Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Année Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'année à l'année
Sans mise en forme











Événements contenant la ou les locutions cherchées



16 événements affichés, le premier en 1706 - le dernier en 1802


Sophie-Dorothée de Hanovre - par Knobelsdorff

Mariage de Frédéric-Guillaume Ier de Prusse avec Sophie-Dorothée de Hanovre

Frédéric-Guillaume Ier de Prusse épouse à Berlin le dimanche 28 novembre 1706 Sophie-Dorothée de Hanovre, fille de George Ier de Grande-Bretagne et de Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg. Leurs enfants sont :



Naissance de Frédéric Henri Louis de Prusse

Frédéric Henri Louis de Prusse (an allemand : Heinrich Friedrich Ludwig) naît à Berlin le18 janvier 1726, fils de Frédéric-Guillaume Ier de Prusse et de Sophie-Dorothée de Hanovre.



Frédéric Henri Louis de Prusse Colonel du 35e régiment d'infanterie

En 1740, Frédéric II de Prusse, son frère, nomme Frédéric Henri Louis de Prusse colonel du 35e régiment d'infanterie.


Wilhelmine de Hesse-Cassel Château de Rheinsberg en 1857, dans le recueil édité par Alexander Duncker

Mariage de Frédéric Henri Louis de Prusse avec Wilhelmine de Hesse-Cassel

Frédéric Henri Louis de Prusse épouse à Charlottenburg ou Charlottenbourg le 25 juin 1752 Wilhelmine de Hesse-Cassel. Ils n'auront pas d'enfant.

Elle est réputée pour sa grande beauté et son charme.

Frédéric II de Prusse donne son château de Rheinsberg aux époux qui aimeront y vivre ainsi que dans leur palais d'Unter den Linden de Berlin.



Publication des mémoires de Frédéric Henri Louis de Prusse

En 1753, Frédéric Henri Louis de Prusse publie ses mémoires sous le pseudonyme de maréchal Gessler.



Siège de Pirna

Frédéric II de Prusse envahit la Saxe le 29 août 1756 contre le conseil de ses alliés britanniques.

Frédéric Henri Louis de Prusse, son frère, commande une brigade.

Ni les Saxons, ni l'armée autrichienne ne sont prêts pour la guerre.

Frédéric II de Prusse occupe Dresde, la capitale de l'Électorat de Saxe le 9 septembre 1756

L'armée saxonne fuit en direction du sud et se rassemble dans une position défensive près de la forteresse de Pirna sous les ordres de Friedrich August Rutowski.

Frédéric II de Prusse n'a que l'option de l'isoler et de l'affamer.

Les Saxons espèrent alors obtenir le renfort d'une armée autrichienne, située de l'autre côté de la frontière en Bohême, sous les ordres de Maximilian Ulysses Browne.



Frédéric Henri Louis de Prusse Lieutenant général

Le 16 février 1757, Frédéric Henri Louis de Prusse est nommé lieutenant général.



Bataille de Prague

Mort de Maximilian Ulysses Browne

Mort de Curt Christophe de Schwerin

Lors de la Guerre de Sept Ans, la bataille de Prague oppose les Prussiens aux Autrichiens et aux Russes le 6 mai 1757.

Un grand nombre des soldats saxons incorporés de force après la capitulation de Pirna désertent et rallient les Autrichiens pour essayer de libérer leur pays.

Des régiments entiers changent de camp pendant la bataille de Prague.

Maximilian Ulysses Browne, sous le commandement de Charles-Alexandre de Lorraine, par des mesures rapides, empêche les débordements tentés par les Prussiens et repousse avec une grande bravoure la première attaque de Curt Christophe de Schwerin.

Curt Christophe de Schwerin qui a repris du service, meurt le 6 mai 1757 lors de cette bataille.

Frédéric Henri Louis de Prusse joue un rôle déterminant dans cette bataille, faisant l'admiration des soldats et des officiers.

La première expérience de combat du régiment de Carl Heinrich von Wedel a eu lieu lors de cette bataille de Prague.

Les Prussiens sont victorieux.

Maximilian Ulysses Browne est grièvement blessé par une balle dans la cuisse.

Maximilian Ulysses Browne meurt à Prague le 26 juin 1757 des suites de ses blessures.

Le 12 mai 1757 Carl Heinrich von Wedel est nommé commandant de régiment.

Les Prussiens assiègent désormais Prague.

Au printemps de 1757, Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen est nommé commandant en chef de l'armée autrichienne.


Bataille de Kolin Bataille de Kolin - Infanterie prussienne

Bataille de Kolin

Le maréchal autrichien Leopold Joseph von Daun est arrivé trop tard pour participer à la bataille de Prague mais il a, en plus de son armée, rassemblé 16 000 hommes rescapés de la défaite autrichienne

Il avance prudemment pour délivrer Prague du siège

Frédéric II de Prusse prend 32 000 hommes avec lui pour l'intercepter.

Sachant que les Prussiens n'ont pas assez d'hommes pour assiéger Prague et tenir son armée éloignée de la ville, Leopold Joseph von Daun prend des positions défensives sur des collines près de Kolin à environ 50 kilomètres à l'est de Prague.

Frédéric II de Prusse est alors forcé d'attaquer les Autrichiens le 18 juin 1757.

Son plan est d'envelopper l'aile droite autrichienne avec le plus gros de son armée et il laisse juste assez de troupes le long des autres lignes ennemies pour cacher la concentration de son armée sur sa gauche.

L'infanterie croate des Autrichiens harcèle continuellement l'infanterie prussienne et provoque son attaque prématurée.

Les Prussiens attaquent les positions autrichiennes frontalement au lieu de les contourner.

Les prussiens se lancent maladroitement dans une série d'attaques non coordonnées et la cavalerie saxonne du général Nastiz décime l'infanterie prussienne.

Dans l'après-midi, après 5 heures de combat, les Autrichiens repoussent définitivement les Prussiens et lancent la contre-attaque.

Johann Pierre de Beaulieu est blessé lors de cette bataille.

Les cuirassiers prussiens de Friedrich Wilhelm von Seydlitz se lancent alors dans une série de charges pour couvrir la retraite de leur armée, évitant que la défaite ne se transforme en déroute.

Frédéric Henri Louis de Prusse dirige la retraite avec le feld-maréchal Keith.

Cette première défaite prussienne force Frédéric II de Prusse à lever le siège de Prague et à se retirer sur Litomerice

Les Autrichiens, désormais renforcés par les 48 000 hommes qui se trouvaient dans Prague, le poursuivent et surprennent les forces d'Auguste Guillaume de Prusse qui s'étaient repliées sur Zittau, leur infligeant un sévère échec

Frédéric II de Prusse est alors forcé d'abandonner la Bohême.

Le régiment wallon qui était du côté des vainqueurs, avait comme devise " Qui s'y frotte, s'y pique " Leur étendard représentait une feuille de houx.

Friedrich August von Finck est nommé colonel.


Bataille de Rossbach Friedrich Wilhelm von Seydlitz

Bataille de Rossbach

Mort de Jacques Pelet de Beaufranchet

L'armée franco-autrichienne est devenue un danger immédiat pour Frédéric II de Prusse après sa marche sur le Thuringe.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen manœuvrent les jours précédents afin d'éviter l'affrontement avec Frédéric II de Prusse.

Le matin du 5 novembre 1757, le camp de Frédéric II de Prusse se trouve entre Rossbach sur sa gauche et Bedra sur sa droite.

Le village de Rossbach se trouve dans la commune de Braunsbedra, dans le Land de Saxe-Anhalt, en Allemagne.

Les franco-autrichiens se trouvent en face entre Branderoda sur leur droite et Mücheln sur leur gauche.

Les franco-autrichiens avec environ 42 000 hommes disposent d'une supériorité numérique de 2 contre 1.

Leurs postes avancés dépassent toutes les parties du camp de Frédéric II de Prusse.

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen est déterminé à prendre l'offensive.

Charles de Rohan-Soubise n'ose pas prendre le risque d'un affrontement et a probablement l'intention d'engager la bataille le plus tard possible avec l'idée de gagner quelques avantages par une action partielle.

Le plan des franco-autrichiens nécessite :

Ils pensent ainsi couper les forces de Frédéric II de Prusse des villes sur la Saale.

Les franco-autrichiens s'inquiètent du risque d'intervention des Prussiens sur leur flanc.

Frédéric II de Prusse passe la matinée à observer l'ennemi depuis le toit d'une maison de Rossbach.

Les premiers mouvements convainquent Frédéric II de Prusse que les Alliés déplacent leurs vivres du sud vers le nord. À midi il part déjeuner laissant le capitaine von Gaudi au poste d'observation.

L'officier a une toute autre interprétation des intentions des Alliés parce que les colonnes, que l'on peut observer de temps à autre au travers des ondulations du terrain, semblent tourner vers l'est en direction de Zeuchfeld. Frédéric II de Prusse s'aperçoit à son tour que la cavalerie et l'infanterie ennemies se sont rapprochées de Pettstädt, il réalise les intentions réelles de ses ennemis.

Frédéric II de Prusse saisit sans hésitation l'occasion.

L'armée prussienne quitte ses quartiers et se déplace en laissant un petit contingent de troupes pour s'opposer à l'avant-garde française, le flanc protégé par la colline Schortau.

Une 1/2 heure plus tard, Frédéric II de Prusse donne l'ordre d'attaquer l'ennemi.

Les Alliés en marche se partagent en grandes colonnes:

entre la première et la deuxième colonne se trouve l'artillerie.

L'aile droite de cavalerie est en tête alors que l'aile gauche de cavalerie se trouve à la queue des deux colonnes principales.

Au début, ils observent les consignes de distances, mais après Zeuchfeld, une certaine confusion s'installe.

Une partie de l'infanterie appartenant à la réserve s'insère entre les deux colonnes principales entravant les mouvements de l'artillerie.

Une petite troupe est lancée vers Rossbach.

Les Alliés constatent que les Prussiens se déplacent vers l'est, ils pensent que ces derniers sont sur le point de se retirer pour éviter d'être attaqués sur le flanc et sur l'arrière.

Les généraux Alliés ordonnent donc d'accélérer la marche, envoyant la première ligne et la cavalerie de l'aile droite vers Reichardtswerben. Ils font appel à une partie de la cavalerie de l'aile gauche afin de participer à l'opération. Cela se révèle une erreur fatale.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen ne comprennent pas que la manœuvre de Frédéric II de Prusse a pour but une attaque avant qu'ils prennent position.

Les franco-autrichien ont pris plus de 3 heures pour démonter leur campement et il leur paraît impossible que les troupes de Frédéric II de Prusse aient pu en faire autant en 6 fois moins de temps.

Les Prussiens ne se déploient pas en ordre de bataille face à Rossbach et Nahlendorf. Frédéric II de Prusse n'a pas l'intention de se placer parallèlement à l'ennemi ni de se retirer.

Comme son armée peut se déplacer 2 fois plus rapidement que ses adversaires, il a l'intention de faire un détour, caché par les collines de Janus et Pölzen, et fondre sur eux par surprise par l'est.

Le prussien Friedrich Wilhelm von Seydlitz avec tous les escadrons disponibles, se hâte à l'est de Rossbach, derrière la colline de Janus vers celle de Pölzen

Le colonel von Moller, avec 18 canons lourds, entre en action sur la colline de Janus à 3h15 contre les colonnes de la cavalerie alliée qui avancent vers lui, et l'infanterie prussienne suit aussi rapidement que possible.

La cavalerie alliée qui se trouve au nord de Reichardtswerben et bien en avance sur l'infanterie, est sous le feu de l'artillerie de Moller et subit de grosses pertes.

Comme il est habituel d'employer des armes lourdes pour protéger une retraite, les Alliés se contentent de ne mettre que quelques batteries en action.

Ils sont surpris lorsque les 38 escadrons de Friedrich Wilhelm von Seydlitz se jettent, à une vitesse incroyable, à la tête et sur le flanc droit de leurs colonnes depuis la colline de Polzen. Le résultat reste incertain pendant un court moment.

Friedrich Wilhelm von Seydlitz lance son dernier escadron, et combat lui-même comme un simple soldat, il reçoit une grave blessure.

La mêlée se déplace rapidement vers le sud, au-delà de l'infanterie alliée, et finalement Friedrich Wilhelm von Seydlitz réaligne ses cavaliers dans un terrain creux près de Tagewerhen, prêts pour une prochaine attaque.

Ce premier épisode ne dure qu'une 1/2 heure, et pendant ce temps l'infanterie prussienne, répartie sur la gauche, descend de la colline de Janus afin d'affronter l'infanterie alliée, en pleine confusion et découragée.

Une grande partie de la cavalerie alliée a été réduite en morceaux et bon nombre de cavaliers piétinent les hommes en tentant de fuir.

L'infanterie alliée, comme avait tenté la cavalerie, essaie de déployer certains régiments à la tête de la colonne.

Les Français en particulier forment une ou deux colonnes et attaquent à la baïonnette.

Mais les canons de Moller, qui avaient avancé avec l'infanterie prussienne perforent les lignes d'attaque. Quand les Français arrivent à une distance efficace, l'attaque est anéantie par les rapides et méthodiques salves des Prussiens.

Pendant ce temps les Alliés tentent en vain de former une ligne de bataille. Les deux principales colonnes sont proches l'une de l'autre au cours de leur marche vers Pettstädt. La réserve qui est enchevêtrée entre les deux colonnes principales réussit à s'extraire seulement par morceaux, s'efforçant de se regrouper et l'artillerie de réserve essaie sans succès de faire de même.

L'infanterie prussienne encore échelonnée sur la gauche et qui a déjà repoussé les Français intervient rapidement contre cette masse désordonnée.

Quelques salves contre la tête et le flanc gauche de la colonne suffit à créer d'autres désordres, et puis depuis Tagewerben, les escadrons regroupés par Friedrich Wilhelm von Seydlitz chargent de manière inattendue l'ennemi. L'infanterie alliée rompt les rangs et s'enfuit.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen, tous deux blessés, réussissent à conserver un ou deux régiments compacts, mais le reste des troupes est dispersé dans la campagne.

La bataille a duré moins d'une heure et demie et le dernier sursaut de l'infanterie moins de 15 minutes.

Seulement 7 bataillons prussiens ont été engagés contre l'ennemi.

Friedrich Wilhelm von Seydlitz et Frédéric Henri Louis de Prusse, les commandants de la cavalerie et de l'infanterie ont été tous deux blessés.

Le total des pertes de l'armée prussienne se monte à 550 hommes contre environ 8 000 soldats hors de combat dont 5 000 prisonniers pour les Alliés.

Nicolas de Luckner montre une grande valeur lors de cette bataille.

Charles Eugène Gabriel de La Croix se distingue lors de cette bataille où il reçoit 2 blessures.

Carl Heinrich von Wedel est présent lors de cette bataille de Rossbach.

Jacques Pelet de Beaufranchet meurt lors de cette bataille.

Augustin-Joseph de Mailly est blessé à la tête d'un coup de sabre et est fait prisonnier.

Victor-François de Broglie participe à cette a bataille. Il garde ses troupes réunies et peut se retirer à Hanovre.

Augustin-Joseph de Mailly est l'ami de Frédéric II de Prusse.

Les conséquences de la bataille peuvent être qualifiées de modestes, l'adversaire principal de la Prusse reste l'Autriche et son énergique impératrice Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

Frédéric II de Prusse, après la bataille qu'il définit comme une promenade, est vénéré comme une idole en Angleterre et en Amérique du Nord, des rues et des auberges reçoivent son nom.

À Paris, ont lieu d'enthousiastes démonstrations de sympathie de la part de l'opposition constituée d'intellectuels autour de François-Marie Arouet de Voltaire et d'autres, parmi lesquels des représentants de l'aristocratie française, s'expriment en faveur du monarque prussien.

Blessé par cette défaite, Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen renonce à toutes affaires militaires.


La Bataille de Kunersdof - par Alexander Kotzebue - 1848

Bataille de Kunersdorf

Dans le cadre de la guerre de Sept ans, pendant l'été 1759, les armées de russes et autrichiennes se rejoignirent près de Francort-sur-Oder dans la province de Brandenbourg.

Cette armée comporte un total de 62 400 soldats, 16 600 cavaliers et 211 canons : 59 800 russes et 19 200 autrichiens. Elle est commandée par le maréchal Piotr Saltykov.

L'armée de Frédéric II de Prusse compte 49 900 hommes : 36 900 soldats, 13 000 cavaliers et 160 canons.

L'armée prussienne attaque l'armée alliée à Kunersdorf le 12 août 1759.

Un mouvement tournant des Prussiens échoue et leur attaque n'atteint que la plus petite partie des lignes adverses.

Frédéric Henri Louis de Prusse exhorte alors Frédéric II de Prusse à rompre le combat

Le roi, qui a déjà envoyé à Berlin la nouvelle de la victoire, le presse d'attaquer.

Les russes, après 6 heures de combat, restent maîtres du terrain.

Au cours de cette bataille Frédéric II de Prusse n'échappe à la capture que grâce au capitaine de cavalerie et commandant d'escadron Joachim Bernhard von Prittwitz.

L'armée prussienne est pratiquement anéantie et laisse le royaume sans défense.

C'est la pire défaite qu'ait connue Frédéric II de Prusse.

Les pertes sont lourdes des deux côtés :

Friedrich August von Finck commande un corps et se distingue malgré la défaite, assumant le commandement après le départ de Frédéric II de Prusse.

La victoire des Russes et des Autrichiens leurs ouvre la route de Berlin, mais leur désaccord les empêche d'exploiter stratégiquement leur victoire.

Ils sont obligés d'abandonner la ville quelques jours plus tard.

La Russie montre aux grandes puissances, que le corps des officiers et des soldats russes, forment maintenant une armée disciplinée, bien armée et aguerrie.

Cependant, Frédéric II de Prusse peut maintenir la jonction à l'Ouest avec les Britanniques contre les troupes françaises.

Dans une lettre du 1er septembre 1759 à Frédéric Henri Louis de Prusse, son frère, Frédéric II de Prusse s'étonne que contre toute attente les troupes de l'alliance soient reparties.

Frédéric II de Prusse n'en était pas moins dans une situation critique.



Bataille de Korblitz

Bataille de Hoyerswerda

Frédéric Henri Louis de Prusse est chargé d'organiser la déroute, et désormais Frédéric II de Prusse se fie à lui pour commander l'armée prussienne sur le front de l'est.

Bien lui en prend, car Frédéric Henri Louis de Prusse ne perdra plus jamais de bataille.

Le 21 septembre 1759, Friedrich August von Finck se trouve au côté du général Wunsch dans la bataille de Korbitz, durant laquelle les Autrichiens et les contingents des États de l'Empire sont sévèrement bousculés.

Pour cette action, Friedrich August von Finck se voit décerner par Frédéric II de Prusse l'ordre de l'Aigle noir.

La bataille de Hoyerswerda est une bataille mineure qui oppose le 25 septembre 1759 l'armée prussienne commandée par Frédéric Henri Louis de Prusse et un corps autrichien commandé par le général Wehla.

Ces petites victoires prussiennes redonnent un peu de confiance à Frédéric II de Prusse.



Bataille de Pretzsch

Frédéric Henri Louis de Prusse vainc un corps autrichien à Pretzsch sur l'Elbe le 29 octobre 1759.


Bataille de Freiberg

Bataille de Freiberg

L'armée impériale, commandée par Frédéric-Charles de Stolberg-Gedern, s'est retranchée sur les hauteurs à l'ouest de Freiberg.

Il est soutenu par le corps autrichien de Andreas Hadik von Futak.

Cette position défend toute approche de la ville de Dresde.

Les positions impériales sont adossées à la rivière Mulde, traversée par plusieurs ponts à l'est de la ville.

Levin August Gottlieb Theophil von Bennigsen sert comme capitaine lors de cette bataille de Freiberg.

Frédéric Henri Louis de Prusse, le frère cadet du roi Frédéric II de Prusse, commande une armée essentiellement composée de troupes de deuxième ligne.

Le 28 octobre 1762, les troupes de Frédéric Henri Louis de Prusse effectuent une reconnaissance des positions impériales.

Elles sont accrochées par les avant postes autrichiens qui occupent le bois situés devant les hauteurs.

Frédéric Henri Louis de Prusse collecte cependant suffisamment d'informations pour se représenter une bonne image des dispositions impériales.

Il semble clair à Frédéric Henri Louis de Prusse que le corps principal autrichien de Joseph de Campitelli est solidement installé sur les hauteurs et que l'armée impériale bloque l'accès à l'ouest de Freiberg.

Les positions impériales sont renforcées à l'avant par plusieurs redoutes et abattis.

Aucune disposition ne semble avoir été prise pour protéger le flanc droit des impériaux.

Cela constitue une cible trop tentante pour Frédéric Henri Louis de Prusse.

Le corps autrichien de Meyer, confortablement installé sur les hauteurs, ne semble pas disposé à quitter ses retranchements.

À l'aube le 29 octobre 1762, Frédéric Henri Louis de Prusse dispose son armée sur le terrain à l'ouest de Lang Hennersdorf et passe à l'offensive.

Frédéric Henri Louis de Prusse ;

pour attaquer les hauteurs détenues par les Impériaux.

Comme ils progressent, les principaux éléments de l'armée prussienne s'accrochent brièvement dans les bois avec des éléments Croates, mais ces troupes se retirent rapidement face à la ligne d'infanterie.

Les troupes de Stutterheim rencontrent une vive résistance du corps de Joseph de Campitelli et pendant un instant, la progression est stoppée.

Plusieurs attaques de cavalerie prussienne ne suffisent pas à forcer les rangs autrichiens et un régiment doit être emprunté à l'aile gauche afin de stabiliser le front.

Pendant ce temps, Friedrich Wilhelm von Seydlitz, dont la cavalerie est ralentie par un terrain difficile, prend le commandement de l'infanterie sur son aile et attaque le flanc de Joseph de Campitelli.

Sous la pression, Frédéric-Charles de Stolberg-Gedern commence à déplacer sa ligne vers le sud afin de renforcer la défense de la colline des Trois Croix.

Frédéric Henri Louis de Prusse a repéré la manœuvre et dépêche ses grenadiers.

La cavalerie impériale charge les Prussiens et malgré de lourdes pertes, tient suffisamment longtemps pour permettre aux grenadiers impériaux de prendre possession de la colline.

Stutterheim observe le passage de l'armée impériale vers le sud et réalise que dans cette manœuvre, les défenses qui lui font face sont maintenant considérablement affaiblies.

Stutterheim ordonne aussitôt à ses troupes d'attaquer.

Les hussards de von Belling chargent l'infanterie autrichienne qui s'effondre rapidement.

Ses alliés en retraite et son flanc ouvert, Frédéric-Charles de Stolberg-Gedern ordonne la retraite.

L'armée impériale se retire suivie par le reste des troupes de Joseph de Campitelli.

Comme prévu, le corps de Mayer n'a pas quitté ses positions pour aider le reste de l'armée.

Ce dernier affirmera plus tard qu'il n'avait fait qu'observer les ordres de tenir la position jusqu'à la dernière goutte de sang.

Les Prussiens ont perdu 1 400 hommes tandis que les Alliés en ont perdu 7 000 hommeset 28 canons.

Les impériaux se retirent jusqu'à Pirna d'abord suivi avec prudence par les Prussiens, mais ces derniers finissent par s'enhardir.

Kleist est détaché au cours de la première semaine de novembre 1762 pour détruire les magasins d'approvisionnement en Saxe.

Il bouscule ensuite les impériaux en Franconie.

Naumberg, Wurtzbourg et Ratisbonne sont prises.

Frédéric-Charles de Stolberg-Gedern demande en vain à Andreas Hadik von Futak l'autorisation de rentrer et de protéger sa patrie, mais il ignore que Andreas Hadik von Futak est en train de négocier la dissolution de l'armée impériale avec Frédéric II de Prusse.



Liaison de Wilhelmine de Hesse-Cassel

Séparation de Frédéric Henri Louis de Prusse et de Wilhelmine de Hesse-Cassel

Wilhelmine de Hesse-Cassel a une prétendue liaison.

Frédéric Henri Louis de Prusse et Wilhelmine de Hesse-Cassel se séparent en 1766.

Wilhelmine de Hesse-Cassel demeure dans le palais d'Unter den Linden, tandis que le prince se préoccupe d'affaires militaires, sujet de controverses avec Frédéric II de Prusse.



Mort de Frédéric Henri Louis de Prusse

Frédéric Henri Louis de Prusse meurt à Rheinsberg le 3 août 1802.

Inhumé dans le parc du château de Rheinsberg qu'il aimait tant, son épitaphe est en français.


Menu contextuel

Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !