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7 événements affichés, le premier en -596 - le dernier en -429



Naissance de Crésus

Crésus naît en 596 avant Jésus-Christ, fils d'Alyatte II de Lydie.


Crésus -1629 - Claude Vignon - Musée des Beaux-arts de Tours

Crésus Roi de Lydie

Crésus devient Roi de Lydie en 561 avant Jésus-Christ ou 560 avant Jésus-Christ.

Crésus conquiert la Pamphylie, la Mysie et la Phrygie jusqu'à l'Halys.

Sa cour à Sardes est le rendez-vous des philosophes et des gens de lettres : Solon étant venu l'y visiter, Crésus lui montre avec orgueil ses trésors, ses palais, croyant éblouir le philosophe et vantant son bonheur. Mais Solon se contente de lui dire : N'appelons personne heureux avant sa mort.



Mort d'Atys

Attaque de la perse par Crésus

Bataille du Halys

Bataille de Thymbrée

Crésus Prisonnier

Atys, unique fils de Crésus, meurt, victime d'un accident de chasse, tué par la javeline du Phrygien Adraste.

Mettant un terme à sa douleur, Crésus, Roi de Lydie, ne pense plus qu'à réduire la puissance de l'empire perse qui s'accroit de jour en jour. Il désire aussi venger Astyage, son beau-frère

Vers 548 avant Jésus-Christ, Crésus attaque l'empire perse et part avec son armée pour la Cappadoce.

Crésus interroge l'oracle de Delphes qui, comme à l'habitude, fournit une réponse ambiguë, lui assurant que s'il entreprend la guerre contre les Perses, il détruira un grand empire.

L'oracle lui conseille de rechercher l'amitié des États de la Grèce qu'il aurait reconnus pour les plus puissants. Aussitôt, Crésus noue un traité d'alliance avec Sparte. Crésus fait aussi alliances avec l'Égypte d'Amasis II et Babylone.

De son côté, Cyrus II demande aux cités grecques d'Ionie de faire défection, mais sans succès.

La contre-attaque de l'armée perse ne se fait pas attendre. Lorsque Cyrus II arrive en Cappadoce, il propose à Crésus de devenir satrape de Lydie, autrement dit d'accepter la domination perse, mais Crésus refuse.

Babylone n'intervient finalement pas dans le conflit

Après la bataille du Halys en Cappadoce, Crésus, qui ne s'avoue pas vaincu, fait marche arrière.

L'hiver étant venu, Crésus démobilise son armée et espère pouvoir profiter de la mauvaise saison pour mettre sur pied une armée encore plus puissante.

Harpage suggère au roi perse la bonne tactique pour briser les rangs lydiens.

Contre toute attente, Cyrus II lance son offensive en plein hiver. Crésus est battu à la bataille de Thymbrée.

Crésus est assiégé dans sa citadelle de Sardes qui est prise d'assaut en 548 avant Jésus-Christ.

Au quatorzième jour du siège, la ville tombe.

Crésus est fait prisonnier. Il est conduit devant Cyrus, qui fait élever un bûcher pour l'y brûler.

Alors, reconnaissant la vérité de ce que Solon lui a dit, il s'écrie : O Solon, Solon ! Cette parole, remarquée par Cyrus, lui sauve la vie : car, dès qu'il explique au vainqueur ce qui le fait parler ainsi, Cyrus, frappé de l'instabilité des choses humaines, le fait retirer du bûcher.

Il le garde auprès de lui et l'honore même de sa confiance, lui attribuant les revenus d'une ville de la côte pour maintenir son train de vie.

Les cités grecques d'Asie Mineure refusent quant à elles de se rendre, mais des révoltes à Babylone et en Asie centrale obligent Cyrus II à rentrer en urgence à Ecbatane.



Trahison de Paktyès

Mort de Mazarès

Conquête des villes ioniennes

Cyrus II pense d'abord confier :

Mais Pactyès, aussitôt Cyrus parti, se révolte, rassemble les Lydiens et va assiéger Tabalos dans la citadelle de Sardes.

Cyrus II envoie d'abord le Mède Mazarès mater la rébellion.

Il finit par capturer Paktyès, et met complètement l'armée lydienne sous commandement perse.

Mazarès commence à conquérir une à une les cités grecques mais Mazarès meurt de maladie

Vers 545 avant Jésus-Christ ou 544 avant Jésus-Christ, Harpage, arrivé de Haute-Asie, lui succède et reçoit le commandement de la Lydie pour soumettre les villes ioniennes (Phocée, Téos,…) qui n'ont pas encore fait allégeance à Cyrus II.

Ensuite, Harpage entre en campagne contre les Cariens, les Cauniens et les Lyciens. La durera 4 ans.

Les cités ioniennes sont prospères au moment de la conquête. La domination perse n'est pas pesante

Les ioniens conservent leur langue, leur religion et leurs coutumes.

Chaque cité conserve ses institutions à la condition expresse d'accepter et d'entretenir le tyran grec ou le satrape ou fonctionnaire perse qu'il plait au Grand Roi d'envoyer.

Darius Ier et ses successeurs respecteront les coutumes des différents peuples de leur empire et se chargent parfois de rappeler à l'ordre les fonctionnaires zélés.

Mais l'Ionie souffre dans ses intérêts de la domination perse.

Les gens de Milet voient partir leurs intellectuels, qui prennent la fuite devant la domination perse.

Les Perses demeurent, aux yeux de nombreux Grecs ioniens, des barbares rétifs aux charmes de la civilisation grecque.



Mort de Crésus

Crésus meurt en 543 avant Jésus-Christ.

Le règne de Crésus termine la dynastie des Mermnades.

Crésus est célèbre par ses richesses et partage son règne entre les plaisirs, la guerre et les arts.

Son nom est resté dans le langage courant avec l'expression : riche comme Crésus.

Les sables aurifères de la rivière Pactole lui assurent une fortune colossale, laquelle lui permet de bâtir sa légende par des offrandes généreuses aux temples grecs.

Il fait en particulier reconstruire le temple d'Artémis à Éphèse, l'une des 7 merveilles du monde antique.

Il fait porter au sanctuaire de Delphes une quantité inimaginable d'offrandes.

D'après Hérodote, il offre 3 000 têtes de bétail, des lits recouverts de lames d'or, des coupes d'or, des vêtements teints de pourpre, 100 briques en or pur, 2 grands bassins pour mélanger l'eau et le vin, en argent et en or, 40 barils d'argent, une statue de sa boulangère également en or, les bijoux de son épouse et enfin un lion tout en or.

Ce lion fait longtemps l'admiration des visiteurs à Delphes. Lors d'un incendie, il perd la moitié de son poids. Le reste encore respectable est placé dans le Trésor des Lacédémoniens.



Mort d'Amasis II Pharaon

Psammétique III Pharaon

Une bataille oppose les Perses à l'Égypte qui est vaincue.

Amasis II meurt en 526 avant Jésus-Christ, quelques mois après.

Personnage d'origine plébéienne, il est un souverain novateur et réformateur. Il conçoit un grand nombre de lois régissant le droit privé auxquelles on continura à se référer des siècles plus tard.

Amasis II dispose d'une flotte commerciale considérable.

Amasis entretient de bons rapports avec les Grecs.

Allié à Cyrène, à Crésus de Lydie, à Polycrate de Samos, Amasis II envoie des offrandes à Delphes, noue de nombreux contacts avec les cités grecques et accueille de nouveaux contingents ioniens et cariens.

Amasis II invite à sa cour de grands penseurs, philosophes ou mathématiciens grecs tels Thalès de Milet et Pythagore.

S'opposant à l'hégémonie perse, Amasis II va jusqu'à s'allier à son mortel ennemi, Babylone, pour les contrer.

Cette alliance est officialisée dans un traité entre Babylone, Pharaon et Crésus, roi de Lydie.

Malgré ses efforts et son réseau d'alliances, même avec l'ancien rival babylonien, il ne peut contenir l'expansion perse et peu à peu tous ses appuis disparaissent.

Pour alimenter cette subtile politique d'alliance, Amasis II fait lever des impôts, notamment en prélevant une part des revenus du clergé ce qui lui attire une certaine animosité et la défiance d'une partie importante de la société égyptienne.

Psammétique III devient Pharaon.


Carte du monde décrit par Hérodote dans son Enquête

Mort d'Hérodote

L'Enquête d'Hérodote

Hérodote suit les colons qui, à l'instigation de Périclès, partent fonder Thourioi, en Grande Grèce.

Hérodote meurt à Thourioi en 429 avant Jésus-Christ ou vers 425 avant Jésus-Christ.

Hérodote est à la fois premier historien, premier journaliste et premier explorateur. C'est également le premier prosateur dont l'œuvre nous soit restée.

L'Enquête se compose de 9 livres, chacun portant le nom d'une muse.

Ce découpage n'est pas le fait d'Hérodote. La première mention en est due à Diodore de Sicile au Ier siècle. C'est probablement au IIe siècle, du fait de grammairiens alexandrins, que l'ouvrage est ainsi sectionné.

L'œuvre mêle éléments ethnographiques et proprement historiques.


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