Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Année Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'année à l'année
Sans mise en forme











Événements contenant la ou les locutions cherchées



396 événements affichés, le premier en 886 - le dernier en 1951



Prise de Bayeux par Rollon

Mariage de Rollon avec Poppa de Bayeux

Rollon ou Rollo Ragnvaldsson de Norvège, fils de Ragnvald Ier Eysteinsson de More dit le Sage et Ragnhilde de Moère, comtesse de Maer.

L'une des "frilla" de Rollon les plus connues est Poppa, fille du comte franc Béranger de Bayeux, tué en personne par Rollon lors de la prise de la ville, après son siège par ses Vikings.

Rollon épouse en 886 Poppa de Bayeux. Leurs enfants sont :



Mariage d'Èbles Ier d'Aquitaine avec Adèle de Wessex

Èbles Ier d'Aquitaine épouse en 911 Adèle de Wessex, fille Édouard Ier d'Angleterre et d'Ecgwyn ou Emiliane de Wessex. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III Tête d'Étoupe

Guillaume III Tête d'Étoupe ou le Pieux naît à Poitiers en 915, fils d'Èbles Ier d'Aquitaine et d'Adèle de Wessex.



Mariage de Guillaume III Tête d'Étoupe avec Adèle de Normandie

Guillaume III Tête d'Étoupe épouse à Lyons-la-Forêt dans l'Eure en 933 ou 935 Gerloc ou Adèle de Normandie, fille de Rollon, Duc de Normandie. Leurs enfants sont :



Mort d'Èbles Ier d'Aquitaine

Guillaume III Tête d'Étoupe Comte de Poitiers

Èbles Ier d'Aquitaine meurt en 934.

Guillaume Tête d'Étoupe devient Comte de Poitiers en 934 sous le nom de Guillaume Ier de Poitiers.

Fidèle à Louis IV d'Outremer, Guillaume III Tête d'Étoupe obtient la charge d'abbé de Saint-Hilaire-le-Grand, charge qui restera attachée à celle de Comte de Poitiers par la suite.

Guillaume III Tête d'Étoupe crée une librairie ducale dans son palais de Poitiers.



Naissance de Guillaume IV Fièrebrace

Guillaume IV Fièrebrace dit Fier-à-Bras ou Fierabras, naît en 935, fils de Guillaume III Tête d'Étoupe et d'Adèle de Normandie.



Mariage de Foulques II d'Anjou avec Gerberge du Maine

Foulques II d'Anjou épouse en 937 Gerberge du Maine de Gâtinais, fille d'Hervé, Comte de Bretagne et du Maine, et Godehilde du Maine. Leurs enfants sont :



Alain Barbetorte maitre des pagi d'Herbauges, de Tiffauges et de Mauges

En 942, Guillaume III Tête d'Étoupe fait don du pays ou pagi d'Herbauges et de celui de Tiffauges et de Mauges à Alain Barbetorte, Duc de Bretagne, en échange d'une aide armée.



Naissance d'Adélaïde d'Aquitaine

Alix ou Adélaïde d'Aquitaine et du Poitou naît vers 945 ou 952, fille de Guillaume III Tête d'Étoupe et d'Adèle de Normandie.



Guillaume III Tête d'Étoupe Comte du duché d'Aquitaine

Jamais reconnu Duc d'Aquitaine par la chancellerie royale, Guillaume III Tête d'Étoupe porte à partir de 959 le titre de Comte du duché d'Aquitaine.



Guillaume III Tête d'Étoupe Duc d'Aquitaine

Guillaume III Tête d'Étoupe porte à partir 962 le titre de Duc d'Aquitaine sous le nom de Guillaume III d'Aquitaine.

À partir de Guillaume Tête d'Étoupe, tous les Comtes de Poitiers sont également Ducs d'Aquitaine et portent un double numéro d'ordre :

Bien que la dynastie reste poitevine, et que Poitiers reste capitale, on use généralement du deuxième, pour des raisons de prestige.



Mort d'Adèle de Normandie

Adèle de Normandie, épouse de Guillaume III Tête d'Étoupe, meurt en 962.



Mariage de Hugues Capet avec Adélaïde d'Aquitaine

Hugues Capet épouse en 963 ou 968 Adélaïde d'Aquitaine et de Poitou, fille de Guillaume III Tête d'Étoupe et d'Adèle de Normandie. Leurs enfants sont :



Mort de Guillaume III Tête d'Étoupe Duc d'Aquitaine et Comte de Poitiers

Guillaume IV Fièrebrace Duc d'Aquitaine et Comte de Poitiers

Guillaume III Tête d'Étoupe meurt à Saint-Maixent dans les Deux-Sèvres le 3 avril 963.

Guillaume IV Fièrebrace devient Duc d'Aquitaine sous le nom de Guillaume IV d'Aquitaine et Comte de Poitiers sous le nom de Guillaume II de Poitiers.

Guillaume IV Fièrebrace est un guerrier de valeur, qui impose son autorité aux seigneurs et vicomtes du Poitou.



Guy Ier d'Auvergne Vicomte d'Auvergne

Au moment de la mort de Guillaume III Tête d'Étoupe, Guy Ier d'Auvergne devient Vicomte d'Auvergne après son frère Robert III, vers 963



Mariage d'Otton Ier de Montferrat

Otton Ier de Montferrat a pour enfants :



Naissance de Guillaume III de Montferrat

Guglielmo ou Guillaume III de Montferrat ou del Monferrato naît en 970, fils d'Otton Ier de Montferrat.

Il appartient à la famille des Alérame ou Aleramici.



Mariage de Guillaume Ier de Provence avec Arsinde II de Comminges

Guillaume Ier de Provence épouse vers 970 ou en 972 Arsinde II de Comminges ou de Carcassonne (morte en 981), fille d'Arnaud Ier ou II de Comminges (915-950) et d'Arsinda ou Arsinde de Carcassonne (920-970). Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume III Taillefer avec Arsinde d'Anjou

Guillaume III Taillefer épouse vers 970 ou 975 Arsinde d'Anjou, fille de Foulques II d'Anjou et de Gerberge du Maine. Leurs enfants sont :



Mariage de Raymond V Pons avec Adélaïde d'Anjou

Raymond V Pons de Toulouse, Marquis de Gothie, épouse vers 970 ou en 975 Adélaïde d'Anjou, fille de Foulques II d'Anjou et de Gerberge du Maine. Leur enfant est :

La filiation de Guillaume III Taillefer a longtemps été l'objet d'une erreur, les Bénédictins l'ayant fait fils du comte Raymond III Pons et de Garsinde, mais cette filiation posait plusieurs problèmes : le premier est que Guillaume III aurait régné sur Toulouse de 942 à 1037 soit près d'un siècle.



Naissance de Guillaume III Taillefer

Guillaume III Taillefer naît vers 976, fils de Raymond V Pons et d'Adélaïde d'Anjou.


Blason des Comtes de Toulouse

Mort de Raymond V Pons de Toulouse Comte de Toulouse

Guillaume III Taillefer Comte de Toulouse, d'Albi et du Quercy

Raymond V Pons de Toulouse meurt en 978.

Guillaume III Taillefer devient Comte de Toulouse, d'Albi et du Quercy.

Il porte le titre de marchio prefatus à pago Tholosano (marquis et préfet du pays de Toulouse).

Il devient le prince le plus puissant du midi de la France à une époque où l'influence du roi de France, devenu capétien, recule dans la région.



Mariage de Guillaume Ier de Provence avec Adélaïde d'Anjou

Après son divorce, Adélaïde d'Anjou se réfugie à Arles.

Contre l'avis du pape, Guillaume Ier de Provence épouse en 983 ou en 984 Adélaïde d'Anjou, fille de Foulques II d'Anjou (910-958) et de Gerberge du Maine (vers 913-952). Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume III Taillefer avec Emma de Provence

Guillaume III Taillefer épouse vers 990 Emma de Provence. Leurs enfants sont :

Par ce mariage, Guillaume III Taillefer étend son influence vers l'actuel Languedoc et la Provence.

Mais il est en même temps obligé de céder du pouvoir dans sa propre ville de Toulouse et de renoncer aux taxes sur les marchés de la ville, sur la demande d'un conseil de nobles et de religieux locaux.



Dons à l'église d'Acqui Terme

Entre 991 et 1002, l'église d'Acqui Terme reçoit aussi des donations de la part du Marquis de Montferrat.

Guillaume III de Montferrat poursuit la politique religieuse de la famille.



Abdication de Guillaume IV Fièrebrace du duché d'Aquitaine

Guillaume V d'Aquitaine Duc d'Aquitaine et Comte de Poitou

Les nombreux adultères de Guillaume IV Fièrebrace entachent son règne, notamment sa liaison avec Aldegarde d'Aunay, provoquant le départ de sa femme Emma de Blois.

Il disparaît des sources écrites, les moines rédacteurs refusant probablement de parler d'un Seigneur infidèle.

Après un rapprochement peu durable avec sa femme, Guillaume IV Fièrebrace réapparaît quelque temps, avant de disparaître à nouveau vers 993.

Guillaume IV Fièrebrace abdique et se retire à l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers en janvier 993.

Guillaume V d'Aquitaine lui succède et devient :



Naissance de Bertrand de Toulouse

Bertrand de Toulouse naît en 995, fils de Guillaume III Taillefer et d'Emma de Provence.



Naissance d'Emma de Toulouse

Emma de Toulouse naît en 996, fille de Guillaume III Taillefer et d'Emma de Provence.



Naissance de Pons II Guillaume de Toulouse

Pons II Guillaume de Toulouse naît en 1000, fils de Guillaume III Taillefer et d'Emma de Provence.



Mariage de Roubaud II de Provence avec Ermengarde

Mariage de Roubaud Ier de Provence avec Emildis de Gévaudan

Roubaud II de Provence épouse vers 1002 Ermengarde ou Hermengarde. Leurs enfants sont :

Ermengarde est peut-être sœur d'Humbert Ier de Savoie, premier Comte de Savoie.

Roubaud Ier de Provence épouse Ermengarde ou Emildis de Gévaudan, fille d'Étienne de Gévaudan, Vicomte de Gévaudan, et d'Anne. Leur fils est :



Dons à l'abbaye de Fruttuaria

Dans un texte rédigé en 1014, Guillaume III de Montferrat et Riprand, son frère, donnent un grand nombre de biens à l'abbaye de Fruttuaria.



Mort de Roubaud II de Provence Marquis de Provence

Guillaume III de Provence Comte de Provence

Emma de Provence Marquise de Provence

Roubaud II de Provence meurt en 1014.

Emma de Provence, fille de Roubaud II de Provence devient Marquise de Provence.

Guillaume III de Provence, fils de Roubaud II de Provence et d'Ermengarde devient Comte de Provence en 1014.



Litiges de Guillaume III Taillefer avec l'Église

Guillaume III Taillefer a de nombreux litiges avec l'Église et tente de s'approprier ses biens.

Ainsi il est obligé de rendre les biens usurpés à l'abbaye de Lézat entre 1015 et 1025.

Le pape Jean XIX ordonne à Guillaume III Taillefer d'interdire à ses vassaux de piller les terres de Moissac, un litige qui ne trouvera sa conclusion qu'avec son fils Pons II Guillaume de Toulouse qui en fait don à Cluny.



Présentation de Guillaume III de Provence et d'Hugues à Henri II le Saint

En 1016, Guillaume III de Provence et son frère Hugues sont présentés par Ermengarde, leur mère, à Henri II le Saint lors d'une assemblée à Strasbourg.



Siège du château de Fos

Mort de Guillaume II de Provence Comte de Provence

Guillaume IV Bertrand de Provence Co Comte de Provence

Foulques-Bertrand Ier de Provence Co Comte de Provence

Geoffroy Ier de Provence Co Comte de Provence

Révolte en Provence

La forteresse de Fos commande l'entrée :

La forteresse de Fos a été précédemment confiée à un vicomte, Pons de Fos.

Pons de Fos refuse l'hommage et la restitution au comte en 1018.

Avec l'aide du vicomte de Marseille Fulco, Guillaume II de Provence part en guerre contre Pons de Fos

Guillaume II de Provence meurt en 1018, tué dans les combats lors du siège du château de Fos.

Guillaume II est inhumé dans une crypte dans les fondements de l'église en cours de construction de l'abbaye de Montmajour qui au début du XIe siècle devient la nécropole des comtes de Provence.

Le comté de Provence est partagé en indivision entre ses 3 fils mineurs :

D'autres seigneurs se révoltent et Adélaïde d'Anjou, inquiète du sort de ses petits-fils, demande à Guillaume III Taillefer son aide.

Les 3 frères, leur mère Gerberge de Bourgogne-Comté et leur grand-mère Adélaïde d'Anjou sont cités dans une donation de 1018.

D'autres donations, le plus souvent en faveur de l'abbaye bénédictine de Saint-Victor de Marseille, montre Geoffroy Ier de Provence comme vivant le plus souvent dans la région d'Arles.



Mariage de Bernard II d'Haldensleben

Bernard II d'Haldensleben épouse X de Weimar, fille de Guillaume III de Weimar (vers 990-1039) et d'Aude (morte en 1068). Leurs enfants sont :



Naissance d'Henri de Montferrat

Enrico del Monferrato ou Henri de Montferrat naît vers 1020, fils de Guillaume III de Montferrat et de Waza.



Répression de la révolte en Provence

Guillaume III Taillefer intervient de 1021 à 1023 au secours de ses neveux, les fils de Guillaume II de Provence, et soumet les seigneurs révoltés en Provence.



Donation à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille

En 1024, Guillaume III Taillefer et Emma de Provence font une donation à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.



Mariage de Guillaume III de Provence avec Lucia

Guillaume III de Provence épouse Lucia.



Donation à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille

En 1030, Guillaume III de Provence fait avec sa femme une donation à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.



Mort de Guillaume III de Provence

Emma de Provence Comtesse de Provence

Guillaume III de Provence meurt en 1037.

Emma de Provence succède à son frère Guillaume III de Provence.


Blason des Comtes de Toulouse

Mort de Guillaume III Taillefer Comte de Toulouse

Pons II Guillaume de Toulouse Comte de Toulouse

Guillaume III Taillefer meurt en septembre 1037.

Il est inhumé à la nécropole paléochrétienne de Saint-Sernin à Toulouse.

Pons II Guillaume de Toulouse succède à son père, hérite de la totalité de ses biens et devient Comte de Toulouse.



Mort de Guillaume III de Weimar

Guillaume IV de Weimar Comte de Weimar et d'Orlamünde

Guillaume III de Weimar meurt en 1039

Guillaume IV de Weimar devient Comte de Weimar en 1039.

Otto ou Odo ou Othon Ier de Weimar est le fils de Guillaume III de Weimar et d'Oda, fille Thietmar, margrave de la Marche de l'Est saxonne.

Othon Ier de Weimar hérite d'Orlamünde en 1039.



Mariage de Dédon II de Wettin avec Oda d'Ostmark

Oda d'Ostmark est la veuve de Guillaume III de Weimar

Dédon II de Wettin épouse en 1040 Oda d'Ostmark, fille de Thietmar II d'Ostmark.



Mort de Guillaume III de Montferrat

Guillaume III de Montferrat meurt en 1042.



Naissance de Bernard Guilhem IV de Montpellier

Bernard Guillaume ou Bernard Guilhem IV de Montpellier naît en 1055, fils de Guillaume III de Montpellier et de Béliarde.



Naissance de Guillaume VI d'Auvergne

Guillaume VI d'Auvergne naît en 1069, fils de Robert II d'Auvergne et de Judith de Melgueil.

Il est aussi connu sous le nom Guillaume III.



Mariage d'Ermengol IV d'Urgell avec Adélaïde de Provence

Ermengol IV d'Urgell est veuf de Lucie.

Ermengol IV d'Urgell épouse vers 1079 Adélaïde de Provence (morte en 1129), Comtesse de Forcalquier. Leurs enfants sont :



Mariage de Eudes Ier Borel avec Sybille

Eudes Ier Borel épouse en 1080 Sybille de Bourgogne (1065-après 1103), fille de Guillaume Ier Tête-Hardie et d'Étiennette de Longwy-Metz. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III de Forcalquier

Guillaume III de Forcalquier naît en 1083, fils d'Armengol IV d'Urgel et d'Adélaïde de Provence.



Mariage de Robert II de Bellême avec Agnès de Ponthieu

Robert II de Bellême épouse en 1087 Agnès de Ponthieu, fille de Guy Ier de Ponthieu, Comte de Ponthieu et Ade d'Amiens. Leurs enfants sont :



Fondation du prieuré de Sury-le-Comtal

En 1092, Guillaume III de Forez fonde le prieuré de Sury-le-Comtal dépendant de l'île Barbe.



Mort d'Armengol IV d'Urgel Comte d'Urgel

Armengol V d'Urgel Comte d'Urgel

Armengol IV d'Urgel meurt le 28 mars 1092.

Armengol V d'Urgel devient Comte d'Urgel.

Adélaïde de Provence, veuve d'Armengol IV d'Urgel, s'installe à Forcalquier avec son fils Guillaume III de Forcalquier.



Naissance de Guillaume III de Bellême

Guillaume III de Bellême et de Montgomery dit Talvas naît en 1095, fils de Robert II de Bellême et d'Agnès de Ponthieu.



Mariage de Guigues III Comes

Guigues III Comes épouse en 1095 Maisinde ou Mathilde. Leurs enfants sont :

Mathilde est probablement issue d'une maison royale car elle est qualifiée de reine (Regina) dans quelques titres.

On a longtemps pensée qu'elle est la fille d'Edgar Atheling, Roi d'Angleterre, et de Sainte Marguerite d'Écosse

Il semble qu'elle est en fait la fille de Roger Ier de Hauteville, Comte de Sicile et de Pouille, et


Siège de Nicée

Siège de Nicée

Mort de Guillaume III de Forez Comte de Lyon et de Forez

En mai 1097, Tancrède de Hauteville, Godefroy de Bouillon, Robert II de Flandre, Hugues Ier de Vermandois, Étienne-Henri de Blois, Thomas de Marle mènent le siège de Nicée.

Les chroniques mentionnent la présence de Gaston IV de Béarn pour la première fois à Nicée.

Albert d'Aix nomme Guillaume III de Forez parmi ceux qui prennent part à ce siège.

Roger de Choiseul participe à ce siège.

Hugues II d'Amboise participe à ce siège,

Guillaume III de Forez meurt à Nicée en juin 1097.

Le 29juin 1097, la ville se rend à l'armée d'Alexis Ier Comnène après des négociations secrètes avec les Turcs Seldjoukides.

Les drapeaux sont immédiatement hissés sur les remparts et les croisés sont très déçus de ne pas pouvoir piller la ville.

Cela provoque une défiance de Tancrède de Hauteville à l'égard des Byzantins.



Mariage de Guillaume III de Bellême

Guillaume III de Bellême épouse Maude.



Mariage de Thibaut II de Crépy avec Élisabeth de Châtillon-sur-Marne

Thibaut II de Crépy épouse Élisabeth de Châtillon-sur-Marne. Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume II de Garlande avec Hélissent

Guillaume II de Garlande épouse en 1100 Hélissent. Leur enfant est :



Naissance de Guillaume III de Garlande

Guillaume III de Garlande naît en 1100, fils de Guillaume II de Garlande et d'Hélissent.



Mariage de Robert II Courteheuse avec Sybille de Conversano

Robert II Courteheuse épouse à Apulie en Pouille en 1100 Sybille de Conversano, fille de Geoffroy ou Godefroi de, Comte normand de Conversano. Leurs enfants sont :

Sybille de Conversano est la petite-nièce de Robert Guiscard.


Renaud III de Bourgogne - Cathédrale Saint-Jean de de Besançon

Mort d'Étienne Ier de Bourgogne Co-Comte de Bourgogne

Renaud III de Bourgogne Co-Comte de Bourgogne

Guillaume IV de Bourgogne-Comté Comte de Mâcon

Étienne Ier de Bourgogne part pour la terre sainte.

Étienne Ier de Bourgogne meurt le 27 mai 1102 assassiné en croisade à Ascalon en Palestine.

Renaud III de Bourgogne, son fils, devient Comte de Bourgogne.

Guillaume IV de Bourgogne-Comté devient Comte de Mâcon en 1102 sous le nom de Guillaume III de Mâcon.



Mariage de Guillaume II l'Allemand avec Agnès de Zahringen

Guillaume II l'Allemand épouse Agnès de Zähringen, fille de Berthold II de Zähringen. Leur enfant est :

Son surnom de l'Allemand est peut-être dû à ce mariage ou à sa filiation maternelle.



Mariage de Guillaume III de Forcalquier avec Gersende de Viennois

Guillaume III de Forcalquier épouse vers 1108 Garsende ou Gersende de Viennois ou d'Albon, fille de Guigues III, Comte d'Albon et de Grenoble, et de Mathilde. Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume II de Nevers avec Adélaïde

Guillaume II de Nevers épouse en 1110 Adélaïde (vers 1085).. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III de Nevers

Guillaume III de Nevers naît en 1110, fils de Guillaume II de Nevers et d'Adélaïde.



Naissance de Guillaume III de Bourgogne

Guillaume III de Bourgogne, dit l'enfant, naît en 1110, fils de Guillaume II l'Allemand et d'Agnès de Zahringen.



Naissance de Bertrand Ier de Forcalquier

Bertrand Ier de Forcalquier naît en 1111, fils de Guillaume III de Forcalquier et de Gersende de Viennois.



Mariage de Guillaume III de Bellême avec Hélène de Bourgogne

Hélène de Bourgogne est veuve de Bertrand II de Toulouse.

Guillaume III de Bellême, Comte d'Alençon et de Ponthieu, épouse vers 1115 Hélène de Bourgogne, fille de Eudes Ier Borel et de Sibylle de Bourgogne.

Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume II de Warenne avec Isabelle de Vermandois

Isabelle de Vermandois est veuve de Robert Ier de Beaumont-le-Roger.

Guillaume II de Warenne épouse en 1118 Isabelle de Vermandois, fille d'Hugues Ier de Vermandois et d'Adélaïde de Vermandois. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III de Warenne

Guillaume III de Warenne naît vers 1119, fils de Guillaume II de Warenne et d'Isabelle de Vermandois.



Naissance de Clémence de Montgommery

Clémence de Montgommery ou de Ponthieu de Bellême naît en 1120, fille de Guillaume III de Bellême et d'Hélène de Bourgogne.



Naissance de Jean Ier d'Alençon

Jean Ier d'Alençon naît vers 1120, fils de Guillaume III de Bellême et d'Hélène de Bourgogne.



Naissance de Guigues de Forcalquier

Guigues de Forcalquier naît vers 1124, fils de Guillaume III de Forcalquier et de Gersende de Viennois.



Naissance de Galburge de Forcalquier

Galburge de Forcalquier naît en 1125, fille de Guillaume III de Forcalquier (mort en 1129) et de Gersende de Viennois.



Mariage de Guillaume III de Garlande avec Agnès de Crépy

Guillaume III de Garlande épouse en 1125 Agnès de Crépy, fille de Thibaut II de Crépy, Seigneur de Nanteuil-le-Haudouin, et d'Élisabeth de Châtillon. Leur enfant est :



Naissance de Guillaume IV de Garlande

Guillaume IV de Garlande naît en 1125, fils de Guillaume III de Garlande et d'Agnès de Crépy.



Mort de Guillaume II l'Allemand

Guillaume III Co-Comte de Bourgogne, Comte de Mâcon et d'Oltingen

Guillaume II l'Allemand meurt en 1125, victime d'un complot de ses barons au moment où il tente de s'emparer du comté de Valais.

Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, raconte que de son temps, un Comte portant le surnom de l'Allemand, a été emporté par le diable, parce qu'il a enlevé des biens de son abbaye.

En 1125, Guillaume III de Bourgogne, son fils, encore enfant, devient Comte de Bourgogne, de Mâcon et d'Oltingen.


Partage de la Provence

Litige concernant la possession de la provence

Traité de partage de la Provence

Alphonse-Jourdain Marquis de Provence

Douce Aldonza Ire de Provence Comtesse de Provence

Un litige concernant la possession de la provence existe entre :

Arrêtés vers le sud, les comtes catalans tournent leurs ambitions vers le littoral méditerranéen, au pied des Cévennes et jusqu'au Rhône.

Les droits détenus par Alphonse Jourdain sur la Provence proviennent:

Le litige porte sur la moitié des droits indivis provenant de Guillaume Ier le Libérateur, premier fils de Boson II de Provence.

Alphonse Jourdain doit renoncer à contrôler la totalité de la Provence. Il signe le 16 septembre 1125 un traité de partage de la Provence.

Aimery II de Narbonne figure à l'acte au titre de témoin.

Aimery II de Narbonne tiendra ces possessions en fief du comte de Toulouse, et Bernard d'Anduze les tiendra en fief d'Aimery II de Narbonne.

Avignon, Pont de Sorgues, Caumont et le Thor restent indivis.

La maison d'Urgel est exclue de ce partage.



Mort de Guillaume III de Bourgogne

Renaud III de Bourgogne Comte de Bourgogne

Guillaume III de Bourgogne meurt en février ou le 1er mars 1127 assassiné par des barons de sa suite :

avec Pierre de Glane et Philippe de Glane ainsi que d'autres nobles chevaliers.

Sa mort ouvre la succession sur le comté entre son oncle Conrad de Zahringen et son cousin Renaud III de Bourgogne.

Renaud III de Bourgogne, cousin de Guillaume III, le fils d'Étienne de Mâcon, lui succède et devient seul Comte de Bourgogne.

Renaud III de Bourgogne est la souche de la branche aînée de Bourgogne-Comté.

Renaud III refuse de rendre l'hommage au roi Lothaire II de Supplinbourg, sous prétexte qu'il n'a pas de droits sur le royaume de Bourgogne. En effet ce royaume a appartenu à son prédécesseur Conrad II, uniquement parce qu'il était le mari de Gisèle, nièce du roi Rodolphe III, et comme il n'est pas un descendant de celle-ci, il ne lui reconnaît pas son autorité.

Renaud III de Bourgogne installe sa résidence à Dole, qui devient la capitale du comté de Bourgogne.

Renaud III de Bourgogne développe l'atelier monétaire de Lons le Saunier créé par son grand-père.


Mort de Charles Ier de Flandre Blason des Comtes de Flandre

Mort de Charles Ier de Flandre Comte de Flandre

Guillaume Cliton Comte de Flandre

Siège de Lille

Prestation de serment à Bruges

Charte accordée à Saint-Omer

Charles le Bon, Charles Ier de Flandre, meurt le 2 mars 1127, assassiné dans l'église Saint-Donatien de Bruges pendant la messe du mercredi des Cendres. Il meurt sans héritiers directs.

Le corps de géant du comte (il mesurait, dit-on, 9 pieds de haut, une exagération typique de l'époque, qui équivaudrait à environ 2,75 mètres) est inhumé dans la sacristie de Saint-Donatien de Bruges.

Ses meurtriers, des marchands de la lignée du chancelier Bertholf, son neveu Burchard en tête, ont été mécontentés à plusieurs reprises par la justice du comte, rendue en leur défaveur. Ils sont impitoyablement pourchassés et exécutés.

Les chroniqueurs voient dans cet assassinat la punition de la branche cadette de Flandre qui avait évincé la branche aînée plus d'un demi-siècle auparavant.

Très populaire, Charles Ier de Flandre sera très vite considéré comme un martyr et un saint.

Les prétendants au titre de Comte de Flandre sont :

Louis VI le Gros investit Guillaume Cliton du comté de Flandre à Arras, sous le nom de Guillaume III, en présence des barons flamands assemblés 23 mars 1127.

Louis VI le Gros montre sa force en mettant le siège devant Lille, puis se rend à Bruges assister aux mutuelles prestations de serments de Guillaume Cliton, le nouveau comte, et de ses barons le 6 avril 1127.

Guillaume Cliton promet notamment l'abolition du tonlieu et du cens et jure de respecter les lois et les privilèges des villes. Saint-Omer reçoit une charte.



Mort d'Adélaïde de Provence Comtesse de Forcalquier

Guillaume III de Forcalquier Comte de Forcalquier

Mort de Guillaume III de Forcalquier

Guigues de Forcalquier Comte de Forcalquier

Adélaïde de Provence meurt en 1129.

Guillaume III de Forcalquier devient Comte de Forcalquier.

Mais Guillaume III de Forcalquier meurt à Avignon en 1129 peut après sa mère.

Guigues de Forcalquier devient Comte de Forcalquier, âgé de 5 ans.

L'existence même du comté de Forcalquier risque d'être remise en cause.

Aidant Guigues de Forcalquier, Guigues IV réussit à faire reconnaitre et accepter l'existence du comté de Forcalquier par le comte de Toulouse.



Mariage d'Engelbert III de Carinthie avec Mathilde de Sulzbach

Engelbert III de Carinthie, Margrave d'Istrie, de Toscane et de Camiole, épouse Mathilde de Sulzbach, fille de Bérenger II de Sulzbach, Comte de Sulzbach et Bamberg, et d'Adélaïde de Diessen, Dame d'Ambros. Leur enfant est :



Naissance de Guillaume IV de Nevers

Guillaume IV de Nevers naît en 1130, fils de Guillaume III de Nevers et de d'Ide de Carinthie.



Naissance de Guy Ier de Nevers

Guy Ier de Nevers naît en 1131 ou 1148, fils de Guillaume III de Nevers et d'Ide de Carinthie.



Mort de Guillaume III de Garlande Seigneur de Livry et Sénéchal de France

Guillaume III de Garlande meurt en 1132.



Hommage de Guérin Ier de Châteauneuf-Randon à l'Évêque de MendE

Guérin Ier de Châteauneuf-Randon fait hommage à Guillaume III, Évêque de Mende, en 1134.



Mariage de Guillaume II de Tancarville avecTiphaine de Penthièvre

Guillaume II de Tancarville épouse vers 1140 avec Tiphaine de Penthièvre, fille d'Étienne de Penthièvre (vers 1056-1137), Comte de Bretagne, et d'Havoisee de Guingamp (née en 1075). Leurs enfants sont :



Mariage de Rostaing III de Sabran avec Constance de Vedène

Rostaing III de Sabran, fils de Guillaume Ier de Sabran, épouse Constance de Vedène, fille de Giraud de Vedène. Leur enfant est :



Naissance de Guillaume II de Sabran

Guillaume III de Sabran naît en 1140, fils de Rostaing III de Sabran et de Constance de Vedène.



Mort de Rotrou III du Perche

Rotrou IV du Perche Comte du Perche

Rotrou III du Perche meurt à Rouen en janvier 1144 tué d'une flèche.

Rotrou IV du Perche devient Comte du Perche.

Dès la mort de son père, Rotrou IV du Perche doit combattre son ennemi héréditaire, Guillaume III Talvas, Comte de Ponthieu et Seigneur d'Alençon.



Mariage de Guillaume III de Nevers avec Ide de Carinthie

Guillaume III de Nevers (vers 1110-1161) épouse Ide de Carinthie ou de Sponheim. Leurs enfants sont :



Mariage de Juhel II de Mayenne avec Clémence de Montgommery

Juhel II de Mayenne épouse vers 1145 Clémence de Montgommery, fille de Guillaume III de Bellême et d'Hélène de Bourgogne. Leurs enfants sont :



Naissance d'Adèle de Nevers

Aelis ou Adèle de Nevers naît en 1145, fille de Guillaume III de Nevers et d'Ide de Carinthie.


Bernard de Clairvaux et Louis VII le Jeune Bernard de Clairvaux prêchant la 2e croisade- à Vézelay

Prédication de la deuxième croisade par Bernard de Clairvaux

Prise de la Croix par Louis VII le Jeune

Lorsque le royaume de Jérusalem est menacé, Eugène III, lui-même cistercien, envoie deux ambassades à Viterbe pour demander à Bernard de Clairvaux de prêcher la deuxième croisade dans le but de reprendre Édesse aux musulmans.

Le 31 mars 1146, vers Pâques, il est à Vézelay.

Eugène III promulgue la bulle qui proclame l'organisation de la Deuxième Croisade.

Louis VII le Jeune prend la croix en même temps que de nombreux barons :

Marie de France assure la régence du comté de Champagne, au nom d'Henri Ier le Libéral, son époux.



Mort de Guillaume II de Nevers

Guillaume III de Nevers Comte de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre

Guillaume II de Nevers est alors Comte de Chartreuse.

Guillaume II de Nevers meurt le 20 août 1147 ou 1148.

Guillaume III de Nevers devient Comte de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre.



Mort de Guillaume III de Warenne

Guillaume III de Warenne meurt en Anatolie en 1148, au cours de la deuxième croisade.



Hommage de Guillaume II de Châteauneuf-Randon pour le château de Randon à l'Évêque de Mende

Guillaume II de Châteauneuf-Randon fait hommage pour le château de Randon à Guillaume III, évêque de Mende, en 1148.



Mariage de Guillaume de Blois avec Isabelle de Warenne

Guillaume de Blois épouse vers 1149 Isabelle de Warenne (1137-1199 ou 1203), Comtesse de Surrey, fille de Guillaume III de Warenne.



Mariage de Robert III de Beaumont-le-Roger avec Pernelle de Grandmesnil

Robert III de Beaumont-le-Roger épouse Pernelle de Grandmesnil. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean Ier d'Alençon avec Béatrice d'Anjou

Jean Ier d'Alençon épouse vers 1150 Béatrice d'Anjou, fille d'Hélie II d'Anjou et de Philippine du Perche.

Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume d'Harcourt avec Hue d'Amboise

Guillaume d'Harcourt épouse en 1150 Hue d'Amboise, fille de Sulpice II d'Amboise, Seigneur d'Amboise, de Montrichard et de Chaumont, et d'Agnès de Donzy. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III de Tancarville

Guillaume III de Tancarville naît vers 1152, fils de Guillaume II de Tancarville et de Tiphaine de Penthièvre.



Mariage de Renaud III de Joigny avec Adèle de Nevers

Renaud III de Joigny épouse en 1153 Adèle de Nevers, fille de Guillaume III de Nevers, Comte de Nevers et Auxerre, et d'Ide de Carinthie. Leurs enfants sont :



Mort de Guillaume III de Nevers

Guillaume IV de Nevers Comte de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre

Guillaume III de Nevers meurt à Auxerre le 21 novembre 1161.

Guillaume IV de Nevers devient Comte de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre.

Étienne Ier de Champagne et Renaud III de Joigny dévastent le comté de Nevers.



Naissance d'Archambaud V de Montluçon

Archambaud V de Montluçon naît vers 1165, fils de Guillaume III de Montluçon et de Béatrix, Dame de Châteldon.



Mort de Guillaume III de Bellême

Jean Ier d'Alençon Comte d'Alençon

Guillaume III de Bellême meurt le 29 juin 1171.

Il est inhumé dans l'abbaye Saint-André-de-Gouffren de la Hoguette dans le calvados.

Jean Ier d'Alençon succède à son père et devient Comte d'Alençon.



Mariage de Guillaume III de Tancarville avec Aélis de Sérans

Guillaume III de Tancarville épouse Hélissende ou Alix de Meulan ou Aélis de Sérans Leurs enfants sont :


Château de Suze-la-Rousse

Mariage de Bertrand Ier des Baux avec Thiburge II de Montpellier

Bertrand Ier des Baux Prince d'Orange

Construction du château de Suze-la-Rousse

Bertrand Ier des Baux épouse en 1173 Thiburge II de Montpellier, Comtesse d'Orange, fille de Guillaume d'Omelaz et de Thiburge d'Orange. Leurs enfants sont :

Bertrand Ier des Baux et Thiburge II de Montpellier sont tous deux poètes et troubadours.

Bertrand Ier des Baux est créé Prince d'Orange en 1173 par Frédéric Ier Barberousse.

Bertrand Ier des Baux fait bâtir un château fort sur une colline qui domine le village de Château de Suze-la-Rousse.

Il est à demi incrusté dans la roche ocre, doté de remparts défensifs gigantesques, de douves profondes et d'un pont-levis, de créneaux et d'un puits de 34 mètres, d'une chapelle Saint-Turquois.



Mariage de Philippe Ier de Villebéon avec Aveline de Melun

Philippe Ier de Villebéon épouse avant 1174 ou vers 1175 Aveline de Melun. Leurs enfants sont :



Mariage de Tancrède de Lecce avec Sibylle de Medaria

Tancrède de Lecce épouse en 1174 Sibylle de Medaria, fille de Roger de Medaria. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III de Milly

Guillaume III de Milly de Lèves naît en 1175, fils de Guillaume II de Milly et de Marguerite de la Chapelle.



Naissance de Guillaume III des Baux

Guillaume III des Baux dit au Cornet ou del Cornas naît vers 1171 ou en 1176, fils de Bertrand Ier des Baux et de Thiburge II de Montpellier.



Mariage de Jean Ier de Ponthieu avec Béatrice de Saint-Pol

Jean Ier de Ponthieu épouse en 1177 Béatrice de Saint-Pol, fille d'Anselme Ier de Saint-Pol et d'Eustachie de Blois. Leurs enfants sont :



Naissance de Bure des Barres

Bure des Barres naît en 1180, fille de Guillaume III des Barres et d'Amicie de Beaumont-le-Roger.



Mariage de Guillaume II de Sabran

Guillaume II de Sabran a pour enfants :


Tombeau de Bertrand Ier des Baux à l'abbaye de Silvacane

Mort de Bertrand Ier des Baux Prince d'Orange Seigneur de Berre et des Baux

Guillaume III des Baux Prince d'Orange

Bertrand Ier des Baux reste vassal des comtes de Toulouse et sa nouvelle puissance entraîne son assassinat, sur ordre de Raymond VII de Toulouse avec lequel il s'était brouillé le jour de Pâques 1181.

Pour d'autres, il meurt en 1183.

Il est inhumé, en habits monastiques, dans l'abbaye de Silvacane dans les Bouches-du-Rhône.

Bertrand Ier des Baux est un bienfaiteur des abbayes de Saint-Victor de Marseille, Frigolet et Montmajour.

Guillaume III des Baux devient Prince d'Orange.



Naissance de Guillaume IV des Barres

Guillaume IV des Barres naît en 1182, fils de Guillaume III des Barres et d'Amicie de Beaumont-le-Roger.



Naissance de Guillaume IV des Barres

William ou Guillaume IV des Barres naît en 1182, fils de Guillaume III des Barres et d'Amicie de Beaumont-le-Roger.



Naissance de Guillaume III de Sicile

Guillaume III de Sicile naît vers 1185, fils de Tancrède de Lecce et de Sibylle de Medaria.



Mariage de Guillaume III des Barres avec Amicie de Beaumont-le-Roger

Guillaume III des Barres, Seigneur de la Ferté-Alais, fils de Guillaume II des Barres, Seigneur d'Oissery, épouse le 13 janvier 1188 Amicie de Beaumont-le-Roger. Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume II de Lignières avec Hersende de Vierzon

Guillaume II de Lignières est le fils de Jean II de Lignières, Seigneur de Lignières, de Rezay, de Thevet et de Pruniers, et d'Alix

Guillaume II de Lignières épouse en 1189 Hersende de Vierzon. Leur enfant est :



Mariage de Guillaume II de Béthune avec Mahaut de Tenremonde

Guillaume II de Béthune, avoué d'Arras, épouse vers 1189 Mahaut de Tenremonde, fille de Gauthier II de Dendermonde et d'Adélaïde de Rosoy. Leurs enfants sont :



Mariage d'Eberhard II de Hengebach avec Jutta de Juliers

Eberhard II de Hengebach épouse Jutta de Juliers, fille de Guillaume Ier de Juliers. Leur enfant est :



Naissance de Guillaume III d'Auvergne

Guillaume III d'Auvergne ou de Paris naît à Aurillac vers 1190, fils d'Astorg V de Conros et de Marie de Bénavent-Rodez.



Mariage de Guillaume III des Baux avec Ermengarde de Sabran

Guillaume III des Baux épouse vers 1190 Ermengarde de Sabran, Dame de Mévouillon, fille de Guillaume II de Sabran. Leurs enfants sont :



Mort de Roger III de Sicile

Guillaume III de Sicile associé au trône de Sicile

Roger III de Sicile meurt précocement avant son père le 24 décembre 1193.

Tancrède de Lecce nomme alors son autre fils Guillaume, encore enfant, co-roi et successeur désigné sous le nom de Guillaume III de Sicile pour assurer la continuité dynastique et contrer les prétentions impérialo-germaniques des Hohenstaufen, qui revendiquent le trône normand.



Mort de Tancrède de Lecce Roi de Sicile

Guillaume III Roi de Sicile

Tancrède de Lecce meurt dans son palais de Palerme le 20 février 1194.

Guillaume III de Sicile hérite donc du royaume, malgré son jeune âge.



Dynastie souabe de Hohenstaufen

Henri VI le Sévère Roi de Sicile

Constance de Hauteville Reine de Sicile

Guillaume III de Sicile Prisonnier

Mort de Guillaume III de Sicile

Le 25 décembre 1194, Guillaume III de Sicile doit céder son trône à Henri VI le Sévère.

Il est couronné roi de Sicile à Palerme sous le nom de Henri Ier de Sicile.

Boniface Ier de Montferrat est alors dans la suite d'Henri VI le Sévère.

Le jeune Guillaume III de Sicile est capturé le lendemain du couronnement d'Henri VI le Sévère.

Constance devient dès lors reine de Sicile mais ne peut empêcher le pillage des richesses de l'île par les troupes germaniques et la sévère répression de son mari envers la noblesse normande.

Guillaume est malmené avant d'avoir les yeux crevés et envoyé en exil en Germanie (peut-être en Alsace actuelle ou dans les Grisons) où il meurt dans des conditions obscures, probablement peu de temps après.

Boniface Ier de Montferrat accompagne Henri VI le Sévère lors de son retour en Allemagne.



Mariage de Raymond III de Mévouillon avec Saure de Faÿ

Raymond III de Mévouillon épouse Saure de Faÿ, Dame de La Voulte, fille de Guillaume Jourdain, Seigneur de Fay et de Mezenc, et de Mételline de Clérieux. Leurs enfants sont :



Mariage de Waléran III de Limbourg avec Cunégonde de Haute-Lorraine

Waléran III de Limbourg épouse Cunégonde de Haute-Lorraine. Leurs enfants sont :



Mort de Guillaume III de Sicile

Revendication de la couronne de Sicile par Gautier III de Brienne

Frédéric II de Hohenstaufen Roi de Sicile

Innocent III tuteur de Frédéric II de Hohenstaufen

Guillaume III de Sicile meurt en 1198.

Elvire de Hauteville, sa sœur, est l'héritière de Guillaume III de Sicile, Roi de Sicile. Gautier son époux revendique la couronne de Sicile.

La succession est également revendiquée Frédéric II de Hohenstaufen, mineur.

Gautier III de Brienne en appelle au pape pour faire valoir ses droits, mais le pape ne l'investit que de la principauté de Tarente et du comté de Lecce, qu'Henri VI le Sévère avait promis à Elvire de Hauteville, et lui recommande de rester fidèle à Frédéric II de Hohenstaufen.

Le pape donne la Sicile à Frédéric II de Hohenstaufen à condition qu'il paye tribut au Saint-Siège.

Mais Gautier III de Brienne engage sa terre de Brienne pour financer la guerre, et entreprend la conquête du royaume de Sicile.

Frédéric II de Hohenstaufen est roi de Sicile en 1198 sous la tutelle du pape jusqu'à sa majorité.

Transféré à la cour royale de Sicile, Frédéric II de Hohenstaufen y rencontre de nombreux étrangers, en particulier des maures, et y apprend : l'arabe, l'italien, l'allemand...



Mort de Guillaume III de Sabran Connétable du Comte de Toulouse

Guillaume III de Sabran meurt en 1199.



Mariage de Guillaume III de La Guerche avec Marquise d'Ancenis

Guillaume III de La Guerche est le fils de Geoffroy de La Guerche-de-Bretagne (mort en 1195) et de X de Candé.

Guillaume III de La Guerche épouse avant 1200 Marquise d'Ancenis. Leur enfant est :



Mariage d'Arnaud-Guillaume II de Marsan

Arnaud-Guillaume II de Marsan épouse X de Louvigny. Leur enfant est :



Mariage de Guillaume II de Mont-Saint-Jean avec Marie Bure des Barres

Guillaume II de Mont-Saint-Jean épouse en 1200 Marie Bure des Barres (1178-vers 1239), fille de Guillaume III des Barres (vers 1160-1234) et d'Amicie de Beaumont-le-Roger ou de Leicester (vers 1150-vers 1215). Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume II des Baux

Guillaume II des Baux naît en 1200, fils de Guillaume III des Baux et d'Ermengarde de Sabran.



Mariage de Guillaume IV des Barres avec Béatrix de Thiern

Guillaume IV des Barres, fils de Guillaume III des Barres, Seigneur de la Ferté-Alais, et d'Amicie de Beaumont-le-Roger, Comtesse de Leicester, épouse en 1200 Béatrix de Thiern.



Naissance de Raymond Ier des Baux

Raymond Ier des Baux naît en 1202, fils de Guillaume III des Baux et d'Ermengarde de Sabran.



Mariage de Guillaume III de La Guerche avec Hersende de Sillé

Guillaume III de La Guerche épouse avant 1203 avec Hersende de Sillé. Leurs enfants sont :



Divorce de Guillaume III des Baux et d'Ermengarde de Sabran

Guillaume III des Baux et Ermengarde de Sabran divorce le 21 mars 1203.



Mariage de Guillaume III des Baux avec Alix Eloy

Guillaume III des Baux épouse Alix Eloy (née vers 1190). Leurs enfants sont :



Mariage d'Adam Ier de Villebéon avec Isabelle de Tancarville

Adam Ier de Villebéon épouse en 1205 Isabelle de Tancarville, fille de Guillaume III de Tancarville et d'Hélissende de Beaumont-Meulan-Gournay, Dame de Sahurs et de Sérans. Leur enfant est :



Mariage de Guillaume III de Juliers avec Mathilde de Limbourg

Guillaume III de Juliers épouse Mathilde de Limbourg. Leur enfant est :



Mort de Guillaume II de Juliers

Guillaume III de Juliers Comte de Juliers

Guillaume II de Juliers meurt en 1207.

Guillaume III de Juliers, son neveu, fils d'Eberhard II de Hengebach et de Jutta de Juliers, devient Comte de Juliers.



Campagne de la croisade contre les albigeois

En 1211, Léopold VI d'Autriche participe avec Guillaume III de Juliers et d'autres seigneurs allemands à la campagne annuelle de la croisade contre les Albigeois.

Robert Ier de Courtenay-Champignelles participe à cette campagne.



Mariage de Guillaume III de Milly avec Agnès de Nemours

Guillaume III de Milly épouse en août 1212 Agnès de Nemours, fille de Philippe Ier de Villebéon et d'Adeline de Melun. Leur enfant est :



Mort d'Agnès de Nemours

Mariage de Guillaume III de Milly avec Mathilde de la Lande-Patry

Agnès de Nemours meurt en 1213.

Guillaume III de Milly épouse en 1213 Mathilde de la Lande-Patry, fille d'Enguerrand de la Lande-Patry.


Bataille de Bouvines - par Horace Vernet Bataille de Bouvines Mathilde II de Dammartin Philippe Auguste ramenant Ferrand de Flandre et Renaud de Dammartin - faits prisonnier à la bataille de Bouvines. Grandes Chroniques de France - Bibliothèque Nationale de France - Département des manuscrits

Bataille de Bouvines

Ferrand de Flandre, Renaud de Dammartin, Thiébaud Ier de Lorraine prisonniers

Mort de Guillaume III de Tancarville Seigneur de Tancarville

Prise de contrôle du Boulonnais par Philippe II Auguste

Mathilde II de Dammartin Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale

À la nouvelle de la victoire de la Roche-aux-Moines, Philippe II Auguste décide de prendre l'initiative sur le front nord avec le reste de son armée, avant que les renforts lorrains et allemands ne rejoignent les troupes de l'empereur.

Othon IV de Brunswick, avec son armée, arrive le 12 juillet 1214 à Nivelle et se dirige vers Valenciennes où il plante son camp.

Henri Ier de Brabant se rapproche à nouveau d'Othon IV de Brunswick,

Othon IV de Brunswick combat aux côtés d'Othon IV de Brunswick où il manque de peu d'être capturé.

Le 23 juillet 1214, Philippe II Auguste convoque ses vassaux, ses arrière-vassaux et les milices communales du nord de la France qu'il arme pour cette campagne.

17 des 39 communes répondent à l'appel :

Philippe II Auguste et son armée, forte de 20 000 cavaliers et 39 000 piétons, quitte Péronne pour Douai.

Philippe II Auguste entend couper ses ennemis des renforts en provenance d'Allemagne et tente de surprendre Othon IV de Brunswick par le Nord-Est. Il plante l'oriflamme de Saint-Denis à Tournai le 26 juillet 1214.

Othon IV de Brunswick a vent de la manœuvre de Philippe II Auguste et se déplace à Mortagne à quelques lieues de l'armée royale.

Après avoir observé l'armée d'Othon IV de Brunswick à 2 lieues de distance, Philippe II Auguste propose à ses généraux d'attaquer.

Les barons, conscients de leur infériorité numérique, le lui déconseillent.

Philippe II Auguste décide de se replier sur Lille.

Othon IV de Brunswick qui pense que Philippe II Auguste veut éviter la bataille et fuit, scinde alors son armée :

Ils suivent l'armée française qui se replie.

Le dimanche 27 juillet 1214 l'armée française doit traverser la Marque et emprunter le pont de Bouvines situé entre Cisoing et Sanghin.

Le site forme un véritable entonnoir avec un étang d'un coté et un bois de l'autre; on ne peut se battre ni dans l'un, ni dans l'autre.

Othon IV de Brunswick s'étonne d'avoir rattrapé Philippe II Auguste qui l'a sans doute attiré dans ce piège.

Bien que l'Église l'interdise, Othon IV de Brunswick, déjà excommunié, décide de lancer l'attaque sur l'arrière-garde française.

L'armée de Philippe II Auguste se retourne brusquement et se déploie en ligne entre l'étang et le bois.

Guillaume le Breton, chapelain de Philippe II Auguste, présent à Bouvines, dit que les lignes de combattants se tiennent dans un espace de 40 000 pas, ce qui ne laisse pas beaucoup de dégagement et prédispose au corps à corps.

Sur cette ligne, l'infériorité numérique est effacée.

L'armée d'Othon IV de Brunswick n'a plus l'espace nécessaire pour déployer ses effectifs.

Trop nombreuse elle est obligée de se gêner puis de se piétiner.

L'armée d'Othon IV de Brunswick comporte :

Othon IV de Brunswick est entouré de :

Robert III de Brenne participe à cette bataille.

Raoul Ier de Lusignan combat avec les Anglais.

L'armée de Philippe II Auguste comporte :

Geoffroy V de Châteaudun participe à cette bataille.

Jean Ier d'Amboise participe à cette bataille.

Amaury Ier de Craon participe à cette bataille,

Guillaume III de Tancarville meurt le 27 juillet 1214.

Le pont de Bouvines, unique moyen de retraite à travers les marécages, est gardé par 150 sergents d'armes du roi (R) qui forment la seule réserve des troupes française.

Eudes III de Bourgogne a pour lieutenants :

Les principaux chevaliers placés au centre autour de Philippe II Auguste sont :

Participent aussi à cette bataille :

Guillaume Ier de Joigny est mobilisé dans le contingent champenois de la comtesse Blanche de Navarre par Philippe II Auguste.

Le premier choc oppose Eudes III de Bourgogne à Ferrand de Flandre.

Les chevaliers chargent vigoureusement.

Guillaume Ier de Sancerre est signalé parmi un groupe de chevaliers :

chargeant les troupes de Ferrand de Flandre après l'épisode des insultes lancées par Eustache de Maquilin.

L'affrontement au centre est en revanche initialement dominé par l'infanterie d'Othon IV de Brunswick. L'objectif de tuer Philippe II Auguste.

Une partie des troupes de l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick se déportent pour soutenir l'effort de capture du roi de France.

Enguerrand III de Coucy charge Othon IV de Brunswick lance baissée et le désarçonne.

Au même moment Philippe II Auguste est à la merci des soldats allemands et ne doit son salut qu'à l'intervention in extremis de ses chevaliers qui abandonnent Othon IV de Brunswick et agitent l'oriflamme pour rassurer les combattants français, et notamment Pierre Tristan, son chambellan qui lui fait un rempart de son corps.

Par contrecoup une faille apparait sur l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick.

Cela facilite une percée de l'aile droite française.

Pris à revers, Ferrand de Flandre est surpris et se rend, consacrant la déroute du flanc gauche d'Othon IV de Brunswick.

Jeanne de Constantinople règne alors seule sur la Flandre.

Au centre et à gauche, les gens d'armes d'Othon IV de Brunswick s'empilent systématiquement sur les blessés et les morts qui sont en ligne de front, et sur lesquels trébuchent ceux qui essaient de reculer sous la charge des français. Ceux qui sont à l'arrière ne comprennent pas ce qui se passe devant. Ils commencent à voir des fuyards. C'est le début de la débandade sur une partie du front.

Quelques instants plus tard, Othon IV de Brunswick manque à son tour de se faire occire par Guillaume Des Barres et Girard Scophe, des chevaliers français.

Othon IV de Brunswick ne doit son salut qu'à sa fuite du champ de bataille.

Les troupes de Robert II de Dreux sont tout d'abord enfoncées par les hommes conduits par Guillaume Longue-Épée et Renaud de Dammartin et sont obligées de défendre le pont de Bouvines pied à pied.

Guillaume Longue-Épée finit par être capturé et ses soldats anglais prennent la fuite.

Mathieu II de Montmorency s'empare lui-même de 12 bannières ennemies.

La légende rapporte que Philippe II Auguste l'autorise pour cela à rajouter 12 alérions au blason des Montmorency, au lieu de 4 auparavant.

Renaud de Dammartin, le dernier à résister farouchement sur le champ de bataille, finit par se rendre à la vue de la débandade générale de ses alliés. Il refuse de se soumettre à Philippe II Auguste.

Il est fait prisonnier. Philippe II Auguste prend le contrôle du Boulonnais qu'il administre alors directement.

Mathilde II de Dammartin devient Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale sous le nom de Mathilde II.

Henri Ier de Brabant manque de peu d'être capturé.

Simon II de Dammartin s'enfuit et s'exile. Philippe II Auguste s'empare de ses biens.

Thiébaud Ier de Lorraine est aussi fait prisonnier, mais est rapidement libéré.

Othon IV de Brunswick s'enfuit déguisé et perd sa couronne. Il ne conserve que le Brunswick. Son influence décroit considérablement.

La victoire de Philippe II Auguste est totale, ses pertes en hommes minimes et une bonne partie des seigneurs coalisés est entre ses mains.

Par cette victoire, Philippe II Auguste assure sa tranquillité au nord et à l'est, et supprime tout appui continental à Jean-Sans-Terre qui doit reconnaître de fait les conquêtes de son rival.

Philippe II Auguste est désormais l'arbitre incontesté au-dessus de ses barons.

Le retour de Philippe II Auguste à Paris est triomphal.

Les festivités qui durent 6 jours seront exploitées par la monarchie pour en faire, non sans abus, l'une des premières manifestations de l'unité nationale :

Philippe II Auguste écrit à l'Université de Paris : " Louez Dieu !, car nous venons d'échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer... ".

Raoul Ier de Lusignan se fait confisquer ses terres par Philippe II Auguste.



Guillaume III des Baux Vice-roi Royaume d'Arles et de Bourgogne

En 1214 ou 1215, à Metz, Frédéric II de Hohenstaufen souhaite affirmer son pouvoir en Provence.

Guillaume III des Baux reçoit le Royaume d'Arles et de Bourgogne. Il est probablement nommé Vice-roi de ce royaume.



Mariage de Guillaume III de Milly avec Jeanne de Loury

Guillaume III de Milly épouse en 1215 Jeanne de Loury. Leur enfant est :


Mariage d'Henri II de Brabant et de Marie de Hohenstaufen - Miniature par Jan van Boendale - Bibliothèque royale de Belgique

Mariage d'Henri II de Brabant avec Marie de Hohenstaufen

Henri II de Brabant épouse avant 1215 Marie de Hohenstaufen, fille de Philippe Ier de Souabe et d'Irène Ange de Byzance. Leurs enfants sont :



Mort de Guillaume III de Juliers

Guillaume IV de Juliers Comte de Juliers

Guillaume III de Juliers meurt à Damiette en Égypte en 1218.

Guillaume IV de Juliers, son fils, devient Comte de Juliers.



Mort de Guillaume III des Baux Prince d'Orange et Vice-roi du Royaume d'Arles

Guillaume III des Baux soutient le pape et la croisade de Simon IV de Montfort.

Guillaume III des Baux est fait prisonnier par les Avignonais, les fidèles alliés de Raymond VIII de Toulouse.

Guillaume III des Baux meurt à Avignon le 6 août 1218 égorgé, ou, selon d'autres sources, écorché vif et découpé en morceaux.



Guillaume III d'Auvergne chanoine de Notre-Dame de Paris

Guillaume III d'Auvergne est chanoine de Notre-Dame de Paris, en 1223.



Mariage de Guillaume II de Dampierre avec Marguerite de Constantinople

Tandis que Bouchard IV d'Avesnes est à Rome, Jeanne de Constantinople convainc Marguerite de Constantinople de se remarier.

Guillaume II de Dampierre, Seigneur de Dampierre et Vicomte de Troyes, épouse en 1223 Marguerite de Constantinople. Leurs enfants sont :

Ce mariage est fait scandale, parce que le Marguerite de Constantinople est bigame, en violation des règles de l'Église. Les conflits concernant la validité des deux mariages et la légitimité des enfants, perturbent la politique du Saint Empire pendant des décennies. Ce conflit s'ajoute aux difficultés provoquées par la famine en Flandre.

Dans le comté de Flandre Guillaume II de Dampierre est connu comme le régent Willem I van Dampierre.



Mort de Guillaume III de La Guerche Seigneur de La Guerche-de-Bretagne, de Segré et de Pouancé

Guillaume III de La Guerche meurt le 4 septembre 1223.



Naissance de Guillaume III de Dampierre

Willem ou Guillaume III de Dampierre naît en 1224, fils de Guillaume II de Dampierre et de Marguerite de Constantinople.



Guillaume III d'Auvergne Professeur de théologie

Guillaume III d'Auvergne devient professeur de théologie en 1225.

Le pape Honorius III lui confie plusieurs importantes missions.



Fondation du couvent des Filles-Dieu à Paris

Guillaume III d'Auvergne fonde le couvent des Filles-Dieu à Paris en 1226.

Son objectif est de recueillir les pécheresses qui, pendant toute leur vie, avaient abusé de leur corps et à la fin estoient en mendicité.



Mort de Barthélémy de Paris

Barthélémy de Paris, Évêque de Paris, meurt en 1227.

Guillaume III d'Auvergne proteste contre l'élection, qu'il juge anti-canonique, de son successeur et fait appel au Saint-Siège.

Le pape Grégoire IX casse l'élection, se réservant le droit de désigner lui-même le nouvel évêque de Paris.



Hommage de Raoul Ier le Bouteiller pour Luzarches

Raoul Ier le Bouteiller rend hommage pour Luzarches à Guillaume III d'Auvergne, en 1228.



Guillaume III d'Auvergne Évêque de Paris

Grégoire IX désigne alors Guillaume III d'Auvergne comme Évêque de Paris, le 10 avril 1228.

Il le sacre évêque lui-même.

Dans les premières années de son épiscopat, Guillaume d'Auvergne doit gérer de nombreux conflits avec les maîtres de l'Université, les chanoines, et les officiers du roi.



Mariage de Hugues IV de Bourgogne avec Yolande de Dreux

Hugues IV de Bourgogne épouse en 1228 ou 1229 Yolande de Dreux, fille de Robert III de Dreux et d'Aénor de Saint-Valery. Leurs enfants sont :



Naissance d'Alix de Tancarville

Alix de Tancarville naît en 1230, fille de Guillaume III de Tancarville et de Hélisende de Meulan.



Mariage de Guillaume II de Joigny avec Élisabeth de Noyers

Guillaume II de Joigny épouse avant juin 1230 Élisabeth de Noyers. Leurs enfants sont :



Mort de Guillaume II de Dampierre

Guillaume III de Dampierre Seigneur de Dampierre

Guillaume II de Dampierre meurt le 3 septembre 1231.

Guillaume III de Dampierre devient Seigneur de Dampierre.



Naissance de Guillaume III Roger de Beaufort

Guillaume III Roger de Beaufort naît en 1332, fils de Guillaume II Roger de Beaufort, vicomte de Valernes, et de Marie de Chambon.



Mariage de Geoffroy IV de Châteaubriand avec Sybille de la Guerche

Geoffroy IV de Châteaubriand épouse en 1237 Sybille de la Guerche (entre 1205 et 1223-1251), Dame de Candé et du Lion-d'Angers, fille de Guillaume III de la Guerche, Seigneur de la Guerche, de Segré et de Pouancé, et d'Hersende de Sillé-le-Guillaume. Leurs enfants sont :



Mort de Guillaume III de Milly

Guillaume III de Milly meurt le 28 novembre 1237.



Mariage de Guillaume IV de Juliers avec Marguerite de Gueldre

Guillaume IV de Juliers, fils de Guillaume III de Juliers et de Mathilde de Limbourg, épouse le 12 mars 1237 Marguerite de Gueldre, fille de Gérard III de Gueldre et de Marguerite de Brabant. Leurs enfants sont :



Mariage d'Adam III de Melun avec Constance de Sancerre

Adam III de Melun est veuf de Gertrude X.

Adam III de Melun épouse entre 1239 et 1244 Constance de Sancerre, Comtesse de Sancerre et de Nesle, Dame de Marcheville, de Concressault, d'Esprenne et de La Loupe, fille d'Étienne II de Sancerre, Seigneur de Châtillon-sur-Loing, Saint-Brisson et la Loupe, et d'Éléonore de Nesle-Vermandois. Leurs enfants sont :

Par lettres de mars 1239, Étienne II de Sancerre assigne pour dot à Constance de Sancerre une rente de 200 livres, assise sur son château de Châtillon-sur-Loing, et sur ses autres domaines.



Mariage de Raoul Ier le Bouteiller avec Marguerite de Milly

Raoul Ier le Bouteiller épouse en 1239 Marguerite de Milly (morte entre 1271 et 1275), fille de Guillaume III de Lèves de Milly-en-Gâtinais et de Jeanne de Loury ou Lorris. Leur enfant est :



Guillaume III de Joigny Comte de Joigny

Guillaume III de Joigny, mineur, devient Comte de Joigny en 1240.

Le comté est administré par Hugues de Saint-Vérain.



Naissance de Claramond Esclarmonde de Marsan

Claramond Esclarmonde de Marsan naît en 1241, fille d'Arnaud-Guillaume III de Marsan (né vers 1200).



Procès du Talmud

Guillaume III d'Auvergne participe en 1241 à Paris au procès du Talmud.



Mariage de Guillaume II de Chauvigny avec Agnès de Lusignan

Guillaume II de Chauvigny épouse en mars 1243 Agnès de Lusignan dite de la Marche, fille de Hugues X de Lusignan, dit Le Brun, Seigneur de Lusignan, et d'Isabelle dite Taillefer. Leurs enfants sont :


Blason des Comtes de Flandre

Mort de Jeanne de Constantinople

Marguerite de Constantinople Comtesse de Flandre et de Hainaut

Jeanne de Constantinople meurt à Marquette-lez-Lille le 5 décembre 1244.

Succédant à sa sœur, Marguerite de Constantinople devient comtesse de Flandre et de Hainaut sous le nom de Marguerite II de Flandre.

Jeanne restera dans l'histoire, comme une femme volontaire et pieuse.

Sous son impulsion beaucoup de couvents et abbayes se sont créés.

Elle a soutenu les hôpitaux et les léproseries et en a fondé de nouveaux (entre autres l'Hospice Comtesse à Lille), les abbayes de Flines-lez-Raches et de Marquette.

Elle sera inhumée dans cette dernière.

Sous son gouvernement le pouvoir et la prospérité économique des villes flamandes se sont considérablement accrus.

Sa statue orne les jardins du béguinage de Courtrai.

Marguerite de Constantinople désigne Guillaume III de Dampierre comme son héritier.

Finalement, l'arbitrage de Saint-Louis accorde :

Devenu veuf en 1244, Thomas II de Savoie cède ses droits sur la Flandre à Guillaume III de Dampierre, son neveu par alliance, et revient en Savoie.



Guillaume III de Dampierre Comte de Flandre associé

Mariage de Guillaume III de Dampierre avec Béatrice de Brabant

Guillaume III de Dampierre devient Comte de Flandre, associé à sa mère de 1247 sous le nom de Guillaume II de Flandre.

Guillaume III de Dampierre épouse en novembre 1247 Béatrice de Brabant (1225-1288), fille d'Henri II de Brabant et de Marie de Souabe.



Mariage de Guillaume III de Joigny avec Agnès de Châteauvillain

Guillaume III de Joigny épouse en juin 1248 Agnès de Châteauvillain, fille de Simon Ier de Châteauvillain et d'Alix de Semur, Dame de Luzy. Leur enfant est :



Septième Croisade

Régence de Blanche de Castille

Mort d'Hugues Ier de Châtillon-Saint-Pol Seigneur de Châtillon-sur-Marne, de Troissy, de Melun et de Crécy Comte de Saint-Pol et de Blois, Bouteiller de Champagne

Guy II de Châtillon-Saint-Pol Comte de Saint-Pol et de Blois

Saint-Louis est prévenu que les musulmans ont repris la Palestine, et menacent l'Empire latin de Constantinople, qui est en pleine décadence.

Saint-Louis au cours d'une grave maladie, fait le vœu d'entreprendre une croisade, s'il en guérissait.

Blanche de Castille assure la Régence.

participent à la Septième Croisade.

Hugues X de Lusignan est obligé de partir en croisade.

Au passage à Avignon, le 9 avril 1248, une rixe a lieu entre les Croisés et les habitants de la ville, Hugues Ier de Châtillon-Saint-Pol y est tué.

Il est inhumé dans le chœur de l'abbaye de Pont-aux-Dames en Seine-et-Marne.

Les 50 Chevaliers qui l'accompagnent arrêtent pour la plupart leur Croisade et rentrent dans leur domaine.

Guy II de Châtillon-Saint-Pol devient Comte de Saint-Pol et de Blois sous le nom de Guy Ier de Blois.

Saint-Louis s'embarque à Aigues-Mortes le 28 août 1248 pour l'Égypte avec son frère Charles Ier d'Anjou.

Il emmène sa femme Marguerite de Provence.

Les armes de Jean Ier d'Aumont figurent à la salle des Croisades au palais de Versailles

Après leur soumission à Saint-Louis, beaucoup de seigneurs méridionaux essaient de se racheter, à l'exemple, d'Olivier de Termes et Raymond II Trencavel, en accompagnant le roi de France en Terre Sainte.

Les croisés abordent à Chypre en août 1248.

Henri Ier de Chypre accueille Saint-Louis et la septième croisade, qui hivernera à Chypre jusqu'à mai 1249.



Mort de Guillaume III d'Auvergne

Totalement en accord avec Saint-Louis dont il est le conseiller et le confesseur, Guillaume III d'Auvergne gouverne pieusement son diocèse, confie la direction spirituelle du monastère de Port-Royal à Saint Thibault de Marly et protège toute sa vie les ordres mendiants.

Guillaume III d'Auvergne meurt en 1249.



Naissance de Guillaume III de Chauvigny

Guillaume III de Chauvigny dit Dent de May naît vers 1250, fils de Guillaume II de Chauvigny et d'Agnès de Lusignan.



Mort de Guillaume III de Dampierre

À l'occasion d'un tournoi organisé à Trazegnies, Guillaume III de Dampierre meurt le 6 juin 1251 assassiné par un groupe de chevaliers.

Les Dampierre accusent les Avesnes d'avoir commandité le crime.

La guerre reprend entre les demi-frères.



Retour de Guillaume III de Joigny

Guillaume III de Joigny revient des Lieux saints en 1254.

Selon le sire de Joinville, Saint-Louis témoigne son amitié à Guillaume III de Joigny, et lui aurait remis une épine de la Sainte Couronne.

Elle est pieusement conservée, dans l'église Saint-Jean, jusqu'à la Révolution durant laquelle elle disparait.



Mariage de Guy II de Châtillon-Saint-Pol avec Mahaut de Brabant

Mahaut de Brabant est veuve de Robert Ier d'Artois.

Guy II de Châtillon-Saint-Pol épouse le 31 mai 1254 Mahaut de Brabant (1224-1288), fille d'Henri II de Brabant et de Marie de Hohenstaufen de Souabe. Leurs enfants sont :

Une dispense papale est accordée le 16 janvier 1255.



Mariage de Guy VII de Montmorency-Laval avec Thomasse de La Guerche

Guy VII de Montmorency-Laval est veuf de Philippa de Vitré.

Thomasse de La Guerche est veuve d'André III de Vitré.

Guy VII de Montmorency-Laval épouse en 1255 ou en 1257 Thomasse de la Guerche (née vers 1215), Dame de Mathefelon, de Pouancé, et de Mareuil, fille de Guillaume III de la Guerche, Seigneur de Segré et de Pouancé, et d'Hersende de Sillé-le-Guillaume. Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume III de Joigny avec Isabelle de Mello

Guillaume III de Joigny est veuf d'Agnès de Châteauvillain.

Guillaume III de Joigny épouse le 8 novembre 1257 Isabelle de Mello, Leur enfant est :



Mariage de Jean Ier de Melun avec Isabelle ou Isabeau de Montigny

Don à l'abbaye de Saint Jean du Jard

Jean Ier de Melun épouse avant 1270 Isabeau de Montigny (morte en 1296). Leurs enfants sont :

En 1270, Jean Ier de Melun consent avec Isabeau de Montigny, sa femme, Isabelle et Constance de Sancerre, sa mère, à la charte par laquelle Guillaume III de Melun, son frère ainé, confirme un don fait à l'abbaye de Saint Jean du Jard.

Jean Ier de Melun fait un don de 20 écus pour cette abbaye.



Mariage de Jean Ier de Hainaut avec Philippine de Luxembourg

Jean Ier de Hainaut épouse vers 1270 Philippa ou Philippine de Luxembourg (1252-1311), fille d'Henri V de Luxembourg, et de Marguerite de Bar. Leurs enfants sont :



Mort de Guillaume III de Joigny

Jean Ier de Joigny Comte de Joigny

Guillaume III de Joigny meurt en 1271.

Jean Ier de Joigny devient Comte de Joigny.



Mariage de Guillaume III de Chauvigny avec Jeanne de Châtillon

Guillaume III de Chauvigny épouse vers 1272 Jeanne de Châtillon, fille de Guy II de Châtillon-Saint-Pol et de Mahaut de Brabant. Leurs enfants sont :



Mariage d'Amédée V de Savoie avec Sybille de Baugé

Amédée V de Savoie Seigneur du Baugé

Amédée V de Savoie épouse à Lyon le 5 juillet 1272 Sybille de Baugé, fille de Guy II, dernier Seigneur de Baugé et de Bresse. Leurs enfants sont :

Sybille de Baugé est l'héritière de riches domaines prés de Mâcon.

La mère de Sybille de Baugé est :

Amédée V de Savoie est tout d'abord par son mariage seigneur du Baugé.



Mariage de Jean Ier le Bouteiller avec Jeanne d'Aunoy

Jean Ier le Bouteiller épouse Jeanne d'Aunoy, Dame de Moucy-Le-Neuf (morte après 1307), fille de Pierre d'Aunoy. Leurs enfants sont :



Naissance d'André III de Chauvigny

André III de Chauvigny dit le sourd naît le 22 mai 1281, fils de Guillaume III de Chauvigny (vers 1250-1322), Seigneur de Châteauroux, et de Jeanne de Châtillon.



Mariage d'Amédée II de Genève avec Agnès de Bourgogne

Amédée II de Genève, fils de Rodolphe de Genève et de Marie de la Tour-du-Pin, épouse le 1er juin 1285 Agnès de Bourgogne, fille de Jean Ier de Chalon et de Laure de Commercy. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III de Genève

Guillaume III de Genève naît en 1286, fils d'Amédée II de Genève et d'Agnès de Bourgogne.



Mariage de Guillaume III le Bouteiller avec Éléonore de Beausart

Guillaume III le Bouteiller épouse en 1288 Léonore ou Éléonore de Beausart ou de Beausault ou Beausant, fille de Guillaume de Beausart. Leurs enfants sont :



Guillaume III le Maire Évêque d'Angers

Guillaume III le Maire devient Évêque d'Angers en février 1291.



Naissance de Marguerite de Chauvigny

Marguerite de Chauvigny naît en 1292, fille de Guillaume III de Chauvigny et de Jeanne de Châtillon .



Naissance de Guillaume III de Sabran

Guillaume III de Sabran naît en 1292, fils d'Ermengaud de Sabran et d'Alix des Baux.



Mariage de Guillaume III de Genève avec Agnès de Savoie

Guillaume III de Genève épouse le 31 août 1297 Agnès de Savoie, fille d'Amédée V de Savoie et de Sybille de Baugé. Leur enfant est :



Naissance d'Amédée III de Genève

Amédée III de Genève naît vers 1300 ou vers 1311, fils de Guillaume III de Genève et d'Agnès de Savoie.



Mariage de Guillaume III de Chauvigny avec Jeanne de Vendôme

Guillaume III de Chauvigny épouse en 1302 Jeanne de Vendôme (morte le 3 juin 1317), Dame de Jenesécoué. Leur enfant est :


Guillaume Ier de Hainaut - dans un ouvrage du XVIe siècle

Mort de Jean Ier de Hainaut

Guillaume Ier de Hainaut Comte de Hainaut, de Hollande et de Zélande

Jean Ier de Hainaut meurt à Valenciennes le 22 août 1304.

Guillaume Ier de Hainaut devient comte de Hainaut, de Hollande (sous le nom de Guillaume III) et de Zélande en 1304.

Guillaume Ier de Hainaut met fin aux abus du clergé et de la noblesse en matière de levée d'impôts.



Mort d'Amédée II de Genève Comte de Genève

Guillaume III de Genève Comte de Genève

Amédée II de Genève meurt le 22 mai 1308. Guillaume III de Genève, son fils, devient Comte de Genève.



Concile de Vienne

L e 13 octobre 1311, Guillaume III le Maire participe à l'ouverture du Concile de Vienne.

Ce concile œcuménique doit décider de l'avenir de l'ordre du Temple.

Il rédige l'avis suivant dans un mémoire présenté lors de ce concile sous le nom de Gesta Guillelmi Majori Andeg. episc. ab ipsomet relata.



Mariage de Guillaume III le Bouteiller avec Blanche de Montmorency-Conflans

Guillaume III le Bouteiller épouse Blanche de Montmorency-Conflans, fille d'Érard de Montmorency et de Jeanne de Longueval.



Mariage de Bernard VIII de Comminges avec Mathé de l'Isle-Jourdain

Bernard VIII de Comminges épouse en 1316 Mathé de l'Isle-Jourdain. Leurs enfants sont :

Le comte néglige sa troisième épouse.

Il faut une intervention personnelle de Jean XXII pour lui rappeler que s'il veut des héritiers, il vaudrait mieux cohabiter avec sa femme.



Serment de Guillaume III le Maire à Philippe V le Long

En 1317, Guillaume III le Maire, évêque d'Angers, prête serment à Philippe V le Long dans le Château de Villevêque, la résidence épiscopale.



Mort de Guillaume III de Genève Comte de Genève

Amédée III de Genève Comte de Genève

Guillaume III de Genève meurt en 1320.

Amédée III de Genève devient comte de Genève.

Annecy est détruite par un incendie en 1320.

Amédée III de Genève installe sa résidence principale à La Roche, ancienne capitale du comté de 1320 à 1322.

La ville d'Annecy et le château sont rebâtis.



Mariage de Jehan Beguin avec Agnès de Savoie

Agnès de Savoie est veuve de Guillaume III de Genève.

Jehan Beguin, Capitaine-général des archers de Monseigneur l'évêque de Lausanne, épouse en 1321 Agnès de Savoie.



Mort de Guillaume III de Chauvigny Seigneur de Chauvigny, de Châteauroux, de Déols et de Cézy

Guillaume III de Chauvigny meurt à Châteauroux dans l'Indre le 2 mai 1322.



Mariage de Guillaume III de Sabran avec Françoise de Celano

Guillaume III de Sabran, Comte d'Ariano, de Molizi et d'Abruzze, Seigneur de Cadenet et de Puyloubier, épouse en 1323 Françoise de Celano, fille de Thomas de Celano, Comte de Celano, et d'Isabelle d'Acquaviva. Leur enfant est :



Mariage de Guillaume II Roger de Beaufort avec Marie de Chambon

Guilhem ou Guillaume II Roger de Beaufort ou Rogier (entre 1290 et 1310-1383) Seigneur Beaufort-en-Vallée, épouse à Lépaud en Creuse en 1325 ou 1326 Marie de Chambon (vers 1310 au Chambon Neuvic en Corrèze-1343 ou 1344), Dame du Chambon, fille d'Hugues de Chambon. Leurs enfants sont :



Mariage de Guyot de Chalençon avec Isabeau Dauphin d'Auvergne

Guyot de Chalençon épouse en 1327 ou 1328 ou le 13 avril 1334 Isabeau Dauphin d'Auvergne de Clermont, fille de Jean Ier Dauphin d'Auvergne et d'Anne de Poitiers Valentinois. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III de Chalençon

Guillaume III de Chalençon naît vers 1330, fils de Guyot de Chalençon et d'Isabeau Dauphin d'Auvergne.



Mariage de Geoffroy Marcel de Longueil avec Isabelle de Marigny

Geoffroy Marcel de Longueil épouse Isabelle de Marigny (vers 1292-1339), Vicomtesse d'Auge, fille d'Enguerrand III de Marigny et de Jeanne de Saint-Martin. Leur enfant est :



Naissance de Guillaume III Roger de Beaufort

Guillaume III Roger de Beaufort naît en 1332, fils de Guillaume II Roger de Beaufort, Vicomte de Lamothe, Comte de Beaufort et d'Alès, et de Marie de Chambon.



Mariage d'Amédée III de Genève avec Mathilde d'Auvergne

Amédée III de Genève épouse en juin 1334 Mathilde d'Auvergne, fille de Robert VII d'Auvergne et de Marie de Dampierre. Leurs enfants sont :



Mort de Guillaume III le Bouteiller Seigneur de Chantilly, de Montméliant et de Moucy-Le-Neuf

Guillaume III le Bouteiller meurt vers 1340.


Clément VI Pape

Mort de Benoît XII

Clément VI Pape

Benoît XII meurt en avril 1342.

Benoît XII est un homme austère et ardent, qui intervient avec autorité dans tous les débats théologiques du moment : pauvreté évangélique, fraticelles, vision béatifique.

Hélie de Talleyrand-Périgord participe à ce conclave.

Pierre Roger de Beaufort est élu pape le 7 mai 1342 sous le nom de Clément VI.

La famille de Clément VI tient dans l'Église une place que les contemporains jugent excessive.

Quatre de ses neveux sont cardinaux, l'un sera le pape Grégoire XI, et un autre archevêque.

Dès que Clément VI monte sur le trône pontifical, il désire élever sa famille.

La vicomté de Turenne, une des plus prestigieuses du Limousin, lui semble une proie facile.

Cécile de Comminges l'a hérité de Bernard VIII de Comminges, son père.

Clément VI délègue Bertrand de Cosnac, Évêque de Lombez, avec mission de lui acheter la vicomté en prévision du mariage de son neveu Guillaume III Roger de Beaufort avec Aliénor de Comminges, sœur de Cécile. Cette transaction coûtent de 140 000 florins.

Peu après l'accession de Clément VI au pontificat, Hugues de la Roche quitte le Limousin pour rejoindre Avignon.

Tout de suite introduit dans l'entourage du pape, Hugues de la Roche se fait remarquer.



Mariage de Guillaume III de Chalençon avec Valpurge de Polignac

Guillaume III de Chalençon épouse en 1349 Valpurge de Polignac, Vicomtesse de Polignac, Dame de Randon, fille de Jean Ier de Polignac (1315-1341), Vicomte de Polignac, et de Marguerite de Roquefeuil (née vers 1310). Leurs enfants sont :

La branche aînée de la maison de Polignac est relevée à la suite de ce mariage, devenant ainsi la deuxième maison de Polignac.


Guillaume II Roger de Beaufort et son fils Guillaume III Roger de Beaufort chassent au faucon - Chambre du Cerf du Palais des papes d'Avignon

Émancipation de Guillaume III Roger de Beaufort

Mariage par procuration de Guillaume III Roger de Beaufort avec Aliénor de Comminges

En prévision de son mariage, Guillaume II Roger de Beaufort émancipe Guillaume III Roger de Beaufort, son fils, le 28 novembre 1349 et lui remet tous ses fiefs languedociens et la moitié de la vicomté de Valernes.

Hugues de la Roche accompagne Bertrand de Cosnac, Évêque de Lombez, à Perpignan, pour régler les ultimes détails du mariage de Guillaume III Roger de Beaufort avec Aliénor de Comminges.

Le contrat est rédigé à Narbonne, le 15 décembre 1349, suivi d'un mariage par procuration.

Dans le contrat, l'âge d'Aliénor de Comminges est estimé entre 16 et 25 ans (maior annis sexdecim minor tatem viginti quinque ut ex aspectum persone apparebat).



Cession des fiefs et baronnies de Bouzols, Fay, les Bories, et Servissac

Les fiefs et baronnies de Bouzols, Fay, les Bories, et Servissac, sis à Coubon près du Puy-en-Velay sont rétrocédées, le 4 mai 1351, par Hugues Roger de Beaufort à son neveu Guillaume III Roger de Beaufort, vicomte de Turenne.



Guillaume III Roger de Beaufort Grand Chambellan du royaume de Naples

Jeanne Ire d'Anjou ayant été absoute par le pape Clément VI après l'assassinat d'André de Hongrie, le remercie en donnant fiefs et dignités à sa famille.

Dans ce cadre, elle nomme Guillaume III Roger de Beaufort Grand Chambellan de son royaume de Sicile en 1351.



Naissance de Jeanne de Beaufort

Jeanne de Beaufort naît en octobre 1351, fille de Guillaume III Roger de Beaufort et d'Aliénor de Comminges.

Jean II le Bon est son parrain.


Remparts de Pertuis au XIVe siècle - d'après un dessin de Mr. Métois

Guillaume III Roger de Beaufort Seigneur de Pertuis, des Pennes, de Meyrargues et de Séderon

En janvier 1352, Jeanne Ire d'Anjou concède à Guillaume III Roger de Beaufort les seigneuries de Pertuis, les Pennes, Meyrargues et Séderon.

Le 26 janvier 1352, Guillaume III Roger de Beaufort dresse à Hugues de la Roche et à son cousin Aymar d'Aigrefeuille une procuration pour aller prendre possession de la ville et de la baronnie de Pertuis et autres places à lui données avec pouvoir de confirmer les privilèges accordés aux habitants, établir des officiers et recevoir les hommages et serments de fidélité.



Naissance de Raymond VIII de Turenne

Raymond-Louis de Turenne ou Raymond VIII de Turenne naît à Villeneuve-lès-Avignon fin septembre 1352, fils de Guillaume III Roger de Beaufort et d'Aliénor de Comminges



Cession de la ville de Bagnols-sur-Cèze avec les fiefs de Saint-Nazaire, Saint-Gervais, Vénéjan et Gigon

Hugues Roger de Beaufort se porte acquéreur de la ville de Bagnols-sur-Cèze avec les fiefs de Saint-Nazaire, Saint-Gervais, Vénéjan et Gigon.

Hugues Roger de Beaufort monnaye de plus une rente sur le péage de Pont-Saint-Esprit à Rainaldo et Jordano Orsini, les héritiers du cardinal Napoléon Orsini.

Cet achat est fait pour 22 000 florins d'or et paraphé le 28 septembre 1352.

La confirmation de cette vente aura lieu en février 1353.

Entre 1351 et 1353, Hugues Roger de Beaufort offre à Guillaume III Roger de Beaufort, son neveu, toutes ces baronnies dans le Languedoc et le Velay.



Naissance de Jeanne Rogier de Beaufort

Jeanne Rogier de Beaufort naît en 1355, fille de Guillaume III Roger de Beaufort et d'Aliénor de Comminges.



Mariage de Jean II de Bavière avec Catherine de Görtz

Jean II de Bavière épouse en 1360 Catherine de Görtz ou Goritz, fille de Meinhard VI de Görtz. Leurs enfants sont :



Hommage de Guillaume III Roger de Beaufort au roi d'Angleterre

Ce n'est que le 8 mars 1361 que Guillaume III Roger de Beaufort accepte de rendre hommage pour la vicomté de Turenne à Édouard III d'Angleterre.



Naissance de Marguerite Rogier de Beaufort

Marguerite Rogier de Beaufort naît en 1365, fille de Guillaume III Roger de Beaufort et d'Aliénor de Comminges.


Prise d'Alexandrie

Croisade de Pierre Ier de Chypre contre les positions musulmanes au Proche-Orient et en Égypte

Prise d'Alexandrie

Le 30 juin 1365, d'Avignon, Urbain V écrit à Pierre Ier de Chypre, pour hâter son départ de Venise vers l'Égypte.

Pierre Ier de Chypre mène la croisade contre les positions musulmanes au Proche-Orient et en Égypte et embarque avec ses troupes vers Rhodes et Alexandrie.

Aux côtés de Pierre Ier de Chypre se trouvent, entre autres :

Avec eux, près de 8 000 croisés étaient prêts à aller combattre les Infidèles à Alexandrie.

Neveu de Raymond de La Pradelle, Archevêque de Nicosie, Hélias, dit Gantonnet d'Abzac, est Seigneur de Montastruc en Périgord.

Ce banneret est aussi connu sous les noms d'Autissac ou d'Auchizac.

Une flotte de quelque 165 navires arrive à Alexandrie le 7 octobre 1365.

L'offensive terrestre est lancée le 9 octobre 1365.

Le port égyptien est pris le 10 octobre 1365.

Les installations portuaires sont consciencieusement pillées du 10 au 13 octobre 1365.

Hugues de Lusignan assiste à ce combat.

À cette occasion, Pierre Ier de Chypre accorde à Hugues de Lusignan le titre de Prince de Galilée.

Gantonnet d'Abzac demeure alors à Chypre.

Urbain V, non informé des événements, écrit à Marco Cornaro, le doge de la Sérénissime, le 15 octobre 1365, se plaignit des difficultés qu'éprouvent les croisés pour se rendre de Venise à Rhodes.


Château de Meyrargues

Aliénor de Comminges Dame de Meyrargues

Guillaume III Roger de Beaufort attribue des revenus à Aliénor de Comminges, son épouse, en Velay et en Provence.

Grégoire XI, son beau-frère, attribue des revenus à Aliénor de Comminges dans le Comtat Venaissin.

Guillaume III Roger de Beaufort séjourne à Pertuis.

Aliénor de Comminges réside, elle, à Meyrargues au nord du Pays d'Aix et aux portes du Lubéron. Le château est l'une des places les plus fortes et les plus sûres de toute la Provence.

Aliénor de Comminges y a tout pouvoir pour nommer les officiers de son fief. Outre le bac, le péage et le château, elle exerce, à partir du 20 août 1370, les différents droits de justice.

Elle possède aussi un moulin à son usage exclusif ainsi qu'un autre moulin à 5 meules. Avec la banalité du four, Aliénor imposait 1 pain sur 5, pour le fournage, et 1 pain sur 100, pour le pétrissage.



Mariage de Guillaume II de Craon avec Jeanne Savary de Montbazon

Guillaume II de Craon épouse en 1372 Jeanne Savary de Montbazon, sa cousine, fille de Renaud Savary et d'Eustache d'Anthenaise. Leurs enfants sont :



Don du diocèse de Chiusi et de la juridiction de Cortona à Guillaume III Roger de Beaufort

Le 8 décembre 1373, en récompense des exploits militaires de Raymond VIII de Turenne, son fils, en Italie, Charles Ier de Luxembourg donne en fief à Guillaume III Roger de Beaufort :

Guillaume III Roger de Beaufort qui y gagne le surnom de Villata



Guillaume III Roger de Beaufort Tuteur d'Alix des Baux

Le 28 janvier 1374, Guillaume III Roger de Beaufort est institué tuteur d'Alix des Baux, sa petite-fille, en la ville d'Avignon, par Nicola Spinelli, Sénéchal de Provence pour Jeanne Ire d'Anjou.



Négociations à Bruges

En mars 1375, les Anglais et les Français s'accordent pour ouvrir des négociations à Bruges :



Mariage de Philibert de Bauffremont avec Agnès de Jonvelle

Philibert de Bauffremont épouse en 1375 Agnès de Jonvelle, Dame de Charny. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III de Bavière-Munich

Guillaume III de Bavière-Munich naît en 1375, fils de Jean II de Bavière et de Catherine de Görtz.



Mariage de Raymond VIII de Turenne avec Marie de Boulogne

Raymond VIII de Turenne Vicomte de Turenne

Raymond VIII de Turenne épouse le 28 octobre 1375 Marie de Boulogne, nièce de Jeanne Ire d'Auvergne. Leur enfant est :

Guillaume III Roger de Beaufort, son père, lui remit en usufruit la vicomté de Turenne et de Châlus Dès lors, la titulature vicomtale est effectivement portée à la fois par le père et le fils.

La famille de Raymond VIII de Turenne possède de nombreux fiefs :



Départ de Grégoire XI pour Rome

Guillaume III Roger de Beaufort Recteur du Comtat Venaissin

Hugues de Saint-Martial Doyen du Sacré Collège

Hugues de Saint-Martial administration d'Avignon

Au milieu de ces graves troubles Grégoire XI, exauçant les prières pressantes de Catherine de Sienne, décide de replacer le siège pontifical à Rome.

Grégoire XI, avant son retour à Rome remet à Guillaume III Roger de Beaufort la charge de Recteur du Comtat Venaissin. Le 19 octobre1376, il prend officiellement ses fonctions lors d'une réception officielle à Carpentras et s'installa dans son palais rectoral. Il le décore de somptueuses tapisseries armoriées. Le vicomte assumera cette fonction jusqu'au retour à Avignon de Clément VII.

En dépit des protestations du roi de France et de la majorité des cardinaux, Grégoire XI quitte Avignon le 13 septembre 1376 et embarque à Marseille le 2 octobre pour l'Italie.

Hugues de la Roche fait parti du convoi militaire qui escorte Grégoire XI.

Il parvient à Corneto, via Gênes, le 6 décembre 1376.

Il y reste jusqu'à ce que les arrangements nécessaires aient été pris à Rome au sujet de son gouvernement et de sa future installation.

Hugues de Saint-Martial, doyen du Sacré Collège, reste à Avignon et est chargé par le cardinal Jean de Blauzac, Vicaire au temporel pour le Gouvernement des États d'Avignon et du Comtat Venaissin, de l'administration de la ville.



Naissance de Pierre-Armand de Chalençon-Polignac

Pierre-Armand de Chalençon-Polignac naît en 1378, fils de Guillaume III de Chalençon et de Valpurge de Polignac.



Installation de Guillaume III Roger de Beaufort

Guillaume III Roger de Beaufort abandonne sa fonction de Recteur du Comtat Venaissin à l'arrivée de Clément VII à Avignon et s'installe dans son fief de Bagnols-sur-Cèze.



Mariage de Guillaume III de Chalençon avec Catherine de La Motte-Saint-Jean

Guillaume III de Chalençon épouse le 27 août 1378 Catherine de La Motte-Saint-Jean (née vers 1335 ou 1345) fille de Jean de La Motte-Saint-Jean (mort en 1367) et d'Isabeau de Damas. Leurs enfants sont :



Testament d'Armand IX de Polignac

Armand IX de Polignac, n'ayant pas de fils, teste en 1381 et institue pour héritier Randon de Polignac, son frère, et, après lui, Randonnet de Polignac, fils de Randon de Polignac.

Si ce dernier mourait sans enfant, la vicomté reviendrait à Pierre-Armand de Chalençon-Polignac, son neveu, fils de Guillaume III de Chalençon et de Valpurge de Polignac, à charge pour lui de prendre les nom, cri et armes des Polignac.



Guillaume III Roger de Beaufort Capitaine Général de la Sénéchaussée de Beaucaire

Réunion des États Généraux du Languedoc

Prise de Saint Laurent des Arbres

Fin janvier 1382, pour faire face aux tuchins, le sénéchal Enguerrand d'Eudin nomme d'urgence Guillaume III Roger de Beaufort Capitaine Général de la Sénéchaussée de Beaucaire et de Nîmes.

Les Tuchins assiègent Saint-Laurent des Arbres, situé dans la Viguerie de Roquemaure. En juin 1382, le Sénéchal de Beaucaire défend la ville et, fait pendre les principaux meneurs.

Guillaume III Roger de Beaufort tente de convaincre Jean Ier de Berry de convoquer les 3 ordres du Languedoc afin d'obtenir les subsides nécessaires pour engager enfin la lutte contre les Tuchins. Les États Généraux sont finalement réunis au cours de septembre 1382 au château d'Alès.

Nanti des aides financières voulues, Guillaume III Roger de Beaufort peut lever de nouvelles troupes qu'il concentre dans sa seigneurie de Bagnols-sur-Cèze.



Répression de Gantonnet d'Abzac contre les Tuchins

En 1382, Gantonnet d'Abzac reçoit le titre de Commandant du Saint-Père pour le Païs de Saint-Esprit. Il installe ses quartiers à Pont-Saint-Esprit avec une compagnie d'une quarantaine de lances.

La sauvagerie de sa répression contre les Tuchins, en particulier dans la vallée de la Cèze, choque les plus endurcis. À tel point que Guillaume III Roger de Beaufort, Capitaine pour le roi de la sénéchaussée de Beaucaire, lui retire son commandement.



Paix d'Alès

Rejoint par Raymond VIII de Turenne, Guillaume III Roger de Beaufort un coup de maître en faisant bannir les chefs des tuchins par les Tuniques Blanches. L'unité du Tuchinat est brisée et les conditions d'une trêve réunies.

Un terme est effectivement mis à la révolte, en février 1383, lors d'une paix qui est signée à Alès par l'assemblée des communes que préside Guillaume III Roger de Beaufort.

Gantonnet d'Abzac continue la guerre contre les Tuchins de sa propre initiativ et met à sac Masmolène et Tresques, fait des prisonniers aux portes de Bagnols-sur-Cèze. Les villages de Saint-Laurent-des-Arbres et de Laudun se font protéger par les Tuniques Blanches, attaquent même Saint-Geniès-de-Comolas où le Capitaine pontifical a cantonné ses troupes.



Spoliation des fiefs provençaux de Guillaume III Roger de Beaufort par Louis Ier d'Anjou

Le 8 mars 1383, Guillaume III Roger de Beaufort, en dépit de son allégeance à Louis Ier d'Anjou et à son épouse Marie de Blois-Châtillon, se voit contester par la seconde maison d'Anjou, ses fiefs provençaux en particulier Saint-Rémy-de-Provence et les Baux. Guillaume III Roger de Beaufort quitte sa charge de Capitaine Général de la Sénéchaussée de Beaucaire.

Guillaume III Roger de Beaufort laisse Raymond VIII de Turenne, son fils, contester, les armes à la main, la spoliation de ses fiefs de Provence.



Campagne dans la Flandre

Chevauchée de Bourbourg

Le Grand Schisme d'Occident relance sur le plan religieux la Guerre de Cent Ans dans la Flandre.

Charles VI de France fait appel à tous ses barons pour combattre Flamands et Anglais partisans d'Urbain VI.

Guillaume III Roger de Beaufort rejoint l'armée royale à Orléans, le 6 août 1383.

Guy II de Chauvigny participe à l'expédition en Flandres de Charles VI de France en 1383.

Au début septembre 1383, le clan des Roger de Beaufort reprend Bourbourg. Participent à cette chevauchée :

Hugues de la Roche est démobilisé le 22 septembre1383, jour du cassement général. Ce fut sa dernière campagne.



Attribution des revenus de Grillon à Giraud d'Adhémar

Le 24 octobre 1383, Clément VII, profitant de la présence en Flandre de Raymond VIII de Turenne, juge opportun de retirer à Guillaume III Roger de Beaufort, son oncle, ses revenus de Grillon pour les attribuer à Giraud d'Adhémar.

Clément VII ne peut qu'assister impuissant aux chevauchées de Raymond VIII de Turenne dans tous ses États.



Ligue contre Marie de Blois-Châtillon

Abandon de la ligue contre Marie de Blois-Châtillon

Le 23 juin 1387, Guillaume III Roger de Beaufort met solennellement en réserve son devoir d'obéissance à Marie de Blois.

Il constitue une Ligue défensive avec Raymond II d'Agoult, seigneur de Sault et Vicomte de Reillanne, à laquelle adhéra Guy de Saint-Martial.

Le but de cette Ligue est de faire céder la régente Marie de Blois-Châtillon afin que les ligueurs retrouvent leurs bénéfices et fiefs d'antan.

Le 19 juillet 1387, Marie de Blois-Châtillon réunit son conseil auquel assistent :

Ces derniers ont donc mis leur Ligue sous l'éteignoir.



Mariage d'Odon de Villars avec Alix des Baux

Guillaume III Roger de Beaufort se met en tête d'unir sa petite-fille Alix des Baux à un membre de la famille du pape.

Sous prétexte de présenter sa pupille à la Cour pontificale, il l'amène à Avignon et la conduisit directement en l'Hôtel de sa cousine Marie, princesse d'Orange.

Odon de Villars y épouse en juillet 1388 Alix des Baux.



Séjour de Charles VI de France à Avignon

Les 27 et 28 janvier 1390, lors du séjour de Charles VI de France à Avignon, Clément VII insiste pour que l'armée royale neutralise Raymond VIII de Turenne.

Les Marmousets ne l'entendent pas de cette oreille et conseillent au pape de traiter.

Dans ce cas seulement, Charles VI de France serait prêt à entrer dans Rome pour installer Clément VII sur le trône de Saint-Pierre.

Dans le même temps, le royaume de Naples reviendrait à Louis II d'Anjou, Cousin du roi, avec Raymond VIII de Turenne comme Capitaine Général, le comté de Provence devenant l'apanage de Louis II de Bourbon qui nommerait Guillaume III Roger de Beaufort sénéchal.

En 1390, dans le cadre de la guerre privée opposant les Roger de Beaufort à la papauté d'Avignon et à la seconde maison d'Anjou, Clément VII accepte de déléguer Hugues de Saint-Martial auprès de Raymond VIII de Turenne qui séjourne à Meyrargues chez sa mère Aliénor de Comminges.

Si sa mission réussit, l'intransigeance pontificale relance le conflit.



Paix de Saint-Rémy-de-Provence

Rupture de la trêve entre Raymond VIII de Turenne et Clément VII

Paul Triboulet ambassadeur auprès de Marie de Blois-Châtillon

Odon de Villars incite Alix des Baux, son épouse, à revenir à la charge contre Guillaume III Roger de Beaufort son grand-père.

Alix de Baux lui fait savoir qu'elle lui conteste le droit de s'arroger le château des Baux, ses forts de Mont-Paon et de Saint-Martin-de-Castillon (aujourd'hui le Paradou) ainsi que le Castellas d'Éguilles dont il s'est emparé injustement.

Face à cette demande, Guillaume III Roger de Beaufort préfère se réconcilier avec son fils aîné et demande à Raymond VIII de Turenne de traiter avec sa nièce.

Raymond VIII de Turenne arrête pour un temps ses guerres contre le pape et transige avec Alix.

Le 5 mai 1392, un traité de paix perpétuelle est signé à Saint-Rémy-de-Provence entre :

Raymond VIII de Turenne demande et obtient qu'Odon de Villars soit intégré dans ce traité.

Il se voit aussi accorder un sauf-conduit royal d'un an pour mener à bien la poursuite de ses procès aux Parlements.

Clément VII doit promettre de ne plus combattre Guillaume III Roger de Beaufort et Raymond VIII de Turenne, son fils.

Ce dernier doit de plus recevoir de la Révérende Chambre Apostolique une rançon de 20 000 florins.

En attendant son versement, Odon de Villars, le recteur, au nom du pape, promet que son oncle Raymond VIII de Turenne aura la jouissance des revenus de l'abbaye de Montmajour à Pertuis et à Pelissanne, et ceux du prieuré de Saint-Pierre de Saint-Rémy, dépendant du chapitre de Notre-Dame des Doms à Avignon.

Fort de ce traité de paix, au début septembre 1392, Raymond VIII de Turenne obtient du pape et d'Odon de Villars un sauf-conduit pour traverser le Comtat Venaissin accompagné de 100 lances.

En septembre 1392, le parti pontifical rompt la trêve entre Raymond VIII de Turenne et Clément VII au bout de 4 mois par une provocation du recteur, autant dire avec la bénédiction papale.

Odon de Villars, Foulques de Pontevès, Seigneur de Buoux et de Lauris, et d'Elzéar, Seigneur d'Oraison et de Cadenet, attaquent Montpaon et Castillon, que le traité de Saint-Rémy a placé sous la sauvegarde de Marie de Blois-Châtillon, Comtesse de Provence.

Ils font en une journée 120 prisonniers à Saint-Rémy-de-Provence et aux Baux et se retranchent dans leurs forts de Lauris et Cadenet.

Face à cette provocation, Raymond VIII de Turenne dépose immédiatement des lettres de marques auprès des conservateurs de la trêve.

Il envoie son fidèle Paul Triboulet à Angers auprès de Marie de Blois-Châtillon et considère avoir l'accord tacite de la Régente et de ses officiers pour entrer en Provence et contre-attaquer.


Jean II le Meingre et Antoinette de Turenne en prière

Mariage de Jean II le Meingre avec Antoinette de Turenne

Au début 1393, le pape Clément VII, Marie de Blois-Châtillon, et Guillaume III Roger de Beaufort pensent à marier Antoinette de Turenne.

Ils choisissent Charles de Tarente, frère de Louis II d'Anjou, fils de Marie de Blois-Châtillon.

Mais Raymond VIII de Turenne refuse, n'étant pas homme à s'agenouiller devant son gendre.

L'idée est abandonnée.

Charles VI de France et son Conseil proposent Jean II Le Meingre.

Raymond VIII de Turenne est d'accord.

En présence de Raymond VIII de Turenne, Jean II le Meingre, maréchal Boucicaut, épouse en la chapelle du château des Baux-en-Provence le 23 décembre 1393 Antoinette de Turenne. Leur enfant est :

Jean II Le Meingre reçoit en dot :

Jean II Le Meingre affirme être prêt à soutenir la querelle de son beau-père qui l'oppose à Odon de Villars et Alix des Baux, nièce du vicomte, et même à lui céder son château de Boulbon à la date du 1er avril 1394.

Ce qu'il ne fera jamais.

Ce mariage de raison est une réussite.

Boucicaut aime Antoinette.

Sans doute la vie fort dévote que mènent le couple y est pour beaucoup.

Antoinette de Turenne vit au château d'Alès.



Retraite de Guillaume III Roger de Beaufort

Donation du comté de Beaufort

Délaissant le comté de Provence, Guillaume III Roger de Beaufort se retire à Paris.

N'acceptant pas que son fils ait refusé de marier sa petite-fille Antoinette de Turenne à Charles de Tarente, Guillaume III Roger de Beaufort décide dès lors de cesser de s'alimenter.

En janvier 1394, Guillaume III Roger de Beaufort fait savoir à son fils qu'il considère que sa petite-fille est :

meschamment mariée à ce Boucicaut a si grant deshoneur et honte de nostre lignage.

Le 15 novembre 1394, Jean II Le Meingre, fait agréer par Marie de Blois-Châtillon la donation du comté de Beaufort, faite par Guillaume III Roger de Beaufort.



Mort de Guillaume III Roger de Beaufort

Guillaume III Roger de Beaufort rédige son testament le 26 mars 1395.

Guillaume III Roger de Beaufort meurt le 28 mars 1395 de langueur.

Il fut inhumé dans l'une des chapelles de la cathédrale Notre-Dame de Paris.


Ernest Ier de Bavière-Munich et ses conseillers - dessin de 1899 Guillaume III Bavière-Munich et son neveu Albert III - dessin de 1899

Mort de Jean II de Bavière

Ernest Ier de Bavière-Munich Co-Duc de Bavière-Munich

Guillaume III de Bavière-Munich Co-Duc de Bavière-Munich

Jean II de Bavière meurt le 8 août 1397.

Ernest Ier de Bavière-Munich et Guillaume III de Bavière-Munich deviennent Co-Duc de Bavière-Munich.



Mariage de Frédéric Ier de Saxe avec Catherine de Brunswick-Lunebourg

Frédéric Ier de Saxe épouse le 7 février 1402 Catherine de Brunswick-Lunebourg, fille d'Henri II de Brunswick-Lunebourg et de Sophie de Poméranie.

Leurs enfants sont :



Mariage d'Adolphe Ier de Clèves avec Marie de Bourgogne

Adolphe Ier de Clèves est veuf d'Agnès de Bavière.

Adolphe Ier de Clèves épouse en 1406 Marie de Bourgogne (1394-1463), fille de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière. Leurs enfants sont :

Marie de Bourgogne demeure à la Cour de Jean sans Peur, son père, à cause de différends concernant la dot.



Mort de Guillaume III de Chalençon Baron de Chalençon, Seigneur de Beaumont

Guillaume III de Chalençon meurt vers 1407 ou en 1411.



Guillaume III de Chalencon-Polignac Évêque du Puy-en-Velay

Guillaume III de Chalencon-Polignac est le fils de Guillaume II de Chalencon-Polignac et de Catherine de la Motte-Saint-Jean.

Guillaume de Chalencon est prévôt de la cathédrale du Puy.

En 1418, Guillaume III de Chalencon-Polignac succède à Élias de l'Estrange et devient évêque du Puy.



Mariage d'Albert II de Habsbourg avec Élisabeth de Luxembourg

Albert II de Habsbourg épouse le 28 octobre 1421 Élisabeth de Luxembourg (1409-1442), fille de Sigismond Ier de Luxembourg et de Barbara de Celye. Leurs enfants sont :


Henri II de Sassenage - château de Sassenage Bataille de Verneuil

Prise du château Ivry-la-Bataille

Siège du château d'Ivry par les Anglais

Bataille de Verneuil

Mort d'Henri II de Sassenage

Mort de Jean Stuart

Mort de Robert Stuart

Mort d'Archibald Douglas

Mort de James Douglas

Mort de Guillaume II de Narbonne Vicomte de Narbonne

Mort d'Hugues de Chalon

Mort de Guy Malet

Mort de Jean Rouhault

Jeanne II de Chalon Comtesse de Tonnerre

Jean II d'Alençon Prisonnier

Libération d'Antoine de Chabannes

Guillaume III de Narbonne Vicomte de Narbonne

Mort de Jean VIII d'Harcourt Comte d'Aumale

Mort de William Seton

Jean de Dunois Capitaine du Mont Saint-Michel

Un partisan du Dauphin prend par surprise le château Ivry-la-Bataille ce qui entraîne en réaction un siège anglais.

Les assiégés proposent de se rendre le 15 août 1424 si aucun secours ne leur parvient.

L'armée du Dauphin réunie à Châteaudun, se met en route pour les secourir.

Les éclaireurs ayant démontré la trop forte position anglaise, les Français décident de se détourner d'Ivry-la-Bataille.

Il leur parait alors opportun de prendre la ville proche de Verneuil-sur-Avre dans l'Eure.

Déguisant les archers écossais en archers anglais, ils occupent la ville.

Jean de Lancastre furieux marche sur Verneuil-sur-Avre.

Après avoir parlementé, les Franco-Écossais acceptent de livrer bataille le 17 août 1424 plutôt que de subir un siège.

11 000 Français et quelque 7 000 Écossais affrontent 14 000 Anglais.

Jean Poton de Xaintrailles combat à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Thomas Montaigu participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Jean V de Bueil sert lors de sa première bataille aux côtés de Jean II d'Alençon et sous Guillaume II de Narbonne.

Malgré sa jeunesse, Jean V de Bueil gagne le surnom de Fléau des Anglais.

Après de longues heures d'attente et d'observation, les archers anglais décident de provoquer les Français.

Cependant, ces derniers chargent avant que les archers aient pu se fixer sur leurs nouvelles positions, faisant voler en éclats l'aile droite anglaise.

Au même moment, sur la droite franco-écossaise, les archers écossais s'avancent et engagent un formidable duel d'archerie, 12 000 archers s'affrontant pendant près de 3/4 d'heure.

Et plus à droite, les mercenaires espagnols et lombards, contournant ce combat d'archers, s'attaquent aux bagages anglais et s'éloigne avec son butin.

Plutôt que de protéger ses valets, l'escorte des bagages anglais contre-attaque victorieusement l'aile gauche française.

Les Français battent en retraite tandis que les Anglais encerclent les Écossais et les massacrent.

John Stuart participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Sont tués :

Henri II de Sassenage institue Albert III de Sassenage, son frère cadet, et François III de Sassenage comme héritiers de la baronnie de Sassenage.

Jeanne II de Chalon devient Comtesse de Tonnerre.

Jean II d'Alençon et Antoine de Chabannes sont pris par les Anglais.

Le château Ivry-la-Bataille est finalement repris par les Anglais qui détruisent les parties supérieures.

Libéré, Antoine de Chabannes devient le page d'Étienne de Vignolles, puis de Charles Ier de Bourbon.

Guillaume II de Narbonne est le dernier vicomte de Narbonne de la maison de Lara. Guillaume II de Narbonne lègue sa vicomté à son demi-frère utérin Pierre de Linières, qui prend le nom de Guillaume III de Narbonne.

Après la mort de Guillaume II de Narbonne, Jean V de Bueil entre au service du mercenaire Étienne de Vignolles.

Jean VIII d'Harcourt meurt lors de cette bataille.

Il est inhumé à la Saussaie.

N'ayant pas d'héritier légitime, sa charge de capitaine du Mont Saint-Michel passe à Jean de Dunois, son cousin, époux de Marie d'Harcourt, fille de Jacques d'Harcourt et de Marguerite de Melun.



Naissance de Guillaume III de Saxe

Guillaume III de Saxe, dit le Courageux ou le Brave, naît à Meissen le 30 avril 1425, fils de Frédéric Ier de Saxe et de Catherine de Brunswick-Lunebourg.



Ernest Ier de Bavière-Munich et Guillaume III de Bavière-Munich héritiers d'une part des terres de Bavière-Straubing

En 1425, après l'extinction de la branche de Bavière-Straubing, Ernest Ier de Bavière-Munich et Guillaume III de Bavière-Munich obtiennent une part des terres ayant formées la Bavière-Straubing, dont la ville de Straubing elle-même.



Mort de Frédéric Ier de Saxe

Frédéric II de Saxe Électeur de Saxe et Comte palatin de Saxe

Frédéric Ier de Saxe meurt à Altenburg le 4 janvier 1428.

Frédéric II de Saxe, son fils, devient Électeur de Saxe et Comte palatin de Saxe.

Frédéric II de Saxe, Guillaume III de Saxe, Henri de Saxe et Sigismond de Saxe reprennent conjointement le gouvernement de la Saxe.



Fondation du couvent de Sainte-Claire au Puy

En 1432, sous l'épiscopat de Guillaume III de Chalencon-Polignac est fondé au Puy par Claude de Roussillon, veuve d'Armand, vicomte de Polignac,. le couvent de Sainte-Claire.



Paix avec les Hussites

En 1433, après plus de 15 années de guerres, Frédéric II de Saxe, Guillaume III de Saxe, Henri de Saxe et Sigismond de Saxe concluent enfin la paix avec les Hussites.



Mariage de Guillaume III de Bavière-Munich avec Marguerite de Clèves

Guillaume III de Bavière-Munich épouse Marguerite de Clèves, fille d' d'Adolphe Ier de Clèves et de Marie de Bourgogne. Leurs enfants sont :



Naissance d'Adolphe de Bavière-Munich

Adolphe de Bavière-Munich naît le 7 janvier 1434, fils de Guillaume III de Bavière-Munich et de Marguerite de Clèves.



Mort de Guillaume III de Bavière-Munich

Adolphe de Bavière-Munich Co-Duc de Bavière-Munich

Guillaume III de Bavière-Munich meurt le 12 septembre 1435.

Adolphe de Bavière-Munich succède à son père comme Co-Duc de Bavière-Munich.



Mort de Philippe IV de Lévis-Mirepoix Comte de Villars, Seigneur de Castelnau-de-Lévis

Mort de Philippe IV de Lévis

Philippe IV de Lévis-Mirepoix meurt en 1440.

Brémond de Lévis est institué par Philippe IV de Lévis-Mirepoix héritier de la terre de Mirebel.

En 1440, Brémond de Lévis conclut un traité d'alliance et d'amitié avec le seigneur de Chalencon et avec Guillaume III de Chalencon-Polignac, Évêque du Puy.



Mort de Guillaume III de Chalencon-Polignac

Guillaume III de Chalencon-Polignac meurt le 25 novembre 1443.



Traité d'Altenburg

Après le retrait d'Henri de Saxe et de Sigismond de Saxe comme corégents, Frédéric II de Saxe et Guillaume III de Saxe se partagent les territoires.

Le traité d'Altenburg en 1445 attribue :

Les mines doivent rester possession commune.



Mariage de Guillaume III de Saxe avec Anne d'Habsbourg

Guillaume III de Saxe épouse à Jena le 20 juin 1446 Anne d'Habsbourg. Leur enfant est :



Guerre de Saxe

Les désaccords sur l'application du partage entre Frédéric II de Saxe et Guillaume III de Saxe conduisent en 1446 à la Guerre fratricide de Saxe.



Mort de Ladislas Hunyadi

Mort de Ladislas Ier de Habsbourg

Anne de Habsbourg Duchesse de Luxembourg.

Le 16 mars 1457, les grands du royaume de Hongrie se soulèvent contre László ou Ladislas Hunyadi et le font décapiter.

Le parti de la famille Hunyadi se soulève.

En 1457, Martin Berruyer va au devant de l'ambassade envoyée par Ladislas Ier de Habsbourg à Charles VII de France pour demander la main de Madeleine de France, sa fille.

Mais Ladislas Ier de Habsbourg meurt à Prague le 23 novembre 1457.

Cette mort prématurée donne lieu à des rumeurs d'empoisonnement dont les hussites seraient à l'origine.

Ce n'est qu'au XXe siècle qu'on découvre scientifiquement qu'il est décédé de leucémie.

Frédéric III de Habsbourg lui succède dans ses domaines d'Autriche

Anne de Habsbourg, sa sœur, devient Duchesse de Luxembourg.

Guillaume III de Saxe, son époux, devient Duc de Luxembourg.



Traité d'Eger

Le traité d'Eger en 1459, signé par :

fixe la frontière entre la Bohême et Saxe sur le sommet des monts Métallifères et au milieu de l'Elbe.

Cette frontière subsiste en grande partie aujourd'hui et fait ainsi partie des frontières encore existantes les plus anciennes d'Europe.



Charles VII de France Duc de Luxembourg

Ne pouvant faire valoir leurs droits sur le Luxembourg, Anne de Habsbourg et Guillaume III de Saxe les cèdent à Charles VII de France, descendant de Bonne de Luxembourg.



Mort de Guillaume III de Coligny Seigneur de Coligny

Guillaume III de Coligny meurt en 1463.



Naissance de Guillaume II de Hesse

Guillaume II de Hesse ou Wilhelm II von Hessen naît le 29 avril 1469, fils de Louis III de Hesse (1438-1471) et de Mathilde de Wurtemberg.

Guillaume II de Hesse est surnommé le Milieu pour le distinguer de son frère Guillaume Ier de Hesse-Cassel dit "l'Aîné" et de son cousin Guillaume III de Hesse-Marbourg dit le Jeune.



Mariage de Philippe Ier du Palatinat avec Marguerite de Bavière-Landshut

Philippe Ier du Palatinat épouse le 21 février 1474 Marguerite de Bavière-Landshut, fille de Louis IX de Bavière. Leurs enfants sont :

Philippe Ier du Palatinat reçoit l'Oberpfalz : le district du Haut-Palatinat.


Guillaume VIII de Juliers

Mort de Gérard VII de Juliers Duc de Berg et de Juliers

Guillaume VIII de Juliers Duc de Berg et de Juliers et Comte de Ravensberg

Gérard VII de Juliers meurt le 19 août 1475.

Guillaume VIII de Juliers devient :



Mort de Guillaume III de Saxe

Guillaume III de Saxe meurt à Weimar le 17 septembre 1482.

La Thuringe retourne alors à l'électorat de Saxe.

Ernest Ier de Saxe et Albert III de Saxe deviennent Co-landgrave de Thuringe de 1482 à 1485.



Mort de Guillaume III de Hesse-Marbourg

Réunion du landgravat de Hesse-Marbourg et de celui de Hesse

Guillaume II de Hesse Landgrave de Hesse

Guillaume III de Hesse-Marbourg meurt en 1500.

Guillaume II de Hesse, son cousin, réunit le landgravat de Hesse-Marbourg à celui de la Hesse et devient Landgrave de Hesse.



Mariage de Pierre de Melun avec Hypolite de Montmorency-Bours

Pierre de Melun est veuf de Philippe-Christine de Lalaing.

Pierre de Melun épouse le 19 août 1586 Hypolite de Montmorency-Bours. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III de Melun

Guillaume III de Melun naît le 8 mars 1588, fils de Pierre de Melun et d'Hypolite de Montmorency-Bours.



Succession Pierre de Melun

Les enfants de Pierre de Melun :

revendiquent les biens de leur père dans les Pays-Bas espagnols,.

En 1602, Henri IV de France intervient en leur faveur auprès d'Albert VII de Habsbourg et d'Isabelle Claire Eugénie d'Espagne.

Les parties font un accord qui est approuvé par les souverains le 16 août en 1602.



Mariage de Guillaume III de Melun avec Marie Mencie de Witthem

Guillaume III de Melun (1588-1635), Prince d'Epinoy, épouse le 17 octobre 1612 Marie Mencie de Witthem (1581-1619), Marquise de Bergen-op-Zoom. Leur enfant est :



Mariage de Guillaume III de Melun avec Ernestine de Ligne-Arenberg

Guillaume III de Melun est veuf de Marie Mencie de Witthem.

Guillaume III de Melun (1588-1635), Prince d'Epinoy, épouse le 3 novembre 1615 Ernestine de Ligne-Arenberg (1589-1653). Leurs enfants sont :



Naissance d'Anne de Melun

Anne de Melun dite Mlle de Melun naît à Wiers en mars 1618, fille de Guillaume III de Melun et d'Ernestine de Ligne-Arenberg.



Naissance d'Ambroise de Melun

Ambroise de Melun naît le 18 novembre 1618, fils de Guillaume III de Melun, et d'Ernestine de Ligne-Arenberg.



Mort de Guillaume III de Melun Prince d'Epinoy, Marquis de Richebourg et de Roubaix, Vicomte de Gand et de Beaussart, Prince du Saint Empire

Guillaume III de Melun est Connétable et Sénéchal de Flandres, Grand bailli du Hainaut.

Guillaume III de Melun meurt à Saint-Quentin le 8 septembre 1635.

Il est inhumé aux Capucins de Saint-Quentin.



Mariage de Guillaume II d'Orange-Nassau avec Marie Henriette Stuart

Guillaume II d'Orange-Nassau (1626-1650) épouse à la Chapelle Royale à Whitehall Palace à Londres le 2 mai 1641 Marie Henriette Stuart. Leur enfant est :


Guillaume II d'Orange-Nassau encore jeune

Mariage de Guillaume II d'Orange-Nassau avec Marie Henriette Stuart

Guillaume II d'Orange-Nassau épouse dans la chapelle royale du palais de Whitehall à Londres le 2 mai 1641 Marie Henriette Stuart, fille de Charles Ier Stuart et d'Henriette-Marie de France. Leur enfant est :



Querelle entre la province de Hollande et de puissants négociants

Mort de Guillaume II d'Orange-Nassau

Naissance de Guillaume III d'Orange-Nassau

En 1650, Guillaume II d'Orange-Nassau est impliqué dans une querelle opposant la province de Hollande à de puissants négociants. Guillaume II d'Orange-Nassau s'oppose à la réduction des troupes de son armée se qui diminuerait son pouvoir. Il s'ensuit un grand nombre d'incarcération de membres de l'assemblée provinciale qui sont emprisonnés au château de Loevestein.

Guillaume II d'Orange-Nassau envoie son cousin Guillaume Frédéric de Nassau-Dietz à la tête d'une armée de 10 000 hommes afin de s'emparer d'Amsterdam par la force. Le mauvais temps empêche le déroulement de cette campagne.

Guillaume II d'Orange-Nassau se fait donner par les États généraux, à 4 voix contre 3, une autorité dictatoriale, mais il est bientôt obligé de la déposer suite au triomphe momentané du parti républicain.

Guillaume II d'Orange-Nassau meurt à La Haye le 6 novembre 1650 des suites de la variole, après 3 ans de règne.

La charge de stadhouder reste vacante, et les pouvoirs sont confiés à Johan de Witt, grand pensionnaire.

Guillaume III d'Orange-Nassau naît à La Haye le 14 novembre 1650, fils de Guillaume II d'Orange-Nassau et de Marie Henriette Stuart. Il naît 8 jours après le décès de son père.



Marie Henriette Stuart co-régente dans la régence de Guillaume III d'Orange-Nassau

Marie Henriette Stuart est co-régente dans la régence de Guillaume III d'Orange-Nassau, son fils, de 1651 à 1661.



Mariage de Frédéric-Guillaume II de Saxe-Altenbourg avec Madeleine-Sybille de Saxe

Frédéric-Guillaume II de Saxe-Altenbourg est veuf de Sophie-Élisabeth de Brandebourg

Frédéric-Guillaume II de Saxe-Altenbourg épouse en 1652 Madeleine-Sybille de Saxe (morte en 1668), fille de Jean-Georges Ier de Saxe et de Madeleine-Sybille de Prusse. Leurs enfants sont :



Mort de Frédéric-Guillaume III de Saxe-Altenbourg

Réunion du duché de Saxe-Gotha et de la Saxe-Altenbourg

Frédéric-Guillaume III de Saxe-Altenbourg meurt .

Ernest Ier de Saxe-Gotha accroit son duché de la Saxe-Altenbourg en 1672, formant dès lors le duché de Saxe-Gotha-Altenbourg.


Guillaume III d'Orange-Nassau

Guillaume III d'Orange-Nassau Stathouder de Hollande et de Zélande

Mort de Johan de Witt et Cornélius de Witt

Le 28 juin 1672, Guillaume III d'Orange-Nassau est nommé au poste de stathouder des Pays-Bas et capitaine général des forces s'opposant à l'invasion par la France dans le cadre de la Guerre de Hollande et de la Troisième Guerre anglo-néerlandaise.

Guillaume III d'Orange-Nassau est nommé :

Johan de Witt, Grand-pensionnaire chef de la diplomatie hollandaise, et Cornélius de Witt, son frère, meurent à La Haye le 20 août 1672 assassinés par les Orangistes.

Guillaume III d'Orange-Nassau devient le seul chef des Hollandais. Il sera l'adversaire le plus acharné de Louis XIV pendant près de 30 ans.



François-Henri de Montmorency-Bouteville Gouverneur de Hollande

Bataille de Woerden

Les français devant La Haye

Les Provinces-Unies sont attaquées par la France en 1672.

François-Henri de Montmorency-Bouteville est nommé Gouverneur de Hollande.

François-Henri de Montmorency-Bouteville défait Guillaume III d'Orange-Nassau à Woerden. Il ravage la Hollande.

En décembre 1672 profitant du gel, les français sont devant La Haye qui n'est sauvée que par un dégel soudain.



Annexion de la principauté d'Orange

En 1673, Louis XIV annexe la principauté dans le cadre des guerres menées contre le stadhouder Guillaume III d'Orange-Nassau.



Bataille de Seneffe

Durant la guerre de Hollande, Guillaume III d'Orange-Nassau, à la tête d'une armée austro-hispano-hollandaise, mène ses troupes à travers le sud des Pays-Bas espagnols vers le nord de la France.

L'armée française est placée sous le commandement de Louis II de Bourbon-Condé.

Pendant 5 semaines, les deux armées manœuvrent sans s'affronter.

Le 10 août 1674, Guillaume III d'Orange-Nassau se dirige vers Paris afin de forcer l'ennemi au combat.

Le 11 août 1674, Louis II de Bourbon-Condé envoie un détachement d'environ 500 cavaliers pour occuper l'avant-garde hollandaise près du village de Seneffe ou Senef, bloquant ainsi la progression de Guillaume III d'Orange-Nassau.

Avec les 45 000 hommes dont il dispose, Louis II de Bourbon-Condé tente ensuite d'encercler les 60 000 Hollandais.

Les cavaliers parviennent à distraire l'armée hollandaise mais la manœuvre d'encerclement échoue.

Henri-Louis d'Aloigny, Jacques Éléonor Rouxel et Camille d'Hostun participent à cette bataille.

Le succès des différentes charges que Victor-Maurice de Broglie fait à la tête de ses troupes lui valent les éloges de Louis II de Bourbon-Condé

Victor-Maurice de Broglie se voit octroyer une compagnie de gendarmes bourguignons comme Capitaine-Lieutenant le 24 août 1674.

Après plus de 10 heures de combat, les 2 armées se retirent, laissant sur le champ de bataille :

Les 2 parties revendiquent la victoire mais, vu les pertes lourdes, il est difficile de désigner un vainqueur.

Pensant les Français affaiblis, Don Juan Domingo Zuniga y Fonseca, Comte de Monterey et gouverneur des Pays-Bas espagnols, tente de reprendre Audenarde.

Mais Louis II de Bourbon-Condé parvient à tenir ses troupes en échec.



Prises de Condé-sur-l'Escaut, de Bouchain

En 1676, Louis XIV continue sa lutte contre le Saint Empire, l'Espagne et la Hollande.

En avril 1676, le roi arrive en Flandre pour assister en personne à la guerre.

Le siège de Condé-sur-l'Escaut est dirigé par Sébastien Le Prestre.

Condé-sur-l'Escaut est prise le 26 avril 1676

Victor-Maurice de Broglie s'y distingue particulièrement, à la tête de ses chevau-légers.

Yves de Tourzel d'Alègre participe à ce siège.

Bouchain assiégé et prise le 12 mai 1676.

Aire tomba le 31 juillet 1676.

La ville de Maastricht est assiégée par Guillaume III d'Orange-Nassau, prince d'Orange.

Elle résiste pendant 51 jours et les Hollandais sont forcés de se retirer.

Léonor Marie du Maine participe au Siège de Maastricht.

Victor-Maurice de Broglie est chargé de secourir Maastricht.

Victor-Maurice de Broglie met l'ennemi en déroute et force Guillaume III d'Orange-Nassau à lever le siège le 27 aout 1676.


Bataille d'Agosta - par Ambroise Louis Garneray

Louis Victor de Rochechouart Vice-roi de Sicile

Bataille d'Agosta

Mort de Michiel Adriaenszoon de Ruyter

Bataille de Palerme

Louis Victor de Rochechouart est nommé vice-roi de Sicile.

Louis Victor de Rochechouart confie le commandement de ses navires à Abraham Duquesne et Anne Hilarion de Costentin.

Selon Gerard Brandt, le premier biographe de Michiel Adriaenszoon de Ruyter, Guillaume III d'Orange-Nassau considère Michiel Adriaenszoon de Ruyter comme son ennemi et charge le vieil amiral d'une mission quasi impossible.

Abraham Duquesne et Anne Hilarion de Costentin battent les Hollandais à la bataille d'Agosta près de Messine le 22 avril 1676.

Philippe Ier Le Valois de Villette combat sous les ordres d'Abraham Duquesne, protestant comme-lui.

Michiel Adriaenszoon de Ruyter est mortellement blessé et décèdera quelques jours plus tard.

Quand le bâtiment amiral De Eendracht, avec le corps de Ruyter, passe devant la côte française Louis XIV donne l'ordre de rendre hommage à l'amiral.

Michiel Adriaenszoon de Ruyter est inhumé dans la Nieuwe Kerk (nouvelle église) d'Amsterdam.

Les États généraux font construire un monument en marbre blanc à la place de l'autel.

L'escadre hispano-hollandaise se réfugie dans le port de Palerme.

Le plan d'attaque d'Anne Hilarion de Costentin permet la victoire de l'escadre commandée par Abraham Duquesne à Palerme sur l'escadre hispano-hollandaise le 2 juin 1676

Philippe Ier Le Valois de Villette est au combat de Palerme.

Trois vaisseaux hollandais sont détruits.

Louis Victor de Rochechouart déclare à la population locale que le Roi Soleil n'a rien de plus à cœur que le triomphe des victimes contre leurs oppresseurs et qu'il s'engage à les prendre définitivement sous sa puissante et amicale protection.



Bataille de la Peene

Le 5 avril 1677, les armées de la coalition néerlandaise et espagnole, dirigées par Guillaume III d'Orange-Nassau., sont à Ypres.

Les Français partent à leur rencontre.

La bataille a lieu les 10 et 11 avril 1677 dans la vallée de la Peene, entre les villages de Noordpeene, Zuytpeene et Bavinchove.

Jeune mousquetaire, Charles François de Vintimille perd un bras lors de cette bataille et passe dans la Marine royale comme capitaine des galères.

César III Auguste de Choiseul participe à cette bataille.

Philippe Ier d'Orléans remporte cette bataille.

Ses troupes et les parisiens l'acclament.

Ses armées sont à nouveau devant Saint-Omer le 14 avril 1677.

Mal informés, espérant des renforts - qui bien sûr ne viendront pas, les Audomarois résistent encore 6 jours !

Finalement, le 20 avril 1677, la ville de Sait-Omer tombe.

À partir de ce jour, par jalousie ou par précaution, Louis XIV enlève à Philippe Ier d'Orléans, son frère, tout commandement militaire majeur.

Cette bataille de la Peene sera donc son seul fait d'armes.



Mariage de Guillaume III d'Orange-Nassau avec Marie II d'Angleterre

Liaison de Guillaume III d'Orange-Nassau avec Elizabeth Villiers

Charles II Stuart est opposé à une alliance avec un souverain hollandais et souhaite que Marie II d'Angleterre épouse l'héritier du Trône de France, le dauphin Louis.

Mais, sous la pression du Parlement et parce qu'une alliance avec une France catholique n'est pas politiquement favorable, Charles II consent au mariage avec Guillaume III, croyant ainsi augmenter sa cote de popularité parmi les populations protestantes du pays.

Guillaume III d'Orange-Nassau épouse à Londres le 4 novembre 1677 Marie II d'Angleterre.

Ils sont cousins germains.

On rapporte qu'elle pleurait durant la cérémonie.

Marie part vivre aux Pays-Bas avec son mari.

Leurs 3 enfants, nés dans les premières années de leur union sont tous morts à la naissance.

Marie II d'Angleterre devient assez populaire parmi les Hollandais, mais elle n'a pas la vie facile : son mari l'ignore et la maltraite.

Guillaume III d'Orange-Nassau a une liaison assez longue avec Elizabeth Villiers, une des dames de chambre de Marie II d'Angleterre.


Le Traité de Nimègue par Henri Gascard Conquêtes de Louis XIV de France sur l'Espagne et l'Empire

Traité de Nimègue

Fin de la troisième guerre de Hollande

En 1678, Joseph de Montclar mit un terme à la campagne d'Alsace en tenant les positions d'Illkirch et Graffenstaden.

En juillet 1678, François de Créquy bat Frédéric Guillaume Ier le Grand, Électeur de Brandebourg.

Charles Colbert de Croissy est l'un des plénipotentiaires du traité de Nimègue.

Simon Arnauld d'Andilly négocie ce traité.

Les bourgeois et commerçants flamands ont hâte de reprendre le commerce avec la France et se méfient du pouvoir de Guillaume III d'Orange-Nassau.

Le traité de Nimègue (actuels Pays-Bas) est signé le 10 août 1678 entre les Provinces-Unies et la France.

Il met fin à la guerre de Hollande.

Louis XIV se débarrasse des enclaves en territoires étrangers et rend :

Saint-Amour est démantelée

L'Espagne cède à la France :

Au total, la frontière du Nord de la France est lissée, et comprend moins d'enclaves.

Le traité marque la fin de la Décapole et de la relative autonomie alsacienne.

Et la Franche-Comté relie la France à la Haute-Alsace (traité du 17 septembre 1678).

En mer des Caraïbes les Français étendent leurs possessions :

Jean-Baptiste Antoine Colbert accompagne Louis XIV en Lorraine et devant Ypres en 1678.



Bataille de Saint-Denis

François-Henri de Montmorency-Bouteville défait Guillaume III d'Orange-Nassau à Saint-Denis, près de Mons, le 14 août 1678, combat inutile puisque gagné au lendemain de la signature du traité de Nimègue.

La réputation de François-Henri de Montmorency-Bouteville est au plus haut, au point de faire des envieux.

Nicolas Chalon du Blé participe à ce combat.


Jacques II Stuart Jacques II Stuart - en 1680

Mort de Charles II Stuart

Jacques II Stuart Roi d'Angleterre et d'Écosse

Louis de Duras est présent au chevet du lit de mort de Charles II Stuart.

Charles II Stuart meurt à Whitehall le 6 février 1685.

Malgré plusieurs grossesses, la dernière en 1669, Catherine Henriette de Bragance ne met au monde aucun héritier en vie.

Charles II Stuart a des enfants de ses nombreuses maîtresses.

Mais il insiste pour que sa femme soit traitée avec respect, et refuse de divorcer.

Jacques II Stuart, son frère, devient Roi d'Angleterre sous le nom de Jacques II et d'Écosse sous le nom de Jacques VII.

Jacques II Stuart est sacré en l'abbaye de Westminster le 23 avril 1685, sans toutefois prêter serment envers la couronne d'Écosse.

Catherine Henriette de Bragance reste en Angleterre sous le règne de Jacques II Stuart

Jacques II Stuart se convertit au catholicisme mais n'est imité ni par Marie II d'Angleterre ni par Anne Ire de Grande-Bretagne les deux filles survivantes de son premier mariage.

Guillaume III d'Orange-Nassau semble avoir refusé d'assister au couronnement de Jacques II, parce que Georges de Danemark, en tant que membre de la plus ancienne famille royale d'Europe, passerait avant lui, Stadhouder élu d'une république.

L'antipapisme est à son maximum, et les membres des religions dissidentes : les presbytériens, les indépendants (de nos jours baptistes et quakers), sont parmi ceux qui se rebellent.

Cependant Jacques II est toléré en raison du protestantisme de son héritière Marie II d'Angleterre.



Liberté de culte aux catholiques et aux dissidents en Angleterre

En 1687, Jacques II Stuart ordonne qu'une déclaration d'indulgence, accordant la liberté de culte aux catholiques et aux dissidents, soit lue dans toutes les églises.

Mécontents, plusieurs politiciens et nobles protestants se mettent à négocier avec Guillaume III dès 1687.


Jean-Louis d'Elderen

Mort de Maximilien-Henri de Bavière

Jean-Louis d'Elderen Prince-évêque de Liège et Prince-Électeur archevêque de Cologne

Guerre de la ligue d'Augsbourg ou Guerre de Neuf Ans

Maximilien-Henri de Bavière meurt à Bonn le 5 juin 1688.

Deux candidats sont en lice pour la succession :

Confronté à la colère des princes allemands qui ne peuvent admettre que Guillaume-Egon de Fürstenberg, un agent de la France, devienne prince-électeur, le pape Innocent XI oppose son veto, choisit le candidat impérial et nomme à Joseph-Clément de Bavière.

Joseph-Clément de Bavière est trop jeune.

Jean-Louis d'Elderen, suffisamment âgé pour ne pas occuper trop longtemps cette position prestigieuse dans l'Empire se voit confier le siège de Prince-Électeur archevêque de Cologne.

C'est le point de départ de la guerre de la ligue d'Augsbourg, également appelée guerre de Neuf Ans, qui durera de 1688 à 1697.

Cette guerre est connue en Allemagne sous le nom de guerre d'Orléans.

La ligue d'Augsbourg, en Bavière, est une coalition formée le 9 juillet 1688 par :

Le chef suprême de la ligue est Guillaume III d'Orange-Nassau.

Ces pays déclaré la guerre à la France à laquelle le Danemark et l'empire ottoman apportent leur soutien.

En septembre 1688 l'électeur Palatin et le duc de Holstein-Gothorp rejoignent la ligue.

François-Henri de Montmorency-Bouteville retrouve grâce aux yeux du roi. Louis XIV et François Michel Le Tellier estiment qu'il est le seul à pouvoir faire face Guillaume III d'Orange-Nassau, et lui donne le commandement de l'armée de Flandre.

Rétabli, Charles V de Lorraine reçoit un commandement lors de cette Guerre.

Nicolas Auguste de La Baume fait les campagnes d'Allemagne et de Flandres sous les ordres de Louis le Grand Dauphin.



Glorieuse Révolution en Angleterre

Naissance de Jacques François Édouard Stuart

Débarquement de Guillaume III d'Orange-Nassau et de Marie II d'Angleterre

Fuite de Jacques II Stuart

La Glorieuse Révolution d'Angleterre (en anglais Glorious Revolution ou Bloodless Revolution), aussi appelée Seconde Révolution anglaise dure de 1688 à 1689. Elle instaure une monarchie constitutionnelle et parlementaire à la place du gouvernement autocratique des Stuarts.

Jacques François Édouard Stuart, dit le chevalier de Saint-George, naît au palais Saint-Jacques à Londres le 20 juin 1688, fils de Jacques II Stuart et de Marie Béatrix Éléonore de Modène. Il est Prince de Galles. La naissance d'un héritier mâle repousse Marie II d'Angleterre dans la ligne de succession et achève d'aliéner à Jacques II Stuart la sympathie d'une partie de ses sujets qui craignent que le garçon reçoive une éducation catholique.

Mais le souvenir encore frais de la guerre civile, assorti d'un certain loyalisme, dissuadent tout mouvement violent.

Bien qu'il n'y eût aucune preuve, certains estiment que ce fils a été apporté comme substitut de l'enfant mort-né. Mais Marie Béatrix Éléonore de Modène, la mère, proclame publiquement la légitimité du garçon.

L'opposition protestante se tourne donc d'abord vers Anne Ire de Grande-Bretagne et Georges de Danemark. Mais le 30 juin 1688, les Sept Immortels (en anglais Immortal Seven), une conspiration puissante de grands seigneurs, invite secrètement Guillaume III d'Orange-Nassau, résidant aux Pays-Bas avec Marie II d'Angleterre, à se rendre en Angleterre accompagné d'une armée.

Au départ, Guillaume était un peu réticent, jaloux de la position de sa femme, craignant qu'elle ne devienne plus puissante que lui. Marie expliqua alors à son mari qu'elle n'aspirait à aucun pouvoir politique. Il rend ses intentions officielles et publiques en septembre 1688.

Ils débarquent avec une petite armée anglo-hollandaise le 5 novembre 1688, à Brixham (Torbay) dans le Devon.

Charles Talbot, chambellan de Jacques II Stuart, désapprouvant sa politique, quitte son service, et favorise l'entreprise de Guillaume III d'Orange-Nassau.

Élu du parti Whig, Robert Harley combat aux côtés de Guillaume III d'Orange-Nassau.

Sidney Godolphin est membre du Conseil des cinq nommés par Jacques II Stuart pour le représenter à Londres, quand il rejoint l'armée, après le débarquement de Guillaume III d'Orange-Nassau.

Avec Halifax et Nottingham, Sidney Godolphin est bientôt nommé commissaire pour négocier avec Guillaume III d'Orange-Nassau.

La confiance des Anglais envers Jacques II Stuart est si ténue qu'ils ne tentent rien pour le sauver.

Anne Ire de Grande-Bretagne et Georges de Danemark approuve le renversement de Jacques II Stuart.

Georges de Danemark est alors le chef nominal du Lord High Admiral's Regiment qui sera dissout l'année suivante. Le régiment de Hollande prendra sa place comme 3e régiment d'infanterie, avec le prince George comme colonel honoraire.

Pris de panique, Jacques II Stuart fuit sans combattre.

Jacques II Stuart est arrêté dans le Kent, le 11 décembre 1688

Une seconde tentative, le 23 décembre 1688, réussit. Jacques II Stuart trouve refuge, avec son épouse et leur fils, auprès de son cousin germain Louis XIV, comme nombre de ses partisans (les Jacobites).

Antonin Nompar de Caumont ramène à Saint-Germain-en-Laye la famille de Jacques II Stuart. Il est alors décoré de l'ordre de la Jarretière.

Marie II d'Angleterre est troublée par les circonstances de la déposition de son père, mais Guillaume III d'Orange-Nassau lui ordonne de paraître joyeuse à leur arrivée triomphante à Londres le 28 décembre 1688.

En conséquence, on lui reproche d'être indifférente à la situation de son père qui écrit une diatribe critiquant sa déloyauté. Elle en est profondément affectée.

John Churchill abandonne Jacques II Stuart. Le nouveau roi Guillaume III d'Orange-Nassau le maintient à l'écart.


Marie II d'Angleterre Reine d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse

Déposition de Jacques II Stuart comme Roi d'Angleterre et d'Écosse

Marie II d'Angleterre Reine d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse

Guillaume III d'Orange-Nassau Roi d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse

En janvier 1689, Guillaume III d'Orange-Nassau, en accord avec le Parlement, fait réunir une Convention (en anglais Convention Parliament).

Guillaume III d'Orange-Nassau fait valoir que la fuite du roi équivaut à une abdication.

Guillaume III d'Orange-Nassau est inquiet de son statut. Guillaume souhaite régner en tant que roi, plutôt que d'être restreint au rôle de Prince consort.

Le parlement n'offre pas la Couronne à Jacques François Édouard Stuart, l'aîné des fils de Jacques, qui aurait été l'héritier présomptif en circonstances normales. L'intention du Parlement est de donner le trône à Marie II d'Angleterre, mais, restant loyale vis-à-vis de son époux, elle décline l'offre, nerveuse à l'idée de gouverner seule.

Guillaume exige alors de rester Roi même après la mort de sa femme.

Le 13 février 1689, le parlement:

Le seul et plein exercice du pouvoir royal est seulement en la personne du Prince d'Orange et exécuté par lui aux noms dudit Prince et de la Princesse durant leur vie conjointe.

En temps normal, il revient à William Sancroft, l'archevêque de Cantorbéry de réaliser le couronnement, mais il refuse de reconnaître la destitution de Jacques II Stuart.

C'est donc Henry Compton, Évêque de Londres, qui couronne Guillaume III d'Orange-Nassau et Marie II d'Angleterre en l'abbaye de Westminster, le 11 avril 1689.

Le jour du couronnement, la Convention des États d'Écosse, plus divisée que le Parlement anglais, déclare finalement que Jacques II Stuart n'est plus le souverain de l'Écosse.

Guillaume III d'Orange-Nassau et Marie II d'Angleterre se voient offrir la Couronne d'Écosse, qu'ils acceptent le 11 mai 1689.

En pratique, lors de la première partie de leur règne, Marie II d'Angleterre agit comme une administratrice et Guillaume III d'Orange-Nassau comme commandant d'opérations. Elle gouverne simplement le royaume lorsque son mari parte guerroyer à l'étranger.

Sidney Godolphin n'obtient que le troisième siège au Conseil du Trésor, il est cependant aux commandes des affaires.

Guillaume III d'Orange-Nassau nomme Charles Talbot dès 1689 son principal ministre,

La méfiance de Guillaume III d'Orange-Nassau envers Georges de Danemark est surmontée durant la révolution de 1688-89, mais elle envenimera leurs relations pendant la suite du règne.

Catherine Henriette de Bragance retourne au Portugal sous le règne de Guillaume III et de Marie II.

Louis XIV accueilli Jacques II Stuart et sa cour au château de St Germain en Laye.


Bataille de la baie de Bantry Bataille de la baie de Bantry

Bataille navale de la baie de Bantry

Débarquement en Irlande de Jacques II Stuart

Pour contrer la Ligue d'Augsbourg, Louis XIV envoie un corps expéditionnaire en Irlande pour aider Jacques II Stuart à reconquérir le trône et ainsi déplacer la guerre en Angleterre.

Antonin Nompar de Caumont commande cette expédition.

La flotte française, commandée par François-Louis Rousselet, part de Brest le 6 mai 1689 et amène en Irlande le corps expéditionnaire de 8 000 hommes.

Charles-Auguste de Goyon-Matignon prend part à cette expédition.

La flotte anglaise de l'amiral Herbert navigue près des côtes irlandaises pour l'intercepter.

Le 11 mai 1689, la flotte française bat la flotte anglaise dans la baie de Bantry.

L'armée franco-jacobite peut ainsi débarquer et commencer l'expédition d'Irlande.

Capitaine du HMS Edgar, Cloudesley Shovell est présent lors de cette combat.

À l'issue de la bataille, Cloudesley Shovell et le capitaine John Ashby sont fait chevaliers par Guillaume III d'Orange-Nassau.

François de Bricqueville prend part au combat à Bantry.



Déclaration des droits

En décembre 1689, le parlement vote l'un des plus importants textes constitutionnels de l'histoire de l'Angleterre, la Déclaration des droits (en anglais Bill of Rights).

En contrepartie de leur avènement, Marie II d'Angleterre et Guillaume III d'Orange-Nassau contresignent cette Déclaration.

Cette Déclaration confirme bien des dispositions du précédent Habeas corpus et inscrit dans la loi les acquis du Commonwealth d'Angleterre et du règne de Charles II Stuart.

Elle établit des restrictions sur les prérogatives du souverain qui ne peut:

La Déclaration interdit l'accession au trône d'un catholique.

Après la mort de l'un des membres du couple royal, il est convenu que l'autre règnera seul.

La lignée de succession au trône est ainsi établie :



Exil d'Henri de Massue

En 1690, Henri de Massue prend l'exil avec ses collaborateurs huguenots, et entre au service de Guillaume III d'Orange-Nassau comme major-général, renonçant à ses terres en France.



Arrestation d'Henry Hyde

À partir de 1690, Guillaume III d'Orange-Nassau laisse régulièrement le trône anglais vacant, combattant notamment les jacobites en Irlande, laissant le pouvoir à Marie II d'Angleterre seule.

Marie II d'Angleterre se révèle être une dirigeante intransigeante lorsque son propre oncle, Henry Hyde, 2e Comte de Clarendon, est arrêté, conspirant afin de rétablir Jacques II Stuart sur le trône.


Bataille de la Boyne – par Jan Wyck - vers 1693

Bataille de la Boyne

Mort d'Armand-Frédéric de Schomberg

En 1690, Cloudesley Shovell transporte Guillaume III d'Orange-Nassau à travers le Canal Saint-George jusqu'en Irlande.

En 1690, la bataille de la Boyne (en irlandais Cath na Bóinne) se déroule près de la ville de Drogheda sur les bords de la rivière Boyne.

Elle oppose :

Jacques II Stuart et Guillaume III d'Orange-Nassau sont rivaux pour les trônes d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande.

La bataille est remportée par Guillaume III d'Orange-Nassau.

Armand-Frédéric de Schomberg meurt le 1er ou le 11 juillet 1690.

Il est inhumé à Dublin

Jacques II Stuart doit s'exiler définitivement en France.

Les soldats de Jacques II Stuart s'exilent avec lui, pour la plupart en France, mais aussi en Espagne, quelques-uns vont offrir leurs services de mercenaires dans d'autres pays européens.

En France, ils sont assez nombreux pour constituer des régiments irlandais au service de Louis XIV et constituer la Brigade irlandaise. Ces soldats exilés sont particulièrement valeureux, car ils défendent une cause perdue. On les avait surnommés les Wild geese (Oies sauvages en français).

Les espoirs de la population irlandaise catholique de s'émanciper de la tutelle anglaise s'éteint lors de cette bataille qui est une victoire décisive à l'avantage des Irlandais protestants.

De nos jours, en Irlande du Nord, les Orangistes commémorent encore le souvenir de cette bataille par des défilés qui passent par les quartiers catholiques. Ces marches orangistes sont considérées comme des provocations par les catholiques et alimentent les conflits permanents du XXe siècle entre Irlandais du nord.

François-Louis Rousselet ramène d'Irlande les troupes françaises avec 18 000 Irlandais.


Bataille de Leuze par Joseph Parrocel

Bataille de Leuze

Dans le cadre de la guerre de la ligue d'Augsbourg, persuadé que la campagne de 1691 est terminée, Guillaume III d'Orange-Nassau, a regagné l'Angleterre, et Georges Frédérick de Waldeck prépare ses quartiers d'hiver.

François-Henri de Montmorency-Bouteville, qui se trouve à proximité de Tournai, envoie Marsilly en reconnaissance.

Celui-ci lui apprend que le corps principal de l'armée alliée est en train de s'éloigner, ne laissant qu'une arrière-garde de cavalerie à Leuze (aujourd'hui Leuze-en-Hainaut).

François-Henri de Montmorency-Bouteville agit immédiatement. Il envoie un détachement suivre les mouvements du corps principal.

Avec les escadrons de Claude Louis Hector de Villars et de Marsilly, François-Henri de Montmorency-Bouteville attaque sans avertissement le 18 septembre 1691.

N'utilisant que leurs épées, les cavaliers français chargent la cavalerie alliée pourtant bien supérieure en nombre mais qui, par manque d'espace, ne peut se déployer.

Au cœur de l'action, François-Henri de Montmorency-Bouteville doit défendre chèrement sa personne.

Antoine V de Gramont combat Leuze.

La bataille ne dure que 2 heures et se termine par une victoire des Français. La cavalerie alliée ne doit son salut qu'a l'intervention de renforts envoyés par Waldeck.



John Churchill Prisonnier

En 1692, Marie II d'Angleterre écarte et emprisonne l'influent John Churchill, premier Duc de Marlborough, qui conspire afin de rétablir Jacques II Stuart sur le trône.

Cette décision fait baisser sa popularité et complique les relations qu'elle entretient avec sa sœur Anne Ire de Grande-Bretagne.

Guillaume III d'Orange-Nassau en a terminé des attaques des jacobites vers 1692, mais continue à s'absenter à l'étranger, dans le seul but de faire la guerre à Louis XIV. D'une manière générale, il ne séjourne plus en Angleterre que durant la belle saison.


Bataille de Steinkerque

Bataille de Steinkerque

Mort de Louis-Christophe Gigault

Après la prise de Namur par les Français, ceux-ci établissent une forte position défensive.

Le 2 août 1692, François-Henri de Montmorency-Bouteville, commandant de l'armée des Flandres, apprend par un espion que les Coalisés feront grand fourrage le lendemain, sur la droite française, et s'attend donc à une belle journée calme.

Pourtant, le Comte de Tracy découvre que l'ennemi se livre à de considérables mouvements de troupes et avertit son supérieur.

Guillaume III d'Orange-Nassau commandant en chef des alliés de la Ligue d'Augsbourg (majoritairement des anglo-hollandais) décident de lancer une attaque surprise à l'aube du 3 août 1692.

Le 3 août 1692 au matin, l'attaque de l'avant-garde alliée surprend complètement les Français mais leur armée principale perd beaucoup de temps durant sa marche. Les Français ont le temps d'organiser une ligne de défense efficace quand débute l'attaque principale, aux alentours de midi.

Les premières lignes françaises perdent du terrain mais une extrême confusion règne dans l'armée alliée avec notamment la cavalerie hollandaise qui gêne la progression de l'infanterie anglaise.

Pris de court, François-Henri de Montmorency-Bouteville ordonne à ses brigades de se ranger en ligne dès que possible, et masse son infanterie en un pâté de 5 rangs.

La cavalerie est déployée derrière l'infanterie, et sur les ailes afin de couvrir les flancs.

François-Henri de Montmorency-Bouteville donne l'ordre de contre-attaquer et, après de rudes combats, les alliés sont repoussés.

À 9 heures, l'ennemi débouche entre Rebecq et le Petit-Enghien, au nord de Steinkerque.

Steinkerque est aujourd'hui devenue Steenkerque en Belgique wallonne.

Mais le terrain très accidenté entrave leur avance.

Il faudra une heure pour que les coalisés soient au contact, ce qui ôte quelque peu l'effet de surprise.

Les Coalisés portent leurs coups sur l'aile droite des troupes françaises, mais toute cohésion tactique est illusoire en un lieu si peu commode.

Par fraction séparée, toutes les lignes françaises prendront part à l'action.

Par ailleurs, au cours de l'engagement, les piquiers abandonnent leurs armes obsolètes pour ramasser les fusils de l'ennemi.

Enfin, Louis François de Boufflers arrive d'Enghien à marche forcée avec ses dragons, il charge la cavalerie ennemie.

Voyant que les pertes subies par son infanterie sont sévères et que la bataille est en train de lui échapper, Guillaume III d'Orange-Nassau donne l'ordre de la retraite.

Il a perdu 10 000 soldats et 9 drapeaux qui iront décorer la nef de Notre-Dame, et 10 canons.

Les Français, ayant également souffert de lourdes pertes, ne sont pas en état de poursuivre leurs adversaires.

François-Louis de Bourbon-Conti y a 2 chevaux tués sous lui.

Un coup de feu casse le bras d'Yves de Tourzel d'Alègre.

Charles-Eugène de Lévis s'illustre lors de cette bataille.

Louis d'Aubusson participe à cette bataille.

Louis-Christophe Gigault meurt lors de cette bataille.

Jean-Jules-Armand Colbert participe à ce combat où il est blessé.

César III Auguste de Choiseul commande la Maison du roi lors de cette bataille.



Bataille de Neerwinden

Mort de Patrick Sarsfield

Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, la bataille de Neerwinden ou de Landen se déroule le 29 juillet 1693 entre :

L'armée française se compose de 190 escadrons de cavalerie, 90 bataillons d'infanterie et 2 régiments d'artillerie, soit 75 000 hommes.

Les forces alliées se composent de 142 escadrons de cavalerie et de 64 bataillons d'infanterie dont au moins 2 bataillons espagnols provenant des Tercios de Zúñiga et Mancheño, soit 50 000 hommes.

Guillaume III d'Orange-Nassau est installé sur une bonne position défensive et décide d'attendre l'attaque française qui porte d'abord sur le centre l'obligeant à dégarnir ses flancs.

Puis les français débordent les ailes et provoquent la déroute mais ils ne suivent pas car leurs pertes sont lourdes avec 9 000 morts. Les alliés perdent 18 000 hommes.

Au cours de cette bataille Guillaume III d'Orange-Nassau, furieux que les Français ne reculent pas face au feu des forces alliés, s'écrie : Oh ! l'insolente nation !

François-Louis de Bourbon-Conti est blessé d'un coup de sabre avant d'abattre son agresseur.

Louis d'Aubusson participe à cette bataille.

Charles-Eugène de Lévis s'illustre lors de cette bataille.

Claude François Bidal marche à la tête des dragons, attaque 3 le retranchement des ennemis près du village, les force à la dernière attaque.

Claude François Bidal a l'épaule cassée.

Patrick Sarsfield, exilé irlandais, chef de la Brigade irlandaise, commande l'aile gauche de l'armée française. Il est mortellement blessé durant cette bataille et mourra à Huy quelques jours plus tard.

Henri d'Harcourt-Beuvron contribue par sa jonction avec François-Henri de Montmorency-Bouteville à la victoire.

Henri de Massue prend part à cette bataille pour Guillaume III d'Orange-Nassau où il est blessé.

Henri de Massue s'échappe par ruse en parlant français.

François-Henri de Montmorency-Bouteville est surnommé le Tapissier de Notre-Dame en raison du grand nombre de drapeaux ennemis, qu'il prend sur les champs de bataille et que l'on suspend dans le cœur de la cathédrale.

François-Henri de Montmorency-Bouteville est reçu partout avec enthousiasme à Paris, sauf par Louis XIV, qui ne voit en lui qu'un parent et disciple d'Henri Jules de Bourbon-Condé.

Revenu à la cour, auréolé de prestige militaire, François-Louis de Bourbon-Conti s'insinue dans les bonnes grâces de Louis le Grand Dauphin, ce qui achève de lui aliéner Louis XIV.



Préparation d'un raid sur Saint-Malo

Pour mettre un terme à aux attaques des corsaires malouins, une opération est imaginée par les Anglais avec pour objectif de détruire Saint-Malo.

Pendant 2 ans, des ouvriers maintenus au secret dans la Tour de Londres travaillent à la conception d'une nef mystérieuse sous les ordres de Guillaume III d'Orange-Nassau.

Cette machine infernale :

Pour mieux s'approcher des côtes, elle ne cale que 7 pieds.

Ses voiles sont noires.

Maçonné en dedans, le navire est chargé de barils de poudre, de poix, de soufre, et de 350 carcasses contenant des boulets, des chaînes, des grenades, des canons de pistolets chargés, des toiles goudronnées, de paille hachée et de mitraille...


Coupe du brûlot anglais lancé sur Saint-Malo

Raid sur Saint-Malo

Le 26 novembre 1693, une flotte anglo-hollandaise de 30 à 40 voiles apparaît au large du cap Fréhel.

Après avoir bombardé le fort La Latte et l'archipel des Ébihens, elle vient mouiller devant Saint-Malo.

Cette flotte comprend :

Cette flotte est commandée par :

Le 27 novembre 1693, les Anglais paraissent à la pointe du jour et s'emparent du fort de la Conchée, encore inachevé.

Ils font prisonniers 30 ou 40 maçons qui travaillent alors sur l'édifice et brûlent une remise dans laquelle ces derniers rangent leurs outils.

Des bombes sont tirées par les Français depuis le fort Royal et la ville, empêchant la flotte de s'approcher comme elle avait pu le faire la veille.

Un des boulets coupe le mât d'une galiote alors qu'un autre fracasse la proue d'une seconde.

Les tirs anglais reprennent à 21 h (seules 22 bombes sont tirées).

Les tirs anglais reprennent à nouveau à 5 h le 28 novembre 1693.

Les dégâts causés par ces bombardements sont minimes… sur les 50 à 60 bombes tirées au petit matin, seule une vingtaine atteint la ville.

Une maison est touchée, sans prendre feu, quelques toitures sont endommagées et des vitres brisées.

Le 28 novembre 1693 au matin, le navire corsaire malouin Le Maupertuis, paraît à la pointe du cap Fréhel avec une prise hollandaise L'Isabelle, de 300 tonneaux et 21 canons.

L'escadre anglaise tente, en arborant le pavillon blanc, couleur du pavillon français, d'arraisonner le malouin qui parvient à s'échapper en abandonnant malgré tout sa prise, qui est moins bonne marcheuse.

Le 28 novembre 1693, Charles d'Albert d'Ailly, gouverneur de Bretagne, et M. l'Intendant arrivent à Saint-Malo accompagnés de plusieurs membres de la noblesse afin d'organiser la défense de la ville.

Deux chefs d'escadre, Alain Emmanuel de Coëtlogon et le marquis d'Infreville, qui se trouvent à proximité de Saint-Malo se rendent également sur place accompagnés d'une vingtaine d'officiers, la plupart capitaines de vaisseau.

Un grand nombre de canonniers et d'officiers d'artillerie sont également appelés en renfort par Charles d'Albert d'Ailly.

Le 28 novembre 1693, les Anglais débarquent sur l'île de Cézembre sur laquelle il ne reste, dans le monastère, qu'un père et deux frères récollets, les autres s'étant réfugiés à Saint-Servan.

Le soir, Charles Henri de Sainte-Maure est envoyé en reconnaissance à bord d'une chaloupe et s'approche très près de la flotte ennemie.

Pendant la nuit du 28 novembre 1693, plusieurs chaloupes anglaises viennent reconnaître les rochers entourant la ville.

Le 29 novembre 1693, vers 6 h, commence un bombardement inoffensif pour la cité.

Les Anglais bombardent le Fort Royal.

À la nuit tombée, ils lancent la machine infernale, laquelle doit aller se cramponner au mur de la ville, près du château, et renverser, incendier par son explosion toute la cité.

L'objectif défini par Guillaume III d'Orange-Nassau est la Tour Bidouane qui sert alors de poudrière à Saint-Malo.

Ce navire arrive sans obstacle jusqu'à cinquante pas de la muraille, sans que personne ne le voit ni n'essaye de l'arrêter.

Mais tandis qu'il longe la ligne des roches qui va du Fort Royal au Fort de la Reine, un violent coup de vent d'ouest s'abat sur le navire et le précipite sur un écueil, nommé par la suite les roches aux Anglais ou le Rocher de Gros Malo à l'ouest de la ville fortifiée, et s'ouvre par le fond.

Pressé par la circonstance, l'ingénieur y met le feu.

L'effet est loin d'être complet, parce que les poudres ont commencé à se mouiller, et que, le brûlot est incliné vers le large, les carcasses ne tombent pas sur la ville.

Le feu mis avec précipitation produit une explosion épouvantable, les maisons en sont secouées à 2 lieues à la ronde, tout le ciel pendant quelques minutes flambe comme une monstrueuse fournaise.

Une pluie de projectiles tombe sur la ville.

Les dégâts matériels sont importants, toutes les vitres de la ville volent en éclats et les ardoises de 300 maisons sont arrachées, mais pas un mur n'est renversé, et pas un homme tué.

Seul le cabestan, pesant 2 milliers, est lancé dans la place, et écrase une maison.

Les seules victimes sur terre sont un chat et deux chiens.

Une rue est appelée Rue du Chat qui Danse dans la vieille ville de Saint-Malo en référence à cet épisode et à l'unique chat qui aurait reçu une braise sur la queue après l'explosion du brûlot.

Les Anglais ont 5 ou 6 morts à déplorer : les hommes chargés de conduire la machine infernale, qui n'ont pu s'enfuir à temps et dont la chaloupe a sombré sous les montagnes d'eau soulevées par l'explosion.

Malgré l'échec du plan initial, des dommages considérables sont infligés et les forces commandées par John Benbow s'emparent du fort de La Conchée, emportant l'artillerie et les prisonniers à Guernesey.

John Benbow, insatisfait du résultat de la campagne, fait passer le capitaine Henry Tourville en cour martiale, l'accusant de couardise pour n'avoir pas amené ses navires plus près de Saint-Malo.

Ce dernier n'est cependant pas condamné, et il s'avère que ses mortiers étaient défectueux.



Bataille de Camaret-sur-mer

Mort de Talmash

Mort de La Cousse

Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, la stratégie de Guillaume III d'Orange-Nassau consiste à harceler les côtes françaises pour obliger Louis XIV à déplacer une partie de ses régiments pour les défendre et ainsi à diminuer ses forces disponibles pour se battre sur le continent.

Ainsi, Guillaume III d'Orange-Nassau décide de venir incendier l'Arsenal de Brest.

Le 6 mai 1694, alors qu'il inspecte les côtes nord de la Bretagne, Sébastien Le Prestre reçoit une lettre de Louis XIV datée du 1er mai

Louis XIV, informé par ses espions qu'une attaque anglo-hollandaise d'envergure est certaine, prend la décision exceptionnelle de lui confier le commandement de la place de Brest.

Sébastien Le Prestre est, certes, lieutenant général, mais en tant qu'ingénieur, il n'est pas censé exercer un commandement direct.

Le 10 mai 1694, une lettre du roi lui annonce la concentration de la flotte ennemie au large de Portsmouth.

Sébastien Le Prestre écourte son inspection et part pour Brest où il arrive le 23 mai 1694.

Mais il est placé sous la double subordination du Duc de Chaulnes, Gouverneur de Bretagne, et de Claude de Choiseul, commandant l'armée des côtes de Bretagne et de Normandie. Heureusement la logistique de Brest dépend de la marine. Sa coopération avec l'intendant maritime Desclouzeaux et les chefs d'escadre est excellente.

Le 26 mai 1694, une lettre du Roi datée du 22 annonce à Sébastien Le Prestre l'appareillage de la flotte ennemie commandée par les amiraux Russel et Berkeley.

Sébastien Le Prestre, aidé par l'ingénieur Traverse, examine l'état d'avancement des travaux de construction des batteries et des retranchements qui ne sont pas totalement achevés à cause d'un manque de fonds chronique.

Sébastien Le Prestre privilégie l'achèvement à la hâte des derniers retranchements prévus sur la face occidentale de la presqu'île de Roscanvel.

A l'époque, la faible cadence de tir des canons imposait de multiplier leur nombre.

Il choisit avec soin la place des pièces sur les batteries du goulet et de Camaret et veille à ce que chacune soit servie par des canonniers compétents.

L'armement de 11 canons prévu pour la tour dorée de Camaret n'a pas été livré. Sébastien Le Prestre n'y trouve que 9 pièces de 24 livres et 2 mortiers. Les troupes dont il dispose sont peu nombreuses et peu qualifiées.

Anne Hilarion de Costentin et son escadre sont en Méditerranée. Les espions en ont averti les Anglais.

Les compagnies franches de la marine permettent à Sébastien Le Prestre de compléter les équipes de pièces, garder le port, et constituer deux maigres bataillons de 600 hommes.

Le gros de l'effectif est composé de miliciens, des régionaux, majoritairement des paysans.

Sébastien Le Prestre, espère l'arrivée de troupes régulières que lui a vaguement promis Claude de Choiseul.

Une semaine avant la bataille, toutes les batteries sont servies.

La côte sud est défendue par l'un des bataillons de compagnies franches de 600 hommes, posté à Quélern.

Sébastien Le Prestre réussit à recruter parmi la population des bourgs environnants 1 700 autres bougres qu'il positionne dans les retranchements bordant les plages de la presqu'île.

Embarqués sur les deux escadres ennemies, les amiraux anglais Russel et Berkeley disposent de 10 000 fusiliers ou grenadiers aguerris armés de fusils modernes. Ils sont répartis sur 29 vaisseaux et 13 frégates. 60 navires de charge et brûlots complètent le dispositif.

Le 16 juin 1694 au matin, la flotte ennemie est repérée lors de son passage à l'Aber Wra'ch au large des côtes du nord de la Bretagne. L'alerte est donnée, de paroisse en paroisse, par des feux et des sonneries de cloches. La nouvelle parvient à l'Amirauté à la forteresse de Brest peu avant midi.

Dans la soirée, le canon d'Ouessant signale le passage de l'escadre dans le chenal du Four.

A l'aube du 17 juin 1694, l'ensemble de la flotte anglaise jette l'ancre dans les anses de Bertheaume et du Toulinguet.

Un petit navire français est dépêché vers Brest pour indiquer l'importance des forces ennemies et leurs mouillages.

Sébastien Le Prestre, prêt à toute éventualité, attend la première manœuvre de l'ennemi pour affiner son plan de défense.

Berkeley convoque sur le Britannia l'état major anglo-hollandais ainsi que Talmash, le Lieutenant général commandant les 10 000 hommes de troupe.

Comme vous le savez, Messieurs, nous ne pourrons franchir le Goulet sans avoir au préalable neutralisé :

Cette dernière a ma préférence car elle est plus rapidement accessible en touchant terre au fond de l'anse de Camaret.

Nous devrons y débarquer un contingent de 1 200 grenadiers et fusiliers qui, sous les ordres de Mr. Talmash, assisté de Mr Cutts, devra ensuite progresser en terrain hostile jusqu'au nord de la presqu'île de Roscanvel pour atteindre la batterie, s'en emparer et la réduire.

Sébastien Le Prestre voit l'ennemi mettre le pied très exactement où il a placé le piège.

Dans l'après midi, Berkeley envoie Peregrin Osborne, jeune contre amiral, Marquis de Caermarthen, futur Lord Leeds, qui commande le Monck, en mission de reconnaissance en rade de Camaret.

Il prend avec lui un autre vaisseau et plusieurs chaloupes remplies de soldats, au cas où il estimerait qu'un premier débarquement exploratoire avant la nuit serait opportun.

Les batteries côtières de la pointe du Goin et la batterie de la tour dorée de Camaret ne les laissent pas s'approcher du port. Carmarthen, impressionné, n'insiste pas et rallie l'escadre.

La surprise est totale et un conseil à bord du Britannia se tient le soir du 17 juin 1694. Une résistance aussi sérieuse n'avait pas été envisagée. Certains officiers supérieurs sont de l'avis de renoncer.

N'exagérons rien conclut Talmash, les tirs de nos vaisseaux sauront bien réduire au silence les quelques batteries du littoral. Et ce ne sont pas quelques douzaines de gardes-côtes qui tiendront devant nos soldats. Ils s'envoleront comme des compagnies de perdreaux.

Lord Berkeley met fin au conseil en confirmant que l'opération de débarquement aura lieu le lendemain dès l'aube.

Au matin du 18 juin 1694, l'anse de Camaret est couverte d'une brume épaisse.

Aux abords de la plage de Trez Rouz et de la pointe du Tremet, il ya là, sous le commandement du marquis de Langeron, 8 compagnies franches de marine et les milices du pays.

Sébastien Le Prestre a exigé que les tranchées soient suffisamment profondes pour dissimuler les défenseurs aux regards de l'ennemi. L'ingénieur Traverse est présent auprès des fantassins.

Les 450 hommes du régiment de cavalerie Duplessis basé à Châteaulin, à 45 km de Camaret, a reçu ordre de faire mouvement le 16 juin 1694 au soir.

Parti dès le 17 juin 1694, à l'aube, il longe ce matin les étangs de Kerloch et commence à monter au trot vers le village de Rigonou.

À ce moment, Talmash, toujours à l'abri de la brume, quitte silencieusement le Monck pour rejoindre les grenadiers d'élite de son Coldstream Regiment of foot guards déjà embarqués dans les chaloupes de débarquement.

Duplessis atteint Rigonou au moment même où la brume se déchire et découvre avec ses cavaliers la rade de Camaret ensoleillée et l'escadre ennemie entourée d'une multitude de barques chargées de soldats aux tuniques rouges.

Les batteries qui avaient tiré la veille, reprennent leur canonnade.

Les navires anglais et hollandais ripostent.

Il y a là 8 gros vaisseaux de guerre anglais parmi lesquels le Monck et le Damiaten, ainsi que le navire hollandais Wesep. Dix autres bâtiments plus légers les assistent.

Le manque de vent rend difficile toute manœuvre à cette flotte.

Le dispositif souhaité par Peregrin Osborne est lent à se mettre en place. Peregrin Osborne donne l'ordre de commencer le débarquement vers midi à la pleine mer.

La fine flèche de granit de Notre Dame de Rocamadour est arrachée par un boulet tiré par le Monck.

Talmash découvre avec stupéfaction l'importance des défenses françaises qui n'ont pas encore tiré un seul coup de feu. Les embarcations s'échouent sur le sable, mais … trop près des retranchements français.

Les grenadiers sautent aisément à terre mais sont accueillis par le tir latéral de la batterie de Quélern qui tire à la mitraille.

Elle prend toute la plage en enfilade et fait de nombreux morts et blessés parmi les assaillants cloués sur place. Les barques échouées sont déchiquetées par les boulets. Les défenseurs tirent au mousquets bien à l'abri de leurs retranchements.

Sur la plage au milieu des anglais, a Motte et Montargis, des huguenots français, encadrent chacun un détachement de foot guards. Ils garderont un fâcheux souvenir de leur bref retour sur la terre française.

Cutts a débarqué avec 150 grenadiers, sur le flanc le plus à l'ouest de la plage. Cet endroit se trouve protégé des tirs de la batterie française par les hauts rochers qui s'y trouvent.

Il s'organise pour riposter aux tirs et interdire aux soldats français toute tentative de sortie de leurs abris. Cette aide inespérée permet à Talmash et à quelques uns de ses hommes encore indemnes de courir vers les rochers les plus proches pour y trouver une position de tir.

Pendant près d'une heure, les pertes anglaises s'alourdissent.

Sur les ordres du marquis de Langeron, deux compagnies franches de la Royale, commandées par Benoise et de la Cousse, fortes chacune d'une centaine d'hommes, s'élancent, épée à la main ou baïonnette au canon à l'assaut de l'ennemi déjà fort diminué.

Les 100 miliciens du régiment de gardes-côtes de la Rochecourbon fondent aussi sur l'assaillant.

À ce moment, Talmash est grièvement blessé à la cuisse par un boulet.

Une partie des anglais tentent de rembarquer mais les barques encore en état de reprendre la mer doivent maintenant être halées sur les rochers que la marée descendante découvre.

Cutts continue à se battre. Ses guards sont de solides guerriers. Leurs tirs précis font mouche parmi les tuniques bleues.

Mr de la Cousse est touché grièvement à la tête.

Pour en finir, de Langeron ordonne à Duplessis de charger Cutts en faisant entrer un de ses escadrons sur la plage.

L'officier anglais voyant l'importance des renforts qui arrivent, se rend compte que lui et ses hommes ne réembarqueront pas. Ses hommes se battront jusqu'au dernier pour protéger la fuite du plus grand nombre.

Les tirs des artilleurs français et anglais ont cessé.

Sur la plage ensanglantée, les corps à corps se multiplient et tournent vite à l'avantage des défenseurs.

Les soldats de la Royale ont bien du mal à empêcher les bougres enrôlés dans les milices d'achever les blessés pour les dépouiller.

Les navires, maintenant entourés des chaloupes des rescapés, ont bien souffert pendant la canonnade.

De nombreux espars jonchent les ponts. Certaines voiles, déchirées, pendent, les vergues ou les haubans ayant été brisés. A bord du Monck, un boulet a pris le pont en enfilade, faisant beaucoup de dégâts. Un seul bâtiment repart par ses propres moyens. Les autres sont remorqués par les quelques canots encore en état.

La frégate hollandaise Wesep de 34 canons, désemparée, s'échoue sur les rochers de l'anse du sillon et Mr. de la Gandinière y menant ses mousquetaires oblige l'équipage à se rendre, après une brève résistance pendant laquelle le commandant du vaisseau et 40 de ses hommes sont tués.

En moins de 2 heures, l'opération de débarquement anglo-hollandais a tourné au désastre. 1091 soldats et marins ont été tués ou blessés. 466 anglais ont été fait prisonniers et seront transférés dans les geôles de Nantes.

Côté français, on relève quelques blessés dont l'ingénieur Traverse et le lieutenant de vaisseau de Benoise ainsi que le capitaine de la Cousse qui meurt quelques jours plus tard.

Dans l'après midi, à bord du Brittania où a été transporté Talmash, un conseil de guerre est tenu par Berkeley.

Talmash, malgré son état, propose qu'une partie de l'escadre tente coûte que coûte de franchir le goulet pour pénétrer en rade de Brest et bombarder le port. Berkeley et tous les autres membres du conseil font part de leurs réserves.

Il est décidé que toute la flotte mettra à la voile le 19 juin 1694 au matin pour retourner en Angleterre.

Talmash meurt le 22 juin 1694 pendant le voyage de retour en Angleterre

Sébastien Le Prestre envoie de Camaret son rapport à Versailles.

Le roi apprend la nouvelle du triomphe de ses marins le 22 juin 1694 à son réveil.

Suite à ce désastre, Guillaume III d'Orange-Nassau renoncera pour un temps aux opérations de débarquement.

Dès juillet 1694, les anglais privilégient alors de petits bombardements par mer contre les ports du Havre, de Dieppe, de Dunkerque et de Calais, sans faire trop de dégâts.


Guillaume III d'Orange-Nassau

Mort de Marie II d'Angleterre

Guillaume III d'Orange-Nassau seul Roi d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse

Marie II d'Angleterre meurt le 28 décembre 1694 de la variole. Elle est inhumée à l'Abbaye de Westminster.

Le compositeur baroque Henry Purcell est chargé d'écrire la marche funèbre, intitulée Music on the Death of Queen Mary (cataloguée Z860 A).

Guillaume III d'Orange-Nassau poursuit seul son règne.

Utilisant sans scrupule les ressources britanniques pour favoriser son pays natal, Guillaume III d'Orange-Nassau devient progressivement impopulaire.

Guillaume III d'Orange-Nassau se réconcilie avec Georges de Danemark a cette occasion.

Guillaume III d'Orange-Nassau a plusieurs favoris mâles, notamment un bailli de Rotterdam : Bailiff Van Zuylen van Nijveld. Guillaume III d'Orange-Nassau attribue des titres de noblesse anglaise à deux de ces amants supposés qui le servent loyalement comme courtiers :



Tentative d'assassinat de Guillaume III d'Orange-Nassau

Démission de Sidney Godolphin

Une tentative d'assassinat a lieu contre Guillaume III d'Orange-Nassau en 1696.

Après la confession de Fenwick, Sidney Godolphin, qui est compromis, offre sa démission.


Conquêtes de Louis XIV de France sur l'Espagne et l'Empire

Traité de Ryswick

Fin de la Guerre de la ligue d'Augsbourg

Philippe V d'Espagne héritier du trône d'Espagne

Léopold Ier de Lorraine Duc de Lorraine et de Bar

Léopold Ier de Lorraine reçoit un commandement dans l'armée du Rhin en 1697.

Jean-Baptiste Colbert de Torcy négocie avec Simon Arnauld d'Andilly, son mentor et beau-père.

Ces traités de Rijswijk ou Ryswick, dans les faubourgs de La Haye, mettent fin à la Guerre de la ligue d'Augsbourg entre Louis XIV et la Grande Alliance.

Louis XIV manœuvre habilement :

Les négociations traînent en longueur. Louis XIV fait un ultimatum aux coalisés. La paix doit être signée avant le 20 septembre 1697.

La France signe trois premiers traités le 20 septembre 1697 avec respectivement les Provinces-Unies, l'Angleterre et l'Espagne.

Louis XIV accepte de reconnaître Guillaume III d'Orange-Nassau comme roi d'Angleterre sous le nom de Guillaume III.

Louis XIV accepte de rendre la plus grande partie des Pays-Bas espagnols, la Catalogne et Barcelone à Charles II d'Espagne.

Son calcul est de ménager l'opinion espagnole, afin de préparer la succession d'Espagne. Avec l'appui de la cour de Madrid, Charles II d'Espagne désignera Philippe d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, comme héritier

Les Provinces-Unies signent des accords commerciaux avec la France et obtiennent le droit d'entretenir des garnisons dans certaines forteresses des Pays-Bas espagnols.

L'Espagne reconnait l'occupation par la France de l'ouest de l'île de Saint-Domingue (pars occidentalis).

Cela permettra à la France d'être le premier producteur mondial de sucre dès les années 1740. Le sucre étant une denrée fort chère et exportable, Louis XIV renforce ainsi les intérêts des négociants français, situés notamment à Bordeaux, Nantes et Lorient, et préoccupés par le commerce atlantique.

Un délai supplémentaire est accordé à Léopold Ier de Habsbourg. Un second traité est signé avec le Saint Empire romain germanique le 30 octobre 1697.

Louis XIV rend la Lorraine à Léopold Ier de Lorraine qui devient effectivement Duc de Lorraine et de Bar, mais la Lorraine doit rester neutre.

Louis XIV annexe définitivement la Sarre, les quatre-cinquième de l'Alsace (Strasbourg, villes de la Décapole, Basse-Alsace).

La France obtient une compensation financière pour ses droits sur le Palatinat.

Le traité est ratifié le 13 décembre 1697.



Suite du Voyage d'Antoine Farnèse

L'étape suivante est l'Angleterre où Antoine Farnèse rend hommage au roi Guillaume III d'Orange-Nassau,

Antoine Farnèse se rend ensuite aux Pays Bas Espagnols, en Hollande et en Allemagne.


Sophie de Bohême - Portrait par Peter Lely

Acte d'Établissement

La lignée de succession établie par la Déclaration des droits a pratiquement pris fin.

Marie II d'Angleterre et Guillaume III d'Orange-Nassau n'ont pas d'enfant.

Tous les enfants d'Anne Ire de Grande-Bretagne ont péri et il ne semble pas que Guillaume veuille se remarier.

En 1701, le Parlement de Westminster promulgue alors l'Acte d'Établissement (Act of Settlement) ou acte d'accord ou loi de succession.

Il stipule que le trône des Stuarts ira au plus proche parent protestant d'Anne Ire de Grande-Bretagne, soit Sophie de Bohême et ses héritiers.

Cette famille est liée aux Stuarts par une fille de Jacques VI Stuart.

Le protestantisme est devenu un facteur plus important que le lien du sang pour la transmission du trône.

Cette disposition vise à exclure l'intronisation d'un roi favorable au catholicisme et à couper la route du pouvoir au prétendant catholique.

Les 57 princes et princesses catholiques lésés ne reconnaissent pas ces lois, et de nos jours le prétendant au trône britannique est le duc de Bavière.

Par ailleurs, l'Acte d'Établissement confirme tous les autres textes :

et affirme la séparation des pouvoirs.


Anne Ire de Grande-Bretagne

Mort de Guillaume III d'Orange-Nassau

Anne Ire de Grande-Bretagne Reine d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande

Jean Guillaume Friso de Nassau-Dietz Prince d'Orange

Guillaume III d'Orange-Nassau meurt le 8 mars 1702, des suites d'une chute de cheval. La lignée d'Orange-Nassau s'éteint.

Anne Ire de Grande-Bretagne, sœur de Marie II d'Angleterre, devient Reine d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande le 19 mars 1702, au détriment de son demi-frère Jacques François Édouard Stuart.

Elle est couronnée à Londres le 23 avril 1702.

Sidney Godolphin n'est pas un favori d'Anne Ire de Grande-Bretagne. Cependant Sidney Godolphin estnommé à son ancien poste, suivant les vives recommandations de John Churchill.

Jean Guillaume Friso de Nassau-Dietz est l'aîné dans les prétendants à la succession des Pays-Bas. Il a pour ascendant :

Les provinces qui sont gouvernées par Guillaume III d'Orange-Nassau-Nassau : la Hollande, Utrecht, Gelderland et Overijssel, restent sans gouverneur.

Selon la volonté de Guillaume III d'Orange-Nassau-Nassau, Jean Guillaume Friso de Nassau-Dietz devient Prince d'Orange en 1702.

Les relations si proches entre l'Angleterre et les Pays-Bas prennent de la distance.



Henry Saint-John Secrétaire d'État

Henry Saint-John attire l'attention de Guillaume III d'Orange-Nassau puis d'Anne Ire de Grande-Bretagne, et est nommé secrétaire d'État en 1704.



Jean Guillaume Friso de Nassau-Dietz Stathouder de Frise

Création de la troisième Chambre d'Orange,

Les deux dernières provinces la Frise, et Groningue qui ne dépendaient pas de l'autorité de Guillaume III d'Orange-Nassau échoient à Jean Guillaume Friso de Nassau-Dietz. Il devient Stathouder de Groningue en 1708.

Au début de sa carrière politique, Jean Guillaume Friso de Nassau-Dietz crée la troisième Chambre d'Orange.


Henry Saint-John Vicomte de Bolingbroke

Disgrâce de John Churchill

Sidney Godolphin écarté du gouvernement

Henry Saint-John Ministère des affaires étrangères

Sous la pression des pacifistes, les Whigs sont défaits aux élections générales. John Churchill, lié au parti Whig, est destitué.

Anne Ire de Grande-Bretagne n'apprécie pas Charles Spencer.

En juin 1710, Henry Saint-John et Robert Harley renvoient brutalement du gouvernement Sidney Godolphin, Charles Spencer et plusieurs ministres Whigs.

Anne Ire de Grande-Bretagne offre à Charles Spencer une pension de 3 000£ par an. Il refuse et déclare que s'il ne peut pas avoir l'honneur de servir son pays, il ne le pillera pas.

Charles Spencer continue à prendre part à la vie publique et communique beaucoup avec la Maison de Hanovre, intéressée par la succession d'Anne Ire de Grande-Bretagne

Le nouveau parti au pouvoir sous le gouvernement du Tory Robert Harley retire à Robert Walpole son ministère de la guerre mais lui permet de rester trésorier de la marine jusqu'au 2 janvier 1711.

Robert Harley essaye même de le convaincre de rejoindre les Tories.

Au lieu de cela, Robert Walpole préfère défendre Sidney Godolphin contre les attaques des Tories et de la presse.

Agacé par ces attaques politiques, les tories essayent par tous les moyens de ruiner sa carrière politique, ainsi que celle de John Churchill.

Henry Saint-John est chargé du ministère des affaires étrangères en 1710.

Henry Saint-John est en 1710 l'un des premiers rédacteurs du journal Examiner, lancé par les Tories pour contrer la presse du parti whig, qui comptait aussi parmi ses journalistes :



Mariage de Charles II de Mecklembourg-Strelitz avec Friederike de Hesse-Darmstadt

Charles II de Mecklembourg-Strelitz épouse en 1768 Friederike de Hesse-Darmstadt (1752-1782), fille de Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :



Divorce de Frédéric-Guillaume II de Prusse et Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel

Mariage de Frédéric-Guillaume II de Prusse avec Frédérique-Louise de Hesse-Darmstadt

Frédéric-Guillaume II de Prusse et Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel divorcent en 1769

Frédéric-Guillaume II de Prusse épouse en 1769 Frédérique-Louise de Hesse-Darmstadt (1751-1805), fille de Louis IX de Hesse-Darmstadt et de Caroline de Palatinat-Deux-Ponts-Birkenfeld, la "Grande Landgravine". Leurs enfants sont :



Naissance de Frédéric-Guillaume III de Prusse

Frédéric-Guillaume III de Prusse naît à Potsdam le 3 août 1770, fils de Frédéric-Guillaume II de Prusse et de Frédérique-Louise de Hesse-Darmstadt.

Frédéric-Guillaume III de Prusse appartient à la première branche de la Maison de Hohenzollern.



Mariage de Guillaume Ier des Pays-Bas avec Frederika Louise Wilhelmine de Prusse

Guillaume Ier des Pays-Bas épouse en 1791 Frederika Louise Wilhelmine de Prusse (1774-1837), fille de Frédéric-Guillaume II de Prusse et de Frédérique de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :


Frédéric-Guillaume III de Prusse et Louise de Mecklembourg-Strelitz - 1799

Mariage de Frédéric-Guillaume III de Prusse avec Louise de Mecklembourg-Strelitz

Frédéric-Guillaume III de Prusse épouse en 1793 Louise de Mecklembourg-Strelitz, fille de Charles II de Mecklembourg-Strelitz et de Friederike de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :



Naissance de Frédéric-Guillaume IV de Prusse

Frédéric-Guillaume IV de Prusse naît à Berlin le 15 octobre 1795, fils de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz.

Frédéric-Guillaume IV de Prusse appartient à la première branche de la Maison de Hohenzollern.

Beaucoup de précepteurs du jeune prince héritier étaient des fonctionnaires expérimentés. Certains le marqueront à vie, comme Frédéric Ancillon.



Naissance de Frédéric-Guillaume des Pays-Bas

Willem Frederik Karel ou Frédéric-Guillaume des Pays-Bas ou d'Orange-Nassau naît à Berlin le 28 février 1797, fils de Guillaume Ier des Pays-Bas et de Frederika Louise Wilhelmine de Prusse.

Frédéric-Guillaume des Pays-Bas grandit à la cour de Frédéric-Guillaume II de Prusse, son grand-père, puis à celle de Frédéric-Guillaume III de Prusse, son oncle.

Un des professeurs de Frédéric-Guillaume des Pays-Bas est Karl von Clausewitz.



Naissance de Guillaume Ier de Prusse

Guillaume Frédéric Louis de Hohenzollern ou Guillaume Ier de Prusse (en allemand : Wilhelm Friedrich Ludwig von Preußen ou Wilhelm I) naît le 22 mars 1797, fils de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz.


Frédéric-Guillaume III de Prusse

Mort de Frédéric-Guillaume II de Prusse

Frédéric-Guillaume III de Prusse Roi de Prusse

Frédéric-Guillaume II de Prusse meurt le 26 brumaire an V soit le 16 novembre 1797.

Il laisse la Prusse en état de banqueroute et de confusion, l'armée affaiblie et la monarchie discréditée.

Frédéric-Guillaume III de Prusse devient Roi de Prusse.

Frédéric-Guillaume III de Prusse congédie d'emblée le mentor de son père, Johann Christoph von Wöllner (1732-1800).



Naissance de Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern

Friederike Luise Charlotte Wilhelmine von Preußen ou Frederica Louise Charlotte Wilhelmina von Hohenzollern ou Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern naît au Château de Charlottenburg le 13 juillet 1798, fille de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz.



Naissance de Charles-Frédéric de Prusse

Charles-Frédéric de Prusse naît en 1801, fils de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz.



Naissance d'Alexandrine de Prusse

Alexandrine de Prusse naît à Berlin le 23 février 1803, fille de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz.


Mort du prince Louis Ferdinand - Nouveau Palais à Potsdam Napoléon harangue ses troupes du haut de la butte d'Iéna

Bataille de Saalfeld

Mort de Louis-Ferdinand de Prusse

Bataille d'Auerstaedt

Mort de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel Duc de Brunswick-Wolfenbüttel

Bataille d'Iéna

Presque un an après l'éclatante victoire d'Austerlitz, Napoléon a très peur que la Prusse s'engage dans la guerre.

Le problème est que ce pays a une très bonne armée, beaucoup mieux encadrée que les armées autrichienne et russe.

Sous la pression des Russes et poussé par Louise de Mecklembourg-Strelit, son épouse, Frédéric-Guillaume III de Prusse entre dans la Quatrième Coalition, décrète le réarmement en octobre 1806.

Partout en Prusse des jeunes gens s'enrôlent, les industries tournent à plein régime.

En 2 semaines à peine, l'armée est prête, toute fraîche et déterminée.

Napoléon réagit et place ses armées à tous les points stratégiques de l'Allemagne :

les français sont prêts à la contre-offensive.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen, général d'infanterie, commande l'aile gauche des forces prussiennes s'opposant à Napoléon Ier.

Il a sous ses ordres :

ainsi que l'ensemble du contingent saxon.

Des conflits éclatent bientôt entre Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen et Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel, le commandant en chef.

Le 7 octobre 1806, Frédéric-Guillaume III de Prusse envoie un ultimatum à Napoléon Ier, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des États allemands de la future Confédération du Rhin.

Napoléon Ier refuse, l'affrontement est inéluctable...

Farouche partisan de la reprise de la guerre contre la France, Louis-Ferdinand de Prusse, fraîchement nommé lieutenant-général, conduit un corps de 8 500 hommes à l'avant garde des troupes prussiennes.

Le 10 octobre 1806, Louis-Ferdinand de Prusse s'oppose au 5e corps de Jean Lannes lors de la bataille de Saalfeld.

En très nette infériorité numérique et hors d'état de résister, Louis-Ferdinand de Prusse refuse pourtant de se rendre au maréchal des logis Jean-Baptiste Guindey.

D'un coup de sabre, il taillade celui-ci au visage.

En retour, Guindey lui administre un coup de sabre au bas du crâne puis un coup mortel à la poitrine.

Eu égard à son rang et à sa vaillance, Jean Lannes fait rendre les honneurs au prince.

Son corps est déposé dans le tombeau des princes de Cobourg à Saalfeld.

La gravure reproduite ici est tirée d'un ouvrage sur la reine Louise édité à Berlin en 1896, œuvre de Richard Knötel (1857-1914), et s'inspire d'un tableau du peintre français Jean-Laurent Mosnier qui avait fui la France à la Révolution.

En plus d'être un vaillant soldat, Louis-Ferdinand de Prusse est également un élève de Beethoven qui lui dédie son Concerto pour piano nº 3.

Louis-Ferdinand de Prusse est un grand pianiste qui brille dans de nombreux salons à Berlin où il improvise au piano.

C'est aussi un compositeur talentueux.

Le 14 octobre 1806, commence la campagne de Prusse.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, maréchal de camp de l'armée prussienne, commande à la bataille d'Auerstaedt.

Guillaume de Prusse combat à la tête d'une brigade de cavalerie.

Au nord, Louis Nicolas Davout détruit la moitié de l'armée prussienne à la bataille Auerstäedt le 14 octobre 1806.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel est mortellement blessé.

Ferdinand Baptista von Schill est blessé lors de cette Bataille.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Gebhard Leberecht von Blücher est chef d'avant-garde à Auerstaedt.

Le 3e corps, soit environ 30 000 hommes, triomphe d'une armée prussienne au moins deux fois plus forte;

À la fin de l'action, Louis Nicolas Davout dit à Charles Antoine Louis Alexis Morand, devant sa division : Général, vous avez sauvé le corps d'armée !

S'étant échappé, Ferdinand Baptista von Schill se réfugie en Poméranie, à Colberg.

La bataille d'Iéna à lieu le 14 octobre 1806.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel participe à cette bataille.

Henri Gatien Bertrand participe à cette.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke prend part à cette bataille, où il fait capituler les grenadiers saxons de Hundt, qui lui remettent leur drapeau et une batterie de plusieurs pièces de canon attelées et approvisionnées.

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Iéna.

Louis François Foucher participe à cette bataille.

Jean Gabriel Marchand participe à cette bataille.

Nicolas Jean-de-Dieu Soult, sur la droite, avec sa puissante artillerie, pilonne les postions prussiennes les obligeant à se replier.

Michel Ney se poste en avant-garde et contient les contre-offensives allemandes.

Face à lui, le général prussien Hohenlohe, visionnaire militaire de son temps, sait que ses hommes n'ont pas été entraînés, et que la bataille va sûrement être perdue.

Messembach, son ami général, le rejoint au moment où la situation devient critique.

Les prussiens se positionnent sur le plateau d'Iéna, qui est jugé imprenable.

Mais Napoléon Ier observe un vaste champ de raisins bordant tout le plateau.

Il décide de faire passer ses hommes et le matériel à cet endroit.

Les vignes cachent les français montant la colline.

Oui mais, les canons n'avancent plus dans leur ascension, la pente devient trop raide.

Napoléon Ier joue le tout pour le tout, il décide de lancer l'assaut sans l'aide de l'artillerie.

Celui-ci débute à 6 heures du matin, sur des prussiens ébahis et mal réveillés.

Maurice Étienne Gérard charge la cavalerie prussienne à la tête du 4e régiment de hussards, la culbute et lui fit un grand nombre de prisonniers.

La victoire est totale, et les derniers régiments qui tentent de s'enfuir sont pilonnés par l'artillerie ayant finalement réussie à gravir les derniers mètres pendant la bataille.

Cette bataille entraîne la capitulation prussienne et engendre le terrible duel : France-Russie...

Napoléon Ier n'apprend la victoire Auerstäedt que le soir du 14 octobre 1806.

Les Français occupent, entre autres, de grandes parties de l'Allemagne du Nord, dont le Mecklembourg-Schwerin.

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin se réfugie sous la protection du Danemark à Altona près de Hambourg, dans le Schleswig-Holstein.

Poursuivi par les Français jusqu'en Prusse-Orientale, Frédéric-Guillaume III de Prusse doit alors s'exiler avec les débris de son armée chez le tsar Alexandre Ier de Russie.

Lorsque Napoléon Ier occupe Berlin en 1806, Wilhelmine de Hesse-Cassel est l'un des seuls membres de la famille royale à rester dans la capitale.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen fait preuve de courage au cours de cette bataille mais son armée est quasiment détruite.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen parvient à rassembler une partie de son corps d'armée près d'Erfurt.



Trêve entre la France et la Prusse

Frédéric-Guillaume III de Prusse accepte une trêve le 25 juin 1807 après avoir été pourchassé par la Grande Armée jusqu'aux limites de la frontière est de son royaume.


Entrevue de Napoléon Ier et d'Alexandre Ier de Russie sur le Niemen - 25 juin 1807 - par Adolphe Roehn (1780-1867) - Musée de l'Histoire de France à Versailles Adieux de Napoléon et d'Alexandre Ier de Russie après la paix de Tilsit (9 juillet 1807) - Gioacchino Serangeli – 1810 - Musée de Versailles Napoléon à Tilsit avec Frédéric-Guillaume III de Prusse et Louise de Mecklembourg-Strelitz - Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est de face en haut de l'escalier - par Nicolas Gosse Jérôme Bonaparte - Roi de Westphalie

Premier traité de Tilsit

Second traité de Tilsit

Frédéric-Auguste III de Saxe Duc de Varsovie

Jérôme Bonaparte Roi de Westphalie

Les traités de Tilsit sont deux accords signés en juillet 1807 dans la ville de Tilsit par Napoléon Ier après avoir remporté la bataille de Friedland.

Ces traités mettent fin à la guerre de la quatrième coalition européenne contre la France.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord avait conseillé à Napoléon Ier de modérer ses exigences envers le vaincu.

Les deux traités constituent une étape importante dans sa mise à l'écart graduelle par l'empereur.

Le premier traité de Tilsit est signé en secret le 7 juillet 1807 par Alexandre Ier de Russie et Napoléon Ier, lors d'une rencontre sur un radeau au milieu du Niémen.

Alexandre Ier de Russie s'engage à adhérer au blocus contre l'Angleterre.

La Russie promet la fermeture de ses ports au commerce britannique et même de déclarer la guerre au Royaume-Uni si ce dernier refuse son offre de médiation.

En outre, Alexandre Ier de Russie rend Cattaro à la France et cède les îles Ioniennes.

Le duché d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld, tout d'abord dissous, lui est remis grâce à l'intervention d'Alexandre Ier de Russie.

Constantin Pavlovitch de Russie, frère d'Alexandre Ier de Russie, a pour épouse Julienne de Saxe-Cobourg-Saalfeld, sœur d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld.

En échange, Napoléon Ier laisse les mains libres à Alexandre Ier de Russie:

Sur la toile décrivant les adieux des deux empereurs, on peut constater qu'ils se sont échangés leurs ordres respectifs :

À Tilsit, le 3e corps de Louis Nicolas Davout a l'honneur de manœuvrer sous les ordres de Napoléon Ier, en présence d'Alexandre Ier de Russie et de Frédéric-Guillaume III de Prusse.

Le second traité de Tilsit est signé le 9 juillet 1807 avec Frédéric-Guillaume III de Prusse, Roi de Prusse

Le royaume de Prusse cède près de la moitié de ses territoires d'avant-guerre au profit d'États sous tutelle française.

La population de 10 000 000 d'habitants qu'il comptait avant les hostilités, est désormais réduite de moitié.

L'article XIV commande à la Prusse de renoncer à Dantzig, 101 500 km², qui devient une République indépendante théoriquement sous la protection conjointe de la Prusse et de la Saxe, en réalité protectorat français, avec des garnisons française et polonaise.

Napoléon Ier donne naissance au duché de Varsovie en privant la Prusse :

Le duché de Varsovie est attribué à Frédéric-Auguste III de Saxe qui devient duc de Varsovie sous le nom Fryderyk August Ier

Le district de Bialystok échoit à la Russie, naguère son plus fidèle allié, qui lui prend 200 000 habitants.

Dans l'article VI du traité, Frédéric-Guillaume III de Prusse doit reconnaître Jérôme Bonaparte comme Roi de Westphalie.

La Prusse cède les Territoires situés à l'ouest de l'Elbe au nouveau royaume de Westphalie nouvellement fondé :

La Prusse cède la Principauté de Frise Orientale, 3206 km², 119 500 habitants, au nouveau royaume de Hollande.

La Prusse cède :

au Grand-duché de Berg.

Les troupes françaises occupent le Hanovre et la principauté de Bayreuth.

La Prusse doit adhérer au blocus continental contre les Anglais, payer 100 000 000 de francs d'indemnité de guerre et réduire son armée à 42 000 hommes.

Les rentrées fiscales du royaume sont entamées dans une proportion considérable, car les provinces perdues sont les plus riches et les plus fertiles et aussi celles que depuis des années l'État modernisait à coups de millions de thalers.

La Prusse cède les territoires qu'elle avait gagnés à la suite des partitions de la Pologne, depuis le 1er janvier 1772, hormis l'Ermeland et des terres à l'ouest des territoires prussiens anciens.

Le duché de Saxe, ancienne principauté alliée de la Prusse, est le nouveau bénéficiaire de ces provinces.

Un observateur fait remarquer qu'alors qu'on rédige le traité, le roi de Prusse marche à l'écart le long du Niémen.

Selon McKay, Napoléon Ier n'a qu'à lever la main pour rayer la Prusse de la carte.

Plusieurs officiels prussiens et russes voient le traité comme un acte inique et une humiliation nationale.

Frédéric-Guillaume III de Prusse contraint d'accepter la situation, prépare la revanche à l'instigation de Louise de Mecklembourg-Strelitz, son épouse.

Dans cette tâche, Frédéric-Guillaume III de Prusse est efficacement soutenu par ses ministres dont :

qui réforment l'administration et l'armée.

Gustave IV Adolphe de Suède poursuit sa politique pro-britannique et refuse d'adhérer au blocus continental.



Naissance de Louise de Prusse

Louise de Prusse naît en 1808, fille de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz.



Naissance de Frédéric Henri Albert de Prusse

Frédéric Henri Albert de Prusse naît à Königsberg le 4 octobre 1809, fils de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz.



Traité de Kalitsch

En 1813, Frédéric-Guillaume III de Prusse signe une alliance avec le tsar à Kalitsch et quitte Berlin.

Les troupes prussiennes jouent néanmoins un rôle décisif dans les victoires des alliés.



Cession de l'hôtel de Beauharnais

Lors de l'entrée des alliés à Paris, Frédéric-Guillaume III de Prusse fait de l'hôtel de Beauharnais son logement.

L'hôtel lui plait si bien, qu'il désire en faire le siège de la légation de Prusse.

L'immeuble, le mobilier et ses dépendances sont achetés pour 575 000 francs payés directement par le roi.

L'hôtel situé au 78, rue de Lille est aujourd'hui la résidence de l'ambassadeur d'Allemagne. L'ambassade d'Allemagne est-elle située au 13-15, avenue Franklin-D.-Roosevelt.


Congrès de Vienne - par Jean-Baptiste Isabey - Talleyrand deuxième homme assis en partant de la droite

Congrès de Vienne

Marie-Louise d'Autriche Duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot rejoint Alexandre Ier de Russie au congrès de Vienne, afin de défendre la cause de Louis XVIII auprès des princes étrangers.

Ami personnel d'Alexandre Ier de Russie, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot exerce sur lui une grande influence au sein du Conseil des alliés.

L'acte du Congrès de Vienne est signé le 9 juin 1815.

Victor-Emmanuel Ier de Savoie reçoit le territoire de la défunte république de Gênes

L'article 99 remet en cause les droits sur Parme de Napoléon II. Marie-Louise d'Autriche devient à titre viager duchesse de Parme, de Plaisance et de Guastalla, où elle règne jusqu'à sa mort.

Mais suite à la désastreuse Campagne de Russie et à la politique française de plus en plus répressionnaire, Maximilien Ier Joseph de Bavière se range finalement du coté de la coalition antinapoléonienne.

Lors du Congrès de Vienne, Maximilien Ier Joseph de Bavière se voit reconnaître les annexions territoriales de 1801, son titre royal et retrouve le Palatinat rhénan.

Pour se venger de sa fidélité à Napoléon Ier, les Alliés enlèvent à Frédéric-Auguste III de Saxe le duché de Varsovie ainsi qu'une grande partie de ses États héréditaires qui sont attribuée à la Prusse.

Le partage de la Pologne de 1795 est confirmé.

Le congrès de Vienne attribue au tsar Alexandre Ier de Russie le duché de Varsovie.

La partie administrée par la Russie est agrandie.

Un royaume du Congrès est créé dont le tsar de Russie est le roi.

On parle même de donner le royaume entier à la Prusse, Frédéric-Auguste III de Saxe recevant en compensation la Rhénanie récemment libérée du joug Français. Il conserve son trône à grand peine.

Les négociateurs de Frédéric-Guillaume III de Prusse obtiennent de vastes territoires notamment en Rhénanie sauf l'annexion de toute la Saxe qu'il espérait.

La Prusse est désormais un état bipolaire séparé par les pays Hessois.

Ayant retrouvé son trône et sa pleine liberté d'action, Frédéric-Guillaume III de Prusse abandonne rapidement les promesses faites à son peuple de doter la Prusse d'une constitution.

Le Congrès de Vienne conserve la principauté de Sigmaringen indépendante et la laisse à Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, son propriétaire légitime.

Après le congrès de Vienne, Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin devient Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin en 1815.

Le Congrès de Vienne élève Charles II de Mecklembourg-Strelitz au titre de Grand-duc de Mecklembourg-Strelitz.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld reçoit du Congrès de Vienne un petit territoire.

Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen rejoint la Confédération germanique.

Le Mecklembourg-Strelitz rejoint la Confédération germanique en 1815.

Pierre Ier d'Oldenbourg réclame l'annexion de la Frise orientale et de l'Emsland, mais il n'obtient que la principauté de Birkenfeld.

Le duché d'Oldenbourg est élevé au rang de grand-duché, mais Pierre Ier d'Oldenbourg décline le titre de grand-duc (Großherzog).

La principauté de Waldeck-Pyrmont adhère à la Confédération germanique le 8 juin 1815.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord fait insérer au Traité de Vienne certaines clauses, concernant le patrimoine de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier, son vieil ami.

En 1815, la principauté de de Schaumbourg-Lippe adhère à la Confédération germanique.


Catherine Pavlovna de Russie

Mariage de Guillaume Ier de Wurtemberg avec Catherine Pavlovna de Russie

Guillaume Ier de Wurtemberg s'est promis à une princesse, dont il est profondément amoureux, mais que les circonstances l'ont empêché d'épouser.

Catherine Pavlovna de Russie est veuve de Pierre-Frédéric-Georges d'Oldenbourg.

Guillaume Ier de Wurtemberg épouse à Saint-Pétersbourg le 24 janvier 1816 Catherine Pavlovna de Russie, fille de Paul Ier de Russie et de Sophie-Dorothée de Wurtemberg. Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume II des Pays-Bas avec Anne Pavlovna de Russie

Guillaume II des Pays-Bas épouse en 1816 Anne Pavlovna de Russie, fille de Paul Ier de Russie, et de Sophie-Dorothée de Wurtemberg. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III des Pays-Bas

Guillaume III des Pays-Bas naît à Bruxelles le 19 février 1817, fils de Guillaume II des Pays-Bas et d'Anne Pavlovna de Russie.


Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern - avec ses enfants - 1820

Mariage de Nicolas Ier de Russie avec Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern

Nicolas Ier de Russie épouse au Palais d'Hiver à Saint-Pétersbourg le 13 juillet 1817 Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern, fille de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz. Leurs enfants sont :

Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern prend le nom d'Alexandra Feodorovna ou Fiodorovna.



Mariage de Frédéric-Guillaume III de Prusse avec Augusta von Harrach

Frédéric-Guillaume III de Prusse est veuf Louise de Mecklembourg-Strelitz.

Frédéric-Guillaume III de Prusse épouse en 1824 Augusta von Harrach, créée Comtesse de Hohenzollern (1800-1873), fille de Guillaume von Harrach.



Mariage de Frédéric-Guillaume des Pays-Bas avec Louise de Prusse

Frédéric-Guillaume des Pays-Bas épouse le 21 mai 1825 Louise de Prusse, sa cousine, fille de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz. Leurs enfants sont :


Guillaume II des Pays-Bas à la tête de l'armée néerlandaise au combat de Ravels le 3 août 1831

Campagne des Dix-Jours

Prise d'Anvers

Guillaume II des Pays-Bas vit la sécession belge comme un échec personnel.

Lorsqu'il apprend l'élection de Léopold Ier de Belgique comme roi des Belges, il prend la décision d'envahir la Belgique.

À l'aube du 2 août 1831, les troupes néerlandaises traversent la frontière près de Poppel.

Les premières escarmouches entre les troupes belges et néerlandaises ont lieu près de Nieuwkerk.

Guillaume II des Pays-Bas soutient en personne ses troupes dirigées par des officiers qui ont l'expérience des guerres de l'empire français.

Auguste Thuret, fils Isaac Thuret, participe à cette campagne aux côtés des Hollandais. Auguste Thuret est officier d'ordonnance du général Boreel.

Les Belges, utilisant les forêts pour s'y fondre, se rallient dans Turnhout.

La ville est défendue par la troupe du général Charles Niellon dont a dit qu'il y a sauvé l'honneur de l'armée en résistant 24 heures avant de parvenir à soustraire ses hommes à l'ennemi.

Alors que les premiers combats de rue et les attaques surprises des débuts de la révolution se sont soldés par des succès pour les volontaires, la jeune armée belge manque par contre de l'entraînement nécessaire pour exécuter des batailles rangées en ordre serré contre des troupes appuyées par une forte artillerie.

Le 4 août 1831, les Néerlandais prennent la ville et hissent le drapeau néerlandais sur le fort d'Anvers, à la suite de la.

Cependant Guillaume II des Pays-Bas demande à ce qu'on retire ce drapeau car il estime que cela aurait symbolisé l'occupation de la Belgique et non la restauration de l'autorité néerlandaise.

Au même moment, les différentes armées néerlandaises pénètrent plus profondément encore dans le territoire belge et défont facilement de nombreuses milices et 2 armées régulières belges :

Le 5 août 1831, les Néerlandais battent les Belges près de Louvain.

Quelques troupes régulières du général Daine, ainsi que les volontaires limbourgeois commandés par de Brouckère restent malgré tout, à Liège.

Une partie d'entre eux sont originaire de la partie nord-est du Limbourg.

De plus, Bruxelles et le sud du pays restent encore aux mains des révolutionnaires.

Pour les Belges tout n'est pas encore perdu.

Cependant, le 8 août 1831, Léopold Ier de Belgique, à peine intronisé, appelle la France qui, avec l'Angleterre, s'est portée garante de l'indépendance belge.

Le gouvernement belge se rallie à l'intervention française, n'attendant même pas l'accord des chambres, en principe requis par la constitution pour toute intervention militaire sur le territoire de la Belgique.

Avec une célérité qui peut paraître étonnante pour l'époque, mais due à l'utilisation des télégraphes optiques, l'Armée du Nord française commandée par Maurice-Étienne Gérard passe la frontière le jour suivant.

Pendant ce temps-là, l'armée néerlandaise, aventurée jusqu'à l'est de Bruxelles, se sent entourée par un pays hostile et craint de devoir faire face à une guerre de guérilla, cauchemar des généraux de l'époque.

Guillaume II des Pays-Bas ne peut compter sur l'aide de la Prusse et de la Russie.

Pourtant, ces puissances sont dérangées par la révolution belge qui est une atteinte au traité de Vienne.

Mais Frédéric-Guillaume III de Prusse manque de moyens pour s'engager loin à l'ouest de son territoire et les troupes de Nicolas Ier de Russie sont retenues pour mater la révolte polonaise.

L'armée des Pays-Bas était donc laissée à elle-même face aux Français qui montent du sud, bien qu'ils aient reçu l'ordre de ne pas provoquer le combat, et des volontaires, sous la direction du chef insurgé de Brouckère, venant du nord.

Se sentant pris entre deux adversaires, craignant de devoir combattre contre les Belges sur ses arrières et inquiet des intentions des Français, le commandant néerlandais évacue soudainement toutes ses positions en Belgique à l'exception notable de la citadelle d'Anvers, ce qui conduira, un an plus tard, à un nouveau conflit.

Un cessez-le-feu est signé le 12 août 1831.

Guillaume II des Pays-Bas n'a pas réussi à reconquérir la Belgique.



Mariage de Guillaume III des Pays-Bas avec Sophie de Wurtemberg

Guillaume III des Pays-Bas épouse à Stuttgart le 18 juin 1839 Sophie de Wurtemberg (1818-1877), fille de Guillaume Ier, Roi de Wurtemberg, et de Catherine Paulowna, Grande-duchesse de Russie. Leurs enfants sont :


Frédéric-Guillaume IV de Prusse

Mort de Frédéric-Guillaume III de Prusse

Frédéric-Guillaume IV de Prusse Roi de Prusse

Frédéric-Guillaume III de Prusse meurt le 7 juin 1840.

Frédéric-Guillaume IV de Prusse, son fils, lui succède et devient Roi de Prusse.

Son arrivée au trône soulève d'immenses espoirs.

Son penchant pour le romantisme est considéré avec sympathie, car garant de l'identité allemande, et un changement est attendu pour en finir avec la politique répressive de son père.

En effet, Frédéric-Guillaume IV de Prusse :


Guillaume III des Pays-Bas Guillaume III des Pays-Bas

Mort de Guillaume II des Pays-Bas

Guillaume III des Pays-Bas Roi des Pays-Bas

Guillaume III des Pays-Bas Grand-duc du Luxembourg

Guillaume II des Pays-Bas meurt à Tilburg le 17 mars 1849.

Guillaume III des Pays-Bas est couronné Roi des Pays-Bas et Grand-duc du Luxembourg le 12 mai 1849.

Considéré comme un conservateur, il s'oppose aux réformes libérales de son père, Guillaume II des Pays-Bas.

Guillaume III des Pays-Bas rappelle Frédéric-Guillaume des Pays-Bas à la vie publique et le nomme Inspecteur général de l'armée.



Naissance de Johann Wilhelm

Johann Wilhelm de Reinhartshausen naît en Sicile en octobre 1849, fils de Joachim van Rossum et de Wilhelmine Frédérique Louise Charlotte Marianne d'Orange-Nassau.

Le titre de baron de Reinhartshausen est attribué à Johann Wilhelm par leur cousin le duc de Nassau quelques années plus tard, grâce au soutien de Guillaume III des Pays-Bas, son neveu.



Henri d'Orange-Nassau Lieutenant-représentant de Guillaume III des Pays-Bas au Grand-Duché

Henri d'Orange-Nassau est promu vice-amiral de la flotte néerlandaise.

En 1850, Henri d'Orange-Nassau est nommé lieutenant-représentant de Guillaume III des Pays-Bas, son frère aîné, grand-duc en titre, au Grand-Duché.

Henri d'Orange-Nassau conservera ce poste jusqu'à son décès.


Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont Hélène Wilhelmine Henriette de Nassau-Weilbourg

Mariage de Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont avec Hélène Wilhelmine Henriette de Nassau-Weilbourg

Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont épouse à Wiesbaden le 26 septembre 1853 Hélène Wilhelmine Henriette de Nassau-Weilbourg. Leurs enfants sont :


Château de Reinhartshausen

Installation de Wilhelmine Frédérique Louise Charlotte Marianne d'Orange-Nassau au château de Reinhartshausen

En 1855, bénéficiant du soutien de Guillaume III des Pays-Bas, son neveu, qui intercède en sa faveur, Wilhelmine Frédérique Louise Charlotte Marianne d'Orange-Nassau reçoit l'autorisation de s'installer en Allemagne et aux Pays-Bas.

Wilhelmine Frédérique Louise Charlotte Marianne d'Orange-Nassau acquiert le château de Reinhartshausen dans le Rheingau, et en fait un lieu de réunions culturelles.

Elle assemble une collection de plus de 600 tableaux.

Une partie de la collection se trouve toujours au château.

Généreuse, Wilhelmine Frédérique Louise Charlotte Marianne d'Orange-Nassau devient mécène et soutient les travaux de plusieurs jeunes artistes.



Abrogation de la constitution libérale et remplacement par constitution autoritaire du grand-duché

Lors du Coup de 1856 Orange-Nassau soutient Guillaume III des Pays-Bas, son frère, grand-duc lorsque celui-ci fait abroger la constitution libérale du grand-duché pour la remplacer par une constitution autoritaire inspirée de celle de la Prusse.



Indépendance du Luxembourg

Guillaume III des Pays-Bas essaie de vendre le Grand-Duché de Luxembourg en 1867.

La tentative cause presque une guerre entre la Prusse et la France.

Finalement, l'indépendance du Luxembourg est reconnue le 11 mai 1867 et Guillaume III des Pays-Bas reste le Grand-Duc.


Inauguration du canal de Suez - Arrivée de l'Aigle portant Eugénie de Montijo à la station d'El Guisr Yacht l'Aigle

Inauguration du canal de Suez

Le 30 septembre 1869, Eugénie de Montijo part pour l'Égypte retrouver Ferdinand de Lesseps, son cousin.

Eugénie de Montijo, accompagnée d'une suite de 37 personnes, quitte Paris en chemin de fer à destination de Venise pour embarquer à bord du yacht impérial l'Aigle.

Après un accueil strictement protocolaire de Victor-Emmanuel II de Savoie, l'Aigle quitte Venise pour une escale de 4 jours à Athènes où le roi George Ier de Grèce organise quelques excursions dans les sites antiques les plus significatifs.

Le yacht poursuit sa croisière et, le 13 octobre 1869, arrive à Constantinople où Eugénie de Montijo réside dans le palais Beyierbey, résidence mise à sa disposition par le sultan Abdùl Aziz.

Elle arrive en Égypte où le Khévide lui réserve un accueil fastueux.

Pendant un mois, Eugénie de Montijo demeure sur les bords du Nil, avec sa suite, au palais de Ghezireh (aujourd'hui Guizeh) non loin du site des pyramides.

Eugénie de Montijo rejoint Port-Saïd pour la cérémonie d'ouverture du 16 novembre 1869.

Le 17 novembre 1869 à 8 heures du matin, l'Aigle ayant à son bord Eugénie de Montijo, Ferdinand de Lesseps, promoteur du canal, et sa famille, suivi des bateaux :

parcourent le canal, les uns derrière les autres de Port-Saïd à Ismaïlia.

Le 19 novembre 1869 à midi, l'Aigle reprend la tête du convoi jusqu'aux lacs Amers.

À Suez le 20 novembre 1869, Ferdinand de Lesseps envoie un télégramme à Paris :

Suez, 20 novembre, 11 heures 30 du matin - L'Aigle a mouillé dans la mer Rouge !

Le canal est ouvert à la circulation maritime le 17 novembre 1869

Napoléon III propose de nommer Ferdinand de Lesseps Duc de Suez.


Frédéric-François III de Mecklembourg-Schwerin et Anastasia Mikhaïlovna de Russie - 1880

Mariage de Frédéric-François III de Mecklembourg-Schwerin avec Anastasia Mikhaïlovna de Russie

Frédéric-François III de Mecklembourg-Schwerin épouse à Saint-Petersbourg le 24 janvier 1879 Anastasia Mikhaïlovna de Russie, fille de Michel Nikolaïevitch et de Cécile de Bade. Leurs enfants sont :

Le mariage de ses parents est malheureux.

Anastasia Mikhaïlovna de Russie est une femme capricieuse qui s'ennuie en Mecklembourg et préfère résider sur la Riviera française où son mari, de santé très fragile, doit la suivre malgré elle.



Mariage de Guillaume III des Pays-Bas avec Adelheid Emma de Waldeck-Pyrmont

Veuf, Guillaume III des Pays-Bas épouse en 1879 Adelheid Emma de Waldeck-Pyrmont (1858-1934), fille de Georges II Victor, Prince de Waldeck-Pyrmont, et d'Hélène de Nassau. Leur enfant est :

Emma de Waldeck-Pyrmont est la fille d'Hélène de Nassau, demi-sœur d'Adolphe de Luxembourg.



Naissance de Wilhelmina des Pays-Bas

Wilhelmine d'Orange-Nassau ou Wilhelmina Helena Pauline Maria van Oranje-Nassau ou Wilhelmina des Pays-Bas naît le 31 août 1880, fille de Guillaume III des Pays-Bas et d'Adelheid Emma de Waldeck-Pyrmont.


Guillaume II de Prusse Auguste Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Augustenburg

Mariage de Guillaume II de Prusse avec Auguste Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Augustenburg

Guillaume II de Prusse épouse à Berlin le 27 février 1881 Auguste Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Augustenburg (1858-1921). Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III de Prusse

Wilhelm ou Frédéric Guillaume Victor Auguste Ernest de Hohenzollern ou von Hohenzollern ou Guillaume III de Prusse dit le Kronprinz naît à Potsdam le 6 mai 1882, fils de Guillaume II de Prusse et d'Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg.



Wilhelmina des Pays-Bas Héritière du trône des Pays-Bas

Après la mort de tous ses fils : Guillaume, Maurice, Alexandre, Guillaume III des Pays-Bas fait de Wilhelmina des Pays-Bas, sa fille, l'héritière du trône des Pays-Bas dès 1884.



Maladie de Guillaume III des Pays-Bas

Guillaume III des Pays-Bas tombe malade en 1887.


Wilhelmina des Pays-Bas Wilhelmina des Pays-Bas Adolphe Guillaume Auguste Charles Frédéric de Nassau-Weilburg

Mort de Guillaume III des Pays-Bas

Wilhelmina des Pays-Bas Reine des Pays-Bas

Emma de Waldeck-Pyrmont Régente des Pays-Bas

Maison de Nassau-Weilbourg

Adolphe Guillaume Auguste Charles Frédéric de Nassau-Weilburg Grand-duc de Luxembourg

Guillaume III des Pays-Bas meurt le 23 novembre 1890.

Les 2 couronnes des Pays-Bas et du Luxembourg cessent d'être sur la tête du même souverain.

Wilhelmina des Pays-Bas est couronnée Reine des Pays-Bas le 23 novembre 1890.

Emma de Waldeck-Pyrmont, sa mère, assure la régence jusqu'en 1898.

Mais en vertu de la loi salique, en vigueur au Luxembourg jusqu'en 1907, elle est exclue de la succession concernant le Luxembourg.

Adolphe Guillaume Auguste Charles Frédéric de Nassau-Weilburg est couronné Grand-duc de Luxembourg, sous le nom d'Adolphe Ier de Luxembourg le 23 novembre 1890.


Guillaume III de Prusse et Cécilie de Mecklembourg-Schwerin - portant sa petite-fille Félicité - en 1934

Mariage de Guillaume III de Prusse avec Cécilie de Mecklembourg-Schwerin

Guillaume III de Prusse épouse à Berlin le 6 juin 1905 Cécilie Augusta Marie de Mecklembourg-Schwerin, fille de Frédéric-François III de Mecklembourg-Schwerin et d'Anastasia Mikhaïlovna de Russie. Leurs enfants sont :

Prince d'un abord aimable et vif mais d'une frivolité maladive, mari infidèle, Guillaume III de Prusse a un penchant particulier pour les coiffeuses et les danseuses.

À cette occasion, Anastasia Mikhaïlovna de Russie, persona non grata, est autorisée à titre exceptionnel à se rendre à la cour de Berlin.



Guillaume III de Prusse Commandement de la 5e armée

Guillaume III de Prusse est commandant des Hussards à la tête de mort.

Guillaume III de Prusse est nommé au grade de generalmajor ou général de brigade.

Le 2 août 1914, malgré une formation d'état-major insuffisante, Guillaume III de Prusse est investi du commandement de la 5e armée.

Une lettre de Guillaume II de Prusse à Guillaume III de Prusse, son fils, résume bien la position du jeune prince :

Je t'ai confié le commandement de la 5e armée.

Tu auras le Generalleutnant Schmidt von Knobelsdorf comme chef d'état-major.

Ce qu'il te conseille, tu dois le faire.



Prise du fort de Vaux

En 1916, après les terribles combats qui opposent Français et Allemands pour la prise du fort de Vaux, le commandant Raynal et les troupes françaises sous son commandement se rendent aux Allemands.

Lors de cette reddition le commandant français, comme le veut l'usage à cette époque, remet son sabre à un officier allemand.

Prisonnier, il est emmené au quartier-général de Guillaume III de Prusse.

Guillaume III de Prusse, par respect pour le soldat français, veut lui rendre son sabre, mais celui-ci reste introuvable.

Honorant la valeur militaire de son adversaire, Guillaume III de Prusse décide de remettre à l'héroïque défenseur du fort de Vaux un poignard de pionnier allemand.



Guillaume III de Prusse est à la tête du Groupe d'armées Deutscher Kronprinz

En novembre 1916, Guillaume III de Prusse est à la tête du Groupe d'armées Deutscher Kronprinz qui regroupe les 3e et 5e armées du front de l'Ouest.



Guillaume III de Prusse est à la tête du Groupe d'armées Deutscher Kronprinz

En mars 1917, Guillaume III de Prusse est à la tête du Groupe d'armées Deutscher Kronprinz qui regroupe les 2e, 7e, 3e et 5e armées du front de l'Ouest.

En avril 1917, Guillaume III de Prusse est à la tête du Groupe d'armées Deutscher Kronprinz qui regroupe les 1re, 2e, 7e, 3e et 5e armées du front de l'Ouest.



Guillaume III de Prusse est à la tête du Groupe d'armées Deutscher Kronprinz

En février 1918, Guillaume III de Prusse est à la tête du Groupe d'armées Deutscher Kronprinz qui regroupe les 18e, 7e, 1re et 3e armées du front de l'Ouest.



Mutinerie de soldats de la 5e armée allemande

Lors de la révolution de novembre 1918, les soldats de la 5e armée se mutinent.

Guillaume III de Prusse se réfugie à l'état-major de la 3e armée.



Exil de Guillaume III de Prusse

Le gouvernement provisoire du Conseil des commissaires du peuple ordonne à Guillaume III de Prusse de rapatrier son groupe d'armées en Allemagne, ce qu'il se sent incapable de faire.

Paul von Hindenburg, le chef d'état-major général, lui ordonne de partir et de rejoindre Guillaume II de Prusse, son père, aux Pays-Bas.

Guillaume III de Prusse renonce à ses droits au trône et va s'établir sur l'île de Wieringen, dans le nord de la Hollande.



Rencontre de Guillaume III de Prusse et de Jean de Lattre de Tassigny

Lors de l'occupation de l'Allemagne en 1945, Guillaume III de Prusse se présente au général Jean de Lattre de Tassigny pour lui demander de subvenir à ses besoins en matière de confort pour lui et sa maîtresse, ainsi que d'agir pour que ses propriétés situées en Prusse ne soient pas détruites par les Soviétiques.

Lui faisant remarquer qu'au même moment l'Allemagne se trouve en ruine, que des millions d'Allemands souffrent de la faim, meurent au combat dans des conditions atroces, de Lattre lui dit : Vous êtes lamentable, monsieur, lamentable.



Mort de Guillaume III de Prusse

Guillaume III de Prusse meurt à Hechingen le 20 juillet 1951.

Il est inhumé au château de Hohenzollern.


Menu contextuel

Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !