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Événements contenant la ou les locutions cherchées



65 événements affichés, le premier en 1680 - le dernier en 1883


Louis le Grand Dauphin Marie-Anne-Christine de Bavière

Mariage de Louis le Grand Dauphin avec Marie-Anne-Christine de Bavière

Le mariage a lieu en Bavière le 28 janvier 1680.

Louis le Grand Dauphin épouse à Vitry-le-François le 7 mars 1680 Marie-Anne-Christine de Bavière. Leurs enfants sont :

Louis le Grand Dauphin l'aimera tendrement, bien qu'elle fût d'un tempérament maladif et geignard et d'un caractère pessimiste et renfrogné.

Bernardin Gigault devient premier écuyer de la Dauphine.



Naissance de Philippe V d'Espagne

Felipe ou Philippe V d'Espagne naît à Versailles le 19 décembre 1683, fils de Louis le Grand Dauphin et de Marie-Anne-Christine de Bavière.



Mariage de Victor-Amédée II de Savoie avec Anne Marie d'Orléans

Marie Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours met un terme à sa régence en mariant son fils avec une nièce du roi de France.

Victor-Amédée II de Savoie épouse à Versailles le 10 avril 1684 et à Chambéry le 6 mai 1684 Anne Marie d'Orléans (1666 ou 27 août 1669-26 août 1728), fille de Philippe Ier d'Orléans et d'Henriette-Anne Stuart. Leurs enfants sont :

Anne Marie d'Orléans devient ainsi reine de Sardaigne.



Mort de Nicolas V de Neufville de Villeroy Marquis de Villeroy et d'Alincourt, Seigneur de Magny

François de Neufville Duc de Villeroy

Paul de Beauvilliers Président du conseil des finances

Nicolas V de Neufville de Villeroy meurt à Paris le 28 novembre 1685.

François de Neufville devient le 2e Duc de Villeroy.

François de Neufville est Gouverneur et lieutenant général du Lyonnais en survivance de son père.

Paul de Beauvilliers se concilie l'estime de Louis XIV par ses vertus austères.

En 1685, Louis XIV nomme Paul de Beauvilliers président du conseil des finances.

Il succède à Nicolas V de Neufville de Villeroy.

Louis XIV confie à Paul de Beauvilliers l'éducation des fils de Louis le Grand Dauphin :

Paul de Beauvilliers s'adjoint Fénelon, dont il devient l'ami et auquel il restera fidèle dans sa disgrâce.



Baptême de Philippe V d'Espagne

Philippe V d'Espagne est baptisé en 1687.



Le duc de Saint-Aignan Gouverneur Philippe V d'Espagne

Philippe V d'Espagne reçoit en 1689 comme gouverneur le duc de Saint-Aignan.



François de Salignac de La Mothe-Fénelon Précepteur des deux frères de Louis le Petit Dauphin

En 1690, François de Salignac de La Mothe-Fénelon est également chargé de l'éducation des 2 frères du Louis le Petit Dauphin :

François de Salignac de La Mothe-Fénelon acquiert ainsi une position influente à la cour



Mariage d'Édouard II Farnèse avec Dorothée-Sophie de Palatinat-Neuburg

Édouard II Farnèse épouse le 17 mai 1690 Dorothée-Sophie de Palatinat-Neuburg, fille de Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg et d'Élisabeth-Amalie de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :


Conquêtes de Louis XIV de France sur l'Espagne et l'Empire

Traité de Ryswick

Fin de la Guerre de la ligue d'Augsbourg

Philippe V d'Espagne héritier du trône d'Espagne

Léopold Ier de Lorraine Duc de Lorraine et de Bar

Léopold Ier de Lorraine reçoit un commandement dans l'armée du Rhin en 1697.

Jean-Baptiste Colbert de Torcy négocie avec Simon Arnauld d'Andilly, son mentor et beau-père.

Ces traités de Rijswijk ou Ryswick, dans les faubourgs de La Haye, mettent fin à la Guerre de la ligue d'Augsbourg entre Louis XIV et la Grande Alliance.

Louis XIV manœuvre habilement :

Les négociations traînent en longueur. Louis XIV fait un ultimatum aux coalisés. La paix doit être signée avant le 20 septembre 1697.

La France signe trois premiers traités le 20 septembre 1697 avec respectivement les Provinces-Unies, l'Angleterre et l'Espagne.

Louis XIV accepte de reconnaître Guillaume III d'Orange-Nassau comme roi d'Angleterre sous le nom de Guillaume III.

Louis XIV accepte de rendre la plus grande partie des Pays-Bas espagnols, la Catalogne et Barcelone à Charles II d'Espagne.

Son calcul est de ménager l'opinion espagnole, afin de préparer la succession d'Espagne. Avec l'appui de la cour de Madrid, Charles II d'Espagne désignera Philippe d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, comme héritier

Les Provinces-Unies signent des accords commerciaux avec la France et obtiennent le droit d'entretenir des garnisons dans certaines forteresses des Pays-Bas espagnols.

L'Espagne reconnait l'occupation par la France de l'ouest de l'île de Saint-Domingue (pars occidentalis).

Cela permettra à la France d'être le premier producteur mondial de sucre dès les années 1740. Le sucre étant une denrée fort chère et exportable, Louis XIV renforce ainsi les intérêts des négociants français, situés notamment à Bordeaux, Nantes et Lorient, et préoccupés par le commerce atlantique.

Un délai supplémentaire est accordé à Léopold Ier de Habsbourg. Un second traité est signé avec le Saint Empire romain germanique le 30 octobre 1697.

Louis XIV rend la Lorraine à Léopold Ier de Lorraine qui devient effectivement Duc de Lorraine et de Bar, mais la Lorraine doit rester neutre.

Louis XIV annexe définitivement la Sarre, les quatre-cinquième de l'Alsace (Strasbourg, villes de la Décapole, Basse-Alsace).

La France obtient une compensation financière pour ses droits sur le Palatinat.

Le traité est ratifié le 13 décembre 1697.


Philippe V d'Espagne

Mort de Charles II d'Espagne

Philippe V d'Espagne Roi d'Espagne

Louis le Grand Dauphin réclame avec une vigueur inaccoutumée pour son fils Philippe V d'Espagne, l'héritage de la couronne d'Espagne sur laquelle sa mère lui a donné des droits.

Charles II d'Espagne, descendant de Charles Quint, meurt à Madrid le 1er novembre 1700 sans descendance, éteignant avec lui la branche espagnole de la maison des Habsbourg.

Jean-Baptiste Colbert de Torcy négocie alors le testament du roi Charles II d'Espagne.

Par testament, Charles II d'Espagne fait de Philippe V d'Espagne, fils de Louis le Grand Dauphin et de Marie-Anne-Christine de Bavière, son héritier.

Philippe V d'Espagne tient ses droits au trône espagnol de Marie-Thérèse d'Autriche (1638-1683), sa grand-mère.

Du 9 au 11 novembre 1700, Louis XIV tient à Fontainebleau, chez Françoise d'Aubigné, plusieurs conseils et prend la décision d'accepter ce testament.

Louis XIV réalise ainsi son rêve de mettre un membre de la dynastie des Bourbon (son petit-fils en l'occurrence) sur le trône d'Espagne.

Philippe V d'Espagne devient roi d'Espagne.

Louis-Auguste de Bourbon et à Anne-Louise Bénédicte de Bourbon-Condé donnent au château de Sceaux une fête brillante pour célébrer le départ de Philippe V d'Espagne.

Malgré de nombreux renversements suivis de restauration, la Maison Bourbon conservera la couronne d'Espagne jusqu'à notre époque. L'actuel roi d'Espagne, Juan Carlos Ier, est un descendant de Louis XIV.

À la mort du dernier Habsbourg d'Espagne, l'ordre de la Toison d'or est scindé en 2 branches, pour exister simultanément en Espagne et en Autriche.

Charles II d'Espagne demande par testament que Marie-Anne de Neubourg, sa veuve, reçoive une rente correcte chaque année, et qu'elle soit traitée avec respect par son successeur.

Cependant, Philippe V d'Espagne, ordonne que Marie-Anne de Neubourg quitte Madrid avant son entrée dans la capitale.

Marie-Anne de Neubourg n'a pas d'autre choix que de se réfugier à Tolède où elle habite dans le vieil et sinistre Alcazar où sa situation s'avère très difficile.

Anne Jules de Noailles accompagne Philippe V d'Espagne à Madrid pour sa prise de pouvoir et son installation au trône d'Espagne.



Jean Louis Orry Surintendant général de l'armée

Louis XIV charge Jean Louis Orry d'étudier la situation financière du royaume d'Espagne.

Cette enquête terminée, Jean Louis Orry reste à Madrid comme attaché extraordinaire près la cour de Philippe V d'Espagne, dont il sera, avec Michel-Jean Amelot, le principal administrateur français.

Protégé de Marie-Anne de La Trémoïlle, Philippe V d'Espagne confie à Jean Louis Orry divers travaux financiers, puis le nomme surintendant général de l'armée.

Bientôt, Jean Louis Orry exerce le contrôle des finances royales, s'acquittant, aux dires des auteurs espagnols, avec un rare mérite de la lourde tâche que constitue la réorganisation de l'intendance royale.



Souhait de mariage de Marie Anne de Bourbon

Marie Anne de Bourbon prétend un moment, mais en vain, épouser son petit neveu le duc d'Anjou devenu le roi Philippe V d'Espagne en 1700.



Alexandre Maître Général de cavalerie dans les Flandres

En 1701, Alexandre Maître offre ses services à Philippe V d'Espagne.

Il sert en tant que général de cavalerie dans les Flandres.


Philippe V d'Espagne - par Jean Ranc - musée du Prado - Madrid Marie-Louise Gabrielle de Savoie

Mariage de Philippe V d'Espagne avec Marie-Louise Gabrielle de Savoie

René III de Froulay accompagne Philippe V d'Espagne jusqu'aux frontières de l'Espagne en 1701.

Henri d'Harcourt-Beuvron accompagne Philippe V d'Espagne en 1701 et le suit jusqu'à Madrid.

Philippe V d'Espagne épouse à Figueras, à la frontière franco-espagnole en Catalogne, le 3 novembre 1701 Marie-Louise Gabrielle de Savoie. Leurs enfants sont :

Les trois premiers fils reçoivent des prénoms d'origine française inusités à la cour d'Espagne, le quatrième un prénom remontant à l'époque d'avant les Habsbourgs, en hommage au premier Prince espagnol canonisé par l'Église.

Par ce mariage, Marie-Louise Gabrielle de Savoie est :

Marie-Louise Gabrielle de Savoie est Surnommée par ses sujets La Savoyana.

Elle sera très aimée en Espagne.



Henri d'Harcourt-Beuvron Duc d'Harcourt

Henri d'Harcourt-Beuvron devient 1er duc d'Harcourt en 1701.

Henri d'Harcourt-Beuvron est nommé par Philippe V d'Espagne chevalier de la Toison d'Or,


Louis XIV en grand costume royal - à 63 ans - par Hyacinthe Rigaud

Guerre de Succession d'Espagne

L'arrivée de Philippe V d'Espagne sur le trône d'Espagne, fait craindre à l'Angleterre une alliance entre la France et l'Espagne, créant ainsi une superpuissance qui dominerait la scène européenne.

Maximilien II Emmanuel de Bavière choisit le parti de la France et se rallie à Philippe V d'Espagne.

Se ralliement est peut-être du la rumeur qui accuse la cour de Vienne dans l'empoisonnement de Joseph-Ferdinand de Bavière, son fils.

Joseph-Clément de Bavière choisit le parti de la France.

Charles III Guillaume de Bade-Durlach participe à la guerre de succession d'Espagne, de 1701 à 1709.

Pierre II du Portugal est initialement favorable à l'avènement de Philippe V d'Espagne.

L'Angleterre prend la tête d'une coalition de nations favorables à l'établissement de Charles VI de Habsbourg sur le trône espagnol.

La guerre de Succession d'Espagne dure de 1701 à 1714.

La coalition comprend :

Léopold Ier de Habsbourg y engage l'empire d'Autriche.

Victor-Amédée II de Savoie est allié de la France au début de cette Guerre.

Eugène-François de Savoie-Carignan n'hésite pas à combattre contre la France.

Clément XI prend d'abord parti au début pour Philippe V d'Espagne et la France.

Cela lui vaut l'hostilité autrichienne et le problème de l'investiture du royaume de Naples et de Sicile lui vaut également le mécontentement de Philippe V d'Espagne.

Louis le Grand Dauphin se signale par sa bravoure au combat, notamment durant cette guerre.

Lors de la guerre de Succession d'Espagne, Louis-Alexandre de Bourbon est chargé de défendre la Sicile.

Marie-Louise Gabrielle de Savoie soutient Philippe V d'Espagne, son époux, n'hésitant pas à payer de sa personne, parcourant l'Espagne, recrutant des partisans.

Charles III Ferdinand de Gonzague opte pour le parti français et assume, pour Louis XIV, le titre, plutôt honorifique, de général des armées françaises en Italie.



Marie-Anne de La Trémoïlle Camarera mayor de Marie-Louise Gabrielle de Savoie

Le poste de camarera mayor de Marie-Louise Gabrielle de Savoie est attribué par Louis XIV et Madame de Maintenon, à Marie-Anne de La Trémoïlle.

Elle exerce un contrôle absolu sur Philippe V d'Espagne et Marie-Louise Gabrielle de Savoie.

Louis XIV la considère comme garante de son influence en Espagne.

Fine politicienne, Marie-Anne de La Trémoïlle promeut la popularité du jeune couple royal.

Marie-Anne de La Trémoïlle les habille le matin, et les déshabille le soir

Marie-Anne de La Trémoïlle gagne rapidement leur entière confiance et devient toute-puissante.

Marie-Anne de La Trémoïlle fait renvoyer du Despacho ou Bureau les ministres espagnols et diplomates français qu'elle considère inefficaces, comme le cardinal Portocarrero et le cardinal d'Estrées, et tente quelques réformes.

Marie-Anne de La Trémoïlle met de l'ordre dans les finances, l'étiquette de la cour, le gouvernement et essaie de diminuer l'influence de l'Inquisition.

L'économiste Jean Louis Orry travaille, sous sa protection, à un vaste programme d'assainissement et de centralisation des finances, alors désastreuses. Jean Louis Orry réussit à doubler les revenus de l'État.

Marie-Anne de La Trémoïlle s'identifie trop avec les intérêts de l'Espagne.

Elle court-circuite la diplomatie française, réussissant à renvoyer les nombreux courtisans et diplomates français qui comptent sur la naïveté du jeune roi pour promouvoir leur carrière.

Marie-Anne de La Trémoïlle s'aliène graduellement l'appui de la cour de Versailles, tout en restant maitresse du royaume.

Les courtisans en place ou renvoyés accablent Marie-Anne de La Trémoïlle de médisances et de fausses accusations



Marie-Louise Gabrielle de Savoie Régente de l'Espagne

Bataille de Luzzara

Mort de François Joseph de Créquy Marquis de Créquy

Le 12 juillet 1702 à Crémone, Philippe V d'Espagne vient en personne à la tête d'un petit contingent d'environ 2 000 soldats, pour défendre les possessions d'Espagne en Italie.

Philippe V d'Espagne confie la régence de l'Espagne à Marie-Louise Gabrielle de Savoie, son épouse.

Il rejoint l'armée française composée d'environ 30 000 hommes commandés par Louis-Joseph de Vendôme.

Ils sont rejoints par un contingent du prince de Vaudémont, gouverneur général du Milanais pour le compte du roi d'Espagne

L'armée impériale est un peu moins nombreuse, mais à l'avantage du soutien de la population qui désire mettre fin à l'occupation espagnole.

Dans ses rangs se trouve Charles Thomas de Lorraine, fieldmarshall de l'armée autrichienne, fils de Charles-Henri de Lorraine.

Dans ses mémoires, Saint Simon raconte que les deux armées arrivent ensemble le 15 août 1702 sur les 4 heures de l'après-midi, de part et d'autre d'une digue, près de la ville de Luzzara, sur la rive droite du Pô, sans apparemment avoir connaissance de la présence de l'autre.

Selon d'autres auteurs, Eugène-François de Savoie-Carignan serait arrivé le premier pour tendre une embuscade.

L'armée française doit combattre en ordre de marche et non en ordre de bataille.

Jacques Éléonor Rouxel participe à cette bataille.

Ferdinand de Marsin prend part à cette bataille où il se couvre de gloire.

Le combat est très violent.

La nuit met fin aux hostilités et les deux camps en profite pour fortifier leur position.

François Joseph de Créquy meurt à Luzzara en 1702.

Après la bataille, les deux armées restent longtemps à proximité l'une de l'autre.

Les deux camps revendiquent la victoire, à Paris comme à Vienne on célèbre la victoire par une messe.

Les Français, à l'approche de la mauvaise saison, quittent la région le 4 novembre 1702, mettant ainsi fin à la campagne de 1702.


Philippe V d'Espagne recevant en 1704 Jacques Ier Fitz-James dans l'Ordre de la Toison d'Or - Jean Auguste Dominique Ingres

Jacques Ier Fitz-James Commandement des troupes françaises en Espagne

Jacques Ier Fitz-James Chevalier dans l'Ordre de la Toison d'Or

En 1704, Philippe V d'Espagne risquant de perdre son trône, Jacques Ier Fitz-James est envoyé par Louis XIV pour sauver militairement le trône.

Jacques Ier Fitz-James prend le commandement des troupes françaises en Espagne.

Jacques Ier Fitz-James obtient le renvoi temporaire de Marie-Anne de La Trémoïlle pour avoir intrigué contre lui, ce qui laisse Marie-Louise Gabrielle de Savoie inconsolable.

En 1704, Philippe V d'Espagne reçoit Jacques Ier Fitz-James dans l'Ordre de la Toison d'Or.


Bataille navale de Vélez-Malaga Louis-Alexandre de Bourbon - par Hyacinthe Rigaud en 1708

Bataille navale de Vélez-Malaga

Louis-Alexandre de Bourbon Chevalier de la Toison d'or

Mort de Louis Alphonse Ignace de Lorraine-Guise

Mort d'Antoine-François Phélypeaux d'Herbault

Victor Marie d'Estrées est désigné comme mentor de Louis-Alexandre de Bourbon, Amiral de France.

Le 24 août 1704, devant Vélez et Malaga, Louis-Alexandre de Bourbon inflige de très lourdes pertes à la flotte anglo-hollandaise commandée par l'amiral George Rooke.

Charles Henri de Sainte-Maure prend part à cette bataille, dans l'avant-garde de l'escadre et est blessé.

Victor Marie d'Estrées participe à cette bataille.

Edward Vernon participe à cette bataille.

Philippe Ier Le Valois de Villette commande l'avant-garde de la flotte française et affronte Cloudesley Shovell.

François de Bricqueville commande le vaisseau Le Fendant, 58 canons, dans l'escadre blanche.

Le Fier, le vaisseau de Philippe Ier Le Valois de Villette, met à mal 3 ou 4 vaisseaux anglais avant de recevoir une bombe qui fait sauter son arrière et déclenche un incendie.

Cent hommes d'équipage sont tués ou blessés, mais Philippe Ier Le Valois de Villette parvient finalement à le sauver.

C'est le dernier combat de Philippe Ier Le Valois de Villette.

Louis Alphonse Ignace de Lorraine-Guise meurt lors de cette bataille.

Le roi Philippe V d'Espagne, son neveu, nomme Louis-Alexandre de Bourbon Chevalier de la Toison d'or en 1704.

Antoine-François Phélypeaux d'Herbault meurt le 10 octobre 1704.

Mais la mort d'Antoine-François Phélypeaux d'Herbault libère la place d'intendant des armées navales.



Attentats contre Antoine IV de Gramont

Durant la guerre de Succession d'Espagne, Antoine IV de Gramont soutient Philippe V d'Espagne faisant parvenir à ses troupes, armement, renforts et subsides.

En 1707, en représailles, les adversaires de Philippe V d'Espagne organisent 2 attentats contre Antoine IV de Gramont sorti indemne.


Bataille d'Almansa

Bataille d'Almansa

Prise de Xàtiva, Denia, Alcoy et Alicante

Lors de la guerre de Succession d'Espagne, le 25 avril 1707, la Bataille d'Almansa ou Almanza oppose :

C'est probablement la seule bataille de l'histoire à avoir opposé :

L'aide de camp d'Henri de Massue est Hector Francois Chataigner de Cramahé, gendre de Jacques de Belrieu, Baron de Virazel.

Jean Cavalier forme un régiment, en partie composé de Camisards, pour le service du Royaume d'Angleterre et combat contre le Royaume de France. Son régiment est détruit lors de cette bataille.

Jean Cavalier, lui-même grièvement blessé se réfugie en Angleterre et cesse dès lors toute activité militaire.

Les Anglais font d'abord plier la première ligne de l'aile droite de l'armée française.

Puis Claude François Bidal, à la tête de la seconde ligne, bat les assaillants et charge ensuite leur aile droite, la met en fuite et poursuit les fuyards.

Les luso-britannico-hollandais connaissent une grave défaite. Presque tous ceux qui y ont participé sont tués ou fait prisonniers.

Le lendemain de la bataille, les Français font prisonniers plusieurs généraux et 13 bataillons ennemis, dont 5 Anglais, 5 Hollandais et 3 Portugais.

La bataille d'Almansa rend le trône à Philippe V d'Espagne mais ne signifie pas la reddition immédiate du royaume de Valence.

L'armée des Bourbons doit conquérir les villes et les villages qui résistent.

Xàtiva est la première cité assiégée, au commencement de mai 1707 : l'armée des deux couronnes de France et d'Espagne ayant été divisée en deux corps, l'un, commandé par Claude François Bidal, emporte la place en quelques jours, n'hésitant pas à détruire 2 monastères retranchés.

La garnison, composée d'Anglais et de Hollandais, secondée par les habitants, ayant défendu le terrain de rue en rue, les Franco-espagnols passent au fil de l'épée quiconque se trouve pris les armes à la main.

Les défenseurs se jettent dans le château. Les Franco-espagnols ne peuvent les y forcer qu'en s'exposant à de lourdes pertes. Ils prennent donc le parti de bloquer le château par 4 bataillons, afin d'utiliser le reste des troupes pour d'autres expéditions.

Xàtiva est finalement occupée et le roi Philippe V d'Espagne ordonne sa destruction. Elle est alors incendiée.

Plus tard on changera son nom par celui de San Felipe et on procéder à son repeuplement par des personnes fidèles à l'armée des Bourbons.

À la suite, sont conquises Denia, Alcoy et finalement Alicante.



Naissance de Louis Ier d'Espagne

Louis Ier d'Espagne naît au Palacio del Buen Retiro à Madrid le 25 août 1707, fils de Philippe V d'Espagne et de Marie-Louise Gabrielle de Savoie.

Louis Ier d'Espagne, héritier présomptif du trône de son père, est fait prince des Asturies.



Marie-Anne de Neubourg expulsée d'Espagne

Philippe V d'Espagne expulse Marie-Anne de Neubourg d'Espagne.

Marie-Anne de Neubourg se rend à Bayonne, où elle vit les décennies suivantes rue Montaut, oubliée de tous.



Accord entre Jean V du Portugal et Philippe V d'Espagne

En 1708, alors que la guerre de Succession d'Espagne continue, Jean V du Portugal et Philippe V d'Espagne conviennent d'empêcher les hostilités contre les vignerons et les laboureurs.



Proposition du système de John Law à Louis XIV

John Law propose son système à Philippe V d'Espagne, Roi de Sicile, qui le rejette. Cela l'incite à venir en France.

En 1708, John Law propose son système à Louis XIV qui le rejette également. Il se méfie de lui car John Law n'est pas catholique.


Le système de John Law

Les banques commerciales qui fonctionnent déjà à Amsterdam, à Nuremberg, à Stockholm et à Londres émettent des billets à ordre en échange de dépôts en monnaie métallique ce qui assure la convertibilité des billets à tout moment, gage de sécurité pour les clients. Mais cela interdisait à la banque de prêter à grande échelle.

Pour se différencier, John Law de Lauriston imagine de garantir ses billets par les revenus d'une certaine quantité de terres agricoles constituant le capital de base.

La convertibilité à tout moment, contre des espèces, n'est pas garantie, mais les clients ont l'assurance que la valeur indiquée sur chaque billet correspond bien à une richesse foncière.

Or, les arrivages de métaux précieux, notamment en provenance des Amériques, est de moins en moins abondants, la monnaie devient rare et les économies s'ankylosent.

Selon les théories mercantilistes, la prospérité est fonction de la quantité d'or et d'argent en circulation.

À la veille de la révolution industrielle, le système de John Law correspond alors à un véritable besoin des économies européennes, de disposer de beaucoup plus de moyens de paiement. Il est un premier pas vers l'abandon de l'or et de l'argent comme uniques moyens de paiement.

Plus souples, son système permet de régler l'émission de la nouvelle monnaie en fonction des besoins de l'économie et de l'État.



Bataille d'Almenara

Bataille de Saragosse

Fuite de Philippe V d'Espagne à Valladolid

Alexandre Maître à la tête de l'armée espagnole franchit la Sègre le 15 mars 1710 et envahit la Catalogne depuis l'Aragon.

Le 3 mai 1710, Philippe V d'Espagne rallie son armée et en prend la tête.

De son côté, Charles VI de Habsbourg rejoint l'armée des Impériaux en juin 1710.

En juillet 1710, le général Guido Starhemberg reçoit des renforts ce qui le détermine à attaquer les envahisseurs. Il franchit la Noguera et prend position sur les hauteurs d'Almenara, un bourg de Catalogne à 14km au nord-ouest de Lérida.

James Stanhope, revenu en Espagne, à la tête du corps expéditionnaire anglais, franchit à son tour la Sègre à Balaguer, au nord de Lerida, et progresse vers le pont d'Alfarras, qu'il franchit avec ses troupes le 27 juillet 1710.

Le marquis de Villadarias, commandant l'armée espagnole, déclenche l'assaut par une charge de cavalerie qui est d'abord couronnée de succès, mais se disperse en une futile poursuite de fuyards.

L'infanterie anglaise attaque alors le flanc gauche espagnol qui prend la fuite, et emporte même la seconde ligne ennemie. Puis les Autrichiens attaquent et détruisent le flanc droit, où Philippe V d'Espagne manque de perdre la vie, et doit s'enfuir.

Les troupes espagnoles doivent évacuer la Catalogne. Villadarias est relevé du commandement et remplacé par le Marquis de Bay.

Alexandre Maître, commandant l'armée vaincue, stationne ses troupes entre l'Èbre et les monts Torrero.

Le 15 août 1710, Alexandre Maître tient en échec un assaut de cavalerie. Il s'ensuit des escarmouches pendant 5 jours consécutifs.

Le 19 août 1710, les armées alliées franchissent l'Èbre à leur tour sans être inquiétées. Elles se déploient en rang de bataille pendant la nuit :

Le 20 août 1710 à 8h00 s'engage un duel d'artillerie qui dure jusqu'à midi. L'après-midi, la bataille est une réplique de celle d'Almenara :

Il y a des milliers des morts. Les survivants encerclés préfèrent se rendre.

Philippe V d'Espagne n'échappe à la capture qu'en se déguisant en simple fantassin, aidé par un meunier de l'endroit.

Charles VI de Habsbourg défile dans Saragosse le 21 août 1710.

L'armée royale espagnole est maintenant anéantie, et la route de Madrid est dégagée pour le prétendant des Habsbourg.

Philippe V d'Espagne quitte Madrid le 9 septembre 1710 et se réfugie à Valladolid.

Les alliés conquièrent Madrid pour la seconde fois.

Cette invasion est une répétition de celle de 1706.

L'entrée de Charles VI de Habsbourg dans Madrid, le 28 septembre 1710, n'a rien d'un triomphe tant la population lui est hostile.

Il aurait déclaré : Mais cette cité est déserte!


Louis-Joseph de Vendôme et Philippe V d'Espagne après la Bataille de Villaviciosa

Louis-Joseph de Vendôme Maréchal-chef de l'armée espagnole

Évacuation de Madrid par les impériaux

Bataille de Brihuega

James Stanhope Prisonnier

Bataille de Villaviciosa

Louis XIV met Louis-Joseph de Vendôme au service de Philippe V d'Espagne.

Louis-Joseph de Vendôme devient Maréchal-chef de l'armée espagnole qu'il réorganise. Il est rejoint par des soldats de la Brigade irlandaise, et par quelques Français qui se mettent ou ont été mis au service de l'Espagne.

Dans les actions à Almenara et à Saragosse, dans les fréquentes escarmouches avec les guérilléros, ou par maladie, l'armée impériale à perdu 2 000 hommes, sur les 23 000 qu'elle comptait au départ. Elle est absolument incapable d'occuper les deux Castille. Les Portugais ne sont d'aucune aide.

La position des Alliés à Madrid, ville vidée de tous ses habitants excepté les plus pauvres, est devenue insoutenable.

Charles VI de Habsbourg laisse à Barcelone 2 000 cavaliers. Il évacue la ville le 9 novembre 1710 et se replie vers la Catalogne.

Afin de trouver plus facilement du ravitaillement, le reste de l'armée set sépare en deux détachements. Le corps principal, composé de 12 000 hommes menés par le général Guido Starhemberg, dispose d'un jour d'avance sur les 5 000 hommes du détachement britannique commandé par Lord James Stanhope. Ce détachement, isolé, constitue ainsi une proie trop tentante pour un général aussi aguerri que Louis-Joseph de Vendôme.

Louis-Joseph de Vendôme quitte Talavera avec ses troupes, et poursuit les alliés en retraite, avec une vitesse inimaginable en cette saison, et dans cette région. Il marche nuit et jour, à la tête de sa cavalerie, et en quelques jours, rattrape James Stanhope qui est arrivé à Brihuega avec l'aile gauche de l'armée alliée.

James Stanhope a juste le temps d'envoyer un messager au gros de l'armée, qui est à quelques lieues de Brihuega, avant que Louis-Joseph de Vendôme ne fonde sur lui dans la soirée du 8 décembre 1710.

Le matin suivant, le 9 décembre 1710, la ville est assaillie de tous côtés. Les murs sont abattus à coups de canon. Une mine explose sous une des portes. Les Anglais maintiennent un feu terrible jusqu'à épuisement de leurs munitions. Ils combattent alors à la baïonnette, avec l'énergie du désespoir, parvenant à incendier des maisons prises par les assaillants. Mais c'est sans espoir. Le général britannique se rend compte que la résistance conduit désormais à un carnage inutile. Lui et sa vaillante petite armée capitulent avec les honneurs. James Stanhope est fait prisonnier.

À peine la capitulation signée, Louis-Joseph de Vendôme apprend que Staremberg arrive au secours de James Stanhope.

Starhemberg rejoint Louis-Joseph de Vendôme à Villaviciosa où a lieu un affrontement sanglant le 10 décembre 1710.

Les deux armées perdent environ 2 à 3 000 hommes. Les deux camps clament la victoire, mais l'armée impériale est obligée de poursuivre sa retraite.

L'armée impériale est harcelée à chaque étape par la cavalerie et les guérilléros espagnols.



Naissance de Philippe Pierre Gabriel d'Espagne

Philippe Pierre Gabriel d'Espagne naît à San Lorenzo à Madrid le 7 juin 1712, fils de Philippe V d'Espagne et de Marie-Louise Gabrielle de Savoie.



Mort de Louis-Joseph de Vendôme

Philippe de Vendôme Duc de Vendôme

René III de Froulay Général des galères

Louis-Joseph de Vendôme meurt à Vinaros ou Vinaroz à Castellón en Espagne le 11 juin 1712, des suites d'une indigestion.

Les restes de Louis-Joseph de Vendôme sont inhumés à l'Escurial à Madrid, dans le caveau des Infants.

Philippe V d'Espagne fait porter le deuil à tout son royaume.

Critiqué par ses contemporains qui lui reprochent une grossièreté soldatesque et des mœurs homosexuelles dissolues, Louis-Joseph de Vendôme est l'un des meilleurs généraux de Louis XIV.

Philippe de Vendôme devient Duc de Vendôme.

Ayant l'état religieux comme chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Philippe de Vendôme ne peut hériter des biens de Louis-Joseph de Vendôme, et comme il s'agit d'apanages, ceux-ci font retour au domaine du roi.

Une fois veuve, Marie-Anne de Bourbon-Condé, continue à résider à Anet où elle fait terminer les travaux en cours.

Elle doit combattre les prétentions de Nicolas Desmarets, contrôleur général des finances, qui veut lui enlever la principauté d'Anet pour la réunir à la Couronne.

En 1712, René III de Froulay remplace Louis-Joseph de Vendômecomme Général des galères.


Conquêtes de Louis XIV de France sur l'Espagne et l'Empire

Traité d'Utrecht

Marie-Élisabeth de Habsbourg Régente des Pays-Bas

Victor-Amédée II de Savoie Roi de Sicile

Exil de Jacques François Édouard Stuart

Jean-Baptiste Colbert de Torcy négocie au mieux le traité d'Utrecht.

Melchior de Polignac est un négociateur français.

Nicolas Chalon du Blé représente Louis XIV lors de cette négociation.

Robert Harley et Henry Saint-John conclut le Traité d'Utrecht coté britannique.

Le Traité d'Utrecht est signé le 31 mars 1713 et met fin à la Guerre de Succession d'Espagne.

Ce traité reconnait l'installation de Philippe V d'Espagne, un Bourbon sur le trône d'Espagne. Mais les Autrichiens et les Anglais exigent des compensations territoriales au détriment de l'Espagne qui perd :

Charles VI de Habsbourg confie la régence des Pays-Bas à sa sœur Marie-Élisabeth de Habsbourg.

Philippe V d'Espagne renonce à ses droits à la succession du trône de France.

L'acquisition par la France de la principauté d'Orange est reconnue définitivement.

Terre-Neuve devient anglaise.

Jacques Ier Fitz-James convainc Louis XIV de demander l'annexion de la vallée de l'Ubaye, pour renforcer la frontière française des Alpes.

Victor-Amédée II de Savoie a gardé sa neutralité entre Autriche et France. Il récupère la Savoie, reçoit une partie du Milanais et la Sicile. Victor-Amédée II de Savoie devient Roi de Sicile en 1713.

La cession des trois escartons d'Oulx, de Val Varache et du Pragelas au royaume de Piémont-Sardaigne, par le traité d'Utrecht, fragilise considérablement la région du fait de la complémentarité économique entre les escartons de l'est et ceux de l'ouest. Les Escartons de Briançon font perdurer tant bien que mal leurs coutumes sous le pouvoir savoyard.

Le traité d'Utrecht contraint Louis XIV à refuser l'asile à Jacques François Édouard Stuart.

En février 1713, Jacques François Édouard Stuart part donc à Bar-le-Duc.

Il mène la belle vie, fréquentant, Léopold Ier de Lorraine, et ses parents, au château de Lunéville et à Commercy.

À la demande d'Anne Ire de Grande-Bretagne, Louis XIV gracie 136 galériens camisards emprisonnés pour fait de religion, ils sont relâchés et exilés en Angleterre.

Les articles 11 et 15 du traits d'Utrecht remettent les choses concernant Louis II de Melun dans l'état où elles étaient avant la guerre de Succession d'Espagne.



Naissance de Ferdinand VI d'Espagne

Ferdinand VI d'Espagne dit le Sage naît l'Alcazar Royal à Madrid le 23 septembre 1713, fils de Philippe V d'Espagne et de Marie-Louise Gabrielle de Savoie.


Conférence de paix de Baden en 1714 - par de Johann Rudolf Huber

Traité de Baden

Une conférence de paix se tient à Baden en Suisse dès le 24 mai 1714.

Elle est décrite en détail dans le journal de Caspar Joseph Dorer (1673-1754), banneret de Baden.

Le Traité de Baden est signé le 7 septembre 1714 à Baden.

Il complète les Traités d'Utrecht et le Traité de Rastatt.

Charles VI de Habsbourg accepte le traité d'Utrecht au nom de la monarchie des Habsbourg.

Les signataires du traité de Baden conviennent des termes formels de paix qui manquaient jusqu'alors, ce qui met fin au dernier des nombreux conflits suscités par la guerre de succession d'Espagne.

Le traité donne à l'Autriche :

Le traité :

Maximilien II Emmanuel de Bavière et Joseph-Clément de Bavière sont réinstallés dans leurs territoires et possessions.

Charles VI de Habsbourg garde le titre de roi d'Espagne et la succession espagnole qui n'a en fait aucune valeur puisque le pouvoir en Espagne est entièrement détenu par Philippe V d'Espagne.

Charles François de Vintimille assiste à ce Traité.



Mort de Charles de Berry Duc de Berry

Édit relatif au droit de succession des bâtards

Charles de Berry, fils du Grand Dauphin, meurt à Marly le 4 ou 5 mai 1714, victime d'un accident de cheval.

Il en réclame la grâce de celui qui l'a blessé.

Il est inhumé à St Denis. Son cœur est transporté au Val de Grace.

Voyant Louis XV, son frêle arrière-petit-fils, Louis XIV, récemment encore patriarche d'une nombreuse lignée prometteuse, ne peut s'empêcher de soupirer en présence de ses courtisans :

Voilà tout ce qu'il me reste de ma famille.

En effet Hormis Philippe V d'Espagne, le seul descendant mâle légitime de Louis XIV est alors son arrière-petit-fils : Louis XV, fils cadet de Louis le Petit Dauphin.

Il ne reste qu'un petit nombre de princes du sang dans d'autres branches.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé passe en huitième rang dans l'ordre de succession, derrière :

Louis XIV promulgue un édit le 23 juillet 1714 qui donne le droit de succession au trône, au dernier rang :

fils illégitimes qu'il a eu de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart.

Ils ont désormais de la qualité de princes du sang.

Louis III de Rouvroy de Saint-Simon, pourtant adversaire déclaré de Louis-Auguste de Bourbon, vient lui faire ses compliments au lendemain de l'enregistrement par le Parlement de Paris.


Famille de Philippe V d'Espagne - par Louis Michel van Loo - peint en 1743

Mariage de Philippe V d'Espagne avec Élisabeth Farnèse

Philippe V d'Espagne est veuf de Marie-Louise Gabrielle de Savoie.

Philippe V d'Espagne épouse à Guadalajara le 24 décembre 1714 Élisabeth Farnèse, fille d'Édouard II Farnèse et de Dorothée-Sophie de Palatinat-Neuburg, nièce du Duc de Parme. Leurs enfants sont :

Sur la toile on trouve de gauche à droite :

les deux enfants sont :

Par ce mariage, le duché de Parme passera aux mains des Bourbon.



Retour de Jean Louis Orry en France

Après 14 années passées au service de Philippe V d'Espagne, Jean Louis Orry revient en France en 1715 comme envoyé extraordinaire du monarque espagnol à la cour de Versailles.



Naissance de Charles III d'Espagne

Charles III d'Espagne naît à Madrid le 20 janvier 1716, fils de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse.



Naissance de Marie-Anne-Victoire de Bourbon

Marie-Anne-Victoire de Bourbon ou d'Espagne naît à Madrid le 31 mars 1718, fille de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse.


Philippe V d'Espagne

Conspiration de Cellamare

Quadruple Alliance contre Philippe V d'Espagne

La conspiration de Cellamare est un complot ourdi en 1718 par l'Espagne pour retirer la régence du royaume de France à Philippe II d'Orléans.

Anne-Louise Bénédicte de Bourbon-Condé entre en correspondance avec Giulio Alberoni, cardinal italien et premier ministre de Philippe V d'Espagne.

Avec l'appui d'Antonio del Giudice, Prince de Cellamare, ambassadeur du roi d'Espagne, un projet de complot est bientôt tramé.

On y trouve :

On échafaude toute sorte de plans chimériques : enlever le Régent, faire attribuer la Régence à Philippe V d'Espagne, qui convoquerait les états généraux…

L'exécution est aussi défaillante que la conception : les conjurés font transcrire des documents compromettants qu'ils veulent envoyer à Alberoni par Jean Buvat (1660-1729), écrivain à la bibliothèque du roi, qui, épouvanté, s'empresse d'aller tout raconter à l'abbé Dubois.

L'abbé le renvoie à ses copies en lui intimant l'ordre de venir lui rendre compte chaque jour.

L'abbé Dubois laisse partir les dépêches, confiées à un jeune abbé espagnol, mais le fait arrêter à Poitiers le 5 décembre 1718.

Le 9 décembre 1718, Philippe II d'Orléans fait arrêter Antonio del Giudice qui est aussitôt expulsé, ainsi que tous ceux qui, de près ou de loin, avaient participé à la conjuration.

Louis-Auguste de Bourbon est enfermé à la forteresse de Doullens.

Anne-Louise Bénédicte de Bourbon-Condé est exilée à Dijon.

Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis est emprisonné à la Bastille le 20 mars 1719.

Les charges retenues contre Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis sont si lourdes que le régent Philippe d'Orléans déclare : Si M. de Richelieu avait 4 têtes, j'aurais dans ma poche de quoi les faire couper toutes les 4...

Et il aurait ajouté : " Si seulement il en avait une...

Tous obtiendront leur pardon quelques mois après et personne ne sera envoyé à l'échafaud.

À l'instigation de l'abbé Dubois, la Quadruple Alliance est formée de :

pour contrebattre les prétentions de Philippe V d'Espagne et surtout sa trop ambitieuse épouse, Élisabeth Farnèse.

Le rôle de James Stanhope est démontré dans la conclusion de la Quadruple-Alliance.

Philippe V d'Espagne rêve de porter la couronne de France, nonobstant la renonciation obtenue dans les traités d'Utrecht, en cas de décès de Louis XV.

Charles VI de Habsbourg s'engage ainsi dans une nouvelle guerre contre Philippe V d'Espagne.

L'Angleterre déclarer la guerre à l'Espagne le 27 décembre 1718.

Philippe II d'Orléans prend les armes contre l'Espagne dans cette alliance.

Melchior de Polignac est exilé dans son abbaye d'Anchin, ne pouvant être arrêté, puisque cardinal.



Guerre entre la France et l'Espagne

Prise de Fontarabie, Urgel et Saint-Sébastien

Le 9 janvier 1719, la France saisit l'occasion pour déclarer la guerre à l'Espagne.

La guerre de Philippe V d'Espagne contre la Quadruple Alliance le force à renvoyer Alberoni.

Jacques Ier Fitz-James enlève aux Espagnols Fontarabie, Urgel et Saint-Sébastien.


Louise Élisabeth d'Orléans - par Gobert

Projets de mariage

En 1720, Philippe V d'Espagne souhaite mettre un terme à la Guerre de la Quadruple-Alliance.

Philippe V d'Espagne propose un double mariage :

Les filles aînées du du Régent sont mariées.

Il ne reste que :

Il est décidé que :

En tant qu'héritier du vaste empire espagnol, mais aussi d'une nouvelle dynastie, Louis Ier d'Espagne se doit de prendre une épouse dès que possible.



Naissance de Philippe Ier de Parme

Filippo di Borbone ou Philippe Ier de Parme naît à Madrid le 15 mars 1720, fils de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse.



Louis III de Rouvroy de Saint-Simon Ambassadeur extraordinaire de France en Espagne

L'influence de Louis III de Rouvroy de Saint-Simon au Conseil diminue rapidement.

Louis III de Rouvroy de Saint-Simon est nommé ambassadeur extraordinaire de France en Espagne, à la cour de Philippe V d'Espagne d'octobre 1721 à avril 1722.

Louis III de Rouvroy de Saint-Simon obtient :

Ce qui soulèvera certaines difficultés familiales, puisque le cadet, qui est Grand, aurait eu à précéder son ainé qui n'était que duc.

A la cour, les fils de Louis III de Rouvroy de Saint-Simon sont surnommés les bassets.



Jean Philippe d'Orléans Grand d'Espagne

Jean Philippe d'Orléans accompagne Philippine Élisabeth d'Orléans jusqu'en Espagne où il est reçu Grand d'Espagne par Philippe V d'Espagne le 28 février 1723.


Louis IV Henri de Bourbon-Condé Louis Ier d'Orléans

Mort de Philippe II d'Orléans

Louis IV Henri de Bourbon-Condé Premier ministre de Louis XV

Louis Ier d'Orléans Duc d'Orléans, de Valois, de Nemours et de Montpensier

Philippe II d'Orléans n'est pas en bonne santé.

Il a beaucoup grossi et est sujet à de fréquentes somnolences.

Philippe II d'Orléans meurt à Versailles le 2 décembre 1723.

Philippe II d'Orléans :

Il achète pour sa couronne le Régent, le diamant réputé le plus beau d'Europe.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé demande immédiatement au roi sa succession comme premier ministre.

Sur l'approbation d'André Hercule de Fleury, Louis XV accepte mais s'engage néanmoins à ne jamais consulter Louis IV Henri de Bourbon-Condé en l'absence de Fleury.

Laid, grand et borgne, Louis IV Henri de Bourbon-Condé passe pour "peu esprité", selon l'expression de l'époque. Il est de caractère inconstant et emporté.

Le cardinal de Bernis écrivit dans ses Mémoires au sujet du premier ministre : Si la probité et les bonnes intentions avaient suffi pour remplir ce poste important, M. le Duc aurait pu espérer d'y réussir mais les grands talents lui manquaient, et souvent les bons conseils.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé s'est enrichi de plus de 20 millions de livres grâce au système de Law. Cela lui permet de mener grand train à Chantilly où il entretient un magnifique équipage de vénerie.

Louis Ier d'Orléans devient Duc d'Orléans, de Valois, de Nemours et de Montpensier.

Louis Ier d'Orléans et Philippe V d'Espagne, sont concurremment héritier présomptif du trône de France.

En effet la question de la validité des renonciations des Bourbons d'Espagne au moment du traité d'Utrecht de 1713 n'est pas définitivement tranchée.

Écarté du gouvernement par Louis IV Henri de Bourbon-Condé, son cousin, Louis Ier d'Orléans s'efforce de restaurer la puissance de la maison d'Orléans en s'appuyant sur son fidèle ami le comte d'Argenson, nommé chancelier de la maison d'Orléans en 1723.

Comme premier prince du sang, Louis Ier d'Orléans siège dans tous les conseils et n'hésite pas à opiner sur les affaires de politique.

Ses relations avec Louis XV, ils ont presque le même âge, sont cordiales même s'il reproche au roi ses mœurs dissolues.

Marie Leszczynska, la reine lui manifeste une grande sympathie, de même qu'André Hercule de Fleury.

La mort de Philippe II d'Orléans arrête l'ascension de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy pour une quinzaine d'années.



Mort de Louis Ier d'Espagne

Philippe V d'Espagne à nouveau roi d'Espagne

Louis Ier d'Espagne meurt à Madrid le 31 août 1724 de la variole et sans enfant.

Louis est inhumé dans la crypte du monastère du palais de l'Escurial.

Louise Élisabeth d'Orléans est renvoyée à Paris

René III de Froulay persuade Philippe V d'Espagne de remonter sur le trône.

Philippe V d'Espagne reprend alors les rênes du royaume.



Naissance de Marie-Thérèse-Raphaëlle d'Espagne

Marie-Thérèse-Raphaëlle d'Espagne ou de Bourbon naît à Madrid le 11 juin 1726, fille de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse.



Mariage de Joseph Ier du Portugal avec Marie-Anne-Victoire de Bourbon

Joseph Ier du Portugal épouse le 19 janvier 1729 Marie-Anne-Victoire de Bourbon, fille de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse. Leurs enfants sont :



Traité de Séville

En 1729, Robert Walpole a indiqué que l'Angleterre est disposée à reconnaitre la Pragmatique Sanction.

L'offre de mariage des 2 filles de Charles VI de Habsbourg aux 2 fils de Philippe V d'Espagne n'apportent plus rien aux Habsbourg. Charles VI de Habsbourg retire cette offre.

Pour Philippe V d'Espagne, ces 2 mariages sont la principale raison de l'alliance avec l'Autriche.

Sans aucune consultation de Vienne, l'Espagne sort de l'alliance et le 9 novembre 1729.

Robert Walpole encourage George II de Grande-Bretagne à signer un traité avec l'Espagne.

Le traité de Séville est signé le 9 novembre 1729 par :

Vandermeer Francisco, délégué des États généraux des Pays-Bas, signe le traité le 21 novembre 1729.

Il met fin à la guerre anglo-espagnole.

Ce nouveau traité modifie la répartition du pouvoir en Europe.

L'Espagne s'engage à œuvrer en faveur de la dissolution de la Compagnie d'Ostende.

Les autres puissances soutiennent l'Espagne pour la demande d'Élisabeth Farnèse. Elle demande que Charles III d'Espagne hérite du duché de Parme et de la Toscane après l'extinction de la dynastie des principes Farnèse.

Elle est autorisée, afin de garantir sa tutelle, à envoyer 6 000 hommes dans ses territoires éventuellement avec l'aide des signataires dans les 6 mois qui suivent la signature du traité.

La Grande-Bretagne conserve, au détriment de l'Espagne, son contrôle sur Minorque et Gibraltar et le maintien des privilèges commerciaux mais les affrontements navals, en particulier dans les Caraïbes, se poursuivent.

Pour lutter contre l'importation en contrebande de marchandises britanniques dans les colonies espagnoles en Amérique di Nord, il est convenu que tout bateau espagnol, même appartenant à un armateur privé, peut faire office de garde-côte, et inspecter tout bateau de commerce britannique croisant dans les eaux espagnoles.

Ce droit de visite, et la confiscation des marchandises de contrebande qui s'ensuit souvent, révulse les Britanniques, qui crient au piratage, et réveille le vieil antagonisme datant de l'époque élisabéthaine.


Marie-Barbara de Portugal - par Jacopo Amigoni - 1758

Mariage de Ferdinand VI d'Espagne avec Marie-Barbara de Portugal

L'adolescence de Ferdinand VI d'Espagne est assez déprimante. Élisabeth Farnèse est une femme autoritaire qui n'a d'affection que pour ses propres enfants, et qui regarde Ferdinand VI d'Espagne comme un obstacle à leur fortune. L'hypocondrie de Philippe V d'Espagne laisse Élisabeth maîtresse du palais. Ferdinand VI d'Espagne est d'un tempérament mélancolique, timide, méfiant et renfermé.

Ferdinand VI d'Espagne épouse en 1729 Marie-Barbara de Portugal, fille de Jean V de Portugal et de Marie-Anne d'Autriche.

Il forme avec elle un couple harmonieux, mais la santé de la reine étant mauvaise, ils n'auront pas de postérité.



Naissance de Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne

Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne ou de Bourbon naît à Séville le 17 novembre 1729, fille de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse.



Premier pacte de famille des Bourbons

L'alliance entre Louis XV et Philippe V d'Espagne, signée le 7 novembre 1733 durant la guerre de Succession de Pologne, constitue le 1er pacte de famille.



Mort de José Patiño Rosales

José Patiño Rosales, est un ministre rigoureux et intègre qui gouverne l'Espagne depuis 10 ans et exerce un rôle de modérateur auprès du roi Philippe V d'Espagne.

José Patiño Rosales meurt en 1736.

La querelle entre Grande-Bretagne et Espagne s'envenime.


Philippe Ier de Parme et Marie-Louise-Élisabeth de France - par Giuseppe Baldrighi - vers 1756

Mariage de Philippe Ier de Parme avec Marie-Louise-Élisabeth de France

Fin février 1739, Louis XV annonce officiellement qu'il promet sa chère Babette à Philippe Ier de Parme, un des fils cadets de Philippe V d'Espagne.

La cour s'offusque de cette alliance, car l'infant n'a guère de chance de monter sur le trône espagnol.

Philippe Ier de Parme épouse par procuration le 26 août 1739 Marie-Louise-Élisabeth de France.

Marie-Louise-Élisabeth de France quitte Versailles le 30 août 1739.

Les adieux à sa famille sont déchirants. En larmes, Marie-Louise-Élisabeth de France quitte Anne-Henriette de France, sa sœur jumelle, sur ces mots : C'est pour toujours, mon Dieu, c'est pour toujours !

Marie-Louise-Élisabeth de France rencontre Philippe Ier de Parme à Alcalá de Henares, à 30 km de Madrid.

Philippe Ier de Parme épouse le 25 ou le 27 octobre 1739 Marie-Louise-Élisabeth de France, fille de Louis XV et de Marie Leszczynska. Leurs enfants sont :

Marie-Louise-Élisabeth de France éduquera ses enfants selon la Philosophie des Lumières en leur donnant pour précepteur Mably et Condillac.

Les cérémonies fastueuses qui ont lieu pour l'occasion sont passées à la postérité.

Par ce mariage, Marie-Louise-Élisabeth de France prend de nom de Madame Infante.

Philippe Ier de Parme n'est guère brillant mais les époux s'entendront bien.



Naissance de Marie-Isabelle de Bourbon-Parme

Marie-Isabelle de Bourbon-Parme naît le 31 décembre 1741, fille de Philippe Ier de Parme et de Marie-Louise-Élisabeth de France.

Elle est élevée à Madrid à la cour de Philippe V d'Espagne, son grand-père.



Projet de mariage de Louis-Philippe Ier d'Orléans et d'Anne-Henriette de France

Très jeune, Louis-Philippe Ier d'Orléans se prend d'une passion partagée pour Anne-Henriette de France, une des filles de Louis XV, et veut l'épouser.

Louis XV de France pose d'abord sur cette idylle un regard bienveillant.

André Hercule de Fleury qui cherche à ménager l'Espagne, voit dans ce projet la source possible de graves complications diplomatiques.

En effet, Louis XV n'a qu'un fils. En cas de disparition de celui-ci, le trône de France serait revendiqué à la fois :

Marier une fille de Louis XV de France au fils de Louis Ier d'Orléans donnerait l'avantage à ce dernier.

Louis XV de France refuse donc d'accorder à Louis-Philippe Ier d'Orléans, fils de Louis Ier d'Orléans la main de sa fille qui finira ses jours célibataire.



Traité de l'Escurial

Deuxième pacte de famille des Bourbons

Durant la guerre de Succession d'Autriche, le traité de l'Escurial est signé en secret entre Philippe V d'Espagne et Louis XV le 25 octobre 1743 pour contrer George II de Grande-Bretagne.

Le 27 octobre 1743, un traité d'alliance entre la France et l'Espagne est signé à Fontainebleau.



Jean-Baptiste François Desmarets Grand d'Espagne de première classe

Jean-Baptiste François Desmarets est nommé Grand d'Espagne de première classe par Philippe V d'Espagne, en 1745.


Marie-Thérèse d'Espagne - par Daniel Klein

Mariage de Louis-Ferdinand de France avec Marie-Thérèse-Raphaëlle d'Espagne

Louis-Ferdinand de France épouse au château de Versailles le 23 février 1745 Marie-Thérèse-Raphaëlle d'Espagne, sa cousine, fille de Philippe V d'Espagne.


Ferdinand VI d'Espagne

Mort de Philippe V d'Espagne

Ferdinand VI d'Espagne Roi des Espagnes et des Indes

Philippe V d'Espagne meurt le 9 juillet 1746.

Ferdinand VI d'Espagne succède à son père et devient Roi des Espagnes et des Indes.

Le nouveau roi rappelle ses troupes.

Les Français, alliés de l'Espagne sont obligés de se retirer sur le Var.


La famille de Victor-Amédée III de Savoie - d'après Giuseppe Duprà - palais royal de Turin- De gauche à droite : Marie-Josèphe-Louise de Savoie - Marie-Thérèse de Savoie - Victor-Amédée III de Savoie alors duc de Savoie - le prince de Piémont - Marie-Thérèse de Savoie - le duc d'Aoste dans les bras de Marie-Anne de Savoie

Mariage de Victor-Amédée III de Sardaigne avec Marie-Antoinette-Ferdinande d'Espagne

Victor-Amédée III de Sardaigne (26 juin 1726-16 octobre 1796) épouse le 31 mai 1750 Marie-Antoinette-Ferdinande d'Espagne (1729-1785), fille de Philippe V d'Espagne (1683-1746) et d'Élisabeth Farnèse (1692-1766). Leurs enfants sont :

Les six fils de Victor-Amédée III constituent la seconde fradlansa de la maison de Savoie, désignée ainsi par un mot piémontais signifiant fratrie.


Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne

Mariage de Victor-Amédée III de Savoie avec Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne

Afin de consolider le traité d'Aix-la-Chapelle, Ferdinand VI d'Espagne marie sa sœur.

Victor-Amédée III de Savoie épouse à Oulx près de Turin le 31 mai 1750 Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne (1729-1785), fille de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse, Princesse de Parme. Leurs enfants sont :

Après son mariage, elle vit dans son pays adoptif et demeure au Palais royal de Turin.

C'est là que naissent la plupart de ses enfants.


Charles IV d'Espagne

Mort de Charles III d'Espagne

Charles IV d'Espagne Roi d'Espagne

José Moñino y Redondo Premier ministre

Abrogation de la loi salique en Espagne

Charles III d'Espagne meurt à Madrid le 14 décembre 1788.

A la mort de Charles III d'Espagne, le déclin économique et les dysfonctionnements de l'administration mettent au jour les limites du réformisme, au moment même où la Révolution française met sur la table une alternative à l'Ancien Régime.

Charles IV d'Espagne devient Roi d'Espagne.

Il accède au trône avec une large expérience des affaires de l'état mais il manque de volonté personnelle.

Cela met le gouvernement dans les mains de Marie Louise de Bourbon-Parme; son épouse; et de Manuel Godoy, son favori.

On dit qu'il est l'amant de la reine, bien qu'aujourd'hui ce fait soit contesté par divers historiens.

Les premières décisions de Charles IV d'Espagne démontrent une volonté réformiste.

Charles IV d'Espagne nomme José Moñino y Redondo premier ministre.

Ce dernier prend des mesures comme :

et donne une impulsion au développement économique.

Charles IV d'Espagne prend l'initiative d'abroger la loi salique imposée par son prédécesseur Philippe V d'Espagne.



Élections législatives en France

Louis Léon César Faidherbe Élu député du département de la Somme

François Ferdinand d'Orléans Député de la Manche et de la Haute-Marne

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans Député de l'Oise

Otto von Bismarck accepte, le 8 février 1871, l'organisation d'élections législatives au suffrage universel en France, sous strict contrôle prussien, afin de disposer d'une assemblée entérinant le traité de Francfort.

Les élections législatives organisées dans la précipitation envoient une forte proportion de monarchistes (400 députés), candidats des listes pour la paix, à l'Assemblée nationale.

Cette assemblée majoritairement royaliste est divisée entre légitimistes et orléanistes.

La plus grande partie des élus représentant Paris sont eux des républicains des listes pour la guerre, souvent extrémistes.

Jules François Camille Ferry se fait élire représentant des Vosges à l'Assemblée nationale,

Pour permettre la restauration monarchique souhaitée par cette assemblée, un accord intervient entre les 2 partis :

Louis Philippe Albert d'Orléans est reconnu par les orléanistes et une grande majorité des légitimistes comme héritier d'Henri d'Artois, sans enfant

Selon la loi salique, il est le cousin le plus proche d'Henri d'Artois.

Jean de Bourbon, Comte de Montizon, est exclu de la succession au trône, notamment en raison :

Louis Léon César Faidherbe est élu député du département de la Somme le 8 février 1871

Louis-Jules Trochu est élu député en février 1871.

Marie François Sadi Carnot est élu député de la Côte-d'Or en 1871, et occupe des postes de haut fonctionnaire, notamment au Conseil supérieur des Ponts et Chaussées.

Marie François Sadi Carnot est nommé préfet de la Seine-Inférieure en 1871.

Léonce-Louis-Melchior de Vogüé est réélu à l'assemblée nationale.

Quatre députés socialistes révolutionnaires sont élus à Paris sur 43 au total.

Louis-Jules Trochu est Président du gouvernement de la Défense nationale jusqu'au 17 février 1871.

Sans succès, Émile Victor Duval est candidat socialiste révolutionnaire aux élections à l'Assemblée nationale.

Le 8 février 1871, François Ferdinand d'Orléans devient député de la Manche et de la Haute-Marne.

François Ferdinand d'Orléans est Réintégré dans son grade.

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans est élu député de l'Oise.


Louis Philippe Albert d'Orléans

Mort d'Henri d'Artois

Jean de Bourbon Roi de France et de Navarre

Henri d'Artois meurt à Frohsdorf en Autriche le 24 août 1883, sans descendance.

Il est inhumé au couvent de Kostanjevica à Nova Gorica, auprès de Charles X, du dauphin, de la dauphine, et de la duchesse de Parme.

Depuis 1947, ce couvent, à l'époque en Autriche-Hongrie, est situé à 200 mètres derrière la frontière italo-slovène.

La branche aînée des Bourbon s'éteint avec lui.

Jean de Bourbon devient l'aîné des descendants d'Hugues Capet.

Le 3 septembre 1883 à Gorizia, Jean de Bourbon, ceint du cordon bleu de l'ordre du Saint-Esprit d'Henri d'Artois, que lui a remis Marie Thérèse de Modène, préside les obsèques du défunt prétendant.

Il vient juste après le représentant de François-Joseph Ier d'Autriche :

À la suite de Jean de Bourbon, se tenaient ses deux fils :

Robert Ier de Parme hérite du château de Chambord.

À cette époque, l'opinion publique a adopté la République.

Selon Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, la République est la forme de gouvernement qui nous divise le moins.

Les élections mènent à l'Assemblée une majorité républicaine.

Tout espoir de restauration monarchique s'évanouit, et le nom de République apparait officiellement.

Beaucoup d'orléanistes se sont déjà ralliés à la République.

Une majorité de légitimistes reportent leurs espoirs de restauration de la monarchie sur Louis Philippe Albert d'Orléans, Philippe VII, héritier politique désigné d'Henri d'Artois.

Louis Philippe Albert d'Orléans est l'aîné des descendants de Louis XIII à l'exclusion des descendants de Philippe V d'Espagne, que les orléanistes estiment exclus de la succession pour être partis régner de l'autre côté des Pyrénées.

Leurs adversaires surnommeront ces derniers, par dérision, les Blancs d'Espagne.

Cependant, certains d'entre eux, afin de n'avoir pas à faire allégeance à un descendant de Philippe Égalité et de Louis-Philippe Ier de France :

Une partie des légitimistes français reconnaissent Jean de Bourbon comme Roi de France et de Navarre sous le nom de Jean III.


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