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Événements contenant la ou les locutions cherchées



17 événements affichés, le premier en 1545 - le dernier en 1647



Naissance de Don Juan d'Autriche

Don Juan d'Autriche naît à Ratisbonne le 24 février 1545, fils naturel de Charles Quint et de Barbara Blomberg qui appartient à une famille de notables de la ville.

Don Juan d'Autriche est baptisé sous le nom de Jerónimo (Jeromín). Il est élevé à Leganés près de Madrid dans la rue qui porte actuellement son nom (Jeromín).



Rencontre de Don Juan d'Autriche avec Charles Quint

Don Juan d'Autriche ne connaît pas son père Charles Quint avant ses 11 ans, en 1556, lorsque celui-ci, après son abdication, le fait venir à Yuste en Estrémadure, où il s'est retiré.


Don Juan d'Autriche

Don Juan d'Autriche à la cour d'Espagne

Son frère, Philippe II d'Espagne, respectant la volonté de leur père, reconnaît Don Juan d'Autriche en 1559 comme membre à part entière de la famille royale et lui accordant les honneurs et les revenus dignes d'un infant.

Don Juan d'Autriche vit alors son adolescence à la cour d'Espagne avec son demi-frère Philippe II d'Espagne. Il fait ses études à la prestigieuse université d'Alcalá de Henares, mais refuse de se consacrer à la carrière ecclésiastique à laquelle on l'a destiné.



Don Juan d'Autriche Chevalier de la Toison d'or

En 1566, Don Juan d'Autriche est fait chevalier de la Toison d'or.



Expédition de Don Juan d'Autriche contre les pirates barbaresques en Méditerranée

Ayant manifesté son désir de faire une carrière militaire, Philippe II d'Espagne nomme Don Juan d'Autriche au commandement d'une escadre chargée de combattre les pirates barbaresques en Méditerranée en 1568.

Don Juan d'Autriche démontre dans cette expédition de réelles capacités militaires.



Répression de la révolte des Morisques

En 1569, Don Juan d'Autriche est chargé de diriger la répression de la révolte des Morisques.



Don Juan d'Autriche vainqueur des Morisques

Don Juan d'Autriche disperse les Morisques en 1570.


Bataille de Lépante Bataille de Lépante par Paul Véronèse

Don Juan d'Autriche Commandant suprême de la flotte de la Sainte Ligue

Bataille navale de Lépante

Prise de Chypre

Prise des forts autour de Tunis

En 1571, les Ottomans étendent leur empire méditerranéen vers l'occident et deviennent un réel danger pour le monde catholique.

Pie V s'efforce d'unir la Chrétienté contre les Turcs.

Pie V soutient les chevaliers de Malte et les chrétiens de Hongrie.

Pour mettre un terme à la progression de l'armada turque, Philippe II d'Espagne répond à l'appel du pape Pie V.

Antoine Perrenot de Granvelle négocie l'alliance entre les États pontificaux, la république de Venise et la couronne d'Espagne contre l'empire ottoman, le 25 mai 1571.

Philippe II d'Espagne constitue avec Venise une gigantesque flotte baptisée Sainte-Ligue qui bénéficie également de contributions mineures :

Grâce à ses succès précédents Don Juan d'Autriche obtient le commandement suprême de la flotte de la Sainte Ligue.

La flotte ottomane est commandée par Ali Pacha, aidé des corsaires Scirrocco et Euldj Ali (qui dirige l'aile gauche).

Face à la stratégie défensive que préconisent ses conseillers plus prudents, Don Juan d'Autriche impose son choix d'aller à la rencontre de la flotte turque.

Les flottes se rencontrent à Lépante, à proximité du golfe de Patras en Grèce, le 7 ou le 11 octobre 1571.

Don Juan d'Autriche enferme les Turcs dans le golfe de Lépante.

Gaspard de Simiane participe à cette batailles.

Pendant la bataille, le navire du commandant ottoman est envahi par les hommes des galères de Don Juan d'Autriche et d'André Provana de Leyni, l'Amiral de la flotte savoyarde.

Ali Pacha, l'amiral Turc, est décapité et sa tête est placée au bout du mat du navire principal espagnol.

Cela contribue à détruire le moral turc, entrainant des défections rapides dans leur flotte.

La bataille prend fin vers 16 h par une défaite complète des Ottomans.

On dénombre :

Les Turcs perdent 260 navires sur les 300 de leur flotte. 117 navires, 450 canons et 39 étendards leurs sont pris.

15 000 forçats chrétiens sont libérés de leurs fers.

Don Juan d'Autriche a sous ses ordres :

C'est la première fois que les galères se voient opposées à grande échelle à une flotte plus manouvrante et armée de canons.

On considère la bataille de Lépante comme la fin des flottes de galères au profit des galions armés de canons, même si l'emploi du canon a été moins décisif que la légende ne le dit.

Cette victoire chrétienne stoppe la progression ottomane vers l'Europe, met fin à leur suprématie en Méditerranée et confirme l'hégémonie espagnole sur la Méditerranée occidentale.

Elle a un grand retentissement mais n'a guère de suite.

Don Juan d'Autriche conquiert Tunis qui est reperdue peu après.

En effet, les Ottomans reconstruisent rapidement leur flotte et prennent peu après Chypre et les forts autour de Tunis mais ne s'aventurent plus dans la partie occidentale de la Méditerranée.

Le succès de Lépante accroit les ambitions de Don Juan d'Autriche.

Philippe II d'Espagne rejette prudemment ses plans de profiter de la situation pour se lancer dans une grande expansion territoriale en Méditerranée.

Il repousse également ses demandes d'être officiellement reconnu comme infant avec traitement d'altesse.

Pie V attribue le succès à la dévotion au rosaire et dédie le premier dimanche du mois d'octobre à la fête du rosaire.

La victoire est fêtée dans les rues de Rome comme un triomphe antique.

Sébastien Ier le Désiré croit pouvoir réaliser son projet d'expédition au Maroc.

Philippe II d'Espagne refuse de s'engager dans cette guerre et repousse le mariage du roi portugais avec une princesse espagnole.


Don Juan d'Autriche

Attribution de la rose d'or à Don Juan d'Autriche

Don Juan d'Autriche Gouverneur des Pays-Bas

La victoire de Lépante vaut à Don Juan d'Autriche de recevoir du pape, en 1576, la rose d'or, d'abord réservée exclusivement au préfet de Rome, puis, plus tard offerte à un fidèle catholique qui rend un service important à l' Église.

Pour récompenser Don Juan d'Autriche de sa victoire à Lépante, peut-être aussi pour mettre fin à ses ambitions, Philippe II d'Espagne investit Don Juan d'Autriche comme gouverneur aux Pays-Bas en 1576.

Ferdinand Alvare de Tolède et Luís de Zúñiga y Requesens ont déjà échoués à ce poste extrêmement difficile, incapables de mettre fin à la rébellion protestante.

Pour convaincre Don Juan d'Autriche d'accepter cette mission périlleuse, Philippe II d'Espagne évoque la possibilité de lancer par la suite une invasion de l'Angleterre, destinée à placer sur le trône britannique une reine catholique, Marie Ire Stuart.

Très rapidement, Don Juan d'Autriche comprend le caractère irréaliste de ce projet, tandis qu'il échoue entretemps jour après jour dans sa tentative de contenir la rébellion des Pays-Bas.

À son arrivée, Don Juan d'Autriche trouve toutes les provinces unies contre les armées espagnoles qui ravagent le pays.

Philippe III de Croÿ réserve un accueil mitigé à Don Juan d'Autriche.



Pacification de Gand

Les États Généraux ayant pris l'initiative de se réunir et de proclamer la "Pacification de Gand", cet acte est ratifié par le nouveau gouverneur mais rapidement remis en cause par le noyau dur des orangistes qui prennent alors le nom de "Patriots".

Un traité de paix et d'amitié est signé entre les États généraux siégeant à Bruxelles, Guillaume Ier d'Orange-Nassau et les provinces de Hollande et de Zélande.

Don Juan d'Autriche tente de rétablir le calme mis à mal par ses prédécesseurs.


Matthias Ier de Habsbourg - en 1577

Édit perpétuel

Philippe III de Croÿ Gouverneur militaire de la place d'Anvers

Philippe III de Croÿ Prisonnier

En 1577, Don Juan d'Autriche tente d'établir un compromis par l'Édit perpétuel de Marche-en-Famenne.

Don Juan d'Autriche :

La proposition est rejetée par Guillaume Ier d'Orange-Nassau. La guerre est alors inévitable.

Antonio Pérez organise à la Cour des intrigues qui placent Don Juan d'Autriche dans une situation délicate avec Philippe II d'Espagne.

Les ressources dont il a besoin, tant en hommes qu'en argent, arrivent avec parcimonie.

Philippe II d'Espagne charge Don Juan d'Autriche d'établir des contacts avec la France, les Anglais et les factions rebelles en vue de régler la situation insurrectionnelle, tâche bien trop grande pour le piètre diplomate qu'il est.

Au repli du corps expéditionnaire espagnol, malgré la défiance de la population, Philippe III de Croÿ est nommé gouverneur militaire de la place d'Anvers.

Opposé à Don Juan d'Autriche, jaloux de la popularité de Guillaume Ier d'Orange-Nassau, Philippe III de Croÿ prend la tête des partisans de Matthias Ier de Habsbourg et est bientôt élu gouverneur général des Flandres par les États généraux des Pays-Bas.

Mais une faction puissante de bourgeois Gantois le déteste et se saisit de lui au cours d'une émeute.

Philippe III de Croÿ ne sera libéré qu'après avoir démissionné de son poste de Gouverneur militaire de la place d'Anvers.



Mort de Juan de Escobedo

Le secrétaire et plus proche collaborateur de Don Juan d'Autriche, Juan de Escobedo, meurt le 31 mars 1578 assassiné.



Bataille de Gembloux

Don Juan d'Autriche bat l'armée des États généraux à Gembloux près de Bruxelles le 31 août 1578.



Mort de Don Juan d'Autriche

Alexandre Farnèse Gouverneur des Pays-Bas espagnols.

Don Juan d'Autriche meurt à Namur le 1er ou le 10 octobre 1578 du typhus contractée au cours de la campagne militaire.

Alexandre Farnèse est chargé par Philippe II d'Espagne du gouvernement des Pays-Bas espagnols, et remporte plusieurs avantages sur Maurice d'Orange-Nassau.



Ernest de Bavière Archevêque-Électeur de Cologne

Début de la carrière militaire Tilly

Prise de Bonn

Ernest de Bavière est élu Archevêque-Électeur de Cologne en 1583.

Tilly embrassa la carrière militaire et apprend le métier des armes auprès des plus fameux capitaines de l'armée espagnole : le duc d'Albe (Don Juan d'Autriche) et Alexandre Farnèse.

Tilly devient enseigne au régiment namurois du colonel Herman de Lynden, Baron de Reckheim, au service d'Ernest de Bavièrequi vient d'être élu Archevêque-électeur.

Tilly se distingue à la prise de Bonn et au cours de la campagne de Westphalie.


Bataille entre l'Invincible Armada et la flotte anglaise, XVIème siècle Trajet emprunté par l'Armada espagnole

Défaite de l'Invincible Armada

Élisabeth Ire Tudor soutenant la révolte des Provinces des Pays-Bas, Philippe II d'Espagne se décide à envahir et conquérir l'Angleterre en 1588.

Les néerlandais du nord et les anglais se trouvent alliés contre les espagnols. Les anglais doivent chasser la flotte espagnole de la région, sinon, la détruire. Les néerlandais indépendants souhaitent gêner les efforts des espagnols pour reconquérir les provinces des Pays-Bas du Nord.

Philippe II d'Espagne arme à ses frais une armada qu'il nomme l'Invincible Armada (en espagnol Grande y Felicísima Armada, la grande et très heureuse flotte). Elle se compose de 130 navires, transportant 30 000 hommes dont environ 20 000 soldats. Ses équipages sont pour la plupart inexpérimentés et mal équipés.

La flotte anglaise bénéficie de deux avantages techniques essentiels :

Ces canons ont une portée et une force de pénétration nettement supérieure à ceux de la flotte espagnole ce qui permet d'éviter l'abordage. Manoeuvré par des artificiers affectés uniquement à l'opération, ils permettent en outre de tirer à cadence plus rapprochée soit un tir toute les 2 mn contre 10 mn pour les canons espagnols,

La flotte quitte Lisbonne et La Corogne le 29 mai 1588 et se dirige vers les Pays-Bas où elle a rendez-vous avec les troupes d'Alexandre Farnèse, successeur de don Juan d'Autriche, pour les embarquer et les emmener et les débarquer en Angleterre. L'Armada apporte les canons directement de l'Espagne.

Jean-Louis de Nogaret veille à ce que l'armada ne puisse utiliser le port de Boulogne.

Des marins des Provinces Unies, dits les Gueux de la mer en référence à la Révolte des gueux, font un blocus sur les ports de Dunkerque et de Nieuport sur la côte de Flandre ou se trouvent des unités de l'armée espagnole. Au large de la côte, il existe de nombreux bancs de sable dont les Hollandais ont enlevés les balises.

Gravelines est le port espagnol à la fois le plus proche de l'Angleterre et le seul de la côte flandrienne accessible sans naviguer entre les bancs de sable et les plages. Depuis une flotte aussi grande que l'Armada, la rade de Gravelines ne se distingue pas nettement de celle de Calais.

En août 1588, l'Invincible Armada est presque totalement détruite au large de Calais sous la force conjuguée des éléments et de la flotte anglaise.

L'officier anglais Sir Francis Drake s'illustre par son habileté.

La nouvelle conforte le roi Henri III de France.



Bataille navale au large de Capri

Naples se soulève contre les Espagnols et proclame la République napolitaine.

En 1647, Armand Jean de Vignerot du Plessis est envoyé à Naples pour débarquer une batterie et 1 800 hommes offerts par la France aux insurgés.

Fin décembre 1647, Armand Jean de Vignerot du Plessis remporte au large de Capri, face à l'escadre de don Juan d'Autriche, une victoire glorieuse mais non décisive. Il ne peut débarquer les troupes qu'il transporte.

Le 29 décembre 1647 don Juan évite un nouveau contact.


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