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37 événements affichés, le premier en -103 - le dernier en 1758
Préparatifs Romains
Les Ligures sont alliés à Marius. Avec l'aide des Massaliotes, Marius travaille a de grands préparatifs de défense.
La longue accumulation du limon charrié par le Rhône, et du sable que la mer pousse en sens contraire, a formé autour des bouches du fleuve une barre qui en rend l'entrée difficile aux gros navires chargés.
Marius voulait tirer d'Italie l'approvisionnement de ses troupes et avoir la mer libre.
En 103 avant Jésus Christ, il occupe les troupes en faisant creuser par ses soldats un canal large et profond qui :
Ce canal allant du Rhône à l'étang de Berre, susceptible de servir au besoin de ligne de défense, reçut le nom de Fossœ Marianœ, fosses de Marius. Ce canal donna son nom à la ville de Fos.
A son départ de la Gaule, en récompense de leurs fidèles services, le consul l'abandonna aux Massaliotes qui:
Aujourd'hui l'ouvrage de Marius est comblé ; mais le village de Foz nous offre un vestige encore subsistant de la ville massaliote et de son nom.
Marius fait un tour à Rome pour se faire élire en 103 avant Jésus-Christ pour l'année 102. C'est alors son quatrième consulat.
Bataille du champ Raudius dans la plaine de Verceil
Ce fut dans le mois de juillet que Marius réunit son armée à celle de Catulus et vint provoquer les Kimris sur les rives du Pô.
Ceux-ci, toujours dans l'attente, se mirent à négocier pour gagner du temps. Des députés, chargés de renouveler la proposition faite tant de fois, se rendirent au quartier du consul :
Cette raillerie blessa les envoyés qui menacèrent Marius d'un double châtiment, d'abord par les mains des Kimris , ensuite par celles des Teutons aussitôt qu'ils seraient arrivés.
En même temps il fit signe qu'on amenât Teutobokhe et les autres chefs Ambro-Teutons chargés de chaînes.
Cette entrevue ne pouvait plus laisser aux Kimris de doute. Boïorix se rendit aux avant-postes romains, demandant au consul quel jour et quel lieu il voulait choisir pour l'affrontement.
Les deux chefs convinrent du troisième jour dans le champ Raudius, champ immense situé près de Vercellæ (Verceil) :
Le 30 juillet 101 avant Jésus-Christ, aux premières lueurs de l'aube, les Romains sortirent de leur camp.
Un vent violent qui soufflait de l'est soulevait la poussière de la plaine en si grande abondance que, par intervalle, le ciel s'en trouvait obscurci. Marius courut prendre position à l'orient, afin de tirer parti, s'il était possible, et de la direction du vent et de celle du soleil.
L'infanterie des Kimris se forma en masse compacte. Les hommes des premiers rangs s'attachèrent les uns aux autres avec des chaînes de fer fixées à leurs baudriers. La cavalerie, forte de quinze mille hommes était armée d'une cuirasse de fer poli, d'un bouclier blanc, d'un long sabre et d'un épieu à deux pointes. L'armée, et le camp de chariots occupaient trente stades carrées, environ une de nos lieues.
A peine furent-ils rangés, que :
La cavalerie kimrique, au lieu de charger de front, inclina vers sa droite, dans le dessein de tourner l'aile gauche romaine et de l'envelopper ensuite.
Les Romains croyant que leur ennemi lâchait déjà pied, les légions du centre poussèrent en avant pour le poursuivre.
Mais à l'instant même l'infanterie des Kimris s'ébranlant avec vivacité, se développa en demi-cercle, s'avanca et se répandit telle une mer soulevée. Un coup d'oeil suffit aux généraux romains pour mesurer la grandeur du péril, mais ils ne purent retenir leurs soldats.
Pour raffermir l'ardeur et la confiance des légions qui n'étaient pas encore compromises, Marius employa toutes les ressources de son autorité et de son génie. Marius se précipita alors avec eux dans la mêlée.
La bataille fut longue, sanglante. La poussière et l'accablante chaleur du jour eurent la plus grande part à la victoire des Romains.
Boïorix resta parmi les morts. Clôdic et Cesorig se rendirent. Luk se tua. Deux autres chefs se transpercèrent mutuellement de leurs sabres.
L'évaluation des morts et des prisonniers fut exagérée :
Les femmes Kimris envoyèrent des députés au consul demandant qu'on les attachât comme esclaves aux vestales romaines. Leurs supplications furent repoussées. Longtemps elles défendirent l'approche des chariots avec succès. Puis elles se suicidèrent collectivement :
Des mères écrasèrent leurs enfants contre le timon ou soue les roues des chariots.
Puis les chiens de la horde vinrent assaillir les Romains. Ils furent exterminés à coup de flèches.
Naissance de Commode
En août 161, Lucius Aelius Aurelius Commodus (Commode) naît à Lanuvium, fils de Marc Aurèle et de Faustine la Jeune. En fait, Marc Aurèle ne serait pas son père car Faustine, se serait prise de passion pour un gladiateur.
Né dans la pourpre, puisqu'à sa naissance, son père régnait depuis mars, Commode reçoit une éducation soignée sous l'autorité de précepteurs latins et grecs, avec lesquels il apprend la littérature et la rhétorique.
Malgré cela, Commode résume en lui tous les défauts de ces enfants gâtés, prétention à la divinité, paresse, débauche et cruauté.
Commode nommé César
Très tôt, en 165 ou 166, Commode perd son frère jumeau, Antonin Geminus.
Le 12 octobre 166, Marc Aurèle octroie le titre de César à Commode ainsi qu'à son autre fils Annius Verus, les désignant ainsi comme successeur à la pourpre impériale.
Mort du co-empereur Lucius Verus
Le co-empereur Lucius Verus meurt de la peste en 169, à l'âge de 39 ans.
Marc Aurèle donne alors à Commode des pouvoirs officiels d'autant plus accrus qu'il vient de perdre Annius Verus.
Commode nommé Germanicus
Marc Aurèle octroie à Commode le titre de Germanicus en 172.
Commode déclaré majeur
Commode est déclaré majeur le 7 juillet 175.
Commode, agrégé dans tous les collèges sacerdotaux, part en 175 pour le Danube où l'appelle Marc Aurèle.
Commode co-régent puis Auguste
Commode devient co-régent le 27 novembre 176. Dès lors l'empereur l'associe à ses campagnes militaires.
En 177, Commode est associé à l'Empire avec le titre d'Auguste.
On a reproché à Marc Aurèle d'avoir mis fin au régime du " choix du meilleur " en établissant l'hérédité directe pour son fils, Commode. Mais on peut se demander ce qui serait advenu si l'empereur avait déshérité son fils au profit d'un meilleur que lui : une guerre civile à n'en pas douter !
Guerres danubiennes
En 177 la guerre reprit. Les Quades et les Marcomans sont défaits par le nouveau préfet du prétoire, Tarrutenius Paternus.
Marc Aurèle eu alors le projet de conquérir tout le pays pour créer de nouvelles provinces.
Pertinax révèle ses talents d'organisateur dans l'armée du Danube, aux côtés de l'empereur Marc Aurèle.
Les Quades sont des peuples habitant au-delà du Danube, entre les Marcomans et les Sarmates, la province autrichienne qu'on nomme la Moravie.
En 178, Commode livre plusieurs batailles contre les Quades et les Marcomans qui menacent les frontières danubiennes. Il triomphe aux côtés de son père et reçoit également le surnom de Parthicus.
Après la victoire, il donne son nom au mois de septembre, et bâtit des thermes, au pied du mont Viminal, peu dignes de la puissance romaine.
Commode Empereur
A la mort de Marc-Aurele, son fils Commode, âgé de 19 ans, est avec lui dans la région du Danube. Il lui succède sans difficultés et devient empereur le 17 mars 180.
Il fut le deuxième empereur à recevoir le pouvoir de son père biologique. Avant lui, il y eut Titus, fils de Vespasien et frère aîné de Domitien. Commode est le dernier souverain de la dynastie des Antonins.
Il fut nommé 7 fois Consul, 18 fois investi de la puissance tribunitienne, et 8 fois salué imperator (général).
Paix avec les barbares
Commode devait choisir entre continuer la guerre ou conclure la paix, c'est la seconde solution qu'il choisit. Pompeianus n'était pas de son avis.
Désireux d'assurer son pouvoir et d'en jouir, Commode conclut rapidement une paix avec les barbares danubiens : les Daces, les Germains et les Iazyges. Cette paix n'est pas honteuse, car elle permet à l'empire de connaître quelques années de tranquillité à ses frontières. Il faut aussi comprendre que l'armée romaine était épuisée et qu'une grande offensive était impossible.
Les premières grandes invasions avaient donc été arrêtées, mais non sans peine !
Puis Commode gagne la capitale. Durant les premières années de son règne, il laisse le pouvoir aux collaborateurs de son père.
Politique de défense
Aux autres frontières, les Barbares ne font que de brèves incursions sans conséquences graves pour l'empire :
Les constructions sont peu nombreuses et la paix qui règne aux frontières ralentit les travaux de fortifications.
Commode, il faut lui rendre cette justice, est un empereur pacifique qui confie de plus en plus la défense des frontières de l'empire à des troupes spécialisées, quasi barbares, les numeri.
Agitation à Carthage
Sous Commode, Pertinax atteint le sommet du cursus : le consulat à 2 reprises, le proconsulat de l'Afrique.
En 180, sous le proconsulat de Pertinax, les prophètes qui hantent le temple de Caelestis et qu'on appelle les "chiens de la déesse" provoquent de l'agitation, probablement pour protester contre la romanisation du culte.
Révolte en Bretagne
En 183, la Bretagne insulaire se révolte. Ulpius Marcellus en est victorieux et Commode prend le titre de Britannicus.
Assassinat de Lucilla et de Paternus
La situation des premières années du règne aurait pu perdurée si une première conjuration n'avait éclaté du fait de sa sœur, Lucille.
En 183, on tenta de poignarder l'empereur dans des conditions bizarres qui ne font pas penser à une véritable envie de tuer Commode. La répression ne tarda pas. Commode fait mettre à mort :
L'empereur fait preuve de méfiance et même de haine à l'égard des sénateurs qui le détestent en retour.
En contraste avec le règne de ses prédécesseurs, il se fait détester des Romains, par ces crimes odieux.
Perennis au pouvoir
A partir de 182, Commode recherche alors l'appui des chevaliers et l'obtint par le biais de Perennis le préfet du prétoire qui gouverne et place ses chevaliers aux postes importants tout en encourageant l'Empereur dans sa vie de débauches et de paresse.
Il est intriguant et cupide, mais actif et énergique, bien vu des armées danubiennes et des prétoriens et fait exécuter plusieurs opérations militaires avec succès, en Dacie, en Maurétanie et en Bretagne.
Assassinat de Perennis
Mais les sénateurs ne pouvent souffrir plus longtemps la prépondérance d'un chevalier.
En 185, Commode fait mettre à mort Perennis, accusé de prétendre au trône e. Il succomba à la fois au mécontentement de l'armée de Bretagne et aux intrigues d'un nouveau favori, le chambellan M.Aurelius Cleander, un ancien esclave phrygien affranchi.
Influence de Cleander
L'influence détestable de Cleander marqua les années 185 à 189.
Commode ne comptait plus ses maîtresses, ni ses préfets du prétoire qui se succédèrent très rapidement jusqu'au moment où Cleander le devint à son tour.
Cleander vendait les postes officiels, la dignité sénatoriale et les magistratures.
Nouveaux crimes
L'impératrice Crispina fut bientôt exilée puis exécutée. De grands personnages furent tués ou contraints au suicide.
Finalement, Cleander tenu pour responsable d'une disette organisée par l'un de ses ennemis personnels, dut réprimer de manière sanglantes des émeutes. Commode effrayé le fit tuer afin d'apaiser la foule en 189.
Affranchissement de Calixte Ier
Calixte Ier devient chrétien à l'âge adulte. Il travaille au service d'un haut fonctionnaire de l'empereur Commode, nommé Carpophore, qui était aussi chrétien. Son maître le charge d'administrer ses biens. En relation d'affaires avec la communauté juive de Rome, il fait de mauvaises opérations, s'affole, prend la fuite, est finalement rattrapé et enfermé dans un cachot. Carpophore, qui lui portait beaucoup d'estime, le fait relâcher, pensant qu'il parviendrait à récupérer l'argent perdu. Dans ce but, Calixte pénètre dans la synagogue un jour de sabbat pour réclamer l'argent qu'on lui devait. La communauté juive le met à la porte et le livre au préfet Tuscianus en le dénonçant comme chrétien. Il est condamné aux mines de soufre de Sardaigne. Il travaille donc durant 3 ans à l'extraction du minerai, faisant preuve de dévouement auprès des autres bagnards. La maîtresse de l'empereur de l'époque, Commodus (Commode), connaissait le jeune Calixte, et obtient qu'il soit libéré et affranchi vers 190.
Calixte Ier passe quelques années à Antium au sud-est de Rome en mission pour le pape Victor Ier.
Commode et les chrétiens
Commode ne se préoccupait pas de ceux qui en détruisaient les fondements de l'empire aux yeux des traditionalistes. Les chrétiens profitèrent donc de quelques années de paix.
Commode met un terme provisoire aux massacres de chrétiens sur les instances de Marcia sa concubine qui passait pour être chrétienne.
Folie mystique de Commode
Le pouvoir a peu à peu ruine son équilibre mental. A cette époque, Commode cède à une folie mystique. Il se prend pour la réincarnation d'un demi-dieu, en l'occurrence Hercule. Il se fait ériger des statues en costume d'Hercule, il exige qu'on le vénère comme un dieu et qu'on lui fasse des sacrifices.
Ceci est conforme à l'idéologie des souverains orientaux et témoigne de l'influence des coutumes religieuses hellénistiques sur l'Empire romain.
Fanatique des cultes orientaux, il fut le premier Empereur réellement initié aux mystères de Mithra.
Commode fait régner la terreur dans la capitale.
Rome change de nom
Commode décide que Rome change de nom et prend celui de Colonnia Commodiana. Cette résolution est, en réalité, la manifestation de l'effacement de Rome et de l'Italie devant les provinces.
Commode Gladiateur
L'amour immodéré des jeux, des fêtes, des spectacles amène Commode à puiser dans le trésor de l'État. Il dépense sans compter pour les orgies et les débauches qu'il organise avec ses concubines et ses favoris.
Commode était bâti comme un colosse et était d'un naturel féroce et cruel.
Revêtu de la tenue de gladiateur, il feignait de se battre contre des gladiateurs qu'il tuait,. Il se servait d'un fer pointu, quand ces malheureux n'avaient pour se défendre qu'un glaive de plomb, arrondi à l'extrémité.
Déjà il en avait tué un grand nombre, lorsque Scéva, l'un d'entre eux hardi, vigoureux et habile dans son art, jeta un regard de mépris sur l'arme avec laquelle il ne pouvait se défendre :
La vôtre nous suffira à tous deux dit-il à l'empereur. A ces paroles, Commode, n'osa pas l'affronter.
Devenu plus craintif, à l'égard des autres gladiateurs, il tourna sa rage contre les bêtes féroces qu'il combattait lui-même dans l'arène (plus de 1 000 combats).
Il se rendit, par cette soif inextinguible du sang, un objet d'horreur pour tout le monde.
Politique financière
Malgré les dépenses considérables des Jeux et les extravagances de Commode, la crise financière qui avait débuté sous Marc Aurèle, ne s'aggrava pas mais la crise ne fut ni comprise ni combattue.
Mort de Commode
Commode voulut sacrifier les 2 consuls désignés pour le 1 janvier 193 et parcourir la ville en procession rituelle à la tête de ses gladiateurs.
Marcia et son chambellan Eclectus ayant appris que l'empereur a aussi décidé de les faire supplicier, prennent rapidement la décision de l'assassiner.
Ils essaient d'abord de l'empoisonner mais la grande quantité de nourriture qu'il avait prise, empêcha l'effet du poison qui fut vomi rapidement. Comme il se plaint d'une vive douleur d'entrailles, Eclectus lui conseille de passer dans l'endroit de son palais où il avait coutume de s'exercer à la lutte.
Là, son entraîneur, l'esclave Narcisse qui avait la charge de le frotter d'huile, l'étrangla dans son bain.
Dans la nuit du 31 décembre 192, l'Empereur Commode mourut à l'âge de 31 ans après un règne d'environ 13 ans.
C'était la première fois depuis plus d'un siècle qu'un empereur mourait de mort violente.
Bas-Empire Romain
Pertinax Empereur romain
Marché entre Pertinax et les assassins de Commode
Mémoire de Commode effacée
Le 1er janvier 193, deux des commanditaires de l'assassinat de Commode, Eclectus et le préfet de la garde, Laetus, proposent la dignité impériale à Aulus Helvius Pertinax, préfet de la ville qui s'est signalé par ses talents militaires. Ils le firent acclamer par les prétoriens.
Celui-ci, alors âgé de 66 ans, accepte non sans promettre une substantielle prime de 3000 deniers aux prétoriens en échange de leur soutien.
Pertinax est accepté sans difficultés par le Sénat.
A la mort de Commode, les sénateurs, qui étaient assemblés dès le point du jour, en grand nombre, pour célébrer la fête des kalendes de janvier :
Quelques années plus tard, Septime Sévère, un empereur aussi aimé que lucide, rendra hommage à sa mémoire et fera par là même la part de l'histoire face aux légendes répandues avec complaisance sur Commode par les historiens latins.
Mort de Didius Julianus
Septime Sévère était d'un caractère décidé et se trouvait le plus proche. Il lui fallait d'abord imposer son pouvoir dans la capitale de l'Empire. Il se déclare "vengeur de Commode et de Pertinax" et fait marcher ses troupes sur l'Italie du nord puis sur Rome.
Septime Sévère reçoit plusieurs délégations et propositions diverses, se concilie par des promesses quelques sénateurs importants, et même des prétoriens, qui arrêtent pour lui plaire les 300 d'entre eux qui avaient trahi Pertinax. Un fort soutien de petits groupes d'Africains lui facilite la tâche.
Pris de peur le Sénat vote la déchéance de Didius Julianus le 1er juin 193.
Le 9 juin 193, Rome ouvrit ses portes à Septime Sévère sans combats.
Clodius Albinus Empereur romain
Decimus Clodius Septimius Albinus était lui aussi un africain d'Hadrumète, d'une famille sénatoriale, appelé par Commode au commandement de la Bretagne avec ses trois légions.
Sa brillante carrière, sa culture et une certaine douceur de caractère lui valaient à Rome une réelle popularité, s'ajoutant à l'appui de petits groupes d'africains.
En Gaule et en Espagne, il avait la faveur des régions les plus romanisées et des grands propriétaires de la noblesse gauloise.
Contre lui les régions militaires et de petites propriétés, peuplées de vétérans.
Mi-décembre 195, Clodius Albinus est déclaré ennemi public.
Clodius Albinus, ayant attendu longtemps la promotion suprême, abusé par les ruses de Septime Sévère, tente sa chance à son tour et prend la pourpre à la mi-janvier 196.
Terreur à Rome
Septime Sévère met fin à l'anarchie.
Septime Sévère laissa libre cours à ses plus féroces instincts, cruel et sanguinaire.
A Rome même, Septime Sévère fait régner la terreur. La répression contre les partisans de l'usurpateur fut féroce.
64 sénateurs sont jugés et 29 exécutés soit un vingtième de l'ordre sénatorial.
Il élimine d'autres adversaires de la classe sénatoriale socialement, en opérant des confiscations massives notamment en Gaule et en Espagne.
Il oblige le Sénat à réhabiliter la mémoire condamnée de Commode.
Septime Sévère proclamé fils adoptif de Marc Aurèle
En 198, Septime Sévère consolide son pouvoir en se faisant reconnaître comme fils adoptif de Marc Aurèle, donc frère du pourtant détestable Commode. Il se crée une généalogie fictive jusqu'à Nerva.
Amédée de Clermont Abbé de Hautecombe
Déplacement du Prieuré de Hautecombe
Vivien quitte l'abbaye de Hautecombe en 1139.
En 1139, Bernard de Clairvaux envoie Amédée de Clermont comme Abbé à Hautecombe, alors en grande difficulté.
À la remarque d'Amédée Ier de Clermont-Tonnerre, son père, sur l'infertilité de ces terres, Amédée de Clermont répond que malgré le peu d'hospitalité de la contrée et de ses gens, ils ne sauraient leur enlever les biens éternels que les peines de cette vie leur font mériter et qu'il n'y a point de gens qui nous soient plus utiles, ni de lieu qui nous puisse être plus commode.
Arrivé à Hautecombe sa première pensée est celle de changer de place le prieuré car il se trouve juste à côté de la route qui relie la Chautagne à l'Albannais et le Genevois au Bugey.
Les Cisterciens aiment les lieux retirés et sauvages.
Amédée de Clermont se met à chercher un nouveau lieu pour le prieuré et son choix se porte sur les bords occidentaux du lac du Bourget, bien après Conjux dernier petit village de pêcheurs.
Tous les moines le suivent dans ce lieu reculé sur un petit promontoire surplombant le lac qui est baptisé du nom de l'ancien prieuré : Hautecombe.
Les foires de Champagne place de change de toute l'Europe
Les foires sont, avec leur affluence d'étrangers, l'un des lieux où les hommes du Moyen Age prennent conscience de leur identité nationale et de leur solidarité.
Les nécessités de la vie économique conduisent donc à un regroupement par quartier des étrangers.
Dans ce milieu d'affaires, les Italiens constituent l'élément le plus dynamique.
Dès le XIIIe siècle, ils constituent en Champagne des "nations" ou des "cités" gouvernées par des consuls chargés de défendre les intérêts de leurs ressortissants (les Siennois dès 1246).
A partir de 1278, l'ensemble des consuls italiens en Champagne élit un capitaine, tenu par le gouvernement royal pour un interlocuteur commode.
A partir du milieu du XIIIe siècle, les opérations financières l'emportent sur le commerce.
Sous l'influence des Italiens, en particulier des gens de Sienne, de Florence et de Plaisance faisant connaître à tout l'Occident l'usage des lettres de foire, des billets à ordre, des contrats de change, les foires de Champagne deviennent la grande place de change de toute l'Europe.
Travaux au château de Marcoussis
Dès 1497, le château de Marcoussis devient la résidence favorite de Louis Malet de Graville.
Il y fait faire de nombreuses améliorations orientées vers la recherche de confort.
Il supprime le principal escalier qui est saillant dans la cour, au milieu du bâtiment formant l'aile droite, et le fait reconstruire plus commode.
Sur cette même aile, la tour semi-circulaire est abaissée d'un niveau, pour permettre l'aménagement d'un salon octogonal.
L'intérieur du château est décoré de sculptures, de peintures murales, de tentures et de tapisseries dont une suite de 112 pièces, représentant l'histoire de la destruction de Troie.
Il fait probablement construire le boulevard ou barbacane devant l'entrée du château pour renforcer l'entrée du château.
Ce boulevard se compose de 2 tours reliées au château par des hauts murs, et est défendu par son propre système de fossés d'eau vive et par la rivière au sud-ouest.
L'entrée à cette entrée fortifiée s'effectue par deux petits ponts-levis latéraux à l'est et à l'ouest.
Fabrication de statuts en bronze
À la demande de François Ier, Primatice se rend à Rome et y réalise des copies en plâtre de sculptures en marbre à sujet mythologique.
Un atelier de fonderie est installé au château de Fontainebleau, cour du Cheval blanc.
Entre 1541 et 1543, l'atelier permet de mener à bien la fonte de statuts en bronzes à partir de ces copies, sous la direction de Vignole.
Ils orneront, lors de sa construction, la façade de l'aile de la Belle Cheminée.
On peut encore voir 5 originaux installés depuis 1967 dans la Galerie des Cerfs :
Bataille de Steinkerque
Mort de Louis-Christophe Gigault
Après la prise de Namur par les Français, ceux-ci établissent une forte position défensive.
Le 2 août 1692, François-Henri de Montmorency-Bouteville, commandant de l'armée des Flandres, apprend par un espion que les Coalisés feront grand fourrage le lendemain, sur la droite française, et s'attend donc à une belle journée calme.
Pourtant, le Comte de Tracy découvre que l'ennemi se livre à de considérables mouvements de troupes et avertit son supérieur.
Guillaume III d'Orange-Nassau commandant en chef des alliés de la Ligue d'Augsbourg (majoritairement des anglo-hollandais) décident de lancer une attaque surprise à l'aube du 3 août 1692.
Le 3 août 1692 au matin, l'attaque de l'avant-garde alliée surprend complètement les Français mais leur armée principale perd beaucoup de temps durant sa marche. Les Français ont le temps d'organiser une ligne de défense efficace quand débute l'attaque principale, aux alentours de midi.
Les premières lignes françaises perdent du terrain mais une extrême confusion règne dans l'armée alliée avec notamment la cavalerie hollandaise qui gêne la progression de l'infanterie anglaise.
Pris de court, François-Henri de Montmorency-Bouteville ordonne à ses brigades de se ranger en ligne dès que possible, et masse son infanterie en un pâté de 5 rangs.
La cavalerie est déployée derrière l'infanterie, et sur les ailes afin de couvrir les flancs.
François-Henri de Montmorency-Bouteville donne l'ordre de contre-attaquer et, après de rudes combats, les alliés sont repoussés.
À 9 heures, l'ennemi débouche entre Rebecq et le Petit-Enghien, au nord de Steinkerque.
Steinkerque est aujourd'hui devenue Steenkerque en Belgique wallonne.
Mais le terrain très accidenté entrave leur avance.
Il faudra une heure pour que les coalisés soient au contact, ce qui ôte quelque peu l'effet de surprise.
Les Coalisés portent leurs coups sur l'aile droite des troupes françaises, mais toute cohésion tactique est illusoire en un lieu si peu commode.
Par fraction séparée, toutes les lignes françaises prendront part à l'action.
Par ailleurs, au cours de l'engagement, les piquiers abandonnent leurs armes obsolètes pour ramasser les fusils de l'ennemi.
Enfin, Louis François de Boufflers arrive d'Enghien à marche forcée avec ses dragons, il charge la cavalerie ennemie.
Voyant que les pertes subies par son infanterie sont sévères et que la bataille est en train de lui échapper, Guillaume III d'Orange-Nassau donne l'ordre de la retraite.
Il a perdu 10 000 soldats et 9 drapeaux qui iront décorer la nef de Notre-Dame, et 10 canons.
Les Français, ayant également souffert de lourdes pertes, ne sont pas en état de poursuivre leurs adversaires.
François-Louis de Bourbon-Conti y a 2 chevaux tués sous lui.
Un coup de feu casse le bras d'Yves de Tourzel d'Alègre.
Charles-Eugène de Lévis s'illustre lors de cette bataille.
Louis d'Aubusson participe à cette bataille.
Louis-Christophe Gigault meurt lors de cette bataille.
Jean-Jules-Armand Colbert participe à ce combat où il est blessé.
César III Auguste de Choiseul commande la Maison du roi lors de cette bataille.
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord Pied-bot
Selon la version donnée par ses mémoires, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord serait tombé d'une commode en 1758, d'où son pied-bot.
Cette infirmité lui vaut :
François Jacques de Talleyrand-Périgord l'aîné des fils est mort en 1757.
Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord, son frère cadet, prendra sa place
Selon Franz Blei, dans ses mémoires, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord évoque ses parents avec une surprenante antipathie.
Cet accident a influé sur tout le reste de ma vie. C'est lui qui, ayant persuadé à mes parents que je ne pouvais être militaire, ou du moins l'être sans désavantage, les a portés à me diriger vers une autre profession.
Cela leur parut plus favorable à l'avancement de la famille.
Une partie des biographes, comme Jean Orieux, donnent raison à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, qui laisse entendre que ses parents ne l'aimaent pas, ne tolérant pas qu'il soit simultanément pied bot et Talleyrand.
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