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Événements contenant la ou les locutions cherchées



70 événements affichés, le premier en 1350 - le dernier en 1752



Mariage de Charles V le Sage avec Jeanne de Bourbon

Charles V le Sage épouse à Tain-L'Hermitage dans la Drôme le 8 avril 1350 Jeanne de Bourbon (1337-1378). Leurs enfants sont :



Mariage de Jean-Galéas Ier Visconti avec Isabelle de France de Valois

Jean-Galéas Ier Visconti Comte de Vertus

Galéas II Visconti se lie avec la famille royale française en organisant le mariage de son fils.

Jean-Galéas Ier Visconti épouse en juin 1360 Isabelle de France de Valois, fille de Jean II le Bon et de Bonne de Luxembourg. Leurs enfants sont :

Jean Galéas Ier Visconti devient Comte de Vertus en Champagne, titre créé par Jean II le Bon et apporté en dot par Isabelle de France.


Charles V le Sage recevant l'hommage de Louis II de Bourbon, son beau-frère pour le comté de Clermont

Louis II de Bourbon Comte de Clermont

Louis II de Bourbon devient Comte de Clermont-en-Beauvaisis en 1371.

Aux côtés de Charles V le Sage, on aperçoit ses fils :

À l'extrême-droite de la miniature, l'un au dessus de l'autre, les trois frères de Charles V le Sage, chacun reconnaissable également à ses armes sur sa tunique :

Derrière les deux jeunes fils du roi, la main sur le dossier du trône, Philippe de Valois, oncle du roi.

Jean V de Mauquenchy est troisième en bas à droite



Naissance de Louis Ier d'Orléans

Louys ou Louis Ier de Beaumont ou Louis Ier d'Orléans, naît à Poitiers le 13 mars 1372, fils de Charles V le Sage et de Jeanne de Bourbon.



Cessions de L'hôtel du Petit-Musc

L'hôtel du Petit-Musc est acheté par Charles VI de France en 1378.

L'hôtel du Petit-Musc est donné à Louis Ier d'Orléans, son frère.



Louis Ier d'Orléans propriétaire de Brie-Comte-Robert

Louis Ier d'Orléans reçoit Brie-Comte-Robert en apanage en 1380 dont Blanche de France à toujours l'usufruit



Louis Ier d'Orléans Duc de Touraine

Louis Ier d'Orléans devient Duc de Touraine en 1386.


Louis Ier d'Orléans dévoilant une maîtresse - Eugène Delacroix

Charles VI de France seul au pouvoir

Retour des Marmousets

Louis Ier d'Orléans proche de Charles VI de France

En 1388, majeur, Charles VI de France décide de gouverner par lui-même et prend en main les affaires du royaume.

Il chasse ses oncles prévaricateurs :

Louis II de Bourbon est le seul de ses oncles à ne pas tomber en disgrâce.

Charles VI de France rappelle les sages conseillers de son père, que les princes surnomment avec mépris les Marmousets :

Ils font le serment de rester unis, solidaires l'un envers l'autre.

Louis II de Bourbon apparaît à leurs yeux comme le Prince idéal, serviteur de l'État, en opposition aux seigneurs ambitieux et tapageurs comme Philippe II le Hardi et Jean Ier de Berry.

Charles VI de France, Le jeune Roi est alors appelé par ses sujets Charles VI le Bien-Aimé.

Intime de Charles VI de France, son frère, Louis Ier d'Orléans devient, la folie du roi se confirmant, le rival du duc de Bourgogne : Philippe II le Hardi

Louis Ier d'Orléans montre son goût pour la fête et les plaisirs en faisant édifier à Paris de coûteux hôtels.

C'est un séducteur dont ses ennemis diront qu'il "hennissait comme un étalon après presque toutes les belles femmes".


Valentine Visconti - Jardin du Luxembourg - Paris

Mariage de Louis Ier d'Orléans avec Valentine Visconti

Louis Ier d'Orléans épouse le 17 août 1389 Valentine Visconti, Comtesse de Vertus, fille de Jean-Galéas Ier Visconti et d'Isabelle de Valois. Leurs enfants sont :

ainsi que 6 autres enfants morts très jeunes.

Ce mariage sera à l'origine des prétentions des rois Louis XII et François Ier de France sur le duché de Milan.



Rapprochement de Jean Ier de Lorraine avec Philippe II le Hardi

Mort de Jean Ier de Lorraine

Charles II de Lorraine Duc de Lorraine

Mais, à la fin de son règne, Jean Ier de Lorraine prend ses distances avec la cour de France, d'abord parce qu'il devait lutter contre les grandes compagnies qui pillent, entre autres, son duché, et d'autre part parce que les officiers royaux, en réglant des litiges entre le duc et la noblesse lorraine, tentaient de renforcer l'influence du roi.

Jean Ier de Lorraine se rapproche de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne.

Jean Ier de Lorraine meurt à Paris le 22 ou le 23 septembre 1390 où il se trouve pour défendre sa cause devant le Parlement de Paris, suite à une accusation des habitants de Neufchâteau, soutenus par Louis Ier d'Orléans pour abus de pouvoir.

Charles II de Lorraine devient Duc de Lorraine en 1390.

Dans sa jeunesse, Charles II de Lorraine est très lié avec Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne.

Ils sont compagnons d'armes à plusieurs reprises.

Charles II de Lorraine continue d'abord la politique initiée par son père, s'éloignant de la cour de France pour se rapprocher de la Bourgogne.

Charles II de Lorraine a en plus une défiance vis à vis de Louis Ier d'Orléans qui soutient l'empereur Venceslas Ier du Saint-Empire.



Mort de Louis III de Blois-Châtillon Comte de Châteaudun

Cession du Comté de Blois à Louis Ier d'Orléans

Louis Ier d'Orléans Duc d'Orléans

Louis III de Blois-Châtillon meurt le 15 juillet 1391, avant Guy II de Blois-Châtillon, son père.

Guy II de Blois-Châtillon, sans autre héritier, vend le Comté de Blois à Louis Ier d'Orléans.

Désormais ce comté appartiendra toujours à la famille Royale et ne sera plus attribué que comme apanage.



Louis Ier d'Orléans Comte de Valois

En 1392, Louis Ier d'Orléans reçoit en apanage le comté de Valois, plusieurs châtellenies, dont Pierrefonds.


Charles VI saisi de folie Charles VI saisi de folie non loin du Mans - enluminure du XVe siècle - Chroniques de Jean Froissart Philippe II le Hardi plus âgé

Tentative d'assassinat d'Olivier V de Clisson

Charles VI de France saisi de folie

Retour de Philippe II le Hardi au pouvoir

Dans la nuit du 13 au 14 juin 1392, Pierre de Craon fait attaquer Olivier V de Clisson par plusieurs hommes armés, au sortir de l'hôtel Saint-Pol à deux pas de chez lui.

Laissé pour mort, Olivier V de Clisson guérit de ses blessures.

Pierre de Craon se dit son ennemi personnel mais il est probable que Jean IV le Conquérant soit l'ordonnateur de cet attentat.

Jean IV le Conquérant ayant refusé de livrer Pierre de Craon au Roi, le 5 août 1392, Charles VI de France, âgé de 24 ans, prend la tête d'une armée pour une expédition contre le duc de Bretagne Jean IV, allié aux Anglais.

Lorsque le Roi traverse la forêt du Mans à la tête de ses troupes, un illuminé surgit soudain et saisit la bride de son cheval et lui crie :

Arrête, noble Roi, tu es trahi !".

La lance d'un soldat heurte alors un bouclier.

Au bruit, le Roi qui s'était assoupi sous l'effet de la chaleur, tire son épée et frappe ses compagnons.

Six chevaliers sont tués avant qu'on ait pu le maîtriser !

Désormais les crises de folie ne vont plus quitter le jeune souverain mais seul son entourage immédiat est dans la confidence et ses retours intermittents à la raison empêchent la constitution d'une régence en bonne et due forme.

Isabeau de Bavière affectionne les grandes réceptions.

À partir du début de la folie de Charles VI de France, sa vie devient plus difficile, le Roi se montrant violent envers elle.

Malgré sa position au conseil de régence, Louis II de Bourbon ne peut empêcher l'anarchie qui s'installe à cause de la folie de Charles VI de France et des luttes entre Philippe II le Hardi et Louis Ier d'Orléans.

Robert Ier de Bar, dont les états sont frontaliers de la France et de la Bourgogne, soutient Louis Ier d'Orléans.

La maladie du Roi ramène au pouvoir Philippe II le Hardi qui entre alors en rivalité avec Louis Ier d'Orléans, le frère du Roi, dont les dépenses s'opposent aux convoitises de Philippe II le Hardi obligé de compter sur les ressources fiscales de la royauté pour faire face aux nécessités de son train de vie et du gouvernement de sa principauté.

Contre la prodigalité du duc d'Orléans, Philippe II le Hardi fait figure de prince réformateur et acquiert ainsi une réelle popularité à Paris.


Bal des ardents - Chroniques de Froissart - British Library - Harley 4380 - f 1

Bal des Ardents

Mort d'Yvain de Lescar

Yvain de Lescar, fils préféré de Gaston III Phébus, est un des organisateurs des fêtes données à l'hôtel Saint-Pol ou Saint-Paul, résidence habituelle de Charles VI de France.

Une fête, dite Bal des Sauvages ou Bal des Ardents, est donnée le 28 janvier 1393.

Les princes et Charles VI de France lui-même se déguisent avec un masque et un costume de toile cirée recouvert d'une épaisse couche de poix sur laquelle est collée de l'étoupe de lin.

Louis Ier d'Orléans, frère cadet du Roi, n'a pas été averti.

Il entre dans la salle tandis que la fête bat son plein et s'irrite de cette mascarade qui peut aggraver la folie du Roi.

Il cherche Philippe II le Hardi pour lui demander de l'interrompre.

Comme Louis Ier d'Orléans tente de reconnaître un Sauvage, un valet s'approche avec une torche.

Celle-ci met le feu à l'étoupe et à la poix.

Plusieurs jeunes gens sont brûlés dans d'atroces douleurs.

Yvain de Lescar participe à ce bal costumé et fait partie des 6 nobles brûlés.

Charles VI de France lui-même, qui se tient à l'écart, échappe à la mort mais il voit tout et en reste commotionné.

Les Parisiens, plus ou moins informés du drame, manifestent autour de l'hôtel.

Autant ils aiment Charles VI de France, autant ils détestent ses oncles et appréhendent leur retour au pouvoir.

Charles VI de France tente de les rassurer en se montrant à la cathédrale Notre-Dame pour une messe d'actions de grâces.

Mais sa folie est désormais de notoriété publique de même que la mainmise des grands seigneurs sur le pouvoir.

Les crises de démence du souverain sont toutefois passagères et entrecoupées de plusieurs semaines ou plusieurs mois durant lesquels Charles VI de France recouvre tout son discernement et gouverne avec sagesse.

Personne ne songe donc à placer Charles VI de France sous tutelle.

Cette situation malsaine va perdurer jusqu'à la mort du souverain.

Le Conseil de Régence gouverne le pays, présidé par Isabeau de Bavière.

Y participe :

Ces princes du sang profitaient de la maladie du Roi pour mettre le pays en coupe réglée.

Yvain de Lescar meurt le 30 janvier 1393 des suites de ses blessures à grande peine et martyr.


Blanche de France

Mort de Blanche de France

Blanche de France meurt à Vincennes le 8 février 1393.

Elle est inhumée en la chapelle Notre-Dame la Blanche de l'église de l'abbaye royale de Saint-Denis.

Son cœur est déposé dans la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans et ses entrailles en l'abbaye de Pont-aux-Dames.

Louis Ier d'Orléans prend alors possession de Brie-Comte-Robert.



Création de l'ordre du Porc-épic

Louis Ier d'Orléans institue en 1393 un ordre de chevalerie dit du "Porc-épic" accompagné de la devise "de près et de loin".

D'après la légende, le porc-épic, protégé par ses piquants se servait de ceux-ci comme des flèches pour se défendre contre ses ennemis.



Naissance de Charles Ier d'Orléans

Charles Ier d'Orléans, dit le Poète, naît à l'hôtel de Saint-Pol à Paris en 1391 ou le 24 novembre 1394 fils de Louis Ier d'Orléans, et de Valentine Visconti, Comtesse de Vertus, fille du duc de Milan.

Son enfance est marquée par les rivalités qui opposent Louis Ier d'Orléans, son père, à Jean sans Peur, Duc de Bourgogne, rivalités à l'origine de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons.


Château de Sully-sur-Loire

Construction du château de Sully-sur-Loire

En 1396, Guy VI de la Trémouïlle lance la construction de l'actuel château de Sully-sur-Loire.

Raymond du Temple (architecte de Charles V le Sage et de Louis Ier d'Orléans) en dresse les plans.

Le château est situé dans le centre de Sully-sur-Loire, sur la rive gauche de la Loire, à proximité du pont, à l'angle du chemin de la Salle verte, de l'avenue de Béthune et de la promenade des douves.

L'eau qui l'entoure est issue de l'étang de Marcon.



Naissance de Philippe d'Orléans

Philippe d'Orléans naît en 1396, fils de Louis Ier d'Orléans et de Valentine Visconti.



Construction du Château de Pierrefonds

Louis Ier d'Orléans fait rebâtir quasi totalement le Château de Pierrefonds en 1396.

L'architecte de l'édifice qui n'est pas connu, est probablement Raymond du Temple.

Le chantier est dirigé par Jean le Noir, le maître des œuvres de la châtellenie de Senlis.



Naissance de Jean d'Orléans

Jean d'Orléans, dit le Bon, naît en 1400 ou en 1404, fils de Louis Ier d'Orléans et de Valentine Visconti.



Accrochage entre Philippe II le Hardi et Louis Ier d'Orléans

En 1401, lors du premier accrochage entre Philippe II le Hardi et Louis Ier d'Orléans, Louis II de Bourbon et Jean Ier de Berry obtiennent leur réconciliation.



Liaison de Louis Ier d'Orléans avec Yolande d'Enghien

Louis Ier d'Orléans a une liaison avec Yolande d'Enghien.

Leur enfant est

Selon les écrits de l'époque, elle est ravissante et élégante.

De plus c'est elle qui danse le mieux.



Louis Ier d'Orléans Duc du Luxembourg

Ayant des besoins financiers, Jobst de Moravie cède en 1402 ses droits sur le Luxembourg à Louis Ier d'Orléans, contre la somme de 100 000 ducats d'or et une rente viagère de 10 000 ducats.

Louis Ier d'Orléans acquiert le duché en gagère pour empêcher les États de Bourgogne (qui incluent le comté de Flandre) de réaliser une continuité territoriale.



Naissance de Jean de Dunois

Jean de Dunois, dit le bâtard d'Orléans, naît à Paris le 23 novembre 1402, fils de Louis Ier d'Orléans et de Yolande d'Enghien.

Jean de Dunois est élevé dans la famille légitime de son père, et notamment, dans les premières années, sous la direction de l'épouse de celui-ci, Valentine Visconti.

Cette pratique était à l'époque d'usage courant dans les familles nobles ou de lignage royal.



Don de Melun à Isabeau de Bavière

Par lettres patentes du 5 juin 1404, Charles VI de France donne la ville et la châtellenie de Melun avec leurs dépendances à Isabeau de Bavière, son épouse.

Isabeau de Bavière et Louis Ier d'Orléans, son beau-frère, y résident avec une cour nombreuse et brillante.

En 1404, le couvent des Carmes est fondé dans le quartier du Vieux Marché à Melun grâce au soutien d'Isabeau de Bavière

C'est le site de l'actuel tribunal administratif.


Tombeau de Philippe II Le Hardi au palais des Ducs de Bourgogne de Dijon Jean sans Peur Blason de Jean sans Peur

Mort de Philippe II le Hardi

Jean sans Peur Duc de Bourgogne

Philippe de Bourgogne Comte de Nevers et de Charolais

Philippe II le Hardi meurt à l'Hôtel du Cerf à Halle en Belgique le 26 ou le 27 avril 1404.

Le corps de Philippe II le Hardi est éviscéré et embaumé, puis placé dans un cercueil de plomb.

Il est déposé dans le chœur de la Chartreuse de Champmol le 16 juin 1404.

Ses viscères sont expédiés à Notre-Dame de Hal.

Dès 1378, Philippe II le Hardi acquiert le domaine de Champmol pour y faire construire une chartreuse (1383-1388) destinée à accueillir sa dépouille après son décès.

Ce bâtiment est devenu depuis un hôpital de Dijon.

Son tombeau et son gisant sont réalisé par Jean de Marville (1381-1389), Claus Sluter (1389-1406) et Claus de Werve (1406-1410).

Jean Malouel, peintre officiel du duc, s'est chargé de la polychromie et des dorures.

En 1792, son corps est transféré à la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon.

Son tombeau est remonté un peu plus tard et endommagé par les révolutionnaires en 1793.

Il est restauré dans la première moitié du XIXe siècle et se trouve aujourd'hui au musée des Beaux-arts de Dijon dans le Palais des Ducs de Bourgogne

Philippe II le Hardi renforce le pouvoir central de la maison de Bourgogne.

Tout en maintenant les institutions locales, il leur impose une autorité de tutelle.

Le cadre institutionnel ainsi mis en place limite les pouvoirs régionaux.

Le duché de Bourgogne est à l'apogée de son pouvoir politique au sein du conseil.

Mais Philippe II le Hardi lègue à son fils Jean sans Peur des caisses vides et une obligation de démagogie s'il veut garder un parti.

En 1404, Jean Ier de Bourgogne, dit Jean sans Peur succède à son père et devient Duc de Bourgogne.

Philippe de Bourgogne reçoit en apanage le comté de Nevers en 1404 (jusqu'en 1419), par renonciation de ses frères Jean sans Peur et Antoine de Bourgogne.

Jean sans Peur prend le contrôle du conseil mais est politiquement moins puissant que son père.

Louis Ier d'Orléans sait qu'il doit profiter de la disparition de Philippe II le Hardi pour reprendre les rênes du pouvoir.

Des rumeurs font état d'une liaison entre Isabeau de Bavière et Louis Ier d'Orléans.

En raison des intrigues à la cour de Charles VI de France et de l'inimitié d'Isabeau de Bavière, Valentine Visconti doit quitter Paris et partir en exil à Saint-Pol.

Par sa prodigalité, Louis Ier d'Orléans s'attire une croissante impopularité, soigneusement exploitée par Jean sans Peur.

Il est accusé d'avoir voulu séduire ou, pis, violer la duchesse de Bourgogne.

Jean Sans Peur est nommé lieutenant général en Picardie en 1404.



Guy Gourle Premier écuyer tranchant de Louis Ier d'Orléans

En 1405, Guy Gourle, dit Guiot, est premier écuyer tranchant de Louis Ier d'Orléans.



Louis II de Bourbon pour Louis Ier d'Orléans

A partir de 1405, Louis II de Bourbon prend parti pour Louis Ier d'Orléans car il désapprouve la volonté de Jean sans Peur de partager le pouvoir avec les États provinciaux.



Antagonisme entre Charles II de Lorraine et Louis Ier d'Orléans

Charles II de Lorraine, et Ferry Ier de Vaudémont prennent ensuite le parti des Bourguignons face aux Orléans.

De multiples incidents en 1405 et 1406 opposent les sergents de Charles II de Lorraine aux officiers royaux dans les fiefs français enclavés dans le duché de Lorraine. Louis Ier d'Orléans, qui a reçu en gage le duché de Luxembourg veut se créer un principauté dans la région.



Prises de Saint-Denis et de Saint-Cloud

Jean Ier d'Alençon soutient Louis Ier d'Orléans et ravage les terres de partisans des Bourguignons dans le Vermandois, puis participe aux prises de Saint-Denis et Saint-Cloud.



Siège de Blaye

Siège du Bourg

Jean Ier de Foix participe avec une compagnie de Béarnais, contre les troupes anglaises, au siège de Blaye en 1406 et au siège du Bourg en 1406 et 1407.

Fin 1406, Édouard III de Bar participe à la campagne de Guyenne sous les ordres de Louis Ier d'Orléans mais la dysenterie décime l'armée française.



Louis Ier d'Orléans Duc de Valois

En 1406, Charles VI de France érige le comté de Valois en duché, y incluant entre autres le Château de Pierrefonds.

Louis Ier d' Orléans devient Duc de Valois en 1406.



Naissance de Marguerite d'Orléans

Marguerite d'Orléans naît à Paris en 1406, fille de Louis Ier d'Orléans et Valentine Visconti.



Alliance de Renaud IV de Gueldre avec Robert Ier du Saint-Empire et Louis Ier d'Orléans

Renaud IV de Gueldre s'allie ensuite à Robert Ier du Saint-Empire, roi des Romains et à Louis d'Orléans.



Mort de Jeanne de Brabant

Antoine de Bourgogne Duc de Brabant, du Lothier et de Limbourg

Philippe de Bourgogne Comte de Rethel

Jeanne de Brabant, sans enfant de ses deux mariages, désigne pour lui succéder Antoine de Bourgogne, son petit-neveu.

Jeanne de Brabant meurt à Bruxelles le 1er novembre 1406.

Jeanne est inhumée dans un mausolée situé dans le chœur de l'église des Carmes à Bruxelles.

Antoine de Bourgogne hérite et devient Duc de Brabant, du Lothier et de Limbourg.

L'Escaut est désormais un fleuve bourguignon. Antoine réorganise sa cour selon le modèle bourguignon et établit également une cour des comtes centralisatrice à Bruxelles.

Antoine de Bourgogne transmet le comté de Rethel à Philippe de Bourgogne, son frère.

Renaud IV de Gueldre échoue à empêcher la succession du duché de Brabant en faveur d'Antoine de Bourgogne et se brouille avec les Wittelsbach.

Lors des luttes entre Louis Ier d'Orléans et Jean sans Peur, Antoine de Bourgogne soutient Jean sans Peur, son frère, mais intervient plusieurs fois comme conciliateur.



Rivalité entre Jean sans Peur et Louis Ier d'Orléans

Jean sans Peur et Louis Ier d'Orléans, tous deux âgés de 35 ans, se haïssent ouvertement.

Jean sans Peur a ajouté une ortie au houblon qui figure sur ses armoiries.

Au porc-épic qui illustrait les siennes, Louis Ier d'Orléans ajoute alors un bâton pour battre son adversaire.

Et Jean derechef introduit...un rabot dans ses armoiries !

Louis Ier d'Orléans semble vouloir faire rompre la trêve franco-anglaise, allant jusqu'à provoquer Henri IV de Lancastre en duel, ce que Jean Sans Peur ne peut admettre, car les industriels flamands dépendent totalement des importations de laine d'outre-manche et auraient été ruinés par un embargo.

Louis Ier d'Orléans parvient à conforter sa position et celle de ses partisans au sein du Conseil du roi en 1406 et en 1407, en faisant évincer ceux du duc de Bourgogne grâce au soutien d'Isabeau de Bavière.



Prise de Lagny-sur-Marne

À l'appel des parisiens révoltés, Jean sans peur s'avance vers Paris à la tête de 2 000 hommes.

Il prend Lagny-sur-Marne.

Il ravage la région alentour qui est favorable à Louis Ier d'Orléans.



Bataille de Corny-sur-Moselle

Bataille de Champigneulles

A la tête d'une coalition formée par les ducs de Bar, de Luxembourg et de Namur, Louis Ier d'Orléans attaque le duché de Lorraine, mais est vaincu par Charles II de Lorraine au printemps 1407 à Corny-sur-Moselle.

Louis Ier d'Orléans est à nouveau vaincu en juillet 1407 à Champigneulles.


Assassinat de Louis Ier d'Orléans Charles Ier d'Orléans Valentine Visconti pleurant la mort de Louis Ier d'Orléans - Musée de l'Ermitage

Mort de Louis Ier d'Orléans

Charles Ier d'Orléans Duc d'Orléans

Charles Ier d'Orléans Comte de Valois et de Blois

Charles Ier d'Orléans Seigneur de Coucy et de Chauny

Jean d'Orléans Comte d'Angoulême et de Périgord

Le 23 novembre 1407, Louis Ier d'Orléans sort de l'hôtel Barbette où réside la reine Isabeau de Bavière, sa belle-sœur.

Il est situé à Paris, rue Vieille du Temple, dans le quartier du Marais où sont situés les hôtels et les palais des Grands du royaume et du Roi lui-même.

Isabeau de Bavière est encore alerte et séduisante à 39 ans malgré une douzaine de grossesses. La connivence des grands est troublée par la complicité de Louis Ier d'Orléans avec la reine, qui fait craindre à certains que le frère du Roi ne prenne le dessus au Conseil.

Les rivaux du duc d'Orléans ne se font pas faute de répandre des rumeurs sur l'inconduite d'Isabeau de Bavière et sur ses relations coupables avec le séduisant Louis Ier d'Orléans.

Les historiens du XIXe siècle, reprochant à la reine son origine allemande, sont allés jusqu'à imaginer une conception adultérine du dauphin Charles VII de France avec le duc d'Orléans.

Louis Ier d'Orléans est assassiné par une bande de malfrats masqués.

Ses valets et ses gardes, qui l'escortent, sont impuissants à le protéger.

Il est inhumé le 24 novembre 1407.

On découvre que les meurtriers ont agi sur ordre de Jean sans Peur qui voit le pouvoir lui échapper.

Le commanditaire du crime se fait d'abord discret car la population parisienne, forte de 300 000 âmes, est secouée par le drame et est portée à la révolte.

Puis des rumeurs circulent et le vent tourne...

C'est que la veuve du duc d'Orléans, Valentine Visconti, fille du duc de Milan, n'inspire guère de confiance aux Parisiens.

Le duc de Bourgogne est d'autre part très puissant et capable de beaucoup de choses imprévisibles.

La ville, peu à peu, en arrive à pardonner aux assassins par crainte de plus graves ennuis.

L'assassinat du duc d'Orléans met fin à la guerre entre Louis Ier d'Orléans et Charles II de Lorraine.

Charles II de Lorraine se rallie aux Bourguignons.

En sa qualité d'aîné, Charles Ier d'Orléans recueille la plus grande part de l'héritage dont le duché d'Orléans, les comtés de Valois et de Blois, et les seigneuries de Coucy et de Chauny.

Jean d'Orléans devient Comte d'Angoulême et de Périgord en 1407.

Bernard VII d'Armagnac reste attaché au parti d'Orléans.

D'abord partisan de Jean sans Peur, Jean Ier de Bourbon le désavoue après le meurtre de Louis Ier d'Orléans et se rapproche des Armagnacs, devenant un farouche adversaire du Duc de Bourgogne.

Louis II de Bourbon décide de se retirer dans ses terres et envisage de s'établir dans un couvent de Célestins.

Guillaume Cousinot devient Chancelier de Charles Ier d'Orléans. Sa position de premier plan du côté des Armagnacs, fait perdre à Guillaume Cousinot tous ses biens en France, qui sont confisqués par le parti des Bourguignons.

Après l'assassinat de Louis Ier d'Orléans en 1407, Isabeau de Bavière revient seule à Melun fuyant la guerre civile qui ensanglante Paris.



Interruption des travaux du Château de Pierrefonds

Après l'assassinat de Louis Ier d'Orléans en 1407, les travaux du Château de Pierrefonds s'interrompent alors que les logis bordant la cour ne comportent encore que leurs 2 niveaux gigantesques de caves.

Ils ne seront jamais achevés.



Jobst de Moravie Duc du Luxembourg

A la mort de Louis Ier d'Orléans, Jobst de Moravie récupère le Luxembourg en 1407.



Isabeau de Bavière Régente

Le 8 mars 1408, dans la grande salle de l'hôtel Saint-Pol, au cœur du Marais, un docteur en Sorbonne justifie hypocritement le meurtre de Louis Ier d'Orléans, rangé au rang des tyrans et des adeptes en sorcellerie ! Jean sans Peur peut ensuite avouer tranquillement son crime.

En 1408, Isabeau de Bavière dirige le conseil de Régence.

Le meurtre de Louis Ier d'Orléans transforme en guerre ouverte les rivalités entre les factions de la victime Louis Ier d'Orléans et du commanditaire de son crime, le duc de Bourgogne.


Blason de Philippe III le Bon Assassinat de Jean sans Peur par Tanguy du Chastel- Bibliothèque de l'arsenal à Paris Jean sans Peur

Rencontre de Jean sans Peur et de Charles VII de France

Mort de Jean sans Peur Duc de Bourgogne

Philippe III le Bon Duc de Bourgogne

Philippe III le Bon Comte d'Artois, de Boulogne, de Bourgogne de Flandre, et de Tonnerre

Enfin, Jean sans Peur et Charles VII de France conviennent de sceller leur alliance sur le pont qui traverse l'Yonne à Montereau-Fault-Yonne, le 10 ou 19 septembre 1419.

Mais la volonté de réconciliation n'est que de façade.

Les compagnons du dauphin gardent rancune au Duc pour l'assassinat de Louis Ier d'Orléans, 12 ans auparavant.

Il semblerait que Charles VII de France lui-même ait projeté la mort du duc de Bourgogne avec ses proches conseillers, Tanguy du Chastel et Jean Louvet.

Guillaume II de Narbonne participe, dans la suite de Charles VII de France, à l'entrevue de Montereau.

Imprudent ou téméraire, Jean sans Peur se rend sans protection armée au rendez-vous.

Au milieu du pont, des charpentiers ont élevé un enclos avec une porte de chaque côté.

Il est convenu que les deux rivaux entrent dans l'enclos avec chacun une escorte de 10 personnes et que les portes soient fermées pendant toute la durée de l'entrevue.

L'atmosphère est tendue.

Jean sans Peur s'agenouille avec respect devant Charles VII de France, qui feint l'indifférence.

Se relevant, Jean sans Peur cherche un appui en posant la main sur le pommeau de son épée. "Mettez-vous la main à votre épée en présence de Monseigneur le Dauphin ?" questionne l'un des compagnons de celui-ci, messire Robert de Loire.

Tanguy III du Chastel serait, avec Jean Louvet, autre favori de Charles VII de France, l'un des principaux instigateurs de l'assassinat de Jean sans Peur, duc de Bourgogne ;

Tanguy III du Chastel n'attend que ce prétexte pour porter un coup de hache au visage du duc en criant "Tuez, tuez !".

Par la porte du côté de Charles VII de France, qui a été maintenue ouverte, des hommes en armes s'engouffrent dans l'enclos.

Jean sans Peur est lardé de coups cependant que Charles VII de France, conduit à l'écart, reste impassible.

Antoine de Vergy est blessé.

Jean de La Trémoïlle signe la capitulation de la forteresse après l'assassinat.

L'assassinat horrifie le pays et ravive la querelle des Armagnacs et des Bourguignons, au grand dam des Français loyalistes.

Pierre Cauchon perd son protecteur.

Philippe III le Bon, fils de Jean sans Peur, lui succède et devient Duc de Bourgogne, Comte d'Artois, de Boulogne, de Bourgogne, et de Flandre. Il devient également Comte de Tonnerre jusqu'en 1435.

Charles II de Lorraine modifie sa politique pour adopter une position de neutralité entre la France et la Bourgogne.

En effet, Philippe III le Bon, le nouveau duc de Bourgogne, unifie les Pays-Bas ce qui correspond à l'actuel Benelux.

Ses possessions se composent en deux ensembles territoriaux, séparés par la Champagne et la Lorraine.

Suite à l'attentat de Montereau-Fault-Yonne, les Bourguignons s'allient aux Anglais ce qui permet à ceux-ci d'envisager d'achever la conquête du royaume de France.

Pierre II de Giac qui fait partie de l'escorte de Jean sans Peur, est arrêté et est envoyé à Bourges. Charles VII de France qui s'y trouve s'assure sa fidélité.


Carte de France vers 1422

Mort de Charles VI de France

Henri VI Plantagenêt Roi de France

Charles VII de France Roi de France

Jean de Lancastre Régent du royaume de France

Humphrey Duc de Gloucester Régent du royaume d'Angleterre

Charles VI de France meurt à l'Hôtel Saint-Pol à Paris le 21 octobre 1422 après un règne exceptionnellement long de 42 ans.

Il est inhumé dans la basilique de Saint-Denis.

A la mort de Charles VI de France, Odinette de Champdivers regagne sa terre natale.

Comme prévu par le traité de Troyes, Henri VI Plantagenêt, à peine âgé de 10 mois, devient Roi de France. Il a le soutien de l'Église, de l'Université et du peuple de Paris. Il est également allié au puissant parti bourguignon.

La régence en France échoit à Jean de Lancastre. Mais Jean de Lancastre est alors occupé pendant des années à faire la guerre à Charles VII de France.

En 1422, Jean de Lancastre, Duc de Bedford, fait de John Fastolf le grand maître de sa Maison.

Jean de Lancastre laisse son frère, Humphrey de Lancastre, Duc de Gloucester, assurer la régence en Angleterre.

Humphrey, et son demi-frère, Henri Beaufort, évêque de Winchester, se partage le pouvoir.

Les deux hommes ne s'entendent pas et gouvernent très mal le royaume. Humphrey jalouse Bedford et tente de contrecarrer sa politique amicale avec le Duc de Bourgogne.

Le Dauphin Charles réfugié à Bourges, d'où son surnom de "roi de Bourges", s'autoproclame Roi sous le nom de Charles VII.

La France se trouve donc avec deux rois aussi légitimes l'un que l'autre et est désormais divisée entre :

Charles VII de France ne croit guère en ses chances de survie. Il se remet mal de l'accusation de lèse-majesté et de parricide dans le crime de Montereau.

Il doute même de sa filiation du fait des rumeurs sur l'inconduite d'Isabeau avec Louis Ier d'Orléans.

Il n'a ni argent, ni beaucoup de soutiens, mis à part les redoutables Armagnacs et quelques mercenaires de toutes origines.

Dès 1422, Jean de Dunois embrasse la cause de Charles VII de France. Ses courtisans se déchirent en de vaines querelles. Ses possessions se racornissent de mois en mois.

Établi en Berry et en Touraine (notamment à Loches et à Chinon), Charles VII de France est fort de la fidélité des provinces du Centre et du Languedoc, d'où il tira l'essentiel de ses ressources.

Pour gouverner, il doit improviser avec un personnel généralement nouveau et peu au fait des affaires.

Le Parlement qu'il organise à Poitiers et la Chambre des comptes qui est établie à Bourges sont, pour l'essentiel, peuplés d'officiers naguère éliminés à Paris par les Bourguignons, de telle sorte que l'administration est plus facilement efficace que le gouvernement.



Naissance de Louis Ier d'Orléans-Longueville

Louis Ier de d'Orléans-Longueville naît en 1480, fils de François Ier d'Orléans-Longueville et d'Agnès de Savoie.



Mariage de Louis Ier d'Orléans-Longueville avec Jeanne de Baden-Hochberg

Louis Ier de d'Orléans-Longueville épouse en 1504 Jeanne de Baden-Hochberg. Leurs enfants sont :



Naissance de Charlotte d'Orléans-Longueville

Charlotte d'Orléans-Longueville naît le 1er novembre 1511, fille de Louis Ier d'Orléans-Longueville (1480-1516), Duc de Longueville, et de Johanna ou Jeanne de Baden-Hochberg ou von Baden-Hochberg (1480-1543), Comtesse de Neuchâtel.



Liaison de Gilbert Colbert

Gilbert Colbert a une liaison. Leur enfant est :


Louis-Guillaume de Bade-Bade - margrave de Bade Franziska Sibylla Augusta de Saxe-Lauenbourg

Mariage de Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade avec Franziska Sibylla Augusta de Saxe-Lauenbourg

Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade épouse le 27 mars 1690 Sibylle Augusta von Sachsen-Lauenburg ou Franziska Sibylla Augusta de Saxe-Lauenbourg. Leurs enfants sont :


Françoise-Marie de Bourbon

Mariage de Philippe II d'Orléans avec Françoise-Marie de Bourbon

Guillaume Dubois Abbé de Saint Just en Picardie

Louis XIV utilise l'influence de Philippe de Lorraine-Armagnac pour faire consentir Philippe Ier d'Orléans au mariage de Philippe II d'Orléans, son fils.

Au début de 1692, Louis XIV convoque Philippe II d'Orléans, son neveu, et lui déclare qu'il ne peut mieux lui témoigner son affection qu'en lui donnant sa propre fille en mariage, ce à quoi le jeune homme ne sait répondre qu'en balbutiant un remerciement embarrassé.

Élisabeth Charlotte Wittelsbach von Pfalz, la Princesse Palatine, apprenant l'issue de l'entrevue, jette de hauts cris mais ne peut affronter Louis XIV, d'autant qu'elle sait ne pouvoir compter sur le soutien de Philippe Ier d'Orléans, son mari. Elle borne l'expression de son mécontentement à tourner le dos au Roi après lui avoir fait une profonde révérence.

Le mariage n'en a pas moins lieu.

Philippe II d'Orléans épouse le 9 janvier 1692 Françoise-Marie de Bourbon, fille bâtarde légitimée de Louis XIV et de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart. Leurs enfants sont :

Ce mariage non désiré, n'est guère heureux. Philippe II d'Orléans appelle sa femme Madame Lucifer.

Philippe II d'Orléans hérite du Palais-Royal.

Guillaume Dubois, son précepteur, obtient alors l'abbaye de Saint Just en Picardie.

Pierre de Villars devient chevalier d'honneur de Françoise-Marie de Bourbon, la duchesse de Chartres en 1692.

Marianna Spinola devient Dame d'honneur de Françoise-Marie de Bourbon en 1692.

Marie Élisabeth de Rochechouart de Mortemart devient Dame d'atour de Françoise-Marie de Bourbon, en 1692.



Naissance de Louis Ier d'Orléans

Louis Ier d'Orléans Duc de Chartres

Louis Ier d'Orléans dit le Pieux ou le Génovéfain naît à Versailles le 4 août 1703, fils de Philippe II d'Orléans et de Françoise-Marie de Bourbon.

Louis Ier d'Orléans est élevé par Françoise-Marie de Bourbon, sa mère, par Élisabeth Charlotte Wittelsbach von Pfalz, sa grand-mère, et surtout par son précepteur, le sage abbé Nicolas-Hubert Mongault.

Louis Ier d'Orléans est titré Duc de Chartres.


Louis III de Bourbon-Condé

Mort d'Henri Jules de Bourbon-Condé

Louis Ier d'Orléans Premier Prince du sang

Louis III de Bourbon-Condé Prince de Condé

Louis III de Bourbon-Condé Comte de Sancerre et de Charolais

Henri Jules de Bourbon-Condé meurt à Paris le 1er avril 1709.

Louis III de Bourbon-Condé garde les charges héritées de son père, mais doit lutter avec Louis Ier d'Orléans pour conserver son titre de Monsieur le Prince.

Louis III de Bourbon-Condé devient 6e Prince de Condé, Comte de Sancerre et de Charolais.

Louis Ier d'Orléans est alors titré premier Prince du sang.

Louis III de Bourbon-Condé est d'une constitution maladive, laid et malfaisant.



Mort de Charles de Berry Duc de Berry

Édit relatif au droit de succession des bâtards

Charles de Berry, fils du Grand Dauphin, meurt à Marly le 4 ou 5 mai 1714, victime d'un accident de cheval.

Il en réclame la grâce de celui qui l'a blessé.

Il est inhumé à St Denis. Son cœur est transporté au Val de Grace.

Voyant Louis XV, son frêle arrière-petit-fils, Louis XIV, récemment encore patriarche d'une nombreuse lignée prometteuse, ne peut s'empêcher de soupirer en présence de ses courtisans :

Voilà tout ce qu'il me reste de ma famille.

En effet Hormis Philippe V d'Espagne, le seul descendant mâle légitime de Louis XIV est alors son arrière-petit-fils : Louis XV, fils cadet de Louis le Petit Dauphin.

Il ne reste qu'un petit nombre de princes du sang dans d'autres branches.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé passe en huitième rang dans l'ordre de succession, derrière :

Louis XIV promulgue un édit le 23 juillet 1714 qui donne le droit de succession au trône, au dernier rang :

fils illégitimes qu'il a eu de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart.

Ils ont désormais de la qualité de princes du sang.

Louis III de Rouvroy de Saint-Simon, pourtant adversaire déclaré de Louis-Auguste de Bourbon, vient lui faire ses compliments au lendemain de l'enregistrement par le Parlement de Paris.



Louis Ier d'Orléans au Conseil de Régence et au Conseil de la Guerre

Louis Ier d'Orléans est admis au Conseil de Régence le 30 janvier 1718 et le lendemain à celui de la Guerre.

Louis Ier d'Orléans n'hésite pas à s'opposer à certaines décisions de Philippe II d'Orléans, son père, et à Guillaume Dubois, son principal ministre.

À cette époque-là, selon le baron de Besenval, Louis Ier d'Orléans entretient une fille de la comédie.



Louis Ier d'Orléans Gouverneur du Dauphiné

En 1719, Louis Ier d'Orléans est nommé gouverneur du Dauphiné. Il ne résidera pas dans sa province, comme il était alors d'usage, mais il s'acquittera de sa tâche avec beaucoup d'application.



Louis Ier d'Orléans Grand-maître de l'ordre de Saint-Lazare et de Jérusalem

En 1720, Louis Ier d'Orléans est nommé grand-maître de l'ordre de Saint-Lazare et de Jérusalem, et cherche à lui rendre son lustre passé.



Louis Ier d'Orléans Colonel général de l'Infanterie

Projet de mariage de Louis Ier d'Orléans

En 1721, Louis Ier d'Orléans devient Colonel général de l'Infanterie.

À fin 1721, l'ambassadeur de France en Russie essaie de conclure une alliance entre Louis Ier d'Orléans et Élisabeth Ire de Russie, une fille de Pierre Ier de Russie, la future impératrice Élisabeth.

Outre l'obstacle de la religion, une telle union peut passer pour une mésalliance, même pour un arrière-petit-fils de France qui, en cette qualité, doit se contenter du prédicat d'Altesse Sérénissime.

Catherine Ire de Russie, entre en pourparlers avec la Cour de Versailles pour marier Élisabeth Ire de Russie à Louis XV, mais André Hercule de Fleury est hostile à un rapprochement avec la Russie.



Baptême de Louise-Élisabeth d'Orléans

Le 22 octobre 1721, Louise-Élisabeth d'Orléans est baptisée en la chapelle du Palais-Royal à Paris par Louis de la Vergne de Tressan.

Louis Ier d'Orléans, son frère, est son parrain.

Élisabeth Charlotte Wittelsbach sa grand-mère paternelle est sa marraine.


Louis IV Henri de Bourbon-Condé Louis Ier d'Orléans

Mort de Philippe II d'Orléans

Louis IV Henri de Bourbon-Condé Premier ministre de Louis XV

Louis Ier d'Orléans Duc d'Orléans, de Valois, de Nemours et de Montpensier

Philippe II d'Orléans n'est pas en bonne santé.

Il a beaucoup grossi et est sujet à de fréquentes somnolences.

Philippe II d'Orléans meurt à Versailles le 2 décembre 1723.

Philippe II d'Orléans :

Il achète pour sa couronne le Régent, le diamant réputé le plus beau d'Europe.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé demande immédiatement au roi sa succession comme premier ministre.

Sur l'approbation d'André Hercule de Fleury, Louis XV accepte mais s'engage néanmoins à ne jamais consulter Louis IV Henri de Bourbon-Condé en l'absence de Fleury.

Laid, grand et borgne, Louis IV Henri de Bourbon-Condé passe pour "peu esprité", selon l'expression de l'époque. Il est de caractère inconstant et emporté.

Le cardinal de Bernis écrivit dans ses Mémoires au sujet du premier ministre : Si la probité et les bonnes intentions avaient suffi pour remplir ce poste important, M. le Duc aurait pu espérer d'y réussir mais les grands talents lui manquaient, et souvent les bons conseils.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé s'est enrichi de plus de 20 millions de livres grâce au système de Law. Cela lui permet de mener grand train à Chantilly où il entretient un magnifique équipage de vénerie.

Louis Ier d'Orléans devient Duc d'Orléans, de Valois, de Nemours et de Montpensier.

Louis Ier d'Orléans et Philippe V d'Espagne, sont concurremment héritier présomptif du trône de France.

En effet la question de la validité des renonciations des Bourbons d'Espagne au moment du traité d'Utrecht de 1713 n'est pas définitivement tranchée.

Écarté du gouvernement par Louis IV Henri de Bourbon-Condé, son cousin, Louis Ier d'Orléans s'efforce de restaurer la puissance de la maison d'Orléans en s'appuyant sur son fidèle ami le comte d'Argenson, nommé chancelier de la maison d'Orléans en 1723.

Comme premier prince du sang, Louis Ier d'Orléans siège dans tous les conseils et n'hésite pas à opiner sur les affaires de politique.

Ses relations avec Louis XV, ils ont presque le même âge, sont cordiales même s'il reproche au roi ses mœurs dissolues.

Marie Leszczynska, la reine lui manifeste une grande sympathie, de même qu'André Hercule de Fleury.

La mort de Philippe II d'Orléans arrête l'ascension de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy pour une quinzaine d'années.



Mariage de Louis Ier d'Orléans avec Augusta Marie Jeanne de Bade

Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon est envoyé par Louis XV de France en mai 1724 pour faire la demande en mariage d'Augusta Marie Jeanne de Bade pour Louis Ier d'Orléans, fils de Philippe II d'Orléans.

Louis Ier d'Orléans épouse par procuration à Rastatt le 18 juin 1724 puis en personne à Sarri près de Châlons en Champagne le 13 juillet 1724 Augusta Marie Jeanne de Bade. Leurs enfants sont :

Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes bénit ce mariage.

Augusta Marie Jeanne de Bade a une généalogie sans tache et ses parents sont au surplus catholiques.

Ceci compense une dot misérable de 80 000 livres seulement.



Naissance de Louis-Philippe Ier d'Orléans

Louis-Philippe Ier d'Orléans Duc de Chartres

Louis-Philippe Ier d'Orléans, dit le Gros, naît à Versailles le 12 mai 1725, fils de Louis Ier d'Orléans et d'Augusta Marie Jeanne de Bade.

Il reçoit le titre de Duc de Chartres.


Marie Leszczynska

Rupture des fiançailles de Louis XV avec Marie-Anne-Victoire de Bourbon

Retraite de Marie Anne de Bourbon

Mariage de Louis XV de France avec Marie Leszczynska

Le roi devenant adulte est apte à procréer. Se pose alors la question de l'héritier du trône.

Marie-Anne-Victoire de Bourbon n'a que 6 ans et Louis IV Henri de Bourbon-Condé redoute de perdre le pouvoir au cas où le jeune roi, de santé fragile, viendrait à disparaître.

En 1725, on prend la décision de rompre les fiançailles de Louis XV avec Marie-Anne-Victoire de Bourbon et de la renvoyer dans son pays.

Marie Anne de Bourbon se retire alors dans ses châteaux où elle mène une vie de plus en plus recluse.

On chercher une nouvelle fiancée. Fleuriau de Morville, l'un des secrétaires d'État, dresse une liste des partis possibles. Cent noms de Princesses européennes sont présentés et l'on n'en retint que 8.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé ne peut imposer une de ses sœurs. Aussi refuse-t-il toutes les princesses alliées à la branche rivale des Orléans en dépit des intérêts du Royaume, notamment les filles du Duc et de la Duchesse de Lorraine.

On prête un rôle à Jeanne Agnès Berthelot de Pléneuf dans ces manœuvres.

Le 31 mars 1725, faute de mieux et à la grande déception de la cour et de la nation toute entière, Marie Leszczynska, fille du roi détrôné de Pologne est choisie par Luis XV et André Hercule de Fleury.

Elle vit alors chichement en Alsace d'une pension que lui verse la France. Elle est de 7 ans plus âgée que le roi.

Le 2 avril 1725, Louis IV Henri de Bourbon-Condé demande à Stanislas Ier Leszczynski sa fille en mariage au nom de Louis XV.

Stanislas Ier Leszczynski et Marie Leszczynska arrivent à Strasbourg le 4 juillet 1725.

Néanmoins, le 15 août 1725, Louis Ier d'Orléans épouse Marie Leszczynska par procuration dans la cathédrale de Strasbourg, devant le cardinal de Rohan, grand aumônier de France.

Louis XV fait réparer et remeubler le château de Chambord en août 1725.

Le 4 septembre 1725, Marie Leszczynska rencontre Louis XV.

Louis XV de France épouse à la chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau le 5 septembre 1725 Marie Leszczynska. Leurs enfants sont :

Seule l'aînée des sœurs se mariera, les autres resteront à la cour, auprès de leurs mères et frères.

Le mariage est consommé le soir même, et le roi fera durer la lune de miel à Fontainebleau jusqu'en décembre. Marie tombe aussitôt amoureuse du roi, qui lui-même en est très épris.

On donne à la nouvelle reine, André Hercule de Fleury comme grand aumônier, et des serviteurs qui ont veillé sur Louis XV enfant, afin de lui permettre de mieux connaître son mari.

Elle se fait instruire dans les questions de cérémonial et d'étiquette et assume ses devoirs de représentation lors des fréquentes absences de Louis XV, à la chasse ou ailleurs.

Grande amatrice de musique et de peinture, elle peint elle-même des aquarelles, c'est elle la véritable mécène de la culture à la cour.

Jeanne Agnès Berthelot de Pléneuf noue une amitié de 2 années qui en fait, pendant un temps, la femme la plus puissante de la cour.

Charles VII Albert de Bavière est à Versailles pour ce mariage.

Marie-Madeleine Bocquet devient première femme de chambre de Marie Leszczynska, tandis que M. Mercier reçoit la charge de contrôleur de la Maison de la Reine.

Stanislas Ier Leszczynski et Marie Leszczynska arrivent à Chambord le 20 septembre 1725.

Louis XV de France et Marie Leszczynska quitteFontainebleau pour Versailles le 28 novembre 1725.



Naissance de Louise Marie d'Orléans

Mort d'Augusta Marie Jeanne de Bade

Louise Marie d'Orléans, dite Mademoiselle, naît à Paris le 5 août 1726, fille de Louis Ier d'Orléans et d'Augusta Marie Jeanne de Bade.

Augusta Marie Jeanne de Bade meurt en couches le 8 août 1726.



Retraite de Louis Ier d'Orléans

En 1742, Louis Ier d'Orléans, dont la dévotion n'a cessé de grandir depuis un veuvage qui l'a laissé inconsolable, se retire à l'abbaye Sainte-Geneviève.

Il passe les 10 dernières années de sa vie et continue de se tenir au courant des affaires, gère son apanage, reçoit et protège les savants et se consacre à des œuvres charitables.



Projet de mariage de Louis-Philippe Ier d'Orléans et d'Anne-Henriette de France

Très jeune, Louis-Philippe Ier d'Orléans se prend d'une passion partagée pour Anne-Henriette de France, une des filles de Louis XV, et veut l'épouser.

Louis XV de France pose d'abord sur cette idylle un regard bienveillant.

André Hercule de Fleury qui cherche à ménager l'Espagne, voit dans ce projet la source possible de graves complications diplomatiques.

En effet, Louis XV n'a qu'un fils. En cas de disparition de celui-ci, le trône de France serait revendiqué à la fois :

Marier une fille de Louis XV de France au fils de Louis Ier d'Orléans donnerait l'avantage à ce dernier.

Louis XV de France refuse donc d'accorder à Louis-Philippe Ier d'Orléans, fils de Louis Ier d'Orléans la main de sa fille qui finira ses jours célibataire.



Projet de mariage de Louis-Philippe Ier d'Orléans et d'une fille de Charles VII Albert de Bavière

Louis Ier d'Orléans songe alors à une fille de Charles VII Albert de Bavière, Électeur de Bavière.

Officiellement, Louis XV et André Hercule de Fleury font mine de soutenir sa démarche. Charles VII Albert de Bavière fait traîner l'affaire qui ne sera pas conclue.


Louise Henriette de Bourbon-Conti – 1744 - par Jean-Marc Nattier - New York - Metropolitan Museum of Art

Mariage de Louis-Philippe Ier d'Orléans avec Louise Henriette de Bourbon-Conti

Louis Ier d'Orléans doit se rabattre pour son fils sur une cousine éloignée.

Louis-Philippe Ier d'Orléans épouse en 1743 Louise Henriette de Bourbon-Conti. Leurs enfants sont :

Ce choix désespéré ne rehausse en rien le prestige de la maison d'Orléans. Au contraire, y fait entrer encore plus du sang des bâtards de Louis XIV.

Le duc d'Orléans pense du moins que la jeune fille, élevée dans un couvent, serait un modèle de vertus chrétiennes. Au contraire, elle s'avérera un modèle de dévergondage. Elle le trompera outrageusement et son inconduite suscitera un scandale permanent.



Mort de Françoise-Marie de Bourbon

Françoise-Marie de Bourbon meurt en février 1749.

Le château de Bagnolet passe à Louis Ier d'Orléans, son fils.

Entre 1724 et 1749, Françoise-Marie de Bourbon a dépensé 662 545 livres en constructions et autre ouvrages, sans compter le coût des acquisitions de terrain.

Louis Ier d'Orléans ne profite guère du château de Bagnolet vivant une vie recluse et studieuse à l'abbaye de Sainte-Geneviève.

Il vend une partie du mobilier, en particulier les tableaux galants.

Il fait probablement blanchir les grisailles du pavillon de l'Ermitage.


Louis-Philippe Ier d'Orléans - d'après Louis Michel Van Loo

Mort de Louis Ier d'Orléans

Louis-Philippe Ier d'Orléans Premier prince du sang

Louis-Philippe Ier d'Orléans Duc d'Orléans, de Valois, de Nemours et de Montpensier

Louis-Philippe Ier d'Orléans Gouverneur du Dauphiné

Louis Philippe II Joseph d'Orléans Duc de Chartres

Sur la fin de ses jours, ayant l'esprit un peu dérangé, Louis Ier d'Orléans refuse de croire que l'on peut mourir. Il refuse aussi de croire aux naissances qu'on lui annonce, de ses petits-enfants. Ne croyant pas à leur légitimité, il refuse de les reconnaître.

Selon le baron de Besenval, le prêtre chargé de l'assister lui refuse de ce fait les derniers sacrements.

Louis Ier d'Orléans meurt à Paris le 4 février 1752.

Louis Ier d'Orléans a de la réputation comme hébraïsant.

Il a formé un cabinet d'histoire naturelle et un riche médailler.

Il laisse des ouvrages d'érudition et de piété qui sont restés manuscrits.

On l'a soupçonné de jansénisme, mais sans preuve suffisante.

Louis-Philippe Ier d'Orléans, Premier prince du sang, devient Duc d'Orléans, de Valois, de Nemours et de Montpensier.

Louis-Philippe Ier d'Orléans est nommé Gouverneur du Dauphiné.

À la mort de son grand-père, Louis Philippe II Joseph d'Orléans porte le titre de Duc de Chartres.

En 1752, dans l'inventaire après décès de Louis Ier d'Orléans, la valeur du domaine de Bagnolet est estimée à 261 754 livres.


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