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19 événements affichés, le premier en 1722 - le dernier en 1794



Naissance de Nicolas de Luckner

Nicolas de Luckner naît à Cham en Bavière le 12 janvier 1722, issu d'une famille noble.

Il suit les cours des Jésuites à Passau,

Nicolas de Luckner sert différentes armées : Bavière, Hanovre, Hollande.


Bataille de Rossbach Friedrich Wilhelm von Seydlitz

Bataille de Rossbach

Mort de Jacques Pelet de Beaufranchet

L'armée franco-autrichienne est devenue un danger immédiat pour Frédéric II de Prusse après sa marche sur le Thuringe.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen manœuvrent les jours précédents afin d'éviter l'affrontement avec Frédéric II de Prusse.

Le matin du 5 novembre 1757, le camp de Frédéric II de Prusse se trouve entre Rossbach sur sa gauche et Bedra sur sa droite.

Le village de Rossbach se trouve dans la commune de Braunsbedra, dans le Land de Saxe-Anhalt, en Allemagne.

Les franco-autrichiens se trouvent en face entre Branderoda sur leur droite et Mücheln sur leur gauche.

Les franco-autrichiens avec environ 42 000 hommes disposent d'une supériorité numérique de 2 contre 1.

Leurs postes avancés dépassent toutes les parties du camp de Frédéric II de Prusse.

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen est déterminé à prendre l'offensive.

Charles de Rohan-Soubise n'ose pas prendre le risque d'un affrontement et a probablement l'intention d'engager la bataille le plus tard possible avec l'idée de gagner quelques avantages par une action partielle.

Le plan des franco-autrichiens nécessite :

Ils pensent ainsi couper les forces de Frédéric II de Prusse des villes sur la Saale.

Les franco-autrichiens s'inquiètent du risque d'intervention des Prussiens sur leur flanc.

Frédéric II de Prusse passe la matinée à observer l'ennemi depuis le toit d'une maison de Rossbach.

Les premiers mouvements convainquent Frédéric II de Prusse que les Alliés déplacent leurs vivres du sud vers le nord. À midi il part déjeuner laissant le capitaine von Gaudi au poste d'observation.

L'officier a une toute autre interprétation des intentions des Alliés parce que les colonnes, que l'on peut observer de temps à autre au travers des ondulations du terrain, semblent tourner vers l'est en direction de Zeuchfeld. Frédéric II de Prusse s'aperçoit à son tour que la cavalerie et l'infanterie ennemies se sont rapprochées de Pettstädt, il réalise les intentions réelles de ses ennemis.

Frédéric II de Prusse saisit sans hésitation l'occasion.

L'armée prussienne quitte ses quartiers et se déplace en laissant un petit contingent de troupes pour s'opposer à l'avant-garde française, le flanc protégé par la colline Schortau.

Une 1/2 heure plus tard, Frédéric II de Prusse donne l'ordre d'attaquer l'ennemi.

Les Alliés en marche se partagent en grandes colonnes:

entre la première et la deuxième colonne se trouve l'artillerie.

L'aile droite de cavalerie est en tête alors que l'aile gauche de cavalerie se trouve à la queue des deux colonnes principales.

Au début, ils observent les consignes de distances, mais après Zeuchfeld, une certaine confusion s'installe.

Une partie de l'infanterie appartenant à la réserve s'insère entre les deux colonnes principales entravant les mouvements de l'artillerie.

Une petite troupe est lancée vers Rossbach.

Les Alliés constatent que les Prussiens se déplacent vers l'est, ils pensent que ces derniers sont sur le point de se retirer pour éviter d'être attaqués sur le flanc et sur l'arrière.

Les généraux Alliés ordonnent donc d'accélérer la marche, envoyant la première ligne et la cavalerie de l'aile droite vers Reichardtswerben. Ils font appel à une partie de la cavalerie de l'aile gauche afin de participer à l'opération. Cela se révèle une erreur fatale.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen ne comprennent pas que la manœuvre de Frédéric II de Prusse a pour but une attaque avant qu'ils prennent position.

Les franco-autrichien ont pris plus de 3 heures pour démonter leur campement et il leur paraît impossible que les troupes de Frédéric II de Prusse aient pu en faire autant en 6 fois moins de temps.

Les Prussiens ne se déploient pas en ordre de bataille face à Rossbach et Nahlendorf. Frédéric II de Prusse n'a pas l'intention de se placer parallèlement à l'ennemi ni de se retirer.

Comme son armée peut se déplacer 2 fois plus rapidement que ses adversaires, il a l'intention de faire un détour, caché par les collines de Janus et Pölzen, et fondre sur eux par surprise par l'est.

Le prussien Friedrich Wilhelm von Seydlitz avec tous les escadrons disponibles, se hâte à l'est de Rossbach, derrière la colline de Janus vers celle de Pölzen

Le colonel von Moller, avec 18 canons lourds, entre en action sur la colline de Janus à 3h15 contre les colonnes de la cavalerie alliée qui avancent vers lui, et l'infanterie prussienne suit aussi rapidement que possible.

La cavalerie alliée qui se trouve au nord de Reichardtswerben et bien en avance sur l'infanterie, est sous le feu de l'artillerie de Moller et subit de grosses pertes.

Comme il est habituel d'employer des armes lourdes pour protéger une retraite, les Alliés se contentent de ne mettre que quelques batteries en action.

Ils sont surpris lorsque les 38 escadrons de Friedrich Wilhelm von Seydlitz se jettent, à une vitesse incroyable, à la tête et sur le flanc droit de leurs colonnes depuis la colline de Polzen. Le résultat reste incertain pendant un court moment.

Friedrich Wilhelm von Seydlitz lance son dernier escadron, et combat lui-même comme un simple soldat, il reçoit une grave blessure.

La mêlée se déplace rapidement vers le sud, au-delà de l'infanterie alliée, et finalement Friedrich Wilhelm von Seydlitz réaligne ses cavaliers dans un terrain creux près de Tagewerhen, prêts pour une prochaine attaque.

Ce premier épisode ne dure qu'une 1/2 heure, et pendant ce temps l'infanterie prussienne, répartie sur la gauche, descend de la colline de Janus afin d'affronter l'infanterie alliée, en pleine confusion et découragée.

Une grande partie de la cavalerie alliée a été réduite en morceaux et bon nombre de cavaliers piétinent les hommes en tentant de fuir.

L'infanterie alliée, comme avait tenté la cavalerie, essaie de déployer certains régiments à la tête de la colonne.

Les Français en particulier forment une ou deux colonnes et attaquent à la baïonnette.

Mais les canons de Moller, qui avaient avancé avec l'infanterie prussienne perforent les lignes d'attaque. Quand les Français arrivent à une distance efficace, l'attaque est anéantie par les rapides et méthodiques salves des Prussiens.

Pendant ce temps les Alliés tentent en vain de former une ligne de bataille. Les deux principales colonnes sont proches l'une de l'autre au cours de leur marche vers Pettstädt. La réserve qui est enchevêtrée entre les deux colonnes principales réussit à s'extraire seulement par morceaux, s'efforçant de se regrouper et l'artillerie de réserve essaie sans succès de faire de même.

L'infanterie prussienne encore échelonnée sur la gauche et qui a déjà repoussé les Français intervient rapidement contre cette masse désordonnée.

Quelques salves contre la tête et le flanc gauche de la colonne suffit à créer d'autres désordres, et puis depuis Tagewerben, les escadrons regroupés par Friedrich Wilhelm von Seydlitz chargent de manière inattendue l'ennemi. L'infanterie alliée rompt les rangs et s'enfuit.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen, tous deux blessés, réussissent à conserver un ou deux régiments compacts, mais le reste des troupes est dispersé dans la campagne.

La bataille a duré moins d'une heure et demie et le dernier sursaut de l'infanterie moins de 15 minutes.

Seulement 7 bataillons prussiens ont été engagés contre l'ennemi.

Friedrich Wilhelm von Seydlitz et Frédéric Henri Louis de Prusse, les commandants de la cavalerie et de l'infanterie ont été tous deux blessés.

Le total des pertes de l'armée prussienne se monte à 550 hommes contre environ 8 000 soldats hors de combat dont 5 000 prisonniers pour les Alliés.

Nicolas de Luckner montre une grande valeur lors de cette bataille.

Charles Eugène Gabriel de La Croix se distingue lors de cette bataille où il reçoit 2 blessures.

Carl Heinrich von Wedel est présent lors de cette bataille de Rossbach.

Jacques Pelet de Beaufranchet meurt lors de cette bataille.

Augustin-Joseph de Mailly est blessé à la tête d'un coup de sabre et est fait prisonnier.

Victor-François de Broglie participe à cette a bataille. Il garde ses troupes réunies et peut se retirer à Hanovre.

Augustin-Joseph de Mailly est l'ami de Frédéric II de Prusse.

Les conséquences de la bataille peuvent être qualifiées de modestes, l'adversaire principal de la Prusse reste l'Autriche et son énergique impératrice Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

Frédéric II de Prusse, après la bataille qu'il définit comme une promenade, est vénéré comme une idole en Angleterre et en Amérique du Nord, des rues et des auberges reçoivent son nom.

À Paris, ont lieu d'enthousiastes démonstrations de sympathie de la part de l'opposition constituée d'intellectuels autour de François-Marie Arouet de Voltaire et d'autres, parmi lesquels des représentants de l'aristocratie française, s'expriment en faveur du monarque prussien.

Blessé par cette défaite, Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen renonce à toutes affaires militaires.


Camp de l'Armée du Roi à Corbach et celui des ennemis à Saxenhausen

Bataille de Korbach

La ville de Corbach est située sur les hauteurs de Corbach, qui s'élèvent à quelque 400 mètres au-dessus de la plaine et s'étendent à environ 2 kilomètres à l'est de la ville dans le bois de Berndorf.

La ville elle-même est le carrefour de plusieurs routes.

De nombreuses et importantes forces des 2 camps se concentrent dans la région.

Le gros des troupes françaises, aux ordres de Victor-François de Broglie, sont à Frankenberg, à environ 30 kilomètres au sud.

La force principale des armées coalisées de Brunswick, de Hesse-Cassel, de la Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel et du royaume de Grande-Bretagne, commandée par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, est à Sachsenhausen 10 kilomètres à l'est.

Le 4 juillet 1760, Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, stationné à Dortmund avec l'armée du Bas-Rhin, de marcher vers Corbach pour faire sa jonction avec l'armée principale française.

Le 8 juillet 1760, informé des manœuvres de Victor-François de Broglie, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg détache le Prince Héréditaire de Brunswick avec l'avant-garde, une force mixte composée principalement de Britanniques, Hanovriens et d'Hessois, avec l'intention d'occuper les hauteurs de Corbach et empêcher la jonction des deux armées françaises.

Plus tard, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg les suit avec le reste de l'armée, laissant le commandement à Lord Granby à Sachsenhausen.

Corbach est pris le 9 juillet 1760 par Nicolas de Luckner, le commandant de la cavalerie légère hanovrienne.

Le même jour, le général Clausen marche sur Corbach afin d'observer les mouvements des Alliés et y trouve le corps de Nicolas de Luckner.

Victor-François de Broglie ordonne de le déloger et envoie le comte de Rooth avec une brigade d'infanterie et le marquis de Poyanne avec les carabiniers du Comte de Provence pour soutenir Clausen.

Cependant, les Français ne peuvent préparer une attaque avant la tombée de la nuit.

Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain d'accélérer sa marche.

La brigade Clausen prend position au bois gauche de Corbach et Victor-François de Broglie arrive lui-même à la tête de 6 brigades.

Le Prince Héréditaire, réuni au corps de Kielmansegg, arrive sur les hauteurs de Corbach vers 9 heures du matin, tandis que l'armée principale était encore au défilé de Sachsenhausen, à 8 kilomètres en arrière.

Croyant qu'il faisait face seulement au corps de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, il résout d'attaquer immédiatement sans attendre le gros de l'armée.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain déploie 4 bataillons d'infanterie dans la ville.

Le reste de son corps, infanterie, cavalerie et artillerie, est déployé sur les hauteurs de Corbach s'étendant à l'est et au nord jusqu'au bois de Berndorf où il a déployé quelques troupes légères.

Le 10 juillet 1760, la bataille commence à 9 heures avec des escarmouches entre la cavalerie légère des 2 camps.

Le Prince Héréditaire déploie son corps en ligne de bataille et attaque immédiatement.

Toutefois, le déploiement des Français l'aurait obligé à laisser sa gauche exposée à l'arrivée des renforts français envoyés depuis Frankenberg.

Une très violente canonnade et un feu intense d'infanterie durent toute la journée.

La lutte devient particulièrement intense au centre du front sur la colline entre Corbach et le bois de Berndorf, mais les Français maintiennent fermement leur position.

Pendant ce temps ils sont renforcés par les brigades Royal-Suédois et Castella.

Les brigades Navarre et du Roi qui se déploient sur l'aile droite, avec Auvergne et Orléans en réserve.

Une batterie de 24 canons s'établit vis-à-vis de la batterie alliée.

Après ces dispositions, les Français prennent l'offensive.

La brigade Navarre se distingue par la capture d'une batterie alliée à la baïonnette.

Selon un rapport officiel de Lord Granby au maréchal Ligonier, l'arrivée des troupes françaises sur l'arrière-garde alliée convainc le Prince de la nécessité d'une retraite.

La retraite alliée commence vers 15 heures dans le désordre.

Beaucoup de confusion règne dans l'infanterie et la cavalerie allemande.

Les Français redoublent leurs tirs d'artillerie et chargent avec l'ensemble de leur cavalerie.

Le Prince Héréditaire est obligé de charger à la tête de 2 régiments de dragons britanniques : 1st King's Dragoon Guards et 2d Queen's Dragoon Guards, pour couvrir la retraite, sans pour autant pouvoir empêcher la perte de l'artillerie du flanc droit avec 18 pièces de canon.

Les Alliés perdent :

Le Prince Héréditaire est légèrement blessé à l'épaule.

Les Français perdent environ 750 hommes.

Les régiments Royal-Suédois et du Roi souffrent plus qu'aucun autre.

François-Louis-Antoine de Bourbon Busset participe à cette bataille.

Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné, brigadier, participe aux combats à la tête du régiment de Champagne.

Louis-Philippe de Durfort, colonel du régiment de Chartres, participe à cette bataille

Louis-Henri-Gabriel de Conflans d'Armentières, mestre de camp au régiment d'Orléans cavalerie sous les ordres de son père Louis de Conflans d'Armentières, participe à cette bataille

Alexandre Séraphin Joseph Magnus, comte de Sparre, colonel au régiment d'Anhalt, participe à cette bataille

François-Henri de Franquetot participe à cette bataille.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux participe à cette bataille.



Nicolas de Luckner au service de la France

Le cabinet de Versailles fait des propositions à Nicolas de Luckner qui passe au service de la France le 20 juin 1763, avec le grade de lieutenant général.



Nicolas de Luckner Baron

Nicolas de Luckner est fait baron par Louis XVI en 1778,



Nicolas de Luckner Comte

Nicolas de Luckner est fait Comte au Danemark en 1784.



Serment de fidélité à l'Assemblée Nationale de Nicolas de Luckner

Nicolas de Luckner se montre favorable aux idées nouvelles dès le début de la Révolution française. Il envoie son serment de fidélité à l'Assemblée Nationale, en juillet 1791, depuis la Lorraine où il a un commandement.



Charles Louis Victor de Broglie Président de l'Assemblée constituante

Charles Louis Victor de Broglie Maréchal de camp à l'armée du Rhin

Charles Louis Victor de Broglie est élu Président de l'Assemblée constituante du 13 au 31 août 1791.

À la fin de la session, Charles Louis Victor de Broglie demande, à reprendre du service actif et est envoyé avec le grade de maréchal de camp à l'armée du Rhin sous les ordres de Nicolas de Luckner.


Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara - par Lerminier ou Herminie Déhérain (1798-1839)

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara Ministre de la guerre

Maréchal de camp nommé par Louis XVI, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara devient ministre de la guerre le 6 décembre 1791.

Ni Louis XVI ni Marie-Antoinette d'Autriche ne l'apprécient, mais sa nomination doit barrer la route à Gilbert Motier de La Fayette que la famille royale déteste.

En vue de la guerre prochaine, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara visite les frontières du royaume pendant son ministère, et fait, à la suite de ce voyage, un brillant rapport à l'Assemblée législative sur les ressources militaires de la France.

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara organise 3 armées sous les ordres :


Nicolas de Luckner - par Auguste Couder (1790-1873) - musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Nicolas de Luckner se Commandant de l'armée du Rhin

Nicolas de Luckner Maréchal de France

Nicolas de Luckner se voit confier le commandement de l'armée du Rhin en décembre 1791.

Nicolas de Luckner est fait Maréchal de France le 28 décembre 1791 par Louis XVI.


Adam Philippe de Custine

Nicolas de Luckner Commandant de l'armée du Nord

Adam Philippe de Custine Commandant de l'armée du Rhin

Le 26 février 1792, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara présente Nicolas de Luckner à l'assemblée nationale : Luckner a le cœur plus français que l'accent.

C'est à Nicolas de Luckner que Rouget de Lisle dédie, en avril 1792, son célèbre Chant de guerre pour l'armée du Rhin, autrement nommé, par la suite, la Marseillaise...

Nicolas de Luckner se voit confier le commandement de l'armée du Nord en mai 1792.

Adam Philippe de Custine reçoit en mai 1792 le commandement de l'armée du Rhin à la place de Nicolas de Luckner.

Jean-Baptiste Kléber s'engage dans l'armée du Rhin



Alexandre de Beauharnais à l'armée du Nord

En avril 1792, Alexandre de Beauharnais part pour l'armée du Nord.

Il commande le camp de Soissons, sous les ordres d'Adam Philippe de Custine.

En mai 1792 Alexandre de Beauharnais est promu adjudant-général avec rang de colonel et envoyé à Metz sous les ordres du général Nicolas de Luckner.



Renvoi de Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara comme Ministre de la guerre

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara ne cesse d'être attaqué par les brissotins et les députés cordeliers comme Chabot.

Au sein du ministère de la guerre, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara est la cible des royalistes comme Bertrand de Molleville. Celui-ci obtient son renvoi le 9 mars 1792.

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara rejoint alors l'Armée de l'est puis l'état-major de Nicolas de Luckner à Strasbourg.



Prise de Menin, de Courtrai et d'Ypres

Nicolas de Luckner prend la ville de Menin le 19 juin 1792.

Nicolas de Luckner prend Courtrai et d'Ypres le 20 juin 1792.

Nicolas de Luckner est obligé de se replier sur Valenciennes, n'étant pas soutenu.



Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara à Paris

Gilbert Motier de La Fayette et Nicolas de Luckner à Paris

À l'été 1792, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara intrigue auprès du roi pour retrouver son ministère.

Nicolas de Luckner accompagne Gilbert Motier de La Fayette à Paris en juillet 1792 pour manifester sa sympathie à Louis XVI.


Louis XVI traversant les rangs des troupes défendant le palais des Tuileries avec Augustin-Joseph de Mailly avant les combats du 10 août 1792 - par Yan' Dargent Louis XVI et sa famille au temple - par Matthew Ward

Suspension de Louis XVI

Emprisonnement de la famille royale

Au manifeste de Brunswick, le peuple de Paris répond par l'assaut sur les Tuileries.

Le 9 août 1792, quand Augustin-Joseph de Mailly apprend les dangers qui environnent la famille royale, il se rend aux palais des Tuileries.

François-Athanase Charette de La Contrie revient en France pour défendre la famille royale aux Tuileries, le 10 août 1792.

Le 10 août 1792 le bataillon d'Henri Gatien Bertrand se porte aux Tuileries pour défendre la royauté constitutionnelle.

Augustin-Joseph de Mailly se voit confier par le roi le commandement des troupes devant défendre les Tuileries.

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara, revenu à Paris, assiste au 10 août aux côtés de Louis XVI.

Le 10 août 1792, la foule envahit le palais des Tuileries.

La défense est balayée, et Augustin-Joseph de Mailly échappe au massacre et reçoit de l'aide pour s'enfuir.

François-Athanase Charette de La Contrie échappe au massacre.

La prise des Tuileries choque particulièrement Charles-François Lebrun qui reste royaliste.

Marie-Louise de Savoie-Carignan suit la famille royale qui se réfugie à l'Assemblée législative.

Louis XVI est suspendu par l'Assemblée législative. La déchéance du roi est prononcée.

Louis XVI confie à Aimar-Charles-Marie de Nicolaï les sceaux de France, en lui demandant de les remettre plus tard au dauphin.

Louis XVI, Marie-Antoinette d'Autriche et Louis XVII sont emprisonné à la Prison du Temple. Marie-Louise de Savoie-Carignan fait partie du convoi.

Louis XVII est confié à la garde de son père qui poursuit son éducation.

Nicolas de Luckner perd toute sa popularité et est regardé comme suspect après le 10 août 1792.

Augustin-Joseph de Mailly est dénoncé puis arrêté peu de jours après sa fuite et conduit devant la section, qui veut l'envoyer à la prison de l'Abbaye. Son passé, son âge et ses idées généreuses du temps des Lumières, font qu'un commissaire réussit à s'y opposer. Augustin-Joseph de Mailly échappe donc de peu aux massacres de Septembre dans cette prison.

Augustin-Joseph de Mailly se réfugie avec sa famille dans leur château de Mareuil-Caubert, près d'Abbeville.

Sur le chemin du retour, François-Athanase Charette de La Contrie est arrêté à Angers et relâché grâce à l'intervention de Charles François du Perrier du Mouriez.



Liaison de Mathieu Jean Félicité de Montmorency-Laval avec Anne-Louise Germaine Necker

Mathieu Jean Félicité de Montmorency-Laval a une liaison avec en 1792 avec Anne-Louise Germaine Necker.

Mathieu Jean Félicité de Montmorency-Laval est Aide de camp de Nicolas de Luckner.

Anne-Louise Germaine Necker sauve Catherine Jeanne Tavernier de Boullongne de la guillotine en lui procurant un passeport pour la Suisse, pour elle et Mathieu Jean Félicité de Montmorency-Laval, son fils.

Ils émigrent en Suisse chez Anne-Louise Germaine Necker après le 10 août 1792.



Invasion de la France

Bataille de Fontoy

Prise de Longwy

Prise de Verdun

Prise de Stenay

Le 12 août 1792, au lever du soleil les troupes légères prussiennes pénètrent sur le territoire français.

Le 15 août 1792, l'armée prussienne vient camper entre Sierck et Luxembourg, et le général François-Sébastien de Croix, à la tête des Autrichiens, coupe la communication entre Longwy et Montmédy.

Les forces anti ou contre-révolutionnaires envahissent la France le 18 août 1792.

Une armée de 150 000 hommes formée de troupes :

sous le commandement de Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick, représentant de Frédéric Guillaume II de Prusse, s'avance contre la France, sur toute la ligne de ses frontières, entre Dunkerque et la Suisse.

S'y sont joints 20 000 émigrés.

Victor-François de Broglie commande l'armée contre-révolutionnaire de Louis V Joseph de Bourbon-Condé en 1792 qui opère en Champagne.

Louis Auguste Victor de Ghaisne participe à cette campagne.

Le 17 août 1792, Nicolas de Luckner est attaqué par 22 000 Autrichiens qu'il écrase du feu de ses batteries.

Le 19 août 1792, Nicolas de Luckner résiste courageusement à une attaque de 22 000 Autrichiens à Fontoy.

Il est néanmoins rappelé et relégué dans un commandement secondaire.

De plus, Nicolas de Luckner est appelé à la barre de la Convention pour y rendre compte de sa conduite.

Il proteste de son dévouement à la France et n'en reçoit pas moins l'ordre de ne point s'éloigner de Paris.

Le 20 août 1792, les forces prussiennes battent les troupes françaises à Verdun.

Le 23 août 1792, après un bombardement de 3 jours, Longwy se rend aux alliés qui marchent alors lentement vers la Place de Verdun indéfendable.

Le colonel Beaurepaire, commandant de la place de Verdun, indigné de la lâcheté du conseil de guerre qui veut capituler, prend un pistolet et se suicide.

Le 2 septembre 1792, Verdun, place forte réputée imprenable, capitule. La route de Paris est alors ouverte.

Le jeune Marceau, qui veut comme Beaurepaire s'ensevelir sous les ruines de la place, finit par se rendre le 3 septembre 1792.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick prend possession de Verdun au nom du roi de France.

L'armée d'invasion réunie à Verdun est forte de 80 000 hommes.

Dès 4 septembre 1792, Frédéric Guillaume II de Prusse donne ordre à cette armée d'avancer à travers les plaines de la Champagne et de marcher droit sur Paris.

Il s'arrête cependant à quelques lieues de Châlons-sur-Marne, arrivé au terme de son voyage qui devait être une suite de fêtes et de triomphes.

François-Sébastien de Croix entre en Champagne et s'empare de Stenay

Les troupes françaises n'ont subi que des revers depuis la déclaration de guerre. Les commandants en chef des armées françaises deviennent suspects.

Aussi, avant qu'une action sérieuse puisse être entreprise, les trois armées :

sont réparties entre les généraux Charles François du Perrier du Mouriez et François Étienne Christophe Kellermann.



Mort de Nicolas de Luckner

Dénoncé par Charles de Hesse, Nicolas de Luckner est traduit devant le tribunal révolutionnaire qui le condamne à mort.

Nicolas de Luckner meurt à Paris le 4 janvier 1794 guillotiné.


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