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650 événements affichés, le premier en 680 - le dernier en 1973


Châsse de saint Calmin et de sainte Namadie (XIIe siècle)

Calmin Duc d'Auvergne

Fondation du monastère de Saint-Chaffre du Monastier

Fondation du monastère de Laguenne

Fondation du monastère de Mozac

Châsse de saint Calmin et de sainte Namadie

Calmin, Calminius en latin, est Duc d'Aquitaine (Calminius dux Aquitaniae) et Comte d'Auvergne dans les années 680. Il descend d'une famille d'origine romaine qui s'est s'installée à Clermont.

Calmin est au départ un homme de guerre, mais il se résout à vivre dans l'austérité de la vie religieuse.

Calmin commence par se rendre dans les montagnes du Velay au lieu nommé Le Villars, où il fonde un oratoire, Saint-Chaffre du Monastier. Quelques cénobites le rejoignent, et l'endroit devient un véritable monastère qui porte à l'origine le nom de Calminiacum, ou Carmery, signifiant Calmin en patois ou latin vulgaire.

Calmin part pour l'évêché de Limoges, où il entame une existence d'ermite.

Lorsqu'il refait surface, Calmin fonde son deuxième monastère à Laguenne près de Tulle (Corrèze). Cet établissement se nomme plus précisément. La plus grande partie de son vœu est à présent accomplie. La vox populi le qualifie déjà de "saint".

Calmin se rend à Rome pour obtenir la consécration du premier monastère, Carmery en Velay. À son retour, il passe par l'île de Lérins. Admirant la célèbre abbaye insulaire, il y reste plusieurs mois. Là, il prend connaissance de la règle de saint Benoît.

L'abbé de Lérins l'autorise à prendre une vingtaine de moines pour l'aider à fonder son dernier monastère à Mozac (Puy-de-Dôme), un lieu propice à la méditation puisqu'il est calme et abonde en eau. Mozac jouit d'emblée de la réputation de son saint patron. De nombreux fidèles l'enrichissent continuellement.

Calmin quitte de nouveau ses compagnons pour aller une dernière fois à Rome où il rencontre le pape pour lui faire part de son humble désir d'enrichir sa dernière fondation. Le pape lui offre une partie du crâne de saint Pierre (d'où l'appellation abbaye Saint-Pierre de Mozac). Sur le chemin du retour, il fait étape à Agen où il obtient une portion du bras de saint Caprais.

Le retour définitif de Calmin à Mozac est célébré en grande pompe, tant les moines sont heureux de voir leur communauté jouir d'une si grande richesse et d'une si grande influence.

Sainte Namadie (Namadia en latin), épouse de Calmin, aurait fondé le couvent des moniales de Marsat, qui dépendra par la suite de l'abbaye de Mozac, à 2 km de là.

Peu de temps après, Calmin meurt en " odeur de sainteté ". Il est enterré dans la crypte le lendemain de l'octave de l'Ascension, mais l'année de son décès reste inconnue.

La connaissance des épisodes de la vie de saint Calmin provient du Révérend père Thomas d'Aquin, un auteur hagiographe du XVIIe siècle. Il faut donc également se méfier de cette source de seconde main. Il dit avoir basé son travail biographique sur des documents historiques et des tableaux qui ont aujourd'hui disparu. Son ouvrage est une commande religieuse, et penche par conséquent dans le sens de ses prescripteurs.

La châsse (reliquaire) de saint Calmin, en émaux de Limoges du XIIe siècle,constitue une partie du trésor des moines de l'abbaye de Mozac.

Les ossements des époux fondateurs de l'abbaye, Calmin et Namadie, sont entreposés dans ce coffre qui est la plus grande châsse en émaux champlevés du monde : 0,81 m X 0,24 X 0,45. Sa structure est en bois. On y a fixé 14 plaques de cuivre sur lesquelles on a coulé l'émail dans de petites ciselures. Les plaques ont dû être ensuite cuites au four à une température approchant les 1000 degrés.

Le décor est assez répétitif avec en arrière plan des rosaces et des motifs symétriques. Les personnes et autres montures ont été clouées puis dorées à l'or fin. Cette châsse adopte la forme d'une église sans transept, ni chœur. Sur le faîte, une rangée d'une soixantaine d'arcs constitue la balustrade du coffre.

Elle a été conservée grâce à un habitant du village, Jean Ozenne (1756-1832), qui la dissimula au cours de la Révolution de 1789. Elle constitue une pièce maîtresse de l'émaillerie limousine du XIIe siècle.



Apparition de l'iconoclasme

Le trait le plus marquant de la politique de Léon III est l'apparition de l'iconoclasme, qu'il impose peu de temps après son avènement. Léon III prend pour la première fois position contre les images en 726, sous l'influence de Constantin de Nacolia et de Thomas de Claudiopolis. La première manifestation significative de l'iconoclasme est la destruction du Christ de la Chalké, à Constantinople, qui provoque une émeute vite réprimée dans le sang.



Construction de l'église Saint-Thomas de Strasbourg

L'évêque Adeloch décide de reconstruire l'église Saint-Thomas de Strasbourg vers 820, en même temps que l'école avoisinante.



Révolte Thomas le Slavonien

Michel II Psellos l'Amorien doit faire face à la révolte d'un soldat devenu général, Thomas le Slavonien, en 822.

Pour cela Michel II obtient l'aide des Bulgares, en particulier celle d'Omortag, le fils de Krum.

Thomas, quant à lui, reçoit le soutien du calife abbasside.



Mort de Thomas le Slavonien

Assiégées, les troupes de Thomas le Slavonien se rendent en 824 après avoir mangé leurs propres chevaux en décomposition.

Thomas le Slavonien est empalé après avoir eu les pieds et les mains coupés.



Mariage d'Enguerrand Ier de Boves avec Ade de Marle

Enguerrand Ier de Boves épouse en 1053 Ade de Marle. Leurs enfants sont :

Par ce mariage, Enguerrand Ier de Boves acquiert les seigneuries de Marle, de Coucy qu'Ade de Marle tient de son premier mari et celle de La Fère.



Croisade de Barbastro

Siège de Graus

Bataille de Graus

Mort de Ramire Ier d'Aragon Roi d'Aragon

Sanche Ier Ramirez Roi d'Aragon

Prise de Barbastro

Ermengol III d'Urgell Seigneur de Barbastro

En 1063, la pape Alexandre II transforme la Reconquista en guerre sainte.

Il la la présente comme une urgence de la chrétienté.

Il octroie une indulgence plénière aux soldats qui y participeraient.

La croisade de Barbastro est un épisode de la Reconquista, mais le caractère international de son armée, ainsi que le soutien de la papauté en font un prélude aux Croisades.

Les maigres sources concernant cette croisade sont les récits d'Amatus of Montecassino et d'Ibn Hayyan.

La Reconquista est également prêchée en Bourgogne, avec le soutien de l'abbé Hugues de Cluny, frère de Thomas de Chalon.

Cette participation clunisienne est probablement le résultat des tentatives de Ferdinand Ier de Castille d'introduire la réforme clunisienne en Espagne.

Une importante armée, composée de combattants, venant de toute la chrétienté occidentale, débute le siège de Barbastro en 1063. Elle est composée :

Èbles II de Montdidier participe à cette expédition.

Guillaume VIII d'Aquitaine conduit son armée à travers les Pyrénées en passant par Somport et fait la jonction avec l'armée catalane à Gérone.

L'armée complète prend Graus, qui a d'abord résisté à deux assauts.

Ramire Ier d'Aragon meurt le 8 mai 1063 ou le 8 juin 1064 au cours du siège de Graus près de Huesca.

Sanche Ramirez ou Sancho Ramírez est le fils de Ramire Ier d'Aragon et de Gilberge de Cousserans.

Sanche Ramirez devient Roi d'Aragon sous le nom de Sanche Ier Ramirez.

L'armée croisée marche sur Barbastro, qui fait alors parti du taïfa de Lérida, dirigé par al-Muzaffar.

Pour empêcher l'armée chrétienne de progresser, les musulmans pratiquent la tactique de la terre brulée.

La cité, qui n'a pas de secours depuis Lérida, et dont l'approvisionnement en eau est coupé, est assiégée et rapidement prise.

Les croisés pillent et saccagent la ville sans aucune pitié.

On a dit que 50 000 musulmans sont tués.

Le butin des croisés est considérable.

Amaury IV de Thouars part assister Guillaume VIII d'Aquitaine le pour se battre contre les Sarrazins en Espagne. Amaury IV de Thouars participe à la prise de Barbastro et en ramène un riche butin dans sa ville de Thouars.

Les chroniques mentionnent la capture de nombreuses femmes musulmanes ainsi que nombres de trésors.

Ermengol III d'Urgell reçoit la garde de la cité de Barbastro, qui vient d'être conquise par les troupes chrétiennes.

Volontairement grossi par les clunisiens, la prise de Barbastro eu un retentissement énorme dans la chrétienté. Auparavant, les chevaliers qui venaient combattre les Maures en Espagne le faisaient à titre individuels et se plaçaient sous l'autorité d'un roi ou prince local. C'est la première fois qu'une armée franchit les Pyrénées dans ce but. Cette expédition et de ce fait considérée comme un prélude aux Croisades, qui débutent une trentaine d'années plus tard.

Les troupes, chargées de butins et Guillaume VIII d'Aquitaine, pressé de revenir en ses terres, en tirent prétexte pour faire demi-tour et l'expédition tourne court.



Naissance de Thomas de Marle

Thomas II de Boves ou Thomas de Marle dit Thomas Feriæ, de la Fère, naît en 1073 ou 1078, fils d'Enguerrand Ier de Boves, Seigneur de Boves, de Coucy, de la Fève-en-Tardenois et de Marle, et d'Ade de Marle.

L'abbé Guibert de Nogent note que Thomas de Marle eut une mère si ignominieuse que pour cela il n'est jamais beaucoup aimé de son père.



Mariage d'Hugues Ier de Vermandois avec Adélaïde de Vermandois

Hugues Ier de Vermandois (1057-1102) épouse en 1077 Adélaïde de Vermandois. Leurs enfants sont :



Mariage d'Èbles II de Montdidier avec Sibylle de Hauteville

Èbles II de Montdidier épouse vers 1081 Sibylle de Hauteville, fille de Robert Guiscard de Hauteville et de Sikelgaite de Salerne. Leurs enfants sont :



Mariage de Baudouin II de Hainaut avec Ide de Louvain

Baudouin II de Hainaut épouse en 1084 Ide de Louvain (morte en 1139), fille d'Henri II de Louvain, Comte de Louvain et de Bruxelles, et d'Adèle de Betuwe. Leurs enfants sont :



Mariage de Thomas de Marle avec Ide de Hainaut

Ide de Hainaut est veuve de Guy de Chièvres.

Avant de partir en croisade, Thomas de Marle épouse vers 1095 Ide de Hainaut (née en 1084), fille de Baudouin II de Hainaut. Leurs enfants sont :



Première Croisade

L'engouement est grand, relayé par des prédicateurs comme Pierre l'Ermite. Les armées partent au cri de "Dieu le veut!".

De 1096 à 1099, se déroule la première croisade qui est composée:

Les principaux chefs de la Croisade des Barons sont :

Sont également croisés :

Hugues II de Campdavaine et Enguerrand, son fils, accompagnent Robert II Courteheuse.


Siège de Nicée

Siège de Nicée

Mort de Guillaume III de Forez Comte de Lyon et de Forez

En mai 1097, Tancrède de Hauteville, Godefroy de Bouillon, Robert II de Flandre, Hugues Ier de Vermandois, Étienne-Henri de Blois, Thomas de Marle mènent le siège de Nicée.

Les chroniques mentionnent la présence de Gaston IV de Béarn pour la première fois à Nicée.

Albert d'Aix nomme Guillaume III de Forez parmi ceux qui prennent part à ce siège.

Roger de Choiseul participe à ce siège.

Hugues II d'Amboise participe à ce siège,

Guillaume III de Forez meurt à Nicée en juin 1097.

Le 29juin 1097, la ville se rend à l'armée d'Alexis Ier Comnène après des négociations secrètes avec les Turcs Seldjoukides.

Les drapeaux sont immédiatement hissés sur les remparts et les croisés sont très déçus de ne pas pouvoir piller la ville.

Cela provoque une défiance de Tancrède de Hauteville à l'égard des Byzantins.


Bataille de Dorylée

Bataille de Dorylée

Le 1er ou le 5 juillet 1097, Godefroy de Bouillon vainc les Turcs dans le défilé de Dorylée ou Doryleum ou Dorilea combat auquel participe Gaston IV de Béarn, Hugues Ier de Vermandois et Thomas de Marle.

Kilij Arslan et Ghazi sont écrasés. Le sultan, lui-même, abandonne son camp avec toutes les richesses et son trésor personnel qui le suivait partout.

Du côté turc, certains historiens mentionnent 80 000 morts abandonnés sur le champ de bataille.

L'armée franque entame une marche forcée de 4 mois vers Antioche, assoiffée et accablée par un soleil de plomb.



Bataille d'Al-Bara

Thomas de Marle se couvre de gloire à la bataille d'Al-Bara en décembre 1097.


Prise d'Antioche par les Croisés - gravure de Sébastien Mamerot de 1490

Prise d'Antioche par les croisés

La complicité d'un officier arménien (Firûz) permet à un groupe d'escalader une tour durant la nuit.

Les portes de la ville sont ouvertes au gros de l'armée franque qui s'engouffre dans la cité pour surprendre l'ennemi dans son sommeil le 3 juin 1098.

Godefroy de Bouillon, Tancrède de Hauteville, Thomas de Marle se couvrent de gloire.

Robert II de Flandre est le premier à pénétrer à la tête de ses Flamands dans Antioche où Hugues Ier de Vermandois gagne le surnom de Grand.

Hugues II d'Amboise participe à ce siège.

Les Turcs sont battus par les Croisés.


Godefroy de Bouillon Siège de Jérusalem Siège de Jérusalem

Prise de Jérusalem

Mort de Géranton du Béage

À la tête de l'avant-garde de l'armée, Gaston IV de Béarn entre le 3 juin 1099 dans Ramallah, tandis que le Normand Tancrède de Hauteville se dirige vers Bethléem.

De Ramallah, Gaston IV de Béarn chevauche jusqu'à Jérusalem, et il est le premier des croisés à en apercevoir les murailles.

Le 7 juin 1099 les croisés arrivent sous les remparts de Jérusalem où par crainte de trahison les arabes égyptiens ont déjà expulsé tous les chrétiens de la ville.

Gaston IV de Béarn subit une attaque de la garnison fatimide qui aurait pu lui coûter la vie sans l'arrivée opportune de Tancrède de Hauteville.

Dès lors les prêtres et moines lavent les soldats dans le Jourdain pour les purifier et organisent maintes processions avec palmes, croix et chants liturgiques sous les quolibets et les rires amusés des arabes. Mais leur joie ne durera guère...

Gaston IV de Béarn, Centulle II de Bigorre et Robert II Bertrand de Bricquebec participent à la prise de Jérusalem.

Gaston IV de Béarn est chargé de la construction des machines essentielles au siège, les châteaux roulants.

Gaston IV de Béarn profite de la présence à Haifa de la flotte génoise qui après avoir apporté des renforts se trouve bloquée par la flotte fatimide. Gaston IV de Béarn obtient des chefs de la flotte qu'ils lui cèdent leurs charpentiers et le bois de leurs navires pour la construction des machines de guerre.

Gaston IV de Béarn assume avec Tancrède de Hauteville le commandement des troupes gasconnes, face à la porte de Goliath, à l'ouest de Jérusalem.

Thomas de Marle et Robert II de Flandre participe à la prise de Jérusalem.

Hugues II de Campdavaine monte parmi les premiers à l'assaut.

Roger de Choiseul participe à la prise de Jérusalem.

Hugues II d'Amboise participe à ce siège.

Dans la matinée du 15 juillet 1099, les hommes de Godefroy de Bouillon parviennent à approcher le château et à y ouvrir une brèche.

Géranton du Béage meurt en 1099 devant les murs de Jérusalem.

Tancrède de Hauteville et Gaston IV de Béarn (Il fut, dit-on, le premier croisé à pénétrer dans la Cité Sainte) se lancent immédiatement à l'attaque, dépassent les tours de David et Goliath et se dirigent vers l'esplanade du Temple pendant que l'armée croisée se livre au pillage et au massacre généralisé.

Lors de l'assaut final, vers midi, Letold et Gilbert de Tournai sont au premier rang puis viennent Godefroy de Bouillon suivi de son frère Eustache III de Boulogne. Ils se hissent en haut des remparts pendant que la muraille Nord est envahie à son tour.

A toute vitesse les défenseurs se replient vers le temple et Iftikhar al-Dawla gouverneur de Jérusalem, cerné par les provençaux se rend avec son entourage à Raymond VI de Toulouse qui en toute loyauté respecte sa promesse de vie sauve, formulée avant la prise des remparts.

Au Temple, Tancrède de Hauteville et Gaston IV de Béarn laissent leurs étendards à un groupe de civils réfugié en haut d'une mosquée. Le jour suivant, un groupe de croisés exaltés se dirigeant vers le Temple, assassine ces civils, provoquant la colère de Tancrède de Hauteville et Gaston IV de Béarn.

Toutes les autres promesses données par les autres commandants ne sont pas respectées. Tancrède de Hauteville fait des centaines de prisonniers musulmans, tente de les conduire dans l'asile d'une mosquée, mais ils sont massacrés malgré sa protection.

Pendant 2 jours les croisés se livrent à un des plus abominables massacre de l'Histoire. Environ 60.000 personnes sont exterminées.

Les portes sont enfoncées, les civils, hommes, femmes, enfants, vieillards sont exécutés sans distinction, ni pitié.

Des musulmans sont décapités, d'autres tombent des remparts criblés de flèches, d'autres enfin brûlent dans les flammes ! A travers les rues et les place publiques de la ville sainte on voit des amoncellements de pieds, de mains et de têtes coupées imprégnées de sang coagulé... Dans l'ancien temple de Salomon où les musulmans ont l'habitude de célébrer leur fêtes religieuses on avance avec du sang jusqu'à la hauteur des genoux...

Toute la communauté juive est enfermée dans une synagogue où l'on met le feu, il n'y a aucun survivant.

Après la prise de la ville, il est beau de voir devant le Saint Sépulcre, la dévotion des pèlerins qui manifestent leur joie en chantant au Dieu vainqueur et triomphant par des chants inexprimables en paroles !



Conflit entre Enguerrand Ier de Boves et Thomas de Marle

Siège de la forteresse de Montaigu

En 1100, rentré au pays, certainement frustré et déçu du peu de profit d'une si longue expédition en Terre Sainte, Thomas de Marle installé dans la forteresse de Montaigu, se met à ravager et dévaster les régions autour de Laon, d'Amiens et de Reims.

Enguerrand Ier de Boves, fort mécontent, entre en conflit avec son fils Thomas de Marle et obtient alors l'appui de son cousin l'évêque Enguerrand de Laon.

Enguerrand Ier de Boves fait le siège de la forteresse de Montaigu avec :

Thomas de Marle, averti, s'échappe et va rejoindre, Louis VI le Gros, fils du roi Philippe Ier de France, dont il obtient du secours et fait lever le siège.



Mariage de Léon Ier d'Arménie

Léon Ier d'Arménie épouse vers 1102 :

Leurs enfants sont :



Mariage de Thomas de Marle avec Ermengarde de Montaigu

Thomas de Marle épouse en 1103 Ermengarde de Montaigu, fille de Roger de Montaigu, et d'Ermengarde.



Annulation du mariage de Thomas de Marle et d'Ermengarde de Montaigu

Le mariage de Thomas de Marle et d'Ermengarde de Montaigu est annulé en 1104 pour cause de consanguinité.

Thomas perd la forteresse de Montaigu après la dissolution de ce mariage.



Mariage de Thomas de Marle avec Mélisende de Crécy-sur-Serre

Thomas de Marle épouse en 1104 Mélisende de Crécy-sur-Serre (morte en 1114), fille de Guy (mort en 1147), Seigneur de Crécy-sur-Serre et de Nouvion. Leurs enfants sont :

Elle lui apporte en dot les deux châteaux de Crécy et de Nouvion l'Abbesse dépendant tous les deux de l'abbaye de Saint Jean de Laon.



Naissance d'Enguerrand II de Coucy

Enguerrand II de Coucy naît en 1110, fils de Thomas de Marle et de Mélisende de Crécy-sur-Serre.



Insurrection communale d'Amiens

Réconciliation de Thomas de Marle et d'Enguerrand Ier de Boves

Thomas de Marle Blessé

En 1113, les habitants d'Amiens obtiennent de Louis VI le Gros la permission de s'établir en commune.

Avec le support de leur évêque, Geoffroy et du vidame Gormond de Picquigny, ils demandent à Thomas de Marle de les soutenir dans leurs œuvres contre :

Mais Thomas de Marle se réconcilie avec Enguerrand Ier de Boves et combat avec lui contre les habitants d'Amiens. Thomas s'empare des terres et villages avoisinants et commet désordres et cruautés.

Sybille, sa belle-mère qui le tient en inimitié, le trahit en avertissant Guermond Ier de Picquigny de ses agissements.

Guermond Ier de Picquigny lui tend une embuscade et le blesse grièvement d'un coup de lance dans le jarret. Thomas de Marle se réfugie en son château de Marle.



Excommunication de Thomas de Marle

Revenu à Marle pour se soigner, Thomas de Marle cherche à se venger et fait exécuter Gautier, Archidiacre de Laon, demi-frère de Sybille, qui avait soutenu son mariage adultérin et qui était un des principaux instigateurs de la révolte des Amiénois.

Le clergé décide alors d'excommunier Thomas de Marle lors d'un synode tenu à Beauvais le 6 décembre 1114.



Campagne contre Thomas de Marle

Guermond Ier de Picquigny en profite pour attaquer le château d'Amiens où Adam commande.

Guermond Ier de Picquigny obtient le soutien du roi Louis VI le Gros qui lui envoie du renfort qui entre à Amiens le 11 avril 1115.

Comme continue les méfaits deThomas de Marle, Louis VI le Gros est contraint de l'assaillir et lui enlève les châteaux de Crécy et de Nouvion et ruine les forts érigés sur les terres appartenant à l'abbaye Saint-Jean de Laon.

Louis VI le Gros assiège la tour de Castillon, symbole du pouvoir comtal.



Fondation de la commanderie de Saint-Thomas à Arles

Entre 1115 et 1119, Atton de Bruniquel permet la fondation de la commanderie de Saint-Thomas à Arles en faisant don aux Hospitaliers de l'église Saint-Thomas.

Atton de Bruniquel se comporte comme un suzerain vis à vis de ses vassaux notamment en ce qui concernent ses fiefs de Camargue.



Mort d'Enguerrand Ier de Boves Seigneur de Boves, de Coucy, de la Fère-en-Tardenois et de Marle

Adélaïde de Vermandois Comtesse d'Amiens

Enguerrand Ier de Boves meurt en 1116 ou en 1118.

Le comté d'Amiens aurait du revenir de droit à Thomas de Marle mais Louis VI le Gros le confie à Adélaïde de Vermandois.

Pour se venger, Thomas de Marle s'allie à Baudouin III de Hainaut et à Hugues II de Campdavaine, Comte de Saint-Pol.



Prise de la tour de Castillon d'Amiens

Après deux ans de siège, en 1117, Louis VI le Gros s'empare de la tour de Castillon d'Amiens et la rase.

Thomas de Marle fait la paix avec Louis VI le Gros contre une grande somme de deniers et la promesse qu'il fait de réparer tous les dommages faits à l'église.



Naissance de Thomas Becket

Thomas Becket naît en 1118, fils d'un marchand de Rouen.

Destiné a la prêtrise, Thomas Becket fait ses études à Londres puis, avec le soutien d'un de ses parents, il fait de brillantes études à Paris.


Charles Ier de Flandre - Cathédrale Saint-Sauveur de Bruges Blason des Comtes de Flandre

Mort de Baudouin VII de Flandre

Accord entre Louis VI le Gros et Henri Ier Beauclerc

Charles Ier de Flandre Comte de Flandre

Charles Ier de Flandre est reconnu par les États convoqués à Rouliers comme successeur de Baudouin VII de Flandre agonisant.

Baudouin VII de Flandre meurt en juin 1119 à Roeselare des suites d'une blessure à la bataille de Bures-en-Brai.

Louis VI le Gros et Foulques V d'Anjou parviennent à un accord avec Henri Ier Beauclerc, lui reconnaissant ses droits sur la Normandie.

N'ayant pas de fils, Baudouin VII de Flandre choisi pour lui succéder Charles Ier de Flandre, son cousin, fils de Canut IV de Danemark et d'Adèle de Flandre.

Charles Ier de Flandre devient effectivement Comte de Flandre sous le nom de Charles Ier de Flandre le 19 juin 1119.

Charles Ier de Flandre Charles le Bon choisit de rester en paix avec son voisin.

Sa prise de couronne est néanmoins vivement contestée.

La comtesse douairière Clémence de Bourgogne-Comté s'avère son opposante la plus acharnée : elle favorise Guillaume d'Ypres, son propre candidat,.

Guillaume d'Ypres a épousé une nièce de la seconde femme de Godefroy Ier de Louvain qui le soutient.

Godefroy Ier de Louvain le soutient, mais ne réussit pas à l'imposer face à Charles de Danemark.

Charles Ier de Flandre vainc un à un tous ses rivaux :

Clémentine doit renoncer à une partie de son douaire.

Après ces débuts guerriers, Charles Ier de Flandre gagne rapidement une réputation de grande vertu et de générosité envers les pauvres, ce qui lui vaut son surnom de “bon”.

Il est bon sans être faible, et est naturellement fort pieux.

On raconte que l'abbé de St-Bertin, ayant une plainte à formuler à propos d'une terre dont l'abbaye avait hérité par donation, de présente au comte le jour de l'Épiphanie, ce dernier lui fait reproche de n'être pas présent en son abbaye pour y célébrer et y chanter la messe, alors qu'un messager aurait suffi pour transmettre la plainte.

Charles rend toutefois justice en sa faveur.

Sa réputation était telle que le siège impérial et le trône de Jérusalem lui sont à tour proposés.

Mais il décline es deux offres, arguant qu'il préfère se consacrer au bonheur de ses sujets flamands.


Sarcophage d'Adeloch à l'église Saint-Thomas de Strasbourg

Sarcophage d'Adeloch

Pour manifester leur reconnaissance à l'évêque Adeloch, les religieux vont faire sculpter un impressionnant sarcophage de style roman vers 1130.

Il est conservé dans l'église Saint-Thomas de Strasbourg.

Selon Robert Will, on peut l'attribuer à l'atelier du cloître d'Eschau.

Ses dimensions sont les suivantes : longueur : 1,66 m, hauteur : 0,70 m, épaisseur : 0,44 m.

Le sarcophage repose sur le corps de quatre lions.

Le couvercle en bâtière comporte l'inscription latine suivante :

ADELOCHUS PRAESUL AD DEI LAUDES AMPLIFICANDAS HANC EDEM COLLAPSAM INSTAURAVIT



Mort d'Henri de Vermandois Seigneur de Chaumont en Vexin

Mort de Thomas de Marle

En 1130, Thomas de Marle tue Henri de Vermandois, Seigneur de Chaumont-en-Vexin.

En octobre 1130, Thomas de Marle est grièvement blessé par Raoul Ier de Vermandois lors du siège de son château de Coucy ordonné par Louis VI le Gros qui veut en finir avec les exactions de son vassal.

Raoul Ier de Vermandois venge ainsi la mort de son frère Henri de Vermandois.

Thomas de Marle meurt à Coucy-le-Château-Auffrique dans l'Aisne le 9 novembre 1130.

Il est inhumé en la Tour de l'église abbatiale de Nogent-sous-Coucy



Thomas Becket au service de l'archevêque de Cantorbéry

Vers 1142, Thomas Becket entre au service de Théobald, archevêque de Cantorbéry et primat d'Angleterre qui lui confie la charge d'archidiacre.



Formation de Thomas Becket comme juriste

De 1151 à 1153, Thomas Becket fait d'intéressants voyages à Rome et aux écoles de Bologne et d'Auxerre où sont formé des juristes.


Thomas Becket

Thomas Becket chancelier

En 1155, Thomas Becket devient l'ami d'Henri II Plantagenêt qui le nomme chancelier.

Il se montre administrateur efficace et bon courtisan.

Il partage les plaisirs du roi et ne se prive pas de taxer les abbayes pour couvrir les besoins de la cour.

En 1155, le Pape Adrien IV donne à Henri II Plantagenêt l'investiture de l'Irlande.

Secrétaire et ami de Thomas Becket, Jean de Salisbury est notamment chargé des relations de l'archevêché avec la papauté.

Jean de Salisbury remplit de nombreuses missions à Rome auprès d'Adrien IV.



Siège de Toulouse

Annexion d'une partie du Quercy et de Cahors par Henri II Plantagenêt

Siège du château de Castelnau

La coalition entre l'Angleterre et l'Aragon rallie plusieurs barons languedociens, les Trencavel, Ermengarde de Narbonne, …

En mars 1159, poursuivant une politique expansionniste, Henri II Plantagenêt réclame la suzeraineté sur le comté de Toulouse et assiège Toulouse avec l'aide de Raymond Berenger IV de Barcelone.

Thomas Becket accompagne Henri II Plantagenêt en Aquitaine

Louis VII le Jeune vient au secours de Raymond VII de Toulouse, son beau-frère, et envoie une armée qui précédé l'anglais et rend Toulouse inexpugnable.

Henri II Plantagenêt trouve la ville fortement défendue.

Après quelques assauts, il l renonce et lève le siège durant l'été et annexe une partie du Quercy et Cahors.

Henri II Plantagenêt fait le siège du château de Castelnau qui dépend de Gerbert II de Castelnau et le force à capituler en 1159.



Mariage de Thoros II d'Arménie

Thoros II d'Arménie est veuf d'Isabelle de Courtenay.

Thoros II d'Arménie épouse une Arménienne, fille de Thomas. Leur enfant est :



Mort de Théobald archevêque de Cantorbéry

Thomas Becket archevêque de Cantorbéry

Théobald meurt en 1162.

Henri II croit habile de confier l'archevêché de Cantorbéry à son ami.

Il espère avoir de la sorte un interlocuteur complaisant à la tête du clergé anglais.

Mal lui en prend.

Thomas Becket change très vite de manière et prend sa nouvelle tâche à cœur.

Il abandonne sa charge de chancelier.



Constitutions de Clarendon

Thomas Becket accepte dans un premier temps les Constitutions.

Mais dès le synode de Westminster, en octobre 1163, Thomas Becket s'oppose publiquement à Henri II Plantagenêt son ancien ami.

Thomas Becket s'érige en défenseur des libertés de l'Église contre les empiètements du pouvoir royal.



Fuite de Becket en France

Thomas Becket se rétracte à la demande du pape Alexandre III.

En 1164, malgré les concessions obtenues, Henri II Plantagenêt cite Thomas Becket à comparaître devant un parlement convoqué à Northampton, pour se justifier d'une série d'accusations portées contre lui, entre autres d'avoir détourné les deniers publics, pendant qu'il remplissait les fonctions de grand chancelier.

Avec Robert III de Beaumont-le-Roger, Réginald de Dunstanville agit comme intermédiaire entre Henri II Plantagenêt et Thomas Becket.

Thomas Becket est condamné pour forfaiture

Thomas Becket en appelle au pape et se réfugie en France :

Son séjour sur le Continent se prolonge pendant 6 ans.



Exil d'Isaac dans l'Abbaye Notre-Dame-de-Ré

Fin 1166, Isaac, abbé de l'Étoile à Archigny, près de Châtellerault, ayant pris parti pour l'archevêque Thomas Becket, doit se réfugier dans l'Abbaye Notre-Dame-de-Ré pendant 7 mois.



Entrevue de Henri II Plantagenêt et de Louis VII le Jeune

Une nouvelle entrevue des deux rois a lieu à Nogent-le-Rotrou en 1166.

Thomas Becket lance l'excommunication contre les partisans d'Henri II Plantagenêt.



Mort de Thoros II d'Arménie

Roupen II d'Arménie Prince des Montagnes roupénide

Mort de Thomas d'Arménie

Mleh d'Arménie prince des Montagnes roupénide

Thoros II d'Arménie se fait moine.

Peu après, Thoros II d'Arménie meurt le 6 février 1169

Roupen II d'Arménie succède à Thoros II d'Arménie, son père, et devient prince des Montagnes roupénide, sous la régence de Thomas d'Arménie, son grand-père maternel.

Nur ad-Din confie à Mleh d'Arménie une armée pour qu'il conquière la Cilicie.

Thomas d'Arménie, le régent, ne pouvant faire face, s'enfuit à Antioche.

Thomas d'Arménie meurt à Antioche assassiné sur ordre de Mleh d'Arménie.

Mleh d'Arménie devient Prince des Montagnes roupénide en 1169.

Le règne de Mleh d'Arménie est un objet de scandale chez les Arméniens, en raison de son alliance avec Nur ad-Din, et de sa politique anti-croisé.

Roupen II d'Arménie est jeté en prison.



Médiation entre Henri II Plantagenêt et Thomas Becket

En 1169, Henri II Plantagenêt reçoit à Domfront les légats du pape Alexandre III qui doivent le réconcilier avec Thomas Becket.



Nouvelle entrevue entre Henri II Plantagenêt et de Louis VII le Jeune

Henri Plantagenêt le Jeune Comte d'Anjou et Duc de Bretagne

Richard Cœur de Lion Duc d'Aquitaine

Une nouvelle entrevue a lieu à Montmirail en 1169.

Mais l'intransigeance de Thomas Becket empêche toute réconciliation, même lors du pèlerinage d'Henri II Plantagenêt à Saint-Denis.

Henri Plantagenêt le Jeune prête hommage pour l'Anjou et la Bretagne.

Son frère Richard Cœur de Lion prête hommage pour l'Aquitaine.



Consécration de la chapelle Saint Saturnin

En 1169, Thomas Becket, Archevêque de Cantorbéry, alors en exil en France à Sens, consacre la chapelle du château de Fontainebleau, sous le double vocable de la Vierge et de Saint Saturnin.

En 1169, une charte de Louis VII le Jeune établit et dote un chapelain pour desservir la chapelle.


Couronnement Henry Plantagenêt le Jeune Thomas Becket assassiné

Henry Plantagenêt le Jeune associé au trône d'Angleterre

L'assassinat de l'archevêque de Cantorbéry

Afin d'assurer sa succession, Henri II Plantagenêt associe son fils Henri Plantagenêt le Jeune au trône.

Le 14 juin 1170, Henri Plantagenêt le Jeune est sacré roi d'Angleterre à Westminster ou à Cantorbéry par Roger de Pont-l'Évêque, Archevêque d'York.

Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry et primat d'Angleterre seul habilité à sacrer le roi trouve matière à excommunier les évêques ayant assisté au sacre.

En juillet 1170, Henri II et Thomas Becket semblent se réconcilier à Fréteval, par l'entremise de Louis VII le Jeune.

En novembre 1170, Thomas Becket regagne l'Angleterre.

Mais les querelles reprennent de plus belle.

Un jour, comme l'archevêque a excommunié tous les évêques qui ont pris le parti du roi, celui-ci s'écrie :

Eh ! Quoi, parmi tous ces lâches que je nourris, aucun n'est donc capable de me venger de ce misérable clerc !

Quatre chevaliers normands ne se le font pas dire 2 fois et courent assassiner l'archevêque dans sa cathédrale le 29 décembre 1170.

Parmi eux figure Renaud de Fréteval ou Reginald Fitzurse, fils d'Ursion Ier de Fréteval.

Devant le scandale national et international que soulève le crime, Henri II Plantagenêt fait amende honorable.



Pénitence de Henri II Plantagenêt pour l'assassinat de Thomas Becket

À Avranches, Henri II Plantagenêt fait pénitence pour l'assassinat de Becket en 1172.



Canonisation de Thomas Becket

Thomas Becket est canonisé par le pape Alexandre III le 21 février 1173, et son tombeau devient l'un des grands centres de pèlerinage anglais.



Mariage de Raoul Ier de Coucy avec Alix de Dreux

Raoul Ier de Coucy est veuf d'Agnès de Hainaut.

Raoul Ier de Coucy est désireux d'enfant mâle.

Alix de Dreux est sa parente au quatrième degré.

Raoul Ier de Coucy épouse en 1174 Alix de Dreux, fille de Robert Ier de Dreux et d'Agnès de Baudement. Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume Ier de Genève avec Béatrice de Valpergue

Guillaume Ier de Genève épouse en 1174 Béatrice de Valpergue, fille de Guy II de Valpergue, Comte de Valpergue et de Canaves, et de Béatrice Visconti. Leurs enfants sont :



Mariage d'Humbert III de Savoie avec Béatrice de Bourgogne-Comté

Humbert III de Savoie épouse en 1177 Béatrice de Bourgogne-Comté, fille de Gérard Ier de Bourgogne-Comté et Marie de Salins. Leurs enfants sont :



Naissance de Thomas Ier de Savoie

Thomas Ier de Savoie naît au château de la Charbonnières à Aiguebelle le 20 ou le 27 mai 1178, fils d'Humbert III de Savoie et de Béatrice de Bourgogne-Comté



Mariage de Guillaume Ier de Genève avec Béatrix de Faucigny

Guillaume Ier de Genève épouse en 1178 Béatrix de Faucigny, fille d'Aymon Ier de Faucigny et de Clémence de Briançon. Leurs enfants sont :



Pèlerinage de Louis VII le Jeune au tombeau de Thomas Becket à Cantorbéry

Louis VII le Jeune se rend en pèlerinage au tombeau de Thomas Becket à Cantorbéry en 1179.



Naissance de Julienne de L'Espine

Julienne de L'Espine naît en 1180, fille de Thomas L'Espine et de Langan.



Mariage d'Enguerrand Ier de Fiennes avec Sibylle de Tingry

Enguerrand Ier de Fiennes épouse en 1180 Sibylle de Tingry, fille de Guillaume de Tingry et de Béatrix de Guines. Leurs enfants sont :



Naissance de Thomas II de Coucy

Thomas II de Coucy naît vers 1184, fils de Raoul de Coucy (vers 1135-1191) et d'Alice de Dreux (1156-1217).



Mariage de Baudouin VI de Hainaut avec Marie de Champagne

Baudouin VI de Hainaut épouse à Château-Thierry en 1185 Marie de Champagne, fille d'Henri Ier le Libéral et de Marie de France.

Le mariage est à nouveau célébré le 6 janvier 1186 à Valenciennes.

Leurs enfants sont :


Guy de Chypre - François-Édouard Picot (vers 1843)

Mort de Baudouin V de Jérusalem

Guy de Chypre Roi de Jérusalem

Baudouin V de Jérusalem meurt à Saint-Jean-d'Acre à fin août 1186.

Le problème de succession du royaume se pose à nouveau.

Même si la monarchie hiérosolomytaine se transmet depuis 3/4 de siècle dans la même famille, l'avènement d'un nouveau roi doit être approuvé par l'assemblée des barons.

Deux candidats à la succession se présentent :

De nombreux barons rejettent Guy de Chypre, mais celui-ci dispose de soutiens de taille :

Josselin III de Courtenay persuade Raymond III de Tripoli de rejoindre ses partisans à Tibériade en attendant que l'assemblée des barons se réunisse, laissant les Templiers conduire à Jérusalem le corps de Baudouin V de Jérusalem.

Raymond III de Tripoli écarté, Josselin III de Courtenay en profite pour prendre le contrôle de Saint-Jean-d'Acre et de Beyrouth. Raymond III de Tripoli appelle les barons à s'assembler à Naplouse.

À Jérusalem, Sibylle de Jérusalem a le champ libre et persuade Héraclius de la sacrer reine, mais l'impopularité de Guy de Chypre fait que le patriarche n'ose pas le couronner.

À l'issue de l'inhumation de Baudouin V de Jérusalem, Sibylle de Jérusalem prend la couronne pour la poser sur la tête de Guy de Chypre, son mari, en annonçant qu'elle le veut pour son seigneur et son roi.

Sibylle d'Anjou devient Reine de Jérusalem en 1186.

Le nouveau roi n'est toujours pas approuvé par l'assemblé des barons.

Apprenant la nouvelle du couronnement et conscient que s'entêter pourrait provoquer une guerre civile, Raymond III de Tripoli se désiste et propose comme alternative de sacrer Onfroy IV de Toron.

Onfroy IV de Toron, connu comme peu ambitieux et peu conflictuel, décrit comme calme et même efféminé, ne se pense pas fait pour le trône.

Onfroy IV de Toron s'enfuit de Naplouse, rejoint Jérusalem où il prête allégeance à Guy de Chypre et à Sibylle de Jérusalem.

En juillet 1186, n'ayant pas d'autre choix, les barons, et même les Ibelin, doivent accepter l'avènement de Guy de Chypre, à l'exception de quelques uns.

Baudouin d'Ibelin, seigneur de Rama, laisse toutes ses possessions à son fils Thomas d'Ibelin et s'exile à Antioche.

Il affirme qu'il ne veut pas encourir le blâme de la perdition du royaume et que Guy de Chypre ne sera pas roi un an.

Le pouvoir effectif passe au parti de Renaud de Châtillon.



Mariage de Geoffroy III du Perche avec Mahaut Welf de Saxe

Les notices nécrologiques de la cathédrale de Chartres mentionnent une Mathilde, femme de Geoffroy, Comte de Perche morte un 7 avril et Mathilde, Comtesse du Perche, morte le 13 janvier.

Geoffroy III du Perche aurait donc épousé en première noces une Mathilde qui serait la mère d'un Geoffroy, cité en 1170 et en 1196. Ce mariage n'est pas certain.

Geoffroy III du Perche épouse à Rouen en 1189 Mahaut Welf de Saxe, fille d'Henri III Welf le Lion et de Mathilde Mathilde Plantagenêt. Leurs enfants sont :


Thomas Ier de Savoie

Mort d'Humbert III de Savoie

Thomas Ier de Savoie Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne

Thomas Ier de Savoie Seigneur de Piémont

Boniface Ier de Montferrat tuteur de Thomas Ier de Savoie

Humbert III de Savoie meurt à Chambéry le 4 ou 11 mars 1189.

Il est inhumé dans l'abbaye de Hautecombe.

Il sera béatifié en 1836.

Humbert III de Savoie passe presque toute sa vie dans les monastères qu'il enrichit de ses dons, et principalement celui de Hauterive.

Humbert III de Savoie aurait voulut se faire moine, mais dut se marier quatre fois pour assurer sa descendance.

Thomas Ier de Savoie, 11 ans, devient 9e Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne et Seigneur de Piémont en 1189.

Boniface Ier de Montferrat est membre du conseil de régence créé par Humbert III de Savoie pour son jeune fils Thomas Ier de Savoie.

Boniface Ier de Montferrat, tuteur de Thomas Ier de Savoie, l'amène dans l'alliance des Gibelins.



Hommage de Boniface Ier de Montferrat et de Thomas Ier de Savoie, à Henri VI le Sévère

En 1190, Boniface Ier de Montferrat en compagnie de Thomas Ier de Savoie, rend l'hommage à Henri VI le Sévère.



Naissance d'Aénor de Saint-Valery

Éléonore ou Aliénor ou Aénor de Saint-Valery naît en 1192, fille de Thomas Ier de Saint-Valery-sur-Somme, de Gamaches, de Domart, de Bernarville et de Bouïn, et d'Adèle de Ponthieu.



Mariage de Thomas Ier de Savoie avec Nicole de Genève

Thomas Ier de Savoie épouse vers 1194 Nicole de Genève, fille de Guillaume Ier de Genève et de Béatrice de Valpergue.


Béatrice de Genève - Peinture de 1700/1799 - La Venaria Reale de Turin

Mariage de Thomas Ier de Savoie avec Béatrice de Genève

Thomas Ier de Savoie épouse en 1195 ou en mai 1196 Béatrice de Genève, fille de Guillaume Ier de Genève et de Béatrice de Valpergue de Faucigny. Leurs enfants sont :



Mariage de Philippe II Auguste avec Agnès de Méranie

Philippe II Auguste passe outre à la décision de Célestin III.

Philippe II Auguste épouse le 1er juin ou le 14 août 1196 Agnès de Méranie. Leurs enfants sont :



Naissance d'Amédée IV de Savoie

Amédée IV de Savoie naît à Montmélian le 24 juin 1197, fils de Thomas Ier de Savoie avec Béatrice de Genève.



Naissance de Béatrice de Savoie

Béatrix ou Béatrice de Savoie naît en 1198, fille de Thomas Ier de Savoie et de Béatrice de Genève.



Naissance de Thomas II de Savoie

Thomas II de Savoie naît à Montmélian en 1199, fils de Thomas Ier de Savoie et de Béatrice de Genève.



Mariage de Gilles Ier de Beaumetz avec Agnès de Coucy

Gilles Ier de Beaumetz épouse Agnès de Coucy (vers 1175-vers 1214). Leurs enfants sont :



Naissance de Pierre II de Savoie

Pierre II de Savoie dit le petit Charlemagne naît à Suze dans la Drôme en 1203, fils de Thomas Ier de Savoie et de Béatrice de Genève.



Naissance de Philippe Ier de Savoie

Philippe Ier de Savoie naît au château de La Charbonnière à Aiguebelle en 1207, fils de Thomas Ier de Savoie et de Béatrice de Genève.



Mariage de Robert III de Dreux avec Aénor de Saint-Valery

Robert III de Dreux épouse en 1210 Aénor de Saint-Valery, fille de Thomas Ier de Saint-Valery-sur-Somme et d'Adèle de Ponthieu. Leurs enfants sont :



Projet de mariage d'Amédée IV de Savoie avec Agnès de Saluces

Les relations de Manfred II de Saluces et de Thomas Ier de Savoie sont relativement pacifiques malgré quelques affrontement mineurs.

Le 24 octobre 1213 un accord est conclu qui prévoit l'union :

La dot est constituée par la moitié du marquisat de Saluces.

La maison de Savoie doit recueillir la totalité du marquisat de Saluce en cas d'extinction de la famille del Vasto.



Alliance militaire Manfred II de Saluces

Le 29 avril 1214, Manfred II de Saluces conclut une alliance militaire contre qui que ce soit sauf le Roi des Romains alors qu'Othon IV de Brunswick est encore soutenu par Thomas Ier de Savoie.



Hommage de Manfred III de Saluces à Thomas Ier de Savoie

Manfred III de Saluces doit rendre l'hommage à Thomas Ier de Savoie le 30 décembre 1216 afin d'obtenir en contrepartie l'annulation d'unions matrimoniales désavantageuses négociées par Manfred II de Saluces, son grand-père.



Bataille de Lincoln

Mort de Thomas du Perche

Ranulph de Blundeville Comte de Lincoln

Mal en point, Louis VIII le Lion reçoit l'aide de Robert Ier de Courtenay-Champignelles.

Depuis le nord des Midlands, Ranulph de Blundeville est chargé d'empêcher les barons venus du nord de faire jonction avec les troupes de Louis VIII le Lion.

Ranulph de Blundeville prend pour cible le château de Mountsorrel dans le Leicestershire.

Saier de Quincy, Comte de Winchester, parvient à convaincre Louis VIII le Lion d'envoyer une troupe au secours du château.

À leur arrivée, Ranulph de Blundeville a déjà démoli le château et s'est porté au secours du château Lincoln assiégé par les Français.

Guillaume Ier le Maréchal et l'armée d'Henri III Plantagenêt ont également convergé vers Lincoln, depuis Northampton.

Le 20 mai 1217, Louis VIII le Lion est battu à Lincoln par les troupes de Guillaume Ier le Maréchal.

Guillaume Ier le Maréchal y tue le comte Thomas du Perche.

Ranulph de Blundeville et Guillaume II le Maréchal combattent avec Guillaume Ier le Maréchal.

Robert Ier de Courtenay-Champignelles est fait prisonnier.

46 barons se retrouvent prisonniers d'Henri III Plantagenêt, au nombre desquels :

Ranulph de Blundeville est créé comte de Lincoln par Henri III Plantagenêt le 23 mai 1217.

Les barons anglais ayant choisi Louis VIII le Lion finissent par se rallier au jeune Henri III Plantagenêt.

Saier de Quincy fait allégeance à Henri III Plantagenêt le 29 septembre 1217.



Transfert du corps de Thomas de Marle

Le 3 avril 1219, le corps de Thomas de Marle est transféré dans l'église que son petit-fils Enguerrand III de Coucy a fait construire.



Mariage de Thomas II de Coucy avec Mahaut de Rethel

Thomas II de Coucy épouse Mahaut de Rethel, Dame de Trilbardou (morte en 1255), fille d'Hugues de Rethel et de Félicité de Broyes (morte après 1255) Leurs enfants sont :



Naissance de Félicité de Coucy

Félicité de Coucy naît en 1220, fille de Thomas II de Coucy et de Mahaut de Rethel.



Thomas II de Savoie Chanoine de Lausanne

D'abord destiné à l'Église, Thomas II de Savoie devient chanoine de Lausanne de 1224 à 1227.

Thomas II de Savoie devient chanoine à Lyon.



Cession de terres de Voreppe et de Varacieu à Guigues VI de Viennois

Cession de la totalité du mandement de La Buissière

Par acte du 9 octobre 1225, Guillaume II Dauphin d'Auvergne cède à Guigues VI de Viennois les terres de Voreppe et de Varacieu.

Les premiers Dauphins ne possèdent pas l'intégralité du mandement de La Buissière : Ils doivent y partager le pouvoir avec la famille de Salvaing, originaire des Allinges en Haute Savoie et qui a fait souche à La Buissière à partir de 1169.

Par une habile politique de grands travaux, notamment la canalisation du ruisseau longeant le bourg, Guigues VI de Viennois s'attire les faveurs des bourgeois de La Buissière. Tous manœuvrent et complotent pour convaincre Guiffrey Salvaing de céder sa part de la terre à Guigues VI de Viennois.

La cession est finalement réalisée le 28 septembre 1225 pour la somme dérisoire de 200 livres viennoises (soit l'équivalent annuel des revenus de la terre).

Guiffrey Salvaing conserve néanmoins son fief du Boissieu, hameau surplombant le village où il a érigé sa maison forte.

De dépit, Salvaing deviendra 2 ans plus tard l'homme-lige de Thomas Ier de Savoie.

Guigues VI de Viennois s'assure ainsi un contrôle direct de la frontière delphino-savoyarde sur la rive droite de l'Isère.



Thomas Ier de Savoie Vicaire impérial

Thomas Ier de Savoie Seigneur de Piémont.

Majeur, Thomas Ier de Savoie soutient l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen contre la papauté. Thomas Ier de Savoie reçoit alors le titre de vicaire impérial.

Thomas Ier de Savoie étend ses domaines jusqu'au Bugey, pays de Vaud et au Piémont.

Thomas Ier de Savoie prend le titre de seigneur de Piémont.



Proposition de mariage de Boniface II de Montferrat avec Marguerite de Savoie

Vers 1228, Boniface II de Montferrat négocie une alliance matrimoniale avec Thomas Ier de Savoie.

Boniface II de Montferrat propose de s'unir à Marguerite de Savoie.

Thomas Ier de Savoie s'oppose à l'union de Marguerite de Savoie, sa petite fille en raison de son jeune âge.



Hommage de Hugues Ier de Châtillon-Saint-Pol à Thomas II de Coucy

Hugues Ier de Châtillon-Saint-Pol, Comte de Saint-Pol et de Blois donne 60 livrées de terre en foy et hommage à Thomas II de Coucy, Seigneur de Vervins en 1228.



Mort de Thibaut d'Amiens

Thomas de Fréauville Archevêque de Rouen

Thibaut d'Amiens meurt.

En 1229, le chapitre de la cathédrale de Rouen élit un nouvel archevêque.

Une partie du chapitre élit le doyen Thomas de Fréauville.



Mariage d'Arnoul IV de Looz avec Jeanne de Chigny

Arnoul IV de Looz épouse en 1229 Jeanne de Chigny, fille de Louis IV de Chigny et de Mathilde d'Avesnes. Leurs enfants sont :

Arnoul IV de Looz devient Comte de Chiny sous le nom d'Arnoul II.

Ce mariage apporte à Arnoul IV de Looz les terres de Givet, d'Agimont et d'Embise.



Cassation de l'élection de Thomas de Fréauville comme Archevêque de Rouen

Un appel est fait auprès du Saint-Siège concernant l'élection de Thomas de Fréauville.

Deux enquêteurs, Adam de Chambly, Évêque de Senlis et Jean de Montmirail sont désignés le 4 mai 1230

L'élection est cassée et Thomas de Fréauville renonce à ses droits.



Combat de Frédéric II de Hohenstaufen contre la ligue lombarde

Manfred III de Saluces et Thomas Ier de Savoie secondent Frédéric II de Hohenstaufen dans son combat contre la ligue lombarde en 1231.



Achat d'une partie de Chambéry

Chambéry Capitale de la Savoie

En 1232, Thomas Ier de Savoie acquiert, du Vicomte Berlion, Seigneur de Chambéry, une partie du bourg de Chambéry.

Thomas Ier de Savoie fait de Chambéry sa capitale.



Mariage de Manfred III de Saluces avec Béatrice de Savoie

Manfred III de Saluces épouse en 1233 Béatrice de Savoie, fille d'Amédée IV de Savoie et d'Anne de Bourgogne. Leurs enfants sont :


Amédée IV de Savoie

Mort de Thomas Ier de Savoie

Thomas II de Savoie Comte de Maurienne

Amédée IV de Savoie Comte de Savoie, d'Aoste

Pierre II de Savoie Seigneur de Vaud

Thomas Ier de Savoie meurt le 1er ou le 8 mars 1233 à Moncalieri dans le Piémont.

Il est inhumé dans l'abbaye de Hautecombe.

Les territoires de Thomas Ier de Savoie sont divisés entre ses fils :



Le Piémont apanage de Thomas II de Savoie

En 1235, Amédée IV de Savoie fait Thomas II de Savoie lieutenant général de ses États, mais il n'exerce pas longtemps ces fonctions.

Vers 1235, Amédée IV de Savoie donne en apanage à Thomas II de Savoie, son frère, le Piémont, c'est-à-dire les possessions de la maison de Savoie en-dessous du château d'Aveillane, soit le sud de la vallée de Suse.



Mariage de Boniface II de Montferrat avec Marguerite de Savoie

Thomas Ier de Savoie accepte le mariage lorsque Marguerite de Savoie est réellement en âge de prendre époux.

Boniface II de Montferrat épouse à Chivasso, fief de Boniface II de Montferrat, le 9 décembre 1235 Marguerite de Savoie, fille d'Amédée IV de Savoie et d'Anne de Bourgogne. Leurs enfants sont :

Il semble qu'Amédée IV de Savoie ait conclu un accord avec Boniface II de Montferrat et Manfred III de Saluces par lequel ces derniers prendraient le contrôle des terres piémontaises alpines si la maison de Savoie n'avait plus d'héritier. Les rapports s'enveniment et cela reste sans suite.



Raoul II de Cierrey Évêque d'Évreux

Raoul II de Cierrey, issu d'une famille noble des environs d'Évreux, est Chanoine et archidiacre d'Évreux.

Raoul II de Cierrey est ordonné prêtre par Thomas de Fréauville, évêque de Bayeux et sacré le lendemain à la cathédrale de Rouen.

Raoul II de Cierrey est élu évêque d'Évreux en 1236.



Mariage d'Hugues III de Chalon avec Adélaïde de Méranie

Hugues III de Chalon épouse le 1er novembre 1236 Adélaïde de Méranie. Leurs enfants sont :


Thomas II de Savoie de Savoie et Jeanne de Constantinople

Mariage de Thomas II de Savoie avec Jeanne de Constantinople

Thomas II de Savoie Comte de Flandre et de Hainaut

Saint-Louis permet à Thomas II de Savoie d'épouser Jeanne de Constantinople.

Jeanne de Constantinople est veuve de Ferrand de Flandre.

Thomas II de Savoie épouse à Gand le 2 avril ou le 4 octobre 1237 Jeanne de Constantinople, Comtesse de Hainaut, de Mons, de Valenciennes et d'Ostrevant, fille de Baudouin VI de Hainaut et Marie de Champagne.

Thomas II de Savoie devient par mariage comte de Flandre et de Hainaut.

Thomas II de Savoie demeure à Gand 7 années pour gouverner ses nouveaux États.

Thomas II de Savoie séjourne presque en permanence en Flandre et dans le Hainaut.

Thomas II de Savoie doit soutenir des luttes sérieuses contre Henri II de Brabant.



Mariage de Richard de Clare avec Maud de Lacy

Richard de Clare est veuf de Margaret de Burgh.

Richard de Clare épouse le 25 janvier 1238 Maud de Lacy (vers 1223-1288 ou 1289). Leurs enfants sont :



Naissance de Thomas Ier de Saluces

Tommaso I del Vasto ou di Saluzzo ou ou Thomas Ier de Saluces naît en 1240 ou 1244, fils de Manfred III de Saluces, Marquis de Saluces, et de Béatrice de Savoie.



Mariage de Baudouin Ier d'Avesnes avec Félicité de Coucy

Baudouin Ier d'Avesnes épouse en 1243 Félicité de Coucy, fille de Thomas II de Coucy, Seigneur de Vervins. Leurs enfants sont :



Mort de Manfred III de Saluces

Thomas Ier de Saluces Marquis de Saluces

Manfred III de Saluces meurt en 1244.

Il est inhumé en la Cathédrale Saint-Paul de Londres.

Thomas Ier de Saluces devient Marquis de Saluces.

Suivant les volontés testamentaires de Manfred III de Saluces, Béatrice de Savoie et Boniface II de Montferrat deviennent tuteurs :

Ils sont élevés à la cour de Boniface II de Montferrat à Chivasso


Blason des Comtes de Flandre

Mort de Jeanne de Constantinople

Marguerite de Constantinople Comtesse de Flandre et de Hainaut

Jeanne de Constantinople meurt à Marquette-lez-Lille le 5 décembre 1244.

Succédant à sa sœur, Marguerite de Constantinople devient comtesse de Flandre et de Hainaut sous le nom de Marguerite II de Flandre.

Jeanne restera dans l'histoire, comme une femme volontaire et pieuse.

Sous son impulsion beaucoup de couvents et abbayes se sont créés.

Elle a soutenu les hôpitaux et les léproseries et en a fondé de nouveaux (entre autres l'Hospice Comtesse à Lille), les abbayes de Flines-lez-Raches et de Marquette.

Elle sera inhumée dans cette dernière.

Sous son gouvernement le pouvoir et la prospérité économique des villes flamandes se sont considérablement accrus.

Sa statue orne les jardins du béguinage de Courtrai.

Marguerite de Constantinople désigne Guillaume III de Dampierre comme son héritier.

Finalement, l'arbitrage de Saint-Louis accorde :

Devenu veuf en 1244, Thomas II de Savoie cède ses droits sur la Flandre à Guillaume III de Dampierre, son neveu par alliance, et revient en Savoie.



Mariage de Thomas II de Savoie avec Béatrice Fieschi

Thomas II de Savoie est veuf de Jeanne de Constantinople.

Thomas II de Savoie épouse avant 1245 ou en 1251 Béatrice Fieschi, fille Tedisio III Fieschia et de Simona de Volta di Capo Corso. Leurs enfants sont :

Béatrice Fieschi est la nièce du pape Innocent IV.

Le pape la surnomme dans une lettre la comtesse Fleskyna.



Thomas II de Savoie Seigneur de Piémont

En 1245, dans un acte réalisé à Belley, Thomas II de Savoie est nommé Seigneur de Piémont.



Thomas II de Savoie Comte de Piémont

En 1247, Amédée IV de Savoie donne à Thomas II de Savoie le titre de Comte de Piémont, mais garde pour lui la suzeraineté sur ce territoire.



Mariage de Renaud Ier de Forez avec Isabelle de Beaujeu

Isabelle de Beaujeu est veuve de Simon II de Semur -en-Brionnais.

Renaud Ier de Forez épouse en novembre 1247 Elisabeth ou Isabelle de Beaujeu (vers 1225-1297), fille d'Humbert V de Beaujeu. Leurs enfants sont :



Thomas II de Savoie Vicaire général du Saint-Empire en Italie

Excommunication de Thomas II de Savoie

En 1248, Frédéric II de Hohenstaufen confirme à Thomas II de Savoie ses droits sur le Piémont et lui donne des propriétés, dont Moncalieri et Castelvecchio.

Frédéric II de Hohenstaufen fait de Thomas II de Savoie un Vicaire général du Saint-Empire en Italie.

Sa proximité avec Thomas II de Savoie lui vaut l'excommunication.



Naissance de Thomas III de Savoie

Thomas III de Savoie naît en août 1248, fils de Thomas II de Savoie et de Béatrice Fieschi.



Naissance d'Amédée V de Savoie

Amédée V de Savoie, dit le Grand, naît au château du Bourget le 4 septembre 1249, fils de Thomas II de Savoie et de Béatrice Fieschi.



Naissance de Louis Ier de Savoie

Louis Ier de Savoie naît en 1250 ou vers 1254, fils de Thomas II de Savoie et de Béatrice Fieschi.



Levée de l'excommunication de Thomas II de Savoie

En juin 1251, l'excommunication de Thomas II de Savoie est relevée par le pape Innocent IV, lui accordant une lettre de non-préjudice.



Cession de Glogow à Conrad II de Glogow

En 1251, Boleslas II de Silésie est forcé d'abandonner Glogow à Conrad II de Glogów, son jeune frère.

Suite à un différend avec l'évêque Thomas de Breslau, la position de Boleslas II de Silésie s'affaiblit vis-à-vis de l'Église et il recherche de l'aide auprès de l'aristocratie allemande, ce qui lui vaut la perte de confiance de la noblesse polonaise.



Mariage d'Henri Ier de Vaudémont avec Marguerite de la Roche

Henri Ier de Vaudémont épouse le 12 février 1252 Marguerite de la Roche, fille de Guy Ier de la Roche-sur-l'Ognon.

Leurs enfants sont :



Mort de Thomas II de Coucy Seigneur de Vervins

Thomas II de Coucy meurt en 1253.


Boniface de Savoie en arme

Mort d'Amédée IV de Savoie

Boniface de Savoie Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne

Thomas II de Piémont Tuteur de Boniface de Savoie

Amédée IV de Savoie étend ses domaines vers le Viennois, la Bresse et le Lyonnais, mais aussi vers le Piémont, la Ligurie et la Suisse romande.

Amédée IV de Savoie échoue cependant à s'emparer de Turin.

Amédée IV de Savoie meurt à Montmélian le 13 juillet 1253.

Il est inhumé dans l'abbaye de Hautecombe.

Boniface de Savoie devient le 11e comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne en 1253.

Boniface de Savoie règne sous la tutelle de Cécile des Baux, sa mère, et de Thomas II de Savoie, son oncle.



Majorité de Thomas Ier de Saluces

Thomas Ier de Saluces atteint sa majorité en en 1254.



Mariage de Thomas Ier de Saluces avec Louisa de Ceva

Thomas Ier de Saluces épouse en 1258 Aluigia ou Louisa ou Louise de Ceva ou di Ceva (vers 1240-22 août 1291), fille du Maréchal Giorgio Ier de Ceva, Marquis de Ceva, et de Menzia. Parmi leurs 5 fils et 10 filles citons :



Intervention de Charles Ier d'Anjou à l'est des Alpes

En 1259, Charles Ier d'Anjou intervient à l'est des Alpes.

Cuneo se soumet à Charles Ier d'Anjou en juillet 1259.

L'abbé de San Dalmazzo se soumet à Charles Ier d'Anjou le 14 aout 1259.

Alba et Cherasco font de même.

Savigliano et le marquis de Ceva suivent leur exemple.

Thomas Ier de Saluces se voit menacer dans ses domaines quand la famille de Busca transfère son hommage à Charles Ier d'Anjou.


Sarcophage de Thomas II de Savoie dans la cathédrale d'Aoste

Mort de Thomas II de Savoie Seigneur de Piémont

Thomas III de Savoie Seigneur de Piémont

Thomas II de Savoie meurt à Chambéry le 1 ou le 7 février 1259 possiblement empoisonné.

Il est inhumé en la cathédrale d'Aoste.

Thomas III de Savoie devient Seigneur de Piémont en 1259.

Béatrice Fieschi, mère d'Amédée V de Savoie, l'élève jusqu'au moment où son oncle, Philippe Ier de Savoie, le fait venir à Lyon pour étudier.



Naissance de Manfred IV de Saluces

Manfredo IV di Saluzzo ou Manfred IV de Saluces naît entre 1262 et 1265, fils de Thomas Ier de Saluces et de Louise de Ceva.


Pierre II de Savoie

Mort de Boniface de Savoie

Pierre II de Savoie Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne

Boniface de Savoie combat une révolte des bourgeois piémontais.

Boniface de Savoie est capturé et meurt à Turin en juin 1263.

Il ne s'est pas marié.

La coutume savoyarde fait hériter Pierre II de Savoie en tant que plus proche parent bien que :

Pierre II de Savoie devient 12e Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne.

Pierre II de Savoie châtie les révoltés piémontais qui ont tué son neveu et organise ses États en s'inspirant de ce qu'il a vu en France et en Angleterre :

Pierre II de Savoie fait également refaire les fortifications de plusieurs places fortes dont Montmélian et fait construire plusieurs châteaux dont le château de Bonneville.

Pierre II de Savoie est aussi un grand connaisseur et un grand défenseur de la poésie occitane et reçu en Savoie de nombreux poètes occitans.

Pierre II de Savoie promeut aussi les romans occitans en vers.

Sa nièce Éléonore de Piémont (1250-1296), compose un roman en occitan intitulé "Blandin de Cornouailles et Guillot ardit de Miramar".



Naissance de Violante de Saluces

Violante de Saluces naît en 1265, fille de Thomas Ier de Saluces et de Louise de Ceva.



Mort de Clément IV Pape

Clément IV passé les deux dernières années de sa vie à Viterbe, en compagnie de saint Thomas d'Aquin, dont la Somme théologique s'imposera durant tout le Moyen Âge.

Clément IV meurt le 29 novembre 1268, dans le palais des papes de Viterbe en Italie.

Clément IV est le premier de tous les papes qui ait des Armoiries sur son tombeau, à Viterbe.

Peut-être par réticence envers le népotisme déjà installé à la Curie, Clément IV est l'un des rares papes à n'avoir créé aucun cardinal.

Ses contemporains ont loué son ascétisme, sa lutte contre la corruption en général et le népotisme en particulier.

Il était réputé doux et désintéressé.


Créateurs de la fiscalité pontificale

La politique ambitieuse mais onéreuse de Clément IV, qu'accompagne une ferme reprise en main de l'Église par la Curie, fait de Clément IV l'un des créateurs de la fiscalité pontificale et de la réserve au Saint-Siège de la collation des bénéfices ecclésiastiques.

Le cas d'Otton Visconti n'est toujours pas réglé.

Le siège papal reste vacant pendant 3 ans.

Matteo Rubeo Orsini participe aux élections de 1268 à 1271.



Naissance de Thomas II de Bruyères

Thomas II de Bruyères naît vers 1270, fils de Jean de Bruyères (vers 1230-1292), Baron de Chalabre, Chambellan de Philippe III Le Hardi, et d'Eustachie de Lévis-Mirepoix (vers 1247-1300)



Mort de Renaud Ier de Forez

Louis Ier d'Albon Seigneur de Beaujeu

Mariage de Louis Ier d'Albon avec Éléonore de Savoie

Renaud Ier de Forez meurt en 1270.

Louis Ier d'Albon devient Seigneur de Beaujeu.

Louis Ier d'Albon épouse en 1270 Éléonore de Savoie, fille de Thomas II de Savoie et de Béatrice Fieschi. Leurs enfants sont :


Grégoire X Pape Grégoire X Pape

Grégoire X Pape

Matteo Rubeo Orsini participe aux élections de 1268 à 1271.

Alors qu'il se trouve à Saint-Jean-D'Acre, Grégoire X est convoqué par le conclave qui s'éternise depuis la mort de Clément IV.

Les Italiens et les Français veulent chacun un pape de leur pays.

Les cardinaux sont assemblés à Viterbe.

Pour les inciter à élire rapidement un nouveau pape, à l'écart de toute pression extérieure, les habitants décident de les enfermer en ne leur laissant que du pain et de l'eau.

Ils ôtent même le toit du bâtiment afin de permettre aux influences divines de descendre plus librement sur leurs délibérations.

Les cardinaux délèguent leur pouvoir décisionnaire à 6 d'entre eux.

Pressés de sortir, ils élisent Tebaldo Visconti comme 182e Pape, le jour même, le 1er septembre 1271, sous le nom de Grégoire X.

Il n'est ni cardinal, ni même prêtre.

C'est un homme extrêmement sévère et d'une grande dignité, ami de saint Thomas d'Aquin et confident des rois de France et d'Angleterre.

Grégoire X érige cette élection par les cardinaux coupés du monde en règle.

Cum clave" signifie sous clef.



Mariage de Robert VI Bruce avec Margaret de Carrick

Robert VI Bruce épouse en 1271 Margaret de Carrick. Leurs enfants sont :

Robert VI Bruce devient Comte de Carrick en droit de sa femme.



Mariage de Thomas III de Savoie avec Guyonne de Bourgogne

Thomas III de Savoie épouse en mai 1274 Guyonne de Bourgogne (morte en 1316), fille d'Hugues III de Chalon et d'Adélaïde de Méranie. Leurs enfants sont :



Mariage d'Edmond Plantagenêt avec Blanche d'Artois

Edmond Plantagenêt épouse à Paris le 3 février 1276 Blanche d'Artois (vers 1248-1302). Leurs enfants sont :



Naissance de Philippe Ier de Piémont

Philippe Ier de Piémont naît à Suse en 1278, fils de Thomas III de Savoie et de Guyonne de Bourgogne.



Mariage d'Adam IV de Melun avec Jeanne de Sully

Adam IV de Melun épouse avant 1280 ou en 1284 Jeanne de Sully, fille d'Henri II de Sully, Seigneur de Sully, de la Chapelle, d'Aix-dans-Gilon, d'Argent et de Clémont, et de Péronnelle de Joigny, Dame de Château-Renard. Leurs enfants sont :



Mort de Thomas III de Savoie

Philippe Ier de Piémont Seigneur de Piémont

Thomas III de Savoie meurt le 16 mai 1282. Philippe Ier de Piémont devient Seigneur de Piémont.



Guillaume VII de Montferrat Prisonnier

Mort de Guillaume VII de Montferrat

Jean Ier de Montferrat Marquis de Montferrat

Jean Ier de Montferrat Seigneur d'Ivrée

Imploré par les habitants d'Asti, Amédée V de Savoie joint ses troupes aux leurs.

Par une conspiration ourdie par les membres de la famille del Pozzo d'Alexandrie, Amédée V de Savoie parvient à se rendre maître de Guillaume VII de Montferrat, que les Astésans irrités enferment dans une cage de fer.

Thomas Ier de Saluces prend la défense des territoires de Montferrat.

Guillaume VII de Montferrat meurt en prison à Alessandria le 8 février 1292.

Jean Ier de Montferrat devient Marquis de Montferrat.et Seigneur d'Ivrée en 1292.

Il est le dernier marquis de Montferrat appartenant à la famille qui descend d'Alérame.

Jean Ier de Montferrat est sous la tutelle de Thomas Ier de Saluces

Le territoire du Montferrat est impliqué dans les guerres entre les différentes communes piémontaises.

Charles II d'Anjou, roi de Naples, prend la défense du marquisat de Montferrat avec l'intention d'instaurer un rapport de vassalité dans le Piémont.

Aux côtés de Charles II d'Anjou et Thomas Ier de Saluces, Jean Ier de Montferrat combat Asti et Alexandrie pour reprendre les territoires de Guillaume VII de Montferrat son père.

Beaucoup d'ennemis envisagent de prendre possession du Montferrat.

Milan et la maison de Savoie qui voient une atteinte à leur politique expansionniste et une possible renaissance de la puissance du Montferrat.

Amédée V de Savoie, en particulier, craint que Jean Ier de Montferrat n'ait à cœur la reconquête de d'importants centres précédemment passés sous le contrôle de Guillaume VII de Montferrat :



Mariage de Renaud II de Trie avec Isabelle de Heilly

Renaud II de Trie épouse Isabelle de Heilly, Dame de Mareuil, fille de Jean de Heilly (né en 1272) et d'Alix du Pas-en-Artois (1278-1319). Leurs enfants sont :



Mariage d'Enguerrand III de Marigny avec Alips de Mons

Enguerrand III de Marigny épouse Alips de Mons. Leurs enfants sont :



Mort de Thomas Ier de Saluces

Manfred IV de Saluces Marquis de Saluces

Thomas Ier de Saluces meurt le 3 décembre 1296.

Manfred IV de Saluces succède à son père et devient Marquis de Saluces.

Manfred IV de Saluces est d'abord entraîné dans un conflit avec Mathieu Ier Visconti, Seigneur de Milan.



Mariage d'Édouard Ier d'Angleterre avec Marguerite de France

Édouard Ier d'Angleterre épouse en 1299 Marguerite de France (1282-1318) fille de Philippe III le Hardiet de Marie de Brabant. Leurs enfants sont :



Mariage de Galéas Ier Visconti avec Béatrice d'Este

Galéas Ier Visconti associé au gouvernement de Milan

Béatrice d'Este est veuve de Nino Visconti de Pise.

Galéas Ier Visconti épouse le 24 juin 1300 Béatrice d'Este, fille d'Obizzo II d'Este et de Giacomina Fieschi de Lavagna. Leurs enfants sont :

En 1300, Mathieu Ier Visconti, son père, décide d'associer Galéas Ier Visconti à son gouvernement de Milan.



Mariage de Robert Ier d'Écosse avec Élisabeth de Burgh

Robert Ier d'Écosse épouse vers 1302 Élisabeth de Burgh, fille de Richard Og de Burgh, Comte d'Ulster. Leurs enfants sont :



Mariage de Frédéric Ier de Saluces avec Marguerite de La-Tour-du-Pin

Frédéric Ier de Saluces épouse en 1303 Marguerite de La-Tour-du-Pin, fille d'Humbert Ier du Viennois et d'Anne de Bourgogne. Leur enfant est :



Mariage de Frédéric Ier de Saluces avec Marguerite de La Tour-du-Pin

Frédéric Ier de Saluces épouse en septembre 1303 Marguerite de La Tour-du-Pin (née en 1275), fille d'Humbert Ier de Viennois et d'Anne de Bourgogne. Leur enfant est :



Mariage de Roger Ier Mortimer avec Jeanne de Joinville

Roger Ier Mortimer épouse au manoir de Pembridge le 20 septembre 1301 ou vers 1305 Jeanne de Joinville, fille de Pierre de Joinville et de Jeanne de Lusignan. Leurs enfants sont :

Jeanne fait le choix de suivre son époux. Elle a, sur une période de 17 ans, 12 enfants viables. Ian Mortimer, biographe de Roger Ier Mortimer, suggère que le couple partageait plus d'intimité et de d'affection qu'il n'était usuel d'en trouver à la même époque à l'intérieur des unions aristocratiques.



Mariage de Thomas II de Bruyères avec Isabelle de Melun

Thomas II de Bruyères épouse en 1310 Isabelle de Melun (née vers 1295), fille d'Adam IV de melun (vers 1240-1306) et de Jeanne de Sully-sur-Loire (1260-1306). Leurs enfants sont :



Mariage de Philippe Ier de Piémont avec Catherine de la Tour-du-Pin

Veuf, Philippe Ier de Piémont épouse en 1312 Catherine de la Tour-du-Pin (mort en 1337), fille d'Humbert Ier du Viennois et d'Anne de Bourgogne Leurs enfants sont :



Naissance de Thomas Ier Holland

Thomas Ier Holland naît en 1314, fils de Robert, Baron Holland, et de Maud de la Zouche.

Sa famille fait partie de la haute société du Lancashire.



Naissance de Thomas de Beauchamp

Thomas de Beauchamp naît en 1313 ou fin 1314 ou début 1315, fils de Guy de Beauchamp (vers 1272-1315), 10e comte de Warwick, et d'Alice de Toeni ou de Tosny.



Mort de Guy de Beauchamp

Thomas de Beauchamp Comte de Warwick

Il semble qu'avant sa mort, Guy de Beauchamp négocie l'alliance l'une des filles de Roger Ier Mortimer avec Thomas de Beauchamp, son fils.

Guy de Beauchamp meurt le 12 août 1315.

La garde de l'héritage familial est confiée à Hugues le Despenser, favori d'Édouard II Carnarvon.

Thomas de Beauchamp devient 11e comte de Warwick.



Mariage de Lucien Visconti avec Violante de Saluces

Lucien Visconti épouse en 1316 Violante de Saluces, fille de Thomas Ier de Saluces et de Louise de Ceva.



Liaison de Philippe VI de Valois avec Beatrix de La Berruere

Philippe VI de Valois a une liaison avec Beatrix de La Berruere (1294-1348). Leur enfant est :



Liaison d'Hugues IV de Chypre

Hugues IV de Chypre a une liaison. Leurs enfants sont :



Garde de Thomas de Beauchamp confiée à Roger Ier Mortimer

En 1318, Édouard II Carnarvon donne le droit à Roger Ier Mortimer de marier Thomas de Beauchamp à l'une de ses filles, et lui accorde la garde de Thomas de Beauchamp.



Mariage de Guillaume III de Sabran avec Françoise de Celano

Guillaume III de Sabran, Comte d'Ariano, de Molizi et d'Abruzze, Seigneur de Cadenet et de Puyloubier, épouse en 1323 Françoise de Celano, fille de Thomas de Celano, Comte de Celano, et d'Isabelle d'Acquaviva. Leur enfant est :



Mariage de Bompar de Montmorin avec Françoise de Flotte

Bompar de Montmorin épouse Françoise de Flotte (née vers 1295), fille de Pierre Ier de Flotte (vers 1238-1302), Seigneur de la Baume, et de Flandrine de Châtillon, Dame d'Escole (née vers 1245). Leurs enfants sont :



Naissance de Thomas de Montmorin

Thomas de Montmorin dit Taurin naît vers 1325, fils de Bompar de Montmorin (vers 1295-1337), Seigneur de Montmorin et d'Auzon, et de Françoise de Flotte (née vers 1295).



Mariage d'Edmond de Woodstock avec Marguerite de Wake

Edmond de Woodstock épouse à Blisworth dans le Northamptonshire le 25 décembre 1325 Marguerite de Wake, Baronne de Liddell, fille de John de Liddell et de Jeanne de Fiennes. Leurs enfants sont :



Mariage de Thomas de Beauchamp avec Katherine Mortimer

Thomas de Beauchamp épouse peu après 1327 Katherine Mortimer, fille de Roger Ier Mortimer.Leurs enfants sont :


Philippa de Hainaut

Mariage d'Édouard III d'Angleterre avec Philippa de Hainaut

Édouard III d'Angleterre épouse en la cathédrale d'York le 24 janvier 1328 Philippa de Hainaut, fille de Guillaume Ier de Hainaut et de Jeanne de Valois. Leurs enfants sont :

En août 1328, Édouard III d'Angleterre fixe le douaire de son épouse.


Thomas de Beauchamp - Comte de Warwick - dans le Bruges Garter Book

Thomas de Beauchamp Chevalier

Thomas de Beauchamp est adoubé chevalier le 20 février 1329.

Thomas de Beauchamp prend alors possession de son héritage.



Mort de Robert Ier d'Écosse Roi d'Écosse

David II d'Écosse Roi d'Écosse

Thomas Randolf Comte de Moray Gardien de l'Écosse.

Robert Ier d'Écosse meurt au château de Cardross ou Cadroos à Dumbarton en Écosse le 7 juin 1329.

Il est inhumé à l'abbaye de Dunfermline.

David II d'Écosse, son fils, devient Roi des Écossais le 7 juin 1329 mais il est trop jeune pour pouvoir régner.

Thomas Randolf, Comte de Moray, devient Gardien de l'Écosse.



Mariage de Louis Ier de Thouars avec Jeanne de Dreux

Louis Ier de Thouars (mort en 1370) épouse en 1330 Jeanne de Dreux (vers 1308-1355), fille de Jean de Dreux et de Perronnelle de Sully. Leurs enfants sont :

Louis Ier de Thouars devient ainsi Comte de Dreux.



Naissance de Frédéric II de Saluces

Frédéric II de Saluces (en Italien: Federico II del Vasto ou di Saluzzo) naît en 1332, fils de Thomas II de Saluces et Ricciarda Visconti.



Mort de Thomas Randolf Gardien de l'Écosse

Donald Mormaer Gardien de l'Écosse

Expédition des "déshérités"

Bataille de Dupplin Moor

Édouard Balliol Roi des Écossais

Archibald Douglas Gardien de l'Écosse

Trêve entre Archibald Douglas et Édouard Balliol

Thomas Randolf, Comte de Moray, meurt le 20 juillet 1332.

La noblesse écossaise se réunis à Perth où elle élit Donald Mormaer, Comte de Mar, au poste de Gardien de l'Écosse.

Édouard Balliol rend probablement hommage en secret à Édouard III d'Angleterre, officiellement en paix avec David II d'Écosse.

Édouard lui refuse l'autorisation d'envahir l'Écosse en traversant la rivière Tweed, le traité d'Édimbourg Northampton aurait été trop visiblement rompu.

Mais il accepte de fermer les yeux sur une invasion maritime mais il les désavouera et confisquera toutes leurs terres en Angleterre si jamais ils échouent.

Le petit groupe dirigé par Édouard Balliol prend la mer depuis la rivière Humber.

Composés des nobles déshérités et de mercenaires, ils ne sont probablement pas plus de quelques centaines.

Ils débarquent à Kinghorn sur le Fife le 6 août 1332.

La nouvelle de leur avancée les précède.

Alors qu'ils marchaient sur Perth, ils trouvent sur leur chemin une vaste armée, composée principalement d'infanterie, sous le commandement de Donald Mormaer.

Lors de la bataille de Dupplin Moor, l'armée d'Édouard Balliol, dirigée par Henry Beaumont, vainc les forces écossaises, pourtant plus nombreuses.

Beaumont utilise la tactique utilisée par les Anglais durant la guerre de Cent Ans, avec des chevaliers à pied au centre et des archers sur les côtés.

Pris sous une meurtrière pluie de flèches, la plupart des soldats Écossais n'atteignent pas la ligne ennemie.

Quand la massacre est finalement terminé, Donald Mormaer, Robert Bruce, un fils illégitime de Robert Ier d'Écosse, de nombreux nobles et environ 2 000 écossais ont péri.

Édouard Baliol se couronne Roi des Écossais, d'abord à Perth, puis à l'abbaye de Scone en septembre 1332.

Archibald Douglas, est promu Gardien de l'Écosse.

En octobre 1332, Archibald Douglas conclut une trêve avec Édouard Balliol afin de laisser le parlement écossais se rassembler et décider qui serait le roi.


Guillaume de Boldenseleremet son livre au cardinal

Remise du Liber de quibusdam ultramarinis partibus et praecipue de Terra sancta

Guillaume de Boldensele est reçu à Avignon au cours du printemps 1336 pour remettre à Hélie de Talleyrand-Périgord le récit de ses périples.

Hélie de Talleyrand-Périgord reçoit le Liber de quibusdam ultramarinis partibus et praecipue de Terra sancta des mains de Guillaume de Boldensele, ouvrage qu'il lui a commandité et qui retrace les visites de ce moine dans le Moyen-Orient.

Il semble qu'une véritable amitié lie les 2 hommes.

Ils ont en commun une grande et noble lignée ainsi qu'une érudition importante.

Le moine est un lecteur assidu d'Aristote, d'Albert le Grand et de Thomas d'Aquin.

Hélie de Talleyrand-Périgord qualifie Guillaume de Boldensele de trésor dans le champ du troupeau du Seigneur.



Mort de Frédéric Ier de Saluces Marquis de Saluces

Frédéric Ier de Saluces meurt le 29 juin 1336.

Il est inhumé dans l'église des dominicains de Saluces.

Manfred V de Saluces reprend ses prétentions pour le Marquisat de Saluces contre Thomas II de Saluces, son jeune neveu.

Manfred V de Saluces rassemble une armée.

Soutenu par Robert Ier de Naples, Manfred V de Saluces déclenche une guerre contre le marquisat de Saluces.

Saluces est prise pillée et brulée entre le 7 et le 14 avril 1336.

Thomas II de Saluces est emprisonné par Jacques de Savoie-Achaïe.


Bataille d'Arnemuiden

Projet d'invasion de l'Angleterre

Bataille navale d'Arnemuiden

Pillage de Southampton

Les provinces françaises promettent des navires pour envahir l'Angleterre. Réunis à ceux de Philippe VI de Valois, ils doivent permettre de transporter en Angleterre de la grande armée de la mer, formée de 4 000 hommes d'armes Génois, Normands, Picards et Bretons. Les préparatifs se font dans les ports d'Harfleur et de Leure.

Une quittance, du 2 juillet 1338, prouve l'emploi sur la flotte de la poudre à canon, et fixe d'une manière certaine le commencement de l'artillerie moderne en France.

Le 23 septembre 1338, une bataille oppose, prés d'Arnemuiden, port de l'île de Walcheren aux Pays-Bas, une vaste flotte française, commandée par Hugues Quiéret et Nicolas Béhuchet ou Bahuchet à 5 grandes nefs anglaises, transportant un énorme chargement de laine, destinée aux Flamands, alliés d'Édouard III d'Angleterre.

Écrasés sous le nombre et ayant une partie de leurs équipages à terre, les navires anglais se défendent avec une grande vaillance, en particulier le Christofer sous les ordres de John Kingston, chef de la petite escadre. Le Christofer est équipé de 3 canons de fer et d'un canon à main.

Il ne capitule qu'après une journée de lutte et après avoir épuisé tous ses moyens de défense.

Les Français s'emparent de la riche cargaison et intègrent les 5 nefs à leur flotte mais ils ternissent leur victoire par le massacre des prisonniers.

Un dimanche matin d'octobre 1338, Hugues Quiéret prend le havre de Hantonne (Southampton), la pille, charge le butin sur ses nefs et réembarque.

Hugues Quiéret le 8 novembre 1338 charge Thomas Fouques, garde du clos aux Galées du roi, à Rouen, de racheter, à quelque prix que ce soit, les armes que les soudoyers de l'armée réunie à Leure et à Harfleur avaient vendues à des marchands, et que ceux-ci se proposent de porter à l'étranger.

Durant l'hiver, Hugues Quiéret, Nicolas Béhuchet et Barbevaire brûlent les navires anglais de Bristol à Plymouth et font de grands dommages aux Anglais. Ils vont jusque à Douvres et à Sandwich, à Winchelsea, à Rye sur les côtes d'Angleterre.


Bataille de l'Écluse

Bataille de l'Écluse

Édouard III d'Angleterre blessé

Mort d'Hugues Quiéret

Mort de Nicolas Béhuchet

Édouard III d'Angleterre, en quête d'alliés dans sa guerre contre la France, conclut une alliance avec Jacques van Artevelde, lui promettant de l'argent et de la laine, vitale à l'économie flamande, en échange d'un soutien flamand pour ses opérations militaires et de la permission pour ses troupes de stationner en Flandre en vue d'une invasion de la France.

Mais Jacques van Artevelde n'a toutefois pas l'intention d'engager toutes ses ressources dans cette guerre et n'a par ailleurs pas pleinement le contrôle des cités marchandes qui ont émergé dans cette région semi-indépendante.

Édouard III d'Angleterre demande que 150 000 flamands l'attendent à son arrivée. Il est quelque peu surpris de découvrir que seulement une fraction de ce nombre a été rassemblée.

La bataille de l'Écluse oppose la flotte d'Édouard III d'Angleterre à celle de Philippe VI de Valois. La rencontre a lieu à Sluis, en Flandre zélandaise, devant l'estuaire du Zwin, bras de mer de nos jours ensablé qui mène à Bruges.

Sluis, anciennement Sluys, en néerlandais signifie écluse.

Les Français disposent :

soit un total d'environ 30 000 hommes.

Les commandants, Hugues Quiéret et Nicolas Béhuchet, ne sont pas des marins.

Ce sont des administrateurs chargés en principe d'assurer le transport d'une armée.

Ils reçoivent l'ordre d'empêcher le débarquement de l'armée d'Édouard III d'Angleterre et transforment la flotte en barricade sur 3 rangs, enchaînée d'une rive à l'autre, sauf 4 nefs et les Génois.

Le matin du 24 juin 1340, les 250 navires anglais avec 15 000 hommes plus les équipages apparaissent.

Henry de Grosmont participe à cette bataille.

À midi, avec la marée et le vent portant, l'armada Anglaise attaque.

Du côté français les arbalétriers ont l'initiative mais rapidement ils sont dominés par la vitesse de tir des archers gallois. Après l'abordage les combats furieux se déroulent sur les ponts.

Hugues Quiéret et Nicolas Béhuchet parviennent à investir le bateau d'Édouard III d'Angleterre, la Thomas, et à le blesser à la cuisse.

Mais ils sont faits prisonniers.

Immédiatement Hugues Quiéret est malgré ses blessures décapité et son corps jeté à la mer.

Nicolas Béhuchet meurt pendu.

Ils paient de leur vie leurs actes de cruauté lors de la Bataille d'Arnemuiden, 2 ans plus tôt.

Dans l'après-midi, grâce au vent qui a changé de direction, la flotte flamande peut quitter la rive et vient se mêler au combat.

La panique s'empare des Français.

N'ayant pas d'autre échappatoire que de sauter à l'eau, ils périssent noyés par milliers.

Seule la moitié des Génois, dont Barbavera (Boccanegra), parvient à s'échapper.

Guillaume de Bohun participe à cette victoire anglaise.

La France a perdu 20 000 hommes.

Sergent d'armes du Roi, Renault d'Aumont donne le 2 juillet 1340, quittance d'un emprunt sur ses gages pour son service de guerre "ès champ lès l'Escluse" en Artois, scellée de son sceau.



Mariage de Guy II de Nesle avec Jeanne de Bruyères-le-Châtel

Guy II de Nesle épouse le 23 mai 1342 Jeanne de Bruyères-le-Châtel (morte en 1392), fille de Thomas II de Bruyères et d' Isabelle de Melun. Leurs enfants sont :



Mort de Thomas II de Bruyères seigneur de Chalabre, de Bruyères-le-Châtel et de Puivert

Thomas II de Bruyères meurt entre 1343 et 1346.



Débarquement d'Édouard III d'Angleterre dans le Cotentin

Siège de Caen

Raoul II de Brienne Prisonnier

Jean II de Melun Prisonnier

Début de la guerre de Cent Ans

Édouard III d'Angleterre réunit un millier de navires dans la rade de Portsmouth et met à la voile pour Bordeaux le 7 juillet 1346.

Jeanne-Louise de Belleville aide à maintenir la Manche libre de navires de guerre français.

Mais la tempête rejette la flotte sur la côte de Cornouailles et c'est finalement dans le Cotentin, sur la plage de Saint-Vaast-la-Hougue, que débarquent ses 20 000 soldats le 12 juillet 1346.

Cette armée, menée par le duc de Kent, bouscule sans mal les premières résistances. Robert VIII Bertrand de Bricquebec tente en vain de résister à l'armée anglaise.

À l'été 1346, Louis II de Sancerre aurait été à Harfleur et à Caen sous les ordres du connétable de France, Raoul II de Brienne.

Lors du siège de Caen, Raoul II de Brienne et Jean II de Melun sont fait prisonniers par les forces anglaises de Thomas Ier Holland.

Le duc de Kent s'empare de Caen qu'elle met au pillage.

Le Roi de France Philippe VI de Valois ne tarde pas à mobiliser ses troupes. À la tête de 50 000 hommes, il se dispose à aller à la rencontre de l'assaillant.

Les troupes d'Édouard III d'Angleterre incendient Nanterre. L'église Saint-Maurice de Nanterre est détruite.

Édouard III d'Angleterre, ne se souciant pas d'attendre Philippe VI de Valois, traverse la Seine à Poissy, contourne Paris et remonte en direction des Flandres où il bénéficie d'appuis nombreux parmi les habitants des villes.

L'abbaye Joyenval est incendiée lors de la chevauchée d'Édouard III d'Angleterre.

La guerre de Cent Ans commence.

Des travaux de défense sont effectués au château de Caen après la prise de la ville :


Bataille de Crécy-en-Ponthieu Bataille de Crécy-en-Ponthieu - les Français à droite (fleur de lys), les Anglais à gauche (lion)

Bataille de Crécy-en-Ponthieu

Mort de Jean II d'Auxy

Mort de Louis Ier de Dampierre Comte de Dampierre et de Nevers et de Flandre

Mort de Jean V de Roucy Comte de Roucy dans l'Aisne, de Braine, de Rochefort en Yvelynes, Seigneur de Pierrepont dans l'Aisne

Mort de Jean IV d'Harcourt

Mort de Jean IV de Ghistelles

Mort de Jean Ier de Luxembourg Comte de Luxembourg et Roi de Bohême

Mort de Charles II d'Alençon

Mort de Henri IV de Vaudémont

Mort de Louis de La Cerda

Mort de Louis II de Sancerre

Mort de Louis Ier de Blois-Châtillon

Mort de Raoul de Lorraine Duc de Lorraine

Mort d'Enguerrand VI de Coucy Sire de Coucy, de Marle, de la Fère, d'Oisy, d'Havrincourt

Mort de Jean III d'Amboise Seigneur de Chaumont et de Saint-Vérain

Édouard III d'Angleterre traverse le gué de la Blanquetade.

Le 24 août 1346, l'armée anglaise, sous le commandement d'Édouard III d'Angleterre et de son fils, le futur Prince Noir, alors à peine âgé de 15 ans, dresse ses tentes sur la rive droite de la Somme, en bordure de la forêt de Crécy-en-Ponthieu.

Les Anglais s'établissent sur une hauteur et creusent des fossés en prévision des assauts de la cavalerie ennemie.

Guillaume de Bohun commande des troupes anglaises avec succès.

Les Français arrivent en provenance d'Abbeville.

Le choc survient au matin du samedi 26 août 1346.

Le capitaine Le Moine de Bâle, envoyé en reconnaissance, rapporte au Roi de France que les Anglais sont affamés et ne pourront longtemps tenir derrière leurs fossés.

La piétaille française est elle-même épuisée par sa marche.

La sagesse voudrait que l'on diffère l'attaque...

mais la chevalerie française ne l'entend pas de cette oreille.

Du fait de leur infériorité numérique, Édouard III d'Angleterre et son fils ne vont pas hésiter à bousculer les règles traditionnelles du combat.

Ce sont d'abord les arbalétriers génois du Roi de France qui tirent leurs carreaux.

Mais si l'on en croit la chronique, un orage survient, qui détend les cordes des arbalètes et celles-ci perdent une bonne partie de leur efficacité.

C'est au tour des archers anglais de tirer.

Ceux-là ont pris soin de protéger leurs arcs dans des sacs pendant l'orage.

De leur ligne située en hauteur, ils arrosent de traits les troupes françaises.

Le Roi anglais et ses chevaliers, en arrière, les laissent tirer sans discontinuer et ne se soucient pas de les déranger.

Thomas de Beauchamp se distingue lors de cette bataille, côté anglais.

Les chevaliers français, quant à eux, constatant l'impuissance des arbalétriers génois, les bousculent sans ménagement pour monter eux-mêmes à l'assaut malgré le sol boueux.

Qui plus est, au cours de la bataille, les cavaliers du Roi de France déciment leurs alliés génois, lorsqu'ils entendent le cri du Roi : "Tuez la piétaille."

Mais ces chevaliers se montrent aussi inefficaces.

Ils montent à l'assaut des lignes ennemies avec le soleil dans les yeux et sont en peine de répliquer aux flèches des archers.

La journée durant, les coutiliers gallois s'en donnent à cœur joie.

Ils coupent les jarrets des chevaux, désarçonnant et égorgeant les orgueilleux chevaliers embarrassés par leurs armures et leurs caparaçons; négligeant de les capturer et d'en tirer rançon.

De nombreux piétons et pas moins de 1 500 chevaliers restent sur le terrain.

Participent à la bataille :

Tous périssent ainsi que le raconte le chroniqueur Jean Froissart :

Jean III d'Amboise meurt à Crécy-en-Ponthieu le 28 août 1346.

Robert IX Bertrand de Bricquebec meurt lors de cette bataille.

Jean V de Roucy est inhumé en l'abbaye de La Valroy à Quentin-le-Petit dans les Ardennes.

Li vaillans et gentilz rois de Behagne, qui s'appeloit messires Jehans de Lussembourch, car il fu filz a l'empereour Henri de Lussembourch, entendi par ses gens que li bataille estoit commencie; car quoique il fust la armés et en grant arroy, il ne veoit goutes et estoit aveules...

Adonc dist li vaillans rois a ses gens une grant vaillandise : "Signeur, vous estes mi homme et mi ami et mi compagnon.

A le journee d'ui, je vous pri et requier tres especialement que vous me menés si avant que je puisse ferir un cop d'espee." Et cil qui dalès lui estoient, et qui se honneur et leur avancement amoient, li accorderent : si ques, pour yous acquitter, et que il ne le perdesissent en le presse, il s'alloierent par les frains de leurs chevaus tous ensamble; et missent le roy leur signeur tout devant, pour mieulz acomplir son desirier.

Et ensi s'en alerent il sus leur ennemis...

Ne onques nulz ne s'en parti, et furent trouvé a l'endemain, sus le place, autour dou roy leur signeur et leurs chevaus tous alloiiés ensamble."

Enguerrand VI de Coucy meurt au cours de la bataille de Crécy.

Enguerrand VII de Coucy, son fils, lui succède et devient Seigneur de Coucy.

Louis II de Sancerre aurait été l'un des seuls capitaines français à être rentré dans les lignes anglaises.

Son corps ayant été relevé par ordre du roi Édouard III, il aurait été inhumé au monastère de Maintenay près Crécy.

Pierre Ier de Bourbon et Jacques Ier de Bourbon sont également présent et ils sont blessés.

Aimery Ier de Rochechouart participe à cette bataille.

Il est fait prisonnier par les Anglais.

Charles Ier de Montmorency se distingue lors de cette bataille.

Philippe VI de Valois lui-même se jette dans la mêlée avec une témérité inconséquente.

Il est blessé d'une flèche au visage et voit deux chevaux mourir sous lui.

Il ne doit qu'à l'insistance de ses proches de ne pas être pris ou tué.

Finalement, il s'enfuit avec quelques chevaliers et une quarantaine de sergents d'armes.

Jean de Hainaut réussit à sortir Philippe VI de Valois de la mêlée et du champ de bataille.

Après la défaite, Philippe heurte à la porte d'un château et crie, lorsqu'on lui demande qui il est, qu'il est "l'infortuné Roi de France".

Les historiens modernes ont longtemps insisté sur la présence de canons à Crécy, pour la première fois dans l'histoire militaire.

Ces bouches à feu rudimentaires et très lourdes (appelées "bombardes" à partir des années 1375) auraient été employées par Édouard III d'Angleterre pour semer la panique dans les rangs ennemis et effrayer les chevaux.

Mais les chroniqueurs anglais n'en disent mot.

Le fait est rapporté seulement par un chroniqueur italien qui n'assista pas à la bataille et par le célèbre chroniqueur Froissart qui y fait allusion au détour d'une phrase (d'une certaine manière pour ajouter des excuses à la défaite inqualifiable de la chevalerie française).

Au début du XIVe siècle, à l'époque de la bataille de Crécy, les canons ne sont encore employés que de façon accessoire, notamment sur des bateaux.

C'est un siècle plus tard, à la bataille de Castillon, que l'artillerie sera pour la première fois employée à grande échelle et avec efficacité...

Philippe VI de Valois fait de Bernard VI de Moreuil son lieutenant après la journée de Crécy.

Thomas de Montmorin participe à la bataille de Crécy sous la bannière de Béraud II Dauphin, dont il est le vassal.



Siège de Calais

Après le désastre de Crécy-en-Ponthieu, les Anglais négligent de poursuivre leur avantage. Jugeant ses troupes trop peu nombreuses, Édouard III d'Angleterre se contente de mettre le siège devant Calais.

Thomas de Beauchamp se distingue lors de ce siège, côté anglais.



Création de l'ordre de la Jarretière

Thomas de Beauchamp fait partie des 25 chevaliers fondateurs de l'Ordre de la Jarretière en 1348.



Fiançailles de Thomas Ier Holland et de Jeanne de Kent

Mariage de Guillaume de Montaigu avec Jeanne de Kent

Thomas Ier Holland est fiancé ou épouse secrètement Jeanne de Kent, fille d'Edmond de Woodstock, Comte de Kent, et de Marguerite Wake.

Il disparaît à l'étranger et passe pour mort.

Sous la pression de sa famille Jeanne de Kent se remarie.

Guillaume de Montaigu, Comte de Salisbury, épouse le 15 octobre 1348 Jeanne de Kent.



Mariage de Thomas de Montmorin avec Algaye de Narbonne-Talairan

Thomas de Montmorin épouse le 4 mars 1349 Algaye de Narbonne-Talairan (né en 1325 ou vers 1330), fille d'Amalric II de Narbonne-Talairan (1269-1336), Seigneur de Talairan et de Naude de Clermont-Lodève (née vers 1286). Leurs enfants sont :

Le contrat de mariage est signé le 4 mars 1349.



Mariage de Thomas Ier Holland avec Jeanne de Kent

Thomas Ier Holland réapparaît et fait connaître son engagement avec Jeanne de Kent.

Le mariage de Guillaume de Montaigu et de Jeanne de Kent est annulé en 1349.

Thomas Ier Holland épouse officiellement en 1349 Jeanne Kent, fille d'Edmond de Woodstock et de Marguerite de Wake.

Leurs enfants sont :


Prise de Saint-Jean-d'Angely

Siège de Saint-Jean-d'Angély

Bataille de Taillebourg

Guy II de Nesle Prisonnier

Les hostilités franco-anglaises recommencent dès avril 1351, ramenant de nouveau l'instabilité au nord des Pyrénées.

Arnaud-Amanieu VIII d'Albretest envoyé par Édouard III d'Angleterre porter secours aux habitants de Saint-Jean-d'Angély assiégés par les troupes de l'armée royale française.

Charles de La Cerda s'illustre par une brillante campagne en Poitou ou il prend Saint-Jean-d'Angély.

Thomas de Montmorin assiste à ce siège en 1351.

Guy II de Nesle pour contrer les tactiques de l'infanterie anglaise fait démonter la majorité de ses chevaliers, tout en se réservant 2 groupes à cheval pour les attaques de flanc.

Cette tactique est un échec.

Guy II de Nesle et 60 chevaliers sont capturés par Arnaud-Amanieu VIII d'Albretpour les Anglais le 1er avril 1351.

Guy II de Nesle est libéré moyennant une rançon à laquelle Jean II le Bon contribue pour 10 000 écus.

La troisième bataille de Taillebourg, un combat mineur, a lieu pendant la guerre de Cent Ans, le 8 avril 1351.



Naissance de Thomas de Woodstock

Thomas de Woodstock naît au Palais de Woodstock le 7 janvier 1355, fils d'Édouard III d'Angleterre et de Philippa de Hainaut.



Testament de Louis Ier de Brosse

Louis Ier de Brosse teste le 31 août 1356 au château de Boussac par la plume de Pierre Robinet, du diocèse de Limoges, notaire public et tabellion, chapelain de Creyssac près d'Ahun dans la Creuse.

L'original de ce testament sur parchemin a été retrouvé par Antoine Thomas chez un libraire ; il l'a publié dans les Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse en 1907.

Le testament comprend un préambule et 33 articles.

Il demande à être enterré à Saint-Martin d'Huriel, à côté de Pierre Ier de Brosse, son père, et de Blanche de Sancerre, sa mère.

Louis II de Brosse est héritier seul et pour le tout,

La châtellenie de La Pérouse ne comprend que 4 paroisses :

La châtellenie de La Pérouse est nettement plus petite que


Bataille de Poitiers

Bataille de Poitiers

Jean II le Bon prisonnier

Charles V Régent du Royaume de France

Mort de Gautier VI de Brienne

Mort de Geoffroy Marcel de Longueil

Mort de Louis Ier de Brosse Seigneur de Boussac, de Sainte-Sévère, d'Huriel et de La Pérouse

Mort de Jean Ier de Rochechouart Vicomte de Rochechouart, Seigneur de Brigueil et de Tonnay-Charente

Mort de Pierre Ier de Bourbon

Mort de Pierre de Vendôme,

Louis II de Bourbon Duc de Bourbon et Grand chambrier de France

Mort de Robert de Morée

Mort de Geoffroy Ier de Charny

Mort d'Hugues III de Castelnau-Calmont

Henri V de Joinville Prisonnier

Jacques Ier de Bourbon Prisonnier

Tandis que les Anglais remontent de leur possession de Bordeaux vers la Loire pour une nouvelle chevauchée, le Roi de France peut enfin lever une armée pour se porter à leur rencontre.

L'armée anglaise compte à peine 7 000 hommes mais elle est solidement retranchée sur le plateau de Maupertuis.

Archambaud de Grailly combat aux côtés du Prince Noir.

Thomas de Beauchamp participe à cette bataille, côté anglais.

Le Roi de France, de son côté, aligne pas moins de 15 000 hommes.

Participent à la bataille :

Aimery Ier de Rochechouart est blessé et est laissé pour mort sur le champ de bataille.

Aimery Ier de Rochechouart est sauvé par Aimery II de Rochechouart, son fils.

Jean VI de Vendôme est fait prisonnier.

Thomas de Montmorin est fait prisonnier par les Anglais lors de la bataille de Poitiers

Libéré par Louis Ier de Hongrie, Robert de Morée combat pour Jean II le Bon.

Arnaud de Cervole participe à la bataille où il est fait prisonnier et discrètement libéré.

Amaury IV de Craon participe à la bataille et est fait prisonnier.

Henri V de Joinville est fait prisonnier.

Jean II de Melun et Guillaume II de Melun sont fait prisonniers.

Le 19 septembre 1356, l'armée française est écrasée par les archers anglais près du bourg de Nouaillé à une dizaine de kilomètres au sud-est de Poitiers.

Placé à la tête d'un corps d'armée, Jean Chandos, capitaine anglais, joue un rôle décisif dans la victoire anglaise.

Malgré la charge folle des chevaliers, la bataille tourne très vite à la déroute française.

Beaucoup de chevaliers sont faits prisonniers.

D'autres se replient lâchement et abandonnent leur Roi à son sort.

Le Roi Jean II le Bon, surnommé ainsi en raison de sa bravoure, ose se lancer à la poursuite du Prince Noir mais il est lui-même fait prisonnier.

Une belle légende garde le souvenir du dévouement légendaire de Philippe II le Hardi, jeune fils de Jean II le Bon.

Au cœur de la bataille, lorsque les chances de vaincre sont quasiment anéanties, Jean II le Bon ordonne à ses 3 fils aînés, Charles V le Sage, Louis Ier d'Anjou et Jean Ier de Berry, de prendre la fuite.

Le Roi veut protéger sa descendance, et donc sa succession.

Seul Philippe II le Hardi, âgé de 14 ans, reste auprès de son père, pour le soutenir jusqu'au bout, non par les armes, mais par les paroles :

Père, gardez-vous à droite, père, gardez-vous à gauche !"

Il en gardera son surnom.

Le pouvoir est laissé à Charles V le Sage, lieutenant du Roi, qui assume la régence du royaume dès 1356, à 18 ans. Il doit défendre une position considérablement affaiblie.

Pierre Ier de Bourbon meurt durant la bataille, en faisant rempart de son corps devant son Roi.

Louis II de Bourbon devient Duc de Bourbon et reçoit la charge de Grand chambrier de France.

Meurt durant la bataille :

Philippe de Chambly est inhumé au couvent des Cordeliers de Poitiers.

Jacques Ier de Bourbon est blessé et fait prisonnier.

Isabeau de Brienne hérite des titres et revendications de la famille de Brienne après la mort de Gautier VI de Brienne, son frère, les transmettant à la famille de Gauthier III d'Enghien, son époux,

Le corps de Louis Ier de Brosse est d'abord déposé au couvent des Frères mineurs de Poitiers.

Il est ensuite ramené et inhumé dans l'église Saint-Martin à Huriel dans l'Allier.

Enguerrand VII de Coucy est désigné, parmi d'autres seigneurs de son rang pour servir de caution à la rançon de Jean II le Bon, retenu prisonnier par le Prince noir.



Libération de Thomas de Montmorin

Thomas de Montmorin est libéré en 1357, moyennant un versement de 685 écus, comme l'atteste une quittance de son écuyer, Gaillard de Saint-Privat.



Frédéric II de Saluces Marquis de Saluces

Frédéric II de Saluces succède à Thomas II de Saluces, son père, et devient Marquis de Saluces en 1357



Naissance d'Isabelle de Montmorin

Isabelle de Montmorin naît en 1360, fille de Thomas de Montmorin et d'Algaye de Narbonne-Talairan.



Mariage de Frédéric II de Saluces avec Béatrix de Genève

Frédéric II de Saluces épouse en 1360 Béatrix de Genève, fille de Hughes de Genève, Seigneur d'Anthon, et d'Isabelle (morte après 1405) Dame d'Anthon. Leurs enfants sont :



Mort de Thomas de Montmorin Seigneur de Montmorin, d'Auzon, de Rilhac et de Massiac

Thomas de Montmorin meurt vers 1360.



Thomas Ier Holland Comte de Kent

Thomas Ier Holland est couronné premier comte de Kent en 1360.



Mort de Thomas Ier Holland

Thomas II Holland Baron Holland

Jeanne de Kent Comtesse de Kent

Thomas Ier Holland meurt en Normandie le 28 décembre 1360.

Il est chevalier de l'ordre de la jarretière.

Thomas II Holland devient baron Holland.

Jeanne de Kent reste Comtesse de Kent de son propre chef.



Mariage de Jean de Tilly avec Marguerite de Sacquenville

Jean de Tilly épouse le 4 mars 1364 Marguerite de Sacquenville ou Sacquainville, Dame de Blaru. Leurs enfants sont :

Par ce mariage, Jean de Tilly devient sire de Blaru.

Il a alors l'apanage de la seigneurie de Bizy .



Mariage de Thomas II Holland avec Alice FitzAlan

Thomas II Holland épouse le 10 avril 1364 Alice FitzAlan, fille de Richard FitzAlan, Comte d'Arundel et d'Eleanor ou Eléonore de Lancastre. Leurs enfants sont :


Prise d'Alexandrie

Croisade de Pierre Ier de Chypre contre les positions musulmanes au Proche-Orient et en Égypte

Prise d'Alexandrie

Le 30 juin 1365, d'Avignon, Urbain V écrit à Pierre Ier de Chypre, pour hâter son départ de Venise vers l'Égypte.

Pierre Ier de Chypre mène la croisade contre les positions musulmanes au Proche-Orient et en Égypte et embarque avec ses troupes vers Rhodes et Alexandrie.

Aux côtés de Pierre Ier de Chypre se trouvent, entre autres :

Avec eux, près de 8 000 croisés étaient prêts à aller combattre les Infidèles à Alexandrie.

Neveu de Raymond de La Pradelle, Archevêque de Nicosie, Hélias, dit Gantonnet d'Abzac, est Seigneur de Montastruc en Périgord.

Ce banneret est aussi connu sous les noms d'Autissac ou d'Auchizac.

Une flotte de quelque 165 navires arrive à Alexandrie le 7 octobre 1365.

L'offensive terrestre est lancée le 9 octobre 1365.

Le port égyptien est pris le 10 octobre 1365.

Les installations portuaires sont consciencieusement pillées du 10 au 13 octobre 1365.

Hugues de Lusignan assiste à ce combat.

À cette occasion, Pierre Ier de Chypre accorde à Hugues de Lusignan le titre de Prince de Galilée.

Gantonnet d'Abzac demeure alors à Chypre.

Urbain V, non informé des événements, écrit à Marco Cornaro, le doge de la Sérénissime, le 15 octobre 1365, se plaignit des difficultés qu'éprouvent les croisés pour se rendre de Venise à Rhodes.



Mariage de Jean IV de Bretagne avec Jeanne Holland

Jean IV de Bretagne est veuf de Marguerite d'Angleterre.

Jean IV de Bretagne épouse en 1366 Jeanne Holland, fille de lord Thomas Ier Holland et de Jeanne, Comtesse de Kent.



Thomas II Holland en Guyenne

Vers 1366, Thomas II Holland devient capitaine au sein des forces anglaise en Guyenne.

Pendant les années qui suivirent, Thomas II Holland prend part à plusieurs campagnes.



Pons de la Garde Prieur à Saint-Firmin de Montpellier

Pons de la Garde naît sans doute à la Garde-Guérin, fils de Thomas de la Garde, co-seigneur parier de la Garde-Guérin.

Thomas de la Garde a pour frère Gaucelin de la Garde, évêque de Lodève et de Maguelone.

Entre 1366 et 1376, Pons de la Garde est Prieur à Saint-Firmin de Montpellier.

Pons de la Garde devient ensuite exécuteur testamentaire de plusieurs évêques, dont Guillaume Lordet, Évêque de Mende, et Pierre de Canillac, Évêque de Maguelone.


Katherine Mortimer et Thomas de Beauchamp - Comte de Warwick - St. Mary's Church à Warwick

Mort de Katherine Mortimer

Mort de Thomas de Beauchamp

Katherine Mortimer meurt le 4 août 1369.

Thomas de Beauchamp meurt à Calais le 13 novembre 1369 de la peste.



Transfert du corps de Thomas d'Aquin dans l'église des Jacobins

Le corps de Thomas d'Aquin est transféré dans l'église des Jacobins à Toulouse en 1369.



Prise du Fort de l'abbaye de Saint-Savin

En 1370, Guillaume II de Naillac s'empare du Fort de l'abbaye de Saint-Savin et garde la place forte avec 100 hommes d'armes.

Guillaume II de Naillac fait prisonnier, dans un combat près de Bergerac, Thomas Felleton, Chevalier anglais et Sénéchal de Bordeaux.



Mariage d'Edmond de Langley avec Isabelle de Castille

Edmond de Langley épouse à Langley dans le Hertfordshire début mars 1372 Isabelle de Castille, fille de Pierre Ier le Cruel et de Maria de Padilla.



Naissance de Thomas Holland

Thomas Holland naît en 1374, fils de Thomas II Holland et d'Alice FitzAlan.



Hommage de Thomas de Latil à Jeanne Ire d'Anjou

En 1374, Thomas de Latil, Seigneur de Saint-Jurs, rend hommage à Jeanne Ire d'Anjou.



Mariage de Thomas de Woodstock avec Éléonore de Bohun

Thomas de Woodstock, Duc de Gloucester, épouse en 1374 Éléonore de Bohun, fille d'Humphrey de Bohun, Comte de Hereford, d'Essex et de Northampton. Leurs enfants sont :



Thomas II Holland Chevalier de la Jarretière

Thomas II Holland est fait chevalier de la Jarretière en 1375.



Mariage Jean Ier de Portugal avec Inès Perez Estevez

Jean Ier de Portugal épouse Inès Perez Estevez ou Inès Pires Estevez. Leurs enfants sont :



Naissance de Thomas Beaufort

Thomas Beaufort naît en 1377, fils de Jean de Gand et de Catherine Swynford de Roelt.


Richard II

Mort d'Édouard III d'Angleterre Roi d'Angleterre

Richard II d'Angleterre Roi d'Angleterre Duc de Guyenne

Richard II d'Angleterre Duc de Guyenne

Jean de Gand Régent du royaume d'Angleterre

Édouard III d'Angleterre meurt le 21 juin 1377.

Il reste encore 24 000 merks dus par l'Écosse à l'Angleterre qui ne seront jamais payés.

Richard II d'Angleterre devient Roi d'Angleterre et Duc de Guyenne le 22 juin 1377, à l'âge de 10 ans. Il succède à Édouard III, son grand-père.

Jean de Gand, 4e fils d'Édouard III, oncle de Richard II d'Angleterre, Duc de Lancastre, assure la Régence du royaume d'Angleterre.

Thomas II Holland prend une grande influence sur Richard II d'Angleterre, son jeune demi-frère, qu'il utilisera pour sa propre fortune.

À la mort d'Édouard III d'Angleterre, son beau-père, Enguerrand VII de Coucy reprend la lutte contre les Anglais.



Siège de Nantes par les Anglais

En 1380, sous les ordres de Thomas de Woodstock, Robert Knolles reprend pied en Bretagne et aide Jean IV le Conquérant à reconquérir son duché.

En 1380, Thomas de Woodstock est en Bretagne où il assiège en vain Nantes.

Pierre II d'Amboise participe à ce siège.

Pierre II d'Amboise est fait chevalier par Amaury de Clisson.



Mariage d'Henri IV de Lancastre avec Marie de Bohun

Jean de Gand marie son fils. Henri de Bolingbroke épouse au château d'Arundel le 18 mars 1380 ou 1381 Marie de Bohun, fille d'Humphrey de Bohun, Comte de Hereford, d'Essex et de Northampton. Leurs enfants sont :


Valéran III de Luxembourg et Maud Holland

Valéran III de Luxembourg Prisonnier

Mariage de Valéran III de Luxembourg avec Maud Holland

Valéran III de Luxembourg est au service de Charles V le Sage.

Valéran III de Luxembourg tombe entre les mains des Anglais.

Maud Holland, veuve d'Hugues de Courtenay, est sœur utérine de Richard II d'Angleterre.

Pendant sa captivité, Valéran III de Luxembourg épouse à Windsor dans la semaine de Pâques de 1380 Maud Holland (vers 1359-1391 ou 1392), fille de Thomas Ier Holland et de Jeanne de Kent. Leur enfant est :



Second Traité de Guérande

Bertrand II de Goyon signe le traité de Guérande.

Il met fin à la guerre de succession de Bretagne

Il est conclu entre Charles VI de France et Jean IV de Bretagne le 15 janvier 1381.

Il est ratifié le 4 avril 1381 par Guillaume du Val noble à Inzinzac.

Jean IV de Bretagne recouvre ses biens, contre :

La neutralité de la Bretagne est imposée.

Les députés qui le négocièrent sont :

Thomas de Woodstock rentre en Angleterre.

Jean II de Rieux est l'un des signataires du traité.

Jean Le Vayere ratifie le traité de Guérande.



Thomas II Holland Comte de Kent

Thomas II Holland est créé Comte de Kent en 1381.



Naissance de Richard de Beauchamp

Richard de Beauchamp naît le 28 janvier 1382, fils de Thomas de Beauchamp et de Margaret Ferrers.



Naissance d'Edmond Holland

Edmund ou Edmond Holland naît le 6 janvier 1382 ou 1383 ou 1384, fils de Thomas II Holland, Comte de Kent, et d'Alice FitzAlan.



Mariage de Jean de Bonnebault avec Isabelle de Montmorin

Jean de Bonnebault épouse Isabelle de Montmorin (née en 1360), fille de Thomas de Montmorin (vers 1325-vers 1360), Seigneur d'Auzon, et d'Algaye de Narbonne-Talairan (née vers 1330). Leur enfant est :



Naissance de Marguerite Holland

Marguerite Holland naît en 1385, fille de Thomas II Holland et d'Alice FitzAlan.



Mort d'Humphrey de Bohun

Thomas de Woodstock Comte d'Aumale et de Gloucester

Lors de la mort de son beau-père Humphrey, Thomas de Woodstock est fait Comte d'Aumale et de Gloucester en 1385.



Départ de Jean de Gand en Castille

Prise du pouvoir par Richard II d'Angleterre

Mécontentement de Thomas de Woodstock

Jean de Gand part faire la guerre en Castille en 1385.

Thomas de Woodstock songe à prendre la place de Jean de Gand mais Richard II d'Angleterre décide de prendre en charge lui-même son gouvernement, secondé :

Thomas de Woodstock se met à la tête du parti baronnial, mécontent des négociations que Richard II d'Angleterre est en train d'entamer avec la France.



Mise sous tutelle de Richard II d'Angleterre par les lords appelants

Défaite de Robert de Vere

Lors du Parlement de 1386, Thomas de Woodstock demande ouvertement le désistement des deux conseillers, ce que lui refuse le roi Richard II d'Angleterre.

Thomas de Woodstock réussit tout de même à faire incarcérer Michel de La Pole.

Robert de Vere parvient à fuir en Irlande.

Dès lors, le roi est mis en tutelle par 5 lords anglais, dont Thomas de Woodstock et Henri IV de Lancastre, qui se font appeler les lords appelants.

Leur armée des lords appelants réussit à vaincre les troupes de Robert de Vere, qui est revenu en Angleterre.



Thomas de Woodstock maître du royaume d'Angleterre

En 1387, Thomas de Woodstock est le vrai maître du royaume.

Thomas de Woodstock gouverne arbitrairement, bannissant ou exécutant tous les proches de Richard II d'Angleterre, qu'ils soient innocents ou coupables.



Naissance de Thomas Montaigu

Thomas Montacute ou Thomas Montaigu naît en 1388.



Mariage de Roger Mortimer avec Éléonore Holland

Roger Mortimer épouse en 1388 Éléonore Holland, fille de Thomas II Holland et d'Alice FitzAlan.

Leurs enfants sont :



Naissance de Thomas de Lancastre

Thomas de Lancastre naît à Kenilworth en Angleterre le 29 septembre 1388, fils d'Henri IV de Lancastre et de Marie de Bohun.



Reprise du pouvoir par Richard II d'Angleterre

Thomas de Woodstock mécontente les barons lorsqu'il extorque 20,000 livres au Parlement pour le profit des lords appelants.

Le 3 mai 1389, Richard II d'Angleterre a leur appui pour reprendre la tête du gouvernement sans qu'il y ait pour le moment de sanctions.

Pendant quelques années, tout est au beau fixe entre l'oncle et le neveu.



Mariage de Manuel II Paléologue avec Hélène Dragas

Manuel II Paléologue épouse le 10 février 1392 Hélène Dragas (1376-1450), fille de Constantin Dragas, un noble serbe.

Leurs enfants sont :



Mariage d'Edmond de Langley avec Jeanne Holland

Edmond de Langley épouse en début novembre 1393 Jeanne Holland (1380-12 avril 1434), fille de Thomas II Holland, Comte de Kent et de Alice Fitzalan.



Mariage de Thomas Holland avec Jeanne Stafford

Thomas Holland épouse Jeanne Stafford, fille d'Hugues, Comte de Stafford.



Campagne de Richard II d'Angleterre en Irlande

En 1394, Thomas de Woodstock accompagne le roi d'Angleterre Richard II d'Angleterre dans sa campagne d'Irlande.



Mariage de Jean de Gand avec Catherine Swynford de Roelt

Jean de Gand est veuf de Constance de Castille.

Jean de Gand obtient de son neveu Richard II d'Angleterre la légitimation de ses enfants nés de Catherine Swynford de Roelt, mais l'acte stipule qu'ils ne peuvent pas être inclus dans l'ordre de succession au trône, bien que petit-fils d'Édouard III d'Angleterre.

après avoir obtenu l'autorisation papale, Jean de Gand épouse Katherine Swynford à Lincoln, où elle réside alors.

Après avoir obtenu l'autorisation papale, probablement dans le but de déclarer publiquement la légitimité de ses enfants, Jean de Gand (1340-1399) épouse à Lincoln où elle réside alors le 13 janvier 1396 ou 1397 Catherine Swynford de Roelt, sa maîtresse. Leurs enfants sont :



Mort de Frédéric II de Saluces

Frédéric II de Saluces meurt en 1396.

Il est inhumé dans l'église du couvent des dominicains de Saluces

Thomas III de Saluces lui succède.



Trêve entre France et Angleterre

Fiançailles de Richard II d'Angleterre avec Isabelle de France

Charles VI de France charge Valéran III de Luxembourg de négocier la paix à Londres en 1396.

Une trêve est conclue en 1396 entre Richard II d'Angleterre et Charles VI de France.

Richard II d'Angleterre et Isabelle de France se fiancent le 9 mars 1396.

Thomas de Woodstock, oncle du roi, et d'autres barons désapprouvent la trêve de 20 ans imposée par la nouvelle entente franco-anglaise



Mort de Thomas II Holland

Thomas Holland Comte de Kent

Thomas Holland chevalier de l'Ordre de la Jarretière

Thomas II Holland meurt le 25 avril 1397.

Thomas Holland devient Comte de Kent et est reçu chevalier de l'Ordre de la Jarretière.



Arrestation des lords appelants

Mort de Thomas de Woodstock Duc de Gloucester

Humphrey Comte de Gloucester

Thomas Holland Duc de Surrey

Jean Holland Duc d'Exeter

Décidé cette fois à ne pas s'en laisser imposer, Richard II d'Angleterre fait arrêter son oncle dans son château de Pleshey en Essex, ainsi que les cinq autres lords appelants le 8 juillet 1397.

Accusé de trahison, Thomas de Woodstock, Duc de Gloucester, est emmené à Calais où il est décapité sans procès sur ordre de Richard II d'Angleterre le 9 septembre 1397.

Les autres lords appelants sont également condamnés à mort.

Thomas Holland est envoyé pour arrêter son propre oncle, Richard FitzAlan, comte d'Arundel.

En récompense, Thomas Holland reçoit une partie des terres confisquées et est créé Duc de Surrey le 29 septembre 1397.

Un autre de ses oncles, Jean Holland, est créé Duc d'Exeter le 29 septembre 1397.

Le fils de Thomas de Woodstock, Humphrey, n'est pas inquiété et lui succède sans heurts comme Comte de Gloucester.



Mariage de Jean Beaufort avec Marguerite Holland

Jean Beaufort Marquis de Dorset

Jean Beaufort épouse le 28 septembre 1397 Marguerite Holland, fille de Thomas II Holland et d'Alice FitzAlan. Leurs enfants sont :

Le 30 septembre 1397, Jean Beaufort est créé marquis de Dorset.

Toujours en 1397, Jean Beaufort reçoit l'Ordre de la Jarretière.



Mort de Roger Mortimer Comte de March

Thomas Holland Lord Lieutenant d'Irlande

Roger Mortimer, le prétendant le plus direct au trône d'Angleterre, meurt en Irlande en juillet 1398.

Son fils aîné n'a que 7 ans.

Thomas Holland devient Lord Lieutenant d'Irlande.



Thomas Holland Comte de Kent

Thomas Holland devient Comte de Kent en 1399.


Henri IV de Lancastre - anonyme - National Portrait Gallery

Retour d'exil de Henri IV de Lancastre

Retour Richard II d'Angleterre en Angleterre

Abdication de Richard II d'Angleterre Roi d'Angleterre

Henri IV de Lancastre Roi d'Angleterre

Henri V Prince de Galles, Duc de Cornouailles et de Guyenne et Comte de Chester,

Henri V de Lancastre Duc de Lancastre

Le 4 juillet 1399, Henri IV de Lancastre revient d'exil et débarque à Ravenspur en Angleterre.

Le 27 juillet 1399, Richard II d'Angleterre débarque dans le Pays de Galles.

Le 19 août 1399, Henri IV de Lancastre et Richard II d'Angleterre trouve un compromis.

Lancastre sera le steward du royaume jusqu'à la mort de Richard.

Le 23 août 1399, Arundel, l'archevêque de Canterbury, est nommé chancelier.

Le 3 septembre 1399, John Norbury, Écuyer, est nommé trésorier.

Le 5 septembre 1399, Arundel est remplacé à la chancellerie par John Scarle, Archidiacre de Lincoln.

Abandonné par les siens, Richard II d'Angleterre doit abdiquer le 29 septembre 1399.

Enfermé à la Tour de Londres, Richard II d'Angleterre est condamné à la détention perpétuelle.


Naissance de l'antagonisme entre la maison de Lancastre et la maison York

L'antagonisme entre la maison de Lancastre et la maison York naît en 1399.

D'après les lois de succession la couronne aurait dû passer aux descendants mâles de Lionel d'Anvers, le deuxième fils d'Édouard III d'Angleterre.

D'ailleurs, Richard II d'Angleterre avait désigné comme héritier présomptif Roger Mortimer, Comte de March, petit-fils de Lionel d'Anvers.

Henri de Bolingbroke descend lui de Jean de Gand, le troisième fils d'Édouard III.

Ses droits à la couronne sont donc discutables.

Le 30 septembre 1399.

Henri IV de Lancastre, lors de la réunion du parlement, revendique la couronne d'Angleterre.

Il est accepté car le gouvernement de Richard II d'Angleterre avait été extrêmement impopulaire.

En septembre 1399 le jeune Henri V de Lancastre revient d'Irlande.

Le 13 octobre 1399, Henri de Bolingbroke est couronné roi d'Angleterre à Londres sous le nom d'Henri IV de Lancastre.

Le 15 octobre 1399, le parlement accepte que Henri V de Lancastre soit crée Prince de Galles, Duc de Cornouailles et Comte de Chester.

Puis, les Communes l'acceptent comme héritier de son père, en cas de décès du roi.

Le 16 octobre 1399, sur la requête de Thomas Arundel, archevêque de Canterbury, le Prince est crée Duc de Guyenne.

Le 29 octobre 1399, Henry Percy est désigné Justiciar de Chester et du nord du Pays de Galles.

Le 10 novembre 1399, Henri IV de Lancastre propose que le titre de Duc de Lancastre, avec tous ses anciens privilèges, soit porté par le Prince de Galles, indépendamment de la couronne d'Angleterre.

Nombre de conseillers de Richard II sont arrêtés, parmi lesquels Thomas Holland.

Il doit renoncer aux terres et aux titres qu'il a acquis après les arrestations du duc de Gloucester et du comte d'Arundel, et redevint simplement comte de Kent.

Édouard de Norwich est aussi dépossédé de son titre de Comte Aumale.



Epiphany Rising

Mort de Thomas Holland

Edmond Holland Comte de Kent

Au début 1400, Thomas Holland complote avec son oncle Jean Holland, ex-duc d'Exeter devenu Comte de Huntington, pour assassiner Henri IV de Lancastre, libérer Richard II d'Angleterre et rétablir ce dernier sur le trône.

Ce complot, appelé Epiphany Rising, échoue et les deux Holland sont arrêtés et exécutés.

Thomas Holland meurt le 7 janvier 1400 exécuté.

Il ne laisse pas d'enfants.

Edmond Holland, son frère, devient 4e Comte de Kent.



Naissance de Thomas de Scales

Thomas de Scales de Newselles naît vers 1400, fils de Robert Scales (vers 1372-7 décembre 1402).



Mort de Thomas de Beauchamp 12e Comte de Warwick

Richard de Beauchamp 13e Comte de Warwick

Richard de Beauchamp meurt en 1401.

Richard de Beauchamp, son fils, devient 13e Comte de Warwick.



Thomas de Lancastre Lord Lieutenant d'Irlande

Thomas de Lancastre est Lord Lieutenant d'Irlande de 1401 à 1413.



Liaison d'Edmond Holland avec Constance d'York

Constance d'York est Veuve de Thomas Le Despencer, Comte de Gloucester

Edmond Holland a une liaison avec Constance d'York, fille d'Edmond de Langley, Duc d'York. Leur enfant est :



Mariage de Richard de Beauchamp avec Elizabeth de Berkeley

Richard de Beauchamp épouse Elizabeth de Berkeley (vers 1386-28 décembre 1422), fille de Thomas de Berkeley.

Leurs enfants sont :



John Fastolf combat en Irlande

John Fastolf combat en Irlande de 1405 à 1406 sous les ordres de Thomas de Lancastre, duc de Clarence.



Naissance de Thomas Paléologue

Thomas Paléologue naît en 1409, fils de Manuel II Paléologue et d'Hélène Dragas.



Henri V de Lancastre au pouvoir en Angleterre

À cause de la mauvaise santé du roi Henri IV de Lancastre, Henri V de Lancastre commence à jouer un rôle politique plus important. À partir de janvier 1410, aidé par ses oncles Henri Beaufort et Thomas Beaufort, fils légitimés de Jean de Gand (John of Gaunt), Henri V de Lancastre dirige de fait le pays.



Mariage de Thomas de Lancastre avec Marguerite Holland

Marguerite Holland est veuve de Jean Beaufort.

Thomas de Lancastre épouse en 1411 Marguerite Holland, fille de Thomas II Holland et d'Alice FitzAlan.



Thomas de Lancastre Duc de Clarence

En 1412, Thomas de Lancastre est créé Duc de Clarence.



Lutte pour le pouvoir en Angleterre

En 1412, profitant de la maladie d'Henri IV de Lancastre, deux factions se disputent le pouvoir :

C'est d'abord Henri V de Lancastre qui semble l'emporter mais, voulant écarter définitivement Henri IV Lancastre du trône, ce dernier l'écarte du pouvoir.

Pendant quelques mois, Thomas de Lancastre est maître de l'Angleterre.



Traité d'Eltham

Prise des châteaux de Fontenay, de Moulin-Porcher et de Dun-le-Roi

Siège de Bourges

Débarque de Thomas de Lancastre en Normandie

Les Armagnacs : Jean Ier de Berry, Charles Ier d'Orléans et Jean Ier de Bourbon signe un traité à Eltham avec le roi d'Angleterre, Henry IV de Lancastre le 8 mai 1412.

Henry IV de Lancastre consent à envoyer 1 000 hommes d'armes et 3 000 archers pour les aider.

En échange, il doit recevoir le duché d'Aquitaine reconstitué dans son ancienne extension.

Au printemps, Jean Sans Peur est prêt à passer à l'action.

Sitôt que son Conseil apprend la nouvelle du traité, Charles VI de France décide de lancer une chevauchée dans le Berry.

Le 8 mai 1412, l'armée royale rejoint les troupes bourguignonnes à Corbeil. À Melun, les alliés reçoivent le renfort des contingents de Charles II de Lorraine, puis prennent la route du sud, par Sens, Auxerre et La Charité sur Loire.

Le 29 mai 1412, ils entrent dans le Berry, où ils s'emparent des châteaux de Fontenay, de Moulin-Porcher et de Dun-le-Roi.

Le 11 juin 1412, ils sont devant Bourges.

Secondé par le duc de Bourbon et Charles Ier d'Albret, Jean Ier de Berry a soigneusement organisé la résistance :

Afin de disposer d'assez d'or et d'argent pour solder les mercenaires, Jean Ier de Berry a mis en gage une partie de son trésor et a fait fondre d'importantes quantités de métaux précieux.

Sitôt arrivé au pied des murailles de Bourges, Charles VI de France somme son oncle de lui rendre la ville. Jean Ier de Berry répond qu'il accepterait de la remettre à son roi ou au dauphin, à qui elle doit revenir à sa mort, mais certes pas au duc de Bourgogne.

L'armée royale réplique en mettant le siège. Mais, le blocus n'est pas total et, pour l'heure, la famine ne menace pas les assiégés.

En revanche, si les vivres continuent à parvenir régulièrement dans la cité, royaux et Bourguignons, eux, commencent à connaître de sérieuses difficultés.

Il est impossible de pourvoir à la subsistance de plusieurs milliers d'hommes en se ravitaillant sur le pays.

Les capitaines de Charles VI de France et de Jean Sans Peur doivent donc faire venir des convois de nourriture d'Île de France. Mais ceux-ci n'arrivent pas toujours à bon port, car ils sont attaqués et pillés lors de la traversée des régions aux mains des Armagnacs. Bientôt, l'eau et le fourrage pour les chevaux commencent à manquer.

De part et d'autre des remparts de Bourges, on attend. Les opérations se résument à des salves d'artillerie et à des escarmouches.

Mais avec les premières chaleurs de l'été entre en scène le plus redoutable des ennemis : le typhus. Une terrible épidémie se propage avec une rapidité foudroyante, aggravée par la pénurie d'eau, le manque d'hygiène, les problèmes sanitaires et la putréfaction des cadavres de ceux qui ont trouvé la mort dans les accrochages et que l'on a enterrés à la va-vite. Les morts se comptent bientôt par centaines, puis par milliers.

Horrifié par cette hécatombe, mais s'inquiétant aussi de l'intervention anglaise en Normandie, le dauphin Louis de Guyenne juge préférable de traiter avec les assiégés. Le jeune prince n'a que 15 ans, mais il est de ceux dont l'avis compte. Le bilan de ce triste siège se solde par 8 000 morts, presque tous victimes de l'épidémie de typhus.

En août 1412, Thomas de Lancastre débarque à Saint-Vaast-la-Hougue et rencontre Charles Ier d'Orléans à Blois afin d'entériner le traité d'Eltham. Il lui fait payer très cher son retour en Angleterre : quelques centaine de milliers de livres et la remise en otage, comme garantie de paiement, de Jean d'Orléans, son frère, Comte d'Angoulême.

Cela n'empêche pas Thomas de Lancastre de diriger son armée vers Bordeaux en dévastant tout sur son passage.



Naissance de Thomas Basin

Thomas Basin ou Bazin naît à Caudebec-en-Caux en 1412.


Henri V de Lancastre Henri V de Lancastre

Mort d'Henri IV de Lancastre Roi d'Angleterre

Henri V de Lancastre Roi d'Angleterre

Henri IV de Lancastre meurt de la lèpre à l'abbaye de Westminster le 20 mars 1413. Son corps devait être transporté à Cantorbéry ou Canterbury mais le cercueil tombe à l'eau et est perdu.

Thomas de Lancastre est à Bordeaux lorsqu'il apprend la mort de son père.

Henri V devient Roi d'Angleterre le 20 mars 1413.

Thomas de Lancastre rentre aussitôt en Angleterre prêter allégeance à son frère Henri V de Lancastre.

Celui-ci ne semble pas lui en avoir voulu de sa récente prise du pouvoir et Thomas de Lancastre, désormais, lui sera d'une fidélité sans faille jusqu'à la fin.

Sans passé embarrassant, ni dangereux rivaux, Henri V de Lancastre peut mettre en œuvre son expérience. Il doit s'occuper :

Henri V de Lancastre s'attaque simultanément aux 3 fronts et fait immédiatement comprendre qu'il dirigera l'Angleterre comme un nation unie, et que les différences du passé doivent être oubliées.

Le roi Richard II d'Angleterre est enterré avec les honneurs dus à son rang. Le jeune Mortimer devient favori. Les héritiers des nobles qui ont pâti du règne précédent récupèrent graduellement leurs titres et propriétés.


Cheminement de Henri V – pointillés rouges

Prise d'Harfleur

William de La Pole Blessé

Jean de Lancastre Lieutenant général d'Angleterre

La demande d'Henri V de Lancastre à Charles VI de France de la main de Catherine et de la succession du trône de France n'a pas abouti.

Le mardi 13 août 1415, la flotte d'Henri V de Lancastre, forte de 1 600 navires, accoste en vue de Chef-de-Caux près de l'estuaire de la Seine.

Il débarque son armée et son artillerie le 14 août 1415.

Il entreprend le siège d'Harfleur le 18 août 1415 avec 6 000 hommes d'armes et 24 000 archers.

La ville d'Harfleur demande de l'aide à l'armée française stationnée à Vernon et essuie un refus.

Thomas Montaigu participe au siège.

Jean de Villiers de L'Isle-Adam est fait prisonnier par les Anglais lors de ce siège après une défense courageuse.

Après un mois de siège, le 22 septembre 1415, la ville d'Harfleur se rend.

William de La Pole est sérieusement blessé lors du siège. Son père est tué.

Arthur III de Bretagne rejoint alors le dauphin Louis de France à la tête d'un fort contingent d'hommes d'armes bretons.

Jean de Lancastre est nommé Lieutenant général d'Angleterre pendant la campagne d'Henri V de Lancastre, son frère, en France.


Bataille d'Azincourt - miniature du XVe siècle Bataille d'Azincourt

Bataille d'Azincourt

Mort d'Antoine de Bourgogne

Mort d'Antoine Ier de Sassenage Seigneur de Saint-André en Royans, Vicomte de Tallard

Mort de Charles de Montagu

Mort de Charles Ier d'Albret, Comte de Dreux

Mort de Ferry Ier de Vaudémont

Mort de Ferry Ier de Vaudémont

Mort de Guichard V de Comborn Vicomte de Comborn Seigneur de Treignac , Chamberet et Chirac

Mort de Guillaume IV de Melun

Mort de Jacques de Créqui

Mort de Jean de Bauffremont

Mort de Jean de Bonnebault Seigneur de Bonnebault et de La Condamine

Mort de Jean de Craon

Mort de Jean de Créquy

Mort de Jean de Tilly

Mort de Jean Ier d'Alençon Duc d'Alençon

Mort de Jean Ier de Garencières Seigneur de Massy, de Croisy et de Cierray

Mort de Jean IV de Bueil Seigneur de Bueil, de Montrésor, de Saint-Calais, de Courcelles et de Sainte-Juliette et châtelain de Loches

Mort de Jean VI de Pierrepont

Mort de Philibert de Bauffremont Chambellan de Bourgogne

Mort de Philippe de Bourgogne

Mort de Philippe de Bourgogne Comte de Nevers et de Rethel

Mort de Pierre II d'Orgemont

Mort de Raoul de Créquy

Mort de Robert de Bar

Mort de Robert de Chabannes Co-seigneur de Charlus-le-Pailloux ou Saint-Exupèry-les-Roches en Corrèze

Mort de Simon III de Lalaing Seigneur de Quiévrain et d'Escaussines

Mort d'Hugues VII du Bellay Seigneur de Langey, du Bellay et de Gizeux

William de La Pole Comte de Suffolk

Jean II le Meingre Prisonnier

Jean Ier de Bourbon Prisonnier

Charles Ier d'Orléans Prisonnier

Mort d'Édouard de Norwich

Richard d'York Duc d'York

Louis Ier de Bourbon-Vendôme Prisonnier

Robert de Willughby Comte de Vendôme

Henri V de Lancastre prévoit de transformer Harfleur en colonie anglaise. Il laisse une garnison.

Henri V de Lancastre quitte Harfleur le 7 octobre 1415 avec le reste de son armée chargés de butin en vue de gagner Calais en vue de s'y retrancher en attendant de prendre l'offensive au printemps suivant avec l'aide de son allié, Jean sans Peur, Duc de Bourgogne.

Philippe de Bourgogne refuse de suivre Jean sans Peur, son frère, quand celui-ci cherche à composer avec les Anglais qui envahissent le royaume.

Henri V de Lancastre remonte par la rive gauche de la Somme, en vue de trouver un pont ou un gué mal défendu.

Entre temps, Charles VI de France, Roi de France, a convoqué le ban et l'arrière-ban de son armée, selon la vieille coutume féodale. Charles II de Lorraine ne répond pas à l'appel du roi.

Les chevaliers français groupés autour de la faction des Armagnacs dont Charles Ier d'Orléans vont à la rencontre d'Henri V de Lancastre pour lui couper la route pendant que le Roi et son fils, le Dauphin, sont restés à Rouen par prudence.

Le Connétable Charles Ier d'Albret et le Maréchal Jean II Le Meingre sont commandant en titre de l'armée française. Mais ils ne peuvent exercer un contrôle effectif des opérations face à des nobles plus puissants.

Les Français, qui ont l'avantage du nombre (50.000 combattants contre 15.000 !), dédaignent d'écouter les conseils de Jean Ier de Berry, oncle du Roi. Ils décident d'attaquer les Anglais à Azincourt, au nord de la Somme, en un lieu très étroit où il leur est impossible de se déployer. Ils passent une nuit sur le dos de leur monture, faute de pouvoir dormir sur le sol détrempé par plusieurs jours de pluie.

Le mercredi 25 octobre 1415, ils chargent les lignes de pieux derrière lesquelles sont solidement retranchés les archers anglais.

Ils ne daignent pas attendre la piétaille, en particulier les piqueurs et les arbalétriers génois.

Ils sont par ailleurs encombrés par des armures qui atteignent jusqu'à 20 kilos.

Leurs chevaux, eux-mêmes caparaçonnés de plaques de fer et de cuir bouilli, peinent à se déplacer.

Comme à Crécy, ils ont par ailleurs le soleil dans les yeux, preuve que l'expérience ne leur a pas servie.

Dans la panique face aux volées de flèches, beaucoup de chevaliers chutent de cheval.

Les archers anglais lâchent leurs grands arcs et se ruent sur les chevaliers, les frappant de leurs épées et de leurs haches.

La plupart des prisonniers (1 700 environ) sont égorgés par les archers sur ordre d'Henri V de Lancastre qui veut ainsi décapiter la faction des Armagnacs.

Il ne se soucie pas de garder vivants la fleur de la chevalerie française pour les échanger contre rançon selon l'ancienne coutume féodale.

Durant le Moyen Âge, beaucoup d'Anglais s'enrôlent de façon saisonnière, les campagnes se terminent à peu près à temps pour qu'ils puissent participer aux récoltes d'automne !

Seuls les archers et les chevaliers sont des soldats de métier, encore que les nobles voient d'un mauvais œil la présence de ce corps de roturiers, qu'ils considérent comme une atteinte à leurs privilèges de classe. Le corps des francs-archers anglais souffre de deux faiblesses :

Malgré le coût modique du longbow anglais (arc long), l'entraînement intensif des archers est en réalité extrêmement onéreux, car ces soldats de métier sont rémunérés en permanence.

Aussi aucun pays d'Europe n'a autant recours aux archers que l'Angleterre pendant le Moyen-Âge.

Les pertes, énormes du côté français, près de 10 000 hommes contre 1 600 du côté anglais, font d'Azincourt l'une des batailles les plus meurtrières du Moyen Âge occidental.

Participent à la bataille d'Azincourt :

Arrivé après le début de la bataille, mais voulant à tout prix se joindre aux combats, Antoine de Bourgogne passe une armure improvisée et utilise sa bannière comme vêtement à ses couleurs.

Jean Ier de Foix ne prend pas part à la bataille.

Meurent au combat :

Catherine de l'Isle-Bouchard hérite de tous les biens de sa famille.

Jean II le Meingre, Jean Ier de Bourbon, Charles d'Artois et Jean VII d'Harcourt sont fait prisonnier.

Jacques II d'Harcourt est fait prisonnier

Jean Ier de Rochechouart est fait Prisonnier.

Jean Ier de Bourbon restera prisonnier à Londres jusqu'à sa mort.

Charles Ier de Bourbon a à gérer les domaines de son père.

Arthur III de Bretagne, prisonnier, est incarcéré au château de Fotheringay. Il restera 5 ans en Angleterre.

Louis Ier de Bourbon-Vendôme est fait prisonnier par les Anglais à la bataille d'Azincourt en 1415.

Sa troisième captivité dure 13 ans

Jean de Lancastre attribue le comté de Vendôme à Robert de Willughby un de ses capitaines,.

Thomas Montaigu participe à la bataille, ainsi que John Fastolf, commandement de 10 hommes d'armes et de 30 archers, en qualité de capitaine d'Harfleur.

Richard Woodville porte durant le combat attaché à sa lance, l'étendard Henri V de Lancastre, une queue d'écureuil. Après la Bataille, Richard Woodville est adoubé chevalier.

Michel, frère aîné de William de La Pole, meurt lors du combat. William de La Pole devient Comte de Suffolk.

Édouard de Norwich meurt durant la bataille d'Azincourt. Richard d'York hérite de son oncle et prend le titre de Duc d'York.

Le désastre d'Azincourt relance la guerre de Cent Ans et signe la mort de la chevalerie féodale.

Pierre de Bauffremont, neveu de Jean de Bauffremont, hérite du château de Montfort.

Jean de Bauffremont meurt à Azincourt.



Conquête de la Normandie par Henri V de Lancastre

Prise de Caen

Siège de Rouen

John Fastolf Gouverneur de Condé-sur-Noireau

En 1417, Henri V de Lancastre avec Thomas de Lancastre conquiert Normandie avec l'appui d'Isabeau de Bavière et du duc de Bourgogne.

La domination maritime est assurée en chassant les Génois, alliés des Français, de la Manche.

La Basse-Normandie est rapidement conquise. Henri V de Lancastre prend de la ville et le château de Caen.

Le réaménagement du Château de Caen cesse alors totalement

Rouen coupée de Paris et assiégée.

Les Français sont paralysés par des conflits entre les Bourguignons et les Armagnacs.

Henri V de Lancastre joue habilement de ces dissensions pour les monter les uns contre les autres, sans relâcher son effort de guerre.

Jacques II d'Harcourt est fait encore prisonnier des Anglais en voulant secourir la ville de Rouen

Henri V de Lancastre remet aussi sur le tapis le projet d'épouser Catherine de Valois, fille du Roi de France Charles VI de France et d'Isabeau de Bavière.

En 1417, John Fastolf est nommé gouverneur de Condé-sur-Noireau.



Prise du château d'Harcourt

En 1418, le château d'Harcourt est pris par les Anglais.

Le titre de comte d'Harcourt est donné à Thomas de Lancastre.

Charles VI de France, son cousin, soutient alors Jean VII d'Harcourt et le nomme capitaine général de Normandie.

Il lui accorde un don de 1000 livres.



Prise du château Domfront

Durant l'hiver 1417-1418, le château Domfront est assiégé par les Anglais commandés par Thomas de Lancastre et se rend le 10 juillet 1418.



Thomas Montaigu Lieutenant-général du roi en Normandie

Thomas Montaigu est lieutenant-général du roi en Normandie en 1419.



Mort de Robert de Scales

Thomas de Scales Baron de Scales

Robert de Scales meurt en juillet 1419. Thomas de Scales succède à son frère et devient 7e Baron de Scales.



Débarquement de Thomas de Houston

Thomas de Houston ou Hauston, un écossais, débarque à la Rochelle en 1420 pour aider les Français contre les Anglais.



Jean de Villiers de L'Isle-Adam Prisonnier à la Bastille

Ayant déplu à Henri V de Lancastre lors d'une entrevue, Jean de Villiers de L'Isle-Adam est arrêté par Thomas Beaufort en 1420 et enfermé à la Bastille.

Le peuple de Paris prend les armes pour exiger, sans succès, sa libération.

Jean de Villiers de L'Isle-Adam est destitué de sa charge de maréchal.


Bataille du Vieil Baugé - par Martial d'Auvergne - enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII - Paris - XVe siècle

Bataille de Baugé

Mort de Thomas de Lancastre

Mort du baron de Ros

Mort du comte de Tankerville

Gilbert Motier de La Fayette Maréchal de France

Edmond Beaufort et le Comte de Huntingdon Prisonniers

Henri V de Lancastre prend le chemin du retour en Angleterre laissant derrière lui Thomas de Lancastre, son jeune frère, à la tête de l'armée d'occupation avec pour mission de récupérer les territoires encore occupés par les Armagnacs et Charles VII de France, le dauphin déshérité.

De son côté Charles VII de France scelle une alliance avec les Écossais, il obtient des renforts importants et les emploie à tenter de reconquérir son royaume.

En 1421, 5 000 à 6 000 Écossais, menés par Jean Stuart de Buchan de Darnley, débarquent à La Rochelle pour prêter main forte aux Français.

Le 21 mars 1421, veille de Pâques, l'armée anglaise, menée par Thomas de Lancastre, forte de 3000 hommes se repose près de la ville de Baugé.

Après avoir échoué devant Angers, elle se dirige vers Tours en suivant l'antique voie romaine.

Les archers se sont éloignés pour piller les alentours.

Le 22 mars 1421, un chevalier écossais est capturé et amené à Thomas de Lancastre qui apprend ainsi qu'une force de 5 000 ou 6 000 Franco-Écossais se trouve non loin de là.

Environ une heure avant le coucher du soleil, Thomas de Lancastre décide de profiter de l'effet de surprise et d'attaquer avec sa seule cavalerie, 1 500 hommes, sans attendre le reste de son armée, principalement les archers.

L'armée franco-écossaise est menée :

Le premier affrontement se fait sur le pont au-dessous de Vieil-Baugé, celui-ci est solidement défendu par Jean de Fontaine, capitaine du Mans, ce qui oblige Thomas de Lancastre à faire demi-tour et à tenter de déborder l'ennemi par la vallée.

Guérin de Fontaine, frère Jean de Fontaine, écuyer, sera une des seules victimes côté franco-angevin durant cette bataille.

Trop impulsif, Thomas de Lancastre lance son attaque sur les troupes franco écossaises massées sur les hauteurs. Cette attaque est un échec.

Cette bataille est la première défaite anglaise en bataille rangée depuis 1415.

Le combat tourne au carnage pour les troupes anglaises.

Thomas de Lancastre est tué tout comme le baron de Ros et le comte de Tankerville ou Tancarville.

Thomas de Lancastre est inhumé dans la cathédrale de Cantorbéry.

Le comte d'Exeter, Edmond Beaufort et le Comte de Huntingdon sont capturés lors de la bataille.

Edmond Beaufort restera prisonnier de Charles VII de France pendant 10 ans.

Edmond Beaufort, Comte de Somerset, est entré très jeune comme commandant dans l'armée anglaise.

Il est un des grands capitaines anglais de la fin de la Guerre de Cent-Ans et du début de la Guerre des Deux-Roses.

Les Anglais ont perdu 1 000 hommes et 500 sont faits prisonniers.

Les pertes franco-écossaises sont elles minimes.

Dans la nuit, le comte de Salisbury effectue la retraite vers la Normandie avec le reste de l'armée.

Suite à cette bataille, Charles VII de France reprend espoir et Jean V de Bretagne se rapproche de Charles VII de France.

Jean Stuart est récompensé de sa participation à cette bataille par la seigneurie de Concressault, près de Sancerre.

Gilbert Motier de la Fayette est fait Maréchal de France le 20 mai 1421 par Charles VI de France.


Henri VI Plantagenêt

Mort d'Henri V de Lancastre Roi d'Angleterre

Henri VI Plantagenêt Roi d'Angleterre

Henri VI Plantagenêt Duc de Guyenne

Jean de Lancastre Régent du royaume d'Angleterre

Jean de Lancastre Capitaine général en Normandie

Mariage d'Owen Tudor avec Catherine de Valois

Avant de mourir, Henri V de Lancastre demande à Jean de Lancastre, son frère duc de Bedford, de confier la régence du trône d'Angleterre, à Philippe III le Bon. Celui-ci refuse.

Henri V de Lancastre meurt d'une fistule ou de dysenterie à Vincennes le 31 août 1422.

Deux mois lui manquent pour être couronné roi de France.

Henri V de Lancastre est inhumé à l'abbaye de Westminster.

Sa tombe est recouverte de jolis ornements durant la Réforme.

Le bouclier, le casque et la selle, qui forment une partie de l'équipement funéraire initial, pendent toujours au-dessus de sa tombe.

L'esprit politique d'Henri V de Lancastre est en avance sur son temps :

un gouvernement central puissant supporté par le parlement,

une réforme de l'Église dans un esprit conservateur,

un développement commercial,

le maintien d'un prestige national.

Son succès est dû au pouvoir de sa personnalité. La guerre, la diplomatie et l'administration civile dépendent toutes lui. Il peut entraîner les lieutenants derrière lui, mais, à sa mort, personne n'est disponible pour prendre sa place de leader.

Il est un des premiers à comprendre la véritable importance de la marine anglaise.

Henri V de Lancastre a un sens si aigu de ses propres droits et est sans merci face au manque de loyauté. Mais il est très attentif aux droits des autres, et il défend la justice.

L'exécution de Lollard durant son règne est plus sûrement un acte politique que religieux.

Être ferme est pour lui un devoir. Ainsi en temps de guerre, bien qu'il garde une stricte discipline et n'autorise pas de violence gratuite, il traite sévèrement tout ceux qui selon lui ont péché.

Dans sa conduite personnelle il est chaste, modéré, et sincèrement pieux. Il se détend en faisant du sport ou des exercices virils. En même temps il est cultivé, avec un goût pour la littérature, l'art et la musique."

Philippe III le Bon se retrouve en position d'arbitre entre Charles VII de France et Henri VI Plantagenêt qui n'est qu'un enfant.

Le 1er septembre ou le 11 novembre 1422, Henri VI Plantagenêt devient Roi d'Angleterre et Duc de Guyenne à l'âge de 10 mois.

Jean de Lancastre, son oncle Duc de Bedford devient régent du royaume d'Angleterre en attendant la majorité son neveu.

Pierre Cauchon trouve en Jean de Lancastre un nouveau protecteur et joue officieusement le rôle de conseiller ecclésiastique.

Jean de Lancastre devient Capitaine général en Normandie en 1422.

Catherine de Valois est immédiatement séparée de son enfant et écartée des affaires publiques par Jean de Lancastre.

Catherine de Valois est de toute façon peu intéressée par la politique en général et par l'éducation de son enfant-roi en particulier. Owen Tudor, un courtier gallois, est assigné à son service. Elle en devient l'amante dans les mois suivants.

Owen Tudor épouse en secret Catherine de Valois. Leurs enfants parvenus à l'âge adulte sont :

Arthur III de Bretagne recouvre une totale liberté, estimant ne plus rien devoir aux Anglais.



Prise de Segré

Bataille de la Brossinière

En septembre 1423, John de la Pole part de Normandie avec 2 000 soldats et 800 archers pour mener une expédition de pillage dans le Maine et en Anjou,

John de la Pole s'empare de Segré et y rassemble un butin immense et un troupeau de 1 200 bœufs ou vaches.

Il regagne la Normandie, emmenant des otages.

Yolande d'Aragon, belle-mère de Charles VII de France, en sa ville d'Angers, souhaite venger l'affront et le dommage causés à son comté.

Elle fait prévenir Ambroise II de Loré, commandant de Sainte-Suzanne.

Ambroise II de Loré, sachant que Jean VIII d'Harcourt, gouverneur de la Touraine, de l'Anjou et du Maine, est alors à Tours et prépare une expédition en Normandie, lui dépêche un messager.

Jean VIII d'Harcourt vient en toute hâte à Laval, amenant les troupes qu'il a déjà réunies, et mande gens de toutes parts à ce qu'ils se rendissent vers lui.

La reine Yolande d'Aragon, ordonne à Pierre Ier de Beauvau, son chambellan, fort de :

de rejoindre la troupe de Jean VIII d'Harcourt.

Le plus prompt et le mieux accompagné, est Jean de la Haye, Baron de Coulonces, dont on accepte les services malgré la disgrâce dans laquelle il est auprès de Jean VIII d'Harcourt, en lui enjoignant seulement de ne pas se présenter à lui.

Cette concentration se fait très rapidement.

Jean VIII d'Harcourt n'arrive à Laval que le vendredi 24 septembre 1423.

Il en repart dès le samedi 25 septembre 1423 de grand matin, pour aller prendre position sur le chemin que doivent suivre les Anglais, envoyant des coureurs pour surveiller leur marche et le renseigner exactement.

Jean VIII d'Harcourt tient alors conseil avec Pierre d'Alençon, Guy II de Laval-Loué, Louis de Trémigon, Ambroise II de Loré et Pierre Ier de Beauvau.

Il leur apprend que les Anglais sont à 3 lieues et qu'ils passeront, suivant le grand chemin qui longe la Bretagne, au lieu de la Brossinière, le lendemain matin.

Il est conclu que :

La Brossinière fait partie de la commune de Bourgon en Mayenne.

Le dimanche 26 septembre 1423, il y a 2 heures que les troupes sont rangés en bataille quand on voit les éclaireurs anglais qui donnent la chasse aux batteurs d'estrade.

Les cavaliers leur courent sus et les forcent à se replier sur leurs corps de bataille, où ils mettent pied à terre.

Les Anglais, marchent bon train, piquant en terre de gros pieux, derrière lesquels ils peuvent se retrancher au moment de l'attaque de la cavalerie.

Les gens de pied les atteignent de front ;

Le convoi de chariots et de troupeaux leur ferme l'issue par derrière ;

Malgré leur courage, ils ne peuvent résister longtemps.

C'est une boucherie où périssent de 1 200 à 1 400 hommes.

Les autres, parmi lesquels John de la Pole, Thomas Aubourg et Thomas Cliffeton se rendent.

Il n'en échappe pas 120.

De l'autre côté, on ne perd que peu d'hommes : un seul chevalier, Jean le Roux.

André de Montfort-Laval est fait chevalier avec plusieurs de ses compagnons.

Anne de Laval, sur les possessions de laquelle s'est donnée la bataille, fait enterrer les morts.

La bataille appelée la besoigne de la Brossinière est parfois nommée la bataille de la Gravelle. Jadis, le chemin gravelais ou chemin du Roy (mentionné en 1454), était une voie ancienne, permettant d'aller d'Anjou en Normandie.



Mariage de Richard d'York avec Cécile Neville

Richard d'York épouse vers 1424 Cécile Neville. Leurs enfants sont :

Cécile Neville descend de Jean de Gand et est sœur de Lord Salisbury et tante du comte de Warwick.


Henri II de Sassenage - château de Sassenage Bataille de Verneuil

Prise du château Ivry-la-Bataille

Siège du château d'Ivry par les Anglais

Bataille de Verneuil

Mort d'Henri II de Sassenage

Mort de Jean Stuart

Mort de Robert Stuart

Mort d'Archibald Douglas

Mort de James Douglas

Mort de Guillaume II de Narbonne Vicomte de Narbonne

Mort d'Hugues de Chalon

Mort de Guy Malet

Mort de Jean Rouhault

Jeanne II de Chalon Comtesse de Tonnerre

Jean II d'Alençon Prisonnier

Libération d'Antoine de Chabannes

Guillaume III de Narbonne Vicomte de Narbonne

Mort de Jean VIII d'Harcourt Comte d'Aumale

Mort de William Seton

Jean de Dunois Capitaine du Mont Saint-Michel

Un partisan du Dauphin prend par surprise le château Ivry-la-Bataille ce qui entraîne en réaction un siège anglais.

Les assiégés proposent de se rendre le 15 août 1424 si aucun secours ne leur parvient.

L'armée du Dauphin réunie à Châteaudun, se met en route pour les secourir.

Les éclaireurs ayant démontré la trop forte position anglaise, les Français décident de se détourner d'Ivry-la-Bataille.

Il leur parait alors opportun de prendre la ville proche de Verneuil-sur-Avre dans l'Eure.

Déguisant les archers écossais en archers anglais, ils occupent la ville.

Jean de Lancastre furieux marche sur Verneuil-sur-Avre.

Après avoir parlementé, les Franco-Écossais acceptent de livrer bataille le 17 août 1424 plutôt que de subir un siège.

11 000 Français et quelque 7 000 Écossais affrontent 14 000 Anglais.

Jean Poton de Xaintrailles combat à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Thomas Montaigu participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Jean V de Bueil sert lors de sa première bataille aux côtés de Jean II d'Alençon et sous Guillaume II de Narbonne.

Malgré sa jeunesse, Jean V de Bueil gagne le surnom de Fléau des Anglais.

Après de longues heures d'attente et d'observation, les archers anglais décident de provoquer les Français.

Cependant, ces derniers chargent avant que les archers aient pu se fixer sur leurs nouvelles positions, faisant voler en éclats l'aile droite anglaise.

Au même moment, sur la droite franco-écossaise, les archers écossais s'avancent et engagent un formidable duel d'archerie, 12 000 archers s'affrontant pendant près de 3/4 d'heure.

Et plus à droite, les mercenaires espagnols et lombards, contournant ce combat d'archers, s'attaquent aux bagages anglais et s'éloigne avec son butin.

Plutôt que de protéger ses valets, l'escorte des bagages anglais contre-attaque victorieusement l'aile gauche française.

Les Français battent en retraite tandis que les Anglais encerclent les Écossais et les massacrent.

John Stuart participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Sont tués :

Henri II de Sassenage institue Albert III de Sassenage, son frère cadet, et François III de Sassenage comme héritiers de la baronnie de Sassenage.

Jeanne II de Chalon devient Comtesse de Tonnerre.

Jean II d'Alençon et Antoine de Chabannes sont pris par les Anglais.

Le château Ivry-la-Bataille est finalement repris par les Anglais qui détruisent les parties supérieures.

Libéré, Antoine de Chabannes devient le page d'Étienne de Vignolles, puis de Charles Ier de Bourbon.

Guillaume II de Narbonne est le dernier vicomte de Narbonne de la maison de Lara. Guillaume II de Narbonne lègue sa vicomté à son demi-frère utérin Pierre de Linières, qui prend le nom de Guillaume III de Narbonne.

Après la mort de Guillaume II de Narbonne, Jean V de Bueil entre au service du mercenaire Étienne de Vignolles.

Jean VIII d'Harcourt meurt lors de cette bataille.

Il est inhumé à la Saussaie.

N'ayant pas d'héritier légitime, sa charge de capitaine du Mont Saint-Michel passe à Jean de Dunois, son cousin, époux de Marie d'Harcourt, fille de Jacques d'Harcourt et de Marguerite de Melun.



Élan mystique aux Pays-Bas

Le plus ancien manuscrit connu de l'Imitation de Jésus Christ de Thomas A Kempis date de 1424.

Il témoigne du remarquable élan mystique que connaissent alors les Pays-Bas, illustré à la génération précédente par Ian Ruysbroeck l'Admirable et par l'essor des béguinages dans toutes les grandes cités flamandes.



Mariage d'Humphrey Stafford avec Anne Neville

Humphrey Stafford épouse Anne Neville, fille de Ralph Neville, Comte de Westmorland. Leurs enfants sont :



Mariage de Richard de Beauchamp avec Isabel le Despenser

Richard de Beauchamp est veuf d'Elizabeth de Berkeley.

Richard de Beauchamp épouse Isabel le Despenser (26 juillet 1400-1439), fille de Thomas le Despenser. Leurs enfants sont :



Mort de Thomas Beaufort

Thomas Beaufort meurt en 1426.



Thomas de Scales Chevalier de la Jarretière

Thomas de Scales est fait chevalier de la Jarretière en 1426.



Mariage de Thomas de Scales avec Ismayne Whalesburgh

Thomas de Scales épouse Ismayne Whalesburgh. Leurs enfants sont :



Prise de Laval et du Mans

En 1427, les Anglais accomplissent d'inquiétants progrès. Après s'être emparées de Laval et du Mans, les troupes de Thomas Montaigu, Comte de Salisbury, s'avancent vers Orléans.



Prise du château de Fréteval

En avril 1428, les troupes Anglaises de Thomas Montaigu, en route pour mener le siège d'Orléans, prennent et détruisent le château de Fréteval et sapent en particulier son donjon.

Les années suivantes, le château de Fréteval est quelques temps habité jusqu'en 1487, année des dernières monnaies trouvées

Il finit par servir de carrière de pierres...



Mariage de Richard Neville avec Alice Montagu

Richard Neville épouse en 1428 Alice Montagu, fille de Thomas, 4e Comte de Salisbury. Leurs enfants sont :



Destruction de l'église Notre Dame de Cléry

L'église Notre Dame de Cléry est détruite en 1428 par les anglais de Thomas Montaigu, il n'en reste que le clocher.



Siège d'Orléans

Mort de Thomas Montaigu Comte de Salisbury

Jean Ier de Brosse et Jacques Ier de Chabannes à Orléans

À la fin de 1428, les Anglais et leurs alliés bourguignons occupent la quasi-totalité du nord de la France jusqu'à la Loire.

Le duché de Charles Ier d'Orléans est laissé sans défense.

Thomas Montaigu, Lieutenant général de l'armée anglaise, a pris de plusieurs places stratégiques le long de la Loire :

De rares ponts subsistent : Angers, défendu par son château et appartenant à Yolande d'Anjou, et Orléans. Pour qu'ils puissent attaquer le dauphin, il faut donc que les Anglais prennent une de ces villes.

Que les Anglais viennent à contrôler toute la vallée de la Loire, et le sud de la France, ultime refuge du "roi de Bourges ", est mûr pour l'invasion.

Les Anglais, commandés par Thomas Montaigu, Comte de Salisbury, mettent le siège devant Orléans le 12 octobre 1428 sans même songer à demander à Charles Ier d'Orléans, leur prisonnier, de leur ouvrir les portes. Mais ils sont en échec devant Orléans.

Les Anglais ne sont pas assez nombreux pour investir et encercler efficacement la ville. Ils construisent des bastilles.

Leurs canons ne sont pas assez puissants pour briser les remparts. Néanmoins, avant le 24 octobre 1428, ils prennent le châtelet qui défend le pont sur la Loire sur la rive sud du fleuve.

Jean Ier de Brosse se voit confier la charge du commandement de l'armée royale devant lever le siège de la ville défendue par Jean de Dunois.

Jean Ier de Brosse, Jacques Ier de Chabannes, Jean V de Bueil et Louis de Culan arrivent à Orléans dès le 25 octobre 1428, avec les 800 hommes d'armes composant la suite de Jean de Dunois

La propre compagnie de Jean Ier de Brosse comporte 50 hommes d'armes et autant d'archers et d'arbalétriers.

Thomas Montaigu meurt à Meung-sur-Loire le 27 octobre 1428.

William de la Pole prend le commandement, avant d'être remplacé par John Talbot.

Le 30 décembre 1428, Jacques Ier de Chabannes est blessé au pied d'un trait d'arbalète.7 Son cheval est tué sous lui.

La garnison anglaise qui occupe le châtelet est elle-même assiégée par des soldats français. Quant au pont, il est partiellement détruit pour empêcher les Anglais d'assaillir la ville de ce côté.

Les Bourguignons qui participent au siège se retirent suite à une mésentente sur le sort de la ville.

Au début du siège, Antoine de Chabannes est à nouveau capturé par les Anglais.

Après sa libération, Antoine de Chabannes se distingue au siège d'Orléans.

Charles VII de France refuse, malgré l'urgence de la situation, de rappeler Arthur III de Bretagne. La disgrâce du connétable se prolonge...



Mariage de Nicolas III d'Este avec Ricciarda de Saluces

Nicolas III d'Este épouse en 1429 Ricciarda de Saluces, fille de Tommaso ou Thomas III de Saluces ou de Saluzzo (vers 1356-1416), Marquis de Saluzzo, et de Marguerite de Pierrepont ou de Roussy de Roucy (morte en 1419), fille de Hugues II de Pierrepont, Comte de Roncy et Braine. Leurs enfants sont :


Bataille de Patay - illustration des Chroniques de Charles VII

Bataille de Patay

John Talbot Prisonnier

Arthur III de Bretagne en Normandie

On ne connaît pas exactement l'endroit où l'armée anglaise prend position le 18 juin 1429 le lendemain de la reddition anglaise de Beaugency, mais la tradition attribue cet honneur au petit village de Patay.

John Fastolf, John Talbot et Thomas de Scales, lieutenant de Jean de Lancastre, commandent l'armée anglaise.

La tactique défensive habituelle des francs-archers anglais consiste à ficher des épieux taillés en terre devant leurs batteries, ce qui arrête les charges de cavalerie et ralentit suffisamment les progrès de l'infanterie pour leur laisser le temps d'éliminer les assaillants.

Mais à Patay, avant d'avoir pu se mettre en ordre de bataille, un cerf traverse le champ près des lignes anglaises. Les archers abattent l'animal et poussent un cri de triomphe qui révèle leur position aux éclaireurs français.

L'avant-garde française d'environ 1 500 hommes, des piquiers, menée par Étienne de Vignolles, Ambroise II de Loré et Jean Poton de Xaintrailles, attaque les 4 000 archers par les flancs. N'ayant pas eu de temps se protéger, ils se débandent rapidement.

Jacques Ier de Chabannes, Antoine de Chabannes, Bernard VIII d'Armagnac, Guy III de Chauvigny et Jean Ier de Brosse sont présents lors de cette bataille.

Pendant ce temps, les chevaliers anglais fuient devant la charge de cavalerie française. Cet ultime combat est la seule bataille rangée de la campagne de la Loire. Pour la première fois, la tactique française de la charge de cavalerie lourde l'emporte, avec des résultats inattendus.

Jean de Dunois contribue puissamment à cette victoire.

Florent d'Illiers combat à Patay.

John Fastolf, accompagné d'une petite troupe, parvient à s'enfuir mais est dès lors disgracié : Jean de Lancastre met la défaite sur son compte et le radie de l'Ordre de la Jarretière.

Ainsi prit naissance la fâcheuse réputation qui devait faire de lui le prototype du personnage de Falstaff.

Ultime haut fait de la reconquête du Val de Loire, la bataille de Patay décapite pour longtemps l'armée anglaise, qui y perd ses meilleurs officiers et l'élite de ses archers.

John Talbot et de nombreux officiers sont capturés par les Français. Jean Poton Xaintrailles renvoie John Talbot sans rançon. John Talbot aura bientôt l'occasion d'user de la même courtoisie à l'égard de son libérateur.

Malgré la victoire, Arthur III de Bretagne reçoit l'ordre de s'en retourner et les places fortes ferment leurs portes sur son passage.

Attaché à la cause française, bien que toujours en disgrâce, Arthur III de Bretagne s'en va batailler en Normandie, contraignant les Anglais à diviser leurs forces.



Dernière attaque anglaise sur le Mont Saint-Michel

En 1433, un incendie ayant détruit une partie de la ville, les Anglais en profitent pour attaquer l'abbaye Mont Saint-Michel. C'est une grande offensive de Thomas de Scales le 17 juin 1433, par grande marée basse, avec artillerie et machines de guerre.

Les chevaliers normands défenseurs du Mont Saint-Michel en font un tel massacre que les Anglais sont repoussés, et poursuivis sur les grèves. C'est la dernière attaque des Anglais, après laquelle ils se contenteront de surveiller le Mont depuis Tombelaine et leurs bastilles.

Le Mont ne subira plus de siège jusqu'à la libération de la Normandie en 1450.



Bataille de Gerberoy

Entrée de l'armée royale à St Denis

L'armée anglaise tient la ville de Saint-Denis, au nord de Paris. D'un côté, Charles VII de France négocie la paix avec Philippe III le Bon et d'un autre côté, il accentue sa pression militaire sur les Anglais.

Au printemps 1435, des capitaines bretons, sur ordre d'Arthur III de Bretagne, surprennent la garnison anglaise de Saint-Denis et parviennent à s'y installer provisoirement. Toutefois, pour chasser les Anglais de Paris, il faut s'y maintenir durablement. Pierre de Rieux défend Saint-Denis.

En mai 1435, l'armée française conduite par Jean Poton de Xaintrailles et Étienne de Vignolles dit La Hire (souvent orthographié Lahire) défait celle des Anglais, conduite par le comte d'Arundel à Gerberoy en Beauvaisis. Jean Poton de Xaintrailles fait prisonnier le comte d'Arundel.

Lors du siège de Saint-Denis, Thomas de Scales commande un corps formé de 728 archers et d'environ 50 fantassins, certains armés d'armes à feu primitives.

Le 1er juin 1435, Jean d'Orléans, Comte de Dunois, entre dans Saint-Denis, étape décisive vers Paris.



Mariage de Richard Woodville avec Jacquette de Luxembourg

Jacquette de Luxembourg est veuve de Jean de Lancastre.

Richard Woodville épouse secrètement en 1435 Jacquette de Luxembourg. Leurs enfants sont :


Antipape Félix V Louis Ier de Savoie

Tentative de déposition Eugène IV

Décrets du concile de Bâle

Félix V Antipape

Abdication d'Amédée VIII de Savoie

Louis Ier de Savoie Duc de Savoie, Comte d'Aoste et de Maurienne

En 1439, Louis Aleman obtient le soutien de l'empereur Sigismond Ier de Luxembourg et de Philippe Marie Visconti.

Le concile de Bâle prétend déposer Eugène IV le 25 février 1439.

Louis Aleman, Archevêque d'Arles et Cardinal, joue souvent un rôle décisif au sein du concile mais les maîtres des universités y font le gros des assemblées.

Le 16 mai 1439, Louis Aleman préside la 33e session du concile de Bâle, soutenu par les archevêques de Tours et de Lyon, et par le docteur parisien Thomas de Courcelles. Ils font publier 3 décrets déjà minutés dans les congrégations précédentes. C'est l'évêque de Marseille, Louis de Glandève qui les prononce :

Le 30 octobre 1439, s'appuyant de manière erronée sur le décret Haec sancta du concile de Constance, le concile de Bâle prétend déposer Eugène IV.

Quelques évêques et 300 ecclésiastiques élise le 5 novembre 1439 comme antipape Amédée VIII de Savoie, alors âgé de 56 ans, sous le nom de Félix V.

Il n'est même pas cardinal, et n'est reconnu que par la Lituanie et la Pologne.

Amédée VIII de Savoie est le dernier antipape officiellement reconnu comme tel par l'Église catholique.

Il prend comme secrétaire Enea Silvio Piccolomini, qui deviendra le futur pape Pie II, et qui prend rapidement ses distances avec Bâle.

Amédée VIII de Savoie abdique du duché de Savoie.

Louis Ier de Savoie devient deuxième Duc de Savoie, Prince de Piémont, Comte d'Aoste et de Maurienne en 1439.

Thonon est maintenue capitale du duché avec Louis Ier de Savoie.

Louis Ier de Savoie subit les intrigues de l'entourage chypriote de son épouse mais aussi les ambitions de ses voisins français et milanais.

Louis Ier de Savoie doit ainsi renoncer au Valentinois et ne peut s'emparer du duché de Milan à la mort du dernier Visconti.

Eugène IV réagit en excommuniant Amédée VIII de Savoie et Louis Aleman qu'il en prive de toutes ses charges ecclésiastiques.



Siège de Meaux

le 20 juillet 1439, Arthur III de Bretagne et ses capitaines, Pierre de Rostrenen, Tugdual de Kermoysan et Jean Budes, entament le siège de Meaux, l'une des plus solides places fortes du royaume.

Thomas de Houston montre un grand courage et entre le premier dans la cité.

Il est blessé et mutilé.

Meaux tombe le 12 août 1439 après une irrésistible offensive.

Olivier de Coëtivy se voit confier la garde de la place par Arthur III de Bretagne.

Arthur III de Bretagne s'en retourne à Paris retrouver le roi.

Dans les mois qui suivent, Arthur III de Bretagne s'emploie à réorganiser et à rétablir la discipline dans l'armée.



Fondation de la citadelle de Granville

En 1439, pour tenir tête au Mont-Saint-Michel, tête de pont française en territoire normand, Thomas de Scales fonde la citadelle de Granville.


Agnès Sorel - vierge à l'enfant de Jean Fouquet (partie droite du diptyque de Melun, conservé autrefois à la collégiale Notre-Dame de Melun) et maintenant au musée des beaux arts d'Anvers (Belgique) Agnès Sorel Agnès Sorel d'après Jean Fouquet

Liaison de Charles VII de France avec Agnès Sorel

En 1444, la jeunesse et la beauté d'Agnès Sorel la font remarquer par Charles VII de France, ce dauphin sans beauté, sans grande intelligence et sans fortune.

Pierre II de Brézé, qui remarque les regards de son suzerain pour cette nouvelle venue à la cour, la lui présente.

Très rapidement, Agnès Sorel passe du rang de demoiselle d'honneur d'Isabelle de Lorraine à celui de première dame officieuse du royaume de France.

Officiellement, elle devient demoiselle de la maison de la reine Marie d'Anjou.

Elle a le statut de favorite officielle, ce qui est une nouveauté : les rois de France avaient jusque-là des maîtresses mais elles devaient rester dans l'ombre.

Charles VII de France a d'ailleurs eu d'autres maîtresses, mais elles n'ont pas eu l'importance d'Agnès Sorel.

Agnès Sorel est blonde avec la peau claire.

Certains de ses contemporains disent qu'entre les belles c'était la plus belle du monde.

Son art de vivre et ses extravagances rejettent la reine dans l'ombre.

Pour se procurer ces atours précieux, elle devient la meilleure cliente de Jacques Cœur qui en échange parvient à gagner sa protection.

Elle consomme de grandes quantités d'étoffes précieuses et, bien sûr, toutes les femmes de la cour l'imitent.

Ce qu'elle dilapide en bas, elle le rattrape en haut, en inventant le décolleté épaules nues, si nues qu'un chroniqueur hypocrite mais pas aveugle déplore "cette ribaudise et dissolution".

De vertigineuses pyramides surmontent sa coiffure.

Des traînes de huit mètres de long allongent ses robes bordées de fourrures précieuses : martre ou zibeline.

En 1444, le roi lui offre 20 600 écus de bijoux dont le premier diamant taillé connu à ce jour.

Les moralistes Thomas Basin, conseiller du roi Charles VII, ou Juvénal des Ursins, la rendent responsable du "réveil" sensuel de Charles VII.

Ils jugent sévèrement sa liberté de moeurs et l'accusent de faire de ce roi chaste un roi débauché entièrement livré à ses maîtresses.

Mais Agnès n'est pas qu'une jeune femme frivole.

Elle est aussi une intrigante habile et une conseillère avisée.

Elle impose ses amis au roi ou s'acquiert la faveur des conseillers de la Couronne, qui voient en elle le moyen de s'assurer la bienveillance royale.

En l'espace de quelques mois, Charles VII de France lui octroie les fiefs de :

et lui offre le domaine de Loches

Les filles de Charles VII de France et d'Agnès Sorel, les "bâtardes de France" sont légitimées :

Antoinette de Maignelais est la nourrice des 3 filles qu'Agnès Sorel a eues avec le roi.



Thomas Basin Évêque de Lisieux

Thomas Basin est devenu prêtre à l'issue d'études effectuées à Paris, Louvain et Rouen.

Thomas Basin enseigne ensuite à Caen avant d'obtenir en 1447 la charge d'Évêque de Lisieux en remplacement du tristement célèbre Pierre Cauchon.



Naissance de Zoé Paléologue

Zoé Paléologue naît vers 1448, fille de Thomas Paléologue, despote de Morée.



Mariage de Jacques II d'Écosse avec Marie d'Egmont

Jacques II d'Écosse épouse à l'abbaye d'Holyrood près d'Édimbourg le 3 juillet 1449 Marie d'Egmont, fille d'Arnold d'Egmont, Duc de Gueldre, et de Catherine de Clèves. Leurs enfants sont :



Reconquête de la Normandie

Prise du château d'Ivry-la-Bataille aux Anglais

Siège de Rouen

Reprise de Fougère par les Français

Le couple Charles VII Agnès Sorel vit de longues années de bonheur, jalonnées par des voyages à travers la France.

Agnès Sorel attend le retour du guerrier ou du chasseur à Razilly près de Chinon, à Beaulieu près de Loches, à Dames près de Mehun-sur-Yèvre.

Croyante, elle fait régulièrement des pèlerinages et des offrandes à l'Église.

Charles VII de France doit réorganiser ses finances.

Agnès Sorel le pousse à achever la conquête de son royaume en reprenant la Guyenne et la Normandie aux Anglais.

Charles VII de France se lance à la reconquête de la Normandie.

Jean Poton de Xaintrailles prend une part active à cette campagne.

Charles IV d'Anjou participe à cette campagne.

Joachim Rouhault revenu en France, participe à cette campagne comme capitaine de la compagnie d'ordonnance de Saint-Lô.

Robert II d'Estampes, chambellan de Charles VII de France, maréchal et sénéchal du Bourbonnais, participe à cette campagne.

Jean II de Bourbon-Vendôme fait ses premières armes avec Jean de Dunois en combattant les Anglais en Normandie.

En 1449, Jean de Dunois reprend le château d'Ivry-la-Bataille aux Anglais et ordonne son démantèlement.

À partir de cette date, il servira de carrière de pierre.

Jean II d'Anjou vient combattre avec d'autres princes en Normandie en 1449.

Les Anglais John Fastolf et Thomas Montaigu se distingue au siège de Rouen en octobre 1449.

Le Français Jean II d'Anjou participe au siège de Rouen.

Jacques Ier de Chabannes entre victorieux dans Rouen le 10 octobre 1449.

Jean II d'Alençon bien que participant à la reconquête de la Normandie continue de chercher une alliance anglaise.

Jean II de Bourbon participe à la campagne de Normandie où il se révèle être un capitaine de guerre fameux.

Guillaume Cousinot II est nommé Chevalier lors de ce siège.

Fougères capitule le 4 novembre 1449.

Jacques Ier de Chabannes devient bailli du Cotentin en 1449.



Jacques II de Lusignan Archevêque de Nicosie

Pour protéger Jacques II de Lusignan, Jean II de Lusignan, son père, fait entrer Jacques II de Lusignan dans les ordres et introniser archevêque de Nicosie.

Mais Jacques II de Lusignan n'a pas la vocation religieuse.

Sans scrupule, Jacques II de Lusignan fait assassiner des partisans d'Hélène Paléologue :



Mariage de John Grey de Groby avec Élizabeth Woodville

John Grey de Groby épouse en 1450 Élizabeth Woodville (vers 1437-1492), fille de Richard Woodville et Jacquette de Luxembourg. Leurs enfants sont :



Sièges de Valognes et de Caen

Les Anglais John Fastolf et Thomas Montaigu se distingue au siège Caen en 1450.

Le Français Jean II d'Anjou participe aux sièges d'Harfleur et de Caen en 1450.

Jacques Ier de Chabannes sert aux sièges de Valognes et de Caen en 1450.


Siège de Cherbourg - par Martial d'Auvergne - Enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII - XVe siècle Jean V de Bueil

Siège de Cherbourg

Mort de Prigent VII de Coëtivy Amiral de France, Gouverneur de La Rochelle

Jean V de Bueil Amiral de France

Jean V de Bueil Vicomte de Carentan

En mars 1450, Thomas Kiriell débarque à Cherbourg à la tête de 3 000 soldats pour reprendre le Cotentin et le Bessin.

Dernière possession anglaise en Normandie à la suite de la bataille de Formigny, la forteresse est une fois de plus assiégée.

Prigent VII de Coëtivy est Seigneur de Coëtivy, Baron de Retz et Seigneur de Machecoul, du chef de sa femme.

Prigent VII de Coëtivy meurt au siège de Cherbourg le 20 juillet 1450.

Les troupes françaises parviennent à tromper les Anglais en attaquant la forteresse par la grève, à l'aide de batteries sur pilotis, la poudre et les canons enveloppés dans des peaux enduites de suifs pour les rendre imperméables.

Le 12 août 1450, les remparts cèdent sous les attaques, et Jacques Cœur négocie la reddition qui intervient 2 jours plus tard, par le versement de 2 000 écus à la garnison, et la libération du fils de Thomas Gower, commandant anglais du château.

Jean V de Bueil succède à Prigent VII de Coëtivy et reçoit la charge d'Amiral de France.

Jean V de Bueil reçoit le gouvernement de Cherbourg.

Il répare les murailles et complète le système défensif par une tour à 3 batteries du côté de l'embouchure de la Divette, la tour dite des Sarrasins.

L'amiral possède des pouvoirs étendus, sur la marine de guerre, le commerce maritime, et même le droit de justice sur sa juridiction que constituait l'amirauté.

Jean V de Bueil reçoit également la vicomté normande de Carentan.


Le siège de Constantinople. Peint en 1499 Les Turcs sous les murailles de Constantinople Siège de Constantinople - à gauche, la Corne d'Or - au fond à gauche le détroit du Bosphore à droite la mer de Marmara - manuscrit français de 1455

Siège et Prise de Constantinople

Mort de Constantin XI Paléologue Empereur byzantin

Fin de l'empire byzantin

Après deux ans de préparatifs, Mehmet II est prêt et part d'Edirne le 23 mars 1453.

Mehmet II arrive sous les murs de la ville le 5 avril 1453, précédé par son armée et met le siège.

À part quelques centaines de soldats vénitiens et génois venus défendre leurs intérêts, Constantinople est abandonnée par l'Occident à son sort.

Constantinople n'est plus défendue que par quelques milliers d'hommes valides aidés par quelques centaines hommes venus d'occident avant le début du blocus. Le lendemain, l'armée turque commence le pilonnage du mur de Théodose avec le fameux canon. Le feu de l'artillerie dure plusieurs jours.

Le soir du 20 avril 1453, une flotte de trois navires envoyés par le pape Innocent III avec vivres et munitions parvient à forcer le blocus maritime. Cette aide providentielle est cependant insuffisante. Venise tergiverse à envoyer en renfort 15 bateaux qui arriveront trop tard.

Le 22 avril 1453 au matin, une flotte d'une vingtaine de navires turcs mouille dans la Corne d'Or. Les constantinopolitains sont consternés car le passage vers ce havre naturel, situé à l'est de la ville, est commandé par une lourde chaîne dont les byzantins ont encore le contrôle. Les navires ont en fait été hissés sur terre par des centaines de bœufs durant la nuit.

L'assaut final est lancé dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 mai 1453. La bataille, acharnée, dure toute la nuit. Au petit matin, une escouade turque découvre une poterne, la Kerkoporta, près du palais des Blachernes, laissée ouverte par mégarde. Ils peuvent ainsi pénétrer dans la ville.

Constantin XI Paléologue meurt le 29 mai 1453 sur les murailles de Constantinople.

La légende entretient l'image d'un souverain ayant combattu héroïquement jusqu'aux dernières heures de Byzance, et mort l'épée à la main. Constantin XI Paléologue entouré de fidèles, se serait débarrassé des insignes impériaux et se serait jette dans la masse des janissaires dans une ultime charge héroïque.

Il est possible que le cadavre Constantin XI Paléologue ait été retrouvé et inhumé en secret dans ce qui est aujourd'hui l'hagiasma de Aydabir dans le quartier d'Unkapani par les rares habitants chrétiens demeurés à Constantinople. Mais il est plus probable que son corps n'ait jamais été identifié et qu'il soit enterré anonymement, avec ses compagnons de lutte, dans une fosse commune.

Constantin XI Paléologue est le dernier Empereur Romain de l'Histoire, au terme de presque 1500 ans pendant lesquels le titre fut porté. Mort sans héritier, Constantin XI Paléologue transmet les droits sur l'Empire à son frère Thomas Paléologue, despote de Morée.

La chute de Constantinople marque la fin de l'empire byzantin et une nouvelle ère d'expansion pour l'empire ottoman.

Les historiens considèrent quelques fois que cette date marque aussi la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance.


Bataille de Castillon La France en 1453

Bataille de Castillon

Mort de John Talbot

Fin de la guerre de Cent Ans

Mort de Jacques Ier de Chabannes Seigneur de La Palice, Charlus, Curton, Madic, Montaigu-le-Blin, Rochefort et Châtel-Perron

Jean Ier de La Rochefoucauld Gouverneur de Bayonne

Le 27 juin 1453, Jacques Ier de Chabannes prend Chalais.

Charles VII de France vient établir son poste de commandement au château de La Rochefoucauld il y séjourne du 12 au 27 juillet 1453.

Le 17 juillet 1453, l'armée de Charles VII de France se heurte au corps expéditionnaire anglais sur les bords de la Dordogne, à quelques centaines de mètres des murailles du village de Castillon.

Les Français ne comptent pas moins de 10 000 hommes et 300 bouches à feu, sous le commandement de Jean de Dunois et des frères Bureau.

Pierre II de Dreux, Jacques Ier de Chabannes, Joachim Rouhault, Charles de Bourgogne, Jean V de Bueil, André de Montfort-Laval et Charles IV d'Anjou participent à cette campagne.

Jacques Ier de Chabannes est blessé.

Les Bretons servent à Castillon, non plus sous les ordres d'Arthur III de Bretagne mais commandés par François II de Bretagne, jeune Comte d'Étampes.

Survenant quelques semaines après la chute de Constantinople aux mains des Turcs, la bataille de Castillon passe presque inaperçue des contemporains. Elle n'en marque pas moins l'Histoire militaire par le triomphe de l'artillerie. Employée pour la première fois de façon rationnelle et systématique en rase campagne, l'artillerie assure la victoire des troupes françaises. La chevalerie n'est plus la reine des batailles !

La bataille se solde par un total de 9 000 morts, blessés et prisonniers.

John Talbot est tué par un boulet et son fils meurt aussi durant ce combat.

Le nom de Talbot provoque un sentiment de peur chez les Français. Le nom de Talbot est prononcé par les mères de famille pour effrayer les enfants indociles.

À l'inverse de son rival John Fastolf, John Talbot fut un piètre tacticien.

Selon Thomas Basin, il est un homme courageux, mais si l'on étudie sa carrière militaire on se rend compte qu'il refuse tout combat avec l'ennemi.

Les deux batailles qu'il a livré sont un désastre : la bataille de Patay et la bataille de Castillon.

Les Anglais sont obligés de rembarquer.

Ils renoncent à jamais à l'Aquitaine et aux possessions continentales de la dynastie royale des Plantagenêt.

La bataille met un terme définitif à la guerre de Cent Ans.

À 10 heures du soir, le 16 juillet 1453, parvient à Charles VII de France la nouvelle de la victoire remportée sur les anglais à Castillon qui lui rend la Guyenne.

Charles VII de France a l'habileté de confirmer les privilèges et d'empêcher toute réaction contre les anciens fidèles d'Henri VI Plantagenêt.

Rares sont ceux qui jugent opportun de fuir en Angleterre.

Le village de Castillon est depuis appelé Castillon-la-Bataille.

Jean Ier de La Rochefoucauld devient Gouverneur de Bayonne en 1453.



Thomas de Houston Seigneur de Gournay-sur-Marne

En 1454, Thomas de Houston reçoit de Charles VII de France la seigneurie de Gournay-sur-Marne.



Procès en réhabilitation de Jeanne d'Arc

Jean II Jouvenel des Ursins préside le procès chargé de la réhabilitation de Jeanne d'Arc.

Thomas Basin est un des instigateurs du procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc.

Martin Berruyer est un des prélats appelés à donner leur opinion sur Jeanne d'Arc dans le procès de réhabilitation et rédige un éloquent plaidoyer.

Calixte III fait une réponse favorable à l'appel de la mère de Jeanne d'Arc et publie le rescrit permettant sa réhabilitation.

En juillet 1456, Martin Berruyer préside la séance dans laquelle la réhabilitation est prononcée.

Le 7 juillet 1456, à Rouen, un tribunal constate de très importantes irrégularités dans le premier procès de Jeanne d'Arc qui est entaché de vol, calomnie, iniquité.

Il déclare ses conclusions nulles et non avenues et proclame l'innocence de Jeanne d'Arc.



Naissance de Gerald FitzGerald

Garret Mor, en gaëlique, Gearóid Mór, ou Gerald FitzGerald, dit Gearl le Grand, naît vers 1456, fils de Thomas de Kildare et de Jane FitzGerald de Desmond.



Mort de Thomas de Scales

Thomas de Scales meurt le 25 juillet 1460. Elizabeth de Scales succède à son père comme 8e baronne de Scales, le titre s'éteignant


Louis XI Louis XI

Mort de Charles VII de France Roi de France

Joachim Rouhault de Gamaches Maréchal de France

Louis XI de France Roi de France

Pierre II de Brézé prisonnier à Loches

Jean de Montauban Amiral

Charles VII de France meurt à Mehun-sur-Yèvre le 22 juillet 1461.

Joachim Rouhault de Gamaches, Seigneur de Bois-menard, est fait Maréchal de France le 3 août 1461 par Louis XI de France.

Louis XI de France apprend la mort de son père au château de Genappe, propriété du duc de Bourgogne.

Il cache mal sa joie de devenir Roi.

Les obsèques royales de Charles VII de France sont célébrées le 8 août 1461 à Saint-Denis.

Louis XI n'y assiste pas.

Louis XI revient en France.

Olivier Le Daim l'accompagne.

Le 15 août 1461, Jean II Jouvenel des Ursins sacre Louis XI de France Roi de France en la cathédrale de Reims.

Eberhard V de Wurtemberg se rend au sacre de Louis XI et reçoit à cette occasion les insignes de la Chevalerie parmi les 117 seigneurs adoubés.

Geoffroy de Chabannes se rend au sacre de Louis XI.

Eberhard VI de Wurtemberg assiste au couronnement de Louis XI à Reims.

Louis XI de France entre solennellement dans Paris le 30 août 1461.

Joachim Rouhault tient le rang de grand écuyer lors de cette l'entrée.

Philippe III le Bon est remarqué avec son escorte comptant pour la moitié du cortège, et comprenant une troupe en armes.

Le nouveau roi ne demeure pas longtemps à Paris. Dès le 25 septembre 1461, Louis XI de France s'installe à Tours, ville gagnée à sa cause.

A son arrivée au pouvoir, la France est un ensemble de fiefs qui doivent hommage au Roi.

Louis XI veut abattre les fiefs de Bretagne et de Bourgogne qui représentent des dangers pour l'unité française.

François II de Bretagne :

François II de Bretagne rend l'hommage simple - et non lige, au roi de France et Louis XI n'y voit étonnamment rien à redire.

Voulant restaurer le pouvoir royal, Louis prend rapidement ses distances avec le duc de Bourgogne.

Favori de Charles VII de France, Jean II de Bourbon doit subir la haine de Louis XI après l'avènement de ce dernier. Louis XI lui retire le gouvernement de la Guyenne.

Louis XI congédie les conseillers de son père comme Thomas Basin, et s'entoure de ses fidèles comme son conseiller Philippe de Commynes

Jean V de Bueil perd son titre d'amiral au profit de Jean de Montauban, et est forcé de se retirer de la Cour royale.

Pierre II de Brézé prépare une expédition en faveur de Marguerite d'Anjou épouse de Henri VI Plantagenêt quand l'avènement de Louis XI le fait tomber en disgrâce

Pierre II de Brézé est emprisonné pendant un moment à Loches.

Louis XI règle ses comptes avec ceux qui l'ont combattu et fait emprisonner Pierre II de Brézé à Loches.

Louis XI commence à tenir rigueur à Gaston IV de Foix-Béarn de sa fidélité à Charles VII de France mais renonce à son animosité, espérant utiliser Gaston pour retirer des avantages de la guerre civile ravageant le royaume d'Aragon.

Imbert de Batarnay devient Conseiller de Louis XI.

Louis XI, fait emprisonner Guillaume Cousinot II avant de se raviser et d'en faire son chambellan.

Geoffroy de Saint-Belin devient Écuyer d'écurie de Louis XI en 1461.



Naissance de Christopher Bainbridge

Christopher Bainbridge naît entre 1462 et 1464.

Il est issu d'une famille du Westmorland, enracinée à Bainbridge dans le North Yorkshire.

Christopher Bainbridge est, par sa mère, neveu de Thomas Langton, Évêque de Winchester ce qui peut expliquer certains privilèges dont il bénéficie durant sa jeunesse.



Mariage d'Antoine Duprat avec Jacqueline Bohier

Antoine Duprat épouse Jacqueline Bohier. Leurs enfants sont :

Jacqueline Bohier est la sœur d'Austremoine Bohier.


Élisabeth Woodville - vers 1471 – Oxford - Ashmolean Museum

Mariage d'Édouard IV d'York avec Élisabeth Woodville

Élisabeth Woodville est veuve de John Grey of Groby, un chevalier lancastrien et mère de deux enfants.

Édouard IV d'York épouse le 1er mai 1464 Élisabeth Woodville, fille de Richard Woodville et de Jacquette de Luxembourg, suivante de la maison de Lancastre. Leurs enfants sont :

Ce mariage est un désastre pour le royaume. Il est à l'origine d'un profond désaccord avec son ami, Richard Neville qui l'a pourtant aidé à arriver au trône.

Édouard IV d'York a tendance à favoriser la famille d'Élisabeth Woodville.

Élisabeth Woodville marie :

Anthony Woodville, le 2e Comte Rivers, frère d'Élisabeth Woodville, devient une personnalité très influente à la cour.

Richard Neville qui se retrouve sans amis à la cour, décide de donner son allégeance à Henri VI Plantagenêt, prisonnier à la Tour de Londres.



Ligue du bien public

En 1464, Louis XI doit lutter contre des difficultés sérieuses faisant suite :

Louis XI :

Louis XI députe Thibault de Luxembourg vers les Bourguignons, pour les porter à ne point entrer dans la Ligue du bien public.

Une coalition des grands féodaux, dite Ligue du bien public, se forme contre Louis XI, menée par Charles le Téméraire, jeune Comte de Charolais.

Jean II de Bourbon rejoint la Ligue du Bien public dont il devient un ardent participant.

Pierre II de Bourbon participe à la Ligue du Bien public, mais Louis XI réussit à le détacher du parti des princes.

Faisant preuve d'ingratitude, Jean V d'Armagnac participe à la ligue du Bien public, puis complote avec les Anglais. Jacques d'Armagnac participe également à cette ligue

Thomas Basin et Antoine de Chabannes participent à la Ligue du Bien public.

Pierre d'Amboise participe à la Ligue de Bien Public. Louis XI, en représailles, lui confisque tous ses biens et fait détruire le château de Chaumont, sa principale forteresse.

Gaston IV de Foix-Béarn reste fidèle au roi et combat Jean II de Bourbon, Duc de Bourbon, en Auvergne.



Mariage d'Austremoine Bohier avec Béraude Duprat

Austremoine Bohier épouse vers 1465 Anne ou Béraude Duprat (morte en1495). Leurs enfants sont :



Mariage d'Austremoine Bohier avec Anne Duprat

Austremoine Bohier ou Boyer, Secrétaire de Charles VII de France, s'installe à Tours.

Austremoine Bohier épouse Anne ou Béraude Duprat. Leurs enfants sont :



Naissance de Thomas Bohier

Thomas Bohier naît à Issoire en 1465, fils d'Austremoine Bohier et de Béraude Duprat.



Mort de Thomas Paléologue

Thomas Paléologue meurt en 1465.

Thomas Paléologue transmet à Zoé Paléologue, sa fille, les droits sur l'Empire byzantin.



Bannissement du royaume de France de Thomas Basin

Pour avoir accédé à la Ligue du Bien public, Louis XI force Thomas Basin à démissionner et à résigner son évêché et à s'exiler à Utrecht en 1465.

Le Pape Paul II le nomme archevêque in partibus de Césarée en Palestine.



Thomas de Houston Seigneur de Torcy-en-Brie

En 1465 ou le 12 juin 1466, Louis XI de France donne à Thomas de Houston la seigneurie de Torcy-en-Brie en échange de la châtelaine de Gournay.



Thomas de Kildare Lord Deputy d'Irlande

Thomas de Kildare, 7e comte de Kildare, devient Lord Deputy d'Irlande de 1468 à 1475.



Mort d'Alphonse de Castille

Isabelle Ire de Castille Héritière du royaume de Castille et de León

Entrevue à Los Toros de Guisando

L'infant Alphonse de Castille meurt le 5 juillet 1468. Palencia et Valera soutiennent qu'il a été empoisonné par Villena, mais on ne trouve aucune preuve pour pouvoir le juger.

La ligue des nobles porte alors son choix sur la personne de la sœur d'Henri IV l'Impuissant, Isabelle Ire de Castille qui devient l'héritière présomptive du royaume de Castille et de León. Celle-ci révèle aussitôt l'acuité de son sens politique en refusant d'accéder au trône par la rébellion contre son frère.

Mais au terme d'une entrevue à Los Toros de Guisando en septembre 1468, Henri IV l'Impuissant désigne sa sœur comme héritière de la couronne. Pendant quelques mois Isabelle se retire au couvent des dominicains de Sainte Croix dont le prieur se nomme Thomas de Torquemada qui devient le confesseur de l'infante de Castille âgée de 17 ans.



Mort de Thomas de Houston

Thomas de Houston meurt à Torcy-en-Brie en 1472.



Naissance de Thomas Wolsey

Thomas Wolsey ou Wulcy naît à Ipswich en 1472 ou début 1473, fils de Robert Wolsey.

Son père est boucher et aubergiste dans la région d'Ipswich dans le Suffolk.



Mariage d'Ivan III de Moscou avec Zoé Paléologue

Ivan III de Moscou est veuf de Marie de Tver.

Ivan III de Moscou épouse le 12 novembre 1472 Zoé Paléologue, fille de Thomas Paléologue, despote de Morée. Leurs enfants sont :

Zoé Paléologue lui apporte en dot le blason de l'Empire byzantin, l'Aigle à deux têtes.

Zoé se convertit à l'orthodoxie et prend le prénom de Sophie ou Sophia Palaiologina.

Zoé Paléologue est sous la tutelle du pape Sixte IV qui espère par ce mariage favoriser l'entrée de la Russie dans le giron catholique.

Antoine Bonumbre, cardinal et nonce, lui sert d'escorte pendant le voyage, mais le métropolite Philippe force Ivan III de Moscou à lui refuser l'entrée dans la ville.

Il laisse cependant y pénétrer les artistes italiens qu'elle emmène.

Par sa présence, Zoé Paléologue légitime Moscou dans sa prétention à être la Troisième Rome.

Elle introduit au palais le cérémonial byzantin qui fait d'Ivan III de Moscou le successeur et l'héritier légitime des empereurs de Constantinople.

Parallèlement, Ivan III de Moscou se construit à Moscou un pouvoir absolu sans précédent calqué sur celui des empereurs romains et byzantins, que les rois de France et d'Angleterre, à cette époque, ne possèdent même pas.



Publication d'une biographie de Louis XI

Thomas Basin règle ses comptes avec Louis XI, en publiant une biographie en 1473, ou sous couvert d'objectivité, il se propose de révéler ses ruses, ses malices, ses perfidies, ses sottises, ses méfaits et ses cruautés.

Avec ses cuisses et ses jambes maigrichonnes, il n'a, dès le premier abord, rien de beau ni d'agréable. Pire encore : si on le rencontre en ignorant son identité, on peut le prendre plus pour un bouffon ou pour un ivrogne, de toute façon pour un individu de vile condition, que pour un roi ou un homme de qualité



Naissance de Thomas Howard

Thomas Howard naît en 1473, fils de Thomas Howard, 2e Duc de Norfolk, et d'Élisabeth Tilney.



Gerald FitzGerald Lord Deputy d'Irlande

Mort de Thomas de Kildare

Gerald FitzGerald 8e Comte de Kildare

Les seigneurs du Pale protestent immédiatement au Parlement de Dublin contre le remplacement de Gerald FitzGerald par Henri Lord Grey.

Édouard IV d'York est obligé de le rétablir comme Lord Deputy d'Irlande en 1478.

Thomas de Kildare meurt en 1478.

Gerald FitzGerald, son fils, devient 8e Comte de Kildare.



Mariage de Jean de Foix-Lautrec avec Jeanne d'Aydie

Jean de Foix-Lautrec épouse le 25 mars 1480 Jeanne d'Aydie, Comtesse de Comminges. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean de Foix avec Jeanne d'Aydie de Lescun

Jean de Foix, Vicomte de Lautrec et gouverneur du Dauphiné, épouse Jeanne d'Aydie de Lescun. Leurs enfants sont :



Naissance de Thomas Cromwell

Thomas Cromwell naît à Putney près de Londres vers 1485, fils de Walter Cromwell ou Smyth (1463-1510). Son père est brasseur, forgeron ou encore marchand et est connu pour son ivresse permanente et ses activités illégales.



Mariage de Thomas Bohier avec Katherine Briçonnet

Thomas Bohier épouse Catherine ou Katherine Briçonnet, fille d'un surintendant des finances, le cardinal Guillaume Briçonnet, Archevêque de Rheims, et de Raoulette de Beaune. Leurs enfants sont :



Naissance d'Arthur Tudor

Arthur Tudor naît à Winchester le 20 septembre 1486, fils d'Henri VII Tudor et d'Élisabeth d'York.

Henri VII Tudor charge ses généalogistes de démontrer que sa lignée remonte à Cadwaladr et aux anciens rois britanniques, afin d'affermir ses prétentions au trône. Ils identifient Winchester comme la localisation de Camelot.

Il reçoit le prénom Arthur en référence au roi Arthur de la Table ronde.

On le baptise à la cathédrale de Winchester. Il a pour parrains Thomas Stanley, premier comte de Derby, et John de Vere, treizième Comte d'Oxford, qui est d'ailleurs en retard à la cérémonie.

Élisabeth Woodville, sa grand-mère maternelle, le porte pendant la cérémonie.

Il est fait chevalier de l'ordre du Bain par la même occasion.



Lambert Simnel Prétendant au trône d'Angleterre

Bataille de Stoke Field

Mort de John de la Pole

Mort de Thomas Broughton

À 10 ans environ, Lambert Simnel est pris comme pupille par un prêtre appelé Roger Simon ou Richard Symonds qui sort d'Oxford. Il apprend au garçon les bonnes manières.

Roger Simon remarque une ressemblance frappante entre Lambert Simnel et les fils d'Édouard IV d'York : Édouard V d'York et Richard IV d'York, qu'on suppose assassinés. Il a d'abord l'intention de présenter Lambert Simnel comme Richard IV d'York.

Cependant, Roger Simon entend des rumeurs selon lesquelles Édouard Plantagenêt, Comte de Warwick est mort pendant son emprisonnement à la Tour de Londres.

Édouard Plantagenêt a approximativement le même âge et a des droits sur le trône comme fils de George d'York, le frère du roi Édouard IV.

Roger Simon fait courir une rumeur selon laquelle Édouard Plantagenêt, s'est enfui de la Tour de Londres et est sous sa protection.

Il emmène Lambert Simnel en Irlande où se trouvent toujours des partisans de la cause yorkiste. Il le présente à Gerald FitzGerald, 8e comte de Kildare. Ce dernier décide de les appuyer.

Henri VII Tudor qui détient Édouard Plantagenêt à la Tour de Londres, le fait paraître en public le 2 février 1487 pour prouver que Lambert Simnel est un imposteur. Henri VII Tudor proclame une amnistie générale pourvu que les contrevenants se soumettent.

John de la Pole rejoint la conspiration et prétend qu'il a participé à la fuite imaginaire d'Édouard Plantagenêt.

Lambert Simnel s'enfuit en Bourgogne, où Marguerite d'York, sœur de George d'York, est l'épouse de Charles le Téméraire.

Gerald FitzGerald rassemble une armée de soldats irlandais sous le commandement de Thomas Geraldine pour envahir l'Angleterre et renverser Henri VII Tudor.

Marguerite d'York rassemble 2.000 mercenaires flamands et les expédie en Irlande sous les ordres de Martin Schwarz, un chef militaire réputé.

Ils y arrivent le 5 mai 1487. Le roi Henri VII Tudor en est informé et commence à réunir des troupes.

Francis Lovell se joint à Lambert Simnel.

Le 24 mai 1487 Lambert Simnel est couronné Roi d'Angleterre en la Cathédrale de Dublin sous le nom Édouard VI.

Les troupes flamandes et irlandaises de Lambert Simnel débarque sur l'Île de Piel dans la région de Furness dans le Lancashire le 5 juin 1487. Cette armée est rejointe par certains partisans anglais.

Pourtant, la majeure partie des nobles de l'endroit, à l'exception de Thomas Broughton, ne la suive pas.

Les rebelles se heurtent à l'armée d'Henri VII Tudor le 16 juin 1487 à la bataille de Stoke Field et sont vaincues.

Cette bataille s'inscrit dans le cadre de la guerre des Deux Roses.

Gerald FitzGerald est capturé tandis que John de la Pole et Thomas Broughton sont tués.

Francis Lovell disparait. Des rumeurs rapportent qu'il s'est enfui et caché pour échapper au châtiment.

Roger Simon n'est pas exécuté en raison de son statut sacerdotal, mais est emprisonné à vie.

Henri VII Tudor pardonne au jeune Lambert Simnel, probablement parce qu'il n'a guère été qu'une marionnette entre des mains d'adultes, et lui donne un emploi aux cuisines royales comme tourneur de broche.

En novembre 1487, John de la Pole est déchu de manière posthume.

Ses frères, dont Richard de la Pole, réfugiés en France continuent à porter le titre de Duc de Suffolk.



Thomas Wolsey un Bachelor of Arts

Le jeune homme est envoyé étudier au Magdalen College à l'université d'Oxford.

Sans être brillante, sa carrière académique est un succès.

Thomas Wolsey obtient un Bachelor of Arts en 1488.



Thomas Bohier Maître des comptes à Paris

Thomas Bohier est notaire et nommé Maître des comptes à Paris en 1491.



Mort de Thomas Basin

Thomas Basin, chroniqueur français, meurt à Utrecht en 1491 en exil.

Il y est enterré dans l'église Saint-Jean.



Thomas Bohier Secrétaire des finances à Grenoble

Thomas Bohier est secrétaire de Charles VIII de France.

Thomas Bohier devient secrétaire des finances à Grenoble en 1494.



Achats à Chenonceau par Thomas Bohier

Thomas Bohier convoite le domaine de Chenonceau et surveille la ruine de la famille Marques.

Thomas Bohier fait acheter en sous-mains par Jacques de Beaune, plusieurs dépendances de Chenonceau et diverses rentes constituées sur cette terre afin de contraindre Pierre Marques, en exigeant la régularité des versements, à vendre un jour son domaine principal.

Jacques de Beaune achète en décembre 1494 :



Antoine Bohier Moine bénédictin à Fécamp

Antoine Bohier Abbé de Saint-Ouen de Rouen

Ayant embrassé la carrière ecclésiastique, Antoine Bohier est moine bénédictin à Fécamp.

Grâce à l'influence de son frère aîné Thomas, Antoine Bohier est nommé abbé de Saint-Ouen de Rouen en 1495.



Reconstruction partielle du château de Saint-Cirgues

En 1495, Thomas Bohier rebâtit partiellement le château féodal de Saint-Cirgues.



Ruine de Pierre Marques

Le 27 avril 1496, Jacques de Beaune fait une déclaration de command et démasque Thomas Bohier qui prend aussitôt possession des Houdes et construit un château.

Thomas Bohier exige le versement des rentes (352 livres et 1 muid de froment).

Pierre Marques se trouve dans l'impossibilité de payer doit vendre Chenonceau.



Naissance de Claude de Lorraine-Guise

Claude de Lorraine-Guise naît au château Condé en Lorraine aujourd'hui situé à Custines le 20 octobre 1496, fils de René II, Duc de Lorraine, et de Philippe de Gueldre.

Son éducation est confiée à Thomas de Pafenhofen et à Euvrard de Dommartin, bailli des Vosges.



Thomas Bohier est Général des finances de Normandie

Thomas Bohier Maire de Tours

Thomas Bohier est Général des finances de Normandie en 1497.

Thomas Bohier est élu maire de Tours en 1497.



Thomas Wolsey Ordonné prêtre

Thomas Wolsey est ordonné prêtre le 10 mars 1498.



Naissance de Mary Boleyn

Mary Boleyn naît probablement au château d'Hever dans le Kent vers 1499 ou vers 1501, fille de Thomas Boleyn (1477-1539), Comte de Wiltshire, et d'Élizabeth Howard (1484-3 avril 1538).

Mary Boleyn passe la majeure partie de son enfance en Angleterre.



Mariage de Thomas Boleyn avec Élisabeth Howard

Thomas Boleyn, 1er comte de Wiltshire, épouse Élisabeth Howard.

Leurs enfants sont :



Naissance de Mary Boleyn

Mary Boleyn naît vers 1499, fille de Thomas Boleyn et d'Élisabeth Howard.



Thomas Wolsey Recteur de Limington dans le Dorsey

Thomas Wolsey est probablement ensuite employé comme enseignant, avant de poursuivre des études de théologie qu'il n'achève pas.

Selon Peter Gwyn, Thomas Wolsey devient en 1500 Recteur de Limington, dans le Dorsey.

Cette charge lui apporte un bénéfice annuel de 21 livres, très supérieur à la limite de 8 livres autorisée par le règlement de l'institution universitaire dans laquelle il étudiait.

En 1501, Thomas Wolsey abandonne subitement l'université.



Éducation d'Arthur Tudor

Arthur Tudor reçoit une éducation soignée en tant qu'héritier du trône d'Angleterre.

Ses tuteurs sont John Rede et le poète aveugle Bernard André.

Vers 1500, Thomas Linacre commence à lui enseigner.

Bernard André écrit une biographie inachevée d'Henry VII Tudor, dans laquelle il mentionne qu'Arthur est familier des meilleurs auteurs latins et grecs.

Henry Vernon est le gouverneur et le trésorier du prince.

Arthur Tudor réside probablement fréquemment chez lui, à Haddon Hall.

On y trouve un appartement appelé La Chambre du Prince.



Naissance d'Anne Boleyn

Anne Boleyn naît en 1501 ou 1507, fille de Thomas Boleyn et d'Élisabeth Howard.

Elle nait :



Naissance de George Boleyn

George Boleyn, dit Lord Rochford, naît probablement dans la maison familiale de Blickling Hall à Norfolk vers 1503, fils de Thomas Boleyn et d'Elizabeth Howard.



Thomas Cromwell en Italie

Après la défaite française, Thomas Cromwell s'échappe du champ de bataille pour Florence.

Là, Thomas Cromwell se met au service de Francesco Frescobaldi, membre d'une des riches familles de marchands de la Florence.

Thomas Cromwell se rend à Pise, à Venise.

Agent du cardinal Christopher Bainbridge, Thomas Cromwell, qui parle latin, italien et français, rencontre, lors de son séjour à Venise les ennemis traditionnels de la papauté, qui ont combattu contre Jules II et la ligue de Cambrai.



Bataille du Garigliano

Probablement à la suite d'une dispute avec Walter Cromwell, son père, Thomas Cromwell part pour l'Italie.

Il s'engage comme soldat dans l'armée française.

L'armée de secours française atteint le Garigliano près de son embouchure mais doit se replier sur Gaète le 21 ou le 29 décembre 1503.

Pierre Terrail, Seigneur de Bayard, couvre la retraite de l'armée française face à un millier d'espagnols, empêchant à lui seul le passage d'un pont.

Il est relayé par des compagnons au bout d'un certain temps...

Le chevalier Bayard est le chevalier "sans peur et sans reproche"



Mariage de John Seymour avec Margery Wentworth

John Seymour épouse Margery Wentworth.

Leurs enfants sont :



Saisie de la seigneurie de Chenonceau

En 1506, la seigneurie de Chenonceau est saisie et est adjugée à Aymar de Prie.

Thomas Bohier, déçu de n'avoir pu acquérir ce domaine, demande au parlement de casser cette décision.

Le fief de Coulommiers dans la paroisse de Francueil est saisi sur Damoiselle Claire de Clermont et est adjugée à Thomas Bohier pour 1 450 livres



Achat du fief de la Juchepie

En 1507, Thomas Bohier achète le fief de la Juchepie à Francueil pour 320 livres.



Thomas Cromwell Aux Pays-Bas

Thomas Cromwell se rend finalement aux Pays-Bas, où il entre, vers 1508, au service de négociants anglais.


Hôtel des Finances de Rouen

Construction de l'Hôtel des Finances de Rouen

En 1508, Thomas Bohier entreprend l'édification de l'Hôtel des Finances de Rouen, sur le parvis de la cathédrale.



Naissance de Thomas Seymour

Thomas Seymour naît vers 1509, fils de John Seymour et de Margery Wentworth.

Thomas passe son enfance à Wulfhall ou Wolf Hall dans le Wiltshire.



Thomas Wolsey Aumônier d'Henri VIII Tudor et Membre du Conseil

En 1509, alors Doyen de Lincoln, Thomas Wolsey est fait aumônier d'Henri VIII Tudor et membre du Conseil.



Achat du fief d'Argy

En 1510, Thomas Bohier acquiert le vaste fief d'Argy qui s'étend sur Civray, la Croix, Bléré, Francueil, Luzillé, Saint-Georges, Chissay, Chisseaux et Chenonceau pour 1 311 livres et 10 sols.



Thomas Wolsey Conseiller influent du roi

Henri VIII Tudor hérite de son père comme conseillers :

Ils se montrent calmes et conservateurs, poussant le roi à la prudence.

Henri VIII Tudor nomme rapidement des hommes plus proches de ses inclinations à son conseil privé.

Jusqu'en 1511, Thomas Wolsey est fondamentalement contre la guerre, mais, voyant Henri VIII Tudor s'enthousiasmer au sujet d'une invasion de la France, il se met à prononcer des discours enflammés en ce sens devant le conseil privé.

William Warham et Richard Fox tombent rapidement en disgrâce.

Thomas Wolsey devient le conseiller le plus influent du roi.



Mariage de Thomas Howard avec Anne d'York

Thomas Howard épouse Anne d'York, fille d'Édouard IV d'Angleterre et d'Élisabeth Woodville.



Mort d'Anne d'York

Mariage de Thomas Howard avec Élisabeth Stafford

Anne d'York meurt le 23 novembre 1511.

Thomas Howard épouse Élisabeth Stafford, fille d'Edward Stafford, 3e duc de Buckingham et d'Aliénor Percy.

Leur enfant est :



Liaison de Thomas Howard avec Bess Holland

Thomas Howard a une liaison avec Bess Holland, dame de compagnie d'Élisabeth Stafford, sa femme.

Thomas Howard réagit violemment lorsqu'Élisabeth le lui reproche.



Naissance de Catherine Parr

Katherine ou Catherine Parr naît à Château Kendal dans le Westmorland en 1512, fille de Thomas Parr of Kendal et de Maud Green.



Adjudication de Chenonceau

En 1512, la terre de Chenonceau est de nouveau saisie et remise aux enchères.

Elle est adjugée à Thomas Bohier pour 15 641 livres.

Aymar de Prie avait avancé 18 000 livres mais s'est désisté au dernier moment peut-être contre une compensation financière de la part de Thomas Bohier.


Château de Chenonceau

Construction du château de Chenonceau

Le 8 février 1513, avec un dernier versement de 12 500 livres, Thomas Bohier devient l'unique propriétaire de Chenonceau et fait construire le château de Chenonceau.

Le château est édifié dans le lit du Cher, sur les piliers d'un pont devenu un moulin fortifié vers 1230 puis un château fort construit par la famille des Marques.

Le vieux château-fort est rasé à l'exception du donjon et du puits qui le jouxte.

Le donjon (la tour des Marques) est adapté en style Renaissance.

Le corps de logis carré qui constitue le château originel, est construit de 1513 à 1521.

Katherine Briçonnet, son épouse, supervise la construction.

Elle a une influence déterminante sur le style et la conception du château.

Alors que son mari combat lors des guerres d'Italie, elle prend les décisions architecturales :



Anne Boleyn aux Pays-Bas

En Europe, le professionnalisme et le charme de Thomas Boleyn lui valent de nombreux admirateurs dont Marguerite d'Autriche régente des Pays-Bas.

Elle offre à sa fille une place parmi ses dames de compagnie.

Normalement, une jeune fille doit avoir 12 ans pour se voir offrir un tel honneur, mais il est possible qu'Anne Boleyn soit plus jeune.

Elle fait bonne impression aux Pays-Bas avec ses bonnes manières et sa rigueur à l'étude,

Anne Boleyn vit aux Pays-Bas à partir du printemps 1513.



Mariage de Nicolas Perrenot de Granvelle avec Nicole Bonvalot

Nicolas Perrenot de Granvelle épouse en 1513 Nicole Bonvalot, fille de Jacques Bonvalot et de Marguerite Merceret. Leurs enfants sont :

Jacques Bonvalot est Magistrat co-gouverneur de Besançon et chevalier de l'Éperon d'or

Nicole Bonvalot est la sœur de François Bonvalot, Abbé de Luxeuil et de Saint Vincent de Besançon.



Thomas Howard Premier lord de l'Amirauté

Thomas Howard succède en 1513 à Édouard Howard, son frère cadet, en tant que premier lord de l'Amirauté.


2e Bataille de Guinegatte - en 1513

Débarquement de Calais

Sièges de Thérouanne et de Tournai

Deuxième bataille de Guinegatte

Louis Ier de d'Orléans-Longueville, Jacques II de Chabannes, Bayard et Jean IV d'Amboise Prisonniers

Dans le cadre de la Ligue de Malines, Henri VIII Tudor débarque le 30 juin 1513 à Calais et se joint aux troupes menées par l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg.

Charles Brandon illustre lors des sièges de Thérouanne et de Tournai.

Charles de Rohan-Gié effectue la campagne de Picardie en 1513.

Sans avoir le temps de conclure dans les Pyrénées, Jacques II de Chabannes est envoyé à Thérouanne.

La cavalerie française commandées par Louis Ier de d'Orléans-Longueville et par Jacques II de Chabannes se laissent surprendre par les armées de la Sainte Ligue commandées par Thomas Wolsey à Guinegatte (aujourd'hui Enguinegatte, près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais), et sont écrasés le 6 ou le 16 août 1513.

Cette bataille est surnommée Journée des éperons car la cavalerie française se serait servi plus de ses éperons pour manœuvrer que de ses armes pour combattre.

Guillaume Gouffier participe à cette bataille.

Jacques II de Chabannes est blessé.

Louis Ier de d'Orléans-Longueville, Jacques II de Chabannes, Bayard et Jean IV d'Amboise sont faits prisonniers par les anglais et retenus à Londres.

Guillaume de Pisseleu, les seigneurs de Pontdormy, de Sarcus et de Bournonville font partie des défenseurs de Thérouanne contre les anglais et les impériaux.

Thérouanne est finalement prise par les Anglais.



Retour de Thomas Cromwell en Angleterre

Thomas Cromwell rentre en Angleterre, où il est employé par Thomas Wolsey.

Thomas Cromwell étudie le droit et gère d'importantes affaires de l'église comme laïc.



Mort de Christopher Bainbridge

Silvester Giglis, Évêque de Worcester, ambassadeur résident anglais à Rome, considère Christopher Bainbridge comme une menace pour sa position.

Christopher Bainbridge meurt le 14 juillet 1514, empoisonné par Rinaldo de Modène, un de ses chapelains.

Christopher Bainbridge est inhumé dans la chapelle de Saint-Thomas de Canterbury à l'hospice anglais de Rome, qui deviendra plus tard le Venerable English College.

Rinaldo de Modène est emprisonné et avoue le crime.

Il désigne Silvester Giglis comme l'instigateur du complot.

Silvester Giglis est suffisamment influent pour faire revenir Rinaldo de Modène sur ses aveux et le faire tuer en prison.

Richard Pace et John Clerk, exécuteurs testamentaires de Christopher Bainbridge, souhaitent poursuivre Silvester Giglis.

Mais ce dernier soutient que Rinaldo de Modène était fou et qu'il a quitté ses services, quelques années auparavant en Angleterre.

Cette défense est acceptée comme suffisante.



Anne Boleyn en France

Thomas Boleyn, son père, envoie Anne Boleyn poursuivre ses études à Paris à l'hiver 1514.

Elle est nommée dame de compagnie de Claude de France.

Elle est interprète chaque fois qu'un visiteur anglais de haut rang se présente à la cour française.

Durant cette période, elle approfondit sa connaissance du français et acquiert une connaissance de la culture et de l'étiquette françaises.

Elle développe aussi un intérêt pour la mode et la philosophie de la religion qui veut une réforme de l'Église.



Thomas Howard Comte de Surrey

Thomas Howard devient Comte de Surrey en 1514.



Création de la châtellenie de Chenonceau

En février 1514, les 7 fiefs achetés par Thomas Bohier sont réunis en châtellenie par lettres patentes de Louis XII.

Ce nouveau statut donne des obligations féodales ainsi que le paiement annuel d'une rente de 25 livres.

Pour satisfaire à cette obligation, Thomas Bohier achète à l'évêque de Meaux une rente de 26 livres qu'il perçoit sur la recepte de Chinon.



Thomas More au son service de Thomas Wolsey

Thomas Wolsey prend Thomas More à son service pour s'occuper de ses revenus en 1514.



Traité de Londres

Mariage de Louis XII avec Mary Tudor

Louis XII s'allie avec Henri VIII Tudor et signe à Londres un traité paix et le contrat de mariage avec Mary Tudor le 7 août 1514.

Louis XII est veuf d'Anne de Bretagne.

Louis XII épouse à Abbeville le 9 octobre 1514 Mary Tudor, fille Henri VII Tudor et d'Élisabeth d'York.

Elle est la très jeune sœur d'Henri VIII Tudor, une enfant de 16 ans.

Charles Brandon fait alors partie de la suite de Mary Tudor et prend part aux tournois organisés lors des noces.

Charles Brandon est chargé de différentes négociations avec Louis XII.

Thomas Boleyn trouve à Mary Boleyn, sa fille, un poste de dame d'honneur auprès de Marie Tudor, qui déménage à Paris.

Après quelques semaines à Paris, plusieurs servantes de Marie Tudor sont priées de quitter le pays, mais Mary Boleyn restée, probablement grâce à Thomas Boleyn, son père, nouvellement nommé ambassadeur.


Mausolée de Louis XII et Anne de Bretagne - Basilique de Saint-Denis - atelier des Giusti François Ier vers 1530 - par Jean Clouet - huile sur toile - 96 × 74 cm - Paris - musée du Louvre

Mort de Louis XII

Les Valois Angoulême

François Ier de France Roi de France

Sacre de François Ier de France

Comme il l'avait prédit à la mort d'Anne de Bretagne, Louis XII meurt moins d'un an après le 1er janvier 1515 à Paris au Château des Tournelles.

Il est inhumé à Saint Denis, avec Anne de Bretagne.

Louis XII n'a pas d'héritier masculin.

Louis XII a la chance de régner à une époque de transition, bénéfique à la France, marquée par le retour à la prospérité économique en Europe.

L'éloignement des armées hors des frontières entraîne la paix à l'intérieur.

Il réduit la taille, grâce aux richesses de l'Italie,

La population s'accroît et recueille les fruits du progrès technique et du développement des échanges.

Louis XII est paré de l'auréole du Roi justicier.

Il codifie les coutumes.

C'est de son règne que date l'entrée de la Renaissance en france.

En effet, les campagnes d'Italie, parfois jugées inutiles (quoiqu'elles ont permis une paix civile en France et n'ont pas engendrées de lourdes pertes humaines comme d'autres conflits), ont permis la propagation des idées nouvelles en France.

On retient de Louis XII, qui est l'unique Roi issu des Valois-Orléans, sa bonté, son sens de la justice, son souci du bien public, son sens de l'économie, sa vie privée sans scandale.

Il est à l'origine de diminutions d'impôts, améliore le fonctionnement de la justice.

En tant que chef de la branche des Valois Angoulême, François d'Angoulême succède à son cousin Louis XII.

François d'Angoulême est sacré Roi de France à Reims le 25 janvier 1515 sous le nom de François Ier de France.

Antoine II de Lorraine assiste au sacre de François Ier de France.

François Ier de France fait son entrée dans Paris le 15 février 1515.

Une autre cérémonie de sacre a lieu à Saint-Denis.

Une procession se déplace jusqu'à Notre-Dame de Paris pour assister à une messe suivie un grand banquet.

Charles Brandon est chargé de féliciter François Ier.

À partir de 1515, le duché de Valois est réuni à la couronne.

Imbert de Batarnay devient Conseiller de François Ier de France.

Mary Tudor, épouse de, Louis XII quitte la France.

Mary Boleyn reste à la cour de François Ier de France.

Mary Boleyn est rejointe à Paris par Thomas Boleyn, son père, et Anne Boleyn, sa sœur.

Lors de son séjour comme dame d'honneur en France, Mary Boleyn est probablement devenue la maîtresse de François Ier de France, qui la décrira plus tard comme une grande putain.



Mariage de Charles Brandon avec Mary Tudor

Mary Tudor est veuve de Louis XII.

Charles Brandon est veuf d'Anne Browne.

mais Margaret Neville, sa première épouse, est toujours en vie.

Sans le consentement du roi Henri VIII Tudor qui avait d'autres projets matrimoniaux pour sa sœur cadette, Charles Brandon épouse secrètement à Paris le 3 février ou le 3 mars 1515 Mary Tudor.

Ce mariage rend Charles Brandon coupable de trahison.

Henri VIII Tudor est furieux et son conseil parle d'emprisonner ou d'exécuter le coupable.

Thomas Wolsey intervient pour épargner à Charles Brandon la vengeance d'Henri VIII.

Le couple consent :

Charles Brandon épouse officiellement à Greenwich le 13 mai 1515 Mary Tudor.

Leurs enfants sont :

Après son mariage avec Mary Tudor, Charles Brandon vit quelques années à l'écart de la cour.


Thomas Wolsey

Thomas Wolsey Lord chancelier

En 1515, William Warham abandonne sa charge de lord chancelier.

Henri VIII Tudor nomme Thomas Wolsey à sa place.



Thomas Wolsey Archevêque d'York

Thomas Wolsey Cardinal

Thomas Wolsey devient Archevêque d'York en 1515.

Le pape Léon X crée Thomas Wolsey cardinal le 10 septembre 1515.



Achats complémentaires à Chenonceau

En 1515, Thomas Bohier achète dans le bourg de Chenonceau, 2 maisons qu'il fait démolir afin d'y bâtir le palais ou auditoire de la châtellenie et une halle pour y tenir les foires et marchés.

Thomas Bohier achète :



Guillaume Gouffier Ambassadeur en Angleterre

Après la bataille de Marignan, François Ier envoie Guillaume Gouffier en ambassade en Angleterre, pour corrompre Thomas Wolsey, ministre d'Henri VIII Tudor, et pour décider ce monarque à se déclarer en faveur de la France.



Naissance d'Henry Grey

Henry Grey naît le 17 janvier 1517, fils de Thomas Grey, 2e marquis de Dorset, et de Margaret Wotton.



Cession du fief de Vrigny

En 1517, l'écuyer Jean Chapeau, Seigneur de Scephoux vend à Thomas Bohier le fief de Vrigny pour 280 livres situé sur la paroisse de Saint-Georges.



Publication des Resolutiones par Martin Luther

Procès contre Martin Luther

Léon X paraissant accessible aux idées nouvelles, Martin Luther, en août 1518, lui dédie ses Resolutiones.

Jusqu'alors, Léon X ne s'était guère préoccupé de cet obscur théologien.

Commence contre Martin Luther un long procès où il est accusé d'hérésie.

Face à lui, Rome choisit l'affrontement, méconnaissant l'adversaire et sa pugnacité, et sans doute aussi la situation politique allemande.

Le procès menant à son excommunication, loin d'affermir le catholicisme, ne fait qu'accélérer le processus de la Réforme, qui de toute façon aurait sans doute eu lieu, avec ou sans Luther.

En octobre 1518, Martin Luther est convoqué à Augsbourg où Léon X lui envoie le cardinal Thomas Cajetan, légat apostolique et général des dominicains.

Martin Luther refuse de se rétracter.

Léon X continue dans la voie de la diplomatie en chargeant un chevalier allemand, Carl von Militz, de négocier une réconciliation.

Ces tentatives de conciliation tenaient davantage de la politique que de la théologie, pour laquelle Léon X n'avait pas grande affinité.

Le pape veut alors ménager Frédéric le Sage et empêcher, si possible, le futur Charles Quint d'être élu empereur.



Thomas de Foix-Lescun Maréchal de France

Thomas de Foix-Lescun est fait Maréchal de France en 1518 par François Ier de France.



Mariage de Thomas Cromwell avec Elizabeth Wyckes

Thomas Cromwell épouse en 1519 Elizabeth Wyckes, âgée de 30 ans, fille d'artisan.

Leur enfant est :



Naissance de Henri II de France

Henri II de France Duc d'Orléans

Henri II de France ou de Valois naît le 31 mars 1519 à Saint Germain en Laye, fils de François Ier de France et de Claude de France.

Henri VIII Tudor est son parrain.

Thomas Seymour le représente lors du baptême.

Henri II de France est titré Duc d'Orléans.



Naissance d'Anne du Bourg

Anne du Bourg naît à Riom en 1521, fils d'Étienne du Bourg (mort en 1557), Seigneur de Seilhoux, et d'Anne Thomas.

Anne du Bourg est le neveu du chancelier Antoine du Bourg.

Anne du Bourg étudie à l'université d'Orléans.

Anne du Bourg y devient professeur et a Étienne de La Boétie pour élève.



Le munzerisme Dissidence de l'anabaptisme

Le munzerisme s'appuie sur les idées anabaptistes pour développer une approche plus poussée de la préparation du règne eschatologique du Christ.

En 1521, Thomas Münzer tout d'abord pasteur luthérien rompt avec Martin Luther alors qu'il réside à Prague.

Avec Nicolas Stork, il prêche les idées anabaptistes en Bohême et en Silésie, tout en prônant une réforme plus radicale des institutions sociales.

Les idées de Münzer et de Stork remettent en cause la propriété privée du sol.

Elles ont beaucoup de succès parmi les paysans.



Henri VIII Tudor et la Réforme

Henri VIII Tudor ne cache pas ses sentiments hostiles à la Réforme.

Il n'hésite pas à l'invectiver.

Il envoie même au pape en juillet 1521, son Assertio septem sacramentorum.

Cela lui vaut le titre de "Défenseur de la foi" décerné par Léon X en même temps que des injures de la part de Luther.

Erasme et Thomas More se rangent aux côtés du roi, dans le camp de l'orthodoxie romaine.

Mais si Henri VIII Tudor est peu enclin aux idées réformatrices allemandes, il n'en est pas moins inquiet de l'influence de Rome.

Il aimerait se substituer au pape dans la direction des affaires de l'Église d'Angleterre.

Ces idées de libération de la tutelle romaine sont celles aussi de Thomas Wolsey.

Sans heurt, l'Angleterre s'habitue à la suprématie du gouvernement royal tant sut le plan spirituel que temporel.

Henri VIII Tudor et Wolsey restent fidèles à l'orthodoxie romaine.



Retour d'Anne Boleyn en Angleterre

Anne Boleyn est rappelée en Angleterre à l'hiver 1521 par Thomas Boleyn, son père.

Elle quitte Calais, encore possession anglaise, en janvier 1522.



Bataille de La Bicoque

Mort de François de Laval

Une tentative des troupes d'Odet de Foix de reprendre le Milanais se solde par une défaite face aux Espagnols commandé par Prospero Colonna le 22 ou le 29 avril 1522 à La Bicoque.

Blaise de Lasseran subit un rude apprentissage lors de ce combat.

Jacques II de Chabannes commande, sous les ordres d'Odet de Foix, la ligne principale de l'armée française.

François de Laval meurt lors de cette la bataille.

François Ier de France est informé que la défaite est liée à la démobilisation d'une partie de ses troupes qui n'avaient pas reçu leur solde.

Il demande à Jacques de Beaune de lui expliquer où sont passés les 400 000 écus qui étaient destinés à l'armée d'Italie.

Celui-ci avoue les avoir remis à Louise de Savoie qui exigeait cette somme en remboursement d'une créance qu'elle avait envers la couronne.

Louise de Savoie ne lui pardonnera jamais cette dénonciation.

Le pape Léon X et Frédéric II Gonzague abandonnent François Ier de France.

Fin 1522, François Ier de France perd ses possessions italiennes.

Le duché de Milan devient espagnol.

Des souvenirs de terreur sont imputés à Odet de Foix.

Feignant d'arbitrer les affrontements franco-impériaux, Thomas Wolsey permet à Charles Quint d'attaquer la France par le nord-est.

Une alliance est signée à Bruges entre Thomas Wolsey et Charles Quint, lançant un ultimatum à François Ier de France.

Odet de Foix, disgracié, se retire en Guyenne, dans l'une de ses maisons.



Thomas Cromwell Élu au parlement

Thomas Cromwell est élu au parlement en 1523.

Il le trouve particulièrement improductif.



Thomas Bohier Lieutenant-général du Roi et Trésorier général des guerres en Italie

Mort de Thomas Bohier

Thomas Bohier est Baron de Saint-Ciergues, Seigneur de Chenaie, de Chenonceau, de la Tour-Bohier, de Nazelles, du Coudray.

Thomas Bohier devient Lieutenant-général du Roi et Trésorier général des guerres en Italie.

Lors d'une expédition en Italie, Thomas Bohier meurt au camp de Vigelli dans le Milanais le 24 mars 1524.

Son corps est ramené en Touraine et est inhumé dans l'église Saint-Saturnin à Tours.


Thomas Howard-3e Duc de Norfolk par Hans Holbein

Mort Thomas Howard

Thomas Howard Duc de Norfolk

Thomas Howard Grand trésorier et sénéchal

Thomas Howard, 2e Duc de Norfolk, meurt en 1524.

Thomas Howard, son fils, devient 3e Duc de Norfolk.

Thomas Howard est nommé Grand trésorier et sénéchal.



Bataille de Frankenhausen

Mort de Thomas Münzer

En 1525, Louis V du Palatinat essaie de négocier avec les paysans. Il échoue.

Allié à l'Archevêque de Trèves, Louis V du Palatinat participe à plusieurs combats contre les paysans.

Lorsque Martin Luther voit l'ampleur de la révolte des paysans et l'accusation des princes qui le désignent comme responsable de cette révolte, il envoie Philippe Ier de Hesse réprimer le mouvement conduit par le millénariste Thomas Münzer.

Martin Luther choisit à cette occasion de passer d'une réforme sans fil directeur à une réforme institutionnalisée par le haut, c'est-à-dire avec l'aide du pouvoir civil.

Il décide dès lors d'attribuer un pouvoir de réforme au Prince, le jus reformandi, grâce auquel tout un territoire est converti lorsque le détenteur de l'autorité civile choisit la religion réformée et devient ainsi garant de l'autorité religieuse pouvant contrôler l'action des pasteurs dans son territoire.

La bataille de Frankenhausen est la conclusion de la Guerre des paysans, le 15 mai 1525.

Philippe Ier de Hesse remporte cette bataille sur Thomas Müntzer.

Thomas Münzer est capturé.

Environ 6 000 personnes trouvent la mort.

Thomas Münzer meurt le 27 mai 1525 exécuté.

Philippe Ier de Hesse refuse d'adhérer à la ligue anti-luthérienne de Georges de Saxe en 1525.



Fondation du Cardinal College

En 1525, Thomas Wolsey fonde à Oxford le Cardinal College, aujourd'hui Christ Church, l'un des plus grands et plus riches collèges de l'Université d'Oxford.



Mort de Thomas de Foix-Lescun Maréchal de France

Thomas de Foix-Lescun meurt en 1525.



Mort de Katherine Briçonnet

Katherine Briçonnet, veuve Thomas Bohier, meurt le 3 novembre 1526. Elle est inhumée dans l'église Saint-Saturnin à Tours.



Henri VIII Tudor amoureux de Anne Boleyn

En 1527, les alliances espagnoles d'Henri VIII Tudor se dégradent, puisque Charles Quint n'a pas voulu épouser sa fille : Marie Ire Tudor.

De plus, sa femme Catherine d'Aragon, n'a donné naissance, hormis la petite Marie Ire Tudor, qu'à des enfants mort-nés entre 1511 et 1514. Son état de santé ne permet plus d'espérer qu'elle puisse avoir d'autres enfants.

Henri VIII Tudor pense que l'Angleterre n'acceptera pas Marie Ire Tudor, une femme, pour monarque.

Il semble nécessaire que le couple royal ait un fils.

Henri VIII Tudor, qui désire ardemment ce fils, tombe éperdument amoureux d'Anne Boleyn, jeune et coquette beauté irlandaise, Dame d'honneur de la reine.

Henri VIII Tudor souhaite l'épouser pour avoir d'elle un héritier légitime.

Il demande le divorce d'avec Catherine d'Aragon.

Les contradictions de la Bible sont le sujet majeur de la procédure de divorce :

Le divorce d'avec Catherine d'Aragon est basé sur la supposition qu'ils n'ont pas eu de fils parce qu'il a désobéi aux Écritures en épousant la veuve de son frère, ce que Catherine aurait été, si Arthur Tudor et elle avaient consommé leur mariage.

Pour sauver son mariage avec Henri VIII Tudor, et les droits de Marie Ire Tudor, sa fille, Catherine d'Aragon soutient qu'elle et Arthur n'ont partagé leur lit que pendant 7 jours et que son mariage avec Arthur Tudor n'a pas été consommé.

Le point principal, à savoir si Henri VIII Tudor a trouvé Catherine vierge lors de leur nuit de noce, n'a jamais été évoqué.

Henri VIII Tudor ordonne que des draps tachés de sang, de la nuit de noce de son frère, soient exhibés dans son palais comme preuve de la consommation. Comment et pourquoi ces draps auraient-ils été conservés ?

Thomas Wolsey est chargé d'entamer les négociations avec la curie romaine.

Contrairement à Mary Tudor, son épouse, Charles Brandon approuve entièrement le divorce d'Henri VIII Tudor avec Catherine d'Aragon.



Démission de Thomas Wolsey comme Lord-Chancelier

Thomas More Lord-Chancelier

Thomas Wolsey est soucieux de ne pas mécontenter Clément VII qui n'est pas décidé à accorder le divorce à Henri VIII Tudor.

L'affaire traîne pendant deux années jusqu'à l'automne 1529.

Poussé par les partisans d'Anne Boleyn, Thomas Wolsey perd l'estime d'Henri VIII Tudor qui le démet de ses fonctions de Lord-Chancelier.

En dépit des services rendus naguère par Thomas Wolsey, Charles Brandon n'a aucun scrupule à s'en prendre à Thomas Wolsey lorsque sa disgrâce est imminente.

Le cardinal, qui connaissait bien le passé de Charles Brandon, lui reproche son ingratitude: Sans moi, simple cardinal, vous n'auriez plus à présent de tête sur vos épaules, ni de langue pour vous permettre de me dénoncer sans remords.

Le 22 septembre 1529, Thomas Wolsey doit remettre les sceaux du royaume à Thomas Howard et à Charles Brandon.

Le 9 octobre 1529, Henri VIII Tudor cite Thomas Wolsey devant sa cour de justice et lance contre lui une procédure de praemunire, accusation de félonie.

Le 25 octobre 1529, Thomas More est nommé Lord chancelier.

Le 30 octobre 1529, la juridiction privée du roi prononce la confiscation des biens du cardinal dont la résidence du Palais de Whitehall, où Henri VIII Tudor décide de s'installer à la place du Palais de Westminster.

Puis, un nouveau parlement ayant été convoqué le 3 novembre 1529, les parlementaires dressent une liste de 49 chefs d'accusation à son encontre.

Henri VIII permet à Thomas Wolsey d'abord de se retirer, avec une pension, dans sa résidence d'Esher, au sud-ouest de Londres, mais poursuivi par la haine de clan Howard et de ses alliés, il est finalement relégué dans son archevêché de York.



Mort de Thomas Grey

Henry Grey Marquis de Dorset

Thomas Grey meurt en 1530.

Henry Grey devient le 3e marquis de Dorset.



Refus du Pape d'annuler le mariage Henri VIII Tudor

Thomas Cromwell devient vers 1530 conseiller du Parlement convoqué par Henri VIII Tudor pour obtenir le divorce de Catherine d'Aragon.

En septembre 1530, Clément VII oppose un refus définitif à l'annulation du mariage royal.

Henri VIII Tudor est fou de rage.



Mort de Thomas Wolsey

Thomas Wolsey adresse des lettres codées à Clément VII, à François Ier de France et à Charles Quint.

Elles sont interceptées par des agents d'Henri VIII Tudor.

Thomas Wolsey est arrêté le 4 novembre 1530.

Une escorte est chargée de le convoyer vers Londres par petites étapes.

Thomas Wolsey meurt à l'abbaye de Leicester le 29 novembre 1530 d'épuisement, pendant son transfert à la tour de Londres.



Thomas Cromwell Chef ministre

Thomas Cromwell devient conseiller d'Henri VIII Tudor, puis chef ministre en 1532.

Thomas Cromwell a la confiance du roi et joue un rôle majeur dans la réforme de l'Église anglicane.


Anne Boleyn peint quelques années après sa mort

Mariage de Henri VIII Tudor avec Anne Boleyn

La favorite Anne Boleyn annonce qu'elle attend un bébé.

À ce moment, Henri VIII Tudor décide que l'enfant naîtra dans la légitimité.

Henri VIII Tudor épouse dans l'intimité à Westminster le 25 janvier 1533 Anne Boleyn, Marquise de Pembroke, fille de Thomas Boleyn, Comte de Wiltshire et d'Ormonde et d'Élisabeth Howard. Leurs enfants sont :

Anne Boleyn est couronnée reine le 1er juin 1533.

Lors de ce couronnement, Charles Brandon a la charge de High Steward.

Henri VIII Tudor charge Charles Brandon de renvoyer le personnel de Catherine d'Aragon.

Il est écœuré par cette tâche.



Thomas Cranmer Archevêque de Cantorbéry

Thomas Cranmer, professeur à l'université de Cambridge, est nommé archevêque de Cantorbéry par Henri VIII Tudor.

Thomas Cranmer valide l'union d'Henri VIII Tudor avec Anne Boleyn le 23 mai 1533.



Jean du Bellay Ambassadeur auprès d'Henri VIII Tudor

Excommunication d'Henri VIII Tudor, d'Anne Boleyn et de Thomas Cranmer

Schisme de l'église anglican

Jean du Bellay est à nouveau Ambassadeur auprès d'Henri VIII Tudor en 1533.

Henri VIII Tudor promet à Jean du Bellay de ne pas rompre avec la cour de Rome, pourvu qu'elle lui donne le temps de se défendre par procureur.

Jean du Bellay se rend sur-le-champ à Rome pour demander un délai au pape Clément VII.

Jean du Bellay l'obtient, et envoie à Henri VIII Tudor un courrier pour avoir la procuration qu'il a promise.

Le courrier ne peut être de retour auprès du pape le jour qu'on lui a fixé.

Les agents de Charles Quint font grand bruit.

Charles Quint soutient Catherine d'Aragon.

À cette époque Clément VII ne peut s'opposer à Charles Quint.

Le courrier arrive en effet 2 jours après.

Le 11 juillet 1533, la bulle a été lancée et Clément VII fulmine l'excommunication d'Henri VIII Tudor, d'Anne Boleyn et de Thomas Cranmer.

Clément VII interdit Henri VIII Tudor sur ses États, malgré les protestations de Jean du Bellay.

C'est la rupture avec Rome et le schisme de l'Angleterre..

Henri VIII décide de passer outre, et de rompre avec le catholicisme pour fonder l'Église anglicane.

Thomas Cromwell théorise le fait que l'Angleterre est un empire ne dépendant d'aucune puissance étrangère, a fortiori du pape.

Le Parlement d'Angleterre soustrait l'église de ce royaume à l'obéissance du pape.

Juridiquement, la réforme de l'Église anglicane passe par le transfert des revenus d'église du pape à Henri VIII Tudor et surtout l'interdiction des appels au pape, ce qui a pour effet d'empêcher Rome d'intervenir dans les divorces.

Charles Brandon est partisan de la réforme religieuse du roi, et reçoit une large part des terres confisquées aux communautés ecclésiastiques.



Thomas Cromwell Master of the Rolls

Thomas Cromwell est Master of the Rolls entre 1534 et 1536.



Acte de suprématie

Thomas Cromwell suggère avec force à Henri VIII Tudor d'être lui-même le chef de l'église anglaise, en 1534.



Confiscation du domaine de Chenonceau

Àprès la mort de Thomas Bohier, un contrôle des comptes publics met en évidence des malversations.

François Ier de France impose alors une forte amende à ses héritiers.

Le roi réclame à Antoine Bohier, fils de Thomas, près de 190 000 livres tournois et confisque le domaine de Chenonceau en 1535.


Thomas Cromwell

Thomas Cromwell Vice-Régent pour les affaires spirituelles

Thomas Cromwell est nommé Vice-Régent pour les affaires spirituelles en 1535.

Thomas Cromwell devient juge suprême en matière ecclésiastique, unifiant les deux provinces de Cantorbéry et York.

Comme vicaire général d'Henri VIII Tudor, Thomas Cromwell visite les monastères.

Il unifie les lois anglaises et galloises entre 1535 et 1542.



Thomas Cromwell Baron

Dissolution des monastères

Thomas Cromwell devient Baron en 1536.

Thomas Cromwell appuie Henri VIII Tudor dans la déposition d'Anne Boleyn et son remplacement par Jeanne Seymour.

Thomas Cromwell lance la dissolution des monastères à l'hiver 1536.

Il a une certaine propension à s'attribuer des biens d'Église.

Sa promotion et sa politique lui valent des ennemis.

Son rôle politique s'appuie sur un réseau d'humanistes qui relaie par l'imprimerie l'esprit de réforme :

Thomas Cromwell ménage Érasme dans une affaire de pension supprimée.



Mort de George Boleyn

Exil de Thomas Boleyn

Exécution d'Anne Boleyn

George Boleyn est arrêté en mai 1536 et emprisonné à la Tour de Londres.

Jane Parker, épouse de George Boleyn, affirme que lui et sa sœur Anne Boleyn ont eu une relation incestueuse depuis l'hiver 1535, ce qui sous-entend que George aurait été le père biologique du fœtus qu'Anne Boleyn a perdu plus tôt en 1536.

Ces rumeurs apportent un prétexte légal aux ennemis des Boleyns.

On peut penser que le témoignage de Jane est motivé :

Les accusations n'étaient pas totalement acceptées par la population, et n'étaient répétées comme des faits que par les extrémistes catholiques.

Ce sont les accusations d'inceste qui sont jugées les pires.

Les relations sexuelles et les mariages entre cousins du premier degré sont communs à cette époque mais les relations entre frère et sœur sont prohibées, considérées comme l'expression du satanisme.

George Boleyn est jugé quelques heures seulement après Anne Boleyn le 15 mai 1536.

Il est condamné.

Thomas Boleyn, son père, est excusé du jury aristocratique chargé du jugement et part en exil.

Anne Boleyn est aussi accusée d'adultère avec 4 autres hommes, dont un roturier.

Seul le roturier, un musicien, avoue ce crime, après avoir été sauvagement torturé.

Les autres, aristocrates, ne peuvent être soumis à la question.

George Boleyn meurt à Tower Hill à Londres le 17 mai 1536 décapité, devant une foule immense.

Ses dernières paroles sont surtout destinées à affirmer la foi protestante qu'il a embrassée à l'âge adulte.

Tous les portraits de George Boleyn sont détruits en 1536.

Les 4 autres accusés sont exécutés avec lui

William Askew participe au procès d'Anne Boleyn.

Anne Boleyn meurt dans l'enceinte de la Tour de Londres le 19 mai 1536 décapitée par un bourreau français.

Son courage sur l'échafaud sera beaucoup commenté, contribuant à la légende qu'elle allait devenir.



Absence de Jane Parker de la cour

Après l'exécution de George Boleyn, son époux, Jane Parker s'absente de la Cour.

Les terres que les Boleyns avaient peu à peu obtenues pendant le règne d'Anne Boleyn et les 4 générations précédentes, y compris les titres de Comte de Wiltshire et Comte d'Ormonde, se transmettent uniquement par la lignée mâle.

Jane Parker continue de porter le titre de Vicomtesse Rochford mais, en l'absence de fils, elle ne peut pas conserver ce qu'il reste de la fortune des Boleyns.

Jane Parker tente de stabiliser sa situation financière, notamment en négociant avec son père et son beau-père, mais principalement avec Thomas Cromwell, le principal ministre du Roi.

Les Boleyns lui allouent la confortable pension 100 £.

C'est assez pour lui permettre de maintenir le niveau de vie moyen de la haute société anglaise et pour prétendre à paraître à la Cour.



Naissance d'Edward Seymour

Edward Seymour naît en février 1537, fils d'Edward Seymour et d'Anne Stanhope.

Le baptême a eu lieu à Chester Place. Anne Stanhope est très amie de Marie Ire Tudor et de Jeanne Seymour qui sont les marraines de l'enfant. Thomas Cromwell est le parrain.


Christine de Danemark - par Hans Holbein le Jeune – 1538 - National Gallery à Londres Anne de Clèves

Recherche d'une nouvelle épouse pour Henri VIII Tudor

Thomas Cromwell recherche l'alliance des princes protestants allemands.

Le peintre Holbein accompagne sur le continent les ambassadeurs qui ont mission de trouver une nouvelle épouse pour le roi.

Il fait successivement, pour les envoyer à Londres, les portraits :

Christine de Danemark refuse de l'épouser.

Holbein rentre à Londres par Paris, mais, en 1539, il lui faut repartir pour l'Allemagne au château de Düren, afin d'y peindre le portrait de la princesse Anne de Clèves, car Henri VIII envisage favorablement une alliance avec une maison protestante allemande.



Thomas Cromwell Comte d'Essex

Thomas Cromwell devient Comte d'Essex en 1540.


Catherine Howard

Mariage d'Henri VIII Tudor avec Anne de Clèves

Répudiation d'Anne de Clèves par Henri VIII Tudor

Mariage de Henri VIII Tudor avec Catherine Howard

Mort de Thomas Cromwell

Henri VIII Tudor est veuf de Jeanne Seymour depuis 3 ans.

Thomas Cromwell se hâte d'encourager un nouveau mariage diplomatique.

Henri VIII Tudor épouse au Palais de Greenwich à Londres le 6 janvier 1540 Anne de Clèves.

Le peintre Holbein doit à son réalisme sans flatterie de ne pas encourir la disgrâce d'Henri VIII Tudor, qui est séduit par le portrait d'Anne de Clèves, mais qui est très déçu par le modèle vivant.

Henri VIII Tudor, ayant rompu son alliance avec les protestants allemands, répudie Anne de Clèves 6 mois plus tard en juillet 1540, sans avoir consommé le mariage en lui accordant une importante rente annuelle.

Jane Parker aide Henri VIII Tudor à obtenir l'annulation du sacrement en affirmant que la Reine lui a confié que le mariage n'a jamais été consommé.

Anne de Clèves continuera à vivre paisiblement en Angleterre.

Les adversaires de Thomas Cromwell (en particulier le duc de Norfolk) en profitent pour le faire arrêter, en plein Conseil, et emprisonner à la tour de Londres.

Henri VIII Tudor épouse au Palais de Hampton Court à Londres le 28 juillet 1540 Catherine Howard, fille de Lord Edmond Howard et de Joyce Culpeper.

Elle est la cousine d'Anne Boleyn. Henri la surnomme "la rose sans épine".

Henri VIII Tudor détient Thomas Cromwell jusqu'à l'obtention de son divorce d'avec Anne de Clèves. Thomas Cromwell meurt à la tour de Londres le 28 juillet 1540 décapité en secret.

Le bourreau aurait été volontairement choisi sans expérience pour rendre l'exécution plus cruelle : il s'y prend à 3 fois. La tête de Thomas Cromwell est bouillie et exhibée sur une pique sur le pont de Londres.

Jane Parker conserve son poste de dame d'honneur de la nouvelle reine, et exerce sur Catherine Howard une considérable influence, devenant l'une de ses favorites.

Quand Catherine se lasse de son vieil époux obèse, Jane Parker participe à l'organisation des rendez-vous secrets entre Catherine Howard et Thomas Culpepper, un séduisant courtisan.



Catherine Howard accusée d'adultère et de trahison

Le passé de Catherine Howard est dévoilé au grand jour à l'automne 1541.

Elle est confinée dans ses appartements, puis enfermée à l'abbaye de Syon, un couvent éloigné de la Cour.

Une enquête sur sa vie privée est diligentée. On interroge ses proches et leurs appartements sont fouillés.

Catherine Howard avouera plus tard ne pas avoir été chaste avant son mariage, mais on ignore si sa relation avec Thomas Culpepper a été consommée.

La plupart des servantes et des dames d'honneur mentionnent la conduite suspecte de Jane Parker vis-à-vis de Catherine Howard et de Thomas Culpepper.

On découvre une lettre d'amour écrite par Catherine Howard, et adressée à Thomas Culpepper, qui fait explicitement part du rôle de Jane Parker dans leur rendez-vous.

Aider la reine à commettre un adultère est un crime passible de la peine de mort à l'époque des Tudor.

Jane Parker est emprisonnée à la Tour de Londres pendant plusieurs mois. Elle est interrogée de nombreux mois, mais, étant noble, elle n'est pas torturée.


Calvin

Rappel de Calvin à Genève

Exil de Castellion

Fondation d'une république calviniste

Calvin et Guillaume Farel sont rappelés à Genève. Calvin participe à la mise en place d'une république calviniste dans la ville. Dès son retour, le 13 septembre 1541, Calvin préside de fait aux destinées de la cité, même s'il n'a d'autre fonction que celle de pasteur, et il exerce jusqu'à sa mort un véritable magistère moral.

Défendant son œuvre par la polémique, mais aussi par la force, il fait exiler son ancien ami Castellion, directeur du Collège de Genève en 1541, avec d'autres adversaires. Cette affaire renforce définitivement l'autorité de Calvin.

Ses conceptions politiques s'étant entre-temps précisées, Calvin peut alors mettre en œuvre son programme. Le 20 novembre 1541, il fait adopter les Ordonnances qui régirent dès lors le statut religieux de Genève.

Il fait instituer un consistoire, organisme composé de pasteurs et de laïcs, ou "anciens". Sans juridiction civile, le consistoire a cependant la possibilité de prononcer l'excommunication.

Ce gouvernement théocratique lutte contre ceux qui ne sont pas favorables à la Réforme, parfois même en les condamnant à l'exil ou à la peine de mort.

Calvin parvient à imposer une discipline que ses contemporains décrivirent comme assez stricte, dans un contexte parfois difficile. Il est soutenu par des réfugiés protestants venus de France et d'Italie. Calvin doit combattre l'influence des grandes familles genevoises : Perrin et Berthelier notamment.

La constitution de l'État théocratique de Genève reconnaist la peine de mort pour les blasphémateurs, les hérétiques et les sorciers.


L'Institution de la religion chrétienne

L'ouvrage expose la doctrine religieuse, la nouvelle foi.

Son livre fait suite :

Il contient au départ 6 chapitres et en compte 24 dans son ultime version, qui est divisée en 4 livres :

Il n'y a pas moins de 24 éditions publiées du vivant de l'auteur, ce qui atteste du succès de l'entreprise. On en distingue trois séries :

La version de 1536 est imprimé par Thomas Platter et Balthasar Lasius. Les versions françaises de 1541 à 1553 furent imprimées par Jean Girard (ou Gérard), à Genève.

Calvin est surnommé par ses adversaires le pape de Genève. Il se montre conservateur sur de nombreux points :

Ses conceptions religieuses peuvent d'ailleurs être analysées comme un retour vers un ordre.

Genève succède alors à Wittenberg, la ville de Luther, comme capitale spirituelle du protestantisme et cité refuge.

A 30 ans, l'aspect de Calvin est celui d'un vieillard : le visage maigri, osseux, les lèvres minces, les cheveux blancs. Il est en proie à des souffrances physiques, et notamment à des maux de tête continus.


Catherine Parr

Mort de John Neville

Mariage de Henri VIII Tudor avec Catherine Parr

John Neville meurt en 1543.

Catherine, sa veuve, et Thomas Seymour deviennent proches.

Malheureusement pour ce dernier, Henri VIII Tudor est aussi intéressé par Catherine Parr, impressionné par sa dignité et son intelligence.

Henri VIII Tudor épouse au Palais de Hampton Court le 12 juillet 1543 Catherine Parr.

Anne Stanhope est présente à cette cérémonie.

Jaloux de l'attention que porte Thomas Seymour à Catherine, le roi envoie Thomas en mission diplomatique aux Pays-Bas.



Thomas Seymour Master general of the ordnance

Thomas Seymour devient Master general of the ordnance en 1544



Siège de Boulogne

Siège de Montreuil-sur-Mer

En 1544, Henri VIII Tudor offre son appui à Charles Quint, trop heureux de pouvoir soulager la pression française.

Un important corps expéditionnaire anglais part de Calais, se divise en 2 corps d'armée, avec pour mission première de sécuriser les territoires adjacents :

Ils ravagent les côtes jusqu'à l'estuaire de la Somme.

Quelques semaines plus tard, Henri VIII Tudor prend lui-même la direction du siège.

Les bas quartiers de la ville, peu protégés, tombent après quelques jours de bombardement, puis les tirs se poursuivirent jusqu'en août 1544.

En septembre 1544, une brèche est ouverte dans les remparts de la ville haute, mais le donjon tient toujours.

Les tirs d'artillerie des défenseurs français empêchant toute approche, les Anglais entreprennent de saper les fondations de l'édifice.

Le 13 ou le 18 septembre 1544, après 60 jours de siège, Jacques Ier de Coucy, Seigneur de Vervins, gouverneur militaire, offre la reddition de la ville.

L'armée d'Henri II de France, renforcée de contingents franco-italiens rappelés du Piémont, contre-attaque sur Montreuil-sur-Mer, et contraint Thomas Howard à lever le siège.

Henri VIII Tudor lui-même repart pour l'Angleterre à fin septembre 1544, ordonnant à ses deux généraux, Thomas Howard et Charles Brandon, de défendre Boulogne à n'importe quel prix.

Mais les deux ducs de Norfolk et Suffolk ne laissent qu'une garnison de 4 000 hommes dans la citadelle, et replient prudemment le reste de leurs forces sur Calais.

L'armée anglaise, en infériorité numérique, est encerclée à Calais et Henri II de France, maître du terrain, se consacre alors au siège de Boulogne.

François Ier de France doit faire face au manque de ressources financières.

François Ier de France charge Jacques Ier de Coucy de reprendre la citadelle et de construire un fort près la Tour d'Ordre.

Ses troupes, mal payées, manquent de peu la prise de Boulogne le 3 octobre 1544.

Jacques Ier de Coucy construisit le fort au-dessous du lieu qui avait été prescrit.

Sa cavalerie est battue dans une sortie, et l'armée est obligée de se retirer.

S.Les troupes se livret au pillage plutôt que d'attaquer la citadelle.

Dans les 3 années qui suivent, ni l'Angleterre ni la France ne pourront disposer de suffisamment d'argent pour reprendre une guerre ouverte.



Mariage de François III de la Tour d'Auvergne avec Éléonore de Montmorency

François III de la Tour d'Auvergne épouse le 15 février 1545 Éléonore de Montmorency, fille de d'Anne de Montmorency et de Madeleine de Savoie. Leurs enfants sont :



Thomas Seymour Lord gardien des Cinque-Ports

Thomas Seymour devient Lord gardien des Cinque-Ports en 1545.


Édouard VI Edward Seymour

Mort de Henri VIII Tudor Roi d'Angleterre

Édouard VI Tudor Roi d'Angleterre et d'Irlande

Edward Seymour le Vieux Duc de Somerset

Edward Seymour le Vieux Lord Protecteur

Mariage de Thomas Seymour avec Catherine Parr

Henri VIII Tudor meurt le 27 janvier 1547 à Westminster à Londres. Il est inhumé auprès de Jeanne Seymour dans la Chapelle Saint-Georges du château de Windsor dans le Berkshire.

Henri VIII Tudor est connu pour sa prodigalité et ses six mariages.

Henri VIII Tudor est aussi le fondateur de la première flotte permanente de l'Angleterre, la Royal Navy.

Édouard VI Tudor succède à son père Henri VIII Tudor et devient Roi d'Angleterre et d'Irlande le 28 janvier 1547.

Le testament d'Henri VIII Tudor désigne 16 exécuteurs, chargés de former un Conseil de Régence jusqu'à ce qu'Édouard atteigne la majorité.

En excluant des conservateurs comme Thomas Howard, il choisit de privilégier des exécuteurs susceptibles de poursuivre les réformes religieuses en cours.

Par le testament d'Henri VIII Tudor, Thomas Seymour est fait baron Seymour de Sudeley.

Le Conseil passe aux actes immédiatement, installant Edward Seymour en tant Lord Protecteur.

Edward Seymour le Vieux devient 1er Duc de Somerset dès le 15 février 1547.

Le 20 février 1547, Édouard VI Tudor est couronné en l'abbaye de Westminster.

S'efforçant d'apaiser les doutes qui ne manquent pas de naître quant à la validité du testament, chacun des 16 exécuteurs testamentaires prie Édouard VI Tudor de le nommer à nouveau. Le 13 mars 1547, Édouard VI Tudor crée un nouveau Conseil comprenant la plupart des fidèles de son défunt père et quelques autres personnes, soit un total de 26 membres.

Edward Seymour le Vieux, qui ne siège pas officiellement au Conseil, parvient alors à persuader Édouard VI Tudor de lui donner tout pouvoir afin d'en modifier la composition.

Edward Seymour le Vieux devient ainsi le souverain réel, reléguant le jeune Édouard VI Tudor à un rôle cérémoniel.

Catherine Parr est veuve d'Henri VIII Tudor et une des femmes les plus riches d'Angleterre.

Thomas Seymour épouse le 4 avril 1547 Catherine Parr. Leur enfant est :

Thomas Seymour retourne à la Cour quelques mois après la mort d'Henri VIII Tudor.

Anne Stanhope, épouse d'Edward Seymour, se considère alors comme première dame du royaume. Elle estime que Catherine Parr, Reine douairière, a renoncé à son droit de préséance en se mariant en dessous de sa condition.

Catherine Parr gagne la bataille en invoquant la loi de succession qui indique clairement qu'elle a priorité sur toutes les dames du royaume;

En fait, Anne Stanhope vient après les Marie Ire Tudor, Élisabeth Ire Tudor et Anne de Clèves.

Anne Stanhope a néanmoins de pouvoirs considérables pour une courte durée. Cela aura plus tard de graves conséquences sur la réputation de son mari.

Edward Seymour le Vieux effectue de grandes réformes dans l'église protestante et prend des mesures concernant l'hérésie et les lois de trahison.



Mort de Catherine Parr

Catherine Parr meurt au Château de Sudeley à Gloucester dans le Gloucestershire le 5 ou le 7 septembre 1548 en couches. Elle est inhumée à la chapelle du château de Sudeley.

Thomas Seymour, veuf de Catherine Parr, et oncle d'Édouard VI Tudor, propose que Jeanne Grey épouse Édouard VI Tudor qui est son cousin.

Edward Seymour le Vieux a d'ores et déjà arrangé un mariage entre Édouard VI Tudor et Élisabeth de France, la fille d'Henri II de France et de Catherine de Médicis.

Ces deux unions ne sont toutefois pas conclues à cause de la mauvaise santé d'Édouard VI Tudor.


Thomas Seymour

Tentative de coup d'État

Mort de Thomas Seymour

Thomas Seymour effectue une tentative de coup d'État dont Edward Seymour le Vieux, son frère, parvient à déjouer les plans.

Une loi unanimement adoptée par le parlement oblige Edward Seymour le Vieux à signer l'ordre d'exécution de Thomas Seymour.

Thomas Seymour meurt le 20 mars 1549 décapité.

Cette exécution suscite dès lors une certaine hostilité d'Édouard VI Tudor envers Edward Seymour le Vieux, son Lord Protecteur.


Jeanne Grey - Streatham Portrait - découvert dans les années 2000- considéré comme premier portrait posthume - National Portrait Gallery à Londres Marie Ire Tudor

Mort d'Édouard VI Tudor Roi d'Angleterre

Jeanne Grey Reine d'Angleterre

Marie Ire Tudor Reine d'Angleterre

Jeanne Grey et Guilford Dudley Prisonniers

Mort de John Dudley

Divorce Henry Herbert et de Catherine Grey

Édouard VI Tudor meurt au Palais de Greenwich le 6 juillet 1553.

Selon la tradition, ses dernières paroles sont : " Mon Seigneur Dieu, défendez ce royaume du papisme et maintenez Votre vraie religion. "

Sa dépouille mortelle repose en l'Abbaye de Westminster à Londres.

Le règne d'Édouard est marqué par la réforme religieuse. La faction protestante devient forte, et Thomas Cranmer, l'archevêque de Cantorbéry, détient beaucoup de pouvoir.

Pendant ce règne, beaucoup de lycées (grammar school) sont établis dans les grandes villes du royaume.

Quatre jours après le décès d'Édouard VI, le 10 juillet 1553, John Dudley proclame Jeanne Grey Reine d'Angleterre.

Ce délai entre la mort du souverain et sa publication entraîne des rumeurs quant à la possible survie d'Édouard, plusieurs imposteurs se faisant passer pour le défunt durant le règne de Marie Ire Tudor, puis celui d'Élisabeth Ire Tudor.

Jeanne Grey élit domicile à la tour de Londres, où les monarques anglais séjournent habituellement de leur accession au pouvoir jusqu'à leur couronnement.

Jeanne Grey refuse de conférer le titre de roi à Guilford Dudley, son époux. Elle propose de le créer Duc de Clarence.

John Dudley, pour consolider le pouvoir acquis par les protestants, souhaite arrêter et mettre au secret Marie Ire Tudor avant qu'elle ne récolte suffisamment d'appuis pour la cause qu'elle défend.

Informée, Marie Ire Tudor s'enferme derrière les murs du château de Framlingham dans le Suffolk.

En seulement 9 jours, Marie Ire Tudor réussit à mobiliser assez de membres de la noblesse pour retourner à Londres le 19 juillet 1553, à la tête d'une procession triomphale.

Le Parlement est alors contraint de reconnaître Marie Ire Tudor en tant que reine légitime.

Jeanne Grey n'aura règne sur l'Angleterre qu'à peine plus d'une semaine ce qui lui vaudra le surnom de "reine de neuf jours".

Marie Ire Tudor fait emprisonner Jeanne Grey et Guilford Dudley à la tour de Londres sous l'inculpation de haute trahison.

Marie Ire Tudor commande l'exécution de John Dudley.

John Dudley meurt entre le 21 et le 23 août 1553.

Henry Herbert veut alors se distancier de la famille Grey. Il jette Catherine Grey hors de sa maison, et divorce d'elle, affirmant que leur mariage n'a pas été consommé.


Exécution de Jeanne Grey - par Paul Delaroche - 1833, National Gallery de Londres

Rébellion protestante

Mort de Guilford Dudley

Mort de Jeanne Grey

Mort d'Henry Grey

L'ambassadeur du Saint-Empire romain germanique est chargé d'annoncer à Charles Quint que Marie Ire Tudor a l'intention d'épargner Jeanne Grey ainsi que Guilford Dudley, son époux.

Cependant, la rébellion protestante dirigée par Thomas Wyatt en janvier 1554 achève de décider de leur sort, bien qu'ils n'y soient pas impliqués directement.

La révolte de Wyatt est en effet la conséquence directe du mariage entre Marie Ire Tudor et Philippe II d'Espagne.

Parmi les protestants exigeant le retour de Jeanne Grey sur le trône figure le propre père de la jeune femme, le duc de Suffolk.

Les conseillers de Marie Ire Tudor la poussent alors à exécuter Jeanne Grey afin d'étouffer dans l'œuf ce soulèvement politique.

Cinq jours après l'arrestation de Thomas Wyatt, la reine signe les ordres d'exécution de Jeanne Grey et de Guilford Dudley.

Au matin du 12 février 1554, Guilford Dudley est mené à l'échafaud et est décapité en public.

On renvoie ensuite son corps dans l'enceinte de la tour de Londres, pour qu'il soit visible depuis l'endroit où Jeanne Grey est retenue captive.

Jeanne Grey meurt le 12 février 1554.

On entraîne ensuite Jeanne Grey jusqu'à Tower Green, une petite étendue de gazon dans l'enceinte de la tour, afin qu'elle y soit exécutée à son tour, à l'abri des regards du plus grand nombre. Une telle procédure ne s'applique en principe qu'aux personnalités de sang royal.

En montant sur l'échafaud, elle s'adresse aux quelques personnes encore présentes à ses côtés :

Gens de bien, je viens ici pour mourir, condamnée par la loi au même lot. L'acte contre la majesté était illégitime, comme ma participation : mais ce jour, pour autant que je l'aie désiré et en aie ambitionné l'achèvement, j'en lave les mains, devant Dieu et devant vous, bons chrétiens.

Elle récite ensuite le psaume Ô Dieu, aie pitié de moi en anglais et donne ses gants ainsi que son mouchoir à une dame d'honneur.

John Feckenham, chapelain catholique, n'ayant pas réussi à convertir Jeanne Grey, reste malgré tout près d'elle.

Elle est mise à genoux et avant de se bander elle-même les yeux, elle pardonne d'avance à son bourreau tout en le suppliant de la dépêcher promptement.

Ayant résolu de mourir avec dignité mais s'avérant incapable de se diriger droit vers le billot à cause du bandeau, elle s'exclame :

Que ferai-je ? Où est-il ?

Après qu'une main inconnue l'y a menée, elle cite les dernières paroles du Christ telles que les rapporte l'Évangile selon Luc :

Seigneur, entre vos mains, je remets mon esprit !

Le bourreau abat sa hache sur le cou de Jeanne, séparant son corps de sa tête, puis il saisit cette dernière par les cheveux et s'écrie :

Périssent ainsi les ennemis de toute reine. C'est la tête d'une traîtresse !

Jeanne et Guilford Dudley sont inhumés dans la chapelle Saint Peter ad Vincula consacrée à saint Pierre dans l'enceinte de la tour de Londres.

À ce moment-là, la reine a déjà emprisonné Henry Grey, père de la suppliciée, pour sa participation à la révolte de Wyatt.

Henry Grey meurt le 19 ou le 23 février 1554 exécuté.



Mort de Thomas Howard Duc de Norfolk

Thomas Howard meurt le 25 août 1554.


Prise de Calais par les Français -François-Édouard Picot - 1838

François Ier de Lorraine-Guise Lieutenant général du royaume de France

Siège et prise de Calais

Pour faire face à l'invasion espagnole depuis les Pays-Bas, Henri II de France rappelle François Ier de Lorraine-Guise en Picardie et le promeut lieutenant général du royaume de France.

Pour éviter l'intervention d'un corps expéditionnaire anglais, Henri II de France, prévoit, dans le plus grand secret, d'attaquer Calais en hiver avec 30 000 hommes rassemblés à Compiègne, Montreuil-sur-Mer et Boulogne-sur-Mer.

Calais est ville anglaise depuis le 4 août 1347 soit 211 ans.

François Ier de Lorraine-Guise et son frère Claude II de Lorraine se prépare afin de marcher sur Calais.

C'est en Forêt d'Eu que l'on prépare des claies enduites de poix, alors qu'ailleurs on rassemble les vêtements, le pain et le vin, la poudre, la viande... la surprise est totale.

François Ier de Coligny-d'Andelot parvient à s'échapper du camp des Espagnols et rejoint l'armée devant Calais.

Pierre Strozzi et Philippe Strozzi di Piero, son fils, prennent part au siège de Calais en 1558 contre l'Angleterre.

René de Rochechouart est à la prise de Calais.

François de Montmorency assiste au siège de Calais.

François Gouffier le Jeune participe à ce siège.

Claude II de La Châtre participe à la reprise de Calais, dont il rédige une relation.

En l'absence de toute défense naturelle, le maintien de la mainmise anglaise sur Calais dépend de fortifications entretenues et améliorées à prix d'or.

Or la proximité de Calais avec la frontière franco-bourguignonne, puis franco-espagnole a opposé fréquemment la garnison anglaise aux forces de France et du duché de Bourgogne.

Longtemps soulagée par l'affrontement entre la Bourgogne et la France, la domination anglaise sur Calais a pu s'épanouir pendant 150 ans, ces deux voisins convoitant la ville mais préférant la voir aux mains des Anglais plutôt que de leur rival.

Le samedi 1er janvier 1558, l'avant-garde Française investit Sangatte, Fréthun et Nielles.

Le 2 janvier 1558, les corps d'armée enlèvent le fort Risban.

Les marais autour de la ville étant gelés, François Ier de Lorraine-Guise fait passer les canons français sur ceux-ci, et prend ses ennemis par surprise

Le 3 janvier 1558, l'artillerie s'installe au fort Nieulay et au fort Risban.

Le 7 janvier 1558, à 2 heures du matin, Lord Thomas Wentworth, complètement débordé par cette attaque foudroyante remet les clefs de la ville aux Français.

Sébastien de Luxembourg-Martigues aide François Ier de Lorraine-Guise à reprendre Calais puis Guînes.

Calais est prise le 8 janvier 1558 après un siège de seulement 8 jours.

Calais revient définitivement à la Couronne de France.

François Ier de Coligny-d'Andelot se conduit si vaillamment que François Ier de Lorraine-Guise, qui ne porte pourtant pas les Coligny dans son cœur, déclare, selon Brantôme, que, pour conquérir un monde de places, il lui suffirait d'avoir d'Andelot, Strozzi et d'Estrées.

Quelques jours plus tard, l'arrière pays reconquis lui aussi voit tomber les défenses anglaises de Guines et Hames.

Le butin est inespéré : des vivres pour 3 mois et près de 300 canons.

Lord Wentworth, gouverneur de la ville, et les habitants anglais de Calais et de Guînes sont renvoyés en Angleterre.

Le 23 janvier 1558, Henri II de France fait son entrée à Calais.

Les Pays Reconquis deviennent l'objet d'un suivi particulièrement efficace :



Mariage d'Edward Seymour le Jeune avec Catherine Grey

À la cour de Marie Ire Tudor, Catherine Grey devient amie avec Jane Seymour, fille d'Edward Seymour le Vieux et d'Anne Stanhope.

Grâce à elle, Catherine Grey fait la connaissance d'Edward Seymour le Jeune, son frère et tombe amoureuse de lui.

Edward Seymour le Jeune épouse secrètement en 1560 Catherine Grey. Leurs enfants sont :

Le mariage a lieu chez Edward Seymour le Jeune, à Canon Row.

Jane Seymour est le seule témoin. Il n'y a pas de traces officielles du mariage.

Élisabeth Ire Tudor envoie en France Edward Seymour le Jeune et Thomas Cecil, le fils aîné de William Cecil. Ils vont faire le tour de l'Europe pour améliorer leur éducation.

Edward Seymour le Jeune confie à Catherine Grey, son épouse, un document qui, en cas de décès, lui permettra de prouver son mariage et d'hériter de ses biens.

Catherine Grey perd le document.



Annulation du mariage d'Edward Seymour le Jeune et de Catherine Grey

Le mariage d'Edward Seymour le Jeune et de Catherine Grey est annulé en 1562 jugé invalide puisque Élisabeth Ire Tudor n'y a pas donné son accord.

Edouard Seymour et Thomas Seymour, les enfants de ce mariage seront considérés comme inaptes à succéder au trône. Cependant plus tard, ils seront à nouveau considérés comme de potentiels héritiers à la Couronne.



Naissance de Thomas Seymour

Thomas Seymour naît à la Tour de Londres en 1563, fils d'Edward Seymour le Jeune et de Catherine Grey.



Mariage de Balthazar Ier Gobelin avec Anne Abra de Raconis

Balthazar Ier Gobelin, fils de Jacques II Gobelin (vers1513-1563) et de Blanche Marentin (vers 1523-1604) épouse le 18 juillet 1571 Anne Abra de Raconis (morte en 1603), fille de Gallois Abra de Raconis et d'Anne Midorge. Leurs enfants sont :



Adhésion de la France à la ligue chrétienne du pape

En janvier 1572, le légat Alessandrino arrive à Blois.

Il chargé par le pape Pie V de faire entrer la France dans la ligue chrétienne et de proposer un prince du Portugal pour Marguerite de Valois.

En janvier 1572, Sir Thomas Smith arrive à Blois, ambassadeur extraordinaire de l'Angleterre.

Il a mission de faire entrer la France dans la ligue protestante.

Le 21 février 1572, Charles IX de France décide d'entrer dans la ligue chrétienne du pape



Mariage d'Alphonse d'Ornano avec Marguerite Louise de Pontevès

Alphonse d'Ornano épouse à Marseille le 2 juin 1576 Marguerite Louise de Pontevès, de la famille des comtes de Carcès. Leurs enfants sont :

Il est connu pour être le grand-père du comte de Grignan, mari de la fille de la marquise de Sévigné,



Abjuration de la religion protestante par Jacques Davy du Perron

Vers 1577, Jacques Davy du Perron est présenté par Jacques II de Matignon à Henri III de France, qu'il impressionne par son érudition.

Jacques II de Matignon lui fait faire, en outre, la connaissance :

Ils lui représentent que tout le mérite qu'il peut avoir ne le mènera à rien, s'il n'embrasse le catholicisme.

Une lecture assidue des Pères, Saint-Thomas et saint Augustin,… le portent bientôt vers la théologie ; le Traité de l'Église, par Duplessis-Mornay, vainc ses derniers scrupules.

Il confesse que la doctrine calviniste lui semble remplie de mauvaises raisons et de citations fausses.

Jacques Davy du Perron abjure la religion protestante.

Desportes le présente au roi, comme un jeune homme qui n'a point d'égal dans le monde du côté de la science et de l'esprit et 3 mois après, il est lecteur du roi et pourvu d'une pension de 200 écus.



Mariage de Charles-Emmanuel Ier de Savoie avec Catherine-Michelle d'Espagne

Charles-Emmanuel Ier de Savoie épouse à Saragosse le 11 mars 1585 Catherine-Michelle d'Espagne, fille de Philippe II d'Espagne, et d'Élisabeth de France. Leurs enfants sont :



Naissance de Thomas Bernin

Thomas Bernin naît vers 1595, fils de Jean Bernin d'Ussé de Valentinay (né vers 1565) et de Guyonne bonneau (née vers 1575).



Naissance de Thomas-François de Savoie-Carignan

Thomas-François de Savoie-Carignan naît à Turin le 21 décembre 1596, fils de Charles-Emmanuel Ier de Savoie et de Catherine-Michelle d'Espagne.



Mort de Thomas Seymour

Thomas Seymour meurt en 1600.


Anne de Montafié

Mariage de Charles de Bourbon-Soissons avec Anne de Montafié

Charles de Bourbon-Soissons épouse Anne de Montafié ou de Montaflié, Dame de Lucé, fille de Ludovic de Montafié et de Jeanne de Cœsmes. Leurs enfants sont :


Les artisans de la conspiration des poudres - Gravure du XVIIe siècle Élisabeth Stuart – 1606 - par Robert Peake l'Ancien

La Conspiration des poudres

Mort de Robert Catesby

La Conspiration des poudres, préparée par un groupe de catholiques, vise à tuer d'un seul coup Jacques VI Stuart, Roi d'Angleterre protestant, sa famille et une grande partie de l'aristocratie en faisant exploser une bombe contre la chambre des Lords au cours de la cérémonie d'ouverture de la Chambre des Lords du 5 novembre 1605 (calendrier julien).

L'attentat doit être le prélude à une révolte populaire dans les Midlands au cours de laquelle Élisabeth Stuart, la fille du roi, doit être installée sur le trône d'un État catholique.

Robert Catesby semble s'être lancé dans ce complot après que ses espoirs d'une plus grande tolérance religieuse sous le règne de Jacques VI Stuart se sont évanouis, une déception partagée par de nombreux catholiques anglais.

Les autres membres du complot sont John Wright, Thomas Wintour, Thomas Percy, Guy Fawkes, Robert Keyes, Thomas Bates, Robert Wintour, Christopher Wright, John Grant, Ambrose Rookwood, Everard Digby et Francis Tresham.

Guy Fawkes, fort de dix ans d'expérience militaire dans la répression de la Révolte des gueux aux Pays-Bas espagnols, est chargé des explosifs.

Le complot est révélé aux autorités par une lettre anonyme adressée au baron Monteagle le 26 octobre 1605.

Lors d'une perquisition de la Chambre des Lords, le 4 novembre 1605 vers minuit, on découvre Guy Fawkes montant la garde devant 36 barils de poudre (assez pour réduire la Chambre des Lords en cendres) et il est arrêté.

Lorsqu'ils apprennent que le complot a été découvert, la plupart des conjurés s'enfuient de Londres et tentent de rallier des soutiens dans leur cavale.

Plusieurs d'entre eux attendent à Holbeche House pour livrer combat contre le prévôt de Worcester et ses hommes lancés à leur poursuite.

Robert Catesby est tué lors de l'échauffourée.



Naissance de George Monck

George Monck dit Monck naît à Potheridge, près de Torrington, dans le Devonshire le 6 décembre 1608, fils de Thomas Monck, un homme de bonne famille.



Mariage de Gaspard III de Coligny avec Anne de Polignac

Gaspard III de Coligny épouse le 13 août 1615 Anne de Polignac (1598-1651). Leurs enfants sont :



Mort de William Shakespeare

Pendant les dernières semaines de la vie de William Shakespeare, Thomas Quiney, un aubergiste le prétendant de sa fille Judith, est convoqué par le tribunal paroissial pour fornication.

Une femme du nom de Margaret Wheeler a accouché et prétend que l'enfant est de l'aubergiste. Quiney est déshonoré, et William Shakespeare corrige son testament pour assurer que les intérêts de Judith soit sécurisés à son nom.

William Shakespeare meurt le 23 avril 1616, âgé de 52 ans. Marié à Anne Hathaway jusqu'à sa mort, ses deux filles lui survivent. Susanna épousa le Dr John Hall, et même si les deux filles de William Shakespeare eurent elles-mêmes des enfants, aucun d'eux n'eut de descendants.

Il reçoit le droit d'être enterré dans le choeur de l'église de la Trinité à Stratford-upon-Avon mais après qu'il soit devenu sociétaire de l'église en payant la dîme de la paroisse (£440, une somme importante).

Un buste commandé par sa famille le représente, écrivant, sur le mur adjacent à sa tombe. Chaque année, à la date présumée de son anniversaire, on place une nouvelle plume d'oie dans la main droite du poète.

À l'époque de William Shakespeare, il était courant de faire de la place dans les tombeaux paroissiaux en les déplaçant dans un autre cimetière. Par crainte que sa dépouille ne soit enlevée du tombeau, on pense qu'il a composé cette épitaphe pour sa pierre tombale :

Mon ami, pour l'amour du Sauveur, abstiens-toi

De creuser la poussière déposée sur moi.

Béni soit l'homme qui épargnera ces pierres

Mais maudit soit celui violant mon ossuaire.

La légende populaire veut que des œuvres inédites reposent dans la tombe de William Shakespeare, mais personne n'a jamais vérifié, par peur sans doute de la malédiction évoquée dans l'épitaphe.


Œuvres de William Shakespeare

Le volume des créations de William Shakespeare ne doit pas nous apparaître comme exceptionnel, d'après les standards de l'époque Avant tout connu pour ses œuvres dramaturgiques, William Shakespeare est un artiste polyvalent : sonnets, farces, comédies, pièces historiques et tragédies... Entre 1580 et 1613, William Shakespeare écrit :


Tragédies de Shakespeare


Comédies de Shakespeare


Pièces historiques de Shakespeare


Les Romances tardives de Shakespeare


Autres œuvres littéraires



Début du terrassement du palais du Parlement de Bretagne

Les plans du palais du Parlement de Bretagne sont d'abord dessinés par l'architecte de la ville Germain Gaultier, associé à Thomas Poussin.

Ils présentent un avant-projet en juin 1615, puis deux projets baptisés grand dessein et petit dessein.

Le petit projet est retenu le 29 septembre 1617.

D'après les reconstitutions faites en 1979, il est prévu :

Une commande est faite pour 12 colonnes de granit de Cuguen en novembre 1617, et les travaux de terrassement commencent.



Mariage de Thomas Bernin avec Françoise de Longuemore

Thomas Bernin épouse en 1618 Françoise de Longuemore (née vers 1605). Leurs enfants sont :



Thomas-François de Savoie-Carignan Prince de Carignan

Thomas-François de Savoie-Carignan devient Prince de Carignan en 1620.



Mort de Jean de Bueil

Embellissement du château de Saint-Cloud

Jean de Bueil meurt en 1625.

Jean-François de Gondi, Archevêque de Paris, rachète le château et le domaine de Saint-Cloud et y fait faire des embellissements, notamment par Thomas Francine, qui travaille dans les jardins.



Mariage de Thomas-François de Savoie-Carignan avec Marie de Bourbon-Condé

Thomas-François de Savoie-Carignan épouse à Paris le 14 avril 1625 Marie de Bourbon-Condé, fille de Charles de Bourbon-Soissons, Comte de Soissons et de Dreux, et d'Anne de Montafié. Leurs enfants sont :

Il est à l'origine de la branche de Savoie-Carignan au sein de la Maison de Savoie.



Naissance de Louise-Christine de Savoie-Carignan

Louise-Christine de Savoie-Carignan naît à Paris le 1er août 1627, fille de Thomas-François de Savoie et de Marie de Bourbon-Condé.


Défaite des Anglais en l'île de Ré par l'armée française - par Laurent de la Hyre - réalisée entre décembre 1627 et le début de 1628 - 112x120 cm - Paris - Musée de l'Armée à l'hôtel des Invalides

Installation de George Villiers Ier dans l'île de Ré

Mort de Rollin de Saint-Bonnet de Toiras

Mort de Paul de Saint-Bonnet de Toiras

Bataille du pont du Feneau

Le maire de La Rochelle, Jean Guitton refuse l'accès du port à George Villiers Ier qui se tourne alors vers l'île de Ré.

Bien qu'étant elle-aussi protestante, l'île n'a cependant pas rejoint la rébellion contre le roi.

Jean de Saint-Bonnet, gouverneur de l'île de Ré, dispose pour défendre l'île :

Après s'être emparé de vaisseaux français sur les côtes de Manche, George Villiers Ier part de Portsmouth avec 110 vaisseaux et 7 000 hommes dont Benjamin de Rohan-Soubise et fait route vers La Rochelle.

Le 12 juillet 1627, une flotte anglaise forte d'une centaine de navires et de 6 000 soldats, sous le commandement de George Villiers Ier, arrive face à l'île de Ré.

Le 22 juillet 1627, George Villiers Ier débarque avec ses troupes à Saint-Blanceau, avec pour objectif de contrôler les approches à La Rochelle, et d'encourager la rébellion protestante dans la ville.

Sablanceaux est le point de départ du pont actuel sur la commune de Rivedoux.

Depuis l'arrière des dunes, les Français arrêtent les forces anglaises.

Malgré la perte de 12 officiers et de 100 hommes, la tête de pont anglaise résiste.

Du coté français, meurent Rollin de Saint-Bonnet de Toiras et le Baron de Chantal, père de Marie de Rabutin, alors âgée de 17 mois, qui deviendra la célèbre Marquise de Sévigné.

George Villiers Ier tente de saisir la ville fortifiée de Saint-Martin-de-Ré et le Fort de La Prée sans succès.

Cela lui sera ultérieurement fatal George Villiers Ier.

Durant les jours suivants, George Villiers Ier consolide sa tête de pont.

Jean de Saint-Bonnet se retire dans la citadelle Saint-Martin avec la garnison, et laisse une centaine d'hommes dans le fort de La Prée.

George Villiers Ier s'efforce d'établir un siège autour de la citadelle qui va durer un peu plus de 3 mois.

Mais la situation s'avère difficile, car l'ingénieur anglais s'est noyé lors du débarquement, de plus les canons sont trop peu nombreux et trop petits, enfin par la suite, la maladie commence à faire sentir ses effets sur les troupes anglaises dès l'automne.

Au cours de cette période, George Villiers Ier va se montrer d'une cruauté implacable à l'égard des habitants et habitantes de l'île et de tous ceux qui vont essayer d'entrer ou de sortir du fort.

Paul de Saint-Bonnet de Toiras meurt tué d'un coup de canon dans le fort de Saint-Martin-de-Ré.

George Villiers Ier attend l'arrivée éminente de plusieurs renforts.

Des troupes irlandaises fortes de 2 000 fantassins débarquent sous le commandement de Sir Ralph Bingley, le 3 septembre 1627.

Une autre flotte, plus petite, sous le commandement de Sir William Beecher, arrive avec seulement 400 soldats.

Le 18 septembre 1627, George Villiers Ier se présente à nouveau devant Saint-Martin-de-Ré, mais il est mitraillé et canonné et ne tente pas le débarquement.

Une flotte écossaise composée de 30 navires, avec à son bord 5 000 hommes, était en route en octobre 1627, mais a été interrompue par une tempête au large de la côte de Norfolk.

Le 7 octobre 1627, le vent étant enfin devenu favorable, une flottille de la Royale en provenance des Sables-d'Olonne arrive devant la rade de Saint-Martin mais se fait cerner et fortement étriller par la flotte anglaise.

Par bonheur, une trentaine de chaloupes chargées de plus de 300 soldats, de vivres et de vêtements arrive à accoster auprès de la citadelle.

Elles contiennent de quoi nourrir les assiégés pendant une centaine de jours !

Les assiégés ne se privent pas de narguer les assiégeants qui tentent en vain de monter à l'assaut du fort.

Qui plus est, environ 1 500 hommes viennent renforcer les troupes du fort de La Prée.

Vers le début octobre 1627, Jean de Saint-Bonnet, découragé par le manque de vivres et l'impossibilité d'être secouru, commence des transactions avec George Villiers Ier sur les conditions de sa capitulation.

Malgré le blocus de l'île de Ré par la flotte britannique, les Français réussissent durant la nuit du 7 au 8 octobre 1627, à faire passer 29 navires de ravitaillement sur un total de 35 bateaux.

Le 20 octobre 1627, des renforts français, au nombre de 4 000 hommes, débarquent à Sainte-Marie-de-Ré, sous les ordres d'Henri de Schomberg, qui rejoint le commandant Louis de Marillac à La Prée.

Le 27 octobre 1627, George Villiers Ier tente une dernière attaque désespérée sur Saint-Martin-de-Ré, mais se heurte à un nouvel échec.

La forteresse de Saint-Martin-de-Ré s'avère imprenable, et les échelles anglaises sont trop courtes pour escalader les murailles des fortifications.

George Villiers Ier, finalement, replie ses troupes vers la partie nord de l'île, avec l'objectif de se lancer à l'assaut du village de Loix.

Les Anglais sont poursuivis par Henri de Schomberg et Jean de Saint-Bonnet.

Les forces britanniques se replient vers Loix, où sont situés leurs navires.

À cause de la mauvaise nourriture, leur armée comprend de nombreux malades.

Sans avoir aperçu les forces françaises de toute la journée, les troupes de George Villiers Ier pensent que les Français n'attaqueront pas et ne prennent pas de précautions.

Ils ne marchent ni en rangs serrés ni ouverts.

Ils arrivent au pont en bois du Feneau qu'ils ont construisent lors de leur débarquement, reliant l'île de Loix du reste de l'Île de Ré.

Au niveau de Loix, l'arrière-garde de la troupe anglaise est rejointe le 8 novembre 1627.

Deux bataillons britanniques, menées par le colonel Sir Edward Conway, Sir Peregrine Barty et Sir Henery Spry traversent le pont.

Un autre, mené par le colonel Sir Charles Rich, frère du comte de Hollande, Henry Rich et demi-frère de Milord Montjoy, Sir Alexander Brett et le lieutenant de Sir Thomas Morton (lui-même étant malade) s'apprêtent à passer le pont avec les 4 canons.

Deux autres bataillons restent devant le pont, commandés par le colonel Sir William Courtney, le lieutenant-colonel Sir Edward Hawley et Sir Ralph Bingley.

Henri de Schomberg, ayant traversé le village de La Couarde, est informé par Louis de Marillac de la position adverse.

La tête de colonne britannique s'engage lentement, en raison de son étroitesse, sur le pont du Feneau.

Jugeant le moment opportun, Henri de Schomberg ordonne au capitaine de Bussi-Lamet de charger l'arrière-garde anglaise avec son escadron.

Il est suivi de près par Louis de Marillac et Henri de Schomberg lui-même, à la tête du reste de la cavalerie.

Les cavaliers anglais ripostent mais sont défaits.

De nombreux Britanniques sont tués, dont Sir William Cunningham et d'autres capturés comme Milord Montjoy Blount, colonel de cavalerie et demi-frère de Sir Charles Rich et du comte de Hollande, Henry Rich.

Deux régiments de l'infanterie française :

Une grande partie des forces britanniques est poussée violemment dans les fossés boueux et vaseux avoisinants.

Les 2 bataillons anglais en avant du pont sont vaincus.

Certains protestants rochelais volontaires parviennent à traverser le pont.

Les Français s'engagent dessus, tuant tous sur leur passage, notamment Sir Charles Rich et Sir Alexander Brett, qui tentent de le défendre.

Philippe de La Mothe-Houdancourt participe à ce combat.

Alexandre Dumas dans Les Trois Mousquetaires écrit :

Ils laissent sur le champ de bataille 2 000 hommes parmi lesquels 5 colonels, 3 lieutenants-colonels, 250 capitaines et 20 gentilshommes de qualité, 4 pièces de canon et 60 drapeaux qui seront apportés à Paris par Claude de Saint-Simon, et suspendus en grande pompe aux voûtes de Notre-Dame.

Sur une force de 7 000 hommes, dans cette expédition, George Villiers Ier en a perdu plus de 4 000.

Cet échec joue un rôle important dans la dégradation de l'image de Charles Ier Stuart dans l'opinion anglaise.

George Villiers Ier est chassé de l'île de Ré par Henri de Schomberg et Jean de Saint-Bonnet, puis est battu en mer le 17 novembre 1627.

Il finit par rentrer sans gloire en Angleterre.

Antoine d'Aumont de Rochebaron est blessé au combat de l'Ile de Ré en 1627.


Charles Ier Stuart sous trois angles différents - par Van Dyck

Dissolution du Parlement anglais

Tyrannie de Charles Ier Stuart

Thomas Wentworth Comte de Strafford

En 1629, Charles Ier Stuart lève une nouvelle taxe douanière sans l'accord des Parlementaires. Face à leur riposte, le roi décide de ne plus le convoquer et de régner en monarque absolu.

Le Parlement est dissout. Oliver Cromwell retourne gérer la fortune paternelle.

S'ouvre alors une période pendant laquelle les parlementaires assimilent le roi à un tyran. Charles Ier Stuart choisit Thomas Wentworth et l'élève au rang de Comte de Strafford. Ce dernier tente de réformer la gestion du budget de l'État. Il restaure des taxes, met fin aux guerres et édicte des règlements tatillons.



Mariage de Ferdinand III de Habsbourg avec Marie-Anne d'Autriche

Ferdinand III de Habsbourg épouse en 1631 Marie-Anne d'Autriche, fille de Philippe III d'Espagne et de Marguerite d'Autriche-Styrie.

Leurs enfants sont :


Bataille de la Slaak

Bataille de la Slaak

En réaction à une tentative terrestre néerlandaise de capturer Dunkerque plus tôt en 1631, Isabelle Claire Eugénie d'Espagne, qui gouverne les Pays-Bas méridionaux pour Philippe IV d'Espagne, donne l'ordre à une armée espagnole transportée sur une flotte de barges d'occuper l'île de Goeree-Overflakkee par surprise.

Isabelle Claire Eugénie d'Espagne souhaite en particulier maîtriser les grandes forteresses situées de l'autre côté du détroit de Volkerak.

La forteresse du côté continental a une valeur particulière au niveau de la propagande, car c'est une ville nouvellement fondée nommée Willemstad en hommage à Guillaume Ier d'Orange-Nassau.

Plus important encore, l'occupation espagnole permettrait d'effectuer un blocus d'Hellevoetsluis, principal port néerlandais situé au nord d'Overflakkee sur l'île de Voorne-Putten et d'isoler la province de Zélande du reste des Provinces-Unies.

Une flotte espagnole constituée de 90 navires, en majorité de petits transports de troupes, et de 6 000 hommes sous la direction de Don Francisco de Moncada, Marquis d'Aytona, mais en fait commandée par le comte Jean VIII de Nassau-Siegen, un cousin catholique de la Maison d'Orange-Nassau, part d'Anvers.

Toutefois, le projet ne peut être maintenu secret.

une flotte néerlandaise de 50 navires, commandée par le vice-amiral Marinus Hollare et également composée en grande partie de petits bâtiments fluviaux mais comprenant quelques navires de guerre, intercepte les Espagnols sur l'Escaut oriental les 12 septembre 1631.

Voyant leur itinéraire prévu bloqué, les Espagnols essaient alors de s'emparer de l'île plus méridionale de Tholen, mais cette tentative est contrecarrée par un régiment de 2 000 mercenaires anglais et écossais, sous le commandement du colonel Thomas Morgan, venus de la forteresse continentale de Steenbergen en profitant de la marée basse pour gagner l'île, et qui sont arrivés juste à temps pour empêcher un débarquement.

Jean VIII de Nassau-Siege, dans son désespoir, prend alors l'audacieuse décision d'essayer de passer furtivement près de la flotte néerlandaise pendant la nuit du 12 au 13 septembre 1631 et ainsi de réaliser le but originel de l'expédition.

Le mouvement espagnol est toutefois repéré en dépit du brouillard et les Néerlandais permettent à la flotte ennemie de passer avant de les attaquer soudainement par l'arrière dans le canal de la Slaak de Volkerak.

Les Espagnols sont mis en déroute, des centaines d'hommes se noient alors qu'ils tentent de quitter les navires et ceux qui réussissent à gagner la côte sont capturés par les troupes néerlandaises et anglaises qui les attendent.

Plus de 4 000 hommes, ainsi que la majorité de la flotte espagnole, sont ainsi capturés.

Jean VIII de Nassau-Siege et 2 navires qui l'accompagnent réussissent à s'échapper et à regagner Anvers et une 15 de navires espagnols en tout, parviennent à s'enfuir.

L'Amirauté d'Amsterdam suggère de jeter tous les prisonniers à la mer, méthode alors officiellement prescrite par les Néerlandais pour se débarrasser des combattants ennemis capturés en mer, afin de décourager d'autres tentatives, mais le stathouder Frédéric-Henri d'Orange-Nassau l'interdit.

Cette bataille est une victoire des Provinces-Unies sur l'Espagne grâce à laquelle les Néerlandais empêchent l'armée espagnole de diviser les Provinces-Unies en 2.

Elle influence une décision prise en 1632 pour entamer des négociations en vue de signer un traité de paix avec les Provinces-Unies mais ces pourparlers finissent par échouer.


William Laud

William Laud Archevêque de Canterbury

Grâce à George Villiers II, Duc de Buckingham, et à Charles Ier Stuart, William Laud atteint la plus haute marche de l'Église d'Angleterre et devient Archevêque de Canterbury en 1633.

Il est de ce fait au gouvernement et prend la ligne du roi et celle de Thomas Wentworth, Comte de Strafford dans toutes les questions importantes.

Le roi, catholique, choisit l'évêque William Laud pour régenter les affaires de l'Église : or celui-ci est décidé à persécuter les dissidents.

L'évêque William Laud fait persécuter les puritains et tente d'imposer par la force l'anglicanisme.

La censure contrôle le contenu des ouvrages et la bible calviniste est interdite.

Plusieurs milliers de puritains se réfugient en Amérique du Nord.



Mariage d'Édouard Hyde avec Frances Aylesbury

Édouard Hyde épouse en 1634, Frances, fille de Sir Thomas Aylesbury, Maître des requêtes.

Leur enfant est :

Ses mariages lui gagnent des amis influents.

En décembre 1634, Édouard Hyde devient "keeper of the writs and rolls of the common pleas".

Édouard Hyde conduit efficacement la pétition des négociants de Londres contre Portland, gagnant l'approbation de William Laud.



Naissance d'Eugène-Maurice de Savoie-Carignan

Eugène-Maurice de Savoie-Carignan naît à Chambéry le 2 mars 1635, fils de Thomas-François de Savoie-Carignan et de Marie de Bourbon-Condé, comtesse de Soissons.



Bataille des Avins

Les combats se portent vers les Pays-Bas.

Urbain de Maillé-Brézé reçoit le commandement de l'armée des Flandres avec Gaspard III de Coligny.

Gaspard III de Coligny et Urbain de Maillé-Brézé vainquent les Espagnols commandés par Thomas-François de Savoie-Carignan aux Avins ou Avein ou Avin (Clavier) (40 km au sud ouest de Liège, 50 km au sud-est de Namur) le 20 mai 1635.

Les Espagnols perdent 5 000 hommes dont 900 sont faits prisonniers et 14 canons.

Philippe de La Mothe-Houdancourt participe à ce combat.

Philippe de La Mothe-Houdancourt combat au siège de Louvain en 1635.

Philippe de La Mothe-Houdancourt Participe à la prise du fort de Schenk en 1635.

Gaspard III de Coligny et Urbain de Maillé-Brézé se joignent ensuite à Frédéric-Henri d'Orange-Nassau.

Mais des atermoiements franco hollandais permettent aux Espagnols de recevoir des renforts et de sauver leurs possessions.



Bataille de Mombaldone

Mort de Victor-Amédée Ier de Savoie

François-Hyacinthe de Savoie Duc de Savoie

François-Hyacinthe de Savoie Prince de Piémont

Christine-Marie de France Régente du duché de Savoie

Victor-Amédée Ier de Savoie remporte sur le Marquis de Léganés la bataille de Mombaldone le 5 octobre 1637.

Victor-Amédée Ier de Savoie meurt à Vercelli le 7 octobre 1637.

François-Hyacinthe de Savoie succède à son père et devient Duc de Savoie et Prince de Piémont.

La régence du duché de Savoie est disputée à Christine-Marie de France, par Thomas-François de Savoie-Carignan et Maurice de Savoie, ses beaux-frères, alliés aux Espagnols.

Mais Christine-Marie de France obtient cette régence avec le soutien de la France.



Siège de Saint-Omer

En 1638, Thomas-François de Savoie-Carignan bat Jacques Nompar de Caumont, et lui fait lever le siège de Saint-Omer.



Mort de François-Hyacinthe de Savoie

Charles-Emmanuel II de Savoie Duc de Savoie

Charles-Emmanuel II de Savoie Prince de Piémont

Christine-Marie de France Régente du duché de Savoie

François-Hyacinthe de Savoie meurt à Turin le 4 octobre 1638, après un an de règne.

Charles-Emmanuel II de Savoie, âgé de 4 ans, succède à son frère et devient Duc de Savoie et Prince de Piémont.

Christine-Marie de France continue d'assurer la régence du duché de Savoie, toujours contestée par ses oncles Maurice et Thomas.



Construction de L'Hôtel de Marigny

L'Hôtel de Marigny est construit rue Saint-Thomas-du-Louvre en 1640.


Thomas-François de Savoie-Carignan - par Antoine van Dyck - Galleria Sabauda - Turin

Thomas-François de Savoie-Carignan Comte de Soissons

Thomas-François de Savoie-Carignan devient Comte de Soissons en 1641.



Massacre des protestants en Irlande

Grande Remontrance

Mort de Thomas Wentworth Comte de Strafford

En 1641, alors que les catholiques massacrent les protestants en Irlande, la ‘'Grande Remontrance'' exige l'épuration du gouvernement et de la cour.

Édouard Hyde soutient l'église de l'Angleterre et s'oppose à l'exécution de Thomas Wentworth.

Thomas Wentworth, principal ministre de Charles Ier Stuart, est arrêté et meurt en 1641 exécuté.

Édouard Hyde devient conseiller du roi.



Thomas-François de Savoie-Carignan Commandant d'une armée française en Italie

Réconciliée avec Christine-Marie de France, Thomas-François de Savoie-Carignan se rapproche de la France, qui lui confie une armée en Italie en 1642.

Thomas-François de Savoie-Carignan a Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon sous ses ordres pendant quelque temps.



Bataille de Naseby

Mort de William Laud Archevêque de Cantorbéry

La guerre civile anglaise se radicalise sous la pression de meneurs intransigeants tels Oliver Cromwell.

En 1645, le Parlement charge Oliver Cromwell de réorganiser l'armée sur le modèle de ses propres troupes (c'est la New Model Army).

William Laud est arrêté et meurt exécuté le 10 janvier 1645.

Oliver Cromwell bat les Cavaliers (les royalistes) à la bataille de Naseby le 14 juin 1645.

L'infanterie de l'armée de Charles Ier Stuart sous les ordres du Prince Rupert est détruite par celle des Parliamentarians, la New Model Army, dirigée par Thomas Fairfax.

Charles Ier Stuart perd aussi son artillerie.

Jeune officier, Édouard Montagu se distingue durant cette bataille

La modération d'Édouard Hyde lui vaut la défaveur du roi.

Lady Morton est transférée de force avec Henriette-Anne Stuart près de Londres, mais refuse de livrer l'enfant au Parlement.


Bataille d'Orbitello ou Orbetello

Siège et Bataille navale d'Orbitello

Mort de Jean Armand de Maillé-Brézé

Charles III de Blanchefort-Créquy Lieutenant-général des armées du roi

En 1646, après une campagne à Tarragone, Jean Armand de Maillé-Brézé reprend la mer.

La guerre s'est transportée en Italie, d'où Jules Mazarin cherche à chasser les Espagnols.

Thomas-François de Savoie-Carignan est nommé généralissime des armées de France et de Savoie en Italie.

Lors du siège et de la Bataille navale d'Orbitello ou Orbetello, du 11 mai au 14 juin 1646, Thomas-François de Savoie-Carignan se révèle un chef médiocre.

Jean Armand de Maillé-Brézé est sur le point de remporter une brillante victoire.

Jean Armand de Maillé-Brézé meurt le 14 juin 1646 la tête emportée par un boulet.

Son corps est rapporté à Milly.

Le 5 juillet 1646, un service solennel est célébré à Saint-Maurice d'Angers, et son éloge funèbre prononcé par le père Bonichon, de l'Oratoire.

Il a porté l'esprit d'offensive à un tel degré que sa disparition prématurée laisse un temps la Marine française désorientée, précipitant une décadence qui ne cesse de s'accélérer depuis la mort de Richelieu.

Après ce siège, Charles III de Blanchefort-Créquy est nommé lieutenant-général des armées du roi.


Philippe IV d'Espagne - peint vers 1652-1655 Marie-Anne d'Autriche, - par Diego Vélasquez- vers 1655 - huile sur toile, 128,8 x 99 cm - Kunsthistorisches Museum de Vienne

Mariage de Philippe IV d'Espagne avec Marie-Anne d'Autriche

Philippe IV d'Espagne est veuf d'Élisabeth de France.

Philippe IV d'Espagne épouse en 1649 Marie-Anne d'Autriche, sa nièce, fille de Ferdinand III de Habsbourg et de Marie-Anne d'Autriche, sœur puînée de Philippe IV d'Espagne. Leurs enfants sont :

Marie-Anne d'Autriche, une jeune fille gaie, devient froide et moins enjouée après son mariage.

Elle est alors assujettit à l'implacable et oppressante étiquette de la cour Espagnole.

Marie-Thérèse d'Autriche, fille de Philippe IV d'Espagne, et d'Élisabeth de France, n'a que 3 ans de moins que Marie-Anne d'Autriche.

Elle est alors l'héritière de la couronne en l'absence d'héritier mâle.

Johann Eberhard Nithard suit Marie-Anne d'Autriche à Madrid. Il garde son rôle d'Aumônier et de Confesseur.

Johann Eberhard Nithard gagne la confiance de Philippe IV d'Espagne qui le nomme dans une série de commissions qui ont pour but d'améliorer le sort du peuple.

Johann Eberhard Nithard remplit ces tâches mineures à la satisfaction du roi qui, semble-t-il, souhaite le voir créer cardinal. Nithard, l'en dissuade. L'estime du roi n'en est que plus grande.



Thomas-François de Savoie-Carignan Grand maître de France

Après la disgrâce de Louis II de Bourbon-Condé, Jules Mazarin, qui a besoin de Thomas-François de Savoie-Carignan, lui donne la charge de grand maître de France.



Naissance de Cloudesley Shovell

Cloudesley Shovell naît en novembre 1650, fils de John Shovell et d'Anne Jenkinson.

John Shovell est un gentleman, descend d'une famille originaire de Norwich qui possède des biens.

Anne Jenkinson descend de la petite noblesse locale.

Le nom de baptême inhabituel de Cloudesley est le nom de famille de sa grand-mère maternelle Lucy Cloudisley, qui est la fille de Thomas Cloudisley.

Bien que n'étant pas pauvres, les Shovell ne sont pas considérés comme fortunés.

Shovell est baptisé à Cockthorpe dans le Norfolk, en 1650.


Tombeau Henri II de Montmorency

Sculpture du tombeau d'Henri II de Montmorency

Les restes d'Henri II de Montmorency sont inhumés en la chapelle de la Visitation, à Moulins.

En 1651, François Anguier et Michel Anguier, son frère, Thomas Regnaudin et Thibaut Poissant, sculptent le tombeau d'Henri II de Montmorency à Moulins, devant le couvent de Marie-Félice Orsini, son épouse.

La façade de la chapelle, dans le goût classique présente un ordre composite et le pignon se termine par un fronton triangulaire.

Autour des statues d'Henri II de Montmorency, vêtu à l'antique, et de la duchesse, se tiennent des allégories.

Le décor d'ancres de marine, de mâts, de rames, de tridents rappelle le passé d'amiral d'Henri II de Montmorency,.

Sur le côté nord de la chapelle s'ouvre le choeur des religieuses dont le plafond peint présente au centre un médaillon où Rémy Vuibert (né vers 1600, élève de Simon Vouet) a réalisé dans les années 1650 une Assomption.



Mort de John Shovell

Mariage de John Flaxman avec Anne Jenkinson

John Shovel meurt en 1653.

Il laisse à sa mort £100 à chacun de ses fils,

Anne Jenkinson est veuve de John Shovell.

John Flaxman épouse Anne Jenkinson.


Olympe, Hortense et Marie Mancini - Nièces de Jules Mazarin - Petit Palais - Paris par Mignard Olympe Mancini

Liaison de Louis XIV avec Olympe Mancini

Louis XIV courtise les nièces de Jules Mazarin.

Louis XIV commence à courtiser Olympe Mancini, la perle des précieuses, à partir de 1654.

Pour elle, il organise beaucoup de fêtes où il la mène toujours danser.

Olympe n'était pas particulièrement belle mais son charme repose sur ses yeux pleins de feu.

Louis XIV a une liaison avec Olympe Mancini.

Leur enfant est probablement :



Mort de Thomas-François de Savoie-Carignan

Eugène-Maurice de Savoie-Carignan Comte de Soissons et de Dreux

Thomas-François de Savoie-Carignan entreprend une expédition pour secourir François Ier d'Este, duc de Modène, attaqué par les Espagnols.

Thomas-François de Savoie-Carignan meurt à Turin le 22 janvier 1656.

Eugène-Maurice de Savoie-Carignan devient Comte de Soissons et de Dreux en 1656.



Naissance de Louis-Thomas de Savoie-Carignan

Louis-Thomas de Savoie-Carignan naît le 1er août 1657, fils de Louis XIV de France et d'Olympe Mancini (1638-1708), Comtesse de Soissons.

Il est supposé être fils naturel de Louis XIV, car il nait 6 mois après le mariage d'Eugène-Maurice de Savoie-Carignan et d'Olympe Mancini.



Marche de George Monck sur Londres

Dissolution du Parlement croupion

Avec le support de Thomas Fairfax, George Monck parvient toutefois à prendre la direction du sud.

L'armée de John Lambert se désagrège face aux pressions de George Monck et John Lambert rentre quasiment seul à Londres, la plupart de ses soldats ayant déserté.

En février 1660, George Monck et son armée marchent donc sur Londres sans aucune opposition, et avec le soutien populaire, force le Parlement à se dissoudre.


Bataille de Vågen - par Arnold Bloem - 1670 Bataille de Vågen

Bataille de Vagen

La Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC) envoie à partir des Indes une flotte aux Pays-Bas 2 fois par an.

La flotte marchande hollandaise, composée d'environ 60 navires, part le 25 décembre 1664.

Les navires sont sous le commandement du contre-amiral Pieter de Bitter.

Elle transporte une des cargaisons les plus précieuses jamais transportées :

pour une valeur totale d'environ 11 000 000 de florins ou 3 000 000 de rigsdaler danois, plus que tous les revenus annuels de la couronne danoise.

Les Néerlandais ont payé 36 tonnes d'or pour acheter cette cargaison.

Afin d'éviter le contrôle anglais sur la Manche, la flotte navigue au nord de l'Écosse afin d'atteindre les Provinces-Unies par la Mer du Nord.

Les navires se rassemblent dans le port de Bergen, ville de Norvège alors neutre, pour rester à l'abri durant juillet 1665 et attendre la réparation de la flotte intérieure nationale hollandaise après sa défaite à Lowestoft.

Renseignée sur l'expédition hollandaise, la marine anglaise envoie rapidement une petite escadre dirigée par le contre-amiral Thomas Teddiman.

La flotte principale anglaise essaie, dans le même temps, d'arrêter l'escadron de Michiel Adriaenszoon de Ruyter dont on a appris qu'il arrive d'Amérique, mais échoue et doit retourner vers les ports du pays pour approvisionnement.

Quand la flottille de Thomas Teddiman atteint Bergen à 16h00 le 1er août 1665, les navires bloquent l'entrée de la baie.

Les navires engagés par l'Angleterre sont :

Le Revenge s'échoue le même soir sur le cap Nord et parvient au prix de beaucoup d'efforts, à se déséchouer par lui-même.

L'entrée de la baie est de seulement 400 mètres de large.

Les Anglais ne peuvent placer, du nord au sud, que 7 navires :

Les autres pointent leurs canons sur les batteries d'artillerie côtières.

À Vågen se trouvent les forteresses de Bergenhus et Sverresborg.

Malgré que Frédéric III du Danemark soit officiellement allié des Néerlandais, un accord secret a été conclu une semaine plus tôt entre le délégué anglais Talbot et Frederick III du Danemark, disant que l'union Danemark-Norvège permettra à la flotte anglaise d'assaillir le convoi hollandais.

Frederick III du Danemark et Charles II Stuart espèrent obtenir une part personnelle du trésor, sans laisser d'argent rentrer dans leurs trésors nationaux officiels respectifs.

Charles II Stuart rencontre Lord Sandwich au cours d'une réunion secrète pour s'assurer de la prise du convoi hollandais..

Édouard Montagu, Lord Sandwich, envoie Édouard Montagu (1635-1665), son neveu homonyme, avec Thomas Teddiman pour s'assurer que tout se déroulera selon les prévisions.

Frederick III du Danemark envoie un ordre à Claus von Ahlefeldt de protester contre l'attaque anglaise, mais de ne prendre aucune mesure contre elle. Cet ordre n'atteint pas Bergen à temps.

Thomas Teddiman reçoit l'ordre d'agir rapidement et avec le plus de force que possible afin d'éviter une participation de la flotte anglaise principale, ce qui compromettrait alors le secret.

Thomas Teddiman envoie Édouard Montagu à Bergen pour coordonner l'attaque.

Les représentants des deux flottes tiennent conseil avec le commandant norvégien de la forteresse, Johan Caspar von Cicignon et le commandant norvégien des forces Claus von Ahlefeldt, qui pour lors sont décidés à rester hors du conflit car aucun ordre concret n'est arrivé.

Par traité, une force de 5 vaisseaux de guerre de n'importe quelle nation peut entrer dans le port. Claus Von Ahlefeldt indique qu'il ne permettra pas autre chose.

Les Anglais envoient un ordre à leur flotte leur disant de remettre leur attaque jusqu'à ce que Claus von Ahlefeldt ait reçu ses ordres, mais le messager est arrêté en cours de route par les Néerlandais.

Vers 4h du matin, Édouard Montagu revient, mais il est immédiatement renvoyé par Thomas Teddiman pour qu'il menace cette fois les forteresses par la force si celles-ci restent obstinées dans leur refus. Édouard Montagu clame que la flotte anglaise détient 2 000 canons et 6 000 hommes, ce qui fait peu d'impression, car il est évident qu'il multiplie les véritables chiffres par 3.

Il est pris encore moins au sérieux lorsqu'il offre aux commandants danois l'Ordre de la Jarretière en échange de leur soutien.

Édouard Montagu fait un petit détour et laisse son bateau ramer à côté de la flotte hollandaise pour inspecter leurs préparatifs. Les Néerlandais respectent la neutralité du port, jouent le Wilhelmus (hymne national) et saluent Édouard Montagu par 3 fois avec de la fumée blanche.

Les marins anglais osent pénétrer dans le port pour intimider la population déclenchant un grand tumulte dans la ville. Beaucoup de citoyens se sauvent.

Comme peu des marins de la flotte hollandaise n'ont de réelle expérience en matière de combat et que beaucoup d'entre eux ne sont même pas vraiment Hollandais, Pieter de Bitter les convainc de se soulever en promettant 3 mois de salaire supplémentaires en cas de victoire.

De telles conditions sont légalement obligatoires en vertu de la loi hollandaise et elles sont accueillies avec grand enthousiasme.

La plupart des navires hollandais sont très enfoncés dans la baie. À environ 300 mètres de la ligne anglaise, Pieter de Bitter place du nord au sud les navires :

Les navires suivant sont aussi engagés par les Provinces Unies :

Les milliers de marins des bateaux plus légers sont eux envoyés dans les forteresses pour les renforcer.

Tôt le matin, les Anglais font battre leurs tambours et retentir leurs trompettes. Les Néerlandais savent alors que les hostilités commenceront bientôt.

Les troupes se découvrent pour une courte prière et puis équipent à la hâte leurs canons.

Les deux flottes s'engagent dans la bataille à seulement quelques centaines de mètres de distance l'une de l'autre le 2 août 1665 dès 6h00 du matin.

Thomas Teddiman décide de ne pas employer des brulots pour ne pas mettre en danger la précieuse cargaison à piller. Il n'a par ailleurs pas des conditions de vent favorables, et donc ne peut tout bonnement pas exécuter une attaque directe.

Les Néerlandais ont placé leurs 8 bateaux les plus lourds de telle sorte qu'ils puissent envoyer des bordées aux Anglais.

La flotte anglaise est à l'abri du vent et détiennent ainsi une meilleure portée. Mais les canonniers anglais surcompensent leurs tirs. Les vents méridionaux féroces et la pluie renvoient la fumée des canons anglais vers les bateaux, les aveuglant, et leur laissant ignorer que les bateaux hollandais ne sont que très rarement touchés.

Comme Bergen dépasse légèrement dans le Vågen au nord, les navires anglais placés le plus au nord doivent tirer tout au long du port pour atteindre les Néerlandais. Un de leurs projectiles se fracasse dans la forteresse et tue 4 personnes. Le commandant répond à cette attaque en ouvrant le feu à son tour sur la flotte anglaise.

L'arsenal norvégien ne détient seulement que 125 canons et 200-300 hommes. Mais les bateaux faisant face aux Néerlandais sont trop mal placés pour répondre au feu norvégien.

Sans compter que la plupart des navires anglais ne sont que des frégates et donc incapables de résister aussi bien que les grands navires marchands hollandais.

Il s'avère bientôt que les Néerlandais ont réellement la supériorité dans la puissance de feu.

Thomas Teddiman espère que le moral des Hollandais baissera rapidement, et commet l'erreur de ne pas interrompre son action lorsqu'il voit que ceux-ci tiennent bon.

Après 3 heures impitoyables de martèlement, les navires anglais bloquant l'entrée du port sont mis en déroute. Les troupes, paniquées, coupent les cordes d'ancrage, mais quelques bateaux sont empêtrés et menacent de chavirer en raison du poids des mâts brisés. Ils doivent ancrer encore une fois sous le feu pour les couper.

Vers 10h00 du matin, les Anglais sont forcés de se retirer à Herdla.

La flotte anglaise, très endommagée, ne perd cependant aucun bateau mais recensent près de 500 morts ou blessés.

Dans le convoi hollandais, le Catharina et un navire méditerranéen sont endommagés. Les pertes humaines se chiffrèrent à environ 25 morts et 70 blessés.

8 hommes sont morts dans la forteresse, et 10 autres dans la ville.

Les ordres du Danemark atteignent Claus von Ahlefeldt le 6 août 1665.

Claus von Ahlefeldt va rencontrer de la flotte anglaise à Herdla le 7 août 1665 pour leur offrir une chance d'attaquer les Hollandais une seconde fois, sans interférence de la part de la forteresse.

Thomas Teddiman sait qu'il ne pourra pas être prêt avant que les actions des flottes principales aient décidé de l'issue du combat. Il rejette l'offre.

Les jours suivants, les Néerlandais enrichissent fortement leur position : une chaîne de navire est placée à l'entrée du compartiment et leurs marins améliorent les fortifications. Comme le vent a tourné vers le nord, ils s'attendent à une attaque frontale de Thomas Teddiman, mais le contre-amiral britannique se contente d'observer le port.

Le 19 août 1665, une flotte hollandaise de soutien de 90 navires sous le commandement de Michiel Adriaenszoon de Ruyter arrive à Bergen.

Après avoir étudié la flotte britannique principale, la flotte marchande hollandaise quitte le port le 23 août 1665 et revient aux Provinces-Unies sans risque.

Quelques bateaux sont dispersés par un assaut et capturés par les Anglais, parmi eux :

Pour les Anglais, l'évasion de cette précieuse flotte hollandaise est un énorme choc.

Édouard Montagu sera blâmé pour son échec et tombera dans le déshonneur.

Pieter de Bitter recevra une chaîne d'or honorifique des États généraux des Provinces-Unies.


Grand incendie de Londres

Grand incendie de Londres

Le grand incendie de Londres débute dans la boulangerie de Thomas Farriner (ou Farynor), dans Pudding Lane, peu après minuit, le dimanche 2 septembre 1666, et se propage rapidement.

L'indécision de Sir Thomas Bloodworth, le lord-maire de Londres retarde dramatiquement les opérations de lutte contre l'incendie.

La création de coupe-feu par la démolition à grande échelle est ordonnée, durant la nuit. Mais le vent a déjà attisé l'incendie. Le lundi, le feu se propage vers le nord et le cœur de la Cité.

L'ordre dans les rues laisse la place au chaos tandis que se répandent des rumeurs selon lesquelles des étrangers : Français et Hollandais, ennemis de l'Angleterre, sont à l'origine de l'incendie. Des groupes d'immigrés sont victimes de lynchages et d'agressions.

Le mardi, l'incendie s'étend sur la plus grande partie de la Cité, détruit la cathédrale Saint-Paul et traverse la Fleet pour menacer la cour de Charles II à Whitehall.

Des actions de lutte coordonnées contre le feu se mettent enfin en place. Le 5 septembre 1666, le fort vent d'est tombe, et la garnison de la tour de Londres utilise sa poudre à canon pour créer des coupe-feu efficaces, qui empêchent le feu de se propager plus encore vers l'est.

L'incendie a des conséquences économiques et sociales désastreuses. La Cité de Londres à l'intérieur du vieux mur romain est ravagée. Sont brulées :

L'évacuation de Londres et l'émigration des réfugiés sont fortement encouragées par Charles II Stuart, qui craint une révolte parmi ces derniers.

Londres est reconstruite selon le tracé des rues tel qu'il était avant l'incendie, même si de nombreuses propositions radicales sont faites.



Traité de Breda

Durant les étapes précédentes de la guerre, les Néerlandais se trouvaient en position favorable.

Michiel Adriaenszoon de Ruyter contrôle presque toutes les mers au sud de l'Angleterre depuis sa victoire à la bataille de Chatham, et sa présence incite les délégués anglais à signer la paix.

En 1667, Hugues de Lionne contribue au Traité de Breda.

La deuxième guerre hollandaise prend fin avec la signature du Traité de Breda.

Le Traité de Breda a été signé dans la ville néerlandaise de Breda, le 23 juillet 1667, par l'Angleterre, la République des Provinces-Unies, la France et le Danemark.

De façon précipitée, il met un terme à la deuxième guerre anglo-hollandaise (1665-1667), alors que les forces de Louis XIV commencent à envahir les Pays-Bas espagnols, mais laisse de nombreuses querelles territoriales non résolues.

Les négociations ne durèrent que 10 jours.

Elles conduisent à la restitution réciproque des colonies.

Les Néerlandais abandonnèrent aux Anglais les territoires des Nouveaux-Pays-Bas (dont la Nouvelle-Amsterdam – future New York) contre les fabriques de sucre du Suriname.

Du côté des Indes orientales, les Provinces-Unies s'assurèrent un monopole mondial sur la noix de muscade, en obligeant les Anglais à abandonner leur comptoir installé à Run, la plus éloignée des îles Banda.

En Amérique du Nord, l'Acadie est rendue à la France, sans que soient bien spécifiés quels territoires étaient concernés. Thomas Temple, le gouverneur résidant à Boston, possédait une charte octroyée par Oliver Cromwell, qui fut ignorée dans le traité, ce qui retarda sa mise en application jusqu'en 1670.

Charles II Stuart profite du conflit pour écarter le seigneur Clarendon de la Chambre des Communes, le désignant comme responsable de la guerre. Convaincu de haute trahison, Clarendon est condamné à la peine de mort et se sauve en France.


Conquêtes de Louis XIV de France sur l'Espagne et l'Empire

Paix d'Aix-la-Chapelle

Clément IX est médiateur dans les guerres de succession d'Autriche entre la France, l'Espagne, l'Angleterre et les Pays-Bas.

Pierre II, Roi du Portugal, décide de mettre fin à la guerre avec l'Espagne, libérant ainsi des troupes susceptibles d'être employées contre la France.

Le Duc de Lorraine promet 8 000 hommes aux adversaires de la France et Louis XIV décide pour conserver ses conquêtes de proposer en premier de traiter avec l'Espagne.

Charles Colbert de Croissy est l'un des plénipotentiaires du congrès d'Aix-la-Chapelle.

Hugues de Lionne contribue à la signature du Traité d'Aix-la-Chapelle dite "Clémentine" en 1668.

Pour garder une frontière nord-est alors morcelée et difficile à défendre.

L'Espagne abandonne à la France 12 places fortes :

Sébastien Le Prestre est envoyé dès la fin mai 1668 à la frontière nord afin de fortifier les places

Louis XIV démantèle les places fortes de la Franche-Comté qu'il restitue à l'Espagne.

Les fortifications de Charleroi sont perfectionnées par les Français par Thomas de Choisy.

La France sort victorieuse de cette guerre et confirme son hégémonie européenne, de par sa puissance démographique et militaire.

Mais cette guerre va inquiéter les puissances européennes, car elle n'est pas totalement justifiée sur le plan du Droit.

La paix n'est pas officiellement déclarée d'autant plus qu'elle semble provisoire, à Louis XIV le premier qui continue à maintenir ses intentions agressives.

Ces conquêtes marquent une avancée considérable, mais n'établissent pas une frontière défendable.

Deux saillants espagnols subsistent, entre Saint-Omer et Ypres d'une part, entre Valenciennes et Cambrai d'autre part.

Pendant les années de paix qui suivent, François-Henri de Montmorency-Bouteville cultive les faveurs de François Michel Le Tellier.


Anne-Élisabeth d'Elbeuf

Mariage de Charles-Henri de Lorraine avec Anne-Élisabeth d'Elbeuf

Charles Henri de Lorraine épouse à Bar-le-Duc le 27 avril 1669 Anne Elizabeth ou Anne-Élisabeth d'Elbeuf, une de ses cousines françaises de la maison de Lorraine-Elbeuf, fille du Duc d'Elbeuf et d'Anne-Elisabeth de Lannoy. Leur enfant est :

Ne pouvant servir la France ennemie, Charles-Henri de Lorraine sert l'Espagne et devient gouverneur de Milan.



Ministère de la cabale

Charles II Stuart forme un conseil privé, le Ministère de la cabale, composé de :

Ce conseil privé exerce une influence notable sur les affaires du pays de 1669 à 1674.

On le nomme ainsi parce que les initiales réunies de ses cinq membres; Clifford, Ashley, Buckingham, Arlington, Lauderdale; forment le mot anglais Cabal (en français Cabale). Ce nom caractérise un ministère formé par l'intrigue et qui est en opposition avec la nation.



Naissance de Charles-Thomas de Lorraine

Charles-Thomas de Lorraine naît en 1670, fils de Charles-Henri de Lorraine et d'Anne-Élisabeth d'Elbeuf.



Mort de Julie Lucie d'Angennes

Julie Lucie d'Angennes meurt en son hôtel rue Saint Thomas du Louvre à Paris le 15 novembre 1671.

Elle est inhumée au monastère des carmélites du faubourg Saint-Jacques à Paris le 17 novembre 1671.



Mort de Thomas Bernin

Thomas Bernin meurt en 1672.



Naissance de Thomas Mathews

Thomas Mathews naît en 1676.



Exclusion Bill

Complot papiste

Thomas Osborne prisonnier

La crise de l'Exclusion Bill toucha l'Angleterre de 1678 à 1681.

C'est un projet de loi dont l'objet est d'exclure de la succession au trône d'Angleterre et d'Irlande Jacques II Stuart, en raison de sa foi catholique.

Edward Coleman, secrétaire de Jacques II Stuart, est accusé par Titus Oates au cours du Complot papiste de 1678 d'encourager la subversion dans le royaume.

Les Protestants anglais les plus influents sont effrayés par l'exemple français d'un roi catholique placé à la tête d'une monarchie absolue.

Un mouvement s'organise pour éviter l'arrivée au trône de Jacques II Stuart, Charles II Stuart n'ayant pas d'héritier légitime.

L'inquiétude est encore renforcée suite à la disgrâce de Thomas Osborne, qui sert de bouc émissaire dans une affaire de corruption avec la France impliquant le gouvernement de Charles II Stuart.

Thomas Osborne est enfermé dans la tour de Londres.



Mort d'Antoine Le Pautre

Antoine Le Pautre meurt en 1679.

Jean Girard, son second, maître maçon plutôt qu'architecte, et, peut-être, Thomas Gobert continuent les travaux au château de Saint-Cloud.



Mariage de Louis-Thomas de Savoie-Carignan avec Uranie de la Cropte

Louis-Thomas de Savoie-Carignan épouse le 12 octobre 1680 Uranie de la Cropte (1655-1717). Leurs enfants sont :



Mariage de Charles-Auguste de Goyon-Matignon avec Marie Élisabeth Berthelot

Charles-Auguste de Goyon-Matignon épouse le 8 avril 1681 Marie Élisabeth Berthelot (1669-1702), Dame de Baye.

Leurs enfants sont :



Naissance de Marie Anne Victoire de Savoie-Carignan

Marie Anne Victoire de Savoie-Carignan naît en 1683, fille de Louis-Thomas de Savoie-Carignan et d'Uranie de la Cropte.



Envoi de renforts en Nouvelle-France

A la suite des pressions répétées de l'intendant de Meulles et de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, Louis XIV finit par envoyer des renforts en Nouvelle-France, en 1683.

Mais le roi recommande à Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre de régler le conflit avec les Indiens par les voies diplomatiques et de ne se décider à les attaquer que s'il avait la certitude morale de pouvoir les vaincre rapidement.

Malgré ses apparentes résolutions de faire la guerre aux Iroquois, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre s'occupe surtout d'organiser son propre commerce avec eux.

Au printemps de 1683, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre charge Olivier Morel de La Durantaye et Louis-Henri de Baugy, d'aller dans la région des Grands Lacs et des Illinois réprimer les abus des coureurs de bois qui font la traite sans congés.

Ils doivent inviter les Indiens à venir trafiquer leurs fourrures à Montréal et rencontrer le nouveau gouverneur.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre entreprend une véritable campagne de diffamation contre René Robert Cavelier de La Salle, écrivant au ministre que ses explorations ne sont que des fables.

René Robert Cavelier de La Salle désire voir les Iroquois faire la paix avec les Hurons, les Algonquins et les Outaouais.

René Robert Cavelier de La Salle semble ignorer les agissements de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre car il lui écrit des lettres, le 2 avril 1683 et le 4 juin 1683, pour lui demander sa protection.

Le fort Frontenac (Cataracoui), qui appartient à René Robert Cavelier de La Salle, nuit au trafic des marchands de Montréal car il intercepte la traite avec les Indiens.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre fait une alliance économique avec les marchands Aubert de La Chesnaye et Le Ber.

Il les envoie s'emparer du fort Frontenac et de toutes les marchandises de René Robert Cavelier de La Salle.

Le prétexte de cette saisie est que René Robert Cavelier de La Salle n'a pas rempli les conditions moyennant lesquelles il a reçu la propriété du fort.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre feint de croire à la bonne foi des Iroquois qui, sur les instances de Charles Le Moyne de Longueuil, promettent d'envoyer des députés à Montréal.

Mais dès mai 1683, les Iroquois attaquent les alliés des Français.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre tente naïvement de négocier une entente avec le gouverneur de New York, le colonel Thomas Dongan, qui fait commerce avec les Iroquois en leur vendant des marchandises moins chères que celles des Français.

Le roi d'Angleterre donne ordre à Dongan de s'entendre avec Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, mais le gouverneur de New York continue à soutenir les Iroquois et à les exciter contre les Français.

Toutefois Charles Le Moyne de Longueuil réussit à emmener à Montréal 13 Tsonnontouans le 20 juillet 1683 auprès de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre.

Cette ambassade prépare et annonce celle de 43 chefs iroquois, le 14 août 1683, qui demandent l'expulsion de Cavelier de La Salle du fort Saint-Louis et promettent de transmettre à leurs nations les demandes de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre.

Les députés quittent Montréal satisfaits, en promettant d'envoyer au printemps suivant leurs guerriers pour ratifier l'accord.

À la fin de l'été 1683, sur les ordres de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, le chevalier de Baugy s'empare du fort Saint-Louis, sur la rivière des Illinois, où commande Henri de Tonti au nom de René Robert Cavelier de La Salle.



Naissance de Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon

Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon naît le 18 août 1684, fils de Charles Auguste Goyon (1647-1729), Comte de Matignon, et de Marie Berthelot (1669-1702), Dame de Baye.



Mariage de Michel Ier de Chamillart avec Élisabeth-Thérèse Le Rebours

Michel Ier de Chamillart épouse Élisabeth-Thérèse Le Rebours (1657-1731), fille d'un maître des comptes. Leurs enfants sont :



Naissance de Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé

Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé naît à Clermont-en-Argonne dans la Meuse le 17 décembre 1688, fils de Richard Thomas (1640-1717) et de Françoise de La Rue de La Vallée.



Naissance d'Eugène de Savoie-Carignan

Eugène de Savoie-Carignan naît en 1692, fils de Louis-Thomas de Savoie-Carignan et de Uranie de la Cropte.


Coupe du brûlot anglais lancé sur Saint-Malo

Raid sur Saint-Malo

Le 26 novembre 1693, une flotte anglo-hollandaise de 30 à 40 voiles apparaît au large du cap Fréhel.

Après avoir bombardé le fort La Latte et l'archipel des Ébihens, elle vient mouiller devant Saint-Malo.

Cette flotte comprend :

Cette flotte est commandée par :

Le 27 novembre 1693, les Anglais paraissent à la pointe du jour et s'emparent du fort de la Conchée, encore inachevé.

Ils font prisonniers 30 ou 40 maçons qui travaillent alors sur l'édifice et brûlent une remise dans laquelle ces derniers rangent leurs outils.

Des bombes sont tirées par les Français depuis le fort Royal et la ville, empêchant la flotte de s'approcher comme elle avait pu le faire la veille.

Un des boulets coupe le mât d'une galiote alors qu'un autre fracasse la proue d'une seconde.

Les tirs anglais reprennent à 21 h (seules 22 bombes sont tirées).

Les tirs anglais reprennent à nouveau à 5 h le 28 novembre 1693.

Les dégâts causés par ces bombardements sont minimes… sur les 50 à 60 bombes tirées au petit matin, seule une vingtaine atteint la ville.

Une maison est touchée, sans prendre feu, quelques toitures sont endommagées et des vitres brisées.

Le 28 novembre 1693 au matin, le navire corsaire malouin Le Maupertuis, paraît à la pointe du cap Fréhel avec une prise hollandaise L'Isabelle, de 300 tonneaux et 21 canons.

L'escadre anglaise tente, en arborant le pavillon blanc, couleur du pavillon français, d'arraisonner le malouin qui parvient à s'échapper en abandonnant malgré tout sa prise, qui est moins bonne marcheuse.

Le 28 novembre 1693, Charles d'Albert d'Ailly, gouverneur de Bretagne, et M. l'Intendant arrivent à Saint-Malo accompagnés de plusieurs membres de la noblesse afin d'organiser la défense de la ville.

Deux chefs d'escadre, Alain Emmanuel de Coëtlogon et le marquis d'Infreville, qui se trouvent à proximité de Saint-Malo se rendent également sur place accompagnés d'une vingtaine d'officiers, la plupart capitaines de vaisseau.

Un grand nombre de canonniers et d'officiers d'artillerie sont également appelés en renfort par Charles d'Albert d'Ailly.

Le 28 novembre 1693, les Anglais débarquent sur l'île de Cézembre sur laquelle il ne reste, dans le monastère, qu'un père et deux frères récollets, les autres s'étant réfugiés à Saint-Servan.

Le soir, Charles Henri de Sainte-Maure est envoyé en reconnaissance à bord d'une chaloupe et s'approche très près de la flotte ennemie.

Pendant la nuit du 28 novembre 1693, plusieurs chaloupes anglaises viennent reconnaître les rochers entourant la ville.

Le 29 novembre 1693, vers 6 h, commence un bombardement inoffensif pour la cité.

Les Anglais bombardent le Fort Royal.

À la nuit tombée, ils lancent la machine infernale, laquelle doit aller se cramponner au mur de la ville, près du château, et renverser, incendier par son explosion toute la cité.

L'objectif défini par Guillaume III d'Orange-Nassau est la Tour Bidouane qui sert alors de poudrière à Saint-Malo.

Ce navire arrive sans obstacle jusqu'à cinquante pas de la muraille, sans que personne ne le voit ni n'essaye de l'arrêter.

Mais tandis qu'il longe la ligne des roches qui va du Fort Royal au Fort de la Reine, un violent coup de vent d'ouest s'abat sur le navire et le précipite sur un écueil, nommé par la suite les roches aux Anglais ou le Rocher de Gros Malo à l'ouest de la ville fortifiée, et s'ouvre par le fond.

Pressé par la circonstance, l'ingénieur y met le feu.

L'effet est loin d'être complet, parce que les poudres ont commencé à se mouiller, et que, le brûlot est incliné vers le large, les carcasses ne tombent pas sur la ville.

Le feu mis avec précipitation produit une explosion épouvantable, les maisons en sont secouées à 2 lieues à la ronde, tout le ciel pendant quelques minutes flambe comme une monstrueuse fournaise.

Une pluie de projectiles tombe sur la ville.

Les dégâts matériels sont importants, toutes les vitres de la ville volent en éclats et les ardoises de 300 maisons sont arrachées, mais pas un mur n'est renversé, et pas un homme tué.

Seul le cabestan, pesant 2 milliers, est lancé dans la place, et écrase une maison.

Les seules victimes sur terre sont un chat et deux chiens.

Une rue est appelée Rue du Chat qui Danse dans la vieille ville de Saint-Malo en référence à cet épisode et à l'unique chat qui aurait reçu une braise sur la queue après l'explosion du brûlot.

Les Anglais ont 5 ou 6 morts à déplorer : les hommes chargés de conduire la machine infernale, qui n'ont pu s'enfuir à temps et dont la chaloupe a sombré sous les montagnes d'eau soulevées par l'explosion.

Malgré l'échec du plan initial, des dommages considérables sont infligés et les forces commandées par John Benbow s'emparent du fort de La Conchée, emportant l'artillerie et les prisonniers à Guernesey.

John Benbow, insatisfait du résultat de la campagne, fait passer le capitaine Henry Tourville en cour martiale, l'accusant de couardise pour n'avoir pas amené ses navires plus près de Saint-Malo.

Ce dernier n'est cependant pas condamné, et il s'avère que ses mortiers étaient défectueux.



Naissance de George Anson

George Anson naît dans la demeure familial de Shugborough, dans la paroisse de Colvich dans le Staffordshire le 23 avril 1697, fils de William Anson et de d'Isabella Carrier.

Son arrière-grand-père William Anson, éminent barrister sous le règne de Jacques Ier, a amassé une fortune confortable et acheté le domaine de Shugborough, devenant ainsi esquire.

Sa mère était la belle-sœur de Thomas Parker, premier comte de Macclesfield, Lord Chancelier de 1717 à 1724.

George Anson s'intéresse très tôt à la vie maritime et aux récits de voyageurs.



Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon Garde marine

Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon devient Garde marine en 1698.



Mariage de Charles Townshend avec Élizabeth Pelham

Charles Townshend épouse Élizabeth Pelham, fille de Thomas Pelham, premier baron de Pelham de Laughton. Leurs enfants sont :


Bataille de la Baie de Vigo par Ludolf Bakhuizen

Bataille navale de la baie de Vigo

Pendant la guerre de succession d'Espagne, un convoi est chargé de ramener en une fois toute la production des colonies américaines de l'année précédente.

La flotte est composée :

Le convoi quitte La Havane le 24 juillet 1702.

Une flotte anglo-hollandaise de 49 navires dirigée par l'amiral George Rooke, secondé par les amiraux hollandais Philips van Almonde et van der Goes, est envoyé en mission pour s'emparer du port de Cadix.

Le convoi franco-espagnol, alerté du raid anglais, reçoit l'ordre de détourner sa route de Cadix vers Vigo, qu'il atteint le 23 septembre 1702.

George Rooke est tenu en échec à Cadix le 29 septembre 1702 et décide de retourner en Angleterre.

Il fait relâche à Lagos au Portugal.

Là, il apprend que le convoi espagnol a été dérouté vers Vigo.

George Rooke fait voile immédiatement vers Vigo, où il tombe sur l'escadre franco-espagnole en train de décharger le fret.

François-Louis Rousselet a déjà organisé la protection du port en refermant la darse par des herses de mâts de navire qu'il a donné l'ordre d'abattre.

L'entrée du port est couverte par des pièces d'artillerie en batterie depuis les forts de la ville et de l'île San Simón, non loin de Redondela.

Pourtant, le 23 octobre 1702, (le 12 octobre selon le calendrier julien encore utilisé en Angleterre à cette date) George Rooke donne l'ordre d'attaquer, chargeant l'amiral Thomas Hopsonn commandant le Torbay de forcer le barrage de mâts entassés, et de faire débarquer le corps expéditionnaire du Duc d'Ormonde afin qu'il s'empare des redoutes.

L'affrontement se déroule dans la baie de San Simón où les Franco-Espagnols se sont abrités, pensant ainsi pouvoir se garder de toute tentative d'attaque de la part des Anglais.

L'assaut est un succès total pour George Rooke.

Le Torbay parvient à forcer l'entrée du port, les batteries d'artillerie sont capturées.

Le combat fait de nombreuses victimes de part et d'autre. On estime qu'il y a :

De la flotte française, 12 vaisseaux sont détruits, 6 vaisseaux et 2 frégates sont capturés.

De la flotte espagnole, 11 navires sont détruits et 9 sont capturés.

La flotte anglo-hollandaise ne perd aucun bâtiment.

Près de 3 millions de livres ont déjà été déchargés par les Espagnols avant l'assaut mais les vainqueurs récupèrent 14 000 livres de butin.

Cette bataille est souvent mentionnée pour illustrer l'inefficacité de la Royale sous le règne de Louis XIV.

La bataille navale de la baie de Vigo est parfois aussi appelée bataille de Rande.



Marie-Louise Gabrielle de Savoie Régente de l'Espagne

Bataille de Luzzara

Mort de François Joseph de Créquy Marquis de Créquy

Le 12 juillet 1702 à Crémone, Philippe V d'Espagne vient en personne à la tête d'un petit contingent d'environ 2 000 soldats, pour défendre les possessions d'Espagne en Italie.

Philippe V d'Espagne confie la régence de l'Espagne à Marie-Louise Gabrielle de Savoie, son épouse.

Il rejoint l'armée française composée d'environ 30 000 hommes commandés par Louis-Joseph de Vendôme.

Ils sont rejoints par un contingent du prince de Vaudémont, gouverneur général du Milanais pour le compte du roi d'Espagne

L'armée impériale est un peu moins nombreuse, mais à l'avantage du soutien de la population qui désire mettre fin à l'occupation espagnole.

Dans ses rangs se trouve Charles Thomas de Lorraine, fieldmarshall de l'armée autrichienne, fils de Charles-Henri de Lorraine.

Dans ses mémoires, Saint Simon raconte que les deux armées arrivent ensemble le 15 août 1702 sur les 4 heures de l'après-midi, de part et d'autre d'une digue, près de la ville de Luzzara, sur la rive droite du Pô, sans apparemment avoir connaissance de la présence de l'autre.

Selon d'autres auteurs, Eugène-François de Savoie-Carignan serait arrivé le premier pour tendre une embuscade.

L'armée française doit combattre en ordre de marche et non en ordre de bataille.

Jacques Éléonor Rouxel participe à cette bataille.

Ferdinand de Marsin prend part à cette bataille où il se couvre de gloire.

Le combat est très violent.

La nuit met fin aux hostilités et les deux camps en profite pour fortifier leur position.

François Joseph de Créquy meurt à Luzzara en 1702.

Après la bataille, les deux armées restent longtemps à proximité l'une de l'autre.

Les deux camps revendiquent la victoire, à Paris comme à Vienne on célèbre la victoire par une messe.

Les Français, à l'approche de la mauvaise saison, quittent la région le 4 novembre 1702, mettant ainsi fin à la campagne de 1702.



Mort de Louis-Thomas de Savoie-Carignan Comte de Soissons

Louis-Thomas de Savoie-Carignan meurt à Landau Rhénanie-Palatinat le 14 août 1702.



Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon Enseigne de vaisseau

Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon devient Enseigne de vaisseau en 1703.



Mort de Charles-Thomas de Lorraine

Charles-Thomas de Lorraine meurt en 1704.

Charles-Henri de Lorraine, son père, renonce au profit du duché de Lorraine, à son État souverain des environs de Bitche.



Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon Mestre de camp d'un régiment de cavalerie

Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon devient Mestre de camp d'un régiment de cavalerie en 1707.



Mariage de John de Carteret avec Frances Worsley

John de Carteret épouse au château de Longleat le 17 octobre 1710 Frances Worsley, petite-fille du 1er vicomte Weymouth. Leurs enfants sont :



Mariage de James Stanhope avec Lucy Pitt

James Stanhope épouse le 24 février 1713 Lucy Pitt, fille de Thomas Pitt, gouverneur de Madras.

James Stanhope abandonne alors définitivement l'armée pour la politique et devient l'un des chefs de l'opposition whig à la Chambre des communes.



Naissance d'Eugène-Jean-François de Savoie-Carignan

Eugène-Jean-François de Savoie-Carignan naît en 1714, fils de Louis-Thomas de Savoie-Carignan et d'Uranie de la Cropte.



Mariage de Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé avec Françoise de Thumery

Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé épouse à Clichy en l'Aunois le 15 juin 1716 Françoise de Thumery (20 octobre 1686-13 avril 1752 à Paris). Leurs enfants sont :



Naissance de Jean-Baptiste François Thomas de Pangé

Jean-Baptiste François Thomas de Pangé naît à Metz le 9 novembre 1717, fils de Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé et de Françoise de Thumery.



Conflits entre George Ier et George II

Naissance de George William de Grande-Bretagne

George William de Grande-Bretagne naît le 13 novembre 1717, fils de George II de Grande-Bretagne et de Caroline de Brandebourg-Ansbach.

Une querelle éclate à propos du choix du parrain :

George II de Grande-Bretagne tance publiquement son père.

George Ier de Grande-Bretagne met son fils en état d'arrestation temporaire, puis le bannit du Palais Saint-James et l'exclut de toutes cérémonies publiques.


Charles de Bourbon-Condé - Comte de Charolais - École de Hyacinthe Rigaud - Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Mariage de Charles de Bourbon-Condé avec Jeanne de Valois-Saint-Rémy

Charles de Bourbon aurait épousé secrètement Jeanne de Valois-Saint-Rémy. Leur enfant est :

Jeanne de Valois-Saint-Rémy est descendante d'Henri II de France par une branche bâtarde, issue de Thomas de Valois.

Jeanne de Valois-Saint-Rémy est la fille de Thomas de Valois ou de Saint-Rémy.


Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon - Portrait par Tocqué en 1719

Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon Brigadier

Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon devient Brigadier des armées du roi en 1719,



Mariage de Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon avec Edmée Charlotte de Brenne

Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon épouse le 11 mai 1720 Edmée Charlotte de Brenne (1700-1756). Leurs enfants sont :


Château de Pangé depuis les jardins

Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé Trésorier-général de l'extraordinaire des guerres du Roi de France à Metz

Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé Seigneur de Pangé

Construction du château de Pangé

Le 21 février 1720, Léopold Ier de Lorraine installe Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé comme Trésorier-général de l'extraordinaire des guerres ou Trésorier principal des troupes pour le Roi de France à Metz.

Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé devient Seigneur de Pangé en 1720.

En 1720, le château de Pangé est construit sur l'emplacement de la forteresse médiévale aux marches du duché de Lorraine pour Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé d'après les plans de l'architecte Jean-Baptiste Louis



Naissance de Louis Philippe Baraguey d'Hilliers

Louis Philippe Baraguey d'Hilliers naît à Rouen le 22 mars 1722, fils de Thomas Baraguey (1666-1723) et de Claudine Petey de l'Hostallerie (1696-1778).



Naissance de Victoire Louise Josèphe Goyon de Matignon

Victoire Louise Josèphe Goyon de Matignon naît le 9 août 1722, fille de Thomas Goyon de Matignon (1684-1766), Comte de Gacé, et d'Edmée Charlotte de Brenne (1700-1756).



Naissance de Françoise Thomas de Pangé

Françoise Thomas de Pangé naît en 1723, fille de Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé et de Françoise de Thumery.



Mariage de Louis Ier d'Orléans avec Augusta Marie Jeanne de Bade

Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon est envoyé par Louis XV de France en mai 1724 pour faire la demande en mariage d'Augusta Marie Jeanne de Bade pour Louis Ier d'Orléans, fils de Philippe II d'Orléans.

Louis Ier d'Orléans épouse par procuration à Rastatt le 18 juin 1724 puis en personne à Sarri près de Châlons en Champagne le 13 juillet 1724 Augusta Marie Jeanne de Bade. Leurs enfants sont :

Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes bénit ce mariage.

Augusta Marie Jeanne de Bade a une généalogie sans tache et ses parents sont au surplus catholiques.

Ceci compense une dot misérable de 80 000 livres seulement.



Naissance d'Antoinette Marie Goyon de Matignon

Antoinette Marie Goyon de Matignon ou Goüyon de Matignon de Gacé naît le samedi 6 janvier 1725, fille de Thomas Auguste Goyon de Matignon (1684-1766), Marquis de Matignon et Comte de Gacé, et d'Edmée Charlotte de Brenne (1700-1756), Dame du Palais.



Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon Chevalier des ordres du roi

Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon est fait chevalier des ordres du roi en janvier 1725.



Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1725.



Mariage de Ladislas Ignace de Bercheny avec Anne-Catherine de Wiet-Girard

Après l'avoir mise enceinte, Ladislas Ignace de Bercheny épouse le 9 ou le 16 mai 1726 Anne-Catherine de Wiet-Girard (1702-1766), fille de Jacques-Antoine de Wiet-Girard et d'Anne de Camps. Parmi leurs 12 enfants dont 6 survécurent citons :



Naissance de Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville

Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville naît le 13 novembre 1727, fils de Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé et de Françoise de Thumery.



Campagne dans les Échelles de Barbarie et du Levant

Joseph de Bauffremont-Courtenay effectue une première campagne comme Garde de la marine du 25 mai au 1er novembre 1731 sur le vaisseau L'Alcyon, commandé par le marquis de Thomas de la Valette, dans l'escadre de Duguay-Trouin,

Ils font escales pour protéger le commerce français dans les Échelles de Barbarie et du Levant.

Les échelles du Levant sont les ports et les villes de l'Empire ottoman, situés au Proche-Orient ou en Afrique du Nord, pour lesquels le sultan a renoncé à certaines de ses prérogatives, notamment en matière juridique, en faveur de négociants français, principalement marseillais.



Foi et hommage de Jean-Aymard Ier de Nicolaï à Thomas Rivié

Le 25 janvier 1732, Jean-Aymard Ier de Nicolaï rend foi et hommage à Thomas Rivié, Seigneur de Bréançon, pour son fief de Sailly.



Naissance de Victor Thérèse Charpentier d'Ennery

Victor Thérèse Charpentier d'Ennery ou Carpentier naît à Paris le 24 mars 1732, fils de Jacques Thomas François Charpentier d'Ennery et de Madeleine Angélique Rioult de Curzay (1710-1733).



Campagne à Gênes

En 1732, Antoine-François de Pardaillan de Gondrin commande les vaisseaux du Roi pendant une campagne du Levant.

Joseph de Bauffremont-Courtenay effectue sa deuxième campagne du 1er juin au 30 octobre 1732 à bord du vaisseau Le Tigre, commandé par Antoine-François de Pardaillan de Gondrin au sein d'une escadre de 4 vaisseaux, placés sous les ordres de Claude Aubéry.

Le 6 juin 1732, Claude Aubéry commande une escadre envoyée en rade de Gênes.

La flotte se rend de Toulon à Gênes.

Elle mouille à 2 lieues de la ville et intimide le Sénat de la République de Gênes

Elle obtient que soit remboursé le prix d'un vaisseau français capturé et brûlé par un armateur de Gênes, car ce vaisseau était soupçonné de porter des provisions aux rebelles de Corse.

De Gênes, la flotte met les voiles en direction de Livourne,

Sous les ordres du marquis de Thomas de la Valette, elle va :

De retour, Joseph de Bauffremont-Courtenay quitte le port dès le 1er décembre 1732 ayant sollicité un congé qui lui est donné le 5 décembre 1732.



Naissance de George III de Grande-Bretagne

George William Frederick ou George III de Grande-Bretagne naît à Norfolk House, à Londres prématurément le 4 juin 1738, fils de Frédérick-Guillaume de Galles et d'Augusta de Saxe-Gotha-Altenbourg.

Il est baptisé le 4 juillet 1738 à Norfolk House par Thomas Secker, évêque d'Oxford.

Ses parrains sont Frédéric Ier de Suède et le Duc Frédéric III de Saxe-Gotha.

Sa marraine est la princesse Sophie-Dorothée de Hanovre.

George III de Grande-Bretagne jouit d'une bonne santé, mais il est détesté par Frédérick-Guillaume de Galles, son père, qui montre peu d'intérêt pour ses enfants.



Mariage de Pierre de Montesquiou avec Gertrude Marie Louise Bombarde de Beaulieu

Pierre de Montesquiou épouse le 21 janvier 1739 Gertrude Marie Louise Bombarde de Beaulieu. Leur enfant est :

Pierre Paul Bombarde de Beaulieu dote Gertrude Marie Louise Bombarde de Beaulieu, sa fille, faisant ainsi revenir la seigneurie de Montesquiou dans la famille.


Thomas Mathews - par Claude Amulphy - 1743

Thomas Mathews Amiral de la flotte britannique de Méditerranée

Thomas Mathews souffre de la gravelle. Malgré cela, il est nommé à la tête de la flotte britannique de Méditerranée en mars 1741.


Bataille navale du cap Sicié - par Diego De Mesa

Bataille navale du cap Sicié

L'Espagne et la Grande-Bretagne sont en guerre depuis 1739.

L'escadre espagnole cherche à amener des troupes à Gênes. Elle doit s'abriter à Toulon pour échapper aux Britanniques.

La France est en paix mais se prépare à entrer en guerre contre la Grande-Bretagne. La flotte française est basée à Toulon.

Élysée de Court La Bruyère a ordre de prendre la mer avec les Espagnols sous ses ordres.

Il doit forcer le blocus britannique. Mais, pour sauver les apparences, il doit éviter de tirer le premier.

Les forces franco-espagnoles sont composées de 3 escadres.

L'Escadre bleue, formant l'avant-garde, est composée des vaisseaux français suivants :

L'escadre blanche, formant le corps de bataille, est composée des vaisseaux français suivants :

Louis Guillouet d'Orvilliers sert dans cette escadre.

L'escadre blanche et bleue, formant l'arrière-garde, est composée des vaisseaux espagnols suivants :

La valeur au combat de deux types de navires est très différente du fait du calibre de l'artillerie embarquée :

En dehors de la ligne, on trouve des frégates, servant pour répéter les signaux faits par l'amiral :

La flotte franco-espagnole compte encore 2 brûlots et un navire-hôpital.

Les ordres donnés à Thomas Mathews sont :

Les forces Britanniques, au mouillage dans la rade d'Hyères, sont composées de 3 escadres.

L'escadre blanche, formant l'avant-garde, est composée des vaisseaux suivants :

L'escadre rouge, formant le centre, est composée des vaisseaux suivants :

L'escadre bleue, formant l'arrière-garde, est composée des vaisseaux suivants :

En dehors de la ligne de bataille et ne prenant pas part au combat, les Britanniques disposent :

François Joseph Paul de Grasse participe à son premier engagement naval sur le Diamant.

Les Franco-Espagnols appareillent le 8 février 1744, profitant d'un faible vent de nord qui tourne au nord-ouest.

Le 9 février 1744, les Espagnols, en arrière-garde, n'ont pas encore atteint la pleine mer. Avertis par leurs frégates, les Britanniques appareillent, mais le vent qui tourne au sud-ouest gêne la manœuvre.

Le 10 février 1744, la flotte franco-espagnole a formé sa ligne de bataille, cap au sud.

Les Britanniques apparaissent, au vent, sur l'arrière. Le vent tombe et finit par tourner à l'est.

Les Britanniques prennent leur ordre de bataille. De manière très classique, on se range par ordre d'ancienneté des amiraux.

En étant tribord amures, le commandant en chef se place au centre, le plus ancien à l'avant-garde et le plus jeune, à l'arrière-garde.

Or, en sortant de la rade d'Hyères, c'est Lestock et son escadre qui sont en tête. Mais bâbord amures... En conséquence, les divisions de l'escadre britanniques se mettent à permuter leurs positions.

Le 21 février 1744, vers 15 heures, Thomas Mathews hisse le signal ordonnant de former la ligne de bataille.

A ce moment-là, le corps de bataille britannique est à 4 miles nautiques environ à l'est des Franco-Espagnols.

Rowley, devant, à 5 milles et Lestock, en arrière est à environ 3 milles au nord-est des autres Britanniques.

À 18h30 heure solaire, la nuit commence à tomber. Les Britanniques ne sont pas encore en ligne. Thomas Mathews envoie son signal de nuit.

Les 4 lanternes aux haubans de misaine appuyés de 8 coups de canons, ordonnent de rester bâbord amure, cap au sud.

Thomas Mathews pense que ses subordonnés finiront de prendre leur place dans la ligne de bataille avant d'obéir au signal de nuit. Il n'en est rien.

Pendant la nuit, la flotte franco-espagnole dérive vers l'ouest. Les Britanniques dérivent également vers l'ouest, sauf Lestock qui est près de la côte. Il est emmené vers l'est par le courant et au matin, il est à 7 ou 8 milles à l'est du reste de l'escadre.

Le 22 février 1744 au lever du jour, Thomas Mathews renouvelle son signal de former la ligne. Les deux flottes engagent le combat en ligne de file.

À 7h30, Thomas Mathews arbore un pavillon blanc à son mât de pavillon pour signaler à Lestock de forcer de voiles. Lestock ne réagit pas. Thomas Mathews envoie alors un lieutenant dans un canot pour donner son ordre de vive voix. Cela reste sans résultat, même après un deuxième envoi de canot.

Peu après, Thomas Mathews renvoie le signal former la ligne de bataille.

Les 2 lignes de vaisseaux courent sur des routes parallèles, plein sud, espacés d'environ 3 milles nautiques.

Thomas Mathews constate que les Français, suivent ses changements de voilure pour rester à son niveau et l'empêcher de viser les Espagnols.

Vers midi, Thomas Mathews craint que les Français, ne cherchent simplement l'attirer au large pour permettre aux Espagnols de passer leurs troupes en Italie sans risque.

Thomas Mathews décide de passer à l'attaque. Il vire à tribord, droit sur la ligne française, entraînant son escadre en ligne de front vers les Franco-Espagnols.

Mais le signal de former la ligne flotte toujours à son mat d'artimon... En conséquence le contre-amiral Rowley, qui commande l'avant-garde, ne comprend pas trop la manœuvre. Il vire à tribord, imitant son chef, mais les 4 navires de tête continuent sur le même cap.

Probablement pour éviter que les Français, virent et puissent prendre entre 2 feux l'escadre britannique qui se dirige vers les Espagnols.

Les Britanniques ont l'avantage du vent de Nord est. La flotte franco-espagnole navigue cap au sud. Les Britanniques l'attaquent sur son flanc gauche.

C'est conforme à la tactique britannique habituelle. En se plaçant du côté du vent, on est maître du moment et du lieu de l'attaque.

Pour les Français, la tactique habituelle est d'être sous le vent.

Cela permet de se dégager plus facilement. Les pièces d'artillerie du côté du vent ont moins de risque de se retrouver trop bas et la fumée des coups de canon ne vient pas boucher la vue de l'ennemi.

Les Britanniques visent l'escadre espagnole, profitant de l'espace existant entre celle-ci et le centre français. Le Namur de Rowley affronte le Real Felipe.

C'est encore un respect des traditions qui voient les chefs s'affronter directement.

Dans le combat, les navires britanniques continuent de respecter les signaux faits par Thomas Mathews. Ils restent en gros sur une même ligne, sans chercher à manœuvrer pour accabler successivement les navires espagnols.

Thomas Mathews oppose donc 2 de ses escadres, blanche et rouge, à la seule escadre espagnole.

Lestock, qui commande l'escadre bleue britannique, et qui déteste son chef suit l'ordre reçu former la ligne de bataille, ignorant l'ordre suivant engager le combat. Il canonne, de loin, les derniers navires espagnols.

La canonnade cause des dégâts de part et d'autre. Le Hercules supporte l'attaque de 3 vaisseaux britanniques et doit sortir de la ligne.

Le Poder, navire de compagnie, soutient l'attaque du Somersert. Puis il doit se mesurer aux Bedford, Dragon et Kingston. Il finit par amener son pavillon devant le Berwick de Edward Hawke.

Du côté britannique, c'est le Marlborough qui souffre le plus, avec plus de 150 hommes tués ou blessés, quasiment démâté et totalement hors de combat.

Les Britanniques utilisent le brûlot Ann Galloway. Il vise le navire le Real Felipe qui échange bordée sur bordée avec le Namur.

Le navire de Don José Navarro est dégagé par le Brillante. Son matelot d'arrière canonne le brûlot et le fait exploser sans qu'il ne cause de dommages. Le lieutenant Mackey, commandant, l'artificier et 4 marins sur les 45 hommes d'équipage sont tués dans l'explosion.

À 15h00, Élysée de Court La Bruyère, l'amiral français, non engagé, signale à son avant-garde de virer pour prendre les Britanniques entre 2 feux. Pierre Gabaret, dans un premier temps, ne voit pas le signal. Les 3 premiers vaisseaux français commencent à virer puis, voyant que leur chef ne manœuvre pas, reprennent le cap initial.

Élysée de Court La Bruyère réitère son ordre. Pierre Gabaret l'exécute, il vire en succession alors que l'ordre était de virer simultanément.

Rowley signale alors à ses navires de virer à leur tour.

Les Français, passent à portée de mousquet de l'arrière des 3 navires de tête britanniques mais ne tirent pas.

Au passage, les Franco-Espagnols reprennent possession du Poder, avant même qu'Edward Hawke ait pu retirer son équipage de prise.

Le navire est tellement avarié qu'il sera coulé le lendemain.

Thomas Mathews fait virer ses navires à son tour et l'action prend fin. Personne ne cherche à reprendre le combat.

Les Français et les Espagnols gagnent Carthagène et les Britanniques Minorque.

La bataille a un retentissement immense car elle est comprise par tout le monde comme une défaite anglaise et perçue en Espagne comme une grande victoire.

Toulon est débloqué. Les Espagnols peuvent quitter la France.

Les conséquences militaires sont limitées mais les conséquences disciplinaires sont plus importantes.

Thomas Matthews passe en cour martiale et est mis à la retraite.

Lestock, lui, est acquitté, ayant pu s'abriter derrière une obéissance aveugle aux ordres reçus.

Les Espagnols se plaignent du peu de soutien reçu de leurs alliés alors qu'ils n'auraient jamais pu affronter seul la Navy sans le soutien de l'escadre de Toulon.

Pour plaire à Madrid, Versailles relève de son commandement Élysée de Court La Bruyère.

Pour son action, Juan José Navarro reçoit le titre de marquis de la Victoire (marqués de la Victoria).

La bataille du cap Sicié, appelée bataille de Toulon par les Anglais et les Espagnols, va faire prendre conscience dans les grandes marines européennes :

Elle a pour conséquence la recherche de nouveaux modes de commandement que les Britanniques sauront les premiers mettre en application.



Mariage de Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins avec Marie-Antoinette Goyon de Matignon

Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins, Marquis de Trainel (vers 1723-1794) épouse en la chapelle de l'Hôtel Matignon à Paris le 10 février 1744 Antoinette Marie Goyon de Matignon (1725-1770). Leurs enfants sont :

Les témoins à ce mariage sont :



Naissance de Thomas de Mahy

Thomas de Mahy naît au château de Favras à Feings près de Blois le 26 mars 1744, fils de Guy Guillaume Mahy (1707-1771), Baron de Cormeré, et de Thérèse Charpentier (vers 1713-1775).



Mariage d'Antoine Mégret avec Françoise Thomas de Pangé

Antoine Mégret épouse le 21 mai 1744 Françoise Thomas de Pangé, fille de Jean Baptiste Louis Benoît Thomas, Marquis de Pangé et de Françoise de Thumery. Leurs enfants sont :


Prise de Madras - par Nicolas Ozanne

Siège de Madras

La première guerre carnatique et le pendant asiatique de la guerre de Succession d'Autriche.

Bertrand François Mahé et Thomas Herbert de La Portbarré, son second, viennent porter secours à Joseph-François Dupleix qui s'est enfermé dans Pondichéry.

Bertrand François Mahé met le siège devant Madras.

Madras capitule pratiquement sans combattre le 24 septembre 1746.

Joseph-François Dupleix est partisan de la destruction de la ville.

Bertrand François Mahé négocie une rançon avec le commandant anglais de la place.

Bertrand François Mahé et Joseph-François Dupleix se brouillent.



Naissance d'Antoine Jean-François Mégret

Antoine Jean-François Mégret naît à Metz le 13 septembre ou le dimanche 30 octobre 1746, fils d'Antoine Megret (1719-1767) et de Françoise Thomas de Pangé.


Bataille du cap Finisterre - Combat de l'Intrépide s'élançant au secours du Tonnant Henri-François des Herbiers et la bataille du cap Finisterre.

Seconde bataille navale du cap Finisterre

Jean Frédéric Phélypeaux, ministre de la Marine, apprenant que les colonies manquaient de vivres, fait charger 252 vaisseaux de toutes les provisions nécessaires.

Craignant que cette flotte ne soit capturée, il décide de confier l'escadre à Henri-François des Herbiers.

Henri-François des Herbiers sort de la rade de Chef du Bois, quitte l'île d'Aix, devant la Rochelle, le 17 octobre 1747.

L'escadre française comporte :

Mais la valeur militaire des navires de la Compagnie est faible.

Leur armement ne doit pas faire illusion car leur équipage n'a pas le niveau d'entrainement de celui d'un vaisseau de guerre et il est moins nombreux en raison de la place laissée aux marchandises et aux passagers.

L'armement n'est normalement prévu que pour faire face à des corsaires ou des pirates dans les mers du Sud, et éventuellement repousser un concurrent des compagnies adverses, anglaises ou néerlandaise.

Cette force respectable dispose donc de 554 canons servis par 3 500 marins et soldats.

Le Western Squadron, l'escadre anglaise, commandé par le contre-amiral Edward Hawke comporte :

Cette force puissante n'est curieusement pas accompagnée de frégates.

En laissant de côté la corvette, Edward Hawke dispose de presque 860 canons, servis par 7 200 marins et soldats.

Henri-François des Herbiers divise l'escadre en 2 lignes :

L'espace entre les 2 lignes est rempli par les 145 navires marchands restant.

Chaque ligne fait alors environ 3 lieues de long.

Les vaisseaux de guerre doivent toujours couvrir la flotte marchande, et se serrer à la longueur de 2 ou 3 câbles.

Henri-François des Herbiers dirige sa route au nord de Rochebonne, pour éviter les ennemis qui croisent vers le cap Finisterre et le cap Ortegal.

Le vent lui est alors favorable et il avance rapidement.

Mais 2 vaisseaux anglais en croisière aperçoivent la flotte française, le 21 octobre1747, et vont en informer le contre-amiral Edward Hawke qui commande une escadre anglaise de 23 vaisseaux de ligne.

Le 27 octobre 1747, à l'aube, Henri-François des Herbiers voit qu'une partie des vaisseaux de la flotte marchande qu'il escorte est à plus de 3 lieues de distance, en raison de fausses manœuvres faites pendant la nuit.

Il se met en panne pour les attendre.

Peu de temps après, il en apparait plusieurs autres au loin.

Il croit à nouveau que ces navires font partie de la flotte marchande, et se met une seconde sois en panne pour les attendre.

Mais il se rend compte assez vite qu'il s'agit en réalité de l'escadre anglaise qu'il veut éviter.

Il fait alors signal :

afin que les ennemis concentrent leurs forces sur eux, et que les vaisseaux marchands aient le temps de fuir.

Une fois les Anglais à portée de canon, Henri-François des Herbiers donne le signal du combat.

Henri-François des Herbiers est attaqué par 4 vaisseaux anglais ; plusieurs autres longent la ligne française, et arrivent sur lui.

Il doit faire face à un feu terrible, les vaisseaux qu'il repousse sont remplacés par d'autres.

Le Tonnant se bat successivement contre 13 ou 14 vaisseaux, et se trouve souvent seul contre 5.

Son mât de perroquet de fougue, ses deux vergues et le grand mât de hunier sont abattus.

La vergue du petit hunier tombe sur le pont, son grand mât reçoit 3 boulets et menace de céder.

Presque tous ses haubans et son étai sont coupés.

Tous les autres mâts sont percés.

Les haubans du mât de misaine sont coupés.

Ses voiles déchirées ne sont plus que des lambeaux suspendus aux vergues.

Plusieurs canons de la première batterie sont hors d'état de servir et, dans la seconde batterie, plusieurs canons sont à l'eau.

Enfin, les mâts, penchant de tous côtés, menacent l'équilibre du vaisseau.

La position d'Henri-François des Herbiers est alors critique.

Entouré de vaisseaux ennemis qui le combattent à demi-portée de pistolet, il se défend encore, effrayant même les Anglais qui n'osent pas l'aborder.

Cependant les forces du Le Tonnant finissent par s'épuiser, et sa perte semble inévitable.

Les Anglais, dont il a longtemps repoussé les efforts et bravé la fureur, pensent le voir se rendre.

Pierre de Rigaud de Vaudreuil, qui commande L'Intrépide armé de 74 canons, est à une demi-lieue devant en compagnie des vaisseaux :

qui affrontent le reste de l'escadre ennemie.

Pierre de Rigaud de Vaudreuil voit le danger auquel est confronté Henri-François des Herbiers et vole à son secours.

Pierre de Rigaud de Vaudreuil vire de bord et passe au milieu des vaisseaux ennemis, les écarte par un feu terrible, rejoint le Henri-François des Herbiers, dans l'intention de le débarrasser, ou de périr avec lui.

Les Anglais, fatigués du combat qu'ils viennent d'essuyer contre Henri-François des Herbiers, et étonnés de l'intrépidité de Pierre de Rigaud de Vaudreuil, s'éloignent et donnent le temps aux Français de respirer et de réparer un peu leurs vaisseaux.

L'amiral anglais Edward Hawke, furieux de voir qu'une proie, presque certaine, lui échappe, revient à la charge avec 6 vaisseaux.

Cette dernière attaque dure plus d'une 1/2 mais il voit que ses efforts sont encore inutiles.

Ses ponts sont couverts de morts, ses équipages diminuent, et il finit par se retirer.

Henri-François des Herbiers et Pierre de Rigaud de Vaudreuil profitent de ce répit et de la nuit, qui survient, pour s'éloigner.

Le nombre de morts et de blessés sur le vaisseau amiral est limité pour un combat qui a duré plus de 7 heures.

Il ne compte sur Le Tonnant que 23 morts, parmi lesquels on comptait Monsieur de Barras, garde du pavillon, ainsi que 80 blessés.

Henri-François des Herbiers a lui-même reçu un éclat de poulie au bras droit, et un autre à une jambe.

Le comte du Chaffault, alors capitaine en second, est blessé au visage.

Sont aussi blessés :

Latouche-Tréville, alors major du Henri-François des Herbiers, se distingue tout particulièrement lors de ce combat.

Il est lui aussi blessé à la tète.

Henry-Alexandre de La Roche Saint-André, garde du pavillon, se distingue également par ses actions.

Philippe-François Bart, premier lieutenant de ce vaisseau et petit-fils du célèbre Jean Bart, est également présent lors de ce combat.

Les Français perdent plusieurs vaisseaux de guerre, mais parviennent grâce à leur courage et à un combat acharné à sauver presque toute la flotte marchande.

Plus tard, le bailli de Suffren, qui a pris part au combat embarqué sur Le Monarque armé de 74 canons, se plaira à raconter dans le plus grand détail ce fait d'armes, qu'il considére comme un des plus glorieux qui se soient livrés sur mer.

Henri-François des Herbiers, hors de portée des Anglais, se fait prendre à la remorque par L'Intrépide commandé par Pierre de Rigaud de Vaudreuil, et rentre ainsi dans le port de Brest.

Il écrit peu de temps après une lettre à Vaudreuil :

Jamais manœuvre n'a été plus belle, plus fière et plus distinguée que celle que vous avez faite, mon cher Vaudreuil.

Vous m'avez tiré d'affaire au moment où j'allais être obligé de céder à la force…

Il ne s'agit plus que de nous raccommoder pour tâcher de gagner les côtes de France.

Nous pouvons bien dire avoir fait la manœuvre des convois, qui est de se faire hacher pour sauver la flotte.

Je vous embrasse, mon cher Vaudreuil, et je vous remercie de votre bon secours.

Tachons de nous tenir bien près l'un de l'autre, et de rendre encore un bon combat, s'il est nécessaire.

Cette bataille est le dernier des 3 grands affrontements navals opposant la Marine française à la Royal Navy pendant la guerre de Succession d'Autriche.



Mariage de Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym avec Benjamine Gertrude Keiser

Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym est jeune officier d'un régiment au service des Pays-Bas,

Sans le consentement de Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym, son père, Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym épouse à Stevensweert le 25 mars 1748 Benjamine Gertrude Keiser. Leur enfant est :



Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville Cornette au régiment de la Rochefoucauld

En mai 1748, Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville devient Cornette au régiment de la Rochefoucauld.



Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville à la tête d'une compagnie dans le régiment de la Rochefoucauld

Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville fait campagne aux Pays Bas et obtient une compagnie dans le régiment de la Rochefoucauld le 21 juin 1749.



La compagnie de Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville réformée

La compagnie de Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville est réformée par ordonnance du 1er septembre 1749.



Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville Capitaine réformé

Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville est entretenu Capitaine réformé à la suite du régiment de la Rochefoucauld par ordre du 4 octobre 1749.



Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville Maréchal général des logis des camps et armées du roi

En novembre 1749, Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville est nommé Maréchal général des logis des camps et armées du roi.



Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville Mestre de camp de cavalerie

En novembre 1750, Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville obtient une commission pour tenir rang de mestre de camp de cavalerie.



Naissance de Caroline-Mathilde de Hanovre

Caroline Matilda ou Caroline-Mathilde de Hanovre ou de Galles (en danois af Storbritannien) naît à Leicester House à Londres le 11 juillet 1751, fille de Frédérick-Guillaume de Galles et d'Augusta de Saxe-Gotha-Altenbourg.

Elle est baptisée 10 jours plus tard, dans la même demeure, par Thomas Hayte, évêque de Norwich.

Elle a pour parrain George III de Grande-Bretagne, son frère, prince de Galles.

Ses marraines sont :

Elle est élevée par'Augusta de Saxe-Gotha-Altenbourg, sa mère, aux principes stricts, loin de la cour d'Angleterre.

Elle est décrite comme naturelle et sans manières ; elle aime la vie au grand air et l'équitation.

Elle sait parler l'italien, le français et l'allemand, et on la décrit comme une chanteuse accomplie dotée d'une belle voix.



Mort de Thomas Mathews

Thomas Mathews meurt en 1751.



Résidence d'Abel-François Poisson de Vandières à l'Hôtel de Marigny

De 1752 à 1778, Abel-François Poisson de Vandières réside à l'Hôtel de Marigny, rue Saint-Thomas-du-Louvre.

La direction générale des Bâtiments y aura son siège jusqu'en 1773.

Aujourd'hui détruit, l'emplacement actuel de l'Hôtel de Marigny est entre l'aile Richelieu et le coin nord-est de la pyramide du Louvre.



Mariage de Jean-Baptiste François Thomas de Pangé avec Marie-Adélaïde de Chambon

Jean-Baptiste François Thomas de Pangé épouse à Paris le 14 février 1752 Marie-Adélaïde de Chambon d'Arbouville, fille de Pierre de Chambon et de Marie de Montmorin-Saint-Hérem. Leur enfant est :



Naissance d'Anne Louise Adélaïde Thomas de Pangé

Mort de Marie-Adélaïde de Chambon d'Arbouville

Anne Louise Adélaïde Thomas de Pangé naît en 1752, fille de Jean-Baptiste François Thomas de Pangé et de Marie-Adélaïde de Chambon.

Marie-Adélaïde de Chambon d'Arbouville meurt lors de cet accouchement.



Thomas de Mousquetaire du roi

En 1755, Thomas de Mahy devient Mousquetaire du roi.


Jacques Philippe Renée d'Espinoy

Mariage de Jean-Baptiste François Thomas de Pangé avec Jacques Philippe Renée d'Espinoy

Jean-Baptiste François Thomas de Pangé épouse en 1755 ou en 1756 Jacques Philippe Renée d'Espinoy. Leurs enfants sont :

À la différence de Jean-Baptiste François Thomas de Pangé, son aîné de 16 ans, Jacques Philippe Renée d'Espinoy. est de haute noblesse.

Sa grand-mère est issue de la maison de Fürstenberg.

Cela ne permet pas aux Thomas de Pangé de bénéficier des honneurs de la Cour et d'être présentés au roi mais leur ouvre les portes des hôtels parisiens des grands noms du royaume comme celui des Montmorency-Luxembourg, parents de la marquise et protecteurs de Jean-Jacques Rousseau et permettront à leurs filles de contracter des unions brillantes.



William Pitt l'Ancien Premier ministre

En 1756, Thomas Pelham-Holles propose à John de Carteret de prendre la charge de Premier ministre contre William Pitt l'Ancien.

John de Carteret refuse et annonce publiquement que William Pitt est le seul à pouvoir assumer la charge de Prime Minister.



Naissance de Françoise Louise Thomas de Pangé

Françoise Louise Thomas de Pangé naît en 1757, fille de Jean-Baptiste François Thomas de Pangé et de Jacques Philippe Renée d'Espinoy.



Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville Aide maréchal général des logis de l'armée d'Allemagne

En 1757, Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville est promu Aide maréchal général des logis de l'armée d'Allemagne et se trouve à toutes les actions de la guerre de sept ans.


Fort Saint-George - à Madras

Siège de Madras

Les troupes françaises composées de 8 000 hommes, commandées par Thomas Arthur de Lally-Tollendal et Charles Joseph Patissier de Bussy-Castelnau, mettent le siège devant Madras, en décembre 1758.

Les troupes du Royaume-Uni composées de 3 900 hommes, commandées par William Draper et Muhammed Yusuf Khan, réussissent à tenir.



Mariage de Fulgence Eugène Octave Augustin de Rosen-Kleinroop avec Marie Antoinette Louise Jouvenel de Harville des Ursins

Fulgence Eugène Octave Augustin de Rosen-Kleinroop (28 août 1737-avril 1775), Marquis de Bollwiller, épouse en 1760 Marie Antoinette Louise Jouvenel de Harville des Ursins (1745-1798). Leur enfant est :

Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé, Anne Pierre d'Harcourt, Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon, Charles de Fitz-James et Victoire Louise Josèphe Goyon de Matignon sont témoins à ce mariage.



Mort de Charles de Bourbon-Condé

Charles de Bourbon-Condé meurt à Paris le 23 juillet 1760.

À sa mort, le comté de Charolais revient au roi qui le rachète à Élisabeth-Alexandrine de Bourbon-Condé qui en avait hérité,

Louis-Thomas de Bourbon, fils de Charles de Bourbon-Condé, n'est pas reconnu par Louis XV.

Louise-Anne de Bourbon-Condé hérite du comté de Charolais.

Louis XV lui rachète ce comté de Charolais.

Il est attribué quelques années plus tard à un frère du futur Louis-Philippe.



Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville Brigadier

En février 1761, Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville est créé Brigadier.



Mariage de Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville avec Marie Pauline Josèphe de Chalvet de Rochemonteix

Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville Seigneur de Mareuil-sur-Aÿ

Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville épouse à Vernassal en Haute Loire le 25 mars 1761 Marie Pauline Josèphe de Chalvet de Rochemonteix de Vernassal (1744-1774). Leurs enfants sont :

Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville reçoit en cadeau de mariage la Seigneurie de Mareuil-sur-Aÿ.

La famille vit :



Thomas de Mahy Capitaine des dragons au régiment de Chapt

Thomas de Mahy fait la campagne de 1761, et est nommé capitaine des dragons au régiment de Chapt.



Préparation de l'invasion de la Martinique

Les Britanniques réussissent la prise de la Dominique à mi 1761.

Ils préparent alors une nouvelle tentative d'invasion de la Martinique.

Les îles britanniques voisines fournissent ce qu'elles peuvent à leur mère-patrie :

Les premières troupes à arriver dans la baie de Carlisle font partie d'un détachement venu de Belle Isle composé des :

Le 24 décembre 1761, l'armée principale, venant d'Amérique et commandée par le général Robert Monckton, arrive dans la baie de Carlisle. Elle est alors composée de 11 régiments :

Au total, les forces ralliées à Monckton se montent à 8 000 hommes.

François VI de Beauharnais assure alors les fonctions de gouverneur particulier de la Martinique.



Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville Marechal des camps et armées

En 1762, Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville est nommé Marechal des camps et armées du Roy.



John Stuart Premier ministre

En 1762, George III de Grande-Bretagne remplace le gouvernement libéral de Thomas Pelham-Holles, Duc de Newcastle par un gouvernement conservateur dirigé par John Stuart.



Naissance de George IV de Grande-Bretagne

George Augustus Frederick ou George IV de Grande-Bretagne naît à Londres le 12 août 1762, fils de George III de Grande-Bretagne et de Sophie Charlotte de Mecklemburg-Strelitz.

À sa naissance, il reçoit les titres de Duc de Cornouailles et de Rothesay.

Quelques jours plus tard, il devient prince de Galles et Comte de Chester.

Le 18 septembre 1762, il est baptisé par Thomas Secker, archevêque de Cantorbéry.

Il est un élève brillant, il apprend rapidement l'allemand, le français et l'italien.



Naissance d'Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville naît à Paris le 24 août 1762, fille de Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville et de Marie-Pauline Josèphe de Chalvet de Rochemonteix de Vernassal.



Thomas de Mahy Capitaine aide-major

Après la campagne de 1763, Thomas de Mahy est nommé Capitaine aide-major.

Thomas de Mahy entreprend de refaire son éducation jusqu'alors incomplète.



Naissance de Marie-François-Denis Thomas de Pangé

Marie-François-Denis Thomas de Pangé dit Le chevalier de Pangé naît à Paris le 9 novembre 1764, fils de Jean-Baptiste François Thomas de Pangé et de Jacques Philippe Renée d'Espinoy.


Château de Mareuil-sur-Aÿ

Construction du Château de Mareuil-sur-Aÿ

Désirant offrir une belle demeure à Marie Pauline Josèphe de Chalvet de Rochemonteix, Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville fait construire un premier château de Mareuil-sur-Aÿ achevé en 1765 dans le plus pur style Louis XV.



Naissance d'Henri-Jacques-Guillaume Clarke

Henri-Jacques-Guillaume Clarke naît à Landrecies le 17 octobre 1765, fils de Thomas Clarke (1727-1780) et de Marie-Louise Shée (1740-1783).

Il est issu d'une famille noble d'origine irlandaise, établie en France depuis l'émigration des Stuarts.

Son père est garde magasin des subsistances de la ville de Landrecies.



Jean-Baptiste Louis Benoît Thomas de Pangé Marquis de Pangé

Jean-Baptiste Louis Benoît Thomas de Pangé est créé 1er Marquis de Pangé par lettres patentes de Stanislas Ier Leszczynski et par arrêt du Conseil d'État du 6 janvier 1766.

Cette nomination est entérinée à la Chambre des Comptes le 17 janvier 1766.



Mort de Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon Comte de Gacé, Seigneur de Briquebec

Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon meurt le 13 juin 1766.


François-Antoine de Bercheny

Mariage de François-Antoine de Bercheny avec Anne Louise Adélaïde Thomas de Pangé

François-Antoine de Bercheny épouse en la chapelle du château de Luzancy le 30 janvier 1769 Anne Louise Adélaïde Thomas de Pangé.



Mort de Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé Marquis de Pangé, Seigneur de la Vallée et de Lucy

Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé meurt à Paris le 13 avril 1769.

Jean-Baptiste Benoit Louis Thomas de Pangé laisse une fortune considérable à Jean-Baptiste François Thomas de Pangé, son fils aîné.



Étienne-Charles de Loménie de Brienne Membre de l'Académie française

Étienne-Charles de Loménie de Brienne est nommé en remplacement du duc de Villars et devient Membre de l'Académie française au siège n 239 le 25 juin 1770.

Étienne-Charles de Loménie de Brienne est reçu le 6 septembre 1770.

À sa réception, Antoine Thomas prononce le discours qui cause son différend avec Séguier.



Modification du Château de Mareuil-sur-Aÿ

De 1771 à 1774, Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville fait ajouter au château de Mareuil-sur-Aÿ des parements de brique rouge en souvenir du château de Pangé, le château de son enfance en Moselle.


Thomas de Mahy - Estampe

Thomas de Mahy Chevalier de l'ordre de Saint-Louis

Thomas de Mahy Premier lieutenant de la garde de Louis XVIII

En 1772, Thomas de Mahy est fait Chevalier de l'ordre de Saint-Louis.

Thomas de Mahy acquiert la charge de premier lieutenant des Suisses de la garde de Louis XVIII, ce qui équivaut à un grade de colonel.



Mariage de Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon de Montbléru avec Françoise Louise Thomas de Pangé

Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon de Montbléru épouse à Paris le 28 mars 1773 Françoise Louise Thomas de Pangé. Leurs enfants sont :

Louis XV est témoin.

Peu après, Françoise Louise Thomas de Pangé est présentée à la cour puis nommée dame d'honneur de Marie-Thérèse de Sardaigne.



Naissance de Louis Jacques de Rouvroy de Saint-Simon

Hippolyte ou Louis Jacques de Rouvroy de Saint-Simon naît à Paris le 26 mars 1774, fils de Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon de Montbléru et de Françoise Louise Thomas de Pangé.



Mort de Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville Baron de Mareuil, Seigneur de Domangeville

Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville se retire du service.

Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville meurt dans ses terres à Mareuil-sur-Ay dans la Marne le 29 août 1774.



Mort de Marie Pauline Josèphe de Chalvet de Rochemonteix

Marie Pauline Josèphe de Chalvet de Rochemonteix meurt au château de Vernassal en Haute-Loire le 13 décembre 1774.

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville, sa fille, est l'aînée d'une fratrie de 4 orphelins.

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville est placée sous la tutelle :

Son éducation est confiée aux filles du Saint-Sacrement.

Marie Michelle Françoise Pauline de Montmorin Saint-Hérem surnomme Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville, sa cousine, la pauvre grande.



Démission de Thomas de Mahy de ses fonctions de Premier lieutenant de la garde de Louis XVIII

Les trop faibles ressources de Thomas de Mahy ne lui permettent pas de continuer le train de maison qu'exige sa situation officielle.

En 1775, Thomas de Mahy se retire de ses fonctions de Premier lieutenant de la garde de Louis XVIII.


Famille de Favras

Mariage de Thomas de Mahy avec Victoria de Anhalt-Bernburg-Schaumburg

Thomas de Mahy épouse à Mannheim le 6 janvier 1776 Victoria de Anhalt-Bernburg-Schaumburg (1749-1841), Baronne de Bärenthal. Leurs enfants sont :

Charles-Louis d'Anhalt-Bernburg-Schaumburg-Hoym refuse de reconnaître son lien de parenté avec Victoria de Anhalt-Bernburg-Schaumburg, sa fille.

Thomas de Mahy de Favras se rend à Vienne pour tenter de faire rétablir les droits de sa femme, ainsi qu'à Varsovie.

Cette union est assez peu fortunée, Charles-Louis d'Anhalt-Bernburg-Schaumburg-Hoym ayant semble-t-il toujours fort mal payé la dot qu'il doit lui verser.



Publication du Common Sense

Ces combattants donne forme à leur révolte en publiant, le 10 janvier 1776, d'un pamphlet intitulé Common Sense.

L'auteur, Thomas Paine, appelle ses concitoyens des Treize Colonies anglaises d'Amérique du nord à s'unir dans une grande nation libérée des servitudes et de la monarchie.

Un seul honnête homme est plus précieux à la société et au regard de Dieu que tous les bandits couronnés qui ont jamais existé, écrit-il en guise de profession de foi républicaine.

L'ouvrage se vend à 100.000 exemplaires, un succès fabuleux.



Mariage de George Greville avec Henrietta Vernon

George Greville épouse à Whitehall le 14 juillet 1776 Henrietta Vernon (vers 1760-1838), fille de Richard Vernon (député) et d'Evelyn Leveson-Gower. Leurs enfants sont :



Mort d'Anne Louise Adélaïde Thomas de Pangé

Mort de Françoise Louise Thomas de Pangé

Anne Louise Adélaïde Thomas de Pangé et Françoise Louise Thomas de Pangé meurent en 1777 prématurément à quelques jours d'intervalle.



Naissance de Françoise Marie de Rouvroy de Saint-Simon

Balbine ou Françoise Marie de Rouvroy de Saint-Simon naît à Paris le 28 avril 1777, fille de Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon de Montbléru et de Françoise Louise Thomas de Pangé.



Naissance de Françoise Marie de Rouvroy de Saint-Simon

Balbine ou Françoise Marie de Rouvroy de Saint-Simon naît à Paris le 28 avril 1777, fille de Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon de Montbléru et de Françoise Louise Thomas de Pangé.



Mariage de François-Antoine de Bercheny avec Thérèse Prudence de Santo Domingo

rançois-Antoine de Bercheny est veuf d'Anne Louise Adélaïde Thomas de Pangé

François-Antoine de Bercheny épouse à Saint-Eustache à Paris le 16 décembre 1777 Thérèse Prudence de Santo Domingo (1757-1829).

Leurs enfants sont :


Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville -en 1780 peu après son mariage - par J.-A. Houdon

Mariage d'Antoine Jean-François Mégret avec Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville

Antoine Jean-François Mégret est le tuteur et le cousin germain d'Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville.

Antoine Jean-François Mégret, Comte de Sérilly, épouse avec dispense au Château de Passy en la Paroisse de Véron au diocèse de Sens le mercredi 13 octobre 1779 Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville. Leurs enfants sont :

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville est Comtesse de Meymont et de Tours en la Paroisse de Cunlhat en Auvergne.

Ainsi qu'elle le confiera plus tard à demi-mot à Marie Michelle Françoise Pauline de Montmorin Saint-Hérem, Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville ne semble pas avoir été très heureuse pendant son union avec un homme d'affaires de 17 ans son aîné et souffrant de crises de goutte.



Démantèlement du duché de Retz

Clément Alexandre de Brie-Serrant démantèle le duché de Retz.

Clément Alexandre de Brie-Serrant ne garde pour lui que les fiefs de Machecoul et Pornic.

Clément Alexandre de Brie-Serrant vend, de 1780 à 1782, une énorme quantité de fiefs, à savoir :

Après toutes ces aliénations, le domaine de Retz n'est plus considéré comme un duché, et est rétrogradé en une simple baronnie d'ancienneté.

Le marquis Alexandre de Brie-Serrant est tistré baron de Retz, comme ses prédécesseurs des XIIIe, XIVe et XVe siècles.



Mort de Jacques Philippe Renée d'Espinoy

Jacques Philippe Renée d'Espinoy meurt en 1780.

Leurs fils encore mineurs :

sont placés sous la tutelle de Antoine Jean-François Mégret, leur cousin.



Mort de Jean-Baptiste François Thomas de Pangé

Jean-Baptiste François Thomas de Pangé meurt à Paris le 16 août 1780.

Pour éviter la dispersion de sa fortune, Jean-Baptiste François Thomas de Pangé a décidé que Louis Thomas de Pangé, son aîné héritera à sa majorité de la totalité de ses biens, demeures et titres, à charge pour lui de subvenir aux besoins de ses frères cadets.

La majorité est alors fixée à l'époque des 25 ans ou le jour de son mariage.



Naissance de Thomas Robert Bugeaud

Thomas Robert Bugeaud naît à Limoges le 15 octobre 1784, fils de Jean Ambroise Bugeaud (1730-1803), Seigneur de La Piconnerie, et de Frances Sutton de Clonard (1747-1798).



Naissance d'Adrien Victor de Feuchères

Adrien Victor de Feuchères naît à Paris le 20 novembre 1785, fils de Jean Nicolas de Feuchères et de Jeanne Thomas.



Mariage de Charles Marie Casimir de Saulx avec Aglaé Marie Louise de Choiseul-Beaupré

En 1786, Charles François Casimir de Saulx, son père, fiance Charles Marie Casimir de Saulx à Aglaé-Marie-Louise de Choiseul-Beaupré.

Charles-Casimir est titré comte de Buzançais pour l'occasion.

Charles Marie Casimir de Saulx (1769-1834), Duc de Saulx Tavannes, épouse en grande pompe au château de Versailles le 9 avril 1786 Aglaé Marie Louise de Choiseul-Beaupré d'Aillecourt (1772-1861), fille de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier. Leurs enfants sont :

Le cardinal Louis-Joseph de Montmorency-Laval célèbre l'office.


Antoine Jean-François Mégret - par Danloux

Faillite d'Antoine Jean-François Mégret

La réputation, la position et la fortune d'Antoine Jean-François Mégret attirent à lui de nombreux solliciteurs auxquels il ne sait guère refuser.

Antoine Jean-François Mégret connaît des revers de fortune et fait faillite le 1er juin 1787.

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville, son épouse :



Prise d'Utrecht

En 1787, lorsque la guerre éclate en Hollande, Thomas de Mahy a l'idée de lever une légion patriotique et d'aller offrir ses services au parti patriotique luttant contre le stathouder Guillaume V d'Orange-Nassau et ses alliés, entreprise qui échoue par manque de moyens financiers.

En 1787, Frédéric de Salm-Kyrbourg prend part à la Révolution batave aux côtés des Patriotes, et se présente dans ce pays comme un agent de la France.

Frédéric Guillaume II de Prusse ordonne, en 1787, à une partie de son armée de pénétrer aux Pays-Bas afin de vaincre les Patriotes.

Frédéric de Salm-Kyrbourg a une conduite équivoque et laisse prendre Utrecht par Frédéric-Guillaume II de Prusse, ce qui lui vaut d'âpres critiques.



Cession du domaine de Mareuil-sur-Aÿ

En 1788 des dissensions familiales amènent Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville à vendre le domaine de Mareuil-sur-Aÿ à Louis Philippe II Joseph d'Orléans.



Mort de Françoise Thomas de Pangé

Françoise Thomas de Pangé meurt en 1789.



Plan et projet de Thomas de Mahy

Thomas de Mahy élabore en 1789 un plan visant à remplacer les barrières enlevées par les Autrichiens dans les Pays-Bas.

En 1789, alors que la situation financière de la France est désastreuse, Thomas de Mahy élabore un vaste projet d'administration contenu dans :

Il propose une réorganisation des finances et du remboursement de la dette de l'État royal.

Ce projet attire l'attention d'Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau et de Jacques Necker.



Réinstallation de Thomas de Mahy à Versailles

Thomas de Mahy se réinstalle à Versailles en juin 1789.



Installation forcée de la famille royale aux Tuileries

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot est capitaine au sein du régiment des hussards, se trouvant à Paris quand est lancée la marche sur Versailles.

Du Palais-Royal part le 5 octobre 1789 une députation qui s'élève contre le veto royal.

Le 5 octobre 1789, Louis XVI accepte de signer les décrets consacrant les décisions prises en août :

Le même jour, plusieurs milliers de femmes partent du Palais-Royal et marchent sur le château de Versailles en réclamant du pain.

Thomas de Mahy se fait remarquer en proposant de réunir des hommes et des chevaux afin de protéger Versailles et Louis XVI des émeutiers, ce qui échoue.

Louis Marie Guy d'Aumont commande l'avant-garde de l'armée parisienne qui va chercher le roi à Versailles le 5 octobre 1789.

Le 6 octobre 1789, les émeutières contraignent la famille royale à quitter Versailles et ramènent au palais des Tuileries, sous bonne escorte :

Thomas de Mahy escorte Louis XVI et sa famille jusqu'à Paris afin de le protéger de la foule agitée.

Marie-Louise de Savoie-Carignan et Marie-Joséphine-Louise de Savoie rentrent à Paris avec l'ensemble de la famille royale.

Marie-Louise de Savoie-Carignan reste l'un des derniers soutiens de Marie-Antoinette d'Autriche et leur amitié s'en trouve renforcée.

Thomas de Mahy et sa famille s'installent dans un pied à terre mis à leur disposition par Monsieur Le Roy de la Roullé, ancien conseiller au Parlement de Paris et fidèle ami de la famille.

Il leur propose d'ailleurs de venir le rejoindre en Auvergne mais Thomas de Mahy reste à Paris.

Ayant été influencé par la lecture des philosophes, Charles Marie Casimir de Saulx est bien disposé pour une libéralisation du régime mais il désapprouve les atteintes au roi telles celles des Journées des 5 et 6 octobre 1789.



Complot de Thomas de Mahy

Thomas de Mahy élabore le projet de lever une garnison capable de protéger Louis XVI et sa famille en cas d'émeute.

Il fait appel à deux racoleurs nommés Tourcaty et Morel ainsi qu'à un officier des gardes françaises nommé Marquier, fervent royaliste à qui il remet un pamphlet intitulé Ouvrez donc les yeux dont il aura charge de transmettre à ses hommes dans le but de les recruter.

À la suite des dénonciations de ses racoleurs, Thomas de Mahy est placé sous surveillance et ses projets sont révélés.

Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1789 Thomas de Mahy est mis en état d'arrestation ainsi que Victoria de Anhalt-Bernburg-Schaumburg, son épouse.

Des billets sont diffusés dans tout Paris l'accusant lui et Louis XVIII d'avoir ourdi un complot destiné à :

D'après Tulard, Gilbert Motier de La Fayette aurait monté l'affaire pour mettre en cause Louis XVIII mais la provocation n'aboutit pas.

Il en résulte que Louis XVIII se rend à l'hôtel de ville le lendemain et y prononce un discours où il affirme que son lien avec Thomas de Mahy ne tient qu'à son souhait de contracter un emprunt afin de financer ses frais de maison.

La chose est invraisemblable au vu de sa fortune qui fait de lui un des plus riches particuliers de France.

Dans sa captivité, Victoria de Anhalt-Bernburg-Schaumburg aurait en réalité révélé à Jacques-Mathieu Augeard que Thomas de Mahy s'est coalisé avec plusieurs gentilshommes dont :

À cette fin, Louis XVIII aurait mandaté Thomas de Mahy pour négocier un emprunt de 2 millions avec le banquier Chomel.

Le tribunal du Châtelet est chargé d'instruire le procès de Thomas Mahy qui est l'occasion de violentes émeutes jusqu'aux abords de sa prison tant le sujet est devenu brûlant à Paris.

Thomas de Mahy, rassuré par le soutien de Louis XVIII, s'obstine à innocenter ce dernier et se déclare prêt à endosser la responsabilité du projet d'évasion du roi.

Durant son procès, Thomas de Mahy sait se défendre avec calme et présence d'esprit.

Mais lorsqu'il entend le réquisitoire de l'avocat général qui demande pour lui la sentence de mort, Thomas de Mahy comprend que Louis XVIII s'est joué de lui et, dès lors, il songe à dénoncer ses complices.

Thomas de Mahy informe un lieutenant civil par un écrit rédigé de sa main que non seulement le Louis XVIII est le principal incitateur du complot, mais que Marie-Antoinette d'Autriche elle- même s'y trouve mêlée.

Antoine Omer Talon sait être convaincant.

Il demande à Thomas Mahy de faire le sacrifice de sa vie en lui certifiant :

Selon une autre source, Antoine Omer Talon lui aurait donné sa parole qu'une lettre lui apporterait la grâce de Louis XVI à l'instant où il monterait les marches de l'échafaud.


Exécution du marquis de Favras

Thomas de Mahy use de tous les moyens pour faire reculer le moment de son exécution, dans l'attente du courrier promis. Mais il attendera en vain.

Thomas de Mahy meurt à Paris le 19 février 1790 en place de Grève exécuté par pendaison.

Une légende veut que, après avoir pratiqué une saignée sur Thomas de Mahy, il se soit réveillé pour un court instant, ouvrant les yeux et rendant un dernier soupir.

L'abbé Le Duc aurait aussitôt accouru au Palais du Luxembourg où réside alors Louis XVIII pour lui transmettre la nouvelle du décès de Thomas de Mahy.

Louis XVIII qui reçoit cela avec soulagement aurait dit alors en se frottant les mains

Allons, nous pouvons nous mettre à table et souper de bon appétit,

ce qu'il fit effectivement.

Thomas de Mahy est inhumé au cimetière Saint-Jean en Grève.

Victoria de Anhalt-Bernburg-Schaumburg, son épouse, apprend l'exécution de Thomas de Mahy le lendemain, de la bouche d'un marchand de journaux qui crie la nouvelle sous la fenêtre à barreaux de sa cellule.

Sortie de sa prison ce même jour, Victoria de Anhalt-Bernburg-Schaumburg se retrouve dans une situation précaire car elle ne dispose que de la rente de 1 000 livres de son père et est privée de ses meubles qui ont été saisis.

Louis XVI et Marie-Antoinette d'Autriche la protègent ainsi que ses enfants et lui accordent une rente de 4 000 livres.

Au vu des circonstances, elle doit quitter la France pour l'Autriche avec Caroline de Mahy de Cormeré de Favras, sa fille.


Bataille de Valmy Carte de la bataille de Valmy Charles François du Perrier du Mouriez

Bataille de Valmy

Abolition de la royauté en France

Charles François du Perrier du Mouriez entraîne ses nouvelles troupes à Valenciennes avec des engagements fréquents mais réduits dans le dessein d'envahir la Belgique.

Auguste Marie Henri Picot de Dampierre commande une brigade de l'armée de Charles François du Perrier du Mouriez.

Charles François du Perrier du Mouriez comprend que les Prussiens vont vers Paris et se porte dans l'Argonne par une marche rapide et osée presque sous les yeux de l'avant-garde prussienne.

Charles François du Perrier du Mouriez barre la route de Paris, enjoignant à François Étienne Christophe Kellermann de l'assister depuis Metz.

L'objectif de Charles François du Perrier du Mouriez, qui s'en vante, est de faire des clairières de l'Argonne par lesquelles les colonnes étrangères doivent traverser la forêt, un nouveau Thermopyles pour la France.

François Étienne Christophe Kellermann se rapproche lentement et, avant qu'il n'arrive, la partie nord de la ligne de défense de Charles François du Perrier du Mouriez est enfoncée.

Charles François du Perrier du Mouriez fait une remarquable manœuvre de nuit qui regroupe ses troupes en changeant le front pour faire face au nord, avec son aile droite dans l'Argonne et sa gauche s'allongeant vers Châlons-sur-Marne.

C'est sur cette position que François Étienne Christophe Kellermann fait sa jonction à Sainte-Menehould le 19 septembre 1792.

Charles François du Perrier du Mouriez campe à une lieue en avant de Sainte-Menehould, sur un plateau peu élevé au-dessus des prairies à droite du chemin qui conduit à Châlons.

Cette position s'appuie sur la droite à l'Aisne qui descend de Sainte-Menehould, des prairies marécageuses et un étang en couvrent la gauche. Une vallée étroite sépare le camp des hauteurs de l'Iron et de la Lune où campent les Prussiens. Entre ces deux élévations se trouve un bassin de prairies d'où sortent quelques tertres dont le plus élevé est celui qui se trouve couronné par le moulin de Valmy. Deux petites rivières séparent cet espace qui tombent dans l'Aisne au-dessus et au-dessous de Sainte-Menehould. L'Auve est au sud et la Bionne est au nord.

Le quartier général est placé à Sainte-Menehould à une égale distance du corps d'armée et de l'avant-garde commandée par Arthur Dillon, sur la rive droite de l'Auve.

Joseph de Miaczynski commande une brigade de la division d'Arthur Dillon.

Un bataillon de troupes de ligne se trouve dans le château de Saint-Thomas.

Vienne-le-Château, Moiremont et La Neuville-au-Pont sont occupés par 3 autres bataillons d'infanterie et de la cavalerie.

Le front du camp est couvert de batteries qui couvrent le vallon dans tous ses prolongements.

La gauche du camp se termine sur le chemin de Châlons-sur-Marne, la rive droite de l'Auve est laissée à l'armée de François Étienne Christophe Kellermann.

François Étienne Christophe Kellermann, arrivé le 18 septembre 1792 à Dampierre-le-Château, y reçoit le soir une dépêche de Charles François du Perrier du Mouriez lui indiquant en arrière et sur la gauche une position excellente, formant équerre avec la sienne, ce qui sera déterminant pour couvrir une attaque sur François Étienne Christophe Kellermann en la canonnant par les flancs depuis les positions de Charles François du Perrier du Mouriez.

Le lendemain, François Étienne Christophe Kellermann obéit et fait passer l'Auve à ses troupes.

Mais à peine est-il rendu sur l'emplacement désigné par Charles François du Perrier du Mouriez que, frappé par ses inconvénients, il court à Sainte-Menehould pour faire observer au général en chef combien cette position est dangereuse :

François Étienne Christophe Kellermann prévient Charles François du Perrier du Mouriez qu'il est décidé à repasser l'Auve le lendemain 20 septembre 1792, à la pointe du jour, mais il n'a pas le temps de s'exécuter.

L'armée prussienne, instruite de son arrivée et jugeant bien la difficulté de sa position, est déjà en marche pour l'attaquer.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick a en effet passé les défilés du nord et pivoté pour couper Charles François du Perrier du Mouriez de Châlons.

La manœuvre prussienne est presque achevée.

François Étienne Christophe Kellermann, commandant en l'absence momentanée de Charles François du Perrier du Mouriez, fait avancer son aile gauche et prend position sur le plateau adossé au moulin entre Sainte-Menehould et Valmy.

À 3 heures du matin, le 20 septembre 1792, les Prussiens et les Autrichiens sont déjà en mouvement et bientôt l'avant-garde prussienne, commandée par le prince de Hohenlohe-Singelfingen, rencontre celle du général François Étienne Christophe Kellermann, sous les ordres du général Després-Crassier, établie en avant du village de Hans pour éclairer cette partie et couvrir la gauche de l'armée.

L'attaque de l'ennemi fait prendre conscience qu'il s'agit d'une affaire sérieuse et non d'une escarmouche d'avant-postes, les coalisés veulent en finir et écraser d'un seul coup les deux petites armées qui s'opposent à leur marche.

L'avant-garde prussienne se porte directement sur Hans, entre la Bionne et la Tourbe, tandis que le gros de l'armée remonte la rivière à Somme-Tourbe suivi des Autrichiens du général Clairfayt.

À la première nouvelle de l'attaque de son avant-garde, François Étienne Christophe Kellermann ordonne de plier les tentes, de prendre les armes et de déblayer la route en arrière en faisant filer les équipages par le grand chemin de Sainte-Menehould.

Il n'est plus question de repasser l'Auve, le temps presse.

L'avant-garde, vigoureusement attaquée, se replie déjà sur l'armée.

François Étienne Christophe Kellermann prend aussitôt ses dispositions pour une bataille en règle.

Jusque vers 7 heures, un brouillard épais empêche les deux armées de connaître leurs dispositions respectives.

Lorsqu'il se dissipe un peu, l'artillerie commence à tirer de part et d'autre, et le feu se soutient avec vivacité, sans être vraiment meurtrier pour aucun parti.

Vers 10 heures, François Étienne Christophe Kellermann, placé au centre de la ligne, étudie les manœuvres de l'ennemi lorsque son cheval est tué sous lui d'un coup de canon.

Presque dans le même temps, des obus éclatent au milieu du dépôt de munitions et font sauter deux caissons d'artillerie, blessant beaucoup de monde alentour.

Dans le désordre ainsi causé, les conducteurs s'enfuient avec leurs caissons.

Faute de munitions, le feu diminue d'intensité.

Une partie de l'infanterie opère alors un mouvement de recul et ajoute à la confusion générale.

François Étienne Christophe Kellermann s'y rend en personne, et reprend la première position.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick voyant que le feu de son artillerie n'a pas réussi à ébranler les troupes françaises, veut essayer une attaque de vive force.

Vers 11 heures, le feu de ses batteries redouble.

Il forme 3 colonnes d'attaque soutenues par la cavalerie.

Les 2 colonnes de gauche se dirigent sur le moulin de Valmy, la droite se tenant à distance.

Ces attaques en ordre oblique sont la tactique habituelle des Prussiens.

François Étienne Christophe Kellermann comprend que dans cet état d'esprit, il n'est pas non plus possible de maintenir la discipline tout en restant statique.

Aussi, il ordonne d'avancer.

Il dispose son armée en colonnes par bataillon.

Quand elles sont formées, il les parcourt et leur adresse cette courte harangue :

Camarades, voilà le moment de la victoire; laissons avancer l'ennemi sans tirer un seul coup de fusil, et chargeons-le à la baïonnette.

L'armée, pleine d'enthousiasme et déjà aguerrie par une canonnade de quatre heures, répond aux paroles de son général par des cris multipliés de : Vive la nation ! François Étienne Christophe Kellermann lui-même, et alors que soufflé par l'explosion d'un convoi français il est tombé de cheval, met son chapeau au bout de son sabre et répète : Vive la nation ! en passant devant les troupes sur un cheval trouvé.

En un instant, tous les chapeaux sont sur les baïonnettes et un immense cri s'élève de tous les rangs de l'armée.

Ces mouvements, cet enthousiasme, annonce une armée qui brûle de combattre.

L'ennemi s'étonne, ses colonnes s'arrêtent : " La victoire est à nous ! " crie François Étienne Christophe Kellermann, et l'artillerie, dont le feu redouble, foudroie les têtes de colonnes prussiennes.

Devant tant de détermination, Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick donne le signal de la retraite.

Le feu continue jusqu'à 4 heures du soir.

Encore une fois l'ennemi reforme ses colonnes et essaie une nouvelle attaque.

Mais la bonne contenance de l'armée française, son ardeur manifestée par de nouveaux cris, suffit à l'arrêter une seconde fois.

Vers 7 heures du soir, les coalisés regagnent leurs premières positions, laissant aux Français le champ de bataille jonché de morts.

Le lendemain, 21 septembre 1792, François Étienne Christophe Kellermann, dont la position, malgré la retraite de l'ennemi, n'en est pas moins hasardeuse, s'établit sur les hauteurs de Voilemont, son front couvert par l'Auve et sa droite appuyée sur la gauche de Charles François du Perrier du Mouriez.

La bataille est marquée surtout par une intense canonnade (les Français tirent 20 000 coups de canon) au cours de laquelle la nouvelle artillerie française créée par Gribeauval montre sa supériorité.

Les 2 armées ont assisté à la bataille sans vraiment y prendre part.

Le 1er bataillon de la Haute Vienne combat l'ennemi à la côte de Brienne.

Charles François du Perrier du Mouriez a pris toutes ses dispositions pour venir au secours de François Étienne Christophe Kellermann en cas d'échec, ou pour prendre part à l'affaire si elle devenait générale.

François-Sébastien de Croix s'est contenté de montrer 3 têtes de colonnes vers Valmy et Maffrievart pour tenir les Français dans l'incertitude et menacer en même temps la tête du camp de Sainte-Menehould et les derrières de la droite de François Étienne Christophe Kellermann.

Avec ses 100 000 Austro-Prussiens engagés contre seulement 24 000 Français, Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick est si sûr de vaincre, qu'il a cru pouvoir se passer de l'assistance efficace de François-Sébastien de Croix et des Autrichiens.

Il n'y a finalement que 300 morts côté français, 184 chez les Prussiens.

Francisco de Miranda, général dans l'armée de Dumouriez, participe à la bataille de Valmy.

Goethe assiste à la bataille aux côtés du duc de Saxe-Weimar.

Le 21 septembre 1792, la nouvelle parvient à Paris.

La Convention nationale commence en Convention girondine en septembre 1792.

Lors de sa première séance, la Convention nationale est assurée de la sauvegarde du pays et est sûre de sa force.

Elle décrète que la royauté est abolie en France et que l'An I de la République française part de ce jour.

Louis XVI est donc détrôné.

François Étienne Christophe Kellermann passe pour le sauveur de la patrie.

80 000 ennemis, qui avaient marché comme en triomphe, reculent alors et l'armée française inexpérimentée, devant des soldats aguerris et disciplinés, s'aperçoit que le courage et le patriotisme peuvent la rendre redoutable.

La bataille de Valmy est donc à l'origine du mythe du citoyen en arme qui fonde la conscription (ou service militaire).

Les conséquences de cette bataille est l'évacuation du territoire français par l'armée coalisée le 22 octobre 1792.



Condamnation d'Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville

Mort d'Antoine Jean-François Mégret

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville est arrêtée et écrouée à la Conciergerie le 25 germinal an II soit le 14 avril 1794.

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville entre à l'hôpital des prisons à l'Archevêché le 5 floréal an II soit le 24 avril 1794.

Le 21 floréal an II soit le 10 mai 1794, Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville et Antoine Jean François Mégret d'Etigny de Sérilly, son beau-frère, sont condamnée à mort comme complice de Capet et de sa femme,

Antoine Quentin Fouquier de Tinville est l'accusateur public.

Élisabeth Philippine de France encourage Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville à signaler un début de grossesse.

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville se dit enceinte de 6 semaines.

Une visite a lieu dans le greffe immédiatement après sa déclaration.

Le document qui constate sa grossesse est signée par Thomas Sérilly, Coffinhal et Grebauval, substitut de l'accusateur public.

Dans le doute, l'officier assermenté, assisté de la sage-femme pour le Tribunal, renvoie la constatation décisive au cinquième mois de la grossesse.

Le Tribunal, par jugement du 22 floréal an II soit le 11 mai 1794, ordonne qu'on sursoit à l'exécution.

Le Moniteur du 23 floréal soit le 12 mai 1794 indique Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville comme ayant été guillotinée.

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville est transférée le 26 floréal an II soit le15 mai 1794 de la Conciergerie à l'hospice de l'Archevêché.

Antoine Jean-François Mégret meurt le 27 mai 1794 Guillotiné.

On ignore par suite de quelles circonstances et à quel moment Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville sera remise en liberté.

Il ressort, en tout cas, d'une pièce des archives qu'au 28 vendémiaire an III soit le 19 octobre 1794 que Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville a quitté l'Archevêché et s'est retirée rue Basse-des-Remparts, Chaussée d'Antin.


Antoine Quentin Fouquier de Tinville jugé par le Tribunal révolutionnaire

Procès d'Antoine Quentin Fouquier de Tinville

Mort d'Antoine Quentin Fouquier de Tinville

Antoine Quentin Fouquier de Tinville est mis en accusation le 14 mars 1795. Antoine Quentin Fouquier de Tinville se rend à la Convention, apprend le décret et repart seul.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville va à la Conciergerie, se constitue prisonnier et se laisse écrouer.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville et ses 23 coaccusés comparaissent le 8 germinal an III soit le 28 mars 1795 devant le tribunal révolutionnaire.

Six autres coaccusés sont en fuite.

Tous les dantonistes accourent pour venger leur chef.

Antoine Judicis est le nouvel accusateur public.

Il accuse Antoine Quentin Fouquier de Tinville notamment, surtout depuis la loi du 22 prairial an II soit le 10 juin 1794:

Du 9 germinal an III soit le 29 mars 1795 au 12 floréal soit le 1er mai 1795, sont entendus. 419 témoins :

Ainsi Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville, rescapée in extremis de la guillotine, se présente son acte de décès à la main.

Le 12 floréal an III soit le 1er mai 1795, le substitut Cambon prononce son réquisitoire.

Pendant un jour et demi, Antoine Quentin Fouquier de Tinville présente sa défense.

Il termine le 3 mai 1795 en ces termes :

Ce n'est pas moi qui devrais être traduit ici, mais les chefs dont j'ai exécuté les ordres.

Je n'ai agi qu'en vertu des lois portées par une Convention investie de tous les pouvoirs.

Par l'absence de ses membres, je me trouve le chef d'une conspiration que je n'ai jamais connue.

Me voilà en butte à la calomnie, à un peuple toujours avide de trouver des coupables.

Pour résumer sa défense, Antoine Quentin Fouquier de Tinville déclare :

Je suis la hache de la Révolution, punit-on une hache ?.

Les 15 et 16 floréal an III soit les 4 et 5 mai 1795, les défenseurs de ses coaccusés s'expriment.

Le 17 floréal an III soit le 6 mai 1795, la délibération dure 2 heures, et à 5 heures il est donné lecture du jugement.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville et 15 de ses coaccusés :

sont condamnés à mort.

Ils sont convaincus de manœuvres et complots tendant :

Sont acquittés et mis en liberté le même jour :

Ramené à la Conciergerie, Antoine Quentin Fouquier de Tinville écrit ces dernières lignes :

Je me suis toujours conformé aux lois, je n'ai jamais été la créature de Maximilien de Robespierre ni de Saint-Just.

Au contraire, j'ai été sur le point d'être arrêté 4 fois.

Je meurs pour ma patrie et sans reproche.

Je suis satisfait : plus tard, on reconnaîtra mon innocence.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville meurt à Paris le matin 7 mai 1795 guillotiné en place de Grève.

Il est le dernier guillotiné des 16 condamnés à mort.

Il est d'abord inhumé au cimetière des Errancis, puis ses restes seront transférés aux Catacombes.



Mort de Marie-François-Denis Thomas de Pangé

Marie-François-Denis Thomas de Pangé meurt à Passy-sur-Yonne le 15 juillet 1796.



Mort de Thomas Prosper Jullien

L'ancienne forteresse turque dans le village de Rachïd (Rosette) est nommée Fort Jullien par Napoléon Ier, en hommage à son aide de camp Thomas Prosper Jullien assassiné durant l'été 1798.



Mariage d'Anne-Pierre de Montesquiou avec Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville est seule avec ses enfants encore jeunes, confrontée à ses créanciers, sans réel soutien.

Anne-Pierre de Montesquiou est grand-père.

Anne-Pierre de Montesquiou est un ami sûr et fidèle.

Anne-Pierre de Montesquiou épouse le 3 septembre 1798 Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville.

Ce troisième mariage fait jaser, notamment Anne-Louise Germaine Necker mais Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville est soutenue par ses intimes Pauline de Beaumont et Joseph Joubert.



Mort d'Anne-Pierre de Montesquiou

Il est question de donner à Anne-Pierre de Montesquiou le ministère de la Guerre ou celui des Finances.

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville veille Anne-Pierre de Montesquiou jusqu'à sa fin et contracte sa maladie.

Anne-Pierre de Montesquiou meurt rue Monsieur à Paris le 30 décembre 1798 atteint de la variole noire.



Mort d'Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville est veillée par sa cousine Pauline de Beaumont.

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville meurt le 17 avril 1799 dans les bras de sa cousine Pauline de Beaumont.



Étude anglaise de la pierre de Rosette

Lors de la capitulation de 1801, les Britanniques victorieux exigent la livraison des monuments antiques, dont la pierre de Rosette.

Thomas Young, un savant britannique, se lance dans le déchiffrage des hiéroglyphes.

Hélas, il ne connaissait pas le copte et peu de textes anciens.

Sur les signes hiéroglyphiques pour lesquels il propose une valeur, 5 seulement s'avérent exacts, et il s'obstine à lire sur la pierre de Rosette Arsinoé, alors qu'y est mentionné, en réalité, Autocrator.



Destruction du cimetière Saint-Jean en Grève

En 1804, le cimetière Saint-Jean en Grève est détruit.

Les ossements de Thomas de Mahy sont transportés aux catacombes.



Thomas Robert Bugeaud dans l'armée

En 1804, Thomas Robert Bugeaud s'engage comme vélite dans les grenadiers à pied de la Garde impériale.


Bataille d'Austerlitz

Bataille de Wischau

Bataille d'Austerlitz

Napoléon Ier continue la poursuite des armées autrichienne et prussienne vers le plateau de Pratzen.

Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien et il ne dispose que de 55 000 hommes à cet instant précis, face à 85 000 austro-russes.

Les ennemis, ayant appris ce déséquilibre numérique, arrêtent de fuir et cherchent le combat.

Il y a un petit affrontement à Wischau, où Joachim Murat, pourtant bien accompagné, se laisse surprendre.

Cela redonne confiance aux autrichiens.

Le 1er décembre 1805, veille de la bataille, la situation est la suivante :

sont retranchés sur le plateau de Pratzen,

Jean-Andoche Junot, André Burthe d'Annelet et Henri Gatien Bertrand participent à cette bataille.

Victor Léopold Berthier se fait remarquer lors de cette bataille où il enfonce le centre des Russes.

Victor Léopold Berthier est fait commandeur de la Légion d'honneur.

À la tête de de la 95e demi-brigade d'infanterie, Marc Nicolas Louis Pécheux se signale lors de cette bataille.

Nicolas Louis Pécheux cause une grande perte à la cavalerie de la Garde russe, qui ne peut entamer ses carrés.

Incorporé avec son régiment dans la Grande Armée de 1805 à 1807, Martial Bardet se couvre de gloire à Austerlitz.

Face à eux, les généraux Bagration, Liechtenstein et Constantin (75 000 hommes en tout) se trouvent de l'autre côté, sur le versant.

Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Louis Nicolas Davout.

Napoléon Ier met en place un plan stratégique quasi imparable...

Napoléon Ier laisse s'approcher les austro-russes pour mieux les combattre.

Il renforce Louis Nicolas Davout pour contrer le colonel Buxhowden, et en contrepartie dégarnit le plateau.

Le 2 décembre 1805, les autrichiens, confiants, attaquent en masse avant l'arrivée du corps de Bennigsen et de l'archiduc Charles.

Charles-Philippe de Schwarzenberg fait preuve de son intrépidité habituelle.

Vu l'expérience des soldats laissés par Napoléon Ier, les ennemis, pourtant 6 fois plus nombreux, n'avance pas d'un centimètre.

C'est alors que, dans le courant de l'après-midi, le Nicolas Jean-de-Dieu Soult referme l'étau, et entoure les austro-russes.

Avec la division Saint-Hilaire, Charles Antoine Louis Alexis Morand attaque, de front, le plateau de Pratzen.

L'armée française, victorieuse, ne voit pas les positions ennemies, en raison d'un immense brouillard.

Tout d'un coup, celui-ci se dissipe, et laisse la place à un miraculeux soleil qui illumine le champ de bataille.

Bagratrion, alerté, vient à la rescousse, et bouscule les français.

Mais Napoléon Ier lance alors Michel Ney et Jean Lannes qui chargent les autrichiens avec une violence à peine imaginable.

Les autrichiens sont écrasés, les russes se débandent vers les marais gelés.

Maurice Étienne Gérard est blessé à Austerlitz en chargeant brillamment à la tête de ses escadrons contre la garde impériale russe.

Napoléon Ier aperçoit la fuite des russes au loin, rendue difficile par la glace.

Il donne l'ordre de monter son artillerie sur le plateau et de pilonner vers les étangs gelés.

La glace explose, et des dizaines de russes se noient ou meurent de froid dans l'eau libérée.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Austerlitz.

On appellera cet affrontement la bataille des Trois Empereurs, car elle oppose simultanément :

Cette victoire met fin à la guerre de la troisième coalition.

L'Europe est désormais sous la domination complète de Napoléon.

Les États Allemands, la Norvège et l'Empire Turc cherche son appui ou même sa protection...

Une trêve est conclue le 4 décembre 1805 et les négociations commencent.

Louis François Foucher, un des meilleurs artilleurs de la grande armée, participe à cette bataille.

Thomas Robert Bugeaud est promu caporal lors cette bataille.



Mort de Louis Guelfi

Mort de Thomas Guelfi

Louis Guelfi meurt le 8 mars 1808 pendant sa détention à la prison d'Embrun.

Dans le même temps, Thomas Guelfi, le frère aîné de Giuseppe Fieschi, trouve la mort en combattant pour l'Empereur.


Arthur Wellesley de Wellington par Francisco Goya

Bataille de Vitoria

Après l'arrivée du printemps, Arthur Wellesley de Wellington à la tête d'un ensemble de troupes britanniques, espagnoles et portugaises avance à nouveau vers le nord-est, atteignant la vallée de l'Esla le 20 mai 1813.

Ce mouvement inquiète Jean-Baptiste Jourdan qui retire l'armée de 58 000 hommes qu'il a déployée pour réoccuper la zone entre les rivières du Duero et du Tage et la concentre à nouveau à Burgos.

Jean-Baptiste Jourdan envisage déjà d'abandonner le sol espagnol pour mettre à l'abri la cour de Joseph Bonaparte.

L'armée de Arthur Wellesley de Wellington se met alors en marche pour couper cette voie de retraite, disposée en 3 colonnes.

Elle rejoint les Français en train de se retirer aux environs de Vitoria aux Pays basque.

Les Français se voient obligés de combattre.

Le 21 juin 1813, après une série de durs affrontements, la 3e division sous les ordres de Thomas Picton rompt le front central français qui s'effondre.

Les Français se lancent alors dans une fuite désespérée vers la frontière de leur pays, laissant derrière eux 7 500 hommes morts, blessés et prisonniers.

Ils perdent également 138 de leurs 140 canons et l'abondant butin qu'ils emportent vers la France.

Les alliés, en particulier les Britanniques, abandonnent alors la poursuite des Français pour se répartir le butin, ce qui irrite Arthur Wellesley de Wellington.

Quand, la nouvelle arrive à Vienne, fin de juillet 1813, Johann Nepomuk Maelzel charge Ludwig van Beethoven de composer une symphonie La Victoire de Wellington opus 91 (Wellingstons Sieg ou Die Schlacht bei Vitoria ou encore Siegessymhonie).

Actuellement, existe un monument sur la place de la Virgen Blanca, au centre de Vitoria, qui commémore cet évènement.

Cette bataille sanctionne la retraite définitive des troupes françaises d'Espagne (à l'exception de la Catalogne).

Joseph Bonaparte abandonne son royaume et rentre en France en 1813.

Joseph Bonaparte reste dans la mémoire comme celui qui a pillé une partie du patrimoine espagnol et s'est approprié lors de sa fuite des objets précieux que les dynasties successives des Habsbourg et des Bourbon s'étaient transmis.

Parmi les objets en question, on compte :

Joseph Bonaparte s'empare également du Beatus de Silos, précieux exemple de l'enluminure médiévale qui n'avait jamais quitté le territoire espagnol.

Plus tard, les forces alliées se regroupent et occupent Saint-Sébastien et Pampelune.

En décembre 1813, depuis ces bases, commence l'invasion du Pays basque français.



Naissance de Wilhelm Richard Wagner

Wilhelm Richard Wagner naît au 3 de la rue Brühl au deuxième étage de l'hôtel l'Hôtel du Lion Rouge et Blanc dans un quartier juif de Leipzig le 22 mai 1813, fils de Carl Friedrich Wagner (1770–1813) et de Johanna Rosine Paetz (1774–1848).

De famille protestante, Wilhelm Richard Wagner est baptisé à l'église Saint-Thomas de Leipzig le 16 août 1813.



Mariage de Florestan Ier Grimaldi avec Caroline Gibert de Lametz

Contre l'avis de ses parents, Florestan Ier Grimaldi épouse le 27 novembre 1816 Caroline Gibert de Lametz, fille de Charles-Thomas, un bourgeois champenois Leurs enfants sont :

Florestan Ier Grimaldi est titré Comte Grimaldi de Monaco.



Mariage de Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin avec Mary Charlotte Parkins

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin est veuf d'Ida du Cluzel.

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin épouse le mercredi 2 avril 1817 Mary Charlotte Parkins (1792-1864), fille de Thomas Lord Radcliff Boothy (né vers 1760) et d'Élisabeth Anne James (née vers 1770).



Mariage de Thomas Robert Bugeaud avec Élisabeth Jouffre de Lafaye

Thomas Robert Bugeaud épouse en Sainte-Orse en Dordogne le 30 mars 1818 Élisabeth Jouffre de Lafaye (1799-1874). Leurs enfants sont :


Tombeau de Gaspard Monge. Petit édicule à corniche à gorge - au cimetière du Père-Lachaise

Mort de Gaspard Monge Comte de Péluse

Gaspard Monge est frappé de plusieurs attaques d'apoplexie

Gaspard Monge meurt à Paris au 31 rue de Bellechasse à Paris le 28 juillet 1818.

Ses obsèques ont lieu le 30 juillet 1818 en l'église Saint-Thomas d'Aquin à Paris.

Aucun hommage officiel ne lui est rendu, mais de nombreux amis tels Berthollet, Laplace et Chaptal, ainsi que plusieurs ingénieurs qui ont été ses élèves assistent à son enterrement.

Le 2 août 1818, les élèves de l'École polytechnique, passant outre aux interdictions, lui rendent un dernier hommage au cimetière du Père-Lachaise.



Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles Prisonnière

Naissance puis mort de Rosalie Lucchesi-Palli

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles Ridiculisée Libérée

Expulsion à Palerme de Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles est détenue dans la citadelle de Blaye et soumise à la surveillance la plus rigoureuse.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles y accouche d'Anna-Maria ou Rosalie Lucchesi-Palli le 10 mai 1833 devant des témoins désignés par Thomas Robert Bugeaud à la demande de Louis-Philippe Ier de France.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles déclare alors qu'elle a épousé secrètement Hector Lucchesi-Palli et qu'il est le père légitime de cet enfant de Blaye.

De nombreuses interrogations subsistent sur la paternité de cet enfant.

Rosalie Lucchesi-Palli meurt le 9 novembre 1833.

Après quelques mois en prison, Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles, ridiculisée, est libérée et expulsée à Palerme.

Charles X de France confie l'éducation de ses petits-enfants : Henri d'Artois et Louise Marie Thérèse d'Artois, à Marie-Thérèse Charlotte de France, son autre belle-fille.



Louis-Jules Trochu en Algérie

Louis-Jules Trochu, Officier, sert en Algérie comme aide de camp du général Lamoricière, des maréchaux Thomas Robert Bugeaud et de Saint Arnaud.



Première expédition des Portes de Fer

L'oued Mahrir est formé par deux branches qui ont creusé dans la montagne, en amont de leur confluence, de profonds défilés appelés bibans, portes en arabe :

Ces passes difficiles ne semblent pas avoir été utilisées par les Romains qui, pour aller d'Est en Ouest, de Sitifis à Auzia, contournaient le massif des Bibans par le Sud.

Les Turcs en faisaient usage, mais en s'acquittant d'un droit de péage aux tribus de la région.

À fin 1838, Thomas Robert Bugeaud jugeant utile de relier Constantine à Alger par les Bibans, territoires revendiqués par l'émir Abd el Kader, demande au général Galbois, gouverneur de Constantine, d'entreprendre l'opération.

Le cheikh El Mokrani, khalifa de la Medjana, s'offre comme guide et garant de l'entreprise.

La traversée de ce territoire ne respecte pas les clauses du traité de la Tafna.

Deux colonnes françaises, l'une venant d'Alger et la seconde de Constantine, doivent se rencontrer aux Portes de Fer.

En raison de fortes pluies, celle d'Alger reporte son départ.

Celle de Constantine avance jusqu'à Sétif qu'elle atteint le 15 décembre 1838, s'y arrête le temps d'installer une garnison puis prend le chemin du retour sans avoir eu à combattre.



Louis-Jules Trochu en Algérie

Louis-Jules Trochu, Officier, sert en Algérie comme aide de camp du général Lamoricière, des maréchaux Thomas Robert Bugeaud et de Saint Arnaud.



Première expédition des Portes de Fer

L'oued Mahrir est formé par deux branches qui ont creusé dans la montagne, en amont de leur confluence, de profonds défilés appelés bibans, portes en arabe :

Ces passes difficiles ne semblent pas avoir été utilisées par les Romains qui, pour aller d'Est en Ouest, de Sitifis à Auzia, contournaient le massif des Bibans par le Sud.

Les Turcs en faisaient usage, mais en s'acquittant d'un droit de péage aux tribus de la région.

À fin 1838, Thomas Robert Bugeaud jugeant utile de relier Constantine à Alger par les Bibans, territoires revendiqués par l'émir Abd el Kader, demande au général Galbois, gouverneur de Constantine, d'entreprendre l'opération.

Le cheikh El Mokrani, khalifa de la Medjana, s'offre comme guide et garant de l'entreprise.

La traversée de ce territoire ne respecte pas les clauses du traité de la Tafna.

Deux colonnes françaises, l'une venant d'Alger et la seconde de Constantine, doivent se rencontrer aux Portes de Fer.

En raison de fortes pluies, celle d'Alger reporte son départ.

Celle de Constantine avance jusqu'à Sétif qu'elle atteint le 15 décembre 1838, s'y arrête le temps d'installer une garnison puis prend le chemin du retour sans avoir eu à combattre.



Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans à nouveau en Algérie

Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans Commandant du camp de Compiègne

En 1841, Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans est à nouveau en Algérie où il sert sous les ordres de Thomas Robert Bugeaud.

Lorsqu'il revient finalement en métropole, Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans est également nommé commandant du camp de Compiègne.


Thomas Robert Bugeaud - par Charles-Philippe Larivière - Château de Versailles

Thomas Robert Bugeaud Duc d'Isly

Thomas Robert Bugeaud Maréchal de France

Thomas Robert Bugeaud devient Duc d'Isly en 1843.

Thomas Robert Bugeaud, Marquis de la Piconnerie, Duc d'Isly, est fait Maréchal de France en 1843 par Louis-Philippe Ier de France.



Construction de l'usine métallurgique de Mazières

En 1846, Léonce-Louis-Melchior de Vogüé fonde l'usine de Mazières, près de Bourges, implantée le long du canal du Berry et destinée à fabriquer le gros matériel nécessaire au chemin de fer.

L'usine qui fonctionne au coke, emploie rapidement plusieurs centaines d'ouvriers.

Deux hauts-fourneaux du type Thomas et Laurens, divers ateliers et bâtiments de magasinage, sont construits à partir de 1848.


Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans Gouverneur général de l'Algérie

En 1847, Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans est nommé gouverneur des possessions françaises en Afrique.

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans remplace Thomas Robert Bugeaud comme Gouverneur général de l'Algérie le 21 septembre 1847.

Le 23 décembre 1847, Abd-el-Kader fait sa soumission à Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans.



Mariage d'Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud avec Louise Anne Marie de Trazegnies

Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud épouse en l'église saint Thomas-d'Aquin à Paris Xe le 7 mars 1848 Louise Anne Marie de Trazegnies (1816-1905)


Rodolphe Alphonse Jérôme de Diesbach de Belleroche Marie Joséphine Eugénie Léontine Christine de Choiseul d'Aillecourt

Mariage de Rodolphe Alphonse Jérôme de Diesbach de Belleroche avec Marie Joséphine Eugénie Léontine Christine de Choiseul d'Aillecourt

Rodolphe Alphonse Jérôme de Diesbach de Belleroche épouse à Saint-Thomas d'Aquin à Paris le 26 mars 1849 Marie Joséphine Eugénie Léontine Christine de Choiseul d'Aillecourt. Leurs enfants sont :



Mort de Thomas robert Bugeaud

Thomas Robert Bugeaud meurt en 1849.


Marie Élisabeth Maximiliane de Saxe

Mariage de Ferdinand de Savoie avec Marie Élisabeth Maximiliane de Saxe

Ferdinand de Savoie épouse à Dresde en Allemagne le 22 avril 1850 Marie Élisabeth Maximiliane de Saxe, fille de Jean Ier de Saxe et Amélie Augusta de Bavière. Leurs enfants sont :



Mort de Ferdinand de Savoie

Thomas de Savoie-Gênes Duc de Gênes

Ferdinand de Savoie meurt à Turin le 10 février 1855.

Thomas de Savoie-Gênes, son fils, lui succède et devient Duc de Gênes.



Ange Gustave Chaudey De retour à Paris

Mariage d'Ange Gustave Chaudey avec Claire Renart

Ange Gustave Chaudey s'exile ensuite en Suisse où il devient le rédacteur en chef du Républicain neuchâtelois.

De retour à Paris en 1856, Ange Gustave Chaudey y exerce son métier d'avocat.

Ange Gustave Chaudey épouse en l'église Saint-Thomas-d'Aquin à Paris le 24 mai 1856 Claire Renart (1829-1890). Leur enfant est :


Mausolée d'Halicarnasse - Combat entre Grecs et Amazones par Scopas - British Museum

Découverte du mausolée d'Halicarnasse

Charles Thomas Newton localise le mausolée d'Halicarnasse en 1857 grâce à ses connaissances en littérature antique, surtout Vitruve et Pline l'Ancien, mais aussi grâce à une grande maîtrise de l'interprétation des fragments trouvés sur le sol.

Il n'a pas les moyens d'acheter l'ensemble des terrains supposés renfermer le Mausolée. Il a donc recours à des tunnels pour localiser les limites extérieures du bâtiment. Après avoir découvert les 4 coins, il n'achète que les champs qu'il désire explorer plus à fond.

Il retire du sol de très nombreux fragments d'architecture et de sculpture dont 4 dalles de la frise Est, œuvre de Scopas représentant un combat entre Grecs et Amazones.

Tous ces fragments, ainsi qu'une des roues monumentales du quadrige sur lequel se trouvaient les statues colossales de Mausole et d'Artémise sont au British Museum.

Il peut aussi rassembler dans ce musée les autres fragments identifiés du Mausolée dispersés à Genève, Constantinople ou Rhodes.



Mariage d'Hermann d'Hinnisdäl avec Marie Constance Louise Victorine de Choiseul d'Aillecourt

Hermann d'Hinnisdäl (1808-1877) épouse à Saint-Thomas d'Aquin à Paris le 7 décembre 1857 Marie Constance Louise Victorine de Choiseul d'Aillecourt. Leurs enfants sont :


Tombe des généraux Claude Martin Lecomte et Jacques Léonard Clément Thomas au cimetière du Père-Lachaise à Paris

Mort de Jacques Léonard Clément Thomas

Mort de Claude-Martin Lecomte

Claude-Martin Lecomte est cerné par une foule qui s'oppose au départ des canons.

Claude-Martin Lecomte aurait donné l'ordre aux gendarmes de repousser les gardes nationaux.

Un coup de feu est tiré sans que l'on sache par qui.

À 9h, Des gendarmes, des gardes nationaux et des soldats de la ligne se seraient tirés dessus mutuellement.

La foule se replie.

Finalement les régiments de ligne, des soldats des 46e et 88e de ligne refusent de marcher contre la garde nationale et se débandent tandis que la cavalerie et la gendarmerie sont contraintes de se replier.

Ces soldats mettent la crosse en l'air, fraternisent avec les habitants.

Durant toute cette confusion, Claude-Martin Lecomte est enlevé de son cheval par les gardes nationaux, est passé à tabac et conduit au Château-Rouge, où se réunissent des commandants de bataillons de Montmartre et des membres du comité directeur de la butte.

Selon l'Histoire de la Commune de 1871 de Lissagaray, paru en 1876, lorsque Claude-Martin Lecomte est arrêté, le Comité de vigilance de Montmartre, en particulier Ferré, Jaclard et Bergeret, émet un ordre au commandant de la Garde nationale chargé de la garde du général à Château-Rouge afin d'assurer la protection Claude-Martin Lecomte en vue de son jugement.

L'ordre arrive juste après que Claude-Martin Lecomte ait été changé d'endroit.

Claude-Martin Lecomte est abattu à Montmartre d'un coup de Chassepot dans le dos, massacré malgré les efforts, sur place, du maire du 18e arrondissement, Georges Clemenceau.

Le général Jacques Léonard Clément Thomas, ayant appris que Claude-Martin Lecomte a été saisi par les insurgés, se met à sa recherche.

Jacques Léonard Clément Thomas arrive vers 17h sur la place Pigalle, habillé en bourgeois.

L'un des fédérés l'ayant reconnu à sa grande barbe blanche, Jacques Léonard Clément Thomas est emmené vers la rue des Rosiers.

Jacques Léonard Clément Thomas est jeté sur le cadavre de Lecomte et massacré à son tour.

Leurs corps resteront exposés sur place pendant 2 jours.

La légende qui représente les généraux Lecomte et Thomas fusillés dans les règles par un peloton d'exécution du 88e de ligne est une fabrication médiatique : elle repose sur une image mise en scène par le photographe Appert, réalisée plus tard.

Les parisiens des quartiers Est et Centre se soulèvent.

C'est le début de l'insurrection.

Apprenant les événements, Victor Hugo écrit dans son journal :

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, en voulant reprendre les canons de Belleville, a été fin là où il fallait être profond.

Il a jeté l'étincelle sur la poudrière.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, c'est l'étourderie préméditée.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers et les autres ministres présents quittent Paris pour Versailles.

Des Parisiens,100 000 selon Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, habitant surtout des quartiers aisés de l'Ouest parisien ou des fonctionnaires, l'y suivent.


Plaque commémorative des derniers combats de la Commune - 17, rue de la Fontaine-au-Roi - posée le 28 mai 1991 Plaque commémorative des derniers combats de la Commune - dans une entrée du parc de Belleville Louis Eugène Varlin

Derniers combats

Mort de Louis Eugène Varlin

Le dimanche 28 mai 1871, les combats se poursuivent dans Belleville.

En début d'après-midi, les Versaillais prennent la dernière barricade des communards, dont l'emplacement reste incertain.

Elle est commémorée par une plaque 17, rue de la Fontaine-au-Roi dans le XIe arrondissement

Mais, dans ses mémoires, Gaston Da Costa précise que la dernière barricade à tomber est, non loin de là, celle du faubourg du Temple, à la limite entre le Xe et le XIe.

Un bas-relief et une autre plaque commémorative des derniers combats de la Commune, se trouvent également à la jonction des rues de la Ferme-de-Savy et Jouye-Rouve, dans une entrée du parc de Belleville.

Louis Eugène Varlin, membre de l'Internationale, est fusillé à Montmartre, devant le mur des Fédérés, au même endroit que les généraux Lecomte et Thomas.



Naissance de Anne Louise Marie Ghislaine Eudes d'Eudeville

Anne Louise Marie Eudes d'Eudeville naît à Cherbourg le 19 février 1905, fille d'Henri Joseph Marie Eudes d'Eudeville et de Marie Marthe Jenny Ghislaine Thomas van Bomberghen.



Construction du Titanic

Le luxueux paquebot RMS Titanic appartient à la white Star Line, une compagnie britannique.

Joseph Bruce Ismay décide de la construction de ce Paquebot en 1907.

Il est conçu par les architectes Alexander Montgomery Carlisle et Thomas Andrews des chantiers navals Harland & Wolff.

Il a deux sister-ships, l'Olympic et le Britannic.

Sa construction débute en 1909 à Belfast.

Le 20 septembre 1911, à la suite d'une collision entre l'Hawke, un croiseur de la Royal Navy, et l'Olympic lors de sa cinquième traversée transatlantique, le Titanic doit être déplacé et mis en cale sèche.

Une partie des 14 000 ouvriers travaillant à la construction du Titanic sont affectés aux travaux de réparation de la coque de l'Olympic.

Le 30 novembre 1911, une fois les réparations de la coque de l'Olympic terminées, celui-ci reprend son service et le Titanic rejoint son quai où son armement se poursuit.

Entre juin 1911 et mars 1912, plus de 3 000 professionnels travaillent et équipent le Titanic des dernières techniques navales et l'aménagent avec des éléments décoratifs et un mobilier somptueux.

En janvier 1912, on installe les 4 cheminées

Le 3 février 1912, les 3 hélices de bronze, boulonnées sur un moyeu d'acier, sont posées sur le navire :

Le 2 avril 1912, 78 chauffeurs et soutiers ainsi que 41 officiers et membres d'équipage se trouvent à bord.

À 6 h 0, le Titanic quitte son dock, tiré par 4 remorqueurs, sous le commandement d'Edward John Smith, précédemment commandant de l'Olympic.

Toute la journée, le Titanic procède à des essais de vitesse et de manœuvrabilité (arrêts d'urgence sur son erre, mesures des qualités manœuvrières à différentes vitesses).

Durant ces essais, le navire montre qu'il peut stopper sur une distance de seulement 3 fois sa longueur

Les dimensions du Titanic sont :

Il est équipé :



Mariage de Robert-Jean de Vogüé avec Anne Louise Marie Ghislaine Eudes d'Eudeville

Robert-Jean de Vogüé épouse à Paris 7e le 1er octobre 1924 Anne Louise Marie Ghislaine Eudes d'Eudeville, fille d'Henri Joseph Marie Eudes d'Eudeville et de Marie Marthe Jenny Ghislaine Thomas van Bomberghen.



Divorce de Joachim Ernst Wilhelm Karl Albrecht Leopold Friedrich Moritz Erdmann von Anhalt-Dessau et d'Élisabeth Strickrodt

Mariage de Joachim Ernst Wilhelm Karl Albrecht Leopold Friedrich Moritz Erdmann von Anhalt-Dessau avec Edda-Charlotte von Stephani-Marwitz

Joachim Ernst Wilhelm Karl Albrecht Leopold Friedrich Moritz Erdmann von Anhalt-Dessau et d'Élisabeth Strickrodt divorce en 1929.

Joachim Ernst Wilhelm Karl Albrecht Leopold Friedrich Moritz Erdmann von Anhalt-Dessau épouse à Dessau le 15 octobre 1929 Editha ou Edda-Charlotte von Stephani-Marwitz (1905-1986). Leurs enfants sont :


Le cortège du mariage d'Otto de Habsbourg-Lorraine avec Regina de Saxe-Meiningen - rue Saint-Dizier à Nancy

Mariage d'Otto de Habsbourg-Lorraine avec Régina Hélène Élisabeth Margarete de Saxe-Meiningen

Le couple aurait souhaité se marier à Mariazell mais à l'époque, les Habsbourg-Lorraine sont toujours frappés par la loi d'exil.

Une copie de la Mariazell Gnadenmutter orne l'autel des Cordeliers lors de la cérémonie.

Otto de Habsbourg-Lorraine épouse civilement à la mairie de Nancy le 10 mai 1951 Régina Hélène Élisabeth Margarete de Saxe-Meiningen (1925-2010), fille de Georges III de Saxe-Meiningen-Hildburghausen. Ensuite les époux sont allés à l'église Saint-François-des-Cordeliers de Nancy pour le mariage religieux. Leurs enfants sont :

L'acte de mariage le nomme en français : Son Altesse impériale et royale François Joseph Otto d'Autriche, Duc de Lorraine

En plus du titre de duc de Lorraine, Otto de Habsbourg-Lorraine est parfois titré duc de Bar par ses partisans.



Mariage d'Andrew Henry Parker Bowles avec Camilla Rosemary Shand

Andrew Henry Parker Bowles épouse dans The Guard's Chapel à Wellington Barracks le 4 juillet 1973 Camilla Rosemary Shand. Leurs enfants sont :

Andrew Parker Bowles, officier des Horse Guards, est général de brigade en retraite.


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