Au nord, Louis Nicolas Davout détruit la moitié de l'armée prussienne à la bataille Auerstäedt le 14 octobre 1806.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel est mortellement blessé.

Ferdinand Baptista von Schill est blessé lors de cette Bataille.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Gebhard Leberecht von Blücher est chef d'avant-garde à Auerstaedt.

Le 3e corps, soit environ 30 000 hommes, triomphe d'une armée prussienne au moins deux fois plus forte;

À la fin de l'action, Louis Nicolas Davout dit à Charles Antoine Louis Alexis Morand, devant sa division : Général, vous avez sauvé le corps d'armée !

S'étant échappé, Ferdinand Baptista von Schill se réfugie en Poméranie, à Colberg.

La bataille d'Iéna à lieu le 14 octobre 1806.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel participe à cette bataille.

Henri Gatien Bertrand participe à cette.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke prend part à cette bataille, où il fait capituler les grenadiers saxons de Hundt, qui lui remettent leur drapeau et une batterie de plusieurs pièces de canon attelées et approvisionnées.

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Iéna.

Louis François Foucher participe à cette bataille.

Jean Gabriel Marchand participe à cette bataille.

Nicolas Jean-de-Dieu Soult, sur la droite, avec sa puissante artillerie, pilonne les postions prussiennes les obligeant à se replier.

Michel Ney se poste en avant-garde et contient les contre-offensives allemandes.

Face à lui, le général prussien Hohenlohe, visionnaire militaire de son temps, sait que ses hommes n'ont pas été entraînés, et que la bataille va sûrement être perdue.

Messembach, son ami général, le rejoint au moment où la situation devient critique.

Les prussiens se positionnent sur le plateau d'Iéna, qui est jugé imprenable.

Mais Napoléon Ier observe un vaste champ de raisins bordant tout le plateau.

Il décide de faire passer ses hommes et le matériel à cet endroit.

Les vignes cachent les français montant la colline.

Oui mais, les canons n'avancent plus dans leur ascension, la pente devient trop raide.

Napoléon Ier joue le tout pour le tout, il décide de lancer l'assaut sans l'aide de l'artillerie.

Celui-ci débute à 6 heures du matin, sur des prussiens ébahis et mal réveillés.

Maurice Étienne Gérard charge la cavalerie prussienne à la tête du 4e régiment de hussards, la culbute et lui fit un grand nombre de prisonniers.

La victoire est totale, et les derniers régiments qui tentent de s'enfuir sont pilonnés par l'artillerie ayant finalement réussie à gravir les derniers mètres pendant la bataille.

Cette bataille entraîne la capitulation prussienne et engendre le terrible duel : France-Russie...

Napoléon Ier n'apprend la victoire Auerstäedt que le soir du 14 octobre 1806.

Les Français occupent, entre autres, de grandes parties de l'Allemagne du Nord, dont le Mecklembourg-Schwerin.

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin se réfugie sous la protection du Danemark à Altona près de Hambourg, dans le Schleswig-Holstein.

Poursuivi par les Français jusqu'en Prusse-Orientale, Frédéric-Guillaume III de Prusse doit alors s'exiler avec les débris de son armée chez le tsar Alexandre Ier de Russie.

Lorsque Napoléon Ier occupe Berlin en 1806, Wilhelmine de Hesse-Cassel est l'un des seuls membres de la famille royale à rester dans la capitale.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen fait preuve de courage au cours de cette bataille mais son armée est quasiment détruite.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen parvient à rassembler une partie de son corps d'armée près d'Erfurt.


Château de Saint-Joseph à Marseille

Mariage de Louis Gabriel Suchet avec Honorine Anthoine de Saint-Joseph

Louis Gabriel Suchet épouse à palais du Luxembourg à Paris le 16 novembre 1808 Honorine Anthoine de Saint-Joseph (1790-1884). Leurs enfants sont :

Honorine Anthoine de Saint-Joseph est Propriétaire du château de Saint-Joseph à Marseille.



Publication du deuxième tome du Voyage pittoresque de la Grèce

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier publie la première partie du deuxième tome de son Voyage pittoresque de la Grèce en 1809

se fait construire une maison imitant l'Érechthéion.

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier se fait construire, à Paris, grande rue de Chaillot, au lieu dit Folie Marbeuf, une maison imitant l'Érechthéion, encore inachevée lorsqu'il décède.

Il y rassemble ses collections d'antiquités.



Bataille de Maria

Bataille de Belchite

La bataille de Maria se déroule le 15 juin 1809.

La bataille de Belchite se déroule le 18 juin 1809.

De ces deux batailles résulte la défaite de l'armée espagnole commandée par le général Blake par l'armée française commandée par Louis Gabriel Suchet.

André Burthe d'Annelet participe à ces combats.



Mariage d'Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï avec Adèle Charlotte Augustine de Lévis

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï (1782-1871) épouse à Bruxelles le 17 avril 1809 Adèle Charlotte Augustine de Lévis, fille de Pierre-Marc-Gaston de Lévis et de Pauline Louise Françoise de Paule Charpentier d'Ennery. Leurs enfants sont :


Siège de Lerida - par Jean Charles Joseph Remond (1795-1875) - 1836 - Musée de l'Histoire de France à Versailles

Combat de Lérida

Joseph Bonaparte demande à Louis Gabriel Suchet de pacifier l'Andalousie et lui se dépêche juste après de réduire la Catalogne et commence par aller vers Lérida.

L'entreprise est difficile car la proximité des autres places fortes (Tortose, Mequinenza et Tarragone) impose une forte présence pour contenir la place sans être menacé par les sorties.

Les forces françaises du IIIe corps comportent :

Louis Gabriel Suchet arrive le 15 avril 1810 pour investir la ville.

Louis Gabriel Suchet, apprenant que la colonne du général O'Donnel, commandant des espagnols, est près de la ville, envoie la division Musnier qui ne la trouve que le 22 avril 1810.

Il est fort de 8 000 hommes dont 400 cavaliers.

La division Musnier, allégée du 121e de ligne, a cependant les 4e régiment de hussards et 13e régiment de cuirassiers.

André Burthe d'Annelet participe à ce combat.

Le 23 avril 1810, la confrontation commence par la rencontre des troupes de Jean Isidore Harispe et de Miguel Ibarrola Gonzáles.

Miguel Ibarrola Gonzáles recule rapidement mais se fait charger de flanc par les cuirassiers qui font un carnage.

À ce moment, la deuxième division commandée par O'Donnell arrive.

C'est de nouveau la débandade dont profitent les cuirassiers.

La journée se solde par plus de 500 pertes et 2 500 prisonniers espagnols:

Les français ont 120 pertes, toutes du 13e régiment de cuirassiers.

Après cette victoire une sommation est faite aux assiégés mais la réponse de Garcia Condé est négative.

La ville est protégée par la Sègre et les forts (Garden et château) la première tranchée d'approche est ouverte le 29 avril 1810.

Le 7 mai 1810 les premiers tirs se font sur la ville.

Le 12 mai 1810 une brèche est faite au fort Garden et un magasin de poudre explose.

À la tête d'un bataillon du 114e et de 4 compagnies d'élite du 121e, le général Vergez d'un côté et le général Buget de l'autre prennent les deux redoutes opposées.

Le 13 mai 1810 à 19h, le général Habert lance un assaut général et pénètre dans la ville.

Le 14 mai 1810 le drapeau blanc est hissé.

Sont libéré des geôles 33 officiers des armées d'Aragon, notamment ceux pris lors du combat de Mollet (colonel Guéry).

Les prises de guerre comprennent les canons de la ville 1 500 000 cartouches, 10 drapeaux, 10 milliers de poudre.



Mariage d'Eugène-Jacques-Joseph-Innocent de Vogüé avec Laure-Angélique-Joseph-Innocent de Sibeud de Beausemblant

Eugène-Jacques-Joseph-Innocent de Vogüé épouse le 10 septembre 1810 Laure Angélique Marie Françoise ou Laure-Angélique-Joseph-Innocent de Sibeud de Beausemblant (morte le 17 mars 1863 à Gourdon). Leurs enfants sont :


Louis Gabriel Suchet reçoit la capitulation de la ville de Tortosa - par Remond

Siège de Tortose

Le siège de Tortose ou Tortosa en Catalogne oppose :

La confrontation débute le 16 décembre 1810.

Le colonel Rouelle est employé lors de ce siège. Il fait échouer 2 sorties entreprises par les assiégés, les 24 décembre 1810 et 28 décembre 1810.

Ces faits d'armes sont mentionnés à l'ordre de l'armée.

Tortose capitule le 2 janvier 1811.



Jacques Louis César Alexandre Randon Militaire

Engagé en 1811, Jacques Louis César Alexandre Randon rejoint Jean Gabriel Marchand, son oncle, à Varsovie.


Louis Gabriel Suchet

Louis Gabriel Suchet Maréchal d'Empire

Après la prise de Tarragone, Louis Gabriel Suchet est fait Maréchal d'Empire en 1811 par Napoléon Ier.


Prise de Tarragone - par Jean-Charles-Joseph Rémond - 1837 - musée de l'Histoire de France à Versailles Plan du siège de de Tarragone

Prise de Tarragone

Mort de Jean-Baptiste Salme

Louis Gabriel Suchet remonte vers le nord pour assiéger Tarragone, une des dernières places fortes encore aux mains des Espagnols en Catalogne.

L'armée française est forte de 21 634 hommes.

Il investit Tarragone le 4 mai 1811.

Le général Senen de Contreras est le gouverneur militaire de cette place.

Le chef de bataillon polonais Fondzelski, et les colonels Bouvier et Bourgeois, se sont illustrés lors de l'attaque rapide de la Ville Basse pour s'emparer de Tarragone.

Les colonnes de Fonzelski, Bouvier et Bourgeois ont conquis le bastion des Chanoine, le bastion Saint-Charles et le Fort Royal en une heure.

Le général de division Jean-Baptiste Salme meurt durant ce siège.

Au bout de 55 jours de siège, la ville est prise d'assaut le 28 juin 1811.

Durant le massacre précédant l'assaut final, les assaillants français massacrent de nombreux civils dont 450 femmes et enfants.

Selon la source, les pertes françaises sont :

Selon la source, les pertes espagnoles sont :


Bataille de Sagonte

Bataille de Sagonte

Louis Gabriel Suchet à la tête de l'armée d'Aragon est envoyé par Napoléon Ier à la conquête des régions orientales de l'Espagne.

Louis Gabriel Suchet fait le siège de Sagonte dans la province de Valence en Espagne.

Louis Gabriel Suchet cherche à décourager la garnison de Sagonte et désire vaincre en rase campagne l'armée valencienne, commandée par Joaquín Blake y Joyes.

Mais il souhaite rencontrer l'armée ennemie sans trop s'éloigner de Sagonte, et s'approcher trop de Valence.

La garnison de Sagonte, si elle nous a causé des pertes, en a aussi éprouvé.

Moralement à bout de ses forces, elle demande à être secourue en communiquant par des signaux avec les vaisseaux qui croisent le long du rivage.

Joaquín Blake y Joyes a environ 30 000 hommes à mettre en ligne, parmi lesquels figurent les divisions Zayas et Lardizabal, les meilleures de l'Espagne.

Il est rejoint par les Murciens sous le général Mahy, et par Villa-Campa, un brave partisan.

Il s'avance au milieu de la plaine, s'éloignant de Valence et s'approchant de Sagonte;

Joaquín Blake y Joyes semble disposé à livrer bataille.

Louis Gabriel Suchet, ravi, fait aussitôt ses préparatifs de combat.

Les armées se trouvent en présence le 25 octobre 1811 au matin.

Joaquín Blake y Joyes range :

Le surplus est resté à la garde de Valence.

Étant obligé de laisser quelques forces devant Sagonte, Louis Gabriel Suchet ne compte que 17 ou 18 mille hommes. Louis Gabriel Suchet place :

Les compagnies du génie, avec l'infanterie napolitaine, doivent continuer de battre les tours de Sagonte pendant la bataille.

Dès la pointe du jour, les troupes employées au siège commencent leur canonnade, pendant que l'armée de Joaquín Blake y Joyes, s'ébranlant sur toute la ligne, marche au-devant de son adversaire.

Louis Gabriel Suchet parcourt à ce moment le champ de bataille avec un escadron du 4e hussards, lorsqu'il aperçoit au centre les Espagnols de Lardizabal s'avançant avec ordre et assurance sur un mamelon qui pouvait servir d'appui à toute notre ligne.

Louis Gabriel Suchet prescrit aussitôt à la division Harispe de s'y porter en toute hâte.

Les Espagnols, ayant de l'avance, Louis Gabriel Suchet lance contre eux ses hussards pour ralentir leur mouvement.

Les hussards, quoique chargeant, avec ardeur, sont repoussés par les Espagnols, qui montent sur le mamelon et s'y établissent.

Le général Harispe, arrivant alors que le mamelon est déjà occupé, marche à la tête du 7e de ligne, formé en colonnes par bataillon, et laisse en réserve le 116e de ligne avec le 3e de la Vistule.

Les Espagnols font un feu extrêmement vif, et soutiennent le choc avec plus de fermeté que de coutume.

Mais le 7e de ligne les aborde à la baïonnette et les culbute.

La division Harispe se déploie ensuite tout entière devant la division Lardizabal, qui s'est arrêtée tandis que les 2 ailes de l'armée espagnole continue à gagner du terrain.

Louis Gabriel Suchet résout sur-le-champ de profiter de cette situation pour couper l'armée espagnole par le centre.

Louis Gabriel Suchet fait donc avancer la division Harispe, et modère au contraire le mouvement :

Pendant que ces ordres s'exécutent, le chef d'escadron d'artillerie Duchand ayant porté avec beaucoup d'audace l'artillerie de la division Harispe en avant, afin de tirer à mitraille sur l'infanterie Lardizabal, est chargé par toute la cavalerie du général Caro.

Les hussards qui veulent le soutenir sont repoussés, et, plusieurs de nos pièces tombent au pouvoir des Espagnols.

Peu habitués à une telle réussite, les Espagnols se mettent à pousser des cris de joie.

Au même instant toute l'infanterie Lardizabal marche sur nous avec une extrême confiance.

Mais le 116e de ligne envoyé à sa rencontre arrête par son aplomb la cavalerie du général Caro.

Puis le 13e cuirassiers, lancé à toute bride par le général Boussard sur l'infanterie espagnole, la rompt et la sabre.

Dès ce moment le centre de l'ennemi, percé par le milieu, est obligé de battre en retraite.

Non seulement on reprend l'artillerie française, mais on enlève une partie de l'artillerie espagnole, et on fait beaucoup de prisonniers, notamment le général Caro.

Louis Gabriel Suchet est blessé à l'épaule sans quitter le champ de bataille.

Bientôt les 2 ailes de l'armée, retenues d'abord, puis portées en avant par Louis Gabriel Suchet se trouvent en ligne avec le centre.

Le général Habert, opposé à la division Zayas :

Tandis que le colonel Delort, liant la gauche avec le centre, charge à la tête du 24e dragons les restes de l'infanterie de Lardizabal.

À droite, les généraux Robert et Chlopiski repoussent les troupes de Mahy, que les dragons italiens de Napoléon achèvent de mettre en déroute par une charge vigoureuse.

Culbutés sur tous les points, les Espagnols se retirent en désordre, laissant dans nos mains 12 bouches à feu, 4 700 prisonniers, un millier de morts et 4 drapeaux.

Cette lutte, plus vive que ne l'étaient ordinairement les combats en rase campagne contre les Espagnols, nous coûte environ 700 hommes, morts ou blessés.

Le plus important résultat, c'est :

La défaite de l'armée espagnole ôte toute espérance d'être secourue la garnison de Sagonte.

Louis Gabriel Suchet la somme de capituler, ce à quoi elle consent.

Elle livre 2 500 prisonniers.



Naissance de Gabriel Félix Elzéar de Vogüé

Gabriel Félix Elzéar de Vogüé naît en 1812, fils de Louis François Charles Florimond de Vogüé et de Marguerite Gabrielle Sophie de Jullien de Vinezac.



Mariage de Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin avec Ida du Cluzel

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin épouse Ida du Cluzel (morte en 1816). Leur enfant est :



Bataille de Lutzen ou de Grossgorschen

Prise de Leipzig

Après le combat de Weissenfels, Napoléon Ier décide de progresser vers Leipzig afin de passer l'Elster et rejoindre le corps d'Eugène de Beauharnais au nord de la ville.

Les Coalisés veulent interdire ce mouvement et surprendre Napoléon Ier dans la plaine de Lützen où leur cavalerie, supérieure en nombre, pourra se développer.

Le 2 mai 1813, pour garder ses flancs, Napoléon Ier envoie Michel Ney protéger la route au sud de Lützen et tenir les villages de Großgörschen, Kleingörschen, Rahna et Kaja.

Le reste de l'armée est en colonne entre Weissenfels et Leipzig.

En tête, le corps de Lauriston attaque les troupes du général Kleist qui tiennent le village de Lindenau, à l'entrée de Leipzig.

À midi, Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg, venant de Pegau, attaque le centre français en direction de la ville de Lützen.

Pour passer, il faut s'emparer des 4 villages.

Gebhard Leberecht von Blücher attaque en tête, mais se heurte à la division Joseph Souham.

Celle-ci se replie sur la deuxième ligne défensive établie par Michel Ney, laissant les villages aux Prussiens.

Wintzingerode attaque la gauche française à Starsiedel, mais est arrêté par la division Gérard.

Napoléon Ier, surpris par l'attaque d'un ennemi qu'il croyait être à Leipzig, rappelle alors tous ses corps pour repousser l'assaut des Coalisés.

Il se rend auprès de Michel Ney.

L'Empereur dispose les renforts au fur et à mesure qu'ils arrivent.

La ligne française résiste aux assauts des Coalisés.

À 18 heures, Gebhard Leberecht von Blücher tente une dernière percée.

À la tête de la Garde royale prussienne, il lance un nouvel assaut et prend Kleingörschen, Eisdorf et Kaja.

Wintzingerode menace Starsiedel.

Michel Ney envoie la division Gérard qui contre-attaque, reprend les villages de Kleingörschen, Rahna et Kaja, et poursuit la division de la Garde royale prussienne.

Seul Großgörschen reste aux mains des Coalisés.

La Garde Impériale s'installe en avant de Starsiedel.

Antoine Drouot dispose l'artillerie de la Garde sur le flanc des troupes de Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg.

Attaquées sur les flancs, les forces coalisées se replient.

Napoléon Ier ordonne une attaque générale pour poursuivre les Coalisés, mais la nuit vient mettre un terme à la manœuvre.

Jacques Louis César Alexandre Randon est blessé 2 fois à Lützen,

L'absence de cavalerie empêche Napoléon Ier d'obtenir un succès complet.

Les pertes alliées s'élèvent à environ 20 000 hommes, celles des Français à 18 000.

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

La division Jean Gabriel Marchand est engagée lors de cette bataille de Lützen.

Jean Baptiste Cacault est blessé lors de cette bataille.

Alexandre Gaulthier de Rigny, attaché à l'état-major de Louis Alexandre Berthier, reçoit une grave blessure à la tête et est fait prisonnier.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Le lendemain, Leipzig est occupée.

Gerhard Johann David von Scharnhorst, l'âme de la rébellion antinapoléonienne en terre allemande, est blessé par balle au genou lors de la bataille.

La bataille est initialement perçue en Russie comme une victoire de la coalition :



Naissance de Louis Napoléon Suchet d'Albufera

Louis Napoléon Suchet d'Albufera naît à Paris le 23 mai 1813, fils de Louis Gabriel Suchet et d'Honorine Anthoine de Saint-Joseph.



Bataille du col d'Ordal

L'assaut du col d'Ordal oppose Louis Gabriel Suchet aux Hispano-britanniques le 12 septembre 1813.

Adrien Victor de Feuchères est blessé et promu chef de bataillon.



Bataille de Villefranca

Le combat de Villefranca oppose Louis Gabriel Suchet aux Hispano-britanniques le 13 septembre 1813.


Napoléon Ier et Joseph Poniatowski à Leipzig- par January Suchodolski Gebhard Leberecht von Blücher - Prince de Wahlstatt

Bataille de Leipzig

Mort de Joseph Poniatowski

Gebhard Leberecht von Blücher Feld-maréchal

Napoléon Ier décide d'en finir et de battre successivement les armées prussiennes et russes à Leipzig, petite localité au sud de Berlin.

Le 13 octobre 1813 à 13 heures, l'assaut est lancé par les Coalisés qui chargent pour rompre la défense française.

120 000 Coalisés font face à 70 000 français.

Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

Jacques Louis César Alexandre Randon combat à Leipzig en qualité d'aide de camp de Jean Gabriel Marchand, son oncle.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Frédéric-Guillaume des Pays-Bas participe à cette bataille.

Armand Gaston Félix d'Andlau, chef d'escadron du 3e régiment de Gardes d'honneur, participe à cette bataille.

Napoléon Ier recule au sud de la ville, tandis qu'il gagne du terrain au nord.

Le soir, les pertes sont lourdes pour chaque camp : 15 000 morts français et 35 000 morts ennemis.

Napoléon Ier a capturé le général Merveltd et espère pouvoir le monnayer contre un arrangement à l'amiable.

Mais les Alliés, trop conscient de la victoire qui s'offre à eux, ne répondent pas à cet appel.

Le 16 octobre 1813, le combat reprend intensivement.

La division Jean Gabriel Marchand est engagée lors de cette bataille.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte passé à l'ennemi prend part à cette bataille du 16 au 19 octobre 1813.

C'est que les corps de Jean-Baptiste Jules Bernadotte et de Gebhard Leberecht von Blücher inverse considérablement la balance.

Napoléon Ier, après concertation avec ses maréchaux, décide de préparer la retraite.

On construit des ponts sur l'Elster, et on les couvre d'explosifs pour les détruire juste après le passage de Jean-Louis-Ébénézer Reynier qui commande l'arrière-garde.

À 9 heures, le 17 octobre 1813, le gros des troupes françaises est passé.

Charles-Philippe de Schwarzenberg ne voit que très tard la manœuvre, et il décide d'attaquer.

Les 20 000 hommes français qui n'ont pas encore passé le pont se voient littéralement enfermés dans les faubourgs de la ville, assiégés par 150 000 autrichiens.

Joseph Poniatowski, qui s'est battu comme un beau diable, meurt en 1813 emporté par les eaux alors qu'il tente de rappeler Napoléon Ier.

Tous ces hommes meurent héroïquement, détruisant les ponts minés pour bloquer les Alliés et faire prendre de l'avance à leurs camarades.

Le 18 octobre 1813, Achille Baraguey d'Hilliers a le poignet gauche emporté par un boulet de canon à Leipzig.

Pour la première fois, les Alliés remportent une immense victoire sur Napoléon Ier.

La bataille de Leipzig, ou bataille des Nations entraîne l'évacuation et la libération de l'Allemagne.

Napoléon Ier est obligé de repasser le Rhin avec son armée.

Elle sonne le glas des derniers espoirs de l'Empereur.

Gebhard Leberecht von Blücher est fait feld-maréchal le 19 octobre 1813.



Défense la Savoie et le Dauphiné

En 1814, Jacques Louis César Alexandre Randon suit Jean Gabriel Marchand dans les Alpes pour défendre la Savoie et le Dauphiné.



Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul Pair de France et Lieutenant-général

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est nommé Pair de France et Lieutenant-général le 13 août 1814.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul s'y pose en défenseur des institutions constitutionnelles.


Le pont du Ponthaut - par Victor Cassien, (1808 - 1893)

Les Cent-Jours

Guillaume II des Pays-Bas commandant de l'armée néerlandaise

Napoléon Ier débarque sur les côtes françaises à Golfe-Juan.

Au tout début mars 1815, Napoléon Ier rencontre par hasard Honoré V Grimaldi.

La légende veut que l'Empereur, s'étant entendu répondre Je vais chez moi à Monaco, aurait affirmé que lui aussi se rendait chez lui aux Tuileries.

Lors du retour de l'Empereur en 1815, il semble que Jean Gabriel Marchand d'abord voulu éviter tout contact entre ses troupes et celles de l'île d'Elbe.

Jean Gabriel Marchand envisage même d'évacuer Grenoble et de se retirer sur Chambéry pour soustraire ses soldats au prestige de la présence de Napoléon Ier.

Cependant un bataillon du 5e de ligne et une compagnie de sapeurs sont partis avec l'ordre de détruire le pont du Ponthaut à quelques lieues de la Mure.

Ce détachement est commandé par le chef de bataillon Lessard le 7 mars 1815 à 9 heures au village de Laffrey.

Vers 13 heures, Napoléon Ier y arrive également.

Les 2 troupes s'observent pendant quelque temps

Mais l'hésitation, si elle existait, nest pas de longue durée.

Napoléon Ier met pied à terre, et s'avance vers le bataillon, et aussitôt les cris de vive l'Empereur retentissent.

Jacques Louis César Alexandre Randon n'a plus qu'à retourner vers, Jean Gabriel Marchand, son oncle pour lui rendre compte de ce qui se passe.

Jean Gabriel Marchand se retire par la route de Chambéry avec 150 hommes restés fidèles aux Bourbons.

Jean Gabriel Marchand, rallié aux Bourbons, est maintenu dans son commandement de la 7e division militaire et conserve Jacques Louis César Alexandre Randon pour aide de camp.

En 1815, Guillaume II des Pays-Bas prend le commandement de l'armée néerlandaise pour combattre Napoléon Ier pendant les Cent-Jours.

Louis Alexandre Berthier accompagne le roi et se voit rayé de la liste des maréchaux.

Pendant les Cent-Jours, Charles Ferdinand d'Artois suit Louis XVIII à Gand.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot accompagne Louis XVIII, sur le chemin de Gand, jusqu'à Lille.

Charles César de Damas accompagne Louis XVIII en Belgique.

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt se rallie à la restauration et suit le roi à Gand durant les Cent-Jours

En 1815, pendant les Cent-Jours, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé cherche à organiser la résistance royaliste en Anjou avant de fuir en Espagne.

Marie-Thérèse Charlotte de France se trouve à Bordeaux, où elle tente d'organiser la résistance à Napoléon Ier, quand le roi s'est réfugié en terre étrangère, à Gand.

Napoléon, admiratif, dit de Marie-Thérèse Charlotte de France qu'elle est le seul homme de la famille, et la laisse s'embarquer pour l'Angleterre.

Hortense de Beauharnais est fidèle à l'Empereur pendant les Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, François Étienne Christophe Kellermann reste à l'écart des évènements.

Joseph Bonaparte est Lieutenant-général de l'Empire lors des Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, Charles-Marie Denys de Damrémont est nommé colonel et reste sous les ordres d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont.

Commandant de la 1ère subdivision de la 12e division militaire à La Rochelle, François-Xavier Donzelot se rallie à Napoléon Ier.

Charles-François Lebrun accepte pendant les Cent-Jours la charge de grand maître de l'Université.

Henri Gatien Bertrand se réinstalle aux Tuileries et devient grand Maréchal du Palais et conseiller militaire de Napoléon Ier.

Se déclarant royaliste, Élie Louis Decazes refuse de signer une adresse de félicitations à Napoléon Ier après son retour de l'île d'Elbe et reste fidèle aux Bourbons.

Isaac Thuret est un des rares diplomates à rester à Paris lors des Cent Jours.

Victor-Guy Duperré est nommé Préfet maritime de Toulon aux Cent-Jours.



Jacques Louis César Alexandre Randon Capitaine

En 1815, Jacques Louis César Alexandre Randon est toujours aide-de-camp de Jean Gabriel Marchand qui, au service maintenant de Louis XVIII, commande la 7e division militaire à Grenoble.

Jacques Louis César Alexandre Randon reçoit le grade de Capitaine.


Congrès de Vienne - par Jean-Baptiste Isabey - Talleyrand deuxième homme assis en partant de la droite

Congrès de Vienne

Marie-Louise d'Autriche Duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot rejoint Alexandre Ier de Russie au congrès de Vienne, afin de défendre la cause de Louis XVIII auprès des princes étrangers.

Ami personnel d'Alexandre Ier de Russie, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot exerce sur lui une grande influence au sein du Conseil des alliés.

L'acte du Congrès de Vienne est signé le 9 juin 1815.

Victor-Emmanuel Ier de Savoie reçoit le territoire de la défunte république de Gênes

L'article 99 remet en cause les droits sur Parme de Napoléon II. Marie-Louise d'Autriche devient à titre viager duchesse de Parme, de Plaisance et de Guastalla, où elle règne jusqu'à sa mort.

Mais suite à la désastreuse Campagne de Russie et à la politique française de plus en plus répressionnaire, Maximilien Ier Joseph de Bavière se range finalement du coté de la coalition antinapoléonienne.

Lors du Congrès de Vienne, Maximilien Ier Joseph de Bavière se voit reconnaître les annexions territoriales de 1801, son titre royal et retrouve le Palatinat rhénan.

Pour se venger de sa fidélité à Napoléon Ier, les Alliés enlèvent à Frédéric-Auguste III de Saxe le duché de Varsovie ainsi qu'une grande partie de ses États héréditaires qui sont attribuée à la Prusse.

Le partage de la Pologne de 1795 est confirmé.

Le congrès de Vienne attribue au tsar Alexandre Ier de Russie le duché de Varsovie.

La partie administrée par la Russie est agrandie.

Un royaume du Congrès est créé dont le tsar de Russie est le roi.

On parle même de donner le royaume entier à la Prusse, Frédéric-Auguste III de Saxe recevant en compensation la Rhénanie récemment libérée du joug Français. Il conserve son trône à grand peine.

Les négociateurs de Frédéric-Guillaume III de Prusse obtiennent de vastes territoires notamment en Rhénanie sauf l'annexion de toute la Saxe qu'il espérait.

La Prusse est désormais un état bipolaire séparé par les pays Hessois.

Ayant retrouvé son trône et sa pleine liberté d'action, Frédéric-Guillaume III de Prusse abandonne rapidement les promesses faites à son peuple de doter la Prusse d'une constitution.

Le Congrès de Vienne conserve la principauté de Sigmaringen indépendante et la laisse à Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, son propriétaire légitime.

Après le congrès de Vienne, Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin devient Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin en 1815.

Le Congrès de Vienne élève Charles II de Mecklembourg-Strelitz au titre de Grand-duc de Mecklembourg-Strelitz.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld reçoit du Congrès de Vienne un petit territoire.

Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen rejoint la Confédération germanique.

Le Mecklembourg-Strelitz rejoint la Confédération germanique en 1815.

Pierre Ier d'Oldenbourg réclame l'annexion de la Frise orientale et de l'Emsland, mais il n'obtient que la principauté de Birkenfeld.

Le duché d'Oldenbourg est élevé au rang de grand-duché, mais Pierre Ier d'Oldenbourg décline le titre de grand-duc (Großherzog).

La principauté de Waldeck-Pyrmont adhère à la Confédération germanique le 8 juin 1815.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord fait insérer au Traité de Vienne certaines clauses, concernant le patrimoine de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier, son vieil ami.

En 1815, la principauté de de Schaumbourg-Lippe adhère à la Confédération germanique.



Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul Colonel de la 1ère légion de la garde nationale de Paris

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est nommé Colonel de la 1ère légion de la garde nationale de Paris en 1815.


Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier est nommé ministre d'État

À la Restauration, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier est nommé ministre d'État et pair de France.

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier siège aux côtés des monarchistes, au contraire de son cousin le duc de Choiseul-Praslin qui siège avec les libéraux.


Exécution de Michel Ney

Mort de Michel Ney

À la chambre des Pairs, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul refuse de participer au procès du maréchal Ney.

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï s'abstient dans le procès du maréchal Ney.

Lors du procès de Michel Ney, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul recommande l'accusé à la clémence du roi.

Jean Baptiste Louis Philippe de Félix d'Ollières, Catherine-Dominique de Pérignon, François Étienne Christophe Kellermann, Jacques Jean Alexandre Bernard Law, Louis-Mathieu Molé, Claude de Beauharnais et Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers votent la mort.

Certains biographes affirment cependant que Louis-Mathieu Molé use ensuite de son influence pour soustraire d'autres victimes à la Terreur blanche.

Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers se signale à la Chambre haute par son intolérance royaliste.

Michel Ney meurt place de l'Observatoire à Paris le 7 décembre 1815 fusillé.



Charles Antoine Louis Alexis Morand condamné à mort

En 1816, Charles Antoine Louis Alexis Morand apprend, par les gazettes étrangères, le jugement rendu contre lui par le Conseil de guerre de La Rochelle, le 20 ou le 29 août 1816, présidé par le général Gabriel Rey.

Il est condamné à la peine de mort par contumace et radié de l'ordre de la Légion d'honneur et de l'ordre royal militaire de Saint-Louis.



Mariage de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier avec Hélène de Bauffremont-Courtenay

Retour de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier à l'Académie française

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier épouse à Paris le 28 octobre 1816 Hélène de Bauffremont-Courtenay (1774-1836).

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier retrouve son fauteuil à l'Académie Française en 1816.



Mort d'Augustin Gabriel de Franquetot Comte de Coigny

Augustin Gabriel de Franquetot meurt à Paris le 6 janvier 1817.



Mariage de Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin avec Mary Charlotte Parkins

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin est veuf d'Ida du Cluzel.

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin épouse le mercredi 2 avril 1817 Mary Charlotte Parkins (1792-1864), fille de Thomas Lord Radcliff Boothy (né vers 1760) et d'Élisabeth Anne James (née vers 1770).



Mort de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier meurt à Aix-la-Chapelle le 20 juin 1817.



Naissance d'Ange Gustave Chaudey

Ange Gustave Chaudey naît à Vesoul en Haute-Saône le 5 octobre 1817, fils de Gabriel Chaudey (né en 1786) et de Jeanne Antoine Faivre (née en 1782).



Mariage d'Hippolyte Michel avec Élisabeth Hore Hatchell

Hippolyte Michel épouse Élisabeth Hore Hatchell. Leurs enfants sont :



Naissance d'Aymard Marie Gabriel Raymond de Nicolaï

Aymard Marie Gabriel Raymond de Nicolaï ou Nicolaÿ naît à Paris le 15 juin 1818, fils d'Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï (1782-1871) et d'Adèle Charlotte Augustine de Lévis (1785-1848).



Mort d'Octave-Henri Gabriel de Ségur

Fou de jalousie suite aux infidélités de sa femme, Octave-Henri Gabriel de Ségur se suicide en se jetant dans la Seine.

Octave-Henri Gabriel de Ségur meurt le 15 août 1818.



Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul Major-général de la garde nationale parisienne

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul devient major-général de la garde nationale parisienne le 13 février 1819.



Publication du Troisième tome du Voyage pittoresque de la Grèce

Le troisième tome du Voyage pittoresque de la Grèce de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier ne paraît qu'en 1822.



Mariage de Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt avec Aimée Constance de Tulle de Villefranche

Le contrat de mariage est passé le 29 mai 1822.

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt épouse à Paris le 3 février ou juin 1822 Aimée-Constance de Tulle de Villefranche, fille Joseph Guy Louis Hercule Dominique de Tulle et de Marie Charlotte Alexandrine de Lannoy. Leurs enfants sont :

Louis XVIII et Charles X sont présents au mariage

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt et Aimée Constance de Tulle de Villefranche habitent :

et font de fréquents séjours à Looze, près de Joigny.



Mariage d'Édouard-Hyacinthe-Armand Hocquart avec Eugénie Coralie Law de Lauriston

Édouard-Hyacinthe-Armand Hocquart épouse le 22 juin 1822 Eugénie Coralie Law de Lauriston.



Mort de Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin meurt à Nice le lundi 20 janvier 1823.



Gabriel de Molitor Maréchal de France

Gabriel de Molitor, Comte Molitor, est fait Maréchal de France en 1823 par Louis XVIII.


Louis Napoléon Suchet d'Albufera

Confirmation du titre de duc d'Albuféra

Le titre de duc d'Albuféra est confirmé pour Louis Gabriel Suchet et pour Louis Napoléon Suchet d'Albufera, son fils, par lettres du 9 novembre 1824.



Mariage de Charles Gabriel Le Bègue de Germiny avec Marie Louise Élisabeth Humann

Charles Gabriel Le Bègue de Germiny épouse à Strasbourg le 7 juillet 1825 Marie-Louise-Élisabeth Humann (1806-1899), fille de Georges Humann. Leurs enfants sont :



Naissance de Pierre II du Brésil

Pedro de Alcântara João Carlos Leopoldo Salvador Bibiano Francisco Xavier de Paula Leocádio Miguel Gabriel Rafael Gonzaga ou Pierre II du Brésil surnommé le Magnanime naît à Rio de Janeiro le 2 décembre 1825, fils de Pierre IV de Portugal et de Marie Léopoldine d'Autriche.



Mort de Louis Gabriel Suchet

Louis Gabriel Suchet meurt au château Saint-Joseph à Marseille le 3 janvier 1826.

Il est inhumé dans la 39e division du cimetière du Père Lachaise à Paris.



Naissance de Marie Gabriel Eugène Ferdinand de Choiseul d'Aillecourt

Marie Gabriel Eugène Ferdinand de Choiseul d'Aillecourt naît à Paris le 5 février 1826, fils de Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt et d'Aimée Constance de Tulle de Villefranche.


Combat devant l'Hôtel de ville - 28 juillet 1830 -par Jean-Victor Schnetz - Paris - Musée du Petit Palais La Liberté guidant le peuple - par Eugène Delacroix Louis-Philippe Ier de France

Ordonnances de Saint-Cloud

Révolution de Juillet : les Trois Glorieuses

Louis-Philippe Ier de France Lieutenant-général du royaume

Abdication de Charles X de France

Exil de la famille royale de France

Louis-Philippe Ier de France 2e Roi des Français

L'annonce de la victoire d'Alger, et l'assurance donnée par le préfet de police que Paris ne bougerait pas semble autoriser, Jules Armand de Polignac et Charles X de France, à un coup de force et tente de rétablir la monarchie absolue.

Le 25 ou 26 juillet 1830, les ordonnances de Saint-Cloud :

Ces ordonnances excitent immédiatement une réprobation universelle.

Paris se soulève les 27, 28 et 29 juillet 1830.

C'est journées sont appelées les Trois Glorieuses ou Révolution de Juillet.

Particulièrement le 28 juillet 1830, la place et l'Hôtel de ville fait l'objet de furieux combats entre la troupe et les insurgés.

La place et le bâtiment sont plusieurs fois perdus et repris au cours de la journée, avant de finir par rester aux mains des insurgés.

Le 30 juillet 1830, Louis-Philippe Ier de France, Duc d'Orléans, est nommé Lieutenant-général du royaume par les députés insurgés.

Louis-Philippe Ier de France accepte ce poste le 31 juillet 1830.

Charles X de France, étant au château de Rambouillet, nomme également Louis-Philippe Ier de France, son cousin, lieutenant-général du Royaume, le 1er août 1830.

Louis-Philippe Ier de France reçoit la dépêche et, sur le conseil d'André Dupin, il répond que cette lieutenance lui a déjà été conférée par le parlement.

Le 2 août 1830, Charles X de France, retiré à Rambouillet, abdique, et convainc Louis XIX de France, le dauphin, de contresigner l'abdication.

Louis XIX de France est fictivement Roi entre le moment où Charles X de France; son père, signe l'abdication et le moment où lui-même la contresigne.

Il aurait pu conserver la couronne pour lui-même et reprendre en main l'armée et le pays.

Mais finalement, il renonce par obéissance ou par faiblesse.

Charles X de France confie à Louis-Philippe Ier de France, son cousin, la tâche d'annoncer que son abdication se fait au profit d'Henri d'Artois sous le nom d'Henri V de France, Duc de Bordeaux, son petit-fils, faisant de Louis-Philippe Ier de France le Régent.

Du 2 au 7 août 1830, Henri d'Artois est virtuellement Roi.

Le 3 août 1830, devant les Chambres réunies, Louis-Philippe Ier de France annonce bien l'abdication de Charles X de France, contresignée par Louis XIX de France, le dauphin, mais ne mentionne pas qu'elle est effectuée en faveur du Duc de Bordeaux.

Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans contribue à décider Louis-Philippe Ier de France d'accepter la couronne.

Louis-Philippe Ier de France prend le pouvoir le 7 août 1830.

C'est alors le début de la monarchie de juillet.

Louis-Philippe Ier de France devient 2e Roi des Français le 9 août 1830.

À l'annonce de cet avènement, Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles aurait dit, en larmes : Quelle catastrophe ! Toute sa vie, elle est un exemple de dignité et de loyauté, d'amour pour son époux et ses enfants, tout en restant à l'écart des affaires politiques.

Le Palais-Royal devient brièvement la résidence du chef de l'État à partir du 9 août 1830.

Le 10 août 1830, les maréchaux :

présentent à l'Assemblée la couronne royale de Louis-Philippe.

Ce sera la dernière apparition officielle d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald

Femme de tête, Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans exerce un grand ascendant sur l'esprit de Louis-Philippe Ier de France : on la surnomme son égérie.

Victor Hugo rapporte : Presque tous les matins, le roi avait une longue causerie, la plupart du temps politique, avec Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans.

Il la consulte sur tout et ne fait rien de très grave contre son avis.

Louis-Philippe Ier r de France créé Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans princesse d'Orléans, qu'il lui confère le 13 août 1830 par ordonnance royale.

Le 16 août 1830, Charles X de France embarque à Cherbourg pour un troisième et dernier exil de la famille royale, sans laisser de consigne à ses fidèles.

Il se retire d'abord au palais de Holyrood en Écosse.

En exil, Charles X de France porte le titre de courtoisie de Comte de Ponthieu.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles suit Charles X de France et la cour en exil en Angleterre.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles vit à Bath en Angleterre et au palais de Holyrood en Écosse.

Charles X de France interdit à Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles d'amener Henri d'Artois à Paris.

Louis XIX de France devient comte de Marnes en 1830.

François IV de Modène est le seul souverain Européen à ne pas reconnaitre la monarchie de Juillet.

Jules Armand de Polignac est condamné à la prison perpétuelle et à la mort civile.

Frédéric-Séraphin de La Tour-du-Pin refuse de se rallier à la révolution de juillet 1830.

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï refuse de prêter serment au gouvernement de juillet.

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï cesse de siéger à la Chambre des pairs, et ne reparaitra plus dans les assemblées politiques.

Henri Charles Le Bègue de Germiny préte serment à Louis-Philippe.



Charles Gabriel Le Bègue de Germiny au Conseil d'État

Charles Gabriel Le Bègue de Germiny entre au Conseil d'État et est nommé maître des requêtes en 1832.



Création de Moët et Chandon

En 1833, la Maison Moët devient Moët et Chandon après l'entrée du gendre de Jean-Rémy Moët, Pierre-Gabriel Chandon, à la direction de la maison.

Celui-ci donne une impulsion à la maison en développant les exportations en Europe, puis dans le monde.


Tombe de Charles Antoine Louis Alexis Morand

Mort de Charles Antoine Louis Alexis Morand

Charles Antoine Louis Alexis Morand meurt 63, rue des Saints-Pères à Paris le 2 juillet 1835.

Ses obsèques sont célébrées à l'église Saint- Germain-des-Près.

Les cordons du poêle sont tenus par :

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (39e division).

Au cimetière, les discours sont prononcés par les généraux Delort et Bernard, aides de camp de Louis-Philippe Ier de France

L'austère républicain Kléber est l'auteur de l'éloge suivant : Je le déclare propre à tout et surtout plein d'honneur, de délicatesse et de probité.

Son nom est inscrit au côté Est de l'Arc-de-Triomphe de l'Étoile.



Mort de Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené Prince de Rohan, 9e duc de Montbazon, Prince de Guémené, Duc de Bouillon, Seigneur de Clisson

Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené fait l'acquisition du château de Sychrov, dans la région de Liberec (actuelle République tchèque)

Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené meurt au château de Sychrov ou Sichrow en Tchéquie le dimanche 24 avril 1836.



Mort de Gabriel Augustin Michel

Gabriel Augustin Michel meurt à Paris en 1837.



Mariage de Gabriel Félix Elzéar de Vogüé avec Blanche de Vogüé

Gabriel Félix Elzéar de Vogüé épouse en 1838 Blanche de Vogüé, sa cousine. Leurs enfants sont :



Charles Gabriel Le Bègue de Germiny Préfet de Seine-et-Marne

Charles Gabriel Le Bègue de Germiny devient Préfet de Seine-et-Marne du 10 novembre 1838 au 11 décembre 1841.



Mort de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul meurt à Paris le 1er décembre 1838.

Il est inhumé au château de Houécourt dans les Vosges.



Georges Humann Ministre des Finances

En 1840, Georges Humann, nouveau ministre des Finances, prend Charles Gabriel Le Bègue de Germiny, son gendre, comme chef de cabinet.

En 1840, Charles Gabriel Le Bègue de Germiny est nommé receveur général de Saône-et-Loire.



Charles Gabriel Le Bègue Receveur général de Saône-et-Loire

En 1842, Charles Gabriel Le Bègue est nommé receveur général de Saône-et-Loire, puis préfet de Seine-et-Marne, conseiller-maître à la Cour des comptes et receveur général des finances de la Seine-Inférieure.



Charles Gabriel Le Bègue de Germiny Receveur Général des Finances

Charles Gabriel Le Bègue de Germiny devient Receveur Général des Finances de 1843 à 1854.



Naissance de Gabriel Marie Brideau

Gabriel Marie Brideau naît à Mortagne-au-Perche le 21 janvier 1844, fils d'un notaire de Mortagne et neveu du juge de paix de cette localité.


Louise Marie Thérèse d'Artois et son fils Robert Ier de Parme - 1854 Louise Marie Thérèse d'Artois - par Domenico Scattola - vers. 1850

Mariage de Ferdinand Charles III de Bourbon-Parme avec Louise Marie Thérèse d'Artois

Princesse en exil mais femme de tête, Marie-Thérèse Charlotte de France réussit à marier Louise Marie Thérèse d'Artois.

Ferdinand Charles III de Bourbon-Parme épouse en 1845 Louise Marie Thérèse d'Artois. Leurs enfants sont :



Mort de Gabriel Julien Ouvrard

Gabriel Julien Ouvrard meurt à Londres le 21 octobre 1846.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Banquier, il est fondateur de la Compagnie des Négociants Réunis.


Marie Béatrice de Modène Marie-Béatrice de Modène - vers 1846

Mariage de Jean Ier de Bourbon avec Marie-Béatrice de Modène

Jean Ier de Bourbon (1822-1887), Comte de Montizón, épouse à Modène le 6 février 1847 Marie-Béatrice de Modène, fille de François IV de Modène et de Marie Béatrice de Sardaigne. Leurs enfants sont :



Naissance de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon

Carlos ou Charles de Bourbon ou Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon naît à Laibach aujourd'hui Ljubliana en Slovénie le 30 mars 1848, fils de Jean de Bourbon et de Marie Béatrice de Modène.



Mort de Gabriel de Molitor

Gabriel de Molitor meurt en 1849.



Mariage d'Aymard Marie Gabriel Raymond de Nicolaï avec Marie Cécile Adrienne de Noailles

Aymard Marie Gabriel Raymond de Nicolaï épouse à Paris le 25 juin 1849 Marie Cécile Adrienne de Noailles. Leur enfant est :



Charles Gabriel Le Bègue de Germiny Régent de la Banque de France

Charles Gabriel Le Bègue de Germiny devient Régent de la Banque de France du 31 janvier 1850 à 1855.



Charles Gabriel Le Bègue de Germiny Ministre des Finances

Charles Gabriel Le Bègue de Germiny est nommé ministre des Finances le 24 janvier 1851, dans le gouvernement du Petit ministère.

Charles Gabriel Le Bègue de Germiny donne sa démission le 10 avril 1851.

Gabriel Charles le Bègue de Germiny est nommé Commandeur de la Légion d'honneur le 11 avril 1851.



Naissance d'Albert-Gabriel-Félix de Vogüé

Albert-Gabriel-Félix de Vogüé naît à Montpellier le 20 mars 1851, fils de Gabriel Félix Elzéar de Vogüé et de Blanche de Vogüé.



Charles Gabriel Le Bègue Commandeur de la Légion d'honneur

Charles Gabriel Le Bègue est promu Commandeur de la Légion d'honneur le 11 avril 1851.


Tombe de Jean Gabriel Marchand à Grenoble

Mort de Jean Gabriel Marchand

Jean Gabriel Marchand meurt à Saint-Ismier en Isère le 12 novembre 1851.



Jacques Louis César Alexandre Randon Comte de Randon

Expédition des Babors

En 1852, Jacques Louis César Alexandre Randon reçoit le titre de Comte de Randon qu'il hérite de Jean Gabriel Marchand, son oncle.

Jacques Louis César Alexandre Randon participe à l'expédition des Babors qui brise en 1852 l'indépendance de la Kabylie orientale.



Charles Gabriel Le Bègue de Germiny Gouverneur du Crédit Foncier de France

Charles Gabriel Le Bègue de Germiny devient Gouverneur du Crédit Foncier de France le 6 juillet 1854.



Gabriel Charles le Bègue de Germiny Vice-président du Cercle agricole

Gabriel Charles le Bègue de Germiny devuent Vice-président du Cercle agricole de 1855 à 1870,



Charles Gabriel Le Bègue de Germiny Gouverneur de la Banque de France

Charles Gabriel Le Bègue de Germiny devient Gouverneur de la Banque de France du 10 juin 1857 à 1863.



Mariage de Marie Gabriel Eugène Ferdinand de Choiseul d'Aillecourt avec Emma Virginie de Talleyrand-Périgord

Marie Gabriel Eugène Ferdinand de Choiseul d'Aillecourt épouse à Paris le 13 mai 1857 Emma Virginie de Talleyrand-Périgord (1833-1861).



Non d"molition de la Galerie dorée

Tout au long du XIXe siècle, l'état de la Galerie dorée se détériore à cause de glissements de terrain et de l'instabilité des fondations due à une très forte sécheresse.

Un rapport de 1858 suggère de la raser.

Gabriel Charles le Bègue de Germiny s'y oppose.



Mariage d'Aymard Marie Gabriel Raymond de Nicolaï avec Marie Raymonde Caroline d'Andigné

Aymard Marie Gabriel Raymond de Nicolaï est veuf de Marie Cécile Adrienne de Noailles.

Aymard Marie Gabriel Raymond de Nicolaï épouse le 25 août 1859 Marie Raymonde Caroline d'Andigné. Leurs enfants sont :



Naissance de Georges Louis Marie Gabriel de Bourbon Busset

Georges Louis Marie Gabriel de Bourbon Busset naît à Paris le dimanche 29 juillet 1860, fils de Louis de Bourbon Busset (1826-1902), Vicomte de Busset, et d'Adrienne de Mailly-Nesle (1829-1901).



Charles Gabriel Le Bègue de Germiny G rand officier de la Légion d'honneur

Charles Gabriel Le Bègue de Germiny est promu grand officier de la Légion d'honneur par décret du 16 août 1860.



Mariage d'Hippolyte Charles Napoléon Mortier de Trévise avec Marie Angèle Emma Le Coat de Kerveguen

Hippolyte Charles Napoléon Mortier de Trévise épouse le 23 octobre 1860 Marie Angèle Emma Le Coat de Kerveguen, fille de Gabriel Le Coat de Kerveguen, un riche colon réunionnais.



Mort de Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis 3e duc de Lévis-Ventadour

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis meurt à Venise ou Venezia le 9 février 1863.

Le titre de duc de Lévis-Ventadour disparait avec lui.

Le territoire de Noisiel passe à Aymard Marie Gabriel Raymond de Nicolaï, Vicomte de Nicolaï, son neveu.


Charles Gabriel Le Bègue

Charles Gabriel Le Bègue Sénateur

En 1863, Charles Gabriel Le Bègue quitte son poste à la Banque de France car il est nommé sénateur.


Château de Caumont à Houlgate

Échec de Louis-Alexandre Foucher de Careil aux élections législatives

Construction du château de Caumont à Houlgate

Louis-Alexandre Foucher de Careil se présente aux élections législatives dans la 1re circonscription du Calvados, Charles Gabriel Le Bègue, candidat officiel en 1863. C'est un échec.

Le château de Caumont est construit au sommet de la falaise, dans le vent, à Hougate en 1863 pour Louis Alex Foucher de Careil à l'endroit même où Guillaume le Conquérant campa avec son armée en 1066 avant d'envahir l'Angleterre.

Un portique surmonté d'un balcon régnant au niveau du premier étage, adoucit l'austérité de cet édifice classique, composé d'un corps central entre 2 pavillons saillants.



Naissance de Gabriel Le Bailly de La Falaise

Gabriel Le Bailly de La Falaise dit le marquis de La Coudraye naît à Luçon le 24 mars 1866, fils de Gabriel Le Bailly de La Falaise (1839-1910) et d'Augustine de Maynard (1842-1866).



Mariage d'Octave de Béhague avec Laure Fanny Sophie von Haber

Construction de l'Hôtel de Béarn

Le contrat de mariage est signé le 15 avril 1866 devant Me Roquebert.

Octave de Béhague épouse à Paris VIIIe le 25 avril 1866 Laure Fanny Sophie von Haber (1843-1885). Leurs enfants sont :

L'hôtel de Béarn ou de Béhague est construit au 123 rue Saint-Dominique, dans le VIIe à Paris pour Octave de Béhague par Gabriel-Hippolyte Destailleur, en 1866.


Tour octogone de la cathédrale de Bayeux

Travaux à la cathédrale de Bayeux

La tour octogone de la cathédrale de Bayeux est restaurée par Gabriel Crétin qui construit en 1866 un deuxième niveau de style néogothique.

La tour est couronnée d'un dôme de cuivre surmonté d'une tourelle et d'une flèche


Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon Marguerite Marie Thérèse Henriette de Bourbon-Parme et sa famille

Mariage de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon avec Marguerite Marie Thérèse Henriette de Bourbon-Parme

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon épouse en la chapelle du château de Frohsdorf en Autriche le 4 février 1867 Marguerite Marie Thérèse Henriette de Bourbon-Parme (1847-1893), fille de Ferdinand Charles III de Bourbon-Parme et de Louise Marie Thérèse d'Artois. Leurs enfants sont :



Révolution espagnole

Exil d'Antoine Marie d'Orléans

Exil de François d'Assise de Bourbon

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon Prétendant carliste au trône d'Espagne

Le 7 juillet 1868 commence la révolution espagnole du général Juan Prim y Prats.

Parmi les principaux financeurs de cet événement se trouve Antoine Marie d'Orléans, son beau-frère.

Le nouveau gouvernement de Gonzalez Bravo demande à Antoine Marie d'Orléans et à sa famille de quitter l'Espagne.

Le 16 juillet 1868, Antoine Marie d'Orléans s'exécute et s'installe pour un an au Portugal.

Le 30 septembre 1868, Isabelle II d'Espagne est renversée.

Isabelle II d'Espagne rejoint Marie-Christine Ferdinande de Bourbon-Siciles, sa mère, à Paris.

François d'Assise de Bourbon est contraint à l'exil.

Il prend le titre de courtoisie de Comte de Moratalla.

Ferdinand Philippe Marie d'Orléans est obligé à démissionner de l'armée espagnole.

Le nouveau gouvernement espagnol songe à Ferdinand Philippe Marie d'Orléans pour succéder à la souveraine.

Par loyauté envers Isabelle II d'Espagne mais aussi pour ne pas contrarier les ambitions d'Antoine Marie d'Orléans, son oncle, Ferdinand Philippe Marie d'Orléans décline la proposition.

Louis Ier de Portugal se voit proposer la couronne d'Espagne mais il la refuse.

Alphonse XII d'Espagne est encore un enfant. À Paris, sa première école est le collège Stanislas.

La période de 1868 à 1874 est connue sous le nom de Sexenio Democrático, les six années démocratiques.

La cause royale y est représentée au Parlement par Antonio Cánovas del Castillo.

Jean de Bourbon abdique en faveur de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon, son fils, qui prend le nom de Don Carlos ou Charles VII d'Espagne.



Publication du manifeste de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon

En 1869, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon, le prétendant carliste au trône d'Espagne, publie un manifeste dans lequel il expose ses idées, parmi lesquelles :

Dans son entourage, on retrouve des politiciens de droite derechistas, appelés les catholiques.



Nouvel échec de Louis-Alexandre Foucher de Careil aux élections législatives

Louis-Alexandre Foucher de Careil se présente aux élections législatives dans la 1re circonscription du Calvados, Charles Gabriel Le Bègue, candidat officiel en 1869. C'est un nouvel échec.

Louis-Alexandre Foucher de Careil part pour les États-Unis.



Arrestation Émile Eudes et Gabriel Marie Brideau

Gabriel Marie Brideau est un graveur, journaliste et révolutionnaire blanquiste français.

Le 14 août 1870, Gabriel Marie Brideau se trouve parmi les audacieux indignés par un régime néfaste et qu'une guerre folle et malheureuse.

Accompagné de quelques amis héroïques, Gabriel Marie Brideau se jette sur la caserne des pompiers de la Villette dans l'espoir de commencer un mouvement qui s'étendrait.

Émile Eudes et Gabriel Marie Brideau sont arrêtés et traduit en conseil de guerre.

Reconnu par plusieurs témoins, qui ne pouvent cependant pas préciser le rôle qu'il a joué, Gabriel Marie Brideau est, disaent-ils, dans la bande.

Gabriel Marie Brideau ne nie pas avoir fait partie de la bande, ami d'Émile Eudes, ayant joué le même rôle que lui.

Il proteste contre le meurtre du sergent de ville, en disant qu'il a voulu renverser le gouvernement pour chasser les Prussiens.

Les témoins à décharge arrachent les larmes de ceux qui les entendent.

Clémence-Louise Michel manifeste contre leur arrestation.

Défendu par Louis Gatineau, avocat républicain, ce dernier sait prolonger sa défense assez tard, après minuit, pour éloigner d'un jour l'exécution du jour prévu.

Ils sont tous deux condamnés à mort le 29 aout 1870.

le 5 septembre 1870, les manifestants le libèrent de prison.


Affiche rouge en 1871

Affiche rouge

Député au Comité central des vingt arrondissements, Gabriel Marie Brideau signe l'Affiche rouge placardée, le 7 janvier 1871, sur les murs de Paris exigeant la démission du gouvernement intérimaire et appelant à la formation de la Commune de Paris.



Mort de Charles Gabriel Le Bègue de Germiny Comte de Germiny

Charles Gabriel Le Bègue de Germiny meurt au château de Motteville en Seine-Maritime le 22 février 1871 à la suite d'une crise de choléra.



Élection du Conseil de la Commune de Paris

Le 25 mars 1871, le Comité central de la Garde nationale lance auprès des Parisiens un appel à la vigilance et à la réflexion avant d'élire leurs représentants.

Les élections sont organisées le 26 mars 1871 pour désigner les 92 membres du Conseil de la Commune de Paris.

Compte tenu des départs de Parisiens, avant et après le siège de Paris par les Prussiens, et de ceux qui suivent Marie Louis Joseph Adolphe Thiers à Versailles, le taux d'abstention est de 52 %.

L'élection d'une vingtaine de candidats modérés, représentant les classes aisées, montre que le scrutin n'est au moins pas totalement biaisé.

Les arrondissements de l'Est et du Nord (XVIIIe, XIXe, XXe, Xe, XIe), le XIIe et le XIIIe dans le Sud votent massivement pour les candidats fédérés.

Les Ier, IIe, IIIe, IXe et XVIe votent massivement pour les candidats présentés par les maires du parti de l'Ordre (environ 40 000 voix) et les abstentions y sont très importantes.

En réalité, 70 élus seulement siègeront :

Le Conseil est représentatif des classes populaires et issue de la petite bourgeoisie parisiennes :

Toutes les tendances politiques républicaines et socialistes sont représentées, jusqu'aux anarchistes.

Parmi la vingtaine de jacobins, admirateurs de la Révolution de 1789 et plutôt centralisateurs, on trouve Charles Delescluze, Félix Pyat, Charles Ferdinand Gambon ou Paschal Grousset.

À peine plus nombreux sont les radicaux, partisans de l'autonomie municipale et d'une république démocratique et sociale, tels Arthur Arnould, Charles Amouroux, Victor Clément et Jules Bergeret.

On compte une dizaine de blanquistes, adeptes de l'insurrection et avant-gardistes, comme l'avocat Eugène Protot, le journaliste Édouard Moreau de Beauvière, Jean-Baptiste Chardon, Émile François Désiré Eudes, Théophile Ferré, Raoul Rigault ou Gabriel Ranvier.

Des collectivistes, membres de l'Association internationale des travailleurs, sont élus, dont Léo Fränkel, Benoît Malon et Louis Eugène Varlin.

Quelques proudhoniens, partisans de réformes sociales, siègent, comme Pierre Denis.

Enfin, des indépendants sont élus, tels Jules Vallès et Gustave Courbet.

Vingt des soixante élus du Conseil de la Commune sont des francs-maçons.

Rapidement, le Conseil de la Commune se divise en majorité et minorité :

Émile Victor Duval est élu au Conseil de la Commune par le XIIIe arrondissement.

Il siège à la commission militaire et à la commission exécutive.



Arrestation d'Ange Gustave Chaudey

Gabriel Marie Brideau, commissaire de police, signe l'ordre d'arrestation d'Ange Gustave Chaudey, adjoint au maire de Paris.

Ange Gustave Chaudey est arrêté le 13 avril 1871 par Pilotell, au moment même où il se rallie à la révolution communaliste.



Gabriel Marie Brideau Prisonnier puis éxilé

À la chute de la Commune, tombé par hasard aux mains des Versaillais, lorsque Leleu, un mouchard, ayant entrevu son revolver sous son paletot, suit Gabriel Marie Brideau et le fait arrêter, avec Émile François Désiré Eudes, par les sergents de ville.

Gabriel Marie Brideau réussit à s'enfuir à Londres tandis que la cour martiale le condamne à mort par contumace.



Troisième guerre carliste

En 1872, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon déclenche la troisième guerre carliste, contre Amédée Ier d'Espagne.



Continuation de la Troisième guerre carliste

Le 16 juillet 1873, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon franchit la frontière espagnole depuis la France et pénètre en Navarre par la Venta de Laputsagarra.

L'accueil que lui réservent ses partisans revêt l'allure de celui qu'on doit à un chef d'État.

À seulement 25 ans, installée à Pau, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon se dévoue pour créer les services sanitaires de l'armée carliste.

Le gouvernement carliste siège à Estella-Lizarra, en Navarre, et Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon y pose les bases d'un État organisé, avec une fonction publique, une police, une justice, un service postal, une monnaie, l'escudo, une école militaire et une université.

Les populations locales encensent le roi Charles VII d'Espagne dont la réputation commence à se propager dans le reste de l'Espagne.



Continuation de la Troisième guerre carliste

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon continue la troisième guerre carliste contre Alphonse XII d'Espagne.



Mariage de Gaston Louis Philippe de Choiseul-Praslin avec Marie Élisabeth Forbes

Gaston Louis Philippe de Choiseul-Praslin épouse à Genève le jeudi 17 décembre 1874 Marie Élisabeth Forbes (1850-1932), fille de Paul Forbes (1808-1886) et de Valerie Wright (vers 1817-1888). Leurs enfants sont :



Mort de Gabriel Marie Brideau

Gabriel Marie Brideau meurt à Londres en 1875.



Mariage de Marie Odet Richard Aimable Armand Chapelle de Jumilhac avec Marie-Alice Heine

Marie Odet Richard Aimable Armand Chapelle de Jumilhac épouse à Paris civilement le 25 février 1875 et religieusement le 27 février 1875 Marie-Alice Heine. Leurs enfants sont :



Mariage d'Albert-Gabriel-Félix de Vogüé avec Thérèse Boyer de Meyronnet de Saint-Marc

Albert-Gabriel-Félix de Vogüé épouse à Saint-Marc-Jaumegarde dans les Bouches- du-Rhône le 24 avril 1875 Thérèse Boyer de Meyronnet de Saint-Marc (12 mai 1855 à Orches dans la Vienne-21 février 1941 à Aix-en-Provence), fille de Philippe Émilien Boyer de Fonscolombe et d'Eugénie Cymon de Souville. Leur enfant est :


En rouge, le royaume du prétendant Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon (vers 1875)

Prise d'Estella

Fin de la Troisième guerre carliste

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon pert Estella, la capitale carliste, le 19 février 1876

Il s'enfuit vers la France, le 1er mars 1876.

Dans le plus grand secret, il séjourne au château du Vernay chez Hilaire de Chardonnet, un de ses soutiens.

La Troisième guerre carliste se termine ainsi.



Naissance de Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin

Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin naît en 1879, fils de Gaston Louis Philippe de Choiseul-Praslin et de Marie Élisabeth Forbes.



Naissance de Josselin-Charles-Marie-Joseph-Gabriel-Henri de Rohan-Chabot

Josselin-Charles-Marie-Joseph-Gabriel-Henri de Rohan-Chabot naît à Paris le 1er avril 1879, fils d'Alain-Charles-Louis Ier de Rohan-Chabot.



Cession du Château de Noisiel et de la ferme du Buisson

Aymard Marie Gabriel Raymond de Nicolaï vend les terres, les fermes dont la ferme du Buisson, et le Château de Noisiel à Émile-Justin Menier en 1879.

La surface du château est alors de 507 m2

Cette vente sépare les domaines de Champs-sur-Marne et de Noisiel et provoque l'oubli du passage entre les deux châteaux. Une clôture délimite les deux parcs…

La ferme du Buisson abrite : une écurie de 24 stalles, une boucherie-vacherie pour 48 vaches, une bergerie pour 100 moutons, une salle de manutention pour la préparation de la nourriture.


Hôtel particulier 2 rue Bassano

Construction de l'Hôtel 2 rue Bassano à Paris

Louis Raphaël Cahen d'Anvers avec Louise de Morpurgo résident dans un hôtel particulier 2 rue Bassano, construit en 1880 par Gabriel-Hippolyte Destailleur, en style Louis XIV, à l'angle de la place des États-Unis.



Mort de Gabriel Félix Elzéar de Vogüé Baron de Vogüé

Gabriel Félix Elzéar de Vogüé meurt à Cambous dans l'Hérault en 1882.



Gabriel Le Bailly de La Falaise Saint-Cyrien

Gabriel Le Bailly de La Falaise est Saint-Cyrien de la promotion de l'Annam de 1885 à 1887,



Gabriel Le Bailly de La Falaise Sous-lieutenant

Gabriel Le Bailly de La Falaise est nommé sous-lieutenant le 1er octobre 1887.

Il choisit la Cavalerie.



Mort de Jean de Bourbon Comte de Montizón

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon Prétendant légitimiste au trône de France

Jean de Bourbon vit incognito sous le nom de Mr Charles Monfort au 25 Seafield Road, à Hove près de Brighton, dans le Sussex.

Jean de Bourbon meurt à Hove près de Brighton le 18 novembre 1887.

Son acte de décès britannique le mentionne comme don Juan de Bourbon, male, 65 years, of Royal Rank.

Ses obsèques sont célébrées le 24 novembre 1887 dans l'église du Sacré-Cœur de Brighton.

L'office est chanté par le révérend père Hayes, ancien précepteur de Jacques de Bourbon, petit-fils de Jean de Bourbon, futur duc d'Anjou et de Madrid.

Ses fils légitimes assistent aux obsèques.

Son corps est conservé dans un catafalque pendant plusieurs mois, avant d'être transporté à Londres.

Marie-Françoise de Portugal qui reposait à Gosport, est exhumée sur ordre de la reine Victoria.

Les corps de Jean de Bourbon et de Marie-Françoise de Portugal sont placés avec les honneurs militaires sur un navire d'une compagnie maritime britannique afin de rejoindre l'Italie pour être enterrés à Trieste.

Il est inhumé dans chapelle Saint-Charles Borromée de la cathédrale Saint-Juste de Trieste.

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon devient prétendant légitimiste au trône de France sous le nom de Charles XI en 1887.

Jacques Ier de Bourbon devient le nouveau dauphin de France pour les légitimistes.



Mort de Marie Gabriel Eugène Ferdinand de Choiseul d'Aillecourt Comte de Choiseul Daillecourt

Marie Gabriel Eugène Ferdinand de Choiseul d'Aillecourt meurt à Paris VIIe le 26 décembre 1887.



Théodore Reinach En mission archéologique à Constantinople

En 1890, Théodore Reinach est envoyé en mission archéologique à Constantinople, puis se spécialise dans l'histoire de la Grèce antique.

Théodore Reinach déchiffre notamment à Delphes la notation musicale d'un ancien hymne à Apollon, que son ami Gabriel Fauré transcrira en mélodie.



Gabriel Le Bailly de La Falaise Lieutenant

Gabriel Le Bailly de La Falaise est nommé lieutenant le 1er juillet 1891.


Gabriel Le Bailly de La Falaise

Mariage de Gabriel Le Bailly de La Falaise avec Louise Frédérique Henriette Hennessy

Gabriel Le Bailly de La Falaise épouse à Paris VIIIe le 27 février 1893 Louise Frédérique Henriette Hennessy. Leurs enfants sont :



Mort d'Aymard Marie Gabriel Raymond de Nicolaï Comte de Nicolaÿ

Aymard Marie Gabriel Raymond de Nicolaï meurt au château de la Chasse au cœur de la forêt de Montmorency le 16 juin 1893.


Marie-Berthe de Rohan-Rochefort, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon et Jacques III de Bourbon

Mariage de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon avec Marie-Berthe de Rohan-Rochefort

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon est veuf de Marguerite Marie Thérèse Henriette de Bourbon-Parme.

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon épouse dans la chapelle du primat de Bohême à Prague le 28 avril 1894 Marie-Berthe de Rohan-Rochefort (1860 ou 1868-1945), fille d'Arthur de Rohan-Rochefort et de Gabrielle de Waldstein-Wartenberg.


Le commandant Armand du Paty de Clam Alphonse Bertillon

Enquête tentant d'établir la culpabilité d'Alfred Dreyfus

Personne n'est compétent en matière d'analyse d'écritures à l'état-major.

Le commandant Armand du Paty de Clam se pique d'expertise en écritures.

Pour confondre Alfred Dreyfus, les écritures du bordereau et d'Alfred Dreyfus sont comparées.

le 5 octobre 1894, Armand du Paty de Clam mis en présence des 2 documents conclut d'emblée à l'identité des 2 écritures.

Après une journée de travail complémentaire, Armand du Paty de Clam assure dans un rapport que, malgré quelques dissemblances, les ressemblances sont suffisantes pour justifier une enquête.

Alfred Dreyfus est l'auteur probable du bordereau pour l'état-major.

Auguste Mercier, tenant un coupable, met exagérément en valeur l'affaire.

Auguste Mercier consulte et informe toutes les autorités de l'État.

Malgré les conseils de prudence et les objections exprimées par Gabriel Hanotaux lors d'un petit conseil des ministres, Auguste Mercier décide de poursuivre.

Armand du Paty de Clam est nommé officier de police judiciaire chargé d'une enquête officielle.

Pendant ce temps plusieurs informations sont ouvertes parallèlement, les unes sur la personnalité d'Alfred Dreyfus, les autres consistant à s'assurer de la réalité des identités d'écriture.

L'expert Gobert trouve de nombreuses différences et écrit même que la nature de l'écriture du bordereau exclut le déguisement graphique.

Déçu, Auguste Mercier fait alors appel à Alphonse Bertillon, l'inventeur de l'anthropométrie judiciaire, mais nullement expert en écritures.

Il n'est d'abord pas plus affirmatif que Gobert, en n'excluant pas une copie de l'écriture d'Alfred Dreyfus.

Mais par la suite, sous la pression des militaires, il affirme qu'Alfred Dreyfus s'est autocopié et développe sa théorie de l'autoforgerie.



Gabriel Le Bailly de La Falaise Au 8ème Dragons à Lunéville

En 1895, Gabriel Le Bailly de La Falaise sert au 8ème Dragons à Lunéville.


Émile Zola, J'accuse… !

Publication par Émile Zola de J'accuse…!

Scandalisé par l'acquittement de Ferdinand Walsin Esterhazy, Émile Zola décide de frapper un coup.

Le 13 janvier 1898, Émile Zola publie en première page de L'Aurore un réquisitoire dreyfusard qui entraîne le ralliement de nombreux intellectuels

L'article de 4 500 mots sur 6 colonnes est une lettre ouverte au président Félix Faure.

Georges Clemenceau trouve le titre : J'Accuse… !

Vendu habituellement à 30 000 exemplaires, le journal en diffuse ce jour-là près de 300 0000.

Cet article est une attaque directe, explicite et nominale.

Tous ceux qui ont comploté contre Alfred Dreyfus sont dénoncés, y compris le ministre de la Guerre et l'état-major.

L'article comporte de nombreuses erreurs, majorant ou minorant les rôles de tel ou tel acteur, mais Émile Zola n'a pas prétendu faire œuvre d'historien.

J'accuse…! apporte pour la première fois la réunion de toutes les données existantes sur l'Affaire.

Le but d'Émile Zola est de s'exposer volontairement afin de forcer les autorités à le traduire en justice.

Son procès servira d'occasion pour un nouvel examen public des cas Alfred Dreyfus et Ferdinand Walsin Esterhazy.

Il va ici à l'encontre de la stratégie d'Auguste Scheurer-Kestner et de Bernard Lazare, qui prônent la patience et la réflexion.

Le 15 janvier 1898, Le Temps publie une pétition réclamant la révision du procès.

Y figurent les noms :



Gabriel Le Bailly de La Falaise Capitaine

Gabriel Le Bailly de La Falaise est est promu capitaine le 17 avril 1898,



Gabriel Le Bailly de La Falaise commandant au 4ème Chasseurs d'Epinal

Gabriel Le Bailly de La Falaise commande un escadron au 4e Chasseurs d'Epinal de 1903 à 1907.


Jacques Ier de Bourbon - à Varèse - aux obsèques de Charles de Bourbon, - Le Monde illustré

Mort de Charles de Bourbon

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon ou Charles de Bourbon meurt le 18 juillet 1909.

Ses obsèques on lieu à Varèse le 22 juillet 1909.

Il est inhumé en la chapelle Saint-Charles Borromée de la cathédrale Saint-Juste de Trieste.

Jacques Ier de Bourbon portent les insignes des ordres du Saint-Esprit et de la Toison d'Or lors de ces obsèques.

Les légitimistes français reconnaissent Jacques Ier de Bourbon comme roi de France et de Navarre sous le nom de Jacques Ier.

Les carlistes espagnols le reconnaissent comme roi des Espagnes et des Indes sous le nom de Jacques III.

Jacques Ier de Bourbon prend les titres de Duc d'Anjou et de Madrid.



Mort de Gabriel Le Bailly de La Falaise

Gabriel Le Bailly de La Falaise meurt à Paris le 8 avril 1910.



Mariage d'Antoine Hocquart de Turtot avec Louise Frédérique Henriette Hennessy

Louise Frédérique Henriette Hennessy est veuve de Gabriel Le Bailly de La Falaise.

Antoine Hocquart de Turtot épouse le 10 juillet 1912 Louise Frédérique Henriette Hennessy. Leur enfant est :



Naissance d'Alain de Rohan

Alain-Louis-Auguste-Marie ou Alain de Rohan naît le 10 mai 1913, fils de Josselin-Charles-Marie-Joseph-Gabriel-Henri de Rohan-Chabot.



Mariage de Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin avec Marie Vincente Cagninacci

Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin épouse le lundi 16 juin 1913 Marie Vincente Cagninacci (1885-1969). Leurs enfants sont :



Mort d'Alain-Charles-Louis Ier de Rohan-Chabot

Josselin-Charles-Marie-Joseph-Gabriel-Henri de Rohan-Chabot Duc de Rohan

Alain-Charles-Louis Ier de Rohan-Chabot meurt à Paris le 6 janvier 1914.

Josselin-Charles-Marie-Joseph-Gabriel-Henri de Rohan-Chabot devient 12e Duc de Rohan.



Josselin-Charles-Marie-Joseph-Gabriel-Henri de Rohan-Chabot Député du Morbihan

Josselin-Charles-Marie-Joseph-Gabriel-Henri de Rohan-Chabot devient Député du Morbihan en 1914.



Naissance de Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin

Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin naît à Paris XVIe le 29 septembre 1915, fils Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin et de Marie Vincente Cagninacci.



Mort de Josselin-Charles-Marie-Joseph-Gabriel-Henri de Rohan-Chabot

Alain de Rohan Duc de Rohan

Josselin-Charles-Marie-Joseph-Gabriel-Henri de Rohan-Chabot meurt à Bray-sur-Somme le 13 juillet 1916 pour la France.

Alain de Rohan devient 13e Duc de Rohan.



Naissance de René de Choiseul-Praslin

René de Choiseul-Praslin naît le mercredi 19 décembre 1917, fils de Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin et de Marie Vincente Cagninacci.



Mort d'Albert-Gabriel-Félix de Vogüé 3 ème baron dit comte de Vogüé

Albert-Gabriel-Félix de Vogüé meurt à Bayonne le 25août 1929.



Mort de Georges Louis Marie Gabriel de Bourbon Busset Comte de Lignières

Georges Louis Marie Gabriel de Bourbon Busset meurt au Chateau de Bost à Besson dans l'Allier le mardi 10 mai 1932.



Mort de Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin

Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin Duc de Praslin

Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin meurt en 1966.

Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin devient 9e Duc de Praslin.

Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin 6e comte de Choiseul.


Philippe de Belgique avec Mathilde d'Udekem d'Acoz

Mariage de Philippe de Belgique avec Mathilde d'Udekem d'Acoz

Philippe de Belgique épouse le 4 décembre 1999 Mathilde d'Udekem d'Acoz. Leurs enfants sont :

Après leur mariage, Philippe de Belgique avec Mathilde d'Udekem d'Acoz ont accompli la tradition des Joyeuses Entrées dans les chefs-lieux des provinces du pays.

Mathilde d'Udekem d'Acoz devient Princesse de Belgique et Duchesse de Brabant par ce mariage.

Le couple vit au château de Laeken


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