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Événements contenant la ou les locutions cherchées



14 événements affichés, le premier en 1651 - le dernier en 1727


Louis II de Vendôme - par Dumonstier

Mariage de Louis II de Vendôme avec Laure Mancini

Pour se concilier la cour, Louis II de Vendôme est contraint d'épouser une nièce de Jules Mazarin.

Louis II de Vendôme épouse le 4 février 1651 ou en juillet 1651 à Brühl en Allemagne Laure Mancini, nièce de Jules Mazarin. Leurs enfants sont :

Ce n'est qu'avec ce mariage que César de Bourbon s'assagit.

Il restera fidèle à Anne d'Autriche durant toute la Fronde.



Naissance de Philippe de Vendôme

Philippe de Vendôme dit le grand prieur de Vendôme naît en 1655, fils de Louis II de Vendôme et de Laure Mancini.



Galère de Philippe de Vendôme armée aux frais de la ville de Marseille

Afin de reprendre en main la gestion de la ville de Marseille, Louis II de Vendôme, gouverneur de la Provence, fait nommer consul Lazare de Vento, seigneur de la Baume, par lettres patentes d'octobre 1657.

Les deux autres consuls sont Boniface Pascal et Joseph Fabre.

Sous prétexte de défendre la ville contre les pirates mais surtout pour être agréables à Louis II de Vendôme, les consuls décident d'armer aux frais de la ville de Marseille la galère de Philippe de Vendôme, fils de Louis II de Vendôme.

Cette décision provoque une vive opposition à la tête de laquelle figure Gaspard de Glandevès de Niozelles.



Philippe de Vendôme Abbé commendataire de l'Abbaye de la Trinité

En 1662, Philippe de Vendôme est pourvu en commende de l'Abbaye de la Trinité.

Il est le 42e abbé et le 10e abbé commendataire.

Ce n'est que la première des abbayes qu'il obtiendra, sans jamais y séjourner.


Philippe de Vendôme -vers 1665 - par Jacob Ferdinand Voet

Entrée de Philippe de Vendôme dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem

En 1666, Philippe de Vendôme entre dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.



Philippe de Vendôme Grand prieur de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem

En 1678, Philippe de Vendôme est nommé prieur de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans la langue de France avec le titre de grand prieur, titre réservé au descendant de famille royale.

Ami des lettres, Philippe de Vendôme mène dans sa maison du Temple, siège du grand prieuré à Paris, la vie la plus fastueuse et souvent la plus scandaleuse.

Philippe de Vendôme protège notamment :

Jean Raoux laisse de lui un portrait célèbre.



Construction de la place Vendôme

La vie fastueuse et dissipée que mène Louis-Joseph de Vendôme en compagnie de Philippe de Vendôme, son frère, les dépenses énormes entraînées par les transformations apportées au domaine d'Anet finissent par le ruiner.

Pour payer ses dettes, il doit vendre au Roi l'hôtel de Vendôme.

En 1685, François Michel Le Tellier reprend l'idée de création de la place Louis-le-Grand, future place Vendôme.

Il achète l'hôtel de Vendôme et le couvent des Capucines.

Les façades sont construites, avant même les bâtiments.

François Michel Le Tellier commande à François Girardon une statue équestre en bronze de Louis XIV qui est érigée au milieu de la place et sera inaugurée en 1699.

La place prend alors le nom de place Louis-le-Grand, qu'elle gardera jusqu'à la Révolution.


Bataille de Fleurus - 1er juillet 1690 - Attribué à Pierre-Denis Martin - Château de Versailles

Bataille de Fleurus

Mort de Charles-Édouard Colbert

Le 1er juillet 1690, la bataille de Fleurus oppose une armée française aux armées d'une coalition rassemblant les Provinces-Unies, les Impériaux, l'Espagne et l'Angleterre.

Les troupes françaises sont sous le commandement de François-Henri de Montmorency-Bouteville accompagné de Louis François de Boufflers, de Louis-Auguste de Bourbon, de Claude de Choiseul, de Philippe de Vendôme et de François-Louis de Bourbon-Conti.

Les armées de la coalition sont commandées par le général allemand Waldeck.

Les artilleurs français tirent sur leurs régiments d'infanterie dont ils n'ont pas identifié les couleurs. Tous les drapeaux reçoivent alors, comme signe distinctif commun, une écharpe blanche nouée au sommet de la hampe.

La France remporte une grande victoire sur la coalition qui perd 20 000 hommes alors que la France ne perd que 4 000 hommes.

Charles-Eugène de Lévis s'illustre à la tête d'un régiment de cavalerie lors de cette bataille.

Yves de Tourzel d'Alègre et Antoine V de Gramont participent à cette bataille.

Yves de Tourzel d'Alègre devient Brigadier.

Louis d'Aubusson prend part à cette bataille.

César III Auguste de Choiseul commande l'aile droite de l'armée française.

Ferdinand de Marsin est blessé au cours de cette bataille.

Claude de Jussac meurt lors de cette bataille.

Charles-Édouard Colbert meurt lors de cette bataille.

Jean-Jules-Armand Colbert, son frère, hérite du régiment de Champagne le 11 juillet 1690.



Philippe de Vendôme Maréchal de camp

Philippe de Vendôme devient Maréchal de camp en 1691.



Philippe de Vendôme Lieutenant général

Philippe de Vendôme devient Lieutenant général en 1693.


Nicolas de Catinat à la tête de ses hommes lors de la bataille de La Marsaille - par Eugène Devéria (1805–1865)

Siège de Casal

Bataille de La Marsaille

Mort de Charles Fortin de La Hoguette

Dans le cadre de la guerre de la ligue d'Augsbourg, Victor-Amédée II de Savoie poursuit les hostilités contre Louis XIV.

Victor-Amédée II de Savoie bloque Pignerol et assiège Casal en août 1693.

Nicolas de Catinat reçoit la gendarmerie en renfort et est retranché dans son camp de Fenestrelle.

La bataille de La Marsaille, ou de Marsaglia qui se déroule le 4 octobre 1693 oppose :

Nicolas de Catinat qui dispose d'une position dominante, forme son armée sur 3 lignes, l'infanterie au centre et la cavalerie aux ailes :

Jacques Éléonor Rouxel participe à cette bataille où il est blessé.

René III de Froulay soutient avec succès le siège du fort de Pignerol.

Eugène-François de Savoie-Carignan et d'autres conseillent à Victor-Amédée II de Savoie d'attendre une occasion favorable et de se replier sur Turin.

Mais Victor-Amédée II de Savoie, veut prendre sa revanche de sa défaite à Staffarde.

Il range aussi ses troupes en 3 lignes.

L'attaque a lieu sur tout le front et les troupes hispano-savoyardes sont enfoncées.

L'infanterie française renverse à la baïonnette les escadrons intercalés avec les bataillons, sans tirer.

À l'aile droite, la cavalerie déborde l'aile gauche alliée. La gendarmerie, ramène au combat les bataillons de première ligne et attaque l'infanterie ennemie par le flanc.

Les alliés fuient, laissant sur le champ de bataille 8 000 morts ou blessés, 2 000 prisonniers, leurs canons et 32 drapeaux ou étendards.

Les Français ne perdent que 1 800 hommes.

Cependant, faute de matériel et d'argent, Nicolas de Catinat ne peut assiéger Turin mais Casal est débloquée.

Charles Fortin de La Hoguette meurt le 7 octobre 1693 tué lors de la bataille de Marsaglia ou Marsaille.

René III de Froulay contribue à cette victoire.



Siège de Montmélian

Bataille de Cassano

Mort de Joseph de Lorraine

Mort du Prince de Wurtemberg

Eugène-François de Savoie-Carignan blessé

En 1705, l'armée de Louis-Joseph de Vendôme, qui a reçu des renforts, tente de soumettre Victor-Amédée II de Savoie, récent allié des Autrichiens.

Louis XIV met le siège devant Montmélian en 1705.

Prise, la citadelle est détruite en 1706, sur ordre du roi de France et le conseil de Sébastien Le Prestre.

La colline qui l'accueillait est aujourd'hui nue et est devenue un belvédère.

Victor-Amédée II de Savoie implore l'empereur de lui envoyer de l'aide.

Eugène-François de Savoie-Carignan, commandant ces renforts, se trouve opposé à Philippe de Vendôme, le grand prieur.

Cet homme, un dilettante, se laisse surprendre sur les rives de l'Adda par l'attaque féroce d'Eugène-François de Savoie-Carignan, mais celui-ci, plus à cause de la profondeur du fleuve qu'à cause de la résistance des Français, ne parvient pas à traverser et décide de reporter son attaque sur Cassano en Lombardie au nord de l'Italie.

Le 16 août 1705, grâce à une marche forcée, Louis-Joseph de Vendôme se trouve face à lui, ce qui ne détourne pas Eugène-François de Savoie-Carignan de son idée.

Il attaque si violemment l'armée française, que ses troupes parviennent à traverser et poussent leurs ennemis à l'eau.

Ceux-ci reviennent à la charge et obligent les Impériaux à retraverser.

Pendant une heure, malgré les efforts Louis-Joseph de Vendôme qui se met 2 fois à la tête de ses troupes pour les ramener au combat, les Français sont de nouveau repoussés avec pertes au delà de l'Adda, par la droite de l'armée impériale.

L'attaque n'est pas moins rude sur le flanc droit des Français dont plusieurs bataillons sont renversés.

Mais les Autrichiens ne parviennent pas à y soutenir leur assaut car leurs armes à feu sont mouillées après avoir traversé la rivière. Ils sont repoussés, et beaucoup périssent noyés.

Les Autrichiens ne parvenant pas à traverser le fleuve, le combat tourne donc finalement à l'avantage des Français.

Louis-Joseph de Vendôme et Jacques Éléonor Rouxel gagnent cette bataille.

Eugène-François de Savoie-Carignan qui se trouve durant l'action au plus fort du feu, ordonne le repli.

La bataille, commencée à une 13 heures, finit à 17 heures.

Les deux camps subissent de fortes pertes, mais les Français en sortent victorieux.

Gaston Jean-Baptiste de Choiseul, présent à cette bataille reçoit un coup de fusil qui lui fracasse la main, puis un coup de mousquet au travers du corps qui lui brise la hanche.

Les Impériaux qui ne sont pas poursuivis, se retirent sur Treviglio.

La nuit du combat, Eugène-François de Savoie-Carignan fait conduire les blessés à Palazzuolo, où selon un état du commissaire impérial, on en compte 4 347.

Ils laissent sur le champ de bataille 6 584 hommes et 1 942 prisonniers.

Parmi les blessés se trouvent le prince Joseph de Lorraine et le prince de Wurtemberg qui meurent de leurs blessures.

Eugène-François de Savoie-Carignan est également blessé.

La résistance française à Cassano ruine toutes les dispositions qu'avait prises Eugène-François de Savoie-Carignan pour pénétrer en Piémont et pour secourir Victor-Amédée II de Savoie, qui se trouve ainsi fort pressé.

Joachim Adolphe de Seiglière de Soyécourt est blessé à la Bataille de Cassano.

Elle contraint les Impériaux à prendre leurs quartiers d'hiver sur place.



Mort de Louis-Joseph de Vendôme

Philippe de Vendôme Duc de Vendôme

René III de Froulay Général des galères

Louis-Joseph de Vendôme meurt à Vinaros ou Vinaroz à Castellón en Espagne le 11 juin 1712, des suites d'une indigestion.

Les restes de Louis-Joseph de Vendôme sont inhumés à l'Escurial à Madrid, dans le caveau des Infants.

Philippe V d'Espagne fait porter le deuil à tout son royaume.

Critiqué par ses contemporains qui lui reprochent une grossièreté soldatesque et des mœurs homosexuelles dissolues, Louis-Joseph de Vendôme est l'un des meilleurs généraux de Louis XIV.

Philippe de Vendôme devient Duc de Vendôme.

Ayant l'état religieux comme chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Philippe de Vendôme ne peut hériter des biens de Louis-Joseph de Vendôme, et comme il s'agit d'apanages, ceux-ci font retour au domaine du roi.

Une fois veuve, Marie-Anne de Bourbon-Condé, continue à résider à Anet où elle fait terminer les travaux en cours.

Elle doit combattre les prétentions de Nicolas Desmarets, contrôleur général des finances, qui veut lui enlever la principauté d'Anet pour la réunir à la Couronne.

En 1712, René III de Froulay remplace Louis-Joseph de Vendômecomme Général des galères.


Philippe de Vendôme - par Jean Raoux - 1724

Mort de Philippe de Vendôme

Philippe de Vendôme meurt à Paris le 24 janvier 1727.


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