Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Année Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'année à l'année
Sans mise en forme











Événements contenant la ou les locutions cherchées



918 événements affichés, le premier en 938 - le dernier en 1769



Mariage d'Henri Ier de Saxe avec Judith de Bavière

Henri Ier de Saxe épouse en 938 Judith de Bavière, fille d'Arnulf Ier de Bavière et de Judith de Frioul. Leurs enfants sont :



Mariage de Conrad III le Pacifique avec Adélaïde de Provence

Conrad III le Pacifique épouse vers 940 ou en 948 Adélanie ou Adélaïde de Provence, fille d'Hugues III d'Alsace, Comte de Tours, nièce d'Othon Ier le Grand. Leurs enfants sont :



Naissance de Henri II le Querelleur

Henri II de Saxe, dit Henri II le Querelleur, naît en 948 ou 951, fils d'Henri Ier de Saxe, Duc de Lotharingie, et de Judith de Bavière.



Mariage de Sigefroy de Luxembourg avec Hedwige de Nordgau

Sigefroy de Luxembourg épouse vers 950 Hedwige de Nordgau. Leurs enfants sont :

De Wigéric de Bidgau, son père, Sigefroy de Luxembourg reçoit des biens en Haute-Lotharingie.

Sigefroy de Luxembourg est le premier Comte d'un territoire qui allait devenir le comté de Luxembourg.

Sigefroy de Luxembourg est également avoué des abbayes Saint-Maximin de Trêves et Saint-Willibrod d'Echternach.


Henri II le Querelleur

Mort d'Henri Ier de Saxe

Henri II le Querelleur Duc de Bavière

Henri Ier de Saxe meurt le 1er novembre 955 ou 956.

Henri II le Querelleur succède à son père et est couronné duc de Bavière en 955.



Mariage d'Henri II le Querelleur avec Gisèle de Bourgogne

Henri II le Querelleur épouse avant 972 Gisèle de Bourgogne, fille de Conrad III le Pacifique et d'Adélaïde de Provence. Leurs enfants sont :



Naissance de Henri II le Saint

Henri II le Saint, dit aussi le Boiteux, naît à Abbach en Bavière le 6 mai 972, fils d'Henri II le Querelleur et de Gisèle de Bourgogne.


Othon II le Roux Couronnement d'Othon II et de Théophano

Mort de Othon Ier le Grand

Othon II le Roux Empereur germanique

Benoît VI prisonnier

En 973, Othon Ier Le Grand, de retour d'Italie, arbitre le conflit entre la Lusace et la Pologne de Mieszko Ier de Pologne, tranchant en faveur d'Odo Ier de Misnie.

Othon Ier Le Grand meurt au palais familial de Memleben en Saxe le 7 mai 973.

Il est inhumé dans la cathédrale de Magdebourg.

Othon II Le Roux succède non sans mal à son père sur l'empire germanique en 973.

Henri II le Querelleur et Boleslav II de Bohême se révoltent contre Othon II le Roux, son cousin.

Lothaire II de France désire reprendre la Lotharingie mais n'y arrive pas.

La mort d'Othon Ier le Grand prive Benoît VI de son protecteur.

Bernard Ier de Saxe joue d'abord un rôle de premier plan dans le maintien des Ottoniens à la tête du royaume.

Thierry Ier de Metz conserve son influence à la cour d' Othon II le Roux.



Révolte d'Henri II le Querelleur contre Othon II Le Roux

En 974, Mieszko Ier de Pologne soutient Henri II le Querelleur qui essaye sans succès de supplanter Othon II Le Roux.


Otton Ier de Souabe et sa sœur sur la croix à Essen Léopold Ier de Babenberg - Extrait de la généalogie des Babenberg, Abbaye de Klosterneuburg - 1489 - 1492

Henri II Querelleur prisonnier

Otton Ier de Souabe Duc de Bavière

Création de la marche d'Autriche

De 976 à 977, Henri II le Querelleur conquiert Passau au cours de son conflit avec l'empereur Othon II le Roux qui finit par le vaincre.

Henri II le Querelleur est emprisonné.

Henri II le Querelleur est dépossédé du duché de Bavière.

Otton Ier de Souabe devient Duc de Bavière en 976.

Mathilde, sœur d'Otton Ier de Souabe, posséde une précieuse croix ornée de pierres précieuses qui est, de nos jours, gardée à la cathédrale d'Essen.

En 976, Othon II le Roux créée la marche d'Autriche, ou Ostarrichi, et nomme Léopold Ier de Babenberg margrave de cette marche de l´est en remplacement de son supposé beau-frère Bouchard.

Sa résidence probable était Pöchlarn et peut-être déjà Melk.

A cette époque, la Marche s´étendait des deux cotés du Danube depuis l´Erlabach, à quelques kilomètres à l´est de l´Enns jusqu´au Wienerwald, la forêt viennoise.

Au sud, le domaine atteignait les montagnes des Alpes ; au nord, il comprenait seulement le Wagram et les basses vallées de la Krems et de la Kamp.

Durant le règne de Léopold Ier de Babenberg, des synodes de l´évêché de Passau sont organisés à Lorch et à Mautern.



Guerre des Trois Henri

Confident proche d'Othon II le Roux, son oncle, Otton Ier de Souabe est son allié en 977 et 978, contre une conspiration, appelée guerre des Trois Henri, menée par Henri II le Querelleur, Henri Ier de Franconie et Henri, Évêque d'Augsbourg.



Mort de Othon II le Roux Empereur germanique

Othon III du Saint-Empire Roi de Germanie

Othon III du Saint-Empire Empereur romain germanique

Libération d'Henri II le Querelleur

Enlèvement d'Othon III du Saint-Empire par Henri le Querelleur

Théophano Skleros et Adélaïde de Bourgogne Régentes de Germanie et de L'empire

Othon II Le Roux meurt prématurément d'un accès de fièvre à Rome le 7 décembre 983. Il laisse Othon III du Saint-Empire, un très jeune fils, qui lui succède.

Othon III du Saint-Empire, fils d'Othon II le Roux devient Roi de Germanie et est sacré empereur à Aix-la-Chapelle en décembre 983.

Henri II le Querelleur obtient d'être libéré.

Henri II le Querelleur réussit à s'emparer du jeune Othon III du Saint-Empire, dont il compte exercer la tutelle, et des insignes royaux.

Il revendique la royauté qu'il l'obtient des grands mais il n'est pas sacré.

Thierry Ier de Metz prend le parti d'Henri II le Querelleur pour la succession au trône impérial, probablement contre rétribution.

Ce ralliement lui pose des problèmes en Lorraine où le parti impérial est puissant : Thierry Ier de Metz doit déclarer la guerre à Verdun puis il s'oppose à Charles Ier le Gros.

Henri II le Querelleur s'allie un temps avec Lothaire II de France.

Herbert IV de Vermandois le Jeune et Eudes Ier de Blois sont les alliés de Lothaire II de France et l'assiste dans les querelles entourant la succession de l'Empereur Othon II en 983.

Les évêques, croient eux aussi, dans un premier temps, que.

Mais l'archevêque de Mayence et les évêques avec à leur tête l'archichapelain Willigis, soutenu par d'autres grands, condamne cette usurpation mais pensent que le choix d'un chef capable d'agir tout de suite s'impose.

Ils reconnaissent que, si Othon III du Saint-Empire ne peut évidemment régner par lui-même, Théophano Skleros, sa mère et Adélaïde de Bourgogne, sa grand-mère, ont les qualités requises pour assurer la régence et gouverner à sa place.

Ces deux femmes d'une exceptionnelle personnalité lui donnent une parfaite éducation et une immense culture gréco-latine.



Libération d'Othon III du Saint-Empire

Henri II le Querelleur à nouveau Duc de Bavière

En 984, Adélaïde de Bourgogne, veuve de Othon Ier Le Grand, demande à son frère Conrad III le Pacifique, Roi de Bourgogne, d'intervenir dans la succession de Germanie.

Conrad III le Pacifique, accompagné de seigneurs italiens et lorrains, se dirige vers le bavarois.

Bernard Ier de Saxe assemble les opposants à la candidature d'Henri II le Querelleur à Asselburg.

Henri II le Querelleur, voyant que la rébellion est condamnée par la majorité, relâche Othon III du Saint-Empire et fait sa soumission à Pâques 984.

Le parti de l'impératrice Théophano Skleros, la mère de l'enfant, triomphe.

La paix faite et on calme Henri II le Querelleur en lui rendant le duché de Bavière.



Prise d'Albrechtsburg

Boleslav II de Bohême, allié d'Henri II le Querelleur, occupe Albrechtsburg en 984.



Adalbéron II de Haute-Lorraine Évêque de Verdun

Mort de Thierry Ier de Metz

Adalbéron II de Haute-Lorraine Évêque de Metz

Hugues II renonce au siège épiscopal de Verdun à l'automne 984.

Adalbéron II de Haute-Lorraine devient Évêque de Verdun en 984 sous le nom d'Adalbéron Ier de Verdun.

Thierry Ier de Metz meurt 7 septembre 984.

Cet événement empêche Adalbéron II de Haute-Lorraine d'être sacré Évêque de Verdun.

Sigebert de Gembloux et Alpert de Metz ont écrit une biographie de Thierry Ier de Metz.

Le 16 octobre 984, Adalbéron II de Haute-Lorraine est choisi pour être Évêque de Metz sous le nom d'Adalbéron II de Metz.

Adalbéron II de Haute-Lorraine a eu pour coadjuteur Thierry II de Luxembourg, son successeur.

À Metz, Adalbéron II de Haute-Lorraine :



Ekkehard Ier de Misnie Margrave de Misnie

Rikdag de Misnie subit de graves revers dans le duché de Saxe contre les tribus salves Lutices.

En 985 le gouvernement du jeune Othon III du Saint-Empire désigne Ekkehard Ier de Misnie comme successeur de Rikdag de Misnie. Ekkehard Ier de Misnie devient Margrave de Misnie.

Ekkehard Ier de Misnie est élu duc de Thuringe par les magnats de la région, un événement qui sera interprété en Saxe comme la preuve du caractère électif de la fonction ducale nationale.

Ekkehard Ier de Misnie est en grande en faveur auprès d'Othon III du Saint-Empire, qui lui témoigne sa considération en transformant plusieurs de ses bénéfices (fiefs) en biens allodiaux (allods).

Lors du conflit entre Othon III du Saint-Empire avec son cousin et rival Henri II le Querelleur, la mission militaire d'Ekkehard Ier de Misnie comme détenteur de la marche de Misnie consiste en premier lieux à contenir l'expansion des états slaves voisins :

Boleslav II de Bohême doit se retirer en 985 devant les forces d'Othon III du Saint-Empire.

Ekkehard Ier de Misnie restaure Thiddag (Deodatus) évêque de Prague sur son siège après qu'il en ait été expulsé par Boleslav II de Bohême.



Mariage de Frédéric de Luxembourg avec Ermentrude Konradiner

Frédéric de Luxembourg épouse vers 990 Ermentrude Konradiner. Leurs enfants sont :



Naissance d'Henri II de Luxembourg

Henri II de Luxembourg naît, fils de Frédéric de Luxembourg et d'Ermentrude Konradiner.



Mort de Henri II le Querelleur

Henri II le Saint Duc de Bavière

La paix faite, Henri II le Querelleur dirige encore la Bavière jusqu'à sa mort.

Henri II le Querelleur meurt le 28 août 995.

Henri II le Saint devient Duc de Bavière en 995 sous le nom d'Henri IV de Bavière.



Mariage d'Étienne Ier de Hongrie avec Gisèle de Saxe de Bavière

Étienne Ier de Hongrie épouse en fin 995 ou début 996 Gisèle de Saxe de Bavière, fille d'Henri II le Querelleur et Gisèle de Bourgogne. Leurs enfants sont :

Gisèle de Saxe de Bavière sera faite sainte.



Création d'une marche militaire à Anvers

Vers 1000, Henri II le Saint a créé une marche militaire à Anvers pour contrer les expéditions militaires flamandes dirigées vers l'est.



Mort d'Othon III du Saint-Empire

Rencontre de Werla

Mort d'Ekkehard Ier de Misnie

Invasion de la Lusace et de la Misnie

Henri II le Saint Roi de Germanie

Épuisé par moins de 22 ans d'une vie particulièrement intense, Othon III du Saint-Empire meurt à Paterno sur le mont Soracte près de Viterbe en Italie le 23 ou le 24 janvier 1002 d'un simple accès de malaria.

Son corps est ramené d'Italie à Aix-la-Chapelle par ses proches dont Othon II de Basse-Lotharingie.

Sa mort met un terme au projet d'un condominium de l'empereur et du pape sur la chrétienté.

Othon III du Saint-Empire ne laisse pas de descendance

Les princes allemands se réunissent à Frohse, inclus dans l'actuelle cité de Schönebeck, pour élire un nouveau roi.

Les deux plus proches parents, Henri II le Saint et Othon de Carinthie, prétendants naturels, rencontrent une forte opposition.

Ezzon de Bonnegau, époux de Mathilde de Germanie, fille d'Othon II le Roux, revendique la couronne impériale, en vain.

Ekkehard Ier de Misnie est le candidat saxon le plus en vue. Une partie de la noblesse lui est opposée. Parmi ses rivaux se trouvent :

En avril 1002, la noblesse saxonne accepte d'organiser une nouvelle réunion dans la résidence royale de Werla.

Ekkehard Ier de Misnie reçoit la mission d'organiser le banquet de clôture de cette assemblée avec Bernard Ier de Saxe et l'évêque Arnulf de Halberstadt.

Ekkehard Ier de Misnie est honoré du titre royal par l'évêque Bernward d'Hildesheim lorsqu'il parvient dans le diocèse d'Hildesheim.

Ekkehard Ier de Misnie meurt à Pöhlde le 30 avril 1002 assassiné par des opposants saxons.

Il est inhumé dans la chapelle du monastère de la montagne du château au sud de Kleinjena près de Naumburg.

À sa mort la région est partagée :

Henri II le Saint bénéficie de l'appui de ses cousines, les sœurs du défunt Othon III du Saint-Empire :

Henri II le Saint est élu à Mayence Roi de Germanie le 7 juin 1002.

Profitant de la lutte pour le pouvoir dans le Saint Empire, Boleslas Ier de Pologne envahit la Lusace et la Misnie.



Mariage d'Hermann Ier de Misnie avec Reglindis de Pologne

Boleslas Ier de Pologne vient de faire la guerre dans la Marche de Misnie et occupe Meissen (Misnie en français vieilli).

Hermann Ier de Misnie épouse en 1002 ou 1003 Reglindis de Pologne, fille de Boleslas Ier de Pologne.

Cela garantit pour un temps la paix extérieure.

Boleslas Ier de Pologne renonce à l'occupation en recevant en échange d'Henri II le Saint la partie orientale de la Marche de Lusace en 1002.

La partie occidentale de cette même marche reste entre les mains de Gero II.

La Marche de Lusace est amputée de la Misnie.

Boleslas Ier de Pologne attribue la Misnie à Gunzelin de Kuckenburg, son beau-frère qui est aussi l'oncle d'Hermann Ier de Misnie.



Attaques Polonaises

Henri II le Saint doit d'abord faire face aux attaques polonaises de Boleslas Ier de Pologne, lesquelles s'éterniseront.



Hermann III de Souabe Duc de Souabe

Hermann III de Souabe est un adolescent, et Henri II le Saint n'apprécie pas les Conradiens.

Hermann III de Souabe devient Duc de Souabe ou Herzog von Schwaben en 1003.

Pendant son règne le duché de Souabe est en réalité contrôlé par Henri II le Saint.



Vladivoj de Bohême Duc de Bohême

Mort de Vladivoj de Bohême

Boleslas Ier de Pologne tente d'imposer son frère comme souverain de Bohême.

Vladivoj de Bohême devient Duc de Bohême en 1003.

Ce prince est réputé être un ivrogne.

Il est le premier monarque tchèque connu à s'être fait octroyer la Bohême en fief par le roi germanique, Henri II le Saint.

Vladivoj de Bohême meurt dès 1003 à force de beuverie.


Henri II le Saint et Cunégonde de Luxembourg

Mariage de Henri II le Saint avec Cunégonde de Luxembourg

Henri II le Saint (972-1024) épouse en 1003 Cunégonde de Luxembourg, fille de Sigefroy de Luxembourg et d'Hedwige de Nordgau dite d'Alsace.



Incendie du palais impérial de Pavie

Henri II le Saint Roi d'Italie

En 1004, Henri II le Saint descend en Italie où la révolte gronde contre les Allemands (incendie du palais impérial de Pavie).

Henri II le Saint y est couronné Roi d'Italie.

Il parvient à restaurer l'essentiel de l'autorité germanique dans le nord de la péninsule mais une partie de la noblesse indigène menée par Arduin d'Ivrée continue longtemps à refuser de le reconnaître.



Henri Ier de Luxembourg Duc de Bavière

En 1004, Henri Ier de Luxembourg reçoit d'Henri II le Saint, son beau-frère, l'investiture du duché de Bavière, à la Diète tenue à Ratisbonne.

Il prend le nom d'Henri IV de Bavière.



Hermann Ier de Misnie Margrave de Haute-Lusace

Boleslas Ier de Pologne uniquement Duc de Moravie

Henri II le Saint entre en campagne en 1004 contre Boleslas Ier de Pologne et parvient à s'emparer de la forteresse de Bautzen, au prix de lourdes pertes.

Hermann Ier de Misnie devient margrave de Haute-Lusace en 1004.

En 1004, Henri II le Saint chasse Boleslas Ier de Pologne de Prague, celui-ci ne conserve plus que la Moravie.



Attaque d'Henri II le Saint contre Boleslas Ier de Pologne

En août 1005, Henri II le Saint lance une attaque à partir de Magdebourg et refoule Boleslas Ier de Pologne et les Polonais jusqu'à Poznan, les privant de toute influence sur la Poméranie occidentale.



Prise de Bâle par Henri II le Saint

Le Roi de Germanie Henri II le Saint, fils de Gisèle, la sœur de Rodolphe prend possession en 1006, de la ville de Bâle qui appartient à son oncle.

En 1006, Otte-Guillaume de Bourgogne accompagne le Roi en Lorraine lors de la rencontre avec le souverain germanique Henri II le Saint.



Prise de Valenciennes par Baudouin IV de Flandre

Henri II le Saint entre en lutte vers 1006 avec Baudouin IV de Flandre, qui prend parti pour les comtes de Louvain et de Namur, lesquels refusent la suzeraineté du Duc de Basse Lotharingie Godefroid Ier d'Ardenne, imposé par Henri II le Saint.

En 1006, Baudouin IV de Flandre s'empare de la citadelle de Valenciennes, en terre d'Empire.

Une coalition se monte bientôt contre lui, réunissant Henri II le Saint, Robert II le Pieux et Richard II l'Irascible.

Baudouin IV de Flandre se maintient malgré le siège mis devant Valenciennes par la coalition qui est bientôt contrainte au départ par la venue de l'hiver.

Lambert Ier de Louvain soutient Baudouin IV de Flandre et s'oppose à Henri II le Saint, mais est probablement vaincu car il doit lui confier son fils en otage.

Vers cette époque, Arnould de Valenciennes renonce probablement au comté de Cambrai, qu'il céde à l'évêque pour obtenir son appui dans sa lutte.



Prise de Gand par Henri II le Saint

Restitution de Valenciennes

Soumission de Baudouin IV de Flandre à Henri II le Saint

Changeant d'objectif, Henri II le Saint se saisit au printemps 1007 de Gand et s'empare d'un important butin, tant matériel qu'humain.

Baudouin IV de Flandre est obligé de rendre Valenciennes et de se soumettre à Aix-la-Chapelle, ce qu'accepte d'autant plus aisément Henri II le Saint que le pouvoir du Comte de Flandre est un sérieux contrepoids face aux comtes de Namur et de Louvain.



Erluin de Cambrai Comte de Cambrai

En 1007, Henri II le Saint confère à Erluin de Cambrai l'autorité comtale sur tout le Cambrésis.



Révolte en Lotharingie

Réoccupation de la Lusace

En 1007, Boleslas Ier de Pologne attaque Magdebourg et réoccupe la Lusace pendant qu'Henri II le Saint est occupé par une révolte en Lotharingie.



Hermann Ier de Misnie Comte de Bautzen

Henri II le Saint donne le comté de Bautzen à Hermann Ier de Misnie en 1007.



Fondation de l'évêché de Bamberg

Henri II le Saint soutient l'Église et favorise la réforme de Cluny.

En 1007, Henri II le Saint fonde l'évêché de Bamberg


Hermann Ier de Misnie - à la cathédrale de Naumbourg - par le Maître de Naumbourg (XIIIe siècle)

Incendie de Rochlitz

Déposition de Gunzelin de Kuckenburg

Hermann Ier de Misnie Margrave de Misnie

Hermann Ier de Misnie et Ekkehard II de Misnie prennent les armes en 1009 contre Gunzelin de Kuckenburg, leur oncle.

Cette guerre est particulièrement meurtrière.

Gunzelin de Kuckenburg incendie Rochlitz.

Hermann Ier de Misnie et et Ekkehard II de Misnie parviennent à la gagner.

Gunzelin de Kuckenburg est déposé par Henri II le Saint en août 1009.

Sur l'intervention de Cunégonde de Luxembourg, l'impératrice, et de l'archevêque de Magdebourg Hermann Ier de Misnie est élu Margrave de Misnie par le conseil des électeurs germaniques en 1009.

Henri II le Saint, avec lequel Hermann Ier de Misnie entretient des rapports de confiance, reconnait cette élection.

Hermann Ier de Misnie luttera en Thuringe contre les comtes de Weimar et s'oppose à Dithmar, l'évêque de Mersebourg, à propos de l'exploitation de la forêt de Rochlitz et des droits de chasse.

La résidence habituelle d'Hermann Ier de Misnie est au château fort de Meissen et à Naumbourg.



Brouille d'Henri Ier de Luxembourg avec Henri II le Saint

Henri Ier de Luxembourg se brouille en 1009 avec Henri II le Saint, qui lui retire le duché de Bavière.



Lutte de Thierry Ier de Lorraine

Thierry Ier de Lorraine combat pour Henri II le Saint contre ses cousins du Luxembourg en 1011.



Baudouin IV de Flandre Seigneur de Valenciennes

Entre 1012 et 1015, Henri II le Saint remet en fief à Baudouin IV de Flandre Valenciennes et plusieurs îles de Zélande (Walcheren, Borselen, Noord et Zuid Beveland, Wolfaertsdyk).



Révolte en Lotharingie

Prise de Lubusz

En 1012, le Saint-Empire lance une nouvelle offensive contre la Pologne.

Mais Henri II le Saint est rappelé par une nouvelle révolte en Lotharingie, laissant Boleslas Ier de Pologne s'emparer de Lubusz, coupée de l'ouest par une crue de l'Elbe.



Mort d'Hermann III de Souabe

Ernest Ier de Souabe Duc de Souabe

Hermann III de Souabe meurt le 1er avril 1012 sans héritier.

La lignée des Conradiens en Souabe s'éteignit.

Henri II le Saint donne le duché de Souabe à Ernest Ier de Souabe qui devient Duc de Souabe.


Benoît VIII Pape

Mort de Serge IV pape

Benoît VIII Pape

Grégoire VI Antipape

Mort de Grégoire VI Antipape

Serge IV meurt le 8 ou le 12 mai 1012.

Il est inhumé dans la basilique Saint-Jean de Latran.

Teofilatto, né en Italie dans la région de Latium, devient pape le 18 mai 1012 sous le nom de Benoît VIII.

Il est parent avec la famille des comtes de Tusculum.

Grégoire VI concurrent de Benoît VIII devient Antipape en juin 1012.

Grégoire le force à sortir de Rome mais Benoît VIII est réintégré par l'empereur Henri II le Saint.

Grégoire VI meurt le 25 décembre 1012.



Mort d'Othon II de Basse-Lotharingie

Godefroy II de Verdun Duc de Basse-Lotharingie

Frédéric de Verdun Comte de Verdun

Othon II de Basse-Lotharingie meurt en 1006 (Selon les Chronica de Sigebert de Gembloux) ou en 1012.

Il est le dernier des carolingiens mâles issus de Louis Ier le Pieux.

Les seuls caroligiens encore vivant sont les Herbertiens de Vermandois, issu de Bernard, fils illégitime de Pépin, le fils aîné de Charlemagne.

Il est possible que Lambert Ier de Louvain revendique le duché de Basse-Lotharingie à la mort d'Othon II de Basse-Lotharingie, son beau-frère, mais rien ne permet de le certifier.

L'empereur Henri II le Saint nomme Godefroy II de Verdun Duc de Basse-Lotharingie sur la recommandation de Gerhard Ie, Évêque de Cambrai.

Il prend le nom de Godefroy Ier de Basse-Lotharingie.

Ce choix est conduit par diverses considérations :

Il bénéficie en outre du soutient de ses frères :

Godefroy II de Verdun confie alors le comté de Verdun à Frédéric de Verdun, son frère.



Rencontre de Mersebourg

Offensive contre la Rus' de Kiev

Prise de Przemysl et de Belz

Mieszko II Lambert devient est très vite le plus proche collaborateur de son père.

En février 1013, Boleslas Ier de Pologne envoie son fils Mieszko II Lambert négocier la paix entre la Pologne et l'Empire romain germanique avec Henri II le Saint.

À la Pentecôte 1013, lors de la rencontre de Mersebourg, Boleslas Ier de Pologne obtient la Lusace en échange d'un serment d'allégeance à Henri II le Saint qui met fin provisoirement à la guerre entre Polonais et Allemands.

Ayant sécurisé la frontière occidentale de la Pologne, Boleslas Ier de Pologne lance une offensive contre la Rus' de Kiev pour soutenir Sviatopolk Ier de Kiev, avec l'aide des Allemands et des Petchénègues.

Boleslas Ier de Pologne s'empare de Przemysl et de Belz.


Couronnement d'Henri II le Saint - sacramentaire - Bibliothèque d'État de Bavière -Clm4456 - f.11

Henri II le Saint Empereur germanique

En 1014, Boleslas Ier de Pologne refuse de se joindre à Henri II le Saint pour marcher contre les Romains.

Couronné empereur à Rome le 16 février 1014 par le pape Benoît VIII, Henri II le Saint intervient comme ses prédécesseurs, dans les affaires de l'Église.



Mariage d'Otton Ier de Hammerstein avec Ermengarde de Verdun

Otton Ier de Hammerstein épouse vers 1015 Ermengarde de Verdun, fille de Godefroy Ier de Verdun et de Mathilde de Saxe. Leurs enfants sont :

Les deux époux sont apparentés.

L'Église, soutenue par Henri II le Saint, cherche à renforcer son autorité sur les mariages, notamment en règlementant les lois concernant les parentés dans le mariage.

De ce fait, le mariage d'Otton et d'Ermengarde devient illégal.

Erkanbald, Archevêque de Mayence somme les époux de se séparer.

Ceux-ci refusent.



Guerre entre le Saint-Empire germanique et la Pologne

En 1015, Henri II le Saint, qui veut reprendre la Lusace et la région de Meissen, rouvre les hostilités avec la Pologne. Henri II le Saint



Conquête des régions à l'Est de l'Elbe par Boleslas Roi de Pologne

Henri II le Saint abandonne à Boleslas, Roi de Pologne, les régions à l'Est de l'Elbe en 1015.

Samuel Aba est plusieurs fois à la tête des renforts hongrois envoyés par étienne Ier de Hongrie pour soutenir l'empereur Henri II le Saint, son beau-frère, dans sa lutte contre les Polonais.



Mort de Gero II de Misnie

Henri II le Saint repart en guerre contre Boleslas Ier de Pologne., mais Hermann Ier de Misnie n'y prend pas part.

Gero II de Misnie meurt 1er septembre 1015 au cours d'une bataille contre les Polonais.

Il est inhumé dans le monastère qui a été fondé par sa famille à Nienburg.

Thietmar II d'Ostmark, son fils, qui lui succède.



Bataille de Florennes

Mort de Lambert Ier de Louvain

Mariage de Régnier V de Mons avec Mathilde de Verdun

Régnier V de Mons Comte de Hainaut

Henri Ier de Louvain Comte de Louvain et de Bruxelles

Lambert Ier de Louvain se brouille avec l'Évêque de Liège, et le vainc.

En 1015, Godefroy II de Verdun l'attaque de nouveau et dévaste son comté.

Rejoint par son neveu Régnier V de Mons, Lambert Ier de Louvain livre combat à Godefroy II de Verdun à Florennes, mais il est tué au cours de la bataille.

Lambert Ier de Louvain meurt à Florennes le 12 septembre 1015.

Régnier V de Mons doit faire la paix.

Régnier V de Mons épouse vers 1015 Mathilde de Verdun, fille d'Hermann de Verdun, Comte de Verdun et du Brabant, et de Mathilde, Comtesse de Dagsbourg.

Leurs enfants sont :

Régnier V de Mons reçoit en dot le comté de Hainaut.

Henri Ier de Louvain, fils de Lambert Ier de Louvain, et de Gerberge de Basse-Lotharingie devient Comte de Louvain et de Bruxelles en 1015.

Henri Ier de Louvain continue, avec son cousin Régnier V de Mons, la lutte contre Godefroy II de Verdun et les partisans de l'empereur Henri II le Saint.



Otton Ier de Hammerstein Comte de Hamaland

Autour de 1016, Otton Ier de Hammerstein réunit un territoire assez important autour des embouchures du Rhin et est qualifié de Comte de Hamaland.

Cette puissance est perçue comme une menace par l'empereur Henri II le Saint.



Promesse de Rodolphe III le Fainéant à Henri II le Saint

En 1016, à Strasbourg, Rodolphe III le fainéant reconnaît comme protecteur et héritier, son neveu l'empereur Germanique Henri II le Saint.

Mais toutes les villes du comté de Bourgogne sous l'impulsion d'Otte-Guillaume de Bourgogne ferment les portes à l'empereur.

Otte-Guillaume de Bourgogne entre en rébellion contre son Roi pendant 10 ans.

Il est le principal opposant à l'expansion germanique.



Présentation de Guillaume III de Provence et d'Hugues à Henri II le Saint

En 1016, Guillaume III de Provence et son frère Hugues sont présentés par Ermengarde, leur mère, à Henri II le Saint lors d'une assemblée à Strasbourg.



Paix de Bautzen

Hermann Ier de Misnie conclut le traité de Bautzen, ou en polonais Budziszyn.

Cette paix est signé le 30 janvier 1018 entre Henri II le Saint et Boleslas Ier de Pologne et met un terme à quinze années de guerre entre la Pologne et le Saint-Empire.

Les attaques polonaises de Boleslas Ier de Pologne cessent après cette paix.

Boleslas Ier de Pologne :

Henri II le Saint :



Sviatopolk Ier de Kiev Grand-prince du Rus' de Kiev

En 1018, Boleslas Ier de Pologne met sur pied une nouvelle expédition militaire contre Kiev pour soutenir Sviatopolk Ier de Kiev, son gendre, dans la guerre de succession qui l'oppose à Yaroslav Ier de Kiev.

Boleslas Ier de Pologne est victorieux.

La frontière est établie sur le Bug.

La Ruthénie rouge, qui avait été perdue par Mieszko Ier de Pologne, son père, et la région de Przemysl sont annexées.

Le 14 août 1018, Sviatopolk Ier de Kiev redevient Grand-prince de la Rus' de Kiev.

Deux sœurs de Yaroslav Ier de Kiev sont emmenées en captivité en Pologne.

Boleslas Ier de Pologne envoie une Proclamation d'une paix triomphante et amicale à Henri II le Saint et à Basile II le Bulgaroctone, par laquelle il exprime clairement son objectif de maintenir l'Europe orientale en dehors de toute autorité.



Excommunication d'Otton Ier de Hammerstein et de Ermengarde de Verdun

Otton Ier de Hammerstein et Ermengarde de Verdun sont excommuniés par Erkanbald, Archevêque de Mayence en 1018.

Henri II le Saint confisque alors les terres d'Otton Ier de Hammerstein.

Celui-ci tente alors de plaider sa cause, mais se heurte au refus d'Henri II le Saint.



Bataille de Vlaardingen

Godefroy II de Verdun Prisonnier

Thierry III de Hollande n'était qu'un petit vassal d'Henri II le Saint, mais son fief était une position stratégique.

Utrecht, situé dans le delta du Rhin, est une importante cité marchande et les marchands doivent traverser les États de Thierry en suivant le Rhin et la Vecht pour rejoindre la mer du Nord.

Pour ne pas entraver le commerce, Thierry III de Hollande n'a pas le droit de percevoir des taxes et des péages de quelque manière que ce soit.

Les négociants de la ville de Tiel envoient des messages alarmés à l'empereur Henri II le Saint se plaignant des violences qui leur sont faites par les soldats du comte de Frise occidentale.

L'empereur décide de mettre fin au comté de Frise et attribue ses terres à Adalbold II, l'évêque d'Utrecht.

Une armée impériale, menée par Godefroy II de Verdun, se dirige en 1018 vers Vlaardingen, mais elle se perd dans les marécages où les hommes de Thierry III de Hollande manœuvrent aisément.

Godefroy II de Verdun tombe dans les mains des vainqueurs.

Henri II le Saint doit reconnaître à Thierry III de Hollande la possession de la Frise occidentale, ainsi que le droit de percevoir des taxes sur les navires marchands.



Paix

Gérard, Évêque de Cambrai, désireux de pacifier la région, négocie la paix entre les belligérants, signée en 1018.

À partir de cette paix, Henri de Louvain est un fidèle de Godefroy II de Verdun et d'Henri II le Saint.



Renouvellement de la promesse de Rodolphe III le Fainéant à Henri II le Saint

En 1018, Rodolphe III le Fainéant renouvelle à Henri II le Saint sa promesse.

Mieux que cela, il se comporte en véritable vassal de l'empereur.

Il lui remet en libre disposition les fiefs tenus par le Comte de Besançon, Otte-Guillaume de Bourgogne, et en se faisant investir par lui de sa couronne et de son sceptre.



Mort de Dithmar

Dithmar meurt le 1er décembre 1018.

On lui doit une Chronique de l'histoire d'Allemagne, en huit livres, qui s'étend de 876 à 1018 et comprend les règnes d'Henri Ier, Othon Ier, Othon II, Othon III et Henri II. Ces chroniques comportent notamment un récit de la bataille de Vlaardingen.



Prise du château d'Hamaland

Otton Ier de Hammerstein se révolte.

Henri II le Saint vient l'assiéger en septembre 1020.

Le château d'Hamaland est pris le 26 décembre 1020.

Ermengarde part pour Rome pour plaider sa cause devant le pape Benoît VIII.



Mariage de Lambert II de Louvain avec Oda de Verdun

Lambert II de Louvain épouse Ode ou Oda de Verdun (vers 995-après 1047), fille de Gothelon Ier de Verdun et de Barbe de Lebarten. Leurs enfants sont :



Naissance d'Henri II de Louvain

Henri II de Louvain, dit le ceinturé, naît vers 1020, fils de Lambert II de Louvain, et d'Oda de Verdun.


Cathédrale de Mersebourg

Consacration de la cathédrale de Mersebourg

La cathédrale de Mersebourg est consacrée en 1021 en présence d'Henri II le Saint.



Construction des forteresses de Bourmont et de Vaucouleurs

Réunion entre Henri II le Saint et Robert II le Pieux

Eudes II de Blois s'attaque à Thierry Ier de Lorraine, Duc de Haute-Lotharingie, et au Comte Ferry de Toul.

Il bâtit des forteresses sur leur territoire :

Henri II le Saint se sent menacé et profitant d'une réunion avec le Roi Robert II le Pieux à Ivois, près de l'Abbaye de Mouzon, le 12 août 1023, tous deux décident de mettre Eudes II de Blois à la raison.

Celui-ci rend ce qu'il a pris et construit en Lorraine.



Mort de Henri II le Saint Empereur germanique

Dynastie Salienne ou franconienne

Conrad II le Salique Roi de Germanie

Conrad II le Salique Roi des Romains

Henri II le Saint meurt le 13 juillet 1024 à Grona près de Gottingen en Allemagne, dernier roi de la dynastie des Saxons ou des Ottoniens.

Ezzon de Bonnegau, époux de Mathilde de Germanie, fille d'Othon II le Roux, revendique la couronne impériale, en vain.

Conrad II le Salique, Duc de Franconie, est élu, non sans tumulte, Roi de Germanie et Roi des Romains à Mayence en 1024.

Conrad II le Salique cède le Schleswig à Canut le Grand, Roi d'Angleterre et du Danemark.

Conrad II le Salique est vainqueur de Mieszko II, Roi de Pologne.

À l'avènement de Conrad II le Salique, les barons lombards dont Héribert, l'Archevêque de Milan, veulent s'émanciper des Allemands et offrent la couronne d'Italie :

Eudes II de Blois accepte la couronne mais les Lombards renoncent ensuite à leur idée pour ne pas se brouiller avec Robert II le Pieux qui oriente le choix sur le Duc d'Aquitaine qui échouera d'ailleurs.

Les rapports de la Hongrie avec l'Allemagne s'enveniment.

La situation pourrait s'expliquer par une très hypothétique tentative d'Étienne Ier de Hongrie pour proposer la candidature d'Émeric de Hongrie comme Duc de Bavière, Émeric de Hongrie étant plus proche parent du dernier empereur que ne l'est Conrad II le Salique.

L'influence que Conrad II le Salique exerce sur la Souabe ainsi que la rivalité qui oppose Conrad II le Salique à Ernest II de Souabe à propos de la succession de Rodolphe III le Fainéant empoisonne leurs relations.

Gisèle de Souabe est la nièce de Rodolphe III le Fainéant, par Gerberge des Deux-Bourgognes, sa mère.

Ernest II de Souabe, son fils, comme Conrad II le Salique, son mari, ont de légitimes prétentions sur le trône de Bourgogne, puisque vraisemblablement Rodolphe III le Fainéant va mourir sans enfant.

Gothelon Ier de Verdun s'oppose d'abord violemment avec d'autres Lotharingiens à Conrad II le Salique.



Révolte puis soumission des Lotharingiens à Conrad II le Salique

Révocation de la donation de Rodolphe III le Fainéant à Henri II le Saint

En 1024, Gothelon Ier de Verdun et Thierry Ier de Lorraine s'oppose d'abord violemment avec d'autres Lotharingiens à Conrad II le Salique.

Rodolphe III le Fainéant est contraint par les nobles de Bourgogne, de révoquer sa donation faite 8 ans auparavant.



Mort d'Henri Ier de Luxembourg

Henri II de Luxembourg Comte à Luxembourg.

Henri III le Noir Duc de Bavière

Henri Ier de Luxembourg meurt en 1026 sans avoir été marié.

Son neveu Henri II de Luxembourg lui succède comme Comte à Luxembourg et reçoit les charges d'avoué des abbayes Saint-Maximin de Trêves et Saint-Willibrod d'Echternach.

Le duché de Bavière retourne à l'Empire.

Il est attribué à Henri III le Noir sous le nom d'Henri VI de Bavière.


Blason des Comtes de Flandre

Mort de Baudouin IV de Flandre

Baudouin V de Flandre Comte de Flandre

Baudouin IV de Flandre meurt le 28 ou 30 mai 1035.

Sous le gouvernement de Baudouin IV de Flandre, Dunkerque est fondée.

Bruges reçoit les premières libertés communales de Flandre.

Des murailles commencent à ceindre la ville de Lille.

Il imposa également la "Trêve de Dieu" dans les diocèses d'Arras et de Tournai.

Baudouin IV est le véritable fondateur de la puissance flamande dans ses limites historiques.

Baudouin V de Flandre devient comte de Flandre en 1035.

La Flandre est vassale du Royaume de France et, pour le margraviat de Valenciennes, du Saint Empire romain germanique.

La Flandre a un pouvoir équivalent à celui d'un royaume et ses souverains exercent une influence considérable sur les affaires politiques de l'Europe occidentale.

Baudouin V de Flandre entre tout d'abord en guerre contre Thierry IV de Hollande, qui lui conteste la Zélande, pourtant attribuée à son père par l'empereur Henri II le Saint.

Baudouin envahit la Frise et sort victorieux du conflit : la Zélande reste dans la mouvance du comté de Flandre.



Henri II de Luxembourg Duc de Bavière

En 1042, Henri II de Luxembourg reçoit d'Henri III le Noir le duché de Bavière sous le nom d'Henri VII de Bavière.



Mort d'Henri II de Luxembourg

Giselbert de Luxembourg Comte à Luxembourg

Henri III le Noir à nouveau Duc de Bavière

Henri II de Luxembourg meurt le 16 octobre 1047, sans s'être marié.

Giselbert de Luxembourg, son frère, lui succède et devient Comte à Luxembourg.

Il hérite également des charges d'avoué des abbayes Saint-Maximin de Trêves et Saint-Willibrod d'Echternach.

La Bavière revient à l'empereur Henri III le Noir.

Giselbert de Luxembourg a un différend avec Poppon, l'archevêque de Trêves, au sujet de l'abbaye Saint-Maximin, qui est réglé par l'arbitrage de son frère Adalbéron III, Évêque de Metz.



Prise de Liège et destruction de Thuin par Baudouin V de Flandre

Prise de Lille et de Tournai

Bataille de Tournai

Mort de Lambert II de Louvain

Henri II de Louvain Comte de Louvain et de Bruxelles

Mort de Lambert II de Boulogne

La guerre avec l'empereur se rallume.

Lambert II de Louvain et Lambert II de Boulogne joignent la rébellion de Baudouin V de Flandre contre Henri III le Noir.

Baudouin V de Flandre :

Henri III le Noir riposte en entrant en Flandre.

Baudouin V de Flandre anime la résistance à Arques d'où, d'après la légende, il fait construire en 3 nuits un immense fossé allant jusqu'à La Bassée.

Ce fossé neuf s'avère toutefois inutile, puisque Henri III le Noir, aidé de Jean de Béthune, l'ancien châtelain de Cambrai, le franchit.

Henri III le Noir ravage ravage le pays dont Lille et Tournai en juin 1054.

Lambert II de Boulogne meurt en 1054 tué au cours d'un affrontement à Lille.

Adélaïde de Normandie conserve Aumale.

Lens revient à Eustache II de Boulogne, frère de Lambert II de Boulogne.

Lambert II de Louvain meurt le 19 juin 1054 dans une bataille près de Tournai.

Il est enterré dans l'abbaye de Nivelles.

Henri II de Louvain devient Comte de Louvain et de Bruxelles.



Mariage d'Henri II de Louvain avec Adèle de Betuwe

Henri II de Louvain épouse Adélaïde ou Adèle de Betuwe ou de Bettau (vers 1030-1086), Comtesse des Basques. Leurs enfants sont :

Adèle est :



Mariage d'Othon Ier de Weimar avec Adèle de Lusace

Othon Ier de Weimar épouse en 1060 Adèle de Lusace, fille de Lambert II de Louvain. Leurs enfants sont :



Naissance de Godefroy Ier de Louvain

Godfried ou Godefroid ou Godefroy Ier de Louvain dit le Barbu ou de Baard ou le Courageux ou le Grand naît en 1053 ou vers 1060, fils d'Henri II de Louvain, Comte de Louvain et de Bruxelles, et d'Adèle de Betuwe.



Naissance d'Albéron Ier de Louvain

Albéron Ier de Louvain naît en 1070, fils d'Henri II de Louvain et d'Adèle de Betuwe.



Exil de Robert Ier de Flandre

Prise de Lille

Bataille de Cassel

Mort de Guillaume de Crépon

Mort de Drogon de Boves Seigneur de Boves Vicomte de Corbie

Mort Arnould III de Flandre

Robert Ier de Flandre Prisonnier puis libéré

Pillage de Saint-Omer

Invasion du Hainaut

Bataille de Broqueroie

Depuis la mort de Baudouin VI de Flandre, sa veuve Richilde d'Egisheim suscite le mécontentement des Flamands.

Robert Ier de Flandre se réfugie avec Gertrude de Saxe et ses enfants auprès de Bernard de Saxe.

C'est là que Robert Ier de Flandre reçoit l'appel à l'aide de la noblesse des villes de Flandre révoltée contre Richilde d'Egisheim.

De 1071 à 1072, Albert III de Namur et Henri II de Louvain aident Richilde d'Egisheim.

Bernard de Saxe fournit des troupes à Robert Ier de Flandre qui paraît en Flandre.

Gand, puis Ypres et les villes flamandes le reconnaissent.

Robert Ier de Flandre défait Richilde d'Egisheim et Arnoul III de Flandre, son fils, et prend Lille.

Richilde d'Egisheim appelle à son secours Philippe Ier de France, qui accourt, en plein hiver, et prend position au pied du Mont-Cassel où Robert Ier de Flandre s'est retranché.

Guillaume de Crépon mène une petite force (environ 10 hommes) pour aider Arnould III de Flandre.

Alors qu'ils vont rejoindre l'armée française, Robert Ier de Flandre les surprend dans une embuscade à Cassel entre Dunkerque et Hazebrouck.

Guillaume de Crépon meurt 20 ou 21 février 1071 au combat.

Drogon de Boves meurt le 22 février 1071 lors de cette bataille.

Guillaume le Conquérant perd l'un de ses meilleurs barons mais aussi, selon l'historien François Neveux, son seul ami ou pour le moins son plus fidèle et loyal collaborateur.

Il est inhumé dans son abbaye de Cormeilles.

Guillaume de Breteuil succède à Guillaume de Crépon, son père, en Normandie,

Roger de Breteuil succède à Guillaume de Crépon en Angleterre.

Le 22 février 1071, Robert Ier de Flandre et les piquiers flamands mettent en déroute les Français près de Bavinche ou Bavinckhove ou Bavinchove, près du mont Cassel.

Guy Ier de Campdavaine assiste à cette bataille.

Arnould III de Flandre est tué durant la bataille.

Il est inhumé par son oncle qui lui édifie un mausolée à St-Bertin.

La mort précoce de ce Comte est à l'origine de la légende de Gerbodon, homme lige d'Arnould, qui l'aurait tué et, pris de remords, aurait demandé au pape de lui couper les mains; celui-ci aurait ordonné à son cuisinier d'exécuter la besogne, sauf si elles ne tremblaient pas, ce qui se serait produit.

Pardonné, Gerbodon aurait terminé sa vie à Cluny, en odeur de sainteté.

En poursuivant les fuyards, Robert Ier de Flandre est capturé par le Comte de Boulogne, enfermé à Saint-Omer, mais il est délivré par les propres habitants de la cité.

Saint-Omer est alors ravagée et pillée par Philippe Ier de France, qui s'enfuit cependant, craignant l'arrivée de Bernard de Saxe.

Pour sa première action militaire, Philippe Ier de France est vaincu par un vassal révolté.

Les troupes royales n'ont guère montré de qualités militaires, il ne reste qu'à sauver par habile négociation la dynastie, l'honneur et le prestige.

Richilde d'Egisheim entre-temps reconnaît la suzeraineté de l'Évêque de Liège sur le Hainaut.

Robert Ier de Flandre envahie le Hainaut.

Richilde est définitivement vaincue à la bataille de Broqueroie près de Mons.



Naissance d'Ide de Louvain

Ide de Louvain naît en 1077, fille d'Henri II de Louvain et d'Adèle.



Mort d'Henri II de Louvain

Henri III de Louvain Comte de Louvain et de Bruxelles

Henri II de Louvain apparaît dans un acte de 1078 pour le chapitre de Bruxelles à côté de son frère Régnier.

Henri II de Louvain meurt en 1078.

Il est inhumé à Nivelles.

Henri III de Louvain devient Comte de Louvain et de Bruxelles.

Henri III de Louvain est allié à la plupart des seigneurs voisins.

il est :

L'évêque de Liège Henri Ier de Verdun est un prélat pacifique.

Ne redoutant pas d'invasions extérieures, Henri III de Louvain peut se consacrer à l'administration de ses domaines.

Henri III de Louvain est un législateur et assainit ses terres en éliminant le brigandage.



Mariage de Baudouin II de Hainaut avec Ide de Louvain

Baudouin II de Hainaut épouse en 1084 Ide de Louvain (morte en 1139), fille d'Henri II de Louvain, Comte de Louvain et de Bruxelles, et d'Adèle de Betuwe. Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri de Beaumont-le-Roger avec Marguerite du Perche

Henri de Beaumont-le-Roger épouse vers 1090 avec Marguerite du Perche (1067-vers 1156), fille de Geoffroy II du Perche. Leurs enfants sont :



Mariage de Lothaire II de Supplinbourg avec Richence de Northeim

Lothaire II de Supplinbourg épouse vers 1100 Richenza ou Richence de Northeim ou Nordheim, Duchesse de Brunswick, fille d'Henri de Northeim et de Gertrude de Brunswick. Leur enfant est :



Naissance d'Henri II de Misnie

Henri II de Misnie Margrave de Misnie et de Lusace Comte de Eilenburg

Henri II de Misnie naît en 1103, fils d'Henri Ier de Misnie et de Gertrude de Brunswick.

À sa naissance, Henri II de Misnie devient Margrave de Misnie et de Lusace, en latin : Lusizensis marchio.

Henri II de Misnie est également par héritage Comte de Eilenburg.

Henri II de Misnie règne sous la régence de Thimo Ier de Wettin, son grand oncle.



Mariage de Guillaume Ier de Luxembourg avec Luitgarde de Northeim

Guillaume Ier de Luxembourg épouse en 1105 Mathilde ou Luitgarde de Northeim, fille de Kuno ou Conrad de Northeim, Comte de Beichlingen, et de Dame Cunégonde de Orlamünde. Leurs enfants sont :



Mariage de Léopold III de Babenberg avec Agnès de Franconie

Agnès de Franconie est veuve de Frédéric Ier de Souabe.

Léopold III de Babenberg épouse en 1106 Agnès de Franconie, fille d'Henri IV de Franconie et de Berthe de Savoie. Leurs enfants sont :



Naissance d'Henri II Jasomirgott

Henri II Jasomirgott naît en 1107, fils de Léopold III de Babenberg et d'Agnès de Franconie.



Mariage de Waléran II de Limbourg avec Jutte de Gueldre

Waléran II de Limbourg Seigneur de Wassemberg

Waléran II de Limbourg épouse en 1110 Jutte de Gueldre, Dame de Wassenberg. Leurs enfants sont :



Naissance d'Henri II de Limbourg

Henri II de Limbourg naît vers 1111, fils de Waléran II de Limbourg, Duc de Limbourg et de Basse-Lotharingie, et de Jutte de Gueldre.



Hermann Ier de Winzenbourg Margrave de Lusace

Entre 1113 et 1117, Henri II de Misnie doit provisoirement céder son titre de margrave de Lusace à Hermann Ier de Winzenbourg.



Naissance d'Henri Ier de Gueldre

Heinrich van Gelre ou von Geldern ou Henri Ier de Gueldre ou Henri II de Wassemberg naît probablement en 1117, fils de Gérard II de Gueldre ou Gerhard van Wassenberg (mort en 1134) et d'Ermengarde de Zutphen ou van Zutphen (vers 1095-vers 1145).



Mariage Guillaume X de Poitiers avec Aénor de Châtellerault

Guillaume X de Poitiers épouse en 1118 ou en 1121 Aénor de Châtellerault, fille d'Aimery Ier, Vicomte de Châtellerault, et de Maubergeonne de l'Isle-Bouchard. Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri II de Misnie avec Adelaïde de Nordmark

Mort d'Henri II de Misnie

Henri II de Misnie épouse Adelaïde de Nordmark, fille de Lothaire-Odon III de Nordmark.

Henri II de Misnie meurt en 1123 sans descendance

Sa succession ouvre une période de lutte pour le contrôle des marches de Misnie et de Lusace



Mariage de Thierry III d'Alsace avec Suanhilde

Thierry III d'Alsace épouse en 1124 Swanhilde ou Suanhilde. Leur enfant est :



Naissance d'Henri II de Grandpré

Henri II de Grandpré naît à Grandpré dans les Ardennes vers 1115 ou en 1125, fils d'Henri Ier de Grandpre (vers 1065-vers 1150) et d'Ermentrude de Joux (née vers 1080).



Mariage de Geoffroy V Plantagenêt avec Mathilde l'Emperesse

Mathilde l'Emperesse est veuve d'Henri V de Franconie.

Geoffroy V Plantagenêt épouse en la cathédrale du Mans le 17 juin 1128 ou le 2 juin 1129 Mathilde l'Emperesse. Leurs enfants sont :

Cette union est un gage de paix entre l'Anjou et la Normandie.

Geoffroy est à l'origine de la famille Plantagenêt qui a possédé pendant 60 ans plus de la moitié de la France et régné plus de 300 ans sur l'Angleterre.



Mariage de Gebhard III de Sulzbach avec Mathilde de Bavière

Gebhard III de Sulzbach épouse le 24 octobre 1129 Mathilde de Bavière. Leurs enfants sont :



Naissance d'Henri II Plantagenêt

Henry ou Henri II Plantagenêt, dit Courtemanche (Curtmantle), naît au Mans le 5 mars ou mai 1133, fils de Geoffroy V Plantagenêt dit le Bel, Duc de Normandie, et de Mathilde l'Emperesse. Il est surnommé Curtmantle à cause des manteaux courts qu'il portait, contrairement à la mode normande de l'époque des manteaux longs

L'enfance d'Henri II se déroule dans une atmosphère de guerre en raison de la lutte de ses parents pour retrouver leur héritage usurpé par Étienne de Blois.



Renouvellement du serment d'allégeance à Mathilde l'Emperesse

Henri Ier Beauclerc fait renouveler le serment d'allégeance à Mathilde l'Emperesse par ses barons dont Roger de Salisbury, le 2 août 1133. Le futur Henri II d'Angleterre y est également cité.

En fin 1133, Geoffroy V Plantagenêt essaye d'obtenir plusieurs châteaux dans le sud de la Normandie, d'abord en les réclamant puis par la force, créant une animosité à son encontre.



Naissance de Marguerite de Limbourg

Marguerite de Limbourg naît en 1135 ou 1138, fille d'Henri II de Limbourg et de Mathilde de Saffenberg.


Statue de Léopold III de Babenberg - dans la cathédrale Saint-Étienne de Vienne Léopold IV de Babenberg au siège de Regensburg - arbre généalogique des Babenberg 1489-1492

Mort de Léopold III de Babenberg

Léopold IV de Babenberg Margrave d'Autriche

Léopold III de Babenberg meurt le 15 novembre 1136. Il est inhumé à l'abbaye de Klosterneuburg, couvent augustin qu'il a fondée.

Au cours de ses 40 années de règne, il facilite la diffusion des instituts religieux, il introduit le monachisme cistercien en Autriche et fonde notamment l'abbaye de Mariazell, un monastère cistercien.

Léopold IV de Babenberg devient Margrave d'Autriche en 1136 sous le nom de Léopold IV d'Autriche.

On ignore les raisons pour lesquelles il est préféré à son frère Henri II Jasomirgott.



Mort de Conrad II de Luxembourg

Maison de Namur

Henri Ier de Namur Comte de Luxembourg

Conrad II de Luxembourg meurt en 1136, sans héritier mâle.

Le comté de Luxembourg est un fief dit masculin, c'est-à-dire qu'à l'extinction de la famille en lignée masculine, le fief retourne à l'Empire.

Le comté de Luxembourg revient donc à l'empereur Lothaire II de Supplinbourg.

Lothaire II de Supplinbourg ne veut pas que le Luxembourg soit gouverné par Henri II de Grandpré, le plus proche parent de Conrad II de Luxembourg.

Henri Ier de Namur devient Comte de Luxembourg sous le nom d'Henri IV de Luxembourg de 1136 à 1189.

Henri II de Grandpré est un seigneur français.

Le Luxembourg risque alors de se rapprocher du royaume de France.

Aussi Lothaire II de Supplinbourg inféode le comté de Luxembourg à Henri Ier de Namur, cousin de Conrad II de Luxembourg.

Henri Ier de Namur reçoit les charges d'avoué des abbayes Saint-Maximin de Trêves et de Saint-Willibrod d'Echternach.

Cela lui vaut, comme à ses prédécesseurs, des conflits avec l'archevêque de Trêves.

Henri Ier de Namur hérite des comtés de la Roche et de Durbuy de ses cousins Henri II de Durbuy et Henri de Laroche.



Mariage d'Henri II de Limbourg avec Mathilde de Saffenberg

Henri II de Limbourg épouse en 1136 Maude ou Mathilde de Saffenberg. Leurs enfants sont :



Naissance d'Henri III de Limbourg

Henri III de Limbourg naît en 1137 ou en 1140, fils d'Henri II de Limbourg, Duc de Limbourg, et de Mathilde de Saffenberg.



Mort d'Audin de Bayeux

Rotrou de Warwick Évêque d'Évreux

En 1139, Audin de Bayeux embarque pour l'Angleterre rejoindre Étienne de Blois qui cherche des conseils sur le comté d'Évreux.

Durant son voyage, Audin de Bayeux tombe malade.

Audin de Bayeux se réfugie dans le prieuré de Merton.

Audin de Bayeux meurt le 2 juillet 1139.

Rotrou de Warwick ou de Beaumont-Le-Roger (Rotrocus de Guaeuico) est le fils d'Henri de Beaumont-le-Roger et de Marguerite du Perche.

Moine de la Charité-sur-Loire, Rotrou de Warwick est l'élève de Gilbert de la Porrée.

Archidiacre de la cathédrale de Rouen, Rotrou de Warwick succède à Audin de Bayeux et devient Évêque d'Évreux.

En 1139, Rotrou de Warwick dédicace l'église de l'abbaye de Grestain.

Chief Justiciar et intendant de Normandie, Rotrou de Warwick se trouve parmi les personnes les plus fréquemment présentes autour du roi Henri II Plantagenêt.

Durant son épiscopat, Rotrou de Warwick institue l'office de sacriste qu'il confie au chanoine Herbert.

Les charges déléguées sont la garde du cimetière, l'entretien des ornements liturgiques et du luminaire, l'approvisionnement en cire, huile à bruler et vin de messe.

Rotrou de Warwick se réserve les relations avec les différents corps de métier, chargé de la cathédrale (verrier, charpentier, maçon, forgeron).



Mort de Waléran II de Limbourg

Henri II de Limbourg Duc de Limbourg

Waléran II de Limbourg meurt le 6 août 1139.

Henri II de Limbourg, son fils, devient Duc de Limbourg en 1139.



Henri II Jasomirgott Comte palatin du Rhin

Henri II Jasomirgott devient Comte palatin du Rhin de 1140 à 1141.



Godefroy II de Louvain Duc de Basse-Lotharingie

Conrad III de Hohenstaufen refuse de laisser la Basse-Lotharingie à Henri II de Limbourg, fils de Waléran II de Limbourg.

La Basse-Lotharingie est attribuée par l'empereur tantôt aux comtes de Louvain et tantôt aux comtes de Namur.

Conrad III de Hohenstaufen nomme Godefroy II de Louvain Duc de Basse-Lotharingie ou de Lothier sous le nom de Godefroy VI en 1140.

La Basse-Lotharingie revient définitivement aux comtes de Louvain.

Refusant d'accepter la perte du duché de Basse-Lotharingie, Henri II de Limbourg attaque Godefroy II de Louvain qui réagit vigoureusement et le défait très rapidement.



Mort de Léopold IV de Babenberg

Henri II Jasomirgott Margrave d'Autriche

Léopold IV de Babenberg meurt le 18 octobre 1141. Il est inhumé au monastère de Heiligenkreuz fondé par Léopold III de Babenberg, son père.

Henri II Jasomirgott, son frère, recueille sa succession et devient Margrave d'Autriche en 1141.



Mort de Godefroy II de Louvain

Godefroy III de Louvain Comte de Louvain et de Bruxelles,

Godefroy III de Louvain Duc de Brabant

Godefroy III de Louvain Marquis d'Anvers

Godefroy III de Louvain Duc de Basse-Lotharingie

Construction de la forteresse de Nedelaer

Godefroy II de Louvain meurt le 13 juin 1142 d'une maladie du foie.

Il est inhumé dans l'église Saint-Pierre de Louvain.

Godefroy III de Louvain, son fils mineur, devient :

Henri II de Limbourg, occupé à se battre contre le seigneur de Fauquemont, ne reprend pas la lutte pour récupérer la Basse-Lotharingie.

Dès son avènement, des parents et des seigneurs brabançons cherchent à profiter de son jeune âge pour se révolter, mettant ses domaines en proie à l'anarchie.

Godefroid III de Louvain fait construire la forteresse de Nedelaer face à la motte de Grimbergen.



Mariage d'Henri II Jasomirgott avec Gertrude de Germanie

Henri II Jasomirgott épouse le 1er ou le 15 mai 1142 Gertrude de Germanie, fille de Lothaire II de Supplinbourg et de Richence de Northeim.



Henri II Jasomirgott Duc de Bavière

Henri II Jasomirgott devient Duc de Bavière en 1143. Henri II Jasomirgott réside dans l'ancienne capitale de la Bavière, à Ratisbonne.



Mort de Gertrude de Germanie

Gertrude de Germanie, épouse d'Henri II Jasomirgott, meurt en 1143.



Vienne capitale de l'Autriche

Contrairement à Léopold III de Babenberg, son père, qui résidait à Klosterneuburg, Henri II Jasomirgott fait de Vienne sa nouvelle capitale en 1145.



Canonisation d'Henri II le Saint

Aucun enfant n'étant né du mariage d'Henri II le Saint avec Cunégonde de Luxembourg, l'union du couple est généralement considérée comme virginale, ce qui entraîne la canonisation des souverains. Réputé pour sa piété, et son rôle dans la réforme de l'Église, Henri II le Saint est canonisé en 1146.



Mariage de Gérard V de Wassemberg avec Clémence de Gleiberg

Gérard V de Wassemberg épouse vers 1146 Clémence de Gleiberg (née vers 1125). Leur enfant est :



Naissance d'Henri Ier de Gueldre

Henri Ier de Gueldre ou Henri II de Wassemberg naît en 1147, fils Gérard V de Wassemberg, Comte de Gueldre et de Zutphen, et de Clémence de Gleiberg.



Expédition de Henri II Plantagenêt en Angleterre

Henri II Plantagenêt, âgé de 14 ans, conduit de sa propre initiative une opération en Angleterre, dès 1147, reprenant audacieusement à son compte la lutte de sa mère Mathilde l'Emperesse contre Étienne de Blois.

Cet épisode restera sans conséquences mais déjà, pour les barons normands, Henri II Plantagenêt est un prince plus facilement accepté que Geoffroy V Plantagenêt, son père, l'ancien ennemi.

De 1147 à 1148 le conflit se rallume un temps dans l'évêché de Bayeux, mais Geoffroy V Plantagenêt rend justice à l'évêque contre ses propres partisans.



Mort de Waléran d'Arlon

Henri II de Limbourg Comte d'Arlon

Waléran d'Arlon meurt en 1147, sans enfants.

Henri II de Limbourg, son frère, hérite du comté d'Arlon



Réconciliation de Henri II de Limbourg avec Conrad III de Hohenstaufen

Départ de Conrad III de Hohenstaufen

Conrad III de Hohenstaufen promet à Henri II de Limbourg un autre fief que la Lotharingie. Henri II de Limbourg se réconcilie avec lui.

Conrad III de Hohenstaufen rassemble ses vassaux à Ratisbonne et se met en route à la fin mai 1147.

Henri II de Limbourg ne se joint pas à la croisade.

Henri II Jasomirgott participe à cette croisade.



Bataille de Dorylée

Trahi par ses guides grecs, l'armée de Conrad III de Hohenstaufen est décimée le 25 ou le 26 octobre 1147 par les turcs dans la région de Dorylée.

Peu de chevaliers réussissent à s'enfuir, parmi eux Henri II Jasomirgott ainsi que Frédéric Ier Barberousse.

Welf VI Welf prend part à cette bataille.

Conrad III de Hohenstaufen doit se résigner à battre en retraite avec les débris de son armée vers Nicée où il arrive au début novembre 1147.

Le surnom d'Henri II, Jasomirgott, apparaît XIIIe siècle sous la forme Jochsamergott ; on en ignore le sens exact. Une théorie évoque la possibilité d'une transformation d'un mot d'origine arabe en rattachant le surnom à la participation à la deuxième croisade. Une légende voit dans le surnom la formule Ja so mir Gott helfe (" Que Dieu m'aide ").



Mariage d'Henri II Jasomirgott avec Théodora Comnène

Henri II Jasomirgott épouse en 1148 Théodora Comnène, nièce de Manuel Ier Comnène. Leur enfant est :



Mort d'Ithier IV de Cognac Seigneur de Cognac, de Merpins et de Jarnac

Ithier IV de Cognac meurt en 1148.

A sa mort, Henri II Plantagenêt s'empare des châtellenies de Cognac et de Merpins.



Mariage de Jean Ier d'Eu avec Alice d'Aubigny

Jean Ier d'Eu épouse Alice d'Aubigny (vers 1140-1188), fille de Guillaume d'Aubignyet d'Adèle de Louvain. Leurs enfants sont :



Campagne anglaise d'Henri II Plantagenêt

En 1149 et 1150, Réginald de Dunstanville apporte son soutien à la campagne anglaise d'Henri II Plantagenêt.



Retour en Normandie de Galérand IV de Beaumont-le-Roger

De retour en Normandie en 1149, Galérand IV de Beaumont-le-Roger est peu à peu exclu du pouvoir en Normandie. Son influence décline avec la venue à maturité d'Henri II Plantagenêt.

Sa mise à l'écart est due à la situation délicate de Galéran, à la fois vassal du roi de France, du duc de Normandie et du roi d'Angleterre.



Adoubement d'Henri II Plantagenêt

Le 22 mai 1149, Henry de Northumberland parraine l'adoubement d'Henri II Plantagenêt.



Naissance d'Henri III de Grandpré

Henri III de Grandpré dit le dilapideur ou Waflard naît vers 1150, fils d'Henri II de Grandpré (1110-entre 1188 et 1190) et de Liutgarde de Luxembourg.



Henri II Plantagenêt Duc de Normandie

Geoffroy V Plantagenêt, populaire en Normandie, cède le duché à son fils Henri II en 1150.



Mariage d'Henri II de Limbourg avec Laurette de Lorraine

Henri II de Limbourg est veuf de Mathilde de Saffenberg.

Henri II de Limbourg épouse en 1150 Laurette de Lorraine (morte en 1175), fille de Thierry III d'Alsace , Comte de Flandre, et de Swanhilde.



Liaison d'Henri II Plantagenêt avec Rosamund Clifford

Henri II Plantagenêt a une liaison avec Rosamund Clifford (vers 1140-1176). Leurs enfants sont :


Geoffroy V Plantagenêt - plaque tombale en cuivre et émail champlevée - musée de Tessé au Mans

Mort de Geoffroy V Plantagenêt

Henri II Plantagenêt Comte d'Anjou

Hommage d'Henri II Plantagenêt au Roi de France

Dans son testament, Geoffroy V Plantagenêt stipule que son second fils Geoffroy VI d'Anjou sera Comte d'Anjou et du Maine si son fils aîné Henri II Plantagenêt parvient à devenir roi d'Angleterre.

Geoffroy V Plantagenêt meurt à Château-du-Loir au Mans le 7 septembre 1151 d'un refroidissement suite à une baignade dans le Loir.

Il est inhumé dans la cathédrale du Mans (Saint-Julien du Mans).

La plaque tombale, ciselée peu avant 1160, est commandée par Guillaume de Passavant, évêque de la ville.

C'est la plus grande pièce (63 x 34 cm) qu'ait laissé le Moyen Âge occidental.

Mathilde L'Emperesse, sa femme, bien que plus âgée lui survit.

Henri II Plantagenêt devient Comte d'Anjou en 1151.

Les partisans d'Étienne de Blois tentent d'en profiter pour soulever le comté de Mortain, occupant un temps la forteresse du Teilleul qui leur est reprise.

Venu prêter hommage au roi de France pour le duché de Normandie en 1151, Henri II Plantagenêt rencontre Aliénor d'Aquitaine.

Jean Ier de Vendôme se retrouve à combattre dans le camp anglais contre Louis VII le Jeune.



Séparation d'Henri II de Limbourg et de Laurette de Lorraine

Henri II de Limbourg et Laurette de Lorraine se séparent en 1152.



Réginald de Dunstanville en Normandie

À Pâques 1152, Réginald de Dunstanville est envoyé en Normandie pour requérir la venue en Angleterre d'Henri II Plantagenêt, mais sans succès.



Mariage d'Henri II Plantagenêt avec Aliénor d'Aquitaine

Henri II Plantagenêt Duc d'Aquitaine

Moins de 2 mois après la répudiation d'Aliénor, Henri II Plantagenêt épouse à Poitiers le 18 mai 1152 Aliénor d'Aquitaine à Poitiers. Leurs enfants sont :

Cette union fonde les bases de l'empire angevin et remet en cause l'union contre nature du nord et du sud du royaume de France.

Déjà Duc de Normandie et Comte d'Anjou, Henri II Plantagenêt s'empare ainsi du duché d'Aquitaine et de l'ensemble des fiefs d'Aliénor.

L'Aquitaine lie son destin au royaume d'Angleterre sans toutefois en faire jamais partie.

La vicomté de Thouars se retrouve enclavée au milieu de l'Empire angevin.

Bientôt les régions côtières les plus accessibles de ses domaines deviennent les portes d'entrée en France des troupes anglaises qui agissent alors en terrain conquis… les agents du fils britannique viennent collecter les impôts de plus en plus lourd dans ces régions côtières, Aunis Saintonge et les îles de l'Archipel charentais.

Cela amène très rapidement des révoltes locales puis plus généralisées… la destruction de villages et de châteaux par les troupes anglaise amène Aliénor a se rebiffer et à émettre des protestations qui sont très mal prise par son roi d'époux qui affirme qu'en fait elle veut favoriser son fils aîné et préféré Richard Cœur de Lion qui d'ailleurs prend un temps la tête de la révolte, soutenu par Louis VII le Jeune.

Henri II Plantagenêt a également comme enfants :



Campagne contre la Normandie

En juin 1152, Louis VII le Jeune lance une offensive sur la frontière de l'Eure contre la Normandie d'Henri II Plantagenêt en compagnie du frère cadet d'Henri.

Mais l'un et l'autre sont tenus en échec par ce dernier.

A partir de 1152, Rotrou IV du Perche combat Henri II Plantagenêt aux côtés de Louis VII le Jeune.

Rotrou IV du Perche est contraint de céder Moulins et Bonsmoulins au roi d'Angleterre.


Welf VI Welf - dans Weingartener Stifterbüchlein, vers 1500 - Württembergische Landesbibliothek - Cod. hist. Q 584 - fol. 38v

Mort de Conrad III de Hohenstaufen Roi des Romains

Frédéric Ier Barberousse Roi d'Allemagne

Frédéric Ier Barberousse Roi des Romains

Frédéric IV de Souabe Duc de Rotenburg, de Franconie et de Souabe

Welf VI Welf Duc de Spolète

Welf VI Welf Marquis de Toscane

En 1152, les Welfs et Hohenstaufen sont en paix.

Conrad III de Hohenstaufen est bien conseillé par les 2 seules personnes présentes dans la pièce :

désigne Frédéric Ier Barberousse comme successeur et lui transmet les insignes impériaux.

Conrad III de Hohenstaufen meurt à Bamberg en Allemagne le 15 février 1152.

Frédéric Ier Barberousse perd son temps dans l'obtention de la caution des clercs Bavarois, et convoque l'archevêque de Cologne à un Diète d'Empire précipité.

Là, les électeurs de l'Empire, à l'exception du primus inter pares, Henri Ier, archevêque du Main et un allié du Pape élisent Frédéric Ier Barberousse en tant que roi des Romains au lieu de Frédéric IV de Souabe, son cousin.

Frédéric Ier Barberousse succède à Conrad III de Hohenstaufen, son oncle, et est élu roi d'Allemagne (Rex Romanorum) le 4 mars 1152 en.

En compensation, Frédéric IV de Souabe devient Duc de Rotenburg, de Franconie et de Souabe.

Henri II de Limbourg assiste au couronnement de Frédéric Ier Barberousse.

En octobre 1152, à Wurtzbourg, en remerciement de son appui lors de l'élection, Frédéric Ier Barberousse fait Welf VI Welf Duc de Spolète, et marquis de Toscane, domaines italiens issus de l'héritage de la comtesse Mathilde de Toscane



Diète d'Empire à Wurtzbourg

Frédéric Ier Barberousse a grand intérêt à s'allier à Henri III Welf le Lion, il projette une campagne en Italie pour laquelle il a besoin de ses troupes.

Frédéric Ier Barberousse accepte alors qu'Henri III Welf le Lion se trouve à la tête et de la Bavière et de la Saxe.

Frédéric Ier Barberousse invite Henri Welf et Henri II Jasomirgott à la diète d'Empire à Wurtzbourg en 1152 pour négocier la question de la Bavière.

Henri II Jasomirgott s'absente.



Défaite d'Henri II Plantagenêt

En 1153, Henri II Plantagenêt est battu par la garnison de Hamelin de Fréteval.



Mort de Sulpice II d'Amboise Seigneur d'Amboise, de Jaligny, de Chaumont-sur-Loire et de Montrichard

Sulpice II d'Amboise a de graves démêlés avec Thibault IV de Blois, qui, grâce à une trahison, réussit, à s'emparer de lui.

Hervé III d'Amboise et Hugues III d'Amboise sont capturés en même temps que lui

Hugues IV de Châteaudun emprisonne Sulpice II d'Amboise dans son donjon de Châteaudun en Eure-et-Loir.

Voulant que Sulpice II d'Amboise lui cède son château de Chaumont, il lui fait subir, chaque jour, La castata, une effroyable torture qui consistait à l'allonger sur un lit de fer, placé sur un brasier, et à ne le retirer que lorsqu'il risquait de perdre la vie.

Sulpice II d'Amboise meurt le 24 août 1153, de ces tortures, sans avoir cédé son château de Chaumont.

Hervé III d'Amboise et Hugues III d'Amboise ne seront libérés que sur l'intervention d'Henri II Plantagenêt, leur cousin.



Négociations à Worms

De nouvelles négociations concernant la Bavière ont lieu à Worms en 1153 sans trouver une solution, Henri II Jasomirgott se plaint de ne pas avoir été invité selon les règles.

Cette tactique d'Henri II Jasomirgott empêche une solution.



Naissance de Guillaume Plantagenêt

Guillaume Plantagenêt naît le 17 août 1153, fils d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine.



Débarquement d'Henri II Plantagenêt en Angleterre

Fort de ses domaines continentaux, Henri II Plantagenêt débarque finalement en Angleterre en 1153 pour revendiquer la couronne d'Angleterre.

Réginald de Dunstanville rejoint son armée et participe à la suite de ses campagnes.

Une trêve suit les premières escarmouches.



Mort d'Eustache IV de Boulogne

Guillaume de Blois Comte de Boulogne, de Mortain et de Surrey

Mort de Simon II de Saint-Lis

Traité de Wallingford ou de Westminster

Complot contre Henri II Plantagenêt

Étienne de Blois a bâti des contre-châteaux près de Wallingford pour attaquer un soutien de Mathilde retranché dans le château de Wallingford.

Henri II Plantagenêt vient en renfort et attaque ces contre-châteaux.

Une bataille rangée est attendue entre les deux camps, mais certains nobles, lassés de cette guerre civile interminable qui dure depuis 1135, s'interrogent sur la futilité de ce conflit sans fin.

Étienne de Blois est convaincu et des négociations s'engagent.

Étienne de Blois et Henri II Plantagenêt discutent, chacun d'un côté d'un cours d'eau (peut-être la Tamise, au niveau d'un gué), et un accord verbal sur une trêve est trouvé.

Réginald de Dunstanville est présent aux côtés Henri II Plantagenêt lors des négociations du traité.

Eustache IV de Boulogne, fils d'Étienne de Blois, apprenant l'accord, entre dans une colère noire après son père et quitte la cour.

Quelques jours plus tard, le 10 août 1153, Eustache IV de Boulogne meurt subitement, peut-être empoisonné.

Guillaume de Blois devient 4e comte de Surrey, Comte de Boulogne, de Mortain.

Simon II de Saint-Lis, comte de Northampton et d'Huntingdon, lui aussi très opposé à tout accord, meurt la même semaine d'une maladie semblable.

La disparition de ces 2 farouches opposants lève les obstacles à un accord entre les deux parties.

Le traité, initié à Wallingford, formellement écrit à Winchester, est finalisé à l'abbaye de Westminster.

Ce traité est conclu le 6 novembre 1153 entre Étienne de Blois et Henri II Plantagenêt.

Guillaume d'Aubigny contribue à la conclusion de ce traité qui met fin à l'Anarchie.

Fin novembre 1153, une assemblée publique de seigneurs et barons se tient à Winchester.

Étienne de Blois et Henri II Plantagenêt s'y retrouvent.

Étienne de Blois reconnait Henri II Plantagenêt pour fils, et Henri II Plantagenêt reconnait Étienne de Blois pour père.

Les principaux articles du traité stipulent :

Le traité de Wallingford confirme à Guillaume de Blois la possession du comté de Surrey et des terres baronniales qui appartenaient à Étienne de Blois, son père

Étienne de Blois emmène Henri II Plantagenêt à Londres.

La nouvelle s'étant propagée, la population les acclame.

L'accord final est signé à l'abbaye de Westminster, le 25 décembre 1153.

Le chroniqueur Gervase de Canterbury parle d'un complot ayant pour but de faire assassiner Henri II Plantagenêt à Canterbury par des mercenaires flamands.

Guillaume de Blois aurait connaissance du complot.

Le complot étant découvert, Guillaume de Blois prend la fuite et se rend en Normandie.



Mariage de Raymond VII de Toulouse avec Constance de France

Constance de France est veuve d'Eustache IV de Boulogne.

Henri II Plantagenêt reprend à son compte les prétentions d'Aliénor d'Aquitaine sur le comté de Toulouse et s'allie avec Raymond-Bérenger IV de Barcelone.

Pour contrebalancer cette menace, Raymond VII de Toulouse épouse en août 1154 Constance de France (vers 1124-1177), Dame de Montreuil-sous-Bois, fille de Louis VI le Gros (1081-1137) et Adélaïde de Maurienne ou de Savoie (vers 1100-1154)). Leurs enfants sont :



Nouvelle rencontre d'Étienne de Blois et d'Henri II Plantagenêt

Étienne de Blois promulgue une charte royale au début 1154.

Immédiatement après, Étienne de Blois et Henri II Plantagenêt rencontrent de nouveau à Oxford où les comtes et barons du royaume sont réunis en assemblée.

Ils jurent fidélité à Henri II Plantagenêt, et le reconnaissent comme successeur.

En avril 1154, Henri II Plantagenêt retourne en Normandie.

Réginald de Dunstanville devient son représentant en Angleterre.



Mariage de Louis VII le Jeune avec Constance de Castille

Louis VII le Jeune épouse à Orléans au printemps 1154 Constance de Castille. Leurs enfants sont :

Constance de Castille est sacrée reine lors de la même cérémonie.


Possessions des Guelfes vers 1150

Diète de Goslar

Frédéric Ier veut régler la question de la Bavière une fois pour toutes, la campagne d'Italie doit avoir lieu prochainement.

Henri III Welf le Lion et Henri II Jasomirgott sont invités à la diète de Goslar en juin 1154.

Henri II Jasomirgott s'absente à nouveau.

La cour de justice impériale décide alors de donner la Bavière à Henri III Welf le Lion sans le consentement d'Henri II Jasomirgott.

Cette décision est facilitée par le fait qu'Henri II Jasomirgott n'a pas renforcé sa position en Bavière.

Il a quitté Ratisbonne pour Vienne qui devient le nouveau siège du margrave et s'est donc retiré des territoires au nord de la Bavière.

Henri III Welf le Lion porte dès ce moment le titre bavarois et saxon dans les documents officiels et sur son blason.


Henri II Plantagenêt La France en 1154

Mort d'Étienne de Blois Roi d'Angleterre

Henri II Plantagenêt Roi d'Angleterre

Étienne de Blois meurt au château de Douvres le 25 octobre 1154.

Il est inhumé dans l'abbaye de Fervesham dans le Kent.

Henri II Plantagenêt est couronné Roi d'Angleterre à l'abbaye de Westminster le 19 décembre 1154.

Guillaume Ier, Baron de Courcy et Écajeul, est maitre d'hôtel d'Henri II Plantagenêt.

Dès lors, malgré une réconciliation passagère, les affrontements sont permanents entre Louis VII le Jeune et Henri II Plantagenêt.

Henri II Plantagenêt devenu roi d'Angleterre n'obéit au pas tout de suite au testament de son père car l'Anjou et le Maine coupent en deux ses possessions :

Henri II Plantagenêt ne donne pas l'Anjou et le Maine à Geoffroy VI d'Anjou, son frère.

Réginald de Dunstanville est l'un des plus proches conseillers laïcs d'Henri II Plantagenêt avec Robert III de Beaumont-le-Roger et Richard de Lucy.

Réginald de Dunstanville n'a pas de fonction officielle dans l'administration, mais son influence est aussi importante que celle du Robert III de Beaumont-le-Roger.

La position dans les Cornouailles de Réginald de Dunstanville n'est pas remise en question par Henri II Plantagenêt, alors que celui-ci a pour politique de réduire autant que possible les pouvoirs des barons de son royaume.

Réginald de Dunstanville est virtuellement indépendant, les shérifs du comté ne répondant que de lui.

Réginald de Dunstanville détient la troisième baronnie du royaume en termes de richesse.

Son contrôle s'étend aussi dans le comté voisin du Devon où ses alliés de la famille de Reviers sont comtes.

Les chroniqueurs contemporains le reconnaissent comme le plus puissant baron du royaume avec le Comte de Leicester.

Parmi ses nombreux neveux figurent:



Conan IV de Bretagne Comte de Richmond

Bataille de Rezé

En 1154, Conan IV de Bretagne est en âge d'occuper son trône.

Il doit lutter contre Eudes II de Porhoët, son beau-père, qui a pris goût au pouvoir.

Conan IV de Bretagne s'allie avec son oncle Hoël VI de Nantes.

Conan IV de Bretagne vaincu se réfugie en Angleterre auprès d'Henri II Plantagenêt en 1154.

Il est confirmé dans la possession du Comté de Richemond qu'il tient de ses parents Alain III de Penthièvre et Berthe de Bretagne.

Cet honneur consiste en un ensemble de terres et de revenus dans le Yorkshire.

Hoël VI de Nantes subit à son tour une défaite le 16 décembre 1154 près de Rezé.


Mariage de Godefroid III de Louvain avec Marguerite de Limbourg - Miniature par Jan van Boendale - Bibliothèque royale de Belgique

Mariage de Godefroid III de Louvain avec Marguerite de Limbourg

Godefroid III de Louvain épouse Marguerite de Limbourg en 1155 Marguerite de Limbourg (1135-1172), fille d'Henri II de Limbourg et de Mathilde de Saffenberg. Leurs enfants sont :

Godefroid III de Louvain met fin à la rivalité entre les 2 lignées à propos de la Basse-Lotharingie.



Mariage d'Henri II de Grandpré avec Lietgarde de Luxembourg

Henri II de Grandpré épouse Liutgarde ou Lietgarde de Luxembourg (vers 1120-vers 1170), fille de Guillaume Ier de Luxembourg (vers 1078-vers 1131) et de Mathilde Luitgarde von Beichlingen ou de Northeim (née vers 1088). Leur enfant est :



Rotrou de Warwick ambassadeur de Louis VII Le Jeune et de Henri II Plantagenêt auprès d'Adrien IV

En 1155, Rotrou de Warwick va à Rome en qualité d'ambassadeur de Louis VII Le Jeune et d'Henri II Plantagenêtauprès du pape Adrien IV.



Naissance de Henri Plantagenêt le Jeune

Henri Plantagenêt le Jeune naît le 28 février 1155, fils d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine.


Thomas Becket

Thomas Becket chancelier

En 1155, Thomas Becket devient l'ami d'Henri II Plantagenêt qui le nomme chancelier.

Il se montre administrateur efficace et bon courtisan.

Il partage les plaisirs du roi et ne se prive pas de taxer les abbayes pour couvrir les besoins de la cour.

En 1155, le Pape Adrien IV donne à Henri II Plantagenêt l'investiture de l'Irlande.

Secrétaire et ami de Thomas Becket, Jean de Salisbury est notamment chargé des relations de l'archevêché avec la papauté.

Jean de Salisbury remplit de nombreuses missions à Rome auprès d'Adrien IV.



Paix au Brabant

Mariage de Godefroy III de Louvain avec Marguerite de Limbourg

Avec l'avènement de Frédéric Ier Barberousse, la paix est rétablie au Brabant entre Henri II de Limbourg et Godefroid III de Louvain.

Mettant fin à la rivalité entre les deux lignées à propos de la Basse-Lotharingie, Godefroy III de Louvain épouse en janvier 1155 Marguerite de Limbourg, fille de Henri II de Limbourg et de Mathilde de Saffenberg.

Leurs enfants sont :


Henri II Jasomirgott - Vienne

Diète impériale à Ratisbonne

Henri III Welf le Lion Duc de Bavière

Henri II Jasomirgott Duc d'Autriche

Privilegium Minus

Frédéric Ier Barberousse essaie de trouver un consensus avec les Welfs et de faire la paix avec Henri III Welf le Lion et lui rend la Bavière.

Une rencontre secrète a lieu entre Frédéric Ier Barberousse et Henri II Jasomirgott le 5 juin 1156 à Ratisbonne.

La diète de Ratisbonne commence le 8 septembre 1156, le camp d'Henri II Jasomirgott se trouve près de la ville, il est arrivé pour confirmer des décisions déjà en vigueur depuis le 5 juin 1156.

Frédéric Ier Barberousse, accompagné des Grands du royaume dont Henri III Welf le Lion, visite le camp d'Henri II Jasomirgott sur les prés de Barbingen.

Le fait que Frédéric Ier Barberousse se déplace pour Henri II Jasomirgott, même si ce n'est que pour 2 000 allemandes, montre l'attitude conciliante du roi vis-à-vis des Babenbergs.

Henri II Jasomirgott donne symboliquement 7 drapeaux à Frédéric Ier Barberousse, qui signifient l'abandon de la Bavière.

Henri III Welf le Lion devient alors le vassal de Frédéric Ier Barberousse et rend 2 des 7 drapeaux au roi.

Welf VI Welf rend le duché de Bavière à Henri III Welf le Lion qui devient Duc de Bavière sous le nom d'Henri XII de Bavière.

Frédéric Ier Barberousse élève le margraviat d'Ostarrîchi en duché héréditaire et donne symboliquement deux drapeaux à Henri II Jasomirgott et à sa femme.

Par le biais du Privilegium minus, signé le du 17 septembre 1156 par Frédéric Ier Barberousse, l'Autriche devient un duché indépendant de la Bavière.

Henri II Jasomirgott devient Duc d'Autriche sous le nom d'Henri II d'Autriche.

Il reçoit le duché avec tous ses fiefs du temps de Léopold IV de Babenberg.

Frédéric Ier a réussi à résoudre le conflit autour de la Bavière à long terme par la vassalité.

La transformation du margraviat en duché est proclamée par l'un des plus importants Grands de l'Empire, Venceslas Ier de Bohême.

Les Babenberg portent le titre de duc sans cependant renoncer aux privilèges du margrave.

En tant que margrave, il avait la possibilité de demander des services, surtout de nature financière à l'Église.

Frédéric Ier Barberousse reçoit les contingents militaires nécessaires pour sa campagne en Italie sans devoir faire des concessions à Henri III Welf le Lion.

En cas d'absence d'un héritier direct, Henri II Jasomirgott obtient le droit de choisir son successeur.

La descendance en ligne féminine est prévue.

C'est un cas très rare au Moyen Âge pour un vassal de pouvoir choisir son successeur au lieu du roi.

Ce privilège n'est valable que pour Henri II Jasomirgott et sa femme Théodora Comnène.

Frédéric Ier garde le droit de nommer des successeurs ultérieurs.

Ce privilège est basé sur la situation des Babenbergs à cette époque.

Henri Jasomirgott et Théodora Comnène n'ont pas d'enfant.

De son premier mariage, Henri II Jasomirgott a une fille, Agnès, qui est alors encore mineure.

L'obligation de participer aux diètes impériales est restreinte à celles ayant lieu en Bavière en cas d'invitation.

Le but est de soulager financierement Henri II Jasomirgott

Le service militaire n'est uniquement obligatoire que dans les territoires proches de l'Autriche.



Hommage de Henri II Plantagenêt à Louis VII le Jeune

Geoffroy VI d'Anjou Comte d'Anjou et du Maine

Henri II Plantagenêt prête hommage à Louis VII le Jeune pour la Normandie, le Maine, l'Anjou et l'Aquitaine lors d'une entrevue en 1156.

Henri II Plantagenêt attend 1156 pour donner l'Anjou et le Maine à Geoffroy VI d'Anjou, son frère.



Mort de Berthe de Bretagne

Prise du château de Montmuran

Conan IV de Bretagne Duc de Bretagne

Geoffroy VI d'Anjou comte de Nantes

Mort d'Hoël VI Comte de Nantes

Berthe de Bretagne meurt en 1156.

En 1156, Conan IV de Bretagne, à la tête d'une troupe anglaise, s'empare du château de Montmuran avant d'aller assiéger Rennes, occupé par Eudes II de Porhöet.

Henri II Plantagenêt, Roi d'Angleterre, installe Conan IV de Bretagne dans son duché.

Conan IV de Bretagne est proclamé Duc de Bretagne en 1156.

En 1156, Hoël VI de Nantes est chassé de son comté par les Nantais qui se donnent comme comte Geoffroy VI d'Anjou.

Le comté de Nantes sort du duché de Bretagne.

On ne connaît pas la date du décès d'Hoël avec qui s'achève la lignée des comtes de Cornouaille.



Naissance de Mathilde Plantagenêt

Mathilda ou Mathilde Plantagenêt naît au château de Windsor en juin 1156, fille d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine.


Alexandre III Pape Alexandre III Pape Alexandre III Pape

Mort d'Adrien IV

Alexandre III Pape

Victor IV Antipape

Concile de Pavie

Adrien IV meurt le 1er septembre 1159.

Cela met fin à la crise avec Frédéric Ier Barberousse.

Il est inhumé à la basilique Saint-Pierre.

On attribue à Adrien IV la bulle Laudabiliter qui autorise Henri II d'Angleterre à envahir l'Irlande.

Cependant, l'authenticité de cette bulle est fortement contestée.

Orlando Bandinelli est élu Pape le 7 septembre 1159, sous le nom d'Alexandre III.

Une minorité de cardinaux, pro germaniques, élisent comme antipape le cardinal prêtre Octavie qui prend le nom de Victor IV.

Victor IV est reconnu lors du concile de Pavie réuni par Frédéric Ier Barberousse.

Mais la France, l'Angleterre, la Sicile, et les royaumes ibériques reconnaissent Alexandre III comme seul pape légitime.



Siège de Toulouse

Annexion d'une partie du Quercy et de Cahors par Henri II Plantagenêt

Siège du château de Castelnau

La coalition entre l'Angleterre et l'Aragon rallie plusieurs barons languedociens, les Trencavel, Ermengarde de Narbonne, …

En mars 1159, poursuivant une politique expansionniste, Henri II Plantagenêt réclame la suzeraineté sur le comté de Toulouse et assiège Toulouse avec l'aide de Raymond Berenger IV de Barcelone.

Thomas Becket accompagne Henri II Plantagenêt en Aquitaine

Louis VII le Jeune vient au secours de Raymond VII de Toulouse, son beau-frère, et envoie une armée qui précédé l'anglais et rend Toulouse inexpugnable.

Henri II Plantagenêt trouve la ville fortement défendue.

Après quelques assauts, il l renonce et lève le siège durant l'été et annexe une partie du Quercy et Cahors.

Henri II Plantagenêt fait le siège du château de Castelnau qui dépend de Gerbert II de Castelnau et le force à capituler en 1159.



Construction d'une forteresse à Etrepagny

En 1159, Henri II repousse les attaques du comte de Blois et de Champagne sur la frontière de l'Epte et construit une forteresse à Etrepagny.



Mariage de Ferry Ier de Lorraine avec Ludmilla Piast

Ferry Ier de Lorraine épouse vers 1160 Ludmilla Piast de Pologne (1150-1223), fille de Mieszko III Piast dit le Vieux, Duc de Grande-Pologne, et d'Élisabeth Arpad. Leurs enfants sont :



Entrevues de Henri II Plantagenêt et et de Louis VII le Jeune

En 1160, lors des entrevues suivies est décidé que Henri II devra détruire le château d'Etrepagny



Mariage d'Henri Plantagenêt le Jeune avec Marguerite de France

Après l'obtention d'une dispense accordée par le pape Alexandre III, Henri Plantagenêt le Jeune épouse au Neubourg le 2 novembre 1160 Marguerite de France, fille de Louis VII le Jeune et de Constance de Castille. Leur enfant est :

Henri Plantagenêt le Jeune prête hommage pour la Normandie.

Henri Plantagenêt le Jeune épouse le 2 novembre 1160 Marguerite de France.

Elle 2 ans, lui 5 ans.

Cette union rapide est due à la volonté d'Henri II Plantagenêt d'entrer en possession de la dot de sa belle-fille, le Vexin normand.



Prise de Vendôme

En 1161, Thibaud V de Blois s'empare de la ville de Vendôme, mal fortifiée, et assiége son château.

Jean Ier de Vendôme et de ses fils : Bouchard IV de Vendôme et Lancelin de Vendôme, lui résistent.

Thibaud V de Blois, est battu par une armée envoyée en secours par Henri II Plantagenêt.

Thibaud V de Blois est obligé de lever le siège.



Confiscation des châteaux de Galérand IV de Beaumont-le-Roger

En 1161, Henri II Plantagenêt s'empare des principaux châteaux normands de Galérand IV de Beaumont-le-Roger : Pont-Audemer, Beaumont-le-Roger, mais il les restitue.

Henri II Plantagenêt goûte peu le soutien du comte à Louis VII le Jeune.



Rencontre entre Frédéric Ier Barberousse et Louis VII le Jeune

Dans le conflit du sacerdoce et de l'Empire, Henri II Plantagenêt et Louis VII le Jeune prennent le parti du pape Alexandre III.

En 1161, Frédéric Ier Ier Barberousse revient à Vesoul et à Besançon après que ses représentants ont rencontré ceux de Louis VII le Jeune à Saint-Jean-de-Losne pour échanger sur le schisme religieux de l'époque.

Ils se mettent d'accord sur une entrevue commune des souverains pontifes; mais celle-ci n'a pas lieu.



Naissance d'Aliénor d'Angleterre

Aliénor d'Angleterre naît le 13 octobre 1162 au château de Domfront, fille d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine.



Nouvelle guerre entre Henri II Plantagenêt et Raymond VII de Toulouse

La guerre reprend en 1162 et dure 2 ans sans résultats notables.


Cathédrale de Poitiers

Construction de la cathédrale de Poitiers

Henri II Plantagenêt et Aliénor d'Aquitaine font construire la cathédrale de Poitiers à partir de 1162.

La Cathédrale de Poitiers est de style gothique angevin alors que la façade relève plutôt de l'école d'Île de France.

La Cathédrale est encadrée de deux tours dissymétriques.

Elle est percée de 3 portails du XII siècle avec vantaux en bois d'origine.


Alphonse-Raymond II le Chaste et le Raimond de Caldes - juriste compilateur des usages - contenus dans le Liber feudorum maior - miniature du Liber feudorum maior, 1194

Mort de Raymond-Bérenger IV de Barcelone Comte de Barcelone et Prince d'Aragon

Alphonse-Raymond II le Chaste Roi d'Aragon

Alphonse-Raymond II le Chaste Comte de Barcelone

Assemblée de Huesca

Pétronille d'Aragon Régente du royaume d'Aragon

Raymond-Bérenger IV de Provence Comte de Roussillon et de Cerdagne

Pendant le voyage de retour depuis Turin, Raymond-Bérenger IV de Barcelone meurt à Borgo San Dalmazzo en Italie le 6 ou le 7ou le 13 août 1162.

Les fils de Raymond-Bérenger IV de Barcelone et de Pétronille d'Aragon :

sont mis sous tutelle de leur cousin Raymond-Bérenger III de Provence et placés sous la protection de Henri II Plantagenêt, l'allié de Raymond-Bérenger IV de Barcelone.

Dans ses dernières volontés, Raymond-Bérenger IV de Barcelone laisse à Alphonse-Raymond II le Chaste, son fils, toutes ses propriétés dans le royaume d'Aragon et le Comté de Barcelone.

Alphonse-Raymond II le Chaste devient :

Alphonse-Raymond II le Chaste demeure vassal du Roi de France pour le titre de Comte de Barcelone.

Pétronille d'Aragon devient régente du royaume d'Aragon.

Alphonse-Raymond II le Chaste passe le 1er septembre 1162 à Calatayud, accompagné :

Il semble que ces personnages sont ceux qui forment le conseil de régence.

Le testament de Raymond-Bérenger IV de Barcelone est lu publiquement à Huesca, le 11 octobre 1162.

Il indique que la succession du royaume d'Aragon est prise en charge par une assemblée à Huesca de nobles aragonais et catalans.

Avant la fin 1162, Alphonse-Raymond II le Chaste passe par Tarazona, Alcañiz, Huesca et Jaca.

Raymond-Bérenger IV de Provence devient comte de Roussillon et de Cerdagne de 1162 à 1168 sous le nom de Pierre de Cerdagne.

Dans le testament de Raymond-Bérenger IV de Barcelone, Sanche d'Aragon et Raymond-Bérenger IV de Provence, son frère, sont mentionnés comme des héritiers éventuels de Alphonse-Raymond II le Chaste, leur frère aîné, si jamais ce dernier venait à ne pas avoir de descendance.



Exil d'Alexandre III en France

Négociations de Henri II Plantagenêt et et de Louis VII le Jeune avec Frédéric Ier Barberousse

En raison du schisme, Alexandre III et la curie pontificale s'installent à Sens en 1162 sous la protection de Louis VII le Jeune.

Henri II Plantagenêt et Louis VII le Jeune ont des politiques discordantes dans les négociations avec l'Empereur Frédéric Ier Barberousse, en 1162.

Le pape Alexandre III cherche à dissiper la tension entre Henri II Plantagenêt et Louis VII le Jeune.



Mort de Théobald archevêque de Cantorbéry

Thomas Becket archevêque de Cantorbéry

Théobald meurt en 1162.

Henri II croit habile de confier l'archevêché de Cantorbéry à son ami.

Il espère avoir de la sorte un interlocuteur complaisant à la tête du clergé anglais.

Mal lui en prend.

Thomas Becket change très vite de manière et prend sa nouvelle tâche à cœur.

Il abandonne sa charge de chancelier.



Synode de Westminster

Henri II Plantagenêt veut lever des taxes sur les terres d'Église.

Il promulgue à cet effet les Constitutions de Clarendon restreignant la juridiction des tribunaux ecclésiastiques et plaçant l'Église anglaise sous l'autorité du trône.



Constitutions de Clarendon

Thomas Becket accepte dans un premier temps les Constitutions.

Mais dès le synode de Westminster, en octobre 1163, Thomas Becket s'oppose publiquement à Henri II Plantagenêt son ancien ami.

Thomas Becket s'érige en défenseur des libertés de l'Église contre les empiètements du pouvoir royal.



Fuite de Becket en France

Thomas Becket se rétracte à la demande du pape Alexandre III.

En 1164, malgré les concessions obtenues, Henri II Plantagenêt cite Thomas Becket à comparaître devant un parlement convoqué à Northampton, pour se justifier d'une série d'accusations portées contre lui, entre autres d'avoir détourné les deniers publics, pendant qu'il remplissait les fonctions de grand chancelier.

Avec Robert III de Beaumont-le-Roger, Réginald de Dunstanville agit comme intermédiaire entre Henri II Plantagenêt et Thomas Becket.

Thomas Becket est condamné pour forfaiture

Thomas Becket en appelle au pape et se réfugie en France :

Son séjour sur le Continent se prolonge pendant 6 ans.



Mariage d'Henri Ier le Libéral avec Marie de France

Henri Ier le Libéral épouse en 1164 Marie de France (1145-1198), fille de Louis VII le Jeune et d'Aliénor d'Aquitaine. Leurs enfants sont :



Mort de Victor IV Antipape

Pascal III Antipape

Victor IV meurt en 1164.

Guido da Crema est élu antipape en 1164 par les évêques impériaux sous le nom de Pascal III.

Il est consacré par Henri II de Leez.

Il est soutenu par Frédéric Ier Barberousse et lutte pendant 10 ans contre Alexandre III.



Alliance du Comté de Toulouse avec Gênes

Raymond VII de Toulouse, fait alliance avec Gênes en 1164.

La paix est conclue et Raymond VII se place sous la suzeraineté d'Henri II Plantagenêt.



Campagne de Frédéric Ier Barberousse en Italie

Nouveau Couronnement de Frédéric Ier Barberousse

Mort d'Henri II de Limbourg

Henri III de Limbourg Duc de Limbourg et Comte d'Arlon

Le pape Alexandre III doit à nouveau fuir en 1165.

Frédéric Ier Barberousse passe de nouveau à Besançon et à Dole pour aller prendre Ancône où l'empire byzantin a repris pied.

Henri II de Limbourg accompagne de nouveau Frédéric Ier Barberousse en Italie.

Frédéric Ier Barberousse prend alors Rome et se fait couronner à nouveau empereur par l'antipape Pascal III.

Mais l'armée impériale est décimée par une épidémie de peste.

Henri II de Limbourg meurt à Rome en août 1165 de la peste.

Henri III de Limbourg devient Duc de Limbourg et Comte d'Arlon en 1165.



Naissance de Jeanne de Fontevraud

Joan ou Jeanne Plantagenêt ou Jeanne de Fontevraud naît en octobre 1165 à Angers, fille de Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine.



Entrevue de Henri II Plantagenêt et de Louis VII le Jeune

Une nouvelle entrevue des deux rois a lieu à Gisors en 1165, mais Henri II se dérobe à une rencontre avec le pape Alexandre et négocie avec l'Empereur.



Constance de Richemond Duchesse de Bretagne

En 1166, Conan IV de Bretagne abdique en faveur de Constance de Richemond.

Constance de Richemond devient Duchesse de Bretagne, alors que la réalité du pouvoir est dans les mains d'Henri II Plantagenêt.



Entrevue de Henri II Plantagenêt et de Louis VII le Jeune

Une nouvelle entrevue des deux rois a lieu à Nogent-le-Rotrou en 1166.

Thomas Becket lance l'excommunication contre les partisans d'Henri II Plantagenêt.


Château de Fougères

Siège du château de Fougères

Reconstruction du Château de Fougères

Conan IV de Bretagne provoque des révoltes successives contre Henri II Plantagenêt de beaucoup de ses vassaux conduits par son tuteur Eudes II de Porhoët.

Henri II Plantagenêt dévaste les villes insurgées.

Ainsi, il assiège le château de Fougères dont le seigneur, Raoul II de Fougères a ouvertement pris la tête d'un mouvement de résistance à ses visées.

Le château, valeureusement défendu, est pris de haute lutte et démantelé.

Le donjon est rasé en 1166.

Des fouilles récentes ont découvert les vestiges d'une tour à colombages au sommet du promontoire rocheux autour duquel s'élève le château.

Raoul II de Fougères, sûr de l'intérêt stratégique du site, va reconstruire avec obstination une vaste forteresse aux solides et hautes murailles de pierre, hérissées de tour.

Cette place forte défendra les frontières de la Bretagne.

Son combat exemplaire contre les Anglais vaut à Raoul II de Fougères d'être un chef reconnu et respecté.



Prise du château de Clisson

En 1166, le château de Clisson est assiégé et détruit par Henri II Plantagenêt.



Naissance de Henri II de Champagne

Henri II de Champagne, dit le Jeune, naît le 22 juillet 1166, fils d'Henri Ier le Libéral et de Marie de France.



Naissance de Jean-Sans-Terre

Jean-Sans-Terre naît à Oxford le 24 décembre 1166, fils d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine.

Son sobriquet, Jean-Sans-Terre (en anglais, John Lackland) vient du fait que son père n'a pas de terres à lui donner jusqu'à la mort de ses frères aînés.



Guyomarch IV de Léon Prisonnier

Guyomarch IV de Léon est capturé par ruse avec Hervé de Léon son père par le vicomte du Faou, son voisin, assisté de son frère et de son fils.

En 1167, Guyomarch IV de Léon remet des otages et se soumet à Henri II Plantegenêt.



Projet de mariage pour Guillaume Longue Épée de Montferrat et pour Conrad Ier de Montferrat

En 1167, Guillaume V de Montferrat essaie de marier ses fils :

Le mariage de Guillaume Longue Épée de Montferrat ne peut pas être célébré probablement pour une question de consanguinité, Judith de Babenberg étant parente d'Aliénor d'Aquitaine.

Le mariage de Conrad Ier de Montferrat parce que la princesse écossaise a été mariée entre temps à un autre.



Conflit entre Henri II Plantagenêt et de Louis VII le Jeune

Après une rencontre sans résultat des deux rois a lieu en 1167 une offensive française sur les Andelys et Pacy, pendant que les troupes d'Henri II ravagent le Perche.

Le roi de France soutient les insurgés bretons contre Henri.


Mariage d'Amaury Ier d'Anjou et de Marie Comnène - Guillaume de Tyr - Historia (BNF - Mss.Fr.68 - folio 318v)

Mariage d'Amaury Ier d'Anjou avec Marie Comnène

Depuis l'annulation de son mariage, Amaury Ier d'Anjou et la Haute Cour ont conclu qu'il est nécessaire de négocier une alliance militaire et matrimoniale avec Byzance.

Hernesius, Archevêque de Césarée et Eudes de Saint-Amand sont envoyés dans la ville impériale et reviennent au bout de 2 ans de négociations avec la princesse Marie Comnène, nièce de Manuel Ier Comnène.

Ils abordent à Tyr en août 1167.

Amaury Ier d'Anjou épouse à Tyr au Liban le 29 juin ou 29 août 1167 Marie Comnène (1154-vers 1217), fille de Jean Comnène, Duc de Chypre, et de Marie Taronitissa. Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri III Welf le Lion avec Mathilde Plantagenêt

Henri III Welf le Lion épouse à la Cathédrale de Minden en Saxe le 1er février 1168 Mathilde Plantagenêt, fille d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine.

Leurs enfants sont :


Château de Montmuran Château de Montmuran

Destruction et reconstruction du château de Montmuran

Eudon de Porhoët mène une nouvelle révolte en Bretagne qui remporte des succès, mais offre à Henri II Plantagenêt le prétexte pour intervenir en Bretagne avec une armée.

Henri II Plantagenêt prend Josselin en 1168.

Le château de Montmuran est totalement rasé par Henri II Plantagenêt en 1168.

Le château Montmuran est rapidement remplacé par une véritable forteresse au XIIème siècle qui va jouer un rôle important dans les guerres du moyen-âge.

Henri II Plantagenêt dépouille Eudon II de Porhoët du comté dePorhoët.



Trêves entre Henri II Plantagenêt et de Louis VII le Jeune

Des entrevues successives ont lieu entre les deux rois en 1168, sans autre résultat que la prolongation des trêves conclues.



Séparation de Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine

Lorsque ses parents Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine se séparent, Richard Cœur de Lion âgée de 11 ans devient héritier de sa mère Aliénor d'Aquitaine à la couronne d'Aquitaine en 1168.



Médiation entre Henri II Plantagenêt et Thomas Becket

En 1169, Henri II Plantagenêt reçoit à Domfront les légats du pape Alexandre III qui doivent le réconcilier avec Thomas Becket.



Nouvelle entrevue entre Henri II Plantagenêt et de Louis VII le Jeune

Henri Plantagenêt le Jeune Comte d'Anjou et Duc de Bretagne

Richard Cœur de Lion Duc d'Aquitaine

Une nouvelle entrevue a lieu à Montmirail en 1169.

Mais l'intransigeance de Thomas Becket empêche toute réconciliation, même lors du pèlerinage d'Henri II Plantagenêt à Saint-Denis.

Henri Plantagenêt le Jeune prête hommage pour l'Anjou et la Bretagne.

Son frère Richard Cœur de Lion prête hommage pour l'Aquitaine.



Fiançailles de Richard Cœur de Lion et d'Adèle de France

En 1169, Henri II Plantagenêt et Louis VII le Jeune décident de marier leurs enfants.

Henri II Plantagenêt la fait venir en Angleterre, pour prendre possession des terres constituant sa dot : les comtés d'Aumale et d'Eu, mais, dès qu'elle est nubile, il abuse d'elle, en fait sa maîtresse et retarde le mariage.



Fiançailles de Geoffroy II de Bretagne avec Constance de Richemond

Henri II Plantagenêt Gardien du duché de Bretagne

En 1169, Henri II Plantagenêt fiance son fils Geoffroy II de Bretagne à Constance de Richemond, fille de Conan IV de Bretagne, et se fait reconnaître comme gardien du duché de Bretagne jusqu'à la majorité de son fils.



Naissance d'Henri II Borwin de Mecklembourg

Henri II Borwin de Mecklembourg en allemand Heinrich II Borwin von Mecklenburg naît en 1170, fils d'Henri Ier Borwin de Mecklembourg et de Mathilde de Saxe.



Trêve entre Louis VII Le Jeune et Henri II Plantagenêt

En 1170, Vendôme est le lieu d'une entrevue entre Louis VII Le Jeune et Henri II Plantagenêt qui débouche sur une trêve.



Conquête de l'Irlande

Henri II Plantagenêt conquiert l'Irlande en 1170.


Couronnement Henry Plantagenêt le Jeune Thomas Becket assassiné

Henry Plantagenêt le Jeune associé au trône d'Angleterre

L'assassinat de l'archevêque de Cantorbéry

Afin d'assurer sa succession, Henri II Plantagenêt associe son fils Henri Plantagenêt le Jeune au trône.

Le 14 juin 1170, Henri Plantagenêt le Jeune est sacré roi d'Angleterre à Westminster ou à Cantorbéry par Roger de Pont-l'Évêque, Archevêque d'York.

Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry et primat d'Angleterre seul habilité à sacrer le roi trouve matière à excommunier les évêques ayant assisté au sacre.

En juillet 1170, Henri II et Thomas Becket semblent se réconcilier à Fréteval, par l'entremise de Louis VII le Jeune.

En novembre 1170, Thomas Becket regagne l'Angleterre.

Mais les querelles reprennent de plus belle.

Un jour, comme l'archevêque a excommunié tous les évêques qui ont pris le parti du roi, celui-ci s'écrie :

Eh ! Quoi, parmi tous ces lâches que je nourris, aucun n'est donc capable de me venger de ce misérable clerc !

Quatre chevaliers normands ne se le font pas dire 2 fois et courent assassiner l'archevêque dans sa cathédrale le 29 décembre 1170.

Parmi eux figure Renaud de Fréteval ou Reginald Fitzurse, fils d'Ursion Ier de Fréteval.

Devant le scandale national et international que soulève le crime, Henri II Plantagenêt fait amende honorable.



Pénitence de Henri II Plantagenêt pour l'assassinat de Thomas Becket

À Avranches, Henri II Plantagenêt fait pénitence pour l'assassinat de Becket en 1172.



Aliénor d'Aquitaine Prisonnière

Révolte de ses fils contre Henri II Plantagenêt

Bataille de Fornham

En 1173, Henri II Plantagenêt fait arrêter et enfermer Aliénor d'Aquitaine dans la forteresse de Winchester dans le Sud de l'Angleterre, sans la répudier pour ne pas perdre le bénéfice de la dot… l'héritage poitevin et aquitain.

Elle y restera 16 ans.

Pendant plusieurs années, Guillaume Ier le Maréchal mène une bande de chevaliers réunis autour d'Henri Plantagenêt le Jeune de tournoi en tournoi dans le nord de la France actuelle.

Guillaume Ier le Maréchal est l'un des plus grands tournoyeurs de son temps.

Henri II Plantagenêt ne partage pas le pouvoir.

En avril 1173, Henri II Plantagenêt donne des territoires à Jean-Sans-Terre à l'occasion de ses Fiançailles.

Henri Plantagenêt le Jeune proteste publiquement et revendique le gouvernement direct d'une partie des états de, son père.

Richard Cœur de Lion et Geoffroy II de Bretagne s'allient à Henri Plantagenêt le Jeune et se rebellent contre Henri II Plantagenêt, leur père.

Ils se réfugient à la cour de Louis VII de France

Aliénor d'Aquitaine les soutient en sous-main avec l'aide de Guillaume Ier d'Écosse, de Thibault V de Blois, de Mathieu d'Alsace et de Philippe Ier d'Alsace.

Louis VII le Jeune n'a de cesse d'attiser les ambitions d'Henri Plantagenêt le Jeune son gendre en lui faisant remarquer que bien qu'associé au trône, c'est son père qui exerce le pouvoir.

Dès lors Henri Plantagenêt le Jeune se comporte comme un roi et commence à distribuer des terres à Philippe Ier d'Alsace, Comte de Flandre, et à son frère Mathieu d'Alsace, Comte de Boulogne.

Henri Plantagenêt le Jeune abroge les Constitutions de Clarendon qui libère le clergé du contrôle royal.

Une révolte féodale a lieu dans l'ensemble des possessions des Plantagenêts.

En 1173 et 1174, Robert III de Beaumont-le-Roger et Guillaume Ier le Maréchal supportent Henri Plantagenêt le Jeune dans sa révolte.

Guillaume d'Aubigny reste fidèle Henri II Plantagenêt et contribueà la défaite de la rébellion.

Henri II Plantagenêt stoppe une double offensive des Flamands et de Louis VII le Jeune contre les frontières nord et est de la Normandie.

Une rencontre entre Henri II Plantagenêt et Louis VII le Jeune accompagné des fils de son adversaire ne donne aucun résultat.

Henri II Plantagenêt confisque les possessions de Robert III de Beaumont-le-Roger et brule Leicester le 28 juillet 1173.

Fin juillet 1173, avec Richard de Lucy, Réginald de Dunstanville assiège la ville de Leicester, quand Robert III de Beaumont-le-Roger se joint à la révolte.

Le siège échoue toutefois.

Pendant qu'Henri II Plantagenêt bataille en France,

Henri Plantagenêt le Jeune avec l'aide de Philippe Ier d'Alsace projette de porter la guerre en Angleterre.

Le retour rapide d'Henri II Plantagenêt en Angleterre les en empêche.

Robert III de Beaumont-le-Roger décide d'envahir l'Angleterre avec une force de mercenaires flamands.

Il débarque à Walton dans le Suffolk à fin septembre ou début octobre 1173.

Henri II Plantagenêt prend la forteresse de Breteuil le 25 septembre 1173.

Robert III de Beaumont-le-Roger tente de s'associer Hugh Bigod, Comte de Norfolk, qui est basé au château de Framlingham.

Après quelques combats concluants, Robert III de Beaumont-le-Roger décide de mener ses hommes chez lui à Leicester.

Ce mouvement est peut-être le résultat de frictions entre Robert III de Beaumont-le-Roger et Hugh Bigod et Gundreda, sa femme.

Les forces royales sont sous le commandement :

Les forces royales incluent au moins 300 chevaliers et leurs troupes ainsi que Roger Bigod, fils de Hugh Bigod, qui est resté fidèles au roi.

Les forces rebelles comportent 3 000 mercenaires.

La bataille a lieu le 17 octobre 1173 dans le Suffolk près des villes actuelles de :

au gué la rivière Lark à environ 6,4 km au nord de Bury St Edmunds.

La cavalerie de Robert III de Beaumont-le-Roger est capturée et ses mercenaires sont conduits dans les marécages à proximité, où les paysans locaux tuent la plupart d'entre eux.

Séparés de leurs forces, Robert III de Beaumont-le-Roger et Pétronille de Grandmesnil, son épouse qui a mis l'armure, sont capturés.

Vers la fin 1173, Henri II Plantagenêt et Louis VII le Jeune concluent une trêve provisoire.



Soumission de Bouchard IV de Vendôme à Jean Ier de Vendôme

Le conflit d'Henri II Plantagenêt et de ses fils se transpose dans la famille comtale de Vendôme, puisque :

Bouchard IV de Vendôme occupe de force le château de Vendôme et ferme les portes de la ville à Jean Ier de Vendôme, son père.

Mais les jeunes princes anglais sont soumis.

Bouchard IV de Vendôme doit se soumettre à Jean Ier de Vendôme, son père.



Eudon II de Porhoët dépouillé du comté de Penthièvre

Après une nouvelle révolte en 1173, Henri II Plantagenêt dépouille Eudon II de Porhoët du comté de Penthièvre.



Suite de la révolte des fils d'Henri II Plantagenêt

Henri II Plantagenêt retourne en France et force Louis VII le Jeune à une retraite précipitée devant Rouen, et rétablit l'ensemble de la situation en 1174 jusqu'à soumission de ses fils.

Louis VII le Jeune retire son soutien à Henri Plantagenêt le Jeune. Celui-ci sollicite une trêve à son père qui est conclue à Montlouis.

Pendant un temps, Henri Plantagenêt le Jeune obéit à son père. Il l'aide notamment à réprimer une révolte de seigneur de Châteauroux en prenant Déols, Châteauroux et Issoudun.

Henri II Plantagenêt envahit l'Aquitaine deux fois, et à 17 ans, Richard Cœur de Lion est le dernier de ses frères à lui tenir tête. Finalement, il refuse un combat face-à-face et lui demande humblement son pardon.

En 1174, Richard Cœur de Lion renouvelle ses vœux de soumission à son père.

Après son échec, Richard Cœur de Lion s'occupe à mater les nobles mécontents d'Aquitaine, spécialement en Gascogne.

Richard Cœur de Lion se fait une affreuse réputation de cruauté, plus de nombreuses accusations de viols et de meurtres.



Bataille d'Alnwick

Guillaume Ier d'Écosse prisonnier

Traité de Falaise

En 1174, Henri II Plantagenêt défait Guillaume Ier Lion à la bataille d'Alnwick. Il l'emprisonne à Falaise en Normandie.

Par le traité de Falaise, Guillaume Ier Lion reconnaît Henri II Plantagenêt comme suzerain et lui promet hommage le 8 décembre 1174.

Ayant rétabli la paix avec l'Angleterre, Guillaume Ier d'Écosse doit lutter dans son propre pays contre les rébellions de Donald Mac William, descendant de Malcolm III par une branche cadette, dans les comtés de Ross et de Moray, puis contre les vikings des Orcades et de Caithness dont la soumission restera de façade.



Confiscation du comté d'Huntingdon à Guillaume Ier d'Écosse

En 1175, le comté d'Huntingdon est confisqué à Guillaume Ier d'Écosse pour sa participation à la rébellion des fils d'Henri II Plantagenêt.



Mort de Réginald de Dunstanville

Réginald de Dunstanville meurt à une date incertaine, les diverses sources étant contradictoires sur le moment et le lieu.

La date la plus probable, proposée par Ralph de Diceto, est le 1er juillet 1175.

Henri II Plantagenêt intervient en Cornouailles et reprend le comté, ne permettant pas aux filles et héritières de Réginald de Dunstanville de se le partager, à part quelques seigneuries.



Travaux à Montbazon

En 1175, Henri II Plantagenêt commence d'énormes travaux d'agrandissement avec la construction de la tour ronde qui porte son nom et des murailles qui entourent le jardin médiéval incluant la tour de l'Âne. Ces structures, réalisées avec la pierre brute arrachée du plateau, ont pour objectif de créer un ravin défensif côté sud.



Geoffroy II Gouverneur de la Bretagne

À sa majorité, Henri II Plantagenêt confie le gouvernement de la Bretagne à son fils Geoffroy II de Bretagne en 1175.



Liaison d'Henri II Plantagenêt avec Ida de Tosny

Henri II Plantagenêt a une liaison avec Ida de Tosny. Leur enfants est :



Mort de Raoul VII de Déols

Raoul VII de Déols meurt en 1176 en revenant de croisade.

Orpheline, Denise de Déols est mariée par Henri II Plantagenêt à un de ses proches.



Accident d'Henri II Jasomirgott

Fin novembre 1176, Henri II Jasomirgott est la victime d'un accident près de Melk quand un pont s'écrase.



Mariage de Guillaume II le Bon avec Jeanne de Fontevraud

Guillaume II le Bon épouse le 9 novembre 1176 ou le 13 février 1177 à Palerme Jeanne de Fontevraud, fille d'Henri II Plantagenêt et et d'Aliénor d'Aquitaine. Leur enfant est :



Mariage d'Alphonse VIII le Noble avec Aliénor d'Angleterre

Alphonse VIII le Noble épouse à la cathédrale de Burgos en 1176 ou en septembre 1177 Aliénor d'Angleterre, fille d'Henri II d'Angleterre et d'Aliénor d'Aquitaine. Leurs enfants sont :

La dote de Aliénor d'Angleterre est constituée du duché de Gascogne.

De nombreux Gascons suivent Aliénor en Castille.



Accord sur les frontières Nord de la Castille avec la Navarre

Pour entreprendre sereinement la conquête de Cuenca, Alphonse VIII le Noble décide d'abord de trouver un compromis sur le litige qui l'oppose au Roi de Navarre sur ses frontières Nord. et accepte l'arbitrage d'Henri II d'Angleterre. L'accord a lieu sur l'Ebre, à Logrono, le 25 août 1176.



Soumission de Guyomarch IV de Léon à Henri II Plantegenêt

En 1177, Guyomarch IV de Léon fait de nouveau soumission à Henri II Plantegenêt.


Léopold V d'Autriche - par Josef Kremer - 1759

Mort d'Henri II Jasomirgott

Léopold V d'Autriche Duc d'Autriche

Henri II Jasomirgott meurt à Vienne le 13 janvier 1177 des suites de ses blessures. Selon son désir, il est inhumé au Schottenstift.

Cependant, son tombeau, recherché au XVIIe siècle, n'a pu être trouvé.

Léopold V d'Autriche devient Duc d'Autriche en 1177.



Traité d'Ivry

Il faut l'autorité du pape Alexandre III pour imposer à Henri II Plantagenêt qui revendique le Vexin français, la conclusion du traité d'Ivry Le 21 septembre 1177.

Outre l'appui des papes qu'il a soutenus contre l'empereur, Louis VII le Jeune a trouvé contre Henri II Plantagenêt l'alliance du Comte de Flandre et du Comte de Champagne.

Louis VII le Jeune et Henri II Plantagenêt se jurent amitié. Henri II renouvelle à Louis VII, la promesse du mariage entre Adèle de France et son fils Richard Cœur de Lion, mais il ne s'y tient pas,



Mariage d'Alain Ier de Penthièvre avec Pétronille d'Avaugour

Alain Ier de Penthièvre épouse Dame Pétronille de Beaumont-au-Maine d'Avaugour. Leur enfant est Henri II d'Avaugour.

Alain Ier de Penthièvre fonde l'abbaye de Beauport.



Mariage d'Henri Ier Borwin de Mecklembourg avec Mathilde de Saxe

Henri Ier Borwin de Mecklembourg épouse en 1178 Mathilde de Saxe (morte en 1219), fille illégitime d'Henri III Welf le Lion. Parmi leurs 7 enfants citons :



Philippe Ier d'Alsace Tuteur de Philippe II Auguste

Couronnement de Philippe II Auguste associé au trône

Louis VII le Jeune, malade, nomme Philippe Ier d'Alsace tuteur de son jeune fils, Philippe II Auguste.

Comme ses prédécesseurs, Louis VII le Jeune associe son fils à la monarchie pour assurer la continuité dynastique. Il le fait sacre à Reims le 1er novembre 1179.

Ce dernier exerce le pouvoir à partir de ce jour car son père est épuisé par la maladie.

Henri Plantagenêt le Jeune assiste au sacre en tant que vassal du Roi de France et rejoint sa femme au grand plaisir de Philippe II Auguste, très inquiet de la puissance de Henri II Plantagenêt.

Henri Ier de Bar est cousin germain de Philippe II Auguste, par sa mère, assiste également au sacre.



Henri Ier de Brabant Comte de Bruxelles

Henri Ier de Brabant Marquis d'Anvers

Henri Ier de Brabant associé au duché de Basse-Lotharingie

Mariage d'Henri Ier de Brabant avec Mathilde de Boulogne

Godefroy III de Louvain, son père, associe très tôt Henri Ier de Brabant aux affaires du duché.

Henri Ier de Brabant est qualifié de miles, nec non comes, chevalier ainsi que comte.

Henri Ier de Brabant devient Marquis d'Anvers.

Henri Ier de Brabant devient Comte de Bruxelles en 1179.

Godefroy III de Louvain négocie en 1179 le mariage d'Henri Ier de Brabant, son fils, avec une nièce de Philippe Ier d'Alsace, Comte de Flandre.

Dans le contrat du mariage, on promet au survivant les cours de fiefs au comté de Louvain.

Henri Ier de Brabant épouse en 1179 Mathilde de Boulogne, fille de Mathieu d'Alsace et de Marie de Blois, Comte et Comtesse de Boulogne. Leurs enfants sont :

Les témoins  sont Goswin d'Enghien,et Enghelber d'Enghien.



Mariage de Sverker II de Suède avec Bengta

Sverker II de Suède s'appuie sur le Danemark

Sverker II de Suède épouse vers 1180 Bengta ou Benedikta (morte à 35 ans), la fille du magnat danois Ebbe Sunesen Hvide, un parent du tout puissant Absalon, Archevêque de Lund. Leurs enfants sont :



Albéric II de Dammartin ambassadeur de Philippe II Auguste

En 1180 et 1181, Albéric II de Dammartin est envoyé par Philippe II Auguste à la tête d'une délégation auprès d'Henri II Plantagenêt.



Pacte de non-agression entre Louis VII le jeune et Henri II Plantagenêt

Le 22 juin 1180, Louis VII le Jeune et Henri II Plantagenêt signent un pacte de non-agression.


Philippe II Auguste

Mort de Louis VII Le Jeune Roi de France

Philippe II Auguste Roi de France

Louis VII Le Jeune meurt à Paris le 18 septembre 1180, après 43 ans de règne.

Adèle de Champagne est écartée du pouvoir par Philippe II Auguste.

Résidant le plus souvent à Paris, il poursuit la politique paternelle de soumission et de mise en valeur du domaine royal : il multiplie les concessions de privilèges aux communautés rurales (Reims, Sens, Compiègne, Auxerre), encourage les défrichements et favorise l'émancipation des serfs. Il prend appui sur les villes en accordant des chartes de bourgeoisie (Étampes, Bourges).

Il soutient l'élection d'évêques dévoués au pouvoir royal.

Philippe II Auguste est couronné, sous le nom de Philippe II, avec son épouse Isabelle de Hainaut le 29 mai 1180 à Saint Denis, par l'Archevêque de Sens et assisté des évêques de Paris et d'Orléans.

Il viole ainsi le droit exclusif de l'Archevêque de Reims.

Philippe II Auguste, âge de 15 ans, hérite à son avènement en 1180 un domaine florissant mais restreint, comprenant l'Île-de-France, l'Orléanais et une partie du Berry.

Le reste du royaume est partagé en une dizaine de fiefs sur lesquels le Roi n'a qu'un droit théorique de suzeraineté, surtout quand il s'agit des provinces de l'Ouest réunies dans la dépendance du Roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt.

Il entreprend immédiatement d'accroître son domaine et de tirer parti des rivalités entre les grands.


Blason des Comtes de Champagne

Mort d'Henri Ier le Libéral

Henri II de Champagne Comte de Champagne, de Troyes et de Meaux

Henri Ier le Libéral meurt le 17 mars 1181 à Troyes. Il est inhumé le 23 mars dans l'église Saint-Étienne de Troyes.

Henri II de Champagne succède à son père à la tête du comté de Troyes et de Meaux.

Marie de France exerce la Régence du Comté de Champagne pendant la minorité d'Henri II.



Maison Plantagenêt

Mariage de Geoffroy II de Bretagne avec Constance de Richemond

Geoffroy II Duc de Bretagne

Geoffroy II de Bretagne Plantagenêt (1158 ou 1159-19 août 1186) , fils d'Henri II Plantagenêt, épouse en 1171 ou en 1181 ou 1182 Constance de Richemond. Leurs enfants sont :

Geoffroy II de Bretagne devient Duc de Bretagne sous le nom de Geoffroy II de Bretagne.



Exil d'Henri III Welf le Lion

Henri III Welf le Lion doit quitter ses états en 1182 pour 3 ans et va chez son beau-père Henri II Plantagenêt.



Siège du château de Ventadour

En 1182, Henri II Plantagenêt met le siège devant le château de Ventadour.

Au bout de quelques mois, la forteresse ne se rendant pas, il lève le siège.



Cérémonie au Château de Caen

Henri II Plantagenêt, Richard Cœur de Lion et Jean-Sans-Terre, ses fils, organisent au Château de Caen à la Noël 1182 une fastueuse cérémonie afin de démontrer la supériorité de sa cour et donc son prestige à ses adversaires, notamment à Philippe II Auguste.



Querelle entre Henri Plantagenêt le Jeune et Richard Cœur de Lion

En 1182 Henri Plantagenêt le Jeune, duc de Normandie depuis très longtemps, exige de son père en bien propre la Normandie mais celui-ci refuse. Richard Cœur de Lion réclame aussi des terres en propres et entre en conflit avec Henri Plantagenêt le Jeune. Une jalousie très importante existe entre les deux frères, attisée par le soutien net de leur mère pour Richard. En raison du droit féodal cette querelle entre les deux frères risque de faire intervenir le roi de France, ce que ne veut à aucun prix Henri II mais il est obligé d'intervenir contre ses fils.



Nouvelle promesse de mariage de Richard Cœur de Lion et d'Adèle de France

En décembre 1183, Henri II Plantagenêt renouvelle sa promesse de marier Richard Cœur de Lion et Adèle de France.



Révolte des seigneurs aquitains contre Henri II Plantagenêt

Réconcilié avec son père Henri II Plantagenêt, Richard Cœur de Lion se charge de mater les seigneurs aquitains en 1183, et révèle ses premiers talents de guerrier.


Guillaume Ier le Maréchal est l'un des plus grands tournoyeurs de son temps - Historia Major of Matthew Paris, Cambridge - Corpus Christi College Library - vol 2, p. 85 Gisant d'Henri Plantagenêt le Jeune - Cathédrale de Rouen

Mort de Henri Plantagenêt le Jeune

Pendant plusieurs années, Guillaume Ier le Maréchal mène une bande de chevaliers réunis autour d'Henri Plantagenêt le Jeune de tournoi en tournoi dans le Nord de la France actuelle.

Henri Plantagenêt le Jeune meurt subitement à Martel le 11 juin 1183 d'une dysenterie alors qu'il défie ouvertement son père en refusant de lui céder Limoges.

Guillaume Ier le Maréchal escorte le corps d'Henri Plantagenêt le Jeune à Rouen ou il va être enterré en la cathédrale Notre-Dame.

Richard Cœur de Lion revendique la succession au trône, mais Henri II Plantagenêt, fidèle à son habitude, fait la sourde oreille.

Philippe II Auguste réclame le Vexin normand, dot de sa sœur Marguerite de France devenue veuve.



Rébellion de Henri II de Champagne et Philippe Ier d'Alsace contre Philippe II Auguste

En 1183, Henri II de Champagne s'allie avec le comte de Flandre Philippe Ier d'Alsace contre le roi de France Philippe II Auguste. À cette coalition participent :

La coalition engage des hostilités contre Philippe II Auguste qui réagit avec beaucoup de vigueur et oblige les coalisés à déposer les armes.


Château de Brie-Comte-Robert

Robert II de Dreux Comte de Dreux

Mariage de Robert II de Dreux avec Yolande de Coucy

En 1184 Robert Ier de Dreux cède le Comté de Dreux à Robert II de Dreux, son fils.

Robert II de Dreux épouse en 1184 Yolande de Coucy (1161 ou 1164-1222 ou 1224), fille de Raoul Ier de Coucy, Seigneur de Coucy, de Vervins, de Marle, de la Fère, de Crécy, de Landousies et de Pinon, et d'Agnès de Hainaut dite la Boiteuse. Leurs enfants sont :

Robert II de Dreux donne au château de Brie-Comte-Robert entouré de douves, son aspect actuel.

C'est le seul château d'Île-de-France datant de cette époque.

Il n'a jamais eu de rôle militaire prépondérant, il s'agit plus d'un poste pour délimiter le pouvoir des Rois Capétiens par rapport aux Comtes de Champagne.



Mariage d'Otton Ier de Gueldre avec Richarde de Wittelsbach

Otton Ier de Gueldre, Comte de Gueldre et de Zutphen, épouse en 1185 Richarde de Wittelsbach, fille d'Otton V de Wittelsbach et d'Agnès de Looz. Leurs enfants sont :



Nouvelle coalition contre Raymond VII de Toulouse

Roger-Bernard Ier de Foix Gouverneur de Provence

En 1185, Roger-Bernard Ier de Foix se joint de nouveau à une alliance avec son cousin Roger II Trencavel, Guilhem VIII de Montpellier, Bernard IV de Comminges, Henri II Plantagenêt et Alphonse-Raymond II le Chaste contre Raymond VII de Toulouse.

Roger-Bernard Ier de Foix participe à plusieurs raids dans le Toulousain.

En 1185, Alphonse-Raymond II le Chaste nomme Roger-Bernard Ier de Foix Gouverneur de Provence.



Paix d'Amiens

Craignant d'être pris définitivement en étau entre le domaine royal et le Hainaut, la paix est signée à Amiens le 10 mars 1186. Philippe Ier d'Alsace, Comte de Flandre, reconnaît la cession du Vermandois à Philippe II Auguste, mais le conserve à titre viager.

Malgré une guerre coûteuse, la Flandre n'a pas cessé son expansion économique (en atteste le nombre de chartes communales que le Comte a signées) et le pays est dans une prospérité sans précédent à la fin du règne de Philippe Ier d'Alsace.

Albéric II de Dammartin avec Renaud de Dammartin et Simon II de Dammartin, ses fils, passent au service d'Henri II Plantagenêt, puisqu'ils réapparaissent comme comtes de Norfolk et de Suffolk.


Assis en haut- Henri Ier le Barbu et Hedwige d'Andechs - Debout de gauche à droite : Gertrude – Agnès - Henri – Boleslas – assis au premier plan : Sophie - Conrad

Mariage d'Henri Ier le Barbu avec Hedwige d'Andechs

Henri Ier le Barbu épouse en 1186 Hedwige d'Andechs, fille de Berthold IV de Méranie et d'Agnès de Rochlitz. Leurs enfants sont :



Nouvelle promesse de mariage de Richard Cœur de Lion et d'Adèle de France

Au carême 1186, Henri II Plantagenêt renouvelle sa promesse de marier Richard Cœur de Lion et Adèle de France mais ne tient toujours pas cette promesse.

Entre temps Adèle de France a donné la vie à un fils.



Mariage de Guillaume Ier d'Écosse avec Ermengarde de Beaumont

Guillaume Ier d'Écosse épouse dans la chapelle royale du palais de Woodstock en Angleterre le 5 septembre 1186, Ermengarde de Beaumont ou Beaumont-au-Maine, fille de Richard Ier de Beaumont du Maine et de Luce de Laigle. Leurs enfants sont :

Baudouin d'Exeter, Évêque de Cantorbéry, les unit.

Richard Ier de Beaumont est le petit-fils d'Henri Ier Beauclerc, Ermengarde de Beaumont est cousine de Richard Cœur de Lion.

Le moine Benoît dit dans l'Histoire d'Henri II qu'Ermengarde a en douaire le château d'Édimbourg, 200 marcs de revenu et 50 chevaliers feudataires.



Ranulph de Blundeville adoubé Chevalier

Mariage de Ranulph de Blundeville avec Constance de Richemond

Ranulph de Blundeville est adoubé chevalier probablement en 1188 ou en 1189.

Ranulph de Blundeville entre alors en possession de son important héritage.

Constance de Richemond, duchesse de Bretagne, est veuve de Geoffroy II de Bretagne.

Henri II Plantagenêt se défie de Constance de Richemond, sa belle-fille, et cherche à la marier à un baron de confiance afin de pouvoir contrôler le duché de Bretagne.

Ranulph de Blondeville, Comte de Chester, vicomte d'Avranches et de Bayeux, épouse le 3 février 1187 ou en 1188 ou en 1189 Constance de Richemond.

Le mariage donne à Ranulph de Blundeville le contrôle de l'honneur de Richmond.

Il utilisera parfois le titre de duc de Bretagne, mais il n'aura jamais eu le contrôle du duché et n'y jouera pas un rôle important.



Traité de Châteauroux

Philippe II Auguste oblige Henri II Plantagenêt à lui céder une partie du Vermandois par le traité de Châteauroux, en 1187.

Le Château de Fréteval fait partie de cette cession.



Retour de Guillaume Ier le Maréchal en Angleterre

Quelque temps avant la défaite de Hattin, Guillaume Ier le Maréchal est de retour en 1187.

Bien qu'il n'existe aucun document d'époque en référence à cette période, les techniques de construction des châteaux employées par Guillaume Ier le Maréchal principalement à Pembroke montrent qu'elles ont été inspirées par ce qu'il a observé en Terre Sainte.

Henri II Plantagenêt prend alors à son service Guillaume Ier le Maréchal.

Henri II Plantagenêt accorde le fief de Cartmel dans le Lancashire à Guillaume Ier le Maréchal.

Guillaume Ier le Maréchal est l'un des derniers fidèles d'Henri II Plantagenêt dans la lutte de ce dernier contre ses fils, au premier chef desquels Richard Cœur de Lion.



Majorité d'Henri II de Champagne

En 1187, Henri II de Champagne à sa majorité prend le pouvoir.



Fiançailles d'Ermesinde Ire de Luxembourg avec Henri II de Champagne

Arbitrage pour l'héritage d'Henri Ier de Namur

En 1188, Henri Ier de Namur, âgé de 76 ans, cherche un protecteur pour Ermesinde Ire de Luxembourg, sa fille, âgée de 2 ans.

Il la fiance à Henri II de Champagne.

Ermesinde Ire de Luxembourg vit alors son enfance en France à la cour de Champagne.

Baudouin V de Hainaut ne renonce pas à l'héritage du Luxembourg promis par Henri Ier de Namur.

À l'issue d'une guerre et d'un arbitrage de l'empereur Frédéric Ier Barberousse, il est décidé qu'à la mort d'Henri Ier de Namur :

Henri II de Champagne renonce à ses fiançailles



Entrevue à Gisors entre Philippe II Auguste et Henri II Plantagenêt

En 1188, Simon IV de Montfort apparaît dans une entrevue à Bonsmoulins près de Gisors, entre Philippe II Auguste et Henri II d'Angleterre.

En 1188 Henri II projette de faire de Jean-Sans-Terre l'héritier de la couronne d'Aquitaine.

Pour s'y opposer, Richard Cœur de Lion s'allie avec Philippe II Auguste, en échange de sa reconnaissance de vassalité pour la Normandie et l'Anjou, et lui rend hommage en novembre 1188.



Mariage de Juhel III de Mayenne avec Gervaise de Vitré

Juhel III de Mayenne épouse avant 1189 Gervaise de Vitré, Vicomtesse de Dinan, fille d'Alain Ier de Vitré et de Clémence de Fougères. Leurs enfants sont :



Prise du château de Rochecorbon

En 1189, le château de Rochecorbon est pris d'assaut en 3 jours par Richard Cœur de Lion qui veut enlever la Touraine à Henri II Plantagenet son père.



Mariage de Guillaume Ier le Maréchal avec Isabelle de Clare

Henri II Plantagenêt promet à Guillaume Ier le Maréchal la "pucelle de Striguil", promesse confirmée par Richard Cœur de Lion.

Guillaume Ier le Maréchal épouse à Londres en août 1189 Isabelle de Clare fille de Richard de Clare et d'Aoife de Leinster. Leurs enfants sont :

Isabelle de Clare apporte à Guillaume Ier le Maréchal tous ses titres et terres :

Guillaume Ier le Maréchal devient 1er comte de Pembroke



Organisation de la troisième Croisade

Clément III organise le regroupement des forces de la Chrétienté contre les Sarrasins.

Clément III incite Philippe II Auguste et Henri II Plantagenêt à entreprendre la troisième Croisade.

Henri Ier de Bar et Thiébaut Ier de Bar partent au milieu de 1189, avant les rois de France et d'Angleterre, et arrive en Terre Sainte, où il rejoint les chevaliers en train d'assiéger Saint-Jean-d'Acre.

Guy de Montfort et Jean Ier de Ponthieu part à la troisième croisade.

Les nobles du sud de la France dont Gaston VI de Béarn, ne prennent pas part à la troisième croisade, parce que la région est alors engagée dans un grand conflit concernant le partage de la Provence confrontant les couronnes d'Aragon-Catalogne d'une part et de Toulouse de l'autre.

Gaston VI de Béarn est du côté aragonais.

En 1189, Mathieu de Montmorency se croise avec Philippe II Auguste.

Hugues Ier de Vergy participe à la Troisième Croisade.



Mariage de Thiébaut Ier de Bar avec Ermessinde de Brienne

Ermessinde de Brienne est veuve de Anseau II de Traisnel.

Thiébaut Ier de Bar est veuf de Laurette de Looz.

Thiébaut Ier de Bar épouse en 1189 Ermessinde de Brienne, fille de Guy Ier de Brienne et de Pétronille Élisabeth de Chacenay. Leurs enfants sont :



Bataille d'Azay-le-Rideau

Traité d'Azay le Rideau ou Paix de Colombiers

En 1189, Richard Cœur de Lion se joint à l'expédition de Philippe II Auguste contre son père. Jean-Sans-Terre soutient Richard contre Henri II Plantagenêt.

Se souciait peu de sa sécurité, Richard Cœur de Lion rencontre désarmé Guillaume Ier le Maréchal et doit supplier pour avoir la vie sauve.

Henri II Plantagenêt doit capituler à Azay-le-Rideau.

Le 4 juillet 1189, "la Paix de Colombiers" (nom de Villandry au Moyen-âge), est signée dans une une forteresse du XIIe siècle, dont il ne reste aujourd'hui que les fondations et le donjon. Henri II Plantagenêt, humilié, doit reconnaître comme seul héritier son fils Richard Cœur de Lion. Philippe II Auguste obtient la suzeraineté sur le Berry.


Richard Ier d'Angleterre

Mort d'Henri II Plantagenêt

Richard Cœur de Lion Roi d'Angleterre

Richard Cœur de Lion Duc de Normandie

Richard Cœur de Lion Comte d'Anjou

Jean-Sans-Terre Comte de Mortain

Mariage de Jean-Sans-Terre avec Isabelle de Gloucester

Libération d'Aliénor d'Aquitaine

Henri II Plantagenêt meurt dans son château de Chinon le 3 ou le 6 juillet 1189.

Il est inhumé à Fontevraud.

Henri II d'Angleterre passe toute sa vie à rétablir les droits du temps de son grand-père Henri Ier Beauclerc et à maintenir son héritage territorial.

Très grand, d'une force physique considérable et perpétuellement en mouvement, très impulsif, ses colères sont redoutables. et ne se soumet à aucun emploi du temps. Il adore la chasse et s'habille simplement, souvent en chasseur avec un faucon au poignet.

Paradoxalement Henri II était un homme très cultivé. Il parle plusieurs langues et aime se retirer pour lire. Il prend plaisir aux discussions intellectuelles. Il n'en rese pas moins très abordable.


Administration du royaume

Henri II perfectionne l'administration de son royaume et s'entoure de conseillers (flamands, normands, poitevins, anglais).

Au sommet de l'Etat, se distinguent :

La Chancellerie a la responsabilité de la rédaction de tous les diplômes royaux (Act).

L'Echiquier, devant lequel les shérifs viennent déposer leurs comptes, se scinde :

Enfin, le Banc du Roi, bientôt secondé de la Cour des Plaids Communs, rend la justice au nom du souverain. A sa tête, le Grand Justicier remplace le roi pendant ses absences. Un droit anglais, unique et centralisé, s'affirme sur les coutumes locales (common law).

Le pouvoir d'Henri II Plantagenêt est renforcé par l'onction de l'Eglise.

Richard Cœur de Lion devient Roi d'Angleterre

Richard est sacré Duc de Normandie à Rouen le 20 juillet 1189.

Jean-Sans-Terre épouse à Marlebridge le 29 août 1189 Isabelle de Gloucester (vers 1170-18 novembre 1217), fille de Fitz Robert, Duc de Gloucester.

Richard Cœur de Lion donne le comté de Mortain à son frère Jean-Sans-Terre.

Richard Cœur de Lion est couronné roi d'Angleterre le 3 septembre 1189 à l'abbaye de Westminster.

À cause d'un incident au cours des célébrations de son couronnement s'ensuivent des persécutions religieuses et politiques des Juifs dans le pays.

Richard Cœur de Lion libère Aliénor d'Aquitaine, sa mère. Aliénor d'Aquitaine revient en Saintonge et s'installe quelques temps au Château d'Oléron

Raoul II de Tancarville est compagnon de Richard Cœur de Lion.



Naissance d'Alix d'Eu

Alix d'Eu naît vers 1190, fille d'Henri II d'Eu (vers 1160-vers 1190) et de Mahaut de Varennes (vers 1165-vers 1212).



Départ de Henri II de Champagne en croisade

Marie de France Régente de Champagne

Ayant participé à l'assemblée de Vézelay en juillet 1190 en faveur de la troisième croisade, Henri II de Champagne y participe au côté de ses deux oncles Philippe II Auguste et Richard Cœur de Lion.

Durant son absence, Marie de France assure la régence du comté de Champagne.

Il fait jurer aux barons de Champagne de rendre hommage à son frère Thibault III de Champagne au cas où il mourait pendant la croisade.

Henri II de Champagne débarque en avant-garde devant Saint-Jean-d'Acre le 27 juillet 1190 et rejoint les forces qui assiègent la ville.



Naissance d'Henri II de Bar

Henri II de Bar naît vers 1190, fils de Thiébaut Ier de Bar et d'Ermessinde de Brienne.

Henri II de Bar apparaît dans les chartes dès 1202.



Naissance d'Henri II le Pieux

Henryk ou Henri II le Pieux Pobozny naît vers 1191 ou 1196, fils d'Henri Ier le Barbu et d'Edwige d'Andechs, fille de Berthold IV d'Andechs.

Il appartient à de la dynastie Piast



Bataille d'Arsur

Mort d'Étienne Ier de Champagne Comte de Sancerre-en-Berry et de Gien

Guillaume Ier de Sancerre Comte de Sancerre

Robert II de Dreux participe à la bataille d'Arsur ou d'Arsouf le 7 septembre 1191.

Henri II de Champagne, resté en Terre Sainte, participe à cette bataille.

Étienne Ier de Champagne meurt le 7 septembre 1191 à Saint-Jean-d'Acre.

Guillaume Ier de Sancerre devient Comte de Sancerre.


Conrad Ier de Montferrat - par François-Édouard Picot, 1843 - Salle des croisades du Musée de Versailles

Conrad Ier de Montferrat Roi de Jérusalem

Mort de Conrad Ier de Montferrat

Guy de Chypre Roi de Chypre

Henri II de Champagne Roi de Jérusalem

Mariage d'Henri II de Champagne avec Isabelle Ire d'Anjou

Boniface Ier de Montferrat Marquis de Montferrat

Naissance de Marie de Montferrat

Les barons refusent que Guy de Chypre reste roi.

Guy de Chypre reçoit de Richard Cœur de Lion l'île de Chypre en conservant son titre de Roi.

Richard Cœur de Lion décide de laisser Conrad Ier de Montferrat comme Roi de Jérusalem.

Conrad Ier de Montferrat meurt à Tyr le 28 avril 1192 assassiné par deux Ismaéliens ou Hashshâshîn.

Selon certains, c'est Saladin qui l'aurait fait tuer, mais d'autres thèses affirment que l'organisateur du meurtre est le chef des Nizârites, en représailles à la confiscation des marchandises lui appartenant et arraisonné par un navire croisé.

Richard Cœur de Lion et Onfroy IV de Toron sont aussi suspectés d'avoir commandité le crime, mais c'est peu probable.

Boniface Ier de Montferrat reste l'unique héritier et devient Marquis de Montferrat.

Les barons du royaume choisissent Henri II de Champagne, neveu de Richard Cœur de Lion, comme Roi de Jérusalem et, pour asseoir sa légitimité, lui font épouser Isabelle Ire d'Anjou, veuve de Conrad Ier de Montferrat.

Henri II de Champagne épouse le 5 mai 1192 Isabelle Ire de Jérusalem, fille d'Amaury Ier d'Anjou et d'Agnès de Courtenay. Leurs enfants sont :

Guillaume Ier de Joigny est témoin à ce mariage.

Onfroy IV de Toron, premier mari d'Isabelle Ire d'Anjou, vit toujours.

Il proteste, estimant que l'annulation de son mariage n'était pas valable.

Henri II de Champagne est un prince sage, qui administre prudemment et fermement le royaume, adroit en négociations lorsqu'il s'agit de conclure des trêves avec les musulmans.

Isabelle Ire de Jérusalem est déjà visiblement enceinte.

Marie de Montferrat naît à l'été 1192, fille posthume de Conrad Ier de Montferrat et d'Isabelle Ire d'Anjou.



Naissance d'Hugues Ier de Chypre

Hugues Ier de Chypre de Lusignan naît en 1193 ou en 1195, fils Amaury Ier de Chypre (vers 1145-1205) et d'Échive d'Ibelin (vers 1150-1196).

Dès sa naissance, Hugues Ier de Chypre est fiancé à Philippine de Champagne-Jérusalem, fille d'Henri II de Champagne et d'Isabelle Ire d'Anjou.

Le but de ces fiançailles est de rapprocher les deux royaumes, quelque peu brouillés depuis l'éviction de Guy de Chypre du Royaume de Jérusalem.



Naissance d'Alix de Champagne-Jérusalem

Alix de Champagne-Jérusalem naît en 1193 ou vers 1195 ou en 1196, fille d'Henri II de Champagne (1166-1197), Roi de Jérusalem, et d'Isabelle Ire d'Anjou (1172-1205).

Peu après sa naissance, Henri II de Champagne négocie un traité de rapprochement entre les royaumes de Jérusalem et de Chypre.

Il fiance 3 de ses filles avec 3 fils d'Amaury Ier de Chypre :



Renoncement d'Amaury Ier de Chypre à la charge de connétable du royaume de Jérusalem

Guy de Chypre ne renonce pas à son ancien royaume et tente à plusieurs reprises de reprendre des ports de Palestine.

De ce fait, Henri II de Champagne oblige Amaury Ier de Chypre à renoncer à la charge de connétable en 1193.

Amaury Ier de Chypre se rend alors à Chypre, auprès de Guy de Chypre, son frère.



Naissance de Philippine de Champagne-Jérusalem

Philippe ou Philippes ou Philippa ou Philippine de Champagne-Jérusalem naît en 1195 fille d'Henri II de Champagne et d'Isabelle Ire d'Anjou.



Répudiation de Bourgogne de Lusignan

Mariage de Raymond VIII de Toulouse avec Jeanne de Fontevrault

Raymond VIII de Toulouse répudie Bourgogne de Lusignan en 1196.

Raymond VIII de Toulouse épouse à Rouen en octobre 1196 Jeanne de Fontevraud (1165-1199), fille d'Henri II Plantagenêt (1165-1199) et d'Aliénor d'Aquitaine.

Leurs enfants sont :

Raymond VIII de Toulouse reçoit en dot l'Agenais et le Quercy.

Pour ne pas perdre un allié, Philippe II Auguste donne à Raymond VIII de Toulouse la ville de Figeac.

Elle lui apporte en dot une partie de l'Agenais.

Raymond VIII acquiert la suzeraineté d'Armagnac et d'Astarac.


Royaume de Jérusalem Blason des Comtes de Champagne

Mort de Henri II de Champagne

Prise de Jaffa

Thibault III de Champagne Comté de Champagne, de Troyes de Meaux et de Brie

Amaury II de Chypre Roi de Jérusalem

Henri II de Champagne et Amaury Ier de Chypre mettent fin à leur antagonisme, qui risque de faire le jeu des Ayyoubides, et fiancent leurs enfants.

Henri II de Champagne meurt à Saint-Jean-d'Acre en Galilée le 10 septembre 1197, accidentellement en tombant d'une fenêtre de son palais.

Thibault III de Champagne prend la tête du comté de Champagne en succession de son frère Henri II de Champagne qui l'avait désigné comme successeur.

Marie de France se retire au couvent.

Les fiançailles des enfants d'Henri II de Champagne avec sont oubliées.

Peu après le sultan Malik al'Adil reprend Jaffa et il faut trouver de manière urgente un roi.

Les barons hésitent puis renoncent à choisir Raoul de Tibériade comme Roi de Jérusalem.

Amaury II de Chypre, déjà roi de Chypre devient, Roi de Jérusalem.

Dès son accession au trône de Jérusalem, Amaury II de Chypre déclare qu'il n'opèrera pas à une union des deux royaumes et que chacun restera autonome.

Il est vrai que la monarchie de Chypre est héréditaire et souveraine, tandis que celle de Jérusalem est élective et limitée.



Mariage de Philippe Ier de Souabe avec Irène Ange de Byzance

Philippe Ier de Souabe épouse en 1197 Irène Ange (1172-1208), fille d'Isaac II Ange, Empereur de Byzance.

Parmi leurs enfants dont 3 meurent en bas-âge, citons :



Divorce d'Ottokar Ier de Bohême et d'Adelaïde de Misnie

Mariage d'Ottokar Ier de Bohême avec Constance Arpad

Ottokar Ier de Bohême et Adelaïde de Misnie divorcent en 1198.

Ottokar Ier de Bohême épouse en 1198 Constance Arpad, fille de Béla III Arpad. Leurs enfants sont :



Isabelle Ire d'Anjou couronnée Reine de Jérusalem

Mariage d'Amaury Ier de Chypre avec Isabelle Ire d'Anjou

Isabelle Ire d'Anjou est couronnée Reine de Jérusalem en 1198.

Amaury Ier de Chypre est veuf d'Échive d'Ibelin.

Isabelle Ire d'Anjou est veuve d'Henri II de Champagne.

Amaury Ier de Chypre épouse à Acre en janvier ou vers octobre 1198 Isabelle Ire d'Anjou (1169-1206), fille d'Amaury Ier d'Anjou (vers 1135-1174) et de Marie Comnène (1154-vers 1217). Leurs enfants sont :

Quatre chevaliers allemands de l'armée de croisés allemands, conduite par Henri Ier de Brabant, agressent et blessent grièvement Amaury Ier de Chypre avant d'être maîtrisés, jugés et décapités.

Amaury Ier de Chypre accuse Raoul de Tibériade d'être l'instigateur du meurtre, mais les barons le soutiennent et Raoul de Tibériade finit par être exilé.

Les croisés allemands qui ont manqué de rallumer le jihad de la part des Musulmans, rembarquent en mars 1198

Mais Amaury Ier de Chypre parvient à conclure une trêve avec Al'Adil le 1er juillet 1198.

Al'Adil en profite pour réunifier l'empire de Saladin en écartant ses neveux.

Amaury Ier de Chypre tente d'imposer une autorité forte dans son royaume en tentant de combler les lacunes des Assises de Jérusalem, mais l'opposition des barons, remontés par l'exil de Raoul de Tibériade fait échouer ce projet.



Mariage d'Henri II Borwin de Mecklembourg avec Christine de Suède

Henri II Borwin de Mecklembourg épouse en 1200 Christine de Suède, fille de Sverker II de Suède. Leurs enfants sont :



Henri II Borwin de Mecklembourg Prince de Mecklembourg et de Rostock

Henri II Borwin de Mecklembourg devient Prince de Mecklembourg et de Rostock en 1201.


Gisant d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II plantagenêt à Fontevrault

Mort d'Aliénor d'Aquitaine

Aliénor d'Aquitaine meurt le 31 mars 1204. Elle est inhumée dans le caveau familial de l'Abbaye de Fontevraud où elle rejoint Henri II Plantagenêt et Richard Cœur de Lion.



Naissance d'Henri II d'Avaugour

Henri II d'Avaugour naît le 16 juin 1205, fils d'Alain Ier Penthièvre, Comte d'Avaugour, de Tréguier et de Goëllo et de Dame Pétronille de Beaumont-au-Maine d'Avaugour.



Naissance d'Henri II de Brabant

Fiancailles d'Henri II de Brabant et de Marie de Hohenstaufen

Henri II de Brabant naît en 1207, fils d'Henri Ier de Brabant et de Matilde de Boulogne.

A peine né, Henri II de Brabant est fiancé à Marie de Hohenstaufen, fille de Philippe Ier de Souabe.


Alix Ire de Thouars fiancée avec Henri II d'Avaugour - Contrat de mariage dressé en présence de Philippe-Auguste

Fiançailles d'Henri II d'Avaugour avec Alix Ire de Thouars

Henri II d'Avaugour est fiancée à Paris le 7 décembre 1209 Alix Ire de Thouars, fille de Guy Ier, vicomte de Thouars et Constance, Duchesse de Bretagne.



Naissance de Nicolas Ier de Mecklembourg-Werle

Nicolas Ier de Mecklembourg-Werle en allemand Nikolaus Ier von Mecklenburg-Werle naît vers 1210, fils d'Henri II Borwin de Mecklembourg et de Sophie d'Écosse.



Mariage d'Éric X de Suède avec Richeza de Danemark

Éric X de Suède épouse en 1210 Richeza de Danemark, fille de Valdemar Ier de Danemark et de Sophie Rurikide. Leurs enfants sont :

Éric X de Suède poursuit la colonisation de la Finlande



Henri II de Bar associé au gouvernement du comté de Bar

Henri II de Bar est associé au gouvernement du comté de Bar dès 1210.



Mariage de Hugues Ier de Chypre avec Alix de Champagne-Jérusalem

Afin de resserrer les alliances entre les deux royaumes, les deux régents de Jérusalem et de Chypre organisent ce mariage non pas avec Philippine de Champagne-Jérusalem, son ancienne fiancée, mais avec la sœur de cette dernière. On ne sait pas pourquoi elle est évincée.

Hugues Ier de Chypre (vers 1182-1218) épouse en 1208 ou le 12 août 1210 Alix de Champagne-Jérusalem (vers 1195-1246), fille d'Henri II de Champagne et d'Isabelle Ire d'Anjou. Leurs enfants sont :

Alix de Champagne-Jérusalem devient reine de Chypre.



Mariage de Frédéric II de Hohenstaufen avec Constance d'Aragon

Frédéric II de Hohenstaufen épouse à Messine en février 1210 Constance d'Aragon (1179-1222), Infante d'Aragon, fille d'Alphonse-Raymond II le Chaste et de Sancie de Castille dite la Jeune. Leurs enfants sont :

Frédéric II de Hohenstaufen a d'autres enfants illégitimes :



Mort d'Henri II de Grandpré Comte de Grandpré.

Henri II de Grandpré meurt en 1211.


Stèle de la bataille de Montgey

Siège de Lavaur

Bataille de Montgey

Prise de Lavaur

Henri II de Bar participe en 1211 à la Croisade des Albigeois.

La croisade contre les Albigeois commence à prendre un caractère international en 1211. Les croisés sont rejoints par des chevaliers qui affluent de divers pays d'Europe. Beaucoup de ces soldats se trouvent aux ordres d'un évêque et ne doivent le service militaire que pour une durée limitée.

En avril 1211, Simon IV de Montfort assiège Lavaur qui résiste opiniâtrement. Une puissante armée croisée se trouvant à Carcassonne, Simon décide de l'appeler à l'aide.

Se composant en majorité d'Allemands et de quelques Frisons, cette armée sort de Carcassonne et marche en direction de Lavaur.

Mis au courant de leur itinéraire, Roger-Raymond de Foix décide de tendre en embuscade. Mais, il lui faut un nombre comparable de combattants. Sa troupe de chevaliers méridionaux n'étant pas suffisante, Roger-Raymond de Foix recrute un fort contingent de paysans et l'amalgame à son armée.

Malgré le peu d'entraînement et d'expérience des paysans méridionaux, la motivation de ces paysans est forte devant une croisade s'attaquant à leur culture cathare, et c'est l'occasion de se venger des violences perpétrées par les croisés.

Roger-Raymond de Foix camoufle parfaitement ses troupes dans le bois qui borde Montgey.

Au signal du comte de Foix, les paysans et chevaliers sortent du bois, attaquent vigoureusement les Allemands et les Frisons. Au soir, tous les croisés allemands et frisons sont tués, blessés ou faits prisonniers.

Roger-Raymond de Foix ordonne à ses soldats de couper les oreilles et le nez de chaque prisonnier.

À Auvezines (hameau de la commune de Montgey), une stèle est érigée en mémoire de cette bataille, un des rares monuments relatif à la croisade contre les Cathares.

Simon IV de Montfort doit poursuivre le siège de Lavaur sans ses renforts.

En mai 1211, après la prise de Lavaur, 80 chevaliers sont égorgés ou pendus 300 à 400 cathares sont brûlés dans le plus grand bûcher de la croisade. Dame Guiraude, la Châtelaine, est jetée au fond d'un puits et ensevelie sous des pierres.



Mort d'Alain Ier Comte de Penthièvre

Henri II d'Avaugour Comte de Penthièvre

Alain Ier de Penthièvre meurt en 1212. Henri II d'Avaugour devient Comte de Penthièvre.



Mariage de Raoul Ier de Lusignan avec Alix d'Eu

Raoul Ier de Lusignan épouse en septembre 1213 Alix d'Eu, fille d'Henri II d'Eu et de Mahaut de Varennes. Leur enfant est :


Pierre Ier Mauclerc

Maison capétienne de Dreux

Mariage de Pierre Ier Mauclerc avec Alix Ire de Thouars

Pierre Ier Mauclerc Régent du duché de Bretagne

Alix Ire de Thouars est fiancée à Henri II d'Avaugour mais Philippe II Auguste veut rapprocher le duché de Bretagne du royaume de France.

Philippe II Auguste marie Pierre Ier Mauclerc, petit-fils de Louis VI le Gros, à l'héritière de la Bretagne.

Pierre Ier Mauclerc épouse Alix Ire de Thouars en 1213 ou 1214. Leurs enfants sont :

Pierre Ier Mauclerc devient Régent du duché de Bretagne le 27 janvier 1213.

Les deux partis prennent aussitôt les armes :

Pierre Ier Mauclerc s'empare des terres de Tréguier, Guingamp, Saint-Brieuc, Lamballe, de la châtellenie de Jugon.

Il réduit Henri II d'Avaugour à se contenter du titre d'Avaugour qu'il transmit à sa postérité dépouillé de tous les autres.

Le règne de Pierre Ier est agité car il va chercher à accroître le domaine ducal au détriment des féodaux, à imposer son autorité au gens de l'Église comme aux seigneurs, et à soustraire la Bretagne de l'influence française.



Mariage d'Érard Ier de Brienne avec Philippine de Champagne-Jérusalem

Érard Ier de Brienne épouse le 15 août 1213 ou 1214 Philippine de Champagne-Jérusalem, fille d'Henri II de Champagne et d'Isabelle Ire de Jérusalem. Leurs enfants sont :

Érard de Brienne est le cousin de Jean Ier de Brienne, Roi de Jérusalem.



Mort de Thiébaut Ier de Bar

Henri II de Bar Comte de Bar

Mariage de Waléran III de Limbourg avec Ermesinde Ire de Luxembourg

Waléran III de Limbourg Comte de Luxembourg

Thiébaut Ier de Bar meurt à Saint-Mihiel le 13 février 1214.

Son territoire est partagé :

Waléran III de Limbourg épouse en mai 1214 Ermesinde Ire de Luxembourg. Leurs enfants sont :


Bataille de Bouvines - par Horace Vernet Bataille de Bouvines Mathilde II de Dammartin Philippe Auguste ramenant Ferrand de Flandre et Renaud de Dammartin - faits prisonnier à la bataille de Bouvines. Grandes Chroniques de France - Bibliothèque Nationale de France - Département des manuscrits

Bataille de Bouvines

Ferrand de Flandre, Renaud de Dammartin, Thiébaud Ier de Lorraine prisonniers

Mort de Guillaume III de Tancarville Seigneur de Tancarville

Prise de contrôle du Boulonnais par Philippe II Auguste

Mathilde II de Dammartin Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale

À la nouvelle de la victoire de la Roche-aux-Moines, Philippe II Auguste décide de prendre l'initiative sur le front nord avec le reste de son armée, avant que les renforts lorrains et allemands ne rejoignent les troupes de l'empereur.

Othon IV de Brunswick, avec son armée, arrive le 12 juillet 1214 à Nivelle et se dirige vers Valenciennes où il plante son camp.

Henri Ier de Brabant se rapproche à nouveau d'Othon IV de Brunswick,

Othon IV de Brunswick combat aux côtés d'Othon IV de Brunswick où il manque de peu d'être capturé.

Le 23 juillet 1214, Philippe II Auguste convoque ses vassaux, ses arrière-vassaux et les milices communales du nord de la France qu'il arme pour cette campagne.

17 des 39 communes répondent à l'appel :

Philippe II Auguste et son armée, forte de 20 000 cavaliers et 39 000 piétons, quitte Péronne pour Douai.

Philippe II Auguste entend couper ses ennemis des renforts en provenance d'Allemagne et tente de surprendre Othon IV de Brunswick par le Nord-Est. Il plante l'oriflamme de Saint-Denis à Tournai le 26 juillet 1214.

Othon IV de Brunswick a vent de la manœuvre de Philippe II Auguste et se déplace à Mortagne à quelques lieues de l'armée royale.

Après avoir observé l'armée d'Othon IV de Brunswick à 2 lieues de distance, Philippe II Auguste propose à ses généraux d'attaquer.

Les barons, conscients de leur infériorité numérique, le lui déconseillent.

Philippe II Auguste décide de se replier sur Lille.

Othon IV de Brunswick qui pense que Philippe II Auguste veut éviter la bataille et fuit, scinde alors son armée :

Ils suivent l'armée française qui se replie.

Le dimanche 27 juillet 1214 l'armée française doit traverser la Marque et emprunter le pont de Bouvines situé entre Cisoing et Sanghin.

Le site forme un véritable entonnoir avec un étang d'un coté et un bois de l'autre; on ne peut se battre ni dans l'un, ni dans l'autre.

Othon IV de Brunswick s'étonne d'avoir rattrapé Philippe II Auguste qui l'a sans doute attiré dans ce piège.

Bien que l'Église l'interdise, Othon IV de Brunswick, déjà excommunié, décide de lancer l'attaque sur l'arrière-garde française.

L'armée de Philippe II Auguste se retourne brusquement et se déploie en ligne entre l'étang et le bois.

Guillaume le Breton, chapelain de Philippe II Auguste, présent à Bouvines, dit que les lignes de combattants se tiennent dans un espace de 40 000 pas, ce qui ne laisse pas beaucoup de dégagement et prédispose au corps à corps.

Sur cette ligne, l'infériorité numérique est effacée.

L'armée d'Othon IV de Brunswick n'a plus l'espace nécessaire pour déployer ses effectifs.

Trop nombreuse elle est obligée de se gêner puis de se piétiner.

L'armée d'Othon IV de Brunswick comporte :

Othon IV de Brunswick est entouré de :

Robert III de Brenne participe à cette bataille.

Raoul Ier de Lusignan combat avec les Anglais.

L'armée de Philippe II Auguste comporte :

Geoffroy V de Châteaudun participe à cette bataille.

Jean Ier d'Amboise participe à cette bataille.

Amaury Ier de Craon participe à cette bataille,

Guillaume III de Tancarville meurt le 27 juillet 1214.

Le pont de Bouvines, unique moyen de retraite à travers les marécages, est gardé par 150 sergents d'armes du roi (R) qui forment la seule réserve des troupes française.

Eudes III de Bourgogne a pour lieutenants :

Les principaux chevaliers placés au centre autour de Philippe II Auguste sont :

Participent aussi à cette bataille :

Guillaume Ier de Joigny est mobilisé dans le contingent champenois de la comtesse Blanche de Navarre par Philippe II Auguste.

Le premier choc oppose Eudes III de Bourgogne à Ferrand de Flandre.

Les chevaliers chargent vigoureusement.

Guillaume Ier de Sancerre est signalé parmi un groupe de chevaliers :

chargeant les troupes de Ferrand de Flandre après l'épisode des insultes lancées par Eustache de Maquilin.

L'affrontement au centre est en revanche initialement dominé par l'infanterie d'Othon IV de Brunswick. L'objectif de tuer Philippe II Auguste.

Une partie des troupes de l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick se déportent pour soutenir l'effort de capture du roi de France.

Enguerrand III de Coucy charge Othon IV de Brunswick lance baissée et le désarçonne.

Au même moment Philippe II Auguste est à la merci des soldats allemands et ne doit son salut qu'à l'intervention in extremis de ses chevaliers qui abandonnent Othon IV de Brunswick et agitent l'oriflamme pour rassurer les combattants français, et notamment Pierre Tristan, son chambellan qui lui fait un rempart de son corps.

Par contrecoup une faille apparait sur l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick.

Cela facilite une percée de l'aile droite française.

Pris à revers, Ferrand de Flandre est surpris et se rend, consacrant la déroute du flanc gauche d'Othon IV de Brunswick.

Jeanne de Constantinople règne alors seule sur la Flandre.

Au centre et à gauche, les gens d'armes d'Othon IV de Brunswick s'empilent systématiquement sur les blessés et les morts qui sont en ligne de front, et sur lesquels trébuchent ceux qui essaient de reculer sous la charge des français. Ceux qui sont à l'arrière ne comprennent pas ce qui se passe devant. Ils commencent à voir des fuyards. C'est le début de la débandade sur une partie du front.

Quelques instants plus tard, Othon IV de Brunswick manque à son tour de se faire occire par Guillaume Des Barres et Girard Scophe, des chevaliers français.

Othon IV de Brunswick ne doit son salut qu'à sa fuite du champ de bataille.

Les troupes de Robert II de Dreux sont tout d'abord enfoncées par les hommes conduits par Guillaume Longue-Épée et Renaud de Dammartin et sont obligées de défendre le pont de Bouvines pied à pied.

Guillaume Longue-Épée finit par être capturé et ses soldats anglais prennent la fuite.

Mathieu II de Montmorency s'empare lui-même de 12 bannières ennemies.

La légende rapporte que Philippe II Auguste l'autorise pour cela à rajouter 12 alérions au blason des Montmorency, au lieu de 4 auparavant.

Renaud de Dammartin, le dernier à résister farouchement sur le champ de bataille, finit par se rendre à la vue de la débandade générale de ses alliés. Il refuse de se soumettre à Philippe II Auguste.

Il est fait prisonnier. Philippe II Auguste prend le contrôle du Boulonnais qu'il administre alors directement.

Mathilde II de Dammartin devient Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale sous le nom de Mathilde II.

Henri Ier de Brabant manque de peu d'être capturé.

Simon II de Dammartin s'enfuit et s'exile. Philippe II Auguste s'empare de ses biens.

Thiébaud Ier de Lorraine est aussi fait prisonnier, mais est rapidement libéré.

Othon IV de Brunswick s'enfuit déguisé et perd sa couronne. Il ne conserve que le Brunswick. Son influence décroit considérablement.

La victoire de Philippe II Auguste est totale, ses pertes en hommes minimes et une bonne partie des seigneurs coalisés est entre ses mains.

Par cette victoire, Philippe II Auguste assure sa tranquillité au nord et à l'est, et supprime tout appui continental à Jean-Sans-Terre qui doit reconnaître de fait les conquêtes de son rival.

Philippe II Auguste est désormais l'arbitre incontesté au-dessus de ses barons.

Le retour de Philippe II Auguste à Paris est triomphal.

Les festivités qui durent 6 jours seront exploitées par la monarchie pour en faire, non sans abus, l'une des premières manifestations de l'unité nationale :

Philippe II Auguste écrit à l'Université de Paris : " Louez Dieu !, car nous venons d'échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer... ".

Raoul Ier de Lusignan se fait confisquer ses terres par Philippe II Auguste.



Naissance d'Henri II d'Anhalt-Ascheisleben

Henri II d'Anhalt-Ascheisleben ou d'Anhalt-Aschersleben dit le Gros ou der Fette naît vers 1215, fils d'Henri Ier d'Anhalt et d'Irmgarde de Thuringe.

Henri II d'Anhalt-Ascheisleben appartient à la maison d'Ascanie.



Mariage d'Henri Ier d'Anhalt avec Irmgarde de Thuringe

Henri Ier d'Anhalt épouse vers 1215 Irmgarde de Thuringe (1197-1244), fille d'Hermann Ier de Thuringe. Leurs enfants sont :


Mariage d'Henri II de Brabant et de Marie de Hohenstaufen - Miniature par Jan van Boendale - Bibliothèque royale de Belgique

Mariage d'Henri II de Brabant avec Marie de Hohenstaufen

Henri II de Brabant épouse avant 1215 Marie de Hohenstaufen, fille de Philippe Ier de Souabe et d'Irène Ange de Byzance. Leurs enfants sont :



Magna Carta

Le 24 mai 1215, les barons anglais révoltés occupent Londres.

Le 15 juin 1215, les barons anglais imposent à Jean-Sans-Terre un traité qui sera plus tard connu sous le nom de Grande Charte (Magna Charta Libertatum).

Ranulph de Blundeville, LOYAL à Jean sans Terre, assiste à cette signature.

Guillaume II le Maréchal est aux côtés des rebelles, tandis que Guillaume Ier le Maréchal, son père, combat pour le roi.

Gilbert de Clare et Richard de Clare, son père, sont 2 des barons cautionnent la Magna Carta.

Alexandre II le Pacifique est un des signataires de la Magna Carta.

C'est dans la prairie de Runnymede, près de Windsor, que Jean-Sans-Terre signe ce texte de 63 articles.

La noblesse veut simplement imposer au roi le respect des coutumes et de ses droits féodaux en renouvelant les chartes antérieures comme celle d'Henri Ier Beauclerc de 1100

Jean-Sans-Terre s'engage à ne pas lever d'impôts extraordinaires sans l'accord d'un Grand conseil composé de barons et d'ecclésiastiques. Il s'engage aussi à ne pas procéder à des arrestations arbitraires.

La Grande Charte est la première limitation imposée à l'arbitraire monarchique. Elle inaugure l'évolution de l'Angleterre et de l'Europe vers la démocratie parlementaire.

La Grande Charte, qui est conservée au British Museum de Londres, est encore de nos jours le fondement des institutions britanniques.

Dans l'immédiat, le traité n'évite pas au pays de sombrer dans la guerre civile.

Les relations entre Jean-Sans-Terre et Alexandre II le Pacifique sont conflictuelles.

Jean-Sans-Terre réclame la suzeraineté sur l'Écosse.

Alexandre II le Pacifique revendique ses droits sur le Northumberland.

Les barons du nord de l'Angleterre en révolte ouverte contre Jean-Sans-Terre n'hésitent pas à rendre hommage à ce titre à Alexandre II le Pacifique le 22 octobre 1215.

Ranulph de Blundeville joue un rôle militaire de premier plan au cours de la guerre des barons du fait de l'importance de ses propriétés et du nombre de ses châteaux.

Ranulph de Blundeville, Guillaume Ier le Maréchal, Guillaume de Ferrières, Comte de Derby, Henri II de Beaumont, Comte de Warwick, sont aux côtés Jean sans Terre, alors que le reste de la noblesse s'oppose à lui ou maintient une prudente neutralité.



Guerre de succession de Champagne

Soutien de Thiébaud Ier de Lorraine à Érard de Brienne

Prise de Rosheim par Frédéric II de Hohenstaufen

La guerre de succession de Champagne dure de 1216 à 1221.

La succession de Thibault IV de Champagne lui est contestée par son cousin Érard de Brienne qui se met en tête de réclamer le comté de Champagne.

Érard de Brienne et Philippine de Champagne-Jérusalem débarquent en France au début 1216.

De passage au Puy-en-Velay, Érard de Brienne est mis en arrestation par les agents de Philippe II Auguste, mais parvient à s'échapper et se rend en Champagne.

Thiébaud Ier de Lorraine soutient Érard de Brienne.

Frédéric II de Hohenstaufen soutient Thibault IV de Champagne.

Frédéric II de Hohenstaufen, estimant comme une félonie le fait que son vassal soutienne un candidat opposé au sien, occupe la ville de Rosheim qu'il avait donné à Ferry II de Lorraine.

Henri II de Bar soutient activement le Thibaut IV de Champagne. Une amitié subsiste pendant plusieurs années entre les deux comtes.

Hugues II de Vaudémont prend parti pour Érard de Brienne

Blanche de Navarre assiège Noyers en avril 1216, où Érard de Brienne et ses partisans se sont retranchés.

Érard de Brienne accepte la trêve et s'en remet à l'arbitrage de Philippe II Auguste.

Guillaume Ier de Joigny est l'un des 12 barons appelés au tribunal du roi.

Celui-ci ordonne en octobre 1216 d'attendre la majorité de Thibault IV de Champagne pour faire valoir ses droits.



Henri VII de Hohenstaufen Duc de Souabe

Henri VII de Hohenstaufen devient Duc de Souabe en 1217 sous le nom d'Henri II de Souabe.



Mariage d'Henri II le Pieux avec Anne de Bohême

Henri II le Pieux épouse en 1218 Anne de Bohême, fille d'Ottokar Ier de Bohême. Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri II de Bar avec Philippa de Dreux

Henri II de Bar épouse le 12 novembre 1218 Philippa de Dreux, fille de Robert II de Dreux et de Yolande de Coucy. Leurs enfants sont :


Henri II Borwin de Mecklembourg - Statue à Güstrow

Mort de Mathilde de Saxe

Mariage d'Henri Ier Borwin de Mecklembourg

Abdication d'Henri Ier Borwin de Mecklembourg

Henri II Borwin de Mecklembourg Coprince de Mecklembourg

Mathilde de Saxe meurt en 1219.

Henri Ier Borwin de Mecklembourg est veuf de Mathilde de Saxe.

Henri Ier Borwin de Mecklembourg épouse Adélaïde. Leur enfant est :

Henri Ier Borwin de Mecklembourg abdique en 1219.

Henri II Borwin de Mecklembourg devient Coprince de Mecklembourg de 1219 à 1225,



Henri II d'Avaugour Baron de Cordelier

En 1219, Henri II d'Avaugour devient baron de Cordelier à Dinan.



Naissance de Marguerite de Bar

Marguerite de Bar naît en 1220, fille d'Henri II de Bar et de Philippa de Dreux.



Mariage d'Henri II d'Avaugour avec Marguerite de Mayenne

Henri II d'Avaugour épouse en 1220 Marguerite de Mayenne, Baronne de Mayenne et de Dinan, fille de Juhel II, Seigneur de Mayenne, et de Gervaise, vicomtesse de Dinan. Leur enfant est :



Naissance de Constance de Wroclaw

Constance de Wroclaw naît vers 1221, fille d'Henri II le Pieux et d'Anne de Bohême.


Élisabeth Arpad

Mariage de Louis IV de Thuringe avec Élisabeth Arpad

Louis IV de Thuringe (1200-1227) épouse en 1221 Élisabeth Arpad de Hongrie. Leurs enfants sont :

Ils sont à l'origine de la Maison de Hesse.

Le couple est très uni.



Naissance de Thiébaut II de Bar

Thiébaut II de Bar naît vers 1221, fils d'Henri II de Bar et de Philippa de Dreux.



Combat d'Henri II le Pieux contre Conrad Ier de Mazovie et Ladislas Odonic

À partir de 1222, Henri II le Pieux commence à seconder Henri Ier le Barbu, son père, et l'aide dans son objectif de réunifier le royaume de Pologne.

Henri II le Pieux combat les 2 plus grands ennemis d'Henri Ier le Barbu, son père :



Naissance de Boleslas II de Silésie

Boleslaw ou Boleslas II de Silésie dit le Chauve ou Rogatka ou Lysy naît entre 1220 et 1225, peut être en 1223, fils d'Henri II le Pieux et d'Anne de Bohême, la fille d'Ottokar Ier de Bohême.

Il appartient à la dynastie des Piasts.



Mariage d'Henri Ier de Sully avec Marie de Dampierre

Marie de Dampierre est veuve d'Hervé IV de Donzy.

Henri Ier de Sully, fils d'Archambaud IV de Sully, Seigneur de Sully et de Perséon, épouse en 1223 Marie de Dampierre Leur enfant est :



Naissance de Mahaut de Brabant

Mathilde ou Mahaut de Brabant naît en 1224, fille d'Henri II de Brabant et de Marie de Hohenstaufen.



Naissance d'Alain II d'Avaugour

Alain II d'Avaugour naît en 1224, fils d'Henri II d'Avaugour et de Marguerite de Mayenne.



Naissance d'Henri II de Sully

Henri II de Sully naît après 1224, fils d'Henri Ier de Sully (mort en 1250) et de Marie de Bourbon-Dampierre (morte en 1237).



Naissance de Jeanne de Bar

Jeanne de Bar naît en 1225, fille d'Henri II de Bar (1190-1239) et de Philippa de Dreux (1192-1242), Dame de Torcy-en-Brie.



Naissance de Béatrice de Brabant

Béatrice de Brabant naît en 1225, fille d'Henri II de Brabant et de Marie de Hohenstaufen.



Naissance de Marie de Brabant

Marie de Brabant naît en 1226, fille d'Henri II de Brabant et de Marie de Hohenstaufen.



Mort d'Henri II Borwin de Mecklembourg

Henri II Borwin de Mecklembourg meurt le 5 juin ou le 5 décembre 1226.

Ses 4 fils lui succèdent et règnent conjointement sur la principauté de Mecklembourg.



Mariage de Gaucher Ier de Joigny avec Amicie de Montfort

Amicie de Montfort est veuve de Guillaume II de Poitiers.

Gautier ou Gaucher Ier de Joigny, Seigneur de Château-Renard, épouse en 1226 Amicie de Montfort. Leur enfant est :



Henri II de Brabant Chevalier

Henri II de Brabant est armé chevalier en 1226.


Siège d'Avignon et Mort de Louis VIII le Lion à Montpensier-en-Auvergne Sacre de Saint-Louis par Charles Amédée Philippe Van Loo (1719-1795) Saint-Louis Saint-Louis - par Le Greco - musée du Louvre

Mort de Louis VIII le Lion Roi de France

Saint-Louis Roi de France

Régence de Blanche de Castille

Révolte des grands vassaux contre la régente Blanche de Castille

À l'approche d'une mort prématurée, Louis VIII le Lion, plein de confiance dans les talents et la fidélité de Matthieu II de Montmorency, lui recommande instamment Saint-Louis, son fils encore en bas âge. Matthieu II de Montmorency jure de soutenir l'enfant de son roi et de verser pour lui s'il le fallait, jusqu'à la dernière goutte de son sang.

Louis VIII le Lion malade, sans doute d'une dysenterie contractée pendant la croisade, prend le chemin du retour par le Massif central. Il meurt à Montpensier-en-Auvergne le 8 novembre 1226.

Thibault IV de Champagne est accusé de l'avoir empoisonné.

Le bref règne de Louis VIII le Lion, 3 ans, affermit la monarchie et consolide le royaume qu'il laisse à un enfant, le futur Saint-Louis.

Saint-Louis est sacré Roi de France le 8 ou le 29 novembre 1226 à Reims, âgé seulement de 11 ans.

Saint-Louis et Alphonse II de France sont placés sous la régence de sa mère Blanche de Castille

Elle ferme les portes de Reims à Thibault IV de Champagne lors du sacre de Saint-Louis.

Richard d'Harcourt est invité à assister au sacre de Saint-Louis.

Maurice du Mans prêté serment à Saint-Louis.

Les grands vassaux de la couronne croient pouvoir profiter de la minorité de Saint-Louis pour recouvrer des privilèges et acquérir des avantages matériels.

Thibault IV de Champagne rassemble autour de lui quelques "Barons" formant une ligue contre le royaume. Thibault IV de Champagne entraine Henri II de Bar dans cette révolte. Hugues IV de Bourgogne, Duc de Bourgogne, compte également parmi ces opposants.

Sur l'incitation d'Isabelle d'Angoulême, son épouse, Hugues X de Lusignan fait partie de la Ligue qui essaie d'ôter le gouvernement à Blanche de Castille

Enguerrand III de Coucy se fait leur porte-parole.

Mais Blanche de Castille est aidée des conseils, du légat du pape et surtout de l'épée de Matthieu II de Montmorency.

Elle détache Thibault IV de Champagne de leur parti. Thibault, trahissant, se rend rapidement auprès du roi et se soumet. Il est haï de toute la noblesse à cause de ses trahisons. Sa défection amène la soumission de Jean Ier le Roux, Duc de Bretagne, et la cessation de l'hostilité des autres vassaux.

Blanche de Castille réduit ainsi les grands vassaux à l'obéissance et conserve dans toute son intégrité le pouvoir de son fils.



Naissance d'Henri III le Blanc

Henryk ou Henri III le Blanc ou Bialy naît entre 1227 et 1230, fils d'Henri II le Pieux et d'Anne de Bohême.

Anne de Bohême est la fille d'Ottokar Ier de Bohême.

Il appartient à la dynastie des Piasts.



Soumission de Thibault IV de Champagne et d'Henri II de Bar

Thibault IV de Champagne et Henri II de Bar font leur soumission le 2 mars 1227 à Vendôme.



Naissance de Conrad II de Glogow

Conrad II de Glogow naît entre 1228 et 1231, fils d'Henri II le Pieux et d'Anne de Bohême.



Ladislas Odonic Prisonnier

Assemblée de Wislica

Ladislas III aux Jambes Grêles à nouveau Princeps de Pologne et Duc de Cracovie

Attaque de Conrad Ier de Mazovie contre la Petite-Pologne

Au début 1228, Ladislas III aux Jambes Grêles repasse à l'offensive en Grande-Pologne et défait Ladislas Odonic, son neveu, et l'emprisonne.

Ladislas III aux Jambes Grêles se rend en Petite-Pologne où il revendique le trône en vertu de l'accord de 1217 sur la succession de Lech Ier le Blanc, son fils étant trop jeune pour régner.

Conrad Ier de Mazovie, le frère de Lech Ier le Blanc, s'oppose au plan de Ladislas III aux Jambes Grêles sur la réunification entre la Grande-Pologne et la Petite-Pologne.

Le 5 mai 1228, à Wislica, une assemblée des ducs et des puissants est convoquée pour choisir le duc de Cracovie.

Ladislas III aux Jambes Grêles obtient le trône de Cracovie.

En contrepartie de l'union entre la Grande et la Petite-Pologne, Ladislas III aux Jambes Grêles doit accorder de nombreux privilèges à l'évêque de Cracovie et aux seigneurs de Petite-Pologne.

Ladislas III aux Jambes Grêles leur donne le droit de constituer une assemblée (wiece) pour faire les lois et pour traiter les affaires judiciaires.

Ladislas III aux Jambes Grêles doit adopter Boleslas V le Pudique, le fils de Lech Ier le Blanc, et en faire son successeur.

Le pouvoir de Ladislas III aux Jambes Grêles se fragilise très vite.

Tout d'abord, Ladislas Odonic réussit à s'échapper de sa prison et à reprendre la guerre contre son oncle, ce qui empêche Ladislas III aux Jambes Grêles de se préparer contre l'invasion de la Petite-Pologne envisagée par Conrad Ier de Mazovie.

Cela pousse les nobles de Cracovie à remettre le pouvoir à Henri Ier le Barbu.

Officiellement, Ladislas III aux Jambes Grêles devient le gouverneur de Petite-Pologne.

En échange, Ladislas III aux Jambes Grêles obtient que Boleslas V le Pudique soit écarté et que les ducs de Silésie deviennent ses héritiers.

Conrad Ier de Mazovie ne renonce pas à son ambition de monter sur le trône de Cracovie et lance une attaque contre la Petite-Pologne au cours de l'été 1228.

Elle est arrêtée par Henri II le Pieux, le fils d'Henri Ier le Barbu.



Mariage d'Othon Ier de Brunswick-Lunebourg avec Mathilde de Brandebourg

Othon Ier de Brunswick-Lunebourg épouse en 1228 Mathilde de Brandebourg, fille du Margrave Albert II de Brandebourg. Leurs enfants sont :



Mariage de Barral Ier des Baux avec Sibylle d'Anduze

Barral Ier des Baux épouse en 1229 Sibylle d'Anduze, fille de Pierre VI de Bermond, Seigneur d'Anduze, et Constance de Toulouse. Leurs enfants sont :

Sibylle d'Anduze est la nièce du Comte de Toulouse.



Brouille de Thibault IV de Champagne et d'Henri II de Bar

Thibault IV de Champagne et Henri II de Bar se brouillent vers 1229.



Naissance de Conrad II de Glogów

Konrad ou Conrad II de Glogów ou Glogowski naît vers 1230, fils d'Henri II le Pieux et d'Anne de Bohême, fille d'Ottokar Ier de Bohême.



Henri II d'Avaugour dans les ordres

Alain II d'Avaugour Comte de Penthièvre

Pierre Ier Mauclerc Comte de Penthièvre

Henri II d'Avaugour se révolte contre Pierre Ier Mauclerc lors de la croisade contre les Albigeois. Henri II d'Avaugour entre dans les ordres comme frère mineur en 1230. Avaugour et le Goëllo reviennent à Alain II d'Avaugour, son fils, qui devient Comte de Penthièvre en 1230.

Mais le Penthièvre est confisqué par Pierre Ier Mauclerc qui devient Comte de Penthièvre en 1230.



Campagne en Lorraine

Thibault IV de Champagne s'allie à Mathieu II de Lorraine.

Henri II de Bar, aidé d'Hugues II de Vaudémont et de l'évêque de Toul, ravagent le duché de Lorraine et annexe quelques châteaux en janvier 1230.

Thibault IV de Champagne et Simon de Joinville envahissent et ravagent à leur tour le Barrois.



Jean d'Eppes Évêque de Liège

Jean d'Eppes est ordonné prêtre le 23 mars 1230 et consacré évêque le lendemain en l'église Saint-Théodard de Thuin par Henri II de Dreux, l'archevêque de Reims.



Naissance d'Henri III de Brabant

Henri III de Brabant, dit le Débonnaire, naît en 1227 ou vers 1231, fils d'Henri II de Brabant et de Marie de Hohenstaufen.



Guerre des Amis

Allié aux habitants de Metz et au comte Henri II de Bar, Mathieu II de Lorraine s'oppose à Jean Ier d'Apremont, Évêque de Metz, lors de la guerre des Amis de 1231 à 1234.



Naissance d'Élisabeth de Wroclaw

Élisabeth de Wroclaw naît vers 1232, fille d'Henri II le Pieux et d'Anne de Bohême.



Croisade contre les Prussiens

Durant l'hiver de 1233 à 1234, Henri II le Pieux participe à une croisade contre le peuple balte des Prussiens.



Partage de Mecklembourg

Nicolas Ier de Mecklembourg-Werle Prince de Mecklembourg-Werle

Les fils d'Henri II Borwin de Mecklembourg effectuent le partage de Mecklembourg en 1234 :



Attaque contre la Grande-Pologne

Henri II le Pieux Duc de Grande-Pologne

Ladislas d'Opole Duc de Kalisz

En juillet 1234, Henri le Barbu lance une attaque décisive contre la Grande-Pologne par l'ouest et le sud, s'emparant du sud de la Grande-Pologne, jusqu'à la Warta.

En septembre 1234, Henri le Barbu offre le trône de Grande-Pologne à Henri II le Pieux, son fils.

En 1234, Henri Ier le Barbu prend le contrôle du duché d'Opole, donnant en échange à la famille de Casimir Ier d'Opole les régions de Kalisz et de Wielun.

Ladislas d'Opole devient Duc de Kalisz.

Cependant, il ne remet pas en question le droit

à régner sur ce duché.


Gisant d'Henri Ier de Brabant -église Saint-Pierre à Louvain Henri II de Brabant - Adriaan van Baerland - Jan Moretus - Chronique des ducs de brabant

Mort d'Henri Ier de Brabant

Henri II de Brabant Duc de Brabant

Henri Ier de Brabant revient d'une mission en Angleterre, où il a été chargé de ramener et d'escorter Isabelle d'Angleterre, fiancée à Frédéric II de Hohenstaufen.

Henri Ier de Brabant meurt à Cologne ou Köln le 3 ou le 5 septembre 1235.

Il est inhumé dans la collégiale Saint-Pierre à Louvain, dans un mausolée à gisant, encore conservé au milieu du chœur de l'église.

Henri II de Brabant devient Duc de Brabant en 1235.



Désignation d'Henri II le Pieux successeur officiel d'Henri Ier le Barbu

Le 22 juin 1235, dans une bulle, le pape Grégoire IX prend Henri II le Pieux sous sa protection et le désigne officiellement comme successeur d'Henri Ier le Barbu son père.



Naissance d'Henri II de Rodez

Henri II de Rodez dit Bosc naît en 1236, fils d'Hugues IV de Rodez, Comte de Rodez et Vicomte de Carlat et de Creyssel, et d'Isabeau de Roquefeuil.



Naissance de Ladislas de Salzburg

Wladyslaw ou Ladislas de Salzburg naît vers 1237, fils d'Henri II le Pieux et d'Anne de Bohême.



Mariage de Robert Ier d'Artois avec Mahaut de Brabant

Robert Ier d'Artois Comte d'Artois

Robert Ier d'Artois épouse à Compiègne le 14 juin 1237 Mahaut de Brabant, fille d'Henri II de Brabant et de Marie de Hohenstaufen. Leurs enfants sont :

Conformément à la volonté de Louis VIII le Lion, son père, Robert Ier d'Artois reçoit en 1237 le comté d'Artois.


Thomas II de Savoie de Savoie et Jeanne de Constantinople

Mariage de Thomas II de Savoie avec Jeanne de Constantinople

Thomas II de Savoie Comte de Flandre et de Hainaut

Saint-Louis permet à Thomas II de Savoie d'épouser Jeanne de Constantinople.

Jeanne de Constantinople est veuve de Ferrand de Flandre.

Thomas II de Savoie épouse à Gand le 2 avril ou le 4 octobre 1237 Jeanne de Constantinople, Comtesse de Hainaut, de Mons, de Valenciennes et d'Ostrevant, fille de Baudouin VI de Hainaut et Marie de Champagne.

Thomas II de Savoie devient par mariage comte de Flandre et de Hainaut.

Thomas II de Savoie demeure à Gand 7 années pour gouverner ses nouveaux États.

Thomas II de Savoie séjourne presque en permanence en Flandre et dans le Hainaut.

Thomas II de Savoie doit soutenir des luttes sérieuses contre Henri II de Brabant.


Henri II le Pieux

Mort d'Henri Ier le Barbu Duc de Cracovie et de Silésie

Henri II le Pieux Duc de Cracovie, de Silésie et de Grande-Pologne

Henri Ier le Barbu meurt à Krosno Odrzanskie le 19 mars 1238.

Il est inhumé dans l'église cistercienne de Trzebnica.

Hedwige d'Andechs se retire à l'abbaye des cisterciennes de Trebnitz qu'elle a fondée.

Henri Ier le Barbu et Hedwige d'Andechs vivent d'une manière très pieuse.

Hedwige d'Andechs eut une vie exemplaire, aidant les nécessiteux, marchant pieds-nus en toute saison, distribuant sa fortune à l'Église et aux pauvres.

Henri II le Pieux succède à Henri Ier le Barbu son père, en tant que Duc de Silésie, de Grande- Pologne et Duc de Cracovie ou Princeps de Pologne en 1238.

Henri II le Pieux hérite de vastes territoires : Silésie, Petite-Pologne, sud de la Grande-Pologne, sur lesquels il essaie de consolider son pouvoir.

Henri II le Pieux continue la politique de réunification des territoires polonais commencée par son père, mais il n'y a qu'en Silésie que son autorité n'est pas contestée.

Au niveau de la politique intérieure, Henri II le Pieux s'appuie sur l'aristocratie pour gouverner.

Henri II le Pieux reprend le duché d'Opole et de Racibórz sous sa protection mais doit très vite reconnaître le droit de Mieszko II l'Obèse à gouverner le duché de son père.

Ladislas d'Opole et sa mère continuent à régner sur le duché de Kalisz, sous la protection du duc de Wroclaw.

Au niveau de la politique intérieure, Henri II le Pieux s'appuie sur l'aristocratie pour gouverner.



Mariage de Mieszko II l'Obèse avec Judith de Mazovie

Dès le début 1239, Miesko II l'Obèse prend la succession de son père.

Un de ses premiers actes politiques est son mariage qui lui permet d'être moins dépendant d'Henri II le Pieux.

Mieszko II l'Obèse épouse Judith de Mazovie, fille de Conrad Ier de Mazovie.



Siège la forteresse de Lubusz

Prise de Lad, Gniezno et Srem

En 1239, Henri II le Pieux met en déroute l'armée du Brandebourg qui assiège Lubusz.

Henri II le Pieux reprend Santok.

En 1239, Henri II le Pieux soutient le pape Grégoire IX dans le conflit qui l'oppose à Frédéric II le Borgne.

En Grande-Pologne, Henri II le Pieux remporte quelques succès contre son rival Ladislas Odonic.

Henri II le Pieux étend les frontières de son territoire en s'emparant de Lad, Gniezno et Srem.

Henri II le Pieux entreprend des démarches auprès du pape Grégoire IX pour obtenir la couronne royale.



Mariage de Casimir Ier de Cujavie avec Constance de Wroclaw

Casimir Ier de Cujavie Duc de Lad en Grande-Pologne

Casimir Ier de Cujavie épouse en 1239 Constance de Wroclaw, fille d'Henri II le Pieux et d'Anne de Bohême. Leurs enfants sont :

À l'occasion de ce mariage, Casimir Ier de Cujavie devient Duc de Lad en Grande-Pologne.



Réconciliation d'Henri II de Brabant et deWautier Bertout

En 1239, Arnoul IV de Looz réconcilie Henri II de Brabant et Wautier Bertout, Seigneur de Malines.


États croisés en 1240

Croisade des barons

Amaury VI de Montfort Prisonnier

Mort d'Anseau IV de Traisnel

La croisade des barons, menée en 1239, est la suite de la VIe croisade de Frédéric II de Hohenstaufen.

Thibault IV de Champagne en obtient la direction en raison de son titre de roi de Navarre.

Y participent :

Hugues III de Vaudémont prend la croix et part en juin 1239.

Thibault IV de Champagne quitte Marseille et débarque à Saint-Jean d'Acre.

Cette croisade, sans grandes batailles, est faite de négociations avec le sultan de Damas et celui du Caire.

Les barons obtiennent la confirmation de l'évacuation de Jérusalem par les Arabes ainsi que la libération de plusieurs places de l'ancien royaume de Jérusalem :

Anseau IV de Traisnel meurt en 1239.



Bataille de Gaza

Mort d'Henri II de Bar

Henri II de Bar meurt le 13 novembre 1239 lors de la bataille de Gaza.

Henri II de Bar fonde plusieurs abbayes et fait d'importantes donations à d'autres.



Naissance de Juhaël d'Avaugour

Juhaël d'Avaugour naît vers 1240, fils d'Henri II d'Avaugour et de Marguerite de Mayenne.



Tentative de réconciliation de Grégoire IX avec Frédéric II de Hohenstaufen

En 1240, Arnoul IV de Looz s'associe avec Henri II de Brabant et Henri IV de Limbourg pour tenter de réconcilier le pape Grégoire IX avec Frédéric II de Hohenstaufen.



Mariage d'Henri II de Brabant avec Sophie de Thuringe

Henri II de Brabant est veuf de Marie de Hohenstaufen.

Henri II de Brabant épouse vers 1240 Sophie de Thuringe, fille de Louis IV de Thuringe, Landgrave de Thuringe, et d'Élisabeth de Hongrie. Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri V de Luxembourg avec Marguerite de Bar

Henri V de Luxembourg épouse 4 juin 1240, Marguerite de Bar (1220-1275), fille d'Henri II de Bar et de Philippa de Dreux, Dame de Torcy-en-Brie et Quincy. Leurs enfants sont :

Sa femme lui apporta en dot Ligny-en-Barrois. Une clause prévoit que cette ville restera sous la suzeraineté du comté de Bar.


Domaines d'Henri Ier le Barbu et d'Henri II le Pieux en Pologne - 1201-1241

Bataille de Legnica

Mort d'Henri II le Pieux

Henri II le Pieux commande la chevalerie polonaise et des Templiers contre les forces de la Horde d'or sous le khan Batu et son général Subötaï.

Henri II le Pieux meurt le 9 avril 1241 à la bataille de Legnica.

Il repose dans l'église Saint-Vincent à Wroclaw.

Sa mort est suivie par l'éclatement des territoires que son père et Henri II le Pieux avaient essayé de réunifier.



Majorité de Ladislas d'Opole

En 1241, Ladislas d'Opole atteint l'âge de sa majorité mais ne revendique pas une partie du territoire de Mieszko II l'Obèse, son frère, se contentant de régner sur le duché de Kalisz sous la protection de Henri II le Pieux, duc de Silésie.


Boleslas II de Silésie

Invasion des Mongols

Bataille de Legnica

Mort d'Henri II le Pieux

Przemysl Ier de Grande Pologne et Boleslas le Pieux Co-duc de Grande-Pologne

Boleslas II de Silésie Duc du sud-ouest de la Grande-Pologne Duc de Silésie

Conrad Ier de Mazovie de nouveau Duc de Cracovie.

Destruction de Cracovie

Le 13 février 1241, les Mongols passent la Vistule sur la glace.

Contrairement à Boleslas V le Pudique, duc de Sandomierz, Mieszko II l'Obèse n'abandonne pas son duché aux envahisseurs et fait front.

En mars 1241, Mieszko II l'Obèse attaque par surprise des détachements Mongols qui s'apprêtaient à traverser l'Oder, ce qui a laissé plus de temps à Henri II le Pieux de se préparer à la bataille contre les Mongols.

Ayant retardé l'avancée mongole, Mieszko II l'Obèse n'a pas pris le risque d'affronter le gros de la horde et s'est replié sur Legnica.

Henri II le Pieux commande la chevalerie polonaise et des Templiers, contre les Mongols lors de la bataille de Legnica.

Henri II le Pieux meurt le 9 avril 1241 lors de cette bataille.

Une des principales explications à cette défaite est la fuite de Mieszko II l'Obèse et de son armée à un moment crucial de la bataille.

Sa mort est suivie par l'éclatement des territoires que son père et lui avaient essayé de réunifier.

Henri III le Blanc est encore mineur et se retrouve sous la tutelle de Anne de Bohême sa mère.

Przemysl Ier de Grande Pologne et Boleslas le Pieux s'emparent des régions de Poznan et de Gniezno. Ils deviennent Co-duc de Grande-Pologne. Sur leur lancée, ils s'emparent de toutes les villes de Grande Pologne qui étaient contrôlées par la Silésie.

Boleslas II de Silésie devient Duc du sud-ouest de la Grande-Pologne en 1241.

Conrad Ier de Mazovie redevient duc de Cracovie.

En 1241, pendant l'invasion des Tatars, Cracovie est détruite.

Boleslas V le Pudique se réfugie avec toute sa famille en Hongrie.

Dès mai 1241, Mieszko II l'Obèse réapparaît dans son duché et se met à reconstruire les territoires dévastés par les Mongols.



Majorité de Thiébaut II de Bar

Menace de Mathieu II de Lorraine sur le comté de Bar

Thiébaut II de Bar est majeur le 17 mars 1242.

Profitant de la jeunesse de Thiébaut II de Bar, Mathieu II de Lorraine cherche à récupérer ce qu'Henri II de Bar lui a enlevé.

Mathieu II de Lorraine commence à lever des troupes et mettre en place des garnisons, mais sans se faire la guerre.



Naissance d'Élisabeth de Brabant

Élisabeth de Brabant naît en 1243, fille d'Henri II de Brabant et de Sophie de Thuringe.



Révolte de Hugues II de Lunéville contre Mathieu II de Lorraine

Hugues II de Lunéville, discrètement soutenu par Henri II de Bar, se révolte contre Mathieu II de Lorraine, et est vaincu.

Il échange Lunéville contre des domaines autour de Saint-Dié et le comté de Lunéville est rattaché au duché de Lorraine en 1243.



Partage des domaines patrimoniaux d'Henri Ier d'Anhalt

Vers 1244, Henri Ier d'Anhalt partage ses domaines patrimoniaux à gauche et à droite de l'Elbe et de la Saale entre ses fils :

Ses autres fils cadets deviennent des ecclésiastiques:



Mariage de Przemysl Ier de Grande Pologne avec Élisabeth de Wroclaw

Przemysl Ier de Grande Pologne épouse en 1244 Élisabeth de Wroclaw, fille d'Henri II le Pieux, Duc de Wroclaw. Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri II d'Anhalt-Ascheisleben avec Mathilde de Brunswick-Lünebourg

Henri II d'Anhalt-Ascheisleben épouse en 1245 Mathilde de Brunswick-Lünebourg. Leurs enfants sont :



Guillaume III de Dampierre Comte de Flandre associé

Mariage de Guillaume III de Dampierre avec Béatrice de Brabant

Guillaume III de Dampierre devient Comte de Flandre, associé à sa mère de 1247 sous le nom de Guillaume II de Flandre.

Guillaume III de Dampierre épouse en novembre 1247 Béatrice de Brabant (1225-1288), fille d'Henri II de Brabant et de Marie de Souabe.


Guillaume Ier du Saint-Empire

Mort de Henri Raspe IV de Thuringe

Guillaume Ier du Saint-Empire Roi des Romains

Alphonse X le Sage Anti Roi des Romains

Henri Raspe IV de Thuringe meurt le 16 février ou le 3 octobre 1247 à Wartburg.

Grâce au soutien de son oncle Henri II de Brabant, Duc de Brabant, et de l'archevêque de Cologne, Guillaume Ier du Saint-Empire est élu Roi des Romains en 1247 sous le nom de Guillaume Ier.

Alphonse X le Sage devient Anti Roi des Romains en 1247, sans jamais être sacré empereur.

Il le restera jusqu'à 1273.


Henri III de Brabant

Mort d'Henri II de Brabant

Henri III de Brabant Duc de Brabant

Henri II de Brabant meurt à Louvain le 1er février 1248.

Henri III de Brabant devient Duc de Brabant en 1248.



Mariage de Frédéric III de Hohenzollern avec Élisabeth de Méranie

Frédéric III de Hohenzollern épouse en 1251 Élisabeth de Méranie, fille d'Othon Ier de Méranie. Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri Ier de Vaudémont avec Marguerite de la Roche

Henri Ier de Vaudémont épouse le 12 février 1252 Marguerite de la Roche, fille de Guy Ier de la Roche-sur-l'Ognon.

Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri II de Sully avec Péronnelle de Joigny

Péronnelle de Joigny est veuve de Pierre Ier de Courtenay-Champignelles

Henri II de Sully épouse en décembre 1252 Péronnelle de Joigny. Leur enfant est :



Mariage de Louis II de Wittelsbach avec Marie de Brabant

Louis II de Wittelsbach épouse en 1254 Marie de Brabant, fille d'Henri II de Brabant et de Marie de Hohenstaufen.



Mariage d'Albert Ier de Brunswick avec Élisabeth de Brabant

Albert Ier de Brunswick épouse en 1254 Élisabeth de Brabant, fille d'Henri II de Brabant et de Sophie de Thuringe



Mariage de Guy II de Châtillon-Saint-Pol avec Mahaut de Brabant

Mahaut de Brabant est veuve de Robert Ier d'Artois.

Guy II de Châtillon-Saint-Pol épouse le 31 mai 1254 Mahaut de Brabant (1224-1288), fille d'Henri II de Brabant et de Marie de Hohenstaufen de Souabe. Leurs enfants sont :

Une dispense papale est accordée le 16 janvier 1255.



Mariage d'Henri II de Rodez avec Marquise des Baux

Henri II de Rodez épouse le 8 septembre 1256 Marquise des Baux, fille de Barral Ier des Baux et de Sibylle d'Anduze. Leur enfant est :



Mort de Marie de Brabant

Marie de Brabant, fille de d'Henri II de Brabant, meurt en 1256.



Naissance de Przemysl II de Grande Pologne

Przemyslaw ou Przemysl II de Grande Pologne naît le 14 octobre 1257, fils posthume de Przemysl Ier de Grande-Pologne et d'Élisabeth de Wroclaw.

Il appartient à la dynastie des Piasts.

Élisabeth de Wroclaw est la fille d'Henri II le Pieux.

Boleslas le Pieux prend Przemysl II de Grande Pologne sous sa protection.



Offensive de Boleslas le Pieux contre Casimir Ier de Cujavie

En 1258, Boleslas le Pieux, duc de Grande-Pologne, allié au duc Warcislaw de Poméranie occidentale, lance une offensive contre Casimir Ier de Cujavie, revendiquant la restitution de Lad, qui lui aurait été donnée illégalement par Henri II le Pieux.

Cette attaque se solde par un échec.



Mariage de Louis V de Looz avec Jeanne de Bar

Jeanne de Bar est veuve de Frédéric de Blâmont.

Louis V de Looz épouse vers 1258 Jeanne de Bar, fille d'Henri II de Bar et de Philippa de Dreux.



Mariage d'Henri Ier de Mecklembourg-Werle-Güstrow avec Rikissa Birgersdotter

Rikissa Birgersdotter est veuve d'Hakon de Norvège le Jeune, roi associé de Norvège.

Henri Ier de Mecklembourg-Werle-Güstrow épouse en 1262 épouse Rikissa Birgersdotter (morte le 13 décembre 1288), fille de Birger Magnusson de Bjälbo, régent de Suède Birger. Leurs enfants sont :



Henri II Clément Maréchal de France

Henri II Clément, Seigneur du Mez et d'Argentan, est fait Maréchal de France en 1262 par Saint-Louis.



Mariage de Jean Ier de Vergy avec Marguerite de Noyers

Jean Ier de Vergy épouse en 1263 Marguerite de Noyers, fille de Miles VI de Noyers et d'Alixante des Barres.

Leurs enfants sont :



Mort d'Henri II Clément

Henri II Clément meurt en 1265.



Mort d'Henri II d'Anhalt-Ascheisleben

Henri II d'Anhalt-Ascheisleben meurt le 12 juin ou le 28 septembre 1266.



Naissance d'Henri II de Mecklembourg

Henrich ou Henri II de Mecklembourg ou von Mecklenburg dit le Lion ou der Löwe naît en 1267, fils d'Henri Ier de Mecklembourg et d'Anastasia de Poméranie.

Anastasia de Poméranie est la fille de Barnim Ier de Poméranie et de Marianne de Suède



Mort d'Henri II de Sully Seigneur de La Chapelle

Henri II de Sully meurt en Italie en 1269.



Mariage d'Henri II de Rodez avec Mascarose de Comminges

Henri II de Rodez répudie probablement Marquise des Baux.

Henri II de Rodez épouse en 1270 Mascarose de Comminges, fille de Bernard VI de Comminges, Comte de Comminges, et de Thérèse. Leurs enfants sont :



Naissance d'Henri II de Chypre

Henri II de Chypre naît en 1271, fils d'Hugues III de Chypre et d'Isabelle d'Ibelin.



Mariage d'Albert II de Saxe avec Agnès de Habsbourg

Albert II de Saxe épouse le 24 octobre 1273 Agnès de Habsbourg, fille de Rodolphe Ier de Habsbourg et de Gertrude de Hohenberg. Leurs enfants sont :



Henri II de Rodez Comte de Rodez et Vicomte de Carlat et de Creyssel

Henri II de Rodez devient Comte de Rodez et Vicomte de Carlat et de Creyssel en 1274.



Naissance de Cécile de Rodez

Cécile de Rodez naît en 1275 ou en 1278, fille d'Henri II de Rodez et de Mascarose de Comminges.



Mort de Renaud de Vaudémont

Henri II de Vaudémont Comte de Vaudémont

Renaud de Vaudémont meurt entre janvier et mars 1279.

Henri II de Vaudémont devient Comte de Vaudémont en 1279 mais Charles Ier d'Anjou conserve le comté d'Ariano.



Mariage d'Henri II de Grandpré avec Marguerite de Vaudémont

Henri II de Grandpré épouse Marguerite de Vaudémont, Dame de Tantonville. Leur enfant est :



Mariage d'Henri II de Vaudémont avec Hélisende de Vergy

Henri II de Vaudémont épouse vers 1280 Hélisende de Vergy. Leurs enfants sont :



Mariage d'Adam IV de Melun avec Jeanne de Sully

Adam IV de Melun épouse avant 1280 ou en 1284 Jeanne de Sully, fille d'Henri II de Sully, Seigneur de Sully, de la Chapelle, d'Aix-dans-Gilon, d'Argent et de Clémont, et de Péronnelle de Joigny, Dame de Château-Renard. Leurs enfants sont :



Mort d'Henri II d'Avaugour ex Comte de Penthièvre

Henri II d'Avaugour meurt le 6 octobre 1281 à Dinan où il est inhumé.



Henri II de Vaudémont Comte Ariano

Henri II de Vaudémont se rend dans le royaume de Naples en 1282, après les Vêpres Siciliennes.

Henri II de Vaudémont reçoit le comté Ariano en échange de l'aide militaire qu'il apporte Charles Ier d'Anjou.

Il se partage alors entre ses deux comtés.



Mort de Jean Ier de Chypre

Henri II de Chypre Roi de Chypre

Henri II de Chypre Roi de de Jérusalem

Henri II de Chypre est soupçonné d'avoir empoisonné Jean Ier de Chypre, son frère, qui meurt le 20 mai 1285 sans alliance.

Henri II de Chypre succède à son frère Jean Ier de Chypre et devient Roi de Chypre et de Jérusalem.



Prise d'Acre

Acre est occupée par les Angevins.

Avec une flotte, Henri II de Chypre attaque Acre défendue par Hugues Pellerin, le lieutenant de Charles II d'Anjou.

Acre est prise le 29 juin 1286.

Acre était une des rares cités portuaires restant du royaume de Jérusalem.

Henri II de Chypre est couronné à Tyr le 15 août 1286

Henri II de Chypre retourne à Chypre en nommant bailli Philippe d'Ibelin, son oncle.



Jean Ier de Grailly Sénéchal de Chypre

En 1287, Henri II de Chypre rappelle son sénéchal.

Jean Ier de Grailly débarque en Syrie et rend hommage à Henri II de Chypre de la sénéchaussée de ce royaume, qu'Hugues III lui avait donné.



Henri II de Mecklembourg Coprince de Mecklembourg

Henri II de Mecklembourg devient Coprince de Mecklembourg en 1287.



Siège de Tripoli

En 1289 l'émir Kilaoum assiège Tripoli dans laquelle se jettent, pour la défendre :

Au bout de 24 jours, la ville est prise et Jean Ier de Grailly est un de ceux qui peuvent échapper au massacre.

Envoyé en Europe par Henri II de Chypre pour chercher des secours, Jean Ier de Grailly se rend à Rome où il obtient du pape Nicolas IV d'envoyer 20 galères armées et équipées à Chypre.



Mariage d'Aymar IV de Poitiers-Valentinois avec Marguerite de Genève

Les dispenses de l'empêchement pour cause de parenté sont accordées par le pape Nicolas IV dans un bref du 3 janvier 1289.

Le motif allégué pour obtenir cette dérogation aux lois canoniques est l'espoir fondé que ce mariage cimentera la paix entre le comte de Valentinois et l'Église de Valence.

Le contrat de mariage de Marguerite de Genève est établi chez son beau-frère Jean de Vienne à Vienne lequel agit comme tuteur.

Aymar IV de Poitiers-Valentinois épouse à Vienne après le 3 janvier 1289 Marguerite de Genève, fille de Rodolphe Ier de Genève et de Marie de la Tour-du-Pin. Leur enfant est :



Prise de Tripoli

Henri II de Chypre réussit à négocier en mars 1289 une trêve de 10 ans avec Qala'ûn.

Mathieu ou Matthieu de Clermont commande les Hospitaliers, défenseurs de Tripoli contre les Mamelouks.

Profitant des discordes entre les différentes factions de la ville de Tripoli, Qala'ûn, sultan mamelouk prend la ville de Tripoli le 16 ou le 28 avril 1289.

40 moines sont tués au combat.

Matthieu de Clermont est l'un des rares qui réussit à échapper par la mer.



Henri II de Grandpré Seigneur de Hans

Henri II de Grandpré devient Seigneur de Hans en 1290.



Mariage d'Henri Ier de Mecklembourg-Güstrow avec Mathilde de Brunswick-Lunebourg

Mort d'Henri Ier de Mecklembourg-Werle-Güstrow

Henri Ier de Mecklembourg-Güstrow est veuf de Rikissa Birgersdotter.

Henri Ier de Mecklembourg-Güstrow épouse en 1291 Mathilde de Brunswick-Lunebourg.

Nicolas de Mecklembourg-Werle-Güstrow et Henri II de Mecklembourg-Werle-Güstrow, ses fils ainés, sentent une menace dans le remariage de leur père.

Henri Ier de Mecklembourg-Werle-Güstrow meurt le 8 octobre 1291 assassiné à Saal lors d'une partie de chasse.


Le maréchal Matthieu de Clermont pendant le Siège d'Acre - peinture de Dominique Papety (1815-1849) - salles des Croisades du Château de Versailles Plan de Saint-Jean-d'Acre au XIIe siècle

Siège de Saint-Jean-d'Acre

Henri II de Chypre Roi de Jérusalem

Mort de Guillaume de Beaujeu

Mort de Matthieu de Clermont

Évacuation de Tyr

Prise de Sidon

Reddition de Beyrouth

Reddition de de Tortose et de Château-Pèlerin

L'ancien royaume de Jérusalem est alors composé des villes de Saint-Jean-d'Acre, Beyrouth, Tyr, Saïda et de la forteresse d'Hatlith.

Al-Ashraf Khalil, fils de Qala'ûn, entend profiter du moindre prétexte pour reprendre les hostilités.

Une croisade de pèlerins Italiens non combattants arrive alors à Saint-Jean-d'Acre.

Sans aucune expérience militaire, ces pèlerins imaginent que leur bonne volonté suffirait à reprendre Jérusalem.

Sans connaissance de la situation politique de la Terre sainte, ils accusent les Latins d'Orient de complaisance à l'égard des musulmans, n'hésitant pas à les qualifier de traîtres à la cause chrétienne.

Ils refusent le principe de la trêve avec Al-Ashraf Khalil.

Par sécurité, une interdiction de quitter la ville leur est intimée.

Ils passent à l'action dès le 13 mars 1291, en massacrant des paysans musulmans venus en ville vendre leur production.

Ils envahissent le bazar et égorgent les marchands supposés musulmans.

Atterrés, les consuls de la ville et les grand-maîtres des Ordres militaires préfèrent alors avertir directement le sultan Al-Ashraf Khalil, lequel réclame le châtiment des coupables.

Seul Guillaume de Beaujeu, grand maître de l'Ordre du Temple plaide pour l'exécution des criminels.

Les autres membres du conseil de Saint-Jean-d'Acre sont persuadés que le sultan se contentera d'excuses. De plus, ces derniers ne croient pas à la déclaration de guerre du mamelouk.

Des ambassadeurs sont envoyés chargés de présents pour l'amadouer, mais sont jetés en prison par Al-Ashraf Khalil.

Le sultan Al-Ashraf Khalil arrive devant Saint-Jean-d'Acre le 5 avril 1291 et entame immédiatement le siège.

En plus d'une armée de 220 000 soldats, Al-Ashraf Khalil dispose de nombreuses machines de siège.

La ville abrite 30 000 à 40 000 habitants, dont 16 000 soldats.

Al-Ashraf Khalil fait placer :

Le 15 avril 1291, Guillaume de Beaujeu tente une sortie à la tête de Templiers.

Ils surprennent les avant-postes, mais leurs chevaux trébuchent dans les cordages et les musulmans se ressaisissent.

Les Templiers parviennent difficilement à retourner en ville et leur tentative d'incendier une des catapultes échoue.

Ils tentent à nouveau l'opération quelques jours plus tard, sans succès.

Le 4 mai 1291, Henri II de Chypre débarque à Saint-Jean-d'Acre, avec 200 chevaliers, 500 fantassins et des vivres en quantité.

Le courage des assiégés remonte et Henri II de Chypre, en tant que roi de Jérusalem essaye de traiter avec le sultan.

Celui-ci exige la reddition pure et simple de la ville, et accorde la vie sauve aux habitants.

Le 7 mai 1291, Henri II de Chypre repart vers Chypre avec la plupart de ses nobles, en laissant son armée sur place.

Henri II de Chypre continuera à régner à Chypre, et continuera à prétendre au trône de Jérusalem, projetant souvent de reconquérir les terres perdues.

Le bombardement de la ville par les machines mamelouks s'intensifie, et des esclaves creusent des mines sous les principales tours.

Le 15 mai 1291, une partie de la Tour Neuve s'écroule.

Guillaume de Beaujeu fait construire une tour en bois (ou chat) pour combler la brèche, mais n'y parvient que de manière incomplète.

Une tempête au large empêche l'évacuation des femmes et des enfants par la mer.

Les quelques navires déjà partis sont obligés de revenir se réfugier au port.

Le vendredi 18 mai 1291, à l'aube, les Musulmans lancent l'assaut.

Ils prennent pied sans difficulté dans la Tour Neuve, puis se divisent en 2 groupes pour s'emparer de la zone entre les deux enceintes et bombarder les assiégés de feux grégeois et de flèches.

Guillaume de Beaujeu, grand-maître du Temple, et Jean de Villiers, grand-maître de l'Ordre des Hospitaliers, longtemps rivaux et réconciliés à l'heure du danger, défendent le point le plus menacé, la Porte Saint-Antoine.

Atteint d'une flèche sous l'aisselle, Guillaume de Beaujeu se retire du combat.

Des croisés lui crient : Pour Dieu, sire, ne partez pas, car la ville sera bientôt perdue !

Ce à quoi Guillaume répond Seigneurs, je ne peux plus, car je suis mort, voyez le coup.

On emporte Guillaume de Beaujeu à la Commanderie du Temple.

Guillaume de Beaujeu meurt quelques heures plus tard.

Matthieu de Clermont, maréchal des hospitaliers, meurt le 18 mai 1291.

Jean de Villiers, également grièvement blessé, est transporté sur un navire en direction de Chypre.

Les Mamelouks prennent alors la Porte Saint-Antoine et se ruent dans la ville, massacrant les habitants.

Certains tentent de fuir avec les navires dont quelques-uns, surchargés, coulent.

10 000 habitants ont pu se réfugier dans la Voûte d'Acre, la citadelle des Templiers, qui tient encore.

Cette citadelle donne sur la mer et les rescapés peuvent embarquer pour se réfugier à Chypre.

Pendant 10 jours, la citadelle résiste aux bombardements incessants, avant de succomber à son tour, le 28 mai 1291.

Cette conquête marque la fin de la présence franque en Terre sainte.

En effet, la bailli de Tyr et sa garnison évacuent peu après cette place-forte, l'une des mieux fortifiées de Terre Sainte aux yeux des chrétiens.

Thibaud Gaudin, nouveau grand-maître des Templiers, ainsi que les Templiers se sont repliés à Sidon.

Sa population est évacuée et Thibaud Gaudin part pour Chypre, prétendant aller chercher des renforts, mais ne revient pas.

Sidon est prise le 14 juillet 1291.

Se fiant aux promesses de paix du sultan, les habitants de Beyrouth lui ouvrent les portes le 21 juillet 1291.

Le système de capitation est mit en place, et seul les Templiers de la commanderie sont pendus haut et court.

Les 3 et 14 aoûts 1291, les places fortes de Tortose et de Château-Pèlerin sont évacuées sans combat.

Seules deux cités en Terre sainte restent chrétiennes :

Cette date est fréquemment considérée par les historiens comme celle de la fin des croisades médiévales.

L'Arménie cilicienne se retrouve seule à subir la pression turque.

Héthoum II d'Arménie doit céder les villes de Behesni, de Maras et de Tell-Hamdoun.



Mariage d'Henri II de Mecklembourg avec Béatrice de Stargard

Henri II de Mecklembourg épouse en 1292 Béatrice de Stargard, fille d'Albert III de Stargard. Leur enfant est :

Béatrice de Stargard apporte en dot la principauté de Stargard.



Naissance de Mathilde de Mecklembourg

Mathilde de Mecklembourg naît en 1293, fille d'Henri II de Mecklembourg et de Béatrice de Stargard.



Mariage d'Hermann Ier de Brandebourg avec Anne de Habsbourg

Hermann Ier de Brandebourg épouse en septembre 1295 Anne de Habsbourg, fille d'Albert Ier de Habsbourg et d'Élisabeth de Carinthie. Leurs enfants sont :



Mariage de Bernard III de la Tour d'Auvergne avec Béatrix de Rodez

Bernard III de la Tour d'Auvergne épouse le 17 novembre ou décembre 1295 Béatrix de Rodez (morte en 1315), Dame de Saint-Christophe, fille d'Henri II de Rodez dit Bosc (1236-1304) et de Mascarose de Comminges (1245-1292). Leurs enfants sont :



Hommage d'Henri II de Rodez à l'abbé d'Aurillac

Le 29 novembre 1296, Henri II de Rodez met fin à un long contentieux en rendant foi et hommage pour Carlat et le Carladez à l'abbé d'Aurillac.



Mariage d'Étienne Ier de Bavière avec Jutta de Schweidnitz

Étienne Ier de Bavière épouse en 1297 Jutta de Schweidnitz. Leurs enfants sont :



Mort d'Henri de Hesse

Mariage d'Henri Ier d'Ascanie avec Agnès de Wittelsbach

Henri de Hesse meurt en 1298.

Agnès de Wittelsbach est veuve d'Henri de Hesse.

Henri Ier d'Ascanie ou von Havelland dit sans Terre est le fils Jean Ier d'Ascanie (1213-1266), Margrave de Brandebourg et de Jutta d'Ascanie (vers 1240-1287).

Henri Ier d'Ascanie ou d'Ohneland(1260-1318), Markgraf von Brandenburg épouse vers 1298 Agnès de Wittelsbach. Leurs enfants sont :



Mariage de Bernard VI d'Armagnac avec Cécile de Rodez

Bernard VI d'Armagnac est veuf d'Isabelle d'Albret.

Bernard VI d'Armagnac épouse à Paris le 10 mai 1298 Cécile de Rodez, fille d'Henri II de Rodez et de Mascarose de Comminges. Leurs enfants sont :



Campagne de Mahmud Ghazan en Syrie

Mahmud Ghazan, khan mongol de Perse, mène une campagne en Syrie contre les Mamelouks de 1299 à 1300.

Henri II de Chypre s'allie avec Mahmud Ghazan.

Henri II de Chypre essaie d'empêcher les navires Génois de commercer avec les mamelouks, espérant les affaiblir économiquement.

Henri II de Chypre écrit 2 fois au pape Clément V demandant une nouvelle croisade.

Son règne à Chypre est prospère et il s'implique dans la justice et l'administration du royaume.

Les minutes de la Haute Cour sont conservées (en français et en italien plutôt qu'en latin) à partir de son règne

Henri II de Chypre étend le rôle de la Cour, qui est un conseil des nobles, à un corps apte à juger les criminels.

Henri II de Chypre souffre d'épilepsie, qui le rend de temps en temps impuissant, et la noblesse est insatisfaite.



Mort d'Henri II de Vaudémont

Henri III de Vaudémont Comte de Vaudémont

En 1299, Henri II de Vaudémont prend part à un engagement naval contre les troupes de Frédéric II de Sicile près des côtes de la Sicile.

Henri II de Vaudémont meurt dans l'engagement.

Henri III de Vaudémont, son fils, devient comte de Vaudémont. Henri III de Vaudémont est mineur. Le gouvernement du comté est assuré par Gaucher V de Châtillon-sur-Marne.



Mariage d'Aymar Bérenger avec Béatrix de Sassenage

Aymon ou Aymar Bérenger est le fils de Raimond Bérenger (mort vers 1280) et d'Alasie de Bressieu (mort en 1290).

Aymar Bérenger épouse le 3 août 1301 Béatrix de Sassenage, fille de François de Sassenage et d'Agnès de Joinville. Leurs enfants sont :

Aymar Bérenger et ses enfants prendront comme nom Sassenage, nom de sa femme.



Nombreuses donations à la maladrerie de Royon par Henri II de Grandpré

Henri II de Grandpré fait de nombreuses donations à la maladrerie de Royon en 1302.



Naissance d'Henri II Bérenger

Henry ou Henri II Bérenger ou Béranger naît en 1302, fils d'Aymar Bérenger (mort 1315), Seigneur de Pont-en-Royans, et de Béatrix de Sassenage, Dame de Rencurel.



Naissance d'Henri II de Hesse

Henri II de Hesse surnommé de Fer ou der Eiserne naît avant 1302, fils d'Othon Ier de Hesse et d'Adélaïde de Ravensburg.



Henri II de Mecklembourg Prince de Mecklembourg

Henri II de Mecklembourg devient Prince de Mecklembourg en 1302.



Mariage d'Henri II de Rodez avec Anne de Poitiers-Valentinois

Henri II de Rodez est veuf de Mascarose de Comminges.

Henri II de Rodez épouse en 1302 Anne de Poitiers-Valentinois, fille Aymar IV de Poitiers-Valentinois et de Marguerite de Genève.



Mariage de Frédéric II de Sicile avec Éléonore d'Anjou

Frédéric II de Sicile épouse en 1302 Éléonore d'Anjou, fille de Charles II d'Anjou et de Marie Arpad de Hongrie. Leurs enfants sont :



Mort de Guy de Lusignan Connétable de Chypre

En 1303, Guy de Lusignan conspire contre Henri II de Chypre, son frère.

Guy de Lusignan est démasqué et meurt exécuté.



Mort d'Henri II de Rodez

Henri II de Rodez meurt en 1304.


Valdemar de Brandebourg - par Max Unger - sur le Pont-au-Moulin à Berlin (1894)

Valdemar de Brandebourg Margrave de Brandebourg

Valdemar de Brandebourg est corégent de la marche de Brandebourg en 1305 puis margrave, en tant que tuteur d'Henri II de Brandebourg, son cousin.



Naissance d'Henri II de Wittelsbach

Henri II de Wittelsbach, dit le Vieux ou l'Ainé (der Ältere), naît le 29 septembre 1305, fils d'Étienne Ier de Bavière et de Jutta de Schweidnitz.



Amaury II de Chypre Gouverneur et régent de Chypre

En 1306, Amaury II de Chypre, seigneur de Tyr, soutenu par une partie de la noblesse, conspire avec les Templiers pour écarter Henri II de Chypre, son frère, du trône de Chypre.

Amaury II de Chypre s'intitule Gouverneur et régent de Chypre.

Henri II de Chypre est assigné à résidence puis exilé en Arménie, dont le roi Oshin d'Arménie est le beau-frère d'Amaury II de Chypre.



Naissance d'Henri II de Brandebourg

Heinrich ou Henri II de Brandebourg dit l'Enfant ou das Kind naît vers 1308, fils d'Henri Ier de Brandebourg dit sans Terre et de Agnès de Wittelsbach (morte en 1345).



Naissance d'Henri II de Brandebourg

Henri II de Brandebourg ou d'Ascanie dit l'Enfant naît vers 1308, fils d'Henri Ier sans Terre et d'Agnès de Wittelsbach.



Mort de Marguerite de Clermont

Mariage de Jean Ier de Namur avec Marie d'Artois

Marguerite de Clermont meurt en 1309.

Jean Ier de Namur épouse en 1309 Marie d'Artois (1291-1365), fille de Philippe d'Artois et de Blanche de Dreux. Leurs enfants sont :



Mort d'Amaury II de Chypre Gouverneur du royaume de Chypre

Henri II de Chypre à nouveau Roi de Chypre

Amaury II de Chypre persécute les barons loyalistes.

Amaury II de Chypre meurt le 5 juin 1310 assassiné par Simon de Montolif.

Les barons loyalistes rendent le trône à Henri II de Chypre qui est libéré par Oshin d'Arménie.

Henri II de Chypre revient à Chypre et retrouve son trône avec l'aide des Chevaliers de l'Hôpital.

Il emprisonne de nombreux complices d'Amaury II de Chypre, parmi lesquels :

d'autres parents de Balian.


Mariage de Jean Ier de Luxembourg avec Élisabeth de Bohême

Mariage de Jean Ier de Luxembourg avec Élisabeth de Bohême

Jean Ier de Luxembourg Roi de Bohême

Jean Ier de Luxembourg Roi titulaire de Pologne

Jean Ier de Luxembourg Comte de Luxembourg

Jean Ier de Luxembourg épouse à Speyer le 31 août 1310 Élisabeth de Bohême, fille de Venceslas II de Bohême et de Judith de Habsbourg. Leurs enfants sont :

Jean Ier Luxembourg devient par ce mariage Roi de Bohême et, à ce titre, prince-électeur du Saint-empire.

Jean Ier de Luxembourg devient aussi Roi titulaire de Pologne et récupère bientôt la Moravie et la Silésie.

Henri de Görtz doit quitter la Bohême le 9 décembre 1310.

Élizabeth Ryksa rejoint le camp des opposants à Jean Ier de Luxembourg. Parce que :



Mort d'Étienne Ier de Bavière

Henri II de Wittelsbach Duc de Bavière

Otton IV de Wittelsbach Duc de Bavière

Étienne Ier de Bavière meurt le 21 décembre 1310.

Henri II de Wittelsbach et Otton IV de Wittelsbach deviennent conjointement Duc de Basse-Bavière en 1310 sous les noms d'Henri XIV de Bavière et Othon VI de Bavière.



Mort d'Henri II de Grandpré

Henri II de Grandpré fonde 2 chapelles dans son chateau en 1312.

Henri II de Grandpré a, la garde du comté de Chiny, en 1312.

Henri II de Grandpré est un des commissaires royaux pour la délimitation des frontières en Verdunois.

Henri II de Grandpré meurt après 1312.



Mort d'Otton III de Bavière

Henri III de Wittelsbach Duc de Basse-Bavière

Otton III de Bavière meurt en 1312 ou 1313.

Henri III de Wittelsbach, son fils, lui succède comme Duc de Basse-Bavière ou Herzog von Niederbayern sous le nom d'Henri XV de Bavière.

Il règne à partir de Deggendorf, en même temps que ses cousins, Henri II de Wittelsbach et Otton IV de Wittelsbach.



Dissolution de l'Ordre du Temple à Chypre

En 1313, Henri II de Chypre supervise la dissolution de l'Ordre du Temple à Chypre et le transfert de leurs propriétés aux Chevaliers de l'Hôpital.



Mariage de Jean Ier Dauphin d'Auvergne avec Anne de Poitiers-Valentinois

Anne de Poitiers-Valentinois est veuve Henri II de Rodez

Jean Ier Dauphin d'Auvergne épouse le 22 ou 27 mai 1313 Anne de Poitiers-Valentinois, fille d'Aymar IV de Poitiers, Comte de Valentinois et de Diois, et de Marguerite de Genève. Leur enfant est :



Mariage de Gérard III de Holstein avec Sophie de Werle

Gérard III de Holstein épouse en 1315 Sophia ou Sophie de Werle, fille de Nicolas II de Mecklembourg-Werle-Güstrow.

Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri II de Mecklembourg avec Anne de Saxe-Wittenberg

Henri II de Mecklembourg est veuf de Béatrice de Stargard.

Henri II de Mecklembourg épouse le 6 juillet 1315 ou en 1317 Anne de Saxe-Wittenberg, fille d'Albert II de Saxe et d'Agnès de Habsbourg.

Leurs enfants sont :



Bataille de Gransee

Paix de Templin

Dans le cadre de la Guerre des margraves, Valdemar de Brandebourg perd la bataille de Gransee contre Henri II de Mecklembourg.

Valdemar de Brandebourg doit restituer le fief de Stargard à l'issue de la paix de Templin le 25 novembre 1317.



Naissance d'Henri II de Holstein

Henri II de Holstein dit de fer naît en 1317, fils de Gerhard III de Holstein et de Sophie de Werle.



Mariage d'Henri II de Chypre avec Constance de Sicile

Henri II de Chypre épouse le 16 octobre 1317 Constance de Sicile, fille de Frédéric II de Sicile et d'Éléonore d'Anjou, mais n'eut pas d'enfants.



Naissance d'Albert II de Mecklembourg

Albrecht II von Mecklenburg ou Albert II de Mecklembourg ou dit Le Grand naît en 1318, fils d'Henri II de Mecklembourg et d'Anne de Saxe-Wittenberg.



Mariage de Louis Ier de Poitiers-Valentinois avec Marguerite de Vergy

Louis Ier de Poitiers-Valentinois épouse le 20 mai 1319 ou en 1321 Marguerite de Vergy (morte en 1357), Dame de Vadans, fille d'Henri II de Vergy (mort en 1333) et de Mahaut de Trie (morte en 1319). Leurs enfants sont :


Statue d'Henri II de Brandebourg - dans la Siegesallee de Berlin

Mort de Valdemar de Brandebourg

Henri II de Brandebourg Margrave de Brandebourg

En 1319, Valdemar de Brandebourg rattache Züllichau et Schwiebus au Brandebourg.

Valdemar de Brandebourg meurt à Bärwalde le 14 août 1319.

Il est inhumé dans le monastère de Chorin.

Henri II de Brandebourg succède à Valdemar de Brandebourg, son cousin, et devient margrave de Brandebourg en 1319.

Henri II de Brandebourg est encore mineur et Warcislaw IV de Poméranie se fait nommer son tuteur.

Warcislaw IV de Poméranie et à Othon Ier de Poméranie agrandissent leur territoire.

Cependant, un conflit éclate entre l'Uckermark et le Mecklembourg, contre lequel Henri II de Brandebourg entre en guerre.


Marche de Brandebourg vers 1320

Mort d'Henri II de Brandebourg

Henri II de Brandebourg meurt en juillet 1320 sans descendance.

La Marche se retrouve sans souverain.

Sa mort marque l'extinction de la Maison d'Ascanie.

Louis IV de Wittelsbach gouverne le Brandebourg pendant un interrègne de 3 ans.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen naît en 1320, prince cadet de la maison de Brunswick.



Mariage de Charles Robert de Hongrie avec Élisabeth Piast

Charles Robert de Hongrie épouse le 6 juillet 1320 Élisabeth Piast, fille de Ladislas Ier de Pologne et d'Hedwige de Kalisz. Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri II de Hesse avec Élisabeth de Thuringe

Henri II de Hesse épouse en 1321 Élisabeth de Thuringe, fille de Frédéric de Misnie. Leurs enfants sont :



Naissance d'Othon de Hesse

Othon de Hesse naît avant 1322, fils d'Henri II de Hesse et d'Élisabeth de Thuringe.



Mort d'Henri II de Chypre

Hugues IV de Chypre Roi de Chypre

Henri II de Chypre meurt le 31 août 1324.

Hugues IV de Chypre, son neveu, monte sur le trône de Chypre en 1324.

Hugues IV de Chypre semble s'être contenté du royaume de Chypre, et empêcha son fils Pierre Ier d'aller en Europe Occidentale pour obtenir de l'aide afin de reconquérir le royaume de Jérusalem.



Mort d'Othon Ier de Hesse

Henri II de Hesse Landgrave de Hesse

Othon Ier de Hesse meurt le 17 janvier 1328.

Henri II de Hesse lui succède et devient est Landgrave de Hesse.



Mort de François Ier de Sassenage Baron de Sassenage

François Ier de Sassenage teste le 15 avril 1328 en faveur d'Henri II Bérenger, son petit-fils, né de sa fille Béatrix de Sassenage, dont il a été le tuteur.

François Ier de Sassenage meurt après le 15 avril 1328.



Mariage d'Henri II de Mecklembourg avec Anne de Lindau

Henri II de Mecklembourg est veuf d'Anne de Saxe-Wittenberg.

Henri II de Mecklembourg épouse en 1328 Anne de Lindau, fille d'Ulrich de Lindau.



Mariage d'Henri II de Wittelsbach avec Marguerite de Bohême

Henri II de Wittelsbach épouse le 12 août 1328 Marguerite de Bohême (1313-1341), fille de Jean Ier de Luxembourg. Leurs enfants sont :



Mort d'Henri II de Mecklembourg

Henri II de Mecklembourg meurt le 21 janvier 1329.



Mariage de Jean II Emmanuel de Castille avec Blanche de la Cerda

Jean II Emmanuel de Castille épouse à Lerma en janvier 1329 Blanche de la Cerda (1311-1347), fille de Ferdinand II de la Cerda (1275-1322), Seigneur de Lara, et de Jeanne Nunez de Lara, dite la Palomilla.

Leur enfant est :



Naissance de Jean Ier de Bavière

Jean Ier de Bavière dit l'Enfant (das Kind), naît le 29 novembre 1329, fils d'Henri II de Wittelsbach et de Marguerite de Bohême.



Mariage de Barnim III de Poméranie avec Agnès de Brunswick-Grubenhagen

Barnim III de Poméranie épouse vers 1330 Agnès de Brunswick-Grubenhagen, fille d'Henri II de Brunswick-Grubenhagen. Leurs enfants sont :



Liaison d'Alphonse XI le Justicier avec Éléonore de Guzman

Les relations d'Alphonse XI le Justicier avec Marie-Constance de Portugal ne sont pas excellentes.

Alphonse XI le Justicier a une liaison dès 1330 avec Leonor de Guzmán ou Éléonore de Guzman, fille de Pierre Nunes Guzman et Johana Ponce de Leon, héritière d'une de la plus puissante famille nobiliaire d'Andalousie. Pedro Alfonso de Castille, Seigneur d'Aguilar,

Alphonse XI le Justicier délaisse son épouse et son fils légitimes pour se consacrer entièrement à sa famille illégitime, qu'il dote richement en terres, et qui est élevée à un statut proche de celui de la reine et de l'infant.



Naissance d'Henri II de Trastamare

Naissance de Fadrique Alfonso de Castille

Henri II de Trastamare, dit le Magnifique, naît à Séville le 13 janvier 1334, fils d'Alphonse XI le Justicier et d'Éléonore de Guzman.

Fadrique Alfonso de Castille, son jumeau, naît le 13 janvier 1334, fils bâtard d'Alphonse XI le Justicier et d'Éléonore de Guzman.



Mariage d'Henri II Bérenger avec Hugonette de La-Tour-du-Pin

Hugonette de La-Tour-du-Pin est la fille de Hugues de La-Tour-du Pin (mort en 1334), Seigneur de Vinay, et d'Aymare de Tournon (née vers 1290).

Henri II Bérenger épouse le 12 avril 1336 Hugonette de La-Tour-du-Pin, Dame de Vinay.

Leurs enfants sont :

Le contrat est signé à Romans.



Mort d'Albert II de Sassenage Baron de Sassenage

Henri II Bérenger Baron de Sassenage

Albert II de Sassenage est Conseiller du Dauphin Guigues VIII du Viennois

Albert II de Sassenage meurt vers 1339 sans postérité.

Avec Albert II de Sassenage s'éteint la branche des premiers barons de Sassenage issus du sang d'Hector de Sassenage.

Après bien des contestations, Henri II Bérenger, son neveu, Seigneur suzerain de Pont-en-Royans, devient Baron de Sassenage.

Suivant la disposition testamentaire de François de Sassenage du 15 avril 1328, Henri II Bérenger quitte le nom et les armes de Bérenger pour prendre celles de Sassenage.



Mariage d'Ernest Ier de Brunswick-Göttingen avec Élisabeth de Hesse

Ernest Ier de Brunswick-Göttingen épouse en 1339 Élisabeth de Hesse (morte en 1390), fille d'Henri II de Hesse. Parmi leurs 6 enfants citons :



Mariage d'Ernest de Brunswick-Göttingen avec Élisabeth de Hesse

Ernest de Brunswick-Göttingen épouse en 1339 Élisabeth de Hesse (morte en 1390), fille du landgrave Henri II de Hesse. Parmi leur six enfants citons :



Mort d'Henri II de Wittelsbach

Jean Ier de Bavière Duc de Basse-Bavière

Henri II de Wittelsbach meurt à Landshut le 1er septembre 1339.

Jean Ier de Bavière devient duc de Basse-Bavière en 1339.



Naissance d'Aymar II de Sassenage

Aimar ou Aymar II de Sassenage naît vers 1340, fils d'Henri II Bérenger et d'Hugonette de de La-Tour-du-Pin, Dame de Vinay.



Mort de Gérard III de Holstein

Henri II de Holstein Comte de Holstein Rendsbourg

Sous l'administration de Gérard III de Holstein, le Danemark est abandonné à l'ambition des Allemands représentés par les baillis holsteinois.

Les nobles du Holstein prennent en gage les châteaux royaux pendant que les bourgeois accourent dans les villes et monopolisent le commerce.

L'État danois semble promis à une disparition définitive et à une colonisation germanique inéluctable.

Un acte individuel le sauve.

Niels Ebbesen de Nörreriis, un gentilhomme jutlandais, surprend Gérard III de Holstein à Randers en Jutland au milieu de ses gens d'armes et de ses courtisans.

Gérard III de Holstein meurt le 1er avril 1340 assassiné par Niels Ebbesen de Nörreriis.

L'historiographie danoise postérieure ne manque pas d'attribuer ce geste à la chevaleresque vengeance du nationalisme danois opprimé par les Allemands.

Les motivations et la personnalité de Niels Ebbesen restent inconnues et il s'agit peut-être d'une simple vengeance liée à une offense personnelle.

Henri II de Holstein devient Comte de Holstein Rendsbourg de 1340 à 1381.



Henri II de Hesse Excommunié

Clément VI excommunie publiquement Henri II de Hesse en 1345.



Mort de Jacques Van Artevelde

Tentative de retour de Louis Ier de Dampierre en Flandre

Cession de la seigneurie de Malines

Jacques Van Artevelde meurt assassiné en 1345.

Louis Ier de Dampierre tente de reprendre pied en Flandre, s'installe à Termonde, mais en est chassé par les Gantois.

Louis Ier de Dampierre refuse de reconnaître la suzeraineté d'Édouard III d'Angleterre déclarant qu'il ne ferait hommage à Édouard que quand ce monarque aura pris possession de la France.

Louis Ier de Dampierre vend alors à Henri II, Duc de Brabant, la seigneurie de Malines qu'il avait difficilement acquise contre le père de celui-ci.

Louis Ier de Dampierre revient auprès de Philippe VI de Valois, qu'il suit dans ses campagnes contre les Anglais.



Mort d'Henri II Bérenger

Henri II Bérenger est Seigneur de Pont-en-Royans, de Rencurel, de Saint-André, de Châtelus, de Chapeverse, de Chalmey, de Barbières, de Laborel, de Vevrey et d'Iseron, co-seigneur de Montmirail et d'Hostun

Henri II Bérenger meurt en 1351 en Guyenne dans un combat contre les Anglais.



Mariage de Pierre Ier le Cruel avec Blanche de Bourbon

Pierre Ier le Cruel Prisonnier

Évasion de Pierre Ier le Cruel

Joao Afonso de Albuquerque est précepteur puis conseiller de Pierre Ier le Cruel et de Marie-Constance de Portugal, sa mère, durant les premières années du règne de celui-ci.

Joao Afonso de Albuquerque travaille à établir une alliance avec le royaume de France.

Pierre Ier le Cruel épouse en 1352 Blanche de Bourbon.

Il s'agit d'un mariage de raison car Pierre Ier le Cruel a déjà rencontré Maria de Padilla, celle qui devient sa maîtresse attitrée.

Jean II le Bon et Pierre Ier le Cruel s'accorde sur une dot de 300 000 florins, qui ne sont pas versés suivant l'échéancier prévu :

Le retard pris par Blanche de Bourbon à quitter la France et le décalage qui en est résulté dans le paiement de la dot offrent à Pierre Ier le Cruel le prétexte rêvé pour la délaisser et même la faire enfermer dans le château auquel elle donnera son nom.

S'ensuit une période de désordre dans le royaume pendant laquelle Pierre Ier le Cruel perd le pouvoir effectif et est même emprisonné à Toro.

Les dissensions au sein du parti dominant permettent à Pierre Ier le Cruel de s'évader, et de se rendre à Ségovie.

Encouragé par Joao Afonso de Albuquerque, Pierre Ier le Cruel s'émancipe de la tutelle de Marie-Constance de Portugal, sa mère, et s'attache à la seule femme de son "harem" dont il ne se lassera jamais, sa maîtresse Maria de Padilla.

Cette dernière œuvre en faveur de la disgrâce de Joao Afonso de Albuquerque.

Pierre Ier le Cruel est un être immoral et infidèle à son épouse tel que son père Alphonse XI le Juste l'avait été.

Pierre Ier le Cruel fait emprisonner Blanche de Bourbon sa femme.

L'échec de cette union fait tomber Joao Afonso de Albuquerque en disgrâce.

Joao Afonso de Albuquerque entre en rébellion au côté d'Henri II de Trastamare et de Fadrique Alfonso de Castille : les demi-frères de Pierre Ier le Cruel.

Joao Afonso de Albuquerque se réfugié auprès d'Alphonse IV le Brave.



Naissance d'Éléonore de Trastamare

Éléonore de Trastamare naît en 1352, fille d'Henri II de Trastamare et de Jeanne de Villena.



Liaison de Pierre Ier le Cruel avec María de Padilla

Pierre Ier le Cruel a une liaison avec María de Padilla. Leurs enfants sont :



Mariage de Charles Ier de Luxembourg avec Anne de Schweidnitz

Veuf pour la seconde fois, Charles Ier de Luxembourg âgé de 37 ans, n'a qu'une héritière, Catherine, laquelle vit à Vienne à la cour de son fiancé Rodolphe de Habsbourg.

Un remariage est donc impératif.

Charles Ier de Luxembourg épouse le 27 mai 1353 Anne de Schweidnitz (1339-11 juillet 1362), fille de Henri II, Duc de Schweidnitz.

Leurs enfants sont :



Mariage d'Étienne de Montfaucon avec Marguerite de Chalon-Arlay

Étienne de Montfaucon épouse le 19 août 1356 Marguerite de Chalon-Arlay. Leur enfant est :



Naissance de Jean Ier de Castille

Jean Ier de Castille naît le 24 août 1358, fils d'Henri II de Trastamare et de Jeanne-Manuel de Castille, fille de Jean-Manuel de Villena.



Naissance d'Henri II de Montfaucon

Henri II de Montfaucon naît vers 1360, fils d'Étienne de Montfaucon et de Marguerite de Chalon-Arlay.



Mort de Blanche de Bourbon

Blanche de Bourbon meurt en 1361 assassinée sur l'ordre de Pierre Ier le Cruel, son époux dans sa chambre par Daniot et Turquant : des hommes de main juifs.

Pour l'occire en faisant croire à un accident, ils font tomber une poutre sur elle, tandis que les autres Juifs du groupe étranglent ses servantes pour les faire taire.

Capturés plus tard par Henri II de Trastamare, Daniot et Turquant s'accusent mutuellement du crime.

Ils sont condamnés à un duel à mort l'un avec l'autre.

Pendant le combat, un orage éclate et ils sont foudroyés.

Cette mort venue du ciel fait croire à un miracle.



Libération de Jacques IV de Majorque

Jeanne Ire d'Anjou se marie pour la troisième fois avec un prince de 11 ans plus jeune qu'elle.

Jacques IV de Majorque, Roi titulaire de Majorque et Prince d'Achaïe, épouse le 14 décembre 1362 Jeanne Ire d'Anjou.

Jacques IV de Majorque, pratiquement fou, .prétend à être associé au gouvernement.

Devant l'opposition résolue de la reine, il finit par s'éloigner et part pour l'Espagne soutenir Henri II de Trastamare contre Pierre Ier le Cruel.



Mariage de François II de Sassenage avec Constance Alleman

François II de Sassenage est le fils d'Henri II Bérenger et d'Hugonette de La-Tour-du-Pin.

François II de Sassenage épouse le 2 janvier 1363 Constance Alleman (vers 1340-vers 1385), Dame de Bocquéron.



Mariage d'Henri II de Holstein avec Matilda de Lippe

Henri II de Holstein épouse Matilda de Lippe, fille de Bernard V de Lippe.

Leur enfant est :



Recrutement des Grandes compagnies pour la guerre civile de Castille

Bataille de Nadres et de Navarret

Mort d'Adam II de Villiers de l'Isle-Adam Seigneur de Daumont, de Vitry-en-Brie, de Villiers-le-Bel et de la Cour de Chaumont

En 1365, à la demande de Charles V le Sage, Bertrand du Guesclin délivre le royaume des Grandes compagnies, amas de soldats indisciplinés qui ravagent les provinces.

Il les persuade de participer à la première guerre civile de Castille au côté d'Henri II de Trastamare qui dispute à Pierre Ier le Cruel le trône de Castille.

Adam II de Villiers de l'Isle-Adam meurt en 1365 tué à la bataille de Nadres et de Navarret en Espagne.



Mariage d'Henri II de Holstein avec Ingeborg de Mecklembourg

Henri II de Holstein épouse en 1366 Ingeborg de Mecklembourg, fille d'Albert II de Mecklembourg-Schwerin. Leurs enfants sont :



Jean Ier de Bourbon-La Marche en Castille

Jean Ier de Bourbon-La Marche est libéré.

Jean Ier de Bourbon-La Marche accompagne en 1366 Bertrand du Guesclin en Castille pour soutenir Henri II de Trastamare face à Pierre Ier le Cruel.



Émeutes anti-juives en Espagne

Pierre Ier le Cruel Roi de Castille et León

Henri II de Trastamare surnomme continuellement Pierre Ier le Cruel le roi des juifs et il réussit ainsi à bénéficier des sentiments antisémites d'une certaine partie de la population.

Pierre Ier le Cruel prend d'énergiques mesures pour lutter contre cela avec notamment l'exécution de 5 meneurs d'une émeute qui sont bouillis et rôtis.

Durant l'été 1366, Pierre Ier le Cruel fait appel à Édouard III d'Angleterre qui lui accorde son soutien, envoyant en Espagne une armée menée par son propre fils Édouard, le Prince Noir, avec :



Henri II de Holstein Commandant d'une flotte de la Ligue hanséatique

En 1367, Henri II de Holstein est commandant d'une flotte de la Ligue hanséatique.


Bataille de Nájera - Miniature de Loyset Liédet - Chroniques de Jean Froissart, BNF - FR 2643, fo 312 vo.

Bataille de Nájera

Bertrand du Guesclin Prisonnier

La bataille de Najera ou de Navarrette est livrée contre l'avis de Bertrand du Guesclin 3 avril 1367.

Les armées de Pierre Ier le Cruel et d'Édouard III d'Angleterre battent celles d'Henri II de Trastamare.

Jean Ier de Castelnau-Calmont accompagne le Prince Noir dans cette expédition.

Jean Chandos fait de nouveau Bertrand du Guesclin prisonnier.

Bertrand du Guesclin est libéré contre une forte rançon, à nouveau payée par Charles V le Sage.

Jean Chandos demande alors lui-même la mise en liberté de son adversaire malheureux, se portant garant de sa rançon.

Pierre Ier le Cruel récupère ainsi son trône.

Mais Pierre Ier le Cruel ne tient pas sa promesse de rembourser aux anglais les frais de leur engagement militaire et il fait preuve de tant de férocité et d'infidélité qu'il provoque le départ du Prince noir.

Une maladie décime une grande partie de l'armée anglaise et le Prince Noir en personne.

Dès le 8 mai 1367, Gaston III Phébus prépare le Béarn à la mobilisation générale dans l'attente du retour de l'expédition.

Gaston III Phébus publie une ordonnance le 27 juillet 1367.

Finalement, c'est une armée anglaise en déroute qui traverse le Béarn à l'été 1367, le Prince Noir sollicitant l'autorisation préalable de Gaston III Phébus et s'engageant à payer son ravitaillement jusqu'à la moindre poule.

Cet épisode revient, pour le Prince Noir, à reconnaître de facto la souveraineté béarnaise.



Prise de Copenhague

En 1368, Henri II de Holstein prend Copenhague.



Bataille de Montiel

Bertrand du Guesclin Duc de Molina

Bertrand du Guesclin et Hugues Calveley, à la tête d'un corps de mercenaires français et anglais, participent à la bataille de Montiel, en 1369, battant Pierre Ier le Cruel, privé des troupes anglaises

Henri II de Trastamare est rétabli sur le trône de Castille.

Pierre Ier le Cruel bat en retraite à plusieurs reprises d'abord de Burgos, puis de Tolède et enfin de Séville face à l'avancée des troupes ennemies. Il finit par abandonner le royaume sans avoir osé livrer bataille.

En récompense, Bertrand du Guesclin est fait roi de Grenade et Duc de Molina, par Henri II de Trastamare.


Décapitation de Pierre le Cruel - manuscrit di XVe siècle Henri II de Trastamare

Mort de Pierre Ier le Cruel Roi de León, de Galice, de Cordoue, de Murcie, de Séville, de Castille et de Tolède

Henri II de Trastamare Roi de León, de Galice, de Cordoue, de Murcie, de Séville, de Castille et de Tolède

Réfugié dans la forteresse de Montiel, Pierre Ier le Cruel est attiré par une ruse dans la tente de Bertrand du Guesclin. C'est là qu'il est tué le 23 mars 1369 sur ordre d'Henri II de Trastamare. Il n'a pas d'héritier direct.

Bien des années plus tard, à une époque ou l'autorité royale était bien établie, il y eut une réaction en faveur de Pierre et un surnom alternatif lui fut trouve. Il devint à la mode de parler de lui comme d'El Justiciero, le Justicier.

Ferdinand Ier le Beau, arrière petit–fils de Sanche IV le Brave par sa mère Constance, se déclare héritier du trône de Castille. Les rois d'Aragon et de Navarre et le Duc de Lancaster marié avec Constance, la fille plus âgée de Pierre Ier le Cruel sont aussi concernés.

Mais Henri II de Trastamare, fils illégitime d'Alphonse XI le Juste, se déclare Roi sous le nom d'Henri II en 1369 et est définitivement reconnu comme roi de Castille. Il est couronné à Burgos.



Naissance de Gérard VI de Holstein

Gerhard ou Gérard VI de Holstein ou von Holstein naît vers 1370, fils d'Heinrich ou Henri II de Holstein (1317-1384 ou 1389) et d'Ingeborg de Mecklenburg-Schwerin (vers 1345-1395 ou 1403).



Période d'émeutes anti-juives en Espagne

Henri II de Trastamare est l'instigateur des pogroms qui marquent, en Espagne, le début d'une période d'émeutes anti-juives et de conversions forcées qui culmine de 1370 à 1390.



Traité de succession de Castille

Projet de mariage de Charles III de Navarre avec Éléonore de Trastamare

Annulation du précédent mariage d'Éléonore Teles de Menezes

Mariage de Ferdinand Ier le Beau avec Éléonore Teles de Menezes

Influence grandissante de Éléonore Teles de Menezes sur Ferdinand Ier le Beau

Après deux campagnes militaires sans succès, les parties acceptent l'intervention du pape Grégoire XI.

Dans le traité de 1371, il est prévu le mariage de Ferdinand Ier le Beau avec Éléonore de Trastamare, fille d'Henri II de Trastamare, mais avant le mariage, le roi tomba amoureux d'Éléonore Teles de Menezes, la femme d'un de ses courtisans.

Henri II de Trastamare ne réagit pas et rapidement offre sa fille à Charles III de Navarre.

Le premier mariage d'Éléonore Teles de Menezes est rapidement annulé.

Ferdinand Ier le Beau épouse à Leça do Bailio le 5 mars 1371 Éléonore Teles de Menezes ou Leonor Telles de Menezes (1345-1386). Leur enfant est :

À partir de son mariage, Éléonore Teles de Menezes devint chaque jour plus influente auprès de Ferdinand Ier le Beau, agissant sur la politique externe et devenant toujours plus impopulaire.

Apparemment, Ferdinand ne parvient pas à avoir de la poigne et l'ambiance politique en souffre.



Mariage d'Aymar II de Sassenage avec Humilie Aynard

Aymar II de Sassenage épouse le 18 février 1373 Humilie Aynard, Dame de Gières. Leurs enfants sont :



Louis II de Bourbon en Castille

Louis II de Bourbon part en Castille combattre les Maures, mais le roi Henri II de Trastamare voulant profiter de la présence des Croisés pour attaquer le Portugal, il refuse de continuer dans l'entreprise et revient en France.



Mort d'Henri II de Hesse

Hermann II de Hesse Landgrave de Hesse

Hermann II fait ses études à Paris et Prague

Henri II de Hesse meurt le 3 juin 1376.

Hermann II de Hesse succède à Henri II de Hesse, son oncle, et devient Landgrave de Hess.



Annexion du duché de Bretagne au Royaume de France

En 1378, Charles V le Sage essaie de confisquer le duché de Bretagne à Jean IV de Bretagne, allié à l'Angleterre. Bertrand du Guesclin participe à cette campagne, avec son cousin Olivier de Mauny.

Les soldats bretons, jaloux de l'indépendance de leur patrie, désertent l'armée de Bertrand du Guesclin, et le connétable est soupçonné lui-même de trahison.

Indigné d'un tel soupçon, Bertrand du Guesclin renvoie aussitôt au roi l'épée de connétable, et veut passer en Espagne auprès d'Henri II de Trastamare.

Apaisé bientôt par le roi, qui reconnaît son erreur, Bertrand du Guesclin retourne dans le Midi pour combattre encore les Anglais.



Mort de Henri II de Trastamare Roi de León, de Galice, de Cordoue, de Murcie, de Séville, de Castille et de Tolède

Jean Ier de Castille Roi de León, de Galice, de Cordoue, de Murcie, de Séville, de Castille et de Tolède

Henri II de Trastamare meurt le 29 ou le 30 mai 1379 à Santo Domingo de la Calzada.

Henri II de Trastamare a une politique de rigueur religieuse qui annonce l'inquisition.

Jean Ier de Castille, fils de Henri II de Trastamare, devient Roi de Castille et León en 1379. Au début de son règne, Jean Ier doit faire face à aux prétentions de Jean de Gand, qui réclame le trône car il a épousé Constance de Castille, fille aînée de Pierre Ier le Cruel.



Abandon d'une partie de la Navarre par Charles II le Mauvais

Charles II le Mauvais se tourne alors vers l'Espagne, et a de longs démêlés avec Pierre Ier le Cruel et Henri II de Trastamare, qui se disputent la Castille. Trahissant tous les partis à la fois, Charles II le Mauvais se fait tant d'ennemis qu'il est forcé pour se tirer d'affaire d'abandonner une portion de ses États en 1379. Instruit enfin par l'adversité, Charles II le Mauvais passe les dernières années de sa vie en paix, ne s'occupant que de l'administration de son royaume.



Naissance d'Henri II de Sassenage

Henry ou Henri II de Sassenage dit Le Roux naît vers 1381 ou vers 1384, fils d'Aymar II de Sassenage et d'Humilie Aynard.



Mariage d'Henri II de Montfaucon avec Marie de Châtillon

Henri II de Montfaucon épouse en 1383 Marie de Châtillon, Vicomtesse de Blaigny, fille de Gaucher de Châtillon (1330-1404) et de Jeanne de Coucy (vers 1320-1380), Dame de Meulan. Leurs enfants sont :



Mort d'Henri II de Holstein

Henri II de Holstein meurt en 1384.



Naissance d'Henriette de Montfaucon

Henriette de Montfaucon d'Orbe naît vers 1387, fille d'Henri II de Montfaucon et de Marie de Châtillon.



Naissance d'Agnès de Montfaucon

Mort de Marie de Châtillon

Mariage d'Henri II de Montfaucon avec Béatrix von Furstemberg

Agnès de Montfaucon naît en 1394, fille d'Henri II de Montfaucon et de Marie de Châtillon.

Marie de Châtillon meurt en couches.

Henri II de Montfaucon est veuf de Marie de Châtillon.

Henri II de Montfaucon épouse Béatrix von Furstemberg. Leurs enfants sont :


Massacre des chrétiens après Nicopolis

Croisade contre les Turcs ottomans

Bataille de Nicopolis

Jean Sans Peur prisonnier

Mort de Jean de Vienne Amiral de France

Mort d'Henri II de Montfaucon Seigneur d'Orbe

Mort d'Henri de Bar

Mort de Philippe de Bar

Mort de Thiébaud VII de Neufchâtel Sire de Neufchâtel, Seigneur de Reynel

Édouard III de Bar héritier du duché de Bar

Philibert de Naillac Grand maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem

Quand le sultan Bajazet ou Bayezid Ier l'attaque, Manuel II Paléologue fait appel aux Croisés Occidentaux.

Sigismond Ier de Luxembourg dirige une croisade contre les Turcs ottomans en 1396.

Charles II de Lorraine participe à l'expédition avec Jean sans Peur, fils de Philippe II le Hardi

Enguerrand VII de Coucy participe à cette expédition

Jacques II de Bourbon-La Marche fait ses premières armes dans cette croisade.

Guy VI de La Trémoïlle participe à la croisade de Jean sans Peur.

Philibert de Naillac, avec de nombreux hauts seigneurs français et une troupe de quelques dizaines d'Hospitaliers, rejoint l'armée des croisés.

Elle est renforcée par de forts contingents de différentes nations chrétiennes : Angleterre, Allemagne, Italie, Pologne, Espagne, Bohême.

Au total entre 90 et 100 000 hommes se portent à la rencontre de l'armée ottomane, forte elle aussi d'environ 100 000 hommes, commandée par le sultan Bajazet.

Les 2 armées se combattent le 25 ou le 28 septembre 1396 aux environs de Nicopolis (aujourd'hui Nikopol, en Bulgarie), sur les rives du Danube.

Dans un premier temps, les armes paraissent favorables aux chrétiens, qui mettent hors de combat près de 30.000 Turcs, mais ils finissent par se heurter, dans le plus grand désordre (l'indiscipline des chevaliers français n'y est pas étrangère) au corps d'armée commandé par Bajazet en personne, qui s'assure bientôt le dessus.

L'armée de Sigismond Ier de Luxembourg, de son côté, est prise à partie par les troupes chrétiennes du corps serbe du despote Étienne Lazarévitch, beau-frère et allié de Bajazet.

La défaite chrétienne est transformée en déroute par la désertion des éléments valaques et transylvaniens, qui n'ont pas pris part au combat.

Bajazet Ier, ivre de vengeance en raison des pertes subies par son armée dans les débuts de la bataille, ne fait pas de quartier aux vaincus.

Seuls seront épargnés les hauts seigneurs dont les Ottomans pourront tirer une forte rançon.

Enguerrand VII de Coucy est emmené en captivité en Bithynie

Jean Sans Peur et Guy VI de La Trémoïlle sont fait prisonniers.

Jean aurait gagné son surnom de "sans Peur" à Nicopolis.

Jean de Vienne meurt lors de cette bataille.

Henri II de Montfaucon meurt lors de cette bataille le 28 septembre 1396.

Thiébaud VII de Neufchâtel meurt lors de cette bataille le 28 septembre 1396.

Thiébaud VII de Neufchâtel est inhumé en l'Église des cordeliers à Nancy.

Henri de Bar et Philippe de Bar meurent en 1396 à Nicopolis.

Édouard III de Bar devient l'héritier du duché de Bar.

Avant que la déroute ne soit consommée, le proche entourage de Sigismond Ier de Luxembourg, parmi lesquels Philibert de Naillac et quelques Hospitaliers, convainquent le roi de fuir.

Ils parviendront à gagner les rivages de la mer Noire, puis Constantinople.

C'est là que Philibert de Naillac apprend son élection comme 34e grand maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem par le chapitre général, qui s'est réuni, en son absence.

Philibert de Naillac est encouragé par le chapitre général à se tenir éloigné de toute influence politique romaine ou avignonaise,.



Mort d'Étienne de Montfaucon Seigneur de Montfaucon, Comte de Montbéliard

Henri II de Montfaucon étant mort, Étienne de Montfaucon, son père, n'a plus d'héritier direct.

Étienne de Montfaucon fiance Henriette de Montfaucon encore enfant à Eberhard IV de Wurtemberg en 1397.

Étienne de Montfaucon meurt à Montbéliard le 18 novembre 1397.

Les fiançailles ont lieu au château de Montbéliard alors que son grand-père vient de mourir.

Henri de la Roche-Saint-Hippolyte, fils de Jean II de la Roche-Saint-Hippolyte (fief voisin du comté de Montbéliard), est nommé tuteur des filles d'Henri II de Montfaucon :



Mariage de Thiébaud VIII de Neufchâtel avec Agnès de Montfaucon

Thiébaud VIII de Neufchâtel épouse à Soye dans le Doubs le 22 avril ou le 14 mai 1398 Agnès de Montfaucon (1393-23 août 1439), Vicomtesse de Blaigny, Dame de Marnay et de Fay, fille d'Henri II de Montfaucon et de Marie de Châtillon. Leurs enfants sont :



Mort de François II de Sassenage Baron de Sassenage

Henri II de Sassenage Baron de Sassenage

Ayant remarqué les qualités d'Henri II de Sassenage, François II de Sassenage l'instaure héritier de la baronnie.

François II de Sassenage meurt en 1399.

Son mariage avec Alix de Châlon ne laisse aucune descendance mâle.

Henri II de Sassenage devient Baron de Sassenage en 1399.



Mariage de Frédéric Ier de Brandebourg avec Élisabeth de Bavière-Landshut

Frédéric Ier de Brandebourg épouse en 1401 Élisabeth de Bavière-Landshut (1383-1442), fille de Frédéric de Bavière-Landshut. Leurs enfants sont :



Mariage de Frédéric Ier de Saxe avec Catherine de Brunswick-Lunebourg

Frédéric Ier de Saxe épouse le 7 février 1402 Catherine de Brunswick-Lunebourg, fille d'Henri II de Brunswick-Lunebourg et de Sophie de Poméranie.

Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri II de Sassenage avec Antoinette de Saluces

Henri II de Sassenage épouse à Romans-sur-Isère par contrat du 10 août 1411 Antoinette de Saluces, fille d'Hugues de Saluces, Seigneur de Montjay-Sanfront, et de Marguerite des Baux, Dame de Suze.

Le mariage a lieu en présence

La dot d'Antoinette de Saluces est de 6 000 francs d'or.

Les Terres d'Ericu, de Suse et de Montseverou entrent dans la Maison de Sassenage.

Ce mariage est résolu en l'absence des parties et n'est pas consommé, la jeunesse d'Antoinette de Saluces la fait différer de quelques années.



Mariage de Louis II de Chalon-Arlay avec Jeanne de Montbéliard

Louis II de Chalon-Arlay épouse en juin 1411 ou en 1412 Jeanne de Montfaucon, fille d'Henri II de Montfaucon et de Marie de Châtillon. Leur enfant est :



Mariage d'Henri II de Sassenage avec Antoinette de Saluces

Henri II de Sassenage Gouverneur du Dauphiné

Henry II de Sassenage dit le Roux épouse en 1416 Antoinette de Saluces. Leurs enfants sont :

Intégré au Conseil de Charles VI de France, Henri II de Sassenage se voit nommer en 1416 Gouverneur du Dauphiné.



Serment d'Henri II de Sassenage comme gouverneur du Dauphiné

Henri II de Sassenage prête serment comme Gouverneur du Dauphiné à Grenoble le 7 juin 1417.



Réforme des monnaies dauphinoises

En tant que gouverneur du Dauphiné, Henri II de Sassenage préside à une réforme des monnaies dauphinoises en août 1417.



Nouvelle réforme des monnaies dauphinoises

Henri II de Sassenage préside à une seconde réforme des monnaies dauphinoises en avril 1418.

Henri II de Sassenage se fait confirmer par Déclaration royale du 5 juin 1418 le droit exclusif de choisir les changeurs de monnaies.



Mort de Louis II de Poitiers-Valentinois Comte de Valentinois et de Diois

Le 22 juin 1419, Louis II de Poitiers-Valentinois écarte les Poitiers-Saint-Vallier de la succession et institue Charles VII de France son héritier universel, à charge que les comtés de Valentinois et de Diois resteront unis au Dauphiné de Viennois.

Louis II de Poitiers-Valentinois, dernier Comte de Valentinois, meurt dans son château de Baix en Vivarais le 4 juillet 1419 sans descendance.

Lors du legs le comté est intégré au Dauphiné, aux mêmes conditions de gouvernement que le reste de cette province.

Henri II de Sassenage préside à la mise en œuvre de ce legs et au paiement des indemnités afférentes en direction des héritiers testamentaires de Louis II de Poitiers-Valentinois.



Démission d'Henri II de Sassenage de ses fonctions de gouverneur du Dauphiné

S'inquiétant pour un vœu fait quelques années plus tôt, Henri II de Sassenage demande à être démis de ses fonctions de gouverneur du Dauphiné en 1420 afin de réaliser un pèlerinage à Jérusalem.



Naissance de Marguerite de Sassenage

Marguerite de Sassenage naît vers 1423, fille d'Henri II de Sassenage et d'Antoinette de Saluces.



Naissance de François III de Sassenage

François III de Sassenage naît entre 1420 et 1424, fils d'Henri II de Sassenage et d'Antoinette de Saluces.


Henri II de Sassenage - château de Sassenage Bataille de Verneuil

Prise du château Ivry-la-Bataille

Siège du château d'Ivry par les Anglais

Bataille de Verneuil

Mort d'Henri II de Sassenage

Mort de Jean Stuart

Mort de Robert Stuart

Mort d'Archibald Douglas

Mort de James Douglas

Mort de Guillaume II de Narbonne Vicomte de Narbonne

Mort d'Hugues de Chalon

Mort de Guy Malet

Mort de Jean Rouhault

Jeanne II de Chalon Comtesse de Tonnerre

Jean II d'Alençon Prisonnier

Libération d'Antoine de Chabannes

Guillaume III de Narbonne Vicomte de Narbonne

Mort de Jean VIII d'Harcourt Comte d'Aumale

Mort de William Seton

Jean de Dunois Capitaine du Mont Saint-Michel

Un partisan du Dauphin prend par surprise le château Ivry-la-Bataille ce qui entraîne en réaction un siège anglais.

Les assiégés proposent de se rendre le 15 août 1424 si aucun secours ne leur parvient.

L'armée du Dauphin réunie à Châteaudun, se met en route pour les secourir.

Les éclaireurs ayant démontré la trop forte position anglaise, les Français décident de se détourner d'Ivry-la-Bataille.

Il leur parait alors opportun de prendre la ville proche de Verneuil-sur-Avre dans l'Eure.

Déguisant les archers écossais en archers anglais, ils occupent la ville.

Jean de Lancastre furieux marche sur Verneuil-sur-Avre.

Après avoir parlementé, les Franco-Écossais acceptent de livrer bataille le 17 août 1424 plutôt que de subir un siège.

11 000 Français et quelque 7 000 Écossais affrontent 14 000 Anglais.

Jean Poton de Xaintrailles combat à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Thomas Montaigu participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Jean V de Bueil sert lors de sa première bataille aux côtés de Jean II d'Alençon et sous Guillaume II de Narbonne.

Malgré sa jeunesse, Jean V de Bueil gagne le surnom de Fléau des Anglais.

Après de longues heures d'attente et d'observation, les archers anglais décident de provoquer les Français.

Cependant, ces derniers chargent avant que les archers aient pu se fixer sur leurs nouvelles positions, faisant voler en éclats l'aile droite anglaise.

Au même moment, sur la droite franco-écossaise, les archers écossais s'avancent et engagent un formidable duel d'archerie, 12 000 archers s'affrontant pendant près de 3/4 d'heure.

Et plus à droite, les mercenaires espagnols et lombards, contournant ce combat d'archers, s'attaquent aux bagages anglais et s'éloigne avec son butin.

Plutôt que de protéger ses valets, l'escorte des bagages anglais contre-attaque victorieusement l'aile gauche française.

Les Français battent en retraite tandis que les Anglais encerclent les Écossais et les massacrent.

John Stuart participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Sont tués :

Henri II de Sassenage institue Albert III de Sassenage, son frère cadet, et François III de Sassenage comme héritiers de la baronnie de Sassenage.

Jeanne II de Chalon devient Comtesse de Tonnerre.

Jean II d'Alençon et Antoine de Chabannes sont pris par les Anglais.

Le château Ivry-la-Bataille est finalement repris par les Anglais qui détruisent les parties supérieures.

Libéré, Antoine de Chabannes devient le page d'Étienne de Vignolles, puis de Charles Ier de Bourbon.

Guillaume II de Narbonne est le dernier vicomte de Narbonne de la maison de Lara. Guillaume II de Narbonne lègue sa vicomté à son demi-frère utérin Pierre de Linières, qui prend le nom de Guillaume III de Narbonne.

Après la mort de Guillaume II de Narbonne, Jean V de Bueil entre au service du mercenaire Étienne de Vignolles.

Jean VIII d'Harcourt meurt lors de cette bataille.

Il est inhumé à la Saussaie.

N'ayant pas d'héritier légitime, sa charge de capitaine du Mont Saint-Michel passe à Jean de Dunois, son cousin, époux de Marie d'Harcourt, fille de Jacques d'Harcourt et de Marguerite de Melun.



Mariage de Louis de La Baume de Suze avec Antoinette de Saluces

Antoinette de Saluces est veuve d'Henri II de Sassenage.

Louis de La Baume de Suze épouse en 1426 Antoinette de Saluces. Leurs enfants sont :

Les droits sur Suze quittent la baronnie de Sassenage.



Mariage d'Albert III de Brandebourg avec Marguerite de Bade

Albert III de Brandebourg épouse en 1446 Marguerite de Bade, fille de Jacques Ier de Bade et de Catherine de Lorraine. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean III d'Albret avec Catherine Ire de Navarre

Couronnement de Catherine Ire de Navarre et de Jean III d'Albret

Jean III d'Albret Roi de Navarre

Jean III d'Albret, fils d'Alain d'Albret et de Françoise de Blois-Châtillon, épouse en janvier 1484 Catherine Ire de Navarre. Leurs enfants sont :

Catherine Ire de Navarre et de Jean III d'Albret sont couronnés en janvier 1484 à Pampelune, capitale de la Navarre.

Jean d'Albret prend le titre Roi de Navarre sous le nom de Jean III.



Mariage de Charles d'Orléans avec Louise de Savoie

Charles d'Orléans, Duc d'Angoulême, épouse le 16 février 1488 ou en 1490 Louise de Savoie (1476-1531). Leurs enfants sont :

Louise de Savoie est une femme intelligente, cultivée et volontaire.

Charles d'Orléans, plutôt bon vivant, est épris des textes de Boccace et se révèle un mari bien volage.



Naissance d'Henri II de Braunschweig-Wolfenbüttel

Heinrich ou Henri II de Braunschweig-Wolfenbüttel dit le jeune ou der Jüngere naît en 1489, fils de Heinrich ou Henri Ier von Braunschweig-Wolfenbüttel dit le vieux ou der Aeltere (1463-1514), Duc von Braunschweig-Lüneburg, et de Catherine ou Katharina von Pommern (1465-1526).



Naissance d'Henri II de Lenoncourt

Henri II de Lenoncourt naît vers 1500, fils de Thierry de Lenoncourt (mort en 1514), Seigneur de Lenoncourt, et de Jeanne de Ville (morte en 1525).



Naissance d'Henri II d'Albret

Henri II d'Albret naît à Sangüesa en Navarre le 18 avril 1503, fils de Jean III d'Albret et de Catherine Ire de Navarre.



Réunion l'abbaye de Hesse à l'abbaye de Haute-Seille

En 1504, Henri II de Lorraine, évêque de Metz, réunit le prieuré ou abbaye de Hesse à l'abbaye de Haute-Seille.


Claude de France ses filles, Louise et Charlotte au premier plan, Marguerite et Madeleine au deuxième plan, Éléonore de Habsbourg au dernier plan - portrait réalisé 30 ans après la mort de Claude dans la Livre d'heures de Catherine de Médicis

Mariage de François Ier de France avec Claude de France

François Ier de France épouse à Saint-Germain-en-Laye le 8 ou le 18 mai 1514 Claude de France. Leurs enfants sont :

Claude de France apporte dans sa dot le duché de Bretagne qu'elle ne gouvernera jamais.

Autant François est grand et athlétique, autant Claude est petite, dont la forte corpulence ne fera que s'accroître avec ses grossesses.

Au contraire de sa sœur cadette Renée, Claude de France semble ne s'être jamais intéressé à son héritage maternel et n'avoir montré aucune disposition à la politique, tandis qu'elle préférait se dévouer à la religion, sous l'influence de Cristoforo Numai, qui avait été le confesseur de Louise de Savoie.


Henri II de Braunschweig-Wolfenbüttel

Mariage d'Heinrich II von Braunschweig-Wolfenbüttel avec Marie de Wurtemberg

Henri II de Braunschweig-Wolfenbüttel, Duc von Braunschweig-Lüneburg, épouse le 1er janvier 1515 Marie de Wurtemberg. Leurs enfants sont :



Mort de Jean III d'Albret Roi de Navarre

Henri II d'Albret Comte de Périgord Vicomte de Limoges

Jean III d'Albret, Vicomte de Béarn, tente vainement de reprendre la Navarre en 1516.

Jean III d'Albret meurt en 1516.

Henri II d'Albret devient Comte de Périgord et Vicomte de Limoges.


Henri II d'Albret

Mort de Catherine Ire de Navarre Reine de Navarre

Henri II d'Albret Roi de Navarre

Henri II d'Albret Comte de Foix et de Bigorre

Henri II d'Albret Vicomte de Béarn

Catherine Ire de Navarre meurt à Mont-de-Marsan le 12 février 1517.

Elle est inhumée dans la cathédrale de Lescar, nécropole des rois de Navarre.

Henri d'Albret devient Roi de Navarre en 1517 sous le nom d'Henri II d'Albret.

Il devient également Comte de Foix et de Bigorre, Vicomte de Béarn.

Le Marsan est rattaché à la famille d'Albret.



Henri II de Lenoncourt Enfant d'honneur de François Ier de France

En 1518, Henri II de Lenoncourt est enfant d'honneur de François Ier de France.


Madeleine de la Tour d'Auvergne

Mariage de Laurent II de Médicis avec Madeleine de la Tour d'Auvergne

Laurent II de Médicis épouse à Amboise le 2 mai 1518.

Leur enfant est :



Naissance de Henri II de France

Henri II de France Duc d'Orléans

Henri II de France ou de Valois naît le 31 mars 1519 à Saint Germain en Laye, fils de François Ier de France et de Claude de France.

Henri VIII Tudor est son parrain.

Thomas Seymour le représente lors du baptême.

Henri II de France est titré Duc d'Orléans.



Mariage de Pierre Louis Farnèse avec Gerolama Orsini

Pierre Louis Farnèse épouse Gerolama Orsini.

Leurs enfants sont :


André de Foix - par Jean Clouet - vers 1530

Révolte en Castille

Bataille de Villalar

Prise de Saint-Jean-Pied-de-Port

Prise de Pampelune

Ignace de Loyola blessé

Siège de Logroño

Bataille de Noain

André de Foix Prisonnier

François Ier de France, qui est opposé à Charles Quint, préfère ne pas l'affronter directement.

Pour aider Henri II d'Albret, François Ier de France envoie l'armée de Guyenne, avec à sa tête André de Foix.

L'offensive franco-navarraise bénéficie d'une révolte en Castille, qui oblige les Espagnols à dégarnir leurs défenses.

Mais l'armée castillane bat les villes révoltées à Villalar le 21 avril 1521.

Après 3 jours de siège, le 15 mai 1521, l'armée franco-navarraise, forte de 12 000 hommes, prend, Saint-Jean-Pied-de-Port qui commande l'accès à l'Espagne par le col de Roncevaux.

Le 19 mai 1521, Pampelune se rend, ainsi que son château, quelques jours plus tard.

Ignace de Loyola est blessé gravement, en tentant de défendre la citadelle.

André de Foix continue sa campagne, s'empare de la Rioja et met le siège devant Logroño.

Devant l'avancée de l'armée castillane, commandée par Frédéric Hernandez de Tolède, Duc d'Albe, André de Foix lève le siège.

Il recule vers Pampelune, et campe au sud de la sierra de Erreniega qui barre le passage vers la capitale navarraise.

L'armée espagnole contourne le col de Zubiça de nuit par un sentier muletier.

Elle établit son campement au nord de la sierra, et coupe la retraite à l'armée française.

André de Foix doit affronter les Espagnols pour rejoindre la capitale de la Navarre.

La bataille à lieu à Noain à 5 km de Pampelune le 30 juin 1521

Il se trouve en infériorité numérique.

Mais il n'attend pas le renfort des 6 000 hommes qui sont restés à Pampelune et dans les environs, ainsi que celui des 2 000 hommes qui se trouvent vers Tafalla.

Deux heures avant le coucher du soleil, André de Foix fond sur le camp espagnol, et le bouscule quelque peu.

Mais la cavalerie espagnole soutient son infanterie qui commence à reculer.

Les fantassins castillans s'emparent de l'artillerie française, avant d'enfoncer le reste de l'armée qui est mise en déroute en moins d'une heure.

L'armée franco-navarraise compte plus de 6 000 morts, et de nombreux prisonniers, dont André de Foix.

Les nationalistes basques voient dans cette bataille la fin des libertés pour le peuple basque, et le début de la régression culturelle basque.

Un monument a été élevé en souvenir de cette bataille, et les partisans de l'indépendance du pays basque s'y réunissent tous les ans en juin.



Siège de Fontarabie

En 1521, Henri II d'Albret, le légitime roi de Navarre, avec l'aide de la France, essaye de récupérer son royaume annexé quelques années plus tôt par Fernand II le Catholique.

Il attaque Fontarabie.

Claude de Lorraine-Guise participe au siège de Fontarabie en 1521.

Placé à la tête de 6 500 lansquenets, Claude de Lorraine-Guise fait montre d'une audace peu commune et met en déroute l'ennemi à Fontarabie.



Mort d'Alain d'Albret

Henri II Seigneur d'Albret

Alain d'Albret meurt en 1522.

Henri II d'Albret, déjà Roi de Navarre, son petit fils, devient seigneur d'Albret.



Alliance d'Henri II d'Albret avec François Ier de France

En 1523, Henri II d'Albret s'allie à François Ier de France.


Bataille de Pavie - Tapisserie du XVIe siècle-Galleria Nazionale di Capodimonte à Naples Bataille de Pavie - La capture de François Ier de France Capture de François Ier de France - lors de la bataille de Pavie - par 2 chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or - peinture de Juan de la Corte (1597-1660)

Bataille de Pavie

Mort de François de Lorraine

Mort de Guillaume Gouffier de Bonnivet

Mort de René de Savoie

Mort de Georges III d'Amboise Seigneur de Meillant

Mort de Louis II de La Trémoïlle

Mort de Jacques II de Chabannes

Mort de Just Ier de Tournon Seigneur de Tournon

Mort de René de Brosse Comte de Penthièvre, Vicomte de Bridiers, Seigneur de Boussac et d'Aizenay

Jean IV de Brosse Comte de Penthièvre

François Ier de France Prisonnier

Anne de Montmorency Prisonnier

Fernando d'Avalos Généralissime

Le 23 février n>1525, attaqué sous les murs de la Pavie, François Ier de France repousse les assaillants grâce à son artillerie.

Jacques II de Chabannes, proche conseiller du Roi, ne parvient pas à empêcher ce dernier de sonner la charge des chevaliers, réduisant ainsi à néant le travail des artilleurs de Galiot de Genouillac.

La cavalerie française est battue par l'armée de Fernando de Avalos, Marquis de Pescara, secondé par Charles III de Bourbon.

L'impétuosité de la cavalerie française et de son chef, le Roi-Chevalier, est l'une des causes principales de la défaite le 24 février 1525.

Charles V de Lannoy est le principal artisan de la victoire des impériaux à Pavie.

C'est à Charles V de Lannoy que le Roi de France doit d'avoir été sauvé de la rage des lansquenets allemands et qu'il remet son épée lorsqu'il est fait prisonnier au cours de la bataille.

Fernando de Avalos contribue puissamment à la victoire. Il est nommé généralissime.

François de Scépeaux fait ses premières armes lors de cette bataille.

Claude d'Annebault participe à cette bataille comme lieutenant de la compagnie de François de Saint-Pol.

Louis IV de Bueil, Robert III de la Marck, Claude d'Annebault sont fait prisonnier lors de cette bataille.

Gaspard de Saulx est auprès du Roi en qualité de page à cette bataille.

Gaspard de Saulx y est fait prisonnier, mais relâché peu après car on n'en espère pas de rançon.

Charles Quint, irrité par la défection de Robert II de La Marck, son père, emprisonne Robert III de la Marck en Flandres où il reste quelques années.

Jean VIII de Créquy participe à cette bataille.

Robert Stuart d'Aubigny participe à cette bataille.

René de Montejean participe à cette bataille. Il est grièvement blessé et est fait prisonnier.

Homme d'armes, Blaise de Lasseran est fait prisonnier sur le champ de bataille, mais trop pauvre pour être rançonnable, il est relâché.

Claude de Rieux est maréchal lors de cette bataille où il est fait prisonnier.

Le feu des arquebusiers espagnols provoque une hécatombe qui décime les nobles qui y participent.

Sont tués :

Jean IV de Brosse devient Comte de Penthièvre en 1525.

Louis II de La Trémoïlle est surnommé le chevalier sans reproche, digne émule et compagnon d'armes de Bayard, le chevalier sans peur.

Jacques II de Chabannes, lancé à cheval, est mis à terre par des arquebusiers et doit combattre à terre dans une lourde armure, face à de légers lansquenets.

Il est fait prisonnier par le capitaine italien Castaldi.

Buzarto, un officier espagnol, qui avait espéré faire lui-même prisonnier Jacques II de Chabannes, furieux de ce que l'Italien refuse de partager la rançon escomptée, appuie son arquebuse sur le front de Jacques II de Chabannes et lui fait éclater la tête.

Just Ier de Tournon meurt lors de cette bataille.

Sont fait prisonnier :

Blaise de Lasseran est trop pauvre pour payer rançon, on doit le relâcher.

Charles IV d'Alençon et Antoine II de Clermont-en-Trièves participent à cette bataille.

Après la capture du Roi, Charles IV d'Alençon commande l'armée française.

Le respect du point d'honneur (ne point reculer) entraîne la captivité du Roi, qui déclare :

Tout est perdu, fors l'honneur

François Ier de France est d'abord emprisonné près de Crémone.

Il est ensuite transféré à Naples, puis près de Valence et enfin à Madrid.

Il écrit à sa mère :

Madame, pour vous avertir comme se porte le ressort de mon infortune, de toutes choses, ne m'est demeuré que l'honneur et la vie sauve, et pour ce que mes nouvelles vous serons quelque peu de réconfort, j'ay prié qu'on me laissast vous escrire. Ceste grace m'a esté accordée, vous priant ne vouloir prendre l'extrémité de vos finz en usant de vostre accoutumée prudence ; car j'ay l'espérance à la fin que Dieu ne m'abandonnera point. Vous recommandant vos petits-enfants et les miens, vous suppliant faire donner sur passage pour aller et retourner en Espagne au porteur qui va devers l'Empereur pour scavoir comment il veut que je sois traicté. Et sur ce très humblement me recommande en vostre bonne grâce. Très humble et obéissant fils, Françoys.

Charles Quint a de fortes exigences : la Bourgogne, les Flandres et l'Artois. Il souhaite également pour Henri VIII Tudor l'ouest de la France et pour Charles III de Bourbon la Provence. François Ier de France juge ses demandes intolérables.

La Régente de Louise de Savoie organise la continuité du royaume et une contre-offensive diplomatique contre l'empereur Charles Quint, maîtrisant autant que possible les invasions. Heureusement les envahisseurs sont occupés par ailleurs.

Anne de Montmorency est libéré contre une rançon.

Fidèle de François Ier de France, Charles IV de Bourbon-Vendôme est nommé chef du Conseil lorsque celui-ci est prisonnier.

Claude de Lorraine-Guise est conseiller militaire de Louise de Savoie.

Pendant l'absence et la captivité de François Ier de France, Louise de Savoie ne gouverne que par les conseils d'Antoine Duprat.

René de Birague doit se retirer en France pour échapper à la vengeance de Ludovic le More.



Mariage d'Henri II de Lenoncourt avec Marguerite de Broyes

Henri II de Lenoncourt épouse en 1525 Marguerite de Broyes. Leurs enfants sont :



Évasion d'Henri II d'Albret

Henri II d'Albret s'évade en 1525.



Traité de Madrid

François Ier de France libéré

François III de Bretagne et Henri II de France Otages de Charles Quint

On confie à François de Tournon et à Jean de Selve les négociations en Espagne.

Gabriel de La Guiche négocie la délivrance de François Ier de France.

Le 14 janvier 1526, François Ier de France, n'ayant qu'une idée en tête, celle d'être libre, signe le traité de Madrid qui met fin à la première guerre de François Ier de France et de Charles Quint.

Anne de Montmorency est négociateur dans ce traité.

En échange de sa libération, François Ier de France :

La libération de Philibert de Châlon-Arlay est un des enjeux de ce traité.

Charles III de Bourbon retrouve ses biens.

François Ier de France est libéré le 21 janvier 1526.

Dans les traités de l'époque on donnait en otage une dizaine de grands seigneurs.

Au lieu de cela, pour garantir à Charles Quint l'exécution du traité, 2 fils de François Ier de France :

sont échangés contre François Ier de France, et resteront à Madrid les otages de Charles Quint de 1526 à 1530.

Seul, Charles II d'Orléans, troisième fils, reste en France.

René de Cossé, gouverneur des enfants de France, et les accompagne en captivité en Espagne.

Charles II d'Orléans, dernier fils du Roi, peut rester en France.

La première rencontre entre Diane de Poitiers et Henri II de France, à eu lieu le 15 mars 1526 à Bayonne lors du départ pour l'Espagne.

Les princes de France connaissent en premier lieu des conditions de détention privilégiées dues à leur rang.

Robert II de La Marck, chassé de ses terres par Charles Quint est rétablit par François Ier de France.



Dénonciation du traité de Madrid

François Ier de France, soutenu par les États de Bourgogne, dénonce le traité de Madrid pour lui arraché sous la contrainte.

En mai 1526, François Ier de France revient sur ses promesses, prétextant que la Bourgogne ne peut être cédée sans en parler aux États Généraux.

Du fait du retard dans le paiement de la rançon, les deux princes, François III de Bretagne et Henri II de France, sont bientôt soumis à une détention sévère et passent presque 4 années très isolés, dans l'incertitude quant à leur avenir.

À son retour, François Ier de France anéantit une procédure que le parlement a commencée contre Antoine Duprat.


Marguerite d'Angoulême-dessin de Dumontier d'après le tableau de Clouet

Mariage d'Henri II d'Albret avec Marguerite d'Angoulême

Marguerite d'Angoulême est veuve de Charles IV d'Alençon.

Grâce au prestige que lui confère son évasion, Henri II d'Albret épouse en Navarre en 1526 et à Saint-Germain-en-Laye le 21 janvier 1527 Marguerite d'Angoulême, fille de Charles d'Orléans, Duc d'Angoulême, et de Louise de Savoie. Leurs enfants sont :

Marguerite d'Angoulême est Reine de Navarre.

Les comtés d'Armagnac et de Fezensac sont attribués à Henri II d'Albret



Naissance de Philippe de Lenoncourt

Philippe de Lenoncourt naît au château de Coupvray en Seine-et-Marne en 1527, fils d'Henri II de Lenoncourt, Comte de Nanteuil, et de Marguerite de Broyes.



Henri II d'Albret et Marguerite d'Angoulême à Marsan

Pendant un mois à partir du 22 octobre 1527, Henri II d'Albret et Marguerite d'Angoulême sont à Marsan recevant les hommages et se préoccupant de l'administration de leurs biens.



Naissance de Jeanne III d'Albret

Jeanne III d'Albret naît à Saint-Germain-en-Laye le 7 janvier 1528, fille d'Henri II d'Albret, Roi de Navarre, et de Marguerite d'Angoulême.



Naissance de Jeanne de Lenoncourt

Jeanne de Lenoncourt naît vers 1528, fille d'Henri II de Lenoncourt et de Marguerite de Broyes.



Mort de Jean II de Gramont Baron de Gramont

Jean II de Gramont est Maréchal de Navarre et capitaine de la ville de Bayonne

Le 3 mars 1528, Menaud d'Aure part pour l'Italie, où il sert pendant les guerres avec Odet de Foix et Jean II de Gramont, son beau-frère, suivi d'une compagnie de 50 lances.

Jean II de Gramont meurt à Naples en juillet 1528 ou le 15 septembre 1528 sans postérité lors du siège de Naples.

Avec le consentement d'Henri II de Navarre et de François Ier de France, Claire de Gramont porte à Menaud d'Aure, son époux, les titres de Seigneur de Gramont, Prince Souverain de Bidache et de Barnache, et les biens de la Maison de Gramont.

Suivant la coutume de la Basse-Navarre, leurs enfants prennent le nom et les armes de Gramont.



Libération de François III de Bretagne et d'Henri II de France

François III de Bretagne et Henri II de France, les enfants de François Ier de France sont libérés contre une rançon de 2 000 000 d'écus d'or.

Ils regagnent Paris le 1er juillet 1529.

François Ier de France charge Diane de Poitiers de faire l'éducation de cour d'Henri II de France lorsqu'il revient en France.

Il a alors 11 ans et elle 31.

Henri II de France a lu Amadis de Gaule, un roman de chevalerie.

Cette expérience a pu contribuer à lui faire voir Diane comme la "Dame par excellence".


Éléonore d'Autriche - par ou d'après Joos van Cleve ou Cleeve

Mariage de François Ier de France avec Éléonore d'Autriche

François Ier de France est veuf de Claude de France.

Éléonore d'Autriche est veuve d'Emmanuel Ier de Portugal.

François Ier de France passe à Mont-de-Marsan.

François Ier de France épouse vraisemblablement au couvent des clarisses à Beyries ou à l'Abbaye de Veien le 4 ou le 6 juillet ou le 7 août 1530 Éléonore d'Autriche, sœur de Charles Quint.

Éléonore d'Autriche est couronnée à Saint-Denis.

Ce mariage scelle la réconciliation temporaire de François Ier de France avec Charles Quint.

Comme toutes les reines de France, Éléonore d'Autriche n'a aucun pouvoir politique.

Éléonore d'Autriche vient s'établir avec sa suite espagnole au Palais du Louvre.

Catholique, Éléonore d'Autriche a une nouvelle ennemie en Marguerite d'Angoulême, sa belle-sœur protestante, qui et très appréciée de la cour.

Mais François Ier de France, peu attiré par sa femme, multiplie les conquêtes et s'affiche avec sa favorite en titre Anne de Pisseleu.

Rejetant son affection sur ses beaux-enfants, Éléonore d'Autriche se heurte encore à un mur, ceux-ci ayant été fait captifs de Charles Quint.

Charles II d'Orléans ne revoit François III de Bretagne et Henri II de France, ses frères, qu'à l'occasion de ce mariage.

Jacqueline de Rohan-Gyé est demoiselle d'honneur de la reine Éléonore d'Autriche.



Naissance de François III de la Noue

François III de la Noue dit Bras de Fer naît au manoir de Briord près de Nantes en 1531, fils de François II de la Noue et de Bonaventure L'Épervier.

Il descend d'une famille dévouée aux ducs de Bretagne.

Par tradition familiale, il est tout d'abord au service du roi de France, appelé à la cour par François Ier de France en qualité de page d'Henri II de France.



Couronnement d'Éléonore d'Autriche

Antoine Duprat et Louis de Bourbon-Vendôme couronne Éléonore d'Autriche à Saint-Denis le 5 mars 1531.

Lors du tournoi organisé à cette occasion, alors que François III de Bretagne, le dauphin, salue comme il se doit sa nouvelle belle-mère, c'est devant Diane de Poitiers qu'Henri II de France abaisse sa lance et ses couleurs.



Naissance de Pierre de Gondi

Pierre de Gondi naît à Lyon en 1533, fils d'Antonio de Gondi et de Marie Catherine de Pierrevive.

Antonio Gondi est marchand, banquier à Lyon, receveur des domaines royaux de Lyon, échevin et conseiller de Lyon, maître d'hôtel d'Henri II de France.



François de Tournon et Gabriel de Gramont à Rome

François de Tournon sont à Rome entre janvier et septembre 1533 pour discuter de l'annulation du mariage d'Henri VIII Tudor avec Catherine d'Aragon.

François de Tournon et Gabriel de Gramont négocient aussi le mariage entre Catherine de Médicis, nièce du pape, avec Henri II de France, le deuxième fils du roi.

À cette occasion, Gabriel de Gramont détermine le pape Clément VII à se rendre à Marseille pour y rencontrer François Ier de France le 1er août 1533.


Catherine de Médicis

Mariage de Henri II de France avec Catherine de Médicis

François Ier de France veut s'allier avec Clément VII, lui-même Médicis, restaurant ainsi la paix entre la France et la papauté, faisant ainsi front commun contre Charles Quint.

Louis de Brézé et Diane de Poitiers appuient le choix de l'arrière petite-fille de Laurent le Magnifique, considérée comme une fille de marchands par les opposants à l'union.

Le contrat de mariage est signé à Marseille le 27 octobre 1533.

Henri II de France épouse à Marseille le 28 octobre 1533 Catherine de Médicis, sans grand enthousiasme. Leurs enfants sont :

Ils ne se voient que quelques jours avant les noces.

Catherine de Médicis est une femme intelligente et cultivée.

Proche de François Ier de France, elle est vite appréciée par les français.

Henri II de France, malgré ses liaisons, reste attentionné vis à vis de sa femme.

Diane de Poitiers pousse Henri II à multiplier les visites nocturnes à sa femme lorsque les rumeurs de répudiation s'élèvent devant la stérilité prolongée du couple.

Durant les onze premières années de leur union, Catherine de Médicis ne donne aucun enfant à Henri II.

Leurs enfants garderont de l'héritage syphilitique de François Ier de France et de Laurent le Magnifique une fragilité congénitale qui sera fatale à la survie de la dynastie.

Sur les 10 enfants seulement 3 survivront à l'âge adulte.

Trois seront Roi de France : François II de France, Charles IX de France, Henri III de France.

Clément VII donne une messe fastueuse suivi d'un banquet et d'un bal masqué.

Françoise de Brézé, fille de Diane de Poitiers, est aux commandes de la maison de Catherine de Médicis.

Jacqueline de Rohan-Gyé est dame d'honneur de Catherine de Médicis.



Liaison de Henri II de France avec Diane de Poitiers

En 1533, Henri II de France a une passion pour Diane de Poitiers, de vingt ans son aînée.

Elle fait son éducation sentimentale.

Leur liaison est connue publiquement.



Blaise de Lasseran de Lieutenant d'une compagnie languedocienne

Blaise de Lasseran est seulement gendarme dans la compagnie d'Henri II d'Albret pendant plusieurs années.

En 1534, la création par François Ier de France de légions nationales permet à Blaise de Lasseran de devenir lieutenant d'une compagnie languedocienne.


François III de Bretagne par Corneille de Lyon

Mort de François-Marie II Sforza Duc de Milan

Conquête du Bugey, de la Bresse, de la Savoie et du Piémont

François-Marie II Sforza meurt le 1er novembre 1535 sans héritier.

François Ier de France réclame le Milanais pour Henri II de France, son fils.

François Ier estime que sa meilleure chance d'obtenir le duché de Milan est de négocier un échange de territoires.

Il décide pour cela de s'emparer de la Savoie, sachant que Charles Quint, son principal rival en Milanais, ne pourra pas facilement abandonner Charles III de Savoie qui est son beau-frère et son allié.

S'appuyant sur les prétentions de sa mère Louise de Savoie, il pénètre donc en Piémont, alors neutralisé par un grave conflit avec Berne et Genève.

Il envoie à la tête de ses troupes François III de Bretagne et Henri II de France, avec ordre de ne pas s'attaquer directement au Milanais.

Envoyé à la tête d'une armée en 1535, Philippe Chabot conquiert rapidement le Bugey, la Bresse, la Savoie et le Piémont.



François de Scépeaux au service d'Henri II de France

En 1536, François de Scépeaux s'attache à la maison d'Henri II de France, alors duc d'Orléans.


Charles II d'Orléans - par Corneille de Lyon - 1536 au cours du séjour de plusieurs mois qu'y fit la cour - Huile sur bois

Mort de François III de Bretagne Dauphin de Viennois et Duc de Bretagne

Mort de Sebastiano de Montecuculli

Henri II de France Dauphin de Viennois et Duc de Bretagne

Charles II d'Orléans Duc d'Orléans

En août 1536, François de Bretagne est pris d'un malaise lors d'une partie de paume après avoir bu un verre d'eau glacée.

Le verre d'eau lui est apporté à sa demande par le Comte Sebastiano de Montecuculli, seigneur piémontais de sa suite, commissaire de Charles Quint.

François III de Bretagne, Dauphin de Viennois, meurt au château de Tournon en Ardèche quelques jours plus tard le 10 août 1536.

De nombreuses rumeurs circulent à l'époque.

Persuadé que son héritier a été empoisonné sur ordre de Charles Quint, François Ier de France fait arrêter Sebastiano de Montecuculli.

Celui-ci est jugé coupable, condamné à mort et écartelé à Lyon, en présence de François Ier de France et de la Cour.

Les quartiers de son corps sont pendus aux 4 portes de la ville.

D'autres rumeurs attribuent la mort aux Médicis.

François III de Bretagne n'a contracté aucun mariage et n'a aucune descendance légitime ou illégitime.

La famille de Catherine de Médicis, épouse d'Henri II de France, n'a qu'à éliminer François III de Bretagne pour faire accéder Catherine au trône de France.

D'autres enfin disent que François III de Bretagne serait mort d'une trop fatigante nuit d'amour avec Mademoiselle de L'Estrange, sa maîtresse.

La thèse de la mort naturelle par pleurésie, contractée dans des forteresses insalubres espagnoles quand il était otage de Charles Quint, reste la plus admise.

Henri II de France devient Duc de Bretagne et Dauphin de Viennois.

Mais il ne gouverne pas la Bretagne dont son père garde l'usufruit.

La situation de Diane de Poitiers est encore renforcée.

Sous prétexte d'hommages platoniques, Henri II de France adopte pour sa livrée ordinaire les couleurs de Diane : le noir et blanc (noir et blanc rayée d'or).

Henri II de France identifie l'emblème, le croissant, à celui que la mythologie attribue à la divinité chasseresse, arbore le monogramme fameux où le H et le D s'entrelacent.

Diane de Poitiers n'en entretient pas moins avec Catherine de Médicis des rapports qui se veulent cordiaux.

Elle est officiellement la gouvernante des enfants que Catherine de Médicis, après 11 ans de stérilité, met enfin au monde.

Catherine de Médicis se résigne, serre les dents et attend sa revanche.

En 1536, Charles II d'Orléans se voit offrir l'apanage du duché d'Orléans par Henri II de France, son frère.

Charles II d'Orléans a comme page Pierre de Ronsard.



Naissance d'Henri III de Lenoncourt

Henri III de Lenoncourt naît à Toul vers 1537, fils d'Henri II de Lenoncourt et de Marguerite de Broyes.



Campagne en Piémont

Prise de Veillane

Prise du château de Suze

Henri II de France commande en 1537, l'armée que François Ier de France, son père, envoie en Piémont et prend l'avantages sur l'armée des Impériaux, commandée par le marquis du Guast.

Henri II de France force le Pas-de-Suze.

François Gouffier le Jeune fait ses premières armes auprès Henri II de France au siège du Pas de Suze.

Henri II de France prend Veillane, Rivoles, Montcallier,...

Charles Ier de Cossé commandait cent chevau-légers à la prise de Veillane et à celle du château de Suze en 1537.



Mariage de François Ier de Clèves avec Marguerite de Bourbon-Vendôme

François Ier de Clèves épouse au château du Louvre à Paris le 10 ou le 20 janvier 1538 Marguerite de Bourbon-Vendôme, fille de Charles IV de Bourbon-Vendôme et de Françoise d'Alençon. Leurs enfants sont :

Le contrat de mariage date du 19 janvier 1538 au château du Louvre à Paris.

Un bal masqué est organisé dans lequel :

sont costumés en satyres.



Mariage de Jehan IV du Quélennec avec Jehanne de Maure

Jehan IV du Quélennec est Seigneur du Quélennec, de Quintin, du Hart, de Villepépin, du Vaugaillart, de Carnoët, Baron du Pons et de Rostrenen, Vicomte du Faou et de Coëtmur.

Jehan IV du Quélennec épouse en 1538 Jehanne de Maure, fille du comte François de Maure, Baron de Lohéac, Vicomte de Fercé, et d'Hélène de Rohan. Leurs enfants sont :

Jehanne de Maure reçoit en dot de ses parents 2 000 livres de rentes assises sur les terres de la Clarté, Brétignolles.

Jeanne de Maure est protestante, et habite son manoir de la Clarté avec ses enfants.



Liaison de Henri II de France avec Filippa Duci

Lors d'une campagne au Piémont, Henri II de France a une liaison avec Filippa Duci ou Ducci une Piémontaise. Leur enfant est :



Diane de Poitiers Maîtresse de Henri II de France

On estime généralement d'après leur correspondance que c'est en 1538 que Diane de Poitiers devient la maîtresse d'Henri II de France

Intelligente, passionnée, de haute noblesse, consciente de son prestige et de son influence, elle est de 20 ans plus âgée que son amant.

Leur relation amoureuse, parfois évoquée complaisamment par des écrivains comme Pierre de Brantôme, reste en fait d'une extrême discrétion.

L'emprise que Diane exerce sur Henri est complexe : nettement plus âgée et plus cultivée que lui et l'ayant de surcroît en partie éduqué, elle est autant sa marraine, sa dame objet d'amour platonique et sa conseillère que sa maîtresse.

Catherine de Médicis s'accommode de l'aventure d'Henri avec Diane de Poitiers et la laisse même les conseiller.

Le grand père maternel de Catherine (fille de Madeleine de la Tour d'Auvergne) est le frère de la grand-mère paternelle de Diane de Poitiers, elles sont donc parentes.

C'est d'ailleurs autant en belle-mère mi protectrice mi-abusive qu'en rivale que Diane agace Catherine.



Naissance de Diane de France

Diane de France naît à Paris le 25 juillet 1538, fille naturelle d'Henri II de France et de Filippa Duci. Cette naissance fait taire les rumeurs concernant la possible stérilité d'Henri II.

Elle est élevée par Diane de Poitiers, ce qui fait dire à certains qu'elle était sa fille et celle du roi (dixit Brantôme). Elle eut une éducation soignée, parlait plusieurs langues (espagnol, italien, latin), jouait de plusieurs instruments et dansait fort bien.


Beatriz de Silva (vers 1537) - Musée Condé à Chantilly

Mariage de Sébastien de Montbel avec Beatriz de Silva

Assez jolie, Beatriz de Silva attire l'attention de Sébastien de Montbel.

Il est aussi Comte de Montbel, seigneur de Montelier et de Nattage et chevalier de l'ordre de Savoie.

Sébastien de Montbel épouse au palais du Louvre à Paris le 17 septembre 1539 Beatriz de Silva (vers 1510-1582), Comtesse d'Entremonts. Leurs enfants sont :

Les témoins sont Henri II de France et Catherine de Médicis.

Le mariage est célébré par l'évêque de Soissons.

Peu de temps, Beatriz de Silva quitte le service de la reine Éléonore.

Le couple réside la plupart du temps en Savoie à Saint-André de Briord.



Henri II d'Albret et Marguerite d'Angoulême à Mont-de-Marsan

Henri II d'Albret et Marguerite d'Angoulême sont de passage à Mont-de-Marsan en 1541.



Mariage de Guillaume de Clèves avec Jeanne III d'Albret

En présence de François Ier de France, un an après la signature, Guillaume de Clèves épouse en grande pompe au Château de Chatellerault le 13 ou 14 juin 1541 Jeanne III d'Albret (1528-1572), fille d'Henri II d'Albret et de Marguerite d'Angoulême.



Disgrâce d'Anne de Montmorency

Guillaume Poyet emprisonné

Réhabilitation de l'amiral Chabot

Dans les dernières années de règne de François Ier de France renonce à une politique pacifique.

Deux factions se forment dans l'entourage du Roi :

En 1541, Anne de Pisseleu pousse le roi à disgracier Anne de Montmorency à la politique duquel son parti est opposé.

La rupture entre François Ier de France et éclate car Henri II de France est très attaché à Anne de Montmorency.

Les amis d'Anne de Pisseleu reviennent à la Cour.

Cette dernière fait chasser Guillaume Poyet qui est emprisonné.

L'amiral Philippe Chabot est réhabilité.

François de Tournon se rallie à Anne de Pisseleu.

Le Conseil du roi subit un changement radical avec le passage :

François de Tournon est un des principaux interlocuteurs des agents étrangers à la cour et un des concepteurs de la diplomatie française et va intervenir dans les discussions avec Rome et dans les rapports avec Charles Quint et les princes allemands.



Mariage de Côme Clausse de Marchaumont avec Marie Bourgeois

Cosme ou Côme Clausse de Marchaumont est fils de Jean Clausse (mort en 1504), Seigneur de Marchaumont en Picardie et correcteur à la chambre des comptes de Paris, et de Philippe de Bailly.

Côme Clausse de Marchaumont épouse Marie Bourgeois, fille de François Bourgeois dit Burgensis, premier médecin de François Ier de France. Parmi leurs 9 fils et 4 filles citons :



Naissance d'Henriette de Clèves

Henriette de Clèves naît à La Chapelle-d'Angillon dans le Cher le 31 octobre 1542, fille de François Ier de Clèves et de Marguerite de Bourbon-Vendôme.

Elle a pour parrain Henri II de France.



Neuvième guerre d'Italie

Siège de Perpignan

Prise d'Ivoy, Arlon et Luxembourg

En 1542, au début de la Neuvième guerre d'Italie, François Ier de France décide d'ouvrir les hostilités simultanément sur 2 fronts, au nord et au sud.

Au nord, Charles II d'Orléans conduit les troupes vers le Luxembourg avec l'aide de Claude de Lorraine-Guise et François Ier de Lorraine-Guise, son fils.

Au sud, Henri II de France doit reconquérir le Roussillon et Perpignan aux mains des Impériaux.

En l'absence de son mentor Anne de Montmorency, Henri II de France commande seul une armée pour la première fois.

Le 23 août 1542, Henri II de France lance l'assaut sur Perpignan mais essuie un échec.

Henri II de France se résout alors à tenir le siège autour de la ville qui résiste.

François II de Saint-Nectaire sert au siège de Perpignan.

Louis III de Bourbon-Vendôme et Charles de Bourbon-Montpensier servent contre Charles Quint en Roussillon en 1542

François-Armand XVI de Polignac sert lors de ce siège.

La jeune noblesse de l'armée française est livrée au plaisir et au jeu sous les tentes du prince.

Elle veille peu aux mouvements des assiégés.

Ceux-ci font une sortie, comblent les tranchées et se portent sur le parc de l'artillerie.

Ils détruisent la majeure partie de l'artillerie lourde française

Charles Ier de Cossé s'avance une pique à la main, reçoit tout le feu des ennemis, et, malgré une blessure à la cuisse, entretient le combat jusqu'à l'arrivée de l'infanterie qui le dégage.

Henri II de France lui dit en l'embrassant : qu'il voudrait être Brissac, s'il n'était pas dauphin.

Le siège s'enlise.

Une épidémie frappe le camp français, affaiblissant considérablement les troupes.

Au cours de ce siège, Ambroise Paré, accompagnant l'armée française, a l'idée d'une nouvelle technique.

Charles Ier de Cossé ayant reçu une balle dans l'épaule

Ambroise Paré a l'idée de replacer le blessé dans la position initiale au moment de l'impact pour révéler l'emplacement de la balle perdue et ainsi permettre à Nicole Lavernault, chirurgien d'Henri II de France de l'extraire.

L'arrivée d'une armée de secours espagnole commandée par Ferdinand Alvare de Tolède oblige les Français à lever le siège et à battre en retraite.

François Ier de France est obligé de donner l'ordre à son fils aîné de battre en retraite en septembre 1542.

Enchaînant les succès sur le front du nord, Charles II d'Orléans réussit à prendre successivement Ivoy, Arlon et Luxembourg.

Abandonnant cependant le duché de Luxembourg, Charles II d'Orleans rejoint Henri II de France sous prétexte de lui apporter son aide et des pièces d'artillerie supplémentaires.

Vu l'inimitié (réciproque) de Charles II d'Orléans envers Henri II de France, personne n'est dupe que la réelle intention de Charles II d'Orléans sont plutôt de ne pas laisser toute la gloire rejaillir uniquement sur son aîné en cas de victoire à Perpignan.

Mais le temps d'arriver au sud, le siège de la ville est déjà perdu tandis que les Impériaux arrivent à reprendre le Luxembourg 2 jours plus tard.

Charles II d'Orléans reçoit le courroux de son père pour avoir abandonné sa conquête et Henri II de France se voit retirer son commandement militaire.

François Ier de France réalise à quel point l'animosité entre ses 2 fils peut se révéler désastreuse pour le royaume.



Henri II de Lenoncourt Comte de Nanteuil-le-Haudouin

En mai 1543, Henri II de Lenoncourt fait ériger en comté la seigneurie de Nanteuil-le-Haudouin, appartenant à Marguerite de Broyes, son épouse.


Portrait de François II de France à Plessis-les-Tours

Naissance de François II de France

François II de France naît à Fontainebleau le 19 janvier 1544, fils d'Henri II de France et de Catherine de Médicis.

Diane de Poitiers se fait confier l'éducation de leurs enfants, qu'elle conserve jusqu'en 1551.

Catherine de Médicis, dont la position se consolide grâce à la mise au monde un héritier concède son ascendant à la favorite.

François II de France est baptisé à Fontainebleau le 10 février 1544.

Philippe Strozzi di Piero devient page de François II de France.



Henri II de Lenoncourt Gouverneur d'Ivry

En 1544, Henri II de Lenoncourt devient Gouverneur d'Ivry.


La cité fortifiée de Saint-Dizier et son château 10 ans après le siège René de Chalon Guillaume Ier d'Orange-Nassau par Anthonis Mor

Siège de Saint-Dizier

Mort de René de Chalon

Sac de Joinville-en-Champagne

Après le désastre de Cérisoles dans le Piémont, Charles Quint est sur le point de perdre le Milanais.

Dans le cadre de la neuvième guerre d'Italie, Charles Quint ouvre un second front dans le nord de la France pour empêcher François Ier de reconquérir le Milanais.

Les troupes impériales pénètrent dans le duché de Lorraine au printemps 1544 pour attaquer la Champagne.

Il s'est assuré l'alliance de l'Angleterre, qui doit dépêcher un corps expéditionnaire en Picardie à l'automne.

Maurice de Saxe sert l'empereur Charles Quint, contre la France.

Claude II de Lorraine combat dans l'armée d'Antoine II de Lorraine.

Charles Quint assiège Saint-Dizier et fait mettre à sac Joinville en Champagne.

François II de Saint-Nectaire sert en Champagne.

Louis IV de Bueil, gouverneur militaire de Saint-Dizier, assure la défense de la ville assisté par Louis de Bimont et Eustache de Bimont dit capitaine Lalande.

Ils peuvent compter sur 2 000 soldats, 100 gens d'armes de Charles II d'Orléans, 800 bourgeois et 75 jeunes volontaires.

Louis IV de Bueil fait hisser en haut du clocher de l'église des canons qui visent le cantonnement espagnol au sud.

Charles Quint amène en personne des renforts aux troupes assurant le siège, menant le 13 juillet 1544 sous les murs de la ville une armée de 14 100 soldats (dont 1 600 sapeurs).

Lors de l'assaut du 14 juillet 1544, les assiégés se défendent vigoureusement, malgré le feu continu de l'artillerie ennemie qui brise l'épée de Louis IV de Bueil et une partie de son armure.

Au cours d'un assaut très violent, René de Chalon, capitaine des impériaux, est frappé à mort par les défenseurs, et agonise le 15 juillet 1544 avec Charles Quint à son chevet.

Louis IV de Bueil envoie une dépêche à François Ier de France, qui ordonne alors une procession et une messe d'action de grâces pour célébrer ce succès.

La ville de Saint-Dizier se voit octroyer la devise qui lui est restée : Regnum sustinent (ils soutiennent le royaume).

Le 23 juillet 1544, les avant-postes français tombent sous les coups des assaillants.

Le 23 juillet 1544, les avant-postes français tombent sous les coups des assaillants.

Une armée menée par Henri II de France prend position à Jâlons entre Châlons-en-Champagne et Épernay.

Elle tient en respect les assiégeants et les dissuade de tenter un nouvel assaut meurtrier.

Saint-Dizier est épuisée et, le 3 août 1544, Louis IV de Bueil envoie à Claude de Lorraine-Guise une lettre dans laquelle il lui fait part de l'impossibilité pour Saint-Dizier de tenir plus longtemps, faute de munitions et de vivres.

Cette lettre est interceptée par les Impériaux, qui s'empressent d'en tirer parti.

Nicolas Perrenot de Granvelle, chancelier de l'empereur, possède le chiffre utilisé par Louis IV de Bueil, et n'a aucun mal à déchiffrer la missive.

Il possède également le sceau de Claude de Lorraine-Guise.

Le 7 août 1544, les assiégés reçoivent une lettre portant le fameux sceau, et les invitant à se rendre dans les meilleures conditions possibles.

Saint-Dizier se rend le 17 août 1544.

Mais de graves problèmes financiers empêchent Charles Quint de rémunérer ses troupes, où se multiplient les désertions.

Charles Quint renonce à se retourner contre l'armée d'Henri II de France et marche sur Soissons.

François Ier de France salue l'héroïsme des habitants de Saint-Dizier.

François Ier de France, menacé sur toute sa frontière nord, doit rappeler des forces du Piémont, empêchant François de Bourbon-Vendôme de concrétiser les bénéfices de la victoire de Cérisoles.

En 1544, Charles Ier de Cossé est envoyé avec sa cavalerie légère et 2 000 fantassins à Vitry-en-Perthois.

De là, il harcèle l'armée impériale, enlève ses fourrageurs, coupe ses convois.

Louis III de Bourbon-Vendôme et Charles de Bourbon-Montpensier servent contre Charles Quint en Champagne.

Charles de Bourbon-Montpensier est fait prisonnier près de Châlons-sur-Marne.

Charles Quint détache sur lui 4 000 hommes avec un train d'artillerie.

La partie était trop inégale, Charles Ier de Cossé l'abandonne, et se retire vers Chalons.

Dans une vive escarmouche, Charles Ier de Cossé est pris 2 fois et 2 fois délivré par ses troupes.



Siège de Boulogne

Siège de Montreuil-sur-Mer

En 1544, Henri VIII Tudor offre son appui à Charles Quint, trop heureux de pouvoir soulager la pression française.

Un important corps expéditionnaire anglais part de Calais, se divise en 2 corps d'armée, avec pour mission première de sécuriser les territoires adjacents :

Ils ravagent les côtes jusqu'à l'estuaire de la Somme.

Quelques semaines plus tard, Henri VIII Tudor prend lui-même la direction du siège.

Les bas quartiers de la ville, peu protégés, tombent après quelques jours de bombardement, puis les tirs se poursuivirent jusqu'en août 1544.

En septembre 1544, une brèche est ouverte dans les remparts de la ville haute, mais le donjon tient toujours.

Les tirs d'artillerie des défenseurs français empêchant toute approche, les Anglais entreprennent de saper les fondations de l'édifice.

Le 13 ou le 18 septembre 1544, après 60 jours de siège, Jacques Ier de Coucy, Seigneur de Vervins, gouverneur militaire, offre la reddition de la ville.

L'armée d'Henri II de France, renforcée de contingents franco-italiens rappelés du Piémont, contre-attaque sur Montreuil-sur-Mer, et contraint Thomas Howard à lever le siège.

Henri VIII Tudor lui-même repart pour l'Angleterre à fin septembre 1544, ordonnant à ses deux généraux, Thomas Howard et Charles Brandon, de défendre Boulogne à n'importe quel prix.

Mais les deux ducs de Norfolk et Suffolk ne laissent qu'une garnison de 4 000 hommes dans la citadelle, et replient prudemment le reste de leurs forces sur Calais.

L'armée anglaise, en infériorité numérique, est encerclée à Calais et Henri II de France, maître du terrain, se consacre alors au siège de Boulogne.

François Ier de France doit faire face au manque de ressources financières.

François Ier de France charge Jacques Ier de Coucy de reprendre la citadelle et de construire un fort près la Tour d'Ordre.

Ses troupes, mal payées, manquent de peu la prise de Boulogne le 3 octobre 1544.

Jacques Ier de Coucy construisit le fort au-dessous du lieu qui avait été prescrit.

Sa cavalerie est battue dans une sortie, et l'armée est obligée de se retirer.

S.Les troupes se livret au pillage plutôt que d'attaquer la citadelle.

Dans les 3 années qui suivent, ni l'Angleterre ni la France ne pourront disposer de suffisamment d'argent pour reprendre une guerre ouverte.


Batailles dans le nord de la France avant la trêve de Crépy-en-Laonnois

Mort d'Antoine II de Lorraine

François Ier de Lorraine Duc de Lorraine et de Bar

Paix de Crépy-en-Laonnois

Antoine II de Lorraine meurt de maladie à Bar-le-Duc le 14 juin 1544.

François Ier de Lorraine, son fils, devient duc de Lorraine et de Bar en 1544.

François Ier de Lorraine poursuit la politique paternelle de neutralité et sert d'intermédiaire entre François Ier de France et Charles Quint.

Les deux souverains sont en effet ruinés par des années de guerre et doivent renoncer à poursuivre le conflit, faute de subsides suffisants pour payer leurs armées respectives.

Claude d'Annebault négocie une paix peu avantageuse avec Charles Quint.

Antoine Sanguin, gouverneur de Paris, fait partie des négociateurs de la paix.

La trêve de Crépy-en-Laonnois met un terme à la neuvième guerre d'Italie sans aucun vainqueur.

Le 16 ou le 18 septembre 1544, François Ier de France et Charles Quint signe la paix à Crespi ou Crépy-en-Laonnois dans l'Aisne au sein de l'église Notre-Dame :

Charles II d'Orléans, fils de François Ier de France, doit épouser

En contrepartie, François Ier de France doit apanager Charles II d'Orléans des duchés :

tout en évacuant le Piémont et la Savoie.

Saint-Dizier est restituée à la France.

Charles II d'Orléans reçoit en apanage le duché du Bourbonnais, mais aucun des deux partis n'applique ces clauses, retardant délibérément leur exécution.

Charles Quint choisit finalement de sacrifier le Milanais et le mariage de Charles II d'Orléans avec Anne d'Autriche (1528-1590) est fixé le 18 septembre 1545.

Henri II de France proteste vigoureusement aussi contre ce traité qu'il finit par signer.

Henri II de France considère les territoires de son aïeule Valentine Visconti lui reviennent de droit.

Cette paix séparée permet à la France de lutter contre le seul Henri VIII Tudor.



Prise de Maubeuge

Henri II de France prend le château d'Emeri, et la ville de Maubeuge en 1544.



Mort de Charles II d'Orléans

Charles II d'Orléans et Henri II de France semblent se réconcilier.

Les deux frères font route ensemble pendant l'automne 1545 vers Boulogne-sur-Mer alors assiégée par les Anglais.

Les circonstances de la mort de Charles II d'Orléans sont décrites dans une lettre écrite d'Amiens par le nonce du pape le 18 septembre 1545 adressée aux présidents du concile de Trente.

Charles II d'Orléans serait arrivé le 4 septembre 1545 au camp de François Ier de France entre Abbeville et Montreuil alors que la peste ravage la région.

Son appartement ne lui plaisant pas, Charles II d'Orléans va dans une maison où 8 personnes viennent de mourir de cette maladie.

Mis en garde contre le péril, Charles II d'Orléans :

Charles II d'Orléans ne tarde pas à éprouver de la fièvre, s'alite et reçoit la confession en l'abbaye bénédictine de Forest-Montiers en Picardie.

Le 9 septembre 1545, malgré une amélioration de son état, il fait une rechute et réclame le viatique.

On doit empêcher physiquement à 3 reprises Henri II de France de se rendre au chevet de Charles II d'Orléans par crainte de la contagion.

Toutefois, Charles a droit à la visite de François Ier auquel il confie ces derniers mots :

François Ier de France s'évanouit alors de douleur puis, reprenant ses esprits, ordonne l'évacuation des lieux contaminés.

Charles II d'Orléans meurt à l'abbaye bénédictine de Forest-Montiers près d'Abbeville le 9 septembre 1545.

Cela affecte beaucoup François Ier de France.

Ce décès rend caduques les clauses du traité de Crépy-en-Laonnois.



Mort de Pietro Lando Doge de Venise

Francesco Donato Doge de Venise

Pietro Lando meurt en 1545.

Francesco Donato devient le 79e Doge de Venise élu en 1545.

Francesco Donato fait respecter la neutralité de la république, malgré l'opposition de Charles Quint et d'Henri II de France.

Francesco Donato fait construire l'hôtel des Monnaies et la bibliothèque, et enrichit le palais Ducal des œuvres des meilleurs maîtres.



Bruit concernant Guy Chabot

Henri II de France fait courir le bruit, à l'instigation sans doute de Diane de Poitiers, que Guy Chabot doit à sa belle-mère, Magdelaine de Puyguyon, seconde épouse de son père, le baron Charles Ier Chabot, des faveurs de toutes sortes.

Anne de Pisseleu, outragée, demande à Francois Ier, son royal amant, justice de ces bruits calomnieux, et Francois Ier ne peut qu'accéder à sa demande.

Henri II de France craint la colère de son père. François de Vivonne, ami du dauphin et redoutable bretteur, se dévoue pour dire que c'est lui l'auteur de ces bruits, et qu'il n'a d'ailleurs fait que répéter ce que Guy Chabot lui a dit.

Guy Chabot ne peut, à son tour, que demander au roi la permission de venger son honneur, mais Francois Ier ne donnera jamais son accord, bien conscient qu'il ne s'agit là que de querelles de femmes jalouses.



Naissance d'Élisabeth de France

Élisabeth de France naît à Fontainebleau en 1545 ou le 2 avril 1546, fille d'Henri II de France et de Catherine de Médicis.



Claude Gouffier Grand écuyer

En 1546, Claude Gouffier succède à Jacques Ricard, dit Galiot, dans la charge de grand écuyer de France, ce qui le fait nommer Monsieur le Grand.

Il organise les joutes royales tant appréciées de Henri II de France.



Louis VI de Rohan-Guémené Comte de Montbazon

Montbazon, à une dizaine de kilomètres de Tours, porte d'abord le titre de baronnie.

Montbazon est érigée en comté en faveur de Louis VI de Rohan-Guémené par lettre d'Henri II de France en février 1547.


Henri II de France - Atelier de François Clouet vers 1550 Après le Couronnement d'Henri II de France - à Corbeny - Charles Ier Cardinal de Lorraine - en tenue de cardinal, sur la droite - Livre d'heures de Henri II -de France - BnF

Mort de François Ier de France

Henri II de France Roi de France

Éviction du pouvoir d'Anne de Pisseleu et de ses amis

Malade, sans doute atteint de la syphilis, François Ier est affaibli.

Il se prépare à la mort, demandant l'extrême onction le 29 mars 1547.

François Ier de France meurt le 30 ou le 31 mars 1547.

La messe de funérailles est célébrée par Louis de Bourbon-Vendôme le 22 ou le 23 mai 1547.

Le 24 mai 1547, les corps de François Ier de France, de Charles II d'Orléans et de François III de Bretagne sont inhumés à la basilique Saint-Denis sur ordre d'Henri II de France.

Claude d'Annebault porte le coffret contenant le cœur, puis mène le cortège jusqu'à Saint-Denis.

Éléonore d'Autriche, sa veuve, va se réfugier avec sa suite dans les Pays-Bas espagnols, chez sa sœur, Marie de Habsbourg.

L'antipathie de Diane de Poitiers oblige Jean IV de Brosse à se retirer en Bretagne,

François Ier de France, le plus fastueux de la dynastie des Valois, a prouvé tout au long de son règne son remarquable sens politique en renforçant l'autorité royale et en posant les bases d'un État centralisé.

Son règne de 32 ans marque profondément le XVIe siècle français, transformant à l'extérieur les guerres d'Italie en un affrontement avec les Habsbourg, donnant, à l'intérieur, une impulsion décisive à la pratique d'une "monarchie absolue".

Ses portraits, que ce soit celui plus décoratif de Clouet ou celui plus psychologique du Titien, nous montrent un cavalier rieur, tout à la fois athlétique et élégant, type accompli de l'homme de la Renaissance, aimable et séducteur, dénué de scrupules s'il est nécessaire.

Mais François Ier de France est en même temps fantasque, sujet aux emballements, d'une intelligence un peu superficielle.

Prince de la Renaissance, il est amateur de femmes et de belles choses ; ouvert aux nouveautés de l'époque, il est mécène et lui-même quelque peu artiste.

Face à l'échec français des ambitions italiennes, la puissance de Charles Quint dissimule l'invraisemblable tour de force que constitue le maintien de la disparate puissance habsbourgeoise progressivement recentrée des Flandres à l'Espagne.

À l'intérieur de la France, la croissance des besoins financiers, n'aboutit pas à la mise en place d'un système fiscal cohérent.

D'emprunts en vénalité des offices, d'inflation involontaire en maniements des monnaies se dégage un certain style financier français, qui durera jusqu'en 1789.

Si le mot absolutisme a un sens, sa progression est incontestable.

Signe des temps : l'emblème des Valois est déjà le soleil (à côté de la salamandre), l'expression "Sa Majesté" devient obligatoire et c'est François Ier de France qui a forgé la formule "Car tel est notre bon plaisir."

Ainsi, qu'il s'agisse de la situation extérieure ou intérieure, le règne de François Ier de France se termine sans apporter rien de décisif.

L'Espagne reste virtuellement très dangereuse, la question protestante est en suspens, le problème financier n'est pas résolu.

Finalement, la grande réussite du monarque se situe sur le plan intellectuel et artistique.

Il a aussi fait appel aux grands artistes italiens tels que Léonard de Vinci, Benvenuto Cellini, le Primatice.

Son règne s'auréole du prestige de l'école de Fontainebleau.

François Ier de France ne valait peut-être pas, sur le plan personnel, son adversaire Charles Quint.

Pourtant, sans la conquête de l'Amérique, il l'eût probablement emporté sur lui.

C'est l'Amérique qui, par le poids de ses richesses, a fondé la puissance habsbourgeoise et, paradoxalement, ce sont les découvreurs et les conquistadores espagnols et italiens qui ont empêché, jusqu'au XVIIe siècle, cette suprématie française sur l'Europe occidentale qui se dessinait déjà au temps de Saint-Louis.

Face à cette situation nouvelle, dont on ne peut reprocher à François Ier de France d'avoir mal mesuré l'importance, le mérite du Roi a été de maintenir, tant bien que mal, l'équilibre.

Parallèlement à ses activités internationales, François Ier de France poursuit l'unification de la France, jusque là constituée de différentes régions plus ou moins indépendantes.

François Ier de France a réussi à conserver le domaine royal.

Ses rêves italiens n'ont pu se réaliser, engloutissant beaucoup d'argent et coûtant de nombreuses vies.

A l'intérieur du pays, il réussit à asseoir son autorité face au parlement, la noblesse ou le peuple quand ce dernier se révolte suite aux pressions fiscales.

Le bilan culturel est lui très important.

François Ier de France encourage également les lettres en favorisant la traduction des écrits grecs et latins.

François Ier de France soutient les artistes de la Renaissance.

Il fait appel aux architectes italiens comme Sébastiano Serlio, aux peintres comme Giovanni Battista Rosso ou Lucas Penni, à l'ébéniste Francisque Scibec de Carpi.

La France entre dans la modernité.

François Ier de France assoit son pouvoir sur trois plans : religieux, féodal et juridique.

Son pouvoir paraît absolu et véhiculé par les images qu'il y associe.

Il se fait peindre en 1526 par Jean Clouet et en 1530 par François Clouet, fils du précédent peintre.

Il veut donner l'image d'un bon cavalier, d'un courageux chevalier et d'un séducteur.

L'administration est composée de personnes détenant ce qui est appelé un office. Illimitée dans le temps, cet office peut être acquis.

Cela intéresse la bourgeoisie qui souhaite s'élever dans la société et permet à François Ier de France de récupérer de l'argent.

Les officiers les plus proches du Roi sont des nobles, principalement d'épée.

Mais l'ascension des bourgeois formant la noblesse de robe est importante durant le règne de François Ier de France.

En 1547, Henri II de France devient Roi.

Il hérite du plus puissant et du plus riche royaume européen, dont la cohésion contraste avec l'hétérogénéité de l'Empire des Habsbourg et la multiplicité de petits États.

Mais il doit faire face à la coalition antifrançaise d'une partie de l'Europe occidentale.

Henri II de France est physiquement un homme mince, aux épaules larges, au visage agréable. Il est devenu hypocondriaque à cause de son emprisonnement en Espagne, en compagnie de son frère, de l'âge de 7 à 10 ans. Peu curieux intellectuellement, on le dit moyennement intelligent. Il préfère les exercices physiques, notamment le jeu de paume dans lequel il excelle. Il rétablit les tournois.

Du temps de François Ier de France, Diane de Poitiers partage toute l'influence à la cour avec Anne de Pisseleu. Chacune d'elles a son parti, et leur rivalité occasionne plusieurs scènes scandaleuses.

Anne de Pisseleu reste la favorite en titre de Francois Ier jusqu'à sa mort. Mais après, Anne de Pisseleu doit restituer les bijoux que Francois Ier lui avait offerts. Elle subit un procès en haute trahison pour ses relations avec Charles Quint. Puis elle est bannie de la cour. Ses amis sont évincés du pouvoir.

Anne de Pisseleu est poursuivie impitoyablement par la jalousie de Diane de Poitiers, qui a subi ses années de pouvoir.

Henri II de France confie les postes clés à ses amis et à ceux de Diane de Poitiers.

Claude d'Annebault est disgracié.

Cependant, sa charge d'amiral lui permet de continuer à servir le roi.

Henri II de France rappelle Anne de Montmorency de l'exil où l'avait confiné François Ier de France.

Henri II de France admire beaucoup le connétable qu'il appelle son compère, et lui rend sa puissance, partagée toutefois avec les Guise.

Il met en place une police expéditive qui fait naître ce proverbe :

Dieu nous garde des patenôtres de Monsieur le connétable.

François Olivier est le seul ministre de François Ier de France conservé par Henri II de France.

Il doit faire face à l'inimitié de Diane de Poitiers qui lui reproche une trop grande intransigeance envers les prodigalités de la cour.



Côme Clausse de Marchaumont Secrétaire d'État chargé des commandements

Côme Clausse de Marchaumont est président de la chambre des comptes de Nantes et intendant des affaires et domaine de Bretagne, fief traditionnellement dévolu au dauphin de France.

En avril 1547, Henri II de France nomme Côme Clausse de Marchaumont l'un des 4 secrétaires d'État chargés de ses commandements.



Jacques d'Albon Premier gentilhomme de la Chambre

Jacques d'Albon Maréchal de France

Compagnon d'enfance d'Henri II de France, le 3 avril 1547, 3 jours après la mort de François Ier de France, Jacques d'Albon est appelé au Conseil, et nommé premier gentilhomme de la Chambre.

Jacques d'Albon est gouverneur d'Auvergne, du Bourbonnais et du Lyonnais.

Jacques d'Albon, Marquis de Fronsac, Seigneur de Montrond et de Saint-André d'Apchon, est fait chevalier de Saint-Michel et Maréchal de France par Henri II de France le 29 mai 1547.



Cadeaux à Diane de Poitiers

Diane de Poitiers reçoit d'Henri II de France 100 000 écus de bijoux en 1547.

Le 14 avril 1547, Henri II de France offre à Diane de Poitiers les revenus des seigneuries de Fougères, Bazouges, Rimoux et Antrain .

En juin 1547, Henri II de France offre à Diane de Poitiers :

En septembre 1547, Henri II de France offre à Diane de Poitiers la baronnie d'Ivry.

À Chenonceau, Diane de Poitiers fait aménager sur la rive droite du Cher, par Pacello da Mercoliano le jardin qui porte son nom.

Elle confie à Philibert Delorme, son architecte ordinaire le soin de construire un pont reliant le château à la rive gauche afin d'y créer de nouveaux jardins et d'accéder à de plus grandes chasses. Ce pont faisait partie des plans originels des Bohier.

Philibert de l'Orme ou Delorme donnera son nom à un célèbre type de charpente.



Philibert Babou de La Bourdaisière Ambassadeur au Saint-Siège

Philibert Babou de La Bourdaisière devient Ambassadeur au Saint-Siège d'Henri II de France en 1547.


Pedro Gonzalès

Pedro Gonzales Offert à Henri II de France

Parmi les cadeaux venus du monde entier, se trouve un enfant de 10 ans enfermé dans une cage, cadeau provenant d'un dignitaire espagnol.

Pedro Gonzalès est offert vers 1547 à Henri II de France.

Le pelage de zibeline intrigue Henri II de France.

Le médecin de la cour diagnostique une hypertrichose ou hypertrichosis lanuginosa, un dérèglement hormonal rarissime.

Il en est le premier cas connu.

C'est une maladie congénitale rarissime qui se caractérise par un développement anormalement important du système pileux.

Henri II de France s'entiche du jeune garçon, et lui donne une excellente éducation assurée par les précepteurs royaux : Pierre Danes, Jacques Amyot et Robert Estienne.

Il latinise son nom en Petrus Gonsalvus.

Annobli, Pedro Gonzales deviendra, au cours des décennies suivantes, l'un des lettrés les plus fréquentés de Paris.



Albert de Gondi à la cour

À l'avènement d'Henri II de France à la couronne, Albert de Gondi parait à la cour en 1547.



Terrassement en vu de la construction du château d'Anet

En 1547, la construction du château d'Anet, commandité par Henri II de France pour Diane de Poitiers, débute par :



Le Coup de Jarnac

Mort de François de Vivonne Seigneur de La Châtaigneraie

À l'avènement d'Henri II de France, Guy Chabot, Seigneur de Beaucamps-le-Jeune, demande à nouveau la permission de venger son honneur. Cette demande est accueillie favorablement.

Il s'agit du dernier duel judiciaire qui sera autorisé par le Roi

La réputation de François de Vivonne, sire de la Châtaigneraie, en tant qu'escrimeur est telle que Guy Chabot prend des leçons avec un spadassin italien qui lui enseigne un coup de revers inconnu jusque-là.

Jarnac n'est donc pas l'inventeur du coup qui porte son nom.

Ce maître d'escrime prévoit d'exploiter une faiblesse de François de Vivonne, une vieille blessure reçue au genou, en choisissant une arme lourde, l'épée à deux mains, afin de le fatiguer, et de le ralentir dans ses déplacements.

François de Vivonne, s'attendant à remporter facilement le duel, prévoit de donner un superbe repas le jour même du duel.

Le duel a lieu au château de Saint-Germain en Laye le 10 juillet 1547. Le début de la rencontre est en faveur de François de Vivonne jusqu'au moment où Guy Chabot peut placer ce coup qui fendit le jarret de son adversaire. Le coup est régulier et, à la surprise générale, Guy Chabot est déclaré vainqueur.

Ce coup est alors trouvé très habile et fournit une expression qui a pris un sens odieux. Mais c'est un tort de l'usage, car le coup de Jarnac n'a rien que de loyal, et le duel se passe dans toutes les règles de l'honneur.

À la suite de cela, un jarnac s'est dit aussi pour un poignard.

François de Vivonne est tellement humilié de cette défaite qu'il arrache le soir venu les pansements de sa blessure.

François de Vivonne meurt dans la nuit.



Fortification de Montmélian par Henri II de France

Henri II fortifie Montmélian, craignant l'arrivée par les hautes-vallées des troupes espagnoles.



Claude II de Lorraine Gouverneur de Bourgogne

Grand Veneur du roi sous Henri II de France, Claude II de Lorraine est gouverneur de Bourgogne.


Robert IV de La Marck

Robert IV de La Marck Maréchal de France

Robert IV de La Marck, Duc de Bouillon et Prince de Sedan, est fait Maréchal de France en 1547 par Henri II de France.



Contrat de Mariage d'Horace Farnèse avec Diane de France

En juin 1547, les agents du pape Paul III et ceux du roi Henri II de France signent un contrat concernant le mariage d'Horace et de Diane de France. Horace reçoit la promesse du duché de Castro et une rente de 25 000 écus.



Couronnement d'Henri II de France

Henri II de France est couronné Roi de France le 25 juillet 1547 à Reims. Jacques d'Albon remplace comme grand maître de France Anne de Montmorency absent.



Naissance de Claude de France

Claude de France naît à Fontainebleau le 12 novembre 1547, fille d'Henri II de France et de Catherine de Médicis.

Elle est élevée aux côtés d'Élisabeth de France et de Marie Ire Stuart.



Cession de la seigneurie de Baudricourt

Par acte du 29 septembre 1547 et actes des 23 et 28 décembre 1550, Henri II de Lenoncourt vend la terre, seigneurie, maison forte et domination de Baudricourt à François de Bassompierre, son cousin germain, et à Marguerite de Dommartin, son épouse.

La vente porte le sceau de Charles III de Lorraine, en son tabellionnage de Mirecourt.



Renflouement des caisses

François Ier de France ayant été dans les derniers mois quelque peu laxiste sur les finances, il est nécessaire de renflouer les caisses de l'état. Anne Montmorency persuade les citoyens, par la force si nécessaire (notamment dans le Sud-Ouest), de payer leurs impôts.

Henri II de France souhaite prolonger la politique extérieure de son père, François Ier de France. Il est conseillé en cela par :

En politique étrangère, Henri II de France se montre agressif.

Les Habsbourg et les Valois s'opposant depuis 1519, Henri II de France voue une haine envers Charles Quint et souhaite se venger de Charles Quint pour sa captivité en Espagne pendant 3 ans.

Pour se préserver du danger que représente l'empereur, Henri II de France se rapproche des puissances qui pourraient contrebalancer celle de Charles Quint et intensifie ses relations :

Henri II de France s'allie avec le pape Paul III qui a besoin de la France pour installer son ambitieuse famille.



Achèvement de la salle de Bal au château de Fontainebleau

Les travaux au château de Fontainebleau sont poursuivis par Henri II de France.

L'architecte Philibert Delorme, devenu le responsable du chantier, achève les décors et les bâtiments en cours comme la salle de Bal avec ses peintures à fresque exécutées sous la direction de Nicolo dell'Abate d'après les dessins du Primatice.



Suite du siège de Boulogne

Le 9 octobre 1547, au siège de Boulogne, l'assaut des troupes d'Henri II de France est presque décisif. Toutefois, les régiments franco-italiens, livrés à eux-mêmes, commencent à se livrer au pillage : ils sont dispersés par la riposte anglaise et perdent environ 800 hommes.

L'officier anglais William Drury est capturé.



Révolte en Languedoc

En septembre 1548, Henri II de France envoie Claude II de L'Aubespine en Languedoc avec Anne de Montmorency pour combattre une révolte.



François Gouffier de Bonnivet Ambassadeur de France en Angleterre

Mort de François Gouffier de Bonnivet

Henri II de France envoie François Gouffier de Bonnivet comme ambassadeur en Angleterre en 1548.

François Gouffier de Bonnivet y meurt en 1548.



Jules Feltri de La Rovère Abbé de Saint-Victor de Marseille

Jules Feltri de La Rovère est cardinal d'Urbin.

Paul III nomme Jules Feltri de La Rovère Abbé de Saint-Victor de Marseille.

En 1548, Henri II de France nomme aussi Laurent Strozzi abbé de Saint-Victor de Marseille.



Construction du corps central du château d'Anet

En 1548, on s'attaque aux bâtiments d'habitation en commençant par le corps central du château d'Anet devant former le fond de la cour d'honneur.

Cette partie du château prolonge vers l'ouest le vieux manoir que Diane de Poitiers tient à conserver en l'incorporant à sa nouvelle demeure.

Y sont aménagés les appartements de Diane et ceux du roi, ainsi que les salles de réception.

La partie centrale de la façade principale est constituée par un portail où, pour la première fois, chaque étage est marqué par des colonnes d'un ordre différent :

Ce dernier étage est occupé par la statue de Louis de Brézé auquel Diane de Poitiers, indique une inscription latine, a dédié le monument.

Les fenêtres, divisées par des meneaux de pierre comme au siècle précédent, sont surmontées de frontons alternativement triangulaires et curvilignes.

Les intérieurs sont raffinés :

Désormais, les réceptions et les fêtes vont se succéder à Anet, y amenant la cour entière et retenant Henri II de France dans l'enchantement.



Mort de Catherine Parr

Catherine Parr meurt au Château de Sudeley à Gloucester dans le Gloucestershire le 5 ou le 7 septembre 1548 en couches. Elle est inhumée à la chapelle du château de Sudeley.

Thomas Seymour, veuf de Catherine Parr, et oncle d'Édouard VI Tudor, propose que Jeanne Grey épouse Édouard VI Tudor qui est son cousin.

Edward Seymour le Vieux a d'ores et déjà arrangé un mariage entre Édouard VI Tudor et Élisabeth de France, la fille d'Henri II de France et de Catherine de Médicis.

Ces deux unions ne sont toutefois pas conclues à cause de la mauvaise santé d'Édouard VI Tudor.



Diane de France Légitimée

Diane de France est légitimée par son père Henri II de France en 1548.



Henri II de France au Piémont

Henri II de France décide de gagner le Piémont, en août 1548, dont il s'estime le légitime possesseur.

En effet, contrairement à ses engagements, son père François Ier de France n'a pas rendu ce territoire de l'autre côté des Alpes.

Les Piémontais réservent à Henri II de France un accueil chaleureux.

Philippe de Cossé fait partie du conseil de Régence constitué pendant la campagne piémontaise de 1548.



Mort de Guillaume de Sérignan de Poitiers Seigneur de Saint-Vallier

Diane de Poitiers Duchesse de Valentinois

Diane de Poitiers Comtesse de Die

Guillaume de Sérignan de Poitiers meurt à l'été 1548 sans postérité. Diane de Poitiers, sa sœur, recueille son héritage et revendique des droits sur les Comtés de Valentinois et de Die.

Le 8 octobre 1548, Henri II de France investit Diane de Poitiers du Duché de Valentinois et du Comté de Die.

Le 16 novembre 1548, le procureur de Diane de Poitiers arrive aux lieux et ville de Crest-Arnaud et annonce la nouvelle aux autorités et à la population de Crest.


Antoine de Bourbon

Mariage d'Antoine de Bourbon avec Jeanne III d'Albret

Jeanne III d'Albret Duchesse de Bourbon

Marguerite d'Angoulême tente tout pour éviter cette union.

Antoine de Bourbon épouse à Moulins le 20 ou le 21 octobre 1548 Jeanne III d'Albret. Leurs enfants sont:

Jeanne III d'Albret devient duchesse de Bourbon.



Expéditions d'Henri II de France en Écosse

Leone Strozzi se distingue lors des expéditions d'Henri II de France en Écosse en 1548 et 1549.

François II de Saint-Nectaire sert en Écosse en 1548.



Naissance de Louis de France

Louis de France naît à Fontainebleau le 3 février 1549, fils d'Henri II de France et de Catherine de Médicis.



Procès contre Oudard du Biez

Mort de Jacques Ier de Coucy Seigneur de Vervins

Les Guise font intenter à Oudard du Biez, gouverneur de Picardie, un procès pour concussion et trahison.

En 1549, un tribunal condamne Oudard du Biez à mort.

Henri II de France commue sa peine en détention perpétuelle.

Jacques Ier de Coucy meurt en juillet 1549 décapité en place de Grève à Paris.

Oudard du Biez est contraint de monter sur l'échafaud où l'on exécute son gendre, Jacques Ier de Coucy.

Oudard du Biez est dépouillé de ses titres et dignités, et dégradé de noblesse.



Siège de Boulogne

En 1549, Henri II de France souhaite reprendre Boulogne aux anglais qu'ils détiennent depuis 5 ans.

Henri II de France déclare la guerre à l'Angleterre.

François de Scépeaux participe au siège de Boulogne.



Sacre de Catherine de Médicis

Lors du sacre par Louis de Bourbon-Vendôme de Catherine de Médicis à l'abbaye de Saint-Denis le 10 juin 1549, Diane de Poitiers préside la cérémonie vêtue de la livrée des princesses du sang.

De nombreux commentaires ont été fait sur l'ambiguïté du monogramme du roi Henri II de France, un H majuscule entouré de deux demi-cercles qui peuvent aussi bien s'interpréter comme 2 C ou 2 D.

On a fait remarquer que sur le monogramme du cabinet de Catherine de Médicis à Blois, le C est marqué sans ambiguïté.

Diane de Poitiers favorise tour à tour Anne de Montmorency et le parti des Guise. Catholique convaincue, elle pousse le roi à réprimer les protestants.



Mort de Marguerite d'Angoulême

Marguerite d'Angoulême reçoit Pierre de Ronsard, son ami, à Mont-de-Marsan.

Marguerite d'Angoulême retrouve le Béarn pour quelques mois et s'essaie aux bienfaits du thermalisme à Cauterets.

Marguerite d'Angoulême meurt à Odos-en-Bigorre le 21 décembre 1549, d'une inflammation des poumons due au froid de la nuit dans son parc. La reine meurt seule. Henri II d'Albret , son mari, arrive trop tard.

Les obsèques seront célébrées le 10 février 1550 en la cathédrale de Lescar, nécropole des rois de Navarre, où elle est inhumée.

Elle est connue pour être, après Christine de Pisan et Marie de France, l'une des premières femmes de lettres françaises.



Aveu de Louis de Silly à Henri II de France

Louis de Silly rend aveu à Henri II de France le 22 janvier 1550 pour la baronnie d'Acquigny.


Statue monumentale de bronze représentant Jules III érigée à Pérouse en 1555

Jules III Pape

Charles Quint exclut expressément Jules III de la liste des candidats.

Louis de Bourbon-Vendôme et Antoine Sanguin participent à ce conclave.

Le 5 février 1550, Georges II d'Amboise participe à Rome à l'élection de Jules III.

Jean du Bellay recueille 8 voix du conclave lors de l'élection du nouveau pape.

Mais les partisans de Farnèse et du parti français passent finalement un compromis et s'entendent sur le nom Giovan Maria de'Ciocchi del Monte, qui est élu en bonne et due forme le 7 février 1550, après un conclave de 10 semaines, sous le nom de Jules III (en latin Julius III, en italien Giulio III).

Obéissant aux promesses faites pendant le conclave, le nouveau pape ne se montre pas ingrat et enjoint à Camillo Orsini de remettre Parme entre les mains d'Octave Farnèse.

Quelques jours après, Octave Farnèse fait une entrée triomphale dans la ville et avec l'appui du pape, quelques mois après, il entre en possession de Plaisance.

Ces faits sont rapportés par Ferdinand Ier Gonzague à Charles Quint de manière négative.

Henri II de France envoie Robert IV de La Marck en ambassade auprès du pape Jules III pour lui porter son obédience filiale.

La grande faute de son pontificat est le népotisme.

Peu de temps après son accession au trône, il a accorde la pourpre à son favori, l'indigne Innocenzo del Monte, un jeune garçon de 17 qu'il a ramassé dans les rues de Parme quelques années plus tôt et qui a été adopté par Baudouin, le frère du pape. Un tel acte est le prétexte de quelques rumeurs venimeuses concernant la relation entre le pape et Innocenzo.

Jules III se montre aussi extrêmement généreux dans l'attribution à ses parents de dignités ecclésiastiques et de bénéfices.



Don du domaine de Torcy-en-Brie par Henri II de France

Le 15 février 1550, Nicolas Durand de Villegagnon devient le seigneur du domaine de Torcy-en-Brie par don du roi Henri II de France.



Antoine Sanguin Archevêque de Toulouse

Antoine Sanguin retourne en France en 1550 et est nommé archevêque de Toulouse par Henri II de France.



Paix d'Ardres

Les anglais, sentant les envies d'invasion d'Anne de Montmorency, préfèrent céder Boulogne à Henri II de France pour 400 000 écus d'or.

La signature du traité entre les Français et les Anglais a lieu le 24 mars 1550.

Pendant l'absence de François III de Pisseleu, le 8 mai 1550 Adrien de Hénencourt, doyen de la cathédrale célèbre la messe en action de grâce de la reddition de Boulogne, par Édouard VI Tudor et reçoit les serments de ce monarque et d'Henri II de France, qui jurent en cette église de maintenir la paix entre les 2 puissances.



Donation à Regnault d'Anjou

Le 10 avril 1550, au château de Nanteuil-le-Haudouin, Henri II de Lenoncourt fait donation à Regnault d'Anjou, son secrétaire, d'un hôtel et jeu de paume, rue des Bernardins.



Installation du Collège de France sur son emplacement actuel

Sous le règne d'Henri II de France, le Collège de France s'installe sur son emplacement actuel 11, place Marcelin-Berthelot à Paris (5e arrondissement).



Démission de Pierre Lizet de sa fonction de Premier président du parlement de Paris

En 1550, une intrigue de cour, ourdie par Charles Ier Cardinal de Lorraine et Diane de Poitiers, force Pierre Lizet, à se démettre de sa fonction de Premier président du parlement de Paris.

Henri II de France, auquel Pierre Lizet représente son extrême pauvreté, et qui ne peut méconnaître ses services, lui donne l'abbaye de Saint-Victor, située dans un faubourg de Paris.

Pierre Lizet emploiera le reste de ses jours à étudier les Pères de l'Église et à écrire contre les protestants.

Les écrivains calvinistes se vengent de son intolérance et de ses persécutions en livrant à la risée publique ses œuvres théologiques, écrites dans un style diffus et en latin barbare.

Ils le tournent cruellement en ridicule dans une satire burlesque intitulée : Epistola magistri Benedicti Passavantii, attribuée à Théodore de Bèze.

On connaît aussi la Complainte de messire Pierre Lizet sur le trépas de son feu nez.



Marguerite de Valois Duchesse de Berry

Marguerite de Valois, sœur d'Henri II de France, devient Duchesse de Berry en 1550.



Naissance de Charles IX de France

Charles-Maximilien de France, futur Charles IX de France, naît le 27 juin 1550 au château royal de Saint-Germain-en-Laye, fils d'Henri II de France et de Catherine de Médicis.



Jean Ier d'Estrées Grand maître de l'artillerie de France

Jean Ier d'Estrées devient Grand maître de l'artillerie de France le 9 juillet 1550 sous Henri II de France.



Rattachement à la couronne du Comté de Monfort-l'Amaury

En 1550, Henri II de France, reprend le comté de Monfort-l'Amaury malgré les prétentions de Marie II de Bourbon-Saint-Pol.



Prise du duché de Parme et de Plaisance

Siège de Parme

Henri II de France déjà présent dans le Piémont depuis 1548, se met en guerre contre Charles Quint en 1550 et investit le duché de Parme et de Plaisance.

Paul de La Barthe participe au siège de Parme.


Charles Ier de Cossé par Jean Clouet au musée Condé de Chantilly Charles Ier de Cossé par Robert Le Vrac dit Tournières (1667-1752)

Charles Ier de Cossé Maréchal de France

Charles Ier de Cossé, Comte de Brissac, est fait Maréchal de France en 1550 par Henri II.

Charles Ier de Cossé est dit maréchal de Brissac pour le distinguer de son frère.

Charles Ier de Cossé se rend en Piémont, dont le roi lui donne le gouvernement général.

Cette province devient alors une école militaire où la garde régulière des places, les fréquents exercices dans les plaines, et de petits combats aguerrissent le soldat et tirent l'officier de l'inaction où il et mollement plongé.

Ce qui fait le plus d'honneur au maréchal de Brissac, c'est qu'il rétablit dans son armée une si exacte discipline que le soldat, même en pays de conquête, n'ose rien prendre que de gré à gré.

Il fait régler les rançons de part et d'autre, selon la fonction et la charge de ceux qui sont faits prisonniers.

On ne fait point la guerre aux villageois ni aux marchands, mais seulement à ceux qui portent les armes, et le paysan laboure sans crainte entre les deux camps.

Pour réprimer la fureur des duels, il imagine de les permettre, mais d'une façon si périlleuse qu'il en ôte bientôt le désir : il ordonne que ceux qui auraient désormais querelle la décideraient sur un pont entre quatre piques, et que le vaincu serait jeté dans la rivière, sans qu'il soit permis au vainqueur de lui donner la vie.



Henri II d'Albret Duc d'Albret

Henri II d'Albret, Roi de Navarre, devient Duc d'Albret en 1550



Jean de Bertrand Garde des sceaux

François Olivier se voit retirer l'office de garde des sceaux, le 2 janvier 1551.

Diane de Poitiers influence Henri II de France pour charger Jean de Bertrand de la commission de garde des sceaux, le 22 mai 1551.

En tant que garde des sceaux, Jean de Bertrand a pour secrétaire Charles de Figon (Carlo Figoni), auteur du premier organigramme de l'État français.



François de Clèves Commandant de l'armée des Pays Bas

En 1551, Henri II de France confie à François de Clèves le commandement de l'armée des Pays Bas sur les frontières de la Lorraine.



Louis de Bourbon-Vendôme Gouverneur militaire de Picardie

En 1551, Henri II de France nomme Louis de Bourbon-Vendôme gouverneur militaire de Picardie,



Guerre d'Henri II de France contre Charles Quint

Au printemps 1551, Henri II de France déclare la guerre à Charles Quint.

Claude d'Annebault relance la guerre de course, renforce les ports et sollicite à nouveau le commandement d'une flotte.



Henri II de France au château de Blain

Henri II de France est reçu au château de Blain par René Ier de Rohan en 1551 entouré de toute la noblesse du pays. II y reste 10 jours, puis se rendit à Héric et de là à Nantes.



Liaison de Henri II de France avec Janet Fleming

Naissance d'Henri d'Angoulême

Henri II de France a une liaison avec Janet Fleming, la deuxième, gouvernante de Marie Ire Stuart. Leur enfant est :

Cette liaison semble être encouragée par Anne de Montmorency qui cherche à écarter la Sénéchale de Normandie trop favorable aux Guise.

Absente momentanément de la cour pour raison de santé, Diane de Poitiers revient en catastrophe avertie par les Guise et fait, en accord avec Catherine de Médicis, renvoyer Janet Fleming en Écosse.

Henri d'Angoulême naît en 1551, fils d'Henri II de France et de Janet Fleming.



Édit de Chateaubriand

Création d'une chambre ardente pour réprimer la Réforme

Henri II de France signe en 1551 l'Édit de Chateaubriand qui donne toute autorité aux officiers pour chasser et expulser les protestants.

Plusieurs édits faits en 1551 et 1559 réglementent très fermement les relations avec les protestants et la punition de ceux-ci surpris à exercer leur culte ou toute personne en relation avec eux.

En France, poursuivant la répression accrue à la fin du règne de son père, François Ier, Henri II de France, encouragé par Diane de Poitiers, créé une chambre spéciale chargée de combattre les réformés. Elle sera surnommée "chambre ardente", envoyant au bûcher ceux qu'elle condamne.

Une Chambre ardente était une cour de justice investie d'un pouvoir extraordinaire pour juger des faits exceptionnels. La salle des audiences était tendue de noir et éclairée par des flambeaux, même de jour.

Pierre Lizet est à l'origine de cette Chambre ardente.



Visite d'Henri II de France au château de Durtal

Du 31 mai au 2 juin 1551, François de Scépeaux reçoit Henri II à son château de Durtal.



Naissance de Henri III de France

Henri III Duc d'Angoulême

Alexandre-Édouard, futur Henri III de France, naît à Fontainebleau le 19 septembre 1551, fils d'Henri II de France et de Catherine de Médicis. Il reçoit d'abord le titre de Duc d'Angoulême et est le préféré de sa mère.

Il grandit à Amboise, avec Jacques Amyot et François de Carnavalet pour précepteurs.



La guerre de Parme

Traité entre Octave Farnèse et Henri II de France

Perte du Duché de Parme par Octave Farnèse

Perte des titres d'Horace Farnèse

Ferdinand Ier Gonzague distille des horreurs dans l'esprit d'Octave Farnèse lui faisant croire que Charles Quint, son beau père, veut lui enlever le duché de Parme.

Jules III enjoint à Octave Farnèse de restituer Parme en échange de Camerino. Octave Farnèse refuse.

Octave Farnèse se rapproche de ses frères et d'un commun accord, ils décident de négocier avec le roi de France Henri II de France contre le pape Jules III et l'empereur Charles Quint.

Le 27 mai 1551, ils signent un traité dans lequel Octave Farnèse promet de ne pas abandonner l'alliance avec les Valois et Henri II de France prend sous sa protection la maison Farnèse lui assurant des troupes et de l'argent.

Sienne, l'île de Corse, et les princes d'Allemagne recherchent aussi la protection d'Henri II de France, qui est nommé par ces derniers le Protecteur de l'empire, et Restaurateur de la liberté germanique.

Jules III, suite à cet accord, déclare Octave Farnèse rebelle et lui ôte son titre et son duché. Jules III envoie des troupes sous les ordres de son neveu Giambattista del Monte pour prendre Parme de concert avec Ferdinand Ier Gonzague.

Horace Farnèse rejoint immédiatement son frère. Le pape lui retire la préfecture de Rome et met sous séquestre la Duché de Castro.

La guerre commence mal pour les Farnèse : Ferdinand Ier Gonzague prend rapidement Colorno et peu après Horace Farnèse est battu vers Mirandola.

Pour rendre la défaite plus cuisante, Ferdinand Ier Gonzague dévaste la campagne parmesane prenant le risque de déclencher la colère du pape et provoquant une famine.

Marguerite de Parme reste toujours en ville ce qui réconforte, par sa présence, les Parmesans. Don Ferrante fait régulièrement arriver des provisions pour Marguerite de Parme pour ne pas encourir des sanctions de l'empereur.



Campagne de l'armée française en Lombardie

Siège de Lenz

Henri II de France qui a maintenu d'excellentes relations avec le sultan Soliman, reçoit de lui l'aide d'une flotte.

Le 12 septembre 1551, une armée française traverse les Alpes et Ferdinand Ier Gonzague doit retirer ses troupes pour défendre la Lombardie.

À partir de ce moment, les perspectives de la guerre changent.

Charles Ier de Cossé, en 1551, se rend maître de Quiers et de plusieurs autres villes en Piémont ces succès obligent Ferdinand Ier Gonzague à lever le siège de Parme.

Claude II de Lorraine et René II de Lorraine-Guise participent à la conquête du Piémont en 1551

François de Montmorency fait ses premières armes au siège de Lens ou Lenz en Piémont, en 1551.

Lieutenant de cent hommes d'armes, Artus de Cossé-Brissac se signale lors de ce siège.

Jacques de Savoie-Nemours se signale également lors de ce siège.



Dixième guerre d'Italie

Charles Quint Vicaire de l'empire

Traité de Chambord

La dixième guerre d'Italie se déroule de 1552 à 1556

Les risques d'invasion de la France ne peuvent venir que du Nord-est.

Charles Quint se fait nommé vicaire de l'empire par les princes allemands.

Par le traité de Chambord du 15 janvier 1552, Henri II de France allie la France aux princes protestants d'Allemagne face à Charles Quint.

Guillaume IV de Hesse-Cassel, Maurice de Saxe et Albert de Mecklembourg signe ce traité.

Par ce traité, les princes allemands cédent le vicariat des évêchés de Toul, Verdun et Metz (les Trois-Évêchés) à Henri II de France .

En échange, Henri II de France leur promet une aide économique et militaire contre Charles Quint.

François de Clèves concourt à la défense de Metz contre les troupes de Charles Quint puis à celle de Toul.



Louis de Bourbon-Vendôme Gouverneur militaire de Paris et de l'Île-de-France

En 1552, Henri II de France nomme Louis de Bourbon-Vendôme gouverneur militaire de Paris et de l'Île-de-France.



Henri II de Lenoncourt otage en Allemagne

En 1552, Henri II de France envoie Henri II de Lenoncourt comme otage en Allemagne.


Jean de Morvilliers

Jean de Morvilliers Évêque d'Orléans

Jean de Morvilliers devient successivement lieutenant général du bailliage de Bourges, membre du Grand Conseil, maître des requêtes, puis ambassadeur à Venise.

Jean de Morvilliers est docteur en droit canonique et en droit civil, licencié en théologie.

Dans son Histoire de Blois, Bernier écrit : Il se comporte en tous ces emplois avec tant de modestie, de probité et de capacité, qu'Henri II de France voyant qu'il avoit joint l'étude de la théologie et du droit canon à celle du droit civil, le nomme à l'évesché d'Orléans.

Jean de Morvilliers devient Évêque d'Orléans en 1552.



François de Scépeaux Conseiller d'Henri II de France

Catherine de Médicis régente du Royaume de France

Soumission de Metz

Prise de Toul

Protectorat de la France sur Nancy et Verdun

Nicolas de Lorraine Régent des duchés de Lorraine et de Bar

François de Scépeaux est appelé au conseil d'Henri II de France en 1552.

François de Scépeaux suggère de mettre un terme aux invasions des armées de Charles Quint en s'emparant des trois évêchés de Metz, Toul et Verdun.

L'empereur vous fait la guerre en sous-main, dit-il au roi, il faudrait la lui déclarer ouvertement. Ainsi emparez-vous desdites cités, puisqu'il vous en offre l'occasion.

Henri II de France souhaite imposer sa protection aux principautés épiscopales enclavées dans les territoires du duché de Lorraine sous le prétexte, incongru pour l'époque, que leurs habitants étaient de langue romane.

La campagne est soigneusement préparée sur le plan diplomatique.

La campagne est, menée avec une armée de quelque 35 000 hommes, loin des armées de 10 000 soldats du début des guerres d'Italie.

Elle est menée sous le commandement de François Ier de Lorraine-Guise, protégé du clan de Diane de Poitiers.

Gaspard de Saulx est placé à la tête de l'armée chargée d'envahir les Trois-Évêchés.

Jacques d'Albon et Robert IV de La Marck participe à cette campagne.

S'y rendant, Henri II de France confie la régence du pays à Catherine de Médicis.

Honorat II de Savoie accompagna Henri II de France dans ce voyage.

Le 2 avril 1552, Henri II de France arrive sur Toul.

Devant l'imposante armée française, les clés de la ville de Metz sont remises au Roi le 10 avril 1552.

Le 13 avril 1552, Henri II de France prend la ville de Toul qui n'offre aucune résistance.

D'autres villes importantes vont être placées sous le protectorat de la France comme Nancy ou Verdun.

Le 15 avril 1552, de passage à Nancy, Henri II de France destitue arbitrairement Christine de Danemark, la régente.

Il nomme régent des duchés de Lorraine et de Bar le francophile Nicolas de Lorraine et, d'autorité, emmène le jeune duc Charles III de Lorraine, âgé de 9 ans, terminer sa formation à Paris afin de le soustraire à l'influence de la duchesse-douairière.

Christine de Danemark se retire dans sa terre de Blâmont, qu'elle a reçu en douaire, puis à Bruxelles et en Bavière.

Henri II de France s'avance jusqu'à Strasbourg, ville pourtant germanophone, à la frontière d'Allemagne.

Jacques II de Goyon fait ses premières armes durant cette conquête.

Robert IV de La Marck reprend possession des places de son duché de Bouillon, 30 ans après l'usurpation de Charles Quint.



Mort d'Henri II de Lenoncourt Comte de Vignory, de Nanteuil-le-Haudouin, Seigneur de Lenoncourt, de Ville, de Baudricourt et de Pacy

Henri II de Lenoncourt est Chevalier de l'ordre du roi, gentilhomme de sa chambre, Gouverneur et Bailly de Valois et de Vitry-le-François, Capitaine de 50 hommes d'armes, Lieutenant du duc de Lorraine

Henri II de Lenoncourt meurt le 8 mai 1552 ambassadeur en Suisse.

Il est inhumé en la chapelle des comtes de Nanteuil-le-Haudouin.

Marguerite de Broyes est représentée près de lui dans l'église de Nanteuil-le-Haudouin mais n'y est pas inhumée.



Prise de Damvillers

Prise d'Ivoy

Lors du voyage d'Allemagne, Henri II de France revient d'Alsace et s'empare le 11 juin 1552 de Damvillers qui a soutenu un siège de 8 jours.

Claude d'Annebault rejoint Henri II de France au siège de Damvillers, où il prouve la valeur de son expérience au roi.

Lors de cette bataille Ambroise Paré, chirurgien du roi, expérimente Damvillers la ligature artérielle lors de l'amputation.

François de Montmorency accompagne et assiste aux prises de Damvillers et d'Ivoy.

Côme Clausse de Marchaumont suit le roi au siège de Damvillers.

Côme Clausse de Marchaumont est fait chevalier après la prise de cette ville.

Gaspard de Saulx sert lors de ces prises.

Henri II de France envoie ensuite Claude d'Annebault défendre la Picardie.

Fiévreux, Claude d'Annebault s'enferme à La Fère-sur-Oise, qu'il a le temps de mettre en défense.


Sainte-Chapelle de Vincennes

Fin de la construction d'une Sainte-Chapelle à Vincennes

En 1552, la construction de la Sainte-Chapelle à Vincennes est terminée par Henri II de France, avec la participation de Philibert Delorme. La Sainte-Chapelle est inaugurée.



Siège de Metz

Claude II de Lorraine Prisonnier

Artus de Cossé-Brissac Gouverneur de Metz.

Charles Quint a fait la paix avec les Princes allemands.

Irrité des conquêtes d'Henri II de France, il vient attaquer Metz.

Henri II de France fait fortifier la ville de Metz et nomme François Ier de Lorraine-Guise, gouverneur.

Le 10 novembre 1552, l'armée de Charles Quint, forte de 100 000 hommes, met le siège devant la ville. Emmanuel-Philibert de Savoie combat pour Charles Quint.

Metz est défendue par François Ier de Lorraine-Guise avec l'élite de la noblesse dont :

François III de La Rochefoucauld est Capitaine de chevau légers au siège de Metz.

Antoine van Halewijn est l'un des seigneurs qui s'enferme dans Metz.

Libéré, Charles de Bourbon-Montpensier fait partie de l'expédition chargé de défendre Metz.

Claude II de Lorraine est fait prisonnier.

Anne de Montmorency ne réussit pas à faire lever le siège.

Alors Henri II de France s'oppose au ravitaillement des soldats de Charles Quint.

La disette, la fatigue et l'humidité pousse l'empereur à lever piteusement le siège le 26 décembre 1552.

Artus de Cossé-Brissac est fait gouverneur de Metz.



Mariage d'Horace Farnèse avec Diane de France

Horace Farnèse, Duc de Castro, épouse à Paris le 13 février 1553 Diane de France.

Le mariage est entièrement à la charge d'Henri II de France.



Cession des terres de Grignon

En 1553, Henri II deFrance contraint Anne de Pisseleu à vendre les terres de Grignon à Diane de Poitiers.



Diane de Poitiers Duchesse d'Étampes

Diane de Poitiers est faite Duchesse d'Étampes en 1553. Elle s'entoure d'une cour brillante mais néanmoins plus austère que celle de François Ier.

Henri II de France lui fait cadeau de bijoux de la couronne et de la propriété royale de Chenonceau sur laquelle elle charge Philibert Delorme, son architecte, de bâtir un des plus beaux ouvrages de l'époque.

Jusqu'à la mort d'Henri II de France, Diane de Poitiers exerce une grande influence sur lui qu'elle veille à préserver.



Siège de Cambrai

Cambrai est assiégé par Henri II de France en 1553 et résiste grâce à sa citadelle.



Naissance de Marguerite de Valois

Marguerite de France ou Marguerite de Valois, surnommée la Reine Margot, naît au château de Saint-Germain-en-Laye le 14 mai 1553, fille d'Henri II de France et de Catherine de Médicis.



Henri II d'Albret et Jeanne III d'Albret à Mont-de-Marsan

Le 1er septembre 1553 Henri II d'Albret visite Jeanne III d'Albret, sa fille, à Mont-de-Marsan.

Elle est alors enceinte d'Henri IV de France.



Naissance d'Henri IV de France

Henri de Bourbon, futur Henri IV de France, naît le 13 décembre 1553 à Pau, fils de d'Antoine de Bourbon, Roi consort de Navarre, et de Jeanne III d'Albret.

Il est baptisé le 14 décembre 1553 à Pau en présence de la Comtesse d'Andouyns et de Jacques de Foix. Henri II d'Albret est son parrain.


Henri II de France remet sa propre écharpe de l'Ordre de Saint-Michel à Gaspard de Saulx - Peinture de Nicolas Guy Brenet - Musée de Versailles

Marche sur Bruxelles

Prise de Dinant

Bataille de Renty

En juin 1554, Anne de Montmorency reprend le projet avorté d'une marche sur Bruxelles, il dispose de 40 000 fantassins et de 1 200 cavaliers.

Gaspard II de Coligny prend Dinant, mais le connétable, vieilli et irrésolu se replie devant l'armée impérial vers Cambrai, Calais, Boulogne et enfin Renty, petit village doté d'un solide château aux mains des troupes impériales.

De part et d'autre, les effectifs sont importants : plus de 30 000 hommes.

Coté Français, les meilleurs chefs de guerre sont présents :

Albert de Gondi et François-Armand XVI de Polignac servent lors de cette bataille.

Charles de Bourbon-Montpensier et François Gouffier le Jeune participe à cette bataille.

Guillaume V de Hautemer participe à cette bataille.

Claude II de La Châtre prend part à cette bataille dans la cornette d'Henri Ier de Montmorency.

À midi le 13 août 1554, l'artillerie Française commence à tirer contre le château de Renty.

L'avant-garde impériale, au nombre de 12 000 hommes, attaque.

Le connétable Anne de Montmorency fait mettre ses troupes en bataille, au pied de la colline dominant Renty.

Les gens de pied, rangés en 3 bataillons carrés, sont encadrés par les gens d'armes.

En avant de cette infanterie, du coté des positions de François Ier de Lorraine-Guise, se trouvaient les chevau-légers de Claude II de Lorraine.

Un furieux combat s'engage, où meurent de nombreux gentilshommes français.

La cavalerie des seigneurs de Guise, de Gaspard de Saulx, de François II de Clèves et de Claude II de Lorraine repousse les soldats impériaux dans la ville de Bois-Guillaume, sans pouvoir eux-mêmes y pénétrer.

Il faut à tout prix les en déloger, car qui tient Bois-Guillaume emportera la victoire.

Devant le péril, l'Amiral Gaspard II de Coligny met pied à terre, et, prenant avec lui un bon millier de soldats parmi les meilleurs, entre dans le bois, pique au poing.

Là, ils se battent avec acharnement, infligeant de lourdes pertes à leurs ennemis, les passants par le fil de leurs épées. Ils s'emparent des pistolets de l'Empereur, sorte de gros canons sur 4 roues.

Gens d'armes et chevau-légers poursuivirent la victoire, et le connétable Anne de Montmorency peut placer son artillerie dans le bois.

Malgré cette victoire incontestable, faute de munitions, le siège du château est levé le 15 août 1554 et l'armée se retire à Compiègne.

Après l'action, Henri II de France ôte de son col le collier de l'ordre du Saint Esprit, et le met à celui de Gaspard de Saulx, en l'embrassant, et accompagnant cette grâce des plus grands éloges sur ses services qu'il lui a rendus dans cette journée.

Pendant ce temps, Maurice de Saxe se dirige vers Innsbruck où réside Charles Quint.

L'empereur s'enfuit de peur d'être fait prisonnier des français.



Campagne en Italie et en Corse

Les français remportent des victoires en Italie et en Corse.

En 1554, Charles Ier de Cossé prend tous le pays des Langhes, et finit la campagne par la conquête d'Ivrée, qui ouvrait un passage aux troupes auxiliaires des Suisses, et facilite les courses dans le Milanais et sur les terres de Pavie.

Henri II de France, avec l'aide des troupes de ses alliés les princes protestants allemands, récupère le Milanais, Asti et Gênes. Le pape est vaincu et les Farnèse retrouvent leurs terres.

Voulue par Catherine de Médicis et conduite par Pierre Strozzi, son cousin, l'expédition française en Italie, est destinée aussi à faire contrepoids aux succès des Guise.


Pierre Strozzi

Bataille de Marciano

Blessure de Pierre Strozzi

Pierre Strozzi Maréchal de France

Henri II de France donne ensuite à Pierre Strozzi le commandement de l'armée envoyée en Italie au secours des Siennois.

Pierre Strozzi bat Rudolf Raglion et Ascagne de La Corne, mais est défait et gravement blessé à Marciano dans le Siennois en Toscane le 2 ou 3 ou le 5 août 1554.

Pierre Strozzi est fait Maréchal de France en 1554 par Henri II de France.



Albert de Gondi Gentilhomme de la chambre et Maître de la garde-robe

Henri II de France fait Albert de Gondi Gentilhomme de la chambre et Maître de la garde-robe de Charles IX de France.



Paul de La Barthe Comte de Comminges

Henri II de France, satisfait de ses services, donne à Paul de La Barthe le comté de Comminges le 10 février 1555.

Paul de La Barthe devient gouverneur de la ville de Calais



Prise de Casal

En 1555, par un coup aussi heureux que hardi, Charles Ier de Cossé surprend Casal.

Toute la noblesse de l'armée impériale y assiste à un tournoi, le gouverneur et ses soldats, n'ont que le temps de se jeter dans la citadelle, la plupart sans habits, et presque tous sans armes.

Charles Ier de Cossé entre dans la ville, interdit le pillage, attaque la citadelle, défendue par un bon fossé et quatre bastions, et se dispose à un assaut général. Les ennemis capitulent et promettent de se rendre si, dans 24 heures, ils ne sont point secourus. La capitulation est à peine signée qu'on apprend que Pescaire marche avec 3 000 hommes pour se jeter dans la citadelle.

Charles Ier de Cossé tient ses troupes toute la nuit sous les armes et fait avancer les horloges. La citadelle se rend, il y trouve, comme dans la ville, une artillerie nombreuse, tire de la rançon de la noblesse allemande qui y est rassemblée, écus qui réjouissent fort le soldat, mal payé, jusque-là.

Henri II de France lui fait présent de l'épée qu'il porte à la guerre, accompagnée d'une lettre où sa valeur, sa diligence, son zèle est peints avec les plus vives couleurs.

Le roi lui ordonne de lever un impôt sur le clergé, la noblesse et le peuple du Piémont. Charles Ier de Cossé se comprend le premier dans cette taxe, et donne 10 000 écus de son bien.

Les maladies qui se répandent dans son armée, par la mauvaise nourriture, ne l'empêchent pas de soumettre encore quelques places qu'il fait raser.

Charles Ier de Cossé reçoit un renfort de la France.

Suivi de plusieurs princes et d'un grand nombre de seigneurs volontaires, Charles Ier de Cossé marche au secours de Santhia, assiégée par le Ferdinand Alvare de Tolède, qui a remplacé Don Ferrante Gonzaga.

Il le force à se retirer.

Il laisse dans son camp 400 malades, ses vivres et une bonne partie de son artillerie.

François Gouffier le Vieux s'illustre à Santhia.



Naissance de François d'Alençon

Hercule puis François de Valois ou François d'Alençon naît à Fontainebleau le 18 mars 1555, fils d'Henri II de France et de Catherine de Médicis. Presque nain à la naissance, il est pourtant baptisé Hercule. On le débarrassera ensuite de ce prénom pour lui donner celui de son frère aîné le roi François II de France.

Étant jeune, François d'Alençon est gravement touché par la petite vérole et son visage en est durement marqué. Il est, selon Turenne, l'un des plus laids hommes qui se voyaient.



Fondation de Rio de Janeiro

En 1555, l'Amiral Villegagnon reçoit le commandement de la flotte mise à la disposition de Gaspard II de Coligny par Henri II de France pour installer une colonie protestante au Brésil où les protestants français pourraient exercer librement leur religion.

Villegagnon s'installe sur la côte qu'il appelle la France Antarctique et construisit le Fort-Coligny dans la baie de Rio de Janeiro créant de façon stable la première habitation européenne dans la Baie et fondant ainsi Rio de Janeiro.


Jeanne III d'Albret - atelier de François Clouet

Mort d'Henri II d'Albret Roi de Navarre, Comte de Foix, de Bigorre, de Périgord, d'Armagnac et de Rodez, Vicomte de Limoges et de Béarn, Seigneur d'Albret

Jeanne III d'Albret Reine de Navarre

Jeanne III Princesse de Bois-Belle

Jeanne III d'Albret Duchesse d'Albret

Jeanne III d'Albret Comtesse de Foix, du Périgord, de Rodez, d'Armagnac, de Bigorre, de Dreux, de Gause, du Perche, de Fezensac, de L'Isle-Jourdain, de Porhoët, de Pardiac et de Guînes

Antoine Ier Roi de Navarre

Antoine de Bourbon Comte de Foix, de Bigorre, d'Armagnac et de Périgord, Vicomte de Béarn

Henri II d'Albret, Roi de Navarre, devient Vicomte de Limoges en 1555.

Henri II d'Albret meurt à Hagetmau le 25 mai 1555. Il est inhumé dans la cathédrale de Lescar, nécropole des rois de Navarre.

Jeanne III d'Albret, fille d'Henri II d'Albret, devient Reine de Navarre sous le nom de Jeanne III en 1555. Jeanne III d'Albret est également :

Antoine de Bourbon, mari de Jeanne III d'Albret, reçoit le titre de Roi de Navarre sous le nom d'Antoine Ier.

Antoine de Bourbon devient aussi Comte de Foix, de Bigorre, d'Armagnac et de Périgord, Vicomte de Béarn.


Jacques de Savoie-Nemours - par Jean Clouet - en 1556

Trêve de Vaucelles

Jacques de Savoie-Nemours sert en Flandre et en Italie.

Charles Quint signe une trêve à Vaucelles le 15 février 1556.

Henri II de France conserve :



Mariage d'Antoine de Crussol avec Louise de Clermont-Tallard

Louise de Clermont-Tallard est veuve de François du Bellay.

Antoine de Crussol épouse au château d'Amboise le mardi 10 avril 1556 Louise de Clermont-Tallard.

Sont présents :

Le roi, par lettres patentes d'avril 1556 érige la baronnie de Crussol en comté.



Naissance de Jeanne de Valois

Naissance de Victoire de Valois

Jeanne de Valois et Victoire de Valois, des jumelles, naissent à Fontainebleau le 24 juin 1556, filles d'Henri II de France et de Catherine de Médicis.



Rapprochement entre l'empire et le duché de Parme

Henri II de France écrit à Octave Farnèse qu'il veut élever son petit fils Alexandre Farnèse et qu'il lui envoie le collier de l'Ordre de Saint-Michel. Mais les rapports entre Parme et la France se dégradent toujours plus.

L'empereur, sentant sa mort venir, recommande Marguerite de Parme à son demi frère Philippe II d'Espagne qui développe une politique de rapprochement avec le duché de Parme.

Le 15 septembre 1556 Octave Farnèse, après la restitution de presque toutes les villes occupées par son père Pierre Louis Farnèse, se met sous la protection de Philippe II d'Espagne reniant la France et envoyant son fils Alexandre Farnèse à la cour d'Espagne.

Parmi les clauses du traité :

En 1556 Marguerite de Parme en personne accompagne Alexandre Farnèse à Bruxelles où se trouve Philippe II d'Espagne.

Les rapports entre l'Espagne et le Saint Siège se détériorent. Le pape envoie un émissaire en France pour la convaincre de faire la guerre à l'Espagne.

Cette guerre est désastreuse pour les français et elle consolide les frontières espagnoles.

À la suite de cette guerre, Octave Farnèse reçoit la Toison d'Or et le titre de capitaine général de guerre espagnol.



Onzième guerre d'Italie

Campagne de Philippe II d'Espagne en Italie

La onzième guerre d'Italie dure de 1556 à 1559.

Philippe II d'Espagne continue la lutte contre la France d'Henri II de France alliée au pape Paul IV.

En 1556, François Ier de Lorraine-Guise prend la tête de l'expédition qui doit reprendre Naples aux Espagnols.

François Ier de Lorraine-Guise arrive en Italie au début 1557.

En 1556 et 1557, Claude II de La Châtre accompagne François Ier de Lorraine-Guise en Piémont et en Lombardie.

L'Espagne y tente des offensives, partant de Naples, occupant Anagni, Tivoli près de Rome. Les français, dont Blaise de Lasseran doivent se retirer de Toscane.

Philippe II d'Espagne charge Ferdinand Alvare de Tolède d'envahir les états pontificaux en automne 1556.



Antoine de Bourbon et Jeanne III d'Albret Duc et Duchesse d'Albret

En 1556, Henri II de France érige Albret en duché d'Albret-pairie de France en faveur d'Antoine de Bourbon et de Jeanne III d'Albret, son épouse.



Jacqueline de Montbel Fille d'honneur de Marguerite de Valois

En 1557, Jacqueline de Montbel est désignée pour être demoiselle d'honneur de Marguerite de Valois, sœur d'Henri II de France.

Jacqueline de Montbel retrouve le palais du Louvre pendant que Beatriz de Silva, sa mère, rejoint le château de Saint-André de Briord en Bugey.



Jacques Amyot Précepteur des fils d'Henri II de France

En 1557, rentré en France, Jacques Amyot est nommé précepteur des fils d'Henri II de France :



Liaison d'Henri II de France avec Nicole de Savigny

Henri II de France a une liaison avec Nicole de Savigny (1535-1590). Leur enfant est :

Il est titré mais non reconnu car le roi conserve des doutes sur sa paternité.



Naissance d'Henri de Saint-Rémy

Henri de Saint-Rémy naît à Paris en 1557, fils naturel d'Henri II de France et de Nicole de Savigny.

Il est parfois appelé le bâtard de Valois car il ne sera jamais légitimé par le roi.


Jean de Bertrand - Fondation Bemberg Jean de Bertrand - par François Clouet

Jean de Bertrand Cardinal

Henri II de France demande la promotion de Jean de Bertrand au cardinalat.

Jean de Bertrand part pour Rome, avec son ami Auger Ferrier.

Le pape Paul IV crée Jean de Bertrand cardinal le 15 mars 1557, avec le souhait unanime des cardinaux présents lors du consistoire.


Jeanne d'Halluin - par François Clouet, en 1550 Jeanne d'Halluin - par Corneille de Lyon (vers 1500-vers 1575)

Mariage de François de Montmorency avec Diane de France

Mariage de Florimond III Robertet avec Jeanne d'Halluin

François de Montmorency a contracté un mariage demeuré secret avec Jeanne d'Halluin, mais après avoir subi les foudres de la colère paternelle, il se soumet.

Le mariage secret est rompu.

Diane de France est veuve d'Horace Farnèse.

Henri II de France la remarie.

François de Montmorency, contre son gré, épouse à Villers-Cotterêts le 3 mai 1557 Diane de France, fille d'Henri II de France et de Filippa Ducci. Leurs enfants sont :

François de Montmorency dira d'ailleurs de Diane de France à Henri II de France que c'était la seule de ses enfants qui lui ressemblât.

Florimond III Robertet épouse en 1557 Jeanne d'Halluin ou van Halewijn, Dame de Pienne. Leur enfant est :



Persécution des réformés de la rue Saint-Jacques

Calvin prend encore parti pour les réformés français de la rue Saint-Jacques persécutés par Henri II de France en 1557.



Alliance de Henri II de France avec Paul IV

Prise d'Ostie

Siège de Rome

En 1557, Henri II de France répond à l'appel au secours du pape Paul IV et met un terme à la trêve de Vaucelles et reprend les hostilités dans le royaume de Naples.

François de Montmorency est envoyé en Italie pour chasser les espagnols de la péninsule italienne.

Pierre Strozzi est nommé Lieutenant général de l'armée qui doit défendre le Pape.

Pierre Strozzi reprend la ville d'Ostie et quelques autres places aux environs de Rome fait lever le siège de Rome

Philippe Strozzi di Piero débute sa carrière dans l'armée française et fait ses premièrs armes dans des batailles au Piémont.

Henri II de France envoie François Ier de Lorraine-Guise avec 10 000 hommes en Italie.

Il franchit les Alpes en décembre 1557.

Loup de Courtenay accompagne François Ier de Lorraine-Guise.

En réponse, la couronne d'Espagne reprend sa stratégie coutumière, elle contre-attaque en Picardie.

Concentrant tous ses moyens, Philippe II d'Espagne mobilise en 1557 une formidable armée de 50 000 hommes, multitude encore jamais rassemblée.

Les Français subissent des épidémies.

François Ier de Lorraine-Guise est rappelé en toute urgence en France et doit quitter la péninsule et rentre à en France qui est menacée sur son territoire national.

Après le départ de François Ier de Lorraine-Guise, Gaspard de Saulx ramène l'armée envoyée en Italie au secours du pape.

François Ier de Lorraine-Guise ne peut faire face à Philippe II d'Espagne, augmentés d'anglais envoyés par Marie Ire Tudor.

De plus son allié Octave Farnèse s'est rangé du côté de l'empereur.



Siège Saint-Quentin

Anne de Montmorency, Jacques II de Goyon, Jacques d'Albon et Louis III de Bourbon-Vendôme Prisonnier

Construction du Palais de l'Escurial

Mort de François III de La Tour d'Auvergne

Mort de Jean de Bourbon Duc d'Estouteville

Mort de René II de Laval Seigneur du Bois-Dauphin, Vicomte de Bresteau, Seigneur de Précigné et de Saint Mars

En 1557, après la rupture de la trêve de Vaucelles passée avec Charles Quint, Philippe II d'Espagne fait ligue avec les Anglais et accompagne son cousin Emmanuel-Philibert de Savoie, sur le sol français avec 40 à 60 000 hommes.

Les espagnols assiègent la ville de Saint-Quentin.

Lamoral d'Egmont sert dans l'armée espagnole.

Peter Ernest Ier von Mansfeld-Vorderort prend part à cette bataille.

Philippe II d'Espagne se montre plus dévot que brave et passe en prière le temps de la bataille.

Les 8 000 habitants résistent 17 jours et 17 nuits.

Gaspard II de Coligny parvient dans la ville dans la nuit du 2 au 3 août 1557, avec 500 hommes armés et avec l'aide :

Chargé de conduire des secours à Gaspard II de Coligny, François Ier de Coligny-d'Andelot se trouve enfermé dans la place, contribue à en prolonger le siège.

Il ne se rendra que lorsqu'accablé par le nombre des ennemis qui pénétraient dans la ville par les brèches faites aux remparts, toute résistance aurait été inutile.

Honorat II de Savoie est blessé lors de ce siège.

Lors de cette bataille, François Gouffier le Jeune voit son cheval tué sous lui

François Gouffier le Jeune est fait prisonnier mais réussit à s'échapper.

Le 10 août 1557, le jour de la Saint Laurent, la ville est emportée d'assaut par les Espagnols de Emmanuel-Philibert de Savoie.

Gaspard II de Coligny doit se rendre.

La ville s'abîme dans le sang et dans les flammes. Il y a plus de 9 000 morts.

Ferdinand Ier Gonzague fait une chute de cheval lors de la bataille de Saint-Quentin.

Albert de Gondi, François de Montmorency et Louis Ier de Bourbon-Condé participent à ce combat.

Jean VI d'Aumont est blessé et fait prisonnier.

Guillaume V de Hautemer participe à cette bataille.

Louis III de Bourbon-Vendôme combat à Saint-Quentin en 1557 où son cheval est tué sous lui.

Philippe II de Montmorency-Nivelle commande l'aile droite de l'infanterie avec le comte de Mansfeld lors de l'assaut final contre Anne de Montmorency.

François Ier de Coligny-d'Andelot, Anne de Montmorency, Jacques II de Goyon, Louis III de Bourbon-Vendôme, Léonor d'Orléans-Longueville et Jacques d'Albon sont fait prisonnier.

Louis de Gonzague est fait prisonnier et ne sera libéré que contre une forte rançon.

René II de Laval meurt lors de cette bataille.

François III de La Tour d'Auvergne et Jean de Bourbon meurent tué lors de cette bataille.

Henri Ier de La Tour d'Auvergne est orphelin à l'âge de 2 ans.

Henri II de France qui est son parrain fait nommer un curateur pour s'occuper de ses biens.

L'armée espagnole de Philippe II d'Espagne s'empare de Hamm, du Câtelet, …, déferle jusqu'à Noyon mais elle ne remporte pas de victoire décisive et ne peut pas marcher sur Paris faute de ravitaillement.

Philippe II d'Espagne fait ériger le magnifique palais de l'Escurial en l'honneur de la victoire de Saint-Quentin.

François de Clèves se retrouve à la bataille de St Quentin et combat avec vaillance, rallie les débris de l'armée française et ne néglige rien pour faire perdre à l'ennemi le fruit de sa victoire.

Ses qualités guerrières et de cœur le rendent cher à ses troupes.

Charles Ier de Cossé bat partout les ennemis lorsqu'il apprend la défaite des Français à Saint-Quentin.

Il reçoit l'ordre de faire partir 5 000 Suisses, 4 compagnies de gendarmerie, autant de cavalerie légère, et de se tenir en Piémont sur la défensive.

Henri II de France a perdu ses meilleurs capitaines et la route de Paris est ouverte à l'invasion.



Édit d'Écouen

Henri II de France signe en 1557 l'Édit d'Écouen qui réglemente très fermement les relations avec les protestants.



François-Armand XVI de Polignac Chevalier

François-Armand XVI de Polignac est fait chevalier de ses ordres par Henri II de France en 1558.


Prise de Calais par les Français -François-Édouard Picot - 1838

François Ier de Lorraine-Guise Lieutenant général du royaume de France

Siège et prise de Calais

Pour faire face à l'invasion espagnole depuis les Pays-Bas, Henri II de France rappelle François Ier de Lorraine-Guise en Picardie et le promeut lieutenant général du royaume de France.

Pour éviter l'intervention d'un corps expéditionnaire anglais, Henri II de France, prévoit, dans le plus grand secret, d'attaquer Calais en hiver avec 30 000 hommes rassemblés à Compiègne, Montreuil-sur-Mer et Boulogne-sur-Mer.

Calais est ville anglaise depuis le 4 août 1347 soit 211 ans.

François Ier de Lorraine-Guise et son frère Claude II de Lorraine se prépare afin de marcher sur Calais.

C'est en Forêt d'Eu que l'on prépare des claies enduites de poix, alors qu'ailleurs on rassemble les vêtements, le pain et le vin, la poudre, la viande... la surprise est totale.

François Ier de Coligny-d'Andelot parvient à s'échapper du camp des Espagnols et rejoint l'armée devant Calais.

Pierre Strozzi et Philippe Strozzi di Piero, son fils, prennent part au siège de Calais en 1558 contre l'Angleterre.

René de Rochechouart est à la prise de Calais.

François de Montmorency assiste au siège de Calais.

François Gouffier le Jeune participe à ce siège.

Claude II de La Châtre participe à la reprise de Calais, dont il rédige une relation.

En l'absence de toute défense naturelle, le maintien de la mainmise anglaise sur Calais dépend de fortifications entretenues et améliorées à prix d'or.

Or la proximité de Calais avec la frontière franco-bourguignonne, puis franco-espagnole a opposé fréquemment la garnison anglaise aux forces de France et du duché de Bourgogne.

Longtemps soulagée par l'affrontement entre la Bourgogne et la France, la domination anglaise sur Calais a pu s'épanouir pendant 150 ans, ces deux voisins convoitant la ville mais préférant la voir aux mains des Anglais plutôt que de leur rival.

Le samedi 1er janvier 1558, l'avant-garde Française investit Sangatte, Fréthun et Nielles.

Le 2 janvier 1558, les corps d'armée enlèvent le fort Risban.

Les marais autour de la ville étant gelés, François Ier de Lorraine-Guise fait passer les canons français sur ceux-ci, et prend ses ennemis par surprise

Le 3 janvier 1558, l'artillerie s'installe au fort Nieulay et au fort Risban.

Le 7 janvier 1558, à 2 heures du matin, Lord Thomas Wentworth, complètement débordé par cette attaque foudroyante remet les clefs de la ville aux Français.

Sébastien de Luxembourg-Martigues aide François Ier de Lorraine-Guise à reprendre Calais puis Guînes.

Calais est prise le 8 janvier 1558 après un siège de seulement 8 jours.

Calais revient définitivement à la Couronne de France.

François Ier de Coligny-d'Andelot se conduit si vaillamment que François Ier de Lorraine-Guise, qui ne porte pourtant pas les Coligny dans son cœur, déclare, selon Brantôme, que, pour conquérir un monde de places, il lui suffirait d'avoir d'Andelot, Strozzi et d'Estrées.

Quelques jours plus tard, l'arrière pays reconquis lui aussi voit tomber les défenses anglaises de Guines et Hames.

Le butin est inespéré : des vivres pour 3 mois et près de 300 canons.

Lord Wentworth, gouverneur de la ville, et les habitants anglais de Calais et de Guînes sont renvoyés en Angleterre.

Le 23 janvier 1558, Henri II de France fait son entrée à Calais.

Les Pays Reconquis deviennent l'objet d'un suivi particulièrement efficace :



États-généraux de 1558

La bataille de Saint-Quentin, gagnée par les Espagnols, a jeté l'alarme dans la capitale.

Henri II de France, pour obtenir des subsides, convoque les États-généraux, dans la chambre de Saint-Louis au palais.

Henri II de France préside en personne, sur un trône dressé exprès :

Les autres ordres sont plus bas, chacun selon le rang qu'il doit tenir.

Jusqu'alors le parlement et les autres officiers de judicature ont été compris dans le tiers-état.

Cette fois le roi les en sépare, et en fait un quatrième ordre au-dessus de celui du peuple.

Le roi ouvre lui-même la première séance par un discours qui tend à obtenir de prompts secours d'argent pour les pressants besoins de l'État.

Les États accordent 3 000 000 d'écus d'or, dont la répartition se fait par provinces.

Certains historiens prétendent que ce ne fut qu'une assemblée de notables.

Jean de Bertrand assiste à ces États Généraux.



Mariage d'Alphonse II d'Este avec Lucrèce de Médicis

Par intérêt financier, Alphonse II d'Este épouse le dimanche 3 juillet 1558 Lucrèce de Médicis.

La messe nuptiale a lieu au Palazzo Pitti, en la chapelle de la nouvelle résidence ducale. Le soir même est organisé un splendide dîner, suivi de grandes réjouissances, composées de 5 mascarades. Les festivités du mariage ne durent que quelques jours. Elles comprennent un jeu de calcio, impliquant 60 nobles Florentins, et qui est très apprécié de tous.

La dot de la jeune mariée est considérable, représentant la moitié de ce que coûte la construction par son père du palais des Offices :

Alphonse II d'Este apparenté à la cour de France par, Renée de France, sa mère, part à la cour d'Henri II de France, 3 jours après le mariage, pour une durée indéterminée.

Lucrèce de Médicis reste seule à Florence. L'espoir d'être enceinte est rapidement déçu.



François Ier de Coligny-d'Andelot Prisonnier

François Ier de Coligny-d'Andelot revient à Paris, où les Guise, jaloux de sa faveur auprès Henri II de France, le desservent en rapportant certains discours qu'il a tenus sur la religion.

Le roi fait appeler François Ier de Coligny-d'Andelot, et en ayant confirmation, entre dans une grande colère, le fait arrêter et conduire au château de Melun, où il reste jusqu'à ce qu'Anne de Montmorency, son oncle, ait obtenu sa grâce.


Francois II et Marie Stuart

Mariage de François II de France avec Marie Ire Stuart

François II de France Roi d'Écosse

À l'instigation d'Henri II de France, François II de France, âgé de 14 ans, épouse à la Cathédrale Notre-Dame de Paris le 12 avril 1558 Marie Ire Stuart, 16 ans, nièce des Guise. François II de France reçoit ainsi le titre de Roi d'Écosse.

Louis de Bourbon-Vendôme signe le contrat de mariage.

François Ier de Lorraine-Guise éclipse momentanément le connétable Anne de Montmorency de la faveur royale.


Paul de La Barthe - Maréchal de Thermes - d'après François Clouet - 1554

Siège de Thionville

Mort de Pierre Strozzi Seigneur d'Épernay

Bataille de Gravelines

Mort de Léonor Babou

Paul de La Barthe Maréchal de France

Après la prise de Calais, François Ier de Lorraine-Guise peut contre-attaquer les espagnols.

Étant au siège de Thionville, alors qu'il va reconnaître un emplacement de batterie, Pierre Strozzi meurt le 21 juin 1558 frappé d'un coup d'arquebuse.

Pierre Strozzi est inhumé à Épernay.

Paul de La Barthe, Seigneur de Thermes, est fait Maréchal de France en juin 1558 par Henri II de France.

Il est nommé à la place de Pierre Strozzi.

L'armée française commandée par le Paul de La Barthe est composée de 12 000 fantassins, de 2 000 cavaliers et d'une nombreuse artillerie.

L'armée espagnole est commandée par Lamoral d'Egmont.

François de Scépeaux s'empare de Pont-à-Mousson et de Thionville en 1558.

François Ier de Lorraine-Guise prend Thionville et Arlon en juillet 1558.

Paul de La Barthe prend la ville de Dunkerque mais perd la bataille de Gravelines le 13 ou 14 juillet 1558.

Albert de Gondi participe à cette bataille.

François Gouffier le Jeune participe à cette bataille.

Guillaume V de Hautemer participe à cette bataille.

Seul 1.500 français en réchappent.

La route de Paris est ouverte.

Henri II de France réunit alors une armée de 50 000 hommes et se porte à la rencontre de ses adversaires.

Stupéfaction, les Espagnols doivent licencier leur armée, faute d'argent.

Léonor Babou est au siège de Thionville.

Léonor Babou meurt en 1558.



Gaspard de Saulx la lieutenance générale de Bourgogne

Henri II de France donne à Gaspard de Saulx la lieutenance générale de Bourgogne en 1558.



Mort de Charles Quint Empereur germanique

Charles Quint meurt au monastère de Yuste en Espagne le 21 ou le 25 septembre 1558, d'une épidémie de malaria, maladie qui restera endémique dans la région jusqu'en 1960.

Il repose au Panthéon des Rois d'Espagne, à 40 km de Madrid, dans le Site royal de Saint-Laurent-de-l'Escurial construit par son fils Philippe II d'Espagne pour l'occasion et pour tous ses descendants.

Pendant de nombreuses années, Charles Quint combat l'Empire ottoman et son sultan, Soliman le Magnifique, qui, le long des côtes de la Méditerranée, menacent les possessions des Habsbourg et la paix dans l'Europe occidentale.

Dernier empereur germanique à nourrir le rêve médiéval de la monarchie universelle, Charles Quint voit son ambition d'unité européenne se briser sur la longue résistance à l'hégémonie Habsbourg, opposée par les rois de France François Ier et Henri II de France, mais aussi sur la déchirure religieuse irrémédiable provoquée par la Réforme protestante à partir de 1517.

L'ensemble trop disparate de ses possessions, qui l'oblige tout son règne à d'épuisants voyages, est désormais géré séparément par les Habsbourg d'Espagne et les Habsbourg d'Autriche.



Claude Gouffier Seigneur de Chinon

Henri II de France cède à Claude Gouffier la terre et Seigneurie de Chinon, le 23 ou le 25 novembre 1558.


Façade principale du Château de Thoiry

Construction du Château de Thoiry

Le château de Thoiry est un château de la Renaissance situé à Thoiry dans le département des Yvelines, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Paris.

En 1559, Raoul Moreau, trésorier d'Henri II de France, choisit :

pour édifier le Château de Thoiry sur un site occupé depuis le XIIe siècle.

Le Château est conçu comme le pivot d'un calendrier solaire avec les allées des jardins comme aiguilles.

Construit selon le nombre d'or, son architecture est en parfaite harmonie avec la nature et les cycles solaires.

Le vestibule central, élaboré autour de quatre triangles de Pythagore, possède les mêmes proportions que la chambre funéraire royale de la pyramide de Khéops.

Aux solstices d'été et d'hiver, le soleil se lève et se couche dans la transparence de ses fenêtres, donnant ainsi l'illusion d'émerger du cœur du Château.


Charles III de Lorraine et Claude de France Claude de France

Mariage de Charles III de Lorraine avec Claude de France

Majorité de Charles III de Lorraine

Charles III de Lorraine, Duc de Lorraine et de Bar, épouse à Paris le 22 janvier 1559 Claude de France, âgé de 12 ans, fille d'Henri II de France et de Catherine de Médicis. Leurs enfants sont :

Charles III de Lorraine est à l'occasion déclaré majeur.

Claude de France, fort discrète, est la fille préférée de Catherine de Médicis.

Elle quitte fréquemment Nancy, la capitale de Lorraine pour vivre au coté de sa mère à la cour de France.

Charles III de Lorraine a aussi un fils illégitime :



Traité d'alliance d'Henri II de France avec le sultan ottoman

En février 1559, Henri II de France signe un traité d'alliance avec le sultan ottoman.



Attaque de la politique royale de répression contre les hérétiques

En juin 1559, au cours d'une mercuriale (séance plénière du parlement), Anne du Bourg attaque la politique royale de répression contre ceux que l'on nomme hérétiques.

Ne faisant pas mystère de ses opinions calvinistes, Anne du Bourg parle à Henri II de France avec une grande hardiesse en faveur des nouvelles opinions.

Henri II de France le fait arrêter sur le champ et embastiller.

Frédéric III du Palatinat réclame la grâce d'Anne du Bourg à Henri II de France pour le nommer professeur de droit à Heidelberg, mais en vain.



Premier traité de Cateau-Cambrésis

Le premier traité du Cateau-Cambrésis, est conclu en deux temps, les 12 mars et 2 avril 1559, entre Henri II de France, Roi de France, et Élisabeth Ire Tudor, Reine d'Angleterre.

Il permet notamment à la France, en contrepartie d'un versement de 500 000 écus, de conserver Calais.

Le Roi envoie François de Montmorency en ambassade auprès de la Reine Élisabeth Ire Tudor pour recevoir d'elle l'engagement d'observer le Traité de Paix du Cateau-Cambrésis.

François de Scépeaux est un des négociateurs des traités de Cateau-Cambrésis.

Claude II de L'Aubespine est rédacteur et signataire du traité de Cateau-Cambrésis avec l'Angleterre et l'Espagne.



Second traité de Cateau-Cambrésis

Le décès de Charles Quint et de Marie Ire Tudor précipite la signature à Cateau-Cambrésis du second traité, également appelé paix du Cateau-Cambrésis, entre Henri II de France et Philippe II d'Espagne le 3 avril 1559. Il met fin à 65 années de guerres d'Italie.

Cette Paix est devenue nécessaire aux deux parties qui se sont épuisés financièrement et en particulier pour la France en proie aux troubles religieux entre Église romaine et Huguenots.

Anne de Montmorency contribue beaucoup à la paix de Cateau-Cambrésis.

Antoine Perrenot de Granvelle est l'un des émissaires espagnols qui négocient ce traité.

La France :

L'Espagne retrouve sa position dominante sur l'Italie, même si elle laisse à la France 5 forteresses, dont Turin, Chièri, Pignerol et Asti.

Le traité prévoit aussi les mariages :

Dunkerque est cédée par les Français aux Espagnols.


Isabelle Claire Eugénie d'Espagne (à gauche) et Catherine-Michelle d'Espagne - par Sofonisba Anguissola - 1570

Mariage de Philippe II d'Espagne avec Élisabeth de France

Philippe II d'Espagne est veuf de Marie Ire Tudor.

Don Carlos d'Espagne doit épouser Élisabeth de France mais son père, conscient de la personnalité perturbée de son fils, le supplante dans ce mariage.

En vertu d'une des clauses du traité de Cateau-Cambrésis, Philippe II d'Espagne épouse en 1559 Élisabeth de France, fille d'Henri II de France et de Catherine de Médicis. Leurs enfants sont :


Mort d'Henri II de France Henri II de France rencontre Gabriel Ier de Montgommery - Gravure allemande- XVIe siècle L'agonie d'Henri II à l'hôtel des Tournelles Francois II Roi de France

Mort d'Henri II de France Roi de France

Fuite de Gabriel Ier de Montgommery en Angleterre

François II de France Roi de France

Catherine de Médicis Régente du Royaume de France

La famille de Guise au pouvoir

François de Montmorency Maréchal de France

Le 30 juin 1559, Henri II de France organise à Paris, rue Saint-Antoine, près de l'hôtel des Tournelles et de l'actuelle place des Vosges, une fête en l'honneur des mariages de Claude de France et Élisabeth de France, ces filles. Il fait très chaud.

Cette journée est pleine de mauvais présages :

La foule arrive pour assister au tournoi.

Henri II de France bat Jacques de Savoie-Nemours et François Ier de Lorraine-Guise.

Il veut un troisième assaut.

Henri II de France rencontre Gabriel Ier de Montgommery, capitaine de sa Garde écossaise.

Les deux adversaires se heurtent violemment et le Roi manque de tomber.

Furieux, Henri II de France veut un deuxième affrontement.

Gabriel Ier de Montgommery veut s'avouer vaincu, la reine le supplie de ne pas continuer.

Mais Henri II de France, ne change pas de position.

La lance de Gabriel Ier de Montgommery pénètre à travers la visière du casque d'Henri II de France lui transperçant l'œil de sa lance.

Le cerveau est touché.

Jean Chapelain, le premier médecin du roi fait ordonner l'exécution de 6 condamnés à mort dont on apporte la tête à Ambroise Paré qui tente d'y reproduire les blessures du roi.

Ambroise Paré ne peut rien faire pour sauver le Roi.

Emmanuel-Philibert de Savoie demande à Charles Quint d'envoyer de Bruxelles auprès du roi l'anatomiste Vésale qui arrivera le 3 juillet 1559.

Le roi exonère Gabriel Ier de Montgommery de toute faute et l'absout de tout blâme sur son lit de mort.

Catherine de Médicis interdit toute visite de Diane de Poitiers à son chevet.

Le 10 juillet 1559, Henri II de France meurt âgé de 41 ans, après 10 jours de profondes douleurs. Ses derniers mots sont :

Que mon peuple persiste et demeure dans la foi.

La France comptait beaucoup de poètes qui ont d'ailleurs écrit sur la mort d'Henri II de France. Citons le texte de Du Bellay :

Hélas, il fut occis de l'éclat d'une lance,

Lui qui en guerre était d'indomptable vaillance,

Mais, devant que mourir, il avait si bien fait,

Qu'il avait de son temps le siècle d'or refait,

Tant aimé d'un chacun, pendant qu'il fut en vie,

Que les Dieux même étaient pour lui porter vie ...

Mettez sur son tombeau en gravure profonde :

Ci gît le Roi Henri, qui fut l'amour du monde."

Ronsard écrit :

En regardant de toutes parts ici,

Je ne vois rien que larmes et souci :

Toute tristesse a sa mort ensuivie.

Ses serviteurs portent noire couleur

Pour son trépas, et je la porte au cœur

Non pour un an, mais pour toute la vie.

Diane de Poitiers n'est pas admise aux funérailles.

Henri II de France, souvent considéré comme un roi secondaire, a poursuivi l'œuvre de son père.

Grand amateur de l'Amadis des Gaules, épris de tournois et d'exercices violents, il apparaît, sur le portrait qu'en a fait Clouet, comme un être secret et un peu inquiétant.

Sur le plan personnel et politique, il doit faire face à la fois à son épouse Catherine de Médicis, qui l'aime passionnément, et à sa maîtresse on ne peut plus officielle, l'éternellement jeune Diane de Poitiers.

En France, la Renaissance est au plus de haut de son expression. Henri II de France favorise l'épanouissement de l'art par la construction de monuments, les artistes redécouvrant dans leur expression les acquis de l'Antiquité.

Sous le règne d'Henri II, le territoire français devient plus grand avec les trois évêchés et la ville de Calais. Le pays est réconcilié avec les puissances italiennes, la Savoie et avec la maison d'Autriche. Bien sûr cela est obtenu au prix d'abandon de certaines possessions.

Henri II met en place des alliances : le mariage de sa sœur avec le duc de Savoie ou le mariage de Maris Stuart d'Écosse avec François II de France.

A la cour, les tendances s'équilibrent entre ceux qui sont plus tolérants et les intransigeants vis à vis des réformés.

Avec les guerres qui se terminent, les finances auraient pu être assainies. Économiquement la France connaît une expansion durable.

Catherine de Médicis ne cessera jamais de pourchasser Gabriel Ier de Montgommery de sa vindicte.

Banni de la cour dès le lendemain, celui-ci ne dut son salut qu'à une fuite prudente en Angleterre

En Angleterre, Gabriel Ier de Montgommery adhère à la Réforme dont il devient, de retour en France, l'un des fers de lance en Normandie ainsi que l'un des commandants les plus capables de Gaspard II de Coligny, s'illustrant du côté protestant dans les Guerres de religion.

Gabriel Ier de Montgommery transforme la chapelle Saint-Germain de son château en prêche protestant.

En 1559, François II de France devient Roi de France.

Bien qu'il soit majeur, il est immature et incapable de gouverner.

Enfant d'une santé très fragile, il souffre de maux de tête continuels.

Il est fragile psychologiquement, souvent en proie à des colères subites ou des angoisses.

Profitant de sa fragilité, Catherine de Médicis, sa mère, exerce réellement le pouvoir.

François de Montmorency doit céder la charge de Grand-maître, héritée de son père, François Ier de Lorraine-Guise

Le jeune roi confie à François Ier de Lorraine-Guise et à Charles Ier Cardinal de Lorraine le gouvernement.

François II de France confie la gestion du Pays aux princes de la Maison de Guise qui trouvent les caisses vides en arrivant et décident d'éloigner la plupart des personnages de l'ancienne cour du Louvre.

Les Guise, oncles de la jeune reine Marie Ire Stuart, exercent un ascendant sur le roi par son intermédiaire.

La famille des Guise est au summum de sa puissance.

François Ier de Lorraine-Guise et Charles Ier Cardinal de Lorraine dirige la France sous le règne de François II,

Charles Ier Cardinal de Lorraine, véritable tête politique de la famille, a alors entièrement l'administration des finances.

Garants en France de la religion catholique, et partisans d'une politique de tolérance zéro vis-à-vis de la religion réformée, ils sont convaincus d'être en droit de réprimer le protestantisme au nom du roi et du respect de l'ordre.

François de Montmorency est fait Maréchal de France en 1559 par François II de France.



Mariage de Emmanuel-Philibert de Savoie avec Marguerite de Valois

Jacques de Savoie-Nemours est l'ambassadeur d'Emmanuel-Philibert de Savoie.

Emmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580) épouse à Paris le 9 ou le 10 juillet 1559, Marguerite de Valois. Leur enfant est :

Sur le seuil de la mort mais encore conscient, Henri II de France impose que le mariage se fasse tout de suite, par peur que Emmanuel-Philibert de Savoie ne profite de sa mort pour refuser l'alliance.

Henri II meurt le jour du mariage de sa sœur.

Marguerite de Valois apporte dans ce mariage la somme de 100 000 écus d'or et la jouissance du duché de Berry toute sa vie durant.

Marguerite de Valois devient Duchesse de Savoie en 1559.

Henri II, frère de Marguerite, détenait une partie de la Savoie et du Piémont et il en rendit une partie au duc, son beau frère, gardant pour lui Turin, Pignerol, Chiers, Chivas, Savillan et Villeneuve d'Ast.Adhésion Odet de Coligny à la Réforme

En 1559, à la mort d'Henri II de France, Odet de Coligny franchit le pas et annonce son adhérence à la Réforme.



Primatice Surintendant des bâtiments royaux

La mort d'Henri II entraîne la disgrâce de Philibert Delorme.

Primatice devient surintendant des bâtiments royaux.



Catherine de Médicis Protectrice de Pedro Gonzalès

Après Henri II de France, Catherine de Médicis poursuit la protection de Pedro Gonzalès.



Conversion au protestantisme de Gaspard II de Coligny

Après la mort d'Henri II de France, las des intrigues de la cour, Gaspard II de Coligny résigne tous ses emplois et se retire dans ses terres. Dans cette retraite, la lecture des livres des novateurs change ses opinions religieuses, et il embrasse la Réforme. Coligny se convertit, essentiellement à l'instigation de sa femme et de son frère, Odet, Cardinal de Coligny.



Naissance d'Henri II de Lorraine

Henri II de Lorraine Marquis de Pont-à-Mousson

Henri II de Lorraine dit le Bon naît à Nancy le 8 novembre 1563, fils de Charles III de Lorraine et de Claude de France.

Il est à ce titre prince héréditaire de Lorraine.

Les Guerres de religion empêchent qu'il soit élevé à la Cour de France comme son père et son grand-père.

Il n'est pas non plus préparé à la gestion du duché, Charles III de Lorraine, son père, préférant s'en remettre à son propre frère, Charles Ier Cardinal de Lorraine, Évêque de Metz.



Alexandre-Édouard devient Henri

En 1565, en souvenir d'Henri II de France, Catherine de Médicis remplace les prénoms de son fils Alexandre-Édouard par Henri.

Ce fils sera le futur Henri III de France.


Antoine de Créquy

Antoine de Créquy Cardinal-diacre de Saint-Tryphon

Antoine de Créquy est créé cardinal-diacre de Saint-Tryphon par le pape Pie IV le 11 mars 1565.

Il fut le seul cardinal à porter ce titre.

Antoine de Créquy est fait chevalier de l'ordre de Saint-Michel par Henri II de France.



Construction de l'aile de la Belle Cheminée au château de Fontainebleau

Construction de l'aile des Reines Mères

Entre 1565 et 1570 Primatice édifie l'aile de la Belle Cheminée avec, sur la cour de la Fontaine, deux escaliers à rampes divergentes qui magnifiaient l'entrée de l'appartement de Charles IX.

Primatice a peut-être trouvé l'idée des deux escaliers à rampe droite dans les grandes réalisations de Bramante au Vatican ou de Michel-Ange au Capitole en inversant la direction des rampes.

L'aile des Reines Mères, à l'ouest de la Cour de la Fontaine, est construite entre 1558 et 1566, commandée par Henri II à Philibert Delorme, construit par Primatice pour Catherine de Médicis.



Mort de Sampiero da Bastelica

Lutte contre Gênes

Sampiero da Bastelica est capitaine puis colonel au service d'Henri II.

En 1567, Sampiero da Bastelica tombe dans une embuscade tendue avec la complicité de l'un de ses lieutenants, Vittolo, dont le nom sera longtemps honni en Corse, synonyme de traître.

Il meurt sous les coups acharnés de Corses ralliés aux Génois, des cousins de son épouse Vannina d'Ornano.

Après avoir été proclamé chef, Alphonse d'Ornano reprend la lutte contre Gênes pendant 2 ans.

La campagne tourne court.

Alphonse d'Ornano recherche les moyens de négocier une paix avec Gênes et de se retirer en France avec ses compagnons.



Mort d'Henri II de Braunschweig-Wolfenbüttel Duc von Braunschweig-Lüneburg et von Braunschweig-Wolfenbüttel

Henri II de Braunschweig-Wolfenbüttel meurt en 1568.



Mariage d'Henri IV de France et de Marguerite de Valois

Le mariage occasionne la présence à Paris d'un très grand nombre de gentilshommes protestants venus escorter leur prince.

Paris est une ville farouchement anti-huguenote.

Les Parisiens, catholiques à l'extrême, n'acceptent pas leur présence.

Du fait du martèlement des prédicateurs, capucins au premier chef, le mariage d'une princesse de France avec un protestant leur est une horreur.

Le Parlement de Paris lui-même décide de bouder la cérémonie du mariage.

Le peuple parisien est très remonté.

En outre, les récoltes ont été mauvaises.

Les hausses des prix et le luxe déployé à l'occasion des noces royales accentuent la haine du peuple.

La cour est très tendue.

Catherine de Médicis n'obtient pas l'accord du pape pour célébrer ce mariage exceptionnel.

Par conséquent, les prélats français hésitent sur l'attitude à adopter.

Il faut toute l'habileté de la reine mère pour convaincre le cardinal de Bourbon à unir les époux.

Par ailleurs, les rivalités entre les grandes familles réapparaissent.

Les Guise ne sont pas prêts à laisser la place aux Montmorency.

François de Montmorency, gouverneur de Paris, de retour d'Angleterre, est plus que jamais impopulaire et ne parvient pas à contrôler les troubles urbains.

Finalement, il abandonne son poste de gouverneur de la ville.

Les Fiançailles ont lieu le dimanche 17 août 1572.

Henri de Bourbon, futur Henri IV de France, épouse à Notre-Dame de Paris le lundi 18 août 1572 Marguerite de Valois, aussi connue sous le nom de reine Margot, Duchesse de Valois, fille d'Henri II de France et de Catherine de Médicis.

Margot étant catholique ne peut se marier que devant un prêtre, et Henri, lui, ne peut aller dans une église.

Mais les reines mères ont trouvé la solution.

Charles Ier de Bourbon unit Henri de Navarre et Marguerite de Valois sur le parvis Notre-Dame de Paris.

Le mariage est suivi d'une réception au Palais de la Cité et de plusieurs jours de fête :

Cédant face au danger parisien, François de Montmorency préfère quitter la ville quelques jours après le mariage, laissant ainsi le champ libre au Guise.

Jacques de L'Hôpital est Chevalier d'Honneur de la Marguerite de Valois.

François III de Bricqueville assiste à ce mariage qui doit acter la réconciliation des protestants et des catholiques,

François III de Bricqueville se réfugie un temps à Guernesey avec d'autres nobles normands huguenots.



François de Malherbe au service d'Henri d'Angoulême

François de Malherbe s'attache vers 1574 à Henri d'Angoulême, fils naturel d'Henri II de France et de Janet Fleming, et grand prieur de France.


Catherine de Parthenay

Mariage de René II de Rohan avec Catherine de Parthenay

Catherine de Parthenay est veuve de Charles II de Quélennec.

Le contrat de mariage entre René II de Rohan et Catherine de Parthenay, est signé le 15 août 1575.

René II de Rohan épouse Catherine de Parthenay. Leurs enfants sont :

Catherine de Parthenay lui apporte :

Catherine de Parthenay a une éducation supérieure à celle de toutes les femmes de son époque.

Le 26 août 1575, une transaction entre Françoise de Tournemine et René II de Rohan, touchant le douaire de cette dame et la succession de Judith de Rohan, livre le château de Blain au jeune couple.


Antoinette de Pons-Ribérac - portrait par François Clouet

Mariage d'Henri Ier d'Albret avec Antoinette de Pons-Ribérac

Henri Ier d'Albret épouse en 1579 Antoinette de Pons-Ribérac, Dame de Pons et de Marennes et marquise de Guercheville, fille d'Antoine de Pons et de Marie-Cléophas de Montchenu. Leurs enfants sont :



Naissance d'Henri II de Rohan

Henri II de Rohan naît à Blain près de Nantes le 25 août 1579, fils de René II de Rohan, Prince de Léon et Vicomte de Porhoët, et de Catherine de Parthenay, héritière d'une puissante famille protestante du Poitou.

Henri de Rohan est le petit fils de René Ier de Rohan et d'Isabelle d'Albret, elle-même fille du roi de Navarre.

Henri appartient donc à la haute noblesse protestante et bretonne.

Il est élevé dans la religion réformée par sa grand-mère, Isabelle d'Albret et par son père René II de Rohan.


Renée de Clermont d'Amboise

Mariage de Jean de Montluc de Balagny avec Renée de Clermont d'Amboise

Jean de Montluc de Balagny épouse le 6 janvier 1580 Renée de Clermont d'Amboise (morte en 1595), fille de Jacques de Clermont d'Amboise, Seigneur de Bussy, et de Catherine de Beauvau. Leurs enfants sont :



Naissance d'Achille de Harlay de Sancy

Achille de Harlay de Sancy naît à Paris en 1581, fils de Nicolas de Harlay de Sancy, Surintendant des finances d'Henri II de France, et de Marie Moreau, fille de Raoul Moreau, Seigneur de Grosbois.



Mort de Christophe de Thou

Achille Ier de Harlay Premier président du Parlement de Paris

Christophe II de Harlay Président du Parlement de Paris en 1582

Christophe de Thou est Seigneur de Cély et du Génitoy, de Bailli, de Milly-en-Gâtinais, de Melun.

Il a servi :

Christophe de Thou meurt à Pontorson le 1er novembre 1582.

Il est inhumé à la paroisse St André des Arts à Paris.

Christophe de Thou possède le château d'Émerainville en Seine-et-Marne.

Henri III de France nomme Achille Ier de Harlay Premier président du Parlement de Paris.

Christophe II de Harlay, Conseiller du Parlement de Paris, devient Président du Parlement de Paris en 1582.


Vincent Ier Gonzague

Mariage de Vincent Ier Gonzague avec Éléonore de Médicis

Vincent Ier Gonzague épouse à Mantoue le 29 avril 1584 Éléonore de Médicis (1566-1611), fille de François Ier de Médicis, Grand-duc de Toscane, et de Jeanne de Habsbourg. Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri Ier de Bourbon-Condé avec Charlotte-Catherine de la Trémoïlle

Henri Ier de Bourbon-Condé est protestant et Charlotte-Catherine de La Trémoïlle est catholique.

Après d'âpres discussions, Jeanne de Montmorency, mère de Charlotte-Catherine de La Trémoïlle, consent enfin au mariage.

Le contrat est signé le 22 janvier 1586 à la Rochelle.

Henri Ier de Bourbon-Condé est veuf de Marie de Clèves.

La chapelle du château de Taillebourg est convertie en temple protestant.

Henri Ier de Bourbon-Condé épouse à la chapelle du château de Taillebourg le 16 mars 1586 Charlotte-Catherine de La Trémoïlle. Leurs enfants sont :

Charlotte-Catherine de La Trémoïlle apporte au mariage 20 000 écus et 4 000 livres de rente.

Les époux partent habiter Saint-Jean d'Angély où Henri Ier de Bourbon-Condé détient un hôtel.



Mort d'Henri Ier de Bourbon-Condé

Naissance d'Henri II de Bourbon-Condé

Henri Ier de Bourbon-Condé apprend que Charlotte-Catherine de La Trémoïlle est de nouveau enceinte.

Voulant jouer à la bague malgré sa fatigue, Henri 1er de Bourbon Condé s'effondre et meurt subitement le jeudi 3 ou le 5 ou mars 1588.

La soudaineté de cette mort engage une autopsie : les médecins de l'époque suggèrent un empoisonnement.

On soupçonne alors la femme du prince de l'avoir empoisonné et on lui trouve un motif

L'enfant qu'elle porte n'est pas Henri Ier de Bourbon-Condé, mais de l'un de ses pages, Prémilhac de Belcastel, que les pasteurs protestants de Condé ont toujours trouvé trop familier.

De nos jours, il est plus vraisemblable de penser que le prince est mort d'une péritonite due à la rupture d'un ulcère.

Henri IV de France reste seul chef des réformés.

Dès lors l'instruction se met en route, l'entourage d'Henri Ier de Bourbon-Condé accuse Charlotte-Catherine de La Trémoïlle d'inconduite.

On applique la question à ses domestiques, on écartèle son majordome, on rejette la demande en appel qu'adresse Charlotte-Catherine de La Trémoïlle au Parlement de Paris.

Jeanne de Montmorency, sa mère, tente de la secourir.

Henri IV de Navarre reste muet.

Éléonore de Roye, duchesse douairière de Condé se ligue contre sa belle fille.

Charlotte-Catherine de La Trémoïlle est condamnée à mort.



Mariage d'Henri Ier d'Orléans-Longueville avec Catherine de Gonzague

Henri Ier d'Orléans-Longueville épouse au Louvre à Paris en 1588 Catherine de Gonzague. Leur enfant est :



Henri II de Bourbon-Condé Prince de Condé et de Duc d'Enghien

Charlotte-Catherine de La Trémoïlle est étroitement surveillée.

Henri II de Bourbon-Condé naît à Saint-Jean-d'Angély le 1er septembre 1588, fils posthume d'Henri Ier de Bourbon-Condé et de Charlotte-Catherine de La Trémouïlle.

Elle est sauvée par les traits de ressemblance de son enfant avec le défunt Henri Ier de Bourbon-Condé.

Mais on la garde prisonnière, ses bijoux et ses meubles sont saisis.

Henri II de Bourbon-Condé ne connaîtra pas sa mère qui est emprisonnée.

Henri IV de France prend en charge l'éducation d'Henri II de Bourbon-Condé qui est élevé dans la foi catholique.

Henri II de Bourbon-Condé porte les titres de Prince de Condé et de Duc d'Enghien.



Naissance d'Antoine-Hercule de Budos

Antoine-Hercule de Farges de Budos ou Antoine-Hercule de Budos naît en 1589, fils de Jacques de Farges de Budos (1537-1596), Vicomte de Portes, et de Catherine de Clermont (morte vers 1625).

Il est élevé à la Cour avec Henri II de Bourbon-Condé.


Henri IV de France - par Frans Pourbus le jeune

Dynastie des Bourbons

Henri IV de France Roi de France

Abandon du Siège de Paris

En 1589, les Ligueurs cherchent à placer Isabelle Claire Eugénie d'Espagne sur le trône de France en tant que petite-fille d'Henri II de France.

Isabelle Claire Eugénie d'Espagne se trouve être la plus proche parente de la tige héritière des droits des ducs de Montfort de Bretagne.

Elle descend en droite ligne d'Anne de Bretagne.

La Bretagne est une étape indispensable vers les Flandres, pour le cabotage commercial comme pour le contrôle militaire.

Suite au décès de Henri III de France, Henri III de Navarre, Roi protestant de Navarre, est appelé à régner en août 1589 sous le nom d'Henri IV de France, premier roi de la branche dite de Bourbon de la dynastie capétienne.

Il déclare très vite vouloir maintenir et conserver la religion catholique, apostolique et romaine.

Tenant le futur Henri IV de France responsable du triste sort d'Henri III de France, Jean-Louis de Nogaret retire ses troupes du siège de Paris.

Henri IV de France doit abandonner le siège de Paris car les seigneurs catholiques rentrent chez eux, ne voulant pas servir un Protestant et refusant de reconnaître la légitimité de cette succession.

Philippe II d'Espagne prête à la Ligue une coopération active contre Henri IV de France.

Les ligueurs proclament Charles Ier de Bourbon Roi de France sous le nom de Charles X.

Il est toujours emprisonné à Fontenay-le-Comte.

Les grandes villes françaises se rangent derrière la Ligue et Charles II de Mayenne, son chef.

Les Parisiens hostile aux vues de Philippe II d'Espagne reconnaissent Henri IV de France pour Roi.

La guerre éclate à nouveau et le protestant Henri Ier de La Tour d'Auvergne, Vicomte de Turenne, ravage le nord du duché de Lorraine.

Henri IV de France est contraint à lentement reconquérir le royaume par la force.

L'armée royale n'est plus que l'ombre d'elle-même.

Il ne peut compter que sur 20 000 hommes.

Henri IV de France répartit son armée sous 3 commandements distincts :

Ferdinand Ier de Médicis soutient Henri IV de France dans sa lutte contre la ligue catholique.

Louis de Gonzague reste neutre en dépit des appels répétés par la Ligue à la rejoindre.

Jacques-Auguste de Thou entre au service d'Henri IV de France, avec lequel il vit 5 ans en campagne.

François de Bourbon-Condé devient le deuxième personnage du royaume.

François de Bourbon-Condé est le premier à reconnaître tout naturellement Henri IV de France de pour roi.



Mariage de Maximilien de Béthune avec Rachel Cochefilet

Maximilien de Béthune est veuf d'Anne de Courtenay.

Rachel Cochefilet est veuve du seigneur de Châteauperse (1562-1659).

Maximilien de Béthune épouse à Mantes ou au château de Bontin à Houdan dans l'Yonne e 24 mai 1592 Rachel Cochefilet (1562 ou 1566--1659), une femme riche. Parmi leurs 9 enfants citons:



Baptême d'Henri II de Bourbon-Condé

Dans son malheur, Charlotte-Catherine de La Trémoïlle trouve un allié en la personne de Jacques-Auguste de Thou, choqué par les irrégularités qu'il relève lors du jugement de Saint Jean d'Angély.

Jacques Auguste de Thou se rend auprès d'Henri IV de France et lui demande expréssement de devenir le parrain du jeune Henri II de Bourbon-Condé.

Henri IV de France accepte.

Le 10 juin 1592 Henri IV de France devient le parrain d'Henri II de Bourbon-Condé baptisé Henri Jules dans le rite protestant.

Puis Henri IV de France conduit Henri II de Bourbon-Condé à l'abbaye de St Germain en Laye pour l'élever dans la religion catholique.



Mariage d'Henri Ier de Montmorency avec Louise de Budos

Henri Ier de Montmorency est veuf d'Antoinette de La Marck.

Henri Ier de Montmorency épouse le 19 mars 1593 Louise de Budos, fille du Marquis de Portes. Leurs enfants sont :



Naissance d'Henri II de Valois-Longueville

Mort d'Henri Ier d'Orléans-Longueville

Henri II de Valois-Longueville ou d'Orléans, naît le 6 avril 1595, fils d'Henri Ier d'Orléans-Longueville et de Catherine de Gonzague.

Il descend des Hochberg.

Il ne connaitra pas son père.

Henri Ier d'Orléans-Longueville meurt à Amiens le 8 avril 1595.

Henri IV de France est son parrain.



Naissance d'Henri II de Montmorency

Henri II de Montmorency naît au château de Chantilly le 30 avril 1595, fils d'Henri Ier de Montmorency (1534-1614) et de Louise de Budos (1575-1598).

Il est baptisé le 20 août 1595.

Son parrain est Henri IV de France.



Siège du château de Comper

Mort de Jean VI d'Aumont Baron d'Estrabonne, Comte de Châteauroux Maréchal de France

Ayant mis le siège devant le château de Comper, près de Rennes, Jean VI d'Aumont est grièvement blessé par une mousquetade.

Jean VI d'Aumont meurt le 19 août 1595 des suites de ses blessures.

Aumont aura servi six rois : François Ier, Henri II, François II, Charles IX, Henri III et Henri IV.



Henri II de Rohan à la cour d'Henri IV

En 1595, Henri II de Rohan, âgé de 16 ans, fait son apparition à la cour d'Henri IV de France qui vient de conquérir le trône et dont il est le petit-cousin.



Naissance d'Henry de Buade

Henry de Buade de Frontenac naît fils d'Antoine de Buade de Frontenac.

Il est baptisé le 16 mai 1596.

Son parrain est Henri II de Bourbon-Condé.

Les fils d'Antoine de Buade de Frontenac partagent les jeux des enfants de Louis XIII.



Mariage de Charles-Henri Ier de Clermont-Tonnerre avec Catherine Marie d'Escoubleau

Charles-Henri Ier de Clermont-Tonnerre épouse le 2 avril 1597 Catherine Marie d'Escoubleau.

Leur enfant est :


Urbain de Laval

Siège d'Amiens

Mort de Flessan

Mort de Jean de Mercastel

Urbain de Laval Maréchal de France

Mort d'Hernandes Teillo Porto Carrero

Charles de Gontaut-Biron est chargé de reprendre Amiens.

Avec 4 000 fantassins et 700 cavaliers, il investit Amiens du côté de l'Artois, afin de couper les voies de communications avec Doullens et interceptant tous les convois en direction de la ville.

Il fait resserrer la ville de très près.

Guillaume V de Hautemer se signale lors de ce siège.

Malgré sa supériorité numérique, la garnison n'ose pas effectuer de sorties.

Hernandes Teillo Porto Carrero n'a pas imaginé voir l'ennemi aussi vite.

Il n'a pas suffisamment de provisions pour tenir un siège.

Il fait alors sortir toutes les bouches inutiles et brûler tous les faubourgs.

Les troupes Françaises, s'attendant à un siège long, organisent un camp ou l'on trouve de tout, comme dans une ville dont 2 hôpitaux.

On appelle alors le siège d'Amiens, le siège de velours.

Début avril 1597, Henri IV de France, suivi de sa cour, fait attaquer la place avec l'artillerie.

Le 22 mai 1597, Hernandes Teillo Porto Carrero fait une sortie furieuse avec 500 cavaliers, sur le quartier général de Charles de Gontaut-Biron, s'emparant d'un fort que les Français ont construit pour défendre le QG.

Après 2 heures de combats, les Espagnols en sont chassés et poursuivis par les troupes Françaises.

Les Espagnols sont sauvés par l'arrivée de 400 fantassins qui leur permettent de fermer les portes de la ville.

Charles Alexandre de Croÿ a sert dans une colonne de secours lors de ce siège.

En juin 1597, les Espagnols attaquent à nouveau, prenant les tranchées à 3 endroits.

Ils sont rapidement refoulés par les Français jusque sur la contrescarpe.

Le 18 juillet 1597, les Espagnols attaque à nouveau avec 2 groupes de 300 hommes chacun.

Le premier groupe attaque les tranchées tenues par le régiment de Picardie et le second celles tenue par le régiment de Flessan.

Les Espagnols, progressant rapidement, tuent les maitres de camps Flessan et Jean de Mercastel, sieur de Fouquerolles, nettoient les tranchées et attaquent les batteries afin d'enclouer les canons.

Les troupes de Charles de Gontaut-Biron et de Charles Ier de Lorraine-Guise, Prince de Joinville, tentent de repousser les Espagnols.

Les combats sont terribles et les espagnols progressant toujours, Henri IV de France fait donner ses troupes, qui les enfoncent et les poursuivent jusqu'à l'entrée de la ville.

Par état donné au camp d'Amiens, Urbain de Laval, Marquis de Sablé, est fait Maréchal de France le 25 juillet 1597 par Henri IV de France.

Le 4 septembre 1597, les Français lancent un assaut qui est repoussé après un long combat.

Lors de cette attaque, Hernandes Teillo Porto Carrero, est tué d'un coup d'arquebuse.

Don Jérôme Carasse marquis de Montanagro prend sa succession.

Il décide de se retrancher dans la ville afin d'attendre l'armée de secours d'Albert VII de Habsbourg, forte de 25 000 hommes, sous les ordres de Peter Ernst Ier von Mansfeld-Vorderort.

Elle arrive sur Amiens vers le 20 septembre 1597.

Charles II de Mayenne convainc Charles de Gontaut-Biron d'attendre derrière les retranchements, l'armée de secours.

L'armée de secours espagnole vient alors assiéger l'armée assiégeante.

Ils attaquent mais sont mis en fuite par l'artillerie Française.

Les forces Françaises renforcent leurs retranchements si bien que le lendemain l'armée de secours n'ose attaquer et Albert VII de Habsbourg prend le parti de se retirer.

Henri IV de France somme alors Don Jérôme Carasse de se rendre.

Celui-ci capitule le 25 septembre 1597.

Lors des 6 mois de siège les pertes Française ne s'élèvent qu'à 600 hommes.

Maximilien de Béthune joue un rôle essentiel à la tête de l'artillerie.

Tout jeune, Henri II de Rohan participe à ce siège.

Hercule de Rohan-Guémené participe à ce siège.

Le Père Joseph sert lors de ce siège.

Henri Ier de Savoie-Nemours se signale lors de ce siège.

Louis de Marillac fait ses premières armes.

Louis de Marillac reçoit après la prise d'Amiens une compagnie de 100 chevaux légers.

Henri IV de France le fait gentilhomme ordinaire de sa chambre et sous-lieutenant de la compagnie de gens d'armes de Gaston de France, du Duc d'Anjou.



Mariage d'Henri de Luxembourg avec Madeleine de Montmorency

Henri de Luxembourg (1583-1616), Duc de Piney, épouse le 19 juin 1597 Madeleine de Montmorency (1582-en décembre 1615). Leurs enfants sont :



Naissance de Charles-Henri II de Clermont-Tonnerre

Charles-Henri II de Clermont-Tonnerre naît vers 1598, fils de Charles-Henri Ier de Clermont-Tonnerre et de Catherine Marie d'Escoubleau.



Traité de Vervins

Accablé par de nombreux revers, les armées de la Ligue et d'Espagne s'épuisent progressivement.

La France et l'Espagne sont à bout de force.

Nicolas Brûlart de Sillery et Pomponne Ier de Bellièvre négocient le traité de Vervins qui est signé le 2 mai 1598 à Vervins dans l'Aisne entre Henri IV de France et Philippe II d'Espagne, mettant fin à la guerre avec l'Espagne.

Il confirme les clauses du traité franco-espagnol de Cateau-Cambrésis du 3 avril 1559 entre Philippe II d'Espagne et Henri II de France, en y ajoutant diverses clauses nouvelles fixant les limites entre l'Espagne et la France.

Clément VIII contribue beaucoup à cette paix.

Philippe II d'Espagne restitue à la France la plupart des places conquises en France et abandonne la Belgique.

Henri IV de France se refuse toutefois à entériner l'annexion de la Navarre espagnole, réalisée en 1512 par Ferdinand II d'Aragon, arrière-grand-père de Philippe II d'Espagne.

Ce traité marque la fin de la prépondérance espagnole.

Malgré près de 40 ans de guerre civile en France, elle n'a pu s'imposer :

Philippe II d'Espagne décide d'octroyer leur indépendance aux Pays-Bas avec à leur tête Albert VII de Habsbourg lequel doit épouser Isabelle Claire Eugénie d'Espagne, sa fille.

Une clause du traité stipule que si le couple s'éteint sans descendance, les Pays-Bas redeviendront possession espagnole.

Or, il semble qu'Albert VII de Habsbourg soit dans l'impossibilité physique d'engendrer.

Cette indépendance n'est qu'un tour de passe-passe politique permettant aux Pays-Bas de retrouver la paix avant de retourner dans le giron Espagnol.



Mort de Jacques II de Goyon Comte de Torigni Seigneur de Matignon

Jacques II de Goyon de Matignon meurt dans son Château de Lesparre dans le Médoc en 1597 ou le 27 juillet 1598.

Jacques II de Goyon a servi fidèlement, pendant une des périodes les plus pénibles de l'histoire de France, celle des guerres de Religion, 5 rois et une reine :

donnant un bel exemple de loyalisme.


Catherine de Bourbon

Mariage d'Henri II de Lorraine avec Catherine de Bourbon

Pour sceller le traité de Saint-Germain-en-Laye, Henri II de Lorraine épouse à Saint-Germain-en-Laye le 30 ou 31 janvier 1599 Catherine de Bourbon, fille d'Antoine de Bourbon et de Jeanne III d'Albret.

Ils n'auront pas d'enfants.

Le mariage ne sera pas heureux : profondément catholique, il épouse une calviniste convaincue.

Henri IV de France multiplie les démarches pour obtenir l'accord papal et multiplie les pressions pour obliger Catherine de Bourbon sa sœur à se convertir au catholicisme.

Catherine de Bourbon tient tête au cardinal du Perron, envoyé par son frère pour l'instruire dans la religion catholique et se dispute même avec Henri IV de France sur ce sujet.



Mariage de Charles Ier Gonzague avec Catherine de Mayenne

Charles Ier Gonzague épouse à Soissons le 1er février 1599 Catherine de Mayenne, fille de Charles II de Mayenne et d'Henriette de Savoie-Villars.

Leurs enfants sont :



Naissance d'Henri II de La Ferté-Senneterre

Henri II de La Ferté-Senneterre ou de SAint-Nectaire naît à Paris en 1599 ou en 1600, fils d'Henri Ier de La Ferté-Senneterre (1573-1662), Marquis de Saint Nectaire, et de Marguerite de La Châtre (vers 1570-1601).



Voyage d'Henri II de Rohan en Europe

Henri II de Rohan part de Paris le 8 mai 1600, et emploie 20 mois à voyager en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Italie.



Naissance de Charles Ier Stuart

Charles Ier Stuart naît à Dunfermline le 19 novembre 1600, fils de Jacques VI Stuart et d'Anne de Danemark.

Henri II de Rohan charme la reine Élisabeth Ire Tudor.

Le roi d'Écosse, Jacques VI Stuart lui demande d'être le parrain de Charles Ier Stuart, son fils.


Anne de Montafié

Mariage de Charles de Bourbon-Soissons avec Anne de Montafié

Charles de Bourbon-Soissons épouse Anne de Montafié ou de Montaflié, Dame de Lucé, fille de Ludovic de Montafié et de Jeanne de Cœsmes. Leurs enfants sont :


Johann VII de Nassau-Siegen

Mariage de Johann VII de Nassau-Siegen avec Marguerite de Schleswig-Holstein-Sonderburg

Johann VII de Nassau-Siegen épouse à Rotenburg le 27 août 1603 Margareta ou Marguerite de Schleswig-Holstein-Sonderburg (1583-1658) , fille de Jean de Schleswig-Holstein-Sonderbourg. Leurs enfants sont :


Henri II de Rohan

Rohan Duché-pairie

Mariage d'Henri II de Rohan avec Marguerite de Béthune

Henri II de Rohan Premier Duc de Rohan

Henri II de Rohan Prince de Léon

À retour en France d'Henri II de Rohan, Henri IV de France érige la vicomté de Rohan en duché-pairie et lui fait épouser la fille de Maximilien de Béthune.

Henri II de Rohan épouse en 1604 ou 1605 Marguerite de Béthune, fille de Maximilien de Béthune et de Rachel Cochefilet. De leurs 9 enfants ne survivra que :

Henri II de Rohan devient alors Henri Ier en tant que premier Duc de Rohan.

Sa mère dira alors "Roi ne puis, duc ne daigne, Rohan suis", qui passe, à tort, pour la devise de la famille.

Mais avec plaisir Henri II de Rohan accepte cependant de l'autorité royale le titre de prince de Léon, puis celui de Duc et pair de France. Il le nomme ensuite colonel des Suisses et Grisons.

Pour capitale de son duché, Henri II de Rohan prend Pontivy et le château des XVe et XVIe appelé depuis, château des Rohan. Il y fait venir des tisserands de Navarre.

L'amitié du Roi le promet à une brillante carrière.

Catherine de Rohan aurait eu cette fière réponse à Henri IV de France, épris de sa beauté :

Sire, je suis trop pauvre pour être votre femme, mais de trop bonne lignée pour être votre maîtresse.



Mariage d'Henri II de Lorraine avec Marguerite de Gonzague

Henri II de Lorraine est veuf de Catherine de Bourbon.

Henri II de Lorraine épouse à Mantoue le 24 avril 1606 Marguerite de Gonzague, fille de Vincent Ier de Mantoue et d'Éléonore de Médicis. Leurs enfants sont :

Marguerite de Mantoue est la nièce de Marie de Médicis.

Charles Alexandre de Croÿ représente Albert VII de Habsbourg à ce mariage.



Mort de Charles III de Lorraine

Henri II de Lorraine Duc de Lorraine et de Bar

Charles III de Lorraine meurt à Nancy le 14 mai 1608.

Malgré les guerres de religions, le règne de Charles III de Lorraine est une époque de prospérité et d'essor.

Ce prince fut le bienfaiteur de son peuple et le législateur de son pays; Charles III de Lorraine fonda les villes de Clermont en Argonne, Lunéville, Stenay, et arrêta le plan de la ville de Nancy.

Henri II de Lorraine, son fils, devient Duc de Lorraine et de Bar en 1608.

Marguerite de Gonzague devient duchesse de Lorraine et de Bar.

Henri II de Lorraine, âgé de 45 ans, sans réelle expérience politique, tombe sous l'influence de favoris.

Henri II de Lorraine s'affirme ardent défenseur de la Contre-réforme et prend plusieurs édits ordonnant aux protestants de quitter la Lorraine.

Il accorde pourtant une certaine liberté à ceux résidant à Lixheim devenue lorraine.

Henri II de Lorraine acquiert l'Annonciation du Caravage, qui se trouve toujours à Nancy.



Naissance de Nicole de Lorraine

Nicole de Lorraine naît à Nancy le 3 octobre 1608, fille d'Henri II de Lorraine et de Marguerite de Gonzague.



Mariage d'Henri II de Montmorency avec Jeanne Scépeaux

Henri II de Montmorency épouse en 1609 Jeanne Scépeaux.

Ce mariage est annulé faute de consommation.


Charlotte-Marguerite de Montmorency

Henri IV de France séduit par Charlotte-Marguerite de Montmorency

Mariage d'Henri II de Bourbon-Condé avec Charlotte-Marguerite de Montmorency

En 1609, Charlotte-Marguerite de Montmorency entre au service de Marie de Médicis.

C'est en répétant un ballet qu'elle séduit le vieux Roi Henri IV de France.

Il fait rompre les fiançailles de Charlotte-Marguerite de Montmorency avec le marquis de Bassompierre.

Escomptant la complaisance d'Henri II de Bourbon-Condé, réputé aimer les hommes, Henri IV de France le marie à sa propre maîtresse.

Le contrat de mariage est signé le 2 mars 1609 au Louvre.

Henri II de Bourbon-Condé épouse à Chantilly le 17 mai 1609 Charlotte-Marguerite de Montmorency. Leurs enfants sont :

Henri IV de France se met à courtiser la jeune princesse de Condé, qui rit de bon cœur de ces empressements de barbon.

Mais son mari, jaloux, quitte la Cour avec elle, l'emmenant en province.

Henri IV les suit, et sous de multiples déguisements, tente d'approcher sa belle.

Henri II de Bourbon-Condé, fou de rage, emmène alors sa femme à Bruxelles, la plaçant sous la protection de l'Espagne, grande ennemie de la France, provoquant le début des tensions entre la France et l'Espagne.


Tombe d'Henri II et de Catherine de Médicis - Basilique de Saint-Denis Gisant d'Henri II et de Catherine de Médicis - Basilique de Saint-Denis

Rapatriement des restes de Catherine de Médicis

En 1609, Diane de France rapatrie les restes de Catherine de Médicis de Blois à St Denis auprès du roi Henri II de Valois.


François Ravaillac Louis XIII - par Pourbus en 1611

Mort d'Henri IV de France Roi de France

Louis XIII Roi de France

Louis XIII Roi de Navarre

Marie de Médicis Régente du Royaume de France

Nomination de Maximilien de Béthune au Conseil de régence

Le 14 mai 1610, François Ravaillac vole un couteau dans une auberge.

Il se cache dans la rue de la Ferronnerie à Paris, dans l'actuel Quartier des Halles pour y guetter le passage du carrosse royal.

Henri IV de France décide de se rendre à l'Arsenal pour visiter Maximilien de Béthune qui est souffrant.

Jean-Louis de Nogaret, Jacques Nompar de Caumont, Jean III de Beaumanoir et Hercule de Rohan-Guémené accompagnent le roi dans son carrosse.

À 4 heures de l'après-midi, le convoi reste bloqué suite à un encombrement.

François Ravaillac profite de l'aubaine, se jette sur le roi et lui porte 2 coups de couteau : le premier glisse entre deux côtes, l'autre atteint la carotide droite.

Hercule de Rohan-Guémené est blessé.

François Ravaillac se réfugie ensuite dans un caveau dans la rue des Lombards toute proche (à l'actuel n 62) mais est rapidement retrouvé et maîtrisé.

Il est ramené à l'Hôtel de Retz afin de lui éviter un lynchage, puis conduit à la Conciergerie.

Les armes d'Henri IV, sculptées sur le sol, indiquent aujourd'hui le lieu du régicide rue de la Ferronnerie.

Henri IV de France est inhumé à la basilique Saint-Denis le 26 juin 1610.

Louis XIII, âgé de 9 ans, est couronné roi de France et de Navarre à Reims le 17 octobre 1610.

Côme II Clausse de Marchaumont assiste au sacre de Louis XIII en 1610.

Au sacre de Louis XIII, Jean III de Beaumanoir remplit les fonctions de grand maitre.

Jean Héroard, Seigneur de Vaugrineuse est premier médecin de Louis XIII.

Jean Héroard devient le premier médecin de Louis XIII.

Il tiendra un journal où il consignera très précisément les détails de la santé et de la vie intime du roi.

Jean Héroard achète le château de Vaugrigneuse en Essonne dont il devient le seigneur.

Jean Héroard et François Achard, Seigneur du Pin sont chevalier de l'ordre du roi et gentilhomme ordinaire du Roi.

En sa qualité de colonel général de l'infanterie, Jean Louis de Nogaret prend le contrôle de la capitale et assure la transmission de la totalité du pouvoir à Marie de Médicis, au mépris des dispositions d'Henri IV de France qui instituaient un conseil de régence.

Le pouvoir est alors assuré par Marie de Médicis, qui gouverne le royaume comme régente au nom de Louis XIII, son fils beaucoup trop jeune pour régner.

Marie s'implique dans les affaires politiques de la France.

Elle commence par garder les conseillers de son mari.

Mais Marie de Médicis fait de Concino Concini son favori.

François Ravaillac ayant commis son crime après le couronnement de Marie de Médicis, ouvre ainsi les portes du pouvoir à l'autorité légitime des catholiques proches de l'Espagne.

Connu pour être un homme prétentieux et arrogant, Concino Concini néglige de cultiver l'amitié du prince héritier Louis XIII.

Le cardinal François de Joyeuse perd son influence sous la régence de Marie de Médicis.

Henri II de Rohan est écarté de la Cour par la régente.

Pendant les troubles de la régence, Catherine de Clèves conseillera à son fils Charles Ier de Lorraine de ne pas participer aux soulèvements nobiliaires.

Les Guise sont donc un des soutiens les plus fermes du gouvernement de Marie de Médicis.

Maximilien de Béthune est nommé membre du Conseil de régence et prépare le budget de 1611.

En 1610, Charles Ier de Lorraine se brouille avec Charles II de Mayenne, son oncle.


Siège de Juliers

Siège de Juliers

La forteresse de Juliers est occupée par les forces de Rodolphe II de Habsbourg.

Le siège de Juliers, par les troupes des Provinces-Unies, du Brandebourg et du Palatinat, commence le 28 juillet 1610.

Johann VIII de Nassau-Siegen participe dans les troupes hollandaises à ce siège.

Henri II de Rohan avec ses Suisses est au siège de Juliers ou Jülich pour participer à la guerre de succession entre les Allemands et les Français.

François de L'Aubespine figure parmi les officiers du régiment de Béthune présents à ce siège.

Le siège de Juliers se termine le 2 septembre 1610 avec la reddition de la forteresse et le retrait des troupes impériales.

Après le conflit, le recès de Dortmund est rejeté par les villes de Clèves, Marck, Juliers, Berg et Ravensberg puisque l'accord a été élaboré sans le consentement de ces villes.

Les 5 villes préfèrent être représentées par un prince plutôt que deux.

Louis XIII fait Claude de La Châtre lieutenant général de l'armée qu'il envoie au siège de Juliers.

L'action de Claude de La Châtre contraint Léopold V d'Autriche-Tyrol à remettre Juliers aux mains de Joachim III Frédéric de Brandebourg.



Retour d'Henri II de Bourbon-Condé en France

Sous la régence de Marie de Médicis, Charlotte-Marguerite de Montmorency peut alors regagner Paris.

Henri II de Bourbon-Condé revient aussi en France, comblé de grâces par la régente.

Henri II de Bourbon-Condé ne reprend pas la vie conjugale avec sa femme.


Henriette-Catherine de Joyeuse

Mariage de Charles Ier de Lorraine avec Henriette-Catherine de Joyeuse

Henriette-Catherine de Joyeuse est veuve d'Henri Ier de Bourbon-Montpensier.

Charles Ier de Lorraine, 4e duc de Guise (1571-1640) épouse le 5 ou le 6 janvier 1611 Henriette-Catherine de Joyeuse. Leurs enfants sont :

Menant une vie pieuse, proche de la famille royale, Henriette-Catherine de Joyeuse est amie de Marie de Médicis.



Cession du Marquisat de Nomény

Françoise de Lorraine-Mercœur vend le Marquisat de Nomény à Henri II de Lorraine, son cousin, en 1612.



Cession du marquisat de Nomény

Sa vie spirituelle ne l'empêche pas de gérer ses biens et en 1612, Françoise de Lorraine-Mercœur vend le marquisat de Nomény à Henri II de Lorraine son cousin.


Henri II de Bourbon-Condé - Musée Condé - Chantilly

Henri II de Bourbon-Condé Gouverneur du Berry

Henri II de Bourbon-Condé Vice-roi de nouvelle France

Henri II de Bourbon-Condé devient Gouverneur du Berry en 1612.

Il le sera jusqu'en 1615.

Henri II de Bourbon-Condé devient vice-roi de nouvelle France du 20 novembre 1612 au 10 février 1620.



Cession de la moitié du domaine de Châteauroux

Antoine d'Aumont de Rochebaron vend la moitié du domaine de Châteauroux à Henri II de Bourbon-Condé le 12 septembre 1612.



Naissance de Claude-Françoise de Lorraine

Claude-Françoise de Lorraine naît le 15 octobre 1612, fille d'Henri II de Lorraine (1563-1624) et de Marguerite de Gonzague (1591-1632).


Maison de Sylvie dans le parc du château de Chantilly Marie-Félice Orsini

Mariage d'Henri II de Montmorency avec Marie-Félice Orsini

Henri II de Montmorency est amiral de France.

Henri II de Montmorency épouse le 28 novembre 1612 Marie-Félice Orsini (1599-1666).

Esprit sage et pieux, très porté à la bienveillance et aux bonnes œuvres, Marie-Félice Orsini vit au château de Chantilly, principalement dans la maison de Sylvie, qu'elle fait édifier dans le parc afin d'échapper à l'agitation de la vie mondaine.


Concino Concini

Concino Concini Marquis d'Ancre

Concino Concini Maréchal de France

Coalitions princières

Concini est un homme prétentieux et arrogant.

Concino Concini achète le marquisat d'Ancre et se fait nommer Premier gentilhomme de la chambre, Surintendant de la maison de la reine, Gouverneur de Péronne, Roye et de Montdidier.

Concino Concini est fait Maréchal de France le 19 novembre 1613 par Louis XIII.

Comme d'autres grands aristocrates, Henri II de Bourbon-Condé jalouse la présence au pouvoir de la régente et l'influence de ses favoris, dont l'Italien Concino Concini, au détriment de celle des princes de sang.

Henri II de Bourbon-Condé fomente des coalitions princières contre le gouvernement à partir de 1613, lorsque les largesses de la couronne se tarissent par manque d'argent.



Mort d'Henri Ier de Montmorency

Henri II de Montmorency 4e duc de Montmorency, Duc de Danville, Comte de Dammartin

Henri Ier de Montmorency meurt à Agde le 2 avril 1614.

Henri II de Montmorency devient 4e duc de Montmorency, Duc de Danville, Comte de Dammartin.



Henri II de Montmorency Gouverneur du Languedoc

Henri II de Montmorency est nommé Gouverneur du Languedoc en 1614.



Naissance d'Henri II de Lorraine-Guise

Henri II de Lorraine-Guise naît à Paris le 4 avril 1614, fils de Charles Ier de Lorraine et d'Henriette-Catherine de Joyeuse.



Naissance de César Phœbus d'Albret

César Phébus ou César Phœbus d'Albret naît en 1614, fils d'Henri II d'Albret, Seigneur de Pons et Baron de Miossens, et d'Anne de Pardaillan de Grondin, Dame d'Escandille.



Traité de Sainte-Ménehould

Convocation des États généraux

Richelieu Député du clergé aux États généraux

François II de Beauharnais Député de la noblesse aux d'États Généraux

En 1614, Henri II de Bourbon-Condé, César de Bourbon, Henri de Mayenne, Henri de Gondi se révoltent contre Concino Concini.

Henri II de Bourbon-Condé veut empêcher le mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche.

Henri II de Rohan conseille la Reine pour combattre cette révolte.

Les premières prises d'armes des grands se concluent avec le traité négocié par Henri II de Bourbon-Condé avec Marie de Médicis à Sainte-Menehould, le 15 mai 1614 :

Henri II de Bourbon-Condé ne parvient pas à structurer son opposition au pouvoir royal.

Marie de Médicis couvre d'or les nobles et leur promet la convocation des états généraux.

Les États généraux sont convoqués par Louis XIII en 1614.

Richelieu se fait élire député du clergé poitevin aux États généraux devant se tenir à Paris.

Antoine III de La Rochefoucauld participe à ces États généraux.

Léonor de Valençay, abbé de Bourgueil, est député du clergé.

Odet de La Noue assiste aux États généraux.

Gabriel de L'Aubespine et Charles de Noailles sont délégués par le clergé aux États Généraux.

Robert Ier Miron, Président du tiers état, s'y fait remarquer par son patriotisme, dénonçant avec véhémence, dès la séance d'ouverture et à nouveau lors de la clôture, les abus de la régence aux dépens du pauvre peuple.

Louis III de Lorraine participe à ces États généraux.

François II de Beauharnais devient Député de la noblesse aux d'États Généraux en 1614.

Jacques Davy du Perron soutient les doctrines ultramontaines contre le tiers état. II fait condamner le De ecclesiastica et politica potestate de Richer. Le pape lui en adresse des remerciements.

Marie de Médicis s'engage à concrétiser l'alliance avec l'Espagne et à faire respecter les thèses du concile de Trente.

Les réformes de la Paulette et de la taille restent lettre morte.

Le clergé joue le rôle d'arbitre entre le Tiers État et la noblesse qui ne parvenaient pas à s'entendre.

Le lieutenant civil Henri de Mesmes déclare que les ordres sont frères et enfants d'une mère commune, la France. Un des représentants de la noblesse lui répond qu'il se refuse à être le frère d'un enfant de cordonnier ou de savetier.

Cet antagonisme profite à la Cour qui prononce bientôt leur clôture.



Henri II de Lorraine-Guise Abbé commendataire du Mont-Saint-Michel

Henri II de Lorraine-Guise devient Abbé commendataire du Mont-Saint-Michel de 1615 à 1641.



Mécontentement des princes

En 1615, Benjamin de Rohan-Soubise rallie le parti d'Henri II de Bourbon, prince de Condé dans sa révolte contre le roi.

Cette guerre civile est promptement terminée.

Par pouvoirs du 4 août 1615, Urbain de Laval est nommé Lieutenant-général commandant l'armée du roi Louis XIII contre les princes mécontents.

Il a ordre de couvrir Paris, d'arrêter l'armée des rebelles, et de ne point hasarder de bataille.

Urbain de Laval s'assure de Creil, en chasse le commandant, qui était dévoué aux princes.

Urbain de Laval prévient Henri II de Bourbon-Condé, prince de Condé, qui avait des intelligences dans la ville de Sens.

Urbain de Laval enlève le quartier du duc de Piney-Luxembourg, ses équipages et sa caisse.

Urbain de Laval met des troupes dans Gien, dont les mécontents ont séduit plusieurs habitants, et dégage les carabiniers du roi, investis à Housson.

Urbain de Laval s'avança vers le Poitou, pour en fermer l'entrée aux mécontents.



Mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche

Mariage de Philippe IV d'Espagne avec Élisabeth de France

Installation d'Anne d'Autriche au Louvre

Marie de Médicis et Philippe III d'Espagne se rapprochent par un double mariage.

Louis XIII épouse à Burgos le 18 octobre 1615 Anne d'Autriche. Louis XIII n'est pas physiquement présent, mais représenté par le Duc d'Uceda.

L'infant Philippe IV d'Espagne, frère d'Anne, épouse à Bordeaux le 18 octobre 1615 Élisabeth de France, fille d'Henri IV de France et de Marie de Médicis. Leurs enfants sont :

Par le dépit que lui cause l'attitude de la Régente, Henri II de Rohan prend brusquement le parti d'aider Henri II de Bourbon-Condé qui veut empêcher le duc Henri de Guise de ramener Anne d'Autriche à Bordeaux. Trahi par de nombreuses défections, Henri II de Rohan ne prend que quelques villes de Gascogne.

Les princesses sont échangées sur l'île des Faisans, située dans la Bidassoa, près d'Hendaye.

Charles II de Cossé accompagne en 1615 Louis XIII, qui va en Guyenne au-devant d'Anne d'Autriche.

Louis XIII épouse à la cathédrale Saint-André de Bordeaux le 21 ou le 28 novembre 1615 Anne d'Autriche, fille de Philippe III d'Espagne et de Marguerite d'Autriche-Styrie, Archiduchesse d'Autriche. Leurs enfants sont :

Bien que les jeunes mariés n'aient que 14 ans, le mariage est immédiatement consommé, pour des raisons politiques. Marie de Médicis, alors régente, ne veut pas qu'on puisse remettre en question cette union. Cependant, du fait de l'inexpérience des mariés, la nuit de noce semble s'être assez mal passée. Le petit roi la vit comme une véritable humiliation. Il en garde rancune contre sa mère, mais surtout, il ne s'approchera plus de son épouse pendant les années suivantes. Conformément au souvenir de son père, Louis XIII ne voit en Anne qu'une Espagnole et par conséquent une ennemie.

Installée dans les appartements du Louvre avec sa suite, Anne d'Autriche reçoit tous les égards dus à son rang. Marie de Médicis continue à porter avec hauteur le titre de Reine de France, sans la moindre déférence à l'égard de sa belle-fille.

Louis XIII a une nature complexe et sa timidité l'empêche de s'accorder avec Anne d'Autriche qui partage avec son époux une timidité et une inexpérience qui n'arrange pas la situation.

Entourée par une petite cour peuplée d'une centaine de dames espagnoles, elle continue à vivre à la mode espagnole et son français est encore très hésitant. Anne éprouve ainsi des difficultés à communiquer avec sa nouvelle famille.

La colère des grands reprend flamme et les protestants s'inquiètent du rapprochement avec l'Espagne.



Ambassades de Louis de Marillac

Paix de Loudun

Henri II de Bourbon-Condé au conseil royal

Henri II de Bourbon-Condé Gouverneur de la Guyenne

En 1616, les nobles se révoltent à nouveau.

Louis de Marillac est envoyé par Marie de Médicis en ambassade en Allemagne et en Italie, pour négocier la paix avec les chefs protestants.

Le 11 janvier 1616, conjointement avec Villeroi, secrétaire d'État, Charles II de Cossé conclut une trêve avec Henri II de Bourbon-Condé.

Voyant qu'Henri II de Bourbon-Condé se réconcilie avec Marie de Médicis, Henri II de Rohan finit par faire de même.

Le 3 mai 1616, Henri II de Bourbon-Condé obtient un nouveau traité avec Marie de Médicis à Loudun.

Elle accepte, son entrée dans le conseil royal et lui accorde également la somme d'un million et demi de livres et le gouvernement de la Guyenne.

Les protestants obtiennent un sursis de 6 ans à la remise de leurs places de sûreté au pouvoir royal.

Le Père Joseph entre en politique à la Conférence de Loudun : soutenu par la reine et par le légat du Saint-Père, il s'oppose aux thèses gallicanes qui ont la faveur de la noblesse, et il réussit à les convaincre d'abandonner les tendances schismatiques du gallicanisme.

Paul Phélypeaux de Pontchartrain est un des négociateurs de la paix de Loudun.



Henri II de Bourbon-Condé Duc de Châteauroux

Châteauroux est élevé au rang de duché-pairie au profit d'Henri II de Bourbon-Condé en 1616.



Henri II de Bourbon-Condé Prisonnier

Charles Ier de Lorraine assure à Henri II de Bourbon-Condé qu'il ne sera pas inquiété s'il revient à la cour.

Les exigences d'Henri II de Bourbon-Condé deviennent tellement importantes qu'il est finalement arrêté par Concino Concini sur ordre de Marie de Médicis excédée le 1er septembre 1616.

Il est conduit à la Bastille où il reste quelques années.

Prudent, Charles Ier de Lorraine se retire un temps sur ses terres.

Charles Ier Gonzague prend la tête de la noblesse en révolte.



Henri II de Lorraine-Guise Abbé commendataire de Fécamp

Henri II de Lorraine-Guise devient Abbé commendataire de Fécamp de 1617 à 1642.



Mariage d'Henri II de Valois-Longueville avec Louise de Bourbon-Soissons

Henri II de Valois-Longueville épouse à Paris en 1617 Louise de Bourbon-Soissons, fille de Charles de Bourbon-Condé et d'Anne de Montafié. Leurs enfants sont :



Guerre des mécontents

Démantèlement du château de Pierrefonds

En mars 1617, le château de Pierrefonds est la propriété de François-Hannibal Ier d'Estrées, membre du parti des mécontents mené par Henri II de Bourbon-Condé.

Le château est assiégé et pris par les troupes envoyées par Richelieu, secrétaire d'État à la Guerre.

Son démantèlement est entrepris, mais n'est pas mené à son terme en raison de l'ampleur de la tâche.

Les ouvrages extérieurs sont rasés, les toitures détruites et des saignées sont pratiquées dans les tours et les courtines.



Naissance de Marguerite de Rohan

Marguerite de Rohan naît en 1617, fille d'Henri II de Rohan et de Marguerite de Béthune.


Henri Ier de Savoie-Nemours

Mariage d'Henri Ier de Savoie-Nemours avec Anne de Lorraine

Henri Ier de Savoie-Nemours Duc d'Aumale

Henri Ier de Savoie-Nemours épouse le 18 avril 1618 Anne de Lorraine, fille de Charles Ier d'Aumale et de Marie de Lorraine-Elbeuf. Leurs enfants sont :

À cette occasion, Louis XIII rend à Henri Ier de Savoie-Nemours le duché d'Aumale qui avait été confisqué au père d'Anne de Lorraine en 1595.

Le château d'Ussé passe par ce mariage à Henri Ier de Savoie-Nemours.


Défenestration de Prague

Deuxième défenestration de Prague

Le 23 mai 1618, les nobles protestants renversent la règle du Saint Empire romain germanique et jettent le gouverneur catholique de la Bohême d'une fenêtre de l'hôtel de ville de Prague.

Le 23 mai 1618, en réaction à la fermeture de deux temples protestants à Broumov et Hrob, une délégation de protestants de Bohême se rend à la résidence du roi Matthias à Prague, le château de Prague ou Hradshin.

Heinrich Matthias von Thurn mène les 30 Défenseurs de la Foi, délégués par les États de Bohême.

Ils rappellent que le précédent roi, Rodolphe II de Habsbourg, leur a garanti le droit de pratiquer leur religion par une lettre de majesté solennelle. Ils déplorent par ailleurs que le roi Matthias, sans héritier direct, ait choisi son cousin Ferdinand, Archiduc de Styrie, pour lui succéder à la tête du royaume de Bohême.

La réunion s'envenime entre les représentants du roi et la délégation protestante. Deux gouverneurs habsbourgeois, Wilhelm Slavata ou Slawata et Jaroslav Martinic ou Martinitz, ainsi que l'un de leur domestique nommé Fabricius, sont jetés par une fenêtre du palais. Ils s'en tirent sans grand mal, tombant sur un tas d'ordures ou de fumier.

Bien qu'anodine, cet évènement mineur, appelé "Défenestration de Prague" va de fil en aiguille conduire l'Europe vers la guerre de Trente Ans.

Henri II Lorraine, garde une position neutre et cherche à jouer un rôle d'apaisement auprès des ennemis.



Henri II de Montmorency Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Henri II de Montmorency est fait Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en 1619.



Henri II de La Ferté-Senneterre Militaire

Destiné à la carrière des armes, Henri II de La Ferté-Senneterre combat pour la première fois sous les ordres de Maurice d'Orange-Nassau, chef de la révolte des Provinces-Unies protestantes contre la domination de la très catholique Espagne.



Naissance d'Anne-Geneviève de Bourbon-Condé

Henri II de Bourbon-Condé semble enfin se rapprocher de Charlotte-Marguerite de Montmorency.

Anne-Geneviève de Bourbon-Condé naît le 28 août 1619, fille d'Henri II de Bourbon-Condé et de Charlotte-Marguerite de Montmorency. Elle naît à Vincennes nouvelle prison où ses parents ont été placés pour leur opposition à Concino Concini.

Elle est éduquée avec sévérité au couvent des Carmélites, rue Saint-Jacques à Paris où elle se passionne pour les pièces de Corneille.



Libération d'Henri II de Bourbon-Condé et de Charlotte-Marguerite de Montmorency

En novembre 1619, Henri II de Bourbon-Condé et de Charlotte-Marguerite de Montmorency, précédemment emprisonné par Marie de Médicis, sont libérés.

Cela irrite Marie de Médicis et l'incite à tenir sa cour à Angers plutôt que de revenir à Paris.

Dans le même temps, Charles d'Albert mécontente les Protestants en ne s'opposant pas au retour des Jésuites à Paris.



Mariage d'Henri II de La Ferté-Senneterre avec Charlotte de Bauves

Henri II de La Ferté-Senneterre ou de Saint Nectaire (1600-1681) épouse Charlotte de Bauves ou des Boves, fille d'Henri des Boves, Baron de Contenant, Maréchal de camp et Conseiller d'État, et de Philippe de Chateaubriand.



Henri II de Montmorency Vice-roi de la Nouvelle-France

Henri II de Montmorency est Vice-roi de la Nouvelle-France de 1620 à 1625.


Réconciliation de Marie de Médicis et Louis XIII - par Rubens - au palais du Luxembourg

Deuxième guerre entre Marie de Médicis et Louis XIII

Prise de Rouen

Siège du château de Caen

Bataille des Ponts-de-Cé

Traité d'Angers

Construction du Palais du Luxembourg

Une faction de grands seigneurs opposés au retour en grâce d'Henri II de Bourbon-Condé se forme autour de Marie de Médicis.

De la Normandie au Languedoc, ils arment leurs places fortes au nom de la reine mère :

Le 4 juillet 1620, Louis XIII prend le parti de la guerre.

Entre le 7 juillet et le 7 août 1620, Louis XIII mène lui-même l'armée royale.

Louis XIII reprend Rouen le 10 juillet 1620.

Henri II de Valois-Longueville, Gouverneur de Normandie, prend le parti de Marie de Médicis.

Le capitaine Prudent, fidèle au gouverneur qui lui a confié le commandant du château, braque les canons sur la ville qui demande au roi d'intervenir.

Du 14 ou 17 juillet 1620, Louis XIII, assisté par César Ier de Choiseul du Plessis-Praslin, assiège le château qui finit par se rendre.

Jacques Rouxel suit sa véritable vocation, le métier des armes. Jacques Rouxel fait ses premières armes au siège de Caen.

Certains proposent alors de faire raser le château, mais le roi préfère garder la forteresse malgré son faible intérêt militaire. C'est le dernier fait d'armes important dans lequel le château joue un rôle direct.

Henri de Gondi participe à la bataille des Ponts-de-Cé du côté de Marie de Médicis le 7 août 1620. Il fait défection, entraînant avec lui ses 1 500 hommes ; l'armée amputée d'un tiers de ses hommes ne peut résister à l'assaut des troupes de Louis XIII qui écrasent l'armée de Marie de Médicis.

Charles d'Albert ne participe à aucun de ces affrontements.

Charles d'Albert favorise à nouveau la réconciliation entre la mère et le fils.

Par crainte de voir sa mère poursuivre des complots, tant qu'elle reste en exil, Louis XIII accepte son retour à la cour de France, et se réconcilie avec elle.

Richelieu qui fait conclure le traité d'Angers acquiert une réputation de fin négociateur.

Marie de Médicis revient alors à Paris, où elle s'attache à la Construction de son Palais du Luxembourg.



Rétablissement de l'autorité militaire de l'État en France

Rattachement du Béarn à la Couronne de France

De 1620 à 1628, Louis XIII mène une politique de rétablissement de l'autorité militaire de l'État.

En juin 1620, Louis XIII lassé par les atermoiements du parlement décide de marcher sur le Béarn afin d'imposer l'exécution de son édit de 1617.

Louis XIII se rend à Pau en Navarre, dont il est le souverain, pour y rétablir le culte catholique interdit par les protestants depuis un demi-siècle. Il entend mettre fin aux privilèges politiques dont bénéficient les protestants depuis les guerres de religions.

L'émotion des Réformés est immense.

Henri II de Rohan reprend la lutte aux côtés de ses coreligionnaires dans tout le Sud-ouest.

Le Béarn est rattaché à la Couronne de France en 1620.


Antoine-Hercule de Budos

Antoine-Hercule de Budos Lieutenant du Roi en Gévaudan et Cévennes

Antoine-Hercule de Budos devient lieutenant du Roi en Gévaudan et Cévennes, avec pour mission de préserver le Languedoc des ravages des protestants.

À partir de 1621, Antoine-Hercule de Budos guerroie contre l'armée réformée d'Henri II de Rohan, aux côtés d'Henri II de Montmorency, son neveu.


Henriette de Lorraine - Par l'atelier de van Dyck 1637 - acheté par la mairie de St Avold en 1997

Projet de mariage de Louis de Guise avec Nicole de Lorraine

Mariage de Louis de Guise avec Henriette de Lorraine

Mariage de Charles IV de Lorraine avec Nicole de Lorraine

Selon les coutumes des duchés, la fille aînée d'Henri II de Lorraine est son héritière et doit lui succéder tout en transmettant ses droits à son époux comme l'avait fait deux siècles plus tôt la duchesse Isabelle Ire de Lorraine et son époux René Ier d'Anjou.

Sentant sa fin approcher, Henri II de Lorraine désire marier Nicole de Lorraine à Louis de Guise, son favori, que le duc considère comme un fils.

La famille ducale et la noblesse Lorraine est scandalisée et refusent à céder le pas à un homme de naissance obscure.

Il est décidé que Nicole de Lorraine épousera Charles IV de Lorraine, son cousin, le plus proche héritier du trône en ligne masculine. En compensation, Henri II de Lorraine obtient pour son favori la main de sa nièce, sœur de Charles IV de Lorraine.

Louis de Guise épouse à Nancy le 21 mai 1621 Henriette de Lorraine, fille de François II de Lorraine et de Christine de Salm. Ils n'ont pas d'enfants.

Charles IV de Lorraine épouse le 23 mai 1621 Nicole de Lorraine, fille d'Henri II de Lorraine et de Marguerite de Gonzague. Ils n'ont pas d'enfants.



Combat de François II de Lorraine contre les Protestants allemands

Brouillé avec Henri II de Lorraine, son frère, en 1621, François II de Lorraine rejoint Ferdinand II de Habsbourg et combat pour lui les Protestants allemands.



Naissance de Louis II de Bourbon-Condé

Louis II de Bourbon-Condé Duc d'Enghien

Louis II de Bourbon-Condé dit le Grand Condé ou Monsieur le Prince naît à Paris le 8 septembre 1621, fils d'Henri II de Bourbon-Condé et de Charlotte-Marguerite de Montmorency.

Le parrain de Louis II de Bourbon-Condé est Henri II de Montmorency.

Louis II de Bourbon-Condé fait de solides études chez les Jésuites, à Bourges.

En 1621, ces premiers fils étant morts, Henri II de Bourbon-Condé donne à son fils nouveau-né Louis son titre de Duc d'Enghien.

L'usage est ainsi inauguré de nommer Duc d'Enghien le fils aîné du prince de Condé en titre.



Soulèvements en Saintonge, en Guyenne et en Languedoc

Mort de Louis III de Lorraine

Prise de Saint-Jean-d'Angély

Prise de Saumur

Henri Ier de La Tour d'Auvergne intrigue contre Maximilien de Béthune puis s'allie aux princes révoltés contre la régente mais refuse le poste de généralissime des calvinistes lors de l'assemblée de La Rochelle de 1621.

Dans les provinces de Saintonge, de Guyenne et de Languedoc, les protestants se soulèvent avec pour chef Henri II de Rohan.

En 1621, Benjamin de Rohan-Soubise prend le commandement des huguenots des provinces du Poitou, de la Bretagne, et d'Anjou, sous la direction de l'assemblée de La Rochelle.

Il combat à l'ouest et le long de la côte tandis que Henri II de Rohan, son frère aîné, commande sur terre et dans le sud de la France.

Louis XIII se décide brusquement à marcher en personne contre Benjamin de Rohan-Soubise retranché dans Saint-Jean-d'Angely.

Louis III de Lorraine est libéré de la Bastille à condition de prendre part avec Louis XIII à l'expédition dans le Poitou contre les Protestants.

Les chroniqueurs raconte qu'un héraut d'armes se présenta aux portes de la ville, et sans se découvrir, dit à Soubise :

A toi Benjamin de Rohan ; le roi ton souverain seigneur et le mien, te commande de lui ouvrir les portes de sa ville de Saint-Jean-d'Angeli, pour y entrer avec son armée.

A faute de quoi je te déclare criminel de lèse-majesté au premier chef, roturier toi et ta postérité, tous tes biens confisqués : que les maisons seront rasées de toi et de tous ceux qui t'assisteront.

Je ne ne puis répondre que comme soldat, répliqua Soubise, qui éfait resté couvert.

Tu ne dois répondre ni comme soldat ni comme capitaine, reprit le héraut, avant que tu sois dans ton devoir : sache que quand je te parle au nom du roi, ton seigneur et le mien, tu dois avoir le chapeau à la main.

Hautefontaine, vieil officier, excusa la faute de son chef, en disant :

M. de Soubise n'ayant jamais reçu une pareille sommation, il est excusable de n'en pas connaître les formalités. Si on lui avoit dit qu'il faut mettre un genou en terre, il les auroit mis tous les deux.

Soubise donna, pour réponse, ces mots écrits de sa main. Je suis trés-humble serviteur du roi : mais l'exécution de ses commandements n'est pas en mon pouvoir.

Louis III de Lorraine se distingue au siège de Saint-Jean-d'Angély.

Louis III de Lorraine meurt à Saintes en Charente-Maritime le 21 juin 1621 en combattant.

Après un mois de résistance, Saint-Jean-d'Angély est prise le 24 juin 1621.

Benjamin de Rohan-Soubise se rend aux troupes commandées par Louis XIII.

Défilant devant le Roi, à la tête de sa garnison, il s'approche de Sa Majesté, met les deux genoux en terre, et lui fait serment d'une inviolable fidélité. Louis XIII répond :

Je serai bien aise que vous me donniez dorénavant plus de sujet d'être satisfait de vous que par le passé. Levez-vous et servez-moi mieux à l'avenir.

Charles II de Cossé tombe malade au siège de Saint-Jean-d'Angély.

On le transporte au château de Brissac en juin 1621.

Bernard de Nogaret de Foix combat aux sièges de Saint-Jean-d'Angély et de Royan.

Honoré d'Albert d'Ailly sert aux sièges de Saint-Jean-d'Angély.

François de Montmorency-Bouteville sert avec éclat aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Montauban, de Royan et de Montpellier

Henri de Lorraine-Harcourt combat les Protestants et prend part au siège de Saint-Jean-d'Angély.

Charles II de Lorraine-Guise est blessé à Saint-Jean-d'Angély.

Bien que protestant, Jean de Saint-Bonnet est fidèle au roi Louis XIII dans sa lutte contre le parti huguenot. Ses qualités de stratège, son courage et sa loyauté le feront distinguer par ses pairs et par le roi.

Jean de Saint-Bonnet participe à la prise de Saumur au printemps 1621.



Siège de Montauban

Blessure de Louis de Marillac

Mort d'Emmanuel Philibert des Prez

Siège de Montheurt

Rattachement du Béarn et de la Navarre au Royaume de France

Mort de Charles d'Albert Duc de Luynes

Louis-Charles d'Albert Duc de Luynes

Honoré d'Albert d'Ailly Gouverneur d'Amiens

Henri II de Rohan, chef protestant, défend Montauban.

Le 17 août 1621, Louis XIII et le connétable Charles d'Albert installent leur quartier général près de Moissac, dans le château de Piquecos d'où ils dirigent le siège de Montauban.

Louis d'Arpajon lève pour ce siège un régiment d'infanterie.

Honoré d'Albert d'Ailly sert aux sièges de Montauban.

Jean de Saint-Bonnet participe au siège de Montauban.

Louis de Marillac sert en qualité de maréchal de camp à ce siège où il est blessé.

Maximilien de Béthune intervient dans les luttes entre les protestants français et la royauté lors de ce siège.

Emmanuel Philibert des Prez meurt lors de ce siège.

La prise des villages alentour ayant été accomplie, le siège de la citadelle peut commencer.

Les protestants montalbanais mettent en place une défense acharnée de la ville, motivée par la foi religieuse.

Ils disposent de vivres abondantes, et sont commandés par :

Espérant une reddition rapide, Louis XIII ordonne une nuit de septembre 1621 de faire tirer simultanément 400 coups de canon sur la ville.

Mais cela ne vient pas à bout de la défense montalbanaise.

Les arrières de l'armée royale sont de plus harcelés par Henri II de Rohan.

Henri de Schomberg dirige l'artillerie royale lors du siège de Montauban.

Louis XIII échoue en grande partie du fait de l'incompétence de Charles d'Albert et se voit contraint de lever le siège le 6 novembre 1621.

Le Béarn et la Navarre sont rattachés au Royaume.

Charles d'Albert meurt de la scarlatine durant le siège de Montheurt, alors qu'il est déjà tombé en disgrâce.

Honoré d'Albert d'Ailly, son frère, obtient le gouvernement des villes et citadelle d'Amiens.

Louis-Charles d'Albert, son fils, devient 2e Duc de Luynes.



Henri II de Lorraine-Guise Abbé de Saint-Denis

Henri II de Lorraine-Guise devient Abbé de Saint-Denis de 1622 à 1632.



Maximilien II de Béthune Démis de sa charge Grand maître de l'artillerie de France

Henri de Schomberg Grand maître de l'artillerie de France

Étant protestant, et beau-frère d'Henri II de Rohan, Maximilien II de Béthune est démis de sa charge Grand maître de l'artillerie de France, en 1622.

Le 15 février 1622, Henri de Schomberg le remplace et est nommé dans la charge de grand maître de l'artillerie de France.



Prise de Nègrepelisse et de Saint-Antonin

Louis XIII ne s'avoue pas vaincu et revient dans la région de Montauban en changeant de stratégie, préférant s'attaquer aux cités environnantes.

Henri II de Bourbon-Condé se conduit comme un fidèle serviteur du roi, participant aux nombreuses campagnes menées par celui-ci.

En 1622, Henri II de Bourbon-Condé mène campagne dans le sud.

Philippe de La Mothe-Houdancourt sert parmi les chevau-légers du duc de Mayenne.

Louis XIII prend Nègrepelisse, puis Saint-Antonin, en juin 1622.

Montauban se retrouve alors isolée dans sa propre campagne, et les consuls de la ville sont de plus en plus enclins à négocier avec le roi.


Louis XIII en 1622- par Dumonstier

Siège de Montpellier

Brûlart de Sillery, le marquis de Puisieux et La Vieuville Ministres

Louis de Marillac Capitaine des gens d'armes de la reine

Louis de Marillac Lieutenant général des évêchés de Metz, Toul et Verdun

Mort de Léonor II d'Orléans

Mort d'Antoine Pont du Roure

Louis XIII mène les sièges de Sommières, de Lunel contre les Protestants.

Les troupes de Louis XIII commandées par Henri II de Bourbon-Condé assiège Montpellier de février à octobre 1622.

Jean de Saint-Bonnet participe à ce siège au coté de Louis XIII.

Claude de Lorraine participe au siège de Montpellier.

Claude de Lorraine est fait Grand Fauconnier de France en 1622 après les rébellions huguenotes.

Henri II de Rohan, chef protestant, défend la ville ce que le roi ne lui pardonnera jamais complètement.

Le siège est levé au bout de 6 semaines, une épidémie s'étant déclarée dans le camp royal.

Louis de Marillac prend part à toutes les opérations contre les Huguenots du Languedoc.

Léonor II d'Orléans meurt à Montpellier le 3 ou le 5 septembre 1622 lors du siège.

Avec lui, s'éteint la branche des Orléans Longueville, Comtes de saint Paul

Antoine Pont du Roure, Marquis de Combalet, est tué lors du siège de Montpellier.

Veuve, belle, riche, entourée d'adulateurs, Marie-Madeleine de Vignerot refuse de se remarier.

Elle veut fuir le monde et s'enfermer dans le cloître. Son tuteur, Richelieu, s'y oppose pour la garder près de lui. Elle se dévoue dès lors aux œuvres de religion et de charité.

Marie-Madeleine de Vignerot loge à Paris, chez Richelieu, son oncle, au Petit Luxembourg, au 17, rue de Vaugirard.

À son salon se pressent tous les solliciteurs qui espérent rencontrer Richelieu en personne.



Édit de Montpellier

Pour arrêter les combats en Languedoc, Louis XIII signe l'Édit de Montpellier.

Un accord est conclu entre les deux parties.

Le 19 octobre 1622, Louis XIII signe l'Édit de Montpellier avec les protestants qui :

Louis XIII, décidé à participer davantage aux affaires de l'État et de se lier à un seul ministre, gouverne avec Nicolas Brûlart de Sillery et Pierre Brûlart, son fils, ainsi qu'avec La Vieuville qui sont vite disgraciés pour incompétence.

En grande faveur auprès de Marie de Médicis, Louis de Marillac est nommé :

Au-delà de l'intérêt pour les protestants, Henri II de Rohan cherche à satisfaire son ambition purement politique.



Henri II de Lorraine-Guise Abbé commendataire de Saint-Pierre de Corbie

Henri II de Lorraine-Guise devient Abbé commendataire de Saint-Pierre de Corbie de 1623 à 1643.



Mort d'Henri II de Lorraine Duc de Lorraine

Nicole de Lorraine Duchesse de Lorraine et de Bar

Henri II de Lorraine, Duc de Lorraine, désigne pour lui succéder Nicole de Lorraine, sa fille, mariée à Charles IV de Lorraine, en précisant que Charles ne tient son autorité que de par sa femme.

Henri II de Lorraine meurt à Nancy le 31 juillet 1624.

Marguerite de Gonzague, sa veuve, vient vivre à Nomeny de 1624 à 1629.

À la fin de sa vie, confronté à une période très difficile pour la Lorraine, Henri II de Lorraine recrute des soldats pour protéger le duché des mercenaires qui le traversent, et renforce les fortifications, ce qui, avec les dons accordés aux favoris, met à mal les finances ducales.

Son gouvernement débonnaire le fait passer toutefois à la postérité avec le surnom de Bon.

Nicole de Lorraine devient Duchesse de Lorraine et de Bar le 1er août 1624.


Henri II de Montmorency par Daniel du Monstier en 1625

Bataille navale de La Rochelle

Henri II de Montmorency bat la flotte de Benjamin de Rohan-Soubise devant La Rochelle en 1625.



Henri de Lévis-Ventadour Vice-roi de la Nouvelle-France

En mars 1625, Henri de Lévis-Ventadour achète à Henri II de Montmorency, son oncle, la vice-royauté de la Nouvelle-France, dans le but de financer des missions jésuites. Il le restera jusqu'en juin 1627.



Naissance de Marie Anne d'Orléans

Marie Anne d'Orléans dite mademoiselle de Longueville naît à Paris le 5 mars 1625, fille d'Henri II de Valois-Longueville et de Louise de Bourbon-Soissons.



Naissance d'Henri II de Savoie-Nemours

Henri II de Savoie-Nemours naît à Paris le 7 novembre 1625, fils d'Henri Ier de Savoie-Nemours, Duc de Genève et de Nemours, et d'Anne de Lorraine, Duchesse d'Aumale.



La Rochelle Haut lieu de la religion réformée en France

L'Édit de Nantes a eu comme effet de créer un État dans l'État.

La Rochelle, dernière place de sûreté des Huguenots, est devenu un haut lieu de la religion réformée en France.

Ce port reçoit de mer l'aide des Anglais, en tant que ville protestante, mais aussi pour freiner le développement de la marine française.

La principale crainte de Richelieu est que cette place forte devienne une sorte de seconde capitale, bastion d'où les protestants, aidés financièrement par l'Angleterre, pourraient s'emparer de l'ensemble du territoire.

Sa décision est donc prise : il faut prendre sans tarder la Rochelle.

La pression sur La Rochelle s'accroît de mois en mois.

Soutenu par son frère Benjamin de Rohan-Soubise, acharné plus encore que lui-même à contrer les visées du Cardinal, Henri II de Rohan essaie de rallier les anglais à la cause réformée.



Siège de La Rochelle

Le siège de La Rochelle, ordonné par Louis XIII, commence le 10 septembre 1627 sous le commandement de Richelieu.

Richelieu fait fortifier les îles de Ré et Oléron.

L'armée royale déploie 20 000 hommes autour de la ville, coupant toutes les voies de communication terrestres.

Le ravitaillement ne peut plus venir que de la mer.

Le Père Joseph assiste à ce siège.

Abraham de Fabert d'Esternay se distingue comme major pendant ce siège où se révèlent ses compétences d'ingénieur.

De retour dans le royaume de France, Henri II de La Ferté-Senneterre, capitaine d'un régiment payé par Henri Ier de La Ferté-Senneterre, son père, se distingue pendant ce siège.

Charles Ier de Lorraine commande un temps la flotte lors du siège de La Rochelle en 1627 et 1628. Il en abandonne cependant le commandement, ne lui trouvant pas assez d'importance.

La politique navale de Louis XIII et de Richelieu contraint Charles Ier de Lorraine à abandonner sa charge d'Amiral du Levant, ce qui le fait lentement basculer dans l'opposition au cardinal.

Urbain de Maillé-Brézé lève un régiment d'infanterie à ses frais et prend part à ce siège.

Antoine Coëffier de Ruzé joue un rôle de tout premier plan lors de ce siège.


Richelieu au siège de la Rochelle Louis XIII et Richelieu, victorieux devant La Rochelle

Prise de la Rochelle

Louis de Marillac se distingue au siège de la Rochelle (où il donne son nom à l'un des forts).

Antoine d'Aumont de Rochebaron, Maximilien de Béthune, Henri de Lorraine-Hacourt et Charles II de Lorraine-Guise participent à ce siège.

Henri d'Escoubleau est intendant de l'artillerie lors de ce siège.

François Ier Goyon sert lors de ce siège.

L'âme de la résistance est le maire Jean Guitton, un armateur énergique qui sait maintenir très haut le moral des assiégés. Il a fait le serment de tuer le premier qui parlerait de se rendre : "Pourvu qu'il reste un homme pour fermer les portes, c'est assez !"

À l'Hôtel de ville de La Rochelle existe toujours le bureau de Jean Guiton où on peut encore voir la trace d'un couteau que Guiton aurait planté par colère.

Catherine de Parthenay et Anne de Rohan, mère et sœur d'Henri II de Rohan, partagent les souffrances des insurgés.

Pour empêcher le ravitaillement par mer, Richelieu fait construire, par 4 000 ouvriers, une digue longue de 1 500 mètres et haute de 20 mètres, pour fermer le port aux Anglais. Les fondations reposent sur des navires coulés et remblayés. Des canons pointés vers le large sont disposés en renfort.

Du côté de la terre, Richelieu interdit l'accès des secours par une ligne de retranchements longue de 12 kilomètres.

Les vivres commencent à s'épuiser, et les navires anglais venus en soutien sont contraints de rebrousser chemin. Les assiégés décident alors de faire sortir de la ville les "bouches inutiles". Sont ainsi expulsés femmes, enfants et vieillards. Tenus à distance par les troupes royales qui n'hésitent pas à faire feu sur eux, ils errent pendant des jours sans ressources et décèdent de privation.

Une deuxième puis troisième expédition anglaise échouent, malgré des tirs nourris. Les Rochelais sont contraints de manger ce qu'il leur reste : chevaux, chiens, chats…

Jean Guitton préfère capituler plutôt que de les voir mourir de faim. Le siège de La Rochelle, après plus de 14 mois, se termine par la capitulation inconditionnelle de la cité, le 28 octobre 1628.

Il ne reste que 5 500 survivants sur les 28 000 habitants. Louis XIII leur accorde son pardon mais ils doivent fournir un certificat de baptême.

Honorant le courage de Jean Guiton, Richelieu renonce à le faire emprisonner. Il doit cependant s'exiler.

Par la suite, Richelieu donnera à Jean Guiton un commandement dans la flotte royale et Jean Guiton combat les Espagnols.

Les murailles sont rasées.

Prisonnière de guerre, Catherine de Parthenay est transférée au château de Niort, le 2 novembre 1628.



Mise à prix de la tête d'Henri II de Rohan

Confiscation et démantèlement du château de Blain

Attaque du château de Theyrargues

Après le siège de la Rochelle, la tête d'Henri II de Rohan est mise à prix, et Richelieu ordonne le démantèlement de son château de Blain et sa confiscation au profit d'Henri II de Bourbon-Condé. Le château de Blain perd alors tout rôle militaire

Cette confiscation n'est que de quelques semaines, et encore Condé eut bien de la peine à prendre possession de son domaine l'intendant d'Onglepied ne voulant pas consentir à livrer les clefs du trésor.

En 1628, Henri II de Rohan tente d'élargir son influence et de consolider ses positions. Il attaque et causé des dégâts au château de Theyrargues qui appartient à Antoine-Hercule de Budos, Seigneur de Portes, qui combat durement les protestants et a un commandement dans l'armée royale.



Mort de Joachim de Beaumont

Saint-André Montbrun Chef de l'armée de Privas

Joachim de Beaumont meurt en 1628.

Son frère est nommé par Henri II de Rohan pour le remplacer, mais ce dernier a traité avec Louis XIII promettant la soumission du Vivarais.

Henri II de Rohan le remplace donc par le marquis de Saint-André Montbrun, chef de l'armée de Privas, qui est d'accord pour que Privas tienne le plus longtemps possible contre les forces du roi afin de gagner le temps nécessaire pour mieux organiser la rébellion protestante dans le midi.


Forçage du Pas-de-Suze

Forçage du Pas de Suse

Le pas de Suse, situé à 500 mètres d'altitude, est un défilé des Alpes situé sur la frontière entre la France et le duché de Savoie.

Louis XIII veut conduire en personne le secours de Casal.

Louis XIII décide de passer les Alpes en plein hiver.

Le récit de cet événement est notamment raconté par Louis de Rouvroy, Duc de Saint-Simon, dans ses Mémoires.

Richelieu prépare la campagne en renforçant les corps permanents et en levant 6 nouveaux régiments dans le Dauphiné, la Provence et le Lyonnais.

Trois armées doivent envahir à la fois le Piémont et combiner leurs opérations dans la vallée du Pô :

23 000 hommes d'infanterie et 3 000 chevaux sont rassemblés autour de Briançon.

L'infanterie comprend :

À la cavalerie d'élite de la Maison du Roi s'ajoutent 12 compagnies de chevau-légers et les carabins d'Arnauld de Corbeville.

Mais ni artillerie, ni munitions, ni mulets de transport.

L'armée n'a pas 15 jours de vivres, bien qu'avant de partir de Paris, on eût donné 200 000 livres d'avance aux intendants des vivres pour entretenir en permanence, outre la ration journalière, un mois de vivres en magasin.

Rien n'est prêt non plus pour le ravitaillement de Casal.

Le 18 février 1629, Louis XIII arrive à Grenoble avec Richelieu et les grands seigneurs de son entourage :

Louis XIII désigne comme lieutenants-généraux :

comme maréchaux de camp :

Léon d'Albert de Luynes est présent à cette journée.

Richelieu précède Louis XIII à Embrun, pour arrêter le plan d'opérations et l'ordre de marche.

L'avant-garde, conduite par Charles Ier de Blanchefort de Créquy et François de Bassompierre, a mission de s'emparer des passages du Piémont.

Elle comprend :

L'armée suit sous le commandement de Charles de Schomberg.

Abraham de Fabert d'Esternay participe à ces combats.

Le 28 février 1629, l'avant-garde passe les Alpes à Montgenèvre et Cezanne ou Césane (en italien Cesana Torinese) et cantonne à Oulx, sur la Doria Riparia.

Le 29 février 1629, l'avant-garde trouve au fort d'Exilles, 13 vieux canons éventés, pour battre les retranchements de M. de Savoie.

Le 1er mars 1629, l'avant-garde couche à Chaumont ou Chiomionte, un bourg ouvert, à un quart de lieue de la frontière de Piémont.

On ne peut franchir cette frontière, de ce côté, que par le Pas de Suse, défilé de 600 toises qui n'a pas plus de 18 pas de largeur en certains endroits et qui est obstrué par des roches qu'aucune machine ne pourrait déplacer ; 2 hommes ont grand-peine à y passer de front.

À l'entrée, le bourg et le gros rocher de Gelasse surmonté d'un fort, qui n'est accessible que par une rampe étroite et bordée de précipices.

Des 2 côtés du défilé, se dressent des montagnes imposantes :

Le passage est fermé, du côté de Chaumont, par un grand retranchement en forme de demi-lune et, en arrière, par des barricades, flanquées, à mi-pente, par des redoutes, distantes l'une de l'autre de 200 pas.

Le défilé débouche au faubourg de Suse, dominé par un couvent de Cordeliers.

3 000 Piémontais ou Milanais gardent les ouvrages.

Charles-Emmanuel Ier de Savoie, Victor-Amédée Ier de Savoie, son fils, le lieutenant général comte de Verrua et le marquis de Ville, commandant la cavalerie, se préparent à soutenir l'attaque, bien étonnés que le Louis XIII la dirigeât en pareille saison.

Le 5 mars 1629, à 11 heures du soir, Louis XIII quitte Oulx avec la Noblesse et 2 compagnies de ses Gardes, pour faire 4 lieues, à pied, dans la neige.

En arrivant à Chaumont, 3 heures avant le jour, Louis XIII trouve Richelieu dressant l'ordre de combat avec les maréchaux.

Les Gardes françaises et suisses, ainsi que Navarre attaqueraient de front les barricades et les redoutes.

Le régiment de Sault, dont les officiers étaient du pays pour la plupart, devait partir à 3 heures du matin et suivre à droite, au-dessous du crêt de Montmoron, avec de bons guides, un sentier extravagant qui conduisait derrière les retranchements.

L'avance ainsi gagnée permettrait d'assaillir l'ennemi de tous côtés en même temps.

500 hommes d'Estissac, moitié piques, moitié mousquets, longeraient les hauteurs de gauche, sous le crêt de Montabon.

Dans le défilé, les enfants perdus se jetteraient sur les barricades par le milieu et par les flancs :

Ces 3 pelotons seraient suivis par 3 troupes de 100 hommes, fournies par les mêmes régiments.

Comme soutien, 300 gentilshommes volontaires, de qualité pour la plupart, et 500 soldats de Navarre.

Henri II de Valois-Longueville les commande.

L'artillerie vient ensuite : une coulevrine et 2 moyennes, tirées au crochet et poussées par 50 pionniers.

En arrière, un gros de 800 Gardes françaises et de 500 Suisses, sous le commandeur de Valençay.

4 000 hommes restent rangés en bataille devant Chaumont.

Ils sont destinés :

Avant de donner le signal de l'attaque, Louis XIII veut adresser à Charles-Emmanuel Ier de Savoie une dernière sommation.

Il envoie Guitaut-Comminges, capitaine aux Gardes-françaises, avec les maréchaux des logis, le lieutenant de Pontis et un trompette, demander passage, pour préparer à Suse le quartier du Roi.

A 100 pas de la barricade, le groupe s'arrête et le trompette sonne.

Un officier piémontais et 12 soldats sortent du retranchement, puis le comte de Verrua, escorté de 200 mousquetaires.

Après qu'il nous a salués fort civilement, raconte Pontis, Guitaut-Comminges lui dit :

Monsieur, le Roi mon maître m'a commandé d'aller aujourd'hui à Suse pour lui préparer son logis, parce qu'il veut, demain, y aller loger.

Le comte de Verrua lui répond avec beaucoup de civilité :

Monsieur, Son Altesse tiendrait à grand honneur de loger Sa Majesté.

Mais, puisqu'elle vient si bien accompagnée, vous, trouverez bon, s'il vous plait, que j'en avertisse auparavant Son Altesse.

Guitaut-Comminges répondit :

Nous primes alors congé et allâmes retrouver Sa Majesté.

Louis XIII attend son émissaire, à 100 pas des enfants perdus, devant le gros des Gardes-françaises.

Il trouve que le comte de Verrua a répondu en homme d'esprit et en capitaine.

Louis XIII s'approche du maréchal et lui dit, en colère :

Savez-vous bien que nous n'avons que 600 livres de plomb dans le parc de l'artillerie ?

Il est bien temps de penser à cela ! Faut-il, pour un masque qui n'est pas prêt, ne pas danser le ballet ? Laissez-nous faire, Sire, et tout ira bien !

Le signal est donné à 8 heures.

Laissons François de Bassompierre raconter le combat qu'il prétend avoir dirigé.

Nous mîmes pied à terre, Créqui et moi, pour mener les enfants perdus.

Schomberg, que la goutte empêchait de marcher, nous suivait à cheval, afin de voir la fête.

Une balle dans les reins le mit bientôt hors de combat.

En dépassant le bourg de Gelasse, évacué par l'ennemi, nous fûmes canonnés par le fort et salués de quantité de mousquetades, venant des montagnes et de la première barricade.

Nos ailes ayant gagné les éminences latérales, tirèrent au derrière de ce retranchement, pendant que nous y donnions, tête baissée, et le faisions abandonner.

Nous poursuivîmes si vivement les Savoyards, qu'ils ne purent garder les deux autres barricades, où nous entrâmes pêle-mêle avec eux.

Valençay escalada la montagne de gauche à la tête des Suisses et en chassa les gens du Valais.

Dans le défilé, le marquis de Ville eut l'épaule fracassée et se fit transporter à Suse.

Nous poussâmes si vivement notre pointe avec les Gardes-françaises que, sans la résistance que firent près d'une chapelle, le capitaine Cerbelloni et quelques soldats espagnols, le Duc et son fils auraient été pris, tant Treville, lieutenant des Mousquetaires du Roi, les serrait de près.

Un estafier fut tué à son étrier.

Mais le Duc échappa à Treville, qui dut se contenter de blesser Cerbelloni et de le faire prisonnier.

Nous marchâmes, sans nous arrêter, jusqu'au faîte du passage, d'où nous vîmes Suse.

La citadelle nous tira force canonnades.

Mais nous étions si animés au combat et si joyeux de la victoire, que nous ne nous en occupions pas.

Quelques enfants perdus entrèrent dans la ville avec les fuyards et y furent faits prisonniers.

Créqui et La Valette logèrent les Gardes dans les maisons qui bordent la descente à main gauche, tandis qu'avec l'aide de Toiras et de Tavannes, j'établissais Navarre dans les maisons de droite.

Valençay, quoique blessé au genou, descendit, avec les Suisses du colonel Salis, de l'autre côté de Suse, pour empêcher que rien n'en sortit.

Les montagnards du comte de Sault avaient trouvé le sentier extravagant mal gardé par le régiment piémontais de Marc-Antoine Belon.

Ce qu'il y eut de plus remarquable, raconte Pontis, fut que les ennemis, nous attendant de pied ferme à ce détroit qu'il nous eut été impossible de forcer, furent bien surpris de voir le comte de Sault, qui avait fait nettoyer la neige avec des pelles et grimpé sur ces hautes montagnes, fondre tout d'un coup sur eux et les investir par derrière.

Ils lâchèrent pied aussitôt et quittèrent toutes leurs fortifications ; de sorte qu'ils ne donnèrent pas le loisir à nos troupes de leur faire sentir la pesanteur du bras du roi de France, à qui ils avaient osé refuser le passage.

Il y eut néanmoins beaucoup des nôtres tués ensuite par le canon de Suse, qui fouettait et nettoyait d'une étrange sorte tout le chemin.

Créqui et François de Bassompierre établissent leur logis dans le faubourg de Suse, au couvent des Cordeliers, où le Roi leur envoie ses félicitations.

Il convient d'ajouter à ces éloges, les critiques de Richelieu, qui marche bravement sous les canonnades, à côté de Louis XIII, en avant du soutien.

L'attaque dure fort peu à cause de la furie française et parce que les ennemis, se voyant pris de tous côtés, lâchent pied après leur première décharge.

Tous firent bien en cette occasion.

Cependant tout l'ordre désirable ne peut être gardé :

Les maréchaux Créqui, Bassompierre, Schomberg et les maréchaux de camp, sont tous ensemble, mêlés aux volontaires, contre la raison qui veut qu'ils soient séparés pour donner les ordres en divers endroits.

Nous perdons fort peu de gens ; 5 ou 6 officiers sont blessés ; il n'y a pas plus de 30 morts.

Suse, mauvaise place, ne peut se défendre :

Sa Majesté l'a fort recommandé, pour ne décrier ses armes en Italie, où l'on estime les Français aussi braves que peu réglés.

Le château de Suse se rend le lendemain mais il n'en est pas de même de sa citadelle ni du fort de Gelasse.


Charlotte-Catherine de La Trémoïlle - par Simon Guillain - Musée du Louvre - aile Richelieu

Mort de Charlotte-Catherine de La Trémoïlle

Charlotte-Catherine de La Trémoïlle meurt en l'hôtel de Condé à Paris le 28 août 1629.

Le cœur de Charlotte-Catherine de La Trémoïlle est transporté à Valéry (près de Montereau).

Le 26 octobre 1629 le corps de Charlotte-Catherine de La Trémoïlle est transporté en l'église des religieuses de Sainte-Claire-de-l'Ave-Maria, à Paris.

Elle est inhumée dans la Chapelle qu'Henri II de Bourbon-Condé, son fils, y construit à sa mémoire.

Le monument funéraire sera détruit sous la Révolution



Henri II de Lorraine-Guise Archevêque de Reims

Henri II de Lorraine-Guise est destiné à une carrière religieuse devient Duc et 37e Archevêque de Reims en 1629.



Prise de Saint-Jean de Valériscle

Au début 1629, Henri II de Rohan a l'intention de prendre Villefort, mais pour cela il lui faut prendre Saint-Jean de Valériscle dont la Baronnie appartient à Antoine-Hercule de Budos, Seigneur de Portes, ainsi que le château de Portes.

Les troupes protestantes, sous le commandement de Saint-André Montbrun lieutenant d'Henri II de Rohan, prennent Saint-Jean de Valériscle, pillant quelques maisons et massacrant sans doute quelques habitants. L'église et le château de Saint-Jean subissent des dégâts.

Les troupes protestantes remontent la vallée de l'Auzonnet par l'ancien chemin de Saint-Jean à Portes.

Ils contournent le château de Portes trop bien défendu, Antoine-Hercule de Budos y ayant placé 100 hommes commandés par le Sieur d'Anglejean, lieutenant dans le régiment de Montréal et 2 compagnies du régiment de Languedoc commandées par le capitaine de Jagonas.

Ils filent sur le fort de Chamborigaud, Génolhac et Villefort. Le siège de Villefort est un échec. Ils y trouvent Antoine-Hercule de Budos avec plus de forces. Les troupes protestantes se replient sur Alès.

A leur passage à Pomier elles en profitent pour détruire le "martinet de Marican" qui est un point stratégique puisque le fer sert aussi à fabriquer des armes.



Siège d'Alès

Édit de grâce d'Alès

Exil d'Henri II de Rohan

L'armée royale marche alors sur Vallon, les Vans...

Elle se présenta le 7 juin 1629 devant Saint-Ambroix.

Toutes ces villes étaient en majorité protestantes.

Les habitants, atterrés par le carnage de Privas, font leur soumission au Roi.

Suit ensuite le siège d'Alès ou Alais.

Les réformés se voient imposer l'édit ou la paix de grâce d'Alès le 27 ou 28 juin 1629.

Cet édit révoque le versant militaire de l'édit de Nantes.

Les Huguenots perdent toutes leurs anciennes places de sûreté mais il maintient la liberté de culte dans tout le royaume, sauf à Paris.

Il interdit les assemblées politiques.

Le démantèlement du château de Blain à peine commencé est arrêté.

Henri II de Rohan est contraint à l'exil et part alors mettre son talent militaire au service de la République de Venise, alliée de la France.

Il y écrit L'Apologie du duc de Rohan sur les derniers troubles de la France....



Naissance d'Armand de Bourbon-Conti

Armand de Bourbon-Conti Prince de Conti

Armand de Bourbon-Conti naît à Paris le 11 octobre 1629, fils d'Henri II de Bourbon-Condé et de Charlotte-Marguerite de Montmorency.

Le titre de prince de Conti est établi en faveur d'Armand de Bourbon-Conti en 1629.

De santé délicate, légèrement bossu, il est destiné par ses parents à l'état ecclésiastique. Il est formé par les Jésuites au collège de Clermont, où il a pour condisciple Molière.

Henri II de Bourbon-Condé quitte Charlotte-Marguerite de Montmorency, lui enlevant Louis II de Bourbon-Condé leur fils aîné qu'il se charge de faire élever chez les Jésuites en Bourgogne.

Charlotte-Marguerite de Montmorency, à l'hôtel de Condé, s'occupe avec soin de ses deux autres enfants. Charlotte-Marguerite de Montmorency, princesse de Condé, est une belle femme, pieuse (sans excès) cultivée, tolérante, qui fréquente la Cour (la reine Anne d'Autriche la tenant en grande estime), mais sans se lier à aucune coterie.


Henri II de Montmorency

Henri II de Montmorency Maréchal de France

Henri II de Montmorency est fait Maréchal de France en 1630 par Louis XIII.



Tentative de soulèvement général du royaume

Occupation du fort de Brescou

En 1630, Gaston de France tente d'organiser un soulèvement général du royaume.

Henri II de Montmorency, influencé par la reine Marie de Médicis dont sa femme est cousine, et malgré les mises en garde de Richelieu, le soutient.

Henri II de Montmorency rallie les États du Languedoc, auxquels Richelieu a tenté d'enlever le droit de lever l'impôt, et ordonne au sieur de La Croix, capitaine de ses gardes, d'occuper le fort de Brescou, au large d'Agde.



Mariage de Charles-Henri II de Clermont-Tonnerre avec Marguerite Charlotte de Luxembourg

Marguerite Charlotte de Luxembourg est veuve de Léon d'Albert de Luynes.

Charles-Henri II de Clermont-Tonnerre épouse en juin 1631 Marguerite Charlotte de Luxembourg.

Leur enfant est :



Roger II de Saint-Lary Déchu de ses titres

Roger II de Saint-Lary rejoint le parti d'Henri II de Montmorency.

Roger II de Saint-Lary est déchu de ses titres et biens par arrêté du 15 octobre 1631.



Mariage de Charles d'Angennes avec Marie du Raynier

Charles d'Angennes épouse en 1632 Marie du Raynier (morte en 1679). Leurs enfants sont :



Sécession du Languedoc du Royaume de France.

Claude de Hautefort Prisonnier

Mort de Claude de Hautefort

Le 22 juillet 1632, la province de Languedoc fait sécession du Royaume de France.

Une partie de la petite noblesse suit Henri II de Montmorency dans la rébellion mais la ville de Toulouse reste fidèle au roi.

Carcassonne et Narbonne refusent d'accueillir l'armée des rebelles qui erre alors dans le Languedoc sans but précis.

En 1632, suite à une sombre affaire de Cour, Claude de Hautefort, Vicomte de Cheylane et Privas, gouverneur du Puy, commandant en Vivarais pour Gaston de France et Henri II de Montmorency, est battu et fait prisonnier par Jacques Nompar de Caumont.

Claude d'Hautefort de Lestrange, Vicomte de Lestrange, de Cheylane et de Privas, Baron de Boulogne, Gouverneur du Puy en 1621

Un jugement du 23 août 1632 condamne Claude d'Hautefort et les officiers de son régiment à avoir la tête tranchée pour avoir pris les armes en faveur du parti de Gaston de France, contre Louis XIV et avoir assiégé la ville de Tournon, près de Privas, dont il s'empare et qu'il fait fortifier.

Conduit au Pont-Saint-Esprit dans le Gard, Claude d'Hautefort est fouetté publiquement en août 1632.

Claude d'Hautefort meurt à Toulouse le 23 août 1632 décapité par Machault, intendant de Languedoc, malgré Jacques Nompar de Caumont, qui lui a fait grâce de la vie.

Les privadois assiste à cette humiliation en mémoire de laquelle un pont sur l'Ouvèze est construit.

Cet épisode scelle la réconciliation des privadois avec le pouvoir royal.


Henri II de Montmorency à la bataille de Castelnaudary Exécution d'Henri II de Montmorency - par Thomas Allom - vers 1840 Plaque commémorant l'exécution d'Henri II de Montmorency - dans la cour de la mairie de Toulouse - place du Capitole

Bataille de Castelnaudary

Mort de François II d'Aubusson Comte de La Feuillade

Henri II de Montmorency Prisonnier

Mort d'Henri II de Montmorency

Henri de Schomberg Gouverneur du Languedoc

Une armée royale de 2000 à 2500 hommes se met en route, commandée par Henri de Schomberg.

La rencontre avec l'armée des rebelles d'Henri II de Montmorency a lieu le 1er septembre 1632.

Les insurgés ne peuvent opposer que 1200 à 1500 nobles peu entraînés au combat.

Henri de Schomberg dispose son armée dans une pièce labourée entourée de larges fossés et chemins creux à un quart de lieue de Castelnaudary.

Il met la cavalerie au centre, l'infanterie aux deux ailes.

Les deux armées sont séparées par le modeste ruisseau du Fresquel.

Une fois son dispositif bien en place, Henri de Schomberg envoie une troupe de mousquetaires escarmoucher les troupes d'Henri II de Montmorency.

Le résultat est immédiat.

Henri II de Montmorency part en contre attaque.

François II d'Aubusson meurt le 1er septembre 1632 tué par Pierre de Bideran, à la bataille de Castelnaudary.

Après avoir passé le Fresquel sur un pont de brique, Henri II de Montmorency parait à la tête de l'avant garde avec 200 gentilshommes.

Il ne porte qu'un simple corps de cuirasse.

Il monte un cheval gris pommelé couvert de plumes incarnats, bleu et isabelle.

Il reçoit un premier coup de feu à la gorge, qui le met en fureur.

Il entre dans la mêlée jusqu'au septième rang à travers une grêle de coups de mousquets.

Il reçoit 2 balles de pistolet, qui entrent par la bouche, lui percent la joue droite, lui rompant quelques dents.

Son cheval tombe raide mort.

Henri II de Montmorency est fait prisonnier le mercredi 1er septembre 1632 désarmé par 2 sergents qui lui retirent la cuirasse

L'affrontement n'a duré pas plus d'une 1/2 heure.

Bouteiller va à Castelnaudary faire préparer un logis.

Saint-Martin charge Henri II de Montmorency sur ses épaules et le porte dans une métairie à mi chemin de Castelnaudary.

Henri II de Montmorency, après avoir été confessé dans la métairie par l'aumônier d'Henri de Schomberg, est pansé par le chirurgien de la compagnie des chevaux légers du Roi.

Il trouve qu'il a reçu 17 blessures.

Il bande les plaies de la tête et du col, après quoi Henri II de Montmorency est porté à Castelnaudary sur une échelle où on a mis son ais, de la paille et plusieurs manteaux.

Il est escorté par 6 gens d'armes de la compagnie du Roi envoyés par Henri de Schomberg.

Henri de Schomberg n'ose pas laisser Henri II de Montmorency à Castelnaudary.

Ce n'est pas une place sure.

Henri de Schomberg quitte la ville le 5 septembre 1632 et le conduit lui même au château de Lectoure.

Il poste aux environs 8 cornettes de cavalerie pour la sûreté du prisonnier.

Philippe de La Mothe-Houdancourt participe à ce combat.

Louis XIII et le Cardinal de Richelieu viennent dans la province pour assister au jugement.

Par Montpellier et Béziers, ils arrivent à Narbonne, subissant un terrible orage qui inonde la plaine et fait périr 300 personnes, noyées par la crue de l'Aude.

Il réglemente la tenue des États qui se réunissent désormais la plupart du temps à Montpellier.

Ils ne peuvent plus désormais discuter de l'impôt.

Louis XIII visite le champ de bataille de Castelnaudary puis gagne Toulouse.

Henri II de Montmorency est envoyé devant le Parlement de Toulouse présidé par Charles de L'Aubespine, le garde des sceaux, pour crime de lèse-majesté.

Sur ordre de Richelieu, le parlement le condamne à mort, pour conspiration contre Louis XIII et Richelieu.

Charlotte-Marguerite de Montmorency, sa sœur, en larmes, essaie de fléchir Louis XIII, secondée par Louis XIII, par Monsieur et par toute la haute noblesse.

Henri II de Montmorency demande pardon à Louis XIII.

Il rend son bâton de maréchal et son cordon de l'ordre du Saint-Esprit.

Mais Louis XIII reste inflexible.

Ainsi s'éteint la branche aînée des Montmorency.

Le pouvoir royal s'affirme sur la noblesse et sonne la fin de la féodalité.

Henri II de Montmorency meurt le 30 octobre 1632, décapité à huis clos, dans la cour intérieure de l'hôtel de ville de Toulouse.

Ses derniers mots sont pour le bourreau "Frappe hardiment".

Son corps est conduit par 2 prêtres en l'église Saint-Saturnin dans le carrosse de Louis de Nogaret de La Valette, abbé des lieux.

Le corps et la tête de Montmorency sont placés provisoirement dans la chapelle de Saint-Exupère.

En ouvrant le corps pour l'embaumer, les chirurgiens y trouvèrent 5 balles et comptèrent 15 ou 16 blessures reçues lors du combat de Castelnaudary.

Ils recousent la tête au corps avant de l'embaumer.

Charlotte-Marguerite de Montmorency, écœurée, s'éloigne de la Cour et se consacre à ses enfants.

Elle fréquente l'Hôtel de Rambouillet.

Les biens d'Henri II de Montmorency sont confisqués et passent à la maison de Condé.

La Couronne confisque le Château de Fère-en-Tardenois.

Le Château de Fère-en-Tardenois est rendu peu après à Charlotte-Marguerite de Montmorency.

Louis XIII nomme Henri de Schomberg gouverneur du Languedoc.

Marie-Félice Orsini se retire au couvent de la Visitation à Moulins.

Jeanne Françoise Frémyot vient à Moulins pour accueillir Marie-Félice Orsini, son amie, dans l'ordre de la Visitation.



Henri II de Bourbon-Condé Duc de Montmorency

Après l'exécution d'Henri II de Montmorency, dernier Duc de Montmorency, Henri II de Bourbon-Condé est créé Duc de Montmorency en 1633.


Réception d'Henri II de Valois-Longueville dans l'ordre du Saint-Esprit par le roi Louis XIII - Tableau de Philippe de Champaigne

Promotion de chevaliers de l'Ordre du Saint-Esprit

Henri II de Valois-Longueville et Henri de Lorraine-Guise Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Henri de Lorraine-Guise Grand écuyer de France et Sénéchal de Bourgogne.

Les 14 et 15 mai 1633, 49 chevaliers sont promus par Louis XIII dans l'Ordre du Saint-Esprit à Fontainebleau.

Henri II de Valois-Longueville est reçu dans l'ordre du Saint-Esprit par le roi Louis XIII, le 15 mai 1633.

Henri de Lorraine-Harcourt est fait chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et Grand écuyer de France et Sénéchal de Bourgogne.



Invasion de la Lorraine par la France

Siège de Nancy

Traité de Charmes

Charles IV de Lorraine et de Bar refuse de rendre hommage à la France et s'allie à Ferdinand II de Habsbourg.

Il soutient les ennemis de Richelieu.

Le 30 juillet 1633 le Parlement de Paris prononce la confiscation du Barrois.

Deux jours plus tard, Richelieu fait envahir le Barrois et la Lorraine.

Louis XIII charge Louis d'Arpajon de marcher sur Nancy et d'investir la Lorraine.

Les troupes de Louis d'Arpajon envahissent le Barrois.

Les troupes françaises commencent à prendre les villes dont Bar-le-Duc et le 26 août 1633 mettent le siège devant Nancy.

Henri II de La Ferté-Senneterre se retrouve devant Nancy en 1633.

Le 25 septembre 1633, Louis XIII et Richelieu pénètrent dans Nancy peuplée de 16 000 habitants qui viennent d'être évacuée par Henry Louis de Lorraine-Chaligny et sa garnison lorraine.

Nommé maître de camp du régiment d'infanterie qu'il lève en 1633, Philippe de La Mothe-Houdancourt assiste au siège de Nancy.

Le 30 septembre 1633, Charles IV de Lorraine par le traité de Charmes livre sa capitale.

Seules résistent quelques places fortes, telles que :

Henriette de Lorraine, jeune veuve, est contrainte à une fuite assez romanesque.


Claude-Françoise de Lorraine - école espagnole

Abdication de Charles IV de Lorraine

Nicolas II François de Vaudémont Duc de Lorraine

Mariage de Nicolas II François de Vaudémont avec Claude-Françoise de Lorraine

Nicolas II François de Vaudémont et Claude-Françoise de Lorraine en résidence surveillée

Fuite de Nicolas II François de Vaudémont et Claude-Françoise de Lorraine

Nicole de Lorraine transférée à Fontainebleau

Charles IV de Lorraine juge plus favorable aux intérêts de la Lorraine d'abdiquer le 19 janvier 1634 en faveur de son frère Nicolas II François de Vaudémont, et va prendre un commandement dans les troupes impériales.

Nicolas II François de Vaudémont est plus apprécié des Français que Charles IV de Lorraine.

Nicolas II François de Vaudémont s'accorde par provision une dispense pour un mariage avec Claude-Françoise de Lorraine, sa cousine.

Cette dispense sera ensuite confirmée.

Nicolas II François de Vaudémont envoie le lendemain au pape une lettre pour signaler les raisons pour lesquelles il renonce au cardinalat et se fait relever de ses vœux.

Nicolas II François de Vaudémont veut contrecarrer les projets que fait Louis XIII de marier Claude de Lorraine à un prince étranger à la Lorraine, la loi salique ne s'appliquant pas en Lorraine et barrois.

Nicolas II François de Vaudémont épouse à Lunéville le 17 ou le 18 février ou le 8 mars 1634 Claude-Françoise de Lorraine sa cousine germaine, fille d'Henri II de Lorraine et de Marguerite de Gonzague.

Leurs enfants sont :

La population lorraine reste profondément hostile à l'occupant français, à l'image de :

Le mariage inopiné du cardinal, incite les Français à mettre Nicolas II François de Vaudémont et Claude-Françoise de Lorraine en résidence surveillée.

Nicolas II François de Vaudémont et Claude-Françoise de Lorraine réussirent à s'échapper le 1er avril 1634 et se réfugient en Franche-Comté, terre espagnole.

Nicolas II François de Vaudémont et Claude-Françoise de Lorraine se rendent ensuite en Toscane chez leur tante Christine, épouse du grand duc,

Après les fuites de son mari, de sa sœur et de son beau-frère, Nicole de Lorraine reste le seul membre de la famille dans le duché.

Nicole de Lorraine est transférée par le gouverneur de Louis XIII à Fontainebleau, mi-hôte, mi-otage, le 24 avril 1634.



Rentré en grâce d'Henri II de Rohan

Henri II de Rohan rentre en grâce en 1634.



César Phœbus d'Albret Maître de camp d'un régiment d'infanterie française

César Phœbus d'Albret est fait maître de camp d'un régiment d'infanterie française aux côtés d'Henri II d'Albret, son père, dans l'armée de Lorraine en 1635


Carte de la Guerre de Trente Ans

Période française de la guerre de Trente Ans

Occupation de Philippsburg, Spire, Landau et Trèves par les Espagnols

Guerre de dix ans

Déclaration de guerre de la France à l'Espagne

Courrier d'Anne d'Autriche avec Philippe IV

La période française de la guerre de Trente Ans dure de 1635 à 1648.

Depuis le début de la guerre, la France s'est toujours soigneusement tenue à l'écart des combats, tout en appuyant les opposants à l'empereur et au Roi d'Espagne par sa diplomatie et ses subsides.

Cette politique n'est pas sans contradictions car Richelieu, cardinal de l'Église catholique est :

Les considérations religieuses s'opposent donc aux considérations politiques et à la volonté de contenir la puissance des Habsbourg.

Or ceux-ci finissent par l'emporter sur leurs divers adversaires.

Pour maintenir l'équilibre désiré, la France n'a plus d'autre solution que de s'engager directement dans le conflit.

Cet engagement est précédé d'une intense activité diplomatique et de la négociation de multiples traités avec les ennemis de l'empereur et du roi d'Espagne (ce dernier est d'ailleurs, plus que l'empereur, le principal adversaire).

Avec les Hollandais est notamment prévu le partage des Pays-Bas espagnols (grosso modo l'actuelle Belgique).

Contrairement aux Danois quelques années plus tôt, les Suédois ont subi un revers, mais ne sont pas anéantis.

Leur présence en Allemagne va en fait se perpétuer jusqu'à la fin de la guerre, sous des généraux de valeur tels que Johan Banér ou Lennart Torstenson qui ne vont jamais laisser les impériaux libres de se retourner complètement contre la France.

Au contraire les armées française et suédoise vont souvent se coordonner ou tenter de se rejoindre pour forcer l'ennemi commun.

Par précaution, les Espagnols occupent Philippsburg, Spire, Landau et enfin Trèves dont l'archevêque Philipp Christoph von Sötern, l'un des Princes-Électeurs, s'est mis sous la protection de la France :

Richelieu prend ce prétexte pour déclarer ouvertement la guerre à l'Espagne, adversaire le plus direct des intérêts français, le 19 mai 1635.

La Guerre de dix ans commence le 19 mai 1635.

Les armées françaises, fortes de 120 000 hommes, vont intervenir dans 4 grands secteurs :

Cela place Anne d'Autriche dans une position encore plus délicate.

En effet, la correspondance secrète qu'elle entretient avec Philippe IV d'Espagne, son frère, va au-delà des nécessités de la simple affection fraternelle.

Anne d'Autriche tente de renseigner secrètement l'Espagne sur les dispositions militaires et politiques françaises, bien qu'elle soit tenue à l'écart de toutes les décisions de Louis XIII.

François-Marie de Broglie fait parti des principaux commandants en chef lors de la Guerre de Trente ans.



Henri II de Rohan Commandement des troupes française en Valteline

Bataille de Cassiano

Nouvel exil Henri II de Rohan

Henri II de Rohan prend en 1635 le commandement des troupes royales en Valteline pour couper aux troupes du Roi d'Espagne l'entrée du Milanais.

Il reçoit le commandement d'une armée de 15 000 hommes pour chasser les Autrichiens de Suisse en commençant par forcer le duc de Lorraine à évacuer l'Alsace.

Par une manœuvre habile, Henri II de Rohan défait les troupes impériales à Cassiano.

En un temps où les armées françaises se faisaient battre, Henri II de Rohan apporte un succès qui, pressentait-il, ne doit pas forcément plaire à Richelieu.

D'abord victorieux, Henri II de Rohan est laissé sans renforts et sans ordres précis dans les montagnes de l'est de la Suisse.

Henri II de Rohan instruit sans succès Richelieu de ses difficultés.

En Italie, l'invasion du Milanais ne peut se faire du fait de l'alliance peu fiable du duc de Savoie et malgré les succès des troupes stationnées en Valteline.

Suspecté d'être responsable de l'échec des troupes françaises en Valteline, Henri II de Rohan est prié de reprendre le chemin de l'exil.

Prétextant sa santé, Henri II de Rohan s'arrête à Genève et reçoit finalement l'ordre de retourner à Venise.

À Venise et à Padoue, Henri II de Rohan compose ses Mémoires.

Par lettre, Louis XIII lui demande d'être son ambassadeur extraordinaire dans les Grisons en Suisse afin d'en éloigner l'Empire d'Autriche qui occupe la Valteline.

Après un aller-retour à Venise, Henri II de Rohan déploie une activité de cartographe pour la Suisse, l'Alsace, la Bourgogne et le Milanais.


Siège de Dole en 1636 - huile sur toile de 1637 - par Nicolas Labbé - musée des beaux-arts de Dole Portrait présumé de Louis de la Verne

Siège de Dole

Durant la guerre de Dix Ans, épisode franc-comtois de la guerre de Trente Ans, entamé le 28 mai 1636, ce siège oppose :

Henri II de Bourbon-Condé installe son quartier général à Saint-Ylie.

L'armée Française était composée :

L'armée comtoise dans Dole est composée:

Le 1er juin 1636, le régiment de Picardie ouvre la tranchée.

Le 13 juin 1636 le régiment de Picardie emporte la contrescarpe après un rude combat.

Mais les assiégés, au moment où le régiment de Picardie est relevé de la tranchée par le régiment d'Enghien, attaquent celui-ci avec furie.

Le régiment de Picardie qui n'a plus de poudre, vole cependant à son secours à l'arme blanche, et reprend tous les postes.

Le régiment d'Enghien a tellement souffert que le régiment de Picardie doit rester dans les tranchées.

Le lendemain, 500 hommes, appuyés par Le régiment Enghien attaquent la demi-lune de la porte d'Aran.

Après une lutte acharnée qui dure 4 heures, ils parviennent à s'en emparer, mais abandonnés à eux-mêmes, ils ne peuvent s'y maintenir.

Les Français déploient d'importants moyens par pour faire tomber les défenses.

Des épidémies dévastent Dole

La défense de Dole est confiée au mestre de camp Louis de la Verne.

Dole tient bon.

Ce siège est resté dans les mémoires comme le symbole de la combativité et de la pugnacité des Francs-Comtois, menés par :

Ferdinand de Rye alors âgé de 80 ans parcourt régulièrement les remparts de la ville l'épée au coté.

Plusieurs parlementaires comme Antoine Brun ou Jean Boyvin montrent également l'exemple et galvanisent le moral des hommes.

Le 16 juillet 1636, Christophe de Raincourt tente une introduction de troupes et munitions dans Dole par la Foret de Chaux et le gué du Temple mais l'alarme ayant été donnée dans le camps français, il doit rebrousser chemin.

La situation des Dolois est de plus en plus préoccupante.

Les vivres et munitions manquent, la peste fait des ravages.

Le 7 août 1636 la foudre détruit le clocher de la ville, déjà endommagé par les bombardements.

Le moral est de plus en plus bas.

Une armée de secours composée de l'armée franc-comtoise, de mercenaires lorrains et de troupes du Saint-Empire, commandée par le comte de Bussolin, est en approche de Dole,

Le 14 août 1636, Henri II de Bourbon-Condé reçoit l'ordre de lever le siège pour conduire ses troupes en Picardie contre les Espagnols.

Le 15 août 1636, les troupes françaises partent.

Ce serait au cours de cette bataille que la devise de la Franche-Comté aurait été énoncée, lors d'un échange verbal entre les assaillants français et les assiégés francs-comtois :

Comtois, rends-toi ! Nenni, ma foi !.



Retour de Louis II de Bourbon-Condé à Paris

Campagne de Franz Freiherr von Mercy en comté de Bourgogne

Prise de Pontailler-sur-Saône

Prise de Mirebeau-sur-Bèze

Siège de Saint-Jean-de-Losne

En 1636, les opérations en Italie piétinent, de même que celles d'Alsace.

En 1636, Louis II de Bourbon-Condé revient à Paris, puis part faire ses premières armes, rattrapant ainsi la médiocrité militaire d'Henri II de Bourbon-Condé, son père.

Bernard de Saxe-Weimar seconde les manœuvres d'Henri II de Bourbon-Condé en comté de Bourgogne en 1636.

En 1636, Franz Freiherr von Mercy commande les troupes de Charles IV de Lorraine, membre de la coalition regroupant l'Autriche, l'Espagne, la Bavière, le pape, en guerre contre la France de Louis XIII et de Richelieu.

Cette armée de de Charles IV de Lorraine fait partie des forces coalisées commandées par le général en chef Matthias Gallas.

Le 15 août 1636, Charles IV de Lorraine et Franz Freiherr von Mercy font une entrée triomphale à Dole en Franche-Comté qu'une armée française, commandée par 'Henri II de Bourbon-Condé, gouverneur de Bourgogne n'a pas réussi à prendre quelques semaines auparavant.

Une partie de l'armée lorraine, constituée essentiellement de 3 000 mercenaires croates se dirige alors sur Pontailler-sur-Saône dans le duché de Bourgogne.

La ville, après une belle résistance, est prise le 28 août 1636.

La répression infligée par l'armée de Franz von Mercy est effroyable : tous les habitants capturés sont brûlés vifs, toutes les maisons incendiées, les deux églises rasées.

Les forces croato-lorraines s'abattent alors sur les villages voisins :

Ils sontcomplètement détruits, y compris les églises et prieurés.

Tous les habitants qui ne peuvent se cacher au fond des forêts ou dans des îles reculées de la Saône sont passés au fil de l'épée, sans considération de sexe ou d'âge, une cruauté implacable.

L'armée det Franz Freiherr von Mercy se dirige alors sur Mirebeau-sur-Bèze qui offre une belle résistance le 2 septembre 1636 avant que la jonction de l'armée de Franz Freiherr von Mercy avec le gros des troupes de Matthias Gallas ne permette la prise de la ville.

Elle est traitée avec la même violence que les villages du bord de Saône.

Les armées impériales se dirigent alors vers le sud en continuant leurs massacres jusqu'à la ville de Saint-Jean-de-Losne.

Au passage, le prieuré de Saint Léger est dévasté et tous les habitants tués.

Là, les habitants, hommes et femmes, leur opposent une farouche et héroïque résistance jusqu'à l'arrivée de renforts français.

Le 28 octobre 1636, les troupes autrichiennes décident de s'établir à Saint-Jean-de-Losne pour l'hiver.

Le 2 novembre 1636, après deux assauts et malgré une brèche dans les fortifications, Saint-Jean-de-Losne n'est toujours pas prise et les habitants assiégés refusent catégoriquement toute reddition.

Un troisième assaut n'y suffit pas : les assiégeants ne prennent pas possession de la ville.

La pluie continue qui est tombée pendant le siège, fait entrer en crue la Saône.

Les assiégeants manquent de vivres.

Une avant-garde des troupes royales, dirigées par le maréchal Josias Rantzau, arrive en soutien des habitants.

Philippe de La Mothe-Houdancourt sert en qualité de sergent de bataille dans l'armée de Bourgogne.

Le camp des armées impériales est inondé.

Matthias Gallas et Franz Freiherr von Mercy décident de lever le camp et de se replier vers la Franche-Comté.

Les troupes autrichiennes et se replient.

La retraite, du 3 novembre à décembre 1636 dans le mauvais temps, est très pénible et l'armée impériale y laisse de nombreux canons et de nombreux morts.

Louis XIII récompensera le courage de Saint-Jean-de-Losne en l'exemptant d'impôts.

Deux drapeaux pris aux Autrichiens lors des assauts sont visibles dans l'église Saint-Jean-Baptiste.

Il faudra deux générations pour que les villages de Pontailler-sur-Saône, Maxilly-sur-Saône, Heuilley-sur-Saône, Talmay soient reconstruits et retrouvent une vie normale.


Vestiges du système défensif de Saint-Amour

Siège de Saint-Amour

Mort de Georges Jacquinot de Goux

Prise des châteaux de Cheuraux et de l'Aubepin

Le siège de Saint-Amour est une bataille qui eut lieu du 29 mars au 2 avril 1637 à Saint-Amour dans le comté de Bourgogne durant la l'épisode comtois de la guerre de Trente Ans.

Elle oppose les troupes françaises d'Henri II de Valois-Longueville au régiment de Georges Jacquinot de Goux.

L'armée française est puissante et bien équipée.

Elle dispose de 8 000 hommes, 2 000 cavaliers et de plusieurs pièces d'artillerie.

Le siège est confié à Louis d'Arpajon, un des 2 seconds d'Henri II de Valois-Longueville.

Coté comtois, les troupes de plus d'un millier d'hommes sont composées d'un régiment d'infanterie, d'un petit corps de miliciens et de 50 cavaliers commandés par Claude de Gadagne de Beauregard.

Georges Jacquinot de Goux fait consolider les murailles dès qu'il apprend le menace française sur sa ville.

Si les fortifications de la ville sont anciennes et vétustes, celles du château sont très bonnes.

Ce sont les bourgeois de la ville qui ont insisté pour que la ville soit défendue et non livrée, malgré la connaissance du rapport de force largement défavorable.

Ces derniers sont également à l'origine de la création de la milice.

Peu avant l'arrivée des Français, les femmes et les enfants sont évacués.

Le 29 mars 1637, Henri II de Valois-Longueville arrive enfin et fait cerner la ville.

Henri II de Valois-Longueville installe son artillerie près du couvent des capucins sur la route de Cuiseaux.

Ce premier jour, seules quelques salves de canon sont tirées, sans conséquences.

Le lendemain, les Français donnent l'assaut par le faubourg et la porte Guichon.

Mais au cours de l'assaut, Henri II de Valois-Longueville apprend que Gérard de Joux de Watteville a pu rassembler les débris de son armée et s'apprête à venir en aide à la cité assiégée.

Il scinde alors ses forces et ordonne à Philippe de Chaumont-Guitry, d'aller au devant de Gérard de Joux de Watteville.

Pendant ce temps, Louis d'Arpajon, parvient à ouvrir une brèche dans un des murs de la ville.

Le lendemain, l'assaut reprend avec plus de violence.

60 salves d'artillerie, tombent sur la ville, Georges Jacquinot de Goux est alors mortellement touché.

Les Français parviennent à rentrer dans la ville et un féroce combat de rue commence.

Ce jour là, 400 défenseurs comtois trouvent la mort dans ces combats.

La ville tombe et 600 hommes parviennent à se réfugier dans le château sous les ordres de Claude de Gadagne de Beauregard.

Le 1er avril 1637 au cours d'une bataille âprement disputée à Sainte-Agnès, Philippe de Chaumont-Guitry parvient à stopper l'armée de secours comtoise.

Henri II de Valois-Longueville apprend la nouvelle au matin du 2 avril 1637.

Henri II de Valois-Longueville donne aussitôt l'ordre à son artillerie de pilonner le château.

Les Français voient arriver Philippe de Chaumont-Guitry vers la fin d'après midi à Saint-amour.

Les assiégés pensant que c'était l'armée de secours victorieuse qui arrive, sont dans la joie avant de sombrer dans la consternation.

Sans espoirs de secours, ils acceptent alors la reddition.

Dans le même temps, les Français se sont emparés des châteaux de Cheuraux et de l'Aubepin proches de Saint-Amour.

Saint-Amour est livrée au pillage et au saccage.

Saint-Amour ne retrouvera jamais sa prospérité passée.

Claude de Gadagne de Beauregard comme 200 autres, est fait prisonnier et relâché contre la somme de 300 pistoles.


Batailles de Rheinfelden

Batailles de Rheinfelden

Mort d'Henri II de Rohan

Mort de Tancrède de Rohan

La France accepte de payer l'entretien des troupes de Bernard de Saxe-Weimar.

Mais à l'hiver 1637-1638, les échéances ne sont pas régulièrement honorées.

Bernard de Saxe-Weimar n'a plus que 4 000 hommes.

Bernard de Saxe-Weimar confie à Henri II de Rohan un commandement.

Henri II de Rohan accepte de reprendre les armes contre l'Allemagne en janvier 1638.

Bernard de Saxe-Weimar est surpris en traversant le Rhin le 28 février 1638 par les troupes des Bavarois de Jean de Werth mais il peut se dégager en perdant 2 de ses commandants, John Philip et Henri II de Rohan qui sont blessés mortellement.

Le 2 mars 1638 Bernard de Saxe-Weimar retraverse et tombe sur l'arrière-garde bavaroise faisant 3 000 prisonniers qui changent de camp.

Henri II de Rohan meurt le 16 avril 1638 des suites de ses blessures.

Sur sa tombe à Genève est inscrit "Passant, ne cherche pas ici le récit en détail des hauts faits d'Henry de Rohan, ils subsistent glorieusement et pour toujours dans la mémoire des hommes".

Henri II de Rohan aura été en permanence déchiré entre la fidélité à la cause protestante et le service du Roi.

Ses écrits sont considérés comme d'excellentes contributions à la littérature politique du XVIIe siècle.

A la mort d'Henri II de Rohan, la duchesse Marguerite de Rohan tente de faire reconnaître comme héritier Tancrède de Rohan, son fils bâtard.

La réalité de sa naissance, connue de tous, ne permet pas cette manœuvre et Tancrède meurt au combat avant que la succession ne soit réglée.



Louis II de Bourbon-Condé Gouverneur du duché de Bourgogne

En 1638, Louis II de Bourbon-Condé, âgé de 17 ans, gouverne le duché de Bourgogne pour Henri II de Bourbon-Condé, son père.



Siège de Fontarabie

Henri II de Bourbon-Condé commande une des armées luttant contre l'Espagne sur la frontière pyrénéenne.

Chargé par Henri II de Bourbon-Condé de diriger l'assaut au siège de Fontarabie ou Fontarrabie au pays basque, Bernard de Nogaret de Foix refuse par peur d'un échec, la brèche n'étant pas assez large selon lui.

Bernard de Nogaret de Foix doit céder son poste à Henri d'Escoubleau, qui se voit forcé dans ses lignes et obligé de regagner ses vaisseaux avec Henri II de Bourbon-Condé le 7 septembre 1638.

Bernard de Nogaret de Foix conduit les débris de l'armée à Bayonne.

Henri d'Escoubleau tente d'en rejeter la faute sur Bernard de Nogaret de Foix de La Valette, Duc d'Épernon.

Henri d'Escoubleau obtient l'appui de Richelieu dans cette affaire, mais est remplacé par Jean Armand de Maillé-Brézé et affecté à la flotte du Levant.



Mariage d'Henri II de Lorraine-Guise avec Anne-Marie de Gonzague

Anne-Marie de Gonzague tombe passionnément amoureuse de Henri II de Lorraine-Guise, son cousin.

Henri II de Lorraine-Guise épouse secrètement en 1639 Anne-Marie de Gonzague, sa cousine, Dame du Raincy, fille de Charles Ier de Gonzague et de Catherine de Mayenne.



Siège de Salses

Les Français commandé par Henri II de Bourbon-Condé assiègent le château Salses, clé du Roussillon, tenu par les Espagnols.

Le 19 juin 1639, après 40 jours de siège, les Français prennent le château.

Une fois dans la place, les Français se retrouvent à leur tour assiégés par les Espagnols le 1er septembre 1639.


Charles II de la Porte - Duc de la Meilleraye

Siège de Hesdin

Charles II de la Porte Maréchal de France

Antoine d'Aumont de Rochebaron sert au siège de Hesdin en 1639.

Une mousquetade des Espagnols brise une jambe de Jacques de Castelnau-Bochetel.

Charles II de la Porte, Marquis de Meilleraye, est fait Maréchal de France le 29 juin 1639 par Louis XIII.

Il lui donne le bâton de maréchal sur la brèche de la ville de Hesdin.

Henri II de La Ferté-Senneterre est devenu mestre de camp, grade qui correspond au colonel de nos armées contemporaines.

Henri II de La Ferté-Senneterre se couvre de gloire lors de ce siège.

Afin de le récompenser, Louis XIII nomme Henri II de La Ferté-Senneterre maréchal de camp.



Anne-Marie de Gonzague à Sedan

Anne-Marie de Gonzague se déguise en homme pour rejoindre Henri II de Lorraine-Guise à Sedan en 1640.



Naissance d'Henri II de Brancas

Henri II de Brancas naît vers 1640, fils d'Honoré de Brancas, Seigneur de Céreste, et de Marie de Castellane.


Henri II de Lorraine-Guise - Duc de Guise - par Antoine Van Dyck - en 1634, tandis qu'il visite le sud des Pays-Bas

Mort de Charles Ier de Lorraine

Henri II de Lorraine-Guise Duc de Guise Prince de Joinville Comte d'Eu

Henriette-Catherine de Joyeuse reste à Florence avec Charles Ier de Lorraine, son mari.

Charles Ier de Lorraine meurt à Cuna ou à Sienne en Italie le 30 septembre 1640.

Les morts de Charles Ier de Lorraine, son père, et de François de Guise, son frère, à un an d'intervalle, contraignent Henri II de Lorraine-Guise à se faire relever de ses vœux.

Henri II de Lorraine-Guise devient 5e Duc de Guise, Prince de Joinville et Comte d'Eu en 1640.



Mort de Charles-Henri Ier de Clermont-Tonnerre

Charles-Henri II de Clermont-Tonnerre Comte de Clermont-Tonnerre

Charles-Henri Ier de Clermont-Tonnerre meurt en octobre 1640.

Charles-Henri II de Clermont-Tonnerre devient Comte de Clermont-Tonnerre en 1640.



Liaison de Charles-Henri II de Clermont-Tonnerre avec Marie Le Clerc

Charles-Henri II de Clermont-Tonnerre a une liaison avec Marie Le Clerc. Leur enfant est :



Mariage de Louis II de Bourbon-Condé avec Claire-Clémence de Maillé-Brézé

Pour plaire à Richelieu, Henri II de Bourbon-Condé marie son fils Louis à la nièce du cardinal de Richelieu.

Louis II de Bourbon-Condé épouse le 11 février 1641 Claire-Clémence de Maillé-Brézé, âgée de seulement 13 ans.

Leurs enfants sont :

Louis II de Bourbon-Condé aime ailleurs, et ne témoigne aucun amour à son épouse, la traitant par le mépris.

Charlotte-Marguerite de Montmorency n'apprécie pas sa belle-fille, mais ne dit rien, par charité.



Complot du Comte de Soissons

Bataille de la Marfée

Mort de Louis de Bourbon-Condé Comte de Soissons

Siège de Sedan

Condamnation d'Henri II de Lorraine-Guise

Sedan forme en 1640 une principauté indépendante dont le prince, Frédéric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne, accueille les protestants et factieux fuyant la France et Richelieu.

Charles IV de Lorraine soutient le complot de Louis de Bourbon-Condé.

Marie Aimée de Rohan participe à cette conspiration.

Frédéric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne prend part à la conspiration des Princes de la paix, avec le Louis de Bourbon-Condé et Henri II de Lorraine-Guise, visant à rétablir les privilèges des grands féodaux.

Louis XIII envoie une armée à Sedan sous les ordres de Gaspard III de Coligny pour mettre fin à ses agissements.

Frédéric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne demande et obtient une aide de Ferdinand III de Habsbourg, son ami personnel.

L'armée royale est déroutée vers la Marfée, proche de Sedan.

Gênée par le mauvais temps qui rend les chemins boueux, l'armée royale n'arrive sur le plateau que vers 11 heures le 6 juillet 1641, attendue par l'armée sedanaise.

L'affrontement commence et les Sedanais résistent bien au choc.

Frédéric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne, commandant la cavalerie, contourne le champ de bataille à l'abri de collines, et tombe sur le flanc de l'armée royale.

C'est alors la débandade, l'armée de Gaspard III de Coligny abandonne ses bagages.

Abraham de Fabert d'Esternay se signale lord de cette bataille.

Dès midi, le combat tourne de manière quasi-décisive à l'avantage de Louis de Bourbon-Condé.

Louis de Bourbon-Condé a la fâcheuse habitude de relever la visière de son casque avec son pistolet.

Louis de Bourbon-Condé fait ce geste machinal et le coup part.

Louis de Bourbon-Condé meurt.

Sans héritier légitime, avec lui s'éteint la branche des Soissons.

Son corps est placé en l'église de la chartreuse Notre-Dame-de-Bonne-Espérance d'Aubevoye, autrement dénommée chartreuse de Bourbon-lèz-Gaillon.

Louis XIII fait le projet d'intenter un procès pour lèse-majesté à la dépouille de Louis de Bourbon-Condé.

Malgré la défaite, l'armée royale commence le siège de Sedan.

Frédéric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne négocie sa soumission dans un traité signé le 4 août 1641 avec Louis XIII, qui lui confie le commandement de l'armée d'Italie.

Richelieu, après avoir maîtrisé les coupables, décide d'arrêter Charles IV de Lorraine qui réussit à s'enfuir fin juillet 1641 et reprend le combat contre la France ennemie.

Henri II de Lorraine-Guise est condamné à mort, mais s'enfuit dans les Flandres.

Ses biens sont alors confisqués.



Séparation d'Henri II de Lorraine-Guise et de Anne-Marie de Gonzague

Mariage d'Henri II de Lorraine-Guise avec Honorine de Glymes de Berghe

Henri II de Lorraine-Guise abandonne Anne-Marie de Gonzague en 1641.

Anne-Marie de Gonzague intente un procès à 'Henri II de Lorraine-Guise pour se faire reconnaître comme sa femme.

Henri II de Lorraine-Guise épouse en l'hôtel de Grimbergh et à la paroisse des Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles le 11 ou le 16 novembre 1641 Honorine de Glymes de Berghe.



Mort d'Anne de Caumont

Anne de Caumont meurt le 11 ou le 17 juin 1642 après avoir institué héritier Henri II de Valois-Longueville, Duc de Longueville, son neveu.

Elle laisse plus de 50 000 écus de legs pieux

Lui succède alors Jacques Nompar de Caumont.


Henri II de Valois-Longueville Anne-Geneviève de Bourbon-Condé - Duchesse de Longueville peint par Chauveau

Mariage d'Henri II de Valois-Longueville avec Anne-Geneviève de Bourbon-Condé

Henri II de Valois-Longueville épouse à Paris le 2 juin 1642 Anne-Geneviève de Bourbon-Condé (1619-1679). Leurs enfants sont :

Ce mariage réjouit Charlotte-Marguerite de Montmorency.

Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, sœur du grand Condé, devient ainsi duchesse de Longueville.



Séparation d'Henri II de Lorraine-Guise et d'Honorine de Glymes de Berghe

Henri II de Lorraine-Guise et Honorine de Glymes de Berghe se séparèrent en 1643.



Henri II de Lorraine-Guise à nouveau Duc de Guise et Comte d'Eu

Pardonné, Henri II de Lorraine-Guise revint en France en 1643 et récupère Guise, tandis que sa mère reçoit Joinville.

Henri II de Lorraine-Guise redevient Duc de Guise et Comte d'Eu en 1643.



Testament de Louis XIII

Mort de Louis XIII

Louis XIV Roi de France

Anne d'Autriche Régente du royaume

Gaston de France Lieutenant général du royaume

Libération de Charles de L'Aubespine

Juste avant de mourir, Louis XIII rédige un testament visant à limiter les prérogatives de sa femme dont la loi impose qu'elle soit nommée Régente à sa mort.

Après 6 semaines de terribles coliques et vomissements, Louis XIII meurt à Saint-Germain-en-Laye le 14 mai 1643 d'un mal aujourd'hui identifié comme la maladie de Crohn.

Il est toutefois probable que cette maladie chronique ne fit que l'affaiblir et que le coup de grâce lui est donné par son médecin, Bouvard, qui laisse le bilan de 34 saignées, 1 200 lavements et 250 purges pratiquées sur le roi dans les deux dernières années de sa vie.

Son corps est porté le 19 mai 1643 à la basilique Saint-Denis, sans aucune cérémonie, selon son propre désir : en effet, il ne voulut pas accabler son peuple par une dépense excessive et inutile.

Aux obsèques de Louis XIII, Guy XXI de Laval remplit la charge de grand-maître.

Son règne est marqué par l'abaissement des Grands et des protestants, ainsi que par la lutte contre la maison de Habsbourg.

Louis-Dieudonné devient roi sous le nom de Louis XIV.

Comme il n'a que 5 ans, sa mère, Anne d'Autriche, devient régente.

Avec l'aide du chancelier Pierre II Séguier, dès qu'elle en a connaissance, Anne d'Autriche fait casser, par le Parlement de Paris, le testament de Louis XIII, qui limitait ses prérogatives.

Entre la mort de Richelieu et celle de Louis XIII, Jules Mazarin contacte tout l'entourage religieux de la reine et se présente comme un digne successeur de Richelieu.

Quand la pieuse Anne d'Autriche demande conseil autour d'elle au moment du choix de son premier ministre, elle a la même réponse auprès de tous ses conseillers : Jules Mazarin !

À la stupéfaction générale, elle choisit Jules Mazarin, déjà présent dans le Conseil de régence, comme premier ministre, en dépit de la désapprobation des cercles politiques français de l'époque dont beaucoup parmi eux n'apprécient pas qu'un Italien, fidèle de Richelieu, dirige la France.

On la soupçonne d'ailleurs d'avoir contracté un mariage secret avec Jules Mazarin (sans qu'aucun élément probant n'ait jamais été apporté, mais avec des indices).

La Fère est donnée en douaire à la reine Anne d'Autriche

Henri II de Bourbon-Condé devient le chef du conseil de régence pendant la minorité de Louis XIV,

Gaston de France est tout de même nommé lieutenant général du royaume.

Gaston de France prend le nom de Grand Monsieur par opposition à Philippe Ier d'Orléans, son neveu nommé le Petit Monsieur.

Gaston étant surnommé le Grand Monsieur, par extension, Anne-Marie-Louise d'Orléans, sa fille est appelé la Grande Mademoiselle.

Charlotte-Marguerite de Montmorency revient à la Cour, très appréciée de la régente.

Anne d'Autriche, le jeune Louis XIV et Jules Mazarin quittent le Louvre pour habiter le Palais-Royal.

C'est à cette époque qu'il prend ce nom.

Marie Aimée de Rohan perd tout pouvoir.

Charles de L'Aubespine est libéré.


Bataille de Rocroi

Siège de Rocroi

Louis II de Bourbon-Condé Commandement de l'armée de Picardie

Bataille de Rocroi

L'armée espagnole des Flandres et leurs alliés, commandée par Francisco de Melo, envahissent le nord de la France pour aider l'armée espagnole de Catalogne et réduire la menace d'une invasion de la Franche-Comté.

Elle met le siège devant la place forte de Rocroi ou Rocroy, qui a une garnison de 400 à 500 hommes, et qui garde la route de l'Oise.

Après de brillants débuts militaires, Louis II de Bourbon-Condé reçoit en 1643, le commandement de l'armée de Picardie, sous les ordres François de L'Hôpital.

Il s'agit de barrer la route à l'armée espagnole.

Au moment de l'attaque des Espagnols, l'armée française est réunie sur la Somme.

L'armée française réagit rapidement.

À la tête de 1 500 cavaliers, Jean de Gassion, commandant des chevau-légers, réussit à jeter quelques soldats dans Rocroi.

Le 17 mai 1643, Jean de Gassion rejoint Louis II de Bourbon-Condé à Bossu, à 4 lieues de la ville assiégée.

Louis II de Bourbon-Condé reçoit la nouvelle de la mort de Louis XIII qu'il garde secrète de peur que Nicolas de L'Hospital, placé près de lui pour le conseiller, ne retarde l'attaque.

L'armée française légèrement moins nombreuses que les espagnoles se déploie dès le 18 mai 1643 dans un champ au sud-ouest de la forteresse et commence des escarmouches.

Avec 17 000 fantassins, 6 000 cavaliers et 12 canons, les Espagnols se placent en face dans une formation en carrés massifs, à part un détachement pour bloquer toute sortie des assiégés.

Louis II de Bourbon-Condé attend des renforts de 1 000 cavaliers et 3 000 fantassins.

Il est obligé de livrer bataille avant leur arrivée.

Louis II de Bourbon-Condé suit les mouvements des Espagnols avec toute la célérité possible et lance l'intrépide Jean de Gassion avec ses chevau-légers.

Le 18 mai 1643, l'armée française s'avance à une lieue du camp ennemi.

La bataille n'est pas aisée à engager : Rocroi est située à l'entrée des Ardennes, sur un plateau qui à l'époque présente l'aspect d'une vaste clairière, de toutes parts entourée de bois et de marais.

C'est un vrai champ clos auquel on arrive par des défilés faciles à défendre.

Franscisco de Mello a pu tout à la fois poursuivre son siège et barrer le passage aux Français.

Mais se sachant supérieur en force, il veut la bataille autant que Louis II de Bourbon-Condé.

Il laisse les Français déboucher dans la plaine et lève le siège pour attendre le choc.

L'artillerie espagnole ouvre le feu.

Louis II de Bourbon-Condé veut y répondre en attaquant sur-le-champ, mais une fausse manœuvre d'un de ses lieutenants, Henri II de La Ferté-Senneterre, qui écarte l'aile gauche du reste de l'armée oblige à remettre la bataille au lendemain.

Le soir vient à propos pour les Français qui souffrent cruellement de l'artillerie ennemie, mieux postée et mieux servie.

Sirot, un des chefs de l'armée française, assure que le soir, les Espagnols ont mis 2 000 hommes hors de combat.

La nuit, Louis II de Bourbon-Condé apprend que l'ennemi attend un renfort de près de 4 000 hommes conduits par le général Jean de Beck.

Il presse ses dispositions et le matin du 19 mai 1643, dès l'aube, les Français se mettent en mouvement :

L'aile gauche des Espagnols, face à Louis II de Bourbon-Condé, est commandée par le duc d'Albuquerque.

Garnie de 1 000 mousquetaires, elle est à l'abri d'un petit bois.

Louis II de Bourbon-Condé culbute ces tirailleurs et va, en tournant à la gauche du bois, attaquer de front Albuquerque que Jean de Gassion à son tour prend en flanc en contournant le bois en sens inverse.

Albuquerque est culbuté au premier choc.

Alors, par une très belle et très savante manœuvre, Louis II de Bourbon-Condé et Jean de Gassion se séparent :

Pendant ce temps, l'autre extrémité du champ de bataille offre un spectacle tout contraire :

La cavalerie est en pleine déroute.

Francisco de Mello attaque l'infanterie d'Espenan :

À ce moment l'issue de la bataille est indécise et les chances semblent à peu près égales.

Louis II de Bourbon-Condé, parvenu au centre de la ligne ennemie voit ce qui se passe.

Il abandonne le combat, passe derrière les fantassins espagnols et va charger en queue la cavalerie de l'aile droite et la réserve ennemies, pendant que Jean de Gassion achève de disperser la gauche espagnole.

La victoire est alors certaine mais encore incomplète: au centre de cette plaine jonchée de morts et parcourue en tous sens par les fuyards, un gros bataillon reste immobile au centre de la ligne ennemie.

Ce sont les Espagnols naturels, le noyau dur de cette armée.

Ils sont 4 500 vieux soldats de toutes nationalités, sous les ordres d'un général octogénaire perclus de douleurs mais d'une indomptable énergie, le Comte de Fontaines qui se fait porter en litière à la tête de ses troupes.

Louis II de Bourbon-Condé ramasse ce qui lui reste de cavalerie mais au moment où il fond sur l'infanterie espagnole, le bataillon s'ouvre et 18 canons vomissent la mitraille sur les Français.

La cavalerie recule en désordre :

Cependant la réserve de Sirot est arrivée avec l'artillerie française.

De son côté Jean de Gassion revient de la poursuite de Beck.

Les Espagnols sont cernés.

Le Comte de Fontaines est jeté mort à bas de sa civière.

Des officiers espagnols demandent quartier.

Louis II de Bourbon-Condé s'approche alors l'épée haute mais des soldats ennemis croyant qu'il va charger de nouveau font feu.

Des cris de trahison éclatent autour de lui.

Alors la cavalerie de Jean de Gassion d'une part et la réserve de Sirot se ruent sur les Espagnols qui sont finalement ébranlés puis culbutés.

Il y a au moins 7 000 morts dont 2 000 français sans compter, il est vrai, les morts de la veille et autant de prisonniers espagnols.

2 000 paysans des Ardennes, embusqués dans les défilés, contribuent beaucoup à ce carnage en assommant les fuyards.

Avec les Espagnols sont détruits les meilleurs régiments italiens et wallons.

Les armées espagnoles ne pourront jamais se remettre de ce coup terrible.

Le renom de supériorité militaire qu'avaient les Espagnols passe décidément aux Français.

Laurent V de la Baume le Blanc prend part à cette bataille sous les ordres de Louis II de Bourbon-Condé.

Henri II de La Ferté-Senneterre participe à cette bataille au cours de laquelle il commande en second l'aile gauche française et reçoit 4 blessures.



Henri II de La Ferté-Senneterre Gouverneur du duché de Lorraine

Henri Ier de La Ferté-Senneterre, son père, étant un favori de la reine Anne d'Autriche, Henri II de La Ferté-Senneterre est nommé Gouverneur du duché de Lorraine en 1643 en remplacement du lorrain de Lenoncourt.


Charles de L'Aubespine - Portrait par Pierre Daret

Cabale des Importants

François de Vendôme Prisonnier

François de Vendôme, Duc de Beaufort, et Marie Aimée de Rohan, Duchesse de Chevreuse organisent un complot le 27 mai 1643.

Ce complot est nommé la cabale des Importants car ils sont aidés par de nombreux Grands :

François VI de La Rochefoucauld et Louis d'Astarac participent à cette intrigue.

Les comploteurs veulent dépouiller les anciens partisans de Richelieu, la Maison Condé notamment, de tous leurs biens et privilèges et récupérer leurs charges perdues du temps de Richelieu.

La cabale vise :

Ils ont pour cela prévu de faire assassiner Jules Mazarin puis de le remplacer par un proche, Augustin Potier, Évêque de Beauvais.

Jules Mazarin a rapidement vent de la conspiration.

François de Vendôme est arrêté le 2 septembre 1643 au Louvre

François de Vendôme est emprisonné au donjon de Vincennes, où il restera 5 ans.

La plupart des membres de la caballe sont exilés par l'autorité royale.

Charles de L'Aubespine est de nouveau éloigné.

Claude de Bourdeille est à nouveau contraint à l'exil en Hollande.



Troupes commandées par Henri II de La Ferté-Senneterre à Nancy

En 1644 Henri II de La Ferté-Senneterre contrôle à Nancy 23 compagnies d'infanterie plus une compagnie suisse en ville vieille et 7 compagnies d'infanterie en ville neuve.

À ces troupes, s'ajoute la cavalerie.



Mort de Maurice de Coligny

Maurice de Coligny meurt à Vincennes le 23 mai 1644, dans un duel avec Henri II de Lorraine-Guise.


Marguerite de Rohan

Mariage d'Henri de Chabot avec Marguerite de Rohan

Henri de Chabot Duc de Rohan et Pair de France

Les prétendants de Marguerite de Rohan sont nombreux, convoitant l'héritière et son riche domaine.

Elle fait un mariage d'inclination.

Bien que huguenote, elle arrête son choix sur un seigneur catholique.

Le contrat de mariage est signé à Paris le 6 juin 1645.

Henri de Chabot, Seigneur de Jarnac et d'Apremont, épouse à Sully dans le Loiret le 13 juin 1645 Marguerite de Rohan (1617-1684). Leurs enfants sont :

Louis XIV permet cette union à la condition que les enfants soient élevés dans la religion catholique.

Malgré l'opposition de ses cousins Rohan de la branche cadette, la plus illustre, Marguerite obtient du roi que les enfants du couple prennent le nom de Rohan-Chabot.

Ils fondent la branche des Rohan-Chabot.

Les deux époux habitent Paris, dans leur hôtel de la rue du Temple.

Les titres et possessions d'Henri II de Rohan passent dans la Maison de Chabot.

Le titre de Duc de Rohan est recréé pour Henri de Chabot qui devient Pair de France.

Il devient également Prince de Léon, Comte de Porhoët et de Lorges, Marquis de Blain et de la Garnache, Baron de Mouchamps, Seigneur de Héric et de Fresnay (terre en Plessé), Premier baron de la noblesse et président-né des États de Bretagne.



Naissance de Jean-Louis Charles d'Orléans-Longueville

Jean-Louis Charles d'Orléans-Longueville naît le 12 janvier 1646, fils d'Henri II de Valois-Longueville et d'Anne-Geneviève de Bourbon-Condé.

Dominique Bouhours est le précepteur de ses fils.


Tombe de Henri II de Bourbon-Condé dans l'église de Vallery Le Grand Condé du sculpteur français Antoine Coysevox en 1688 - musée du Louvre

Mort d'Henri II de Bourbon-Condé Prince de Condé

Louis II de Bourbon-Condé Prince de Condé

Louis II de Bourbon-Condé Duc de Bourbon, de Montmorency, de Châteauroux, de Bellegarde, de Fronsac

Louis II de Bourbon-Condé Gouverneur du Berry

Louis II de Bourbon-Condé Comte de Sancerre

Henri II de Bourbon-Condé meurt à Paris en 1646.

Charlotte-Marguerite de Montmorency n'en paraît pas affectée.

Louis II de Bourbon-Condé devient 4e Prince de Condé, Duc de Bourbon, de Montmorency, de Châteauroux, de Bellegarde, de Fronsac, Gouverneur du Berry, Comte de Sancerre.

Il sert le jeune roi avec fidélité, mais a du mal à supporter Jules Mazarin.

Anne d'Autriche n'apprécie guère la fière Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, Duchesse de Longueville.

Armand de Bourbon-Conti est soumis à la décision d'un conseil de famille qui décide de le maintenir un an de plus chez les Jésuites, à son grand déplaisir.



Henri II de Valois-Longueville et Anne-Geneviève de Bourbon-Condé à la tête de la délégation française lors des pourparlers préliminaires des Traités de Westphalie

En 1646, Henri II de Valois-Longueville, envoyé par Jules Mazarin, dirige la délégation française lors des pourparlers préliminaires des Traités de Westphalie.

Anne-Geneviève de Bourbon-Condé accompagne à Munster Henri II de Valois-Longueville, son mari.

Elle y charme les diplomates allemands qui préparent le traité de Westphalie et est célébrée comme la déesse de la Paix et la Concorde.

En tant que prince souverain de Neuchâtel, Henri II de Valois-Longueville est un frein à l'hégémonie des Habsbourg et s'allie à la Confédération des XIII cantons, obtenant du Saint-Empire l'exemption formelle pour tous les cantons.



Révolte de Masaniello

Renouant avec les prétentions familiales sur le royaume de Naples, Henri II de Lorraine-Guise participe à la révolte de Masaniello en 1647.

Henri II de Lorraine-Guise gouverne alors la République royale de Naples, sous le protectorat français, mais le manque de soutien de Jules Mazarin lui aliène les Napolitains.



Henri II de La Ferté-Senneterre Lieutenant général

Henri II de La Ferté-Senneterre devient Lieutenant général en 1648.

Henri II de La Ferté-Senneterre reste fidèle à Anne d'Autriche et à Jules Mazarin pendant la Fronde.



Henri II de Lorraine-Guise prisonnier

Les Espagnols contre-attaquent, détruisent la république de Naples et font prisonnier Henri II de Lorraine-Guise, qui reste détenu en Espagne de 1648 à 1652.



Naissance de Charles-Paris d'Orléans-Longueville

Charles-Paris d'Orléans-Longueville naît à Paris le 21 ou le 28 ou le 29 janvier 1649, fils de François VI de La Rochefoucauld et d'Anne Geneviève de Bourbon-Condé.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville naît pendant la Fronde où Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, sa mère, joue un rôle actif.

Anne-Geneviève de Bourbon-Condé vit alors à l'hôtel de ville et donne Paris comme second prénom à son fils.

Henri II de Valois-Longueville semble avoir reconnu Charles-Paris d'Orléans-Longueville.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville reçoit pour une de ses marraines la ville de Paris qui soutient les princes du sang contre Anne d'Autriche et Jules Mazarin, son ministre.


Armand de Bourbon-Conti

Armand de Bourbon-Conti Commandant en chef de la Fronde

Siège de Paris

Bataille de Charenton

Mort de Frédéric Maurice de Durfort

Mort de Gaspard IV de Coligny Duc de Châtillon et Maréchal de France

Paix de Saint-Germain

Paix de Rueil

En janvier 1649, Anne-Geneviève de Bourbon-Condé est l'âme de cette Fronde parlementaire.

Elle amène Armand de Bourbon-Conti, son second frère, et Henri II de Valois-Longueville, son mari, aux mécontents.

Les frondeurs décident de renverser Jules Mazarin à qui on reproche ses trop lourds impôts.

Charlotte-Marguerite de Montmorency ne se mêle pas de politique et reste fidèle à la reine,

Charlotte-Marguerite de Montmorency suit la Cour en janvier 1649 à Saint-Germain-en-Laye.

Jean-François Paul de Gondi tente d'organiser la révolte en lui donnant un chef.

Louis II de Bourbon-Condé refuse ce rôle.

Jean-François Paul de Gondi doit se rabattre sur son frère cadet, Armand de Bourbon-Conti qui est reconnu pour généralissime par le Parlement.

Charles II de Lorraine-Guise offrit ses services aux Parisiens pendant la Fronde.

Il se déclare général de l'armée du roi, sous l'autorité du Parlement, mais Charles II de Lorraine-Guise n'est qu'un des lieutenants d'Armand de Bourbon-Conti.

Paris est assiégée par l'armée royale, qui ravage les villages de la région parisienne par pillages, incendies, viols...

Pendant le siège de Paris, Nicolas Fouquet s'occupe du service des subsistances.

Jean Hérauld de Gourville porte les messages entre les Frondeurs.

Bernardin Gigault empêche que des troupes normandes enrichissent les hommes de la Fronde assiégés à Paris par les soldats de Jules Mazarin.

Armand de Bourbon-Conti est battu à Charenton le 8 février 1649 par Louis II de Bourbon-Condé, son frère, resté fidèle à la Cour.

Gaspard IV de Coligny meurt après la bataille de Charenton au Château de Vincennes le 9 février 1649.

Mademoiselle observe dans ses Mémoires que l'affliction de Mme de Châtillon fut modérée par l'amitié que son mari avoit pour Mlle de Guerchy, et même dans le combat il avoit une de ses jarretières nouée à son bras.

En février 1649, François VI de La Rochefoucauld est tiré à bout touchant.

Frédéric Maurice de Durfort, Comte de Rozan, est impliqué dans le blocus de Paris au cours duquel il est blessé le 19 février 1649.

Mathieu Molé négocie le Traité de Rueil en 1649.

Michel IV Le Tellier est chargé des négociations avec les princes et participe à la signature du Traité de Rueil le11 mars 1649.

Mathieu Molé évite un affrontement entre les partisans de Louis II de Bourbon-Condé et ceux de Jean-François Paul de Gondi dans l'enceinte même du Palais de justice.

N'obtenant pas la soumission de la capitale, les partis concluent la paix de Saint-Germain le 1 avril 1649.

La Cour accorde l'amnistie générale.

Ce n'est qu'un répit.

Frédéric Maurice de Durfort meurt le 1er mai 1649 des suites de ses blessures.

La Cour regagne Paris.

Jules Mazarin revient à Paris le 18 août 1649.

François de Vendôme joue un rôle important pendant la Fronde en 1649.

Jean-François Paul de Gondi négocie en hâte avec Anne d'Autriche un codicille, réservant honneurs et places à lui-même et à ses amis.

Malheureusement, Mathieu Molé, président du Parlement de Paris, divulgue le contenu du codicille, faisant ainsi brusquement chuter la popularité de Jean-François Paul de Gondi.



Mort d'Henri II d'Albret Baron de Coarraze 7e baron de Miossens Sieur de Pons

Henri II d'Albret meurt en 1650.


Louis II de Bourbon-Conde dit le Grand Condé - par David Teniers le Jeune Louis II de Bourbon-Condé - par Juste d'Egmont (1602-1679)

La Fronde des princes

Louis II de Bourbon-Condé, Armand de Bourbon-Conti et Henri II de Valois-Longueville Prisonniers

Destruction du château de Verteuil

De 1650 à 1652, la Fronde des princes est une contestation de l'autorité royale par la haute noblesse. Elle va marquer durablement Louis XIV.

En réaction à ces événements, Louis XIV s'appliquera plus tard à affaiblir les membres de la noblesse d'épée en les obligeant à servir comme membres de sa cour en transférant la réalité du pouvoir à une administration très centralisée et à la noblesse de robe.

En 1650, par rivalité avec Jules Mazarin, Louis II de Bourbon-Condé passe du côté des frondeurs, ce qui déchire le cœur de Charlotte-Marguerite de Montmorency.

La Fronde est dès lors codirigée par Armand de Bourbon-Conti, Louis II de Bourbon-Condé et Henri II de Valois-Longueville.

Louis II de Bourbon-Condé, avide de récompenses pour lui et sa clientèle, s'oppose aux appétits du Cardinal.

Anne d'Autriche ne peut que se tourner vers Jean-François Paul de Gondi et sa puissante coterie. Grâce à Charlotte de Lorraine, sa maîtresse, Jean-François Paul de Gondi se retrouve conseiller intime de Gaston de France, oncle du roi. Anne d'Autriche rencontre Jean-François Paul de Gondi au cloître Saint-Honoré. Jean-François Paul de Gondi accepte de faire défection à la Fronde, en échange du chapeau de Cardinal tant convoité.

Sur ordre de Jules Mazarin, Armand de Bourbon-Conti, Louis II de Bourbon-Condé et Henri II de Valois-Longueville sont arrêtés au Palais-Royal le 14 ou 16 ou le 18 janvier 1650 et emprisonné au château de Vincennes, puis au château de Marcoussis et enfin au fort du Havre. Ils resteront 13 mois en détention.

Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, Duchesse de Longueville, quitte la France.

Pendant la Fronde, Henri de Lorraine-Guise reste fidèle à la régente, mais il finit par se brouiller avec Jules Mazarin, et se retire en Alsace.

Durant la Fronde des Princes, François VI de La Rochefoucauld joue un rôle important.

Le château de Verteuil est rasé, par mesure de représailles.

Mais François VI de La Rochefoucauld est amnistié en septembre 1650.

Le 25 novembre 1650, après avoir transféré les princes au Havre, hors de portée de Jean-François Paul de Gondi, Jules Mazarin lui refuse la barrette de Cardinal.

De nouveau, Jean-François Paul de Gondi se retourne, entraînant Gaston de France avec lui. Il réclame le renvoi de Jules Mazarin.

Informé qu'Anne d'Autriche va emmener Louis XIV à Saint-Germain où a fui le cardinal, Jean-François Paul de Gondi ameute la foule, qui va au Palais-Royal vérifier que le roi est bien dans son lit.

Deux meneurs surveillent le sommeil royal. Louis XIV ne pardonnera jamais cette humiliation à Jean-François Paul de Gondi.

Antoine II de Nicolaï défend avec énergie l'autorité du roi durant les troubles de la Fronde.

Les princes tentent d'entraîner la chambre des comptes dans leurs intérêts. Antoine II de Nicolaï fait à Louis II de Bourbon-Condé cette fière réponse : Quand un prince, monseigneur, souffre que l'on méprise l'autorité du roi, il instruit les peuples au mépris de lui-même.


Henri II de La Ferté-Senneterre Henri II de La Ferte-Senneterre

Henri II de La Ferté-Senneterre Maréchal de France

Henri II de La Ferté-Senneterre, Duc de la Ferté-Senneterre, est intronisé Maréchal de France le 5 janvier 1651 par Louis XIV.


Tombeau Henri II de Montmorency

Sculpture du tombeau d'Henri II de Montmorency

Les restes d'Henri II de Montmorency sont inhumés en la chapelle de la Visitation, à Moulins.

En 1651, François Anguier et Michel Anguier, son frère, Thomas Regnaudin et Thibaut Poissant, sculptent le tombeau d'Henri II de Montmorency à Moulins, devant le couvent de Marie-Félice Orsini, son épouse.

La façade de la chapelle, dans le goût classique présente un ordre composite et le pignon se termine par un fronton triangulaire.

Autour des statues d'Henri II de Montmorency, vêtu à l'antique, et de la duchesse, se tiennent des allégories.

Le décor d'ancres de marine, de mâts, de rames, de tridents rappelle le passé d'amiral d'Henri II de Montmorency,.

Sur le côté nord de la chapelle s'ouvre le choeur des religieuses dont le plafond peint présente au centre un médaillon où Rémy Vuibert (né vers 1600, élève de Simon Vouet) a réalisé dans les années 1650 une Assomption.



Henri II de Savoie-Nemours Archevêque de Reims

D'abord voué à une carrière religieuse, Henri II de Savoie-Nemours est nommé Archevêque de Reims en 1651.



Exil de Jules Mazarin

Libération de Louis II de Bourbon-Condé, Armand de Bourbon-Conti et Henri II de Valois-Longueville

Le 7 février 1651, devant l'union des Frondes et suite à des émeutes, Jules Mazarin s'enfuit, obligé de s'exiler en Allemagne.

Le Parlement vote l'expulsion de Jules Mazarin qui a pris les devants.

Louis II de Bourbon-Condé, Armand de Bourbon-Conti et Henri II de Valois-Longueville sont libérés.

Armand Jean de Vignerot du Plessis se range dans le parti de Louis II de Bourbon-Condé.

Dominique d'Estampes-Valençay est membre du conseil de Louis II de Bourbon-Condé, aux côtés d'Armand de Bourbon-Conti et de François VI de La Rochefoucauld en 1651.

Le 8 février 1651, Anne d'Autriche et le jeune Louis XIV essaient de rejoindre Jules Mazarin en exil mais le peuple envahit le Palais du Louvre et empêche la famille royale de partir.

Officiellement, Nicolas Fouquet, procureur général, instruit contre Jules Mazarin.

En sous-main, il tient Jules Mazarin informé jusqu'à son retour en grâce, via son frère Basile Fouquet, dit l'abbé Fouquet, chef de la police secrète du cardinal.

Jules Mazarin continue de gouverner par l'intermédiaire d'Anne d'Autriche et de fidèles collaborateurs comme Hugues de Lionne et Michel IV Le Tellier.

Adepte du népotisme, Michel IV Le Tellier crée un réseau important de clients qui lui permettront d'asseoir son pouvoir à la cour.

Louis II de Bourbon-Condé devenu incontournable dans la direction de l'État, empêche Armand de Bourbon-Conti, son frère, d'épouser Charlotte-Marie de Lorraine, fille de Claude de Lorraine et de Marie Aimée de Rohan.

Armand de Bourbon-Conti se retire à Pézenas, en Languedoc

François-Henri de Montmorency-Bouteville partage les succès et revers de Louis II de Bourbon-Condé, son cousin pendant la Fronde des Princes.

Claude de Rouvroy se tient à l'écart des affaires politiques, bien qu'il prenne le parti d'Anne d'Autriche et de Jules Mazarin lors de la Fronde.

Léon Bouthillier reprend un peu de pouvoir pendant une courte période d'exil de Jules Mazarin en avril 1651.

Léon Bouthillier retombe ensuite dans ses petites intrigues qui ne mènent à rien.



Anne-Geneviève de Bourbon-Condé à Bordeaux

En 1652, Anne-Geneviève de Bourbon-Condé vit à Bordeaux avec Henri II de Savoie-Nemours, époux de sa belle fille, Marie Anne d'Orléans.

Cette intimité donne à François VI de La Rochefoucauld une excuse pour l'abandonner et retourner auprès de son ancienne maîtresse Marie Aimée de Rohan, la duchesse de Chevreuse.

Aussi, abandonnée et en disgrâce à la cour, Anne-Geneviève de Bourbon-Condé fait une dépression qui l'emmène vers la religion, le jansénisme, et la charité.

Anne-Geneviève de Bourbon-Condé devient, jusqu'à sa mort, la protectrice de l'abbaye de Port-Royal-des-Champs, qui n'aura pas à craindre le pouvoir royal tant qu'elle sera en vie.


Charles Amédée II de Savoie-Nemours en 1652

Duel de Charles Amédée II de Savoie-Nemours avec François de Vendôme

Mort de Charles Amédée II de Savoie-Nemours

Henri II de Savoie-Nemours Duc de Genève, de Nemours et d'Aumale

Charles Amédée II de Savoie-Nemours commande, avec François de Vendôme, son beau-frère, l'armée des princes.

La discorde se met entre eux au sujet de la Duchesse de Châtillon, ils se battent en duel au marché aux chevaux.

Charles Amédée II de Savoie-Nemours meurt à Paris le 30 juillet 1652 tué en duel par François de Vendôme.

Lors de ce duel, Pierre de Villars tue le second de François de Vendôme et est obligé de s'éloigner.

Charles Amédée II de Savoie-Nemours laisse deux filles :

Henri II de Savoie-Nemours, Archevêque de Reims, devient Duc de Genève, de Nemours et d'Aumale en 1652.



Siège de Rethel

Les Espagnols s'emparent à nouveau de Rethel, en 1653.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon, frondeur repenti, secondé par Henri II de La Ferté-Senneterre la reprend pour la France, après 4 jours de siège.



Robert Blake en Méditerranée

En 1654, Robert Blake est envoyé par Cromwell, en Méditerranée pour protéger le commerce anglais.

Il force les États de Tripoli, de Tunis, d'Alger à demander la paix.

Henri II de Lorraine-Guise tente une seconde campagne contre Naples en 1654, mais échoue, en partie à cause d'une flotte anglaise dirigée par Robert Blake et présente sur les lieux.


Madeleine d'Angennes et Catherine d'Angennes

Mariage d'Henri II de La Ferté-Senneterre avec Anne Madeleine d'Angennes

Henri II de La Ferté-Senneterre est veuf de Charlotte de Bauves.

Henri II de La Ferté-Senneterre épouse le 25 avril 1655 Anne Madeleine d'Angennes, Dame de La Loupe, fille de Charles d'Angennes et de Marie du Raynier. Leurs enfants sont :



Siège de Valenciennes

Mort de Louis d'Estrées

En 1656, les Français ne parviennent pas à s'emparer du Hainaut.

En juin et juillet 1656, le siège de Valenciennes voit l'affrontement des troupes :

Le siège est dirigé par Henri II de La Ferté-Senneterre.

Sébastien Le Prestre est blessé au début du siège.

Dans son Mémoire pour servir d'instruction à la conduite des sièges, il porte un jugement sévère sur cette opération : Jamais les lignes ne furent plus mal faites et plus mal ordonnées, et jamais ouvrage plus mal imaginé que la digue à laquelle on travailla prodigieusement pendant tout le siège, et qui n'était pas encore achevée lorsqu'on fut obligé de le lever.

Louis d'Estrées meurt devant Valenciennes.

Henri II de La Ferté-Senneterre est fait prisonnier.

Henri II de La Ferté-Senneterre voit sa rançon payée par Louis XIV.

Les Français perdent plusieurs milliers d'hommes.

Louis II de Bourbon-Condé, par sa contre-attaque, reprend Condé-sur-l'Escaut.

Louis II de Bourbon-Condé est près de faire tomber Saint-Ghislain qui est sauvée grâce à l'armée de relève d'Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon.


Marie Anne d'Orléans - Mademoiselle de Longueville- par Charles Beaubrun

Renoncement d'Henri II de Savoie-Nemours à l'archevêché de Reims

Mariage d'Henri II de Savoie-Nemours avec Marie Anne d'Orléans

Étant devenu le dernier des Savoie-Nemours, Henri II de Savoie-Nemours renonce à l'archevêché de Reims en 1657.

Henri II de Savoie-Nemours épouse le 22 mai 1657 Marie Anne d'Orléans, sa cousine, fille d'Henri II de Valois-Longueville et de Louise de Bourbon-Soissons.


Travaux du siège de Gravelines

Prise de Gravelines

Mort de Louis Chalon du Blé

Gravelines est attaquée en 1658.

Elle est reprise par Henri II de La Ferté-Senneterre et Sébastien Le Prestre le 30 août 1658.

Henri Goyon de Matignon participe à la prise de Gravelines.

Louis Chalon du Blé meurt lors de ce siège.



Mort d'Henri II de Savoie-Nemours

Retour à la couronne du duché de Nemours

Marie Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours Duchesse de Genève et d'Aumale

Henri II de Savoie-Nemours meurt à Paris le 14 janvier 1659.

Le duché de Nemours, un fief concédé à son ancêtre Philippe de Savoie-Nemours, retourne à la Couronne.

Les duchés de Genève et d'Aumale passent à Marie Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours, sa nièce.



Charles-Paris d'Orléans-Longueville Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen

En 1661, Charles-Paris d'Orléans-Longueville est nommé par Louis XIV Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen.

Alors que le gouvernement de ses prédécesseurs, uniquement intéressés par les revenus qu'ils pouvaient tirer de cette riche abbaye royale, avait été marqué par des conflits avec les frères.

Le passage de Charles-Paris d'Orléans-Longueville à la tête de l'abbaye caennaise, assisté par Henri II de Valois-Longueville et Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, est marqué par la générosité de cette famille envers les religieux.



Henri II de La Ferté-Senneterre Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Henri II de La Ferté-Senneterre est fait Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1661.


Charles-Paris d'Orléans-Longueville

Mort d'Henri II de Valois-Longueville Duc de Longueville

Charles-Paris d'Orléans-Longueville Prince souverain de Neufchâtel et Duc de Longueville

Henri II de Valois-Longueville est Pair de France, Duc de Longueville, d'Estouteville et de Coulommiers, Prince et Souverain de Neuchâtel et de Valangin, Prince de Châtellaillon, Comte de Dunois, Gouverneur de Picardie puis de Normandie.

Henri II de Valois-Longueville meurt le 11 mai 1663.

Jean-Louis Charles d'Orléans-Longueville, l'aîné de ses fils, est reconnu comme inapte à gouverner.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville devient Prince souverain de Neufchâtel ainsi que Duc de Longueville.


Henri II de Lorraine-Guise vers 1660

Mort d'Henri II de Lorraine-Guise

Henri II de Lorraine-Guise s'installe ensuite à Paris et devient grand chambellan de Louis XIV.

Henri II de Lorraine-Guise meurt à Paris le 2 juin 1664.

Selon l'historien Camille Bartoli, Henri II de Lorraine-Guise est l'homme au masque de fer le plus plausible.



Marquisat de La Ferté-Senneterre élevé en duché-pairie par Louis XIV en novembre 1665

En récompense des bons et loyaux services d'Henri II de La Ferté-Senneterre, le marquisat de La Ferté-Senneterre est élevé à la dignité de duché-pairie par Louis XIV en novembre 1665.



Mariage de Jacques-Henri Ier de Durfort avec Marguerite Félice de Lévis-Ventadour

Jacques-Henri Ier de Durfort épouse le dimanche 15 avril 1668 Marguerite Félice de Lévis-Ventadour. Leurs enfants sont :



Naissance de Jacques-Henri II de Durfort

Jacques-Henri II de Durfort naît en 1670, fils de Jacques-Henri Ier de Durfort et de Marguerite Félice de Lévis-Ventadour.


Anne Madeleine d'Angennes et Charles-Louis d'Orléans-Longueville déguisé en Ares - par Jan Mijtens

Liaison de Charles-Paris d'Orléans-Longueville avec Anne Madeleine d'Angennes

Naissance de Charles-Louis d'Orléans-Longueville

Anne Madeleine d'Angennes souhaite ajouter Charles-Paris d'Orléans-Longueville à ses conquêtes ; toutes les dames de la Cour se le disputent.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville a un fond de délicatesse et d'honneur et, comme il le dit lui même, il ne peut avoir que du dégout pour une femme qui se prostitue au premier venu.

Anne Madeleine a pour amant Louis de La Trémoïlle, son propre beau frère.

Les tentatives d'Anne Madeleine d'Angennes se heurtent à un refus.

Lorsqu'il sait que pour lui plaire, elle adopte une vie de recluse refusant de recevoir ses amis, il est touché de cette preuve d'amour et se rend chez Anne Madeleine d'Angennes.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville a une liaison de 1670 à 1671 avec Anne Madeleine d'Angennes. Leur enfant est :

Charles-Louis d'Orléans-Longueville naît à Sevran le 7 décembre 1670, fils de Charles-Paris d'Orléans-Longueville et d'Anne Madeleine d'Angennes.

Anne Madeleine d'Angennes cache sa grossesse à Henri II de La Ferté-Senneterre, son époux, qui ne se doute de rien sous des vertugadins qu'on appelle des cache-batards.

Charles-Louis d'Orléans-Longueville à peine né est emmailloté et donné a Charles-Paris d'Orléans-Longueville qui reconnait publiquement son fils et le fait élevé dans une maison du Faubourg Saint-Germain.



Mariage d'Henri II de Brancas avec Dorothée de Cheylus de Saint Jean

Henri II de Brancas épouse le 24 avril 1671 Dorothée de Cheylus de Saint Jean (1655-1734). Parmi leurs sept garçons et sept filles enfants citons :



Naissance de Louis Toussaint de Brancas

Louis Toussaint de Brancas dit Le Marquis de Brancas naît à Pernes le 19 janvier 1672, fils d'Henri II de Brancas avec Dorothée de Cheylus de Saint Jean.



Mort de Charles-Henri II de Clermont-Tonnerre

Charles-Henri II de Clermont-Tonnerre meurt et est inhumé dans la collégiale Notre-Dame de Ligny-en-Barrois le 8 juillet 1674.



Mort d'Henri II de La Ferté-Senneterre

Henri II de La Ferté-Senneterre meurt au château de La Ferté-Saint-Aubin dans le Loiret le 27 septembre 1681.



Naissance de Jeanne-Henriette Marguerite de Durfort-Duras

Jeanne-Henriette Marguerite de Durfort-Duras naît en 1691, fille de Jacques-Henri II Durfort et de Louise-Madeleine Eschalart de La Mark (1659-1717), Comtesse de Braine.



Mort de Jean-Louis Charles d'Orléans-Longueville Duc de Longueville et d'Estouteville, Prince de Châtellaillon, de Neufchâtel et de Valengin, Comte de Saint-Pol, Pair de France

Marie Anne d'Orléans Princesse de Neuchâtel et des Dombes et Duchesse d'Estouteville.

Jean-Louis Charles d'Orléans-Longueville termine son règne nominal, le 24 janvier 1694.

L'état mental de Jean-Louis Charles d'Orléans-Longueville le pousse à rester cloitré dans l'abbaye de Saint-Georges de Boscherville à Rouen.

Jean-Louis Charles d'Orléans-Longueville y meurt le 4 février 1694.

Suite à son testament, François-Louis de Bourbon-Conti, son cousin, prétend à la principauté de Neuchâtel.

Il entre en rivalité avec Marie Anne d'Orléans, sœur de Jean-Louis Charles d'Orléans-Longueville, Duchesse de Nemours.

Marie Anne d'Orléans, veuve Henri II de Savoie-Nemours, devient, Princesse de Neuchâtel et des Dombes, ainsi que Duchesse d'Estouteville.

Marie Anne d'Orléans se rend à Neuchâtel pour réclamer sa succession. Elle est accompagnée de Louis Henri de Bourbon.

Les cantons suisses prennent le parti de la duchesse.

Les Trois-États (conseil de la Nation et tribunal suprême) adjugent la souveraineté à Marie Anne d'Orléans et déclarent le pays inaliénable.

Elle est ainsi princesse de Neuchâtel dès le 12 mars 1694.

Le pays de Neuchâtel est alors déchiré entre ses partisans et ceux de François-Louis de Bourbon-Conti.

Le peuple reste fidèle à Marie Anne d'Orléans qui rentre à Neuchâtel.

Elle est conduite en triomphe au château.



Mort de Jacques-Henri II de Durfort

Jacques-Henri II de Durfort meurt en 1697.



Mort d'Henri II de Brancas

Henri II de Brancas meurt le 25 janvier 1700.


Charles de Bourbon-Condé - Comte de Charolais - École de Hyacinthe Rigaud - Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Mariage de Charles de Bourbon-Condé avec Jeanne de Valois-Saint-Rémy

Charles de Bourbon aurait épousé secrètement Jeanne de Valois-Saint-Rémy. Leur enfant est :

Jeanne de Valois-Saint-Rémy est descendante d'Henri II de France par une branche bâtarde, issue de Thomas de Valois.

Jeanne de Valois-Saint-Rémy est la fille de Thomas de Valois ou de Saint-Rémy.



Mariage de Frédéric Henri Guillaume de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg avec Anne-Caroline de Nassau-Sarrebruck

Frédéric Henri Guillaume de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg épouse à Sarrebruck le 9 août 1769 Anne-Caroline de Nassau-Sarrebruck (née le 31 décembre, 1751), fille de Guillaume-Henri II de Nassau-Sarrebruck.


Menu contextuel

Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !