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Événements contenant la ou les locutions cherchées



32 événements affichés, le premier en 1771 - le dernier en 1853



Naissance d'Isaac Thuret

Isaac Thuret naît à Weesp aux Pays-Bas le 22 août 1771, fils de Daniel Thuret (1736-1781) et de Susanna Maria de Putter (1745-1783).

Il est baptisé le 29 août 1771.

Il appartient à une famille française réformée partie en Hollande.



Isaac Thuret seul dirigeant de la maison Wils & Co

Négociant, armateur en Hollande, notamment avec son beau-frère Arnoud Wils, Isaac Thuret dirige seul la maison Wils & Co, mais son nom ne peut figurer dans la raison sociale, car il est encore mineur.

Le commerce du café fait la fortune d'Isaac Thuret.



Libération d'émigrés français

Isaac Thuret est nommé Magistrat à Amsterdam.

500 émigrés français sont emprisonnés lors de l'invasion de la Hollande en 1794-1795.

Isaac Thuret sauve la vie de ces émigrés en les faisant s'évader avec la complicité de Jean-Charles Pichegru.



Mariage d'Isaac Thuret avec Cornélia Henrica van Steenbergen

Isaac Thuret épouse à Baarn aux Pays-Bas le 19 mai 1798 Cornélia Henrica van Steenbergen. Leur enfant est :

Les Noces sont proclamées à Weesp le 17 et à Amsterdam le 25 avril 1798.



Isaac Thuret en Angleterre

Isaac Thuret ne veut pas de Louis-Bonaparte Ier de Hollande comme Roi.

Isaac Thuret vend sa maison sur le Herengracht à Amsterdam à Louis-Bonaparte Ier de Hollande.

Il lui vend très cher le mobilier...

Sur les conseils de ses amis, Isaac Thuret quitte la Hollande en 1806, pour l'Angleterre.

À Londres, Isaac Thuret retrouve son ami César Labouchere et Dorothy Baring, son épouse, fille du fondateur de la banque Baring.

César Labouchere est banquier et diplomate comme lui, associé de Hope.

Chez eux Isaac Thuret rencontre Henrietta van der Paadevoort, que son père leur a confiée.


Henrietta van de Paadevoort – 1824- par François-Joseph Kinson - Collection musée Anne-de-Beaujeu à Moulins

Mariage d'Isaac Thuret avec Henrietta van de Paadevoort

Isaac Thuret est veuf de Cornélia Henrica van Steenbergen.

Isaac Thuret épouse à Saint-Martin in the Fields dans le Middlesex le 28 juillet 1808 Henrietta van de Paadevoort, une jeune créole. Leurs enfants sont :



Retour d'Isaac Thuret en Hollande

Isaac Thuret revient en Hollande en 1809 et découvre un pays réduit à la misère.


Napoléon-Louis II Bonaparte

Abdication de Louis-Bonaparte Ier de Hollande

Napoléon-Louis II Bonaparte Roi de Hollande

Annexion de la Hollande à l'Empire français

En 1810, Louis revient vers ses sujets, mais peu de temps après les troupes françaises de surveillance étendent encore leur contrôle sur les villes de l'ouest du pays.

Louis-Bonaparte Ier de Hollande se rend compte que l'affaire est perdue.

Sans consulter son frère, Louis-Bonaparte Ier de Hollande abdique en faveur de son jeune fils Napoléon Louis II Bonaparte et s'enfuit à Vienne.

En 1810, Charles-François Lebrun est chargé d'organiser le rattachement à la France du royaume de Hollande mais devant son échec, l'empereur doit finalement envoyer Pierre-François Réal pour rétablir le calme.

Le royaume de Hollande est alors annexé à l'Empire français

Napoléon Ier institue un Conseil Général du Commerce à Paris.

Isaac Thuret décide de partir pour Paris où il représentera les intérêts d'Amsterdam à ce conseil.



Naissance de Malvina Thuret

Malvina Thuret naît le 3 juin 1813 à Paris, fille d'Isaac Thuret et d'Henrietta van de Paadevoort.



Isaac Thuret Consul Général de la Hollande à Paris

Isaac Thuret est nommé à titre personnel Consul Général de la Hollande à Paris en 1814 par Guillaume Ier des Pays-Bas.

Isaac Thuret participe avec Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord aux négociations du Traité de Paris.


Le pont du Ponthaut - par Victor Cassien, (1808 - 1893)

Les Cent-Jours

Guillaume II des Pays-Bas commandant de l'armée néerlandaise

Napoléon Ier débarque sur les côtes françaises à Golfe-Juan.

Au tout début mars 1815, Napoléon Ier rencontre par hasard Honoré V Grimaldi.

La légende veut que l'Empereur, s'étant entendu répondre Je vais chez moi à Monaco, aurait affirmé que lui aussi se rendait chez lui aux Tuileries.

Lors du retour de l'Empereur en 1815, il semble que Jean Gabriel Marchand d'abord voulu éviter tout contact entre ses troupes et celles de l'île d'Elbe.

Jean Gabriel Marchand envisage même d'évacuer Grenoble et de se retirer sur Chambéry pour soustraire ses soldats au prestige de la présence de Napoléon Ier.

Cependant un bataillon du 5e de ligne et une compagnie de sapeurs sont partis avec l'ordre de détruire le pont du Ponthaut à quelques lieues de la Mure.

Ce détachement est commandé par le chef de bataillon Lessard le 7 mars 1815 à 9 heures au village de Laffrey.

Vers 13 heures, Napoléon Ier y arrive également.

Les 2 troupes s'observent pendant quelque temps

Mais l'hésitation, si elle existait, nest pas de longue durée.

Napoléon Ier met pied à terre, et s'avance vers le bataillon, et aussitôt les cris de vive l'Empereur retentissent.

Jacques Louis César Alexandre Randon n'a plus qu'à retourner vers, Jean Gabriel Marchand, son oncle pour lui rendre compte de ce qui se passe.

Jean Gabriel Marchand se retire par la route de Chambéry avec 150 hommes restés fidèles aux Bourbons.

Jean Gabriel Marchand, rallié aux Bourbons, est maintenu dans son commandement de la 7e division militaire et conserve Jacques Louis César Alexandre Randon pour aide de camp.

En 1815, Guillaume II des Pays-Bas prend le commandement de l'armée néerlandaise pour combattre Napoléon Ier pendant les Cent-Jours.

Louis Alexandre Berthier accompagne le roi et se voit rayé de la liste des maréchaux.

Pendant les Cent-Jours, Charles Ferdinand d'Artois suit Louis XVIII à Gand.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot accompagne Louis XVIII, sur le chemin de Gand, jusqu'à Lille.

Charles César de Damas accompagne Louis XVIII en Belgique.

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt se rallie à la restauration et suit le roi à Gand durant les Cent-Jours

En 1815, pendant les Cent-Jours, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé cherche à organiser la résistance royaliste en Anjou avant de fuir en Espagne.

Marie-Thérèse Charlotte de France se trouve à Bordeaux, où elle tente d'organiser la résistance à Napoléon Ier, quand le roi s'est réfugié en terre étrangère, à Gand.

Napoléon, admiratif, dit de Marie-Thérèse Charlotte de France qu'elle est le seul homme de la famille, et la laisse s'embarquer pour l'Angleterre.

Hortense de Beauharnais est fidèle à l'Empereur pendant les Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, François Étienne Christophe Kellermann reste à l'écart des évènements.

Joseph Bonaparte est Lieutenant-général de l'Empire lors des Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, Charles-Marie Denys de Damrémont est nommé colonel et reste sous les ordres d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont.

Commandant de la 1ère subdivision de la 12e division militaire à La Rochelle, François-Xavier Donzelot se rallie à Napoléon Ier.

Charles-François Lebrun accepte pendant les Cent-Jours la charge de grand maître de l'Université.

Henri Gatien Bertrand se réinstalle aux Tuileries et devient grand Maréchal du Palais et conseiller militaire de Napoléon Ier.

Se déclarant royaliste, Élie Louis Decazes refuse de signer une adresse de félicitations à Napoléon Ier après son retour de l'île d'Elbe et reste fidèle aux Bourbons.

Isaac Thuret est un des rares diplomates à rester à Paris lors des Cent Jours.

Victor-Guy Duperré est nommé Préfet maritime de Toulon aux Cent-Jours.



Fondation de la banque Thuret & Co

Isaac Thuret fonde sa propre maison de banque Thuret & Co, avec le siège à Paris et une maison au Havre. La banque participe entre 1815 et 1830 à toutes les grandes opérations financières de l'époque.

Isaac Thuret achète son hôtel 12, Place Vendôme qui devient à la fois son domicile, le siège de sa banque et le Consulat Général de Hollande à Paris.



Grande disette

Isaac Thuret est sollicité en 1816 lors de la grande disette par Joseph-Dominique Louis pour financer les achats de blé étrangers portant sur plus de 100 000 000 de francs.



Traité d'Aix la Chapelle

La monarchie restaurée cherche à alléger le poids de la défaite de 1814 et 1815.

Isaac Thuret, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord et Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot du Plessis, participent aux négociations.

En 1818, la France, encouragée par la Russie, obtient au Congrès d'Aix-la-Chapelle :

Sous la pression des Britanniques l'abolition de la traite des Noirs sur les navires est ordonnée. L'esclavage est cependant maintenu.

En reconnaissance des services rendus à la France, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot du Plessis et plusieurs ministres veulent persuader Isaac Thuret d'être naturalisé par de Grandes Lettres et devenir Pair de France.

Bien que sachant que ses ancêtres sont des réfugiés français, Isaac Thuret n'accepte pas.


Château de Rentilly – par Henrietta van de Paadevoort

Cession de la terre de Passy

Cession du château de Rentilly

Isaac Thuret achète la terre de Passy en 1819.

La révolution française bouleversant le pays, le domaine de Rentilly a été laissé à l'abandon.

Le château de Rentilly est mis en adjudication le 31 juillet 1819.

Il est vendu à Isaac Thuret comme sa résidence à la campagne.

Henrietta van de Paadevoort, son épouse, fait de Rentilly un des lieux les plus raffinés et les plus en vogue de l'époque.

Les combles du château sont aménagés pour les fils du couple et le sous-sol devient une salle de billard, destinée au personnel.

L'intérieur est entièrement remanié (la chapelle du rez-de-chaussée laisse place à une bibliothèque. La modernité et le luxe entrent dans le château. le mobilier est en acajou, marbre blanc et bronzes. Le domaine se dote d'œuvres d'art, des tableaux de maîtres hollandais pour la plupart, mais également des aquarelles peintes par Henrietta van de Paadevoort elle-même.

Mme van de Paadevoort modifie ensuite le parc.

L'avenue principale qui permettait jusqu'alors d'accéder au château depuis l'entrée par la grille d'honneur disparaît. C'est la naissance du parc à l'anglaise. Des allées sablonneuses remplacent les grandes avenues et des arbres d'essences diverses (souvent rares) sont plantés dans le parc (les ormes qui longeaient l'avenue principale ayant été arrachés).

Des promenades se dessinent peu à peu dans tout le parc qui garde une disposition en étoile.

L'autre côté du château conserve sa disposition très classique.

Rien n'est alors trop beau, trop fastueux pour Isaac Thuret et son épouse.

Henrietta van de Paadevoort peint une série d'aquarelles montrant Rentilly en 1829.



Cession du château Brane Mouton

En 1830, Hector de Branne est plus intéressé par son autre vignoble, Château de Gorse (aujourd'hui Brane-Cantenac).

Hector de Branne vend le château Brane Mouton à Isaac Thuret pour la somme de 1,2 million de francs.

Isaac Thuret ne souhaite pas vivre dans les vignes et reste à Paris.

Il laisse le domaine du château Brane Mouton en ruine.



Isaac Thuret Conseiller de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

Isaac Thuret conseille volontiers Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé sur la gestion de sa fortune.

Il le retrouve pour ce faire très fréquemment en son château de Saint-Leu.



Mort de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans Héritier de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

Il semble que Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé est inquiet et qu'une partie de son entourage le pousse à émigrer par précaution.

Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles vient à Saint-Leu le 20 août 1830 pour rassurer Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé.

Le soir du 26 août 1830, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé se couche normalement. Rien ne laisse penser à une tentation suicidaire.

Au matin du 27 août 1830, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé est retrouvé pendu par le cou... mais les pieds touchant le sol, à l'espagnolette de la fenêtre de sa chambre du château de Saint-Leu.

Les légitimistes affirment sans preuve que Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé, bouleversé par les Trois Glorieuses et demeuré fidèle à la monarchie légitime, aurait décidé :

Averti de ces intentions, Louis-Philippe Ier de France et Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles l'aurait fait étrangler par Sophie Dawes et son frère, permettant à Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans, leur dernier fils de capter l'immense héritage du Prince.

Inversement les orléanistes tentent de démontrer que le Prince s'est rallié au nouveau régime. Il aurait :

L'abbé Pellier de Lacroix, confesseur du Prince, déclare publiquement que le Prince de Condé est innocent de sa mort, c'est-à-dire qu'il ne s'est pas suicidé.

On tient aujourd'hui pour le plus probable qu'il avait recours à la strangulation comme stimulant sexuel. Sophie Dawes l'aurait tenu sous sa coupe par son habileté dans cette pratique particulière. Le Prince aurait succombé à une séance plus poussée qu'à l'habitude, soit accident, soit assassinat...

La baronne aurait ensuite monté, avec l'aide de son frère, la mise en scène du suicide.

L'enquête ne permet pas d'établir qu'un crime a été commis. Sophie Dawes n'est pas inquiétée et repart à Londres.

Le titre de Prince de Condé s'éteint avec Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé.

Parmi les nombreux services qu'Isaac Thuret rend secrètement à la France, il serait intervenu auprès de Sophie Dawes pour préserver l'héritage de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé.

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans hérite de l'énorme patrimoine des Condé, estimée à 66 millions de francs-or, produisant 2 millions de revenus annuels comprenant le plus important patrimoine foncier du pays, dont le domaine de Chantilly (Oise) et d'immenses forêts en Thiérache (Aisne).

Eusèbe de Salverte, député d'extrême-gauche, interpelle le Ministère sur le paiement des droits de cette succession.

Jean-Louis Calmon, directeur de l'Enregistrement, répond que ces droits qui s'élèvent à plus de 4 millions, n'ont pas encore été réglés, le Gouvernement accordant toujours des délais pour l'acquittement des droits lorsqu'il est constaté que les héritiers n'ont pas les moyens de les acquitter.

Il ne se trouve dans la succession aucune valeur mobilière.

Les liquidateurs de la succession cherchent à contracter un emprunt sans y parvenir. Ils mettent en vente 9 000 arpents de bois et, avant peu de temps, les droits seront réglés.

Sophie Dawes repart à Londres à la suite de la mort d Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé.



Liquidation de la banque Thuret & Co

Après la Révolution de 1830, du fait de la conjoncture qui, à son avis, n'est pas favorable, Isaac Thuret liquide sa maison de banque, mais continue ses affaires, et s'investit plus particulièrement dans les achats fonciers.

Les archives complètes de la banque ont été déposées aux Archives Nationales.

En 1830, Isaac Thuret acquiert le célèbre vignoble de Mouton.

Isaac Thuret achète de nombreuses forêts, bois de Neuilly, de Vertus, etc, évitant toutefois d'acheter celles de la famille royale, sur les conseils d'un intermédiaire des Eaux et Forêts, Monsieur Allard.



Faillite du banquier Demiannay

En 1830, survient la faillite du banquier rouennais Demiannay, où la maison d'Isaac Thuret est impliquée en raison d'effets remis en garantie.

Se forme alors une coalition contre Isaac Thuret, dont la fortune considérable assure la solvabilité dont les créanciers rouennais ont le plus grand besoin.



Levée de l'embargo sur les navires hollandais

Lors de l'indépendance de la Belgique, les alliés veulent forcer Guillaume Ier des Pays-Bas, roi des Pays-Bas, à céder le port d'Anvers à la Belgique. il décide alors de l'embargo sur les navires hollandais.

Isaac Thuret fomente la révolte des propriétaires bordelais.

Isaac Thuret force ainsi son ami Rigny, ministre de la Marine, à lever cet embargo.

Isaac Thuret est pour alors victime d'un complot politico-financier.


Guillaume II des Pays-Bas à la tête de l'armée néerlandaise au combat de Ravels le 3 août 1831

Campagne des Dix-Jours

Prise d'Anvers

Guillaume II des Pays-Bas vit la sécession belge comme un échec personnel.

Lorsqu'il apprend l'élection de Léopold Ier de Belgique comme roi des Belges, il prend la décision d'envahir la Belgique.

À l'aube du 2 août 1831, les troupes néerlandaises traversent la frontière près de Poppel.

Les premières escarmouches entre les troupes belges et néerlandaises ont lieu près de Nieuwkerk.

Guillaume II des Pays-Bas soutient en personne ses troupes dirigées par des officiers qui ont l'expérience des guerres de l'empire français.

Auguste Thuret, fils Isaac Thuret, participe à cette campagne aux côtés des Hollandais. Auguste Thuret est officier d'ordonnance du général Boreel.

Les Belges, utilisant les forêts pour s'y fondre, se rallient dans Turnhout.

La ville est défendue par la troupe du général Charles Niellon dont a dit qu'il y a sauvé l'honneur de l'armée en résistant 24 heures avant de parvenir à soustraire ses hommes à l'ennemi.

Alors que les premiers combats de rue et les attaques surprises des débuts de la révolution se sont soldés par des succès pour les volontaires, la jeune armée belge manque par contre de l'entraînement nécessaire pour exécuter des batailles rangées en ordre serré contre des troupes appuyées par une forte artillerie.

Le 4 août 1831, les Néerlandais prennent la ville et hissent le drapeau néerlandais sur le fort d'Anvers, à la suite de la.

Cependant Guillaume II des Pays-Bas demande à ce qu'on retire ce drapeau car il estime que cela aurait symbolisé l'occupation de la Belgique et non la restauration de l'autorité néerlandaise.

Au même moment, les différentes armées néerlandaises pénètrent plus profondément encore dans le territoire belge et défont facilement de nombreuses milices et 2 armées régulières belges :

Le 5 août 1831, les Néerlandais battent les Belges près de Louvain.

Quelques troupes régulières du général Daine, ainsi que les volontaires limbourgeois commandés par de Brouckère restent malgré tout, à Liège.

Une partie d'entre eux sont originaire de la partie nord-est du Limbourg.

De plus, Bruxelles et le sud du pays restent encore aux mains des révolutionnaires.

Pour les Belges tout n'est pas encore perdu.

Cependant, le 8 août 1831, Léopold Ier de Belgique, à peine intronisé, appelle la France qui, avec l'Angleterre, s'est portée garante de l'indépendance belge.

Le gouvernement belge se rallie à l'intervention française, n'attendant même pas l'accord des chambres, en principe requis par la constitution pour toute intervention militaire sur le territoire de la Belgique.

Avec une célérité qui peut paraître étonnante pour l'époque, mais due à l'utilisation des télégraphes optiques, l'Armée du Nord française commandée par Maurice-Étienne Gérard passe la frontière le jour suivant.

Pendant ce temps-là, l'armée néerlandaise, aventurée jusqu'à l'est de Bruxelles, se sent entourée par un pays hostile et craint de devoir faire face à une guerre de guérilla, cauchemar des généraux de l'époque.

Guillaume II des Pays-Bas ne peut compter sur l'aide de la Prusse et de la Russie.

Pourtant, ces puissances sont dérangées par la révolution belge qui est une atteinte au traité de Vienne.

Mais Frédéric-Guillaume III de Prusse manque de moyens pour s'engager loin à l'ouest de son territoire et les troupes de Nicolas Ier de Russie sont retenues pour mater la révolte polonaise.

L'armée des Pays-Bas était donc laissée à elle-même face aux Français qui montent du sud, bien qu'ils aient reçu l'ordre de ne pas provoquer le combat, et des volontaires, sous la direction du chef insurgé de Brouckère, venant du nord.

Se sentant pris entre deux adversaires, craignant de devoir combattre contre les Belges sur ses arrières et inquiet des intentions des Français, le commandant néerlandais évacue soudainement toutes ses positions en Belgique à l'exception notable de la citadelle d'Anvers, ce qui conduira, un an plus tard, à un nouveau conflit.

Un cessez-le-feu est signé le 12 août 1831.

Guillaume II des Pays-Bas n'a pas réussi à reconquérir la Belgique.


Isaac Thuret

Cession de la terre de Lévy-Neureux-Champroux

Procès contre Isaac Thuret

Isaac Thuret achète à Louise-Cordélia-Eucharis Greffulhe la terre de Lévy-Neureux-Champroux en Bourbonnais par actes devant maîtres Grandidier et Palinot à Paris en juillet 1833.

Formée de plus de 4.500 hectares, elle comprend :

Ce fief est proche du berceau originel de Thuret, un peu plus au sud du département, près d'Aigueperse.

Près de deux siècles après les Thuret reviennent dans le Bourbonnais.

La terre est achetée en vue de la revendre par lots, ce qui est fait en partie.

Elle ne doit d'être restée dans la famille Thuret à la passion pour la chasse de Henry Thuret, son fils.

Depuis lors, la famille conserve encore à ce jour près de 3 000 hectares, et se partage par alliance :

Isaac Thuret est très riche.

Je crois avoir eu 20 millions de fortune...

Isaac Thuret, Consul général de Hollande lors de la guerre d'Indépendance de la Belgique, est également marqué politiquement.

Il subit un procès d'une durée encore jamais égalée qui le force à quitter la France en 1833.

Ce procès lui coûtera la somme faramineuse de plus de 5 millions de francs.



Retour d'Isaac Thuret en France

De retour en France en 1837, Isaac Thuret sort débouté de son procès et restera à jamais traumatisé jusqu'à la fin de ses jours.

Il est outragé comme diplomate, dans sa probité de banquier comme dans son honneur d'honnête homme, en proie à tout ce que l'ingratitude, la cupidité, la ruse, la calomnie ont pu ourdir, tenter et suivre de plus infâme pour conspirer sa ruine et le troubler dans ses plus chères affections.

Isaac Thuret s'occupera alors de plus en plus de ses petites filles.



Mariage de Jean-Louis Roger avec Malvina Thuret

Cession du château de Passy-sur-Seine

Jean-Louis Roger, deuxième Baron Roger, Capitaine de Hussards, épouse en 1838 Malvina Thuret. Leurs enfants sont :

Isaac Thuret achète le château de Passy-sur-Seine qu'il donne en dot à sa fille Malvina Thuret.



Mort d'Henrietta van de Paadevoort

Isaac Thuret sous tutelle

Henrietta van de Paadevoort, épouse d'Isaac Thuret, meurt en 1844.

La fortune d'Isaac Thuret, reste encore très importante.

La vie de la famille Thuret dans l'hôtel de la Place Vendôme et au château de Rentilly ont pratiquement cessé.

Ses enfants pour préparer une succession constituée d'un maximum de liquidité, souhaitent vendre l'hôtel de la Place Vendôme et le château de Rentilly.



Cession du château de Rentilly

Les enfants cherchent à prendre les choses en mains et éviter tous contacts d' Isaac Thuret, leur père avec les notaires, avocats et autres hommes d'affaires qui gravitent autour de lui.

Henri Thuret, son fils écrit à ce sujet à son beau-frère en janvier 1846 pour l'informer de leur décision : "Mes frères et moi avons été nommés administrateurs temporaires, ce qui le met hors d'état de faire des folies.

C'est dans le même but que nous avons fait émanciper Rodolphe Thuret. Mr le comte de l'Espine, mon cousin, a été nommé son curateur.".

Le 30 janvier 1846, les fils d'Isaac Thuret vendent le château de Rentilly à César Ernest André.

César Ernest André leur accorde un bail de 4 ans afin qu'ils restent locataires du domaine.


Grille d'honneur du château de Rentilly Château de Rentilly Château de Rentilly

Prise de possession du château de Rentilly

Des querelles entre César Ernest André et la famille d'Isaac Thuret entraînent la dénonciation du bail en avril 1849. César Ernest André prend possession du château de Rentilly.

Il y fait réaliser d'importants travaux.

Le château est surélevé, modifié, agrandi.

Il fait édifier la grille d'honneur du château, en fer forgé, flanquée de deux poteaux surmontés chacun d'un groupe sculpté en marbre réalisé en 1702 :



Mort de Frédéric Chopin

Isaac Thuret loue un vaste appartement à Frédéric Chopin dans son hôtel du 12 Place Vendôme.

Frédéric Chopin y meurt le 17 octobre 1849.

Frédéric-François voyage beaucoup, il visite par exemple la Russie, l'Italie et l'Orient.



Mort d'Isaac Thuret

Isaac Thuret meurt à Versailles le 10 juillet 1852.

Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise.

Rodolphe Thuret est chargé de la liquidation de la succession, en tant qu'administrateur provisoire, nommé par ordonnance de référé rendue le 24 juillet 1852 par le tribunal civil de la Seine.

La terre de Lévy est partagée entre les frères Henri Thuret et Rodophe Thuret. Sont alors vendus :


Château Mouton Rothschild

Cession du château Brane Mouton

En 1853, Nathaniel de Rothschild, désireux de servir à ces prestigieux invités son propre vin, acquiert le château Brane Mouton, un vignoble de Pauillac, en Gironde, auprès d'Isaac Thuret.

Nathaniel de Rothschild paye 1 175 000 francs pour les 65 hectares de Brane-Mouton (263 000 m²) de vignobles et renomme le domaine, Château Mouton Rothschild, qui deviendra l'un des vignerons les plus connus au monde.



Cession du vignoble de Mouton

Les héritiers d'Isaac Thuret revendent le vignoble du Clos Mouton à Nathaniel de Rothschild en 1853 pour 1 175 000 francs. Le vignoble prend alors le nom de Mouton Rothschild.


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