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Événements contenant la ou les locutions cherchées



15 événements affichés, le premier en 1551 - le dernier en 1617



Naissance de Dominique de Vic

Dominique de Vic ou de Vicq surnommé le capitaine Sarred ou Farrède naît en 1551, fils de Raymond de Vic, Seigneur de Camarde et de Travers, et de Marguerite de Sarred.

D'après François du Chesne et Honoré de Fourny, Dominique de Vic est issu d'une ancienne famille de Guyenne.



Dominique de Vic Capitaine du Guet des compagnies de gens à pied ordinaires de la garde du Roi

Dominique de Vic est enseigne en 1567.

Dominique de Vic est capitaine du Guet des compagnies de gens à pied ordinaires de la garde du Roi.



Mariage de Dominique de Vic avec Jeanne de Morainvilliers

Dominique de Vic épouse Jeanne de Morainvilliers en 1578.



Campagne de Guyenne

Avec son régiment de gens de pied, Dominique de Vic accompagne Charles II de Mayenne lors de la campagne de Guyenne en 1585.



Siège de Sainte-Bazeille

Le 10 avril 1586, Dominique de Vic est au siège de Sainte-Bazeille sur la Garonne

Dominique de Vic est grièvement blessé par arquebuse à la jambe et cuisse droite.

Cette blessure l'empêchant de servir, Dominique de Vic se retire dans ses terres.



Mariage de Méry de Vic avec Anne Bourdineau

Méry de Vic épouse le 2 ou le 8 février 1588 Anne Bourdineau (morte en 1610), fille de Jacques Boudineau, Seigneur de Boisblandin et Baronville, et d'Anne Garrault. Leurs enfants sont :

Le contrat est signé devant Rousseau notaire à Orléans.



Amputation de Dominique de Vic

Christophe de Thou persuade Dominique de Vic, son ami, de se faire couper la jambe pour pouvoir rejoindre l'armée de Henri IV de France qui a besoin de renforts.

C'est pourquoi il sera nommé le cavalier à la jambe de bois.



Siège d'Évreux

Bataille d'Ivry-la-Bataille

Urbain de Laval Prisonnier

Mort de Philippe Egmont

La capitale est assiégée de façon lâche par Henri IV de France depuis près d'un an.

Si les communications sont possibles, toutes les villes environnantes, et les provinces l'approvisionnant habituellement :

sont aux mains d'Henri IV de France.

La ville est menacée de famine. Charles II de Mayenne, nommé lieutenant général du Royaume par le Paris ligueur, commande la garnison parisienne et tente de délivrer les environs de Paris des garnisons d'Henri IV de France.

Pour verrouiller l'accès à la Normandie, Henri IV de France part assiéger la ville d'Évreux qui est aux mains de la Ligue.

Charles II de Mayenne se porte au secours de cette ville.

En apprenant l'approche des troupes de la Ligue, Henri IV de France décide de lever le siège et de se retirer à proximité pour se déployer dans la plaine Saint-André entre la ville de Nonancourt et la ville d'Ivry qu'on renommera ensuite Ivry-la-Bataille.

Charles II de Mayenne arrive avant la fin du déploiement mais trop tard pour commencer la bataille qui est remise au lendemain.

Le 14 mars 1590 à l'aube, les deux armées sont face à face.

Henri IV de France, et ses lieutenants :

ne dispose que de 8 000 hommes d'infanterie et 3 000 cavaliers.

Dominique de Vic se comporte remarquablement vaillamment et est fait sergent.

François III de la Noue participe à ces combats.

Anne d'Anglure participe aux batailles autour de Paris en 1590.

Charles de Gontaut-Biron, fils d'Armand Ier de Gontaut-Biron, participe à ce combat

Maximilien de Béthune combat à côté d'Henri IV de France.

Charles II de Mayenne et ses lieutenants :

dispose de 12 000 fantassins et mercenaires allemands et de 4 000 cavaliers dont 2 000 espagnols.

Tilly, au service de Charles II de Mayenne, participe à cette bataille.

Le début des combats est déclenché par le tir des 6 canons composant l'artillerie royale et dirigés par La Guiche, puis c'est le choc des deux cavaleries.

La charge des reîtres de la Ligue réussit à culbuter les chevau-légers du roi, puis les Wallons éliminent l'artillerie royale.

Jean VI d'Aumont ne résiste pas à l'attaque de 3 escadrons de la Ligue.

Mais ce succès est stoppé net par la charge commune de Montpensier et d'Armand Ier de Gontaut-Biron qui viennent à la rescousse de Jean VI d'Aumont.

De l'autre côté de la ligne, Henri IV de France charge les lanciers de la Ligue de manière à les empêcher de prendre le champ nécessaire à l'utilisation de leur lance.

Pour renverser la bataille, Charles II de Mayenne décide de charger l'escadron royal, formé de 600 cavaliers.

Henri IV de France a fait poser sur son chapeau de grandes plumes blanches pour être plus facilement repérable pendant la bataille. Il harangué ses troupes par ces mots :

Mes compagnons, Dieu est pour nous ! Voici ses ennemis et les nôtres ! Si vos cornettes vous manquent, ralliez vous à mon panache blanc, vous le trouverez toujours sur le chemin de l'honneur et de la gloire

La bataille tourne alors à la mêlée pure et simple, à tel point que l'on crut plusieurs fois le roi mort ou prisonnier et que les Ligueurs crient même victoire. Le roi doit rallier ses troupes pour les haranguer de nouveau et les rassurer sur sa santé par ces phrases :

Tournez visage, leur crie-t-il, afin que si vous ne voulez combattre, vous me voyez du moins mourir !

puis il repart dans la mêlée où ses troupes le suivent dans un élan qui les mènent à la victoire.

Du côté ligueur :

Seuls les Suisses ne se débandent pas, et Armand Ier de Gontaut-Biron refuse de charger cette troupe d'élite. Ils obtiennent la vie sauve.

Maximilien de Béthune est blessé.

Urbain de Laval est blessé et prisonnier.

François de Bourbon-Condé participe à cette bataille.

Les royalistes ramènent de nombreux trophées dont 5 canons, tous les drapeaux ennemis ainsi que la cornette de Charles II de Mayenne et l'étendard du Comte d'Egmont. Les chefs ligueurs sont poursuivis, Charles II de Mayenne fuit jusqu'à Nantes, d'autres se réfugient à Chartres.

Charles Ier d'Aumale, fait prisonnier, refuse de se soumettre et continue la lutte.

Au soir de cette victoire, le roi dit à Jean VI d'Aumont, si vaillant dans la bataille, que :

Il est juste que vous soyez du festin, après m'avoir si bien servi à mes noces.

Le soir, contrairement aux usages, un festin rassemble ceux qui ont combattu.

Cette bataille sonne le glas de la Ligue catholique, déjà très éprouvée par la bataille d'Arques.



Dominique de Vic Gouverneur de Saint-Denis

Après cette victoire, Henri IV de France donne à Dominique de Vic le gouvernement de Saint-Denis, place difficile à défendre car ouverte de tous côtés.

Le roi considère qu'elle ne peut être conservée que par un homme vigilant et de grand cœur.



Tentative de prise de Saint-Denis

Mort de Claude de Lorraine

Dominique de Vic Gouverneur de la Bastille

Le 3 janvier 1591, Claude de Lorraine, dit le chevalier d'Aumale, chef de la Ligue catholique, escalade de nuit les remparts de Saint-Denis avec ses troupes, prend une des portes de la ville et atteint la grande place.

Au premier bruit d'alarme, Dominique de Vic monte à cheval nu en chemise avec les siens, va droit à l'ennemi, et l'attaque vivement.

Dominique de Vic chasse les ligueurs hors de la ville avec de nombreuses perte.

Claude de Lorraine meurt le 3 janvier 1591.

Cet épisode donne tant de réputation à Dominique de Vic, que Paris n'ose plus attaquer Saint-Denis.

Dominique de Vic contribue à la reprise de Paris des mains des Ligueurs.

Sitôt entré dans la ville, Henri IV de France donne à Dominique de Vic le gouvernement de la Bastille.



Cession d'Ermenonville

Dominique de Vic et Jeanne de Morainvilliers acquièrent Ermenonville le 11 décembre 1600.

Dominique de Vic ou Méry de Vic, son frère, y font construire le château.



Dominique de Vic Vice-amiral

Henri IV de France nomme Dominique de Vic vice-amiral en 1602



Modification des armes de la famille de Vic

En février 1603 Henri IV de France autorise Dominique de Vic, Méry de Vic, son frère, et toute leur descendance à ajouter à leurs armes un petit écusson d'azur chargé d'une fleur de lys d'or.



Mort de Dominique de Vic Vicomte d'Ermenonville, Seigneur de Montainville dans les Yvelines

Méry de Vic Deuxième vicomte d'Ermenonville

Il est dit que passant après la mort du roi dans la rue de la Ferronnerie, où ce prince avait été assassiné, Dominique de Vic est saisi d'une douleur si vive qu'il en meurt le lendemain.

Dominique de Vic meurt à Paris ou à Calais le 14 août 1610.

Il est enterré à Calais où l'on voit son épitaphe.

Méry de Vic devient Deuxième vicomte d'Ermenonville.


La Madonne de Vic - par Frans Pourbus le Jeune

Dépose de La Madonne de Vic en l'église Saint-Nicolas-des-Champs

La chapelle de la Vierge dans l'église Saint-Nicolas-des-Champs à Paris IIIe est concédée à la famille de Vic.

Dominique de Vic y dépose le tableau de La Madonne de Vic en 1617.

Un roi, sans doute Charlemagne, entouré de saints est agenouillé devant la Vierge.

L'identification des personnages est incertaine. Méry de Vic, à l'extrémité droite, et Dominique de Vic, son frère, à gauche, sont représentés.

Avec La Messe de Saint Gilles, ce tableau est l'un des deux seuls à représenter la couronne de Saint Louis.

Ce tableau est la source iconographique la plus précise en notre possession sur certains insignes royaux utilisés à l'occasion du sacre des rois de France, les Regalias.

Emblèmes du pouvoir et objets liturgiques, ils sont conservés à la basilique Saint-Denis.

On distingue :


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