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Événements contenant la ou les locutions cherchées



41 événements affichés, le premier en 1773 - le dernier en 1847



Naissance d'Henri Gatien Bertrand

Henri Gatien Bertrand naît au château Raoul à Châteauroux dans l'Indre le 28 mars 1773, fils de Henry Bertrand et d'Henriette Boucher.

Il naît dans le logement de fonctions de son père,

Henry Bertrand est maître particulier des eaux et forêts, subdélégué de l'intendance de Bourges au département de Châteauroux.

Henriette Boucher est la fille d'un inspecteur général des Ponts et Chaussées.


Louis XVI traversant les rangs des troupes défendant le palais des Tuileries avec Augustin-Joseph de Mailly avant les combats du 10 août 1792 - par Yan' Dargent Louis XVI et sa famille au temple - par Matthew Ward

Suspension de Louis XVI

Emprisonnement de la famille royale

Au manifeste de Brunswick, le peuple de Paris répond par l'assaut sur les Tuileries.

Le 9 août 1792, quand Augustin-Joseph de Mailly apprend les dangers qui environnent la famille royale, il se rend aux palais des Tuileries.

François-Athanase Charette de La Contrie revient en France pour défendre la famille royale aux Tuileries, le 10 août 1792.

Le 10 août 1792 le bataillon d'Henri Gatien Bertrand se porte aux Tuileries pour défendre la royauté constitutionnelle.

Augustin-Joseph de Mailly se voit confier par le roi le commandement des troupes devant défendre les Tuileries.

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara, revenu à Paris, assiste au 10 août aux côtés de Louis XVI.

Le 10 août 1792, la foule envahit le palais des Tuileries.

La défense est balayée, et Augustin-Joseph de Mailly échappe au massacre et reçoit de l'aide pour s'enfuir.

François-Athanase Charette de La Contrie échappe au massacre.

La prise des Tuileries choque particulièrement Charles-François Lebrun qui reste royaliste.

Marie-Louise de Savoie-Carignan suit la famille royale qui se réfugie à l'Assemblée législative.

Louis XVI est suspendu par l'Assemblée législative. La déchéance du roi est prononcée.

Louis XVI confie à Aimar-Charles-Marie de Nicolaï les sceaux de France, en lui demandant de les remettre plus tard au dauphin.

Louis XVI, Marie-Antoinette d'Autriche et Louis XVII sont emprisonné à la Prison du Temple. Marie-Louise de Savoie-Carignan fait partie du convoi.

Louis XVII est confié à la garde de son père qui poursuit son éducation.

Nicolas de Luckner perd toute sa popularité et est regardé comme suspect après le 10 août 1792.

Augustin-Joseph de Mailly est dénoncé puis arrêté peu de jours après sa fuite et conduit devant la section, qui veut l'envoyer à la prison de l'Abbaye. Son passé, son âge et ses idées généreuses du temps des Lumières, font qu'un commissaire réussit à s'y opposer. Augustin-Joseph de Mailly échappe donc de peu aux massacres de Septembre dans cette prison.

Augustin-Joseph de Mailly se réfugie avec sa famille dans leur château de Mareuil-Caubert, près d'Abbeville.

Sur le chemin du retour, François-Athanase Charette de La Contrie est arrêté à Angers et relâché grâce à l'intervention de Charles François du Perrier du Mouriez.



Henri Gatien Bertrand Lieutenant

Henri Gatien Bertrand est élève chez les oratoriens du Collège royal de La Flèche, où Descartes l'a précédé.

Le 11 septembre 1793, Henri Gatien Bertrand entre comme sous-lieutenant à l'École royale du génie de Mézières en 1793. Il est le major de sa promotion.

Henri Gatien Bertrand en sort lieutenant.



Henri Gatien Bertrand Capitaine

Henri Gatien Bertrand est promu capitaine le 21 mars 1795.



Henri Gatien Bertrand à la chaire de stéréotomie et de géométrie descriptive de l'École polytechnique

De juin 1795 à avril 1796 Henri Gatien Bertrand remplace l'illustre Monge à la chaire de stéréotomie et de géométrie descriptive de l'École polytechnique, ce qui témoigne de sérieuses capacités en mathématiques.


Bataille terrestre d'Aboukir

Bataille terrestre d'Aboukir

Napoléon Ier échoue dans sa tentative du siège de Saint-Jean-d'Acre et doit battre en retraite.

L'Angleterre pousse les sultans de la région à prendre les armes.

Mais les chefs arabes qui n'ont pas oublié la défaite du Mont Thabor du pacha de Damas, restent neutres.

Ce dernier voue une haine incalculable pour les français et décide de reprendre le combat.

Une immense flotte anglaise se rue sur la presqu'île d'Aboukir, tenu par une petite garnison de 300 hommes dirigés par le chef de bataillon Godart.

15 000 hommes débarquent sur la plage et les attaquent.

Napoléon Ier, présent, ne bouge pas !

Cependant, il envoie ses ordres partout en Égypte pour rapatrier le plus de troupes possibles.

Il envoie 300 hommes en soutien, commandés par Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, pour faire bonnes figures devant des officiers atterrés.

Ils se battent à 1 contre 60 et sont écrasés.

Les bateaux anglais, dirigés par Horatio Nelson, pilonne les positions françaises.

Bientôt, la presqu'île a changé de camp et les étendards turcs flottent sur les bastions pris aux français.

Quand le gros de l'armée d'Égypte est là, Napoléon Ier met en place ses troupes :

Eugène de Beauharnais participe à cette bataille.

Pierre Yrieix Daumesnil déploie la plus rare intrépidité et s'empare de l'étendard du pacha.

L'attaque est lancée le 25 juillet 1799, à midi.

Il place son artillerie et repousse les navires anglais d'Horatio Nelson.

L'appui naval des Turcs du Pacha est détruit.

Napoléon Ier peut se préparer en toute tranquillité à refouler les Turcs.

Mais leur résistance est inattendue.

Louis Charles Antoine Desaix piétine, Joachim Murat n'ose pas trop charger, vu la mitraille qui s'abat au-dessus de sa tête.

Louis Charles Antoine Desaix revient plus près de Napoléon Ier pour attendre d'autres directives.

Le pacha sort avec ces hommes et coupe les têtes des soldats français, morts ou vifs !

La haine s'empare des français, qui, sans ordre, se ruent vers les bastions et les prennent à la baïonnette.

Henri Gatien Bertrand est légèrement blessé à la tête à Aboukir, son cheval tué sous lui.

Le général en chef l'appelle pour remplacer son chef de brigade et Henri Gatien Bertrand, la tête enveloppée d'un bandage, s'élance à l'attaque du fort d'Aboukir, prend un drapeau et reçoit une blessure à la cuisse.

Les cavaliers de Joachim Murat chargent sans aucune crainte les hommes du Pacha.

Le dernier fort, complètement au bout de la bande de terre, résiste farouchement et Jean Lannes butte.

Mais Joachim Murat trouve la faille, suivi de tous ces cavaliers.

Il sabre tout ce qui bouge et parvient devant le pacha de Damas et lui coupe 3 doigts.

Il lui lance :

Si tu refais ça à mes soldats, je te le jure par Allah, je te couperai d'autres choses...

La victoire lors de cette bataille finit la campagne d'Égypte en apothéose.

Napoléon Ier a confirmé ses talents de stratège, mais il apparaît aussi qu'il suffit d'un choc émotionnel de son armée pour soudain avoir l'impression qu'elle double de volume...

Après cette bataille, William Sidney Smith fait passer à Napoléon Ier des journaux français qui joueront peut-être sur la décision de Bonaparte de rentrer, car les nouvelles de France ne sont pas bonnes.



Henri Gatien Bertrand Général de brigade

Le 6 septembre 1800, Henri Gatien Bertrand devient général de brigade.



Henri Gatien Bertrand Directeur des fortifications d'Alexandrie

Henri Gatien Bertrand devient le 21 mars 1801, directeur des fortifications d'Alexandrie.



Henri Gatien Bertrand aide de camp de Napoléon Ier

Napoléon Ier fait d'Henri Gatien Bertrand son aide de camp le 7 mars 1805.


Bataille d'Austerlitz

Bataille de Wischau

Bataille d'Austerlitz

Napoléon Ier continue la poursuite des armées autrichienne et prussienne vers le plateau de Pratzen.

Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien et il ne dispose que de 55 000 hommes à cet instant précis, face à 85 000 austro-russes.

Les ennemis, ayant appris ce déséquilibre numérique, arrêtent de fuir et cherchent le combat.

Il y a un petit affrontement à Wischau, où Joachim Murat, pourtant bien accompagné, se laisse surprendre.

Cela redonne confiance aux autrichiens.

Le 1er décembre 1805, veille de la bataille, la situation est la suivante :

sont retranchés sur le plateau de Pratzen,

Jean-Andoche Junot, André Burthe d'Annelet et Henri Gatien Bertrand participent à cette bataille.

Victor Léopold Berthier se fait remarquer lors de cette bataille où il enfonce le centre des Russes.

Victor Léopold Berthier est fait commandeur de la Légion d'honneur.

À la tête de de la 95e demi-brigade d'infanterie, Marc Nicolas Louis Pécheux se signale lors de cette bataille.

Nicolas Louis Pécheux cause une grande perte à la cavalerie de la Garde russe, qui ne peut entamer ses carrés.

Incorporé avec son régiment dans la Grande Armée de 1805 à 1807, Martial Bardet se couvre de gloire à Austerlitz.

Face à eux, les généraux Bagration, Liechtenstein et Constantin (75 000 hommes en tout) se trouvent de l'autre côté, sur le versant.

Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Louis Nicolas Davout.

Napoléon Ier met en place un plan stratégique quasi imparable...

Napoléon Ier laisse s'approcher les austro-russes pour mieux les combattre.

Il renforce Louis Nicolas Davout pour contrer le colonel Buxhowden, et en contrepartie dégarnit le plateau.

Le 2 décembre 1805, les autrichiens, confiants, attaquent en masse avant l'arrivée du corps de Bennigsen et de l'archiduc Charles.

Charles-Philippe de Schwarzenberg fait preuve de son intrépidité habituelle.

Vu l'expérience des soldats laissés par Napoléon Ier, les ennemis, pourtant 6 fois plus nombreux, n'avance pas d'un centimètre.

C'est alors que, dans le courant de l'après-midi, le Nicolas Jean-de-Dieu Soult referme l'étau, et entoure les austro-russes.

Avec la division Saint-Hilaire, Charles Antoine Louis Alexis Morand attaque, de front, le plateau de Pratzen.

L'armée française, victorieuse, ne voit pas les positions ennemies, en raison d'un immense brouillard.

Tout d'un coup, celui-ci se dissipe, et laisse la place à un miraculeux soleil qui illumine le champ de bataille.

Bagratrion, alerté, vient à la rescousse, et bouscule les français.

Mais Napoléon Ier lance alors Michel Ney et Jean Lannes qui chargent les autrichiens avec une violence à peine imaginable.

Les autrichiens sont écrasés, les russes se débandent vers les marais gelés.

Maurice Étienne Gérard est blessé à Austerlitz en chargeant brillamment à la tête de ses escadrons contre la garde impériale russe.

Napoléon Ier aperçoit la fuite des russes au loin, rendue difficile par la glace.

Il donne l'ordre de monter son artillerie sur le plateau et de pilonner vers les étangs gelés.

La glace explose, et des dizaines de russes se noient ou meurent de froid dans l'eau libérée.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Austerlitz.

On appellera cet affrontement la bataille des Trois Empereurs, car elle oppose simultanément :

Cette victoire met fin à la guerre de la troisième coalition.

L'Europe est désormais sous la domination complète de Napoléon.

Les États Allemands, la Norvège et l'Empire Turc cherche son appui ou même sa protection...

Une trêve est conclue le 4 décembre 1805 et les négociations commencent.

Louis François Foucher, un des meilleurs artilleurs de la grande armée, participe à cette bataille.

Thomas Robert Bugeaud est promu caporal lors cette bataille.


Mort du prince Louis Ferdinand - Nouveau Palais à Potsdam Napoléon harangue ses troupes du haut de la butte d'Iéna

Bataille de Saalfeld

Mort de Louis-Ferdinand de Prusse

Bataille d'Auerstaedt

Mort de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel Duc de Brunswick-Wolfenbüttel

Bataille d'Iéna

Presque un an après l'éclatante victoire d'Austerlitz, Napoléon a très peur que la Prusse s'engage dans la guerre.

Le problème est que ce pays a une très bonne armée, beaucoup mieux encadrée que les armées autrichienne et russe.

Sous la pression des Russes et poussé par Louise de Mecklembourg-Strelit, son épouse, Frédéric-Guillaume III de Prusse entre dans la Quatrième Coalition, décrète le réarmement en octobre 1806.

Partout en Prusse des jeunes gens s'enrôlent, les industries tournent à plein régime.

En 2 semaines à peine, l'armée est prête, toute fraîche et déterminée.

Napoléon réagit et place ses armées à tous les points stratégiques de l'Allemagne :

les français sont prêts à la contre-offensive.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen, général d'infanterie, commande l'aile gauche des forces prussiennes s'opposant à Napoléon Ier.

Il a sous ses ordres :

ainsi que l'ensemble du contingent saxon.

Des conflits éclatent bientôt entre Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen et Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel, le commandant en chef.

Le 7 octobre 1806, Frédéric-Guillaume III de Prusse envoie un ultimatum à Napoléon Ier, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des États allemands de la future Confédération du Rhin.

Napoléon Ier refuse, l'affrontement est inéluctable...

Farouche partisan de la reprise de la guerre contre la France, Louis-Ferdinand de Prusse, fraîchement nommé lieutenant-général, conduit un corps de 8 500 hommes à l'avant garde des troupes prussiennes.

Le 10 octobre 1806, Louis-Ferdinand de Prusse s'oppose au 5e corps de Jean Lannes lors de la bataille de Saalfeld.

En très nette infériorité numérique et hors d'état de résister, Louis-Ferdinand de Prusse refuse pourtant de se rendre au maréchal des logis Jean-Baptiste Guindey.

D'un coup de sabre, il taillade celui-ci au visage.

En retour, Guindey lui administre un coup de sabre au bas du crâne puis un coup mortel à la poitrine.

Eu égard à son rang et à sa vaillance, Jean Lannes fait rendre les honneurs au prince.

Son corps est déposé dans le tombeau des princes de Cobourg à Saalfeld.

La gravure reproduite ici est tirée d'un ouvrage sur la reine Louise édité à Berlin en 1896, œuvre de Richard Knötel (1857-1914), et s'inspire d'un tableau du peintre français Jean-Laurent Mosnier qui avait fui la France à la Révolution.

En plus d'être un vaillant soldat, Louis-Ferdinand de Prusse est également un élève de Beethoven qui lui dédie son Concerto pour piano nº 3.

Louis-Ferdinand de Prusse est un grand pianiste qui brille dans de nombreux salons à Berlin où il improvise au piano.

C'est aussi un compositeur talentueux.

Le 14 octobre 1806, commence la campagne de Prusse.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, maréchal de camp de l'armée prussienne, commande à la bataille d'Auerstaedt.

Guillaume de Prusse combat à la tête d'une brigade de cavalerie.

Au nord, Louis Nicolas Davout détruit la moitié de l'armée prussienne à la bataille Auerstäedt le 14 octobre 1806.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel est mortellement blessé.

Ferdinand Baptista von Schill est blessé lors de cette Bataille.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Gebhard Leberecht von Blücher est chef d'avant-garde à Auerstaedt.

Le 3e corps, soit environ 30 000 hommes, triomphe d'une armée prussienne au moins deux fois plus forte;

À la fin de l'action, Louis Nicolas Davout dit à Charles Antoine Louis Alexis Morand, devant sa division : Général, vous avez sauvé le corps d'armée !

S'étant échappé, Ferdinand Baptista von Schill se réfugie en Poméranie, à Colberg.

La bataille d'Iéna à lieu le 14 octobre 1806.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel participe à cette bataille.

Henri Gatien Bertrand participe à cette.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke prend part à cette bataille, où il fait capituler les grenadiers saxons de Hundt, qui lui remettent leur drapeau et une batterie de plusieurs pièces de canon attelées et approvisionnées.

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Iéna.

Louis François Foucher participe à cette bataille.

Jean Gabriel Marchand participe à cette bataille.

Nicolas Jean-de-Dieu Soult, sur la droite, avec sa puissante artillerie, pilonne les postions prussiennes les obligeant à se replier.

Michel Ney se poste en avant-garde et contient les contre-offensives allemandes.

Face à lui, le général prussien Hohenlohe, visionnaire militaire de son temps, sait que ses hommes n'ont pas été entraînés, et que la bataille va sûrement être perdue.

Messembach, son ami général, le rejoint au moment où la situation devient critique.

Les prussiens se positionnent sur le plateau d'Iéna, qui est jugé imprenable.

Mais Napoléon Ier observe un vaste champ de raisins bordant tout le plateau.

Il décide de faire passer ses hommes et le matériel à cet endroit.

Les vignes cachent les français montant la colline.

Oui mais, les canons n'avancent plus dans leur ascension, la pente devient trop raide.

Napoléon Ier joue le tout pour le tout, il décide de lancer l'assaut sans l'aide de l'artillerie.

Celui-ci débute à 6 heures du matin, sur des prussiens ébahis et mal réveillés.

Maurice Étienne Gérard charge la cavalerie prussienne à la tête du 4e régiment de hussards, la culbute et lui fit un grand nombre de prisonniers.

La victoire est totale, et les derniers régiments qui tentent de s'enfuir sont pilonnés par l'artillerie ayant finalement réussie à gravir les derniers mètres pendant la bataille.

Cette bataille entraîne la capitulation prussienne et engendre le terrible duel : France-Russie...

Napoléon Ier n'apprend la victoire Auerstäedt que le soir du 14 octobre 1806.

Les Français occupent, entre autres, de grandes parties de l'Allemagne du Nord, dont le Mecklembourg-Schwerin.

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin se réfugie sous la protection du Danemark à Altona près de Hambourg, dans le Schleswig-Holstein.

Poursuivi par les Français jusqu'en Prusse-Orientale, Frédéric-Guillaume III de Prusse doit alors s'exiler avec les débris de son armée chez le tsar Alexandre Ier de Russie.

Lorsque Napoléon Ier occupe Berlin en 1806, Wilhelmine de Hesse-Cassel est l'un des seuls membres de la famille royale à rester dans la capitale.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen fait preuve de courage au cours de cette bataille mais son armée est quasiment détruite.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen parvient à rassembler une partie de son corps d'armée près d'Erfurt.



Prise de Spandau

Henri Gatien Bertrand attaque et prend la forteresse de Spandau le 25 octobre 1806.


La plus grande charge de cavalerie de l'Histoire menée par Joachim Murat à Eylau

Bataille d'Eylau

Par hasard les éclaireurs du 54ème régiment d'infanterie de Michel Ney repèrent les feux des bivouacs de l'armée russe.

Ils découvrent même que des rescapés prussiens d'Iéna et d'Auerstaëdt, 10 000 hommes, sont présents pour soutenir Bennigsen et ses troupes.

Toute cette armée est maintenant cantonnée dans la ville de Preussisch-Eylau.

Napoléon Ier se présente devant l'ennemi le 7 février 1807.

La ville est reconquise rue par rue, maison par maison.

Les fantassins russes se sacrifient pour permettre à leurs artilleurs de se replier.

Le lendemain, le 8 février 1807 seul le cimetière d'Eylau est encore sous la main russo-prussienne.

Napoléon Ier envoie la division de Pierre Augereau, qui encercle le périmètre.

Une tempête de neige éclate, et les français, aveuglés par les bourrasques, se font décimer par la mitraille russe.

Les soldats de Pierre Augereau sont obligés de battre en retraite.

A quelques kilomètres de là, le reste de l'armée assiste à la mort de leurs frères d'armes, impuissants.

Le brouillard se lève enfin, et Napoléon Ier crie à Joachim Murat : Nous laisseras-tu dévorer par ces gens-là ?

Après concertation avec le général Savary qui a remplacé Jean Lannes blessé, Joachim Murat réunit tous les cavaliers disponibles.

Pas moins de 80 escadrons, plus de 8 000 cavaliers ébranlent la ville !

L'intervention Jean-Baptiste Bessières et de Joachim Murat emportent la victoire.

C'est la plus puissante charge de cavalerie de l'Histoire.

Les ennemis sont écrasés, et battent en retraite.

Henri Gatien Bertrand est à Eylau.

Jean Baptiste Cacault sert à Eylau.

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Charles Antoine Louis Alexis Morand est blessé au bras.

Mais, Bennigsen fait donner la Garde Russe et attaque celle de Napoléon Ier.

Les cavaliers, épuisés par la charge folle qu'ils viennent d'effectuer, n'entendent pas les appels de l'infanterie française.

Soudain, on entend au Nord le canon tonner.

Le maréchal Michel Ney a parcourut avec ses hommes 79 kilomètres la veille et est présent sur le champ de bataille.

Bennigsen donne l'ordre de la retraite et s'enfuit à l'aube du 9 février 1807, laissant derrière 20 000 morts et disparus.

Napoléon Ier, malgré tout vainqueur, a perdu 12 000 hommes, dont 8 généraux.

Pierre Augereau est blessé durement, et sans l'intervention spéciale du chirurgien Larrey, il serait probablement décédé, suite à ses blessures.

C'est la première grande semi-victoire de l'Empire.

La bataille d'Eylau a prouvé que la Grande Armée n'est pas invincible.

Les russes se considèrent même comme les vainqueurs dans cet affrontement.



Henri Gatien Bertrand Général de division

Henri Gatien Bertrand est nommé général de division le 30 mai 1807.


Napoléon Ier à la bataille Friedland salue les cuirassiers du 12e régiment - Cette charge menée par le colonel Dornes est décisive Napoléon Ier à la bataille de Friedland - le 14 juin 1807 - Par James Alexander Walker - XIXe siècle

Siège et prise de Dantzig

Bataille de Friedland

Quelques mois après la sanglante et indécise bataille d'Eylau, Napoléon Ier ordonne à son armée de repasser la rivière de la Passarge.

La position acquise alors se révèle capitale pour couvrir le siège de Dantzig que l'Empereur se refuse de laisser derrière lui.

Après une résistance de quelques semaines, le port prussien se rend, offrant vivres et munitions à la Grande Armée.

Henri Gatien Bertrand au siège de Dantzig.

Jean Baptiste Cacault sert au siège de Dantzig où il est blessé.

Napoléon Ier peut maintenant prendre en main les opérations.

C'est plus de 170 000 hommes, en comptant les réserves, qui se portent à la rencontre des russes, très affaiblis depuis Eylau.

Ceux-ci se trouvent au nombre de 90 000, avec 100 pièces de canon alors que Napoléon Ier en aligne plus de 200 cents.

La domination française est donc indiscutable, mais il faut se méfier de cette armée russe motivée par des officiers fanatisés et des cosaques particulièrement redoutables.

De plus, le général Lobanov est en route avec un renfort de 25 000 soldats et 5 000 cavaliers.

Le 10 juin 1807, Napoléon Ier fait manœuvrer sur l'Alle, où Michel Ney reçoit l'ordre d'attaquer le commandant russe Bennigsen.

Le plan de Napoléon Ier est d'amener l'armée du Tsar à franchir à son tour la Passarge pour ensuite l'écraser en détails.

Bennigsen, un bon combattant, amené à être prudent, s'engage néanmoins et commence à subir les assauts destructeurs des corps de Nicolas Jean-de-Dieu Soult et Jean-Baptiste Jules Bernadotte.

Il décide alors de se replier sur Heilsberg, poursuivi par les cavaliers de Joachim Murat.

De son côté, Jean Lannes est au prise avec l'ennemi à Friedland.

Napoléon Ier envoie à son secours les carrés de Ney, Victor et Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier, faisant même donner la Garde...

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Le 14 juin 1807 au matin, l'offensive française est lancée.

Bennigsen, ignorant totalement le regroupement français, envisage de prendre Napoléon Ier à revers.

Il se heurte au corps d'armée de Lannes qui, éprouvé par les combats de la veille, n'a plus que 10 000 hommes sous son commandement.

Lannes donne alors l'illusion à Bennigsen que c'est le double de soldats qu'il rencontre en faisant donner son artillerie au maximum.

Ce dernier tombe dans le piège, et tarde dans sa manœuvre initiale, ce qui laisse le temps aux renforts français de se mettre en place.

La cavalerie d'Emmanuel de Grouchy s'élance avec fougue, brisant les lignes de fantassins russes, tandis que les canons français jettent des pluies d'éclairs et de feu sur les cosaques.

Pendant ce temps, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier boucle le secteur de Königsberg.

Le plan est en place, les russes sont cernés de toute part...

A 17 heures, 3 salves tirées par la Garde indiquent le renfermement du piège.

Ney prend le village de Sortlack et fond sur les soldats de Gortchakov.

Toute la Grande Armée se met en marche.

Les russes se battent avec un courage qui forcent l'admiration, mais en vain.

Leur retraite est impossible, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier est là.

Reste un passage par Friedland.

Bennigsen investit la ville, et entreprend la contre-offensive.

Hélas pour les russes, une contre-attaque française anéantit tout espoir.

Les fuyards se jettent dans l'Alle pour rejoindre la réserve du Tsar, située sur l'autre rive...

A la tombée de la nuit, la bataille s'achève.

La victoire est totale pour Napoléon Ier qui lave ainsi l'affront d'Eylau.

Bennigsen a perdu près de 17 000 hommes.

7 ans jour pour jour après Marengo, le génie de Napoléon Ier est toujours là.



Henri Gatien Bertrand Comte de l'Empire

Henri Gatien Bertrand est nommé comte de l'Empire en mars 1808.



Mariage d'Henri Gatien Bertrand avec Élisabeth Françoise Dillon

Henri Gatien Bertrand épouse à la mairie du Ier arrondissement de Paris le 16 septembre 1808, Élisabeth Françoise Dillon, dite Frances ou Fanny, fille du général Arthur Dillon et de Laure Girardin de Montgérald, une créole de la Martinique, petite cousine de l'impératrice Joséphine. Leurs enfants sont :

Le mariage religieux a lieu le lendemain à Saint-Leu chez Hortense de Beauharnais.


Pendant la bataille d'Essling les français sont pris à revers par les autrichiens Charles-Louis de Teschen à la bataille d'Essling

Bataille d'Essling

Mort de Jean Lannes

Le 21 mai 1809, très tôt le matin, 45 000 français traversent le fleuve et fondent sur les avant-gardes ennemis.

Le régiment d'Alexandre Gaulthier de Rigny est placé à l'avant-garde.

Blessé, Alexandre Gaulthier de Rigny ne veut pas quitter le champ de bataille.

Mais l'Autriche met en place sa contre offensive.

5 régiments, rangés en colonne, partent à l'assaut.

Bientôt les armées françaises sont acculées à la défensive.

Une des divisions d'André Masséna est retranchée dans la ville d'Essling.

Jean Lannes se porte en renfort.

Le soir, les deux armées organisent une pause.

Le lendemain, 22 mai 1809, Napoléon Ier obtient des renforts supplémentaires.

Alexandre-Edmond de Talleyrand-Périgord participe à la bataille d'Esslingen.

Il attaque alors le premier, avec le corps de Louis Nicolas Davout.

Jean Lannes est le pilier : l'issue de la bataille résultera de son efficacité.

Les autrichiens réussissent à scinder l'armée française, suivant la technique chère aux Alliés.

À 11 heures, Napoléon Ier se trouve dans une mauvaise passe.

Il galvanise ses troupes : il sait maintenant que Charles-Louis de Teschen va tenter de les refouler vers le fleuve, ce qui, s'il y parvient, sera une hécatombe pour les français.

Il envoie tous ses généraux à l'attaque.

Et soudain, Jean Lannes, son meilleur officier, son meilleur ami, est gravement blessé aux jambes.

Puis il le voit, étendu, agonisant.

Il ne peut contenir ses larmes.

Corvisart, le médecin personnel de sa Majesté, est formel : Jean Lannes, Duc de Montebello, va mourir, ce n'est qu'une question d'heures.

Napoléon Ier décide de le veiller jusqu'au bout.

Devant l'impassibilité de leur chef, les officiers de la Grande Armée hésitent entre repasser le fleuve pour éviter le désastre tant redouté, ou bien continuer à lutter.

Ils choisissent la seconde option, d'autant que Louis Nicolas Davout vient d'arriver avec ces troupes.

Mais, le pont s'écroule, coupant ainsi l'arrivée des renforts.

Napoléon Ier remis sur pied tant bien que mal n'a plus le choix, il doit résister jusqu'au rétablissement du pont, où le Génie dirigée par l'infatigable Henri Gatien Bertrand se tue à la tâche.

Louis Nicolas Davout envoie par petits bateaux des munitions et des vivres.

L'affrontement continue plus terrible que jamais.

Le pont est réparé.

Napoléon Ier décide d'ordonner le repli.

Antoine Charles Louis de Lasalle se distingue une à Essling.

Alexandre Gaulthier de Rigny est de nouveau blessé et mis hors de combat.

Sa belle conduite lui vaut le grade de lieutenant.

On ramasse les blessés dans la nuit du 22 au 23 mai 1809, et l'armée française repart en direction de Vienne.

Les pertes sont pratiquement identiques dans les deux camps.

Les autrichiens d'un côté salut par les honneurs le maréchal Lannes, un ennemi loyal.

Ils exultent à l'idée que Napoléon Ier est privé d'un très bon lieutenant.

Mais ils sont aussi terriblement inquiets de la réaction de l'Empereur.

Jean Lannes meurt à Vienne le 31 mai 1809 de ses blessures.

Jean Lannes sera inhumé en 1810 au Panthéon à Paris


Napoléon Ier regarde le champs de bataille de de Wagram

Bataille de Wagram

Mort de Général de Lasalle

Paix de Schönbrunn

Louis Alexandre Berthier Prince de Wagram

Après la bataille d'Essling, l'armée autrichienne est en partie détruite.

Les derniers carrés se sont enfuis vers Wagram.

Napoléon Ier, logé dans le palais impérial de Schönbrunn, décide d'en finir.

Pour obtenir la capitulation des autrichiens, il faut impérativement détruire leurs deux grandes armées.

Les espions révèlent à Napoléon Ier que Charles-Louis de Teschen va tenter de contourner l'armée française, mais le flanc précis est inconnu.

L'armée de Napoléon Ier est installée sur l'île de Lobau.

Il lui fait traverser le Danube.

Henri Gatien Bertrand construit les ponts de l'île Lobau sur le Danube.

Son aide de camp est alors Auguste du Moulin de La Fontenelle.

Le 5 juillet 1809, 100 000 hommes ont franchi le fleuve.

Les maréchaux de Napoléon Ier établissent des positions défensives, de façon à pouvoir intervenir rapidement et efficacement :

Jacques Jean Alexandre Bernard Law commande l'artillerie de la Garde.

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

Jean-Mathieu Seras est grièvement blessé lors de cette bataille, où il commande la 1re division d'infanterie du VIe corps d'armée.

Jean Baptiste Cacault assiste à cette bataille.

Le cheval de Jean-Baptiste Bessières est fauché par un boulet.

À la tête de la cavalerie saxonne, Maurice Étienne Gérard contribue de manière significative à la victoire française.

À l'issue de la bataille de Wagram, Napoléon octroie à Jacques Jean Alexandre Bernard Law le grand cordon de la Couronne de Fer.

À 8 heures, l'assaut français est lancé avec une puissance extraordinaire.

Napoléon Ier remarque une faiblesse dans une ligne de défense ennemie.

Nicolas Charles Marie Oudinot attaque à Russbach détenue par Friedrich Franz Xaver de Hohenzollern-Hechingen, qu'il prend sans aucun problème.

Mais la contre-attaque autrichienne se met en marche, et Louis Nicolas Davout se trouve en difficulté.

Le corps d'armée de Jean-Baptiste Jules Bernadotte, composé de Saxons, arrivé dans la nuit, s'élance sur le plateau de Wagram, après avoir conquis les abords de la ville d'Aderklaa, plus au sud.

La nuit tombante, le combat ne baisse pas en intensité, et les autrichiens qui veulent tenir leurs positions jusqu'au bout, se défendent comme des lions.

Henri-Jean de Bellegarde se signale par sa bravoure lors de cette bataille de Wagram.

Grâce à ce courage désespéré, Napoléon Ier échoue dans sa tentative d'encerclement de l'armée de Charles-Louis de Teschen.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen continué à diriger le IIe Armee Korps.

Néanmoins, les pertes ennemis sont terrifiantes (environ 10 000 morts et disparus).

Alexandre Gaulthier de Rigny commande la compagnie en l'absence de son capitaine, qui vient d'être tué et se fait remarquer par son courage.

Lorsqu'il rejoint le champ de bataille, Jean-Baptiste d'Autriche tombe sur les arrières des Français et commence à attaquer les hôpitaux de campagne, mais est vite repoussé.

Le lendemain, le 6 juillet 1809, à 2 heures du matin, les deux camps reprennent leur offensive respective.

Charles-Louis de Teschen concentre ses forces à Aspern, en tentant de faire tomber le village détenu par André Masséna et Jean-Baptiste Jules Bernadotte.

Plus de 75 000 soldats attaquent.

Sous cette pression, les deux chefs français se replient sur Wagram.

La situation commence à devenir critique.

À 14 heures, Napoléon Ier rassemble ses forces sur Aspern pour, à première vue, reconquérir la ville.

En fait, il veut contourner des deux côtés l'armée autrichienne, et l'anéantir, puis fondre ensuite sur les derniers carrés encore debout de la ville.

Napoléon Ier ordonne à Antoine Drouot, surnommé le Sage de la Grande Armée, d'exécuter la manœuvre.

Antoine Drouot, met en place la plus formidable batterie d'artillerie dans une bataille : pas moins de 100 pièces de canons sont rassemblées en un même point, anéantissant les charges autrichiennes.

La terrible canonnade est déterminante.

Se lance ensuite les traditionnelles et puissantes charges françaises, menées par le général de Lasalle, qui malheureusement décèdera des suites de ses blessures.

Jacques Joseph Alexandre Macdonald enfonce le centre de l'armée ennemie que protègent 200 pièces de canon.

L'armée autrichienne de Charles-Louis de Teschen est presque totalement anéantie, les maigres bataillons survivants de la tuerie s'enfuient déjà vers Vienne.

Charles-Philippe de Schwarzenberg se retire à la tête de l'arrière-garde.

Les autrichiens comptent plus de 40 000 morts sur le plateau de Wagram, contre 20 000 pour les français.

Cette victoire, durement acquise, se solde par la capitulation de François Ier d'Autriche qui est contraint de demander la paix de Schönbrunn.

Sur le champ de bataille de Wagram, le colonel Gambin présente à l'Empereur les drapeaux pris à Gratz.

Colonel, lui dit Napoléon, je suis content de la bravoure de votre régiment et de la vôtre, vous ferez graver sur vos aigles : UN CONTRE DIX.

Napoléon Ier, mécontent de Jean-Baptiste Jules Bernadotte, lui retire son commandement, et le renvoie à Paris.

Louis Alexandre Berthier a son cheval tué sous lui à Wagram.

Louis Alexandre Berthier devient 1er prince de Wagram le 31 décembre 1809.


Henri Gatien Bertrand

Henri Gatien Bertrand Grand aigle de la Légion d'honneur

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald Grand aigle de la Légion d'honneur

Henri Gatien Bertrand est fait grand aigle de la Légion d'honneur le 14 août 1809.

Le 14 août 1809, Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald devient Grand aigle de la Légion d'honneur.


Marie-Victoire-Joséphine Molliex-Gozé

Marie-Victoire-Joséphine Molliex-Gozé nourrice de Napoléon II

Napoléon Ier charge Henri Gatien Bertrand de choisir une nourrice pour son futur enfant.

Pas moins de 1 200 femmes sollicitent cette fonction : femmes de marchands, d'avocats...

On sélectionne d'abord 200 personnes pour finir à 3.

Marie-Victoire-Joséphine Molliex-Gozé est choisie.

Le critère retenu a été sa santé, son physique et plus particulièrement sa forte poitrine afin qu'elle puisse allaiter concurremment :

Elle est décrite comme une grosse mère, fraîche, ronde, très saine, dont la figure, sous le bonnet parisien ruché qui l'encadre, prend un air de bonne humeur riante.

Marie-Victoire-Joséphine Molliex-Gozé est nourrice de mars 1811 à fin 1813 sous la surveillance de Louise Charlotte Françoise Le Tellier de Montmirail, gouvernante.

Elle a 3 berceuses à ses ordres.

Ses gages s'élèvent à 2 400 francs par an.



Henri Gatien Bertrand Gouverneur général des provinces illyriennes

Le 9 avril 1811, Henri Gatien Bertrand succède à Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont comme gouverneur général des provinces illyriennes.

C'est un demi-échec, Henri Gatien Bertrand, peu à l'aise dans ce rôle nouveau pour lui, semblant hésiter à prendre des décisions.



Henri Gatien Bertrand Commandant du IVe corps de la Grande Armée

En 1812, Napoléon Ier doit retirer à Henri Gatien Bertrand ses fonctions Gouverneur général des provinces illyriennes, mais il lui donne le commandement du IVe corps de la Grande Armée.



Charles Antoine Louis Alexis Morand Grand-croix de 2e ordre de la Réunion

En 1813, Charles Antoine Louis Alexis Morand est adjoint à Henri Gatien Bertrand, à la tête de la 1re division du 4e corps.

Charles Antoine Louis Alexis Morand est fait Grand-croix de 2e ordre de la Réunion le 3 avril 1813.


Bataille de Gross Beeren - La pluie empêchant de tirer à l'arme légère, l'infanterie saxonne (à gauche) défend le cimetière de Grossbeeren à la crosse et à la baïonnette contre une attaque prussienne

Bataille de Gross Beeren

Dans le cadre de la guerre de la sixième coalition, la bataille de Gross Beeren a lieu le 23 août 1813, à Blankenfield, à Großbeeren, et à Sputendorf à une quinzaine de kilomètres au sud ouest de Berlin.

L'Armée française commandée par Nicolas Charles Marie Oudinot comprend :

En face, le 3e corps prussien commandé par le général de brigade Friedrich Wilhelm von Bülow comprend :

Nicolas Charles Marie Oudinot a été gravement blessé récemment.

Nicolas Charles Marie Oudinot fait avancer ses 60 000 hommes dont des Saxons, sur 3 routes avec peu de communications entre elles, de cavalerie vers Berlin par la route de Wittenberg dans la plaine de Trebbin.

La pluie torrentielle tombant sur un terrain sableux forme des lacs.

Le 4e corps, commandé par Henri Gatien Bertrand, reste aux prises toute la journée, sur la droite, avec les 13 000 hommes des milices du Brandebourg et les 32 canons de la Landwehr du général Tauenzien, mais sans avantage marquant de part et d'autre.

Le 7e corps soit 27 000 hommes, commandé par Jean-Louis-Ébénézer Reynier, attaque le centre tenu par les 38 000 hommes de Friedrich Wilhelm von Bülow.

Ils s'emparent du village et occupent la colline du moulin-à-vent qui se trouve derrière mais ils sont contre-attaqués alors qu'ils se préparent à leur cantonnement.

Le général Guilleminot, qui est sur la gauche avec le 12e corps formé des Marie-Louise, jeunes recrues enthousiastes mais inexpérimentées, du côté de Guttergotz, en observation devant les Russes de Wintzingerode et de Vorontsov, a donné toute son attention à la canonnade qui écrase le centre de l'armée française.

À ce bruit, il n'hésite pas.

Il laisse les Russes qui ne bougent pas, et mettant en pratique la maxime des tacticiens qui sont braves avant tout, à défaut d'ordre, il se dirige sur le feu.

Cependant, il ne peut arriver sur le champ de bataille que le soir.

Friedrich Wilhelm von Bülow est déjà maître de Gross-Beeren, et le centre se trouve en pleine retraite sur Gottow.

Ce mouvement réussit d'abord à arrêter l'élan des Prussiens puis à reprendre le village.

Mais le 7e corps a subi la perte de 3 000 morts ou blessés et de plus 13 canons.

1 500 soldats saxons sont fait prisonniers, qui, le lendemain même s'enrôlent au service de la Prusse.

Nicolas Charles Marie Oudinot ordonne la retraite à Jüterbog.

Dans le temps où se livre le combat de Gross-Bereen, une division est sortie de Magdebourg, sous les ordres du général Girard pour le joindre.

Le 27 août 1813, cette colonne tombe au milieu de l'avant-garde russe à Belzig.

L'infanterie française a d'abord l'avantage; mais tandis qu'elle est aux prises avec les troupes du général Hircheld, qui lui cède le terrain, elle est tournée et enveloppée par les cosaques de Tchernychev.

Un grand désordre s'ensuivit.

Le général Girard est blessé, et sa colonne ne peut rentrer à Magdebourg qu'en laissant 800 prisonniers et 6 canons.


Bataille de Dennewitz avec Jean-Baptiste Jules Bernadotte au milieu - par Alexander Wetterling

Bataille de Dennewitz

Dans le cadre de la guerre de la Sixième Coalition, 58 000 hommes dont la 38e division wurtembergeoise et la 15e division italienne reçoivent l'ordre de Napoléon Ier d'occuper Berlin.

La cavalerie lourde (dragons de Defrance) est une troupe d'élite et l'infanterie de la 12e division de Charles Antoine Louis Alexis Morand est inexpérimentée mais valeureuse.

Elle pousse l'arrière-garde du 4e corps du général Tauenzien.

Le 6 septembre 1813, le 4e corps d'Henri Gatien Bertrand vient de prendre la ville de Dennewitz(à 68 km au sud-sud-ouest de Berlin) et commence à se déployer pour continuer son avance.

Mais le général von Tauenzien décide de résister car sur son aile droite le 3e corps de Friedrich Wilhelm von Bülow apparaît formant un total de 50 000 hommes d'une valeur militaire moyenne.

À 16h l'armée du nord suédoise commandée par Jean-Baptiste Jules Bernadotte arrive.

Michel Ney ordonne la retraite jusqu'à Torgau, sur l'Elbe.

Les Français et leurs alliés sont défaits et perdent 8 000 hommes, 50 canons et 400 chariots de ravitaillement.

Les Prussiens ont 9 000 victimes, les Suédois une trentaine.

À la suite de l'échec de la campagne de Berlin, la Bavière se retire du conflit.


Ludwig Yorck Portrait par Ernst Gebauer

Bataille de Wartenburg

Les Russo-Prussiens commandés par les généraux Gebhard Leberecht von Blücher et Ludwig Yorck sont 16 000.

Les Français commandés par Henri Gatien Bertrand sont 6 000 avec leurs alliés de Saxe, de Bade et du Wurtemberg.

Les Russo-Prussiens sont victorieux à Wartenburg le 3 octobre 1813.

À l'issue de cette bataille, le général Ludwig Yorck est gratifié de la Croix de fer et du titre de comte de Wartenburg.


Bataille de Hanau - Antoine Drouot et ses artilleurs chargés par la cavalerie bavaroise - d'après la peinture de Horace Vernet (1789-1863) - gravé par Samuel Jean Joseph Cholet (1786-1874) et Édouard Girardet

Bataille de Hanau

Après la bataille de Leipzig, Napoléon Ier fait retraite en remportant quelques succès.

Cependant, les retardataires désorganisent de plus en plus la Grande Armée.

43 000 Bavarois et Autrichiens commandés par Karl Philipp von Wrede avancent en Franconie, au nord du Danube.

Ils atteignent Hanau, bloquant l'itinéraire de Napoléon Ier à Francfort.

Croyant que le gros de l'armée française fait route plus au nord pour Coblence, Karl Philipp von Wrede pense faire face à seulement 20 000 hommes protégeant le flanc de l'armée principale.

Le 30 octobre 1813, Karl Philipp von Wrede commence à déployer ses forces pour affronter les Français.

Il place son centre devant la Kinzig et son flanc droit au sud, sur une position isolée, seulement reliée à la force principale par un pont.

Avec l'infanterie de Jacques Joseph Alexandre Macdonald et la cavalerie de Sébastiani, Napoléon Ier n'a que 17 000 hommes à lui opposer.

Des forêts denses à l'est des positions de Karl Philipp von Wrede permettent aux Français de progresser jusqu'au contact des alliés.

Napoléon Ier décide d'attaquer l'aile gauche avec toutes ses troupes disponibles.

Vers midi, Victor et Jacques Joseph Alexandre Macdonald dégagent la forêt devant le centre ennemi.

Le 30 septembre 1813, Antoine Drouot trouve un accès à travers la forêt, sur la gauche des positions de Karl Philipp von Wrede.

Les grenadiers de la vieille garde dégagent le terrain et 3 heures plus tard, 50 canons sont déployés.

Après une charge de la cavalerie bavaroise, foudroyée à bout portant par un tir de mitraille, Antoine Drouot, soutenu par la cavalerie de François Horace Sébastiani, avance ses canons dans la plaine .

Après un bref bombardement d'artillerie, Antoine Drouot réduit au silence les 28 canons de Karl Philipp von Wrede.

Antoine Drouot ouvrant la route à la charge décisive de la cavalerie lourde de la Garde impériale.

La cavalerie française attaque et refoule la cavalerie adverse sur l'aile gauche, avant d'attaquer le centre qui commence à reculer avec de lourdes pertes, sur les berges de la Kinzig.

L'aile droite tente alors de renforcer le centre, mais beaucoup d'hommes périssent noyés en tentant de traverser la rivière sur l'unique pont.

C'est cette charge de cavalerie qui change la face de la bataille.

L'impact de la cavalerie lourde de la Garde impériale est terrible, les grenadiers à cheval de la Garde impériale sous le commandement du général Walther et les Dragons de l'Impératrice enfoncent les Austro-Bavarois.

Le général Louis-Michel Letort de Lorville a son cheval tué sous lui, et le chef d'escadron Claude Testot-Ferry reçoit 22 coups de sabres et de lances et est finalement ramené à l'arrière vivant.

Charles Antoine Louis Alexis Morand se signale lors de cette bataille.

Karl Philipp von Wrede qui pensait n'avoir en face de lui que les miettes de la Grande Armée est plus que déçu.

Cependant, en rassemblant ses troupes, il parvient à former une ligne défensive, du pont de Lamboy à Hanau.

Pendant la nuit, alors que l'Empereur bivouaque dans la forêt au milieu de ses troupes, les alliés abandonnent la ville que les Français occupent le 31 octobre 1813.

Napoléon Ier ne fait aucun effort pour poursuivre Karl Philipp von Wrede.

La route de Francfort est maintenant ouverte, la retraite française se poursuit.

Dans la journée du 31 octobre 1813, Karl Philipp von Wrede tente de reprendre la ville encore occupée par Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont et le général Henri Gatien Bertrand, mais il est de nouveau repoussé et perd à nouveau 1 500 à 2 000 hommes.

Son gendre le prince Œttinguen est tué, lui-même est blessé au bas-ventre et doit laisser le commandement au général autrichien Fresnel.

Karl Philipp von Wrede a perdu 9 000 hommes, Napoléon Ier en perd beaucoup moins.

Mais entre les 28 et 31 octobre 1813, environ 10 000 traînards sont faits prisonniers.

Francfort est atteint le 2 novembre 1813 par les Français, alors à seulement 35 kilomètres de leur base arrière de Mayence.



Henri Gatien Bertrand Grand Maréchal du Palais

Le 18 novembre 1813, Henri Gatien Bertrand est nommé Grand Maréchal du Palais.

Il s'installe aux Tuileries le 20 novembre 1813.


Adieu de Napoléon à la garde impériale - par Antoine Alphonse Montfort d'après Horace Vernet - huile sur toile de 98 x 130 cm - Musée national des Châteaux de Versailles et de Trianon

Bataille de Toulouse

Prise de Paris

Abdication de Napoléon Ier

Napoléon II Empereur des Français

Traité de Fontainebleau

Napoléon II Prince de Parme

En 1814, Jean-Jacques Régis de Cambacérès est, sans le titre, le véritable régent de France, ce qui ne l'empêche pas de voter au Sénat la déposition de Napoléon Ier.

Se trouvant à Paris le 1er avril 1814, François Étienne Christophe Kellermann vote au sénat la déchéance de Napoléon Ier et la création d'un gouvernement provisoire.

François Étienne Christophe Kellermann est compris dans la première organisation de la Chambre des pairs.

Alors aide de camp du maréchal Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, Charles-Marie Denys de Damrémont signe la capitulation de Paris en 1814.

Après la campagne de France et la prise de Paris, Marie-Louise d'Autriche et Napoléon II, son fils, résident à Rambouillet puis à Blois.

Napoléon Ier réside à Fontainebleau.

Antoine Drouot est aux côtés de l'empereur au moment de son abdication.

Le 4 avril 1814, Napoléon Ier rédige un acte d'abdication réservant les droits de son fils.

Napoléon II devient ainsi Empereur des Français du 4 avril au 6 avril 1814.

Le 6 avril 1814, Napoléon Ier doit finalement renoncer à la couronne pour lui et sa descendance.

Pendant la retraite de l'armée française d'Espagne, la bataille de Toulouse oppose Nicolas Jean-de-Dieu Soult aux Anglo-Espagnols d'Arthur Wellesley de Wellington le 10 avril 1814.

À l'issue de ce combat, les Français doivent se retirer malgré une forte résistance.

Par l'article 5 du traité de Fontainebleau du 11 avril 1814, Napoléon II devient Prince de Parme, étant le fils et l'héritier de Marie-Louise d'Autriche, la nouvelle duchesse souveraine de Parme, Plaisance et Guastalla.

Le traité de Fontainebleau autorisant Napoléon Ier à s'entourer de 400 officiers, sous-officiers et soldats durant son exil, il choisit généraux :

François Ier d'Autriche rentre en possession de la plus grande partie de ses États.

Dans la nuit du 12 au 13 avril 1814, Napoléon Ier tente vainement de se suicider.

Le 20 avril 1814, Napoléon Ier fait ses adieux à ses troupes et part pour l'île d'Elbe. Il prononce un discours resté fameux à sa garde dans la cour dite depuis cour des Adieux.

Continuez à servir la France, son bonheur était mon unique pensée !...

Depuis vingt ans, vous vous êtes toujours conduits avec bravoure et fidélité !...

Henri Gatien Bertrand suit l'Empereur à l'île d'Elbe où il exercera les fonctions de ministre de l'Intérieur et de gouverneur des affaires civiles.

Marie-Louise d'Autriche est convaincue par son père de retourner à Vienne.

Un convoi part le 23 avril 1814 et emmène Marie-Louise d'Autriche et Napoléon II à Vienne.

Elle ne reverra plus jamais Napoléon Ier.

Marie-Caroline d'Autriche critique vertement la mollesse de Marie-Louise d'Autriche, sa petite-fille.

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac rentre en France lors de la paix de 1814.


Le pont du Ponthaut - par Victor Cassien, (1808 - 1893)

Les Cent-Jours

Guillaume II des Pays-Bas commandant de l'armée néerlandaise

Napoléon Ier débarque sur les côtes françaises à Golfe-Juan.

Au tout début mars 1815, Napoléon Ier rencontre par hasard Honoré V Grimaldi.

La légende veut que l'Empereur, s'étant entendu répondre Je vais chez moi à Monaco, aurait affirmé que lui aussi se rendait chez lui aux Tuileries.

Lors du retour de l'Empereur en 1815, il semble que Jean Gabriel Marchand d'abord voulu éviter tout contact entre ses troupes et celles de l'île d'Elbe.

Jean Gabriel Marchand envisage même d'évacuer Grenoble et de se retirer sur Chambéry pour soustraire ses soldats au prestige de la présence de Napoléon Ier.

Cependant un bataillon du 5e de ligne et une compagnie de sapeurs sont partis avec l'ordre de détruire le pont du Ponthaut à quelques lieues de la Mure.

Ce détachement est commandé par le chef de bataillon Lessard le 7 mars 1815 à 9 heures au village de Laffrey.

Vers 13 heures, Napoléon Ier y arrive également.

Les 2 troupes s'observent pendant quelque temps

Mais l'hésitation, si elle existait, nest pas de longue durée.

Napoléon Ier met pied à terre, et s'avance vers le bataillon, et aussitôt les cris de vive l'Empereur retentissent.

Jacques Louis César Alexandre Randon n'a plus qu'à retourner vers, Jean Gabriel Marchand, son oncle pour lui rendre compte de ce qui se passe.

Jean Gabriel Marchand se retire par la route de Chambéry avec 150 hommes restés fidèles aux Bourbons.

Jean Gabriel Marchand, rallié aux Bourbons, est maintenu dans son commandement de la 7e division militaire et conserve Jacques Louis César Alexandre Randon pour aide de camp.

En 1815, Guillaume II des Pays-Bas prend le commandement de l'armée néerlandaise pour combattre Napoléon Ier pendant les Cent-Jours.

Louis Alexandre Berthier accompagne le roi et se voit rayé de la liste des maréchaux.

Pendant les Cent-Jours, Charles Ferdinand d'Artois suit Louis XVIII à Gand.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot accompagne Louis XVIII, sur le chemin de Gand, jusqu'à Lille.

Charles César de Damas accompagne Louis XVIII en Belgique.

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt se rallie à la restauration et suit le roi à Gand durant les Cent-Jours

En 1815, pendant les Cent-Jours, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé cherche à organiser la résistance royaliste en Anjou avant de fuir en Espagne.

Marie-Thérèse Charlotte de France se trouve à Bordeaux, où elle tente d'organiser la résistance à Napoléon Ier, quand le roi s'est réfugié en terre étrangère, à Gand.

Napoléon, admiratif, dit de Marie-Thérèse Charlotte de France qu'elle est le seul homme de la famille, et la laisse s'embarquer pour l'Angleterre.

Hortense de Beauharnais est fidèle à l'Empereur pendant les Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, François Étienne Christophe Kellermann reste à l'écart des évènements.

Joseph Bonaparte est Lieutenant-général de l'Empire lors des Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, Charles-Marie Denys de Damrémont est nommé colonel et reste sous les ordres d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont.

Commandant de la 1ère subdivision de la 12e division militaire à La Rochelle, François-Xavier Donzelot se rallie à Napoléon Ier.

Charles-François Lebrun accepte pendant les Cent-Jours la charge de grand maître de l'Université.

Henri Gatien Bertrand se réinstalle aux Tuileries et devient grand Maréchal du Palais et conseiller militaire de Napoléon Ier.

Se déclarant royaliste, Élie Louis Decazes refuse de signer une adresse de félicitations à Napoléon Ier après son retour de l'île d'Elbe et reste fidèle aux Bourbons.

Isaac Thuret est un des rares diplomates à rester à Paris lors des Cent Jours.

Victor-Guy Duperré est nommé Préfet maritime de Toulon aux Cent-Jours.


Napoléon Ier dictant ses mémoires aux généraux Montholon et Gourgaud en présence d'Henri Gatien Bertrand et du comte de Las Cases - musée napoléonien de l'île d'Aix

Séjour de Napoléon Ier à Longwood House sur l'île Sainte-Hélène

Après Waterloo, Henri Gatien Bertrand suit Napoléon Ier à la Malmaison, puis dans le reste de son périple jusqu'à Sainte-Hélène.

Napoléon Ier séjourne à Longwood House sur l'île Sainte-Hélène à partir du 10 décembre 1815.



Henri Gatien Bertrand Condamné à mort

Le 7 mai 1816, Henri Gatien Bertrand est condamné à mort par contumace pour trahison envers Louis XVIII, à cause d'une lettre secrète qu'il a écrite au duc de Fitz-James dans laquelle il déclare :

Je reste sujet du Roi et je serai son sujet fidèle et promet de quitter Napoléon Ier en échange d'un retour chez sa famille en France.



Naissance d'Arthur Bertrand

Arthur Bertrand naît à Ste-Hélène en 1817, fils d'Henri Gatien Bertrand et d'Élisabeth Françoise Dillon.

Élisabeth Françoise Dillon, sa mère, annonce ainsi la naissance à Napoléon Ier : " Sire, j'ai l'honneur de vous présenter le premier français qui soit entré à Longwood sans la permission du gouverneur."



Retour d'Henri Gatien Bertrand en France

Amnistié de sa condamnation à mort par contumace le 24 octobre 1821, triomphalement accueilli à Calais, Henri Gatien Bertrand se partage entre :



Henri Gatien Bertrand Commandant de l'École polytechnique

La monarchie de Juillet nomme Henri Gatien Bertrand commandant de l'École polytechnique en novembre 1830.

Henri Gatien Bertrand est élu député de l'Indre. Il siège à gauche.



Retraite d'Henri Gatien Bertrand de la vie publique

Henri Gatien Bertrand n'est pas réélu député en 1834 et se retire de la vie publique.


Henri Gatien Bertrand dans les dernières années de sa vie

Henri Gatien Bertrand Gouverneur de la Martinique

Napoléon Bertrand et Henri Bertrand, les deux fils aînés d'Henri Gatien Bertrand lui causent bien des soucis, à tel point qu'il s'éloigne d'eux pendant 3 ans à la Martinique, avec le titre de Gouverneur, sous le prétexte d'exploiter les plantations de canne à sucre léguées par sa belle-mère.


Transfert des cendres de Napoléon Ier – par Eugène Isabey

Transfert des cendres de Napoléon Ier aux Invalides

Les cendres de Napoléon Ier sont restées à Sainte-Hélène depuis mai 1821.

Avec, Henri Gatien Bertrand et Arthur Bertrand, son dernier fils, embarque sur la Belle Poule le 7 juillet 1840 et participe à l'expédition organisée pour ramener ces cendres.

Arthur Bertrand a d'ailleurs raconté ce retour des cendres dans un ouvrage intitulé - Lettres sur l'expédition de Sainte-Hélène en 1840 -.

Le 15 octobre 1840, François Ferdinand d'Orléans participe au transfert en France des restes mortels de Napoléon Ier à bord de La Belle Poule.

Les cendres de Napoléon Ier sont transférées aux Invalides le 15 décembre 1840.

Henri Gatien Bertrand remet à Louis-Philippe l'épée de l'Empereur.

Cet acte soulève l'indignation de la famille Bonaparte qui réclame ce legs que leur illustre parent leur avait laissé par testament.



Mort d'Henri Gatien Bertrand

Henri Gatien Bertrand fait un long voyage aux Caraïbes et aux États-Unis.

Henri Gatien Bertrand meurt à Châteauroux le 31 janvier 1844.

Son enterrement est suivi seulement par Arthur Bertrand, son fils.



Transfert des restes d'Henri Gatien Bertrand

Le 5 mai 1847, sur la proposition du colonel et député Bricqueville, on ramène la dépouille d'Henri Gatien Bertrand à Paris pour l'enterrer aux Invalides, vis-à-vis de Duroc.

Depuis le transfert des cendres de Napoléon dans la crypte conçue par Louis Visconti, il veille à l'entrée du tombeau de ce maître qu'il continue de servir dans la mort.


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