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25 événements affichés, le premier en -688 - le dernier en -358
Achéménès Roi d'Anshan
Achéménès devient Roi d'Anshan en 688 avant Jésus-Christ. Il fonde la dynastie achéménide.
Les Souverains achéménides sont souvent considérés comme étant inventés par Darius Ier.
Naissance de Darius Ier
Darius Ier, dit Darius le Grand, naît vers 550 avant Jésus-Christ, fils d'Hystaspès et de Rhodogune, et petit-fils d'Arsamès.
Mariage de Cyrus II avec Nitètis
Après la conquête de la Palestine, Cyrus II a des vues sur l'Égypte. Conseillé par un mage égyptien, Cyrus II exige du pharaon Amasis qu'il lui envoie une de ses filles. Amasis II envoie Nitètis, une fille d'Apriès, le précédent pharaon.
D'après la tradition égyptienne, Nitètis épouse Cyrus II.et donne naissance à Cambyse II.
D'après la tradition perse, Nitètis épouse Cambyse II.
Enfin, une autre tradition rapporte que Cassandane est la mère de Cambyse II, et que celle-ci est tellement jalouse de Nitètis que Cambyse II, son fils lui jure de la venger.
Cyrus II épouse Nitètis ou Neithiyti, fille du Pharaon Apriès. Leurs enfants sont :
Trahison de Paktyès
Mort de Mazarès
Conquête des villes ioniennes
Cyrus II pense d'abord confier :
Mais Pactyès, aussitôt Cyrus parti, se révolte, rassemble les Lydiens et va assiéger Tabalos dans la citadelle de Sardes.
Cyrus II envoie d'abord le Mède Mazarès mater la rébellion.
Il finit par capturer Paktyès, et met complètement l'armée lydienne sous commandement perse.
Mazarès commence à conquérir une à une les cités grecques mais Mazarès meurt de maladie
Vers 545 avant Jésus-Christ ou 544 avant Jésus-Christ, Harpage, arrivé de Haute-Asie, lui succède et reçoit le commandement de la Lydie pour soumettre les villes ioniennes (Phocée, Téos,…) qui n'ont pas encore fait allégeance à Cyrus II.
Ensuite, Harpage entre en campagne contre les Cariens, les Cauniens et les Lyciens. La durera 4 ans.
Les cités ioniennes sont prospères au moment de la conquête. La domination perse n'est pas pesante
Les ioniens conservent leur langue, leur religion et leurs coutumes.
Chaque cité conserve ses institutions à la condition expresse d'accepter et d'entretenir le tyran grec ou le satrape ou fonctionnaire perse qu'il plait au Grand Roi d'envoyer.
Darius Ier et ses successeurs respecteront les coutumes des différents peuples de leur empire et se chargent parfois de rappeler à l'ordre les fonctionnaires zélés.
Mais l'Ionie souffre dans ses intérêts de la domination perse.
Les gens de Milet voient partir leurs intellectuels, qui prennent la fuite devant la domination perse.
Les Perses demeurent, aux yeux de nombreux Grecs ioniens, des barbares rétifs aux charmes de la civilisation grecque.
Mort de Cyrus II
Cambyse II Roi de Perse
À la fin de sa vie, Cyrus II poursuit sa marche vers l'Est et domine tout le pays entre la mer Caspienne et l'Inde.
Bien avant sa mort, Cyrus II désigne Cambyse II, son fils, comme son héritier au détriment de son fils aîné Bardiya Cela entraînera ensuite une certaine rivalité entre les deux frères.
Ecbatane, l'ancienne capitale Mède, reste une des résidences régulières des Grands Rois Achéménides, car elle présente une importance stratégique certaine pour qui veut contrôler l'Asie centrale.
Cyrus II réussit à fonder un empire cohérent par ses conquêtes, mais aussi par la diplomatie, la tolérance en matière religieuse et politique et l'intégration des coutumes de chaque peuple vaincu.
On lui attribue l'institution de l'araméen comme langue administrative officielle et sa diffusion dans tout l'Empire.
Cyrus II meurt en 530 avant Jésus-Christ ou en 529 avant Jésus-Christ.
D'après Hérodote, Cyrus II aurait été tué lors d'une bataille contre Tomyris, Reine des Massagètes.
Pour venger la mort de son fils, celle-ci aurait décapité le cadavre et plongé la tête dans une outre de sang, afin d'assouvir la soif sanguinaire de Cyrus II.
Cambyse II succède à son père à Suse en 529 avant Jésus-Christ ou en 528 avant Jésus-Christ.
Cambyse II fait ramener le corps Cyrus II à Pasargades.
Le tombeau de Pasargades, encore visible aujourd'hui, que Cyrus II aurait fait construire de son vivant serait celui où il repose.
Darius Ier porte le titre aulique de porte-carquois de Cyrus II.
Durant les premières années de son règne, Cambyse II achève la conquête des pays d'outre-Euphrate en s'emparant de la Phénicie et de Chypre.
Ces deux forces maritimes permirent à l'armée perse de se munir d'une flotte très puissante.
Conquête de l'Égypte
Prise de Gaza
Siège de Péluse
Siège de Memphis
Mort de Psammétique III
Conquêtes de La Libye et de Cyrène
Cambyse II Pharaon
Cambyse II dirige son armée vers l'Égypte en 525 avant Jésus-Christ.
Darius Ier porte alors le titre aulique de Porte-lance de Cambyse II.
Le pays est dans une situation critique. Deux alliés de poids font défaut à Psammétique III :
Cambyse II conquiert Gaza.
Ce territoire sert de tête de pont à toutes les campagnes vers l'Égypte.
L'armée perse traverse le Sinaï avec l'aide des tribus arabes. L'armée égyptienne s'est massée à Péluse, porte d'entrée de l'Égypte.
Après un long siège, les Égyptiens sont obligés de se retirer à Memphis, où ils sont de nouveau assiégés. La ville finit par tomber. Psammétique III est capturé et tué. Cambyse II pénètre en vainqueur dans la capitale.
Cambyse II reprend à son compte les conquêtes en cours de l'Égypte vers la Libye et la Cyrénaïque, et vers l'Éthiopie.
La Libye et Cyrène se soumettent sans combattre, par contre la campagne vers l'Éthiopie est un échec.
Les troupes phéniciennes de l'armée perse refusent de s'attaquer à Carthage, et l'expansion de l'empire perse sous Cambyse II s'arrête là.
Une fois maître du pays, Cambyse II se fait couronner pharaon de la Haute et Basse-Égypte.
La tradition, rapportée principalement par les Grecs, fait de Cambyse II un homme au bord de la folie, tyrannique et cruel. On lui reproche la destruction de nombreux temples et idoles sacrées, le massacre d'une grande partie de l'élite, aussi bien égyptienne que perse, le meurtre du taureau Apis, dont il aurait fait flageller le cadavre…
Les Égyptiens sont particulièrement choqués des débordements et des pillages de l'armée perse, mais il ne semble pas qu'il y a une volonté de destruction systématique des temples.
Des fouilles ont permis de retrouver dans le Sérapéum de Memphis la momie de l'Apis mort pendant le règne de Cambyse. Elle est accompagnée des inscriptions traditionnelles du pharaon perse, indiquant que Cambyse II a participé au culte de l'Apis comme tout autre pharaon. Par ailleurs, la cruauté de certains châtiments sous son règne sont en fait assez typiques des mœurs des souverains perses : le plus connu d'entre eux est le supplice du juge Sisamnès.
Bardiya Smerdis Roi de Perse
Mort de Cambyse II
Mort de Bardiya Smerdis
Darius Ier Roi de Perse
Bardiya est également connu sous les noms grecs de Smerdis, Mergis, Mardos, Tanyoxarkès.
En mars 522 avant Jésus-Christ, Bardiya ou le mage Gaumata, un usurpateur, se soulève en Perse contre Cambyse II, alors que celui-ci est en Égypte.
Selon la tradition, rapportée par Hérodote et tous les auteurs grecs, ainsi que par Darius Ier lui-même, Bardiya est assassiné en secret :
Grâce à une grande ressemblance avec Bardiya, le mage Gaumata (ou son frère) se fait passer pour lui et succède à Cambyse, probablement supporté par l'aristocratie perse.
En 522 avant Jésus-Christ, Cambyse II apprend l'usurpation du trône et rentre en hâte vers la Perse
Cambyse II meurt au début de l'été 522 avant Jésus-Christ d'une gangrène à la suite d'une blessure à la cuisse contractée en Syrie.
Selon Hérodote, Cambyse II serait mort à Ecbatane.
En juillet 522 avant Jésus-Christ, Bardiya ou Gaumata est déclaré Grand Roi de l'empire Perse.
Le règne de Bardiya ou Gaumata mécontente profondément l'aristocratie perse, au point que le général Otanès décide de le renverser.
Le mage Gaumata exécute beaucoup de gens qui auparavant ont connu Bardiya.
Otanès rassemble autour de lui 5 autres conjurés, dont Gobryas qui finit par faire appel à Darius Ier, auquel il est lié par un échange de mariages. Gobryas a épousé une sœur de Darius Ier.
Bardiya ou Gaumata est assassiné le 29 septembre 522 avant Jésus-Christ.
Le coup d'État est présenté par Hérodote comme l'œuvre d'un petit groupe, se glissant discrètement dans le palais et assassinant Bardiya dans son lit.
Darius Ier dans l'inscription de Behistoun dit qu'au dixième jour du mois de Bagayadi, avec un petit nombre d'hommes, il tue Gaumata le Mage et ceux qui étaient ses principaux partisans à Sikayauvati, une place forte en Médie, dans la région de Nisaya.
Il est plus probable que le renversement de Bardiya a fait l'objet de batailles militaires, les insurgés le poursuivant et l'exécutant dans une place forte où il s'était réfugié.
Hérodote écrit que les débats sur la succession de Bardiya tournent autour de 3 options :
Cette discussion semble refléter des considérations du monde Grec de l'époque, et non nécessairement celles des Perses.
Après qu'il a choisi de continuer la monarchie, et comme il n'y a pas d'héritier direct, toujours selon Hérodote, les conjurés se rassemblent à l'aube et décident que le premier dont le cheval hennira devant le soleil levant sera roi. Le palefrenier de Darius Ier fait sentir à son cheval l'odeur d'une jument, ce qui le fait hennir.
Là encore, il est plus probable que Darius Ier a fini par faire l'objet d'un consensus entre les conjurés, après qu'Otanès se soit retiré de la discussion.
Mariage de Darius Ier avec Atossa
Mariage de Darius Ier avec Artystonè
Mariage de Darius Ier avec Parmys
Mariage de Darius Ier avec Phaidimè
Mariage de Darius Ier avec Phratagounè
Pour respecter la coutume, Darius Ier épouse les femmes de son prédécesseur. D'autres mariages ont pour but de renforcer ses liens avec la branche régnante des Achéménides,
Darius Ier épouse Atossa, fille de Cyrus II et de Nitètis, veuve de Cambyse II et de Bardiya. Leurs enfants sont :
Darius Ier épouse Artystonè, fille de Cyrus II. Leurs enfants sont :
Darius Ier épouse Parmys, une petite-fille de Cyrus II. Leur enfant est :
Darius Ier épouse Phaidimè, fille d'Otanès, veuve de Bardiya Smerdis.
Plus tard, Darius Ier épouse Phratagounè, fille de son frère Artanès. Leurs enfants sont :
Darius Ier épouse une des filles de Gobryas, l'un des 7 conjurés, qui lui donne 3 fils dont :
Darius Ier épouse une autre femme. Leurs enfants sont :
Révoltes dans l'Empire Perse
La prise du pouvoir par Darius Ier provoque des révoltes en Élam, rapidement écrasée, et en Babylonie, plus difficilement maîtrisée.
Alors que Darius Ier se trouve à Babylone, la plupart des autres provinces se soulèvent :
Darius Ier se vante d'avoir vaincu tous ces rebelles en l'espace d'une seule année, ce qui paraît peu crédible.
Les batailles sont menées sur plusieurs fronts simultanément par les généraux de l'armée de Darius Ier, celui-ci dirigeant les opérations depuis Babylone, puis depuis la Médie.
L'ordre est finalement rétabli dans l'empire à fin de 521 avant Jésus-Christ, à l'exception de l'Arménie.
Naissance de Xerxès Ier
Assuérus ou Xerxès Ier naît vers 519 avant Jésus-Christ, fils de Darius Ier et d'Atossa.
Xerxès Ier est assimilé par les historiens contemporains à l'Assuérus de la Bible, où il apparaît dans les livres d'Esther et d'Esdras.
Conquête de Samos
Les conquêtes de Darius Ier sont vers l'ouest de l'empire. Elles apparaissent comme un effort de consolidation et de sécurisation des frontières héritées de Cyrus II et Cambyse II, plutôt que comme une volonté d'expansion.
Vers 519 avant Jésus-Christ, le premier territoire conquis par Darius Ier est Samos, qui n'intègre cependant pas l'empire mais est confiée au tyran Syloson, obligé de Darius Ier. C'est la première incursion des Perses dans la mer Égée.
Inscription de Behistun
Vers 515 avant Jésus-Christ, Darius Ier relate en un long récit :
L'inscription est gravé sur une falaise du mont Behistun ou Béhistoun ou Bisistun près de la ville moderne de Bisutun, dans les monts Zagros en Iran, à l'entrée de la plaine de Kermanshah. Elle se trouve à 100 mètres au-dessus de la route antique reliant Babylone et Ecbatane, capitale de l'Empire mède.
On pense que Darius Ier a placé l'inscription en ce lieu peu accessible pour la rendre infalsifiable.
L'inscription, d'approximativement 15 mètres de haut et 25 mètres de large, est illustrée par un bas-relief représentant Darius Ier, deux domestiques, grandeur nature et 10 personnages hauts d'un mètre représentant les peuples conquis (les 9 rois menteurs enchaînés).
Le dieu Ahura Mazda flotte au-dessus, donnant sa bénédiction au roi.
Un personnage semble avoir été ajouté après les autres, de même, assez curieusement, la barbe de Darius Ier, est un bloc de pierre indépendant fixé par des goupilles et du fil de fer.
Le texte est écrit 3 fois en 3 écritures et langues différentes :
L'Inscription de Behistun est le document le plus crucial dans le déchiffrement de l'écriture cunéiforme.
Soumission de la Libye
En 513 avant Jésus-Christ, suite à une guerre civile à Cyrène, Darius Ier soumet la plus grande partie de la Libye.
Expédition contre Les Scythes
Soumission de la Thrace, des Gètes et de la Macédoine
Les Scythes ont fondé un puissant empire en Russie méridionale. Leurs relations commerciales avec les Grecs sont fructueuses et actives.
En 513 avant Jésus-Christ, Darius Ier prend en personne la tête d'une expédition vers la Scythie, avec l'aide de contingents grecs ioniens.
Il y a sans doute la volonté de contrôler la route du commerce de l'or, extrait des monts Oural ou de Sibérie, dont les Scythes font grand commerce.
Selon Hérodote, elle rassemble 700 000 hommes, accompagnés de 600 navires, les effectifs étant principalement fournis par les cités de l'Hellespont.
La flotte se dirige vers le Danube, tandis que Darius Ier soumet une partie de la Thrace et les Gètes.
Rejoignant la flotte à l'embouchure du Danube, l'armée s'enfonce en territoire scythe,.
Miltiade le Jeune est laissé à la garde du pont sur le Danube, avec les autres Grecs.
Les populations locales, très diverses, résistent toutes en refusant l'affrontement ouvert, appliquant la technique de la terre brûlée.
Darius Ier est finalement obligé de battre en retraite.
Darius Ier ne s'étant pas présenté au jour fixé, Miltiade le Jeune propose aux Scythes et aux Ioniens de couper le pont et d'abandonner le Grand Roi à son sort, mais les Ioniens refusent et l'armée perse échappe au désastre et à l'encerclement grâce à la loyauté du contingent grec.
Le Danube marque la frontière définitive de l'empire perse.
Sur le chemin du retour, la conquête de la Thrace est achevée. La Thrace devient une satrapie. La mer Noire est un lac perse.
Devant la menace, Amyntas Ier Roi de Macédoine reconnaît la souveraineté de la Perse en 513 avant Jésus-Christ.
La Macédoine se soumet sans combat et devient un protectorat.
De cette campagne, Darius Ier tire la conclusion qu'il peut compter sur la fidélité des Grecs ioniens.
Ceux-ci par contre estiment qu'ils peuvent sans risques excessifs se révolter contre la domination perse car l'expédition a montré que l'empire achéménide n'est pas invulnérable.
Fin de la dictature d'Hippias
Clisthène l'Athénien au pouvoir à Athènes
Isagoras l'Athénien au pouvoir à Athènes
Cléomène Ier contraint Hippias à abandonner Athènes en 510 avant Jésus-Christ, en menaçant d'exécuter les membres de sa famille pris en otage.
Hippias se retire auprès de Darius Ier.
Harmodios et Aristogiton sont traités comme des héros après la chute d'Hippias.
Les exilés reviennent à Athènes.
Isagoras, fils de Teisandros, adversaire de Clisthène l'Athénien, soutenu par l'aristocratie, parvient au pouvoir. Avec ses partisans, il tente d'établir une oligarchie avec l'aide de Cléomène Ier.
Tentative de prise Naxos
En 500 avant Jésus-Christ, suite à l'appel à l'aide de tyrans de Naxos chassés par leur peuple, Aristagoras, tyran de Milet, propose au satrape Artaphernès de prendre Naxos, et de là, les Cyclades et l'Eubée.
L'expédition est approuvée par Darius Ier, mais des dissensions dans le commandement la font échouer.
Révolte de l'Ionie
L'objectif de reprendre Byzance et Chypre aux Perses semble réaliste et pousse les Grecs d'Asie à la révolte. Celle-ci se prépare en grand secret à Naxos et à Milet.
Histiée, tyran de Milet, est retenu à Suse par Darius Ier.
Aristagoras, son gendre, son homme-lige et le neveu d'un ancien tyran de la ville, dirige la cité en son absence.
Pour se libérer des Perses, Aristagoras rassemble les cités ioniennes.
Il reçoit à ce moment des conseils d'Histiée lui enjoignant de se révolter contre Darius.
La réunion du conseil des habitants de Milet est tendue. La voix discordante d'Hécatée, un prédécesseur d'Hérodote, s'oppose au projet Aristagoras qui brandit l'étendard de la révolte en 499 avant Jésus-Christ et s'empare de plusieurs navires perses ou phéniciens.
Aristagoras veut peut-être éviter le châtiment de Darius Ier, suite à l'échec de la prise Naxos.
Aristagoras déclare l'Ionie indépendante. Dans de nombreuses cités, les tyrans sont évincés.
Aristagoras proclame ensuite l'égalité des cités ioniennes.
La Révolte de l'Ionie a pour origine la volonté de Darius Ier de contrôler les sources d'approvisionnement en blé et en bois de construction navale de la Grèce.
Milet est la seule des cités Ionienne qui a conclu un traité d'amitié avec la Perse, lui assurant une relative indépendance. C'est pourtant Milet qui se trouve à l'origine du soulèvement.
Première Guerre médique
Darius Ier n'oublie pas l'aide, même dérisoire, apportée par Athènes et Érétrie. Il prépare une expédition punitive contre la Grèce continentale.
Pour cela il charge son gendre Mardonios de reprendre en main la Macédoine et la Thrace, théoriquement soumises.
Au printemps 492 avant Jésus-Christ, Mardonios rassemble sa flotte et son armée en Cilicie puis franchit l'Hellespont et traverse la Thrace et la Macédoine.
La flotte fait voile vers Thasos, la soumet au passage, et suit la côte européenne jusque vers Acanthos.
Assaillie par une violente tempête, au moment de doubler le cap du mont Athos, la flotte perd la moitié de ses navires.
Puis une attaque de tribus de Païoiens surprend le campement perse et fait de nombreuses victimes.
Au total, les sources comptent plus de 30 000 morts entre les deux évènements.
Certes il faut se méfier des chiffres annoncés souvent sujets à caution.
Il est clair que Mardonios doit donner l'ordre de la retraite.
Cela ne décourage pas Darius Ier, simplement il estime maintenant nécessaire de préparer la prochaine expédition avec davantage de minutie.
Tentative de conquête de la Grèce
La conquête de la Grèce par les perses de Darius Ier se prépare dès 491 avant Jésus-Christ. Toute l'année est consacrée aux préparatifs militaires et diplomatiques de l'offensive achéménide.
Toutes les cités d'Asie Mineure sont mises à contribution. Le premier objectif semble être la capture des îles de la mer Égée.
De nombreuses cités grecques reçoivent des ambassadeurs de Darius Ier demandant la terre et l'eau, acte symbolique d'acceptation de l'hégémonie universelle des Achéménides.
Certaines s'exécutent, mais Athènes et Sparte refusent et, selon Hérodote, mettent à mort les ambassadeurs perses, sans toutefois prendre de véritables mesures pour devancer l'attaque perse.
Attaque d'Égine par Cléomène Ier
Déposition de Démarate
Léotychidas II Roi de Sparte
Exil de Démarate
En 491 avant Jésus-Christ, Cléomène Ier tente d'anéantir les principaux alliés des Perses à Égine, île du golfe Saronique, mais il fait face à une résistance tenace des habitants qui refusent de coopérer.
La ville d'Égine, appelée aussi Chora, est la capitale de cette île.
Démarate tente, une nouvelle fois, de ralentir les efforts de Cléomène Ier.
Cléomène Ier se venge en intentant contre lui un procès, l'accusant de bâtardise.
Les éphores sont consultés au sujet de sa filiation.
La gérousie étant divisée, l'oracle de Delphes est consulté.
Cléomène Ier s'arrange alors pour corrompre l'oracle de Delphes.
Démarate est destitué. Léotychidas II lui succède et devient Roi Eurypontide de Sparte.
Léotychide ou Léotychidas II, se montre plus conciliant envers Cléomène Ier, ensemble ils capturent d'ailleurs les alliés Perses d'Égine.
Démarate reste un temps à Sparte, mais devant les railleries de Léotychidas II, Démarate décide de s'exiler auprès de l'ennemi, en Perse. Démarate se rend auprès de Darius Ier, où il est bien reçu.
Prise de contrôle de Naxos et Délos
Destruction de Carystos et d'Érétrie
En 490 avant Jésus-Christ, l'armée perse, embarquée sur des navires, traverse directement la mer Égée, en direction de l'Eubée et l'Attique.
L'armée perse comporte de 100 000 à 200 000 soldats selon les versions.
Les historiens contemporains estiment que le chiffre réel est compris entre 25 000 et 50 000, ce qui est déjà considérable pour l'époque.
Au total la flotte perse représente sans doute 600 trières.
Datis le Mède s'empare des Cyclades.
Les Perses, menés par le général Datis le Mède, s'emparèrent de l'île deNaxos. La majeure partie des Naxiens s'enfuient dans la montagne. Ceux qui ne peuvent fuir, sont réduits en esclavage.
La ville et les temples sont incendiés. L'île entre dans l'orbite perse.
L'armée perse prend aussi le contrôle de Délos.
L'armée perse atteint la pointe méridionale de l'Eubée, ravage Carystos ou Karystos, qui refuse d'ouvrir ses portes.
Artapherne et Datis le Mède détruisent ensuite la ville d'Érétrie, abandonnée par ses alliés athéniens, est détruite.
Sa population est déportée à Ardéricca près de Suse, marquant ainsi la première étape de la vengeance de Darius Ier.
Bataille de Marathon
Au début septembre 490 avant Jésus-Christ, l'armée perse débarque, sur les conseils d'Hippias, l'ancien tyran d'Athènes, sur la plage de 4 kilomètres environ qui borde la plaine de Marathon à 40 kilomètres d'Athènes.
Les Athéniens n'attendent pas l'ennemi derrière leurs remparts. Conduits par Miltiade le Jeune, résolu et énergique, les hoplites athéniens et platéens, environ 10 000 hommes, se rendent à la rencontre des Perses.
Aristide le Juste est aussi stratège lors de cette bataille.
Les Perses décident d'attaquer Athènes par terre et par mer.
La bataille est essentiellement connue par le récit qu'en a fait Hérodote qui donne une date dans le calendrier luni-solaire dont chaque cité grecque utilisaient une variante. Des calculs astronomiques permettent d'obtenir une date dans le calendrier julien proleptique. Mais il est possible que le calendrier spartiate ait eu un mois d'avance sur le calendrier athénien, auquel cas il faudrait retenir la date du 12 août.
Le 12 septembre en 490 avant Jésus-Christ est la date communément admise.
Une partie des troupes perses, y compris de la cavalerie, rembarque, avec pour objectif de débarquer à Phalère afin d'atteindre rapidement l'Acropole.
Les troupes restantes, à peu près 21 000 soldats, franchissent alors le Charadra, le petit ruisseau qui traverse la plaine de Marathon avant de se perdre dans des marais littoraux, afin d'empêcher le retour des troupes athéniennes vers la cité.
Les athéniens et les platéens occupent deux petites hauteurs, le Pentélique et le Parnès, et attendent en vain les renforts promis par Sparte.
Les renforts spartiates, du fait de la fête des Karneia, arriveront trop tard.
Devant l'évolution de la situation, les Athéniens doivent battre les Perses dans la plaine de Marathon puis devancer les navires ennemis et regagner Athènes pour la protéger.
Miltiade le Jeune connaît la faiblesse de l'armée perse pour avoir combattu avec eux lors de l'offensive contre les Scythes.
Cette armée est composée de soldats d'origines différentes, ne parlant pas les mêmes langues et n'ayant pas l'habitude de combattre ensemble. L'armement perse, avec des boucliers en osier et des piques courtes, rend les troupes perses vulnérables dans les combats au corps à corps.
Au contraire, l'armement des hoplites Grecs est celui d'une infanterie lourde. Ils sont protégés par un casque, un bouclier, une cuirasse, des jambières et des brassards en airain. Ils sont armés d'une épée, d'une longue lance et d'un bouclier de peau et de lames de métal.
Les hoplites combattent en rangs serrés, selon la formation de la phalange, leurs boucliers formant devant eux une muraille.
Miltiade le Jeune décide Callimaque le Polémarque à étendre la ligne des soldats grecs, afin de ne pas être submergé par le nombre, et de renforcer les ailes au détriment du centre.
Les Perses disposent leurs meilleures troupes au centre. Il s'agit donc de les envelopper.
Les Athéniens chargent donc dès qu'ils arrivent à portée de flèche, environ 200m.
Il est improbable, au vu de la lourdeur de l'équipement des hoplites, que ceux-ci effectuent une charge de plus de 1500 mètres comme l'affirment les historiens de l'époque.
Comme prévu, les ailes de l'armée perse, composées de troupes éparses levées dans l'empire ou d'Ioniens peu motivés, se débandent et remontent dans la panique à bord des navires.
Mais le centre des Grecs est enfoncé et cède.
Les troupes grecques disposées sur les ailes renoncent à poursuivre les troupes perses en déroute et se rabattent sur le centre de l'armée perse en une parfaite manœuvre de tenaille. Celui-ci s'effondre à son tour.
Au total environ 6 400 Perses sont tués, la plupart noyés en s'enfuyant, et 7 navires sont détruits, tandis que les Athéniens perdent environ 200 citoyens.
Une telle différence n'a rien d'extraordinaire, même si le chiffre des pertes perses est sans doute exagéré. En effet on constate fréquemment, dans les diverses batailles les opposant aux peuples d'Asie, que les Grecs de l'époque ont 1 tué pour 20 à 30 morts dans les armées orientales.
Il est alors nécessaire de prévenir la seconde offensive des meilleurs éléments de l'armée perse qui ont rembarqué avant la bataille. La flotte perse a besoin d'une dizaine d'heures pour doubler le cap Sounion et atteindre Phalère.
Par une marche forcée de 7 ou 8 heures, avec une bataille dans les jambes, les hoplites grecs arrivent à Athènes environ une heure avant la flotte ennemie.
Les Perses, voyant l'échec de la manœuvre, renoncent à débarquer. Ainsi s'achève la première guerre médique.
Cette victoire stratégique devint symbolique pour les Grecs et confère un grand prestige à Athènes.
En fait, pour les Perses il s'agit surtout d'un débarquement manqué et d'un échec mineur.
Leur expédition a réussi à soumettre un grand nombre des îles de la mer Égée au pouvoir de Darius Ier.
Le peu d'insistance des Perses montre que l'objectif principal de cette expédition est bien la mer Égée et non l'invasion de la Grèce continentale.
L'empire perse a alors atteint son extension maximale.
Selon la tradition, un messager au nom de Phidippidès court annoncer la victoire aux habitants d'Athènes. En arrivant sur l'Agora, au pied de l'Acropole, après 4 heures de course, il a tout juste le temps de prononcer une phrase "Nous avons gagné" avant de mourir d'épuisement.
Cette histoire est à l'origine de la course du marathon, introduite dès 1896 dans les épreuves des Jeux olympiques modernes.
Insurrection en Égypte
Mort de Darius Ier
Il est impossible au souverain d'un tel empire de demeurer sur une défaite.
Hérodote raconte que Darius Ier se met à préparer une nouvelle expédition contre la Grèce, qu'il mènerait personnellement, mais il est interrompu par une insurrection en Égypte dirigée par le satrape Aryandès en 486 avant Jésus-Christ.
Démarate influence Darius Ier en faveur de Xerxès Ier qui est désigné comme successeur par Darius Ier, son père, de préférence à Artabazarne ou Artobarzanès, son frère aîné.
Alors qu'il s'apprête à intervenir, Darius Ier meurt en novembre 486 avant Jésus-Christ de maladie. Il est inhumé dans un tombeau rupestre qu'il avait fait construire de son vivant à Naqsh-e Rostam.
Deuxième guerre médique
Franchissement de l'Hellespont
Soumission de la Macédoine et de la Thessalie
Xerxès Ier reprend les projets de Darius Ier, son père, et lance une offensive sur la Grèce pour se venger d'Athènes.
Cette campagne est connue sous le nom de deuxième guerre médique.
Démarate, Roi spartiate en exil, se trouve à sa cour Xerxès Ier.
Selon Hérodote, Démarate prévient ses concitoyens d'une attaque imminente par un message secret.
Sparte demande conseil à l'oracle de Delphes qui conformément à la tradition fournit une réponse ambiguë :
Pour vous, citoyens de la vaste Sparte, votre grande cité glorieuse :
mais sur la race d'Héraclès, sur un roi défunt alors pleurera la terre de Lacédémon.
Son ennemi, la force des taureaux ne l'arrêtera pas ni celle des lions, quand il viendra. Sa force est celle de Zeus.
Non, je te le dis, il ne s'arrêtera pas avant d'avoir reçu sa proie, ou l'une ou l'autre.
En d'autres termes, ou bien Sparte perdra son roi pendant la bataille, ou bien elle sera conquise. Aucun roi spartiate n'étant jamais mort à la guerre, le message est très décourageant pour la cité.
Sparte décide alors d'envoyer deux hérauts choisis parmi l'aristocratie pour se rendre auprès de Xerxès Ier et rechercher une issue diplomatique plutôt que militaire à la crise.
Xerxès refuse tout compromis et ne prend même pas la peine de réclamer la terre et l'eau, symboles de la suzeraineté achéménides.
Xerxès Ier fait levée une armée de 1,7 million d'hommes d'après Hérodote, plus vraisemblablement 250 000 hommes.
Il équipe en même temps une flotte de plus de 1 200 voiles, destinée à longer le littoral de la mer Égée.
Xerxès Ier passe l'hiver en Asie Mineure puis jette un pont de bateaux sur l'Hellespont.
Dans sa folie, Xerxès Ier fait, dit-on, fouetter la mer pour la punir d'avoir rompu ce pont.
Xerxès Ier perce l'isthme qui unissait le mont Athos au continent pour donner passage à sa flotte (dans la région d'Ouranopoli).
Xerxès Ier reçoit la soumission de la Macédoine et de la Thessalie. Xerxès Ier dirige alors son armée vers le sud.
Mort d'Artaxerxès II Mnémon
Artaxerxès III Ochos Roi de Perse
Artaxerxès III Ochos Pharaon
Répression de la Rébellion des satrapes d'Asie Mineure
Artaxerxès II Mnémon meurt en 359 avant Jésus-Christ ou en 358 avant Jésus-Christ.
Artaxerxès II Mnémon, un grand constructeur, a :
Il ne semble pas avoir beaucoup construit à Persépolis.
Artaxerxès III Ochos devient Grand Roi de Perse en 358 avant Jésus-Christ.
Artaxerxès III Ochos devient Pharaon.
Il appartient à la XXXIe dynastie.
L'une des premières actions d'Artaxerxès III Ochos est de faire tuer tous ses frères survivants afin de s'assurer la totalité du pouvoir.
Ce souverain énergique et impitoyable va restaurer provisoirement la puissance de l'empire achéménide passablement amenuisée sous le long règne de son père.
De 358 avant Jésus-Christ à 350 avant Jésus-Christ environ, Artaxerxès III Ochos mate la rébellion des divers satrapes d'Asie Mineure.
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