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58 événements affichés, le premier en 1152 - le dernier en 1242



Mariage d'Henri II Plantagenêt avec Aliénor d'Aquitaine

Henri II Plantagenêt Duc d'Aquitaine

Moins de 2 mois après la répudiation d'Aliénor, Henri II Plantagenêt épouse à Poitiers le 18 mai 1152 Aliénor d'Aquitaine à Poitiers. Leurs enfants sont :

Cette union fonde les bases de l'empire angevin et remet en cause l'union contre nature du nord et du sud du royaume de France.

Déjà Duc de Normandie et Comte d'Anjou, Henri II Plantagenêt s'empare ainsi du duché d'Aquitaine et de l'ensemble des fiefs d'Aliénor.

L'Aquitaine lie son destin au royaume d'Angleterre sans toutefois en faire jamais partie.

La vicomté de Thouars se retrouve enclavée au milieu de l'Empire angevin.

Bientôt les régions côtières les plus accessibles de ses domaines deviennent les portes d'entrée en France des troupes anglaises qui agissent alors en terrain conquis… les agents du fils britannique viennent collecter les impôts de plus en plus lourd dans ces régions côtières, Aunis Saintonge et les îles de l'Archipel charentais.

Cela amène très rapidement des révoltes locales puis plus généralisées… la destruction de villages et de châteaux par les troupes anglaise amène Aliénor a se rebiffer et à émettre des protestations qui sont très mal prise par son roi d'époux qui affirme qu'en fait elle veut favoriser son fils aîné et préféré Richard Cœur de Lion qui d'ailleurs prend un temps la tête de la révolte, soutenu par Louis VII le Jeune.

Henri II Plantagenêt a également comme enfants :



Mariage d'Humbert III de Savoie avec Clémence de Zähringen

Humbert III de Savoie épouse en 1164 Clémence de Zähringen, fille de Conrad Ier de Zahringen, et de Clémence de Luxembourg de Namur. Leurs enfants sont :



Naissance de Jean-Sans-Terre

Jean-Sans-Terre naît à Oxford le 24 décembre 1166, fils d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine.

Son sobriquet, Jean-Sans-Terre (en anglais, John Lackland) vient du fait que son père n'a pas de terres à lui donner jusqu'à la mort de ses frères aînés.



Fiancailles de Jean-Sans-Terre avec Agnès de Savoie

Les fiancailles de Jean-Sans-Terre avec Agnès de Savoie, fille d'Humbert III de Savoie et de Clémence de Zähringen ont lieu en 1173.



Aliénor d'Aquitaine Prisonnière

Révolte de ses fils contre Henri II Plantagenêt

Bataille de Fornham

En 1173, Henri II Plantagenêt fait arrêter et enfermer Aliénor d'Aquitaine dans la forteresse de Winchester dans le Sud de l'Angleterre, sans la répudier pour ne pas perdre le bénéfice de la dot… l'héritage poitevin et aquitain.

Elle y restera 16 ans.

Pendant plusieurs années, Guillaume Ier le Maréchal mène une bande de chevaliers réunis autour d'Henri Plantagenêt le Jeune de tournoi en tournoi dans le nord de la France actuelle.

Guillaume Ier le Maréchal est l'un des plus grands tournoyeurs de son temps.

Henri II Plantagenêt ne partage pas le pouvoir.

En avril 1173, Henri II Plantagenêt donne des territoires à Jean-Sans-Terre à l'occasion de ses Fiançailles.

Henri Plantagenêt le Jeune proteste publiquement et revendique le gouvernement direct d'une partie des états de, son père.

Richard Cœur de Lion et Geoffroy II de Bretagne s'allient à Henri Plantagenêt le Jeune et se rebellent contre Henri II Plantagenêt, leur père.

Ils se réfugient à la cour de Louis VII de France

Aliénor d'Aquitaine les soutient en sous-main avec l'aide de Guillaume Ier d'Écosse, de Thibault V de Blois, de Mathieu d'Alsace et de Philippe Ier d'Alsace.

Louis VII le Jeune n'a de cesse d'attiser les ambitions d'Henri Plantagenêt le Jeune son gendre en lui faisant remarquer que bien qu'associé au trône, c'est son père qui exerce le pouvoir.

Dès lors Henri Plantagenêt le Jeune se comporte comme un roi et commence à distribuer des terres à Philippe Ier d'Alsace, Comte de Flandre, et à son frère Mathieu d'Alsace, Comte de Boulogne.

Henri Plantagenêt le Jeune abroge les Constitutions de Clarendon qui libère le clergé du contrôle royal.

Une révolte féodale a lieu dans l'ensemble des possessions des Plantagenêts.

En 1173 et 1174, Robert III de Beaumont-le-Roger et Guillaume Ier le Maréchal supportent Henri Plantagenêt le Jeune dans sa révolte.

Guillaume d'Aubigny reste fidèle Henri II Plantagenêt et contribueà la défaite de la rébellion.

Henri II Plantagenêt stoppe une double offensive des Flamands et de Louis VII le Jeune contre les frontières nord et est de la Normandie.

Une rencontre entre Henri II Plantagenêt et Louis VII le Jeune accompagné des fils de son adversaire ne donne aucun résultat.

Henri II Plantagenêt confisque les possessions de Robert III de Beaumont-le-Roger et brule Leicester le 28 juillet 1173.

Fin juillet 1173, avec Richard de Lucy, Réginald de Dunstanville assiège la ville de Leicester, quand Robert III de Beaumont-le-Roger se joint à la révolte.

Le siège échoue toutefois.

Pendant qu'Henri II Plantagenêt bataille en France,

Henri Plantagenêt le Jeune avec l'aide de Philippe Ier d'Alsace projette de porter la guerre en Angleterre.

Le retour rapide d'Henri II Plantagenêt en Angleterre les en empêche.

Robert III de Beaumont-le-Roger décide d'envahir l'Angleterre avec une force de mercenaires flamands.

Il débarque à Walton dans le Suffolk à fin septembre ou début octobre 1173.

Henri II Plantagenêt prend la forteresse de Breteuil le 25 septembre 1173.

Robert III de Beaumont-le-Roger tente de s'associer Hugh Bigod, Comte de Norfolk, qui est basé au château de Framlingham.

Après quelques combats concluants, Robert III de Beaumont-le-Roger décide de mener ses hommes chez lui à Leicester.

Ce mouvement est peut-être le résultat de frictions entre Robert III de Beaumont-le-Roger et Hugh Bigod et Gundreda, sa femme.

Les forces royales sont sous le commandement :

Les forces royales incluent au moins 300 chevaliers et leurs troupes ainsi que Roger Bigod, fils de Hugh Bigod, qui est resté fidèles au roi.

Les forces rebelles comportent 3 000 mercenaires.

La bataille a lieu le 17 octobre 1173 dans le Suffolk près des villes actuelles de :

au gué la rivière Lark à environ 6,4 km au nord de Bury St Edmunds.

La cavalerie de Robert III de Beaumont-le-Roger est capturée et ses mercenaires sont conduits dans les marécages à proximité, où les paysans locaux tuent la plupart d'entre eux.

Séparés de leurs forces, Robert III de Beaumont-le-Roger et Pétronille de Grandmesnil, son épouse qui a mis l'armure, sont capturés.

Vers la fin 1173, Henri II Plantagenêt et Louis VII le Jeune concluent une trêve provisoire.



Mariage d'Aymar IV Taillefer avec Alix de Courtenay

Aymar IV Taillefer épouse en 1181 Alix de Courtenay. Leur enfant est :



Cérémonie au Château de Caen

Henri II Plantagenêt, Richard Cœur de Lion et Jean-Sans-Terre, ses fils, organisent au Château de Caen à la Noël 1182 une fastueuse cérémonie afin de démontrer la supériorité de sa cour et donc son prestige à ses adversaires, notamment à Philippe II Auguste.



Entrevue à Gisors entre Philippe II Auguste et Henri II Plantagenêt

En 1188, Simon IV de Montfort apparaît dans une entrevue à Bonsmoulins près de Gisors, entre Philippe II Auguste et Henri II d'Angleterre.

En 1188 Henri II projette de faire de Jean-Sans-Terre l'héritier de la couronne d'Aquitaine.

Pour s'y opposer, Richard Cœur de Lion s'allie avec Philippe II Auguste, en échange de sa reconnaissance de vassalité pour la Normandie et l'Anjou, et lui rend hommage en novembre 1188.



Mariage de Guillaume Ier le Maréchal avec Isabelle de Clare

Henri II Plantagenêt promet à Guillaume Ier le Maréchal la "pucelle de Striguil", promesse confirmée par Richard Cœur de Lion.

Guillaume Ier le Maréchal épouse à Londres en août 1189 Isabelle de Clare fille de Richard de Clare et d'Aoife de Leinster. Leurs enfants sont :

Isabelle de Clare apporte à Guillaume Ier le Maréchal tous ses titres et terres :

Guillaume Ier le Maréchal devient 1er comte de Pembroke



Bataille d'Azay-le-Rideau

Traité d'Azay le Rideau ou Paix de Colombiers

En 1189, Richard Cœur de Lion se joint à l'expédition de Philippe II Auguste contre son père. Jean-Sans-Terre soutient Richard contre Henri II Plantagenêt.

Se souciait peu de sa sécurité, Richard Cœur de Lion rencontre désarmé Guillaume Ier le Maréchal et doit supplier pour avoir la vie sauve.

Henri II Plantagenêt doit capituler à Azay-le-Rideau.

Le 4 juillet 1189, "la Paix de Colombiers" (nom de Villandry au Moyen-âge), est signée dans une une forteresse du XIIe siècle, dont il ne reste aujourd'hui que les fondations et le donjon. Henri II Plantagenêt, humilié, doit reconnaître comme seul héritier son fils Richard Cœur de Lion. Philippe II Auguste obtient la suzeraineté sur le Berry.


Richard Ier d'Angleterre

Mort d'Henri II Plantagenêt

Richard Cœur de Lion Roi d'Angleterre

Richard Cœur de Lion Duc de Normandie

Richard Cœur de Lion Comte d'Anjou

Jean-Sans-Terre Comte de Mortain

Mariage de Jean-Sans-Terre avec Isabelle de Gloucester

Libération d'Aliénor d'Aquitaine

Henri II Plantagenêt meurt dans son château de Chinon le 3 ou le 6 juillet 1189.

Il est inhumé à Fontevraud.

Henri II d'Angleterre passe toute sa vie à rétablir les droits du temps de son grand-père Henri Ier Beauclerc et à maintenir son héritage territorial.

Très grand, d'une force physique considérable et perpétuellement en mouvement, très impulsif, ses colères sont redoutables. et ne se soumet à aucun emploi du temps. Il adore la chasse et s'habille simplement, souvent en chasseur avec un faucon au poignet.

Paradoxalement Henri II était un homme très cultivé. Il parle plusieurs langues et aime se retirer pour lire. Il prend plaisir aux discussions intellectuelles. Il n'en rese pas moins très abordable.


Administration du royaume

Henri II perfectionne l'administration de son royaume et s'entoure de conseillers (flamands, normands, poitevins, anglais).

Au sommet de l'Etat, se distinguent :

La Chancellerie a la responsabilité de la rédaction de tous les diplômes royaux (Act).

L'Echiquier, devant lequel les shérifs viennent déposer leurs comptes, se scinde :

Enfin, le Banc du Roi, bientôt secondé de la Cour des Plaids Communs, rend la justice au nom du souverain. A sa tête, le Grand Justicier remplace le roi pendant ses absences. Un droit anglais, unique et centralisé, s'affirme sur les coutumes locales (common law).

Le pouvoir d'Henri II Plantagenêt est renforcé par l'onction de l'Eglise.

Richard Cœur de Lion devient Roi d'Angleterre

Richard est sacré Duc de Normandie à Rouen le 20 juillet 1189.

Jean-Sans-Terre épouse à Marlebridge le 29 août 1189 Isabelle de Gloucester (vers 1170-18 novembre 1217), fille de Fitz Robert, Duc de Gloucester.

Richard Cœur de Lion donne le comté de Mortain à son frère Jean-Sans-Terre.

Richard Cœur de Lion est couronné roi d'Angleterre le 3 septembre 1189 à l'abbaye de Westminster.

À cause d'un incident au cours des célébrations de son couronnement s'ensuivent des persécutions religieuses et politiques des Juifs dans le pays.

Richard Cœur de Lion libère Aliénor d'Aquitaine, sa mère. Aliénor d'Aquitaine revient en Saintonge et s'installe quelques temps au Château d'Oléron

Raoul II de Tancarville est compagnon de Richard Cœur de Lion.



Départ de Philippe II Auguste et de Richard Cœur de Lion pour la troisième Croisade

Indépendance de l'Écosse

Hugues de Durham et Guillaume de Mancheville Régents du Royaume d'Angleterre

Adèle de Champagne Régente du royaume de France

Craignant que Philippe II Auguste n'usurpe ses territoires en son absence, Richard Cœur de Lion le persuade de se joindre à lui.

Les 2 rois prennent la croix le même jour en 1190 pour rejoindre la croisade.

Philippe II Auguste s'embarque à Gênes et Richard à Marseille.

Pons III de Polignac accompagne Philippe II Auguste en Terre Sainte.

Venise ne participe pas à la troisième croisade, ce qui procure d'importants avantages commerciaux à ses rivales Pise et Gênes.

Richard Cœur de Lion siphonne les ressources du royaume en empruntant à des Juifs pour financer ses expéditions en Terre Sainte.

Il relève également les taxes et dépense la majeure partie du trésor de son père.

Richard Cœur de Lion vend nombre de charges officielles et autres droits sur des terres.

C'est lors de cette croisade que la bravoure de Richard lui vaudra son surnom de Cœur de Lion.

Richard Cœur de Lion libère Guillaume Ier Roi d'Écosse de son hommage en échange de 10 000 marcs.

Richard Cœur de Lion laisse Hugues, évêque de Durham, et Guillaume de Mancheville comme régents.

Guillaume de Mancheville meurt rapidement et est remplacé par Guillaume Longchamp.

Jean-Sans-Terre, mécontent de cette décision, se met à manigancer contre Guillaume Longchamp.

Robert II d'Harcourt accompagne Richard Cœur de Lion à la croisade.

Adèle de Champagne est régente du royaume de France.

Alain IV de Rohan, Pierre Augustus II de Courtenay, Raymond-Roger de Foix, Gérard II de Picquigny, Barthélemy de Roye, Raoul Ier de Coucy et Raoul II de Fougères participent à cette croisade.

Guillaume Ier de Joigny part pour la croisade avec Philippe II Auguste.

Pendant ce temps, son comté est administré par son frère Gaucher Ier de Joigny, Seigneur de Châteaurenard.



Traité de Messine

Tancrède de Lecce accepte finalement de signer un traité avec Richard Cœur de Lion et Philippe II Auguste en mars 1191 qui stipule :

Le traité ébranle les relations entre l'Angleterre et le Saint Empire romain germanique, et cause la révolte de Jean-Sans-Terre, qui espére être proclamé héritier à la place d'Arthur.

Sa révolte échoue mais à partir de ce moment, Jean continuera de comploter contre son frère.



Accord entre Richard Cœur de Lion et Saladin

Une expédition se prépare en direction de Jérusalem pour reprendre la ville à l'été 1192.

La désertion du roi français apparaît comme un coup majeur.

Les troupes étant désormais en nombre insuffisant, Richard Cœur de Lion réalise qu'il n'a aucune chance de conserver Jérusalem s'il la prenait.

Pendant ce temps, Philippe II Auguste, Jean-Sans-Terre et Léopold V d'Autriche intrigue contre lui.

Richard Cœur de Lion apprend que son frère Jean-sans-Terre se révolte.

Richard sonne la retraite.

Parlant l'arabe, Onfroy IV de Toron participe aux pourparlers entre Richard Cœur de Lion et Saladin.

Saladin exige que la forteresse d'Ascalon soit démantelée en préalable à la paix de 1192, et la ville lui est livrée.

Richard Cœur de Lion signe une trêve de 3 ans et conclut un accord avec Saladin en août 1192 ou le 2 septembre 1192.

La ville Sainte, reste sous administration arabe mais il obtient le libre accès des pèlerins dans la ville Sainte pour les chrétiens.

Saladin est aujourd'hui encore un héros légendaire dans les pays islamiques.

Guy de Montfort, resté en Terre Sainte, rentre en France en 1192, en même temps que Richard Cœur de Lion.



Richard Cœur de Lion Prisonnier d'Henri VI le Sévère

Léopold V d'Autriche livre Richard Cœur de Lion à Henri VI le Sévère en mars 1193.

Bien que les conditions de sa captivité ne soient pas strictes, il est frustré par l'impossibilité de voyager librement.

En 1193, Ranulph de Blundeville s'oppose à Jean-sans-Terre, lorsque celui-ci tente de profiter de la captivité de Richard Cœur de Lion pour s'emparer de la couronne anglaise.



Cession de Gisors à la couronne de France

En 1193, pendant la captivité de Richard Cœur de Lion, Jean-Sans-Terre prend le pouvoir en Normandie avec la complicité de Philippe II Auguste.

Jean-Sans-Terre négocie avec Philippe II Auguste et lui abandonne Gisors.



Fin de la révolte des princes allemands contre Henri VI le Sévère

Libération de Richard Cœur de Lion

Gautier de Coutances régent du Royaume d'Angleterre

Massacre de la garnison d'Évreux

Second couronnement de Richard Cœur de Lion

Philippe II Auguste intrigue avec Jean-sans-Terre et se fait donner Loches.

La révolte des princes allemands prend fin lorsque Richard Cœur de Lion se réconcilie avec Henri VI le Sévère, en février 1194.

Aliénor d'Aquitaine, mère de Richard Cœur de Lion rassemble une rançon énorme prélevée sur le trésor anglais, ce qui laissera le royaume exsangue pendant plusieurs années.

La rançon de 6 000 Eimer d'argent (environ 100 000 marks d'argent ou, selon les sources, 23,3 tonnes) est utilisée pour:

Henri VI le Sévère libère Richard Cœur de Lion en mars 1194 et lui extorque également un serment d'allégeance de la couronne d'Angleterre à l'Empire.

De retour en Angleterre, Richard Cœur de Lion y remet de l'ordre.

Richard remplace l'impopulaire régent Guillaume Longchamp par Gautier de Coutances.

En apprenant le retour de Richard Cœur de Lion, pour se faire pardonner d'avoir essayé de s'emparer du trône, Jean-Sans-Terre trahit le roi de France et fait massacrer par des Anglais la garnison d'Évreux.

Richard Cœur de Lion pardonne à Jean-Sans-Terre et en fait son héritier car en grandissant, Arthur Ier de Bretagne lui déplaît.

Il se repend de ses péchés, à l'occasion d'un second couronnement.

Richard Cœur de Lion reprend à son compte les prétentions des ducs d'Aquitaine sur le Toulousain, mais doit compter avec l'opposition de Philippe II Auguste.

Plutôt que se lancer dans une guerre hasardeuse, il préfère conclure une alliance avec Raymond VIII de Toulouse.



Bataille de Fréteval

Création du Trésor des Chartes

Trêve de Verneuil

Jean-Sans-Terre laisse Philippe II Auguste :

Richard Cœur de Lion débarque en France en mai 1194.

Après ce jour, il ne retournera plus en Angleterre.

Philippe II Auguste revient envahir à nouveau la ville Vendôme et assiéger le château mais il doit lever le siège devant l'arrivée de Richard Cœur de Lion.

Le choc entre les deux armées a lieu le 5 juillet 1194 dans la forêt aux alentours de la forteresse de Fréteval.

Philippe II Auguste est vaincu.

Philippe II Auguste perd dans sa fuite son trésor, son sceau et ses archives.

Richard Cœur de Lion s'empresse de les détruire.

Guillaume le Breton, historiographe du roi, rapporte que Philippe II Auguste a ainsi perdu les Livrets de compte du fisc.

Cette perte décide Philippe II Auguste à sédentariser les archives, en rassemblant les documents les plus importants à Paris.

Cela entrainera la création des archives de France et de la fonction de garde des sceaux.

Il charge son conseiller Guérin de créer le Trésor des Chartes.

Richard Cœur de Lion reconquiert ses fiefs normands.

La Campagne se termine par la trêve de Verneuil.

Richard Cœur de Lion reprend le château de Loches.


Blason des Comtes de Toulouse

Mort de Raymond VII de Toulouse Comte de Toulouse

Raymond VIII de Toulouse Comte de Toulouse et Marquis de Provence

Raymond VII de Toulouse meurt à Nimes en décembre 1194.

Il est inhumé à Notre Dame de Nîmes.

Il laisse à son fils un comté reconstitué, mais économiquement affaibli par les guerres continuelles de son règne, et affaibli par les progrès du catharisme.

Raymond VIII, fils de Raymond VII, est intronisé comte de Toulouse le 6 janvier 1195 à l'age de 40 ans, d'où son surnom de "Raymond le vieux".

Son domaine s'étend sur le comté de Toulouse, le Quercy, l'Agenais, le Rouergue, le Gévaudan, le Vivarais, le marquisat de Provence.

Les Comtes de Foix et de Narbonne sont ses vassaux.

Leurs désaccords permettent à Raymond de ne réellement obéir à aucun d'eux.

Il n'est pas un homme d'arme, comme l'était Raymond VI de Toulouse son ancêtre.

Raymond VIII est un prince plus politique que belliqueux.

Il se montrera calculateur, temporisateur et d'une grande souplesse politique, faisant mine de se soumettre à plusieurs reprises pour mieux se redresser au meilleur moment.

Cela lui a permis de reprendre à Simon IV de Montfort le comté de Toulouse.

Cultivé, il compte parmi ses amis nombre de troubadours.

C'est un diplomate.

Il pense mûrement chaque décision.

Il entend agrandir pacifiquement par l'union maritale le grand territoire dont il a hérité.



Mariage de Guillaume II Talvas avec Adèle de France

Après avoir tenté de marier Adèle de France à Jean-sans-Terre, Philippe II Auguste la marie à Guillaume II Talvas.

Guillaume II Talvas épouse le 20 août 1195 Adèle de France. Leurs enfants sont :

Elle apporte dans sa dot le comté d'Eu, le comté d'Arques et un prêt de 5 000 marcs.


Richard Cœur de Lion Jean-Sans-Terre

Siège de Châlus en Limousin

Mort de Richard Cœur de Lion

Jean-Sans-Terre roi d'Angleterre

Jean-Sans-Terre Duc de Normandie et de Guyenne

Richard Cœur de Lion en profite pour marcher contre son vassal le Vicomte de Limoges, entre-temps passé à l'ennemi.

Richard Cœur de Lion est blessé au siège de Châlus en Limousin, touché par un trait le 26 mars 1199. Se souciait peu de sa sécurité, la blessure qui eut raison de lui n'aurait pas dû avoir lieu s'il avait été correctement protégé par une armure, et son infection aurait pu être évitée.

Richard Cœur de Lion meurt le 6 avril 1199. Il est inhumé près de ses parents à l'abbaye de Fontevraud près de Chinon, mais ses entrailles sont enterrées à Châlus, où elles sont toujours conservées. Son cœur repose à Rouen, capitale de la Normandie.

Richard était très éduqué, capable de composer de la poésie en français et en occitan.

Il était également doté d'un physique exceptionnel, mesurant plus d'un mètre quatre-vingt-dix, d'une force extraordinaire. Il excellait dans les activités militaires.

Dès son jeune âge, il paraissait également doué pour les activités politiques, et fut remarqué pour son courage et son tempérament chevaleresque. Il fut ainsi capable de contrôler les nobles remuants de ses territoires.

Richard se préoccupera apparemment très peu du sort de l'Angleterre. Richard fut donc très absent de son royaume d'Angleterre où il ne passa jamais une année complète en Angleterre, préférant se consacrer à ses possessions françaises et aux croisades en Terre Sainte. Il avait grandi sur le continent, et n'avait jamais même cherché à apprendre la langue anglaise. Pendant son règne, il ne passera que quelques mois dans le royaume d'Angleterre et utilisera toutes ses ressources pour partir en croisade, puis défendre ses territoires français contre le roi de France, Philippe II Auguste, auquel il s'était pourtant auparavant allié contre son propre père.

Ces territoires, pour lesquels il avait prêté allégeance à Philippe, constituaient la plus grande partie de son héritage Plantagenêt.

Avant d'être roi d'Angleterre, Richard fut donc surtout un prince du continent, surtout désireux d'entrer dans la légende par de hauts faits d'armes.

Geoffroy II de Bretagne, père d'Arthur Ier de Bretagne, était un frère de Jean-Sans-Terre plus âgé. À se titre, Arthur Ier de Bretagne est prétendant au trône d'Angleterre ainsi qu'à la Normandie, l'Anjou, le Maine... Les barons angevins prennent parti pour Arthur Ier de Bretagne, pour lequel Philippe II Auguste réclame l'héritage contre Jean-Sans-Terre.

Mais Jean-Sans-Terre devient roi d'Angleterre en avril 1199 sous le nom de Jean Ier d'Angleterre et Duc de Normandie et de Guyenne.

Aliénor d'Aquitaine, installée, à Poitiers finit sa vie en gérant avec beaucoup de clairvoyance et humanité ses fiefs.



Ranulph de Blundeville en France

De 1199 à 1204, Ranulph de Blundeville séjourne pour l'essentiel en France.

Pendant cette période Jean-sans-Terre réussit à s'attacher sa fidélité à prix d'or.

Jean-sans-Terre continue toutefois de douter de Ranulph de Blundeville, probablement à raison.


Aliénor d'Aquitaine amenant sa petite fille Blanche à Louis VIII le Lion pour les marier - Fresque de la chapelle Sainte-Radegonde à Chinon. Blanche de Castille

Traité du Goulet

Mariage de Louis VIII le Lion avec Blanche de Castille

Aliénor d'Aquitaine est choquée de la conduite scandaleuse de son dernier fils Jean-Sans-Terre. En 1200, elle décidé malgré ses 78 ans de traverser les Pyrénées malgré un hiver très rigoureux pour amener sa petite fille Blanche au fils aîné de Philippe II Auguste afin de les marier.

Au carême 1200, Aliénor d'Angleterre accueille sa mère.

Par le traité du Goulet le 22 mai 1200, Philippe II Auguste reconnaît à Jean-Sans-Terre le titre de Roi d'Angleterre moyennant :

Jean-sans-Terre désigne Robert II d'Harcourt comme pleige et otage dans ce traité. Il fait partie des 9 barons qui, de part et d'autre, se portent garants du traité et jurent d'abandonner celui des deux princes qui le violerait.

Louis VIII le Lion épouse à Port-Mort en Normandie le 23 mai 1200 Blanche de Castille. Leurs enfants sont :



Divorce de Jean-Sans-Terre et d'Isabelle de Gloucester

Mariage de Jean-Sans-Terre avec Isabelle d'Angoulême

Jean-Sans-Terre divorce d'Isabelle de Gloucester en 1200.

Isabelle d'Angoulême est la fiancée d'Hugues X de Lusignan.

Jean-Sans-Terre la soustrait à son fiancé.

Cette péripétie a donné lieu à plusieurs récits.

La version française, populaire et à connotation romanesque, penche pour l'enlèvement. Jean-sans-Terre qui tient alors sa cour à Bordeaux, se rend à Angoulême en tant qu'invité au mariage d' et d'Isabelle, il s'éprend de la beauté de la fiancée, la ravit et l'épouse.

La chronique de Flandres rapporte que Jean-sans-Terre conduit la fiancée à l'abbaye de Saint-Cybard d'Angoulême et que lorsqu'ils sont devant l'évêque qui devait faire le mariage avec Hugues X de Lusignan, il lui dit : Unissez-moi par les liens du mariage avec cette dame parce que je la désire pour femme. L'évêque, dit-on, n'osant résister au monarque anglais, les marie. À Angoulême, une petite rue étroite et très en pente, qui descend à la Charente près de l'ancienne abbaye Saint-Cybard, passe pour être le chemin emprunté par les fuyards.

Jean-Sans-Terre épouse à Bordeaux ou Angoulême ou Chinon le 24 août 1200 Isabelle d'Angoulême. Leurs enfants sont :

Philippe d'Angleterre vend Cognac à son oncle Jean-Sans-Terre, Roi d'Angleterre.

Isabelle d'Angoulême est couronnée reine d'Angleterre le 8 octobre 1200 à abbaye, Westminster, Angleterre.



Confiscation des fiefs continentaux de Jean-Sans-Terre

Attribution de l'Anjou, du Maine, de la Touraine à Arthur Ier de Bretagne

Début de la conquête de la Normandie

La paix consécutive au traité du Goulet est rompue en 1202.

Hugues X de Lusignan fait appel à Philippe II Auguste au sujet du détournement de sa fiancée par Jean-Sans-Terre. Jean-Sans-Terre est appelé à comparaitre devant la justice royale. Il refuse.

La Cour des pairs de France se sert de ce refus pour condamner Jean-Sans-Terre pour forfaiture et prononcer la commise (la confiscation) de ses biens continentaux : Normandie, Anjou, Maine, Touraine, Poitou.

Philippe II Auguste en donne l'investiture à Arthur Ier de Bretagne, à l'exception de la Normandie dont il commence la conquête.



Siège de Mirebeau

Arthur Ier de Bretagne Prisonnier

Mort d'André Ier de Chauvigny Seigneur de Chartheret, de Meillant, de la Châtre et de Saint-Chartier

À la mi-juillet 1202, Aliénor d'Aquitaine est assiégée à Mirebeau près d'Angers par l'armée de Philippe II Auguste commandée par Arthur Ier de Bretagne.

Arthur Ier de Bretagne prend la ville, et s'apprête à donner l'assaut au château où s'est réfugiée Aliénor d'Aquitaine lorsqu'elle est sauvée par l'arrivée de son fils Jean-sans-Terre, le 1er août 1202.

Jean-sans-Terre prend à revers les troupes d'Arthur de Bretagne, les anéantit.

Arthur Ier de Bretagne est fait prisonnier.

André Ier de Chauvigny meurt en 1202 après cette bataille.



Guillaume II le Maréchal otage à la cour de Jean-Sans-Terre

De 1203 à 1212, Guillaume II le Maréchal est otage à la cour de Jean-Sans-Terre, comme garantie de fidélité de sa famille à la Couronne.



Ralliement de Robert Ier d'Alençon à Philippe II Auguste

En 1203, Robert Ier d'Alençon abandonne, Jean-Sans-Terre, son seigneur et se rallie à Philippe II Auguste.

En mai 1203, les Français entrent dans Alençon.

Le revirement de Robert Ier d'Alençon permet lui de conserver ses terres une fois le duché conquis par Philippe II Auguste. Les seigneurs normands restés fidèles aux Plantagenêts ont leurs terres confisquées.



Maison de Thouars

Mort d'Arthur Ier de Bretagne

Aliénor de Bretagne prisonnière de Jean-Sans-Terre

Alix Ire de Thouars Duchesse de Bretagne

Guy de Thouars Régent du duché de Bretagne

Jean-Sans-Terre fait assassiner Arthur Ier de Bretagne dans la Tour de Rouen le 3 avril 1203.

Il meurt sans épouse. A la nouvelle de l'assassinat d'Arthur, les Bretons, ses sujets, se soulèvent.

Philippe II Auguste cite Jean-Sans-Terre à comparaître devant sa cour pour être jugé.

Aliénor de Bretagne aurait dû recueillir la couronne ducale mais elle est prisonnière de Jean-Sans-Terre dans une abbaye d'Angleterre.

Philippe II Auguste confisque alors la Bretagne à Jean-Sans-Terre.

Alix Ire de Thouars, demi-sœur d'Arthur Ier de Bretagne, devient Duchesse de Bretagne en avril 1203.

Guy Ier de Thouars, père Alix Ire de Thouars, est bailliste du duché pour sa fille mineure et duc-régent de Bretagne.



Confiscation des propriétés de Ranulph de Blundeville

À l'hiver de 1204 à 1205, Ranulph de Blundeville, soupçonné de traiter avec des Gallois révoltés, voire de vouloir se rebeller lui-même, se voit confisquer une grande partie de ses propriétés par Jean-sans-Terre.

Cet épisode semble le convaincre de montrer davantage de loyauté à Jean-sans-Terre qui le comble alors de faveurs.



Prise de Château-Gaillard

Prise du Château de Caen

Réunion de la Normandie à la couronne de France

Conquête du Maine, de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou

Lassé de la résistance des soldats anglo-normands, Philippe II Auguste finit par donner l'assaut à Château-Gaillard après 7 mois de siège et s'empare successivement de tous les éléments de la forteresse.

Matthieu II de Montmorency signale sa valeur durant ce siège.

Il semble que les Français se soient introduits en passant par l'une des fenêtres basses de la chapelle que Jean-Sans-Terre a fait construire bien mal à propos.

La garnison dont les 3/4 des défenseurs sont morts de famine, se rend le 6 mars 1204.

Lambert Cadoc est un des grands artisans de la prise de Château Gaillard.

Philippe II Auguste peut alors achever la conquête du duché de Normandie.

Rouen capitule le 24 juin 1204.

Le Château d'Arques-la-Bataille est la dernière forteresse normande à déposer les armes.

Le château de Caen est pris sans combat.

Toute la Normandie est ainsi conquise et réunie à la couronne de France.

Philippe II Auguste entreprend d'importants travaux afin de le moderniser le château de Caen.

Afin d'améliorer les défenses au nord, le donjon est entouré par une courtine protégée à chaque angle par une tour circulaire et isolée par un profond fossé.

L'ensemble est doublé au nord par une autre tranchée tout aussi abrupte en fer à cheval qui forme ainsi une zone tampon appelée Roquette ou Garenne.

L'accès se fait désormais à l'est par une porte fortifiée, la porte des Champs.

Enfin 2 tours circulaires sont érigées à l'est et à l'ouest à la jonction avec les fortifications de Caen.

Le monarque dispose d'une citadelle plus sûre et démontre sa puissance dans l'une des principales villes du territoire nouvellement conquis.

À la suite de la conquête de la Normandie en 1204, Robert Ier de Courtenay-Champignelles reçoit comme récompense les châteaux de Nonancourt et Conches de son cousin Philippe II Auguste.

Le roi récompense Lambert Cadoc, Seigneur de Gaillon, largement en fiefs et le nomme Bailli Pont-Audemer.

Lambert Cadoc vivra principalement à Gaillon même si ce lieu est assez éloigné de son baillage.

Peu après l'annexion de la Normandie, tous les biens de Robert IV Bertrand de Bricquebec sont confisqués.

Il doit alors rendre hommage à Philippe II Auguste pour une quinzaine de fiefs nobles relevant de la baronnie de Bricquebec.

Philippe II Auguste s'empare ensuite du Maine, de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou entre 1204 et 1208.



Confiscation des biens de la couronne d'Angleterre en France

En 1205, le pape Innocent III frappe Jean-Sans-Terre de déchéance et charge Philippe II Auguste d'exécuter sa sentence et de s'emparer de la personne du criminel.

Jean-Sans-Terre fait acte de soumission envers le pape, qui ordonne à Philippe II Auguste de s'en tenir là. Mais des troupes anglaises, en France, n'en continuent pas moins à désoler les campagnes.



Siège de Chinon

Après un siège de 8 mois, Philippe II Auguste enleve Chinon à Jean-Sans-Terre, en 1205.



Simon IV de Montfort Comte de Leicester

En 1206 ou 1207, Simon IV de Montfort devient 5e comte de Leicester pendant quelques mois, avant que le roi Jean-Sans-Terre lui confisque le titre pour désobéissance.



Traité de Bruges

Louis II de Looz et Ada de Hollande sont vaincus.

Par le traité de Bruges, Ada de Hollande doit accepter de renoncer à son héritage en 1207 pour recouvrer sa liberté.

Louis II de Looz et Ada de Hollande ne tiennent pas leur promesse et la guerre reprend.

Cette guerre civile devient rapidement une partie d'un important conflit international:

Louis II de Looz et Ada de Hollande renoncent à leurs prétentions sur la Hollande.

Guillaume Ier de Hollande réussit à conserver la Hollande en louvoyant entre les deux camps

De 1207 à 1214, Arnoul III de Looz est retenu en otage en Angleterre, pour garantir les engagements de Louis II de Looz, son frère, et d'Ada de Hollande, sa belle-sœur, à renoncer au comté de Hollande.



Naissance d'Henri III Plantagenêt

Henry ou Henri III Plantagenêt naît le 1 octobre 1207, fils de Jean-Sans-Terre et d'Isabelle d'Angoulême.



Interdit du Pape sur le royaume d'Angleterre

Innocent III jette l'interdit sur le royaume d'Angleterre le 23 mars 1208, car Jean-Sans-Terre refuse la nomination d'Étienne Langdon comme archevêque de Cantorbéry.



Naissance de Richard de Cornouailles

Richard de Cornouailles naît à Winchester le 5 janvier 1209, fils de Jean-Sans-Terre et d'Isabelle d'Angoulême.



Guerres galloises de Jean-sans-Terre

Ranulph de Blundeville combat pour Jean-sans-Terre dans ses guerres galloises, entre 1209 et 1212.



Excommunication de Jean-Sans-Terre

Jean-Sans-Terre est excommunié en 1209. Il confisque les biens du clergé.



Naissance de Jeanne d'Angleterre

Jeanne d'Angleterre naît en 1210, fille de Jean-Sans-Terre et d'Isabelle d'Angoulême.



Ferrand de Flandre et Jeanne de Constantinople prisonniers

Traité du Pont-à-Vendin

Pendant leur retour en Flandre, les nouveaux époux sont capturés par le cousin de Jeanne, Louis VIII le Lion, fils aîné de Philippe II Auguste.

Son but est de récupérer un grand morceau de territoire comprenant l'Artois qu'Élisabeth de Vermandois avait apporté en dot à la Flandre. Jeanne et Ferrand cèdent Aire-sur-la-Lys et Saint-Omer, par le traité du Pont-à-Vendin, le 24 février 1211.

Jeanne et Ferrand rejoignent dans une alliance contre la France les vieux alliés de Baudouin VI de Hainaut : Jean-Sans-Terre et Othon IV de Brunswick.



Alliance de Simon II de Dammartin et de Renaud de Dammartin avec Jean-Sans-Terre

Simon II de Dammartin et Renaud de Dammartin trahissent Philippe II Auguste et s'allient à Jean-Sans-Terre, en 1212.



Interdit sur le royaume d'Angleterre

Convention de Douvres

Soumission de Jean-Sans-Terre

En janvier 1213, Innocent III excommunie Jean-Sans-Terre pour ses crimes contre l'église.

Jean-Sans-Terre menace les romains de leur crever les yeux et de leur couper le nez.

Philippe II Auguste profite de la situation pour se réconcilier avec Innocent III.

Innocent III confie l'Angleterre à Philippe II Auguste. Celui-ci se prépare à envahir ce royaume.

Ranulph de Blundeville contribue à trouver un accord avec le pape en 1213-1214.

À la Convention de Douvres, Jean-Sans-Terre capitule et se déclare vassal de la papauté et retrouve son fief.



Convention de Douvres

Soumission de Jean-Sans-Terre

En 1213, Innocent III enlève la souveraineté sur l'Angleterre à Jean-Sans-Terre et la confie à Philippe II Auguste. Celui-ci se prépare à envahir le royaume. À la Convention de Douvres, Jean-Sans-Terre capitule et se déclare vassal de la papauté et retrouve son fief.



Naissance de Isabelle d'Angleterre

Isabelle d'Angleterre naît en 1214, fille de Jean-Sans-Terre et d'Isabelle d'Angoulême.



Débarquement de Jean-Sans-Terre

Siège de Nantes

Jean-Sans-Terre débarque à la Rochelle en février 1214.

Ranulph de Blundeville accompagne Jean-sans-Terre.

Jean-Sans-Terre fait le siège de Nantes en 1214.


Bataille de la Roche aux Moines

Préparation d'un débarquement en Angleterre

Bataille de la Roche-aux-Moines

En 1214, Philippe II Auguste est obligé de suspendre ses préparatifs de débarquement en Angleterre contre Jean-Sans-Terre car le royaume est menacé.

Jean-Sans-Terre a réussi à monter, contre Philippe II Auguste son suzerain, une vaste coalition avec :

La plupart des seigneurs installés entre l'Escaut et le Rhin se joignent à cette coalition.

Ferrand de Flandre, quoique vassal de Philippe II Auguste, se déclare pour le roi d'Angleterre.

Philippe II Auguste est l'allié des Gibelin et est soutenu par Frédéric II de Hohenstaufen.

En Flandre, Philippe II Auguste ne contrôle plus que les villes de Douai et de Cassel.

Les coalisés envisagent un plan d'invasion d'envergure dans lequel :

Ils ont pour objectif Paris.

Le 16 février 1214, le roi anglais débarque avec ses troupes à La Rochelle.

Philippe II Auguste descend le plus rapidement possible jusqu'à Châtellerault avec Louis VIII le Lion, son fils.

Jean-Sans-Terre, ayant appris le déplacement des Français, amorce alors une manœuvre de repli, espérant attirer ses ennemis au plus loin de Paris.

Mais Philippe II Auguste sent le danger et arrête son armée à Chinon.

Apprenant alors l'attaque d'Othon IV de Brunswick au nord, Philippe II Auguste décide de scinder sa force en deux pour la faire affronter les deux menaces qui pèsent sur son royaume.

Lui va alors au nord pour se confronter à l'empereur tandis que Louis VIII le Lion garde la Loire à la tête d'une armée de 14 000 hommes.

Craignant de se faire couper toute voie de repli en cas d'échec devant Paris, Jean-Sans-Terre prend la décision de s'arrêter devant la forteresse de la Roche-aux-Moines (Savennières), plutôt que de l'éviter.

De là, Jean-Sans-Terre peut se diriger vers Paris, plus tranquillement, sans devoir constamment se retourner pour voir si Louis VIII le Lion n'est pas en train de le poursuivre.

La forteresse de la Roche aux Moines est dirigée par Guillaume des Roches, le sénéchal d'Anjou.

Lorsque le siège commence, le prince Louis VIII le Lion arrive, le 2 juillet 1214.

Amaury Ier de Craon se bat au côté de Louis VIII le Lion.

Guillaume des Roches, beau-père d'Amaury Ier de Craon, mène l'action décisive qui permet la victoire des Français.

Jean-Sans-Terre, estimant le danger trop important, s'enfuit finalement sans combattre, en laissant sur place ses machines de siège.

L'affrontement de la Roche-aux-Moines permet aux Français de consolider leurs positions au sud, et d'affaiblir la force anglaise, en la privant de ses engins de siège, donc en l'empêchant de prendre d'assaut d'autres places fortes.


Bataille de Bouvines - par Horace Vernet Bataille de Bouvines Mathilde II de Dammartin Philippe Auguste ramenant Ferrand de Flandre et Renaud de Dammartin - faits prisonnier à la bataille de Bouvines. Grandes Chroniques de France - Bibliothèque Nationale de France - Département des manuscrits

Bataille de Bouvines

Ferrand de Flandre, Renaud de Dammartin, Thiébaud Ier de Lorraine prisonniers

Mort de Guillaume III de Tancarville Seigneur de Tancarville

Prise de contrôle du Boulonnais par Philippe II Auguste

Mathilde II de Dammartin Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale

À la nouvelle de la victoire de la Roche-aux-Moines, Philippe II Auguste décide de prendre l'initiative sur le front nord avec le reste de son armée, avant que les renforts lorrains et allemands ne rejoignent les troupes de l'empereur.

Othon IV de Brunswick, avec son armée, arrive le 12 juillet 1214 à Nivelle et se dirige vers Valenciennes où il plante son camp.

Henri Ier de Brabant se rapproche à nouveau d'Othon IV de Brunswick,

Othon IV de Brunswick combat aux côtés d'Othon IV de Brunswick où il manque de peu d'être capturé.

Le 23 juillet 1214, Philippe II Auguste convoque ses vassaux, ses arrière-vassaux et les milices communales du nord de la France qu'il arme pour cette campagne.

17 des 39 communes répondent à l'appel :

Philippe II Auguste et son armée, forte de 20 000 cavaliers et 39 000 piétons, quitte Péronne pour Douai.

Philippe II Auguste entend couper ses ennemis des renforts en provenance d'Allemagne et tente de surprendre Othon IV de Brunswick par le Nord-Est. Il plante l'oriflamme de Saint-Denis à Tournai le 26 juillet 1214.

Othon IV de Brunswick a vent de la manœuvre de Philippe II Auguste et se déplace à Mortagne à quelques lieues de l'armée royale.

Après avoir observé l'armée d'Othon IV de Brunswick à 2 lieues de distance, Philippe II Auguste propose à ses généraux d'attaquer.

Les barons, conscients de leur infériorité numérique, le lui déconseillent.

Philippe II Auguste décide de se replier sur Lille.

Othon IV de Brunswick qui pense que Philippe II Auguste veut éviter la bataille et fuit, scinde alors son armée :

Ils suivent l'armée française qui se replie.

Le dimanche 27 juillet 1214 l'armée française doit traverser la Marque et emprunter le pont de Bouvines situé entre Cisoing et Sanghin.

Le site forme un véritable entonnoir avec un étang d'un coté et un bois de l'autre; on ne peut se battre ni dans l'un, ni dans l'autre.

Othon IV de Brunswick s'étonne d'avoir rattrapé Philippe II Auguste qui l'a sans doute attiré dans ce piège.

Bien que l'Église l'interdise, Othon IV de Brunswick, déjà excommunié, décide de lancer l'attaque sur l'arrière-garde française.

L'armée de Philippe II Auguste se retourne brusquement et se déploie en ligne entre l'étang et le bois.

Guillaume le Breton, chapelain de Philippe II Auguste, présent à Bouvines, dit que les lignes de combattants se tiennent dans un espace de 40 000 pas, ce qui ne laisse pas beaucoup de dégagement et prédispose au corps à corps.

Sur cette ligne, l'infériorité numérique est effacée.

L'armée d'Othon IV de Brunswick n'a plus l'espace nécessaire pour déployer ses effectifs.

Trop nombreuse elle est obligée de se gêner puis de se piétiner.

L'armée d'Othon IV de Brunswick comporte :

Othon IV de Brunswick est entouré de :

Robert III de Brenne participe à cette bataille.

Raoul Ier de Lusignan combat avec les Anglais.

L'armée de Philippe II Auguste comporte :

Geoffroy V de Châteaudun participe à cette bataille.

Jean Ier d'Amboise participe à cette bataille.

Amaury Ier de Craon participe à cette bataille,

Guillaume III de Tancarville meurt le 27 juillet 1214.

Le pont de Bouvines, unique moyen de retraite à travers les marécages, est gardé par 150 sergents d'armes du roi (R) qui forment la seule réserve des troupes française.

Eudes III de Bourgogne a pour lieutenants :

Les principaux chevaliers placés au centre autour de Philippe II Auguste sont :

Participent aussi à cette bataille :

Guillaume Ier de Joigny est mobilisé dans le contingent champenois de la comtesse Blanche de Navarre par Philippe II Auguste.

Le premier choc oppose Eudes III de Bourgogne à Ferrand de Flandre.

Les chevaliers chargent vigoureusement.

Guillaume Ier de Sancerre est signalé parmi un groupe de chevaliers :

chargeant les troupes de Ferrand de Flandre après l'épisode des insultes lancées par Eustache de Maquilin.

L'affrontement au centre est en revanche initialement dominé par l'infanterie d'Othon IV de Brunswick. L'objectif de tuer Philippe II Auguste.

Une partie des troupes de l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick se déportent pour soutenir l'effort de capture du roi de France.

Enguerrand III de Coucy charge Othon IV de Brunswick lance baissée et le désarçonne.

Au même moment Philippe II Auguste est à la merci des soldats allemands et ne doit son salut qu'à l'intervention in extremis de ses chevaliers qui abandonnent Othon IV de Brunswick et agitent l'oriflamme pour rassurer les combattants français, et notamment Pierre Tristan, son chambellan qui lui fait un rempart de son corps.

Par contrecoup une faille apparait sur l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick.

Cela facilite une percée de l'aile droite française.

Pris à revers, Ferrand de Flandre est surpris et se rend, consacrant la déroute du flanc gauche d'Othon IV de Brunswick.

Jeanne de Constantinople règne alors seule sur la Flandre.

Au centre et à gauche, les gens d'armes d'Othon IV de Brunswick s'empilent systématiquement sur les blessés et les morts qui sont en ligne de front, et sur lesquels trébuchent ceux qui essaient de reculer sous la charge des français. Ceux qui sont à l'arrière ne comprennent pas ce qui se passe devant. Ils commencent à voir des fuyards. C'est le début de la débandade sur une partie du front.

Quelques instants plus tard, Othon IV de Brunswick manque à son tour de se faire occire par Guillaume Des Barres et Girard Scophe, des chevaliers français.

Othon IV de Brunswick ne doit son salut qu'à sa fuite du champ de bataille.

Les troupes de Robert II de Dreux sont tout d'abord enfoncées par les hommes conduits par Guillaume Longue-Épée et Renaud de Dammartin et sont obligées de défendre le pont de Bouvines pied à pied.

Guillaume Longue-Épée finit par être capturé et ses soldats anglais prennent la fuite.

Mathieu II de Montmorency s'empare lui-même de 12 bannières ennemies.

La légende rapporte que Philippe II Auguste l'autorise pour cela à rajouter 12 alérions au blason des Montmorency, au lieu de 4 auparavant.

Renaud de Dammartin, le dernier à résister farouchement sur le champ de bataille, finit par se rendre à la vue de la débandade générale de ses alliés. Il refuse de se soumettre à Philippe II Auguste.

Il est fait prisonnier. Philippe II Auguste prend le contrôle du Boulonnais qu'il administre alors directement.

Mathilde II de Dammartin devient Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale sous le nom de Mathilde II.

Henri Ier de Brabant manque de peu d'être capturé.

Simon II de Dammartin s'enfuit et s'exile. Philippe II Auguste s'empare de ses biens.

Thiébaud Ier de Lorraine est aussi fait prisonnier, mais est rapidement libéré.

Othon IV de Brunswick s'enfuit déguisé et perd sa couronne. Il ne conserve que le Brunswick. Son influence décroit considérablement.

La victoire de Philippe II Auguste est totale, ses pertes en hommes minimes et une bonne partie des seigneurs coalisés est entre ses mains.

Par cette victoire, Philippe II Auguste assure sa tranquillité au nord et à l'est, et supprime tout appui continental à Jean-Sans-Terre qui doit reconnaître de fait les conquêtes de son rival.

Philippe II Auguste est désormais l'arbitre incontesté au-dessus de ses barons.

Le retour de Philippe II Auguste à Paris est triomphal.

Les festivités qui durent 6 jours seront exploitées par la monarchie pour en faire, non sans abus, l'une des premières manifestations de l'unité nationale :

Philippe II Auguste écrit à l'Université de Paris : " Louez Dieu !, car nous venons d'échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer... ".

Raoul Ier de Lusignan se fait confisquer ses terres par Philippe II Auguste.



Naissance d'Aliénor d'Angleterre

Eleanor ou Éléonore ou Aliénor d'Angleterre ou Plantagenêt naît à Gloucester dans le Gloucestershire en 1215, fille de Jean-Sans-Terre et d'Isabelle d'Angoulême.



Magna Carta

Le 24 mai 1215, les barons anglais révoltés occupent Londres.

Le 15 juin 1215, les barons anglais imposent à Jean-Sans-Terre un traité qui sera plus tard connu sous le nom de Grande Charte (Magna Charta Libertatum).

Ranulph de Blundeville, LOYAL à Jean sans Terre, assiste à cette signature.

Guillaume II le Maréchal est aux côtés des rebelles, tandis que Guillaume Ier le Maréchal, son père, combat pour le roi.

Gilbert de Clare et Richard de Clare, son père, sont 2 des barons cautionnent la Magna Carta.

Alexandre II le Pacifique est un des signataires de la Magna Carta.

C'est dans la prairie de Runnymede, près de Windsor, que Jean-Sans-Terre signe ce texte de 63 articles.

La noblesse veut simplement imposer au roi le respect des coutumes et de ses droits féodaux en renouvelant les chartes antérieures comme celle d'Henri Ier Beauclerc de 1100

Jean-Sans-Terre s'engage à ne pas lever d'impôts extraordinaires sans l'accord d'un Grand conseil composé de barons et d'ecclésiastiques. Il s'engage aussi à ne pas procéder à des arrestations arbitraires.

La Grande Charte est la première limitation imposée à l'arbitraire monarchique. Elle inaugure l'évolution de l'Angleterre et de l'Europe vers la démocratie parlementaire.

La Grande Charte, qui est conservée au British Museum de Londres, est encore de nos jours le fondement des institutions britanniques.

Dans l'immédiat, le traité n'évite pas au pays de sombrer dans la guerre civile.

Les relations entre Jean-Sans-Terre et Alexandre II le Pacifique sont conflictuelles.

Jean-Sans-Terre réclame la suzeraineté sur l'Écosse.

Alexandre II le Pacifique revendique ses droits sur le Northumberland.

Les barons du nord de l'Angleterre en révolte ouverte contre Jean-Sans-Terre n'hésitent pas à rendre hommage à ce titre à Alexandre II le Pacifique le 22 octobre 1215.

Ranulph de Blundeville joue un rôle militaire de premier plan au cours de la guerre des barons du fait de l'importance de ses propriétés et du nombre de ses châteaux.

Ranulph de Blundeville, Guillaume Ier le Maréchal, Guillaume de Ferrières, Comte de Derby, Henri II de Beaumont, Comte de Warwick, sont aux côtés Jean sans Terre, alors que le reste de la noblesse s'oppose à lui ou maintient une prudente neutralité.



Expédition de représailles

Jean-Sans-Terre mène une expédition de représailles contre Alexandre II le Pacifique dans le Lothian en Écosse en janvier 1216.



Tentative de conquête de l'Angleterre par Louis VIII le Lion

Louis VIII le Lion Roi d'Angleterre

La fuite de Jean-Sans-Terre lors de la bataille de la Roche-aux-Moines en 1214 contribue à la révolte de la noblesse anglaise.

À la demande des barons de ce pays, le dauphin Louis VIII le Lion débarque à Stonor en Angleterre le 21 mai 1216.

Hervé IV de Donzy participe à cette campagne.

Louis VIII le Lion entre à Londres le 2 juin 1216.

Louis VIII le Lion est désigné roi d'Angleterre en tant qu'époux de Blanche de Castille, fille d'Alphonse VIII le Noble et d'Aliénor d'Angleterre. Louis VIII, sans être sacré roi, se fait prêter serment.

Louis VIII le Lion a comme homme d'armes :

En septembre 1216, Alexandre II le Pacifique rend hommage à Douvres à Louis VIII le Lion, Roi d'Angleterre.


Henri III Plantagenêt

Mort de Jean-Sans-Terre Roi d'Angleterre

Henri III Plantagenêt Roi d'Angleterre

Henri III Plantagenêt Duc de Guyenne

Guillaume II le Maréchal Régent du royaume d'Angleterre

Jean-Sans-Terre meurt le 18 octobre 1216 après avoir ingurgité une pêche trempée dans de la bière ou du vin.

Henri III Plantagenêt, fils de Jean-Sans-Terre, est secrètement couronné Roi d'Angleterre à Westminster en octobre 1216 par les derniers fidèles des Plantagenêt.

Henri III Plantagenêt devient Duc de Guyenne.

À Gloucester où se trouvent Guillaume II le Maréchal et Henri III Plantagenêt, la cour s'attend à ce que Ranulph de Blundeville réclame la régence.

En l'absence de Ranulph de Blundeville, Guillaume II le Maréchal se voit offrir la régence par la noblesse et le clergé.

Ranulph de Blundeville arrive le 29 octobre 1216 et n'émet aucune objection à cette nomination.



Mariage de Hugues X de Lusignan avec Isabelle d'Angoulême

Isabelle d'Angoulême est veuve de Jean-Sans-Terre.

Isabelle d'Angoulême revient en Angoumois et épouse son premier fiancé.

Hugues X de Lusignan épouse en 1218 ou 1220 Isabelle d'Angoulême. Leurs enfants sont :

Isabelle d'Angoulême est une princesse haute et vindicative qui tient Hugues X de Lusignan sous son emprise.



Mariage de Guillaume II le Maréchal avec Aliénor d'Angleterre

Guillaume II le Maréchal est veuf d'Alice de Béthune.

Renforçant ainsi ses liens avec la famille des Plantagenêts, Guillaume II le Maréchal épouse le 23 avril 1224 Aliénor d'Angleterre, fille de Jean-Sans-Terre et d'Isabelle d'Angoulême.



Mariage de Frédéric II de Hohenstaufen avec Isabelle d'Angleterre

Autres enfants illégitimes de Frédéric II de Hohenstaufen

Henri Ier de Brabant escorter et ramène d'Angleterre Isabelle d'Angleterre, fiancée à Frédéric II de Hohenstaufen.

Frédéric II de Hohenstaufen épouse à Worms en Rhénanie-Palatinat le 15 juillet 1235 Elizabeth ou Isabelle d'Angleterre (1214-1241), fille de Jean-Sans-Terre et d'Isabelle dite Taillefer. Leurs enfants sont :


Bataille de Taillebourg gagnée par Saint-Louis - Eugène Delacroix - Galerie des Batailles- Château de Versailles

Guerre Saintonge

Bataille de Taillebourg

Bataille de Saintes

Hugues X de Lusignan Seigneur de Jarnac et Châteauneuf

Trêve de Pons

Immédiatement, la famille capétienne réagit.

Le 5 janvier 1242, Alphonse II de France réunit les nobles Poitevin à Chinon pour Pâques.

Les seigneurs fidèles répondent à l'appel, dont Geoffrey IV de Rancon, Duc de Gençay.

Saint-Louis décide d'aller à l'aide de son frère et arrive à Chinon le 28 avril 1242.

Saint-Louis est à Poitiers le 4 mai 1242, avec une armée de 30.000 hommes composée de chevaliers, de fantassins et de machines de siège.

Le 9 mai 1242, Saint-Louis marche contre le château de Montreuil-Bonnin, la forteresse de Lusignan.

Jean Ier de Dreux suit Saint-Louis lors de cette bataille.

Après avoir saisi les tours de Béruges, de Moncontour, de Vouvant et de Fontenay-le-Comte, il se dirige vers Saintes.

Isabelle d'Angoulême demande à Henri III Plantagenêt, son fils, de venir au secours d'Hugues X de Lusignan, son mari.

Henri III Plantagenêt souhaite reprendre les domaines français enlevés à Jean-Sans-Terre et débarque à Royan le 20 mai 1242 pour de rejoindre Hugues X de Lusignan, et Raymond IX de Toulouse.

Il est accompagné par Richard de Cornouaille, son frère, comte de Poitiers en titre.

Saint-Louis s'installe dans le Château de Taillebourg, qui domine le pont sur la Charente.

Ce pont est le passage stratégique entre :

Le 19 juillet 1242, les deux armées s'affrontent sur le pont.

Le 22 juillet 1242, la bataille se termine par une charge massive des chevaliers français, qui sortent du château.

Leurs adversaires sont contraints de fuir vers Saintes.

Henri III Plantagenêt retourne en Gascogne.

Les Franco-Poitevins exploitent leur avantage.

Sur le 23 juillet 1242, les Anglo-Poitevins battent de façon définitive leurs adversaires à Saintes.

Henri III Plantagenêt n'est plus à ce moment.

Ces deux batailles constituent la guerre Saintonge.

Thibault IV de Champagne participe au coté de Saint-Louis aux batailles de Taillebourg et de Saintes.

Ces victoires marquent la fin de la lutte des grands vassaux contre la Couronne.

Saint-Louis fait accepter le principe que les seigneurs possédant des fiefs en France et en Angleterre doivent désormais choisir celui des deux suzerains auquel ils entendent s'attacher.

Bien qu'ayant l'avantage, Saint-Louis préfère une paix qui satisfasse son sens de la justice et ménage le pieu Henri III Plantagenêt qu'il estime.

Henri III Plantagenêt signe une trêve de 5 ans, à Pons, le 1er août 1242.

Henri III Plantagenêt renonce à ses droits sur les châtellenies de Jarnac, Châteauneuf, Cognac, Merpins et Archiac, en décembre 1242 au profit d'Isabelle d'Angoulême, sa mère.

Hugues X de Lusignan se soumet au roi de France.

Au cours de la rencontre, Isabelle d'Angoulême, qui veut toujours porter le titre de reine, aurait tenté de faire empoisonner sans succès Saint-Louis.

Hugues X de Lusignan devient Seigneur de Jarnac et Châteauneuf.

Les châteaux Poitevin d'Hugues X de Lusignan sont confisqués.

Réarmés, ils seront vendus par Alphonse II de Poitiers.


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