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Événements contenant la ou les locutions cherchées



24 événements affichés, le premier en 1297 - le dernier en 1362



Mariage d'Henry de Lancastre avec Maud de Chaworth

Henry de Lancastre épouse en 1297 Maud de Chaworth. Leurs enfants sont :



Naissance d'Henry de Grosmont

Henri ou Henry de Grosmont ou de Lancastre naît vers 1299, fils d'Henry de Lancastre (mort en 1345), Comte de Leicester et de Lancastre, et de Maud de Chaworth.



Mariage d'Henry de Grosmont avec Isabelle de Beaumont

Henry de Grosmont épouse en 1334 Isabelle de Beaumont (1315-après 1356).

Leurs enfants sont :



Naissance de Mathilde de Lancastre

Mathilde de Lancastre naît en 1335, fille d'Henry de Grosmont, Comte de Lancastre, et d'Isabelle de Beaumont.



Nouvelle invasion de l'Écosse

En mai 1336, une armée anglaise menée par Henry de Grosmont, Duc de Lancaster envahit l'Écosse, suivie par une autre armée sous le commandement du roi Édouard III d'Angleterre.

Ensemble, elles ravagent une large part du nord-est de l'Écosse, saccageant Elgin et Aberdeen, pendant qu'une troisième armée fait de même dans le sud-ouest et dans la vallée de le rivière Clyde.

Poussé par cette invasion, Philippe VI de France fait savoir qu'il va aider les Écossais.

Une flotte et une grande armée sont prêtes à envahir aussi bien l'Angleterre que l'Écosse.

Édouard III d'Angleterre avorte rapidement son invasion.

Les Écossais, sous le commandement d'Andrew Murray, capturent et détruisent alors les forteresses anglaises, et ravagent la campagne anglaise.

À fin de 1336, les Écossais ont repris le contrôle.



Henry de Grosmont Comte de Derby

Henry de Grosmont devient Comte de Derby en 1337.


Bataille de l'Écluse

Bataille de l'Écluse

Édouard III d'Angleterre blessé

Mort d'Hugues Quiéret

Mort de Nicolas Béhuchet

Édouard III d'Angleterre, en quête d'alliés dans sa guerre contre la France, conclut une alliance avec Jacques van Artevelde, lui promettant de l'argent et de la laine, vitale à l'économie flamande, en échange d'un soutien flamand pour ses opérations militaires et de la permission pour ses troupes de stationner en Flandre en vue d'une invasion de la France.

Mais Jacques van Artevelde n'a toutefois pas l'intention d'engager toutes ses ressources dans cette guerre et n'a par ailleurs pas pleinement le contrôle des cités marchandes qui ont émergé dans cette région semi-indépendante.

Édouard III d'Angleterre demande que 150 000 flamands l'attendent à son arrivée. Il est quelque peu surpris de découvrir que seulement une fraction de ce nombre a été rassemblée.

La bataille de l'Écluse oppose la flotte d'Édouard III d'Angleterre à celle de Philippe VI de Valois. La rencontre a lieu à Sluis, en Flandre zélandaise, devant l'estuaire du Zwin, bras de mer de nos jours ensablé qui mène à Bruges.

Sluis, anciennement Sluys, en néerlandais signifie écluse.

Les Français disposent :

soit un total d'environ 30 000 hommes.

Les commandants, Hugues Quiéret et Nicolas Béhuchet, ne sont pas des marins.

Ce sont des administrateurs chargés en principe d'assurer le transport d'une armée.

Ils reçoivent l'ordre d'empêcher le débarquement de l'armée d'Édouard III d'Angleterre et transforment la flotte en barricade sur 3 rangs, enchaînée d'une rive à l'autre, sauf 4 nefs et les Génois.

Le matin du 24 juin 1340, les 250 navires anglais avec 15 000 hommes plus les équipages apparaissent.

Henry de Grosmont participe à cette bataille.

À midi, avec la marée et le vent portant, l'armada Anglaise attaque.

Du côté français les arbalétriers ont l'initiative mais rapidement ils sont dominés par la vitesse de tir des archers gallois. Après l'abordage les combats furieux se déroulent sur les ponts.

Hugues Quiéret et Nicolas Béhuchet parviennent à investir le bateau d'Édouard III d'Angleterre, la Thomas, et à le blesser à la cuisse.

Mais ils sont faits prisonniers.

Immédiatement Hugues Quiéret est malgré ses blessures décapité et son corps jeté à la mer.

Nicolas Béhuchet meurt pendu.

Ils paient de leur vie leurs actes de cruauté lors de la Bataille d'Arnemuiden, 2 ans plus tôt.

Dans l'après-midi, grâce au vent qui a changé de direction, la flotte flamande peut quitter la rive et vient se mêler au combat.

La panique s'empare des Français.

N'ayant pas d'autre échappatoire que de sauter à l'eau, ils périssent noyés par milliers.

Seule la moitié des Génois, dont Barbavera (Boccanegra), parvient à s'échapper.

Guillaume de Bohun participe à cette victoire anglaise.

La France a perdu 20 000 hommes.

Sergent d'armes du Roi, Renault d'Aumont donne le 2 juillet 1340, quittance d'un emprunt sur ses gages pour son service de guerre "ès champ lès l'Escluse" en Artois, scellée de son sceau.



Luttes entre français et anglais en Bretagne

Mort de Robert III d'Artois

Olivier IV de Clisson Prisonnier

En janvier 1342, le château de Blain appartenant à Olivier IV de Clisson est choisi comme quartier-général par Robert Bertrand, lieutenant du roi envoyé par Philippe VI de Valois pour aider à ramener les partisans Jean de Montfort à l'obéissance envers Jeanne Ire de Penthièvre, la duchesse légitime.

Début mai 1342, Charles de Blois-Châtillon, Louis Ier de Blois-Châtillon, Louis de La Cerda prennent Rennes après quelques jours de siège.

En 1342, le château de Jugon est repris par Charles de Blois-Châtillon.

En mai 1342, l'armée Charles de Blois-Châtillon s'empare d'Auray de Vannes, de Guérande et du Croisic.

En mai 1342, Walter Mauny arrive à Brest et s'attaque à Tregarantec, où il s'empare d'Hervé de Léon.

Jeanne la Flammes, épouse de Jean de Montfort, est assiégée à Hennebont par Charles de Blois-Châtillon dès fin mai 1342.

Fin juin 1342, Jeanne la Flammes reçoit un secours anglais de 6 000 hommes amenés Walter Mauny.

Début juillet 1342, les français mène un raid sur Portsmouth, port que vient de quitter l'escadre de Guillaume de Bohun, Comte de Northampton, composée de 260 nefs, 1350 hommes, destinée à la sauvegarde de Brest.

De juillet à août 1342, l'armée de Charles de Blois-Châtillon, qui a reçu des renforts, prend Auray, Vannes, Guérande, Guémené mais échoue devant Quimperlé.

À la mi août 1342, ils mettent le siège devant Brest où s'est réfugiée Jeanne la Flammes, par terre. Les Génois pour Charles de Blois-Châtillon tiennent la mer.

Le 18 août 1342, Guillaume de Bohun arrive en vue de Brest, attaque et détruit les génois.

Sur terre, les assiégeants quittent leurs positions, pensant que les 260 nefs contiennent une trop forte armée.

Guillaume de Bohun bat les troupes de Charles de Blois-Châtillon près de Lanmeur le 29 septembre 1342, où Geoffroy de Charny est fait prisonnier;

Début octobre 1342, Marigny prend Sainte-Bazeille.

En octobre 1342, Édouard III d'Angleterre est en Bretagne avec Pembroke, Salisbury, Suffolk et Robert III d'Artois.

Henry de Grosmont combat en Bretagne.

Robert III d'Artois commande une flotte anglaise.

Ils prennent Vannes et doivent ensuite l'abandonner car ils sont aussitôt assiégés par les partisans de Charles de Blois-Châtillon.

Robert III d'Artois est battu à Beauvoir par une escadre hispano-génoise, puis est blessé mortellement sous les remparts de Vannes.

Robert III d'Artois meurt en octobre 1342 de ses blessures. Il est inhumé en la cathédrale Saint-Paul à Londres.

Pris dans un combat, Olivier IV de Clisson demeure quelque temps prisonnier des Anglais, auxiliaires Jean de Montfort.

En novembre 1342, les anglais prennent Roche-Periou, Redon, Malestroit, Ploërmel, Pontivy. Casseneuil se donne aux anglais.

En décembre 1342, les anglais saccagent les faubourgs de Dinan, et la région de Dol-de-Bretagne.

Édouard III d'Angleterre est repoussé à Vannes et à Rennes. Il bloque Charles de Blois-Châtillon à Nantes. C'est alors le statu quo.


Gaston III Phébus hérite d'un territoire morcelé entre Béarn et Foix

Bataille d'Algérisas

Mort de Philippe III d'Évreux Roi de Navarre et Comte d'Évreux

Charles II le Mauvais Comte d'Évreux

Siège d'Algérisas

Mort de Gaston II de Foix

Gaston III Phébus Comte de Foix

Philippe III d'Évreux prend part à la Reconquista et participe à la bataille d'Algérisas ou Algésiras en Andalousie, le 16 septembre 1343, un engagement contre les maures.

Henry de Grosmont se distingue lors de ce combat.

Philippe III d'Évreux meurt à Jerez de la Frontera en Andalousie le 23 septembre 1343.

Il est inhumé à Sainte-Marie-la-Réale à Pampelune.

Charles II le Mauvais devient Comte d'Évreux en 1343.

Gaston II de Foix participe au siège d'Algérisas.

Gaston II de Foix meurt à Séville le 26 septembre 1343.

Gaston III Phébus, son fils, lui succède très jeune sur des territoires morcelés :

Cette disposition particulière conduit les rois rivaux de France et d'Angleterre à ménager le Comte de Foix pour éviter qu'il ne passe dans l'autre camp.

Avec cette stratégie, Gaston III Phébus parvient à rester assez neutre.

Ses domaines sont donc relativement épargnés des désastres de la Guerre de Cent Ans.

Éléonore de Comminges, sa mère, assure la régence jusqu'à ses 14 ans.


Catapultage d'un messager anglais avec une baliste

Prise de Bergerac

Bataille d'Auberoche

Mort de Louis Ier de Poitiers-Valentinois

Aymar VI de Poitiers-Valentinois Comte de Valentinois et de Diois

Les affrontements entre Anglais et Français reprennent après une trêve de 5 années.

En juin 1345, Henry de Grosmont débarque depuis l'Angleterre à Bayonne avec 500 chevaliers et 2 000 archers, se dirige vers le nord par Bordeaux et voit son armée grossir avec l'arrivée de Gascons dans ses rangs.

Henry de Grosmont conduit un raid de vaste envergure le long de la frontière gasconne avec la France, s'emparant de la ville de Bergerac en août 1345.

Avant de rentrer à Bordeaux afin de se réapprovisionner en troupes et en vivres, Henry de Grosmont prend le village et le château d'Auberoche.

En octobre 1345, les Français décident de contrattaquer en plaçant 7 000 hommes sous les ordres de Louis Ier de Poitiers-Valentinois.

Jean II le Bon doit s'emparer de La Réole.

Jean II le Bon donne l'ordre à Louis Ier de Poitiers de reprendre Auberoche afin de le soulager.

Les Français bloquent l'accès au château d'Auberoche, empêchant toute aide anglaise depuis l'ouest.

Pendant le siège, un messager cherche à rejoindre les lignes anglaises afin de demander de l'aide.

Il est capturé et renvoyé au château d'Auberoche par les Français, qui le catapultent avec leur baliste.

Cette anecdote est probablement apocryphe (fausse).

Le soldat anglais est grièvement blessé.

Le 21 octobre 1345, les Anglais commandés par Henry de Grosmont avancent depuis Périgueux pendant la nuit, traversant la rivière à 2 reprises, et s'installent à l'aube sur une colline surplombant l'armée française.

Conscient de son infériorité numérique, Henry de Grosmont attend pendant plusieurs jours l'arrivée en renfort de Lawrence Hastings mais perd patience.

À l'aube du 21 octobre 1345, Henry de Grosmont convoque ses officiers, dont Wauthier de Masny, et décide de passer à l'attaque, capitalisant sur un effet de surprise qui sèmerait la confusion dans les rangs français et empêcherait une défense efficace.

Henry de Grosmont espionne lui-même les Français et décide d'organiser un assaut en 3 corps d'armée :

L'attaque est conduite alors que les Français s'apprêtent à déjeuner, ce qui les plonge dans la panique et le désarroi.

Les unités françaises qui s'échappent forment une masse compacte et sont des proies faciles pour les archers anglais qui font de nombreuses victimes.

Les Français décident de battre en retraite.

À ce moment-là, Frank Halle, le commandant anglais d'Auberoche, décide de faire une sortie qui bouscule l'arrière de l'armée française.

Cette nouvelle attaque, additionnée à une nouvelle charge de la cavalerie de Henry de Grosmont, précipite une déroute totale chez les Français.

Louis Ier de Poitiers-Valentinois, le commandant français, meurt le 23 octobre 1345 de ses blessures.

Aymar VI de Poitiers-Valentinois, fils de Louis Ier de Poitiers-Valentinois, devient Comte de Valentinois et de Diois.



Bataille de Bergerac

Hugues III de Castelnau-Calmont Prisonnier

Entièrement dévoué au roi de France lors de la guerre de Cent Ans, Hugues III de Castelnau-Calmont sert dans l'armée du comte de l'Isle-Jourdain qui défend Bergerac, en 1345, contre Henry de Grosmont, Comte de Derby.

Hugues III de Castelnau-Calmont est fait prisonnier par ce dernier. Il paye rançon peu après.



Mort d'Henry de Lancastre 3e comte de Leicester et de Lancastre

Henry de Grosmont Comte de Lancastre et de Leicester

Henry de Lancastre meurt le 25 mars 1345.

Henry de Grosmont, son fils, devient Comte de Lancastre et de Leicester.



Henry de Grosmont Lieutenant du roi et capitaine en Aquitaine

Henry de Grosmont est nommé lieutenant d'Édouard III d'Angleterre et capitaine en Aquitaine en mai 1345.

Charles Ier de Montmorency accompagne Jean II le Bon contre Henry de Grosmont en 1345



Naissance de Blanche de Lancastre

Blanche de Lancastre naît en 1345, fille d'Henry de Grosmont de Lancastre (arrière petit fils du roi Henri III Plantagenêt) et d'Isabelle de Beaumont.



Combats de Meilhan, Monségur et La Réole

Prise Saint-Jean-d'Angély

Henry de Grosmont remporte quelques combats à Meilhan, Monségur et La Réole,

Henry de Grosmont prend Saint-Jean-d'Angély et pousse jusqu'à Montreuil-Bonnin.

Henry de Grosmont rembarque en 1347.

Édouard III donne à Henry de Grosmont la ville de Bergerac et le droit de frapper monnaie.



Henry de Grosmont Comte de Lincoln

Henry de Grosmont Vice-régent du duché de Gascogne

Henry de Grosmont devient Comte de Lincoln en 1349.

En 1349, Henry de Grosmont devient vice-régent du duché de Gascogne, charge étendue la même année au Poitou, avec le monopole sur le sel du golfe de Poitou.


Henry de Grosmont

Henry de Grosmont Duc de Lancastre

Après avoir secouru le Prince Noir au large de la Gascogne, Henry de Grosmont devient Duc de Lancastre en 1351.

C'est le seul Duc de l'époque en Angleterre avec le duc de Cornouailles, le Prince Noir.



Mariage de Guillaume Ier de Bavière-Straubing avec Mathilde de Lancastre

Mathilde de Lancastre est veuve de Ralph Stafford.

Guillaume Ier de Bavière-Straubing épouse en 1352 Mathilde de Lancastre, fille d'Henry de Grosmont et d'Isabelle de Beaumont. Leur enfant est :



Guillaume II de Penhoët Amiral

Siège de Rennes

En octobre 1356, Henry de Grosmont vient assiéger Rennes, espérant ainsi précipiter la fin de la Guerre de succession de Bretagne.

Plutôt que tenter de prendre la ville par force, et malgré sa grande supériorité numérique, Henry de Grosmont préfère établir un blocus visant à affamer les habitants.

Les faubourgs sont développés hors de la zone de l'enceinte gallo-romaine qui est alors entourée de remparts.

Ils se retrouvent largement ruinés.

Guy XII de Montmorency-Laval et Jean Ier de Rohan se jettent dans Rennes pour défendre la place.

Cette opération est sans doute effectuée pour Couanier de Launay sur la demande de son oncle Pierre de Laval, alors évêque de Rennes.

La défense de Rennes est assurée par Guillaume II de Penhoët, Capitaine-Comte de Rennes, qui réside au château, assisté par Bertrand de Saint-Pern, commandant dans la ville et parrain de Bertrand Du Guesclin.

Le siège traîne en longueur, sans action militaire d'éclat.

Guillaume II de Penhoët devient Amiral de la flotte royale avant 1356.



Suite et fin du siège de Rennes

En février 1357, des habitants de Rennes entendent des bruits souterrains qui leur font comprendre que Henry de Grosmont a ordonné le percement d'une galerie sous les remparts, espérant pouvoir faire discrètement déboucher des troupes au cœur de la ville.

Guillaume II de Penhoët, mis au courant, ordonne aux habitants des maisons proches des remparts de suspendre chez eux des bassines de cuivre contenant des boules métalliques, afin de déterminer l'emplacement exact de la galerie grâce aux vibrations causées par le travail de mine.

Une fois l'emplacement déterminé, une contre-mine est creusée, et une troupe de soldats commandée par Saint-Pern massacre les sapeurs avant de mettre le feu aux poutres soutenant le boyau.

Alain Bouchart, dans ses Grandes Chroniques de Bretagne, place l'endroit de la contre-mine à l'intérieur de l'église Saint-Sauveur, juste sous le crucifix.

Une légende apparue plus tard, affirme que la statue d'une Vierge à l'Enfant située dans une chapelle de l'église se serait miraculeusement animée, montrant du doigt l'endroit où il fallait creuser.

Un culte est depuis rendu à cette statue, nommée Notre-Dame des Miracles et des Vertus.

Henry de Grosmont, connaissant l'état de famine à l'intérieur des murs, fait paître au troupeau de porcs (2 000 à 4 000 selon Michel de Mauny) devant les portes Mordelaises pour attirer les Rennais hors de la ville.

Guillaume II de Penhoët fait suspendre à une poterne de la porte une truie dont les cris attirent les cochons, qui pénètrent dans la ville avant que les Anglais puissent réagir.

Les bourgeois, éclatant de rire en haut des remparts, profitent de l'occasion pour se moquer de leurs assiégeants restés bouche bée devant la ruse : " Vous nous devez des gages, car nous sommes maintenant vos porchers ! "

Peu après, un ravitaillement est apporté par Bertrand du Guesclin, qui entre dans la ville avec de pleines charrettes de vivres, en détournant par la ruse l'attention d'Henry de Grosmont, lui ayant fait croire à l'approche d'une troupe de mercenaires allemands.

Son arrivée galvanise les assiégés, et les semaines suivantes voient se produire une série de coups de main et de duels, Bertrand Du Guesclin s'illustrant à nouveau durant l'un d'entre eux, contre l'Anglais Bramborc.

Pour Michel de Mauny, le siège est levé en février ou mars 1357 par des secours commandés par un certain Thibaud de Rochefort.

Les autres sources s'accordent à dire que la ville est rançonnée par Henry de Grosmont.

L'Histoire de Bretagne d'Henri Poisson et Jean-Pierre le Mat précise que le siège est levé à la suite d'un traité entre la France et l'Angleterre, mais n'indique ni date, ni le montant pris par Henry de Grosmont aux habitants.

Jean-Pierre Leguay précise qu'un compromis est trouvé entre Henry de Grosmont et les Rennais et que le siège est levé le 5 juillet 1357 au prix d'une rançon de 100 000 écus dont 20 000 comptant.



Siège de Rennes

Bertrand du Guesclin Chevalier

Bertrand du Guesclin Capitaine de Pontorson et du mont Saint-Michel.

Jean IV de Bretagne commence à prendre parts aux opérations militaires en 1357.

Rennes est assiégée par Henry de Grosmont, Duc de Lancastre en 1357.

Charles de Dinan fait partie des défenseurs.

Bertrand du Guesclin, au service de Charles de Blois-Châtillon, se fait connaître en participant à la défense de la ville qu'il délivre le 5 juillet 1357.

En compagnie d'Arnoul d'Audrehem, Pierre Ier de Villiers est sauvé d'une embuscade par Bertrand Du Guesclin, fait qui vaut à ce dernier son titre de chevalier.

Eléastre de Marès adoube Bertrand du Guesclin chevalier au château de Montmuran (commune des Iffs)

Pierre Ier de Villiers est rappelé par Charles V le Sage en tant que chevalier du Guet à Paris.

Pierre Ier de Villiers prend Bertrand Du Guesclin alors sous son aile et lui fournit des troupes.

Pierre Ier de Villiers laisse à Bertrand Du Guesclin son poste à Pontorson.

Bertrand du Guesclin est nommé capitaine du Mont Saint-Michel sur recommandation de Pierre Ier de Villiers.

Bertrand du Guesclin remporte plusieurs victoires qui permettent d'écarter la menace anglaise du Mont Saint-Michel pour plusieurs années.


Paix de Brétigny

Paix de Brétigny

Libération de Jean II le Bon

Louis II de Bourbon, Louis d'Évreux et Jean Ier de Berry Otages

Comté de Ponthieu rendu aux Anglais

À l'initiative d'Innocent VI, Androin de la Roche, abbé de Cluny, fait accepter, le 4 mars 1360, le principe d'une négociation entre la France et l'Angleterre.

Sur le chemin du retour, se voyant en mauvaise position et craignant que sa chevauchée ne s'achève sur un désastre, Édouard III d'Angleterre consent à revenir sur les accords de Londres.

Les ennemis se retrouvent au début mai 1360 dans le village de Brétigny, un hameau qui est aujourd'hui situé sur la commune de Sours, près de Chartres.

Une stèle a été dressée à proximité des lieux présumés de la négociation.

Les négociations débutent sous la présidence de Raymond de Canillac.

Jean Chandos négocie pour Édouard III d'Angleterre, durant 7 jours, en présence d'Henry de Grosmont.

Parmi les négociateurs français, Jean de Dormans, évêque de Beauvais, chancelier du royaume de France, et son frère Guillaume, deux éminents juristes, défendent âprement la cause royale.

Jean II de Melun est l'un des plénipotentiaires français

Louis II de Bourbon et Charles Ier de Montmorency sont négociateurs pour la France.

Jean Ier le Meingre, Maréchal Boucicaut, est l'un des signataires du côté français.

Le 8 mai 1360 des préliminaires de paix sont signés, mettant fin à plus de 2 décennies de combats.

La rançon est ramenée à 3 millions d'écus d'or, ce qui reste un montant énorme.

Les Anglais obtiennent par ailleurs une pleine souveraineté, sans hommage féodal, sur une région côtière qui comprend :

Les vicomtés de Turenne et de Thouars deviennent anglaises.

Le comté de Gaure passe sous souveraineté anglaise.

La baronnie de Fiennes se retrouve en territoire anglais.

En échange, Édouard III d'Angleterre convient de ne plus revendiquer le trône de France et renonce à afficher les lys capétiens sur ses armoiries.

Jean II le Bon quitte sa prison, pour quelques mois seulement.

Bonabes IV de Rougé et de Derval, ambassadeur du roi est donné comme otage

Louis II de Bourbon, Louis d'Évreux et Jean Ier de Berry sont donnés comme otage pour garantir le traité de Brétigny.

Enguerrand VII de Coucy, Guy II de Blois-Châtillon, Jean II de Melun et Pierre II d'Alençon font aussi partie des Seigneurs donnés en otages aux Anglais.

Jean VI d'Harcourt est donné en otage et pleige.

Guy V de Châtillon-Saint-Pol, Guy VI de Luxembourg, son beau-frère et Valéran III de Luxembourg, son neveu, sont aussi donné en otage.

Guy II de Chauvigny est donné otage.

Suit une période où le Comté de Blois est occupé et traversé par des armées créant pillage et désolation.

En décembre 1360, les premiers francs sont frappés pour aider à payer la rançon du roi Jean II le Bon.

Dénommé le Franc à cheval, il s'agit en fait d'un écu qui va être tiré à 3 millions d'exemplaires.

Il pèse 3,82 grammes d'or fin et vaut une livre tournois ou 20 sols.

Le roi y est représenté sur un destrier, armé d'un écu à fleur de lys et brandissant l'épée, avec le terme "Francorum Rex" (Roi des Francs).

Jacques Ier de Bourbon perd le Ponthieu qui est rendu aux Anglais.

Après le traité, Robert Knolles retourne en Bretagne et assiste à nouveau Jean IV de Bretagne dans sa lutte pour la possession du duché.

La lutte contre les compagnies est l'un des enjeux majeurs du retour de Jean II le Bon.

Il tente d'utiliser les unes contres les Autres.

Gaston III Phébus a l'opportunité de se débarrasser de Jean Ier de Berry, ainsi que d'obtenir une énorme compensation pour la perte de la Bigorre.



Mort d'Henry de Grosmont

Henry de Grosmont meurt le 13 mai 1361 de la peste noire.


Jean de Gand

Jean de Gand Duc de Lancastre

En 1362, à la suite de la mort de son beau-père, Henry de Grosmont, Jean de Gand devient Ier Duc de Lancastre, titre qui lui donne une considérable indépendance vis-à-vis du roi.

Il devient un prince extrêmement riche avec 30 châteaux et de vastes domaines en Angleterre et en France.

La maison du duc de Lancastre est alors comparable à celle d'un monarque.


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