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Événements contenant la ou les locutions cherchées



16 événements affichés, le premier en 1773 - le dernier en 1820


Marie-Thérèse de Sardaigne - par Jean-Baptiste-André Gautier d'Agoty - 1775

Mariage de Charles X de France avec Marie-Thérèse de Sardaigne

Marie-Thérèse de Sardaigne arrive au château de Fontainebleau le 14 novembre 1773.

Charles X de France épouse au château de Versailles le 16 novembre 1773 Marie-Thérèse de Sardaigne. Leurs enfants sont :

Ils sont les derniers Bourbon en ligne directe.

Les noces ne semblent convenir à aucun des deux intéressés.

Charles devait épouser sa cousine Mademoiselle de Condé.

Marie-Thérèse reste muette et lasse durant toutes les fêtes.

Elle ne sera pas aimée à la Cour.



Naissance de Charles Ferdinand d'Artois

Charles Ferdinand d'Artois Duc de Berry

Charles Ferdinand d'Artois naît Versailles le 24 janvier 1778, fils de Charles X de France et de Marie-Thérèse de Sardaigne.

Charles Ferdinand d'Artois est fait Duc de Berry à sa naissance.



Charles X de France Émigré

Charles X de France, Marie-Thérèse de Sardaigne, Charles Ferdinand d'Artois et toute la famille partent parmi les premiers le 16 juillet 1789 en émigration à Graz.

En 1789, Clotilde de France a la joie de revoir Charles X de France, son frère.

Il parcourt les diverses cours de l'Europe pour chercher des défenseurs à la cause royale.

Charles X de France se trouve à Turin, chez son beau-père et son beau-frère, de septembre 1789 à juillet 1791.

Il porte alors le titre de marquis de Maisons.

Charles X de France séjourne également à Bruxelles.


Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé Commandant de l'Armée Royale Française

En 1792, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé part aux Pays-Bas pour lever sa propre armée.

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé prend la tête de l'Armée Royale Française qui s'engage dans la tentative d'invasion avortée de la France aux côtés des armées alliées Autrichienne et Prussienne réunies sous le commandement du Duc Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick.

De 1792 à 1797, Charles Ferdinand d'Artois sert dans l'armée de Condé.

François VII de Beauharnais émigre et sert comme major général dans l'armée de Condé.

Après cet échec, Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé s'installe à Ettenheim, dans le margraviat de Bade, en compagnie de la princesse Charlotte de Rohan-Rochefort.



Mariage de François Ier des Deux-Siciles avec Marie-Clémentine d'Autriche

François Ier des Deux-Siciles épouse en 1797 Marie-Clémentine d'Autriche. Leur enfant est :



Pensions versées aux émigrés

Toutes les communications du continent avec l'Angleterre sont interdites et les militaires de l'armée de Condé ne peuvent plus recourir à Londres pour y toucher du gouvernement britannique leurs pensions alimentaires.

À partir de 1807, Monsieur le comte de La Fare, évêque de Nancy, est chargé par Louis XVIII de verser à Charles Ferdinand d'Artois et à Louis Antoine d'Artois, des sommes importantes pour l'entretien de leur Maison, les pensions de l'armée des princes et pour assurer la subsistance de ses compatriotes.

Monseigneur de La Fare est chargé d'ordonnancer et de vérifier le paiement de ces pensions sur des maisons de banque de Vienne, :

Parmi les bénéficiaires des pensions, on trouve les noms :

Monseigneur de La Fare exercera cet emploi périlleux jusqu'à la Restauration.



Exil des Bourbons en Angleterre

En 1807, perdant tout espoir de revenir en France, les Bourbons gagnent l'Angleterre et s'installent à Hartwell.

Marie-Thérèse Charlotte de France y retrouve Charles X de France, son beau-père, et Charles Ferdinand d'Artois, son beau-frère.



Liaison de Charles Ferdinand d'Artois avec Amy Brown

Charles Ferdinand d'Artois a une liaison avec Amy Brown (1783-1876), avec qui il s'unit peut-être secrètement. Leurs enfants sont :


Louis XVIII signe la Déclaration de Saint-Ouen

Déclaration de Saint-Ouen

En 1814, après l'abdication de Napoléon Ier, Louis XVIII, de retour d'exil, signe dans le château de Saint-Ouen la déclaration de Saint-Ouen qui fonde la Restauration.

Louis XVIII rachète la propriété, fait raser le château de Saint-Ouen et charge l'architecte J. J. M Huvé de construire une demeure de style palladien qu'il offre à sa favorite la Comtesse du Cayla.

Rentrée en France, après vingt années d'exil, Marie-Thérèse Charlotte de France défend la monarchie.

Elle est plus proche des idées conservatrices de Charles X de France, son beau-père, que des idées plus modérées de Louis XVIII.

Charles Ferdinand d'Artois revient en France.

Jean-Jacques Régis de Cambacérès se retire de la vie politique.

Élie Louis Decazes accueille la Restauration avec empressement.


Le pont du Ponthaut - par Victor Cassien, (1808 - 1893)

Les Cent-Jours

Guillaume II des Pays-Bas commandant de l'armée néerlandaise

Napoléon Ier débarque sur les côtes françaises à Golfe-Juan.

Au tout début mars 1815, Napoléon Ier rencontre par hasard Honoré V Grimaldi.

La légende veut que l'Empereur, s'étant entendu répondre Je vais chez moi à Monaco, aurait affirmé que lui aussi se rendait chez lui aux Tuileries.

Lors du retour de l'Empereur en 1815, il semble que Jean Gabriel Marchand d'abord voulu éviter tout contact entre ses troupes et celles de l'île d'Elbe.

Jean Gabriel Marchand envisage même d'évacuer Grenoble et de se retirer sur Chambéry pour soustraire ses soldats au prestige de la présence de Napoléon Ier.

Cependant un bataillon du 5e de ligne et une compagnie de sapeurs sont partis avec l'ordre de détruire le pont du Ponthaut à quelques lieues de la Mure.

Ce détachement est commandé par le chef de bataillon Lessard le 7 mars 1815 à 9 heures au village de Laffrey.

Vers 13 heures, Napoléon Ier y arrive également.

Les 2 troupes s'observent pendant quelque temps

Mais l'hésitation, si elle existait, nest pas de longue durée.

Napoléon Ier met pied à terre, et s'avance vers le bataillon, et aussitôt les cris de vive l'Empereur retentissent.

Jacques Louis César Alexandre Randon n'a plus qu'à retourner vers, Jean Gabriel Marchand, son oncle pour lui rendre compte de ce qui se passe.

Jean Gabriel Marchand se retire par la route de Chambéry avec 150 hommes restés fidèles aux Bourbons.

Jean Gabriel Marchand, rallié aux Bourbons, est maintenu dans son commandement de la 7e division militaire et conserve Jacques Louis César Alexandre Randon pour aide de camp.

En 1815, Guillaume II des Pays-Bas prend le commandement de l'armée néerlandaise pour combattre Napoléon Ier pendant les Cent-Jours.

Louis Alexandre Berthier accompagne le roi et se voit rayé de la liste des maréchaux.

Pendant les Cent-Jours, Charles Ferdinand d'Artois suit Louis XVIII à Gand.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot accompagne Louis XVIII, sur le chemin de Gand, jusqu'à Lille.

Charles César de Damas accompagne Louis XVIII en Belgique.

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt se rallie à la restauration et suit le roi à Gand durant les Cent-Jours

En 1815, pendant les Cent-Jours, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé cherche à organiser la résistance royaliste en Anjou avant de fuir en Espagne.

Marie-Thérèse Charlotte de France se trouve à Bordeaux, où elle tente d'organiser la résistance à Napoléon Ier, quand le roi s'est réfugié en terre étrangère, à Gand.

Napoléon, admiratif, dit de Marie-Thérèse Charlotte de France qu'elle est le seul homme de la famille, et la laisse s'embarquer pour l'Angleterre.

Hortense de Beauharnais est fidèle à l'Empereur pendant les Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, François Étienne Christophe Kellermann reste à l'écart des évènements.

Joseph Bonaparte est Lieutenant-général de l'Empire lors des Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, Charles-Marie Denys de Damrémont est nommé colonel et reste sous les ordres d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont.

Commandant de la 1ère subdivision de la 12e division militaire à La Rochelle, François-Xavier Donzelot se rallie à Napoléon Ier.

Charles-François Lebrun accepte pendant les Cent-Jours la charge de grand maître de l'Université.

Henri Gatien Bertrand se réinstalle aux Tuileries et devient grand Maréchal du Palais et conseiller militaire de Napoléon Ier.

Se déclarant royaliste, Élie Louis Decazes refuse de signer une adresse de félicitations à Napoléon Ier après son retour de l'île d'Elbe et reste fidèle aux Bourbons.

Isaac Thuret est un des rares diplomates à rester à Paris lors des Cent Jours.

Victor-Guy Duperré est nommé Préfet maritime de Toulon aux Cent-Jours.



Liaison de Charles Ferdinand d'Artois avec Eugénie-Virginie Oreille

Charles Ferdinand d'Artois a une liaison avec Eugénie-Virginie Oreille (1795-1875). Leurs enfants sont :


Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles et ses enfants : Louise d'Artois et Henri d'Artois - par François Gérard - 1822 Charles Ferdinand d'Artois

Mariage de Charles Ferdinand d'Artois avec Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles

Louis XVIII, veuf, n'a pas d'enfant et répugne à se remarier.

Charles X de France, son frère et héritier, a 2 fils :

mais aucun des deux n'a d'enfants.

Charles Ferdinand d'Artois a eu de nombreuses maîtresses et la rumeur prétend qu'il a épousé en exil Amy Brown, une jeune Anglaise, dont il a 2 filles.

La jeune femme n'étant pas de sang royal, le mariage aurait été annulé et le prince est libre.

C'est à Charles Ferdinand d'Artois, son neveu, que Louis XVIII confie la charge de donner des successeurs au trône.

La famille royale de Naples est une branche cadette de la maison de Bourbon, les femmes y sont fécondes.

Le choix de Louis XVIII se porte sut Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles.

Après des négociations menées par l'ambassadeur Pierre Louis Jean Casimir de Blacas d'Aulps, leur mariage par procuration, a lieu à Naples le 14 avril 1816.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles débarque à Marseille le 30 mai 1816.

Elle y est mise en quarantaine au lazaret d'Arenc en prévention de la peste, puis traverse la France dans une liesse populaire.

Leur première rencontre se réalise au château de Fontainebleau le 15 juin 1816.

Charles Ferdinand d'Artois épouse en la cathédrale Notre-Dame de Paris le 17 juin 1816 Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles, fille de François Ier des Deux-Siciles et de Marie-Clémentine d'Autriche. Parmi leur 4 enfants, dont 2 seulement survécurent au-delà des premiers jours citons :

Malgré leur écart d'âge et bien qu'il s'agisse d'un mariage arrangé, ils semblent avoir formé un couple assez uni, comme en attestent leurs échanges de lettres tendres.

Le palais de l'Élysée est aménagé pour eux.



Liaison de Charles Ferdinand d'Artois avec Marie-Sophie de La Roche

Charles Ferdinand d'Artois a une liaison avec Marie-Sophie de La Roche (1795-1883). Leurs enfants sont :



Naissance de Louise Marie Thérèse d'Artois

Louise Marie Thérèse d'Artois naît à Paris le 21 septembre 1819, fille de Charles Ferdinand d'Artois et de Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles.


Mort de Charles Ferdinand d'Artois

Mort de Charles Ferdinand d'Artois Duc de Berry

Charles Ferdinand d'Artois raccompagne Marie-Caroline des Deux-Siciles, son épouse, à sa voiture devant l'Académie royale de musique à Paris.

Charles Ferdinand d'Artois est assassiné à sa sortie de l'Opéra de la rue de Richelieu le 13 février 1820, vers 11 heures du soir, par l'ouvrier Louvel, un bonapartiste, qui veut éteindre en lui la race des Bourbons.

Charles Ferdinand d'Artois a la force d'arracher la lame puis tombe en syncope.

Il est transporté dans une des salles du théâtre.

Au cours de sa longue agonie, le prince révèle que son épouse, Marie-Caroline de Bourbon-Sicile est enceinte.

Il demande que son assassin soit gracié et regrette d'être mort de la main d'un Français.

Le prince mortellement blessé expire le lendemain 14 février 1820 à 6 heures du matin.

Conséquence du deuil royal, le préfet de police Jules Anglès promulgue le jour-même une ordonnance interdisant les réjouissances du Carnaval prévues dans les rues de Paris les 14 et 15 février (mardi gras).

À cette époque, Louis XVIII songe à l'abolition de la loi salique. Louise Marie Thérèse d'Artois serait alors devenu prétendante au trône.

Après l'assassinat de son mari, l Marie-Caroline de Bourbon-Sicile s'installe aux Tuileries.



Naissance d'Henri d'Artois

Henri d'Artois Duc de Bordeaux

Henri Charles Ferdinand Marie Dieudonné ou Henri d'Artois naît au palais des Tuileries à Paris le 29 septembre 1820, fils de Charles Ferdinand d'Artois et de Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles.

Son père ayant été assassiné 7 mois avant, Alphonse de Lamartine le surnomme d'enfant du miracle.

À sa naissance, il est titré Duc de Bordeaux.

Le projet d'abolition de la loi salique est abandonné.


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