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Événements contenant la ou les locutions cherchées



17 événements affichés, le premier en 1760 - le dernier en 1838



Naissance de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul naît à Lunéville en Meurthe-et-Moselle le 26 août 1760, fils de Claude Antoine de Choiseul, comte de Choiseul-La Baume (1733-1794) et de Diane Gabrielle de La Baume (1729-1792), Marquise de Montrevel.



Mariage de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul avec Marie Stéphanie de Choiseul

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul épouse à Saint-Denis d'Amboise en Indre-et-Loire le 6 octobre 1778 Marie Stéphanie de Choiseul (1763-1833), fille de Jacques Philippe de Choiseul-Stainville (1727-1789). Parmi leurs 10 enfants citons :


Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul - par Claude Hoin

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul Duc de Choiseul

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul devient Duc de Choiseul et pair de France en 1787.



Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul Colonel du 1er dragons

Le 21 septembre 1788, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est colonel du 1er dragons, ex Royal-Dragons.



Fuite de la famille royale

Jérôme Pétion de Villeneuve vient d'être nommé président du tribunal criminel de Paris (fonction qu'il n'exercera pas).

Les patriotes détestent François Claude Amour du Chariol.

La famille royale charge François Claude Amour du Chariol d'organiser sa fuite.

En cas de succès le Roi prévoit de remettre à François Claude Amour du Chariol le grade de Maréchal de France mais les dispositions que François Claude Amour du Chariol prend contribuent en partie à l'arrestation de Louis XVI à Varennes-en-Argonne.

Louis XVI déguisé en valet quitte Paris le 20 juin 1791.

Il est accompagné de :

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est Colonel du régiment Royal Dragons en 1791.

En 1791, Charles César de Damas est en garnison à Saint-Mihiel mais son régiment ne compte plus guère que 80 hommes, en raison de la désorganisation de l'armée.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul, sur ordre de François Claude Amour du Chariol, charge Charles César de Damas d'assurer la sécurité du roi entre Clermont-en-Argonne et Varennes-en-Argonne.

Cantonné à Clermont-en-Argonnes, la troupe de dragons Charles César de Damas se fait remarquer et attire les soupçons de la population qui alerte celle de Varennes-en-Argonne.

Lorsque la berline de la famille royale arrive à Varennes-en-Argonne, le 21 juin 1791 Charles César de Damas d'Antigny ne peut rien faire, à cause de l'entêtement du Roi et de la Reine, qui refusent la discrétion, et ensuite refusent de lui confier Louis XVII, que Charles César de Damas d'Antigny veut protéger en priorité.

Ils sont arrêtés malgré la présence de 60 hussards de Lauzun commandés par le sous-lieutenant Röhrig.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est arrêté à Varennes avec le roi

Charles César de Damas propose au roi de le faire enlever mais celui-ci refuse et se laisse reconduire à Paris, non sans risque pour la vie de sa famille.

Lors de l'arrestation de Louis XVI dans cette ville, Étienne Radet se conduit de manière à favoriser l'arrivée de celui-ci à Montmédy.

Jérôme Pétion de Villeneuve est chargé, avec Antoine-Pierre-Joseph-Marie Barnave et Charles-César de Faÿ, comte de La Tour-Maubourg, de la ramener à Paris.

Au matin du 22 juin 1791, Charles César de Damas est arrêté, détenu à Verdun, puis à La Merci, à Paris, décrété d'accusation.

Une déclaration, laissée par Louis XVI à Paris, stigmatisant les Jacobins et leur emprise croissante sur la société française, est bloquée par l'Assemblée et ne sera jamais diffusée dans son intégralité.

Les caricaturistes révolutionnaires s'en donnent à cœur joie.

Un mouvement important parmi les révolutionnaires commence à réclamer le départ du roi.

Les Cordeliers rédigent plusieurs pétitions contre lui, soutenus par des journaux comme Le Républicain.

Les Jacobins décident de suivre les Cordeliers, ce qui crée une rupture en leur sein.

Une partie de leurs membres créent le club des Feuillants.

Alexandre de Beauharnais fait parti des Jacobins qu'il préside.

Alexandre de Beauharnais occupe le fauteuil de la présidence de l'assemblée constituante lors de la fuite du roi.


Louis XVII par Alexandre Kurchaski – 1792 -.Château de Versailles

Première constitution

Louis XVII Prince royal

La Constitution française est promulguée par l'assemblée nationale le 3 septembre 1791.

Ce texte transfère la souveraineté du Roi à la Nation.

Les prérogatives du roi deviennent les prérogatives de la nation que le Roi exerce au nom de cette dernière.

Fondée sur les principes de la souveraineté de la Nation et de la séparation des pouvoirs ou, plus précisément, de la balance des pouvoirs, elle institue en France une monarchie constitutionnelle.

Louis XVI n'est plus roi par la grâce de Dieu, mais roi des Français, c'est-à-dire non plus un souverain de droit divin, mais en quelque sorte le chef, le premier représentant du peuple français.

Il conserve la totalité des pouvoirs exécutifs, qu'il exerce en vertu de la loi humaine.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est signataire de cette Constitution.

Elle est acceptée par Louis XVI le 13 septembre 1791.

Cette constitution maintient en outre le changement du titre du dauphin en prince royal.

Le 14 septembre 1791, Louis XVI jure fidélité à ladite constitution.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul recouvre la liberté lors de cette acceptation.

Chevalier d'honneur de Marie-Antoinette d'Autriche, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul restera auprès d'elle jusqu'à son incarcération à la prison du Temple.



Exil de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul

La tête de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est mise à prix sur les murs de la capitale.

Il part en Angleterre le 20 septembre 1792.



Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul au service d'Angleterre

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est Colonel des hussards de Choiseul au service d'Angleterre en 1794.



Naufrage à Calais

Au lendemain de l'expédition ratée dans la presqu'île de Quiberon, les unités d'émigrés prévues pour la seconde vague du débarquement sont redéployées vers d'autres théâtres d'opérations.

Les hussards de Choiseul sont destinés aux Indes. Ils doivent y intégrer le contingent britannique envoyé mater la révolte de Tipo Sahib.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est chargé d'acheminer les renforts – à savoir son régiment et les chasseurs de Löwenstein -, embarqués sur 32 navires.

Le 10 novembre 1795, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul embarque à Stade sur des bâtiments danois, avec les troupes anglaises.

Au cours d'une tempête survenue au large des côtes françaises, dans la nuit du 13 au 14 novembre 1795, 3 navires – dont celui accueillant le comte – sont drossés à la côte.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul se jette à l'eau et arrive sur la plage.

Après avoir déclaré qu'il est officier, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est conduit à Calais avec M. de Montmorency, dans une charrette avec 2 dragons d'escorte.

Ayant été reconnu, il est emmené à la prison.


Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents - par François Bouchot (1840) - Château de Versailles Les trois consules – Cambacérès Napoléon Lebrun

Coup d'État du 18 brumaire an VIII

Le Consulat

Le coup d'État du 18 brumaire an VIII soit le 9 novembre 1799 se prépare dans la maison de Joséphine de Beauharnais, rue Chantereine.

Lors des préparatifs du coup d'État, Joseph Bonaparte tente de concilier :

Jean-Baptiste Jules Bernadotte refuse de participer à ce coup d'État.

C'est dans l'orangerie du château de Saint-Cloud, devenu bien national, que se déroule ce Coup d'État.

Joachim Murat chasse les députés, Jean-Baptiste Bessières assure la protection de Napoléon Ier.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald commande les Compagnies Versaillaises et appuie Napoléon Ier.

Joseph Fouché rend service à Napoléon Ier lors de ce coup d'État ne prenant aucune mesure contre lui.

Le Directoire est supprimé au profit du Consulat.

Le Conseil des Cinq-Cents est dissous.

Le Tribunat reprend une partie de ses attributions.

Napoléon Ier devient premier Consul.

Le poste de ministre de la Justice permet à Jean-Jacques Régis de Cambacérès d'appuyer le coup d'État.

Charles-François Lebrun devient troisième consul, particulièrement chargé des finances.

Après le 18 brumaire, Barthélemy Louis Joseph Schérer se retire dans ses terres.

Jean-Baptiste Robert Lindet quitte la vie politique après ce coup d'État qu'il réprouve, et reprend son activité d'avocat.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul échappe au supplice à la faveur du coup d'État du 18 brumaire an VIII.

Antoine Christophe Saliceti est hostile à ce Coup d'État,

François Cacault se rallie à Napoléon Ier.

Napoléon Ier marginalise Emmanuel-Joseph Sieyès.

Après ce coup d'État, Louis César Gabriel Berthier est nommé inspecteur aux revues.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot est rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire an VIII.

Pierre Marc Gaston de Lévis rentre en France au 18 brumaire et est devient pair de France.



Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul déporté

Le procès des naufragés de Calais survivants dure près de 5 ans.

Plusieurs commissions militaires ou tribunaux civils régionaux refusent d'endosser la responsabilité d'une condamnation à mort exigée par le Directoire, ce dernier considérant les prisonniers tels des émigrés pris les armes à la main.

Par arrêté du 18 frimaire An VIII soit du 9 décembre 1799, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul et les naufragés de Calais sont déportés hors du territoire de la République.


Grâce accordée par Napoléon Bonaparte à Idalie Jeanne Lina de Neukirchen de Nyvenheim pour Armand Jules Marie Héraclius de Polignac son époux Exposition du cadavre de Pichegru dans la salle des pas perdus - Gravure parue dans Les Prisons de l'Europe de Jules Édouard Alboise du Pujol et Auguste Maquet en 1845

Procès de Charles Pichegru et de Georges Cadoudal

Jules Marie Héraclius de Polignac Condamné à mort

Mort de Jean-Charles Pichegru

Jean-Charles Pichegru débarque en Normandie en janvier 1804.

Jean-Charles Pichegru est livré par Le Blanc, un de ses anciens officiers.

Jean-Charles Pichegru est arrêté dans la nuit du 28 février 1804 et emprisonné au Temple à Paris.

Le matin du 6 avril 1804 on retrouve le corps de Jean-Charles Pichegru sans vie, une cravate noire serrée autour du cou en tourniquet à l'aide d'une cheville de bois.

La thèse officielle parle de suicide.

Transféré au greffe du tribunal, son corps est inhumé le même jour au cimetière des suppliciés, le cimetière Sainte-Catherine, situé près du cimetière de Clamart à Paris.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est impliqué dans la conspiration de Jean-Charles Pichegru et est à nouveau emprisonné et exilé.

Armand Jules Marie Héraclius de Polignac et Auguste Jules Armand Marie de Polignac, son frère, débarquent, secrètement en France.

Tous 2 sont compromis dans la conjuration de Jean-Charles Pichegru et de Georges Cadoudal.

Le procès pour conspiration de Charles Pichegru et de Georges Cadoudal est instruit.

Georges Cadoudal, Rivière, Lajolais et 16 complices sont condamnés à mort.

Armand Jules Marie Héraclius de Polignac est condamné à mort le 9 juin 1804.

Idalie Jeanne Lina de Neukirchen de Nyvenheim son épouse se jette aux pieds de Napoléon Ier qui commue la peine en une détention jusqu'à la paix, suivie de la déportation.

Armand Jules Marie Héraclius de Polignac et Auguste Jules Armand Marie de Polignac, son frère, sont enfermés :

Claude-Jacques Lecourbe est ami du général Jean-Victor Marie Moreau

Lors du procès, Claude-Jacques Lecourbe se déclare hautement pour Jean-Victor Marie Moreau.

Claude-Jacques Lecourbe s'attire ainsi la disgrâce de Napoléon Ier

Jean-Victor Marie Moreau est condamné à 2 ans de prison.

Napoléon Ier est furieux du verdict : Jean-Victor Marie Moreau est condamné comme un voleur de mouchoirs alors qu'une condamnation capitale lui aurait permis de le gracier Jean-Victor Marie Moreau.



Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul Pair de France et Lieutenant-général

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est nommé Pair de France et Lieutenant-général le 13 août 1814.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul s'y pose en défenseur des institutions constitutionnelles.



Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul Colonel de la 1ère légion de la garde nationale de Paris

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est nommé Colonel de la 1ère légion de la garde nationale de Paris en 1815.


Exécution de Michel Ney

Mort de Michel Ney

À la chambre des Pairs, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul refuse de participer au procès du maréchal Ney.

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï s'abstient dans le procès du maréchal Ney.

Lors du procès de Michel Ney, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul recommande l'accusé à la clémence du roi.

Jean Baptiste Louis Philippe de Félix d'Ollières, Catherine-Dominique de Pérignon, François Étienne Christophe Kellermann, Jacques Jean Alexandre Bernard Law, Louis-Mathieu Molé, Claude de Beauharnais et Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers votent la mort.

Certains biographes affirment cependant que Louis-Mathieu Molé use ensuite de son influence pour soustraire d'autres victimes à la Terreur blanche.

Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers se signale à la Chambre haute par son intolérance royaliste.

Michel Ney meurt place de l'Observatoire à Paris le 7 décembre 1815 fusillé.



Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul Major-général de la garde nationale parisienne

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul devient major-général de la garde nationale parisienne le 13 février 1819.



Mort de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul meurt à Paris le 1er décembre 1838.

Il est inhumé au château de Houécourt dans les Vosges.


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