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Événements contenant la ou les locutions cherchées



14 événements affichés, le premier en 1707 - le dernier en 1778



Naissance de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain naît au château de Vertamboz dans le Jura le 15 avril 1707.

Après des études chez les jésuites, Claude-Louis-Robert de Saint-Germain envisage d'abord de devenir prêtre, puis achète un brevet de sous-lieutenant.



Mariage de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain avec Ermgard Marguerite de la Osten

Après des études chez les jésuites, Claude-Louis-Robert de Saint-Germain envisage d'abord de devenir prêtre, puis achete un brevet de sous-lieutenant.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain épouse le 1er octobre 1736 Ermgard Marguerite de la Osten.



Exil de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain doit quitter la France, selon des rumeurs, à la suite d'un duel.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain s'engage successivement dans :

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain fait preuve de tant de bravoure sur le champ de bataille qu'il est promu jusqu'au grade de maréchal de camp.



Retour de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain en France

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain rentre alors en France et se distingue dans la guerre de Sept Ans.

Mais alors que Claude-Louis-Robert de Saint-Germain fait preuve de plus de capacité que les autres commandants de l'armée et qu'il est admiré par les soldats, Claude-Louis-Robert de Saint-Germain est victime d'intrigues, de jalousies, de critiques hostiles.



Claude-Louis-Robert de Saint-Germain dénonciation des vices du système militaire français

En 1758, grâce à son expérience des armées étrangères, Claude-Louis-Robert de Saint-Germain dénonce dans des mémoires les vices du système militaire français.


Camp de l'Armée du Roi à Corbach et celui des ennemis à Saxenhausen

Bataille de Korbach

La ville de Corbach est située sur les hauteurs de Corbach, qui s'élèvent à quelque 400 mètres au-dessus de la plaine et s'étendent à environ 2 kilomètres à l'est de la ville dans le bois de Berndorf.

La ville elle-même est le carrefour de plusieurs routes.

De nombreuses et importantes forces des 2 camps se concentrent dans la région.

Le gros des troupes françaises, aux ordres de Victor-François de Broglie, sont à Frankenberg, à environ 30 kilomètres au sud.

La force principale des armées coalisées de Brunswick, de Hesse-Cassel, de la Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel et du royaume de Grande-Bretagne, commandée par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, est à Sachsenhausen 10 kilomètres à l'est.

Le 4 juillet 1760, Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, stationné à Dortmund avec l'armée du Bas-Rhin, de marcher vers Corbach pour faire sa jonction avec l'armée principale française.

Le 8 juillet 1760, informé des manœuvres de Victor-François de Broglie, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg détache le Prince Héréditaire de Brunswick avec l'avant-garde, une force mixte composée principalement de Britanniques, Hanovriens et d'Hessois, avec l'intention d'occuper les hauteurs de Corbach et empêcher la jonction des deux armées françaises.

Plus tard, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg les suit avec le reste de l'armée, laissant le commandement à Lord Granby à Sachsenhausen.

Corbach est pris le 9 juillet 1760 par Nicolas de Luckner, le commandant de la cavalerie légère hanovrienne.

Le même jour, le général Clausen marche sur Corbach afin d'observer les mouvements des Alliés et y trouve le corps de Nicolas de Luckner.

Victor-François de Broglie ordonne de le déloger et envoie le comte de Rooth avec une brigade d'infanterie et le marquis de Poyanne avec les carabiniers du Comte de Provence pour soutenir Clausen.

Cependant, les Français ne peuvent préparer une attaque avant la tombée de la nuit.

Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain d'accélérer sa marche.

La brigade Clausen prend position au bois gauche de Corbach et Victor-François de Broglie arrive lui-même à la tête de 6 brigades.

Le Prince Héréditaire, réuni au corps de Kielmansegg, arrive sur les hauteurs de Corbach vers 9 heures du matin, tandis que l'armée principale était encore au défilé de Sachsenhausen, à 8 kilomètres en arrière.

Croyant qu'il faisait face seulement au corps de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, il résout d'attaquer immédiatement sans attendre le gros de l'armée.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain déploie 4 bataillons d'infanterie dans la ville.

Le reste de son corps, infanterie, cavalerie et artillerie, est déployé sur les hauteurs de Corbach s'étendant à l'est et au nord jusqu'au bois de Berndorf où il a déployé quelques troupes légères.

Le 10 juillet 1760, la bataille commence à 9 heures avec des escarmouches entre la cavalerie légère des 2 camps.

Le Prince Héréditaire déploie son corps en ligne de bataille et attaque immédiatement.

Toutefois, le déploiement des Français l'aurait obligé à laisser sa gauche exposée à l'arrivée des renforts français envoyés depuis Frankenberg.

Une très violente canonnade et un feu intense d'infanterie durent toute la journée.

La lutte devient particulièrement intense au centre du front sur la colline entre Corbach et le bois de Berndorf, mais les Français maintiennent fermement leur position.

Pendant ce temps ils sont renforcés par les brigades Royal-Suédois et Castella.

Les brigades Navarre et du Roi qui se déploient sur l'aile droite, avec Auvergne et Orléans en réserve.

Une batterie de 24 canons s'établit vis-à-vis de la batterie alliée.

Après ces dispositions, les Français prennent l'offensive.

La brigade Navarre se distingue par la capture d'une batterie alliée à la baïonnette.

Selon un rapport officiel de Lord Granby au maréchal Ligonier, l'arrivée des troupes françaises sur l'arrière-garde alliée convainc le Prince de la nécessité d'une retraite.

La retraite alliée commence vers 15 heures dans le désordre.

Beaucoup de confusion règne dans l'infanterie et la cavalerie allemande.

Les Français redoublent leurs tirs d'artillerie et chargent avec l'ensemble de leur cavalerie.

Le Prince Héréditaire est obligé de charger à la tête de 2 régiments de dragons britanniques : 1st King's Dragoon Guards et 2d Queen's Dragoon Guards, pour couvrir la retraite, sans pour autant pouvoir empêcher la perte de l'artillerie du flanc droit avec 18 pièces de canon.

Les Alliés perdent :

Le Prince Héréditaire est légèrement blessé à l'épaule.

Les Français perdent environ 750 hommes.

Les régiments Royal-Suédois et du Roi souffrent plus qu'aucun autre.

François-Louis-Antoine de Bourbon Busset participe à cette bataille.

Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné, brigadier, participe aux combats à la tête du régiment de Champagne.

Louis-Philippe de Durfort, colonel du régiment de Chartres, participe à cette bataille

Louis-Henri-Gabriel de Conflans d'Armentières, mestre de camp au régiment d'Orléans cavalerie sous les ordres de son père Louis de Conflans d'Armentières, participe à cette bataille

Alexandre Séraphin Joseph Magnus, comte de Sparre, colonel au régiment d'Anhalt, participe à cette bataille

François-Henri de Franquetot participe à cette bataille.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux participe à cette bataille.



Démission de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain démissionne en 1760.



Claude-Louis-Robert de Saint-Germain Maréchal de camp dans l'armée danoise

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain accepte le poste de maréchal de camp proposé par Frédéric V de Danemark et est chargé en 1762 de la réorganisation de l'armée danoise.



Retour de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain en France

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain retourne en France.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain achète un petit domaine en Alsace, près de Lauterbach et se consacre à l'agriculture et à la religion.

Une crise financière fait fondre les fonds qu'il a pu économiser pendant son service au Danemark et le fait dépendre de la bonne volonté du ministre français de la Guerre.



Claude-Louis-Robert de Saint-Germain Maréchal de France

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, Comte de Saint-Germain, est fait Maréchal de France en 1775 par Louis XVI.


Claude-Louis-Robert

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain Ministre de la Guerre

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain est alors présenté à la Cour par Anne Robert Jacques Turgot et Malesherbes.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain est nommé ministre de la Guerre par Louis XVI, le 25 octobre 1775.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain s'efforce de réduire le nombre des officiers et d'établir ordre et régularité dans le service.



Réformes de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain fait profondément évoluer le règlement d'exercice et de manœuvre avec le concours du colonel de Guibert en 1776.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain rappelle le général de Gribeauval en disgrâce pour réformer l'artillerie de campagne.



Démission Claude-Louis-Robert de Saint-Germain

Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey Secrétaire d'État de la Guerre

Grâce à l'influence de Marie-Jeanne de La Vrillière, épouse de Jean Frédéric Phélypeaux, Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey est nommé Directeur de la guerre.

Ce poste sans attribution spécifique est créé spécialement pour lui.

Les tentatives de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain pour introduire la discipline prussienne dans l'armée française rencontrent une telle opposition qu'il démissionne de son poste de secrétaire d'État à la Guerre le 23 septembre 1777.

Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey est nommé secrétaire d'État à la Guerre.

Il est généralement décrit comme un ministre incompétent et décrié, sans moralité et cupide, qui s'adonne plus à l'intrigue et au trafic pour faire avancer ses intérêts et celui de ses maîtresses qu'à la conduite de son ministère.



Mort de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain Comte de Saint-Germain

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain accepte une pension du roi de 40 000 livres.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain meurt dans son appartement de l'Arsenal à Paris le 15 janvier 1778.

Les idées et les méthodes de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, bien que très décriées au moment de leur introduction, seront reprises par la suite et exerceront une profonde influence sur l'armée formée par la Révolution.


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