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Événements contenant la ou les locutions cherchées
10 événements affichés, le premier en 1724 - le dernier en 1797
Naissance de Dagobert Sigmund von Wurmser
Dagobert Sigmund von Wurmser naît à Strasbourg le 7 mai 1724 ou le 22 septembre 1724, fils de Franz Jacob Wurmser von Vendenheim zu Sundhausen (1698-1746) et de Frédérica Sophia de Landsberg (1698-1738), dans une famille alsacienne riche et ancienne.
Dagobert Sigmund von Wurmser Au service de la France
Dagobert Sigmund von Wurmser s'engage au service de la France en 1741.
Mariage de Dagobert Sigmund von Wurmser avec Sophie Henriette von und zu der Tann
Dagobert Sigmund von Wurmser épouse Sophie Henriette von und zu der Tann. Leur enfant est :
Première bataille de Wissembourg
La bataille de Wissembourg du 13 octobre 1793 oppose la Première République française aux forces de la Première Coalition.
Dagobert Sigmund von Wurmser lance une attaque générale sur les lignes de Wissembourg.
Louis Auguste Victor de Ghaisne participe à cette bataille.
Cette bataille est une défaite française.
Bataille de Wœrth-Frœschwiller
Forts de leurs premiers succès, les Prussiens commandés par Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel et les Autrichiens par Dagobert Sigmund von Wurmser envahissent l'Alsace.
Louis Lazare Hoche réorganise son armée et lance une contre-offensive victorieuse.
Le 22 décembre 1793, Louis Lazare Hoche attaque les Autrichiens du général Hotze à Wœrth et à Frœschwiller.
Devant les hésitations de ses soldats, Louis Lazare Hoche leur lance cette formule devenue célèbre : Allons soldats, à cent livres pièces le canon autrichien.
Les volontaires et vétérans français s'élancent alors à la baïonnette et s'emparent des redoutes tenues par les soldats autrichiens.
Le corps de Hotze est mis en déroute.
Du 22 décembre au 25 décembre 1793, les lieutenants de Louis Lazare Hoche passent à leur tour à l'offensive, chassant les Prussiens de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel de positions en positions.
Bataille du Geisberg
La bataille de Wissembourg se déroule du 26 au 29 décembre 1793 et oppose une armée française sous le commandement de Louis Lazare Hoche aux armées coalisées.
Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel et Dagobert Sigmund von Wurmser regroupent alors leurs forces près du Geisberg, non loin de Weissembourg.
Louis Lazare Hoche est nommé à la tête des deux armées de la Moselle et du Rhin.
Le 26 décembre 1793, Louis Lazare Hoche lance une offensive générale contre les positions ennemies.
Louis Lazare Hoche prend lui-même la tête des attaques qui sont menées contre les troupes autrichiennes de Dagobert Sigmund von Wurmser.
Malgré les violentes charges de la cavalerie autrichienne, les soldats français résistent puis enfoncent les lignes d'infanterie autrichiennes.
Dans le même temps, Jean Étienne Vachier et Nicolas Jean-de-Dieu Soult réussissent à repousser les Prussiens de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel.
Afin de protéger sa retraite, le général prussien tente une dernière attaque contre Louis Lazare Hoche.
Les Français la repoussent assez vite.
Battus de manière décisive, les Autrichiens et les Prussiens évacuent définitivement l'Alsace.
Siège de Mantoue
Le siège est mis devant Mantoue le 15 juillet 1796.
Les autrichiens sont très affaiblis. À Vienne, on en appelle au plus noble instinct du peuple, le patriotisme l'emporte, l'enrôlement augmente.
Le général, Joseph Alvintzy se présente devant Napoléon Ier, comptant faire échouer le siège de Mantoue où son compatriote et ami, Dagobert Sigmund von Wurmser, est au bord du gouffre.
Ce n'est pas moins de 45 000 hommes qui descendent du Tyrol, prêts à fondre sur les français.
Bataille de Castiglione
Bataille du Mont Medolano
Napoléon Ier a avec lui 40 000 hommes dont un certain nombre sont retenus au siège de Mantoue.
Vers le 10 juillet 1796, Napoléon Ier reçoit le renfort de 4 000 hommes du général Despinoy.
L'armée de Johann Pierre de Beaulieu compte encore 18 000 hommes, et la garnison de Mantoue 8 000.
10 000 Tyroliens et 31 000 Autrichiens marchent vers l'Italie. Ce qui fait 67 000 hommes, prêts à venger l'Empire.
Les armées autrichiennes sont commandées par les généraux Quasdanovich et Dagobert Sigmund von Wurmser.
Dagobert Sigmund von Wurmser qualifie Napoléon Ier de jeune homme.
Descendant du Tyrol en 2 colonnes, les Autrichiens encerclent le lac de Garde et l'armée française, mais ainsi séparés, ils sont inférieurs en nombre.
L'armée française se rassemble rapidement.
Le blocus de Mantoue est levé, Vérone est évacué le 29 juillet 1796.
Toute l'armée française est concentrée entre la Chièse et le Mincio.
Napoléon Ier laisse seulement 1 800 hommes sous les ordres du général Valette à Castiglione pour bloquer Dagobert Sigmund von Wurmser qui descend la rive gauche du lac de Garde et l'empêcher de prendre ainsi son armée à revers.
Le 31 juillet 1796, Napoléon Ier fonce sur les 15 000 Autrichiens qui descendent par la rive droite.
La division Sauret reçoit ordre de délivrer le général Guieu encerclé à Salò, ce qu'elle réussit.
La division Dallemagne qui a pour mission de prendre Lonato, a du mal à venir à bout de l'ennemi. Elle finit par le battre, mais ne parvient pas à prendre la ville.
Le 1er août 1796, Pierre Augereau entre à Brescia.
Le 2 août 1796, André Masséna prend position à Ponte San Marco.
Au soir, sous la pression de ses hommes, le général Valette abandonne précipitamment Castiglione. Dans la fuite désordonnée beaucoup de soldats sont faits prisonniers.
Le 3 août 1796 au matin, l'armée française a changé de front.
Au soir, la division autrichienne descendue par la rive droite du lac de Garde est partiellement détruite et complètement dispersée.
Le 4 août 1796, pendant que les restes de cette division qui s'enfuient par la vallée de la Chièse sont battus et fait prisonniers à Gavardo et à Salò, Dagobert Sigmund von Wurmser rassemble les débris de son armée, et les forces disponibles de Mantoue.
Au total 25 000 hommes se rangent et font face aux Français, entre Medole à gauche et Solférino à droite.
Les Autrichiens ont choisi leur position pour bloquer l'avancée des Français et laisser le temps aux arrières de réorganiser la défense dans la forteresse de Mantoue.
Les forces autrichiennes doivent donc s'installer pour résister aussi longtemps que possible avec les moindres pertes et se retirer ensuite dans la forteresse de Mantoue ou Peschiera, dans l'attente d'une attaque.
Une théorie tactique française est mise au point par Napoléon Ier, sur proposition de Pierre Augereau, le matin du 4 août 1796.
L'idée est :
L'arrivée ponctuelle de la Division Despinoy devrait créer le nouveau centre du déploiement français. Les ailes seraient formées par deux tronçons séparés et déjà placés sur des positions latérales préétablies: André Masséna à gauche et Pierre Augereau à droite.
L'arrivée de la division Jean Mathieu Philibert Sérurier de Guidizzolo, prendrait alors les Autrichiens par derrière, en tenaille.
La tactique de Pierre Augereau, intelligente, n'est pas simple à mettre en œuvre. Les 3 unités françaises doivent agir au bon moment. C'est très difficile du fait de la lenteur des communications de l'époque et de la mesure approximative du temps en l'absence d'horloges.
Lorsque les ordres sont envoyés, Napoléon Ier soulève de sérieux doutes sur la réussite du plan convenu et exprime son intention de retirer toute l'armée sur le Pô.
Pierre Augereau s'oppose avec fermeté et entre les 2 hommes naît une discussion qui va aboutir en dispute.
Fort de son prestige militaire et d'éclatantes victoires des jours précédents, Pierre Augereau réussit à dissiper les hésitations de Napoléon Ier.
À l'aube du 5 août 1796, selon le plan, certaines unités des divisions d'André Masséna et Pierre Augereau, lancent une attaque centrale contre le camp autrichien.
Les troupes françaises semblent agir avec peu de détermination et de coordination et se retirent en désordre, s'exposant ainsi à la réaction de l'Autrichien.
Profitant de l'occasion, Dagobert Sigmund von Wurmser donne l'ordre de préparer la contre-attaque.
Pendant ce temps-là, la division française Despinoy est après Montichiari et deux demi-brigades d'avant-garde aux ordres du colonel Leclerc, vont entrer à Castiglione, conformément aux prévisions.
Tout se déroule selon le plan jusqu'à 7 heures du matin, quand on entend plusieurs coups de feu venant de Guidizzolo.
Le général Jean Mathieu Philibert Sérurier a été frappé d'une fièvre très forte la nuit précédente et a été obligé de confier le commandement de la division au général Fiorella.
Celui-ci, désireux d'affronter l'ennemi, n'attend pas le bon moment et arrive trop tôt, bouleversant le plan élaboré.
Dagobert Sigmund von Wurmser arrête immédiatement la contre-attaque et organise le déplacement de la deuxième ligne, près de San Cassiano pour intercepter la division Jean Mathieu Philibert Sérurier.
Napoléon Ier remarque l'erreur de Fiorella.
Napoléon Ier démontre alors une capacité de raisonnement et d'improvisation rare.
Pendant que la deuxième ligne autrichienne bouge pour se ranger à San Cassiano, Napoléon Ier ordonne à la division Despinoy de rejoindre la division André Masséna et d'attaquer l'aile droite de l'ennemi.
Tout de suite et sans attendre de réponses, Napoléon Ier commande une attaque imprévue sur le flanc gauche, se ruant à l'assaut du Mont Medolano avec des forces considérables.
Napoléon Ier comprend que le Mont Medolano ne représente plus l'aile gauche extrême, mais la charnière entre les 2 lignes autrichiennes. Les forces autrichiennes sont ainsi trop déséquilibrées à droite.
L'enlèvement de la redoute du Mont Medolano est précédé d'un tir d'artillerie fou, déchargé par les batteries hippomobiles d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont.
Presque simultanément, le général Verdier se lance avec ses grenadiers vers les pentes de la colline, tandis que les dragons de général Beaumont investissent l'escadron des Uhlans.
Vers 9 heures, le mamelon est fermement en possession des Français.
Dans le but de freiner une avancée dont il ne connait pas la portée Dagobert Sigmund von Wurmser ordonne le repli de son aile gauche.
Quelques minutes plus tard, l'aile droite est investie conjointement par les divisions de Despinoy et d'André Massena.
Tout de suite est arrangée la formation d'une seconde ligne de résistance à droite qui affaiblit encore plus la partie centrale du déploiement autrichien, rapidement attaqué et détruit par la division Pierre Augereau.
Divisé en 3 sections, le corps de l'armée autrichienne n'a pas d'autre alternative que se replier sur Peschiera, Valeggio et Roverbella, laissant 2 000 hommes sur le terrain et plus de 1 000 prisonniers.
Dagobert Sigmund von Wurmser échappe péniblement à la capture.
Dès que les Autrichiens ont commencé la retraite, Napoléon Ier ordonne à la cavalerie et à l'infanterie légère une poursuite immédiate de très près, pas dans le but de frapper l'ennemi, mais de le forcer à une fuite précipitée et désordonnée, de façon à faire abandonner de grandes quantités de matériel de guerre dont l'armée autrichienne est bien fournie, mais qui fait défaut à l'armée française.
La manœuvre a pour effet de gagner :
La bataille du Mont Medolano n'est pas décisive mais elle est considérée par les historiens comme la plus importante pour le sort de la campagne d'Italie.
Les effets bénéfiques pour les Français sont nombreux :
La bataille du Mont Medolano est la première grande victoire de Napoléon Ier. Son prestige militaire est mis en évidence, autant aux yeux de ses soldats que de ses généraux, à qui il a démontré savoir profiter positivement même de leurs fautes.
Le 6 août 1796, l'armée autrichienne bat en retraite dans le Tyrol, où elle va tenter de se reconstituer.
Le 7 août 1796, Jean Mathieu Philibert Sérurier entre à Vérone.
André Masséna reprend les positions abandonnées le 29 juillet 1796.
Le siège de Mantoue reprend, le 2 septembre 1796 l'armée française commence à remonter vers le Tyrol pour tenter de faire sa jonction avec l'armée du Rhin.
Pendant les 5 jours de la bataille de Castiglione, Dagobert Sigmund von Wurmser aura perdu :
En récompense de la bravoure de Pierre Augereau, Napoléon Ier le désigne pour apporter au Directoire les drapeaux pris à l'ennemi.
En 1796, Joseph Alvintzy commande l'armée du Tyrol en remplacement de Johann Pierre de Beaulieu, battu par Napoléon Ier.
Bataille de Rivoli
Bataille de la Favorite
Prise de Mantoue
Napoléon Ier dispose ses hommes de façon que toute la région de Mantoue, de Rivoli et de Vérone soit encadrée et accessible en moins de 3 jours de marche :
Les premiers affrontements surviennent le 13 janvier 1797.
Barthélémy-Catherine Joubert, attaqué de toutes parts, se replie sur le plateau de Rivoli. Il est rejoint par Rey et Napoléon.
Joseph Alvintzy pense que la bataille est gagnée. Il sait qu'il a l'avantage du nombre et que les troupes françaises sont des plus démoralisées.
Il attend le 14 janvier 1797 pour lancer l'attaque générale.
Fatale erreur, puisqu'il laisse le temps à André Masséna de revenir de Vérone, soit 148 kilomètres parcourus en 2 jours !
À 7 heures, les autrichiens attaquent, menés par le colonel Liptay, au mont Talembora.
Les français reculent, mais se replient en bon ordre. Bientôt le corps de Barthélémy-Catherine Joubert est à cour de munitions, alors que l'armée du général autrichien Quasdanovitch menace d'encerclement total.
Les français sont maintenant enfermés sur le versant de Rivoli, assiégés par 25 000 autrichiens.
Soudain, le canon tonne. André Masséna, avec une armée épuisée mais déterminée, inverse toute la situation.
La contre-attaque s'organise. Le reste de l'armée ennemi tente de trouver une porte de sortie, mais partout elle tombe dans un défilé de tirs croisés. Ainsi le capitaine René, avec 50 hommes, fait mettre bat les armes à tout un régiment. Vers 18 heures, l'armée autrichienne est écrasée.
Charles-François-Joseph Dugua se distingue lors de cette bataille le 26 Nivôse An V soit le dimanche 15 janvier 1797.
Pierre Michel Nempde-Dupoyet participe à cette bataille.
Mais Napoléon Ier est inquiet pour Jean Mathieu Philibert Sérurier, qui n'a plus beaucoup de soldats pour soutenir le siège de Mantoue, le gros de son armée ayant été intégré au corps d'André Masséna.
Napoléon Ier laisse Barthélémy-Catherine Joubert avec 15 000 hommes à Rivoli pour consolider la victoire, et prend la direction de Mantoue avec le reste de l'armée d'Italie.
Le 16 janvier 1797, Napoléon Ier gagne la bataille de la Favorite.
Dagobert Sigmund von Wurmser doit capituler dans Mantoue le 2 février 1797.
Dagobert Sigmund von Wurmser est alors très-âgé, brave comme un lion, mais tellement sourd, qu'il n'entend pas siffler les balles autour de lui.
Dans la lettre qu'il envoie le soir de la victoire au Directoire, Napoléon Ier écrit : Les soldats de l'armée d'Italie ont surpassé la rapidité, tant vantée, des légions de César.
Pierre Michel Nempde-Dupoyet participe la prise de Mantoue en février 1797.
Dagobert Sigmund von Wurmser Commandant de la Hongrie
Mort de Dagobert Sigmund von Wurmser
De retour à Vienne, François Ier d'Autriche, s'attachant à lui faire oublier ses défaites, confère à Dagobert Sigmund von Wurmser le commandement de la Hongrie.
Dagobert Sigmund von Wurmser meurt à Vienne le 21 avril 1797 ou le 21 ou le 22 août 1797.
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