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6 événements affichés, le premier en 1477 - le dernier en 1677



Siège de Cambrai

Cambrai est assiégé par Louis XI en 1477.



Siège de Cambrai

Cambrai est assiégé par Henri II de France en 1553 et résiste grâce à sa citadelle.


Charles Ier Gonzague

Siège de Cambrai

Mort de Louis de Gonzague

Charles Ier Gonzague Duc de Nevers et de Rethel

Les Cambrésiens, mécontents de Jean de Montluc de Balagny, leur gouverneur, se choisissent pour chef Antoine de Villers-au-Tertre.

Il fait prendre les armes aux compagnies bourgeoises.

Jean de Montluc de Balagny est contraint à se réfugier dans la citadelle.

Les bourgeois livrent leur ville aux Espagnols.

Louis de Gonzague est envoyé contre le Duc de Parme en Picardie.

À 15 ans, Charles Ier Gonzague entre dans la ville assiégée par Louis de Berlaimont et des troupes espagnoles, avec une force de 450 cavaliers.

Renée de Clermont d'Amboise, femme de Jean de Montluc de Balagny, révèle un courage héroïque.

Jean de Montluc de Balagny doit se rendre, sans gloire, le 9 octobre 1595.

Peu de jours après la prise de Cambrai, Louis de Gonzague meurt à Nesle en Picardie le 23 octobre 1595.

Nevers doit à Louis de Gonzague son activité de faïencerie.

Vers la fin du XVIe siècle, il fait venir d'Italie Augustin Conrade, potier d'Albissola, près de Savone, et ses frères, Baptiste et Dominique, et les installe au château du Marais à Gimouille.

Leur réputation et leur réussite deviendront telles, que Nevers s'affirmera au XVIIe siècle comme capitale française de la faïence.

Charles Ier Gonzague devient de plein droit Duc de Nevers sous le titre de Charles III de Nevers et Duc de Rethel sous le titre de Charles III de Rethel.



Siège de Cambrai

Cambrai est assiégé sans succès par les Français en 1649.



Siège de Cambrai

Les armées de Jules Mazarin repartent à l'assaut des places du Nord, mais la campagne commence mal.

Cambrai est assiégé sans succès par les Français en 1657.


Plan de Cambrai datant de 1710 – les inondations au sud - à l'oues, la porte de Selles, la porte Notre-Dame au nord Codification des attaques des places fortes par Vauban Siège et reddition de la forteresse de Cambrai en avril 1677 par Adam François van der Meulen Philippe de France portant une armure à fleur de lys et le cordon bleu de l'Ordre du Saint-Esprit.

Siège de Cambrai

Siège de Saint-Omer

Forte d'une armée de métier bien payée et bien organisée qui comprend plus de 279 000 hommes, bénéficiant d'une artillerie puissante, la monarchie française est alors la meilleure armée d'Europe.

Face à elle, les places fortes des anciens Pays-Bas espagnols sont défendues par quelques milliers d'hommes, souvent des mercenaires mal payés et des compagnies de bourgeois qui n'offrent que leur courage.

Louis XIV, qui veut assurer à jamais le repos de ses frontières, décide d'en finir avec Cambrai et se porte en personne devant la ville.

Charles II d'Espagne estime plus la place de Cambrai, que tout le reste de la Flandre ensemble.

Elle est fameuse par le nombre des affronts qu'elle a fait souffrir aux Français.

Selon Boileau on juge, en France, que les Espagnols feront tous les efforts pour sauver Saint-Omer et Cambrai, dont la perte risque d'entraîner le reste des Pays-Bas.

Cambrai est isolé et ne peut espérer aucun secours mais la défense de la ville est confortée par :

Le temps, froid, pluvieux et neigeux, rend les conditions difficiles pour les assiégeants.

Les services secrets de François Michel Le Tellier l'ont renseigné sur les sentiments des Cambrésiens : ils ne sont pas belliqueux et n'ont pas d'attaches particulières avec l'Espagne.

Le 22 mars 1677, Louis XIV et François III d'Aubusson, s'installent à Awoingt d'où il dirige le siège.

François-Henri de Montmorency-Bouteville prend position à la Marlière.

Guy Aldonce II de Durfort s'installe au château d'Escaudœuvres.

Armand-Frédéric de Schomberg prend position à Ramilliesn.

La suite de Louis XIV comprend aussi François Michel Le Tellier et Simon Arnauld d'Andilly et le père de la Chaise, confesseur du roi.

Nicolas Chalon du Blé, Henri de Guise-Lorraine et Yves de Tourzel d'Alègre participent à ce siège.

César III Auguste de Choiseul participe à ce siège, sous les ordres de Philippe Ier d'Orléans

L'armée française est composée de 38 bataillons d'infanterie et 48 escadrons de cavalerie, soit plus de 40 000 hommes.

Les défenseurs de Cambrai sont au nombre de 4 000.

Vauban, qui commande les opérations, entreprend la réalisation de lignes de circonvallation et de contrevallation entourant la place :

Le front nord de Cambrai est vulnérable.

Profitant de cette faiblesse, les Français ouvrent une tranchée du côté de la porte Notre-Dame.

7 000 paysans viennent de Picardie aident aux travaux d'approche qui avancent rapidement.

Des buttes sont construites afin de placer, pour une meilleure performance, les canons au niveau de la contre-escarpe.

Le 30 mars 1677 les premières batteries se mettent à battre en brèche 3 demi-lunes et le corps de la place.

Le 1er avril 1677 les troupes françaises attaquent les 3 demi-lunes.

Le 2 avril 1677 les troupes françaises investissent l'une des demi-lunes entre la porte de Selles et la Porte Notre-Dame.

Le 5 avril 1677, la ville se rend après que les troupes françaises ont sapé les fortifications.

La garnison se réfugie dans la citadelle.

Les Français ouvrent alors une tranchée sur l'esplanade.

Dans la nuit du 11 au 12 avril 1677, 150 Français sont tués.

En réponse le roi fait saper les fortifications à 3 endroits au niveau du bastion Saint Charles.

Le gouverneur refuse toutefois de se rendre.

Le 17 avril 1677, le commandement français indique que deux autres mines vont de manière imminente écrouler les fortifications.

Le gouverneur Pedro de Zavala, blessé à la jambe durant les combats, fait battre la chamade et capitule.

Le roi apprend la nouvelle alors qu'il assiste, à Awoingt, à la messe officiée par le père de la Chaise.

Le 19 avril 1677, après les négociations d'usage, Pedro de Zavala, porté sur une litière en raison de sa blessure, remet les clefs de la citadelle à Louis XIV, après un siège de 29 jours.

On lui rend les honneurs pour sa belle défense.

Les combats de la citadelle ont fait plus de 1 200 blessés.

Les 2 000 Espagnols encore valides quittent la place tambours battant, mèches allumées, enseignes déployées.

Le 20 avril 1677, Louis XIV entre dans la ville et fait chanter le Te Deum dans l'église cathédrale puis visite la citadelle, qu'il ne trouve pas aussi forte qu'il le croyait.

Le 21 avril 1677, Louis XIV nomme le marquis de Cezen gouverneur de la ville.

Celui-ci nomme 14 nouveaux échevins tout en gardant le même prévôt.

Les jours suivants Louis XIV quitte Cambrai pour rejoindre Douai.

L'évènement grandit la gloire du roi en raison de l'ancienneté de la ville et du prestige de son archevêché.


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