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Événements contenant la ou les locutions cherchées



15 événements affichés, le premier en 665 - le dernier en 1593



Naissance de Rodrigue

Rodéric ou Rodrigo ou Rodrigue naît en 665, fils de Théodofred Balthes, Duc de Cordoue, et de Recilona.



Mariage de Rodrigue avec Egilona

Rodrigue Roi des Wisigoths épouse Égilona. Leur enfant est :



Naissance d'Egilon Umm 'Assim Balthes

Egilon Umm 'Assim Balthes naît en 695, fille de Rodrigue et d'Egilona.



Rodrigue Roi des Wisigoths

Rodrigue, Duc et gouverneur de Bétique (Hispania Beatica : ancienne province romaine correspondant à peu près à l'Andalousie), renverse Agila II. Agila II se réfugie à Septem (Ceuta enclave espagnole en Afrique du Nord). Il conserve des partisans dans la péninsule. C'est alors la guerre civile. En juillet août 710, le gouverneur musulman de l'Ifriqya Musa ibn Nusair ou Mousa ibn-Nocair ou Musa ibn Nusayr envoie une expédition en Espagne, commandé par Tarif ben Malik, avec environ 1700 berbères, pour reconnaître militairement la zone.

Les Berbères ou Imazighen (Amazigh au singulier) signifie homme libre. Ce sont les habitants originels de l'Afrique du Nord.


Bataille de Guadalete

Conflit de Julien avec Rodrigue

Débarquement des berbères à Gibraltar

Prise de Cadix et d'Algésiras

Bataille de Guadalete ou Wadi Lakka

Bataille de Xérès

Mort de Rodrigue Roi des Wisigoths

En 711, Julien, chef wisigoth ou exarque byzantin en Afrique du Nord à Septem, vassal de Rodrigue ou Rodrigue mais aussi gouverneur d'Algésiras, partisan d'Agila II entre en conflit avec le roi Rodrigue qui aurait violé sa fille. Il prend contact avec le wali (gouverneur musulman) omeyyade de l'Ifriqya (le Maghreb) Musa ibn Nusair qui lui envoie un corps d'armée berbère commandé par un jeune chef, Tarik ibn Zyad ou Ziyâd. Les partisans d'Akhila sont loin de soupçonner les véritables intentions de conquête des Arabes. Leur demande d'aide pour récupérer le trône en échange d'un tribut va leur coûter cher.

Dans la nuit du 27 au 28 avril 711 un contingent 6 000 guerriers, essentiellement des Berbères, commandé par Tariq ibn Ziyad débarque en Espagne à Tarifa (Tarif). Il concentre ses troupes sur le Mont Calpé, un rocher qui prendra le nom de Gibraltar (Djebel al-Tarik, " la montagne de Tarik ").

Tariq ibn Ziyad prend Cadix et Algésiras (al Djezirah, l'Ile Verte, aujourd'hui reliée à la terre). Il y affronte victorieusement une première armée wisigothe commandée par Sancho, neveu de Rodrigue venu à sa rencontre.

Cette victoire permet à Tariq d'organiser une cavalerie qui lui faisait gravement défaut. De plus son armée est renforcée par 5 000 autres berbères envoyés par Musa, forte alors de 12 000 à 15 000 soldats.

Rodrigue, était alors occupé dans le nord de l'Espagne à combattre une rébellion des Vascons (Basques). Les nouvelles de l'invasion mettent deux et trois semaines à lui parvenir.

Rodrigue descend à marche forcée vers le sud. La crise que traverse le royaume wisigoth, avec des complots continus et des guerres fratricides, limite considérablement la marge de manœuvre de Rodrigue au moment de recruter une armée pour faire face à l'ennemi Il est obligé d'accepter l'aide intéressée des partisans d'Akhila, prêts à le trahir.

Il organise précipitamment dans le sud de l'Espagne, en Andalousie à Cordoue une armée de 40.000 hommes et part à la rencontre de Tariq qui tirant parti de l'impopularité des Wisigoths, avance vers l'intérieur des terres.

Le choc a eu lieu le 19 juillet 711. La rencontre est dite bataille de Wadi Lakka par les chroniqueurs arabes et bataille de Guadalete par les historiens espagnols. L'incertitude plane sur sa localisation exacte :

Pendant 2 jours les deux armées se mesurent dans des escarmouches sanglantes.

Des le début la bataille les fils de Witiza et ses partisans sèment la discorde dans les rangs des partisans de Rodrigue, en les trahissant, se retirant, et laissant dépourvu les flancs de l'armée. Les Wisigoths ignorent totalement la manière de combattre des arabes.

Bien que les Wisigoths soient très supérieurs en nombre, le centre de l'armée de Rodrigue résiste autant qu'il peut mais à la fin cède.

Rodrigue, dernier Roi des Wisigoths, meurt en juillet 711 près de Jerez de la Frontera.



Début de la conquête de l'Espagne par les musulmans

L'avance musulmane soudaine est due au désaccord dans les rangs des Wisigoths, après la défaite déconcertante de l'armée et le décès du roi. Rapidement, les Arabes prennent Séville, Ecija.

L'avance musulmane est accélérée par la chute rapide de Cordoue, la capitale, évitant l'élection d'un nouveau roi et l'établissement d'une ligne de résistance.

Les envahisseurs bénéficient d'une absence de résistance, voire de la collaboration :

Parmi les forces mises en échec qui s'enfuient vers le nord se trouve très probablement Pelayo ou Pélage, noble wisigoth, certainement le porte lance du roi Rodrigue.



Prise de Tolède et de Saragosse

En 714, Tariq conquiert Tolède, la capitale royale, qui ne peut opposer une résistance quelconque car Rodrigue y avait recruté sa garde royale.

En 714, Musa ibn Nusayr débarque à Algésiras avec une armé de 18 000 berbères et prend l'Aragon et sa capitale Saragosse (Medina Albaida Saraqusta).

Les deux chefs occupent la majeure partie de la péninsule Ibérique, soumise au nom du calife alWalid Ier.

Abd-er-Rahman participe à la conquête musulmane de la péninsule ibérique entre 711 et 714.

La vallée isolée de Covadonga dans la chaîne cantabrique, les vallées de Hecho et Canfranc dans les hautes Pyrénées à l'extrême nord de la péninsule, échappent aux conquérants, qui ne paraissent pas se soucier d'y établir durablement leur domination. De nombreux Wisigoths s'y exilent volontairement. Inigo Ier Ximenez Arista résiste en Navarre.

Pierre, duc de Cantabrie et Alphonse Ier des Asturies se réfugie alors dans les montagnes où ils y font la connaissance de Pélage le Conquérant, le cousin de Rodrigue.



Mariage de Abdul Yazid Al-Wallid avec Egilon Umm 'Assim Balthes

Abdul Yazid Al-Wallid Ibn 'Abd Al-Malik, fils de Umayyade et de Musa ibn Nuseir, épouse avant 714 Egilon Umm 'Assim Balthes, fille de Rodrigue, Roi des Wisigoths et d'Egilona. Leurs enfants sont :



Mariage d'Ermengol VI d'Urgell avec Elvira Rodriguez

Ermengol VI d'Urgell est veuf d'Arsenda de Cabrera.

Elvira Rodriguez est veuve d'Arnal Joan.

Ermengol VI d'Urgell épouse avant 1135 Elvira Rodrigue. Leur enfant est :



Liaison de Juan II Manuel de Castille avec Inés de Castañeda

Juan II Manuel de Castille a une liaison avec Inés de Castañeda, fille de Diego Gómez de Castañeda et de Juana Fernandez de Guzmán. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean Ier de Bourbon avec Marie de Berry

Jean Ier de Bourbon épouse à Paris le 21 juin 1401 Marie de Berry.

Leurs enfants sont :

Il eut également plusieurs enfants illégitimes :



Bataille d'Anthon

Amédée VIII de Savoie rêve toujours d'une Grande Savoie s'étendant des Alpes à Lyon et espère sans doute récupérer ses possessions en Viennois et en Velin.

Amédée VIII de Savoie pense que la conquête du Dauphiné par Louis II de Chalon-Arlay est une chose tout à fait réalisable puisque l'élite dauphinoise a été complètement anéantie 6 ans plus tôt à Verneuil.

Amédée VIII de Savoie envoie à Louis II de Chalon-Arlay 300 cents lances triées sur ses réserves, tout en se tenant à l'écart.

Durant l'hiver de 1429 à 1430, Louis II de Chalon-Arlay fait fortifier le port d'Anthon et installe des garnisons dans les principaux châteaux de la baronnie.

Le château de Pusignan est occupé par ces troupes orangistes.

La Bâtie d'Azieu, forteresse delphinale, est prise d'assaut et conquise en quelques heures.

L'inquiétude se répand à travers tout le Dauphiné, même jusqu'à Vienne, qui se prépare à résister aux assauts des hommes d'armes du prince d'Orange.

Dès les premiers mois de 1430, on signale des levées d'hommes d'armes en Bourgogne.

Philippe III le Bon se décide à mener une guerre totale contre le Dauphiné et le royaume de France.

D'ailleurs, Louis II de Chalon-Arlay écrit à son châtelain d'Anthon, Antoine Ferrières :

Très chier et bien amé escuier, lettres de Monsieur de Bourgogne, lesquelles contiennent, qu'il veut que nous fassions la guerre au Dauphiné le plus fort que nous pouvons...

Il recommande cependant de faire comme si rien ne se préparait, obéissant ainsi aux gens du conseil delphinal.

Raoul VI de Gaucourt comprend rapidement les intentions de Louis II de Chalon-Arlay.

Le 20 mai 1430, Raoul VI de Gaucourt réunit les États du Dauphiné, à la Côte-Saint-André, pour voter un subside.

Raoul VI de Gaucourt se rend ensuite à Annonay où il engage les routiers espagnols de Rodrigue de Villandrando, qui traversent le Rhône à Vienne, le 26 mai 1430.

Le 27 mai 1430, Raoul de Gaucourt donne rendez-vous devant le château d'Auberive, à Humbert de Grolée, maréchal du Dauphiné et sénéchal du Lyonnais, qui amène avec lui :

Les Dauphinois prennent l'initiative de s'emparer des châteaux déjà occupés par les troupes orangistes.

La forteresse d'Auberive est prise et rasée le 27 mai 1430 par la petite armée delphinale

Les troupes dauphinoises se dirigent vers le nord et pénètre en Velin, où ils établissent leur camp sous les murs du château de Pusignan, le 7 juin 1430.

La garnison orangiste ne peut longtemps résister et capitule à la première attaque, dès le 9 juin 1430.

Le 8 juin 1430, la Bâtie-d'Azieu ou Assieu se rendit après un terrible assaut.

Le vendredi 9 juin 1430, l'armée delphinale doit faire face à une forte garnison orangiste devant le bourg fortifié de Colombier.

Le capitaine châtelain réside alors dans la puissante tour maîtresse circulaire dominant le village d'où des archers et arbalétriers peuvent tirer sur les assaillants.

Pour réduire cette place forte au plus vite, Sibuet de Rivoire, châtelain de Crémieu, est chargé de ramener les bombardes de la cité de Crémieu.

Le bourg est pris dans la journée mais une pluie torrentielle contraint les Dauphinois à renoncer au siège de la tour maîtresse où se trouvent les derniers défenseurs.

Le 10 juin 1430, vers 6 heures, la pluie cesse, permettant aux hommes d'armes de Raoul de Gaucourt de poursuivre leur attaque du dernier réduit. En milieu de journée, après une défense acharnée, les Orangistes déposent les armes.

Entre-temps, Louis II de Chalon-Arlay, qui a passé le Rhône la veille, dépêche un groupe de soldats à Colombier afin de savoir ce qui s'y passe. Ces hommes se heurtent aux Milanais de Burnon de Caqueran qui viennent à leur rencontre.

Au lieu d'engager la lutte, les orangistes préfèrent s'enfuir, persuadés que la position de Colombier, plus forte, peut repousser les assauts dauphinois. Ils ignorent alors que cette place forte est prise.

Selon les chroniqueurs, l'armée dauphinoise se compose d'un peu plus de 1 600 hommes :

Parmi les combattants, se trouvent :

Selon le rapport officiel, l'armée de Louis II de Chalon-Arlay compte environ 4 300 hommes dont :

Les nobles qui accompagnent Louis II de Chalon-Arlay sont :

Les troupes dauphinoises doivent faire face à une armée 3 fois plus importante et mieux organisée.

Le dimanche 11 juin 1430, l'armée dauphinoise entend au petit jour dans la plaine la messe célébrée par le chapelain du gouverneur du Dauphiné puis s'ébranle en direction d'Anthon.

Louis II de Chalon-Arlay, perplexe, décide de rassembler ses chevaliers et sa piétaille, puis d'Anthon se dirige vers Colombier, afin de porter secours à ses hommes.

La stratégie des dauphinois consiste à :

En ce temps-là, le grand bois des Franchises, dans lequel va se dérouler la bataille, est beaucoup plus étendu et plus compact qu'il ne l'est aujourd'hui. Il s'étend depuis les environs d'Anthon jusqu'à la maison-forte de Malatrait et la ferme de la Batterie situés un peu au sud de Janneyrias.

À l'est de ce village, se trouvent des marécages que l'on appelle aujourd'hui marécages de la Laichère.

En bon ordre, les forces dauphinoises vont prendre les positions d'embuscade assignées.

Le premier temps de l'offensive s'exécute de point en point :

Les premiers cavaliers de la colonne orangiste sont à la Batterie, prêts à sortir, quand les routiers de Villandrando se jettent, lance au poing, à leur tête.

Les chevaux blessés se cabrent, les hommes tombent. Le massacre commence alors dans un désordre indescriptible.

Dans la plus grande confusion, la tête de la colonne orangiste, empêtrée, décimée, cherchant une échappatoire, reflue et se retourne sur le reste de l'armée de Louis II de Chalon-Arlay.

Pour accentuer l'affolement parmi les Orangistes, les Dauphinois hurlent et les bombardes venues de Crémieu rajoutent au tumulte. La marche confiante de l'armée orangiste devient un sauve-qui-peut général.

Les cavaliers orangistes abandonnent dans les bois leurs destriers sellés et harnachés.

Les hommes de trait et d'armes laissent arcs, épées, lances et arbalètes à terre afin d'échapper à la fureur dauphinoise.

Les survivants se dirigeant vers Anthon, arrivés au passage de la route de Lyon-Crémieu, sont alors obligés de se découvrir devant les dauphinois.

Louis II de Chalon-Arlay perd la bataille entre 13 heures et 14 heures.

Les fuyards bourguignons sont massacrés : environ 300 morts. Des charniers sont constitués le long de la route du château des Burlanchères.

Le Dauphiné est sauvé et reste dans le Royaume de France.

Sur le champ de bataille gisent les corps :

Selon la chronique, pour échapper aux hommes d'armes de Grolée, détalèrent comme des lapins :

Le comte de Fribourg, récemment promu dans l'ordre de la Toison d'Or, est dégradé par Philippe III le Bon après avoir fait preuve de lâcheté au combat.

Sont fait prisonniers par les dauphinois:

François de la Palud, le nez emporté par un coup de hache, aura recours à sa mère Aynarde de la Baulme pour payer une rançon de 8 000 florins d'or.

Les pertes dauphinoises se limitent à quelques hommes d'armes.

Le 13 juin 1430, à Crémieu sont vendus 1200 chevaux harnachés récupérés.

L'étendard rouge et or d'Orange sera exposé à la cathédrale Saint-Jean à Lyon.

Une stèle commémorant cette bataille est érigée sur la route à l'est de Janneyrias.

Louis II de Chalon-Arlay s'enfuie et s'échappe grâce à la rapidité de son vigoureux destrier.

Selon Mathieu Thomassin, Louis II de Chalon-Arlay retraverse le Rhône à Anthon en se précipitant en armure dans le fleuve avec sa monture et réussit malgré le fort courant à gagner la rive opposée.

Selon les propos du héraut Berry, il aurait traversé le Rhône en bateau, à la faveur de la nuit.

Louis II de Chalon-Arlay est fait prisonnier après avoir traversé le Rhône.

Bien longtemps après, avoir payé une forte rançon, Louis II de Chalon-Arlay se rend dans l'un de ses châteaux jurassiens.

Louis II de Chalon-Arlay perd ses fiefs en Dauphiné et ne cessera de revendiquer, auprès du roi de France, ses possessions en Dauphiné.

Louis II de Chalon-Arlay doit faire hommage à Charles VII de France pour sa principauté d'Orange, ce qui lui évitera d'ailleurs de payer la totalité de sa rançon.

Philippe III le Bon retire à Louis II de Chalon-Arlay tous les privilèges liés à son appartenance à l'ordre de la Toison d'Or.

Raoul de Gaucourt confie la garde des châteaux de Colombier et d'Anthon à Gilet Richard, seigneur de Saint-Priest jusqu'au moment où Louis de Saluces sera reconnu comme légitime héritier de Bertrand de Saluces, son oncle.

La baronnie d'Anthon sera restituée à la maison de Saluces et Louis II de Chalon-Arlay n'obtient que de maigres compensations financières.

Charles VII de France confisque le château de Pusignan à Alix de Varax qui avait pris le parti de Louis II de Chalon-Arlay et en fait don à Rodrigue de Villandrando, dont la vaillance a été déterminante dans l'issue du combat.

600 chevaliers bourguignons et savoyards prisonniers seront libérés contre une forte rançon.

Humbert de Grolée est fait maréchal du Dauphiné.


Les vigiles de Charles VII chassent les assiégeant Anglais durant le siège de Lagny

Troisième siège de Lagny-sur-Marne

La garnison de Lagny-sur-Marne est un continuel sujet d'alarme et une gêne insupportable pour l'approvisionnement de Paris, alors occupée par les Anglais et leurs alliés, les Bourguignons.

Jean de Lancastre, accompagné d'un grand nombre de généraux Bourguignons, mets les grands moyens.

Avec 6 000 combattants commandés par :

et un nombre prodigieux de machines de guerre, Jean de Lancastre vient investir Lagny-sur-Marne, défendue par 800 à 1 000 combattants commandés par Ambroise de Loreil, capitaine écossas, et Jean Foucault.

Le siège débute en juillet 1432.

La ville de Lagny-sur-Marne est investie de toutes parts.

Plusieurs engins de siège sont placés afin de battre les murailles et les portes de la ville

Un pont est construit sur la Marne pour que les assiégeants puissent passer d'une rive à l'autre afin de rendre leurs communications sûres et faciles.

Le camp anglais est fortifié et mis à l'abri de toute attaque.

La ville commence à manquer de vivres.

Charles VII de France résout de secourir la garnison, en envoyant de 600 à 800 combattants commandés par :

Les troupes de secours partent d'Orléans, arrivent à Melun où ils passent la Seine et de là en traversant la Brie, approchent de Lagny.

Ils arrivent à temps.

Les Anglais avaient déjà planté leur bannière sur un des boulevards de la ville, mais ils se retirent dans leur camp, et les Français vinrent leur présenter bataille.

Jean de Lancastre reste en fermé dans son enceinte.

Tout se borne à de fortes escarmouches et à des faits d'armes qui se passent dans l'intervalle des deux armées.

Voyant que les Anglais refusent le combat, les chefs français décident de faire entrer un convoi dans la ville.

La garnison fait une sortie.

Les Anglais qui gardent cette porte se trouvent trop faibles.

Jean de Lancastre sort alors de son camp, et bientôt commence une effroyable mêlée, où à peine amis et ennemis peuvent se reconnaitre au milieu de la poussière.

C'était le 10 août 1432, la chaleur est excessive.

Les Français en souffrent moins que les Anglais, qui, selon leur coutume, combattent à pied.

Il en tombe plus de 300 étouffés dans leur armure.

Leurs chefs se hâtent de les ramener dans le camp.

Raoul VI de Gaucourt entre dans la ville avec les vivres et un puissant renfort.

Le 11 août 1432, Jean de Dunois et Gilles de Rais s'éloignent en remontant la rive gauche de la Marne.

Lorsqu'ils sont près de la Ferté-sous-Jouarre, ils commencent à réunir des bateaux pour faire un pont, passer la rivière et s'avancer vers Paris car c'était le moyen assuré de faire lever le siège de Lagny-sur-Marne, tant Jean de Lancastre a toujours des craintes dès qu'il s'agit de Paris.

Le 20 août, Jean de Lancastre quitte son camp avec une telle hâte, qu'il abandonne ses canons et ses vivres.

Ce retour parait bien honteux aux Parisiens.

Ils ont payé de leurs deniers tant de préparatifs qui se trouvent inutiles.

La campagne devient plus que jamais livrée aux Armagnacs et les arrivages sont gênés de toutes parts.

La disette est grande dans la ville de Paris, les maladies y font de grands ravages.

Aussi les murmures et le mécontentement s'en vont croissant.

L'abbesse de Saint-Antoine et plusieurs de ses religieuses sont mises en prison, parce qu'on les soupçonne d'avoir formé un complot pour livrer aux Français la porte de la ville.



Découverte de l'Amérique

Après une escale dans l'archipel des Canaries, possession espagnole, la flottille fonce vers le sud-ouest en suivant les alizés.

Plus habitués au cabotage le long des côtes qu'à la navigation hauturière, les équipages s'inquiètent bientôt de l'absence de terre.

Colomb minore les distances parcourues et tente de les rassurer en leur faisant croire qu'ils sont encore très proches du port de départ.

Des algues apparaissent enfin et l'on peut croire qu'elles indiquent la proximité de la terre.

Illusion.

Il s'agit de la mer des Sargasses, à l'est des Antilles, seule mer sans côtes de la planète.

Colomb refuse heureusement de chercher quelque île en ces lieux et préfère poursuivre droit vers l'ouest.

Le 10 octobre 1492, les équipages sont à bout et sur le point de se mutiner.

Colomb promet une récompense de dix mille maravédis au premier qui verra la terre.

Dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492, après 36 jours de navigation, au lieu des 15 escomptés, Rodrigue (Rodrigo) de Triana, qui fait office de vigie sur la Pinta, crie pour de bon : "Tierra" !

Les navires accostent sur une petite île des Bahamas que les Indiens Taïnos du cru appellent Guanahaní.

L'île est baptisée "San Salvador" (Saint Sauveur) par les Espagnols.

Les marins sont immédiatement bouleversés par...

la nudité des pacifiques Taïnos, des Indiens du groupe des Arawaks.

Les femmes indigènes attirent les marins de Colomb.

Cela leur vaudra de ramener en Europe une terrible maladie vénérienne, la syphilis.

En contrepartie, les Européens amènent aux habitants de ce Nouveau Monde des maladies comme la rougeole qui vont les décimer en quelques années, plus sûrement que les arquebuses et les épées.

Les navires ne s'attardent pas et poursuivent vers ce qui sera plus tard connu comme l'île de Cuba.

Une homonymie des noms convainc Christophe Colomb qu'il est aux portes de l'empire chinois du Grand Khan.

Dans la nuit du 20 au 21 novembre, Martin Alonzo Pinzon, qui commande la Pinta et ne s'entend pas avec Colomb, fausse compagnie à celui-ci et suit son propre chemin.



Bataille de Salbertrand

Mort de Rodrigue Alvarez de Tolède

Les troupes alliées savoyardes, espagnoles et napolitaines, commandées par le général Rodrigue Alvarez de Tolède, s'emparent du fort d'Exilles.

François V de Bonne les défait à la bataille de Salbertrand, le 7 juin 1593.

Rodrigue Alvarez de Tolède meurt durant cette bataille.


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