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Événements contenant la ou les locutions cherchées



43 événements affichés, le premier en 1513 - le dernier en 1572



Mariage de Claude de Lorraine-Guise avec Antoinette de Bourbon-Vendôme

En présence de François Ier de France, Claude de Lorraine-Guise épouse à l'Hôtel des Tournelles à Paris en 1513 Antoinette de Bourbon-Vendôme (1493-1583), fille de François de Bourbon-Vendôme et de Marie de Luxembourg. Leurs enfants sont :

Claude de Lorraine fonde l'illustre famille de Guise.


Enfants de Christian II de Danemark - Christine - Jean - Dorothée - 1526

Mariage de Christian II de Danemark avec Isabelle de Habsbourg

Christian II de Danemark épouse à Copenhague le 12 juillet ou le 12 août 1515 Isabelle de Habsbourg.

Leurs enfant sont :

Christian II de Danemark ne renonce pas à sa liaison avec Dyveke.



Mariage d'Antoine II de Lorraine avec Renée de Bourbon-Montpensier

Antoine II de Lorraine épouse en 1515 Renée de Bourbon-Montpensier (1494-1539).

Leurs enfants sont :

Ce mariage lui apporte en dot le comté de Mercœur.



Naissance de François Ier de Lorraine

François Ier de Lorraine Marquis de Pont-à-Mousson

François Ier de Lorraine naît à Nancy en 1517, fils d'Antoine II de Lorraine et de Renée de Bourbon-Montpensier.

Titré marquis de Pont-à-Mousson dans sa jeunesse, François Ier de Lorraine passe une partie de son enfance à la Cour de France.

Il est le filleul de François Ier.



Naissance de François Ier de Lorraine-Guise

François Ier de Lorraine-Guise naît le 24 février 1519 au château de Bar-le-Duc, fils de Claude de Lorraine-Guise, Duc de Guise, et d'Antoinette de Bourbon-Vendôme.



Naissance de Catherine-Marie de Lorraine

Catherine-Marie de Lorraine naît à Joinville le 18 juillet 1522, fille de François Ier de Lorraine-Guise et d'Anne d'Este.


Renée de France-par Jean Clouet-musée Condé à Chantilly

Mariage d'Hercule II d'Este avec Renée de France

Hercule II d'Este, Duc de Ferrare, épouse le 28 juin 1528 Renée de France, fille de Louis XII et d'Anne de Bretagne. Leur enfant est :


Christine de Danemark - Portrait tiré du Recueil d'Arras

Mariage de François Ier de Lorraine avec Christine de Danemark

Afin de conserver la l'équilibre entre le France et l'Empire et pour permettre au duc de Lorraine de poursuivre sa politique de neutralité, François Ier de Lorraine épouse une nièce de Charles Quint.

Christine de Danemark est veuve de François-Marie II Sforza.

François Ier de Lorraine épouse à Bruxelles le 10 juillet 1541 Christine de Danemark, fille de Christian II de Danemark et d'Isabelle de Habsbourg. Leurs enfants sont :



Neuvième guerre d'Italie

Siège de Perpignan

Prise d'Ivoy, Arlon et Luxembourg

En 1542, au début de la Neuvième guerre d'Italie, François Ier de France décide d'ouvrir les hostilités simultanément sur 2 fronts, au nord et au sud.

Au nord, Charles II d'Orléans conduit les troupes vers le Luxembourg avec l'aide de Claude de Lorraine-Guise et François Ier de Lorraine-Guise, son fils.

Au sud, Henri II de France doit reconquérir le Roussillon et Perpignan aux mains des Impériaux.

En l'absence de son mentor Anne de Montmorency, Henri II de France commande seul une armée pour la première fois.

Le 23 août 1542, Henri II de France lance l'assaut sur Perpignan mais essuie un échec.

Henri II de France se résout alors à tenir le siège autour de la ville qui résiste.

François II de Saint-Nectaire sert au siège de Perpignan.

Louis III de Bourbon-Vendôme et Charles de Bourbon-Montpensier servent contre Charles Quint en Roussillon en 1542

François-Armand XVI de Polignac sert lors de ce siège.

La jeune noblesse de l'armée française est livrée au plaisir et au jeu sous les tentes du prince.

Elle veille peu aux mouvements des assiégés.

Ceux-ci font une sortie, comblent les tranchées et se portent sur le parc de l'artillerie.

Ils détruisent la majeure partie de l'artillerie lourde française

Charles Ier de Cossé s'avance une pique à la main, reçoit tout le feu des ennemis, et, malgré une blessure à la cuisse, entretient le combat jusqu'à l'arrivée de l'infanterie qui le dégage.

Henri II de France lui dit en l'embrassant : qu'il voudrait être Brissac, s'il n'était pas dauphin.

Le siège s'enlise.

Une épidémie frappe le camp français, affaiblissant considérablement les troupes.

Au cours de ce siège, Ambroise Paré, accompagnant l'armée française, a l'idée d'une nouvelle technique.

Charles Ier de Cossé ayant reçu une balle dans l'épaule

Ambroise Paré a l'idée de replacer le blessé dans la position initiale au moment de l'impact pour révéler l'emplacement de la balle perdue et ainsi permettre à Nicole Lavernault, chirurgien d'Henri II de France de l'extraire.

L'arrivée d'une armée de secours espagnole commandée par Ferdinand Alvare de Tolède oblige les Français à lever le siège et à battre en retraite.

François Ier de France est obligé de donner l'ordre à son fils aîné de battre en retraite en septembre 1542.

Enchaînant les succès sur le front du nord, Charles II d'Orléans réussit à prendre successivement Ivoy, Arlon et Luxembourg.

Abandonnant cependant le duché de Luxembourg, Charles II d'Orleans rejoint Henri II de France sous prétexte de lui apporter son aide et des pièces d'artillerie supplémentaires.

Vu l'inimitié (réciproque) de Charles II d'Orléans envers Henri II de France, personne n'est dupe que la réelle intention de Charles II d'Orléans sont plutôt de ne pas laisser toute la gloire rejaillir uniquement sur son aîné en cas de victoire à Perpignan.

Mais le temps d'arriver au sud, le siège de la ville est déjà perdu tandis que les Impériaux arrivent à reprendre le Luxembourg 2 jours plus tard.

Charles II d'Orléans reçoit le courroux de son père pour avoir abandonné sa conquête et Henri II de France se voit retirer son commandement militaire.

François Ier de France réalise à quel point l'animosité entre ses 2 fils peut se révéler désastreuse pour le royaume.



Indépendance du duché de Lorraine

Par le traité de Nuremberg du 26 août 1542, Antoine II de Lorraine réussit à obtenir de l'empereur l'indépendance du duché de Lorraine.

Mais il subsiste un problème qui l'inquiète : François Ier de France ayant renoncé à l'Italie, les champs de bataille entre Valois et Habsbourg se déplacent plus au nord, et notamment en Lorraine.

Antoine II de Lorraine tente des démarches auprès des deux souverains pour que la Lorraine soit épargnée, mais sans succès.

Tandis que le duc Antoine négocie avec Charles Quint pour que la Lorraine soit épargnée par les conflit, son fils François Ier de Lorraine entreprend la même démarche auprès du roi François Ier de France, mais sans succès.



Naissance de Charles III de Lorraine

Charles III de Lorraine naît le 18 février 1543, fils de François Ier de Lorraine et de Christine de Danemark.



Naissance de Renée de Lorraine

Renée de Lorraine naît en 1544, fille de François Ier de Lorraine et de Christine de Danemark.


Batailles dans le nord de la France avant la trêve de Crépy-en-Laonnois

Mort d'Antoine II de Lorraine

François Ier de Lorraine Duc de Lorraine et de Bar

Paix de Crépy-en-Laonnois

Antoine II de Lorraine meurt de maladie à Bar-le-Duc le 14 juin 1544.

François Ier de Lorraine, son fils, devient duc de Lorraine et de Bar en 1544.

François Ier de Lorraine poursuit la politique paternelle de neutralité et sert d'intermédiaire entre François Ier de France et Charles Quint.

Les deux souverains sont en effet ruinés par des années de guerre et doivent renoncer à poursuivre le conflit, faute de subsides suffisants pour payer leurs armées respectives.

Claude d'Annebault négocie une paix peu avantageuse avec Charles Quint.

Antoine Sanguin, gouverneur de Paris, fait partie des négociateurs de la paix.

La trêve de Crépy-en-Laonnois met un terme à la neuvième guerre d'Italie sans aucun vainqueur.

Le 16 ou le 18 septembre 1544, François Ier de France et Charles Quint signe la paix à Crespi ou Crépy-en-Laonnois dans l'Aisne au sein de l'église Notre-Dame :

Charles II d'Orléans, fils de François Ier de France, doit épouser

En contrepartie, François Ier de France doit apanager Charles II d'Orléans des duchés :

tout en évacuant le Piémont et la Savoie.

Saint-Dizier est restituée à la France.

Charles II d'Orléans reçoit en apanage le duché du Bourbonnais, mais aucun des deux partis n'applique ces clauses, retardant délibérément leur exécution.

Charles Quint choisit finalement de sacrifier le Milanais et le mariage de Charles II d'Orléans avec Anne d'Autriche (1528-1590) est fixé le 18 septembre 1545.

Henri II de France proteste vigoureusement aussi contre ce traité qu'il finit par signer.

Henri II de France considère les territoires de son aïeule Valentine Visconti lui reviennent de droit.

Cette paix séparée permet à la France de lutter contre le seul Henri VIII Tudor.



Mort de François Ier de Lorraine

Charles III Duc de Lorraine et Bar

Nicolas de Lorraine Régent du duché de Lorraine

Christine de Danemark Régente du duché de Lorraine

François Ier de Lorraine meurt à Remiremont le 12 juin 1545.

Charles III, son fils âgé de 2 ans, lui succède et devient Duc de Lorraine.

Charles III de Lorraine aurait dû être numéroté Charles II, mais les historiographes lorrains, voulant établir la légitimité des ducs de Lorraine et de Guise et les rattacher directement aux carolingiens, inclurent dans la liste des ducs le carolingien Charles (mort en 991), duc de Basse-Lotharingie.

Christine de Danemark, mère de Charles III de Lorraine, et Nicolas de Lorraine, frère de François Ier de Lorraine, âgé de 21 ans, assument la régence.

Mais les États de Lorraine décident en novembre 1545 de laisser Christine de Danemark seule régente.

Nièce de l'Empereur Charles Quint, Christine de Danemark, la jeune douairière, adopte une politique favorable à l'Empire, malgré l'opposition des barons lorrains et de Nicolas de Lorraine, tout en cherchant à maintenir la neutralité lorraine.



Continuation du siège de Boulogne

François Ier de France continue de se battre contre Henri VIII Tudor.

Il fait face au manque de ressources financières.

Ses troupes, mal payées, manquent de peu la prise de Boulogne le 3 octobre 1545 en se livrant au pillage plutôt que d'attaquer la citadelle.

François Ier de Lorraine-Guise et Claude II de Lorraine prennent part à ce siège.

François Ier de Lorraine-Guise y est grièvement blessé, d'où son surnom du "balafré".

En 1545, Charles Ier de Cossé défait les Anglais sur la terre d'Oye, située en Boulonnais.



Renflouement des caisses

François Ier de France ayant été dans les derniers mois quelque peu laxiste sur les finances, il est nécessaire de renflouer les caisses de l'état. Anne Montmorency persuade les citoyens, par la force si nécessaire (notamment dans le Sud-Ouest), de payer leurs impôts.

Henri II de France souhaite prolonger la politique extérieure de son père, François Ier de France. Il est conseillé en cela par :

En politique étrangère, Henri II de France se montre agressif.

Les Habsbourg et les Valois s'opposant depuis 1519, Henri II de France voue une haine envers Charles Quint et souhaite se venger de Charles Quint pour sa captivité en Espagne pendant 3 ans.

Pour se préserver du danger que représente l'empereur, Henri II de France se rapproche des puissances qui pourraient contrebalancer celle de Charles Quint et intensifie ses relations :

Henri II de France s'allie avec le pape Paul III qui a besoin de la France pour installer son ambitieuse famille.



Mariage de François Ier de Lorraine-Guise avec Anne d'Este

François Ier de Lorraine-Guise épouse à Saint-Germain-en-Laye le 29 avril 1548 ou le 4 décembre 1548 Anne d'Este, fille d'Hercule II d'Este et de Renée de France. Leurs enfants sont :


François de Guise François Ier de Lorraine - Duc de Guise - par François Clouet

Mort de Claude de Lorraine-Guise

François Ier de Lorraine-Guise Duc de Guise

Claude II de Lorraine Marquis de Mayenne

Claude II de Lorraine Duc d'Aumale

René II de Lorraine-Guise Baron d'Elbeuf

Claude de Lorraine-Guise reçoit les grandes distinctions de Pair de France et de Grand veneur.

Claude de Lorraine-Guise meurt au château de Joinville-en-Champagne le 12 avril 1550.

Antoinette de Bourbon-Vendôme, sa veuve, fait édifier un somptueux tombeau, dessiné par le sculpteur Primatice et réalisé par Dominique Florentin.

François Ier de Lorraine-Guise est couronné 2e Duc de Guise en 1550.

Claude II de Lorraine devient Marquis de Mayenne et Duc d'Aumale en 1550.

René II de Lorraine-Guise devient Baron d'Elbeuf en 1550.



Naissance d'Henri Ier de Guise

Henri Ier de Guise dit le Balafré naît le 31 décembre 1550, fils de François Ier de Lorraine-Guise et d'Anne d'Este.

Il est placé sous la tutelle de Charles Ier Cardinal de Lorraine, son oncle, qui se charge de son éducation.



Naissance de Catherine-Marie de Lorraine

Catherine-Marie de Lorraine naît à Joinville 18 juillet 1552, fille de François Ier de Lorraine-Guise et d'Anne d'Este.

Elle grandit dans un contexte de guerre civile.



François de Scépeaux Conseiller d'Henri II de France

Catherine de Médicis régente du Royaume de France

Soumission de Metz

Prise de Toul

Protectorat de la France sur Nancy et Verdun

Nicolas de Lorraine Régent des duchés de Lorraine et de Bar

François de Scépeaux est appelé au conseil d'Henri II de France en 1552.

François de Scépeaux suggère de mettre un terme aux invasions des armées de Charles Quint en s'emparant des trois évêchés de Metz, Toul et Verdun.

L'empereur vous fait la guerre en sous-main, dit-il au roi, il faudrait la lui déclarer ouvertement. Ainsi emparez-vous desdites cités, puisqu'il vous en offre l'occasion.

Henri II de France souhaite imposer sa protection aux principautés épiscopales enclavées dans les territoires du duché de Lorraine sous le prétexte, incongru pour l'époque, que leurs habitants étaient de langue romane.

La campagne est soigneusement préparée sur le plan diplomatique.

La campagne est, menée avec une armée de quelque 35 000 hommes, loin des armées de 10 000 soldats du début des guerres d'Italie.

Elle est menée sous le commandement de François Ier de Lorraine-Guise, protégé du clan de Diane de Poitiers.

Gaspard de Saulx est placé à la tête de l'armée chargée d'envahir les Trois-Évêchés.

Jacques d'Albon et Robert IV de La Marck participe à cette campagne.

S'y rendant, Henri II de France confie la régence du pays à Catherine de Médicis.

Honorat II de Savoie accompagna Henri II de France dans ce voyage.

Le 2 avril 1552, Henri II de France arrive sur Toul.

Devant l'imposante armée française, les clés de la ville de Metz sont remises au Roi le 10 avril 1552.

Le 13 avril 1552, Henri II de France prend la ville de Toul qui n'offre aucune résistance.

D'autres villes importantes vont être placées sous le protectorat de la France comme Nancy ou Verdun.

Le 15 avril 1552, de passage à Nancy, Henri II de France destitue arbitrairement Christine de Danemark, la régente.

Il nomme régent des duchés de Lorraine et de Bar le francophile Nicolas de Lorraine et, d'autorité, emmène le jeune duc Charles III de Lorraine, âgé de 9 ans, terminer sa formation à Paris afin de le soustraire à l'influence de la duchesse-douairière.

Christine de Danemark se retire dans sa terre de Blâmont, qu'elle a reçu en douaire, puis à Bruxelles et en Bavière.

Henri II de France s'avance jusqu'à Strasbourg, ville pourtant germanophone, à la frontière d'Allemagne.

Jacques II de Goyon fait ses premières armes durant cette conquête.

Robert IV de La Marck reprend possession des places de son duché de Bouillon, 30 ans après l'usurpation de Charles Quint.



Siège de Metz

Claude II de Lorraine Prisonnier

Artus de Cossé-Brissac Gouverneur de Metz.

Charles Quint a fait la paix avec les Princes allemands.

Irrité des conquêtes d'Henri II de France, il vient attaquer Metz.

Henri II de France fait fortifier la ville de Metz et nomme François Ier de Lorraine-Guise, gouverneur.

Le 10 novembre 1552, l'armée de Charles Quint, forte de 100 000 hommes, met le siège devant la ville. Emmanuel-Philibert de Savoie combat pour Charles Quint.

Metz est défendue par François Ier de Lorraine-Guise avec l'élite de la noblesse dont :

François III de La Rochefoucauld est Capitaine de chevau légers au siège de Metz.

Antoine van Halewijn est l'un des seigneurs qui s'enferme dans Metz.

Libéré, Charles de Bourbon-Montpensier fait partie de l'expédition chargé de défendre Metz.

Claude II de Lorraine est fait prisonnier.

Anne de Montmorency ne réussit pas à faire lever le siège.

Alors Henri II de France s'oppose au ravitaillement des soldats de Charles Quint.

La disette, la fatigue et l'humidité pousse l'empereur à lever piteusement le siège le 26 décembre 1552.

Artus de Cossé-Brissac est fait gouverneur de Metz.



Naissance de Charles II de Mayenne

Charles de Lorraine ou Charles II de Mayenne naît à Alençon le 26 mars 1554, fils de François Ier de Lorraine-Guise et d'Anne d'Este.


Henri II de France remet sa propre écharpe de l'Ordre de Saint-Michel à Gaspard de Saulx - Peinture de Nicolas Guy Brenet - Musée de Versailles

Marche sur Bruxelles

Prise de Dinant

Bataille de Renty

En juin 1554, Anne de Montmorency reprend le projet avorté d'une marche sur Bruxelles, il dispose de 40 000 fantassins et de 1 200 cavaliers.

Gaspard II de Coligny prend Dinant, mais le connétable, vieilli et irrésolu se replie devant l'armée impérial vers Cambrai, Calais, Boulogne et enfin Renty, petit village doté d'un solide château aux mains des troupes impériales.

De part et d'autre, les effectifs sont importants : plus de 30 000 hommes.

Coté Français, les meilleurs chefs de guerre sont présents :

Albert de Gondi et François-Armand XVI de Polignac servent lors de cette bataille.

Charles de Bourbon-Montpensier et François Gouffier le Jeune participe à cette bataille.

Guillaume V de Hautemer participe à cette bataille.

Claude II de La Châtre prend part à cette bataille dans la cornette d'Henri Ier de Montmorency.

À midi le 13 août 1554, l'artillerie Française commence à tirer contre le château de Renty.

L'avant-garde impériale, au nombre de 12 000 hommes, attaque.

Le connétable Anne de Montmorency fait mettre ses troupes en bataille, au pied de la colline dominant Renty.

Les gens de pied, rangés en 3 bataillons carrés, sont encadrés par les gens d'armes.

En avant de cette infanterie, du coté des positions de François Ier de Lorraine-Guise, se trouvaient les chevau-légers de Claude II de Lorraine.

Un furieux combat s'engage, où meurent de nombreux gentilshommes français.

La cavalerie des seigneurs de Guise, de Gaspard de Saulx, de François II de Clèves et de Claude II de Lorraine repousse les soldats impériaux dans la ville de Bois-Guillaume, sans pouvoir eux-mêmes y pénétrer.

Il faut à tout prix les en déloger, car qui tient Bois-Guillaume emportera la victoire.

Devant le péril, l'Amiral Gaspard II de Coligny met pied à terre, et, prenant avec lui un bon millier de soldats parmi les meilleurs, entre dans le bois, pique au poing.

Là, ils se battent avec acharnement, infligeant de lourdes pertes à leurs ennemis, les passants par le fil de leurs épées. Ils s'emparent des pistolets de l'Empereur, sorte de gros canons sur 4 roues.

Gens d'armes et chevau-légers poursuivirent la victoire, et le connétable Anne de Montmorency peut placer son artillerie dans le bois.

Malgré cette victoire incontestable, faute de munitions, le siège du château est levé le 15 août 1554 et l'armée se retire à Compiègne.

Après l'action, Henri II de France ôte de son col le collier de l'ordre du Saint Esprit, et le met à celui de Gaspard de Saulx, en l'embrassant, et accompagnant cette grâce des plus grands éloges sur ses services qu'il lui a rendus dans cette journée.

Pendant ce temps, Maurice de Saxe se dirige vers Innsbruck où réside Charles Quint.

L'empereur s'enfuit de peur d'être fait prisonnier des français.



Naissance de Louis II de Lorraine

Louis II de Lorraine naît à Dampierre le 6 juillet 1555, fils de François Ier de Lorraine-Guise et d'Anne d'Este.



Cession du comté de Nanteuil-le-Haudouin

François Ier de Lorraine-Guise convoite le comté de Nanteuil-le-Haudouin et contraint Marguerite de Broyes à lui vendre pour 260 000 livres en 1556.

Elle enlève ainsi son héritage à Philippe de Lenoncourt, son fils ainé.

Elle s'en réserve l'usufruit à vie durant.



Onzième guerre d'Italie

Campagne de Philippe II d'Espagne en Italie

La onzième guerre d'Italie dure de 1556 à 1559.

Philippe II d'Espagne continue la lutte contre la France d'Henri II de France alliée au pape Paul IV.

En 1556, François Ier de Lorraine-Guise prend la tête de l'expédition qui doit reprendre Naples aux Espagnols.

François Ier de Lorraine-Guise arrive en Italie au début 1557.

En 1556 et 1557, Claude II de La Châtre accompagne François Ier de Lorraine-Guise en Piémont et en Lombardie.

L'Espagne y tente des offensives, partant de Naples, occupant Anagni, Tivoli près de Rome. Les français, dont Blaise de Lasseran doivent se retirer de Toscane.

Philippe II d'Espagne charge Ferdinand Alvare de Tolède d'envahir les états pontificaux en automne 1556.



Alliance de Henri II de France avec Paul IV

Prise d'Ostie

Siège de Rome

En 1557, Henri II de France répond à l'appel au secours du pape Paul IV et met un terme à la trêve de Vaucelles et reprend les hostilités dans le royaume de Naples.

François de Montmorency est envoyé en Italie pour chasser les espagnols de la péninsule italienne.

Pierre Strozzi est nommé Lieutenant général de l'armée qui doit défendre le Pape.

Pierre Strozzi reprend la ville d'Ostie et quelques autres places aux environs de Rome fait lever le siège de Rome

Philippe Strozzi di Piero débute sa carrière dans l'armée française et fait ses premièrs armes dans des batailles au Piémont.

Henri II de France envoie François Ier de Lorraine-Guise avec 10 000 hommes en Italie.

Il franchit les Alpes en décembre 1557.

Loup de Courtenay accompagne François Ier de Lorraine-Guise.

En réponse, la couronne d'Espagne reprend sa stratégie coutumière, elle contre-attaque en Picardie.

Concentrant tous ses moyens, Philippe II d'Espagne mobilise en 1557 une formidable armée de 50 000 hommes, multitude encore jamais rassemblée.

Les Français subissent des épidémies.

François Ier de Lorraine-Guise est rappelé en toute urgence en France et doit quitter la péninsule et rentre à en France qui est menacée sur son territoire national.

Après le départ de François Ier de Lorraine-Guise, Gaspard de Saulx ramène l'armée envoyée en Italie au secours du pape.

François Ier de Lorraine-Guise ne peut faire face à Philippe II d'Espagne, augmentés d'anglais envoyés par Marie Ire Tudor.

De plus son allié Octave Farnèse s'est rangé du côté de l'empereur.



François Ier de Lorraine-Guise Lieutenant général

François Ier de Lorraine-Guise est nommé lieutenant général le 20 octobre 1557.


Prise de Calais par les Français -François-Édouard Picot - 1838

François Ier de Lorraine-Guise Lieutenant général du royaume de France

Siège et prise de Calais

Pour faire face à l'invasion espagnole depuis les Pays-Bas, Henri II de France rappelle François Ier de Lorraine-Guise en Picardie et le promeut lieutenant général du royaume de France.

Pour éviter l'intervention d'un corps expéditionnaire anglais, Henri II de France, prévoit, dans le plus grand secret, d'attaquer Calais en hiver avec 30 000 hommes rassemblés à Compiègne, Montreuil-sur-Mer et Boulogne-sur-Mer.

Calais est ville anglaise depuis le 4 août 1347 soit 211 ans.

François Ier de Lorraine-Guise et son frère Claude II de Lorraine se prépare afin de marcher sur Calais.

C'est en Forêt d'Eu que l'on prépare des claies enduites de poix, alors qu'ailleurs on rassemble les vêtements, le pain et le vin, la poudre, la viande... la surprise est totale.

François Ier de Coligny-d'Andelot parvient à s'échapper du camp des Espagnols et rejoint l'armée devant Calais.

Pierre Strozzi et Philippe Strozzi di Piero, son fils, prennent part au siège de Calais en 1558 contre l'Angleterre.

René de Rochechouart est à la prise de Calais.

François de Montmorency assiste au siège de Calais.

François Gouffier le Jeune participe à ce siège.

Claude II de La Châtre participe à la reprise de Calais, dont il rédige une relation.

En l'absence de toute défense naturelle, le maintien de la mainmise anglaise sur Calais dépend de fortifications entretenues et améliorées à prix d'or.

Or la proximité de Calais avec la frontière franco-bourguignonne, puis franco-espagnole a opposé fréquemment la garnison anglaise aux forces de France et du duché de Bourgogne.

Longtemps soulagée par l'affrontement entre la Bourgogne et la France, la domination anglaise sur Calais a pu s'épanouir pendant 150 ans, ces deux voisins convoitant la ville mais préférant la voir aux mains des Anglais plutôt que de leur rival.

Le samedi 1er janvier 1558, l'avant-garde Française investit Sangatte, Fréthun et Nielles.

Le 2 janvier 1558, les corps d'armée enlèvent le fort Risban.

Les marais autour de la ville étant gelés, François Ier de Lorraine-Guise fait passer les canons français sur ceux-ci, et prend ses ennemis par surprise

Le 3 janvier 1558, l'artillerie s'installe au fort Nieulay et au fort Risban.

Le 7 janvier 1558, à 2 heures du matin, Lord Thomas Wentworth, complètement débordé par cette attaque foudroyante remet les clefs de la ville aux Français.

Sébastien de Luxembourg-Martigues aide François Ier de Lorraine-Guise à reprendre Calais puis Guînes.

Calais est prise le 8 janvier 1558 après un siège de seulement 8 jours.

Calais revient définitivement à la Couronne de France.

François Ier de Coligny-d'Andelot se conduit si vaillamment que François Ier de Lorraine-Guise, qui ne porte pourtant pas les Coligny dans son cœur, déclare, selon Brantôme, que, pour conquérir un monde de places, il lui suffirait d'avoir d'Andelot, Strozzi et d'Estrées.

Quelques jours plus tard, l'arrière pays reconquis lui aussi voit tomber les défenses anglaises de Guines et Hames.

Le butin est inespéré : des vivres pour 3 mois et près de 300 canons.

Lord Wentworth, gouverneur de la ville, et les habitants anglais de Calais et de Guînes sont renvoyés en Angleterre.

Le 23 janvier 1558, Henri II de France fait son entrée à Calais.

Les Pays Reconquis deviennent l'objet d'un suivi particulièrement efficace :


Francois II et Marie Stuart

Mariage de François II de France avec Marie Ire Stuart

François II de France Roi d'Écosse

À l'instigation d'Henri II de France, François II de France, âgé de 14 ans, épouse à la Cathédrale Notre-Dame de Paris le 12 avril 1558 Marie Ire Stuart, 16 ans, nièce des Guise. François II de France reçoit ainsi le titre de Roi d'Écosse.

Louis de Bourbon-Vendôme signe le contrat de mariage.

François Ier de Lorraine-Guise éclipse momentanément le connétable Anne de Montmorency de la faveur royale.


Paul de La Barthe - Maréchal de Thermes - d'après François Clouet - 1554

Siège de Thionville

Mort de Pierre Strozzi Seigneur d'Épernay

Bataille de Gravelines

Mort de Léonor Babou

Paul de La Barthe Maréchal de France

Après la prise de Calais, François Ier de Lorraine-Guise peut contre-attaquer les espagnols.

Étant au siège de Thionville, alors qu'il va reconnaître un emplacement de batterie, Pierre Strozzi meurt le 21 juin 1558 frappé d'un coup d'arquebuse.

Pierre Strozzi est inhumé à Épernay.

Paul de La Barthe, Seigneur de Thermes, est fait Maréchal de France en juin 1558 par Henri II de France.

Il est nommé à la place de Pierre Strozzi.

L'armée française commandée par le Paul de La Barthe est composée de 12 000 fantassins, de 2 000 cavaliers et d'une nombreuse artillerie.

L'armée espagnole est commandée par Lamoral d'Egmont.

François de Scépeaux s'empare de Pont-à-Mousson et de Thionville en 1558.

François Ier de Lorraine-Guise prend Thionville et Arlon en juillet 1558.

Paul de La Barthe prend la ville de Dunkerque mais perd la bataille de Gravelines le 13 ou 14 juillet 1558.

Albert de Gondi participe à cette bataille.

François Gouffier le Jeune participe à cette bataille.

Guillaume V de Hautemer participe à cette bataille.

Seul 1.500 français en réchappent.

La route de Paris est ouverte.

Henri II de France réunit alors une armée de 50 000 hommes et se porte à la rencontre de ses adversaires.

Stupéfaction, les Espagnols doivent licencier leur armée, faute d'argent.

Léonor Babou est au siège de Thionville.

Léonor Babou meurt en 1558.



Florimond III Robertet Secrétaire d'État

Sous le règne de François II de France, Florimond III Robertet est nommé secrétaire d'État, en 1559 sur la recommandation de François Ier de Lorraine-Guise.


Mort d'Henri II de France Henri II de France rencontre Gabriel Ier de Montgommery - Gravure allemande- XVIe siècle L'agonie d'Henri II à l'hôtel des Tournelles Francois II Roi de France

Mort d'Henri II de France Roi de France

Fuite de Gabriel Ier de Montgommery en Angleterre

François II de France Roi de France

Catherine de Médicis Régente du Royaume de France

La famille de Guise au pouvoir

François de Montmorency Maréchal de France

Le 30 juin 1559, Henri II de France organise à Paris, rue Saint-Antoine, près de l'hôtel des Tournelles et de l'actuelle place des Vosges, une fête en l'honneur des mariages de Claude de France et Élisabeth de France, ces filles. Il fait très chaud.

Cette journée est pleine de mauvais présages :

La foule arrive pour assister au tournoi.

Henri II de France bat Jacques de Savoie-Nemours et François Ier de Lorraine-Guise.

Il veut un troisième assaut.

Henri II de France rencontre Gabriel Ier de Montgommery, capitaine de sa Garde écossaise.

Les deux adversaires se heurtent violemment et le Roi manque de tomber.

Furieux, Henri II de France veut un deuxième affrontement.

Gabriel Ier de Montgommery veut s'avouer vaincu, la reine le supplie de ne pas continuer.

Mais Henri II de France, ne change pas de position.

La lance de Gabriel Ier de Montgommery pénètre à travers la visière du casque d'Henri II de France lui transperçant l'œil de sa lance.

Le cerveau est touché.

Jean Chapelain, le premier médecin du roi fait ordonner l'exécution de 6 condamnés à mort dont on apporte la tête à Ambroise Paré qui tente d'y reproduire les blessures du roi.

Ambroise Paré ne peut rien faire pour sauver le Roi.

Emmanuel-Philibert de Savoie demande à Charles Quint d'envoyer de Bruxelles auprès du roi l'anatomiste Vésale qui arrivera le 3 juillet 1559.

Le roi exonère Gabriel Ier de Montgommery de toute faute et l'absout de tout blâme sur son lit de mort.

Catherine de Médicis interdit toute visite de Diane de Poitiers à son chevet.

Le 10 juillet 1559, Henri II de France meurt âgé de 41 ans, après 10 jours de profondes douleurs. Ses derniers mots sont :

Que mon peuple persiste et demeure dans la foi.

La France comptait beaucoup de poètes qui ont d'ailleurs écrit sur la mort d'Henri II de France. Citons le texte de Du Bellay :

Hélas, il fut occis de l'éclat d'une lance,

Lui qui en guerre était d'indomptable vaillance,

Mais, devant que mourir, il avait si bien fait,

Qu'il avait de son temps le siècle d'or refait,

Tant aimé d'un chacun, pendant qu'il fut en vie,

Que les Dieux même étaient pour lui porter vie ...

Mettez sur son tombeau en gravure profonde :

Ci gît le Roi Henri, qui fut l'amour du monde."

Ronsard écrit :

En regardant de toutes parts ici,

Je ne vois rien que larmes et souci :

Toute tristesse a sa mort ensuivie.

Ses serviteurs portent noire couleur

Pour son trépas, et je la porte au cœur

Non pour un an, mais pour toute la vie.

Diane de Poitiers n'est pas admise aux funérailles.

Henri II de France, souvent considéré comme un roi secondaire, a poursuivi l'œuvre de son père.

Grand amateur de l'Amadis des Gaules, épris de tournois et d'exercices violents, il apparaît, sur le portrait qu'en a fait Clouet, comme un être secret et un peu inquiétant.

Sur le plan personnel et politique, il doit faire face à la fois à son épouse Catherine de Médicis, qui l'aime passionnément, et à sa maîtresse on ne peut plus officielle, l'éternellement jeune Diane de Poitiers.

En France, la Renaissance est au plus de haut de son expression. Henri II de France favorise l'épanouissement de l'art par la construction de monuments, les artistes redécouvrant dans leur expression les acquis de l'Antiquité.

Sous le règne d'Henri II, le territoire français devient plus grand avec les trois évêchés et la ville de Calais. Le pays est réconcilié avec les puissances italiennes, la Savoie et avec la maison d'Autriche. Bien sûr cela est obtenu au prix d'abandon de certaines possessions.

Henri II met en place des alliances : le mariage de sa sœur avec le duc de Savoie ou le mariage de Maris Stuart d'Écosse avec François II de France.

A la cour, les tendances s'équilibrent entre ceux qui sont plus tolérants et les intransigeants vis à vis des réformés.

Avec les guerres qui se terminent, les finances auraient pu être assainies. Économiquement la France connaît une expansion durable.

Catherine de Médicis ne cessera jamais de pourchasser Gabriel Ier de Montgommery de sa vindicte.

Banni de la cour dès le lendemain, celui-ci ne dut son salut qu'à une fuite prudente en Angleterre

En Angleterre, Gabriel Ier de Montgommery adhère à la Réforme dont il devient, de retour en France, l'un des fers de lance en Normandie ainsi que l'un des commandants les plus capables de Gaspard II de Coligny, s'illustrant du côté protestant dans les Guerres de religion.

Gabriel Ier de Montgommery transforme la chapelle Saint-Germain de son château en prêche protestant.

En 1559, François II de France devient Roi de France.

Bien qu'il soit majeur, il est immature et incapable de gouverner.

Enfant d'une santé très fragile, il souffre de maux de tête continuels.

Il est fragile psychologiquement, souvent en proie à des colères subites ou des angoisses.

Profitant de sa fragilité, Catherine de Médicis, sa mère, exerce réellement le pouvoir.

François de Montmorency doit céder la charge de Grand-maître, héritée de son père, François Ier de Lorraine-Guise

Le jeune roi confie à François Ier de Lorraine-Guise et à Charles Ier Cardinal de Lorraine le gouvernement.

François II de France confie la gestion du Pays aux princes de la Maison de Guise qui trouvent les caisses vides en arrivant et décident d'éloigner la plupart des personnages de l'ancienne cour du Louvre.

Les Guise, oncles de la jeune reine Marie Ire Stuart, exercent un ascendant sur le roi par son intermédiaire.

La famille des Guise est au summum de sa puissance.

François Ier de Lorraine-Guise et Charles Ier Cardinal de Lorraine dirige la France sous le règne de François II,

Charles Ier Cardinal de Lorraine, véritable tête politique de la famille, a alors entièrement l'administration des finances.

Garants en France de la religion catholique, et partisans d'une politique de tolérance zéro vis-à-vis de la religion réformée, ils sont convaincus d'être en droit de réprimer le protestantisme au nom du roi et du respect de l'ordre.

François de Montmorency est fait Maréchal de France en 1559 par François II de France.


Charles IX Charles IX

Mort de François II de France Roi de France

Charles IX de France Roi de France

Catherine de Médicis Régente

Libération de Louis Ier de Bourbon-Condé

Le règne de François II de France qui ne dure que quelques mois est l'un des plus brefs de l'histoire des rois de France.

Sa frêle constitution ne lui permet pas de supporter longtemps les excès sportifs auxquels il tente de se livrer.

François II de France meurt à Orléans, des suites d'une méningite, le 5 décembre 1560.

En 1560, Charles IX de France, son frère, devient Roi.

Sa mère, Catherine de Médicis, reste régente du royaume pendant la minorité de Charles IX de France.

Elle manifeste d'éminentes qualités politiques tout en se montrant entièrement dénuée de scrupules.

François de Montmorency assiste aux États généraux tenus à Orléans, que François II de France avait convoqués, se déclarent incompétents et se dispersent.

François Ier de Lorraine-Guise, Charles Ier Cardinal de Lorraine et leur parti sont écartes de la cour et du pouvoir, assistant alors impuissant à l'introduction du protestantisme à la cour.

Jacques d'Albon parvient à rester en place.

Louis Ier de Bourbon-Condé est libéré par Catherine de Médicis, qui a besoin du contrepoids que représente un prince du sang face aux Guise.

François d'Alençon, initialement prénommé Hercule, reçoit le prénom de François.

Marguerite de Valois vit à la cour au côté d'Henri III de France et de François d'Alençon, ses deux frères ainés ainsi que du jeune Henri IV de France.

Jean II Babou de La Bourdaisière se retire la cour.



Création du triumvirat catholique

Le 6 avril 1561, Anne de Montmorency, François Ier de Lorraine-Guise et Jacques d'Albon créent le triumvirat catholique.


Guerres de religion

Première guerre de religion

Édit de Saint-Germain

Massacre de Wassy

Retour forcé de la famille royale à Paris

Le 17 janvier 1562, Catherine de Médicis promulgue l'Édit de Saint-Germain ou l'édit de Janvier qui constitue une véritable révolution.

Il autorise la liberté de conscience et la liberté de culte pour les protestants, à la condition que ceux-ci restituent tous les lieux de culte dont ils s'étaient emparés.

La tolérance civile instaurée par la reine va produire l'effet contraire à celui recherché.

François Ier de Lorraine-Guise est violemment opposé à la nouvelle politique de tolérance menée par Catherine de Médicis.

Louis de Gonzague se pose comme le mentor politique d'Henri III de France. Profondément dévot, Louis de Gonzague se présente comme un catholique opposé à la conciliation.

Le 1er ou le 15 mars 1562, François Ier de Lorraine-Guise, revenant de négociations en Alsace, fait tuer par ses gens à Wassy en Champagne, dans des circonstances peu claires, 23 ou 37 huguenots regroupés dans une grange pour célébrer leur culte. 100 autres sont blessés.

Ce massacre plonge la France dans les guerres de religion.

Au cours des guerres opposant catholiques et protestants, Catherine de Médicis essaiera tant bien que mal de maintenir un certain équilibre entre les deux parties.

À son retour à Paris, François Ier de Lorraine-Guise est accueilli en héros et le peuple réclame une croisade contre les huguenots.

Prise au dépourvue par la précipitation des événements, Catherine de Médicis tente une ultime démarche pour maintenir la paix.

Mais François Ier de Lorraine-Guise surgit en force avec ses troupes à Fontainebleau où la famille royale se trouve.

Il contraint Charles IX de France et Catherine de Médicis à le suivre à Paris sous le prétexte de les protéger des protestants, les obligeant par ce moyen à prendre le parti des catholiques.


Bataille de Dreux

Bataille de Dreux

Anne de Montmorency et Louis Ier de Bourbon-Condé Prisonnier

Mort de Jacques d'Albon Maréchal de Saint-André

Mort de René d'Anglure

Mort de François II de Clèves

Mort de Jean d'Annebault Baron de Retz, Seigneur de Machecoul, d'Annebault et de La Hunaudaye

Jacques de Clèves Duc de Nevers

L'armée royale commandée par le connétable Anne de Montmorency constituée de 20 000 fantassins, 2 000 cavaliers et de 30 pièces d'artillerie, marche sur Dreux pour intercepter l'armée protestante et passe l'Eure sans être repérée le 18 décembre 1562.

À l'aube du 19 décembre 1562, les protestants commandés par Gaspard II de Coligny se retrouvent au sud-est de Dreux face à l'armée royale avec 3 fois moins d'infanterie et 2 fois plus de cavaliers ainsi que 3 fois moins de canons.

Armand Ier de Gontaut-Biron et François de Montmorency prennent part à cette bataille dans l'armée catholique.

Dans le camp catholique, Claude II de La Châtre se distingue à cette bataille.

Passé maréchal de camp, François II de Saint-Nectaire sert à cette bataille.

François de La Noue et Guillaume V de Hautemer sont du coté protestant.

Jean VI d'Aumont participe à cette bataille.

François Gouffier le Jeune participe à cette bataille.

Bien que souffrant de la fièvre, François Ier de Coligny-d'Andelot participe à cette bataille

Gaspard II de Coligny, conscient de son infériorité numérique veut se replier sur le village de Tréon, mais pendant la manœuvre, il présente le flanc aux troupes catholiques qui avancent et, se servant de leur artillerie, provoque la panique chez les lansquenets.

Louis Ier de Bourbon-Condé, avec ses cavaliers et 4 régiments de reîtres enfonce les suisses, mais ils se reforment et repoussent une deuxième attaque.

Gaspard II de Coligny s'élance successivement sur la gendarmerie, les vieilles bandes françaises et l'infanterie bretonne.

Anne de Montmorency, blessé à la mâchoire, est fait prisonnier au début de la bataille.

Les suisses réagissent devant les lansquenets qu'ils haïssent et les battent.

En 1562, après le siège de Rouen, Sébastien de Luxembourg-Martigues remplace le Comte de Randon comme colonel-général de l'infanterie

Sébastien de Luxembourg-Martigues se distingue lors de cette bataille en portant une attaque décisive contre Gaspard II de Coligny.

Lors de cette bataille, on remarqua la lenteur des reîtres allemands dans l'action, car ils devaient attendre la traduction des ordres.

François Ier de Lorraine-Guise jusqu'alors en réserve attaque à son tour Gaspard II de Coligny et Louis Ier de Bourbon-Condé. Celui-ci, occupé à rallier les allemands est fait prisonnier.

Gaspard II de Coligny rallie les gendarmes de Condé et 1 000 reîtres, et attaque la cavalerie catholique.

François Ier de Lorraine-Guise lance dans la bataille les vieilles bandes du Piémont. Gaspard II de Coligny, contraint de battre en retraite, le fait en ordre

Le bilan est lourd : 7 000 à 8 000 hommes sont hors de combat.

Du coté catholique sont tués :

Côté protestants sont morts :

René d'Anglure et François II de Clèves meurent lors de cette bataille.

Jacques de Clèves devient Duc de Nevers et pair de France.

Louis Ier de Bourbon-Condé est traité courtoisement par François Ier de Lorraine-Guise, de même que Anne de Montmorency par Gaspard II de Coligny.

C'est surtout Catherine de Médicis qui tire profit de la bataille : le triumvirat est rompu, avec la mort Jacques d'Albon et la captivité d'Anne de Montmorency.



Siège d'Orléans

Mort de François Ier de Lorraine-Guise Duc de Guise

Mort du chevalier de Turenne

Henri Ier de Guise Duc de Guise

François Ier de Lorraine-Guise à la tête de l'armée royale met le siège devant Orléans.

Le chevalier de Turenne reforme une armée et remonte vers Orléans où il est tué durant le siège de la ville.

François Ier de Coligny-d'Andelot défend Orléans.

François Ier de Lorraine-Guise est assassiné le 18 ou le 24 février 1563 d'un coup de pistolet par Jean de Poltrot de Méré, un gentilhomme chef influent du parti protestant.

Charles Ier de Cossé va se mettre à la tête de l'armée devant Orléans, après cet assassinat.

Le siège est levé et le calme revient pour quelque temps sur le royaume.

D'abord Prince de Joinville, Henri Ier de Guise devient Duc de Guise en 1563 et Pair de France, Comte d'Eu et Grand Maître de France.

Charles Ier Cardinal de Lorraine devient le meneur de la famille des Guise et du parti catholique en France.

Il prend sous sa tutelle les enfants de François Ier de Lorraine-Guise, son frère, décédé et cherche par tous les moyens à nuire aux Montmorency et plus particulièrement à l'amiral de Gaspard II de Coligny qu'il considère comme responsable de la mort de son frère.


Jacques de Savoie-Nemours - par Jean Clouet - en 1566 Anne d'Este

Mariage de Jacques de Savoie-Nemours avec Anne d'Este

Anne d'Este, petite-fille de Louis XII, est veuve de François Ier de Lorraine-Guise.

Jacques de Savoie-Nemours épouse dans l'abbaye jouxtant le château de Saint-Maur-des-Fossés le 29 avril 1566 Anne d'Este, Comtesse de Gisors, fille d'Hercule II d'Este et de Renée de France. Leurs enfants sont :

Jeanne III d'Albret, parente des Rohan, a vainement tenté d'empêcher le mariage.

Françoise de Rohan envoie Vincent Petit, un huissier de justice, interrompre la cérémonie.

L'huissier est emprisonné et la cérémonie se poursuit sous la houlette du Cardinal de Lorraine.

Cette interruption intempestive, et contraire aux règles de la bienséance, déclenche des passions et déchire la noce.

Renée d'Este, la belle mère de Jacques de Nemours et Jeanne III d'Albret, qui sont amies, se fâchent et échangent des mots.

Jeanne III d'Albret confie l'éducation du fils de Françoise de Rohan à Théodore de Bèze.



Mariage de Guillaume V de Bavière avec Renée de Lorraine

Guillaume V de Bavière épouse à Munich le 22 février 1568 Renée de Lorraine, fille de François Ier de Lorraine et de Christine de Danemark. Leurs enfants sont :


Catherine-Marie de Lorraine - vers 1570 par Léonard Limosin Catherine-Marie de Lorraine

Mariage de Louis III de Bourbon-Vendôme avec Catherine-Marie de Lorraine

Catherine-Marie de Lorraine est cousine germaine de la reine Marie Stuart.

Louis III de Bourbon-Vendôme épouse en 1570 Catherine-Marie de Lorraine, fille de François Ier de Lorraine-Guise et d'Anne d'Este.

Louis III de Bourbon-Vendôme a plusieurs enfants d'un précédent mariage.



Tentative d'assassinat de Gaspard II de Coligny

Quelque mois plus tôt, Louis de Gonzague a écrit pour le gouvernement un rapport qui préconise l'élimination des chefs huguenots.

Catherine de Médicis juge que l'amiral huguenot Gaspard II de Coligny qui est entré au Conseil exerce une trop grande influence sur le Roi.

Elle laisse les Guise attenter à la vie de Gaspard II de Coligny sans avertir le Roi.

Le vendredi 22 août 1572, un peu avant midi, Maurevel tire sur Gaspard II de Coligny depuis une maison appartenant aux Guise.

L'Histoire ne retient que 3 instigateurs possibles :

Les huguenots protestent contre cet attentat contre leur chef le plus respecté, et réclament vengeance.

La capitale est au bord de la guerre civile entre les partisans des Guise et les partisans des Montmorency.


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