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39 événements affichés, le premier en 1046 - le dernier en 1134



Mariage d'Hugues IV du Maine avec Berthe de Blois

Eudes Ier de Penthièvre Comte de Bretagne

Berthe de Blois est veuve d'Alain III le Refru, Duc de Bretagne

Gervais de Château-du-Loir, évêque du Mans, arrange le mariage d'Hugues IV du Maine avec Berthe de Blois, mais Geoffroy II Martel, comte d'Anjou réplique en envahissant le Maine.

Hugues IV du Maine épouse vers 1046 Berthe de Blois, fille d'Eudes II de Blois, Comte de Blois, et d'Irmengarde d'Auvergne.

Leurs enfants sont :

Eudes Ier de Penthièvre, son frère, s'empare de la garde de son neveu Conan II de Bretagne et se proclame Comte de Bretagne.



Mariage de Guillaume le Conquérant avec Mathilde de Flandre

Guillaume a du mal à conquérir les faveurs d'une bien-aimée cousine, Mathilde de Flandre, qui hésite à convoler avec un bâtard. Il use de violence pour s'emparer de la jeune fille et il semble que celle-ci ne lui en tient pas longtemps rigueur...

Guillaume Ier le Conquérant épouse en 1053 Mathilde de Flandre. Leurs enfants sont :

Mais ce mariage fait apparaître Guillaume le Conquérant trop puissant aux yeux d'Henri Ier de France qui inverse son alliance et prend le parti :

et des barons normands rebelles à Guillaume le Conquérant.



Naissance de Robert II Courteheuse

Robert II, dit Courteheuse, naît en Normandie en 1054, fils de Guillaume le Conquérant et de Mathilde de Flandre. Robert est appelé Courteheuse en raison de sa taille râblée.

Dans sa jeunesse Robert II Courteheuse s'avère courageux et habile dans les exercices militaires. Il a, cependant, aussi des tendances à la paresse et à la faiblesse de caractère qui mécontentent les nobles. Le roi de France l'exploite pour augmenter son désaccord avec son père Guillaume le Conquérant.



Exil d'Herbert II du Maine

Guillaume le Conquérant suzerain et héritier d'Herbert II du Maine

En 1056, Herbert II du Maine s'échappe du Mans et se réfugie à la cour de Guillaume le Conquérant.

Sa sœur Marguerite du Maine est fiancée à Robert II Courteheuse, le fils aîné de Guillaume le Conquérant, et Herbert prête hommage à Guillaume le Conquérant pour le Maine et le déclare son héritier.



Prise du Mans

Mort de Gautier III de Vexin

Mort de Biota du Maine

Raoul III de Valois Comte de Vexin et d'Amiens

Robert II Courteheuse Comte du Maine

Mariage de Robert II Courteheuse avec Margaret du Maine

Raoul II de Tosny, d'Arnaud d'Échauffour et de Hugues de Grandmesnil sont rappelés par Guillaume le Conquérant, vers 1063, en prévision d'une campagne contre le Maine.

En 1063, Guillaume le Conquérant enlève le Maine à Geoffroy III le Barbu et s'empare du Mans et capture Gautier III de Vexin et Biota du Maine. Ils sont détenus à Falaise.

Gautier III de Vexin meurt en 1063.

La mort de Gautier III de Vexin arrange Guillaume le Conquérant. Gautier III de Vexin, dernier enfant survivant de Godjifu, aurait pu prétendre au trône d'Angleterre à la mort d'Édouard le Confesseur 3 ans plus tard.

Biota du Maine meurt en 1063.

Raoul III de Valois devient Comte de Vexin et d'Amiens en 1063 sous le nom de Raoul IV de Vexin.

Raoul III de Valois reconstitue à son profit l'union des 3 comtés, séparés par la mort de son aïeul Gautier II de Vexin. Il hérite à l'exception des villes de Pontoise et de Chaumont-en-Vexin, dont s'est emparé Philippe Ier de France.

Robert II Courteheuse, jeune fils de Guillaume le Conquérant, épouse vers 1063 Margaret du Maine, fille d'Hugues IV du Maine et de Berthe de Blois.

Robert II Courteheuse devient Comte du Maine.



Reprise du Mans par Guillaume le Conquérant

Guillaume le Conquérant rétablit Robert II Courteheuse, son fils, au Mans en 1073.



Première révolte de Robert II Courteheuse contre Guillaume le Conquérant

En 1077, Robert II Courteheuse fomente sa première insurrection contre son père comme résultat d'un canular joué par Guillaume II Le Roux et Henri Ier Beauclerc, ses plus jeunes frères, qui ont versé de l'eau à travers le plancher dans la chambre de Robert II Courteheuse.

Comme résultat de l'insulte, Robert II Courteheuse essaie de prendre le château de Rouen.

Raoul II de Tosny soutient Robert II Courteheuse.

Ils fuient ensemble la Normandie.

Les terres de Raoul II de Tosny, Conches et Tosny notamment, sont saisies.

Après, Robert II Courteheuse passe plusieurs années à vagabonder dans des luttes sans but avant de se réconcilier avec Guillaume le Conquérant, son père.

Robert de Montbray est l'un des compagnons de Robert II Courteheuse durant cette rébellion.

Philippe Ier de France, s'efforçant de développer les dissensions à l'intérieur de la famille de Guillaume le Conquérant, appuie Robert II Courteheuse, contre son père en 1078.

La réconciliation entre Guillaume le Conquérant et Robert II Courteheuse permet sûrement à Raoul II de Tosny de retrouver ses domaines.



Prise de La Flèche par Foulques IV le Réchin

Foulques IV le Réchin aide les Seigneurs Bretons assiégés dans Dol par Guillaume le Conquérant Duc de Normandie et après succès et revers finit par s'emparer de La Flèche en 1081.

Un modus vivendi est trouvé grâce à l'intervention de l'Église, Robert II Courteheuse accepte de rendre hommage à Foulques IV le Réchin pour le Maine.

Pourtant Foulques soutient en sous main les Seigneurs du Maine, conduits par Élie Ier deBeaugency, révoltés contre le Duc de Normandie.



Mort de Guillaume le Conquérant Roi d'Angleterre et Duc de Normandie

Guillaume II le Roux Roi d'Angleterre

Robert II Courteheuse Duc de Normandie

Libération d'Ulf

Libération de Morcar de Northumbrie

Guillaume le Conquérant fait une chute de cheval durant le pillage et l'incendie de Mantes. Il a blessure interne au foie ou au péritoine et meurt près de Rouen le 7 septembre 1087.

Guillaume le Conquérant divise ses possessions entre ses deux fils les plus âgés et attribue :

Guillaume II le Roux et Robert II Courteheuse font un pacte : si l'un deux décède sans héritier, son territoire revient au survivant. La part de l'héritage d'Henri Ier Beauclerc est d'environ 2 500 kg d'argent.

Guillaume II le Roux devient roi d'Angleterre le 9 septembre 1087.

Robert II Courteheuse est couronné Duc de Normandie le 12 septembre 1087.

Des deux fils, Robert II Courteheuse est considéré comme étant le plus faible et il est généralement préféré par les nobles qui ont des terres de chaque côté de la Manche. Ils peuvent ainsi plus facilement contourner son autorité.

Robert II Courteheuse prend comme proche conseiller Rainulf Flambard, qui avait été auparavant le secrétaire de son père.

Morcar de Northumbrie resta captif jusqu'à la mort de Guillaume, en 1087, lorsque le roi mourant.

Guillaume le Conquérant, sur son lit de mort, ordonne la libération de tous ses prisonniers, notamment :

Ulf rejoint Robert II Courteheuse, qui l'adoube. On ignore son devenir après ce dernier événement.



Edgar II Atheling en Normandie

De retour en Normandie, Robert II Courteheuse permet à Edgar II Atheling de s'installer et lui donne des terres.



Révolte en Normandie contre Guillaume II le Roux

Robert II Courteheuse allié à Philippe Ier France, se révolte contre son frère, Guillaume II le Roux.

Entre 1087 et 1093, Robert Ier de Beaumont-le-Roger passe la majeure partie de son temps en France, à sécuriser son héritage.

Il figure dans l'entourage de Robert II Courteheuse, ravi de disposer d'un homme influent à la fois dans le duché et en Île-de-France.

Robert de Montbray est en Normandie entre septembre 1087, et le début de la rébellion de 1088.

Les nonnes de la Sainte-Trinité de Caen citent Robert de Montbray comme un de ceux qui profitent de cette période de flottement pour piller leurs terres.



Rébellion des barons en Angleterre

Destruction de Tonbridge

Siège d'Ilchester

À la mort de Guillaume le Conquérant, ses possessions se retrouvent dirigées par deux maîtres différents :

Cette situation pose problème aux barons normands qui ont des possessions des 2 côtés de la Manche.

En mars-avril 1088, Gilbert de Clare et Odon de Bayeux entre en rébellion contre Guillaume II le Roux, afin de placer Robert II Courteheuse sur le trône d'Angleterre.

Un des meneurs est Odon de Bayeux, oncle du roi, ancien tuteur de Guillaume de Saint-Calais.

Il est envisageable que la participation de Robert de Montbray à la rébellion de 1088 soit due au refus de Guillaume II le Roux de le confirmer à la tête du comté de Northumbrie.

Guillaume de Saint-Calais se réfugie dans le donjon du château de Durham.

Pour Frank Barlow, Guillaume de Saint-Calais a très probablement été approché pour se joindre au mouvement.

Guillaume de Saint-Calais adresse une pétition à Guillaume II le Roux.

Il l'informe du complot et affirme que c'est grâce à lui que les villes de Douvres, Hastings et Londres restent fidèles à Guillaume II le Roux alors qu'elles étaient pratiquement perdues.

Guillaume II le Roux lui ordonne de l'accompagner dans sa campagne contre ses ennemis.

Guillaume de Saint-Calais part de la cour sous le prétexte d'aller lever de nouvelles troupes, mais il ne revient pas.

Guillaume II le Roux assiège Gilbert de Clare dans son château de Tonbridge. La ville est détruite.

Après un combat acharné qui dure 2 jours, Guillaume II le Roux force Gilbert de Clare, qui est blessé, et Roger de Clare, son frère, à se rendre.

Par la suite, Gilbert de Clare sera pardonné.

Durant cette rébellion, il est vraisemblable que Robert de Montbray soit le commandant militaire de Geoffroy de Montbray son oncle, contre Guillaume II le Roux.

Ensemble, Geoffroy de Montbray et Robert de Montbray mettent à sac Bristol, Bath, Berkeley, et une grande partie du Wiltshire.

Geoffroy de Montbray et Robert de Montbray sont repoussés dans leur siège d'Ilchester.

La rébellion est un terrible échec pour tous les barons impliqués dans ce complot.

Mais le roi, écoutant les barons qui lui sont restés fidèles, est clément avec eux, et Robert de Montbray ne semble pas subir de représailles.



Exile de Guillaume de Saint-Calais

Guillaume de Saint-Calais est toujours au château de Durham quand la rébellion est réprimée.

Ses terres sont saisies par Raoul Paynell, shérif du Yorkshire, le 12 mars 1088.

Guillaume de Saint-Calais écrit alors au roi une lettre plutôt insolente dans laquelle il lui fait remarquer qu'il ne voit pas pourquoi ses terres lui sont confisquées, alors qu'il ne lui est officiellement rien reproché.

Il se dit prêt à lui rendre justice pour peu qu'il soit jugé suivant les lois canoniques, car il n'est pas donné à n'importe qui, toutefois, de pouvoir juger un évêque.

Guillaume II le Roux lui accorde alors un sauf-conduit pour venir à la cour répondre à l'accusation de désertion, mais les négociations sur les conditions préalables à sa venue durent des mois.

Guillaume de Saint-Calais vient finalement à la cour royale vers juillet 1088, mais est immédiatement renvoyé car les 2 hommes sont en complet désaccord sur la façon dont doit se dérouler le procès.

Guillaume de Saint-Calais veut évidemment être jugé par ses pairs, et il est soutenu en cela par les 2 archevêques du royaume.

De retour à Durham, Guillaume de Saint-Calais s'oppose toujours à la volonté du roi, et ce dernier envoie alors une armée menée par Roger le Poitevin, et soutenue par Alain le Roux, pour l'assiéger dans sa ville.

Guillaume de Saint-Calais finit par se rendre, et est ramené à la cour par Roger le Poitevin durant l'automne 1088.

Il est traduit devant la cour royale le 2 novembre 1088 à Salisbury.

Il est accusé d'avoir brisé son vœu de fidélité au roi durant une campagne, ce qui équivaut à une trahison.

Lanfranc, archevêque de Cantorbéry, représentant le roi, insiste sur le fait que Guillaume de Saint-Calais est jugé en tant que seigneur séculier, et que sa position ecclésiastique n'est pas remise en question, mais seulement les possessions temporelles attachées à son diocèse.

Guillaume de Saint-Calais invoque l'immunité canonique, arguant que suite à la réforme grégorienne, il ne peut pas être jugé par un tribunal séculier, mais uniquement par ses pairs et le pape.

Lanfranc rejette cette argumentation, la déclarant non recevable, mais Guillaume de Saint-Calais menace alors d'en appeler au pape.

Mais Lanfranc démonte ses arguments et démontre qu'il lui est offert un procès juste et équitable.

La cour rejette donc ses requêtes et Henri de Beaumont, le président du jury, le déclare coupable, et le condamne à la perte de son fief et de son château.

Comme Guillaume de Saint-Calais refuse d'accepter le verdict et de rendre le château.

Finalement, Guillaume de Saint-Calais se rend compte que toute résistance est inutile, et après la reddition du château le 14 novembre 1088.

Guillaume de Saint-Calais est autorisé à s'exiler en Normandie, probablement en décembre 1088.

Guillaume de Saint-Calais y est si y très accueilli par Robert II Courteheuse et il entre à son service comme conseiller.

Guillaume II le Roux, son neveu, donne à Eudes III de Champagne une partie de les terres de Guillaume de Saint-Calais se trouvant dans le Yorkshire.



Cession du château d'Ivry à Guillaume de Breteuil

Vers 1089, Robert II Courteheuse cède le château d'Ivry à Guillaume de Breteuil.

En compensation, Roger de Beaumont-le-Roger reçoit le château de Brionne.

Un autre chroniqueur, Robert de Torigni, donne une version légèrement différente : le fils de Roger de Beaumont, Robert Ier de Beaumont-le-Roger, aurait demandé au duc d'échanger Ivry contre Brionne, ce qu'il obtient.



Bataille de Rochester

En 1089, Guillaume II le Roux bat à Rochester son frère Robert II Courteheuse qui lui dispute le trône.

Il est possible que Robert II de Bellême, Hugues de Montgomery et Arnoult de Montgomery, soit présent à Rochester avec ses frères.



Brouille de Robert Ier de Beaumont-le-Roger et de Robert II Courteheuse

En 1090, Robert Ier de Beaumont-le-Roger refuse un accord d'échange de forteresse, passé entre Roger de Beaumont, son père toujours vivant, et Robert II Courteheuse.

Robert II Courteheuse emprisonne le rebelle mais après de délicates négociations, Roger de Beaumont obtient la libération de son fils.

Cet incident pousse Robert Ier de Beaumont-le-Roger à se rapprocher davantage des opposants à Robert II Courteheuse, au rang desquels figurent Guillaume II le Roux et son jeune frère Henri Ier Beauclerc.



Intervention en Normandie

En 1090, Guillaume II le Roux décide d'intervenir en Normandie.

D'après le chroniqueur Orderic Vital, il est encouragé en cela par le clergé normand qui souffre de l'anarchie qui s'est installée en Normandie, à cause des piètres qualités de gouvernant de Robert II Courteheuse.

Il obtient le soutien des barons anglais, et achète la loyauté de plusieurs barons de la Haute-Normandie principalement ceux qui contrôle des points stratégiques : ports, châteaux...

Parmi eux :

Guillaume II le Roux contrôle une partie importante de ce qui est aujourd'hui la Haute-Normandie.

Ceux-ci fortifient leurs châteaux et y accueillent des chevaliers mercenaires.

En octobre 1090, Robert II Courteheuse apprend que les partisans de Guillaume le Roux complotent pour s'emparer de la ville de Rouen.

Pour contrer cette conspiration, il réussit à réunir autour de lui d'importants barons :

Le soutien des deux premiers est plutôt surprenants, vu qu'ils avaient un temps été emprisonnés par Robert II Courteheuse en 1088.

Pour l'historien britannique Frank Barlow, il est probable que les deux hommes, comprenant le sérieux de la situation, aient préféré conserver Robert II Courteheuse comme duc.

Toujours d'après Barlow, c'est presque certainement ce qui sauve la mise à celui-ci.

Après la répression sanglante de la révolte des bourgeois de Rouen, Robert II Courteheuse organise sa défense.

Il s'attache la loyauté d'Hélias de Saint-Saëns qui possède le château-fort de Saint-Saëns, qui est idéalement placé entre Rouen et les trois châteaux tenus par les partisans de Guillaume II le Roux :

Robert II Courteheuse demande l'aide de son ancien allié Philippe Ier de France.

Après une courte incursion en Normandie, Philippe Ier de France est soudoyé par Guillaume II le Roux et repart en France.



Suite de l'intervention en Normandie

Traité de Caen

Guillaume II le Roux traverse la Manche le 2 février 1091, depuis Douvres ou Hastings.

Il débarque à Saint-Valery-en-Caux ou au Tréport, ports contrôlés par ses partisans, puis s'installe dans les environs d'Eu, dans l'est du duché de Normandie.

Toutefois, Guillaume II le Roux et Robert II Courteheuse préférent régler leurs différends pacifiquement, et aucun affrontement armé sérieux n'a lieu.

Il est possible que Guillaume de Saint-Calais, l'évêque exilé de Durham, soit intervenu comme intermédiaire durant le conflit puis dans les négociations de paix.

Le traité de Caen ou traité de Rouen est un traité conclu vers la fin février 1091, entre Guillaume II le Roux et Robert II Courteheuse.

Il met fin à une tentative d'intervention de Guillaume II le Roux en Normandie.

Guillaume II le Roux doit aider Robert II Courteheuse à régler les différents conflits auxquels il fait face et à reconquérir toutes les terres héritées de Guillaume le Conquérant qui ont été perdues, notamment le comté du Maine.

Guillaume II le Roux reçoit des terres, châteaux et droits:

Guillaume II le Roux donne des terres en Angleterre à Robert II Courteheuse, et doit rétablir dans leurs terres les barons déchus suite à la rébellion de 1088.

Il est aussi conclu que :

Ils se mettent aussi d'accord pour régler d'autres affaires en suspens.

N'appréciant visiblement pas son indépendance, Guillaume II le Roux obtient de Robert II Courteheuse qu'Edgar II Atheling soit dépouillé de ses terres et expulsé. Edgar II Atheling doit à nouveau se réfugier en Écosse.

Ils décident aussi de reprendre à leur plus jeune frère, Henri Ier Beauclerc, l'apanage normand qu'il a acheté avec son héritage.

En effet, la ville de Cherbourg, que Guillaume II le Roux a obtenue, appartient à ce moment-là à Henri Ier Beauclerc.

Les deux hommes marchent sur lui, et Henri Ier Beauclerc n'a d'autre choix que de se réfugier au Mont-Saint-Michel, qu'il fortifie.

Piégé avec des réserves d'eau insuffisantes, Henri Ier Beauclerc doit finalement se rendre en avril 1091. Il part alors pour un court exil en France.

Pour l'historien britannique Frank Barlow, les termes du traité sont plutôt équilibrés.

Robert II Courteheuse est gagnant à court terme puisqu'il reçoit de l'argent et une aide militaire immédiate.

Guillaume II le Roux est gagnant à moyen terme puisqu'il lui est concédé un avantageux apanage normand.

Il faut cependant noter que la constitution de cet apanage ne coûte rien à Robert II Courteheuse, puisque dans le même temps il récupère les terres vendues à leur frère Henri Ier Beauclerc.

Le traité entraîne une période d'entente cordiale entre les deux frères et ramène la paix dans le duché. Cela ne durera pas longtemps.

Guillaume II le Roux restaure Guillaume de Saint-Calais dans ses possessions anglaises.



Invasion du nord de l'Angleterre

Edgar II Atheling incite Malcolm III d'Écosse, son hôte, à envahir le nord de l'Angleterre.

En mai 1091, pendant que Guillaume II le Roux est en Normandie, Malcolm III d'Écosse envahit le nord de l'Angleterre.

Guillaume II le Roux et Robert II Courteheuse traverse la Manche fin juillet 1091 et prennent la tête d'une armée qui entre en Écosse.

Ils contraignent Malcolm III d'Écosse à la paix.

Edgar II Atheling et Robert II Courteheuse négocient un accord entre Guillaume II le Roux et Malcolm III d'Écosse. On revient aux termes du traité d'Abernethy de 1072.

L'entente entre Robert II Courteheuse et Guillaume II le Roux ne dure toutefois pas longtemps.

Robert II Courteheuse et Edgar II Atheling repartent en Normandie le 23 décembre 1091.

Robert II Courteheuse ne reçoit pas l'aide militaire de Guillaume II le Roux, ni les terres anglaises promises.



Mariage d'Alain IV Fergent avec Ermengarde d'Anjou

Veuf de Constance de Normandie, Alain IV Fergent épouse en 1093 Ermengarde d'Anjou, fille Foulques IV le Réchin. Leurs enfants sont :

Foulques fait ainsi alliance avec la Bretagne contre Robert II Courteheuse, fils de Guillaume le Conquérant.

Alain IV Fergent préfère séjourner dans la partie bretonnante du duché dont il est originaire et habite volontiers dans ses châteaux d'Auray et surtout de Carnoët non loin de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé régie par son oncle Binidic (Benoît).



Dénonciation du Traité de Caen

À Noël 1093, Robert II Courteheuse prévient qu'il dénoncera le traité si ses termes ne sont pas réalisés rapidement.



Dénonciation du Traité de Caen

Guillaume II le Roux traverse la Manche en mars 1094, et après une rencontre infructueuse avec Robert II Courteheuse, dénonce à son tour le traité de Caen.



Mariage de Robert de Montbray avec Mathilde de L'Aigle

Robert de Montbray épouse en 1095 Mathilde de L'Aigle, fille de Richer de L'Aigle (Aquila) et de Judith d'Avranches.

Mathilde de L'Aigle était la nièce d'Hugues d'Avranches.

La famille de Mathilde est un soutien habituel de Robert II Courteheuse.



Première Croisade

L'engouement est grand, relayé par des prédicateurs comme Pierre l'Ermite. Les armées partent au cri de "Dieu le veut!".

De 1096 à 1099, se déroule la première croisade qui est composée:

Les principaux chefs de la Croisade des Barons sont :

Sont également croisés :

Hugues II de Campdavaine et Enguerrand, son fils, accompagnent Robert II Courteheuse.



Départ de Robert II Courteheuse pour la Croisade

Prise de la Normandie par Guillaume II le Roux

En septembre 1096 Robert II Courteheuse part pour la Terre sainte dans la première croisade.

Au moment de son départ, il est si pauvre qu'il doit rester dans son lit par manque de vêtements.

Afin de lever de l'argent pour la croisade, Robert II Courteheuse hypothèque son duché à son frère Guillaume II le Roux pour la somme de 10.000 marcs.

Guillaume II le Roux gouverne la Normandie et fait la paix avec Élie Ier de Beaugency.

Robert II Courteheuse et Étienne-Henri de Blois dirige le contingent français.

Étienne-Henri de Blois est en charge des fonds de la première croisade.



Démantèlement de la forteresse de Maara

Le 5 janvier 1099, Raymond VI de Toulouse fait démanteler la forteresse de Maara, ville martyre des syriens, après que les croisés y aient massacré des milliers de personnes et mettent le feu à la plupart des maisons.

Le 13 janvier 1099 pendant que les chefs croisés se disputent pour le partage des terres nouvelles, un vent de fronde circule dans le bas de l'armée : les soldats affamés ne sont pas venus pour conquérir la Syrie, mais pour délivrer la Palestine.

Pons de Balazuc prend part à l'attaque de Ma'arra,

Le 13 janvier 1099, l'armée reprend sa marche vers le sud, nu-pieds et vêtus en pèlerins, suivie par Robert II Courteheuse et Tancrède de Hauteville, neveu de Bohémond.

Lorsque les esprits sont calmés Godefroy de Bouillon et Robert II de Flandres décident de rester près d'Antioche pour agrandir leur royaume, tandis que Raymond VI de Toulouse, Robert II Courteheuse et Tancrède de Flandres continuent leur longue marche vers Jérusalem en emmenant avec eux le moine Pierre Barthélémy et sa sainte lance.

Hugues II de Campdavaine perd Enguerrand, son fils, tué devant Marah.

Ils furent les héros de la chanson de geste La chanson d'Antioche composée au commencement du XIIe siècle par le pèlerin Richard.


Élection de Godefroy de Bouillon États latins d'orient

Godefroy de Bouillon Avoué du Saint-Sépulcre

Retour de Robert II Courteheuse en Normandie

Création des états latins d'orient

Après la prise de la ville, Robert II de Flandre refuse la royauté sur la ville sainte

Godefroy de Bouillon devient le premier souverain chrétien de Jérusalem.

Le titre de Roi de Jérusalem lui est proposé, mais il le refuse, arguant qu'il ne peut pas porter une couronne d'or où Jésus Christ a porté une couronne d'épines. Il n'accepte que le titre de baron et la fonction d'avoué du Saint-Sépulcre, Ce faisant, il considère la Terre sainte, Jérusalem avant tout, comme la propriété du Christ et donc, par extension, du Saint siège et se positionne en serviteur et défenseur de l'Église.

Son titre lui confère les responsabilités suivantes :

Godefroy de Bouillon donne à ses nouveaux États un code de lois sages, connu sous le nom d'Assises de Jérusalem.

La croisade des Barons s'achève par la création :

Tancrède de Hauteville devient prince de Galilée et de Tibériade.



Voyage de Retour

En septembre 1099, Gaston IV de Béarn, Robert II de Flandre, Robert II Courteheuse et probablement, Centulle II de Bigorre, s'embarque pour Constantinople au port de Laodicea.


Henri Ier Beauclerc

Mort de Guillaume II le Roux Roi d'Angleterre

Henri Ier Beauclerc Roi d'Angleterre

Guillaume II le Roux meurt à New Forest en août 1100, tué accidentellement par Gautier II Tirel, seigneur de Poix.

Robert II Courteheuse est alors en train de revenir de la première croisade.

Son absence, comme sa mauvaise réputation parmi les nobles normands, permet à Henri Ier Beauclerc de prendre les clés du magot royal de Winchester.

Henri Ier Beauclerc est accepté comme roi par les principaux barons, et couronné 3 jours plus tard le 5 août 1100 à l'abbaye de Westminster sous le nom d'Henri Ier d'Angleterre.

Henri Ier Beauclerc accorde une charte aux barons.

Robert Ier de Beaumont-le-Roger fait allégeance à Henri Ier Beauclerc. L'influence de Robert Ier de Beaumont-le-Roger s'exerce sur la politique, la diplomatie et la loi. De son vivant, il sera le témoin le plus fréquent de ses chartes et son plus proche conseiller.

Guillaume II de Warenne montre un manque d'enthousiasme singulier. Il tourne en dérision l'obsession pour la chasse d'Henri Ier Beauclerc. Il le surnomme Stagfoot (Pied de cerf). Guillaume II de Warenne est rarement présent à la cour royale.

Pour s'assurer de manière pérenne la loyauté de Guillaume II de Warenne, Henri Ier Beauclerc envisage de le marier à l'une de ses innombrables filles illégitimes. Il en est dissuadé Anselme de Cantorbéry, qui invoque des problèmes de consanguinité.



Mariage de Robert II Courteheuse avec Sybille de Conversano

Robert II Courteheuse épouse à Apulie en Pouille en 1100 Sybille de Conversano, fille de Geoffroy ou Godefroi de, Comte normand de Conversano. Leurs enfants sont :

Sybille de Conversano est la petite-nièce de Robert Guiscard.



Retour de Robert II Courteheuse en Normandie

Invasion de l'Angleterre par Robert II Courteheuse

Traité d'Alton

En 1101, Robert II Courteheuse, de retour, récupère son duché sans opposition.

Henri Ier Beauclerc est menacé par la désertion de ses barons au profit de Robert II Courteheuse, son frère aîné.

Arnoult de Montgomery et Robert II de Bellême participe à la rébellion contre Henri Ier Beauclerc.

Robert Ier de Beaumont-le-Roger conseille à Henri Ier Beauclerc de satisfaire les désirs des Grands du royaume le temps que l'orage passe.

Henri Ier d'Eu semble soutenir Robert II Courteheuse contre Henri Ier Beauclerc.

En effet, Robert II Courteheuse part du Tréport, domaine du comté d'Eu, pour envahir l'Angleterre.

En 1101, Robert II Courteheuse, poussé par Rainulf Flambard, débarque à Portsmouth avec son armée et essaie de reprendre la couronne.

Guillaume II de Warenne rejoint Robert II Courteheuse dans sa tentative d'invasion de l'Angleterre.

Le manque de soutien populaire parmi les Anglais permet à Henri Ier Beauclerc de résister à l'invasion.

Henri Ier Beauclerc achète le retrait de son frère pour une pension annuelle de 3 000 marcs d'argent.

Par le Traité de paix d'Alton, Robert II Courteheuse accepte de reconnaître Henri Ier Beauclerc comme Roi d'Angleterre et de retourner pacifiquement en Normandie.

Guillaume II de Warenne se retrouve rebelle sans cause.

Bien que le traité prévoit une amnistie pour les barons qui ont participé à l'invasion, Guillaume II de Warenne perd ses terres anglaises et est exilé en Normandie.

Cela lui est peut-être lié en plus de la violation de son serment d'allégeance, à des violences perpétrées dans le Norfolk.

Robert Ier de Beaumont-le-Roger profite largement du succès du roi. Robert Ier de Beaumont-le-Roger est notamment encouragé par celui-ci à conserver les terres du Leicestershire de Yves de Grandmesnil qu'il avait reçu en gage pour 15 ans.

Robert Ier de Beaumont-le-Roger devient l'un des principaux propriétaires terriens en Angleterre, avec des possessions particulièrement importantes dans les Midlands.



Naissance de Guillaume Cliton

Guillaume de Normandie, dit Guillaume Cliton, naît à Rouen le 25 octobre 1102, fils de Robert II Courteheuse et de Sybille de Conversano.



Retour de Robert II Courteheuse en Angleterre

Retour en grace de Guillaume II de Warenne

Guillaume II de Warenne se plaint auprès de Robert II Courteheuse qu'il a déployé de grands moyens pour lui, et qu'en retour, il a perdu la plupart de ses possessions, dont le comté de Surrey qui lui rapportait chaque année 1 000 marcs d'argent. Guillaume II de Warenne sollicite son intervention pour recouvrer ses biens en Angleterre.

Robert II Courteheuse accepte cette proposition, et retourne en Angleterre en 1103, non armé et non invité, apparemment dans cet unique but.

Henri Ier Beauclerc, irrité par la venue de son frère, et profitant de la démarche inconsidérée de son frère, menace de l'emprisonner.

Robert II Courteheuse, comprenant qu'il s'est jeté dans la gueule du loup, n'a pas d'autre choix que d'accepter les conditions de son frère. Robert II Courteheuse renonce à son indemnité annuelle en échange de la restauration des terres et titres de Guillaume II de Warenne.

Guillaume II de Warenne restera fidèle au roi le restant de sa vie.

Cependant Guillaume II de Warenne n'est probablement pas le bienvenu à la cour royale, car il n'est témoin d'aucune charte royale entre 1103 et 1107.



Campagne en Normandie

En 1105, pour éliminer la menace constante de Robert II Courteheuse, Henri Ier Beauclerc, à la tête d'un corps expéditionnaire traverse la Manche et envahit la Normandie.



Raynald de Warenne Prisonnier

Bataille de Tinchebray

Henri Ier Beauclerc Duc de Normandie

Robert II Courteheuse Prisonnier

Robert Ier de Beaumont-le-Roger Comte de Leicester

En 1106, Edgar II Atheling traverse la Manche pour soutenir Robert II Courteheuse contre Henri Ier Beauclerc.

Raynald de Warenne supporte Robert II Courteheuse contre Henri Ier Beauclerc.

Raynald de Warenne est capturé juste avant la bataille de Tinchebray, puis relâché.

Le 28 septembre 1106, Henri Ier Beauclerc, grâce à l'intervention Élie Ier de Beaugency, vainc l'armée normande de son frère Robert II Courteheuse à la bataille de Tinchebray.

Participent à cette bataille pour Henri Ier Beauclerc :

D'origine peut-être Normande, Waldric ou Gaudri ou Gaudry de Roye figure parmi ceux qui entourent Henri Ier Beauclerc.

Gaudry de Roye devient son chapelain, voire l'officier de la Chancellerie d'Angleterre.

Gaudry de Roye fait personnellement prisonnier Robert II Courteheuse après la bataille.

Robert II Courteheuse est emprisonné au château de Cardiff probablement sous la garde de Roger de Salisbury.

Il y restera emprisonné jusqu'à sa mort.

Edgar II Atheling est aussi fait prisonnier lors de cette bataille.

Edgar II Atheling sera rapidement libéré par Henri Ier Beauclerc et se retirera définitivement dans ses domaines, et ne laissera plus de trace dans l'histoire.

Henri Ier Beauclerc s'approprie le duché de Normandie comme possession de la couronne anglaise, une situation qui allait durer pendant plus d'un siècle.

Angleterre et Normandie se retrouvent sous le même maître comme au temps de Guillaume le Conquérant.

Le jeune Guillaume Cliton tombe dans les mains d'Henri Ier Beauclerc qui en confie la garde à Hélias de Saint-Saens, qui a épousé une fille naturelle de Robert II Courteheuse.

Alain IV Fergent devient le vassal d'Henri Ier Beauclerc.

C'est probablement à la suite de cette bataille que Robert Ier de Beaumont-le-Roger est nommé 1er Comte de Leicester.

Ayant prouvé sa loyauté, la position de Guillaume II de Warenne à la cour d'Henri Ier Beauclerc s'en trouve renforcée.



Rencontre de Guillaume Cliton et d'Henri Ier Beauclerc

Ses espoirs envolés, Guillaume Cliton rencontre Henri Ier Beauclerc en octobre 1119, pour lui demander de libérer Robert II Courteheuse, son père, promettant que tous deux lui feraient allégeance.

Doutant de sa parole, Henri Ier Beauclerc refuse.



Mariage de Guillaume Cliton avec Sybille d'Anjou

Guillaume Cliton Comte de Maine

Nouvelle rébellion en Normandie

Les agents royaux levant trop de taxes sur les terres du comté d'Évreux et contraires à la coutume, Amaury III de Montfort-l'Amaury persuade Foulque V d'Anjou son neveu, à marier sa fille avec Guillaume Cliton.

Guillaume Cliton épouse en 1122 ou 1123 Sybille d'Anjou, fille de Foulques V d'Anjou et d'Eremburge du Maine, Comtesse du Maine.

Guillaume Cliton reçoit le comté du Maine.

Louis VI le Gros et Foulques V d'Anjou sont de nouveau prêts à attaquer la Normandie, même si Charles Ier de Flandre, Comte de Flandre, ne les soutient pas.

De 1122 à 1124, Louis VI le Gros mène en vain 3 campagnes contre Henri Ier Beauclerc pour soutenir les prétentions de Robert II Courteheuse et de Guillaume Cliton.

Henri Ier Beauclerc déjoue leurs manœuvres, en demandant à son beau-fils, l'empereur Henri V de Franconie, de harceler Louis VI le Gros sur le flanc est du royaume franc.



Revendication du duché de Normandie par Guillaume Cliton

Incendie de Pont-Audemer

En tant que fils de Robert II Courteheuse, Guillaume Cliton revendique à Henri Ier Beauclerc le duché de Normandie.

En 1123, Galérand IV de Beaumont-le-Roger prend part à la rébellion menée par Amaury III de Montfort-l'Amaury, Comte d'Évreux, pour le compte de Guillaume Cliton.

La participation du comte de Meulan étonne car comme Robert de Beaumont, son père, il a témoigné jusque-là d'une fidélité sans faille pour les rois d'Angleterre.

Orderic Vital, son contemporain, décrit Galérand IV de Beaumont-le-Roger avec les défauts de sa jeunesse : irréfléchi, intrépide, bouillant.

Henri Ier Beauclerc débarque en Normandie et brûle Pont-Audemer.

Galérand IV de Beaumont-le-Roger, Hugues IV de Montfort, Hugues de Neufchâtel, Guillaume Louvel, ses 3 beaux-frères et Amaury III de Montfort-l'Amaury s'enferment dans le château de Vatteville, près de la Seine.


Monument à la mémoire de Robert Courteheuse dans l'église abbatiale de Saint-Pierre de Gloucester

Mort de Robert II Courteheuse

Robert II Courteheuse meurt le 3 février 1134 au Château de Cardiff dans le Glamorganshire. Il est inhumé dans l'église abbatiale Saint-Pierre à Gloucester, où un mausolée fut construit plus tard.


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