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Événements contenant la ou les locutions cherchées



7 événements affichés, le premier en 1776 - le dernier en 1837



Naissance de Ferdinand Baptista von Schill

Ferdinand Baptista von Schill naît à Wilmsdorf (aujourd'hui ortsteil de Bannewitz) en Saxe le 6 janvier 1776.

Il est issu d'une famille noble mais peu fortunée.



Ferdinand Baptista von Schill Dragon de l'armée prussienne

Ferdinand Baptista von Schill s'engage en 1790 dans un régiment de dragons de l'armée prussienne, au sein duquel il parvient progressivement au grade de lieutenant.


Mort du prince Louis Ferdinand - Nouveau Palais à Potsdam Napoléon harangue ses troupes du haut de la butte d'Iéna

Bataille de Saalfeld

Mort de Louis-Ferdinand de Prusse

Bataille d'Auerstaedt

Mort de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel Duc de Brunswick-Wolfenbüttel

Bataille d'Iéna

Presque un an après l'éclatante victoire d'Austerlitz, Napoléon a très peur que la Prusse s'engage dans la guerre.

Le problème est que ce pays a une très bonne armée, beaucoup mieux encadrée que les armées autrichienne et russe.

Sous la pression des Russes et poussé par Louise de Mecklembourg-Strelit, son épouse, Frédéric-Guillaume III de Prusse entre dans la Quatrième Coalition, décrète le réarmement en octobre 1806.

Partout en Prusse des jeunes gens s'enrôlent, les industries tournent à plein régime.

En 2 semaines à peine, l'armée est prête, toute fraîche et déterminée.

Napoléon réagit et place ses armées à tous les points stratégiques de l'Allemagne :

les français sont prêts à la contre-offensive.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen, général d'infanterie, commande l'aile gauche des forces prussiennes s'opposant à Napoléon Ier.

Il a sous ses ordres :

ainsi que l'ensemble du contingent saxon.

Des conflits éclatent bientôt entre Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen et Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel, le commandant en chef.

Le 7 octobre 1806, Frédéric-Guillaume III de Prusse envoie un ultimatum à Napoléon Ier, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des États allemands de la future Confédération du Rhin.

Napoléon Ier refuse, l'affrontement est inéluctable...

Farouche partisan de la reprise de la guerre contre la France, Louis-Ferdinand de Prusse, fraîchement nommé lieutenant-général, conduit un corps de 8 500 hommes à l'avant garde des troupes prussiennes.

Le 10 octobre 1806, Louis-Ferdinand de Prusse s'oppose au 5e corps de Jean Lannes lors de la bataille de Saalfeld.

En très nette infériorité numérique et hors d'état de résister, Louis-Ferdinand de Prusse refuse pourtant de se rendre au maréchal des logis Jean-Baptiste Guindey.

D'un coup de sabre, il taillade celui-ci au visage.

En retour, Guindey lui administre un coup de sabre au bas du crâne puis un coup mortel à la poitrine.

Eu égard à son rang et à sa vaillance, Jean Lannes fait rendre les honneurs au prince.

Son corps est déposé dans le tombeau des princes de Cobourg à Saalfeld.

La gravure reproduite ici est tirée d'un ouvrage sur la reine Louise édité à Berlin en 1896, œuvre de Richard Knötel (1857-1914), et s'inspire d'un tableau du peintre français Jean-Laurent Mosnier qui avait fui la France à la Révolution.

En plus d'être un vaillant soldat, Louis-Ferdinand de Prusse est également un élève de Beethoven qui lui dédie son Concerto pour piano nº 3.

Louis-Ferdinand de Prusse est un grand pianiste qui brille dans de nombreux salons à Berlin où il improvise au piano.

C'est aussi un compositeur talentueux.

Le 14 octobre 1806, commence la campagne de Prusse.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, maréchal de camp de l'armée prussienne, commande à la bataille d'Auerstaedt.

Guillaume de Prusse combat à la tête d'une brigade de cavalerie.

Au nord, Louis Nicolas Davout détruit la moitié de l'armée prussienne à la bataille Auerstäedt le 14 octobre 1806.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel est mortellement blessé.

Ferdinand Baptista von Schill est blessé lors de cette Bataille.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Gebhard Leberecht von Blücher est chef d'avant-garde à Auerstaedt.

Le 3e corps, soit environ 30 000 hommes, triomphe d'une armée prussienne au moins deux fois plus forte;

À la fin de l'action, Louis Nicolas Davout dit à Charles Antoine Louis Alexis Morand, devant sa division : Général, vous avez sauvé le corps d'armée !

S'étant échappé, Ferdinand Baptista von Schill se réfugie en Poméranie, à Colberg.

La bataille d'Iéna à lieu le 14 octobre 1806.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel participe à cette bataille.

Henri Gatien Bertrand participe à cette.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke prend part à cette bataille, où il fait capituler les grenadiers saxons de Hundt, qui lui remettent leur drapeau et une batterie de plusieurs pièces de canon attelées et approvisionnées.

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Iéna.

Louis François Foucher participe à cette bataille.

Jean Gabriel Marchand participe à cette bataille.

Nicolas Jean-de-Dieu Soult, sur la droite, avec sa puissante artillerie, pilonne les postions prussiennes les obligeant à se replier.

Michel Ney se poste en avant-garde et contient les contre-offensives allemandes.

Face à lui, le général prussien Hohenlohe, visionnaire militaire de son temps, sait que ses hommes n'ont pas été entraînés, et que la bataille va sûrement être perdue.

Messembach, son ami général, le rejoint au moment où la situation devient critique.

Les prussiens se positionnent sur le plateau d'Iéna, qui est jugé imprenable.

Mais Napoléon Ier observe un vaste champ de raisins bordant tout le plateau.

Il décide de faire passer ses hommes et le matériel à cet endroit.

Les vignes cachent les français montant la colline.

Oui mais, les canons n'avancent plus dans leur ascension, la pente devient trop raide.

Napoléon Ier joue le tout pour le tout, il décide de lancer l'assaut sans l'aide de l'artillerie.

Celui-ci débute à 6 heures du matin, sur des prussiens ébahis et mal réveillés.

Maurice Étienne Gérard charge la cavalerie prussienne à la tête du 4e régiment de hussards, la culbute et lui fit un grand nombre de prisonniers.

La victoire est totale, et les derniers régiments qui tentent de s'enfuir sont pilonnés par l'artillerie ayant finalement réussie à gravir les derniers mètres pendant la bataille.

Cette bataille entraîne la capitulation prussienne et engendre le terrible duel : France-Russie...

Napoléon Ier n'apprend la victoire Auerstäedt que le soir du 14 octobre 1806.

Les Français occupent, entre autres, de grandes parties de l'Allemagne du Nord, dont le Mecklembourg-Schwerin.

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin se réfugie sous la protection du Danemark à Altona près de Hambourg, dans le Schleswig-Holstein.

Poursuivi par les Français jusqu'en Prusse-Orientale, Frédéric-Guillaume III de Prusse doit alors s'exiler avec les débris de son armée chez le tsar Alexandre Ier de Russie.

Lorsque Napoléon Ier occupe Berlin en 1806, Wilhelmine de Hesse-Cassel est l'un des seuls membres de la famille royale à rester dans la capitale.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen fait preuve de courage au cours de cette bataille mais son armée est quasiment détruite.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen parvient à rassembler une partie de son corps d'armée près d'Erfurt.



Création d'un corps franc par Ferdinand Baptista von Schill

Siège de Colberg

Afin de continuer la lutte contre l'ennemi en harcelant ses troupes, Ferdinand Baptista von Schill organise un corps franc, basé d'abord dans l'île de Rügen puis sous les murs de Colberg, assiégés par les Français entre avril et juillet 1807.



Ferdinand Baptista von Schill Major

Ferdinand Baptista von Schill est promu major et placé à la tête d'un régiment de hussards basé à Berlin en 1808.

Membre du Tugendbund, une société secrète libérale et nationaliste d'inspiration maçonnique, Ferdinand Baptista von Schill n'accepte ni la paix humiliante imposée à la Prusse, ni la domination napoléonienne en Allemagne.


Ferdinand von Schill La Mort des 11 officiers de Ferdinand Baptista von Schill devant la Wesel – par Adolf Hering - 1899

Création d'un un nouveau corps franc par Ferdinand Baptista von Schill

Libération de Wittemberg, Dessau, Halle et Halberstadt

Prise de Stendal et de Wolmirstedt

Bataille de à Dodendorf

Prise de Wismar

Bataille du défilé de Damgarten

Mort de Ferdinand Baptista von Schill

La formation de la Cinquième Coalition, la reprise des hostilités et la rébellion tyrolienne d'Andreas Hofer ayant renforcé le sentiment national antifrançais.

Ferdinand Baptista von Schill décide de passer à l'action en formant un nouveau corps franc, mais ne peut cependant compter sur le soutien officiel de la Prusse, celle-ci n'ayant pas rejoint la coalition.

À fin avril 1809, Ferdinand Baptista von Schill quitte Berlin à la tête de 500 hussards de son régiment, renforcés par des volontaires, et se dirige d'abord vers l'Elbe sans rencontrer de résistance, libérant sur son passage les villes de Wittemberg, Dessau, Halle et Halberstadt.

Ferdinand Baptista von Schill entre ensuite dans le royaume de Westphalie, alors gouverné par Jérôme Bonaparte, frère de Napoléon.

Ferdinand Baptista von Schill s'empare de plusieurs petites villes, dont Stendal et Wolmirstedt, se livrant à des réquisitions pour financer son expédition, et disperse un corps de troupes westphaliennes qui est envoyé contre sa petite armée.

Ferdinand Baptista von Schill est battue le 5 mai 1809 à Dodendorf (aujourd'hui ortsteil de Sülzetal) près de Magdebourg par une division de troupes franco-wetsphaliennes envoyée par le général Michaud.

Contraint de battre en retraite et de fuir vers le Mecklembourg, Ferdinand Baptista von Schill s'empare de Wismar et défait les troupes du duc au défilé de Damgarten, ce qui lui permit de rejoindre la Poméranie.

Arrivé à Warnemünde, où il comptait s'embarquer avec le reste de ses compagnons pour l'île de Rügen, Ferdinand Baptista von Schill est rattrapé par les troupes hollandaises lancées à ses trousses et renforcées par un corps auxiliaire envoyé par le roi de Danemark et commandé par le général Ewald.

Ferdinand Baptista von Schill se retranche alors dans la ville fortifiée de Stralsund le 27 mai 1809, promptement attaquée par Pierre Guillaume Gratien et Ewald.

La place est investie dès le 31 mai 1809 par ses ennemis.

Ferdinand Baptista von Schill tente une charge désespérée.

Il est grièvement blessé par un coup de pistolet danois.

Ferdinand von Schill meurt à Stralsund le 31 mai 1809 achevé, à sa demande, par un fantassin.

Officiellement en paix avec Napoléon Ier, la Prusse se hâte de désavouer la tentative de Ferdinand Baptista von Schill, le déclarant traître à sa patrie.

Les officiers survivants du corps franc sont dégradés et 11 d'entre eux sont fusillés à Wesel le 16 septembre 1809.



Monument érigé à la mémoire de Ferdinand Baptista von Schill

Le major Ferdinand Baptista von Schill, dont les portraits se diffusent en Allemagne, est considéré - surtout à partir de 1813 - comme un héros de la lutte nationale contre l'oppression étrangère.

En 1837, les restes de Ferdinand Baptista von Schill (sa tête, conservée dans de l'esprit-de-vin) sont solennellement placés dans un monument élevé à sa mémoire dans la ville de Brunswick.


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