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Événements contenant la ou les locutions cherchées
5 événements affichés, le premier en 1476 - le dernier en 1521
Naissance du chevalier Bayard
Pierre III Terrail, le chevalier Bayard, naît au Château de Bayard à Pontcharra en Isère en 1476, fils d'Aymon de Bayard ou d'Amon, Seigneur de Bayard, et d'Hélène Alleman-Laval.
Château Bayard est une simple maison-forte, construite au début du XVe siècle par l'arrière grand-père de Bayard, Pierre Ier Terrail dit le Vieux.
Les Terrail sont une famille de la noblesse dauphinoise, qui depuis 5 générations a vu périr 4 de ses membres dans la guerre de Cent Ans.
L'art de vivre et de mourir et le sens aigu de l'honneur sont les valeurs essentielles de cette famille.
Aîné supposé d'une famille de 4 garçons et 4 filles, il doit mener, au sein de cette grande famille, une vie ascétique. Quoique nobles, les Terrail ne peuvent mener grand train, leur domaine se limitant en effet à 28 journaux, soit l'équivalent de 7 hectares.
Bayard débute tout d'abord par de très modestes études à l'École Cathédrale de Grenoble la capitale dauphinoise, à l'angle de l'actuelle rue Hache, où il apprend à écrire.
Si Bayard peut entrevoir une carrière militaire, c'est grâce à la générosité de son oncle Laurent Alleman, frère de sa mère et Évêque de Grenoble.
Bataille du Garigliano
Probablement à la suite d'une dispute avec Walter Cromwell, son père, Thomas Cromwell part pour l'Italie.
Il s'engage comme soldat dans l'armée française.
L'armée de secours française atteint le Garigliano près de son embouchure mais doit se replier sur Gaète le 21 ou le 29 décembre 1503.
Pierre Terrail, Seigneur de Bayard, couvre la retraite de l'armée française face à un millier d'espagnols, empêchant à lui seul le passage d'un pont.
Il est relayé par des compagnons au bout d'un certain temps...
Le chevalier Bayard est le chevalier "sans peur et sans reproche"
Bulle d'excommunication contre Venise
Bataille d'Agnadel
Bartolomeo d'Alviano Prisonnier
Prise de Brescia, Bergame, Crémone et Peschiera
Siège de Padoue
Jacques II de Chabannes est envoyé au secours de Maximilien Ier de Habsbourg.
Le 15 avril 1509, l'armée française quitte Milan.
Jules II fulmine une bulle d'excommunication contre Venise, le 27 avril 1509.
Les Vénitiens refusent de céder à l'ultimatum papal et la guerre éclate.
Commandées par Louis XII de France en personne, l'armée française franchit la frontière lombarde le 9 mai 1509.
Philippe de Savoie-Nemours, Antoine II de Lorraine, Charles III de Bourbon, Charles IV d'Alençon, Jacques de Trivulce, Charles II d'Amboise, Louis II de La Trémoïlle et son fils Charles de La Trémoïlle participent à cette Campagne.
Venise lève une armée de mercenaires commandée par Bartolomeo d'Alviano et Niccolò di Pitigliano, les cousins Orsini.
Cette armée composée de 30 000 fantassins et 2 000 cavaliers, stationne devant Bergame.
Ils reçoivent l'ordre d'éviter toute confrontation directe et de s'en tenir à des démonstrations et des escarmouches pour harceler l'ennemi.
Le 9 mai 1509, Louis XII, à la tête de 30 000 hommes dont 6 000 Suisses et 2000 cavaliers, fait traverser l'Adda à son armée, à hauteur de Cassano d'Adda.
Charles II d'Amboise commande l'avant-garde.
Bartolomeo d'Alviano est partisan d'enfreindre les consignes des doges et d'attaquer de front l'envahisseur.
Mais finalement, Bartolomeo d'Alviano et Niccolò di Pitigliano qui campent sous les remparts de Treviglio, se décident à décrocher sur le Pô afin de tenir des positions plus solides.
Le 14 mai 1509, alors qu'il fait marche vers le sud, Bartolomeo d'Alviano se heurte à un détachement français commandé par Charles II d'Amboise, qui stationne ses troupes autour du village d'Agnadel.
Bartolomeo d'Alviano range son armée, environ 8 000 hommes, en ordre de bataille, sur un coteau surplombant un vignoble.
Les vénitiens engagent l'action qui est reçu par l'avant-garde Française.
Charles II d'Amboise répond par une charge de cavalerie, puis fait monter les piquiers suisses à l'assaut.
Ses troupes sont ralenties dans l'ascension de la colline par le franchissement d'un fossé de drainage et par la pluie.
Les positions vénitiennes soutiennent le premier choc.
Niccolò di Pitigliano est déjà plusieurs kilomètres au sud.
Il reçoit un message de Bartolomeo d'Alviano l'appelant à la rescousse.
Il fait répondre qu'il vaut mieux interrompre la bataille, et poursuit sa marche vers le sud.
Le gros de l'armée française arrive à Agnadel et encercle Bartolomeo d'Alviano.
Robert Stuart d'Aubigny participe à cette bataille.
Les bataillons Français et Vénitiens se combattent dans une terrible mêlée, sans pouvoir presque se reconnaitre, et dans un tel tumulte que les ordres sont à peine entendus par les soldats.
Louis XII fait disposer son artillerie dans les broussailles, hors de la vue des ennemis.
Il les fait tirer, éclaircissant les rangs Vénitiens.
Il fait alors donner la gendarmerie Française, qui est alors la plus redoutable d'Europe, mettant en fuite les forces ennemies.
Bartolomeo d'Alviano est renversé de son cheval et reçoit un coup de lance qui lui fait perdre l'œil.
Il est fait prisonnier.
Les Français, notamment le chevalier Bayard, s'illustrent aux côtés de leurs alliés.
La cavalerie vénitienne s'enfuit, puis en l'espace de 3 heures, l'armée vénitienne est détruite et compte 4 000 morts.
L'issue de la bataille est connue de Niccolò di Pitigliano dans la soirée.
Au matin, la moitié de ses troupes ont déserté.
Une Chapelle des Morts ainsi qu'une stèle commémorative rappellent encore aujourd'hui la bataille d'Agnadel.
Confronté à l'avance inexorable de l'armée française, Niccolò di Pitigliano précipite se retraite sur Trévise et Venise, laissant Louis XII prendre possession de toute la Lombardie.
Louis XII s'empare immédiatement des villes lombardes qui lui reviennent : Brescia, Bergame, Crémone et Peschiera.
Charles IV d'Alençon participe aux prises de Bergame, de Caravaggio, de Borromeo et de Crémone.
La victoire française met la République de Venise à la merci d'une invasion, voire d'une disparition.
Machiavel a pu dire de cette bataille qu'en un jour les Vénitiens ont perdu ce qu'ils avaient mis 800 ans à arracher.
Maximilien Ier de Habsbourg fait de même avec les siennes et Jules II occupe la Romagne.
Les troupes vénitiennes se ressaisissent.
Le 15 juillet 1509, les Vénitiens qui s'étaient fortifiés dans Trévise, assiège Padoue sous les ordres d'Andréa Gritti.
En septembre 1509, ils reprennent Padoue.
Maximilien Ier de Habsbourg vient mettre le siège devant Padoue le 15 septembre 1509, mais doit le lever 17 jours plus tard.
Bertrand Raimbaud VI de Simiane Confié au chevalier Bayard
Bertrand Raimbaud VI de Simiane est confié au chevalier Bayard en 1520.
Siège de Mézières
En 1521, Guigues Guiffrey sert sous les ordres du chevalier Bayard lors du siège de Mézières dans les Ardennes.
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