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Événements contenant la ou les locutions cherchées



18 événements affichés, le premier en 1325 - le dernier en 1407



Naissance de Robert Knolles

Robert Knolles naît dans le Cheshire en 1325.



Bataille de Cadoret

Mort de Jean de Montfort

Jean IV de Bretagne Comte de Montfort

Jean de Montfort obtient d'Édouard III d'Angleterre une armée commandée par Dagworth.

En 1345, il débarque avec cette armée en Bretagne. Cette armée rencontre celle des Blaisiens sur les landes de Cadoret, près de Josselin, et la met en pleine déroute.

Jean de Montfort meurt peu après à Hennebont, le 23 septembre 1345.

Jean IV de Bretagne devient Comte de Montfort en 1345.

Robert Knolles fait ses premières armes prenant parti pour Jean IV de Bretagne.


Jean III de Beaumanoir - Statue située à Dinan Combat des Trente

Combat des Trente

Robert Knolle Prisonnier

Le 25 mars 1351, Jean III de Beaumanoir provoque en combat singulier les Anglais de Richard de Bremborough ou Bembro, établi non loin de là, à Ploërmel.

À un combat singulier, Richard de Bremborough préfère un combat par équipes :

Dieu soit Juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente à quarante champions pour soutenir sa cause. On verra de quel côté est le droit

Les deux camps désignent chacun 30 champions.

Le combat commence le 27 mars 1351 sur la lande, au lieu-dit le chêne de Mi-Voie ou Mivoye, entre Josselin et Ploërmel dans le Morbihan actuel.

C'est un carnage sans règle qui n'a rien à voir avec les joutes codifiées de l'époque.

Les combattants, chevaliers, écuyers, mercenaires, sont à pied ou à cheval, avec des armes disparates.

Au plus fort des combats, Jean III de Beaumanoir blessé réclame à boire.

L'un de ses compagnons, Geoffroy du Bois, lui lance :

Bois ton sang, Beaumanoir! Et la soif te passera.

Et le capitaine retrouve sa combativité.

Le soir venu, Jean III de Beaumanoir et son camp remportent une victoire relative.

Selon les sources :

Les 30 bretons combattants supportant le parti de Blois :

Jean Goyon, Seigneur de Miniac, second fils de Bertrand II de Goyon et de Jeanne de Dinan, participe au Combat des Trente.

Louys Goyon participe à ce Combat.

L'Anglais Robert Knolles est capturé.



Libération de Robert Knolle

Prise du château de l'île d'Yeu

Libéré après une rançon, Robert Knolles réussit en 1355 à s'emparer du château de l'île d'Yeu.



Prise de Domfront

Au printemps 1356, Robert Knolles effectue une chevauchée à travers la Normandie pour rejoindre le Prince Noir en Poitou.

L'ost de Jean II le Bon les fait cependant reculer.

Robert Knolles parvient tout de même, avec sa troupe, à prendre Domfront qu'il conservera jusqu'en 1366.



Prise de Châteauneuf-Val-de-Bargis

Robert Knolles se met au service de Charles II le Mauvais lors de sa tentative de prise du pouvoir en 1358.

Robert Knolles s'empare de Châteauneuf-Val-de-Bargis.



Mort de Jean II d'Auxois

Chevauchée de Robert Knolles

Prise d'Auxerre

Le 19 janvier 1359, jeudi après l'Épiphanie, alors que Jean II d'Auxois est mourant, les Anglais atnttaquent Auxerre.

L'alerte est donnée, et en conséquence la chambre de Jean II d'Auxois est emplie de défenseurs portant armes lorsque l'extrême-onction lui est donnée.

L'attaque manquée des Anglais retarde l'enterrement, qui est fait quelques jours plus tard dans la cathédrale à gauche du chœur, entre la tombe de Guy de Mello et les marches montant aux stalles du chœur.

En 1359, à la tête de 2000 à 3000 Anglo-Gascons, Robert Knolles ravage la vallée de la Loire.

Robert Knolles se rend jusqu'en Bourgogne, assiège et met à sac Auxerre le 10 mars 1359.

En 1359, Robert Knolles occupe Cusse puis Saint-Pourçain mais doit fuir devant l'armée des nobles bourbonnais, auvergnats et foréziens.

C'est au cours de cette chevauchée qu'il se gagne sa réputation de personnage cruel et sans scrupule.


Paix de Brétigny

Paix de Brétigny

Libération de Jean II le Bon

Louis II de Bourbon, Louis d'Évreux et Jean Ier de Berry Otages

Comté de Ponthieu rendu aux Anglais

À l'initiative d'Innocent VI, Androin de la Roche, abbé de Cluny, fait accepter, le 4 mars 1360, le principe d'une négociation entre la France et l'Angleterre.

Sur le chemin du retour, se voyant en mauvaise position et craignant que sa chevauchée ne s'achève sur un désastre, Édouard III d'Angleterre consent à revenir sur les accords de Londres.

Les ennemis se retrouvent au début mai 1360 dans le village de Brétigny, un hameau qui est aujourd'hui situé sur la commune de Sours, près de Chartres.

Une stèle a été dressée à proximité des lieux présumés de la négociation.

Les négociations débutent sous la présidence de Raymond de Canillac.

Jean Chandos négocie pour Édouard III d'Angleterre, durant 7 jours, en présence d'Henry de Grosmont.

Parmi les négociateurs français, Jean de Dormans, évêque de Beauvais, chancelier du royaume de France, et son frère Guillaume, deux éminents juristes, défendent âprement la cause royale.

Jean II de Melun est l'un des plénipotentiaires français

Louis II de Bourbon et Charles Ier de Montmorency sont négociateurs pour la France.

Jean Ier le Meingre, Maréchal Boucicaut, est l'un des signataires du côté français.

Le 8 mai 1360 des préliminaires de paix sont signés, mettant fin à plus de 2 décennies de combats.

La rançon est ramenée à 3 millions d'écus d'or, ce qui reste un montant énorme.

Les Anglais obtiennent par ailleurs une pleine souveraineté, sans hommage féodal, sur une région côtière qui comprend :

Les vicomtés de Turenne et de Thouars deviennent anglaises.

Le comté de Gaure passe sous souveraineté anglaise.

La baronnie de Fiennes se retrouve en territoire anglais.

En échange, Édouard III d'Angleterre convient de ne plus revendiquer le trône de France et renonce à afficher les lys capétiens sur ses armoiries.

Jean II le Bon quitte sa prison, pour quelques mois seulement.

Bonabes IV de Rougé et de Derval, ambassadeur du roi est donné comme otage

Louis II de Bourbon, Louis d'Évreux et Jean Ier de Berry sont donnés comme otage pour garantir le traité de Brétigny.

Enguerrand VII de Coucy, Guy II de Blois-Châtillon, Jean II de Melun et Pierre II d'Alençon font aussi partie des Seigneurs donnés en otages aux Anglais.

Jean VI d'Harcourt est donné en otage et pleige.

Guy V de Châtillon-Saint-Pol, Guy VI de Luxembourg, son beau-frère et Valéran III de Luxembourg, son neveu, sont aussi donné en otage.

Guy II de Chauvigny est donné otage.

Suit une période où le Comté de Blois est occupé et traversé par des armées créant pillage et désolation.

En décembre 1360, les premiers francs sont frappés pour aider à payer la rançon du roi Jean II le Bon.

Dénommé le Franc à cheval, il s'agit en fait d'un écu qui va être tiré à 3 millions d'exemplaires.

Il pèse 3,82 grammes d'or fin et vaut une livre tournois ou 20 sols.

Le roi y est représenté sur un destrier, armé d'un écu à fleur de lys et brandissant l'épée, avec le terme "Francorum Rex" (Roi des Francs).

Jacques Ier de Bourbon perd le Ponthieu qui est rendu aux Anglais.

Après le traité, Robert Knolles retourne en Bretagne et assiste à nouveau Jean IV de Bretagne dans sa lutte pour la possession du duché.

La lutte contre les compagnies est l'un des enjeux majeurs du retour de Jean II le Bon.

Il tente d'utiliser les unes contres les Autres.

Gaston III Phébus a l'opportunité de se débarrasser de Jean Ier de Berry, ainsi que d'obtenir une énorme compensation pour la perte de la Bigorre.



Prise de Ménétréol-sous-Sancerre

En 1361, Robert Knolles s'empare de Ménétréol-sous-Sancerre mais échoue devant Sancerre.


Bataille d'Auray - d'après la Chronique de Bertrand du Guesclin par Cuvelier

Bataille d'Auray

Mort de Charles de Blois-Châtillon

Olivier V de Clisson blessé

Mort de Roger Davy

Mort de Thibault III de Rochefort Seigneur de Rochefort et d'Assérac, et Vicomte de Donges

Mort de Roland IV de Dinan Seigneur de Montafilant

Jean Ier de Lorraine et Bertrand du Guesclin prisonniers

Maison de Montfort

Jean IV de Bretagne Duc de Bretagne

Quelques mois après l'avènement de Charles V le Sage, Jean IV de Bretagne profite de la situation troublée que connaît la France pour déployer un effort décisif avec les Bretons de son parti.

Jean Ier de Lorraine part en Bretagne aider son oncle Charles de Blois-Châtillon à combattre Jean IV de Bretagne.

Un corps anglais est envoyé par le Prince Noir, sous les ordres de Jean Chandos, et comprenant, pour aider Jean IV de Bretagne à assiéger Auray.

La ville est défendue par Charles de Blois-Châtillon et un corps de troupes françaises commandé par Bertrand du Guesclin.

Jean III de Kergolay, Thibaud III, Seigneur de Rochefort et de Châteauneuf et Eudon, Seigneur de la Roche-Bernard participent à la bataille.

Charles de Dinan est à la tête d'un corps de bataille.

Le 29 septembre 1364, les deux armées s'affrontent sous les murs de la ville.

Le sort est d'abord indécis mais il y a des trahisons dans le parti de Blois.

Jean IV de Bretagne est vaillamment secondé par Jean Chandos, Robert Knolles et par Olivier V de Clisson.

Avec habileté, ils disjoignent les troupes de Charles de Blois-Châtillon les unes des autres et les combattent séparément.

Éloigné du gros de son armée, Charles de Blois-Châtillon est entouré par ses ennemis et tué, dans la mêlée.

Charles de Blois-Châtillon sera fait bienheureux en 1904.

Roland IV de Dinan meurt lors de cette bataille.

Olivier V de Clisson perd un œil dans la bataille, d'où son second surnom L'Éborgné d'Auray.

Roger Davy meurt durant cette bataille.

Thibault III de Rochefort meurt lors de cette Bataille.

Durant cette même bataille, Jean Ier de Lorraine et Bertrand du Guesclin sont faits prisonniers.

Charles de Dinan sauve la vie de Bertrand Du Guesclin.

La Guerre des Deux Jeannes prend fin avec cette bataille.

Dès lors, la mainmise de Jean IV de Bretagne sur le duché est assurée.

Jean IV de Bretagne devient Duc de Bretagne.



Émeutes anti-juives en Espagne

Pierre Ier le Cruel Roi de Castille et León

Henri II de Trastamare surnomme continuellement Pierre Ier le Cruel le roi des juifs et il réussit ainsi à bénéficier des sentiments antisémites d'une certaine partie de la population.

Pierre Ier le Cruel prend d'énergiques mesures pour lutter contre cela avec notamment l'exécution de 5 meneurs d'une émeute qui sont bouillis et rôtis.

Durant l'été 1366, Pierre Ier le Cruel fait appel à Édouard III d'Angleterre qui lui accorde son soutien, envoyant en Espagne une armée menée par son propre fils Édouard, le Prince Noir, avec :



Robert Knolles en Aquitaine

En 1369, Robert Knolles assiste le Prince Noir, malade, en Aquitaine.


Château de Derval - Tour Saint Clair Étapes de la reconquête par Charles V de France des territoires concédés au traité de Brétigny Interprétation du plan

Chevauchée de Robert Knolles

Bataille de Pontvallain

La guerre contre la France reprend. Édouard III d'Angleterre met Robert Knolles à la tête d'une armée.

En juillet 1370, Robert Knolles débarque à Calais avec 3 000 hommes dans le but de reprendre possession du royaume.

Cette conquête se transforme en raid de pillages, saccages, exactions. Incapable de prendre les villes, Robert Knolles se contente de brûler les campagnes.

Robert Knolles attaque sans succès le château de Fiennes, Arras, Reims, Troyes puis revient vers Paris où quelques faubourgs éloignés sont incendiés.

Charles V le Sage, en roi prudent, se contente de le laisser passer.

La chevauchée fait beaucoup de ravages mais la reconquête n'a pas lieu.

Robert Knolles subit même une franche défaite à Pontvallain, infligée par Bertrand du Guesclin, Jean V de Mauquenchy, et Guy XII de Montmorency-Laval.

Ils font prisonnier Grandson un chef anglais.

Charles V le Sage récompense Guy XII de Montmorency-Laval par un don de 4 000 livres d'or avec une pension de 300 livres par mois.

Robert Knolles retourne alors en Bretagne où il fait face à une mutinerie de certains de ses hommes, fatigués de se battre pour un maigre butin.

Robert Knolles abandonne alors la partie et se réfugie dans son château de Derval que lui a offert Jean IV de Bretagne, qui l'avait lui-même pris de force à la Maison de Rougé.

Il le conservera jusqu'en 1380.

Situé dans la zone frontalière de défense des Marches de Bretagne, le château était une forteresse importante : 9 tours, 1 donjon de plus de 30 mètres de haut et 3 remparts. Au cœur du château existait une chapelle dédiée à Saint-Clair, premier Évêque de Nantes. Aujourd'hui il ne reste plus que les ruines du donjon à peine visible de la route de Mouais.



Conquête de la Bretagne par Bertrand du Guesclin

Occupation du château Montmuran

Exil de Jean IV de Bretagne

En 1373, Robert Knolles sort de sa retraite pour aider Jean IV de Bretagne, de nouveau en lutte contre Charles V le Sage.

Le château Montmuran est occupé par les Anglais puis repris par Bertrand du Guesclin.

En 1373, Louis Ier d'Anjou et Bertrand du Guesclin, rentrent en Bretagne avec de grandes forces, dans la vue de punir Jean IV de Bretagne de ses pratiques secrètes avec l'Angleterre.

Bertrand du Guesclin délivre les villes de haute Bretagne entre mars et juin 1373.

Pierre II d'Alençon combat avec Bertrand du Guesclin, et est blessé durant l'assaut d'Hennebont.

Du Guesclin rend Fougères à son seigneur Pierre II d'Alençon en 1373.

Guy XII de Montmorency-Laval se joint aux seigneurs bretons soulevés contre Jean IV de Bretagne.

Jean Ier de Rohan s'empare de Vannes, et Olivier V de Clisson d'autres villes.

Guy XII de Montmorency-Laval marche contre Rennes dont il se rend maître.

Ces échecs obligent Jean IV de Bretagne à s'exiler en Angleterre

Robert Knolles doit rentrer en Angleterre.

Charles V le Sage souhaite en faite dépouiller Jean IV de Bretagne de ses états et réunir le duché de Bretagne à la couronne, pensant ainsi établir la tranquillité du royaume.

Il en fait la confidence à Jean Ier de Rohan, à Olivier V de Clisson et à Guy XII de Montmorency-Laval, leur promettant leur part. Il leur demande les places et forteresses qu'ils y possèdent

Les 3 seigneurs quittent alors la cour sans dire adieu, et se retirent dans leurs places, sous prétexte de les garder et de pourvoir aux besoins de la Bretagne menacée par les Anglais.



Envoi d'une flotte anglaise contre les Espagnols

En 1377, Robert Knolles est l'un des commandants de la flotte envoyée contre les Espagnols.



Siège de Nantes par les Anglais

En 1380, sous les ordres de Thomas de Woodstock, Robert Knolles reprend pied en Bretagne et aide Jean IV le Conquérant à reconquérir son duché.

En 1380, Thomas de Woodstock est en Bretagne où il assiège en vain Nantes.

Pierre II d'Amboise participe à ce siège.

Pierre II d'Amboise est fait chevalier par Amaury de Clisson.



Révoltes en Angleterre

Mort de Wat Tyler

En 1381, Jean de Gand fait face à des révoltes sociales dont celles de John Ball et Wat Tyler, causées par le poids trop lourds des impôts dus à la guerre en France et aux dépenses de la cour.

Les paysans anglais marchent sur Londres, menés par Wat Tyler.

À la demande de Richard II d'Angleterre, Robert Knolles sort de nouveau de sa retraite pour mater la révolte.

Richard II d'Angleterre négocie brillamment avec lui et, fait cesser la violence.

Wat Tyler est assassiné par William Walworth, Maire de Londres.



Mort de Robert Knolles

Robert Knolles meurt à Sculthorpe dans le Norfolk le 15 août 1407.

Robert Knolles a dédié une grande partie de sa fortune à des œuvres de charité : construction d'un collège et d'une aumônerie à Pontefract, fondation d'un hôpital anglais à Rome, restauration des églises de Sculthorpe et de Harpley.


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