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Événements contenant la ou les locutions cherchées



16 événements affichés, le premier en 540 - le dernier en 782



Naissance de Colomban

Colomban naît à Nobber ou à Navan dans le comté de Meath dans la province d'Aileach au nord-ouest de l'Irlande en 540, issu d'une riche famille.

Sa mère voit pour lui un bel avenir mais, très vite Colomban rejette les plaisirs du monde pour devenir étudiant de Semell à Cluain Inis dans le comté de Donegal.



Colomban Moine

Fondation du cloître de Durrow et de l'abbaye de Kells

Vers 560, Colomban devient moine, sous la direction de Comgall, au monastère de Bangor près de Belfast.

Colomban remplit plusieurs fonctions pendant plus de 2 décennies.

Toujours en Irlande, Colomban fonde le cloître de Durrow et l'abbaye de Kells.



Voyage de Colomban

Dans la tradition des moines voyageurs irlandais, Colomban décide de s'exiler définitivement vers 580.

Il part vers l'Europe avec 12 compagnons : Gall, Autierne, Cominin, Eunoch, Eogain, Potentin, Colomban le jeune, Desle, Luan, Aide, Léobard, Caldwald.

Ils traversent la mer d'Irlande sur leur curragh, bateau souple fait de lattes enveloppées de cuir.

Puis ils longent les côtes de la Cornouailles anglaise et font étape près de Tintagel.

Les deux villages de Saint-Colomb-Major et Saint-Colomb-Minor témoignent de ce passage.

Selon la tradition, ils débarquent sur la plage du Guesclin à Saint-Coulomb près de Saint-Malo en Bretagne.

Une croix en marquerait le souvenir et un lieu-dit portant le nom d'ermitage serait une trace que le groupe a séjourné en ce village.

Ensuite, ils se dirigent vers Reims en passant par Rouen et Noyon.

Colomban souhaite rencontrer Childebert II, le roi d'Austrasie pour solliciter un lieu de séjour.

Il obtient le droit de s'installer dans ce royaume.

Le groupe repart alors vers Châlons-en-Champagne, Langres, à la recherche d'un endroit propice à leur installation.



Installation de Colomban à Annegray

En 587, Colomban et ses compagnons arrivent dans les Vosges et se fixent sur le site d'Annegray au pied de la montagne Saint-Martin, sur la commune de La Voivre en Haute-Saône.

Les moines entreprennent le défrichement des bois, la construction de bâtisses de chaumes.

Ils accueillent les malades et commencent la formation de nouveaux moines.

Colomban effectue une première retraite dans une grotte de la montagne.


Colomban de Luxeuil Peinture murale de la cathédrale de Brugnato

Fondation du monastère de Luxeuil

Devant le succès des vocations, en 590, Colomban décide de créer un nouveau monastère à et Fontaine-lès-Luxeuil, lieu plus accessible et pourvu de sources aux vertus thermales.

Lui et ses moines y pratiquent une vie contemplative équilibrée par un fort travail manuel défrichant, cultivant et bâtissant.

Ils se consacrent à l'éducation, aux œuvres charitables.

La vie de Colomban est bercée de surnaturel, il guérit malades et blessés, ce qui attire de nombreux suppliants avec leurs offrandes.

La communauté vie à l'abri du besoin mais dans l'observance stricte des règles écrites par Colomban.

Ils répandent le christianisme au pied des Vosges.



Construction de l'abbaye de Baume-les-Messieurs

Colomban et ses compagnons construisent l'abbaye de Baume-les-Messieurs.



Concile de Chalon

En 603, le concile de Chalon se réunit pour statuer sur la question du calcul de la date de Pâques qui est fixée différemment par l'Église romaine et les Irlandais.

Colomban s'oppose aux évêques mérovingiens, ne cède pas, en appelle au pape, Grégoire Ier.



Rencontre de Colomban avec Brunehilde

À Boucheresse (Trévilly), en 607, Colomban rencontre Brunehilde, veuve de Sigebert Ier, grand-mère de Thierry II de Francie.

Thierry II de Francie n'a pas d'épouse et ses enfants sont issus de plusieurs concubines.

Brunehaut lui montre les enfants de Thierry II de Francie : ce sont les fils du roi.

Confirme-les de ta bénédiction.

Il lui réplique : jamais ils ne porteront le sceptre royal, car ils sont issus des lupanars.



Exil de Colomban

En 608, Colomban se présente à la cour de Thierry II de Francie qui a fixé la capitale de son royaume à Autun.

Brunehilde profite du conflit de Colomban avec l'Église franque pour lui ordonner de partir avec ses disciples irlandais et armoricains.

Ils partent de Luxeuil.

Colomban partit, ses successeurs Eustache (608-629) et Valbert s'entendent avec la royauté mérovingienne.

Colomban et ses disciples passent par Besançon, Autun, Auxerre, pour atteindre la Loire à Nevers.

Ils continuent en bateau vers Orléans, Tours puis Nantes où ils embarquent sur un navire en partance vers l'Irlande.

Mais après un échouage, ils se retrouvent sur la côte Sud de Bretagne.

Colomban décide de rester sur le continent et d'aller voir le roi de Neustrie.

Lui et ses compagnons remontent vers le Nord en longeant l'Armorique où règne le jeune roi breton Judicaël.

Colomban le connaît par l'intermédiaire de son conseiller Saint-Malo qui a séjourné à Luxeuil.

Ils poursuivent leur route par Rouen, puis Soissons.

Colomban est très bien accueilli par Clotaire II qui lui accorde son amitié et l'invite à s'installer près de lui.

Colomban préfère poursuivre son périple vers les peuples germaniques.

Le groupe passe par Meaux, La Ferté-sous-Jouarre, puis Metz, capitale du roi Théodebert II d'Austrasie.

Le roi lui propose aussi de s'installer sur son domaine.



Installation de Colomban à Bregenz

Construction du monastère de Bregenz

Fondation du monastère de Saint-Gall

Fondation du monastère de Disentis

Après la bataille de Tolbiac, Colomban doit quitter l'Austrasie.

Il poursuit sa route avec la barque qui est mise à sa disposition.

Le bateau traverse Mayence puis remonte le Rhin jusqu'à Bâle puis Waldshut.

En suivant l'Aar et le lac de Zurich, Colomban et ses compagnons arrivent à Tuggen.

Ils repartent pour aller s'installer à Bregenz, sur la rive sud du lac de Constance, sous la protection de Clotaire II.

Ils construisent un nouveau monastère.

Colomban s'isole à nouveau en montagne.

À nouveau menacé par la haine de Brunehilde, Colomban préfère quitter Bregenz et passer les Alpes.

Le groupe des moines irlandais a vieilli.

La maladie atteint Gall qui s'arrête en route et fonde le monastère de Saint-Gall qui porte son nom.

À Coire, le moine Sigisbert se sépare du groupe et serait parti fonder un monastère à Disentis.



Installation de Colomban à Bobbio

Construction du monastère de Bobbio

Colomban atteint le col du Septimer et redescend vers le lac de Côme et la plaine du Pô.

Il sollicite près d'Agilulf, Roi de Lombardie, l'octroi d'une terre.

Il obtient la protection du roi et surtout de la reine Théodelinde de Bavière.

Après quelque temps à Milan, Colomban part s'installer dans la vallée de Bobbio en Émilie-Romagne en 614.

Lui et ses moines construisent, de nouveau, un monastère autour d'une vieille chapelle.

La communauté de Bobbio prend son rythme.

Colomban se retire dans un ermitage sur les hauteurs de Coli.



Mort de Colomban

Colomban meurt au monastère de Bobbio le 21 novembre 615, le jour de la présentation de Marie au Temple.

Après les troubles apportés par les invasions germaniques, son œuvre évangélique en Europe occidentale est capitale pour la conversion des populations germaniques, et la rechristianisassions des campagnes.

Colomban est formé dans le contexte particulier du christianisme celtique, coupé de l'Église romaine.

La règle de saint Colomban met l'accent sur l'ascèse, le jeûne et autres mortifications.

Ce messager de Dieu fascine encore ceux qui voient en lui un vecteur pour la promotion d'une Europe unie, aujourd'hui porteuse d'espoirs de paix et de fraternité entre les peuples.



Mort de Clotaire II

Mort de Brodulf

Dagobert Ier de France Roi de Neustrie et de Bourgogne

Anségisel de Metz Maire du palais d'Austrasie

Clotaire II meurt le 18 octobre 629.

Il est inhumé à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

Clotaire II, Roi à 4 mois, eut trop longtemps besoin des grands de l'État pour qu'il lui soit possible de gouverner contre leurs passions.

Leurs passions décidèrent le supplice de la reine Brunehaut, leurs conseils, décidèrent de la ruine de la famille royale d'Austrasie.

Ces seigneurs, en consentant à réunir tous les royaumes sous la domination de Clotaire II, y mirent pour condition qu'ils conserveraient leurs lois, leurs privilèges, leurs frontières en un mot, que Clotaire II serait leur roi, mais qu'ils auraient à vie un vice-roi ou maire du palais, de leur choix.

Clotaire II fut obligé de condescendre à leurs volontés.

La facilité avec laquelle les Français consentirent à borner à l'Aquitaine la part du jeune Caribert est due à la puissance des maires du palais, dans chaque royaume.

Il leur est avantageux de n'avoir qu'un roi dont l'éloignement favorise leurs projets.

Dagobert Ier de France hérite du royaume de Neustrie et de Bourgogne.

Marseille fait partie des États de Dagobert.

Dagobert Ier de France écarte Pépin Ier de Landen du pouvoir en 629.

Ses ministres sont :

Arnould de Metz se retire et entre dans les ordres, malgré la détermination de Dagobert Ier de France qui menace de faire tuer ses fils pour le forcer à rester à son poste.

Les menaces de Dagobert ont plus probablement pour objet de faire partir Arnould de Metz de ses charges, afin d'éloigner des deux principaux chefs de l'aristocratie austrasienne.

Arnould de Metz rejoint son ami Romary, fondateur du monastère de Remiremont (Romaryci Mons) selon la règle de saint Colomban.

Anségisel de Metz, son fils, devient Maire du palais d'Austrasie de 629 à 639.



Fondation du monastère de Saint Benoît sur Loire

Entre 630 et 650, quelques moines s'établissent sur la rive nord de la Loire, à 30 km en amont d'Orléans, sur une petite butte proche du village de Fleury, et y construisent une église dédiée à Notre Dame, tandis qu'une seconde colonie de moines s'installe à une centaine de mètres plus loin, autour d'une église Saint-Pierre.

Ces communautés vivent sous la règle de Colomban.

Les deux communautés ne tardent pas à fusionner et le monastère est désormais connu sous le nom de Saint-Pierre de Fleury.



Benoît d'Aniane Moine

En 774, à la suite d'un évènement dramatique en voulant sauver son frère d'une noyade, Benoît d'Aniane fait profession monastique à l'abbaye de Saint-Seine près de Dijon, préférant la bure à la cotte de mailles.

Benoît d'Aniane y fait preuve d'un ascétisme rigoureux et étudie les nombreuses règles en usage règle de saint Pacôme et de saint Basile mais aussi la règle de Colomban.

Benoît d'Aniane devint le cellérier de l'abbaye.


Saint Benoit de Nursie avec le livre de la règle et Saint Benoit d'Aniane avec le modèle du monastère d'Aniane - église de Saint-Guilhem-le-Désert

Fondation l'abbaye d'Aniane

Rédaction de la règle de Saint-Benoît

Prévoyant de faire perpétuer le souvenir de Liutgarde d'Alémanie, Charlemagne fait construire le monastère d'Aniane, en 782.

Benoît d'Aniane mène alors une vie d'anachorète, et il fonde avec des disciples, en 782, sur les bords du fleuve Hérault l'abbaye d'Aniane. Il choisit comme modèle le cénobitisme.

Aniane connait grâce à son abbé, un succès et un essor considérable. Il obtient de Charlemagne des lettres d'immunités et la reconnaissance de la liberté d'élection de l'abbé.

Le développement est toutefois freiné par la rigueur exigée.

Benoît d'Aniane se tourne alors vers la règle de Saint Benoît de Nursie, qu'il veut faire appliquer au sens strict.

Benoît d'Aniane modifie et complète cette règle avec celle de Colomban.

Benoît d'Aniane rédige la Concorde des règles, s'appuyant sur ses commentaires de la règle de saint Benoît de Nursie.

Plus de 300 moines formés dans ce monastère s'éparpillent dans tout l'empire pour répandre la règle bénédictine, réformer les anciennes abbayes et en fonder de nouvelles.


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