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Événements contenant la ou les locutions cherchées



25 événements affichés, le premier en 1526 - le dernier en 1605


Françoise de Longwy

Mariage de Philippe Chabot avec Françoise de Longwy

Philippe Chabot épouse le 10 janvier 1526 Françoise de Longwy, Dame de Pagny et de Mirebeau en Bourgogne. Leurs enfants sont :



Naissance de Léonor Chabot

Léonor Chabot dit Chabot-Charny naît en 1526, fils de Philippe Chabot et de Françoise de Longwy.


Louise de Pisseleu – par François Clouet

Mariage de Guy Chabot avec Louise de Pisseleu

Guy Chabot épouse le 28 ou le jeudi 29 février 1540 Loyse ou Louise de Pisseleu, fille de Guillaume de Pisseleu, Seigneur d'Heilly, et de Madeleine de Laval. Leurs enfants sont :



Naissance de Léonor Chabot

Léonor Chabot naît en 1541, fils de Guy Chabot et de Louise de Pisseleu.


Claude Gouffier par François Clouet

Mariage de Léonor Chabot avec Claude Gouffier

Léonor Chabot épouse le 13 ou le 15 février 1549 Claude Gouffier (vers 1526-1565). Leurs enfants sont :

Léonor Chabot lieutenant général du gouvernement de Bourgogne et quittera le nom et les armes de Chabot pour ceux de Gouffier.



Naissance de Catherine Chabot

Catherine Chabot naît vers 1550, fille de Léonor Chabot (vers 1526-1597), Comte de Charny, et de Claude Gouffier (vers 1526-1565).



Léonor Chabot Chevalier de Saint-Michel

Léonor Chabot est capitaine d'une compagnie de 50 lances des Ordonnances du Roi.

Léonor Chabot est fait chevalier de Saint-Michel, le 2 novembre 1557.



Mariage de Léonor Chabot avec Marguerite de Durfort

Marguerite de Durfort est veuve de Philippe de Belleville, Comte de Caunac.

Léonor Chabot épouse en 1558 Marguerite de Durfort, fille de Symphorien de Duras, Seigneur de Duras, et de Barbe Cauchon de Maupas. Leurs enfants sont :

Barbe Cauchon de Maupas est la seconde femme de Guy Chabot, père de Léonor Chabot.



Adhésion de Léonor Chabot au protestantisme

Dès 1561, Léonor Chabot adhère publiquement au protestantisme devant une assemblée de 3 000 personnes. Il favorise personnellement l'édification du premier temple de Jarnac.

A cette époque la majeure partie de la population jarnacaise adhère à l'église réformée.



Naissance de Marguerite de Chabot

Marguerite de Chabot naît en 1565, fille de Léonor Chabot, Comte de Charny, et de Françoise de Rye.



Mariage de François Chabot avec Catherine de Silly

François Chabot épouse le 25 novembre 1565 Catherine de Silly. Leurs enfants sont :



Mariage de Léonor Chabot avec Françoise de Rye

Léonor Chabot épouse en 1568 Françoise de Rye, Dame de Longwy, sa cousine, fille de Joachim de Rye et d'Antoinette de Longwy. Leurs enfants sont :



Liaison de Léonor Chabot avec Étiennette Tessard

Léonor Chabot a une liaison avec Étiennette Tessard. Leurs enfants sont :



Léonor Chabot Grand écuyer de France

Léonor Chabot est Premier écuyer, puis Grand écuyer de France en 1570.



Mariage de Guillaume de Saulx de Tavannes avec Catherine Chabot

Guillaume de Saulx de Tavannes épouse le 18 octobre 1570 Catherine Chabot, fille de Léonor Chabot et de Claude Gouffier. Leurs enfants sont :



Léonor Chabot Lieutenant générale de Bourgogne

Pendant les Guerres de Religion, Léonor Chabot rend de grands services à Henri III de France, qui le fait lieutenant-général au gouvernement de Bourgogne en novembre 1570.

Léonor Chabot succède à Gaspard de Saulx.



Mort de Marguerite de Durfort

Mariage de Léonor Chabot avec Marie de Rochechouart

Marguerite de Durfort meurt début 1571.

Marie de Rochechouart est veuve de Philippe de Belleville, Comte de Caunac.

Léonor Chabot épouse le 11 mars 1571 Marie de Rochechouart, fille et héritière de Charles de Saint-Amand, Baron de Saint-Amand, et de Françoise de Maricourt.

Leurs enfants sont :


Guillaume de Saulx

Guillaume de Saulx Lieutenant du lieutenant général en Bourgogne

À partir de décembre 1571, Léonor Chabot est secondé par Guillaume de Saulx, son gendre

Guillaume de Saulx est nommé en Bourgogne lieutenant du lieutenant général ou lieutenant du roi en l'absence à partir de décembre 1571.

Guillaume de Saulx est le fils de Gaspard de Saulx, le précédent lieutenant général de Bourgogne.


Léonor Chabot

Huguenots de Bourgogne épargné

Léonor Chabot sauve du massacre de la Saint-Barthélemy les Huguenots de Bourgogne en refusant d'exécuter les ordres de Charles IX.



Léonor Chabot Baron de Jarnac

Léonor Chabot devient Baron de Jarnac en 1584.



Entrevue d'Henri IV de France avec Catherine de Médicis

En octobre 1586, Léonor Chabot reçoit pendant plusieurs jours Henri IV de France dans son château de Jarnac, au moment de l'entrevue d'Henri IV de France avec Catherine de Médicis au château de Saint-Brice.


La ville et le château de Jarnac en 1600

Réunification du domaine de Jarnac

Léonor Chabot rachète le 31 juillet 1593 au cardinal de Joyeuse, pour la somme de 9 200 écus, le quint de Jarnac. Le domaine de Jarnac se retrouve alors réunifié.



Mort de Léonor Chabot Comte de Charny et de Buzancais, Seigneur de Pagny

Léonor Chabot meurt à Saint-Jean-de-Losne en Côte-d'Or le 12 juillet 1597.



Soumission de Philippe-Emmanuel de Lorraine

Édit de Nantes

Henri IV de France marche en personne contre Philippe-Emmanuel de Lorraine et reçoit sa soumission à Angers le 20 mars 1598.

En échange, César de Bourbon est fiancé avec Françoise de Lorraine-Mercœur.

Henri IV de France accorde son pardon à Gabriel de Goulaine et aux principaux lieutenants de Philippe-Emmanuel de Lorraine :

L'article 6 du traité de soumission donne la possibilité aux gens de guerre de rejoindre l'armée royale.

Jacques-Auguste de Thou prend une part importante à la rédaction cet Édit.

Pour sceller cette reddition, Henri IV de France choisit Nantes pour signer le fameux Édit de Nantes, le 30 avril 1598 (et non le 13 avril cette date étant due à une erreur de l'époque) qui règle le problème protestant.

L'édit de Nantes n'est pas un acte gracieux, dû à la volonté du roi, mais un traité dont les articles sont débattus comme avec des belligérants.

L'édit garantit la liberté de conscience et marque un tournant dans l'histoire des mentalités.

Sa signature marque la distinction entre :

L'homme se coupe en deux : une moitié publique, et une moitié privée.

Les actions et les actes sont soumis sans exception à la loi du monarque.

L'édit autorise la liberté de culte aux protestants partout dans le royaume dans les lieux où le protestantisme était installé avant 1597 ainsi que dans 3 500 châteaux de seigneurs justicieux et dans deux localités par bailliage, Dans certaines villes, le culte protestant est interdit : Paris, Rouen, Dijon, Toulouse ou encore Lyon.

Les Réformés ne sont pas privés de leurs droits civils, ils peuvent ouvrir des académies.

Une dotation de 45 000 écus est prévue pour les pasteurs.

Dans d'autres c'est l'inverse, le culte catholique est interdit à Saumur, La Rochelle, Montauban ou Montpellier.

Les catholiques qui veulent garder la foi de leurs pères ne peuvent se rendre à l'église : elle est détruite, ou la porte en est barrée par des piquets, sur ordre d'un chef protestant.

Dans certaines villes : Bordeaux, Grenoble, Castres, les protestants sont jugés par des tribunaux constitués pour moitié de protestants.

L'édit accorde aux protestants 150 lieux de refuges, dont 51 places de sûreté.

Ces places pourront être défendues par une armée potentielle de 30 000 soldats.

Le mot de tolérance ne figure pas dans l'Édit.

À cette époque ce mot est synonyme d'endurer ou encore de supporter alors qu'il peut signifier aujourd'hui accepter la pensée de l'autre comme aussi vraie que sa propre opinion.

Au XVIe siècle, dans le domaine religieux, chacun est sûr de détenir la vérité, sachant que l'autre est dans l'erreur et joue son destin éternel.

Il serait criminel de l'abandonner et de renoncer à un droit d'ingérence pour le sauver, y compris par la force.

Ce qui fait la différence entre les édits de tolérance précédents et l'édit de Nantes, c'est la mise en application réelle de ce dernier grâce à l'autorité d'Henri IV de France.

Il ne faut pas croire non plus que ce traité soit accueilli avec soulagement.

Des villes comme Paris, Rennes, Rouen ou autres villes catholiques ne le ratifieront qu'au bout de 10 ans sous la menace d'Henri IV.

Des personnes comme Théodore Agrippa d'Aubigné le qualifient d'abominable édit.

Les Catholiques voient cet édit comme un moyen de contenir les protestants en attendant leur disparition, une sorte de pis-aller en somme.

De leur côté les protestants ne considèrent cet édit que comme une pause dans la conversion des catholiques.

La promulgation de cet édit constitue une amnistie mettant fin à la guerre civile.

Que la mémoire de toutes choses passées d'une part et d'autre depuis le commencement du mois de mars 1585 jusqu'à notre avènement à la couronne et durant les troubles précédents et à l'occasion d'iceux, demeurera éteinte et assoupie comme de chose non advenue.

Et ne sera loisible ni permis à nos procureurs généraux ni autres personnes quelconques publiques ni privées, en quelques temps ni pour quelque occasion que ce soit, en faire mention, procès ou poursuite en aucune cour ou juridiction que ce soit.

L'édit conduit finalement la France à sacraliser un roi à un degré sans équivalent en Europe.

Il fonde, autour d'une religion d'État dont le souverain est le pivot, l'absolutisme.

Son aboutissement est une véritable religion royale, qui culminera avec Louis XIV à Versailles.

Une découverte historiographique récente montre que l'édit de Nantes n'a pas été scellé avec de la cire verte, utilisée pour les édits perpétuels, mais avec de la cire brune, comme un édit temporaire.

Problème de chancellerie ou calcul politique ? Le débat reste ouvert.

Léonor Chabot est délégué par ses coreligionnaires pour avoir des éclaircissements sur l'Édit de Nantes.



Mort de Léonor Chabot

Léonor Chabot meurt en 1605.


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