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Événements contenant la ou les locutions cherchées



123 événements affichés, le premier en 1090 - le dernier en 1312



Naissance de Frédéric II le Borgne

Frédéric II de Hohenstaufen, dit Frédéric II le Borgne ou le Louche naît en 1090, fils de Frédéric Ier de Souabe et d'Agnès de Waiblingen.



Mariage de Frédéric Ier de Sarrebruck avec Gisèle de Lorraine

Frédéric Ier de Sarrebruck épouse en 1120 Gisèle de Lorraine ou de Haute-lorraine (après 1095 ou 1096-1125 ou 1126). Leur enfant est :



Mariage d'Alphonse-Raymond II le Chaste avec Sancie de Castille dite la Jeune

Alphonse-Raymond II le Chaste épouse dans la cathédrale Saint-Sauveur de Saragosse le 18 janvier 1174 Sancie de Castille dite la Jeune, fille Alphonse VII le Bon et de Richilde de Pologne. Leurs enfants sont :


Henri VI le Sévère et Constance de Hauteville

Mariage de Henri VI le Sévère avec Constance de Hauteville

Guillaume II le Bon, Roi de Sicile, donne sa tante en mariage au prince impérial germanique. Henri VI le Sévère épouse le 27 janvier 1186 Constance de Hauteville, fille de Roger II de Hauteville, Roi de Sicile, et de Béatrice de Réthel. Leur enfant est :



Naissance de Frédéric II de Hohenstaufen

Friedrich ou Frédéric Roger ou Frédéric II de Hohenstaufen naît à Jesi le 26 décembre 1194, fils d'Henri VI le Sévère et de Constance de Hauteville.

Sa naissance est publique, sous une tente dressée sur la place principale de Jesi près d'Ancône en Italie.

L'accouchement menace de tourner au drame lorsque l'on fait appel à deux médecins arabes qui sauvent la mère et l'enfant.

Frédéric II de Hohenstaufen est éduqué par un juge musulman à Palerme.



Projet de croisade de Henri VI le Sévère

Henri VI le Sévère annonce qu'il souhaite prendre la tête d'une croisade allemande.

Il veut faire élire son fils Frédéric II de Hohenstaufen Roi des Romains, afin que sa succession se passe sans problème.

Mais la diète de décembre 1195 refuse, de nombreux nobles espérant préserver leurs droits à la couronne.



Frédéric II de Hohenstaufen Roi des Romains

Révolte en Sicile

Henri VI le Sévère finit par obtenir gain de cause et faire élire son fils Frédéric II de Hohenstaufen Roi des Romains en 1196, mais au moment où il se prépare à partir en croisade, une révolte éclate en Sicile, peut-être fomentée par sa femme Constance de Hauteville et le pape Célestin III.

Les révoltés sont matés.



Mort de Henri VI le Sévère Empereur Germanique

Honorius III Tuteur de Frédéric II de Hohenstaufen

Henri VI le Sévère meurt à Messine en Sicile le 28 septembre 1197 avant de pouvoir embarquer vers la Terre Sainte.

Constance de Hauteville renvoie un certain nombre de seigneurs germaniques installés dans le royaume de Sicile.

Une période d'anarchie s'en suit.

En 1197, Honorius III devient un tuteur du futur empereur Frédéric II de Hohenstaufen, qui est confié à la garde d'Innocent III par l'impératrice Constance de Hauteville.

Innocent III réaffirme l'autorité papale dans le choix des prétendants à la couronne impériale et dans l'arbitrage des candidats.

La succession de Henri VI le Sévère est disputée entre :

Les deux sont candidats auprès d'Innocent III pour la couronne impériale.

Ferry II de Lorraine soutient la candidature de Philippe Ier de Souabe.

Henri III de Limbourg se rallie à Othon IV de Brunswick.

Mathilde de Boulogne soutient d'Othon IV de Brunswick, et Henri Ier de Brabant est un de ses fidèles, comme la plupart des seigneurs de Basse-Allemagne, alors que la Haute-Allemagne soutient Philippe Ier de Souabe.



Mort de Constance de Hauteville

Constance de Hauteville, veuve de Henri VI le Sévère, meurt le 27 novembre 1198, peu de temps après son époux, alors que Frédéric II de Hohenstaufen, leur fils, n'est encore qu'un enfant.



Mort de Guillaume III de Sicile

Revendication de la couronne de Sicile par Gautier III de Brienne

Frédéric II de Hohenstaufen Roi de Sicile

Innocent III tuteur de Frédéric II de Hohenstaufen

Guillaume III de Sicile meurt en 1198.

Elvire de Hauteville, sa sœur, est l'héritière de Guillaume III de Sicile, Roi de Sicile. Gautier son époux revendique la couronne de Sicile.

La succession est également revendiquée Frédéric II de Hohenstaufen, mineur.

Gautier III de Brienne en appelle au pape pour faire valoir ses droits, mais le pape ne l'investit que de la principauté de Tarente et du comté de Lecce, qu'Henri VI le Sévère avait promis à Elvire de Hauteville, et lui recommande de rester fidèle à Frédéric II de Hohenstaufen.

Le pape donne la Sicile à Frédéric II de Hohenstaufen à condition qu'il paye tribut au Saint-Siège.

Mais Gautier III de Brienne engage sa terre de Brienne pour financer la guerre, et entreprend la conquête du royaume de Sicile.

Frédéric II de Hohenstaufen est roi de Sicile en 1198 sous la tutelle du pape jusqu'à sa majorité.

Transféré à la cour royale de Sicile, Frédéric II de Hohenstaufen y rencontre de nombreux étrangers, en particulier des maures, et y apprend : l'arabe, l'italien, l'allemand...



Divorce de Jean-Sans-Terre et d'Isabelle de Gloucester

Mariage de Jean-Sans-Terre avec Isabelle d'Angoulême

Jean-Sans-Terre divorce d'Isabelle de Gloucester en 1200.

Isabelle d'Angoulême est la fiancée d'Hugues X de Lusignan.

Jean-Sans-Terre la soustrait à son fiancé.

Cette péripétie a donné lieu à plusieurs récits.

La version française, populaire et à connotation romanesque, penche pour l'enlèvement. Jean-sans-Terre qui tient alors sa cour à Bordeaux, se rend à Angoulême en tant qu'invité au mariage d' et d'Isabelle, il s'éprend de la beauté de la fiancée, la ravit et l'épouse.

La chronique de Flandres rapporte que Jean-sans-Terre conduit la fiancée à l'abbaye de Saint-Cybard d'Angoulême et que lorsqu'ils sont devant l'évêque qui devait faire le mariage avec Hugues X de Lusignan, il lui dit : Unissez-moi par les liens du mariage avec cette dame parce que je la désire pour femme. L'évêque, dit-on, n'osant résister au monarque anglais, les marie. À Angoulême, une petite rue étroite et très en pente, qui descend à la Charente près de l'ancienne abbaye Saint-Cybard, passe pour être le chemin emprunté par les fuyards.

Jean-Sans-Terre épouse à Bordeaux ou Angoulême ou Chinon le 24 août 1200 Isabelle d'Angoulême. Leurs enfants sont :

Philippe d'Angleterre vend Cognac à son oncle Jean-Sans-Terre, Roi d'Angleterre.

Isabelle d'Angoulême est couronnée reine d'Angleterre le 8 octobre 1200 à abbaye, Westminster, Angleterre.



Bataille de Capoue

Gautier III de Brienne époux d'Elvire de Hauteville revendique le royaume de Sicile face aux Hohenstaufen.

Gautier de Montbéliard quitte la quatrième croisade pour soutenir son neveu Gautier III de Brienne.

Gautier III de Brienne bat les partisans de Frédéric II de Hohenstaufen à Capoue le 10 juin 1201.



Bataille de Cannes

Gautier III de Brienne bat les partisans de Frédéric II de Hohenstaufen à Cannes le 1er octobre 1201,



Mort de Joachim de Flore

Joachim de Flore meurt à l'abbaye San Giovanni in Fiore en 1202.

Joachim de Flore modifie le découpage ternaire reçu de saint Augustin et divise l'histoire humaine en trois états :

Après sa mort, l'Ordre des Floriens continue à prospérer et à fonder de nouvelles maisons, mais uniquement dans la péninsule italienne.

Cette vitalité extraordinaire fait que l'ordre comptera jusqu'à 40 maisons et quelques monastères féminins vers 1250.

Avec l'instabilité politique consécutive à la mort de Frédéric II de Hohenstaufen en 1250, l'apparition des ordres mendiants comme les Franciscains, l'introduction de la commende... nombre de monastères italiens vivent une lente agonie avant leur extinction définitive.



Bataille de Sarno

Mort de Gautier de Brienne Roi titulaire de Sicile

Naissance de Gautier IV de Brienne

Gautier IV de Brienne Comte de Brienne

Diepold de Vohbourg bat Gautier III de Brienne à Sarno le 11 juin 1205.

Gautier III de Brienne est grièvement blessé au cours de l'engagement.

Gautier III de Brienne meurt quelques jours plus tard en prison.

Gautier IV de Brienne, dit le Grand, naît en 1205, fils posthume de Gautier III de Brienne et d'Elvire de Hauteville.

Gautier IV de Brienne devient Comte de Brienne.

Jean Ier de Brienne doit céder face à Frédéric II de Hohenstaufen et rentre en France avec son neveu Gautier IV de Brienne.

La principauté de Tarente et le comté de Lecce sont confisqués à la famille de Brienne en 1205.



Mort d'Otton Ier de Gueldre

Gérard III de Gueldre Comte de Gueldre et de Zutphen

Otton Ier de Gueldre meurt en 1207.

Otton Ier de Gueldre se querelle régulièrement avec les comtes de Hollande et les évêques d'Utrecht.

Otton Ier de Gueldre fait également la guerre au duché de Brabant, soutenant son ennemi le duc de Limbourg.

Otton Ier de Gueldre attaque les Frisons.

Lors des luttes entre Philippe Ier de Souabe et Othon IV de Brunswick, Otton Ier de Gueldre soutient les Hohenstaufen.

Gérard III de Gueldre devient Comte de Gueldre et de Zutphen.

Durant son règne, Gérard III de Gueldre augmente les frais de douanes le long de la frontière avec l'évêché d'Utrecht et le long du Rhin, ce qui lui permet de s'enrichir.

Gérard III de Gueldre a des litiges avec ses voisins, le duc de Brabant, archevêque de Cologne et le comte de Hollande, à propos de ces frais de douanes

Mais Gérard III de Gueldre se tient à l'écart de la lutte entre Othon IV de Brunswick et Frédéric II de Hohenstaufen.


Couronnement de Marie de Montferrat et de Jean Ier de Brienne - Histoire d'Outremer - XIIIe siècle

Mariage de Jean Ier de Brienne avec Marie de Montferrat

Jean Ier de Brienne Roi de Jérusalem

Jean Ier de Brienne épouse à Tyr au Liban le 4 ou le 14 septembre 1210 Marie de Montferrat, fille de Conrad Ier de Montferrat et d'Isabelle Ire d'Anjou. Leurs enfants sont :

Jean Ier de Brienne devient ainsi Roi de Jérusalem.

Les époux sont sacrés roi et reine de Jérusalem le 3 octobre 1210 dans la cathédrale de Tyr.

Guy de Montfort assiste à ce couronnement.

Jean Ier de Brienne continue la politique de paix de Jean d'Ibelin.



Mariage de Frédéric II de Hohenstaufen avec Constance d'Aragon

Frédéric II de Hohenstaufen épouse à Messine en février 1210 Constance d'Aragon (1179-1222), Infante d'Aragon, fille d'Alphonse-Raymond II le Chaste et de Sancie de Castille dite la Jeune. Leurs enfants sont :

Frédéric II de Hohenstaufen a d'autres enfants illégitimes :



Naissance de Henri VII de Hohenstaufen

Henri VII de Hohenstaufen naît en 1211, fils de Frédéric II de Hohenstaufen et de Constance d'Aragon.



Diète de Nuremberg

En 1211, à la Diète de Nuremberg, Innocent III soutient la candidature de Frédéric II de Hohenstaufen comme roi d'Allemagne.

Ferry II de Lorraine se rallie alors à Frédéric II de Hohenstaufen.



Louis Ier de Wittelsbach partisan de Frédéric II de Hohenstaufen

Louis Ier de Wittelsbach devint partisan à partir de 1211 de Frédéric II de Hohenstaufen.



Frédéric II de Hohenstaufen Roi d'Allemagne

Frédéric II de Hohenstaufen Duc de Souabe

En 1212, Frédéric II de Hohenstaufen, Duc de Souabe sous le nom de Frédéric VII de Souabe, devient Roi d'Allemagne.

Mais ce titre de roi d'Allemagne, qui est un préalable à la couronne impériale, ne signifie rien tant qu'Othon IV de Brunswick est empereur.

Ne pouvant dominer le nord de l'Italie, Frédéric II de Hohenstaufen consacre ses efforts à asseoir son autorité sur le riche royaume des Deux-Siciles, dont il a hérité par sa mère, Constance de Hauteville.



Confirmation des conquêtes faites par Canut VI de Danemark entre l'Eider et l'Elbe

Après 1212, Frédéric II de Hohenstaufen confirme à Valdemar II de Danemark les conquêtes faites par Canut VI de Danemark entre l'Eider ou Elde et l'Elbe.



Bulle d'or de Sicile

Ottokar Ier de Bohême soutient le jeune empereur Frédéric II de Hohenstaufen et se voit confirmer, en 1212, dans ses droits par la Bulle d'or de Sicile.

Cet édit impérial reconnaît à Ottokar Ier de Bohême et ses descendants le titre de roi de Bohême, sans nécessiter l'aval de l'empereur.

L'édit garantit aussi le titre de prince-électeur aux-dits rois de Bohême.

Il n'impose pour seule obligation que de procurer une escorte de 300 hommes armés lors du voyage à Rome de tout empereur allant se faire couronner par le pape.



Couronnement de Frédéric II de Hohenstaufen

Frédéric II de Hohenstaufen est couronné le 25 juillet 1213.



Mort de Ferry II de Lorraine

Thiébaud Ier de Lorraine Duc de Lorraine

Ferry II de Lorraine meurt le 10 octobre 1213.

Thiébaud Ier de Lorraine devient Duc de Lorraine et conserve les alliances de Ferry II de Lorraine, notamment celle de l'empereur Othon IV de Brunswick contre Frédéric II de Hohenstaufen.



Mariage de Jean Ier de Chalon avec Mahaut de Bourgogne

Dans le conflit entre les deux branches du comté de Bourgogne, Frédéric II de Hohenstaufen apporte un soutien invariable à Othon Ier de Méranie.

Étienne III d'Auxonne resserre les liens avec Eudes III de Bourgogne en mariant son fils à la demi-sœur du duc. Une paix précaire règne sur le comté de Bourgogne.

Jean Ier de Chalon épouse en janvier 1214 Mahaut de Bourgogne (1190-1242), fille d'Hugues III de Bourgogne et de Béatrice d'Albon. Leurs enfants sont :


Bataille de la Roche aux Moines

Préparation d'un débarquement en Angleterre

Bataille de la Roche-aux-Moines

En 1214, Philippe II Auguste est obligé de suspendre ses préparatifs de débarquement en Angleterre contre Jean-Sans-Terre car le royaume est menacé.

Jean-Sans-Terre a réussi à monter, contre Philippe II Auguste son suzerain, une vaste coalition avec :

La plupart des seigneurs installés entre l'Escaut et le Rhin se joignent à cette coalition.

Ferrand de Flandre, quoique vassal de Philippe II Auguste, se déclare pour le roi d'Angleterre.

Philippe II Auguste est l'allié des Gibelin et est soutenu par Frédéric II de Hohenstaufen.

En Flandre, Philippe II Auguste ne contrôle plus que les villes de Douai et de Cassel.

Les coalisés envisagent un plan d'invasion d'envergure dans lequel :

Ils ont pour objectif Paris.

Le 16 février 1214, le roi anglais débarque avec ses troupes à La Rochelle.

Philippe II Auguste descend le plus rapidement possible jusqu'à Châtellerault avec Louis VIII le Lion, son fils.

Jean-Sans-Terre, ayant appris le déplacement des Français, amorce alors une manœuvre de repli, espérant attirer ses ennemis au plus loin de Paris.

Mais Philippe II Auguste sent le danger et arrête son armée à Chinon.

Apprenant alors l'attaque d'Othon IV de Brunswick au nord, Philippe II Auguste décide de scinder sa force en deux pour la faire affronter les deux menaces qui pèsent sur son royaume.

Lui va alors au nord pour se confronter à l'empereur tandis que Louis VIII le Lion garde la Loire à la tête d'une armée de 14 000 hommes.

Craignant de se faire couper toute voie de repli en cas d'échec devant Paris, Jean-Sans-Terre prend la décision de s'arrêter devant la forteresse de la Roche-aux-Moines (Savennières), plutôt que de l'éviter.

De là, Jean-Sans-Terre peut se diriger vers Paris, plus tranquillement, sans devoir constamment se retourner pour voir si Louis VIII le Lion n'est pas en train de le poursuivre.

La forteresse de la Roche aux Moines est dirigée par Guillaume des Roches, le sénéchal d'Anjou.

Lorsque le siège commence, le prince Louis VIII le Lion arrive, le 2 juillet 1214.

Amaury Ier de Craon se bat au côté de Louis VIII le Lion.

Guillaume des Roches, beau-père d'Amaury Ier de Craon, mène l'action décisive qui permet la victoire des Français.

Jean-Sans-Terre, estimant le danger trop important, s'enfuit finalement sans combattre, en laissant sur place ses machines de siège.

L'affrontement de la Roche-aux-Moines permet aux Français de consolider leurs positions au sud, et d'affaiblir la force anglaise, en la privant de ses engins de siège, donc en l'empêchant de prendre d'assaut d'autres places fortes.



Louis Ier de Wittelsbach Comte palatin du Rhin

Frédéric II de Hohenstaufen récompense Louis Ier de Wittelsbach du titre de Comte palatin du Rhin de 1214 à 1227. Le Palatinat devient ainsi bavarois.

Les puissants évêques de Freising, Ratisbonne, Salzbourg, Passau et Augsbourg tirent leur opulence du commerce du sel. En instaurant de nouveaux octrois concurrents sur l'Isar, Louis Ier de Wittelsbach les amène à traiter avec lui.



Guillaume III des Baux Vice-roi Royaume d'Arles et de Bourgogne

En 1214 ou 1215, à Metz, Frédéric II de Hohenstaufen souhaite affirmer son pouvoir en Provence.

Guillaume III des Baux reçoit le Royaume d'Arles et de Bourgogne. Il est probablement nommé Vice-roi de ce royaume.



Mort de Manfred II de Saluces

Manfred III de Saluces Marquis de Saluces

Manfred II de Saluces meurt entre le 20 et le 27 février 1215.

Manfred III de Saluces devient Marquis de Saluces.

Alasia de Montferrat assume la régence de Manfred III de Saluces, son petit-fils,

Alasia de Monferrat doit chaque année rendre l'Hommage féodal à la Savoie pendant la régence de Manfred III de Saluces, son petit-fils

Pendant tout son règne, Manfred III de Saluces se montrera un allié fidèle de Frédéric II de Hohenstaufen et un membre actif de la faction des gibelins.



Déposition d'Othon IV de Brunswick

Frédéric II de Hohenstaufen Roi d'Allemagne

Othon IV de Brunswick empereur romain germanique est déposé.

Les princes allemands, soutenus par Innocent III, élisent à nouveau Frédéric II de Hohenstaufen Roi d'Allemagne en 1215.

Le pape Innocent III vient porter à Frédéric II de Hohenstaufen la couronne à Aix la Chapelle alors qu'il parvient à sa majorité.

Henri Ier de Brabant se rallie à Frédéric II de Hohenstaufen.

Le règne d'Henri de Brabant devient alors plus paisible.

En 1215, Frédéric II de Hohenstaufen accorde des privilèges aux ducs polonais qui rendent ceux-ci plus indépendants du Saint-Empire.

Manfred II de Saluces abandonne son parti et se rallie immédiatement à celui de Frédéric II du Saint-Empire. Cette politique prudente lui permet de consolider ses états


Honorius III Pape par Giotto

Mort d'Innocent III Pape

Honorius III Pape

Innocent III meurt à Pérouse le 16 juillet 1216. Il est inhumé d'abord à la cathédrale San Lorenzo de Pérouse.

Innocent III, juriste hors pair, est le plus puissant des papes du Moyen Âge, proclamant l'indépendance et la suprématie du Saint-Siège par rapport aux souverains.

Innocent III développe une importante administration ecclésiastique et fait progresser la fiscalité pontificale.

Innocent III encourage la conquête et la christianisation des régions d'Occident restées aux mains des Infidèles (Espagne) ou des païens (Prusse).

Innocent III établit son autorité temporelle sur Rome (un sénateur unique remplace les organismes municipaux) et accroît les États de l'Église du duché de Spolète et de la marche d'Ancône.

Tuteur de Frédéric II de Hohenstaufen, jeune Roi de Sicile, Innocent III obtient la réduction des pouvoirs régaliens sur l'Église de Sicile et la vassalité du prince pour son royaume.

Innocent III distingue la pleine souveraineté (auctoritas) que seul le pape détient, de la puissance politique (potestas) que les souverains reçoivent directement de Dieu.

La primauté romaine est d'origine divine, le Christ ayant conféré à saint Pierre la plénitude du pouvoir.

Toutes les Églises nationales sont donc subordonnées au Saint-Siège qui les contrôle par ses légats.

Les États et leurs souverains, par leurs devoirs envers Dieu, se placent sous l'autorité spirituelle du pape.

Dans le domaine temporel, le pape n'intervient qu'en cas de péché grave des princes, de nécessité urgente (pour trancher un problème que nulle juridiction n'a pu régler), défense du domaine ecclésiastique contre les usurpations des souverains.

Le pape Innocent III essaye d'interdire tout trafic avec les Sarrasins mais doit renoncer sous la pression de Venise. Il interdit l'usage de l'arbalète, mais n'est pas écouté. Il interdit tout mauvais traitement contre les Juifs de Rome, mais proscrit aussi toutes relations amicales avec eux, qui sont parmi les premiers à porter la rouelle.

Le 18 juillet 1216, 19 cardinaux se rassemblent à Pérouse, où vient de mourir Innocent III, pour élire son successeur. Cencio Savelli devient Pape sous le nom ou d'Honoré ou Honorius III et est consacré le 24 juillet 1216.

La famille Savelli est ainsi nommée d'après la forteresse de Sabellum, près d'Albano.

Honorius III a pour projets principaux de relancer la Cinquième croisade, commencée en vain par son prédécesseur, et la réforme de l'Église.



Guerre de succession de Champagne

Soutien de Thiébaud Ier de Lorraine à Érard de Brienne

Prise de Rosheim par Frédéric II de Hohenstaufen

La guerre de succession de Champagne dure de 1216 à 1221.

La succession de Thibault IV de Champagne lui est contestée par son cousin Érard de Brienne qui se met en tête de réclamer le comté de Champagne.

Érard de Brienne et Philippine de Champagne-Jérusalem débarquent en France au début 1216.

De passage au Puy-en-Velay, Érard de Brienne est mis en arrestation par les agents de Philippe II Auguste, mais parvient à s'échapper et se rend en Champagne.

Thiébaud Ier de Lorraine soutient Érard de Brienne.

Frédéric II de Hohenstaufen soutient Thibault IV de Champagne.

Frédéric II de Hohenstaufen, estimant comme une félonie le fait que son vassal soutienne un candidat opposé au sien, occupe la ville de Rosheim qu'il avait donné à Ferry II de Lorraine.

Henri II de Bar soutient activement le Thibaut IV de Champagne. Une amitié subsiste pendant plusieurs années entre les deux comtes.

Hugues II de Vaudémont prend parti pour Érard de Brienne

Blanche de Navarre assiège Noyers en avril 1216, où Érard de Brienne et ses partisans se sont retranchés.

Érard de Brienne accepte la trêve et s'en remet à l'arbitrage de Philippe II Auguste.

Guillaume Ier de Joigny est l'un des 12 barons appelés au tribunal du roi.

Celui-ci ordonne en octobre 1216 d'attendre la majorité de Thibault IV de Champagne pour faire valoir ses droits.



Préparation de la cinquième croisade

Honorius III commence les préparatifs de la cinquième croisade en 1217. Honorius III lève une dîme exceptionnelle :

Mais ces fonds restent insuffisants. Honorius III attend avec impatience le soutien de Frédéric II de Hohenstaufen, qui a juré de s'embarquer.



Frédéric II de Hohenstaufen Roi de Thessalonique

À la mort de Déméter de Montferrat, en 1217, le royaume de Thessalonique passe à l'Empereur Frédéric II de Hohenstaufen.



Guerre de succession de Champagne

Prise de Rosheim par Thiébaud Ier de Lorraine

Campagne de Frédéric II de Hohenstaufen en Lorraine

Thiébaud Ier de Lorraine Prisonnier

Mais la guerre de succession de Champagne reprend, et les barons champenois, tous plus ou moins apparentés aux Brienne, abandonnent Blanche de Navarre pour se rallier à Érard. Il faut l'intervention du roi de France Philippe II Auguste, d'Eudes III, Duc de Bourgogne, et de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen, pour ramener la paix en Champagne.

Thiébaud Ier de Lorraine reprend la ville de Rosheim à Frédéric II de Hohenstaufen en 1218 et ravage le nord de l'Alsace.

Immédiatement Frédéric II de Hohenstaufen contre attaque, envahit la Lorraine, prend et incendie Nancy, puis assiège et prend le château d'Amance où s'est réfugié Thiébaud Ier de Lorraine.

Prisonnier, il est contraint de renoncer à soutenir Érard de Brienne, se reconnaît vassal du Comte de Champagne pour quelques seigneuries avant d'être libéré.

Il ne se remettra pas de son échec.



Mort d'Adolphe III de Berg

Engelbert Ier de Berg Comte de Berg

Siège de Damiette

En août 1218, les croisés attaquent la citadelle de Damiette.

Adolphe III de Berg, Comte de Berg, meurt à Damiette.

Léopold VI d'Autriche prend alors le commandement de l'armée et réussit le 26 août 1218 à se rendre maître de la tour.

En octobre 1218, Léopold VI d'Autriche entreprend le siège de la ville de Damiette.

Henri IV de Limbourg et Ermengarde de Berg ne peuvent hériter immédiatement du comté de Berg.

Celui-ci est revendiqué par Engelbert Ier de Berg, Archevêque de Cologne, et principal conseiller de Frédéric II de Hohenstaufen.

Engelbert Ier de Berg a gain de cause, et reçoit le comté de Berg à titre viager, moyennant une rente versée à Henri IV de Limbourg et à Ermengarde de Berg.



Henri VII de Hohenstaufen Roi de Bourgogne

Henri VII de Hohenstaufen, fils de Frédéric II de Hohenstaufen, devient Roi de Bourgogne 1219.


Frédéric II et son faucon représentés dans son livre De arte venandi cum avibus (De l'art de chasser au moyen des oiseaux) - XIIIe siècle.

Frédéric II de Hohenstaufen Empereur germanique

Le pape Honorius III accepte d'accorder l'Empire à Frédéric II de Hohenstaufen à la condition que le royaume de Sicile et l'Empire germanique ne soient pas unis.

Le pape couronne Frédéric II de Hohenstaufen empereur à Rome en 1220.

Le nouvel empereur d'Allemagne et de Sicile prête serment d'allégeance au St Siège et promet de partir en croisade pour libérer les lieux saints, mais il continue à temporiser son expédition.

Comme Frédéric II de Hohenstaufen n'a pas l'intention de séparer ses deux héritages, la Sicile maternelle et l'Allemagne paternelle, cela met fin à l'entente entre l'Empire et la Papauté.


Princes-électeurs de Henri VII de Hohenstaufen - Identifiés à leur blasons, de gauche à droite : l'archevêque de Cologne - l'archevêque de Mayence - l'archevêque de Trèves - le Comte palatin du Rhin - le duc de Saxe - le margrave de Brandebourg - le roi de Bohême

Henri VII de Hohenstaufen Roi des Romains

Henri de Hohenstaufen, fils de Frédéric II de Hohenstaufen, devient Roi des Romains sous le nom d'Henri VII en 1220.

Les princes électeurs sont :



Investiture donnée par Frédéric II de Hohenstaufen à Manfred III de Saluces pour l'ensemble de ses états

Le 5 mai 1221 Frédéric II de Hohenstaufen donne l'investiture à Manfred III de Saluces pour l'ensemble de ses états et plusieurs autres privilèges.



Liaison de Frédéric II de Hohenstaufen avec Mathilde

Frédéric II de Hohenstaufen a une laison avec Mathilde. Leur enfant est :



Jean Ier de Brienne en Occident

Jean Ier de Brienne décide de se rendre en Italie afin de discuter avec les principaux souverains du sort des états latins d'Orient.

Débarqué à Brindisi en octobre 1222, Jean Ier de Brienne rencontre le pape Honorius III, auquel il se plaint du comportement du légat Pélage qui a fait échouer la croisade par son intransigeance.

Honorius III lui donne raison, puis lui propose le mariage d'Isabelle II de Brienne la princesse héritière à l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen.

Ce dernier est intéressé par le projet, qui lui permet d'ébaucher un empire méditerranéen, tandis que Jean Ier de Brienne apprécie la possibilité de bénéficier des troupes germaniques.

Philippe II Auguste, à qui Jean Ier de Brienne vient ensuite rendre visite, apprécie moins et reproche à Jean Ier de Brienne de s'être fait manipulé.



Mort de Constance d'Aragon

Constance d'Aragon, épouse de Frédéric II de Hohenstaufen, meurt à Catane en Sicile le 23 juin 1222.



Mariage d'Ezzelino III da Romano avec Selvaggia de Hohenstaufen

L'alliance de Ezzelino III da Romano avec Frédéric II de Hohenstaufen est renforcée par le mariage d'Ezzelino III da Romano avec Selvaggia de Hohenstaufen, fille illégitime de l'empereur.



Naissance d'Enzio de Hohenstaufen

Enrico ou Enzio de Hohenstaufen naît à Palerme en 1224, fils de Frédéric II de Hohenstaufen et de Constance d'Aragon.



Bataille de Mölln

Albert II de Weimar-Orlamünde Prisonnier

Adolphe IV de Holstein Comte de Schauenburg

Libération de Valdemar II de Danemark

Adolphe IV de Holstein remporte en 1225 la Bataille de Mölln contre Albert II de Weimar-Orlamünde, régent du Danemark, qui est capturé.

Adolphe IV de Holstein devient Comte de Schauenburg en 1225.

Bien que Frédéric II de Hohenstaufen réprouve publiquement la félonie dont a été victime Valdemar II de Danemark, il ne fait rien pour libérer le roi danois.

Jacob de Møn finit par réunir l'énorme rançon de 45 000 marks d'argent nécessaire à la délivrance de Valdemar II de Danemark et de Valdemar III de Danemark le Jeune.

Un traité est signé le 17 novembre 1225 entre Valdemar II de Danemark et Henri de Schwerin.

Valdemar II de Danemark doit céder la Nordalbingie en 1225.

L'empire danois au sud de l'Ejder est en grande partie perdu.

Libéré, Valdemar II de Danemark proteste de la félonie de son vassal et des mauvais traitements.



Traité de San Germano

Le 21 juin 1225 est fixé comme date pour le départ vers la Terre Sainte de Frédéric II de Hohenstaufen.

Pour obtenir des renforts, Jean Ier de Brienne négocie le mariage entre sa fille et l'Empereur germanique. Honorius III organise son mariage avec Isabelle II de Brienne, héritière du Royaume de Jérusalem, pour lui donner enfin une incitation à partir.

Frédéric II de Hohenstaufen signe le traité de San Germano en juillet 1225 pour obtenir un nouveau report de 2 ans de son départ en Croisade.



Mariage de Frédéric II de Hohenstaufen avec Isabelle II de Brienne

Abdication de Jean Ier de Brienne comme Roi de Jérusalem

Isabelle II de Brienne Reine de Jérusalem

Frédéric II de Hohenstaufen Roi de Jérusalem

Couronnement d'Henri Ier de Chypre

Une escadre impériale vient chercher Isabelle II de Brienne en août 1225.

Frédéric II de Hohenstaufen épouse à Brindisi dans les Pouilles le 9 novembre 1225 Isabelle II de Brienne, fille de Jean Ier de Brienne et de Marie de Montferrat. Leur enfant est :

Le lendemain, Frédéric II de Hohenstaufen dépossède Jean Ier de Brienne de la baile du royaume de Jérusalem et revendique celle de Chypre.

Scandalisé par cette manœuvre que les négociations du mariage ne laissaient pas présager, et aussi par le viol dont Frédéric II de Hohenstaufen s'est rendu coupable auprès d'une des cousines d'Isabelle II de Brienne, Jean Ier de Brienne abdique comme Roi de Jérusalem et quitte définitivement le royaume de Jérusalem.

Philippe d'Ibelin décide par précaution de faire couronner Henri Ier de Chypre en 1225 mais Frédéric II de Hohenstaufen réussit à se faire des partisans parmi les nobles chypriotes.



Prise de contrôle de Montferrat par Boniface II de Montferrat

Seconde Ligue lombarde

Au printemps 1226, Boniface II de Montferrat prend totalement le contrôle de Montferrat.

Pendant l'absence de Frédéric II de Hohenstaufen, en 1226, le Pape Honorius III envahit la Sicile et fomente contre l'empereur la seconde Ligue lombarde.

Boniface II de Montferrat ne parvient pas à rembourser les fortes dettes contractées par Guillaume VI de Montferrat, son père, auprès de la couronne germanique.

Malgré la médiation entreprise par le pape Honorius III, les deux hommes n'ont plus confiance l'un envers l'autre.

En 1226, menacé par une disgrâce impériale, Boniface II de Montferrat s'allie avec la ligue lombarde contre Frédéric II de Hohenstaufen.

Boniface II de Montferrat conclut une alliance avec Manfred III de Saluzzo, son cousin, qui stipule que si l'un d'entre eux venait à mourir sans héritiers, l'autre prendrait possession du domaine.

Ceci a pour avantage de prévenir :



Guerre entre Ottokar Ier de Bohême et Frédéric II de Hohenstaufen

En 1226, Ottokar Ier de Bohême fait la guerre à Frédéric II de Hohenstaufen après que celui-ci a rendu impossible le mariage d'Henri VII de Hohenstaufen, son fils, avec Agnès de Bohême, fille d'Ottokar Ier de Bohême.

Ottokar Ier de Bohême tente ensuite de marier Agnès de Bohême à Henri III Plantagenêt, mariage qui reçoit de nouveau le veto de l'empereur.



Troisième croisade contre les Albigeois

Honorius III fait en sorte d'obtenir l'aide du roi Louis VIII le Lion, à qui il accorde d'assiéger et de prendre Avignon, malgré les protestations de Frédéric II de Hohenstaufen qui la considère comme une ville impériale.

En 1226, Louis VIII le Lion engage contre eux la troisième croisade.

Roger-Bernard II de Foix tente de maintenir la paix, mais le roi rejette son ambassade, et Raymond IX de Toulouse et Roger-Bernard II de Foix reprennent les armes.

Raymond IX de Toulouse refuse les conditions du Concile de Bourges.



Mort de Valéran IV de Limbourg Marquis d'Arlon, Comte de Luxembourg

Henri IV de Limbourg Duc de Limbourg

Mort d'Engelbert Ier de Berg

Henri IV de Limbourg Comte de Berg

Waléran de Montjoie Seigneur de Montjoie et de Fauquemont.

Waléran III de Limbourg participe aux différentes diètes, et accompagne Frédéric II de Hohenstaufen en Italie.

Waléran III de Limbourg meurt à Rolduc en juin ou le 2 juillet 1226 au retour d'un de ces voyages.

Veuve une seconde fois, Ermesinde Ire de Luxembourg administre le Luxembourg pendant 21 ans, et son gouvernement, sage et prudent, en fait un pays prospère.

Henri IV de Limbourg devient Duc de Limbourg en 1226.

Engelbert Ier de Berg meurt le 7 novembre 1226 assassiné.

Peu après avoir hérité du Limbourg, Henri IV de Limbourg héritecomté du Berg,

Henri IV de Limbourg confie alors Montjoie à son frère Waléran de Montjoie qui possédait déjà Fauquemont.

Henri IV de Limbourg combat ensuite le comte d'Isambert, son beau-frère, qui est soupçonné de l'assassinat d'Engelbert.



Prise de Brunswick

En 1227, Othon Ier de Brunswick-Lunebourg s'empare de la ville de Brunswick.

Il prend le titre de Duc du consentement des citoyens, avant même d'avoir reçu de de Frédéric II de Hohenstaufen l'investiture de ce duché.



Ezzelino III da Romano Maitre de Vérone

Ezzelino III da Romano se met à la tête des Gibelins, s'allie avec l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen

Ezzelino III da Romano devient le maitre de Vérone en 1227.



Suspension et excommunication de Frédéric II de Hohenstaufen

L'un des premiers actes du pontificat de Grégoire IX est de suspendre l'Empereur Frédéric II de Hohenstaufen, pour son retard de 8 années à entreprendre la Sixième croisade.

Grégoire IX va même jusqu'à l'appeler l'Antéchrist.

La suspension est suivie par l'excommunication et des menaces de déposition après que Frédéric II de Hohenstaufen se soit plaint de ce traitement auprès des autres souverains.



Thomas Ier de Savoie Vicaire impérial

Thomas Ier de Savoie Seigneur de Piémont.

Majeur, Thomas Ier de Savoie soutient l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen contre la papauté. Thomas Ier de Savoie reçoit alors le titre de vicaire impérial.

Thomas Ier de Savoie étend ses domaines jusqu'au Bugey, pays de Vaud et au Piémont.

Thomas Ier de Savoie prend le titre de seigneur de Piémont.



Mort de Louis IV de Thuringe

Hermann II de Thuringe Landgrave de Thuringe

En 1227, Louis IV de Thuringe part en croisade avec Frédéric II de Hohenstaufen.

Louis IV de Thuringe meurt le 11 septembre 1227 en Italie.

Hermann II de Thuringe, son fils, lui succède et devient Landgrave de Thuringe sous la régence de ses oncles :

Conrad de Thuringe prend le titre de comte de Gudensberg en Hesse et aide son frère à gouverner.



Invasion des États pontificaux

Sixième croisade

Henri VII Régent du royaume germanique

Frédéric II de Hohenstaufen tente une invasion des États pontificaux en 1228 mais elle échoue et il est contraint d'implorer l'absolution et la levée de l'excommunication.

Frédéric II de Hohenstaufen part en 1228 avec seulement 3 000 hommes alors que son excommunication n'est pas levée.

Henri VII de Hohenstaufen, son fils, assure la régence en Allemagne sous la tutelle d'Engelbert Ier de Berg, l'archevêque de Cologne. Des légats du Pape défendent aux chrétiens de lui obéir.

Henri IV de Limbourg précède Frédéric II de Hohenstaufen en Terre Sainte.

Mathieu II de Lorraine accompagne Frédéric II de Hohenstaufen durant la sixième croisade.

Philippe Ier de Montfort-Castres part en 1228 avec la sixième croisade, mais ne reste pas en Orient.

En juillet 1228, Frédéric II de Hohenstaufen arrive à Chypre.

Comme il est suzerain du royaume de Chypre, il écarte le régent Jean d'Ibelin et se déclare régent et tuteur du jeune roi Henri Ier de Chypre.

Puis Frédéric II de Hohenstaufen rejoint la Palestine.

Son islamophilie et la brutalité avec laquelle il mène sa politique outremer lui vaut la révolte des barons d'Orient.

Frédéric II de Hohenstaufen entame des négociations avec le sultan d'Égypte Al-Kamel neveu de Saladin.

Al-Kamel qui l'appelle son ami, lui donne un droit de passage aux lieux saints pour les pèlerins, la neutralité de Jérusalem, ainsi qu'un droit d'accès aux lieux saints de Nazareth et de Bethléem.

Durant la croisade de Frédéric II Hohenstaufen, Bohémond IV d'Antioche réussit à éviter que la principauté d'Antioche ne tombe sous la suzeraineté germanique.

Il affirme qu'il ne tient ce fief que de l'empereur d'Orient (ce qui est juridiquement vrai depuis la soumission en droit puis en fait des princes d'Antioche aux Comnènes).

Cette déclaration est aussi appuyée par la forte communauté hellénique d'Antioche qui joue un rôle important dans le maintien de la ville hors de la domination du royaume arménien de Cilicie.



Naissance de Conrad IV de Hohenstaufen

Conrad IV de Hohenstaufen Duc de Souabe

Conrad IV de Hohenstaufen naît à Andria en Apulie en 1228, fils de Frédéric II de Hohenstaufen et d'Isabelle II de Brienne.

Conrad IV de Hohenstaufen est duc de Souabe sous le nom de Conrad III de Souabe.



Mort Isabelle II de Brienne

Mariage de Frédéric II de Hohenstaufen avec Richilde de Wolfsolden

Isabelle II de Brienne meurt en 1228.

Frédéric II de Hohenstaufen épouse en 1228 Richilde de Wolfsolden. Leur enfant est :



Frédéric II de Hohenstaufen Roi de Jérusalem

Traité de Jaffa

Mariage d'Henri Ier de Chypre avec Alix de Montferrat

Frédéric II de Hohenstaufen est couronné Roi de Jérusalem le 18 mars 1229.

En 1229, par le traité de Jaffa, Frédéric II de Hohenstaufen obtient du sultan d'Égypte, Al-Kamil, la rétrocession des principales villes chrétiennes en Palestine : Jérusalem, Bethléem, Nazareth, Sidon.

Frédéric II de Hohenstaufen s'intéresse à la culture arabe et reconnaît sa grandeur et son raffinement.

Il tente de concilier les deux partis : croisés et djihad, afin d'instaurer une paix durable et une cohabitation pacifique.

Au prix de nombreux efforts, il est sur le point d'atteindre cet objectif mais une crise interne à l'empire le rappelle en Europe, ne lui laissant pas le temps d'achever son travail.

Frédéric II de Hohenstaufen quitte la Terre Sainte, en mai 1229.

Il laisse la régence de Chypre à 5 barons qui figurent parmi ses partisans et fiance Henri Ier de Chypre à Alix de Montferrat, sœur de Boniface II de Montferrat, un de ses fidèles qui l'accompagne en croisade, afin de tenter de se le concilier.

Henri Ier de Chypre épouse à Limassol par procuration en mai 1229 Alix de Montferrat di Monferrato (1210-1233), fille de Guillaume VI de Montferrat et de Berthe de Clavesans.

Par ce mariage Alix de Montferrat devient reine de Chypre et sera surnommée La Reine Lombarde par ses sujets



Confiscation des fiefs des Ibelins à Chypre

En 1229, Jean de Jaffa quitte Chypre avec sa famille lorsque Frédéric II de Hohenstaufen, l'empereur germanique, confisque les fiefs des Ibelins sur l'île.

Ils s'installent temporairement dans le nord de la Palestine, où la famille a des fiefs.



Mariage de Frédéric II de Hohenstaufen avec Blanche de Lancia

Frédéric II de Hohenstaufen épouse, peut être en secret, en 1229 Bianca ou Blanche de Lancia, Comtesse de Lancia ou Lanzia. Leurs enfants (illégitimes) sont :



Cession des droits sur le Royaume de Thessalonique

Démetrios de Montferrat cède ses droits sur le Royaume de Thessalonique à Frédéric II de Hohenstaufen en 1230.



Paix de San Germano

Le 20 mai 1230, Malatesta della Penna prend part à la ligue de Frédéric II de Hohenstaufen, passant ainsi du côté des Gibelins avec Ravenne, Forlì et Bertinoro.

Soutenu par le pape Grégoire IX, Jean Ier de Brienne tente d'envahir le royaume de Sicile, mais est vaincu par Frédéric II de Hohenstaufen, son gendre.

Le traité de Paix de San Germano, négocié par le dominicain Guala, est signé le 23 juillet 1230 entre l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen et le pape Grégoire IX.

L'empereur accorde amnistie à tous ses ennemis, et révoque le ban prononcé contre la Ligue Lombarde.

Gaète et Sant'Agata qui s'étaient mises sous la protection du pape resteront pendant une année entre ses mains, après quoi, si l'on n'a pu s'accorder sur une manière de les rendre à l'empereur qui ne soit pas contraire à l'honneur du souverain pontife, cette affaire sera réglée par des arbitres.

Toutes les présentations et élections dans les églises et fondations se feront d'après les lois de l'Église.

Frédéric II de Hohenstaufen donnera des otages pour assurer l'exécution du traité et promet de laisser le Saint-Siège jouir des terres de l'Église, spécialement de la Marche d'Ancône et du duché de Spolète.

Le 28 août 1230, Frédéric II de Hohenstaufen est absous de l'excommunication qui pesait contre lui.



Combat de Frédéric II de Hohenstaufen contre la ligue lombarde

Manfred III de Saluces et Thomas Ier de Savoie secondent Frédéric II de Hohenstaufen dans son combat contre la ligue lombarde en 1231.



Alix de Montferrat couronnée Reine de Chypre

Alix de Montferrat se rend en Orient en 1231, accompagnant Roger Filangeri et des troupes impériales.

On ne sait quand et où elle épouse Henri Ier de Chypre.

On pense que c'est en Palestine plutôt qu'à Chypre, alors en pleine guerre civile, entre les partisans de Frédéric II de Hohenstaufen et ceux de Jean d'Ibelin.

Elle est cependant couronnée reine à Nicosie.



Privilège de Worms

En Allemagne, pour réduire la puissance croissante des villes, Frédéric II de Hohenstaufen concède aux princes, laïques et ecclésiastiques, un grand nombre des droits régaliens. La féodalité triomphe. En 1231, ils obtiennent ainsi, par le privilège de Worms, la pleine souveraineté dans leurs États.



Publication des Constitutions de Melfi

En 1231, Frédéric II de Hohenstaufen promulgue les Constitutions de Melfi (ou Liber Augustalis), un recueil des lois de son royaume qui devait unifier les lois complexes de l'Empire, soumis aux droits régaliens multiples que possédent les princes et autres roitelets du Saint Empire.

Sous couvert d'une uniformisation des systèmes politico-judiciaires, ce recueil n'a pour autre but, que d'empêcher la mainmise des petits seigneurs sur les villes et leurs corps de métiers.



Naissance de Manfred Ier de Hohenstaufen

Manfredi I von Hohenstaufen ou Manfred Ier de Hohenstaufen naît à Venosa dans la province de Potenza en 1232, fils illégitime de Frédéric II de Hohenstaufen et de Blanche de Lancia.



Révolte des Romains

Le conflit entre Frédéric II de Hohenstaufen et le Pape Grégoire IX reprend.

Le groupe des gibelins est constitué des cités italiennes de Lombardie qui prennent parti pour Frédéric II de Hohenstaufen.

Le groupe des guelfes est constitué des cités plus nombreuses qui s'opposent au pouvoir impérial et s'allient au Pape.

Parfois l'opposition entre les factions traverse la même ville selon les alliances politiques.

Les Romains se soulèvent contre Grégoire IX qui doit s'exiler à Anagni et demander l'aide de Frédéric II de Hohenstaufen contre les citoyens de la Ville éternelle en 1232.



Bataille de Casal-Imbert

Bataille d'Agridi

Siège du château de Cérines

Jean d'Ibelin arme une escadre qui débarque à Chypre, élimine les régents et conquiert l'île de Chypre.

Mais Frédéric II de Hohenstaufen envoie Riccardo Filangieri ou Roger Filangeri qui prend le contrôle de quelques cités de Syrie, dont Beyrouth qui appartient à Jean d'Ibelin.

Jean d'Ibelin est battu à Casal-Imbert en mai 1232.

Jean de Jaffa, son neveu, combat lors de cette bataille.

Jean d'Ibelin défait les impériaux à Agridi le 15 juin 1232.

Jean d'Ibelin assiègent les 5 régents retranchés dans le château de Cérines.



Gouvernement collégial du royaume de Jérusalem

Conrad IV de Hohenstaufen Roi de Jérusalem

En 1232, les barons vainquent les forces de Frédéric II de Hohenstaufen, Empereur germanique et Roi de Jérusalem.

Les barons décident d'assurer une direction collégiale du royaume, tout en maintenant une fiction de la royauté.

Conrad IV de Hohenstaufen est Roi de Jérusalem mais ne viendra jamais en Terre Sainte.

Pour que les prérogatives royales prévues dans les Assises de Jérusalem soient respectées ils créent le titre de régent de Jérusalem.

Ils confiront ce titre à un descendant chypriote de Isabelle Ire d'Anjou, à la condition qu'il soit adulte.

Alix de Champagne-Jérusalem s'intitule alors régente de Jérusalem, mais sans exercer le moindre pouvoir.


Gisant d'Henri Ier de Brabant -église Saint-Pierre à Louvain Henri II de Brabant - Adriaan van Baerland - Jan Moretus - Chronique des ducs de brabant

Mort d'Henri Ier de Brabant

Henri II de Brabant Duc de Brabant

Henri Ier de Brabant revient d'une mission en Angleterre, où il a été chargé de ramener et d'escorter Isabelle d'Angleterre, fiancée à Frédéric II de Hohenstaufen.

Henri Ier de Brabant meurt à Cologne ou Köln le 3 ou le 5 septembre 1235.

Il est inhumé dans la collégiale Saint-Pierre à Louvain, dans un mausolée à gisant, encore conservé au milieu du chœur de l'église.

Henri II de Brabant devient Duc de Brabant en 1235.



Visite à Colmar de Frédéric II de Hohenstaufen

En 1235, Frédéric II de Hohenstaufen rend visite à Colmar.

Selon le chroniqueur dominicain de Colmar, il est accompagné de nombreux chameaux



Mariage de Frédéric II de Hohenstaufen avec Isabelle d'Angleterre

Autres enfants illégitimes de Frédéric II de Hohenstaufen

Henri Ier de Brabant escorter et ramène d'Angleterre Isabelle d'Angleterre, fiancée à Frédéric II de Hohenstaufen.

Frédéric II de Hohenstaufen épouse à Worms en Rhénanie-Palatinat le 15 juillet 1235 Elizabeth ou Isabelle d'Angleterre (1214-1241), fille de Jean-Sans-Terre et d'Isabelle dite Taillefer. Leurs enfants sont :



Othon Ier de Brunswick-Lunebourg Duc de Brunswick et de Lunebourg

Othon Ier de Brunswick-Lunebourg fait la paix avec Frédéric II de Hohenstaufen lors de la diète de Mayence en 1235.

Othon Ier de Brunswick-Lunebourg reçoit l'investiture de ses États comme fief de l'Empire.

Othon Ier de Brunswick-Lunebourg devient le premier Duc de Brunswick et de Lunebourg.



Déposition de Henri VII de Hohenstaufen comme Roi des Romains

Henri VII de Hohenstaufen prisonnier

En 1235, Henri VII de Hohenstaufen se soulève contre Frédéric II de Hohenstaufen, son père.

Mathieu II de Lorraine accompagne Frédéric II de Hohenstaufen en Italie en 1235.

Frédéric II de Hohenstaufen défait Henri VII de Hohenstaufen, le dépose comme Roi des Romains et l'emprisonne en Italie.



Conflit entre Wenceslas Ier de Bohême et Frédéric II d'Autriche

En 1236, sur ordre de Frédéric II de Hohenstaufen, mais en raison d'antagonismes propres, Wenceslas Ier de Bohême entre en conflit avec Frédéric II d'Autriche.

Wenceslas Ier de Bohême envahit la Basse-Autriche et Vienne.

Wenceslas Ier de Bohême signe un traité de paix qui stipule que Gertrude, la nièce et héritière de Frédéric II de Hohenstaufen épousera Vladislav, le fils de Venceslas.


Ezzelino III da Romano

Bataille de Cortenuova

Excommunication de Frédéric II de Hohenstaufen

En 1237, Frédéric II de Hohenstaufen remporte la bataille de Cortenuova contre la ligue des villes lombardes, ce qui lui vaut une nouvelle excommunication.

Ezzelino III da Romano est l'un des principaux capitaines de l'armée impériale à partir de cette bataille.

Ezzelino III da Romano soumet de nouveau Vérone qui était passée dans le camp des Guelfes

Ezzelino III da Romano contrôle également les villes de Vicence, Padoue.

Ezzelino III da Romano dispose d'un potentiel militaire supérieur à celui de ses opposants

Il met en avant la discipline et la tactique dans son organisation.

Il soumet les militès à son contrôle.

Pour ce faire, il leur interdit de se livrer à des conflits militaires de leur propre intérêt, les empêchent de définir leurs objectifs et leur impose de nouvelles techniques de combat (manœuvres groupées, interdiction du pillage).

Dans un premier temps, pour étendre son contrôle, il respecte les institutions existantes. Il soumet les communes à son autorité en nommant des podestats qui lui sont favorables comme avec Salinguerra Torelli à Ferrare.

Il forme aussi une nouvelle élite au sein de la société. Il nomme de nouveaux cavaliers issus des rangs des péditès qui deviennent acquis à sa cause. Ils sont les membres les plus riches du popolo, ceux qui disposent de moyens suffisants pour se payer un équipement de cavalier. Dans la ville de Padoue ce sont les petits aristocrates clients des châtelains et parmi les familles dont la fortune s'est constituée récemment. Cet assentiment est plus fondé sur la recherche d'un intérêt immédiat que sur une adhésion idéologique.

Il concentre progressivement tous les pouvoirs autour de sa personne.



Nomination d'un Vice-roi à Arles

Dès 1237 ou 1238, Frédéric II de Hohenstaufen suit de près les affaires en Provence en nommant un vice-roi à Arles,



Frédéric II de Hohenstaufen à Pavie

En 1238 Manfred III de Saluces rejoint Frédéric II de Hohenstaufen à Pavie



Rinaldo Ier d'Este otage de Frédéric II de Hohenstaufen

Rinaldo Ier d'Este est pris en Otage par Frédéric II de Hohenstaufen en 1238.



Amédée IV de Savoie Comte d'Aoste et du Chablais

Partisan de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen dans la lutte de ce dernier contre la papauté, Amédée IV de Savoie reçoit de ce dernier les titres de comte d'Aoste et du Chablais en 1238.



Boniface II de Montferrat Roi (titulaire) de Thessalonique

À la suite d'une rupture de ses relations avec Saluzzo et la maison de Savoie, Boniface II de Montferrat est empêché de voir Marguerite de Savoie, son épouse, celle-ci ayant rejoint le Piémont.

Boniface II de Montferrat décide alors de changer de camp et se tourne vers l'empire.

Boniface II de Montferrat escorte Frédéric II de Hohenstaufen lors de ses séjours en Italie.

En 1239, Boniface II de Montferrat reçoit le titre de roi (titulaire) de Thessalonique, une principauté latine.


États croisés en 1240

Croisade des barons

Amaury VI de Montfort Prisonnier

Mort d'Anseau IV de Traisnel

La croisade des barons, menée en 1239, est la suite de la VIe croisade de Frédéric II de Hohenstaufen.

Thibault IV de Champagne en obtient la direction en raison de son titre de roi de Navarre.

Y participent :

Hugues III de Vaudémont prend la croix et part en juin 1239.

Thibault IV de Champagne quitte Marseille et débarque à Saint-Jean d'Acre.

Cette croisade, sans grandes batailles, est faite de négociations avec le sultan de Damas et celui du Caire.

Les barons obtiennent la confirmation de l'évacuation de Jérusalem par les Arabes ainsi que la libération de plusieurs places de l'ancien royaume de Jérusalem :

Anseau IV de Traisnel meurt en 1239.



Nouvelle excommunication de Frédéric II de Hohenstaufen

Les hostilités entre l'Empereur et le pape reprennent ensuite et le Pape renouvelle une excommunication en 1239, ce qui déclencha une nouvelle guerre dont Grégoire IX ne verra pas la fin.


Château d'Ursino

Construction du château d'Ursino

Le château d'Ursino, en italien Castello Ursino, est un château situé à Catane, en Sicile, et autrefois réputé inexpugnable. Construit sur une falaise dominant la mer aux environs de 1239, il appartient à Frédéric II de Hohenstaufen.

Le château est organisé selon un plan rectangulaire, avec de larges tours circulaires à chaque coin.



Mort de Guillaume de Savoie

Le pape Grégoire IX désigne Guillaume de Savoie pour commander les troupes engagées contre Frédéric II de Hohenstaufen.

Guillaume de Savoie meurt à Viterbe le 1er novembre 1239, probablement empoisonné.

Il est enterré à l'abbaye d'Hautecombe.



Tentative de réconciliation de Grégoire IX avec Frédéric II de Hohenstaufen

En 1240, Arnoul IV de Looz s'associe avec Henri II de Brabant et Henri IV de Limbourg pour tenter de réconcilier le pape Grégoire IX avec Frédéric II de Hohenstaufen.



Affaires en Provence

En 1240 Frédéric II de Hohenstaufen demande au comte Raymond IX de Toulouse d'intervenir militairement contre Raymond-Bérenger V Comte de Provence et Jean Baussan, l'archevêque d'Arles.



Manfred Ier de Sicile Prince de Tarente et représentant en Italie de Conrad IV

Frédéric II de Hohenstaufen semble avoir considéré Manfred Ier de Sicile comme légitime. Il le nomme en 1240 Prince de Tarente et représentant en Italie de son demi-frère, le roi des Romains, Conrad IV de Hohenstaufen. Bien que seulement âgé de 18 ans, Manfred Ier de Sicile agit fidèlement et avec zèle dans l'exécution de cette tâche.



Traité entre les Ibelin et Frédéric II de Hohenstaufen

En 1241, Jean de Jaffa est probablement responsable d'un traité de compromis entre les Ibelin et Frédéric II de Hohenstaufen dans lequel Simon V de Montfort, 6ème comte de Leicester doit gouverner le royaume.

Ce compromis ne sera jamais mis en application et Simon ne viendra jamais en Terre Sainte.

Les Ibelin continueront à lutter contre les partisans des Hohenstaufen.



Arrestation de cardinaux par Frédéric II Hohenstaufen

En 1241, Frédéric II de Hohenstaufen arrête les cardinaux chargés de le condamner.



Édit autorisant la dissection de cadavres humains

Depuis le IIIe siècle avant Jésus-Christ., époque où les médecins et anatomistes grecs Erasistrate et Hérophile ont connu leur heure de gloire, aucun professeur de médecine n'a disséqué de cadavre humain, car la religion interdit la mutilation des corps.

Dès le XIe siècle, à la célèbre école de Salerne par exemple, l'anatomie était enseignée d'après celle du porc, ou d'après les schémas établis par Galien au IIe siècle...

En 1241, Frédéric II de Hohenstaufen promulgue un édit autorisant la dissection de cadavres humains, s'opposant ainsi à l'Église. La levée de cet interdit par l'édit permet à l'italien Mondino à Bologne de perfectionner certaines notions de l'anatomie humaine.

L'Église s'empressera d'annuler l'édit à la mort.


Célestin IV Pape Célestin IV Pape

Siège de Rome

Mort de Grégoire IX

Célestin IV Pape

Les troupes de Frédéric II de Hohenstaufen assiègent Rome.

Gofredo ou Goffredo Castiglioni, né à Milan, neveu du pape Urbain III, est moine à Hautecombe en Savoie où il a écrit une histoire de l'Écosse.

Grégoire IX meurt le 22 août 1241.

Grégoire IX a canonisé Sainte Élizabeth, Dominique de Guzmán, Antoine de Padoue, et François d'Assise, qu'il avait personnellement connu.

Les cardinaux sont enfermés en conclave d'août à octobre car Goffredo Castiglioni qui, déjà malade, ne réussit pas à avoir la majorité. On raconte que les Romains menacent les cardinaux de les enfermer avec le cadavre du défunt Grégoire IX s'ils n'arrivent pas à un choix.

Goffredo Castiglioni est finalement élu par 7 cardinaux seulement le 25 octobre 1241 mais il n'occupe le trône que 17 jours.



Naissance de Marguerite de Hohenstaufen

Marguerite de Hohenstaufen ou de Sicile ou d'Allemagne naît à fin de 1237 ou le 1er décembre 1241, fille de Frédéric II de Hohenstaufen et d'Isabelle d'Angleterre.



Entreprises italiennes de Frédéric II de Hohenstaufen

Matteo Rosso Orsini prend fermement position contre les entreprises italiennes de Frédéric II de Hohenstaufen.

Matteo Rosso Orsini vainc Frédéric II de Hohenstaufen en 1243.



Reconnaissance de la légitimé de Jean Ier d'Avesnes et de Baudouin Ier d'Avesnes

La légitimé de Jean Ier d'Avesnes et Baudouin Ier d'Avesnes est reconnue par Frédéric II de Hohenstaufen en mars 1243.



Prise de Tyr

Une lutte oppose les barons du royaume de Jérusalem et les partisans de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen.

Philippe Ier de Montfort-Castres prend avec son cousin Balian d'Ibelin la tête du parti des barons.

Philippe Ier de Montfort-Castres prend la ville de Tyr, tenue par les impériaux, en 1243.

Jean de Jaffa prend part au siège Tyr.


Innocent IV Pape

Innocent IV Pape

L'Église demeure plus d'un an sans pape.

Le nouveau conclave a lieu à Anagni.

Sinibaldo de Fieschi, évêque d'Albenga, devient Pape le 25 juin 1243 sous le nom d'Innocent IV

L'empereur Frédéric II de Hohenstaufen, avec qui il a eu de bons rapports, dit qu'il perd l'amitié d'un cardinal et gagne l'inimité d'un pape.

L'empereur commence des négociations pour mettre fin à l'excommunication et au conflit qui dure depuis Grégoire IX.



Mariage de Jean III Doukas Vatatzès avec Constance de Hohenstaufen

Jean III Doukas Vatatzès épouse en 1244 Constance de Hohenstaufen (1230-1307), fille de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen et de Bianca Lancia.



Exil d'Innocent IV

Les différends entre Innocent IV et Frédéric II de Hohenstaufen ne se règlent pas et Innocent IV fuit Rome et se retire à l'été 1244 dans sa ville de Gênes.



Boniface II de Montferrat Réintégré dans le giron impérial

En 1245, quand Frédéric II de Hohenstaufen vient visiter Turin, Boniface II de Montferrat le rencontre et requiert son pardon.

Il est de nouveau réintégré dans le giron impérial.



Atrocités commises par Ezzelino III da Romano

La politique d'Ezzelino III da Romano s'intensifie à partir du moment où Galvano Lancia, l'envoyé de Frédéric II de Hohenstaufen, qui jouait un rôle de modérateur - est renvoyé sous un prétexte.

L'historien Gérard Rippe qualifie Ezzelino III da Romano de " monomaniaque de la terreur " à partir de 1245.

Les prisonniers de guerre qui, jusqu'alors, avaient la possibilité d'accéder à une libération sous caution, sont désormais mis en détention voire exécutés.

Ezzelino III da Romano, surnommé le Féroce (en italien:Il feroce), commet des atrocités dans ses prisons puisqu'il crève les yeux des détenus.



Premier concile de Lyon

Déposition de Frédéric II de Hohenstaufen

Grand Interrègne

Innocent IV se retire vers Lyon où il appelle un Concile général qui se réunit en 1245.

Innocent IV excommunie et dépose Frédéric II de Hohenstaufen, accordant même à ceux qui partent en guerre contre lui le statut de croisés.

Innocent IV appelle les électeurs à choisir un autre empereur.

La querelle ne s'arrêtera plus avant le décès de l'empereur.

Mathieu II de Lorraine commence à prendre ses distances par rapport à Frédéric II de Hohenstaufen.

On ignore si Henri de Suse assiste au premier concile de Lyon car bien que la chose soit probable, son nom n'apparaît dans aucun des rôles de présence et n'est cité dans aucun des récits qui nous sont parvenus de cet événement.

Watt estime qu'un pamphlet demandant la déposition de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen ayant circulé au cours du concile pourrait bien être de sa main.

La déposition de Frédéric II de Hohenstaufen et la fin de la dynastie des Hohenstaufen est suivie d'une grande période d'anarchie nommée : le Grand Interrègne.

Jean de La Cour d'Aubergenville assiste le 24 juin 1245 au premier concile de Lyon

Jean de La Cour d'Aubergenville est délégué avec Guillaume II de Pont-de-l'Arche, évêque de Lisieux, et Geoffroy de Mayet, évêque de de Sées, ainsi que 16 abbés sur le conflit opposant les moines de Fécamp à ceux de Lisieux.



Rupture d'Arnaud de Vogüé avec Frédéric II de Hohenstaufen

En 1245, Arnaud de Vogüé rompt avec Frédéric II de Hohenstaufen, son suzerain, et se rapproche du Roi de France.



Investiture de Guigues VII de Viennois pour les comtés de Gap et d'Embrun

En 1245, Guigues VII reçoit de l'Empereur Frédéric II de Hohenstaufen, l'investiture des comtés de Gap et d'Embrun.



Mort de Frédéric II d'Autriche

Frédéric II d'Autriche meurt le 15 juin 1246 tué dans un combat.

Frédéric II d'Autriche est le dernier descendant de la dynastie des Babenberg.

Gertrude devient l'héritière de Frédéric II d'Autriche, son oncle.

L'Autriche revient à Frédéric II de Hohenstaufen.



Prise de Feltre

Excommunication d'Ezzelino III da Romano

Ezzelino III da Romano conquiert Feltre en 1248.

On trouve deux sources d'opposition à la politique menée par Ezzelino III da Romano.

La famille rivale des Este en est la première source.

Le pouvoir religieux est aussi une source d'opposition à son pouvoir.

Ezzelino III da Romano est excommunié par le pape Innocent IV en 1248 comme partisan de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen.



Thomas II de Savoie Vicaire général du Saint-Empire en Italie

Excommunication de Thomas II de Savoie

En 1248, Frédéric II de Hohenstaufen confirme à Thomas II de Savoie ses droits sur le Piémont et lui donne des propriétés, dont Moncalieri et Castelvecchio.

Frédéric II de Hohenstaufen fait de Thomas II de Savoie un Vicaire général du Saint-Empire en Italie.

Sa proximité avec Thomas II de Savoie lui vaut l'excommunication.


Mont Granier Sanctuaire de Myans

Éboulement du Mont Granier

Le Mont Granier est un sommet situé entre Chapareillan en Isère et Entremont-le-Vieux en Savoie, limitant le massif de la Chartreuse.

C'est une montagne calcaire, karstique; elle possède un réseau de grottes et de galeries creusées par l'eau, jusqu'à 500 milligrammes de calcaire par litre d'eau de pluie.

Il est recensé 341 gouffres de 10 à 560 m de profondeur, correspondant à 66 km de galeries.

Ces réseaux constituent le point de faiblesse de la montagne.

Dans la nuit du 24 au 25 novembre 1248, une partie de la corniche cède, et tombe sur un terrain composé de strates de marnes, gorgées d'eau des pluies abondantes de l'automne.

Cette chute déclenche un glissement du terrain.

Le frottement des strates l'une contre l'autre crée une élévation de la température qui provoque la vaporisation de l'eau présente dans les interstices qui accélère le glissement et génère des coulées de boue.

Tout un pan de la montagne perd ainsi une partie de la base sur laquelle elle était posée.

La largeur de la falaise, l'actuelle face nord, ainsi créée est de 700 à 800 m, sa hauteur est d'environ 900 m.

Le volume des éboulis est estimé à 500 millions de m³, les roches de la corniche ayant déclenché l'éboulement ne composant que 1 % du total.

Les éboulis suivent la pente naturelle vers le nord-est et sont été stoppés par les moraines des Marches, de Murs et de Seloge.

La zone d'épandage fait environ 23 km², avec une longueur et une largeur maximales de, respectivement, 7,5 km et 6,5 km.

Il y a une accumulation sur certaines zones de plus de 40 m d'éboulis.

Cette zone, la Diluvium Granerii, est appelée les abymes de Myans à cause de la forme bosselée qu'a pris le terrain.

Elle est utilisée depuis le début du XIVe siècle pour la culture des vignes d'où provient le vin d'Apremont.

Le nombre de victimes est habituellement estimé à 5 000 personnes, mais ce chiffre a été récemment revu à la baisse, avec une estimation d'un peu plus de 1 000 de morts.

Cinq paroisses ont été entièrement détruites par ensevelissement :

et 16 hameaux.

Deux paroisses ont été partiellement détruites :

Le mont Granier s'appelait auparavant le mont Apremont, et a été rebaptisé suite à cette catastrophe avec le nom d'un des villages engloutis.

Réciproquement, le village d'Apremont, construit sur les éboulis, a pris l'ancien nom de la montagne.

Il y a plusieurs textes relatifs à cette catastrophe :

Les textes complets, en latin et traduits, sont présentés et commentés dans un livre de Jacques Berlioz.

Matthieu Paris, moine bénédictin anglais, considère qu'il s'agit d'une punition divine et rejette la faute sur les Savoyards, qu'il accuse de trois péchés : ce sont des usuriers hypocrites, ils pratiquent la simonie et ils abusent les voyageurs de passage.

Son jugement est sans doute influencé par la haine qu'il porte aux Savoyards, suite aux épousailles en 1236 d'Henri III Plantagenêt avec Éléonore de Provence dont l'entourage savoyard prend trop d'importance, selon lui, dans les affaires du royaume d'Angleterre.

Étienne de Bourbon considère lui aussi qu'il s'agit d'une punition divine, mais sur la faute d'un seul homme.

Jacques Benevais ou Bonivard est Conseiller d'Amédée IV de Savoie et intrigue auprès du pape Innocent IV pour obtenir la jouissance d'un prieuré sous la promesse de détourner son maître de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen et le ramener sous l'influence papale.

L'éboulement a lieu la nuit même du jour où il expulse sans ménagement les moines du prieuré.

Une légende dit que les moines expulsés du prieuré se réfugièrent dans l'église Notre-Dame de Myans, et prièrent la Vierge, qui arrêta les diables et leur œuvre destructrice au pied de l'édifice religieux.



Prise de Aix-la-Chapelle

Couronnement de Guillaume Ier du Saint-Empire

Henri III de Brabant fait ses premières armes aux côtés de son parent Guillaume Ier du Saint-Empire.

Après un siège de 5 mois, Guillaume Ier du Saint-Empire prend Aix-la-Chapelle aux partisans de Frédéric II de Hohenstaufen.

Il peut alors être couronné Roi des Romains le 1er novembre 1248 à Aix-la-Chapelle.

Arnoul IV de Looz assiste au couronnement Guillaume Ier du Saint-Empire.

Guillaume concède des privilèges à plusieurs villes, dont Haarlem, Delft et Alkmaar.

La ville de La Haye se développe autour d'un château qu'il construit en 1248.



Hostilité de Frédéric II de Hohenstaufen envers Innocent IV

Saint-Louis tente de mettre fin à l'hostilité de Frédéric II de Hohenstaufen envers Innocent IV.

Saint-Louis fait céder plusieurs fois Frédéric II et protège le Pape sans adhérer pour autant à la politique guelfe.



Mort de Frédéric II de Hohenstaufen

Conrad IV de Hohenstaufen Empereur germanique

Conrad IV de Hohenstaufen Roi de Sicile

Frédéric II de Hohenstaufen meurt le 13 décembre 1250 au château de Fiorentino près de San Severo et de Lucera dans les Pouilles avant d'avoir vu la conclusion de la guerre civile qui déchire l'Allemagne et la Sicile.

Il est le dernier empereur de la famille des Hohenstaufen.

Après sa mort, Frédéric II Hohenstaufen devient légendaire et est surnommé Stupor Mundi, "l'émerveillement du monde", au point qu'on attendait même son retour (son personnage était alors confondu avec celui de son grand-père Frédéric Ier Barberousse).

Frédéric II de Hohenstaufen gère son État d'une manière radicalement nouvelle.

Il met en place un système centralisé d'administration en Sicile et tente de le généraliser (avec moins de succès) dans les États allemands, où il doit octroyer de plus en plus d'indépendance aux princes allemands, au fur et à mesure que son conflit en Lombardie se détériore.

Il montre parfois une extrême cruauté envers ses ennemis.

Cultivé, Frédéric II de Hohenstaufen lit et parle 9 langues: le latin, le grec, le sicilien, l'arabe, le normand, l'allemand, l'hébreu, le yiddish et le slave.

Il est un mécène des sciences, portant un grand intérêt aux sciences et aux arts, accueillant à sa cour des savants du monde entier.

Il écrit un manuel de fauconnerie "De arte venandi cum avibus" (De l'art de chasser au moyen des oiseaux) dont la préface contient un éloge de l'expérience contre les théories de l'École.

L'ouvrage déborde largement la simple fauconnerie et contient aussi une partie sur l'anatomie des oiseaux.

Ainsi les différentes positions des ailes durant le vol sont remarquablement décrites.

Les illustrations situées dans les marges sont d'une grande qualité pour l'époque.

Ce livre, du fait des opinions de Frédéric II de Hohenstaufen, est mis à l'index par l'Église et ne reparaît qu'à la fin du XVIe siècle.

Les ornithologues n'en découvrent son intérêt qu'au XVIIIe siècle.

Très critiqué par l'Église qui le surnomme : l'Antéchrist, cela ne l'empêche pas d'être le défenseur de l'orthodoxie chrétienne et d'autres religions comme le judaïsme et l'Islam.

Frédéric II de Hohenstaufen indigne son époque en adoptant les moeurs de l'Islam en s'habillant parfois en tenue orientale.

Pour imiter les princes musulmans, il a même un harem et une ménagerie à sa cour de Sicile où il se plait à résider habituellement.

Il écrit qu'il envie les califes qui sont à la fois dirigeants spirituels et terrestres.

Par contre il se montre sévère contre les sectes accusées d'hérésies surtout en Allemagne où il laisse l'Inquisition brûler de nombreux Juifs, Vaudois, Cathares ou autres dissidents contestataires...

Conrad IV de Hohenstaufen, Duc de Souabe, est élu Empereur germanique en 1250.

Le pape Innocent IV combat son élection, lui oppose Guillaume Ier du Saint-Empire, et fait prêcher une croisade contre lui.

Durant les deux premières années, Conrad IV de Hohenstaufen oriente sa politique vers l'Allemagne.

Son absence du Royaume de Sicile profite momentanément à Manfred Ier de Hohenstaufen, qui tente alors de rallier les barons siciliens à sa cause afin d'usurper le titre de roi de Sicile.

Pour éviter que leurs fiefs ne subissent les troubles liés à l'anarchie qui suit la mort de Frédéric II de Hohenstaufen, Henri de Gueldre, l'évêque de Liège, Henri III de Brabant et Otton II de Gueldre concluent une confédération chargée d'assurer leur défense commune.

La mort de Frédéric II de Hohenstaufen donne un bref sursis à Boniface II de Montferrat et calme ses velléités politiques.



Retour d'Innocent IV à Rome

Innocent IV peut alors revenir à Rome en 1253.

La fin de son pontificat est consacrée à la lutte contre Manfred Ier de Hohenstaufen, fils naturel de Frédéric II de Hohenstaufen, qui est soutenu comme successeur légitime du royaume de Sicile par les villes et les nobles.


Albert II de Misnie et Marguerite de Hohenstaufen

Mariage d'Albert II de Misnie avec Marguerite de Hohenstaufen

Albert II de Misnie épouse en juin 1255 ou en 1256 Marguerite de Hohenstaufen, fille de Frédéric II de Hohenstaufen et d'Isabelle d'Angleterre. Leurs enfants sont :

Marguerite de Hohenstaufen reçoit comme dot Pleissnerland : les villes d'Altenburg, Zwickau, Chemnitz et Leisnig.

Le couple s'installe à Eckartsberga puis à Wartbourg.



Richard de Cornouailles Roi des romains

En 1257, les Électeurs du Saint-Empire se réunissent en Diète à Francfort afin de trouver un successeur à Guillaume Ier du Saint-Empire.

Othon III de Brandebourg brigue la couronne impériale.

Ils ne réussissent pas à se mettre d'accord et désignent deux empereurs :

Richard de Cornouailles est élu roi des Romains, mais le titre lui est contesté par Alphonse X le Sage et il ne sera jamais sacré empereur.

Il est couronné roi romain en 1257 à Londres.



Mort d'Enzio de Hohenstaufen

Enzio de Hohenstaufen meurt en exil à Bologne en Émilie en 1272.

Enzio de Hohenstaufen écrit des poèmes d'amour d'un ton assez maniéré et souvent obscur, et contribue, avec Manfred Ier de Sicile, son frère, et Frédéric II de Hohenstaufen, son père, à l'École de Sicile qui produit les premières œuvres littéraires en langue italienne populaire.



Construction du Châteauneuf de Naples

Charles Ier d'Anjou ne trouve pas adaptée la résidence royale du château de Capoue, bien que rendu faste et accueillant par Frédéric II de Hohenstaufen.

Il décide de construire un palais fortifié, de préférence proche de la mer.

Il choisit une zone à l'extérieur des murs, connue comme le Campus oppidi, où au centre s'éleve une église franciscaine.

Le temple est démoli et reconstruit ailleurs.

Le Châteauneuf, le Castel Nuovo, est appelé Nouveau pour le distinguer des châteaux déjà existants de l'Œuf et de Capoue.

Sa construction est confiée aux architectes français Pierre de Chaulnes et Pierre d'Angicourt.

De style très gothique, la construction est entamée en 1279 et terminée en 1282.

Le plan est un quadrilatère irrégulier, avec 4 tours de défense, des murs hauts, des meurtrières, un profond fossé qui l'entourait entièrement et un vaste portail d'entrée avec le pont Levatoio.

Charles Ier d'Anjou n'y séjourna jamais.



Bataille de Soncino

Mort de Thiébaut de Bar Évêque de Liège

Henri VII de Luxembourg Roi des Lombards

Henri VII de Luxembourg Empereur Germanique

En 1312, Henri VII de Luxembourg fait le voyage de Rome pour recevoir la couronne impériale, qui est restée sans titulaire depuis la mort de Frédéric II de Hohenstaufen.

Thiébaut de Bar l'accompagne.

Henri VII de Luxembourg est accueilli avec joie par les gibelins qui voient en lui l'artisan de la paix.

Une ligue gibeline est organisée incluant des villes fidèles à l'Empereur : Milan, Côme, Novare, Verceil, Bergame, Brescia, Lodi, Crémone, Plaisance.

Henri VII de Luxembourg entend restaurer la gloire du Saint-Empire romain germanique, et restaure le pouvoir impérial dans certaines régions d'Italie du nord, face à la résistance de la commune de Florence.

Il entre en querelle avec les Guelfes, notamment dans les cités libres de Toscane.

Les troupes guelfes de Passerino della Torre sont défaites, en mars 1312 à Soncino.

Les manières autoritaires d'Henri VII de Luxembourg suscitent l'inquiétude de Robert Ier d'Anjou et du Pape Clément V.

Robert Ier d'Anjou charge Jean d'Anjou, son frère, d'empêcher l'empereur Henri VII de Luxembourg d'entrer dans Rome.

Robert Ier d'Anjou fait faire à Elzéar de Sabran ses premières armes.

En compagnie d'Hugues des Baux, Comte de Soletto, le nouveau Comte d'Ariano, prend le commandement des troupes guelfes.

Les deux nobles provençaux ont pour mission d'aller attaquer l'armée d'Henri VII de Luxembourg, lors de sa calata sur Rome.

Lors de ses déplacements en Provence ou auprès de la papauté d'Avignon, Robert Ier d'Anjou confie à Elzéar de Sabran la régence de son royaume et le met en charge de l'éducation de Charles de Calabre, son fils aîné.

Jean d'Anjou défait les Colonna et s'empare de la moitié de la ville.

Il interdit l'entrée de Rome à l'empereur et l'attaque dans les faubourgs le 25 mai 1312.

Mortellement blessé, Thiébaut de Bar meurt peu après.

Henri VII de Luxembourg ne réussit pas à prendre le Vatican.

Les Guelfes bloquent l'accès de la basilique St Pierre.

Henri VII de Luxembourg ne peut être couronné Empereur romain germanique que par des cardinaux mandés par le Pape à Saint-Jean de Latran le 29 juin 1312, sous le nom d'Henri VIII, et reçoit la couronne de fer des Lombards.

Jacques de Longuyon compose les Vœux du Paon pourThiébaut de Bar, prince-évêque de Liège compagnon de l'empereur Henri VII de Luxembourg.


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