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Événements contenant la ou les locutions cherchées



24 événements affichés, le premier en 1441 - le dernier en 1525



Mariage de François Ier Sforza avec Blanche Marie Visconti

François Ier Sforza épouse en novembre 1441 Bianca Maria Visconti ou Blanche Marie Visconti (1425-1468). Leurs enfants sont :

François Ier Sforza obtient la promesse de succéder à Philippe Marie Visconti, son beau-père, lorsqu'il décèdera.



Naissance de Ludovic le More

Ludovico ou Ludovic Sforza, dit Ludovic le More, (en italien il Moro) naît à Vigevano, entre Milan et Pavie, en 1451 ou le 27 juillet 1452, fils de François Ier Sforza, Duc de Milan, et de Blanche Marie Visconti.


Éléonore de Naples Lamentation - tapisserie, d'après un carton de Cosmé Tura - Madrid - Museo Thyssen-Bornemisza

Mariage d'Hercule Ier d'Este avec Éléonore de Naples

Hercule Ier d'Este épouse le 3 ou le 12 juillet 1473 Éléonore de Naples. Leurs enfants sont :

La Lamentation de Tura, inspirée de Rogier van der Weyden, comprend les portraits :

Le carton de Cosmè Tura est traduit vers 1474-1475 en une tapisserie par Rubinetto di Francia, et entouré d'un cadre serti de pierres.

Hercule Ier d'Este s'en sert comme décoration d'autel.

Une réplique est exécutée par un tapissier du Nord travaillant à la cour de Ferrare, sans doute en guise de cadeau diplomatique.


Jean Galéas II Sforza - Léonard de Vinci - 1483

Mort de Galéas Marie Sforza Duc de Milan

Jean Galéas II Sforza Duc de Milan

Ludovic le More Régent du Duché de Milan

Galéas Marie Sforza meurt le 26 décembre 1476 assassiné.

Jean Galéas II Sforza, son fils âgé de 7 ans, devient Duc de Milan.

Sa mère Bonne de Savoie assure d'abord la régence.

Guillaume VIII Paléologue a l'importante charge de modérateur dans le territoire milanais aux côtés de Bonne de Savoie.

Puis Ludovic le More assure une régence pour le moins sujette à caution puisqu'il l'exclut de tout pouvoir et tente de l'évincer.



Mort de Sforza Maria

Ludovic le More Duc de Bari

Sforza Maria meurt en 1479.

Ludovic le More devient Duc de Bari.



Fiançailles de Ludovic le More avec Béatrice d'Este

Béatrice d'Este est fiancée en 1480 à l'âge de 5 ans à Ludovic le More, Duc de Bari.


Huile sur bois d'Ambrogio de Predis – 1490 - Peut-être Béatrice d'Este

Mariage de Ludovic le More avec Béatrice d'Este

Ludovic le More épouse le 18 septembre 1491 Béatrice d'Este. Leurs enfants sont :



Naissance de Maximilien Sforza

Hercule Massimilieno ou Maximilien Sforza naît en 1491 ou 1493, fils de Ludovic le More et de Béatrice d'Este.



Béatrice d'Este Ambassadrice de Ludovic le More

En 1492, Béatrice d'Este sert d'ambassadrice à son mari qui désire être reconnu comme Duc de Milan, en se rendant à Venise.


Première guerre d'Italie L'Italie en 1494

Première guerre d'Italie

Conquête de la Savoie, du marquisat de Saluces et du Montferrat

Bataille de Rapallo

Bataille de Valenza

Bataille de Tortona

Bataille d'Alessandria

Prise de Mordano

Prise de Fivizzano

La première guerre d'Italie dure de 1494 à 1497.

Pour justifier son entrée dans la péninsule italienne, Charles VIII de France prétexte le soutien à Ludovic le More, Duc de Milan, pour mener une nouvelle croisade contre l'Empire ottoman afin de délivrer Jérusalem.

Même les contemporains ne croient pas à ce prétexte.

Charles VIII de France est à la tête d'une armée composée :

François II, Louis II d'Orléans, futur Louis XII, Gilbert de Bourbon-Montpensier, Jacques II de Chabannes, Guillaume Ier de Montmorency, Anne de Montmorency, Louis Malet de Graville, Jean de Ganay et Pierre de Rohan-Guémené participent à cette expédition.

Louis II de La Trémoïlle accompagne Charles VIII de France en tant que chambellan.

Charles VIII de France part le 25 janvier 1494.

Charles VIII de France arrive à Lyon le 6 mars 1494.

Charles VIII de France franchit le col de Montgenèvre le 2 septembre 1494 et arrive dans le Piémont.

L'expédition est d'abord une longue série de victoires, car le Roi de France apparaît en libérateur des villes italiennes, souvent soumises à de véritables tyrannies.

Parallèlement, le 6 septembre 1494, les troupes franco-milanaises commandées par Louis d'Orléans, futur Louis XII, appuyées par la marine française, mettent en déroute à Rapallo, près de Gênes, Alphonse II de Naples et une armée de 5 000 Aragonais, fraîchement débarqués dans le port de Gênes.

Charles VIII de France doit traverser les états de Charles II de Savoie pour mener sa campagne d'Italie.

Les Français avancent rapidement et atteignent la ville d'Asti le 9 septembre 1494.

Il conquiert facilement la Savoie et le marquisat de Saluces et du Montferrat.

Jacques II de Chabannes combat d'abord dans le duché d'Asti à Valenza, Tortona et Alessandria.

Le 21 septembre 1494, Louis II d'Orléans tombe malade, atteint de paludisme

En octobre 1494, Jacques II de Chabannes est dans le Milanais dont le duc Ludovic Sforza est allié du roi de France.

Charles VIII de France qui est malade de la petite vérole, ne peut pénétrer dans Gênes avant le 6 octobre 1494.

L'armée française continue alors en direction de Naples.

Le 20 octobre 1494, les Français prennent Mordano, en Romagne, et y massacrent civils et soldats

Le 26 octobre 1494, le bourg de Fivizzano subit le même sort.


Ludovic le More miniature d'Ambrogio de Predis

Mort de Jean Galéas II Sforza Duc de Milan

Ludovic le More Duc de Milan

Jean Galéas II Sforza meurt à Pavie le 22 octobre 1494, sans descendance.

Son décès est sotto voce attribué à son oncle Ludovic le More qui reçoit de la noblesse milanaise l'investiture du duché.

L'historien italien Francesco Guicciardini dit dans son ouvrage Storia d'Italia (Histoire d'Italie) : La rumeur s'était répandue que la mort de Jean Galéas avait été provoquée par un coït immodéré, néanmoins, on a largement cru dans l'ensemble de l'Italie qu'il était mort non pas de maladie naturelle ni en raison d'incontinence sexuelle, mais avait été empoisonné...

l'un des médecins royaux...

affirma qu'il avait en vu les signes manifestes.

Il n'y avait non plus personne qui doutât que s'il y avait eu poison, il avait été administré par les machinations de son oncle Ludovic Sforza



Mariage de Maximilien Ier de Habsbourg avec Blanche Marie Sforza

Blanche Marie Sforza est veuve de Philibert Ier de Savoie.

Maximilien Ier de Habsbourg épouse en 1494 Blanche Marie Sforza, fille de Galéas Marie Sforza, Duc de Milan, et de Bonne de Savoie.

Blanche Marie Sforza est la nièce de Ludovic le More.

Se mariage implique Maximilien Ier de Habsbourg dans les guerres d'Italie.



Constitution de la Ligue de Venise

Guerre contre la Ligue de Venise

Prise de Novare

Les souverains européens, quoique payés pour leur neutralité, veulent enfermer le Roi dans ses nouvelles conquêtes, laissant ainsi la France vulnérable.

À partir de fin mars 1495, sous l'impulsion de Ferdinand II d'Aragon et du pape Alexandre VI, une coalition, la Ligue de Venise, se forme contre la France, comprenant :

François II Gonzague est nommé gouverneur général des armées vénitiennes et prend la tête des armées de la coalition.

La Ligue de Venise rend aux Français le séjour en Italie impossible.

Ludovic le More attaque Louis II d'Orléans, futur Louis XII, sur le comté d'Asti le 6 avril 1495.

Charles VIII de France fête son titre le 12 mai 1495.

Prévenu par Philippe de Commynes, Charles VIII de France prend le chemin du retour prématurément avec seulement 9 000 hommes, le 20 mai 1495.

Il fait retraite vers la France afin de ne pas se retrouver pris au piège.

Ne pouvant se résoudre à abandonner totalement sa conquête, Charles VIII laisse de fortes garnisons dans les villes les plus importantes, réduisant d'autant l'effectif de son armée.

Gilbert de Bourbon-Montpensier y demeure à la tête d'une garnison française.

Louis II d'Orléans, futur Louis XII, reste en Lombardie avec une partie des troupes.

Il a reçu l'ordre de ne pas attaquer Ludovic le More, le duc de Milan.

Mais il ne peut résister à l'envie de s'emparer de Novare où il entre le 10 juin 1495.

Il y est très bien reçu par les habitants, mais ne pousse pas jusqu'à Milan, pourtant peu défendue et sans doute prête à l'accueillir de la même façon.



Naissance de François-Marie II Sforza

Francesco ou François-Marie II Sforza naît en 1495, fils de Ludovic le More et de Béatrice d'Este.



Paix de Verceil

Louis II d'Orléans, futur Louis XII, est enfermé avec ses troupes dans Novare par les 30 000 hommes de Ludovic le More.

En proie à la famine, Louis XII appelle son cousin à l'aide, qui part à son secours sans lui tenir rigueur de son insubordination.

Pierre II d'Urfé est envoyé avec partie des troupes à Novare au secours de Louis XII.

Pierre II d'Urfé fait lever le siège.

Des négociations s'ouvrent entre les deux parties qui conduisent à la paix de Verceil signée le 9 octobre 1495.

Louis II d'Orléans évacue Novare avec ses 5 500 hommes, majoritairement suisses, dont un grand nombre, trop affaibli, meurt peu après.

Jean de Ganay est du nombre de ceux qui négocient la paix avec le duc de Milan.

Le traité de Verceil accorde à Charles VIII de France des espérances chimériques et laisse en réalité le champ libre au duc de Milan.



Gilbert de Bourbon-Montpensier Vice-Roi de Naples

Mort de Gilbert de Bourbon-Montpensier

Louis II de Bourbon-Montpensier Dauphin d'Auvergne

Louis II de Bourbon-Montpensier Comte de Montpensier et de Clermont

Le trône de Naples à la famille d'Aragon

Gilbert de Bourbon-Montpensier devient Vice-roi de Naples.

Les Français laissés sur les débris du royaume de Naples combattent pour en conserver la possession.

Ferdinand II d'Aragon débarque en Calabre et les assiège dans Naples.

Gilbert de Bourbon-Montpensier s'enferme dans les châteaux en attendant les secours de France.

Ceux-ci tardent à arriver : Ludovic le More ne tient pas son engagement d'envoyer une flotte pour acheminer les troupes vers Naples et Charles VIII de France est à court d'argent.

Le coût de cette expédition en Italie aurait dû être partiellement couvert par des dons des Florentins, dons conditionnés au retour sous leur contrôle des places fortes prêtées au roi.

Ces places fortes sont finalement vendues à Lucques, Venise, Gênes ou Pise, après la trahison du commandant français en Toscane, Robert de Balsac.

Charles VIII de France se voit donc contraint à rembourser les prêts florentins et ne reçoit pas de nouveaux fonds de cette ville.

Gilbert de Montpensier, en désespoir de cause, embarque avec la quasi-totalité de sa garnison et se rend à Salerne.

Son armée, composée en grande partie de mercenaires allemands et italiens, manque souvent de vivres et n'a pas reçu sa solde depuis fort longtemps.

Elle se laisse enfermer par Ferdinand II d'Aragon dans la petite ville d'Atella.

Une partie des mercenaires allemands fait défection, poussant les Français à la capitulation.

L'armée française retenue prisonnière est décimée par les fièvres et la faim.

Gilbert de Bourbon-Montpensier meurt à Pouzzoles le 15 octobre 1496 de ces fièvres.

Louis II de Bourbon-Montpensier devient Comte de Montpensier, Dauphin d'Auvergne et Comte de Clermont.



Mort de Béatrice d'Este

Béatrice d'Este meurt en couches le 2 janvier 1497 à Milan, âgée de seulement 21 ans, au grand désespoir de Ludovic le More, son mari, bien qu'il ne lui soit pas toujours resté fidèle.

Elle est, comme sa sœur aînée Isabelle, l'une des princesses les plus belles et les plus accomplies de la Renaissance italienne.

Soigneusement instruite, elle s'est servie de sa situation de maîtresse d'une des cours les plus splendides d'Italie pour s'entourer d'hommes instruits, poètes et artistes, tels que Niccolo da Gorreggio, Bernardo Castiglione, Bramante, Léonard de Vinci et beaucoup d'autres.



Louis XII Duc de Milan

Dès qu'il est sur le trône, Louis XII reprend le grand rêve italien de Charles VIII de France, son prédécesseur.

Valentine Visconti est sa grand-mère paternelle.

La famille Visconti dirigeait Milan avant que les Sforza prennent leur place.

En 1498, Louis XII prend le titre de Duc de Milan et souhaite récupérer le territoire de Milan qui est très riche.

Il prépare la guerre contre Milan alors dirigé par Ludovic le More.


César Borgia – par Altobello Melone - Galerie de l'Accademia Carrara - Bergamo

Deuxième guerre d'Italie

Traité de Blois

Traité de Lucerne

Accord de Genève

César Borgia Duc de Valentinois et Comte de Die

Mariage de César Borgia avec Charlotte d'Albret

La deuxième guerre d'Italie dure de 1499 à 1500.

Louis XII, hérite des droits des Valois sur le Royaume de Naples et estime en avoir sur le Duché de Milan, par Valentine Visconti, sa grand-mère.

Conseillé par Georges Ier d'Amboise, Louis XII prépare minutieusement sa campagne en Italie.

Louis XII renouvelle le traité d'Étaples de 1492 avec l'Angleterre.

Il reçoit l'hommage de Philippe Ier le Beau pour l'Artois et le Charolais.

Louis XII se rapproche de la République de Venise avec qui il signe le traité de Blois le 2 février 1499 par lequel il promet la région de Crémone si elle intervient au côté de la France.

Louis XII conclut à Angers une alliance offensive et s'allie avec Venise et Florence contre Ludovic le More le 9 février 1499.

Louis XII signe le traité de Lucerne le 16 mars 1499 avec le Pape Alexandre VI, l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg, et les suisses.

Les représentants des cantons suisses promettent leur appui et des soldats en échange d'une très confortable pension versée à la Confédération Helvétique.

Louis XII conclut un troisième accord à Genève en mai 1499 avec Philibert II de Savoie.

Celui-ci, moyennant pension, laisse libre accès aux cols des Alpes

Le 8 mai 1499, César Borgia prête hommage à Louis XII comme Duc de Valentinois et Comte de Die.

César Borgia épouse le 10 ou 12 mai 1499 Charlotte d'Albret, Dame de Chalus, fille d'Alain d'Albret et de Françoise de Blois-Châtillon, Comtesse de Périgord.

Leur enfant est :

Charlotte d'Albret mène d'abord une vie brillante.


Jacques de Trivulce

Conquête du Duché de Milan

Fuite de Ludovic le More en Autriche

Prise de Milan

Jacques de Trivulce Maréchal de France

Le 10 juillet 1499, Louis XII, avec une puissante armée, 23 000 hommes dont 5 000 Suisses, dotée d'une forte artillerie, arrive à Lyon.

Dans sa suite, il y a César Borgia et le cardinal Julien delle Rovere, futur pape Jules II, momentanément réconciliés

Georges Ier d'Amboise, Jacques II de Chabannes, Artus Gouffier de Boissy, Pierre de Rohan-Guémené et Jean de Poitiers participe à cette campagne.

Philibert II de Savoie participe aux guerres d'Italie au côté de Louis XII.

La coalition anti-milanaise est franco-vénitienne et François II Gonzague se met au service de Louis XII.

Les Français commandés par le condottiere Jacques de Trivulce attaquent le duché de Milan en juillet 1499.

L'avant-garde de l'armée française, dirigée par le condottiere Jacques de Trivulce, pénètre dans le Milanais le 18 juillet 1499.

À Lyon, l'artillerie et le reste de la cavalerie partent pour l'Italie

En août 1499, l'armée française quitte sa base d'Asti et prend une à une les places fortes détenues par Ludovic le More, dont Gênes.

Pendant qu'elle fonce sur Pavie, les Vénitiens passent l'Adda et les villes lombardes se soulèvent

Calculateur et violent, César Borgia tente grâce à l'appui de son père de se constituer une principauté en Romagne.

En 1499, César Borgia prend Imola et Forlì, dirigée par Catherine Sforza en 1499.

Le 2 septembre 1499, Ludovic le More attaqué sur deux fronts, quitte Milan pour le Tyrol où l'accueille l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg.

Le 14 septembre 1499, les français prennent possession de Milan qui a négocié sa reddition.

Louis XII, qui n'a pas participé à l'expédition, quitte la France pour faire son entrée solennelle à Milan

Louis XII nomme Jacques de Trivulce Gouverneur de Milan, mais celui-ci se rend très impopulaire.

Jacques de Trivulce, Marquis de Vigevano, est fait Maréchal de France en 1499 par Louis XII.

Louis XII fait François II Gonzague chevalier de l'Ordre de Saint-Michel.

Louis XII quitte la ville au bout d'un mois.


Bâle vers 1490

Traité de Bâle

Après des négociations préliminaires à Schaffhouse, un armistice est conclu le 25 août 1499.

Le traité de Bâle est signé le 22 septembre 1499.

Il met fin à la guerre de Souabe.

Grâce aux efforts de Ludovic le More, Duc de Milan, et de son envoyé Galeazzo Visconti la paix est signée :

Il marque l'indépendance de la Confédération suisse vis-à-vis du Saint Empire romain germanique.

Il marque aussi de facto l'indépendance des États de l'Italie du Nord du Saint Empire, hormis Venise et les États pontificaux qui en étaient déjà indépendants.

Les ducs de Savoie continueront cependant à reconnaître la suzeraineté, purement nominale, de l'Empire.

A première vue, le traité ne faisait que rétablir la situation antérieure à la guerre, à l'exception de deux articles concernant des droits de suzeraineté :

Les causes réelles de la guerre de Souabe, à savoir l'introduction du denier commun et l'instauration du tribunal d'Empire décrétées par la Diète de Worms de 1495, ne sont pas mentionnées dans le traité de paix.

Maximilien Ier de Habsbourg s'engage simplement à cesser toutes guerres privées, disgrâces, bans, procès ou griefs et à prendre pour arbitres en cas de litige les évêques de Constance ou de Bâle et le Conseil de Bâle, la même clause valant pour la Ligue de Souabe.

La compétence du tribunal d'Empire en tant qu'instance suprême se trouve de ce fait même niée sans qu'il soit besoin de le stipuler expressément.

Mais quand bien même les décrets de la Diète de Worms et le refus des Confédérés de s'y soumettre sont passés sous silence, l'ancienne historiographie helvétique a vu dans la paix de Bâle un tournant dans les relations entre la Confédération et l'Empire.

En 1890 encore, Wilhelm Oechsli l'interprète comme "la reconnaissance par l'Allemagne de l'indépendance de la Suisse".

Cette opinion est actuellement contestée.

Les rapports du délégué soleurois sur les pourparlers de Bâle révèlent au contraire le désir, chez les Confédérés, d'être gracieusement réadmis dans l'Empire.

Jusqu'au XVIIe siècle, les cantons manifesteront leur appartenance à l'Empire en s'offrant par exemple à lui fournir des troupes ou des fonds contre les Turcs, sans que le prestige dont il jouit comme protecteur suprême de la chrétienté ne souffre chez les Confédérés de leurs conflits avec la maison d'Autriche ni de leur résistance au "durcissement" progressif (Peter Moraw) d'une constitution impériale "souple" à l'origine.



Retour de Ludovic le More

Révolte des Milanais

Ludovic le More à nouveau Duc de Milan

Ludovic le More Prisonnier

Ludovic le More quitte l'Autriche et revient sur Milan avec une armée de 20 000 hommes.

L'annonce de ce retour provoque le 25 janvier 1500 des soulèvements à Milan et dans d'autres villes, durement opprimée par Jacques de Trivulce.

Les Français se replient prudemment sur Novare.

De février à mars 1500, Ludovic le More reprend Milan puis Pavie, Parme, Vigevano et Novare que les Français sont autorisés à quitter, et Saint Ambroise.

Ludovic le More reprendre son trône de Duc de Milan.

Louis XII désigne Louis II de La Trémoïlle comme son lieutenant-général en Milanais pour reconquérir le duché.

D'autres troupes françaises franchissent les alpes.

Louis XII envoie aussi Georges Ier d'Amboise.

Jacques de Trivulce mène une nouvelle campagne.

Ludovic le More n'ayant pas soldé ses mercenaires, ces derniers refusent de combattre les Français.

Au siège de Novare, Louis II de La Trémoïlle réussit à défaire l'armée milanaise.

Ludovic le More tente de quitter la ville caché parmi les mercenaires suisses, mais est trahi par l'un d'entre eux qui le vend aux français le 8 avril 1500.

Livré au général français Louis II de La Trémoïlle le 10 avril 1500, Ludovic le More est envoyé en France et enfermé au château de Loches.

En juin 1500, Louis II de La Trémoïlle estime qu'il a rempli sa mission et il rentre en France, en déclinant les offres de Louis XII, qui lui propose de devenir vice-roi ou gouverneur de la nouvelle province de Milan.

Georges Ier d'Amboise fait nommer Charles II d'Amboise de Chaumont, son neveu, comme gouverneur des duché de Milan et de Gênes.

À Milan, un Sénat mi-français, mi-italien est mis en place.

Avec l'aide de la France, César Borgia prend possession de la totalité de la Romagne pontificale.



Mort de Ludovic le More

Ludovic le More meurt le 27 mai 1508 à Loches après 8 ans de captivité.

Ludovic le More est le mécène de Léonard de Vinci, Luca Pacioli, Bramante et autres artistes et savants.


Bataille de Pavie - Tapisserie du XVIe siècle-Galleria Nazionale di Capodimonte à Naples Bataille de Pavie - La capture de François Ier de France Capture de François Ier de France - lors de la bataille de Pavie - par 2 chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or - peinture de Juan de la Corte (1597-1660)

Bataille de Pavie

Mort de François de Lorraine

Mort de Guillaume Gouffier de Bonnivet

Mort de René de Savoie

Mort de Georges III d'Amboise Seigneur de Meillant

Mort de Louis II de La Trémoïlle

Mort de Jacques II de Chabannes

Mort de Just Ier de Tournon Seigneur de Tournon

Mort de René de Brosse Comte de Penthièvre, Vicomte de Bridiers, Seigneur de Boussac et d'Aizenay

Jean IV de Brosse Comte de Penthièvre

François Ier de France Prisonnier

Anne de Montmorency Prisonnier

Fernando d'Avalos Généralissime

Le 23 février n>1525, attaqué sous les murs de la Pavie, François Ier de France repousse les assaillants grâce à son artillerie.

Jacques II de Chabannes, proche conseiller du Roi, ne parvient pas à empêcher ce dernier de sonner la charge des chevaliers, réduisant ainsi à néant le travail des artilleurs de Galiot de Genouillac.

La cavalerie française est battue par l'armée de Fernando de Avalos, Marquis de Pescara, secondé par Charles III de Bourbon.

L'impétuosité de la cavalerie française et de son chef, le Roi-Chevalier, est l'une des causes principales de la défaite le 24 février 1525.

Charles V de Lannoy est le principal artisan de la victoire des impériaux à Pavie.

C'est à Charles V de Lannoy que le Roi de France doit d'avoir été sauvé de la rage des lansquenets allemands et qu'il remet son épée lorsqu'il est fait prisonnier au cours de la bataille.

Fernando de Avalos contribue puissamment à la victoire. Il est nommé généralissime.

François de Scépeaux fait ses premières armes lors de cette bataille.

Claude d'Annebault participe à cette bataille comme lieutenant de la compagnie de François de Saint-Pol.

Louis IV de Bueil, Robert III de la Marck, Claude d'Annebault sont fait prisonnier lors de cette bataille.

Gaspard de Saulx est auprès du Roi en qualité de page à cette bataille.

Gaspard de Saulx y est fait prisonnier, mais relâché peu après car on n'en espère pas de rançon.

Charles Quint, irrité par la défection de Robert II de La Marck, son père, emprisonne Robert III de la Marck en Flandres où il reste quelques années.

Jean VIII de Créquy participe à cette bataille.

Robert Stuart d'Aubigny participe à cette bataille.

René de Montejean participe à cette bataille. Il est grièvement blessé et est fait prisonnier.

Homme d'armes, Blaise de Lasseran est fait prisonnier sur le champ de bataille, mais trop pauvre pour être rançonnable, il est relâché.

Claude de Rieux est maréchal lors de cette bataille où il est fait prisonnier.

Le feu des arquebusiers espagnols provoque une hécatombe qui décime les nobles qui y participent.

Sont tués :

Jean IV de Brosse devient Comte de Penthièvre en 1525.

Louis II de La Trémoïlle est surnommé le chevalier sans reproche, digne émule et compagnon d'armes de Bayard, le chevalier sans peur.

Jacques II de Chabannes, lancé à cheval, est mis à terre par des arquebusiers et doit combattre à terre dans une lourde armure, face à de légers lansquenets.

Il est fait prisonnier par le capitaine italien Castaldi.

Buzarto, un officier espagnol, qui avait espéré faire lui-même prisonnier Jacques II de Chabannes, furieux de ce que l'Italien refuse de partager la rançon escomptée, appuie son arquebuse sur le front de Jacques II de Chabannes et lui fait éclater la tête.

Just Ier de Tournon meurt lors de cette bataille.

Sont fait prisonnier :

Blaise de Lasseran est trop pauvre pour payer rançon, on doit le relâcher.

Charles IV d'Alençon et Antoine II de Clermont-en-Trièves participent à cette bataille.

Après la capture du Roi, Charles IV d'Alençon commande l'armée française.

Le respect du point d'honneur (ne point reculer) entraîne la captivité du Roi, qui déclare :

Tout est perdu, fors l'honneur

François Ier de France est d'abord emprisonné près de Crémone.

Il est ensuite transféré à Naples, puis près de Valence et enfin à Madrid.

Il écrit à sa mère :

Madame, pour vous avertir comme se porte le ressort de mon infortune, de toutes choses, ne m'est demeuré que l'honneur et la vie sauve, et pour ce que mes nouvelles vous serons quelque peu de réconfort, j'ay prié qu'on me laissast vous escrire. Ceste grace m'a esté accordée, vous priant ne vouloir prendre l'extrémité de vos finz en usant de vostre accoutumée prudence ; car j'ay l'espérance à la fin que Dieu ne m'abandonnera point. Vous recommandant vos petits-enfants et les miens, vous suppliant faire donner sur passage pour aller et retourner en Espagne au porteur qui va devers l'Empereur pour scavoir comment il veut que je sois traicté. Et sur ce très humblement me recommande en vostre bonne grâce. Très humble et obéissant fils, Françoys.

Charles Quint a de fortes exigences : la Bourgogne, les Flandres et l'Artois. Il souhaite également pour Henri VIII Tudor l'ouest de la France et pour Charles III de Bourbon la Provence. François Ier de France juge ses demandes intolérables.

La Régente de Louise de Savoie organise la continuité du royaume et une contre-offensive diplomatique contre l'empereur Charles Quint, maîtrisant autant que possible les invasions. Heureusement les envahisseurs sont occupés par ailleurs.

Anne de Montmorency est libéré contre une rançon.

Fidèle de François Ier de France, Charles IV de Bourbon-Vendôme est nommé chef du Conseil lorsque celui-ci est prisonnier.

Claude de Lorraine-Guise est conseiller militaire de Louise de Savoie.

Pendant l'absence et la captivité de François Ier de France, Louise de Savoie ne gouverne que par les conseils d'Antoine Duprat.

René de Birague doit se retirer en France pour échapper à la vengeance de Ludovic le More.


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