Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Année Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'année à l'année
Sans mise en forme











Événements contenant la ou les locutions cherchées



43 événements affichés, le premier en 1309 - le dernier en 1387


Robert Ier d'Anjou - extrait du retable de 1317 - par Simone Martini (1285–1344)

Mort de Charles II d'Anjou

Robert Ier d'Anjou Roi de Naples et de Sicile

Robert Ier d'Anjou Roi titulaire de Jérusalem

Robert Ier d'Anjou Comte de Provence, de Forcalquier et de Piémont

Charles II d'Anjou meurt à Poggioreale près de Naples le 6 mai 1309.

Robert Ier de Naples devient Roi de Naples et Comte de Provence en 1309.

Robert Ier d'Anjou prend la couronne au détriment de Charles Robert de Hongrie, fils de Charles Ier d'Anjou-Sicile, le frère aîné.

Le droit de représentation n'existe pas à Naples, et le deuxième fils de Charles II d'Anjou, Louis d'Anjou, est entré dans les ordres.

Cette usurpation est à l'origine de la brouille entre Jeanne Ire d'Anjou et de son mari André de Hongrie.

Le 3 août 1309, Robert Ier d'Anjou se fait couronner en Avignon, par le Pape Clément V, Roi de Naples et Roi titulaire de Jérusalem, sous le nom de Robert Ier.

Il devient également Comte de Provence, de Forcalquier et de Piémont.

Robert Ier d'Anjou est alors le prince le plus puissant d'Italie et le pape Clément V le nomme vicaire pontifical.

Sancie de Majorque monta sur le trône de Naples avec son époux.



Mariage de Philippe Ier d'Anjou avec Catherine II de Valois-Courtenay

En même temps, Philippe Ier d'Anjou épouse à Fontainebleau en 1313 Catherine II de Valois-Courtenay, Impératrice titulaire de Constantinople, fille de Charles Ier de Valois et de Catherine de Courtenay. Leurs enfants sont :

Philippe Ier d'Anjou devient empereur titulaire de Constantinople par son second mariage.



Mariage de Charles Robert de Hongrie avec Élisabeth Piast

Charles Robert de Hongrie épouse le 6 juillet 1320 Élisabeth Piast, fille de Ladislas Ier de Pologne et d'Hedwige de Kalisz. Leurs enfants sont :



Mariage de Charles de Calabre avec Marie de Valois

Charles de Calabre est veuf de Catherine de Habsbourg,

Charles de Calabre épouse à Paris le 11 janvier 1324 Marie de Valois, fille de Charles Ier de Valois et de Mathilde de Châtillon-Saint-Pol. Leurs enfants sont :



Naissance de Jeanne Ire d'Anjou

Jeanne Ire d'Anjou, dite la reine Jeanne, naît à Naples en 1326, fille de Charles de Calabre et de Marie de Valois.



Mort de Charles de Calabre Duc de Calabre

Charles de Calabre meurt à Naples le 9 novembre 1328 avant Robert Ier d'Anjou, son père.

Jeanne Ire d'Anjou, sa fille, a 2 ans.

Robert Ier d'Anjou se voit confronté au grave problème de sa succession, son royaume étant convoité par ses neveux.

Il désigne donc Jeanne pour lui succéder.



Mort de Marie de Valois

Marie de Valois, mère de Jeanne Ire d'Anjou, meurt le 23 octobre 1331 au cours d'un pèlerinage.



Mariage de André de Hongrie avec Jeanne Ire d'Anjou

André de Hongrie Duc de Calabre

Pour se réconcilier avec la branche hongroise, Robert Ier d'Anjou décide de marier malgré leur jeune âge, Jeanne et André de Hongrie.

André de Hongrie épouse le 13 ou le 26 septembre 1333 Jeanne Ire d'Anjou.

Leur enfant est :

André de Hongrie devient Duc de Calabre.


Tombeau de Robert Ier d'Anjou à Santa Chiara de Naples Jeanne Ire d'Anjou

Mort de Robert Ier d'Anjou

Jeanne Ire d'Anjou Reine de Naples et de Sicile

Jeanne Ire d'Anjou Reine titulaire de Jérusalem

Jeanne Ire d'Anjou Comtesse de Provence, de Forcalquier et de Piémont

Dans son testament, daté du 16 janvier 1343, afin de libérer Jeanne Ire d'Anjou de la tutelle pontificale Robert Ier d'Anjou institue un conseil de régence jusqu'à la majorité de Jeanne Ire d'Anjou, sa petite-fille, fixée à 25 ans.

Il est composé :

Robert Ier d'Anjou fait défense à Jeanne Ire d'Anjou et Marie de Sicile, ses deux petites-filles, d'aliéner toute partie des États.

Robert Ier d'Anjou meurt le 20 janvier 1343 à Naples.

Son long règne est une période de paix et de prospérité pour le royaume de Naples.

Robert Ier d'Anjou est réputé pour son amour des lettres.

Robert Ier d'Anjou administre son royaume de manière habile et ferme.

Il attire à sa cour les poètes et les lettrés, dont Pétrarque, Giotto et Simone Martini, qui jouissent de la protection.

Il est inhumé dans un grandiose monument funéraire sculpté par les frères Bertini dans la basilique Santa Chiara de Naples, vaste édifice gothique voulu par Sancie de Majorque, son épouse.

Jeanne Ire d'Anjou devient Reine de Naples et de Sicile, et Reine titulaire de Jérusalem, Comtesse de Provence, de Forcalquier et de Piémont.

Jeanne Ire d'Anjou est très mal préparée à une telle charge.

Elle a une beauté et un esprit remarquable.

Elle a un tempérament passionné et ardent.

Peu intelligente, elle n'a reçu qu'une instruction rudimentaire.

Elle ne sait pas le latin, ce qui la prive de tout contrôle sur les actes officiels.

Devant l'inefficacité du conseil, le pape Clément VI, en sa qualité de suzerain, décide d'imposer sa direction effective en envoyant un légat, le cardinal Aimery de Chatelus.

Une fois sur le trône, Jeanne Ire d'Anjou et André de Hongrie se déchirent.

La cour de Naples est rapidement divisée par les intrigues et rivalités des descendants des 3 frères de Robert Ier d'Anjou:



Mariage de Charles Ier de Durazzo avec Marie de Sicile

La famille Duras prend un premier avantage en obtenant le mariage de Charles Ier de Durazzo avec la sœur de Jeanne Ire d'Anjou.

Charles Ier de Durazzo épouse le 30 avril 1343 Marie de Sicile (1328-1366), fille de Charles de Calabre et de Marie de Valois. Leurs enfants sont :



Reforce d'Agoult dans le nord-ouest de l'Italie

Siège de Verzuolo

Au printemps 1344 Jeanne Ire d'Anjou envoie Reforce d'Agoult, son Sénéchal, et une troupe de provençaux dans ses possessions du nord-ouest de l'Italie afin de mettre fin aux empiètement de Jean II de Montferrat.

Reforce d'Agoult conquiert Verzuolo le 13 mai 1344 après 19 jours de siège.



Bataille de Gamenario

Mort de Reforce d'Angoult

Reforce d'Angoult, sénéchal de Jeanne Ire d'Anjou, est envoyé comme vicaire défendre les possessions des angevines au Piémont.

Le 22 avril 1345, lors de la Bataille de Gamenario, Jean II de Montferrat et Othon IV de Brunswick-Grubenhagen défont Reforce d'Angoult.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen livre son premier combat lors de cette bataille.

Reforce d'Angoult meurt lors de cette bataille.



Mort d'André de Hongrie

Jeanne Ire d'Anjou atteignant sa majorité, il est nécessaire de procéder au couronnement officiel de la souveraine. Conformément aux dispositions du testament de son grand père, Jeanne Ire d'Anjou s'oppose au couronnement de son mari André de Hongrie, réclamé avec insistance par sa famille hongroise.

Le pape Clément VI, en sa qualité de suzerain, décide de faire couronner ensemble les époux.

La cour était en villégiature à Aversa prés de Naples. André de Hongrie meurt dans la nuit du 18 au 19 septembre 1345, étranglé, sous les fenêtres de Jeanne Ire d'Anjou.

Jeanne est soupçonnée de complicité, avec son amant Louis de Tarente, qui passe pour être le meurtrier.

Charles Ier de Durazzo prend les armes et se révolte dès l'annonce du meurtre.



Mariage de Louis de Tarente avec Jeanne Ire d'Anjou

Louis de Tarente Roi de Naples.

Louis de Tarente épouse le 22 août 1347 Jeanne Ire d'Anjou, sa cousine. Leurs enfants sont :

Jeanne Ire d'Anjou a été la maîtresse de Louis d'Anjou Tarente en même temps que plusieurs autres.

Louis de Tarente devient ainsi Roi de Naples.



Fuite en Provence de Jeanne Ire d'Anjou et de Louis de Tarente

Le 11 janvier 1348 Louis Ier de Hongrie est à Bénévent prêt à envahir le royaume de Naples.

Devant cette menace, Jeanne Ire d'Anjou se retire au Châteauneuf.

Confiante en la fidélité de Marseille, elle prépare son évasion afin d'échapper à la vengeance de Louis Ier de Hongrie.

Sans attendre le retour de son mari Louis de Tarente, Jeanne Ire d'Anjou s'embarque le 15 janvier 1348 sur deux galères du marseillais Jacques de Gaubert à destination de la Provence, emmenant avec elle son trop dévoué Enrico Caracciolo.

Louis de Tarente arrive à Naples le lendemain et part sur une autre galère.

Après une escale à Brégançon, Jeanne Ire d'Anjou arrive à Marseille le 20 janvier 1348 où elle reçoit un accueil chaleureux.

Elle jure d'observer les privilèges de la ville et reçoit le serment de fidélité de ses habitants.

Elle signe les lettres patentes qui unissent la ville haute et la ville basse, assurant ainsi l'unité administrative.



Jeanne Ire d'Anjou à Aix-en-Provence

Jeanne Ire d'Anjou à Avignon

Cession de la ville d'Avignon

Jeanne Ire d'Anjou se rend ensuite à Aix-en-Provence où l'accueil est très différent, les barons de Provence lui manifestant clairement leur hostilité.

Elle doit s'engager sous serment à ne rien aliéner de la Provence et à réserver tous les emplois du Comté aux seuls provençaux.

Jeanne Ire d'Anjou arrive ensuite le 15 mars 1348 à Avignon véritable but de son voyage pour y rencontrer le pape.

Louis de Tarente étant arrivé de son coté à Aigues-Mortes, le couple est reçu par Clément VI.

Pour Jeanne cette rencontre a un triple but :

Clément VI accueille Jeanne Ire d'Anjou et Louis de Tarente et accorde les dispenses de parenté.

Il nomme une commission pour examiner les accusations de participation à l'assassinat d'André de Hongrie.

Désireuse de se procurer des fonds pour reconquérir son royaume, le 9 juin 1348, Jeanne Ire d'Anjou cède la ville d'Avignon à Clément VI pour 80 000 florins ce qui sépare cette ville de la Provence.



Retour à Naples de Jeanne Ire d'Anjou et de Louis de Tarente

Révocation de Raymond d'Agoult

Mort d'Enrico Caracciolo

Ayant appris que Louis Ier de Hongrie est parti de Naples, Jeanne Ire d'Anjou et de Louis de Tarente quitte Avignon le 21 juillet 1348.

Ils rentrent à Naples le 17 août 1348 après avoir fait escale à Sanary et Brégançon.

Ils entreprennent de reconquérir le royaume, occupé par les soldats hongrois.

Un mois après son arrivée Jeanne Ire d'Anjou viole ses promesses en révoquant le sénéchal Raymond d'Agoult et nommant à sa place le napolitain Giovanni Barrili.

Devant le mécontentement, Jeanne Ire d'Anjou doit rendre le pouvoir à Raymond D'Agoult.

Très vite Louis de Tarente ne se préoccupe que de sa prise de pouvoir au détriment de la reine Jeanne Ire d'Anjou.

A la faveur des troubles provoqués par les combats avec les troupes hongroises restées dans différentes places, Louis de Tarente réussit un véritable coup d'État : Enrico Caracciolo, le protégé de la reine, est arrêté et mis à mort.



Guillaume III Roger de Beaufort Grand Chambellan du royaume de Naples

Jeanne Ire d'Anjou ayant été absoute par le pape Clément VI après l'assassinat d'André de Hongrie, le remercie en donnant fiefs et dignités à sa famille.

Dans ce cadre, elle nomme Guillaume III Roger de Beaufort Grand Chambellan de son royaume de Sicile en 1351.


Remparts de Pertuis au XIVe siècle - d'après un dessin de Mr. Métois

Guillaume III Roger de Beaufort Seigneur de Pertuis, des Pennes, de Meyrargues et de Séderon

En janvier 1352, Jeanne Ire d'Anjou concède à Guillaume III Roger de Beaufort les seigneuries de Pertuis, les Pennes, Meyrargues et Séderon.

Le 26 janvier 1352, Guillaume III Roger de Beaufort dresse à Hugues de la Roche et à son cousin Aymar d'Aigrefeuille une procuration pour aller prendre possession de la ville et de la baronnie de Pertuis et autres places à lui données avec pouvoir de confirmer les privilèges accordés aux habitants, établir des officiers et recevoir les hommages et serments de fidélité.



Hugues de Saint-Martial Nonce pontifical à Naples

Paix entre Naples et la Hongrie

Couronnement de Jeanne Ire d'Anjou et de Louis de Tarente

Création de l'ordre du Saint Esprit au Droit Désir

Hugues de Saint-Martial est jeune docteur en loi.

Le 14 janvier 1352, Clément VI fait d'Hugues de Saint-Martial son nonce pontifical à Naples, lors du traité de paix entre Jeanne Ire d'Anjou et Louis Ier de Hongrie, son cousin.

Le 23 mars 1352, la paix est proclamée entre Naples et la Hongrie.

Le 23 mai 1352, jour de la Pentecôte, Louis de Tarente et Jeanne Ire d'Anjou sont couronnés à Naples souverains du Royaume de Sicile.

Pour assoir son pouvoir, Louis de Tarente crée ce même jour, L'Ordre chevaleresque du Saint Esprit au Droit Désir, appelé aussi Ordre du Nœud

L'exercice du pouvoir commun entre la reine et Louis de Tarente est réglé par un édit qui laisse ce dernier gouverner à son gré.

Mais en fait le véritable maître est son conseiller, Niccolo Acciaiuoli.



Tentative de reconquête de la Sicile

En 1356, Jeanne Ire d'Anjou et Louis de Tarente organisent la reconquête de la Sicile.

Après une victoire à Messine, les Napolitains subissent une défaite navale face aux catalans, le 19 juin 1357.



Libération de Louis d'Anjou-Durazzo

Mort de Louis d'Anjou-Durazzo

Charles III de Durazzo Duc de Durazzo

Louis d'Anjou-Durazzo recouvre sa liberté mais montre ses sympathies pour Louis Ier de Hongrie.

Il est arrêté et emprisonné par Jeanne Ire d'Anjou sous prétexte de conspiration.

Louis d'Anjou-Durazzo meurt en 1362 empoisonné à l'instigation de ses cousins Philippe de Tarente et Robert de Tarente.

Charles III de Durazzo devient Duc de Durazzo ou de Duras,



Libération de Jacques IV de Majorque

Jeanne Ire d'Anjou se marie pour la troisième fois avec un prince de 11 ans plus jeune qu'elle.

Jacques IV de Majorque, Roi titulaire de Majorque et Prince d'Achaïe, épouse le 14 décembre 1362 Jeanne Ire d'Anjou.

Jacques IV de Majorque, pratiquement fou, .prétend à être associé au gouvernement.

Devant l'opposition résolue de la reine, il finit par s'éloigner et part pour l'Espagne soutenir Henri II de Trastamare contre Pierre Ier le Cruel.



Pardon de Jeanne Ire d'Anjou à Raymond des Baux

Jeanne Ire d'Anjou accorde son pardon à Raymond des Baux le 20 mars 1363.



Charles Ier de Luxembourg Roi d'Arles

Amédée VI de Savoie Vicaire de l'Empire dans l'ancien royaume d'Arles

Charles IV est très francophile, suivant en cela l'exemple de son père, Jean Ier de Luxembourg.

Pour affirmer les droits de l'Empire sur le royaume d'Arles, comme son prédécesseur Frédéric Ier Barberousse, Charles Ier de Luxembourg, vient après son passage à Avignon, se faire couronner le 4 juin 1365 Roi d'Arles à l'Église Saint-Trophime.

Charles Ier de Luxembourg garantit à Jeanne Ire d'Anjou ses droits sur la Provence.

Amédée VI de Savoie réussit à obtenir le titre de "vicaire perpétuel et héréditaire de l'Empire dans l'ancien royaume d'Arles" des mains de Charles Ier de Luxembourg de passage à Chambéry, lui permettant d'exiger l'hommage des évêques de Tarentaise, Maurienne, Belley, Sion et Genève, même si ce dernier se dérobe vite.



Traité de paix entre Jeanne Ire d'Anjou et Louis Ier d'Anjou

Jeanne Ire d'Anjou signe un traité de paix avec Louis Ier d'Anjou le 13 avril 1369.



Fin du conflit entre Raymond V des Baux et Jeanne Ire d'Anjou

En 1369 Grégoire XI et Hugues de Saint-Martial réussissent à mettre un terme au long conflit qui oppose Raymond V des Baux à Jeanne Ire d'Anjou.

Leur acte de conciliation prévoit que le fief de Courthézon reviendra à la principauté d'Orange après la mort de Catherine des Baux, cousine du prince.



Mariage de Charles III de Durazzo avec Marguerite de Durazzo

Jeanne Ire d'Anjou pense résoudre son problème de succession en faisant épouser Marguerite de Durazzo fille de sa sœur Marie de Sicile.

Ce choix n'est pas du goût de son beau frère Philippe de Tarente qui aurait préféré voir désigner son neveu, Jacques des Baux, Duc d'Andria.

Charles III de Durazzo épouse en février 1369 Marguerite de Durazzo, fille de Charles Ier de Durazzo et de Marie de Sicile. Leurs enfants sont :



Trêve entre Jeanne Ire d'Anjou et Louis Ier d'Anjou

Suite au traité de paix, Jeanne Ire d'Anjou signe une trêve avec Louis Ier d'Anjou le 2 janvier 1370.



Traité de paix définitive

Grâce à la médiation de Grégoire XI, Jeanne Ire d'Anjou signe le traité de paix définitive du 11 avril 1371 avec Louis Ier d'Anjou qui abandonne ses prétentions sur Tarascon.



Visite à Naples de Brigitte de Suède

Brigitte de Suède effectue une visite à Jeanne Ire d'Anjou à Naples en 1372.



Charles III de Durazzo Héritier Jeanne Ire d'Anjou

En 1372, Jeanne Ire d'Anjou désigne pour héritier son cousin Charles III de Durazzo.



Guillaume III Roger de Beaufort Tuteur d'Alix des Baux

Le 28 janvier 1374, Guillaume III Roger de Beaufort est institué tuteur d'Alix des Baux, sa petite-fille, en la ville d'Avignon, par Nicola Spinelli, Sénéchal de Provence pour Jeanne Ire d'Anjou.



Hommage de Thomas de Latil à Jeanne Ire d'Anjou

En 1374, Thomas de Latil, Seigneur de Saint-Jurs, rend hommage à Jeanne Ire d'Anjou.



Confiscation des biens de Jacques des Baux

Jacques des Baux, Duc d'Andria se révolte. Jeanne Ire d'Anjou lui confisque ses biens pour crime de lèse majesté le 8 avril 1374.



Mort de Jacques V de Majorque

Isabelle Ire de Majorque prétendante à la couronne de Majorque

Jacques IV de Majorque meurt en février 1375.

La dynastie de Majorque s'éteint.

Jacques IV de Majorque lègue la principauté d'Achaïe à Jeanne Ire d'Anjou.

Isabelle Ire de Majorque, sa sœur, hérite de sa prétention à la couronne de Majorque.

Incapable de les faire valoir, Isabelle Ire de Majorque transmet ses prétentions au royaume de Majorque à Louis Ier d'Anjou.



Mariage d'Othon IV de Brunswick-Grubenhagen avec Jeanne Ire d'Anjou

Jeanne Ire de Naples cherche en Othon IV de Brunswick-Grubenhagen un appui contre les ennemis qui la menassent.

Jeanne Ire de Naples est veuve de Jacques IV de Majorque.

Avec l'accord du pape Grégoire XI, Othon IV de Brunswick-Grubenhagen épouse le 25 mars 1376 Jeanne Ire de Naples.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen devient Roi consort de Naples.

Charles III de Durazzo s'irrite de ce mariage et se rapproche de Louis Ier de Hongrie, ennemi de la Jeanne Ire de Naples.

Jeanne Ire d'Anjou retrouve son domaine piémontais grâce aux succès d'Othon IV de Brunswick-Grubenhagen.


Urbain VI Pape Clément VII Anti Pape Grand Schisme d'Occident

Mort de Grégoire XI

Siège du château Saint-Ange

Urbain VI Pape romain

Clément VII Anti Pape d'Avignon

Installation de Clément VII à Avignon

Début du Grand Schisme d'Occident

Des négociations en vue d'un processus de paix débutent à Sarzano avec Barnabé Visconti et les Florentins.

Gravement malade, se sentant menacé dans son palais même, Grégoire XI finit cependant par prendre Rome en aversion et seule la mort l'empêche de retourner à Avignon.

Peu avant sa mort, Grégoire XI désigne son cher Hugues de Saint-Martial comme son exécuteur testamentaire.

Grégoire XI meurt le 27 mars 1378 à Rome avant d'avoir pu expédier les bulles d'approbation de l'élection de Venceslas Ier du Saint-Empire.

Grégoire XI est le dernier pape de nationalité française. Il est instruit et pieux, mais a cependant une certaine tendance au népotisme.

Grégoire XI réussit à pacifier la Castille, l'Aragon, la Navarre, la Sicile et Naples.

Grégoire XI déploie également beaucoup d'efforts pour réunir les églises grecque et romaine, pour entreprendre une nouvelle croisade, et pour réformer le clergé.

En mai 1378, avec son fils Gérald, Hugues de la Roche défend le château Saint-Ange que lui a confié Raymond VIII de Turenne. Ils tiennent cette forteresse pendant 14 mois.

Bartolemeo Prignano, archevêque de Bari, est élu pape le 2 août 1378 sous le nom de Urbain VI.

Il est le premier pape italien, élu à Rome, depuis le retour du Saint-Siège dans cette ville.

Rentré chez lui, Charles Ier de Luxembourg apprend, au cours de l'été 1378, que les cardinaux considèrent l'élection d'Urbain VI comme nulle.

Il écrit aussitôt à Jeanne Ire d'Anjou, Reine de Naples et la prie de raisonner le Sacré Collège.

Urbain VI se rend tellement odieux auprès des cardinaux français que ceux-ci élisent Robert de Genève, cardinal de Genève, un prélat français, le 20 septembre 1378 sous le nom de Clément VII.

Il est élu notamment par son successeur Benoît XIII qui met à son profit ses compétences juridiques.

Clément VII est le premier pape qui s'installe en Avignon.

C'est le début du Grand Schisme d'Occident, qui verra 2 (et même parfois 3) papes sur le trône de Saint-Pierre.

Pierre de Sortenac participe aux 2 conclaves de 1378.

Pierre de Sortenac rejoint l'obédience d'Avignon de l'antipape Clément VII.

Jean Allarmet de Brogny rejoint Clément VII à Avignon.

Après avoir hésité, Jeanne Ire d'Anjou se prononce pour Clément VII et lui avance 64.000 florins.

Urbain VI de son coté encourage les ennemis de Jeanne Ire d'Anjou :

Pierre III de Genève, frère de Clément VII, passe les dernières années de sa vie auprès de lui à Avignon à combattre pour asseoir son pouvoir.



Adoption de Louis Ier d'Anjou

Départ de Charles III de Durazzo pour Naples

Se trouvant dans une situation critique, Jeanne Ire d'Anjou fait appel à Clément VII qui lui conseille d'avoir recours à Louis Ier d'Anjou. Le 29 juin 1380, en échange de son aide, Jeanne Ire d'Anjou l'adopte et en fait son successeur, à la place de Charles III de Durazzo.

Cet accord réalise les ambitions que le duc d'Anjou nourrit depuis longtemps.

À l'automne 1380, cette adoption coupe la Provence en deux :

Le pape Urbain VI, désirant détrôner Jeanne Ire de Naples, incite Charles III de Durazzo à négocier la paix avec Venise et à marcher sur Naples. Charles III de Durazzo n'hésite alors plus et en novembre 1380 descend vers Naples à la tête d'une armée composée surtout de hongrois.

Louis Ier d'Anjou, ne mesurant peut-être pas la gravité de la situation du royaume de Naples, n'intervient pas immédiatement.


Château de l'Œuf à Naples Charles III de Durazzo - Enluminure hongroise de 1488.

Apprentissage de l'art des armes par Facino Cane de Montferrat

Prise de Naples

Jeanne Ire d'Anjou et Othon IV de Brunswick-Grubenhagen Prisonnier

Mort de Jean III de Montferrat

Charles III de Durazzo Roi de Naples

Théodore II de Montferrat Marquis de Montferrat

Majorité de Théodore II de Montferrat

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen qui n'a qu'un faible contingent ne peut arrêter les troupes de Charles III de Durazzo, cousin de la reine, qui franchissent le 28 juin 1381 les frontières du royaume de Naples.

Facino Cane de Montferrat apprend l'art des armes en combattant dans la région de Naples pour Othon IV de Brunswick-Grubenhagen contre Charles III de Durazzo.

Le 16 juillet 1381 Charles III de Durazzo pénètre dans Naples et assiège Jeanne Ire d'Anjou retirée dans le Château-Neuf.

Ne recevant aucun secours, Jeanne Ire d'Anjou doit capituler le 25 août 1381.

Jean III de Montferrat meurt le 25 aout 1381 lors de ce combat.

Jeanne Ire d'Anjou est placée en détention au Château de l'Œuf, puis à celui de Nocera.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen est fait lui-même prisonnier.

Charles III de Durazzo se fait investir Roi de Naples sous le nom de Charles III de Naples, par le pape romain Urbain VI.

Théodore II de Montferrat devient Marquis de Montferrat.

Il apparait rapidement que l'autorité du nouveau marquis est aussi faible que celles de ses 2 frères.

Théodore II de Montferrat est confié à la protection de Jean-Galéas Ier Visconti de Milan.

Les disparitions successives et prématurées de ses deux prédécesseurs en moins de 3 ans plongent le marquisat de Montferrat dans une grave crise et affaiblissent son autorité dans la gestion des conflits de l'Italie de l'époque.

Théodore II de Montferrat atteint sa majorité en 1381.



Mouvement de Louis Ier d'Anjou vers Naples

Mort de Jeanne Ire d'Anjou Reine de Jérusalem et de Sicile, Duchesse de Pouille et Princesse de Capoue, Comtesse de Provence et de Forcalquier

Louis Ier d'Anjou Roi de Naples

Louis Ier d'Anjou Roi titulaire de Jérusalem

Louis Ier d'Anjou se décide enfin à agir et se lance dans les préparatifs d'une action conjointe avec Clément VII en Italie mettre la main sur son double héritage de Naples et de Provence.

Louis Ier d'Anjou abandonne la présidence du conseil de régence du Roi Charles VI de France.

Il part d'Avignon pour Naples à la tête d'une puissante armée le 30 mai 1382. Il passe par Turin et Milan.

Amédée VII de Savoie envoie une troupe pour aider Louis Ier d'Anjou.

Amédée VI de Savoie et Pierre III de Genève accompagne Louis Ier d'Anjou.

Charles III de Durazzo pense qu'il ne pourra résister à Louis Ier d'Anjou. Il fait transférer la reine au Château de Muro Lucano où il la fait assassiner le 22 mai ou le 27 juillet 1382. Il venge ainsi les meurtres d'André de Hongrie et de Louis d'Anjou-Durazzo. Elle est étouffée sous des oreillers afin de faire croire à une mort naturelle. Ainsi se termine la première maison d'Anjou.

Louis Ier d'Anjou hérite des titres Roi de Naples et de Roi titulaire de Jérusalem.

Début septembre 1382, Louis Ier d'Anjou se trouve à Amatrice, proche de Rome.

Charles III de Durazzo garnit ses places, évite le combat et laisse l'armée ennemie s'épuiser par les fatigues et le climat.

Guy II de Chauvigny accompagne Louis II d'Anjou lorsqu'il va prendre possession de son royaume de Sicile légué par la Jeanne Ire d'Anjou entre 1382 et 1383,



Guerre de l'Union d'Aix

Guerre de succession en Provence

De 1382 à 1387, la mort de Jeanne Ire d'Anjou ouvre une guerre de succession en Provence, appelée guerre de l'Union d'Aix, entre les partisans de Charles III de Durazzo et ceux de Louis Ier d'Anjou.

Les Tuchins prennent le parti de Charles III de Durazzo.

Gantonnet d'Abzac lutte contre les partisans Charles III de Durazzo.

Cette guerre ne s'arrêtera en Provence qu'à la mort de Charles III de Durazzo.



Soumission de la Provence

Prise de Naples

Après la mort des deux protagonistes Louis Ier d'Anjou et Charles III de Durazzo, le conflit est poursuivi par leurs épouses Marguerite de Durazzo et Marie de Blois-Châtillon en qualité de régentes de leurs fils mineurs Ladislas Ier de Durazzo et Louis II d'Anjou.

La Provence est déchirée entre les deux parties :

La majorité des communes, dont Nice, est également favorables aux Durazzo.

À ces troubles politiques viennent s'ajouter encore le Grand Schisme de l'Église catholique :

Clément VII confie à Gantonnet d'Abzac la charge de protéger militairement l'archevêque Jean d'Agoult.

En 1387, suite à un retournement de situation, Aix-en-Provence se rallie à la maison d'Anjou.

Louis II d'Anjou obtient la soumission de la Provence en 1387.

D'une façon inattendue, la Provence à l'est du Var, c'est-à-dire le pays niçois, se retrouve seule face aux partisans des Anjou, maintenant très nombreux grâce aux avantages substantiels distribués généreusement par ces derniers.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen prend Naples en 1387 et punit ceux qui s'étaient déclarés contre Jeanne Ire d'Anjou.

Ladislas Ier de Durazzo chassé de sa capitale, se révèle incapable d'aider ce qui reste de ses partisans.

Plusieurs seigneurs des montagnes niçoises rendent hommages à Louis II d'Anjou.

Louis II d'Anjou fait face aux divagations des routiers, soutient le pape d'Avignon Clément VII avant d'adhérer à la soustraction d'obédience, puis d'assurer à Benoît XIII fugitif une relative protection.


Menu contextuel

Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !