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Événements contenant la ou les locutions cherchées



57 événements affichés, le premier en 1015 - le dernier en 1881



Mariage de Milon de Châtillon-sur-Marne avec Avenelle de Montfort-l'Amaury

Milon de Châtillon-sur-Marne épouse Avenelle de Montfort-l'Amaury. Leurs enfants sont :



Naissance d'Urbain II

Eudes de Châtillon-sur-Marne ou Odon de Lagery, futur Urbain II, naît à Châtillon-sur-Marne en 1022 ou vers 1035 ou en 1042, fils de Milon de Châtillon-sur-Marne et d'Avenelle de Montfort-l'Amaury

Eudes de Châtillon-sur-Marne est élève à Reims de l'écolâtre Bruno de Cologne, futur fondateur des Chartreux.

Urbain II reçoit la formation de moine bénédictin.



Urbain II Archidiacre à Reims.

Urbain II moine à l'abbaye de Cluny

Urbain II devient chanoine puis archidiacre à Reims.

Il se fait ensuite moine à l'abbaye de Cluny en 1067.



Urbain II Grand prieur de l'abbaye de Cluny

Urbain II devient Prieur de Saint-Pierre de Bainson.

Urbain II devient le grand-prieur du Monastère de Cluny vers 1073, sous l'abbatiat d'Hugues de Cluny.

À Cluny, Urbain II se forme à la politique ecclésiastique européenne et y forge ses convictions.



Urbain II Cardinal-évêque d'Ostie

À la recherche de moines clunisiens pour mener sa réforme, Grégoire VII fait venir à Rome en 1079 ou 1080 et le nomme cardinal-évêque d'Ostie.

Urbain II devient un conseiller intime du pape, et soutient la réforme grégorienne.


Henri IV de Franconie et Clement III

Destitution de Grégoire VII

Clément III Antipape

Excommunication de Henri IV de Franconie

Urbain II Légat en France et en Allemagne

Grégoire VII est chassé de Rome.

En juin 1080, un Concile demandé par Henri IV de Franconie destitue Grégoire VII à nouveau et Guibert de Ravenne est élu pape à sa place sous le nom de Clément III.

En 1080, Grégoire VII excommunie à nouveau l'empereur Henri IV de Franconie.

Urbain II est nommé légat en France et en Allemagne, dans le but de démettre Clément III, et rencontre Henri IV de Franconie à cette fin en 1080, en vain.



Synode de Quedlinbourg

Urbain II préside plusieurs synodes, dont celui de Quedlinbourg en 1085 qui condamne les partisans de l'empereur Henri IV de Franconie et de l'antipape Clément III.



Humbaud d'Auxerre Évêque d'Auxerre

Humbaud d'Auxerre est élu évêque d'un commun accord du clergé et des auxerrois.

C'est la dernière élection faite par le peuple et le clergé.

Humbaud d'Auxerre va en Italie se faire consacrer par le pape Urbain II.

Humbaud d'Auxerre devient le 51e Évêque d'Auxerre en 1087.

Ce voyage pose question : pourquoi Humbaud d'Auxerre va-t-il jusqu'au pape pour sa consécration ?

Toujours est-il qu'Humbaud d'Auxerre va à Milan, où se trouve Urbain II venu là pour régler un problème avec des hérétiques.

Urbain II consacre Humbaud d'Auxerre évêque d'Auxerre le 10 mai 1087.


Urbain II dans le Roman de Godfroi de Bouillon, XIVe siècle Urbain II Pape Statue d'Urbain II sur la place de la Victoire de Clermont-Ferrand

Urbain II Pape

Hugues de Romans à nouveau légat du Pape

Eudes de Châtillon-sur-Marne convoque les évêques partisans de la Réforme grégorienne à Terracina, dans le Latium : Rome est aux mains des partisans de Clément III.

Eudes de Châtillon-sur-Marne est élu 157e Pape sous le nom d'Urbain II puis consacré le 12 mars 1088.

Son premier acte est d'affirmer solennellement sa fidélité à l'œuvre de Grégoire VII et de renouveler les condamnations de ce dernier en matière :

Urbain II continue à s'appuyer sur l'Ordre de Cluny et les souverains.

En revanche, Urbain II se montre plus souple que Grégoire VII sur les cas de clercs ordonnés par des évêques simoniaques ou schismatiques, considérant leur ordination comme valide et s'attirant ainsi les critiques de théologiens comme Bonizo de Sutri, Deusdedit ou Bruno de Segni. Pour rendre plus souple les condamnations, Urbain II applique la doctrine de la dispense selon Yves de Chartres.

Urbain II conforte la papauté en faisant des royaumes hispaniques et de la Sicile des États vassaux du Saint-Siège.

Hugues de Romans retrouve ses pouvoirs de légat.

Par sa politique modérée en France et en Angleterre, Urbain II crée un parti romain en sa faveur, isole l'empereur.



Renauld Ier de Bellay Primat de Belgique seconde

Renauld Ier de Bellay entreprend un voyage à Rome.

Urbain II confére à Renauld Ier de Bellay le titre de Primat de Belgique seconde.



Richard de Millau à nouveau légat

Urbain II réinstalle Richard de Millau dans ses fonctions le 20 février 1089.



Participation d'Eudes et d'Henri de Bourgogne à la guerre contre les maures

Urbain II lance une croisade Française en Espagne. Eudes, Duc de Bourgogne, faire la guerre en Espagne en 1089, contre les Arabes avec son frère Henri. Henri se couvre de gloire en combattant les Maures.



Retour à Rome de Urbain II

Urbain II ne peut rentrer à Rome, occupée par Clément III. Urbain II tente de reprendre Rome en 1089.



Fuite de Rome de Urbain II

Urbain II est chassé de Rome par Henri IV de Franconie en 1090.



Divorce de Philippe Ier de France et de Berthe de Hollande

Projet de mariage de Philippe Ier de France et d'Emma de Hauteville

Comme il prévoit de se remarier, Philippe Ier de France répudie Berthe de Hollande en 1091 ou 1092 au motif d'une consanguinité.

Philippe Ier de France envoie une ambassade au comte Roger Ier de Hauteville, envisageant d'épouser sa fille Emma de Hauteville.

Philippe Ier cherche une nouvelle compagne avec une plus grande prudence politique qu'on ne le croit.

Renauld Ier de Bellay a à remplir une mission de bons offices pour Urbain II auprès de Philippe Ier de France pour tenter de résoudre le cas de la répudiation de Berthe de Hollande, mission qui lui est confiée en lieu et place d'Hugues de romans, légat du pape, jugé sans doute trop intransigeant.



Tentative de captation de l'héritage des ecclésiastiques morts en Flandre

Synode de Reims

Robert Ier de Flandre tente en 1091 la restauration de l'usage qui interdisait aux ecclésiastiques morts en Flandre de tester en faveur d'une autre personne que le comte. Il est obligé d'y renoncer face à la menace de son excommunication par Urbain II au synode de Reims : il restitue au clergé flamand les biens qu'il avait saisis et demande son pardon à l'archevêque Renaud.



Conrad de Germanie Anti Roi Germanique

Couronnement de Conrad de Germanie Roi d'Italie

Mariage de Conrad le Franc avec Constance de Sicile

Conrad de Germanie devient Anti Roi Germanique en 1093. Il est couronné Roi d'Italie par le pape Urbain II. Urbain II négocie son mariage avec une fille de Roger Ier de Hauteville, Comte de Sicile. Conrad le Franc épouse Constance de Sicile.



Retour d'Urbain II à Rome

En 1093, Urbain II peut regagner Rome.



Reprise du palais du Latran

Urbain II achète la reddition du palais du Latran en 1094.



Excommunication de Guillaume II le Roux

Excommunication d'Henri IV de Franconie

Urbain II excommunie en 1094 Guillaume II le Roux, Roi d'Angleterre, et Henri IV de Franconie.



Concile de Rockingham

En février 1095, au Concile de Rockingham, Guillaume de Saint-Calais mène la charge des évêques contre l'archevêque Anselme de Cantorbéry.

Agissant comme procureur de Guillaume II le Roux, Guillaume de Saint-Calais accuse le primat d'avoir violé son vœu de fidélité au roi en reconnaissant Urbain II comme pape, alors que le roi n'avait fait son choix.

Eadmer de Cantorbéry, le biographe d'Anselme, pense que si Guillaume de Saint-Calais est si agressif avec l'archevêque, c'est qu'il avait l'ambition de le remplacer.

Anselme de Cantorbéry, qui s'appuie sur des bases légales solides, refuse de revenir sur sa décision, et préfère s'exiler en attendant que Guillaume II le Roux reconnaisse Urbain II.

Guillaume de Saint-Calais, qui a été incapable de produire des arguments juridiques solides pour contrer l'archevêque se voit reprocher l'échec du concile par le roi.



Protection de Pierre Ier d'Aragon par Urbain II

Prise de Naval et Salinas de Trillo

En 1095, Pierre Ier d'Aragon renouvelle le vœu de Sanche Ier Ramirez, son père, et répète sa fidélité au pape.

Le 16 mars 1095, le pape, en retour, publie la bulle Cum universis sancte par laquelle il garantit Pierre Ier d'Aragon et à la reine d'Aragon de ne pas pouvoir être excommuniés sans l'autorisation du pape.

Pierre Ier d'Aragon reprend l'offensive contre les musulmans.

En 1095, Pierre Ier d'Aragon occupe Naval et Salinas de Trillo, qui lui ouvrent la route de Barbastro et de Huesca.



Mort de Geoffroy de Boulogne

Guillaume de Montfort Évêque de Paris

Geoffroy de Boulogne, Évêque de Paris, meurt le 1er mai 1095.

Les clercs de Paris, chargés d'élire son successeur, portent leur choix sur une personne capable de mettre fin à la crise entre Philippe Ier de France, le pape Urbain II et Yves de Chartres.

Ils choisissent Guillaume de Montfort, frère de la reine, mais aussi connu pour sa probité et sa rectitude religieuse.

Mais, conscient de la situation ambiguë dans laquelle le met cette élection, Guillaume de Montfort n'accepte le siège épiscopal qu'à la condition que l'élection soit approuvée par le pape Urbain II.

D'autres difficultés se posent également : Guillaume de Montfort n'est que simple clerc et n'a pas l'âge requis pour être évêque.

Urbain II, perplexe devant le cas qui lui est soumis, déclare qu'il examinera la demande lors du voyage qu'il projette en France, mais juge qu'il ne pourra pas approuver l'élection tant que Philippe Ier de France ne se sera pas séparé de Bertrade de Montfort.



Excommunication d'Hugues II de Castelnau

En 1095, Hugues II de Castelnau est excommunié par le pape Urbain II.



Urbain II au Mans

Le pape Urbain II vient prêcher la croisade dans la cathédrale du Mans en chantier en 1095.



Concile de Plaisance

Urbain II préside le concile de Plaisance à mi 1095.

Urbain II y invalide toutes les ordinations effectuées par Guibert de Ravenne après sa condamnation.

Urbain II condamne également les thèses de Bérenger de Tours qui affirme, contre la thèse de la transsubstantiation, le caractère symbolique de la présence du Christ dans l'eucharistie.

Après plusieurs décennies de lutte contre Henri IV de Franconie, le concile de Plaisance montre de manière éclatante que l'autorité pontificale est restaurée,.

Après ce concile, Urbain II organise un voyage à travers le royaume de France avec certainement l'objectif de rencontrer Philippe Ier de France.



Convocation su Concile de Clermont

Le 15 août 1095, alors qu'il se trouve au Puy-en-Velay, Urbain II convoque tous les métropolitains français avec leurs évêques abbés et les laïcs les plus recommandables à un concile qui doit se tenir à Clermont en Auvergne le jour de l'octave de Saint-Martin.


Prêche du pape Urbain II au concile de Clermont - Miniature de Jean Colombe - extraite des Passages d'outremer - vers 1474 - BNF - Fr.5594

Concile de Clermont

Le chroniqueur Bernold de Constance raconte que Durand, l'évêque de Clermont, s'est donné tant de mal pour organiser le concile qu'il est mort d'épuisement peu après l'arrivée du pape.

Urbain II officie le jour de l'enterrement de Durand.

Urbain II ouvre le concile le 18 novembre 1095.

Selon Bernold, 13 archevêques, leurs suffragants et 205 ou 225 bâtons épiscopaux ont répondu à l'appel.

Un décret d'Urbain II qui affirme la primauté de l'église de Lyon précise qu'il y avait 12 archevêques, 80 évêques et 90 abbés.

La plupart sont des Français, il y a aussi quelques Espagnols et Italiens mais aucun Allemand, Hongrois ou Lorrain n'est venu.

Renauld Ier de Bellay est nommé représentant personnel de Philippe Ier de France.

Il n'y a pas de document complet citant la totalité des canons, certains sont cités entre autres par Orderic Vital et Guillaume de Malmesbury qui les ont reconstitués (partiellement, semble-t-il) :

Ainsi que l'écrit Bernold de Constance, le concile confirme les décisions du concile de Plaisance mais il en précise un certain nombre et ajoute des règles, notamment à propos de la Paix de Dieu et du pèlerinage à Jérusalem.

Une pénitence est accordée à tous ceux qui font le voyage à Jérusalem par piété, et non par orgueil ou par avarice.

Nul ne peut devenir doyen ou archidiacre s'il n'est prêtre. Nul ne peut devenir archidiacre s'il n'est diacre.

Aucun clerc ne peut porter les armes.

On ne peut élire évêque ni un laïc ni un clerc dans les ordres inférieurs, ni un sous-diacre.

Nul ne doit acheter une place ecclésiastique.

Un autel, c'est-à-dire une église ou une dîme de l'église, revient à l'évêque à la mort du bénéficiaire.

On ne doit exiger aucune rétribution pour la sépulture, l'extrême onction et la confirmation.

Tout prêtre diacre, sous-diacre ou chanoine vivant dans l'incontinence sera déposé.

On n'admet dans les maisons des clercs aucune femme, sauf celle dont les saints canons tolèrent la présence.

Les bâtards ne doivent pas être admis aux ordres et dignités de l'Église, à moins qu'ils ne soient moines ou chanoines.

Aucun clerc ne possèdera deux prébendes dans deux villes, selon la formulation de Guillaume de Malmesbury, Nul ne peut être à la fois évêque et abbé.

Nul ne doit cumuler deux charges dans la même ville.

Tout clerc doit rester dans l'église pour laquelle il a été ordonné, même s'il y obtient un rang supérieur.

Nul ne doit recevoir une charge ecclésiastique d'un laïc.

Les rois et les princes ne donnent aucune investiture. Aucun évêque ou prêtre ne doit jurer au roi ou à tout autre laïc le ligium fidelatis (serment de fidélité très strict).

Aucun prêtre ne deviendra chapelain d'un laïc sans l'agrément de son évêque.

Les laïcs ne doivent ni retirer des dîmes ni en prélever pour eux-mêmes.

Ils ne doivent pas garder pour eux les revenus des autels ni des églises.

Aucun laïc ne pourra s'arroger l'héritage d'autrui. S'il l'a fait, aucun prêtre ne pourra l'admettre à pénitence qu'après satisfaction.

Il en sera de même pour celui qui a fait une confession incomplète.

Aucun chrétien ne doit manger de viandes depuis le mercredi des cendres avant la mi-carême.

Les ordres ne doivent être conférés qu'aux quatre temps et le samedi avant la mi-carême.

Les fils de prêtres, diacres, sous diacres et chanoines ne doivent pas être admis aux charges et dignité de l'église, à moins qu'ils ne soient devenus moines ou chanoines réguliers.

Le samedi saint, on doit continuer le jeûne jusqu'à la nuit.

Le jeûne du printemps (quatre temps) doit toujours être fixé à la première semaine du carême, et le jeûne de l'été à la semaine de Pentecôte.

On ne doit communier qu'en prenant séparément le corps et le sang, à moins que la nécessité ou la prudence demande d'agir différemment.

Les croix dressées le long des chemins comportent le droit d'asile comme les églises.

Quiconque s'est réfugié auprès d'une de ces croix doit être livré à la justice, mais à condition d'avoir la vie et les membres saufs.

Aucun clerc ne doit s'approprier les biens d'un évêque ou d'un autre clerc après sa mort.

Quiconque se saisit d'un évêque et le met en prison sera frappé d'une infamie éternelle et condamné à ne plus porter d'armes.


Bertrade de Montfort au concile de Clermont en 1095

Renouvellement de l'excommunication de Philippe Ier de France

Urbain II renouvelle l'excommunication prononcée par Hugues de Romans contre le Philippe Ier de France pour son remariage avec Bertrade de Montfort.



Les décisions relatives à la chrétienté

Deux évêques sont déposés pour avoir accordé à des clercs tous les ordres en l'espace d'une année, c'est-à-dire sans respecter les délais prescrits entre chaque ordination.

Sur la demande des autres évêques, ils seront réintégrés à la fin du concile, après s'être repentis.

L'évêque de Dol en Bretagne avait tenté de détacher 7 diocèses de la province de Tours et avait usurpé la dignité d'archevêque. Déjà excommunié, il ne s'était pas soumis et l'archevêque de Tours réitère ses plaintes. Le pape tranche en faveur de Tours.

Hugues de Romans se plaint que Richer, archevêque de Sens, lui conteste la primauté en Gaule.

Un délai est accordé à Richer pour qu'il aille chercher ses documents et les produise devant le concile. Comme il n'est pas de retour le sixième jour, le concile tranche en faveur de Lyon.

L'archevêque de Sens, une fois revenu, refuse de se soumettre, et le pape lui interdit d'assumer sa charge jusqu'à sa soumission.

L'archevêque de Rouen, absent du concile est menacé de la même peine s'il ne vient pas se soumettre à l'archevêque de Lyon dans un délai de 3 mois.

Dans un conflit entre l'archevêque de Tours et l'abbaye de Marmoutier à propos de dîmes, Urbain II tranche en faveur de l'abbaye.

Mais il tranche en faveur de l'évêque de Maguelone à propos d'un litige qui oppose ce dernier à l'abbaye d'Aniane.

Un autre conflit oppose les abbayes de Cluny et de la Chaise-Dieu, qui se disputent la possession d'églises, et Urbain II parvient à négocier un compromis où les deux abbayes se partagent les églises en litige.



Prêche de la Première Croisade

Levée de l'excommunication d'Alexis Ier Comnène

Pour clore le concile, Urbain II prononce un discours en présence d'une foule de clercs et de laïcs réunis dans un champ (Herm), à l'extérieur de la ville.

On ne connaît pas le discours exact du pape mais de nombreux témoignages nous ont permis d'en connaître les grands thèmes.

Le 27 novembre 1095, répondant à l'appel de l'empereur byzantin Alexis Ier Comnène, Urbain II prêche la première Croisade, exhortant les chrétiens d'Occident à défendre ceux d'Orient et à reprendre le Saint-Sépulcre aux Turcs Seldjoukides.

Après avoir évoqué les malheurs et souffrances des chrétiens d'Orient, Urbain II adjure les chrétiens d'Occident de cesser leurs guerres fratricides et de s'unir pour combattre les païens et délivrer leurs frères en Orient, ce qui est une cause plus juste.

En même temps les chrétiens pourront expier leurs péchés une fois arrivés à Jérusalem, ville sainte par excellence.

Il invite les chevaliers à prendre la croix.

Urbain II en fixe le début au 15 août 1096.

Pour en assurer la direction spirituelle, il nomme Adhémar de Monteil, évêque du Puy, le commandement militaire revenant à Raymond VI de Toulouse.

La Croisade est conçue par lui comme un moyen d'unifier la chrétienté occidentale sous l'autorité pontificale.

Pour la motiver, Urbain II accorde l'indulgence plénière, la rémission de tous les péchés, en contrepartie de leur sacrifice.

Urbain II développe ses objectifs dans plusieurs lettres aux clergés de différentes régions d'Europe.

L'excommunication de l'empereur Alexis Ier Comnène est levée par le pape Urbain II.

Parallèlement, Urbain II encourage la Reconquista ou reconquête de l'Espagne occupée par les Maures.

Cet appel apparaît en contradiction avec les valeurs ancestrales de l'Église.

C'est en réalité une évolution logique.

La guerre sainte était apparue avec l'empereur, afin d'agrandir l'espace chrétien.

Dans un monde féodal où les rapports de puissance se jouent par la force (la diplomatie est inexistante), la guerre sainte permet à la chevalerie d'aller faire la guerre ailleurs.

La réforme grégorienne commence à aboutir, l'Église est indépendante et Clément III est isolé.

Les valeurs de l'Église s'affirment complètement dans la société féodale.

L'action des rois est influencée par le serment du sacre : maintenir la justice, défendre les faibles.



Consécration de l'autel majeur de Abbaye de Cluny

L'autel majeur de l'abbatiale, ainsi que l'autel matutinal, sont consacrés par Urbain II le 25 octobre 1095. Le pape accorde alors à son abbé les pontificalia. L'abbé de Cluny est donc l'un des rares abbés mitrés de la chrétienté. Par cet acte, Urbain II estompe les différences de rang entre évêques et abbés :

Les 3 premières chapelles, rayonnantes et orientées, seront quant à elles consacrées par les archevêques Daimbert (Dagoberto) de Pise et Hugues de Lyon, et le cardinal-évêque de Segni.



Urbain II à Marmoutier

En 1096, le pape Urbain II parcourt la France en prêchant la première croisade en Terre Sainte contre les Infidèles,

Urbain II s'arrête à Marmoutier et consacre l'église et l'autel principal de la Basilique en l'honneur de la Croix.

À la prière du pape, certains seigneurs de Touraine, dont Robert Ier des Roches, dotent l'abbaye et lui promettent conseil et protection.

Parmi les chevaliers qui revêtent les insignes de la Croisade se trouve Hugues Ier de Chaumont (cousin de Robert Ier des Roches), qui lui confie son fief d'Amboise, et laisse le donjon d'Amboise sous sa garde.

En 1096, suite sans doute à la demande du pape Urbain II, Robert Ier des Roches donne à l'Abbaye de Marmoutier une île située face à cette abbaye.



Consacration de l'abbatiale de Montierneuf

Le Pape Urbain II, en visite en Anjou, consacre l'autel de l'abbatiale de Montierneuf en 1096.



Hildebert de Lavardin Évêque du Mans

En 1096, Geoffroi le Breton est en voie de devenir évêque du Mans grâce au soutien qu'il obtient d'Élie Ier de Beaugency.

Mais Hildebert de Lavardin, archidiacre et poète, est élu par le chapitre Évêque du Mans.

Cette élection s'oppose à la volonté de Guillaume II le Roux.

En 1096, Geoffroi le Breton rencontre probablement le pape Urbain II en visite au Mans.



Levée de l'excommunication de Philippe Ier de France

Philippe Ier de France finit par se soumettreaux exigences de Urbain II au printemps 1096.

L'excommunication de Philippe Ier de France est levée en juillet 1096.

Guillaume de Montfort est ordonné Évêque de Paris en septembre 1096.



Mort de Renauld Ier de Bellay

Manassès II de Reims Archevêque de Reims

Renauld Ier de Bellay meurt en 1096.

Manassès II de Reims est trésorier et prévôt de l'Église métropolitaine de Reims.

Manassès II de Reims est soutenu par Urbain II.

Son élection suit rapidement la mort de Renauld Ier du Bellay.

Manassès II de Reims devient Archevêque de Reims en 1096.

Manassès II de Reims visite Philippe Ier de France à Laon à la Noël 1096.



Première Croisade

L'engouement est grand, relayé par des prédicateurs comme Pierre l'Ermite. Les armées partent au cri de "Dieu le veut!".

De 1096 à 1099, se déroule la première croisade qui est composée:

Les principaux chefs de la Croisade des Barons sont :

Sont également croisés :

Hugues II de Campdavaine et Enguerrand, son fils, accompagnent Robert II Courteheuse.



Départ d'Alain IV Fergent en croisade

Ermengarde d'Anjou Régente du duché de Bretagne

La tranquillité dans laquelle vit le duché permet à Alain IV Fergent de répondre à l'appel d'Urbain II et, en compagnie d'autres seigneurs bretons, de se joindre, à l'été 1096, à la première croisade.

Étienne de Goyon figure au nombre des chevaliers bretons qui suivent Alain IV Fergent en Palestine.

Il s'absente de Bretagne durant 5 ans laissant le duché sous la ferme autorité d'Ermengarde d'Anjou.

Se plaisant peu à Rennes et dans l'Ouest du duché, Ermengarde d'Anjou préfère Nantes ou la région de Saumur.



Conflit entre Guillaume II le Roux et Anselme de Cantorbéry

Son attachement à l'indépendance de l'Église contre les prétentions des rois d'Angleterre lui vaut plusieurs exils. En 1096, Guillaume II le Roux entre en conflit avec Anselme et l'Église. Anselme aspire à retrouver la paix du cloître, mais le pape Urbain II ménage Guillaume II le Roux dans ce conflit n'autorise pas Anselme de Cantorbéry à quitter sa charge.



Rencontre d'Éric Ier de Danemark avec Urbain II

En 1098, Éric Ier de Danemark se rend à Bari et rencontre le Pape Urbain II pour solliciter :

Il obtient satisfaction sur le premier point.



Reprise du palais du château Saint-Ange

Urbain II fait tomber le château Saint-Ange en 1098, parachevant ainsi sa reconquête de la ville.

Sa politique devient alors plus rigoureuse. L'exemption, qui place les abbayes sous la responsabilité directe du pape, est largement pratiquée, concerne tous les établissements clunisiens. Les chanoines réguliers sont créés, les légats réutilisés, les primats instaurés.



Succès de la communauté de Molesmes

Robert de Molesmes nommé à Aulps

Scission de la communauté de Molesmes

Fondation de l'Abbaye de Citeaux par Robert de Molesmes

En 1098, 30 ou 40 prieurés dépendent de Molesmes, ainsi que d'autres annexes et quelques prieurés de moniales. Les bienfaiteurs donnent leurs enfants à éduquer, viennent faire des réunions de nobles au monastère, et la quantité de terres reçues demande un grand nombre d'employés. La complexité de cette vie conduisit Robert à prendre un temps sabbatique. C'est ainsi que nous retrouvons Robert de Molesmes à Aulps, au diocèse de Genève…

Pendant le temps sabbatique de Robert de Molesmes, les moines se lamentent de l'absence de leur supérieur. Ils vont jusqu'à demander au Pape Urbain II d'intervenir, arguant de la ruine à la fois morale et financière de leur communauté.

Après le retour de Robert, la paix revient à Molesmes mais il y a toujours un groupe de religieux ayant une divergence d'idéals générant querelles et discorde.

Ne trouvant pas de modérateur auprès de l'évêque local, les réformateurs vont trouver Hugues de Romans, réformiste, archevêque de Lyon et légat du Pape Urbain II.

Hugues propose de diviser la communauté entre Molesmes d'une part, et le "Nouveau Monastère" d'autre part.

Robert de Molesmes ne reste supérieur du "Nouveau Monastère" que pendant un peu plus d'un an.

Robert de Molesmes est amené à fonder l'Abbaye de Citeaux en 1098. Robert de Molesmes est installé comme abbé de Cîteaux par l'évêque Gauthier de Chalon. Molesmes est donc à l'origine de l'ordre des Citerciens. Robert reste quelques années à Citeaux.

La situation des moines de Molesmes allant se dégradant, ils font encore une fois revenir Robert de Molesmes.


Pascal II Pape

Mort d'Urbain II

Pascal II Pape

Urbain II meurt à Rome le 22 ou le 29 juillet 1099 avant d'apprendre la nouvelle de la conquête de Jérusalem.

Rainier, un bénédictin de Cluny, cardinal-prètre de Saint Clément, est élu Pape le 13 août 1099 sous le nom de Pascal II et est consacré le lendemain. Clément III est prêt à faire pression contre lui, mais il est forcé d'abandonner.

Pascal II lutte contre les empereurs Henri IV de Franconie et Henri V de Franconie.

Mal acceptée par le clergé de France, soucieux de conserver son autonomie, l'autorité d'Hugues de Romans primat des Gaules qui repose sur les pouvoirs du légat, s'effondre avec l'élection du pape Pascal II en 1099.


Urbain IV Pape Urbain IV Pape

Mort d'Alexandre IV pape

Urbain IV Pape

Rome devenant trop proche du parti Gibelin, le pape se rabat à Viterbe.

Alexandre IV meurt le 25 mai 1261.

Son pontificat est marqué par :

Jacques Pantaléon est élu pape le 29 août 1261 sous le nom d'Urbain IV.

Il est le premier pape français depuis Sylvestre II et Urbain II.

Empêché de gagner Rome par les gibelins de Manfred Ier de Hohenstaufen, Urbain IV prend délibérément le parti guelfe et offre la Couronne de Sicile à Saint-Louis, qui refuse.



Mariage de Claude Le Peletier avec Marguerite Fleuriau d'Armenonville

Marguerite Fleuriau d'Armenonville est veuve de Jean de Fourcy.

Claude Le Peletier épouse à Paris le 18 octobre 1656 Marguerite Fleuriau d'Armenonville. Leurs enfants sont :



Naissance de Louis Urbain II Le Peletier

Louis Urbain II Le Peletier dit le Marquis de Rosanbo naît le 1er décembre 1662, fils de Claude Le Peletier et de Marguerite Fleuriau.



Louis Urbain II Le Peletier Marquis de Mortefontaine

Le marquisat de Mortefontaine est vendu à Louis Urbain II Le Peletier en 1680.



Louis Urbain II Le Peletier Avocat du roi au Châtelet

Louis Urbain II Le Peletier devient Avocat du roi au Châtelet en 1684.



Louis Urbain II Le Peletier Conseiller au parlement de Paris

Louis Urbain II Le Peletier devient Conseiller au parlement de Paris en 1686.



Louis Urbain II Le Peletier Président à mortier

Louis Urbain II Le Peletier devient Président à mortier au parlement de Paris en 1687.


Château de Rosambo

Mariage de Louis Urbain II Le Peletier avec Geneviève Josèphe du Coskaër

Louis Urbain II Le Peletier épouse au château de Versailles le 21 janvier 1688 Geneviève Josèphe du Coskaër (1656-1693), Dame de Rosambo. Leur enfant est :

Geneviève Josèphe du Coskaër est l'héritière de la terre de Rosanbo.

Louis XIV les autorise à relever le nom de Rosanbo et à porter le titre de marquis.

Le château de Rosanbo est situé sur la commune de Lanvellec dans les Côtes-d'Armor.



Mariage de Louis Urbain II Le Peletier avec Charlotte Henriette Lépinette-Le Mairat

Louis Urbain II Le Peletier est veuf de Geneviève Josèphe du Coskaër.

Louis Urbain II Le Peletier épouse le 27 décembre 1694 Charlotte Henriette Lépinette-Le Mairat (1677-1760), dame de Beauprè. Leurs enfants sont :



Louis Urbain II Le Peletier Avocat du roi au Châtelet

Louis Urbain II Le Peletier devient Premier président du parlement de Paris en avril 1707.


Louis Urbain II Le Peletier - en 1712 par Nicolas de Largillière

Démission de Louis Urbain II Le Peletier

Louis Urbain II Le Peletier démissionne de sa charge de Premier président du parlement de Paris en 1711.



Mort de Louis Urbain II Le Peletier Seigneur de Rosanbo, de Keranroux, de Kernec'hriou, de Kerdeoser, du fief du Pré et de Keruzec

Louis Urbain II Le Peletier meurt le 20 janvier 1730.

Jacques-Louis Le Peletier hérite du marquisat de Rosanbo.

Il parvient encore à l'agrandir par le rachat de Bertrandfosse.



Béatification d'Urbain II

Urbain II est béatifié le 14 juillet 1881 par Léon XIII.


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