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Événements contenant la ou les locutions cherchées



15 événements affichés, le premier en 1390 - le dernier en 1434



Naissance d'Humbert de Grolée

Imbert ou Humbert de Grolée naît vers 1390, fils d'André de Grolée, Seigneur de Passins, et de Béatrix de Genève-Lullin.

Il est issu d'une très ancienne famille du Bugey, issue du village de Groslée.



Mariage d'Humbert de Grolée avec Béatrix Laure

Humbert de Grolée épouse le 28 mars 1413 Béatrix Laure, Dame de Brotel. Leurs enfants sont :



Humbert de Grolée Sénéchal et Capitaine de Lyon

Humbert de Grolée commence sa carrière lorsqu'il est encore écuyer-banneret en étant garde des ponts sur le Rhône.

Humbert de Grolée devient Sénéchal et Capitaine de Lyon en juillet 1418, nommé par Charles VII de France.



Combat de Servette

En 1420, Humbert de Grolée participe au combat à Servette entre Bernard d'Armagnac et une troupe bourguignonne composée du seigneur Forézien Rochebaron et d'un seigneur savoyard de Sallenôves.



Humbert de Grolée au Conseil de défense de la ville de Lyon

En 1421, Humbert de Grolée défend efficacement Lyon contre les bourguignons et siège au Conseil de défense de la ville de Lyon avec :

Pendant ses absences, Humbert de Grolée se fait suppléer d'abord par André de Grolée, son père, puis par Guichard de Marzé.



Jacquerie du Forez

En 1422, pour réduire une jacquerie du Forez, Humbert de Grolée reçoit de Philippe Marie Visconti une armée composée de 500 lanciers et 1000 archers.



Procès entre Aynard III de Clermont-en-Trièves et Humbert de Grolée

Aynard III de Clermont-en-Trièves a un procès avec Humbert de Grolée au sujet de la succession de Louise de Bressieu sa femme, qui se termina par une transaction le 18 avril 1422.

Aynard III de Clermont-en-Trièves restitue à Humbert de Grolée les châteaux de Bressieu et de Brezins, gardant le reste.



Siège du château de la Bussière

Jean II de Toulongeon Prisonnier

Humbert de Grolée fait la capture en 1423 de Jean II de Toulongeon, Maréchal de Bourgogne, qui assiège le château de la Bussière.



Prise du château de la Bussière

Réunion de Chambéry

Lieutenants d'Humbert de Grolée

Jean II de Toulongeon, libéré, prend le château de la Bussière par la force en 1424.

Humbert de Grolée est présent à la réunion de Chambéry comme représentant de Charles VII de France en septembre 1424.

Gillet de Saint-Priest est lieutenant d'Humbert de Grolée jusqu'en 1424.

Imbault de Blettereins, sire de Pierreclos est ensuite lieutenant d'Humbert de Grolée.

Le lieutenant aux fortifications est Audry Chevriers.



Réunions de Montluel et Bâgé

Humbert de Grolée est présent aux réunions de Montluel et Bâgé comme représentant de Charles VII de France en janvier 1425.



Réunion à Yenne

Humbert de Grolée est présent à la réunion à Yenne comme représentant de Charles VII de France en novembre 1427.



Bataille d'Anthon

Amédée VIII de Savoie rêve toujours d'une Grande Savoie s'étendant des Alpes à Lyon et espère sans doute récupérer ses possessions en Viennois et en Velin.

Amédée VIII de Savoie pense que la conquête du Dauphiné par Louis II de Chalon-Arlay est une chose tout à fait réalisable puisque l'élite dauphinoise a été complètement anéantie 6 ans plus tôt à Verneuil.

Amédée VIII de Savoie envoie à Louis II de Chalon-Arlay 300 cents lances triées sur ses réserves, tout en se tenant à l'écart.

Durant l'hiver de 1429 à 1430, Louis II de Chalon-Arlay fait fortifier le port d'Anthon et installe des garnisons dans les principaux châteaux de la baronnie.

Le château de Pusignan est occupé par ces troupes orangistes.

La Bâtie d'Azieu, forteresse delphinale, est prise d'assaut et conquise en quelques heures.

L'inquiétude se répand à travers tout le Dauphiné, même jusqu'à Vienne, qui se prépare à résister aux assauts des hommes d'armes du prince d'Orange.

Dès les premiers mois de 1430, on signale des levées d'hommes d'armes en Bourgogne.

Philippe III le Bon se décide à mener une guerre totale contre le Dauphiné et le royaume de France.

D'ailleurs, Louis II de Chalon-Arlay écrit à son châtelain d'Anthon, Antoine Ferrières :

Très chier et bien amé escuier, lettres de Monsieur de Bourgogne, lesquelles contiennent, qu'il veut que nous fassions la guerre au Dauphiné le plus fort que nous pouvons...

Il recommande cependant de faire comme si rien ne se préparait, obéissant ainsi aux gens du conseil delphinal.

Raoul VI de Gaucourt comprend rapidement les intentions de Louis II de Chalon-Arlay.

Le 20 mai 1430, Raoul VI de Gaucourt réunit les États du Dauphiné, à la Côte-Saint-André, pour voter un subside.

Raoul VI de Gaucourt se rend ensuite à Annonay où il engage les routiers espagnols de Rodrigue de Villandrando, qui traversent le Rhône à Vienne, le 26 mai 1430.

Le 27 mai 1430, Raoul de Gaucourt donne rendez-vous devant le château d'Auberive, à Humbert de Grolée, maréchal du Dauphiné et sénéchal du Lyonnais, qui amène avec lui :

Les Dauphinois prennent l'initiative de s'emparer des châteaux déjà occupés par les troupes orangistes.

La forteresse d'Auberive est prise et rasée le 27 mai 1430 par la petite armée delphinale

Les troupes dauphinoises se dirigent vers le nord et pénètre en Velin, où ils établissent leur camp sous les murs du château de Pusignan, le 7 juin 1430.

La garnison orangiste ne peut longtemps résister et capitule à la première attaque, dès le 9 juin 1430.

Le 8 juin 1430, la Bâtie-d'Azieu ou Assieu se rendit après un terrible assaut.

Le vendredi 9 juin 1430, l'armée delphinale doit faire face à une forte garnison orangiste devant le bourg fortifié de Colombier.

Le capitaine châtelain réside alors dans la puissante tour maîtresse circulaire dominant le village d'où des archers et arbalétriers peuvent tirer sur les assaillants.

Pour réduire cette place forte au plus vite, Sibuet de Rivoire, châtelain de Crémieu, est chargé de ramener les bombardes de la cité de Crémieu.

Le bourg est pris dans la journée mais une pluie torrentielle contraint les Dauphinois à renoncer au siège de la tour maîtresse où se trouvent les derniers défenseurs.

Le 10 juin 1430, vers 6 heures, la pluie cesse, permettant aux hommes d'armes de Raoul de Gaucourt de poursuivre leur attaque du dernier réduit. En milieu de journée, après une défense acharnée, les Orangistes déposent les armes.

Entre-temps, Louis II de Chalon-Arlay, qui a passé le Rhône la veille, dépêche un groupe de soldats à Colombier afin de savoir ce qui s'y passe. Ces hommes se heurtent aux Milanais de Burnon de Caqueran qui viennent à leur rencontre.

Au lieu d'engager la lutte, les orangistes préfèrent s'enfuir, persuadés que la position de Colombier, plus forte, peut repousser les assauts dauphinois. Ils ignorent alors que cette place forte est prise.

Selon les chroniqueurs, l'armée dauphinoise se compose d'un peu plus de 1 600 hommes :

Parmi les combattants, se trouvent :

Selon le rapport officiel, l'armée de Louis II de Chalon-Arlay compte environ 4 300 hommes dont :

Les nobles qui accompagnent Louis II de Chalon-Arlay sont :

Les troupes dauphinoises doivent faire face à une armée 3 fois plus importante et mieux organisée.

Le dimanche 11 juin 1430, l'armée dauphinoise entend au petit jour dans la plaine la messe célébrée par le chapelain du gouverneur du Dauphiné puis s'ébranle en direction d'Anthon.

Louis II de Chalon-Arlay, perplexe, décide de rassembler ses chevaliers et sa piétaille, puis d'Anthon se dirige vers Colombier, afin de porter secours à ses hommes.

La stratégie des dauphinois consiste à :

En ce temps-là, le grand bois des Franchises, dans lequel va se dérouler la bataille, est beaucoup plus étendu et plus compact qu'il ne l'est aujourd'hui. Il s'étend depuis les environs d'Anthon jusqu'à la maison-forte de Malatrait et la ferme de la Batterie situés un peu au sud de Janneyrias.

À l'est de ce village, se trouvent des marécages que l'on appelle aujourd'hui marécages de la Laichère.

En bon ordre, les forces dauphinoises vont prendre les positions d'embuscade assignées.

Le premier temps de l'offensive s'exécute de point en point :

Les premiers cavaliers de la colonne orangiste sont à la Batterie, prêts à sortir, quand les routiers de Villandrando se jettent, lance au poing, à leur tête.

Les chevaux blessés se cabrent, les hommes tombent. Le massacre commence alors dans un désordre indescriptible.

Dans la plus grande confusion, la tête de la colonne orangiste, empêtrée, décimée, cherchant une échappatoire, reflue et se retourne sur le reste de l'armée de Louis II de Chalon-Arlay.

Pour accentuer l'affolement parmi les Orangistes, les Dauphinois hurlent et les bombardes venues de Crémieu rajoutent au tumulte. La marche confiante de l'armée orangiste devient un sauve-qui-peut général.

Les cavaliers orangistes abandonnent dans les bois leurs destriers sellés et harnachés.

Les hommes de trait et d'armes laissent arcs, épées, lances et arbalètes à terre afin d'échapper à la fureur dauphinoise.

Les survivants se dirigeant vers Anthon, arrivés au passage de la route de Lyon-Crémieu, sont alors obligés de se découvrir devant les dauphinois.

Louis II de Chalon-Arlay perd la bataille entre 13 heures et 14 heures.

Les fuyards bourguignons sont massacrés : environ 300 morts. Des charniers sont constitués le long de la route du château des Burlanchères.

Le Dauphiné est sauvé et reste dans le Royaume de France.

Sur le champ de bataille gisent les corps :

Selon la chronique, pour échapper aux hommes d'armes de Grolée, détalèrent comme des lapins :

Le comte de Fribourg, récemment promu dans l'ordre de la Toison d'Or, est dégradé par Philippe III le Bon après avoir fait preuve de lâcheté au combat.

Sont fait prisonniers par les dauphinois:

François de la Palud, le nez emporté par un coup de hache, aura recours à sa mère Aynarde de la Baulme pour payer une rançon de 8 000 florins d'or.

Les pertes dauphinoises se limitent à quelques hommes d'armes.

Le 13 juin 1430, à Crémieu sont vendus 1200 chevaux harnachés récupérés.

L'étendard rouge et or d'Orange sera exposé à la cathédrale Saint-Jean à Lyon.

Une stèle commémorant cette bataille est érigée sur la route à l'est de Janneyrias.

Louis II de Chalon-Arlay s'enfuie et s'échappe grâce à la rapidité de son vigoureux destrier.

Selon Mathieu Thomassin, Louis II de Chalon-Arlay retraverse le Rhône à Anthon en se précipitant en armure dans le fleuve avec sa monture et réussit malgré le fort courant à gagner la rive opposée.

Selon les propos du héraut Berry, il aurait traversé le Rhône en bateau, à la faveur de la nuit.

Louis II de Chalon-Arlay est fait prisonnier après avoir traversé le Rhône.

Bien longtemps après, avoir payé une forte rançon, Louis II de Chalon-Arlay se rend dans l'un de ses châteaux jurassiens.

Louis II de Chalon-Arlay perd ses fiefs en Dauphiné et ne cessera de revendiquer, auprès du roi de France, ses possessions en Dauphiné.

Louis II de Chalon-Arlay doit faire hommage à Charles VII de France pour sa principauté d'Orange, ce qui lui évitera d'ailleurs de payer la totalité de sa rançon.

Philippe III le Bon retire à Louis II de Chalon-Arlay tous les privilèges liés à son appartenance à l'ordre de la Toison d'Or.

Raoul de Gaucourt confie la garde des châteaux de Colombier et d'Anthon à Gilet Richard, seigneur de Saint-Priest jusqu'au moment où Louis de Saluces sera reconnu comme légitime héritier de Bertrand de Saluces, son oncle.

La baronnie d'Anthon sera restituée à la maison de Saluces et Louis II de Chalon-Arlay n'obtient que de maigres compensations financières.

Charles VII de France confisque le château de Pusignan à Alix de Varax qui avait pris le parti de Louis II de Chalon-Arlay et en fait don à Rodrigue de Villandrando, dont la vaillance a été déterminante dans l'issue du combat.

600 chevaliers bourguignons et savoyards prisonniers seront libérés contre une forte rançon.

Humbert de Grolée est fait maréchal du Dauphiné.



Chevauchée en Charolais

Réunion de Bourg-en-Bresse

En 1431, Humbert de Grolée participe à une chevauchée en Charolais.

Humbert de Grolée est présent à la réunion de Bourg-en-Bresse comme représentant de Charles VII de France en septembre 1431.


Ruines de Grollée - restes de l'ancien château féodal

Humbert de Grolée Seigneur de Viriville

Humbert de Grolée devient Seigneur de Viriville dans l'Isère en 1432.

Sur un promontoire dominant le village subsistent les Ruines de Grollée, restes de l'ancien château féodal.



Mort d'Humbert de Grolée

Humbert de Grolée est Seigneur de Quirieu (Bouvesse-Quirieu en Isère), d'Illins (Luzinay en Isère) et de Châteauvilain en Isère.

Humbert de Grolée meurt à Lyon le 24 décembre 1434 environ 3 heures après la my nuit.

Il est inhumé dans l'église des Cordeliers, dont sa famille est bienfaitrice.

Aucun de ses enfants ne reste à Lyon.

Ses biens sont vendus et passent à la famille Varey, belle-famille de son grand-père Guy II de Grolée.


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