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Événements contenant la ou les locutions cherchées



50 événements affichés, le premier en 1002 - le dernier en 1062



Mariage de Robert II Le Pieux avec Constance d'Arles

Robert II Le Pieux épouse en 1002 ou 1003 Constance d'Arles, fille de Guillaume Ier le Libérateur, Comte de Provence et de Toulouse, et d'Adélaïde d'Anjou. Leurs enfants sont :

Par ce mariage, le nord et le sud de la France se trouvent réunis.

Robert II Le Pieux a un fils illégitime :

Guillaume Ier de Bellême, un familier de Robert II le Pieux l'accompagne à Arles lors de ce mariage.



Naissance d'Henri Ier de France

Henri Ier de France naît en 1008 ou 1009, fils de Robert II le Pieux et de Constance d'Arles.


Blason des Ducs de Bourgogne

Henri Ier de France Duc de Bourgogne

Vers 1017, Robert II le Pieux remet le duché de Bourgogne à son second fils, Henri Ier de France, tout en continuant à gouverner personnellement la province.


Filles de Yaroslav Ier le Sage – Anne – Anastasia - Elizabeth et peut-être Agathe - Fresque du XIe siècle dans la Cathédrale Sainte-Sophie de Kiev

Mariage d'Yaroslav Ier de Kiev avec Ingegerd de Suède

Ingegerd de Suède est un moment fiancée au Roi Norvégien Olaf Haraldsson Digre (le Gros).

Yaroslav Ier de Kiev épouse vers 1015 ou en février 1019 Ingegerd de Suède, fille d'Olof de Suède et d'Estrid Edla d'Obotrie. Leurs enfants sont :



Dédicace de l'église abbatiale de Lagny-sur-Marne

Don d'un clou de la croix du Christ

2 ans après son achèvement, l'église abbatiale de Lagny-sur-Marne est dédicacée en 1019 par Léothéric, archevêque de Sens, en présence de Robert II le Pieux et d'un grand nombre de princes et d'évêques.

L'église est dédiée à Saint Pierre, Saint Paul et aux Saints Innocents.

La seigneurie de Laigny (dénomination populaire de la bourgade) est rétablie.

Robert II le Pieux fait don à l'abbaye de Lagny-sur-Marne de la pointe d'un des clous de la croix du Christ et d'une épine de la Couronne du Sauveur.

Ces reliques proviennent du trésor de Charlemagne à Aix-la-Chapelle.

Lagny-sur-Marne s'appellera Lagny Le Clou.

Un dimanche de Passion, Robert II le Pieux vient à Lagny-sur-Marne en procession, pieds nus, accompagné d'Henri Ier de France, alors Duc de Bourgogne.

Le souvenir de cette procession sera renouvelé tous les ans jusqu'au jour où les Calvinistes brûleront ces reliques.

Le blason de la ville de Lagny-sur-Marne comporte toujours ce clou.



Mort de Étienne de Vermandois Comte de Troyes, de Meaux, de Vitry et d'Omois

Maison de Blois

Eudes II de Blois Comte de Troyes, de Meaux

Eudes II de Blois Comte de Champagne

Étienne Ier de Vermandois meurt en 1022 sans descendance.

Eudes II de Blois, son cousin, occupe rapidement la Champagne : les comtés de Troyes et de Meaux.

Le Roi Robert se résigne à lui accorder les domaines d'Étienne Ier de Troyes afin de résoudre les conflits dans sa propre famille concernant le choix de son fils Henri Ier de France comme son successeur sur le trône de France.

Cette acquisition de la Champagne est une source de nouveaux conflits.

Eudes II de Blois est couronné comte de Champagne.

Eudes II de Blois conserve ses droits sur le Comté de Reims aux dépens d'Ebles de Roucy, Archevêque de Reims à qui ces droits devaient revenir et bat monnaie à sa place.

L'Abbaye de Lagny-sur-Marne passe sous la protection des comtes de Champagne.



Mort d'Hugues de France

Henri Ier de France associé au trône de France

Hugues de France meurt en 1027.

Il inhumé dans l'église de l'abbaye Saint-Corneille.

Constance d'Arles donne à l'abbaye de Compiègne un très important domaine à Verberie pour le repos de son fils Hugues de France.

Henri Ier de France, son frère, devient l'héritier de la couronne de France.

Le dimanche 15 mai 1027, Robert II le Pieux le fait alors couronner à Reims.

Èbles Ier de Roucy est l'Évêque consécrateur.



Rébellion féodale contre Robert II le Pieux

La reine Constance d'Arles accuse Henri Ier de France d'être "dissimulé, indolent, efféminé et totalement porté à négliger les intérêts de Robert II Le Pieux, son père".

Elle favorise les intérêts de Robert Ier le Vieux, 3e de ses fils âgé de presque 15 ans, afin qu'il hérite de la couronne. Elle multiplie les intrigues et implique la majeure partie des grands vassaux dans une rébellion féodale.

Le Roi tente de ramener le calme entre ses deux fils, mais ces derniers se liguent contre lui.

Henri Ier de France enlève la forteresse de Dreux, mais Robert II Le Pieux envahit la Bourgogne et s'empare d'Avallon et de Beaune.

Les fils révoltés se soumettent à Robert II Le Pieux, leur père, et ce dernier pardonne leurs actes.



Nouvelle rébellion des fils de Robert II le Pieux

En 1030, Henri Ier de France et Robert Ier le Vieux, son frère, se dressent une nouvelle fois contre Robert II le Pieux, leur père.

Robert II le Pieux se réfugie en Bourgogne, où il trouve un soutien auprès :

Après avoir guerroyé quelques mois, Robert II le Pieux reprend la main et fait la paix avec ses deux fils.



Naissance d'Enguerrand Ier de Boves

Enguerrand Ier de Boves naît en 1030 ou vers 1042, fils de Dreux ou Drogon de Boves, Seigneur de Boves, et d'Adèle de Crépy.

Drogon de Boves s'illustre sous les règnes de Robert II le Pieux et d'Henri Ier de France.


Henri Ier

Mort de Robert II Le Pieux

Henri Ier de France Roi de France

Révolte de Robert Ier le Vieux, de Constance d'Arles et d'Eudes II de Blois

Siège de Sens

Robert II le Pieux meurt à Melun le 20 juillet 1031.

Il est inhumé à Saint-Denis.

Marqué par ses péripéties matrimoniales, le règne de Robert II le Pieux l'est aussi par l'énergie qu'il déploie contre les grands féodaux pillards, toujours prêts à s'opposer au pouvoir royal.

Henri Ier de France devient Roi de France en 1031.

Guillaume Busac assiste au couronnement d'Henri Ier de France.

Henri Ier de France fait de Melun sa demeure principale.

Dès son accession au trône, Henri Ier est confronté à la révolte de son frère Robert Ier le Vieux qui est fortement soutenu par leur mère Constance d'Arles et par Eudes II de Blois et une ligue formée par les féodaux.

Ils s'emparent de Sens et occupent le domaine royal.

Henri Ier de France se réfugie auprès de Robert le Diable, Duc de Normandie.

Il a également comme appui :

Henri Ier de France reconquière le pouvoir.

Foulques III Nerra Comte d'Anjou assiège Sens.



Cession du Vexin Français au Duc de Normandie

Henri Ier de France cède le Vexin Français à Robert le Magnifique.



Lutte d'Henri Ier de France contre les princes territoriaux

Henri Ier de France soutient d'incessants combats contre les princes territoriaux qui entouraient et menaçaient facilement le domaine royal :

Vaincu à plusieurs reprises, Henri Ier de France réussit seulement à assurer la survie de la monarchie capétienne, sans pouvoir empêcher l'autonomie féodale.

Certains vassaux, comme les ducs de Bretagne, de Bourgogne ou d'Aquitaine, se considèrent comme indépendants.

Le Roi entretient cependant une politique extérieure active, rencontrant deux fois l'empereur Henri III le Noir et manifestant les prétentions capétiennes sur la Lorraine, tenant tête au pape.



Succession de Liétry de Sens

En 1032, il faut pourvoir à la succession de Liétry, Archevêque de Sens.

Henri Ier de France choisit Gilduin fils cadet du Comte de Joigny.

Eudes II de Blois pousse alors le Chapitre à choisir Mainard et refuse l'entrée de la ville à Gilduin.

Henri Ier de France, accompagné de Foulques III Nerra, vient alors mettre le siège, sans succès, devant Sens.

Mais il finit par entrer dans la ville et mettre en place Gilduin qu'il a fait consacrer à Paris.

Eudes II de Blois fait alors attribuer l'Évêché de Troyes, devenu vacant, à Mainard.


Blason des Ducs de Bourgogne

Robert Ier le Vieux Duc de Bourgogne

En juillet 1032 ou 1034, Henri Ier de France renonce au riche duché de Bourgogne et le cède en apanage à Robert Ier le Vieux, son frère, en pleine propriété et en tant que fief héréditaire.

Cette décision marque le début de 3siècles d'affrontements qui opposeront les ducs de Bourgogne aux rois de France.

Robert Ier le Vieux donne naissance à une nouvelle tige de la Maison de Bourgogne : la dynastie capétienne de Bourgogne

Sa lignée, qui s'éteindra en 1361, régnera sur le Portugal jusqu'en 1385 par l'intermédiaire de la branche cadette issue de son petit-fils, Henri de Lusitanie.

Au début le duché est composé des comtés d'Autun, de Beaune, d'Avallon, de Dijon et de Châtillon-sur-Seine.

Pendant 300 ans, les capétiens se maintiennent à la tête de ce duché, par une succession régulière de père en fils, et ainsi ils peuvent se consacrer à arrondir petitement mais sûrement leurs possessions.

Les premiers ducs sont de simples féodaux, ne prêtant, ni ne recevant l'hommage.

Ils vivent dans leurs châteaux de Dijon ou de Châtillon-sur-Seine, occupés à la chasse et à la guerre.

La féodalité ronge les droits ducaux.

Les Comtes de Chalon sur Saône, de Mâcon, de Nevers et d'Auxerre sont puissants.

Il faudra plus d'un siècle pour que le Duc de Bourgogne domine les autres seigneurs.

Robert Ier le Vieux est un violent.

Ses exactions commises à l'égard des églises et des abbayes sont nombreuses. Il enlève les récoltes, saisit les dîmes, s'empare des celliers.

En Auxerrois, en Langrois, dans le Dijonnais et l'Auxois, partout s'élèvent les plaintes des religieux.

Robert Ier le Vieux fait la guerre à propos des limites entre le comté d'Auxerre et le duché de Bourgogne contre Renaud Ier de Nevers et Guillaume Ier de Nevers.



Mort de Rodolphe III Roi de Bourgogne transjurane et d'Arles

Guerre de succession du royaume de Bourgogne transjurane et d'Arles

Rodolphe III le fainéant n'a pas d'héritier et fait son testament en faveur de Conrad II le Salique qui est alors l'héritier du royaume carolingien de Bourgogne et de Provence.

Rodolphe III le fainéant meurt en septembre 1032.

Les filles de Conrad III le Pacifique sont à l'origine de la guerre de succession après la mort de leur frère.

La lutte s'engage entre l'empereur Conrad II le Salique et Eudes II de Blois.

Il est vrai qu'Eudes II de Blois est l'héritier le plus direct de Rodolphe, car il est le fils de sa seconde sœur Berthe, tandis que Conrad n'est que le mari de sa nièce Gisèle.

Eudes II de Blois envahit le royaume de Bourgogne.

Renaud Ier de Bourgogne-Comté et les grands de Bourgogne choisissent le parti d'Eudes II de Blois.

La lutte entre les deux cousins dure 2 ans. Ce conflit accentue le malheur des pauvres, qui subissent depuis deux ans les méfaits de la grande famine qui sévit sur la France et la Bourgogne

Eudes II de Blois abandonne la partie devant une coalition formée par le nouvel empereur Conrad II le Salique et Henri Ier de France.

En 1032, Conrad II le Salique annexe le royaume d'Arles.

En 1032, le royaume de Bourgogne est rattaché à l'Empire

Raimbaud de Reillanne agit alors en prélat du Saint-Empire.



Renoncement d'Eudes II de Blois à la succession de Bourgogne

Conrad II le Salique est couronné en 1033 à l'Abbaye de Payerne puis une nouvelle fois, plus tard, à Genève.

Eudes II de Blois n'en poursuit pas moins son projet et envahit la Bourgogne: il s'empare de Vienne, et occupe les châteaux de Joux, de Neuchâtel et de Morat, dans le Jura et conserve l'appui de Renaud Ier de Bourgogne-Comté sur le comté de Bourgogne.

Eudes II de Blois se laisse appeler "Roi" par ses partisans.

Eudes II de Blois abandonne la partie devant une coalition formée par le nouvel empereur Conrad II le Salique et Henri Ier de France.

L'archevêque de Besançon Hugues Ier qui a choisit le parti de Conrad II le Salique, est récompensé. Il lance les travaux de restauration de l'église Saint-Étienne de Besançon vers 1033.



Pèlerinage à Jérusalem de Robert le Magnifique

Mort de Drogon de Vexin Comte d'Amiens et de Vexin

Gautier III de Vexin Comte de Vexin, d'Amiens et du Maine

Mort de Robert le Magnifique

Guillaume le Conquérant Duc de Normandie

Turquetil d'Harcourt Gouverneur de Guillaume le Conquérant

Robert le Magnifique s'apprête à partir en pèlerinage à Jérusalem peut être par repentir d'avoir empoisonné son frère Richard III de Normandie.

Le départ du duc est un risque car la Normandie va se retrouver sans maître et on ne revient pas toujours vivant de ce voyage.

Avant de partir, Robert le Magnifique rassemble les grands du duché à Fécamp.

Il leur demande de reconnaître comme hériter son jeune fils Guillaume le Conquérant.

Les barons qui reprochent à Guillaume le Conquérant de ne pas être issu d'une union légitime, semblent accepter la décision ducale sur le moment mais sûrement avec réticence.

Mais Robert le Magnifique n'a pas le choix : c'est son seul enfant masculin.

Guillaume le Conquérant est placé sous la garde d'Henri Ier de France.

Robert le Magnifique part au début 1035 et prend la route terrestre pour rejoindre Rome.

L'empereur byzantin Michel IV le Paphlagonien l'accueille à Byzance.

En 1035, Drogon de Vexin accompagne Robert le Magnifique, Duc de Normandie, en pèlerinage à Jérusalem.

Drogon de Vexin meurt à Nicée en juin 1035 au retour.

Gautier III de Vexin devient Comte de Vexin, d'Amiens et du Maine.

Robert le Magnifique parvient jusqu'à Jérusalem.

Robert le Magnifique meurt à Nicée le 22 juillet 1035 sur le chemin du retour.

Robert le Magnifique semble avoir une personnalité violente et difficile.

Sa mauvaise réputation provient en partie des conditions douteuses qui lui permirent d'accéder au trône de Normandie.

Il est parfois considéré comme l'inspirateur du personnage légendaire de Robert le Diable.

Robert le Magnifique laisse comme héritier Guillaume le Conquérant, un enfant.

Profitant de sa minorité, les Richardides dirigent le duché :

Le duché sombre dans l'anarchie mais Guillaume le Conquérant, avec une force de caractère remarquable, rétablira son autorité par les armes sur la Normandie.

Turquetil d'Harcourt est gouverneur de Guillaume le Conquérant durant sa minorité.



Roger Ier de Montgommery exilé à la cour de France

Après la mort de Robert le Magnifique en 1035, Roger Ier de Montgommery ne semble plus en faveur.

Guillaume de Jumièges explique qu'il est exilé à la cour d'Henri Ier de France, à cause de sa perfidie.

On suppose qu'il a dû se rebeller contre l'autorité Guillaume le Conquérant.



Bataille de Hanol

Mort d'Eudes II de Blois

Mort de Manassès de Dammartin Comte de Dammartin-en-Goële et de Combs-la-Ville

Thibault III de Blois Comte de Blois, Tours, Chartres, Châteaudun et Sancerre

Thibault III de Blois Seigneur de Château-Thierry, Provins et Saint-Florentin

Étienne Ier de Blois Comte de Meaux et de Troyes et de Vitry

En association avec Eudes de France, frère cadet d'Henri Ier de France, Eudes II de Blois cherche à se créer un royaume entre France et Germanie.

Il attaque en Lorraine, prend Bar le Duc et se porte sur Aix la Chapelle.

Gothelon Ier de Verdun défend ses duchés.

Gothelon Ier de Verdun bat Eudes II de Blois à Honol ou Hanol entre Bar-le-Duc et Verdun le 15 novembre 1037.

Henri Ier de Louvain aide Gothelon Ier de Verdun.

Manassès de Dammartin meurt le 15 novembre 1037 tué à Bar-le-Duc.

Eudes II de Blois meurt lors de la bataille et est inhumé à coté de ses aïeux dans l'Abbaye de Marmoutier à Tours.

Eudes II de Blois est inhumé en l'abbaye de Marmoutiers.

À la fin de sa vie, Eudes II de Blois fait construire à Tours un grand pont sur la Loire.

Conrad II le Salique décide de lever les sentences contre ses adversaires d'hier.

Le Comte Renaud, chef de la coalition, réfugié à Dijon, reçoit une ambassade de l'empereur qui lui annonce ses désirs de réconciliation.

Le patrimoine d'Eudes II de Blois est partagé en 1037 entre ses deux fils :

Raoul III de Valois organise la résistance du camp blésois face à Henri Ier de France.



Eudes de France Prisonnier

Henri Ier de France reprend Sens et fait prisonnier son frère Eudes de France.



Rébellion contre Henri Ier de France

De 1041 à 1044, Étienne Ier de Blois et Thibault III de Blois participent à la rébellion contre Henri Ier de France menée par Raoul III de Valois (Raoul IV de Vexin) et Galéran III de Meulan.

Galéran III de Meulan est vaincu et ne conserve ses terres que par le soutien de Guillaume le Conquérant.

Capturé par l'armée royale en 1041, Raoul III de Valois change de camp et se rallie au capétien, favorisant sa politique en Champagne.



Mariage de Henri Ier de France avec Mathilde de Frise

Henri Ier de France épouse en 1043 Mathilde de Frise (1027-1044).


Bataille de Nouy

Siège de Tours

Bataille de Nouy

Thibault III de Blois Prisonnier

Cession de la Touraine

Henri Ier de France reçoit l'aide de Geoffroy II Martel, Comte d'Anjou.

Ce dernier, après avoir assiégé Tours, bat Thibault III de Blois et Étienne Ier de Blois à Nouy (Saint-Martin-le-Beau) le 21 août 1044.

Cette victoire stabilise définitivement la position d'Henri Ier de France.

Thibault III de Blois est fait prisonnier et est enfermé au château de Loches.

Pour prix de sa liberté, Thibault III de Blois doit céder à Geoffroy II Martel toutes ses possessions de Touraine avec la ville de Tours et les châteaux de Chinon et de Langeais.

Il ne conserve que l'Abbaye de Marmoutier.

Thibault III de Blois, prisonnier, perd définitivement Tours et la Touraine.

De nombreux tenants des Comtes de Blois sont évincés non seulement en Touraine mais également dans les régions voisines : Vendômois,… La Maison de Blois ne réussira plus jamais à intervenir dans ces régions.

Le Val de Loire est désormais sous l'influence Angevine.

Le centre de gravité des possessions de la Maison de Blois se déplace de la Loire vers la Seine.

A partir de là, Henri Ier de France s'inquiète de la montée en puissance du Comte d'Anjou et ne le laisse plus agir à sa guise.



Guillaume Busac Comte de Soissons

Mariage de Guillaume Busac avec Adélaïde de Soissons

Henri Ier de France donne le comté de Soissons à Guillaume Busac (de jure uxoris).

Guillaume Busac épouse en 1045 ou en 1058 Adélaïde de Soissons. Leurs enfants sont :



Tentative d'assassinat de Guillaume le Conquérant à Valognes

En 1046, Guillaume le Conquérant échappe de peu à une tentative d'assassinat à Valognes organisée par des barons rebelles du Bessin et du Cotentin qui ont choisi comme chef Gui de Bourgogne, normand par Adélaïde de Normandie, sa mère et propre cousin de Guillaume le Conquérant.

Guillaume le Conquérant s'empresse de demander l'aide de son suzerain, Henri Ier de France.


Bataille de Val-ès-Dunes Colonne érigée à Vimont par Arcisse de Caumont en 1846 en souvenir de la bataille du Val-ès-Dunes

Bataille de Vals-ès-Dunes

Mort de Grimoult du Plessis

En 1047, Gui de Bourgogne veut prendre la succession du duché de Normandie à son cousin Guillaume le Conquérant.

Henri Ier de France, protecteur du jeune Guillaume le Conquérant, lève en hâte une armée d'environ 10 000 hommes. Guillaume le Conquérant aligne quelque 350 chevaliers et un millier de gens d'armes.

Les troupes rebelles, fortes d'environ 25 000 combattants, sont dirigées par Gui de Bourgogne et, entre autres, par les puissants barons :

Thury, aujourd'hui Thury-Harcourt, est le nom d'un des fiefs de Raoul Taisson.

Pour son soutien, Néel II de Saint-Sauveur reçoit l'Isle-Adam de Gui de Bourgogne.

Le 10 août 1047, ils se rencontrent dans la plaine du Val-ès-Dunes, située à 12 km au sud-est de Caen et au sud-ouest de Chicheboville.

À la toute dernière minute, Raoul Taisson, un des seigneurs rebelles, pousse son fameux cri "Thury" et change de camp pour se rallier à Guillaume le Conquérant.

La bataille est un véritable désastre pour les conjurés.

Dans leur fuite, beaucoup de chevaliers se noient en tentant de traverser l'Orne au gué d'Athis, entre Fontenay et Allemagnes c'est-à-dire entre Saint-André-sur-Orne et Fleury-sur-Orne.

Au XIIe siècle, longtemps après les faits, Roman de Rou de Wace écrit un récit de la bataille.

Gui de Bourgogne doit se séparer de ses comtés de Brionne et de Vernon en Normandie. Il trouve refuge auprès de Geoffroy II Martel, son oncle, Comte d'Anjou.

Néel II de Saint-Sauveur fuit le champ de bataille mais est rattrapé. Guillaume le Conquérant le prive de ses biens et fonction et l'exile.

Beaucoup de conjurés survivants, leurs forteresses démantelées, sont bannis ou s'exilent volontairement en Italie méridionale, où vivent de nombreux compatriotes.

Un seul conjuré, Grimoult du Plessis qui se distingue par ses origines plus modestes, est emprisonné et exécuté par le Guillaume le Conquérant, exception car le plus souvent Guillaume le Conquérant.

Ce succès assoit l'autorité du jeune Guillaume le Conquérant.

La Normandie retrouve pour un temps la paix et la prospérité.



Mort d'Étienne Ier de Blois

Eudes III de Champagne Comte de Meaux et de Troyes

Thibault III de Blois Tuteur d'Eudes III de Champagne

Étienne Ier de Blois meurt en 1047.

Eudes III de Champagne devient Comte de Meaux et de Troyes sous le nom d'Eudes II.

Thibault III de Blois devient le tuteur d'Eudes III de Champagne.

De fait, Thibault III de Blois reconstitue ainsi l'ensemble Bléso-Champenois d'Eudes II de Blois, son père.

Ayant un meilleur sens politique que celui-ci, il a la sagesse de se rapprocher d'Henri Ier de France.



Henri Ier de France à Saint-Quentin

Henri Ier de France revenant de sa conférence avec Henri III le Noir, en 1047, est reçu avec solennité par Herbert V de Vermandois qui lui abandonne pendant son séjour toute son autorité, comme devoir du vassal envers le suzerain.

Henri Ier de France, enchanté, prodigue ses bienfaits à la ville de Saint-Quentin et à son église.



Thibault III de Blois Comte Palatin

Concile de Sens

Cession de Saint Médard de Soissons à Henri Ier de France

Le 17 avril 1048, Thibault III de Blois est à Paris, où il reprend le titre de Comte Palatin porté par son père et est assidu à la cour Royale.

Thibault III de Blois est présent au Concile de Sens, en 1048, et y accepte la cession à Henri Ier de France de l'Abbaye de Saint Médard de Soissons.



Ambassade l'évêque Roger de Châlons à Kiev

Colportées par la rumeur, la beauté, la sagesse, la piété de la princesse Anne Yaroslavna de Kiev rayonnaient sur l'immensité de l'Asie mystérieuse.

Henri Ier de France, un jour, en eut ouï dire.

En 1048, Henri Ier dépêche en ambassade l'évêque Roger de Chalons, misérable petite ambassade à l'aune du malheureux royaume franc ravagé par les guerres et les famines.

Des milliers de lieues séparent Kiev de Paris, des mois et des mois de route à travers dangers et périls.

L'évêque Roger fait deux allers et retours.



Siège de Sainte Maure de Touraine

En 1049 Geoffroy II Martel assiège Henri Ier de France dans Sainte Maure de Touraine.


Anne Yaroslavna de Kiev

Mariage de Henri Ier de France avec Anne Yaroslavna de Kiev

Roger de Châlons a finalement gain de cause et ramène en France la princesse Anne Yaroslavna de Kiev qui emporte avec elle, dans d'innombrables chariots, tous les trésors des confins d'Orient.

Henri Ier de France épouse dans la cathédrale de Reims le dimanche 19 mai 1051, jour de Pentecôte, Anne Yaroslavna de Kiev, fille de Yaroslav Ier de Kiev et d'Ingegerd de Suède. Leurs enfants sont :

Elle reçoit en même temps l'onction d'huile sainte qui la consacre Reine de France.

Anne est l'unique rayon de soleil d'Henri Ier Roi malchanceux.


Nord de la France vers 1050

Flandre, Vermandois et Artois vers 1050

En 1051, Geoffroy II Martel s'empare du Mans, de Domfront et d'Alençon au dépend du seigneur de Bellême qui les tenaient du roi de France.

Pendant qu'Henri Ier de France menace les arrières de Geoffroy III d'Anjou, Guillaume le Conquérant assiège Domfront et prend Alençon qui est incendié. La garnison de Domfront se rend avec la promesse d'être épargnée.



Naissance de Philippe Ier de France

Philippe Ier de France naît à Conteville en Normandie en 1052, fils d'Henri Ier de France et d'Anne Yaroslavna de Kiev.

Il est autant Viking que Français.



Mariage de Guillaume le Conquérant avec Mathilde de Flandre

Guillaume a du mal à conquérir les faveurs d'une bien-aimée cousine, Mathilde de Flandre, qui hésite à convoler avec un bâtard. Il use de violence pour s'emparer de la jeune fille et il semble que celle-ci ne lui en tient pas longtemps rigueur...

Guillaume Ier le Conquérant épouse en 1053 Mathilde de Flandre. Leurs enfants sont :

Mais ce mariage fait apparaître Guillaume le Conquérant trop puissant aux yeux d'Henri Ier de France qui inverse son alliance et prend le parti :

et des barons normands rebelles à Guillaume le Conquérant.



Mort d'Enguerrand II de Ponthieu

Guy de Ponthieu Comte de Ponthieu

Mariage de Lambert II de Boulogne avec Adélaïde de Normandie

Lambert II de Boulogne devient ainsi comte d'Aumale

Au début 1053, Guillaume d'Arques se révolte contre Guillaume le Conquérant, son neveu, soutenu par Henri Ier de France.

Enguerrand II de Ponthieu, alors opposé à Guillaume le Conquérant, et Eustache II de Boulogne, son cousin, choisissent le camp de Guillaume d'Arques.

Une des sœurs d'Enguerrand II de Ponthieu a épousé Guillaume d'Arques.

Baudouin V de Flandre se range du côté de Guillaume le Conquérant, son gendre.

Lambert II de Boulogne ou de Lens, fils d'Eustache Ier de Boulogne et de Mathilde de Louvain, est fidèle à Baudouin V de Flandre, son suzerain.

Enguerrand II de Ponthieu meurt le 25 octobre 1053 lors de combats livrés à Saint-Aubin-sur-Scie, dans le Comté d'Arques en Seine-Maritime.

Guillaume d'Arques parvient à s'enfuir et à se réfugier à Boulogne.

Guillaume le Conquérant confisque le domaine d'Aumale, qu'il donne à Adèle de Normandie, sa sœur Adèle, veuve d'Enguerrand.

Le Ponthieu revient à Guy de Ponthieu, frère d'Enguerrand II de Ponthieu.

En récompense de sa fidélité, Lambert II de Boulogne épouse Adélaïde de Normandie. Leur enfant est :

Lambert II de Boulogne devient ainsi comte d'Aumale.



Bataille de Mortemer

À la fin de l'hiver de 1053 à 1054, deux armées franco-angevines envahissent la Normandie :

Le projet est de réunir les 2 armées devant Rouen, la capitale du duché de Normandie.

En face Guillaume le Conquérant choisit une attitude défensive, il constitue également 2 armées :

Les 2 armées ont pour ordres d'éviter l'affrontement et de surveiller les corps adverses, pour n'agir qu'au moment le plus propice.

Hugues de Gournay le Vieux et Hugues II de Montfort-sur-Risle sont aux côtés de Guillaume le Conquérant.

La bataille de Mortemer a lieu sur le territoire de la commune de Mortemer, dans le pays de Bray en Seine-Maritime.

Profitant de la négligence des Français, les Normands attaquent pendant la nuit le camp français, mettant le feu au village.

Surpris dans leur sommeil les Français sont anéantis et les Normands remportent une victoire facile.

L'armée menée par Eudes de France est battue à la bataille de Mortemer.

Guillaume le Conquérant, heureux de cette nouvelle, charge Raoul II de Tosny, son porte-étendard, d'annoncer l'événement à l'armée d'Henri Ier de France.

Au sommet d'une butte, le héraut ducal proclame la défaite de Mortemer à l'armée franco-angevine.

À cette annonce, les deux chefs de l'expédition, Henri Ier de France et de Geoffroy II d'Anjou rebroussent chemin.

Henri Ier de France, Thibault III de Blois et Eudes Ier de Penthièvre, sont vaincus.

Raoul III de Valois participe à la bataille et est fait prisonnier.

Roger de Mortemer, Seigneur de Mortemer-en-Bray (Seine-Maritime), son vassal, à qui on l'a confié, le libère.

Guillaume le conquérant, un autre suzerain de Roger de Mortemer, lui retire ses fiefs en représailles et le bannit.

Roger de Mortemer se réfugie à la cour de Valois.

Roger de Mortemer se réconciliera avec Guillaume le Conquérant un peu plus tard, et il retrouvera ses possessions à l'exception du château de Mortemer qui est confié à Guillaume de Warenne.



Naissance d'Emma de France

Emma de France naît en 1054, fille d'Henri Ier de France et d'Anne Yaroslavna de Kiev



Foulques Ier l'Oison Comte de Vendôme

En 1056, à la demande d'Henri Ier de France, Geoffroy II Martel Comte d'Anjou rend le comté de Vendôme à son neveu Foulques Ier l'Oison tout en conservant la suzeraineté. A partir de là les Comtes d'Anjou furent les Suzerains des Comtes de Vendôme.

En 1056, Geoffroy II Martel rétablit l'Abbaye de Marmoutier dans ses droits, sur des domaines dans le sud du Comté, qui avaient été usurpés par les anciens Comtes de Vendôme.

Ensuite Geoffroy II Martel fait don au Pape de L'Abbaye de la Trinité de Vendôme.

Geoffroy II Martel mine ainsi dès le départ l'autorité de Foulques Ier l'Oison dans son Comté mais aussi l'influence de l'Évêque de Chartres.



Naissance de Hugues Ier de Vermandois

Hugues de France ou Hugues Ier de Vermandois dit le Grand et le Maisné, naît en 1057, fils d'Henri Ier de France et d'Anne Yaroslavna de Kiev.



Rapprochement de Gautier III de Vexin avec Henri Ier de France

Gautier III de Vexin tente d'abord la neutralité entre Henri Ier de France et Guillaume le Conquérant mais finit par rejoindre le camp d'Henri Ier de France en 1057.



Bataille de Varaville

En 1057, Henri Ier de France est en lutte contre Guillaume le Conquérant. Il est assisté de :

L'armée d'Henri Ier de France remonte la vallée de l'Orne. Elle est interceptée au gué de Varaville près de Caen dans le marais de la Dives. Guillaume le Conquérant remporte la victoire.

Guillaume le Conquérant reprend alors Domfront et Alençon à Geoffroy II Martel.

Guillaume le Conquérant construit la forteresse d'Ambrières en Mayenne pour surveiller son adversaire.



Siège de Thimert

Contre Henri Ier de France et Thibault III de Blois, Guillaume le Conquérant est vainqueur au siège de Thimert en 1058.

Raoul III de Valois participe aux côtés d'Henri Ier de France à ce siège.



Philippe Ier de France associé au trône de France

Le 23 mai 1059, Henri Ier de France associe au trône de France son fils aîné, qui a reçu le nom byzantin de Philippe.

Hugues Ier de Besançon, nommé légat du pape, représente Nicolas II lors du couronnement de Philippe Ier de France par Gervais de Château-du-Loir, Archevêque de Reims, à Reims.


Albéric Ier de Montmorency – par Alphonse Lavaudan (1796-1857), portrait de 1834 - Versailles

Albéric Ier de Montmorency Connétable de France

Albéric Ier de Montmorency est le fils de Bouchard II de Montmorency et d'Adéliza de Clermont.

Albéric Ier de Montmorency est fait Connétable de France vers 1060 par Henri Ier de France.

C'est par son nom que l'on fait généralement débuter la liste des connétables de France, et ce depuis le XVIIIe siècle.

Son sceau apparaît avec de nombreux autres au bas de la charte de fondation par Henri Ier de France de l'église de Saint-Martin-des-Champs.

Ce sceau atteste d'un certain rôle administratif, mais rien n'indique encore la militarisation de l'office de Connétable.



Construction l'abbaye de Saint-Martin-des-champs

En 1060, Henri Ier de France et Philippe Ier de France, son fils, font construire l'abbaye de Saint-Martin en dehors de Paris en un lieu appelé "les champs".

Ils vont également offrir un certain nombre de terres aux moines de Saint-Martin-des-Champs.

Ces terres sont symbolisées par des tours. Il s'agit des terres :

Les terres de Noisy-le-Grand sont données avec les revenus des terres, des vignes, des bois et des prairies.

Les moines ont également les droits de justice, haute, moyenne et basse.


Adélaïde de Vermandois

Mariage de Herbert V de Vermandois avec Adèle de Valois

Herbert V de Vermandois épouse en 1060 Adèle de Valois, fille de Raoul III de Valois et d'Adèle de Bar-sur-Aube. Leurs enfants sont :


Philippe Ier Roi de France

Mort de Henri Ier Roi de France

Philippe Ier de France Roi de France

Régence d'Anne de Kiev, de Baudouin V de Flandre et de Gervais de Château-du-Loir

Henri Ier de France meurt à Vitry-aux-Loges près d'Orléans le 4 août 1060.

Philippe Ier de France devient Roi en 1060.

Herbert V de Vermandois est cité lors du sacre du roi Philippe Ier.

Gervais de Château-du-Loir consacre Philippe Ier de France

Guillaume V d'Auvergne assiste au couronnement de Philippe Ier de France.

En 1060, Philippe Ier de France étant mineur, Anne Yaroslavna de Kiev, sa mère, assistée de Baudouin V de Flandre, son oncle, et de Gervais de Château-du-Loir, archevêque de Reims, exercent la régence.



Répudiation d'Aliénor ou Hannequezn par Raoul III de Valois

Mariage de Raoul III de Valois avec Anne Yaroslavna de Kiev

Excommunication de Raoul III de Valois

Baudouin V de Flandre seul Régent de France.

En 1062, Raoul III de Valois répudie Aliénor ou Hannequezn, sa femme.

Raoul III de Valois enlève Anne Yaroslavna de Kiev, veuve d'Henri Ier de France et l'épouse.

Ce mariage fait scandale, car la veuve d'un roi de France issue d'une famille régnante ne saurait épouser un vassal, et la reine doit quitter la cour.

Refusant de se séparer d'Anne, Raoul III de Valois est excommunié.

Baudouin V de Flandre reste seul régent de France.

Thibault III de Blois fait la guerre à Raoul III de Valois sans remettre en cause la position de celui-ci.

Durant cette période, la Normandie prend de l'importance face aux capétiens, et Raoul III de Valois, isolé préfère s'allier à Guillaume le Conquérant.


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