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Événements contenant la ou les locutions cherchées



13 événements affichés, le premier en 1551 - le dernier en 1639



Mariage de Jean de Nogaret de La Valette avec Jeanne de Saint-Lary de Bellegarde

Jean de Nogaret épouse le 15 septembre 1551 Jeanne de Saint-Lary de Bellegarde (morte en 1611), fille de Pierre de Saint-Lary (mort en 1570) et de Marguerite d'Orbessan. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean-Louis de Nogaret avec Marguerite de Foix-Candale

Jean-Louis de Nogaret épouse en 1587 Marguerite de Foix-Candale (1567-1593). Leurs enfants sont :

Suivant une pratique courante dans la noblesse, cette héritière d'une duché-pairie dans le Sud Ouest accepte d'épouser un homme d'une moindre condition que la sienne pour que leur fils aîné, Henri, reprenne et perpétue le nom et les titres de sa mère.



Naissance de Louis de Nogaret de La Valette

Louis de Nogaret de La Valette naît à Angoulême en 1593, fils de Jean-Louis de Nogaret et de Marguerite de Foix-Candale.


Louis de Nogaret de La Valette Cardinal de la valette

Louis de Nogaret de La Valette Archevêque de Toulouse

Louis de Nogaret de La Valette devient Archevêque de Toulouse en 1614 et le reste jusqu'à 1628.



Liaison de Louis de Nogaret de la Valette avec Marguerite de Rohan

Louis de Nogaret de la Valette, Duc de Candal, a une liaison avec Marguerite de Rohan. Leur enfant est :



François Auguste de Thou Intendant de Bourgogne et intendant des armées auprès de Louis de Nogaret de La Valette

François Auguste de Thou devient Intendant de Bourgogne de 1632 à 1635.

François Auguste de Thou est nommé intendant d'armée auprès de Louis de Nogaret de La Valette.

François Auguste de Thou participe à ce titre au ravitaillement des troupes engagées sur les fronts de l'est et du nord, tout en devenant le confident de Louis de Nogaret de La Valette.

François Auguste de Thou commet l'imprudence de se lier avec :

François Auguste de Thou s'oppose ainsi à la politique de Richelieu qui lui retire toutes ses charges


Henri II de Montmorency à la bataille de Castelnaudary Exécution d'Henri II de Montmorency - par Thomas Allom - vers 1840 Plaque commémorant l'exécution d'Henri II de Montmorency - dans la cour de la mairie de Toulouse - place du Capitole

Bataille de Castelnaudary

Mort de François II d'Aubusson Comte de La Feuillade

Henri II de Montmorency Prisonnier

Mort d'Henri II de Montmorency

Henri de Schomberg Gouverneur du Languedoc

Une armée royale de 2000 à 2500 hommes se met en route, commandée par Henri de Schomberg.

La rencontre avec l'armée des rebelles d'Henri II de Montmorency a lieu le 1er septembre 1632.

Les insurgés ne peuvent opposer que 1200 à 1500 nobles peu entraînés au combat.

Henri de Schomberg dispose son armée dans une pièce labourée entourée de larges fossés et chemins creux à un quart de lieue de Castelnaudary.

Il met la cavalerie au centre, l'infanterie aux deux ailes.

Les deux armées sont séparées par le modeste ruisseau du Fresquel.

Une fois son dispositif bien en place, Henri de Schomberg envoie une troupe de mousquetaires escarmoucher les troupes d'Henri II de Montmorency.

Le résultat est immédiat.

Henri II de Montmorency part en contre attaque.

François II d'Aubusson meurt le 1er septembre 1632 tué par Pierre de Bideran, à la bataille de Castelnaudary.

Après avoir passé le Fresquel sur un pont de brique, Henri II de Montmorency parait à la tête de l'avant garde avec 200 gentilshommes.

Il ne porte qu'un simple corps de cuirasse.

Il monte un cheval gris pommelé couvert de plumes incarnats, bleu et isabelle.

Il reçoit un premier coup de feu à la gorge, qui le met en fureur.

Il entre dans la mêlée jusqu'au septième rang à travers une grêle de coups de mousquets.

Il reçoit 2 balles de pistolet, qui entrent par la bouche, lui percent la joue droite, lui rompant quelques dents.

Son cheval tombe raide mort.

Henri II de Montmorency est fait prisonnier le mercredi 1er septembre 1632 désarmé par 2 sergents qui lui retirent la cuirasse

L'affrontement n'a duré pas plus d'une 1/2 heure.

Bouteiller va à Castelnaudary faire préparer un logis.

Saint-Martin charge Henri II de Montmorency sur ses épaules et le porte dans une métairie à mi chemin de Castelnaudary.

Henri II de Montmorency, après avoir été confessé dans la métairie par l'aumônier d'Henri de Schomberg, est pansé par le chirurgien de la compagnie des chevaux légers du Roi.

Il trouve qu'il a reçu 17 blessures.

Il bande les plaies de la tête et du col, après quoi Henri II de Montmorency est porté à Castelnaudary sur une échelle où on a mis son ais, de la paille et plusieurs manteaux.

Il est escorté par 6 gens d'armes de la compagnie du Roi envoyés par Henri de Schomberg.

Henri de Schomberg n'ose pas laisser Henri II de Montmorency à Castelnaudary.

Ce n'est pas une place sure.

Henri de Schomberg quitte la ville le 5 septembre 1632 et le conduit lui même au château de Lectoure.

Il poste aux environs 8 cornettes de cavalerie pour la sûreté du prisonnier.

Philippe de La Mothe-Houdancourt participe à ce combat.

Louis XIII et le Cardinal de Richelieu viennent dans la province pour assister au jugement.

Par Montpellier et Béziers, ils arrivent à Narbonne, subissant un terrible orage qui inonde la plaine et fait périr 300 personnes, noyées par la crue de l'Aude.

Il réglemente la tenue des États qui se réunissent désormais la plupart du temps à Montpellier.

Ils ne peuvent plus désormais discuter de l'impôt.

Louis XIII visite le champ de bataille de Castelnaudary puis gagne Toulouse.

Henri II de Montmorency est envoyé devant le Parlement de Toulouse présidé par Charles de L'Aubespine, le garde des sceaux, pour crime de lèse-majesté.

Sur ordre de Richelieu, le parlement le condamne à mort, pour conspiration contre Louis XIII et Richelieu.

Charlotte-Marguerite de Montmorency, sa sœur, en larmes, essaie de fléchir Louis XIII, secondée par Louis XIII, par Monsieur et par toute la haute noblesse.

Henri II de Montmorency demande pardon à Louis XIII.

Il rend son bâton de maréchal et son cordon de l'ordre du Saint-Esprit.

Mais Louis XIII reste inflexible.

Ainsi s'éteint la branche aînée des Montmorency.

Le pouvoir royal s'affirme sur la noblesse et sonne la fin de la féodalité.

Henri II de Montmorency meurt le 30 octobre 1632, décapité à huis clos, dans la cour intérieure de l'hôtel de ville de Toulouse.

Ses derniers mots sont pour le bourreau "Frappe hardiment".

Son corps est conduit par 2 prêtres en l'église Saint-Saturnin dans le carrosse de Louis de Nogaret de La Valette, abbé des lieux.

Le corps et la tête de Montmorency sont placés provisoirement dans la chapelle de Saint-Exupère.

En ouvrant le corps pour l'embaumer, les chirurgiens y trouvèrent 5 balles et comptèrent 15 ou 16 blessures reçues lors du combat de Castelnaudary.

Ils recousent la tête au corps avant de l'embaumer.

Charlotte-Marguerite de Montmorency, écœurée, s'éloigne de la Cour et se consacre à ses enfants.

Elle fréquente l'Hôtel de Rambouillet.

Les biens d'Henri II de Montmorency sont confisqués et passent à la maison de Condé.

La Couronne confisque le Château de Fère-en-Tardenois.

Le Château de Fère-en-Tardenois est rendu peu après à Charlotte-Marguerite de Montmorency.

Louis XIII nomme Henri de Schomberg gouverneur du Languedoc.

Marie-Félice Orsini se retire au couvent de la Visitation à Moulins.

Jeanne Françoise Frémyot vient à Moulins pour accueillir Marie-Félice Orsini, son amie, dans l'ordre de la Visitation.



Josias de Rantzau au service de la France

En 1635, Josias de Rantzau accompagne en France le chancelier suédois Axel Oxenstierna.

Louis XIII le retient et lui offre le commandement d'un régiment d'infanterie allemande, levé par commission du 11 mai 1635.

Josias de Rantzau sert avec ce corps dans l'armée d'Allemagne sous les ordres de Louis de Nogaret de La Valette et de Guillaume Ier de Saxe-Weimar.


Carte de la Guerre de Trente Ans

Période française de la guerre de Trente Ans

Occupation de Philippsburg, Spire, Landau et Trèves par les Espagnols

Guerre de dix ans

Déclaration de guerre de la France à l'Espagne

Courrier d'Anne d'Autriche avec Philippe IV

La période française de la guerre de Trente Ans dure de 1635 à 1648.

Depuis le début de la guerre, la France s'est toujours soigneusement tenue à l'écart des combats, tout en appuyant les opposants à l'empereur et au Roi d'Espagne par sa diplomatie et ses subsides.

Cette politique n'est pas sans contradictions car Richelieu, cardinal de l'Église catholique est :

Les considérations religieuses s'opposent donc aux considérations politiques et à la volonté de contenir la puissance des Habsbourg.

Or ceux-ci finissent par l'emporter sur leurs divers adversaires.

Pour maintenir l'équilibre désiré, la France n'a plus d'autre solution que de s'engager directement dans le conflit.

Cet engagement est précédé d'une intense activité diplomatique et de la négociation de multiples traités avec les ennemis de l'empereur et du roi d'Espagne (ce dernier est d'ailleurs, plus que l'empereur, le principal adversaire).

Avec les Hollandais est notamment prévu le partage des Pays-Bas espagnols (grosso modo l'actuelle Belgique).

Contrairement aux Danois quelques années plus tôt, les Suédois ont subi un revers, mais ne sont pas anéantis.

Leur présence en Allemagne va en fait se perpétuer jusqu'à la fin de la guerre, sous des généraux de valeur tels que Johan Banér ou Lennart Torstenson qui ne vont jamais laisser les impériaux libres de se retourner complètement contre la France.

Au contraire les armées française et suédoise vont souvent se coordonner ou tenter de se rejoindre pour forcer l'ennemi commun.

Par précaution, les Espagnols occupent Philippsburg, Spire, Landau et enfin Trèves dont l'archevêque Philipp Christoph von Sötern, l'un des Princes-Électeurs, s'est mis sous la protection de la France :

Richelieu prend ce prétexte pour déclarer ouvertement la guerre à l'Espagne, adversaire le plus direct des intérêts français, le 19 mai 1635.

La Guerre de dix ans commence le 19 mai 1635.

Les armées françaises, fortes de 120 000 hommes, vont intervenir dans 4 grands secteurs :

Cela place Anne d'Autriche dans une position encore plus délicate.

En effet, la correspondance secrète qu'elle entretient avec Philippe IV d'Espagne, son frère, va au-delà des nécessités de la simple affection fraternelle.

Anne d'Autriche tente de renseigner secrètement l'Espagne sur les dispositions militaires et politiques françaises, bien qu'elle soit tenue à l'écart de toutes les décisions de Louis XIII.

François-Marie de Broglie fait parti des principaux commandants en chef lors de la Guerre de Trente ans.


Bernard de Saxe-Weimar

Prise de Mayence

Écarté par les Suédois à la suite du revers de Nördlingen, Bernard de Saxe-Weimar se met au service de la France, qui est entrée dans la ligue protestante.

Louis de Nogaret de La Valette délivrent ou prennent diverses villes, entre autres Mayence en 1635.

Bernard de Saxe-Weimar et Louis de Nogaret de La Valette prennent de Bingen, font levée le siège de Mayence, prennent Deux-Ponts.

Puis l'armée fait retraite de d'auprès de Mayence.



Josias de Rantzau entre en Alsace

Josias de Rantzau Maréchal de camp

Josias de Rantzau entre en Alsace avec Louis de Nogaret de La Valette, le 17 janvier 1636.

La fuite des ennemis ouvre le passage, laissant à Josias de Rantzau la liberté de ravitailler Colmar et Sélestat.

Josias de Rantzau marche sur Erstein où sont postés 100 cavaliers.

Josias de Rantzau les poursuit, en tue un grand nombre, et fait 36 prisonniers.

Josias de Rantzau ravitaille ensuite Haguenau.

Après cette campagne, on accorde à Josias de Rantzau un régiment de cavalerie allemande.

Josias de Rantzau est fait maréchal de camp par brevet du 18 février 1636.



Prise de Landrecies

Landrecies est reprise en 1637 par Louis de Nogaret de La Valette.

Philippe de Clérembault se trouve au siège de Landrecies.



Mort de Louis de Nogaret de La Valette

Philippe de La Mothe-Houdancourt Commandement de l'armée d'Italie

Prise de Quiers

Louis de Nogaret de La Valette, Cardinal de la Valette, meurt à Rivoli en 1639.

Philippe de La Mothe-Houdancourt passe en Piémont et prend le commandement de l'armée en attendant l'arrivée d'Henri de Lorraine-Harcourt.

Sur l'ordre de ce nouveau chef, Philippe de La Mothe-Houdancourt s'empare de Quiers à la vue de l'armée espagnole, dans la nuit du 24 octobre 1639.

Cependant Henri de Lorraine-Harcourt éprouve quelques défaites et l'armée, obligée de battre en retraite, aurait essuyé de grandes pertes si Philippe de La Mothe-Houdancourt et l'arrière-garde n'avaient soutenu seuls pendant 2 heures les attaques du marquis de Léganez, dont les troupes triomphantes étaient bien plus nombreuses.

François Auguste de Thou ne reçoit plus d'emploi et se jette tout à fait dans les intrigues tendant à renverser Richelieu.


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