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Événements contenant la ou les locutions cherchées



35 événements affichés, le premier en 1761 - le dernier en 1814



Mariage de Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie avec Rose-Claire des Vergers de Sanois

Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie épouse le 9 novembre 1761 Rose-Claire des Vergers de Sanois (1736-1807). Leur enfant est :



Naissance de Joséphine de Beauharnais

Marie-Josèphe-Rose de Tascher de La Pagerie plus connue sous le nom de Joséphine de Beauharnais naît aux Trois-Îlets en Martinique le 23 juin 1763, fille de Joseph-Gaspard Tascher de La Pagerie et de Rose Claire des Vergers de Sannois (1736-1807).

Elle tiendrait son prénom de Marie-Josèphe de Saxe dont son père a été page.

Désirée de Tascher de la Pagerie, sœur de Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie et donc sa tante, est sa marraine.


Charles Marie Bonaparte

Mariage de Charles Marie Bonaparte avec Maria Letizia Ramolino

Sous la pression de Pascal Paoli, Charles Marie Bonaparte ou Buonaparte épouse le 1er juin 1764 Maria Letizia Ramolino. Leurs enfants sont :



Projet de Mariage d'Alexandre de Beauharnais

Mort de Catherine Désirée de La Pagerie

En 1777, François VI de Beauharnais propose à Joseph-Gaspard Tascher de La Pagerie, son ami, d'unir deux de leurs enfants : Alexandre de Beauharnais et Catherine Désirée de La Pagerie.

Malheureusement, lorsque la demande parvient aux La Pagerie, Catherine Désirée Tascher de la Pagerie meurt en 1777, emportée par la tuberculose.

Marie-Josèphe-Rose de Tascher de La Pagerie, la future Joséphine de Beauharnais, est alors choisie.

Elle n'a que 16 ans.



Mariage d'Alexandre de Beauharnais avec Joséphine de Beauharnais

Ce mariage est voulu par Marie-Euphémie-Désirée Tascher de la Pagerie, Madame Renaudin, tante de la mariée.

Alexandre de Beauharnais accepte la main de Joséphine de Beauharnais qui quitte son île natale.

Alexandre de Beauharnais épouse en l'église Saint Sulpice de Noisy-le-Grand le 13 décembre 1779 Joséphine de Beauharnais. Leurs enfants sont :

Si Alexandre de Beauharnais cherche à se faire un nom, Joséphine de Beauharnais, elle, est reçue dans les cercles de la noblesse et même aux chasses de Charles X de France, comte d'Artois, frère du roi, les Tascher de la Pagerie étant d'extraction suffisamment ancienne pour avoir le droit de fréquenter la famille royale quand les Beauharnais ne le sont pas.



Naissance d'Eugène de Beauharnais

Eugène Rose ou Eugène de Beauharnais naît à Paris le 3 septembre 1781, fils d'Alexandre de Beauharnais et de Joséphine de Beauharnais.



Naissance d'Hortense de Beauharnais

Hortense Eugénie Cécile ou Hortense de Beauharnais naît à Paris le 10 avril 1783, fille d'Alexandre de Beauharnais, Vicomte de Beauharnais, et de Joséphine de Beauharnais.

Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban est sa marraine.



Séparation d'Alexandre de Beauharnais et de Joséphine de Beauharnais

Le mariage d'Alexandre de Beauharnais et de Joséphine de Beauharnais n'est pas heureux, Alexandre multipliant les liaisons et faisant injustement porter à sa femme l'échec de leur mariage.

Le couple se sépare à l'amiable en décembre 1785.



Jeunesse d'Eugène de Beauharnais

En 1789 et 1790, alors que Joséphine de Beauharnais, sa mère, et Hortense de Beauharnais, sa jeune sœur, sont en Martinique, Eugène de Beauharnais assiste aux séances de l'Assemblée constituante auxquelles participe Alexandre de Beauharnais, son père.



Mort d'Alexandre de Beauharnais Vicomte de Beauharnais

Mort de Frédéric de Salm-Kyrbourg

Joséphine de Beauharnais Prisonnière

En janvier 1794, Alexandre de Beauharnais est arrêtés sur l'ordre du Comité de sûreté générale.

Il comparaît devant le Tribunal révolutionnaire pour trahison et complicité de conspiration et est enfermé dans la prison des Carmes à Paris.

Joséphine de Beauharnais s'expose naïvement pour sauver des royalistes. Pour faire peuple, elle met Eugène de Beauharnais en apprentissage comme menuisier chez monsieur Cochard à Croissy-sur-Seine.

Joséphine de Beauharnais est emprisonnée dans la prison des Carmes en avril 1794.

Frédéric de Salm-Kyrbourg, frère d'Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrbourg, meurt à Paris à Paris le 6 messidor an II soit le 24 juin 1794 guillotiné sur la place de la Nation, dite place du Trône renversé.

Il est inhumé dans une des fosses du Cimetière Picpus.

Alexandre de Beauharnais est amant d'Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrbourg.

Le dernier amour d'Alexandre de Beauharnais est Delphine de Custine qu'il rencontre à la prison des Carmes.

Le 22 juillet 1794, Alexandre de Beauharnais est condamné à mort.

Alexandre de Beauharnais meurt à Paris le 5 thermidor an II soit le 23 juillet 1794 guillotiné sur la place de la Nation, dite du Trône renversé

Il est inhumé dans une des fosses du Cimetière Picpus.

Joséphine de Beauharnais évite l'échafaud par miracle et est relâchée le 6 août 1794.

Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrbourg vit à Paris.

Amie de Joséphine de Beauharnais, Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrbourg, recueille alors Eugène de Beauharnais et Hortense de Beauharnais à l'Hôtel de Salm.



Liaison de Barras avec Joséphine de Beauharnais

Bernardine Eugénie Désirée Clary à Gênes

Rupture des fiançailles de Napoléon Ier et de Bernardine Eugénie Désirée Clary

La beauté et les amitiés liées pendant sa détention ouvrent à Joséphine de Beauharnais les portes des salons à la mode.

Elle est alors tellement pauvre qu'on la dispense, lors des soirées, d'apporter son pain comme cela se faisait alors.

Malgré sa pauvreté, Joséphine de Beauharnais s'arrange toujours pour être bien mise, contractant des dettes dont elle règle les plus criantes en jouant probablement de ses charmes.

Nouant une grande amitié avec Thérésa Tallien, Joséphine de Beauharnais passe pour être une des reines du Directoire, et devient la maîtresse de Barras dont elle était follement éprise et qu'elle veut épouser.

Elle est alors une femme entretenue.

Mais Barras, se détachant d'elle, cherche à s'en débarrasser.

En juillet 1795, Bernardine Eugénie Désirée Clary accompagne Françoise Somis, sa mère, avec son frère Nicolas Clary à Gênes en Italie, où Joseph Bonaparte, son beau-frère est chargé par le gouvernement d'une mission diplomatique.

Au salon de Mme Thérésa Tallien, Barras présente Joséphine de Beauharnais à Napoléon Ier, un officier en disponibilité, censé lui apporter une certaine stabilité financière et une position convenable dans le monde.

Joséphine de Beauharnais accepte ce mariage sans amour de sa part, certainement peu convaincue au début des capacités de son époux à se tailler une place dans les sphères du pouvoir.

Napoléon Ier renonce au projet de mariage avec Bernardine Eugénie Désirée Clary, non sans mauvaise conscience comme en témoigne sa correspondance.

Napoléon Ier rompt ses fiançailles le 6 septembre 1795.

Bernardine Eugénie Désirée Clary libère Napoléon Ier de ses engagements.

Mais si elle pardonne à l'infidèle, Bernardine Eugénie Désirée Clary gardera toujours une rancune tenace envers Joséphine de Beauharnais, désormais surnommée par ses soins : la vieille.


Joséphine de Beauharnais - Madame Bonaparte dans son salon - vers 1801

Mariage de Napoléon Ier avec Joséphine de Beauharnais

Napoléon Ier épouse civilement dans le 2e arrondissement ancien à Paris le 9 mars 1796 Joséphine de Beauharnais. Elle a 6 ans de plus que lui.

Jean-Lambert Tallien est témoin à ce mariage.

Leur vie de couple est orageuse sous le Directoire, à cause des infidélités chroniques de Joséphine de Beauharnais, qui refuse de quitter Paris pour suivre Napoléon Ier dans ses campagnes.

Napoléon Ier, très épris, jaloux et possessif, transforme le deuxième prénom de sa promise, Josèphe, en Joséphine pour ne pas avoir à prononcer un prénom prononcé par les amants de sa femme...

Très vite, soutenant son mari, Joséphine de Beauharnais devient un relais efficace pour le promouvoir à Paris quand il est en campagne.

C'est en grande partie grâce à son épouse que Napoléon Ier est nommé général en chef de l'armée d'Italie.

Joséphine de Beauharnais tire de substantiels revenus sur des marchés de fournitures plutôt douteux avec l'armée afin de subvenir à ses goûts luxueux.

L'entente avec sa belle-famille est des plus mauvaises, Pauline Bonaparte, sœur de Napoléon Ier, qui a le même âge qu'Hortense, l'appelle la vieille.

Napoléon Ier adopte Eugène de Beauharnais et Hortense de Beauharnais.

Le jeune général doit partir quelques jours plus tard pour le front d'Italie et s'attache Eugène de Beauharnais comme aide de camp.

Par la suite, la situation s'inversera. Napoléon Ier ne répugnera pas à prendre des maîtresses dans l'entourage de son épouse, et Joséphine de Beauharnais, qui ne l'ignore pas, doit subir la présence de ses rivales.



Relation d'Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrbourg avec Charles de Talleyrand-Périgord, Napoléon Ier et Joséphine de Beauharnais

En 1796, Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrbourg se lie à des personnalités influentes de la Révolution, telles que Charles de Talleyrand-Périgord, Napoléon Ier et Joséphine de Beauharnais.



Achat du château de Malmaison

Joséphine de Beauharnais achète le château de Malmaison en 1799.


Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents - par François Bouchot (1840) - Château de Versailles Les trois consules – Cambacérès Napoléon Lebrun

Coup d'État du 18 brumaire an VIII

Le Consulat

Le coup d'État du 18 brumaire an VIII soit le 9 novembre 1799 se prépare dans la maison de Joséphine de Beauharnais, rue Chantereine.

Lors des préparatifs du coup d'État, Joseph Bonaparte tente de concilier :

Jean-Baptiste Jules Bernadotte refuse de participer à ce coup d'État.

C'est dans l'orangerie du château de Saint-Cloud, devenu bien national, que se déroule ce Coup d'État.

Joachim Murat chasse les députés, Jean-Baptiste Bessières assure la protection de Napoléon Ier.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald commande les Compagnies Versaillaises et appuie Napoléon Ier.

Joseph Fouché rend service à Napoléon Ier lors de ce coup d'État ne prenant aucune mesure contre lui.

Le Directoire est supprimé au profit du Consulat.

Le Conseil des Cinq-Cents est dissous.

Le Tribunat reprend une partie de ses attributions.

Napoléon Ier devient premier Consul.

Le poste de ministre de la Justice permet à Jean-Jacques Régis de Cambacérès d'appuyer le coup d'État.

Charles-François Lebrun devient troisième consul, particulièrement chargé des finances.

Après le 18 brumaire, Barthélemy Louis Joseph Schérer se retire dans ses terres.

Jean-Baptiste Robert Lindet quitte la vie politique après ce coup d'État qu'il réprouve, et reprend son activité d'avocat.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul échappe au supplice à la faveur du coup d'État du 18 brumaire an VIII.

Antoine Christophe Saliceti est hostile à ce Coup d'État,

François Cacault se rallie à Napoléon Ier.

Napoléon Ier marginalise Emmanuel-Joseph Sieyès.

Après ce coup d'État, Louis César Gabriel Berthier est nommé inspecteur aux revues.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot est rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire an VIII.

Pierre Marc Gaston de Lévis rentre en France au 18 brumaire et est devient pair de France.



Mariage de Claude de Beauharnais avec Sophie Fortin-Duplessis

Claude de Beauharnais est veuf de Claudine Françoise Adrienne Gabrielle de Lézay-Marnézia.

Claude de Beauharnais épouse le 10 janvier 1800 Sophie Fortin-Duplessis (1775-1850). Leur enfant est :


Attentat de la rue Saint-Nicaise - Trajet du carrosse Attentat de la rue Saint-Nicaise

Attentat de la rue Saint-Nicaise ou conspiration de la machine infernale

Georges Cadoudal décide d'enlever ou de tuer Napoléon Ier.

Pour cela, il envoie à Paris :

Ce groupe enrôle François-Joseph Carbon (1756-1801), un vieux Chouan, un homme trapu avec une barbe blonde et une cicatrice au sourcil qui a combattu dans le Maine sous le commandement de Louis de Bourmont.

Lambel est un négociant en grains parisien.

Le 26 frimaire an IX soit le 17 décembre 1800, François-Joseph Carbon se présente à Lambel comme un colporteur ayant acheté une provision de sucre brun qu'il doit transporter à Laval, afin de l'échanger contre du tissu.

Pour y parvenir, il a besoin de la charrette et de la jument de Lambel qui lui vend l'une et l'autre pour 200 francs.

François-Joseph Carbon et ses compagnons les conduisent 19 rue de Paradis, près de Saint-Lazare, où ils ont loué un logement.

Là, ils passent 5 jours à fixer un grand tonneau de vin à la charrette avec 10 gros cercles en fer.

L'idée est de remplir le tonneau de poudre, afin de le transformer en machine infernale et de le faire éclater sur le passage de Napoléon Ier, quand il se rend à l'Opéra.

Le 1er nivôse an IX soit le 22 décembre 1800, Pierre Robinault de Saint-Régeant se rend sur la place du Carrousel à la recherche d'un emplacement pour la machine infernale.

Il choisit un point dans la rue Saint-Nicaise, au nord du Palais des Tuileries, près de la rue Saint-Honoré, plus ou moins en face de l'actuelle place du Théâtre-Français.

La rue de la Loi (actuelle rue de Richelieu), qui mène à l'Opéra, en est presque la continuation.

Le 3 nivôse an IX soit le 24 décembre 1800, en fin d'après-midi, François-Joseph Carbon harnache la jument à la charrette et la conduit, avec Joseph Picot de Limoëlan Porte Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.

Dans un immeuble abandonné, les 2 hommes chargent la poudre dans le tonneau et se rendent avec leur chargement rue Saint-Nicaise.

Joseph Picot de Limoëlan traverse la place du Carrousel et rejoint son poste, d'où il pourra lancer à ses compagnons le signal convenu.

Pierre Robinault de Saint-Régeant aperçoit une fillette de 14 ans du nom de Marianne Peusol, dont la mère est marchande de 4 saisons près de la rue du Bac.

Il lui donne 12 sous pour tenir la jument quelques minutes.

À 19 heures, Napoléon Ier détendu mais fatigué se laisse convaincre par Joséphine à contrecœur, de se rendre à l'Opéra pour assister à la première représentation en France, de l'oratorio Die Schöpfung de Joseph Haydn.

Le carrosse de Napoléon Ier est précédé par une escorte de cavaliers de la Garde consulaire.

Louis Alexandre Berthier, ministre de la Guerre, Jean Lannes et Jacques Jean Alexandre Bernard Law accompagnent Napoléon Ier.

Un second carrosse emmène Joséphine de Beauharnais, sa belle-fille et sa sœur.

Il semble que Bonaparte, épuisé, se soit endormi.

À propos de ce sommeil, Napoléon Ier aurait dit avoir fait un cauchemar, revivant la bataille du Passage du Tagliamento.

Le carrosse de Napoléon Ier, conduit par son chauffeur, César, légèrement alcoolisé, passe la rue Saint-Nicaise et entre dans la rue Saint-honoré.

Joseph Picot de Limoëlan, posté sur la place du Carrousel, panique et oublie de lancer le signal à Pierre Robinault de Saint-Régeant, dans la rue Saint-Nicaise, qui perd ainsi une ou deux précieuses minutes.

Quand le chef des grenadiers de la Garde de Bonaparte passe devant lui, Pierre Robinault de Saint-Régeant allume la mèche et s'enfuit.

La machine infernale explose, pulvérisant la jeune Marianne Peusol et la jument.

Au total, l'attentat fait 22 morts et une centaine de blessés, 46 maisons de la rue Saint-Nicaise sont détruites ou rendues inhabitables.



Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen négociateur à Paris

Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen doit mener de difficiles négociations diplomatiques.

En 1801, Hermann de Hohenzollern-Hechingen, son père, envoie Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen à Paris afin de négocier le remplacement des possessions des Pays-Bas perdues lors de la Révolution française.

Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrbourg, un membre de sa famille, présente Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen à Napoléon Ier, à Joséphine de Beauharnais et au ministre des Affaires étrangères Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.


Hortense de Beauharnais par François-Pascal-Simon Gérard

Mariage de Louis-Bonaparte Ier de Hollande avec Hortense de Beauharnais

Tâchant de se concilier la famille Bonaparte qui la jalouse, voire la hait, Joséphine de Beauharnais marie sa fille à son beau-frère.

Napoléon Ier accepte presque malgré lui.

Louis-Bonaparte Ier de Hollande (1778-1846) épouse le 4 janvier 1801 Hortense de Beauharnais, fille de Alexandre de Beauharnais et de Joséphine de Beauharnais. Leurs enfants sont :

La cérémonie est célébrée par le cardinal Caprara, rue de la Victoire.

Hortense devient ainsi la belle-sœur de sa mère.

Le mariage se révèle désastreux.

Hortense de Beauharnais est follement éprise de Duroc, aide de camp de l'empereur.

Certains prétendent qu'ils ont même été amants.

Louis-Bonaparte Ier de Hollande souffre d'une obsession de la persécution et d'une maladie vénérienne jamais soignée.

Napoléon Ier dit : Hortense, si bonne, si généreuse, si dévouée, n'est pas sans avoir quelques torts avec son mari.

J'en dois convenir, en dehors de toute l'affection que je lui porte et du véritable attachement que je sais qu'elle a pour moi.

Hortense de Beauharnais ne veut pas rester longtemps en Hollande qu'elle trouve trop froide.

Hortense de Beauharnais revient en France.

Puis le couple se sépare.



Frédéric III de Wurtemberg Électeur

Recez d'Empire

Charles Ier Frédéric de Bade Électeur de Bade

Abandon des droits de douane prélevés à l'embouchure de la Weser

Napoléon souhaite faire des États d'Allemagne du Sud des États tampons entre la France et l'Autriche.

François Ier d'Autriche nomme Frédéric III de Wurtemberg électeur du Saint-Empire romain germanique le 22 février 1803.

Le Recès d'Empire désigne la résolution de la dernière séance de la diète perpétuelle d'Empire le 25 février 1803

Il ordonne la sécularisation et la médiatisation d'un certain nombre d'États du Saint-Empire.

L'amitié de Joséphine de Beauharnais pour Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrbourg permet à Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen de conserver sa principauté.

Mais Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen ne peut obtenir que Napoléon Ier chasse la branche cadette de la famille de Hohenzollern du trône de Prusse et l'y mette à sa place.

Charles Ier Frédéric de Bade devient Électeur de Bade par le recès d'Empire en 1803.

En 1803, le Recès d'Empire contraint Pierre Ier d'Oldenbourg à abandonner les lucratifs droits de douane prélevés depuis 1623 à Elsfleth, à l'embouchure de la Weser.

Pierre Ier d'Oldenbourg obtient en contrepartie un agrandissement substantiel du duché d'Oldenbourg aux dépens de l'ancienne principauté épiscopale de Münster, annexant les bailliages de Cloppenburg et Vechta, ainsi que la médiatisation de Lübeck, qui devient une principauté.



Marie Félicité Henriette d'Aguesseau Dame du palais de l'impératrice Joséphine

Marie Félicité Henriette d'Aguesseau devient Dame du palais de Joséphine de Beauharnais de 1804 à 1810.



Antoinette Charlotte Laure Le Gendre de Luçay Dame du palais de Joséphine de Beauharnais

Antoinette Charlotte Laure Le Gendre de Luçay est Dame du palais de Joséphine de Beauharnais, en 1804.



Constitution du 2 floréal an XII

Napoléon Ier Empereur héréditaire des Français

Le Sénat vote à l'unanimité la Constitution le 2 floréal an XII soit le 18 mai 1804.

Cette constitution instaure le gouvernement impérial.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot vote contre.

Ce jour, Napoléon Ier est proclamé empereur héréditaire des Français au château de Saint-Cloud.

Royaliste dans l'âme, Joséphine de Beauharnais supplie Napoléon de renoncer au trône.

Je t'en prie, Napoléon, ne te fais pas roi !

Ce sénatus consulte octroie le titre de prince impérial au futur fils aîné de l'empereur et celui de prince français aux autres princes dynastes.

Joseph Bonaparte est altesse impériale et porte le titre de Prince français.

Eugène de Beauharnais est nommé colonel-général des chasseurs de la Garde.

Napoléon Ier lui fait confiance.

Jean-Jacques Régis de Cambacérès est nommé prince-archichancelier.

Lors des nombreux déplacements de l'empereur sur les théâtres des opérations militaires, Jean-Jacques Régis de Cambacérès assurera la présidence du Sénat et du Conseil d'État, ainsi que la direction de l'administration.

Charles-François Lebrun devient prince-architrésorier du Premier Empire.



Mariage de Napoléon Ier avec Joséphine de Beauharnais

Joséphine, croyant éviter divorce ou répudiation, profite habilement de la présence du pape Pie VII pour glisser qu'ils ne sont pas mariés religieusement.

Napoléon Ier épouse religieusement et discrètement au palais des Tuileries le 30 octobre 1804 Joséphine de Beauharnais.



Antoinette Charlotte Le Gendre de Luçay Dame du palais de l'impératrice Joséphine de Beauharnais

Antoinette Charlotte Le Gendre de Luçay devient Dame du palais de l'impératrice Joséphine de Beauharnais de 1804 à 1810.


Sacre de Joséphine de Beauharnais - par Jacques Louis David

Sacre de Napoléon Ier

Le 4 novembre 1804, Pie VII fait une halte d'une nuit à Montargis, dans la maison de Vincent-Marie Viénot de Vaublanc.

Du 25 au 28 novembre 1804, Pie VII fait un premier séjour à Fontainebleau pour le sacre de l'empereur Napoléon Ier.

Le 2 décembre 1804, Napoléon Ier est sacré empereur en présence du pape Pie VII à Notre-Dame de Paris.

Napoléon Ier pose la couronne impériale sur la tête de son épouse Joséphine de Beauharnais et qui la proclame impératrice.

François Étienne Christophe Kellermann porte la couronne de Charlemagne lors du sacre de Napoléon.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord assiste à ce couronnement.

Napoléon Ier fait Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord Grand chambellan en 1804.

Lors de la cérémonie du Sacre, Catherine-Dominique de Pérignon porte le sceptre de Charlemagne.

Jacques Louis David dispose d'une loge à Notre-Dame d'où il peut suivre les épisodes et les détails de la cérémonie du sacre.

Il y prend des croquis, et réalise Le Sacre de Napoléon en 3 ans.

Ce tableau contient plus de 200 cents figures

Jacques Louis David, comme les autres artistes résidents, vient d'être expulsé du Louvre où il possédait 2 ateliers,

Jacques Louis David dispose de l'ancienne église de Cluny pour les besoins de la réalisation du tableau, dont les dimensions importantes (9,80 mètres sur 6,21 mètres) nécessitaient un grand local.

Jacques Louis David conçoit seul la composition de l'œuvre.

À l'origine le tableau doit montrer Napoléon Ier se couronnant lui-même,

Mais finalement, sur la suggestion de François Gérard, l'ancien élève de Jacques Louis David, le tableau représente le couronnement de Joséphine de Beauharnais,

Napoléon Ier lui fait subir d'autres modifications, dont la plus remarquée est d'ajouter la mère de l'empereur Letizia Bonaparte qui, en réalité, n'a pas assisté à la cérémonie.

Napoléon Ier fait aussi attribuer au pape Pie VII un geste de bénédiction, alors que Jacques Louis David lui a fait prendre une attitude passive :

Je ne l'ai pas fait venir de si loin, pour qu'il ne fasse rien.



Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon à Strasbourg

Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon suit son mari dans ses campagnes autant qu'il dépend d'elle.

En 1805, Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon doit rester à Strasbourg près de Joséphine de Beauharnais.

Il y aura demain un mois que je n'ai reçu de ses lettres, écrit-elle désespérée le 1er novembre 1805.

Vous connaissez cependant son exactitude et son attachement pour moi.

Tout cela me tue.

La vie que je mène ici avec autant de chagrin et d'inquiétude mène tout droit à la mort.

Joséphine de Beauharnais a la bonté de me rassurer.

Il serait question de lui, s'il lui était arrivé un malheur...

Le but de Napoléon Ier est de donner une grande réputation à Joachim Murat.

Antoine Charles Louis de Lasalle est de son corps d'armée, et il sera toujours exposé.



Louis Auguste Jouvenel de Harville des Ursins Chevalier d'honneur de l'impératrice

Louis Auguste Jouvenel de Harville des Ursins devient Chevalier d'honneur de l'impératrice Joséphine de Beauharnais le 12 juin 1806.


Joséphine de Beauharnais

Divorce de Napoléon Ier et de Joséphine de Beauharnais

Joséphine de Beauharnais Duchesse de Navarre

Joséphine de Beauharnais ayant déjà 2 enfants, Napoléon Ier croit être stérile, jusqu'au jour où une suivante de sa femme lui donne un fils, le Comte Léon.

Napoléon Ier se décide alors à répudier son épouse pour asseoir son pouvoir en fondant une dynastie.

Le divorce est prononcé en 1809.

Joséphine de Beauharnais se retire au château de Malmaison.

Napoléon conserve néanmoins à Joséphine le titre d'impératrice et la fait duchesse de Navarre.

Ce majorat, constitué autour du domaine de Navarre à Évreux, sera transmis à son fils Eugène de Beauharnais.

Dépensière, toujours endettée, extrêmement coquette, Joséphine de Beauharnais continue après son divorce à bénéficier des largesses de Napoléon Ier.

Eugène de Beauharnais vient à Paris, mandé par l'Empereur, et prie Napoléon Ier de lui accorder une explication en présence de l'Impératrice.

Le divorce de sa mère le navre.

Eugène de Beauharnais veut renoncer aux affaires, mais vaincu par les instances de Joséphine de Beauharnais et de Napoléon Ier lui-même, il sacrifie ses ressentiments personnels, mais dès lors refuse toute faveur nouvelle qui n'aurait été pour lui que le prix du divorce de sa mère.


Pierre Frédéric Georges d'Oldenbourg Catherine Pavlovna de Russie - en 1817

Mariage de Pierre Frédéric Georges d'Oldenbourg avec Catherine Pavlovna de Russie

Les préparatifs du mariage entre les deux cousins débutent lorsque l'empereur Napoléon Ier laisse entendre son désir d'épouser Catherine Pavlovna de Russie dans le but de renforcer l'alliance russe et, après son divorce d'avec l'impératrice Joséphine de Beauharnais, d'obtenir de l'éventuelle épouse un héritier mâle.

Horrifiée à l'idée de cette alliance, Sophie-Dorothée de Wurtemberg organise le mariage entre sa fille et Pierre Frédéric Georges d'Oldenbourg.

Pierre Frédéric Georges d'Oldenbourg épouse le 3 août 1809 Catherine Pavlovna de Russie, fille de Paul Ier de Russie et de Sophie-Dorothée de Wurtemberg. Leurs enfants sont :

Pierre Frédéric Georges d'Oldenbourg reçoit le prédicat d'altesse impériale, le titre de prince Oldenbourgski, et il est nommé gouverneur général de 3 gouvernements russes :

Bien que leur mariage ait été arrangé, il est heureux : l Catherine Pavlovna de Russie, considérée comme belle et vivace, se consacre pleinement à son mari.

Pierre Frédéric Georges d'Oldenbourg est un cadet de la famille ducale oldenbourgeoise, avec peu de perspectives d'hériter du duché d'Oldenbourg,

Le couple vit à Tver, en Russie.

Leur descendance, qui n'a jamais été appelée sur trône d'Oldenbourg, est restée russe, intégrée à la famille impériale, et connue sous le patronyme russe d'Oldenbourgski.


Morand à Noisy le Grand – de gauche à droite - le fief de Saint-Sène sous la flèche rouge, le fief de la Roche-du-Parc et le clocher de la chapelle Saint-Sulpice le tout à Noisy-le-Grand - en bas la Marne

Charles Antoine Louis Alexis Morand à Noisy-le-Grand

De 1809 à 1815, Charles Antoine Louis Alexis Morand est propriétaire du fief de Saint-Séne à Noisy-le-Grand.

Il acheté cette propriété pour qu'Émilie Lucile Parys, son épouse, ait une résidence en arrivant en France.

À la fin 1809, Charles Antoine Louis Alexis Morand part, avec l'accord de Louis Nicolas Davout, pour un bref séjour en France.

Charles Antoine Louis Alexis Morand retrouve Émilie Lucile Parys, son épouse bien aimée.

À cette époque, Émilie Lucile Parys est présentée, aux Tuileries, à l'impératrice Joséphine de Beauharnais.



Annulation du mariage religieux de Napoléon Ier et de Joséphine de Beauharnais

Le mariage religieux de Napoléon Ier et de Joséphine de Beauharnais est annulé en 1810.


Marie-Louise d'Autriche veillant sur le sommeil du roi de Rome - Marie-Victoire-Joséphine Molliex-Gozé la nourrice debout Napoléon-François-Charles-Joseph Bonaparte - Thomas Lawrence - 1818-1819 - Fogg Art Museum - Harvard University Art Museums

Naissance de Napoléon II

Napoléon II Roi de Rome

Napoléon-François-Charles-Joseph-Bonaparte ou Napoléon II naît au palais des Tuileries à Paris le 20 mars 1811, fils de Napoléon Ier et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche.

Des complications ont eu lieu lors de l'accouchement.

Napoléon dit alors de sauver en priorité la mère, contrairement à l'usage qui est de sauver l'enfant.

Ce qui équivaut à sauver l'alliance autrichienne avant d'avoir d'autres enfants.

L'enfant est rapidement confié à Louise Charlotte Françoise Le Tellier de Montmirail, surnommée maman Quiou, qui devient sa gouvernante.

Les vœux de Napoléon sont comblés : Marie-Louise d'Autriche le rend père d'un héritier qu'il a tant désiré, car c'est pour l'obtenir qu'il a divorcé d'avec Joséphine de Beauharnais.

Le clergé et tous les corps de l'État saluent le berceau du nouveau-né par des discours et des harangues dont la flatterie, quoique exagérée, n'a pourtant rien d'extraordinaire dans cette circonstance.

François Étienne Christophe Kellermann porte la queue du manteau du Roi de Rome lors de son baptême.

Le jeune prince reçoit, dès sa naissance, le titre de roi de Rome en vertu du sénatus-consulte du 17 février 1810.

Ce titre est destiné à rappeler au pape Pie VII que Rome n'est plus que le chef-lieu de l'un des 130 départements français.

En outre Napoléon capte ainsi l'héritage de l'Empire romain germanique : plus précisément les Électeurs avaient la possibilité de désigner un successeur du vivant de l'empereur, cet héritier recevant alors le titre de roi des Romains.

Napoléon Ier installe Napoléon II au Château de Meudon.



Naissance de Charles Auguste Louis Joseph de Morny

Charles Auguste Louis Joseph de Morny naît à Saint-Maurice dans le canton du Valais (dans le département français du Simplon au moment de la naissance) le 15 ou le 17 septembre 1811, fils de Charles de Flahaut et d'Hortense de Beauharnais.

Hortense de Beauharnais aurait ainsi accouché discrètement de son quatrième fils en Suisse où elle réside plutôt qu'à Paris.

Un acte de naissance le fait naître à Paris le 21 octobre 1811 (ancien 3e arrondissement) sous le nom de Charles Auguste Louis Joseph Demorny, fils d'Auguste-Jean-Hyacinthe Demorny et de Louise-Coralie Fleury.

Auguste-Jean-Hyacinthe Demorny est un officier subalterne à la solde de Joséphine de Beauharnais.

Il est propriétaire à Saint-Domingue et demeure à Villetaneuve ou Villetaneuse.

Il accepte de donner son nom au bébé puis s'éclipse rapidement après avoir probablement monnayé son patronyme

Morny évoquait son ascendance avec humour en ces termes : " Dans ma lignée, nous sommes bâtards de mère en fils depuis trois générations.

Je suis arrière-petit-fils de roi, petit-fils d'évêque, fils de reine et frère d'empereur ".


Joséphine de Beauharnais reçoit à la Malmaison Alexandre Ier de Russie à qui elle recommande ses enfants - par Hector Viger (1819-1879) vers 1864 - Musée national du Château de Malmaison Tombeau de Joséphine de Beauharnais à l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Rueil-Malmaison

Mort de Joséphine de Beauharnais

Passionnée de botanique, elle contribue à introduire de nombreuses espèces florales en France, notamment dans ses serres chaudes du château de la Petite Malmaison.

Toutes les têtes couronnées d'Europe victorieuses défilent chez Joséphine de Beauharnais au château de Malmaison au printemps 1814.

Elle souhaite montrer au tsar Alexandre Ier de Russie son jardin, vêtue d'une simple robe d'été.

Elle prend froid et contracte une pneumonie. Joséphine de Beauharnais meurt à Rueil-Malmaison le 29 mai 1814.

Elle est enterrée dans l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Rueil-Malmaison.

Louis XVIII accepte de régler les dernières dettes.

Eugène de Beauharnais hérite du château de Malmaison.


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