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Événements contenant la ou les locutions cherchées



22 événements affichés, le premier en 1759 - le dernier en 1815



Naissance de Claude-Jacques Lecourbe

Le chanoine Rossignot dans sa communication de 1909 explique que la future Dame Courbe, après avoir dissimulé sa grossesse à Ruffey, vient faire ses couches à Besançon.

Claude-Jacques Lecourbe naît à Besançon le 22 février 1759, fils de Claude-Guillaume Courbe, un officier d'infanterie, et de Marie Valette.

Claude-Jacques Lecourbe est baptisé le 23 février 1759 comme enfant illégitime à l'église de la Madeleine sans mention du père.



Mariage de Claude-Jacques Lecourbe avec Marie Valette

Claude-Jacques Lecourbe épouse en 1761 Marie Valette.

Ils souhaitent la modification de l'état-civil de Claude-Guillaume Courbe, leur fils, qu'ils reconnaissent.

Ils demandent que :

Ils obtiennent satisfaction et sont désormais installés à Ruffey-sur-Seille.

Claude-Jacques Lecourbe passe son enfance à Ruffey-sur-Seille



Engagement de Claude-Jacques Lecourbe au régiment d'Aquitaine

Claude-Jacques Lecourbe suit des études au collège de Poligny et de Lons-le-Saunier.

Laissant ses études incomplètes, Claude-Jacques Lecourbe pour s'engager dans le régiment d'Aquitaine, où il sert pendant 8 ans comme fusilier.


Claude-Jacques Lecourbe en uniforme des volontaires du Haut-Jura - peinture du XIXe siècle

Claude-Jacques Lecourbe Chef du 7e bataillon de volontaires du Jura

Caporal, Claude-Jacques Lecourbe est congédié à la veille de la Révolution française.

Claude-Jacques Lecourbe rentre au sein de sa famille au commencement de la Révolution,

Claude-Jacques Lecourbe est appelé auprès du commandant de la garde nationale de Ruffey-sur-Seille dans le Jura en 1789.

Claude-Jacques Lecourbe devient chef du 7e bataillon de volontaires du Jura.



Claude-Jacques Lecourbe Chef de brigade

Claude-Jacques Lecourbe se distingue aux armées du Haut-Rhin et du Nord, obtient le grade de chef de brigade le 20 mai 1794.


Bataille de Fleurus

Septième siège de Charleroi

Batailles de Fleurus

En 1794, le général Charbonnier met le siège devant Charleroi mais est repoussé.

En 1794, Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen participe au siège de Charleroi.

Claude-Jacques Lecourbe est promu général de brigade le 12 juin 1794.

Claude-Jacques Lecourbe soutient avec 3 bataillons, pendant 7 heures, l'attaque d'une colonne ennemie forte de 5 000 hommes.

Maurice Étienne Gérard passe la Sambre le 12 juin 1794.

La première bataille de Fleurus du 16 juin 1794 oppose les Français commandé par Jean-Baptiste Jourdan aux Autrichiens commandés par Frédéric Josias de Saxe-Cobourg.

Jean-Baptiste Kléber a la charge de l'aile gauche.

Maurice Étienne Gérard se bat à Fleurus le 16 juin 1794

Le centre et la droite française sont en difficulté.

Les actions de Jean-Baptiste Kléber permettent dans un premier temps de repousser et de défaire la colonne de Wartensleben, trop tard cependant.

Jean-Baptiste Kléber est chargé de couvrir la retraite ce qui permet à l'armée française de repasser la Sambre en bon ordre.

Le 20 juin 1794, l'armée française reprend l'offensive. Elle est forte de 89 592 hommes, moins les 8 625 hommes de la division Muller.

Elle est déployée en arc de cercle autour de Charleroi et appuyées à ses deux extrémités sur la Sambre.

L'Aile droite est commandée par François Séverin Marceau-Desgraviers et est composée:

Cette aile a :

Les avant-gardes occupent Wanfercée-Baulet et Velaine.

Le centre de l'armée est composé:

Le centre a :

L'Aile gauche est composée :

La gauche a en réserve la Brigade Daurier forte de 5 904 hommes, positionnée à Fontaine-l'Évêque, Leernes et Wespe.

Sylvain Charles de Valée participe à ce combat.

Les coalisés (Royaume-Uni, Autriche, Hanovre), commandés par Frédéric-Josias de Saxe-Cobourg, ont pour objectif de lever le siège de Charleroi.

Ils ignorent que la ville a accepté une reddition secrète la veille.

Jean-Baptiste Jourdan parvient à prendre Charleroi après 6 jours d'un bombardement intensif.

Pendant la prise de Charleroi et la bataille de Fleurus qu'on a recours pour la première fois à l'observation aérienne, depuis Jumet (lieu-dit Belle-Vue), d'un champ de bataille depuis un aérostat.

Maurice Étienne Gérard participe à la prise de Charleroi le 25 juin 1794.

Organisés en 5 colonnes, les coalisés frappent simultanément les forces françaises à Fleurus le 8 messidor an II soit le 26 juin 1794.

Affecté à l'armée de Sambre-et-Meuse, Antoine Drouot participe à cette bataille.

La division Muller, n'est pas présente le jour de la bataille car envoyée en renfort au général Barthélemy Louis Joseph Schérer pour défendre la Sambre jusqu'à Maubeuge.

La gauche française du général Montaigu est forcée à la retraite à travers le bois de Monceau jusqu'à Marchienne, par le général Latour.

Jean-Baptiste Kléber envoie immédiatement une division en renfort.

Mais celle-ci, arrivant trop tard, se trouve obligée de battre en retraite.

Jean-Baptiste Kléber réagit alors en faisant placer des batteries sur des hauteurs pour soutenir Montaigu et envoie la division Jean-Baptiste Jules Bernadotte en diversion de manière à sauver Marchiennes, un poste important.

Maurice Étienne Gérard participe à ces combats le 26 juin 1794.

Étienne Radet se distingue lors de cette Bataille le 8 messidor an II soit le jeudi 26 juin 1794.

Devant cette réaction de la part des Républicains (et la retraite d'une autre des colonnes autrichiennes commandées par Guillaume V d'Orange-Nassau) les Autrichiens hésitent, ce dont profite immédiatement Jean-Baptiste Kléber en se mettant à la tête d'une colonne et en attaquant la gauche de la colonne Latour.

Enfin, Jean-Baptiste Kléber envoie la brigade Duhesme pour tourner les Autrichiens. Cette manœuvre réussit.

Morlot, au centre, se replie sur Gosselies, tandis que Jean Étienne Vachier doit abandonner Heppignies.

Mais Jean-Baptiste Jourdan amène des renforts et fait reprendre ce dernier village.

Johann Pierre de Beaulieu arrive avec une nouvelle colonne mais Jean-Baptiste Jourdan fait donner les réserves, et les Français, après les plus grands efforts, restent maîtres du village de Lambusart.

Ainsi partout le combat s'est rétabli : la fin du jour approche.

Johann Pierre de Beaulieu, apprenant, lui aussi, la prise de Charleroi, recule, et Frédéric-Josias de Saxe-Cobourg se décide à ordonner une retraite générale sur Bruxelles.

La bataille eut lieu toute la journée sous un soleil brûlant, et, par endroits, au milieu de véritables incendies, les moissons ayant pris feu.

L'armée française, à bout de forces et de munitions, ne poursuit pas.

Le lendemain, les coalisés abandonnent la Belgique et battent en retraite en Allemagne.

Les Autrichiens perdent définitivement le contrôle de cette région.



Claude-Jacques Lecourbe Général de division

Claude-Jacques Lecourbe nommé Général de division le 5 février 1799,



Bataille au col de Finstermünz

Henri-Jean de Bellegarde tient en échec le général Claude-Jacques Lecourbe le 20 mars 1799 au col de Finstermünz.


Les deuxième et troisième ponts du Diable en 2004 - Le reste d'un pilier du premier pont est visible devant le contrefort du pilier de droite du deuxième - photo Roland Zumbuehl

Combats au pont du Diable

En 1799, la région des gorges des Schöllenen où coule la Reuss.

dans le massif du Saint-Gothard sont le théâtre de combats entre les troupes napoléoniennes sous le commandement de Claude-Jacques Lecourbe et les troupes russes commandées par le général Alexandre Vassilievitch Souvorov.

Le pont du Diable est alors gravement endommagé et rendu impraticable.

À proximité du pont, le mémorial de Souvorov a été érigé en 1899 en souvenir de la bataille.


Deuxième bataille de Zurich - le 25 septembre 1799 - peinture de François Bouchot

Deuxième bataille de Zurich

Le 17 fructidor soit le 3 septembre 1799, André Masséna trouve un emplacement idéal pour réaliser le débarquement des troupes françaises sur la rive droite de la Limmat par l'intermédiaire du poste de Dietikon.

Le 25 septembre 1799, avant le jour, tous les préparatifs pour passer la Limmat sont achevés.

Le chef de brigade d'artillerie Dedon n'attend plus que les derniers ordres d'André Masséna pour commencer l'embarquement des troupes françaises.

Le chef d'escadron Foy commande l'artillerie de la division française du général Lorge.

Il dispose les différentes batteries françaises qui doivent protéger le débarquement sur la rive droite de la Limmat.

Foy garnit de canons le petit plateau qui borde le poste de Nieder-Urdorf.

Cette dernière batterie prend à revers l'aile gauche de l'armée russe.

Elle balaie également la plaine entre les deux bois.

Une fois que les troupes russes seront chassées de la presqu'île, cette batterie de Foy empêchera tout retour offensif de l'ennemi.

Foy place également de l'artillerie dans le repli inférieur de la Limmat.

L'effet recherché est de battre le camp ennemi, prendre la droite de l'armée russe en écharpe et faire un feu croisé de concert avec l'artillerie française placée sur le plateau de Nieder-Urdorf.

Dans l'intervalle de ces 2 emplacements principaux, Foy a disposé plusieurs pièces et notamment des obusiers.

Ces derniers se trouvant destinés à battre le bois en avant de la position des Russes.

En outre, ces obusiers français doivent empêcher les Russes de s'éclairer.

Enfin, vis-à-vis et au-dessous du village d'Oetwil, Foy a établi intelligemment une batterie de pièces de 12 sur une emmenée qui se trouvait près de la Limmat.

Cela a pour but de battre et d'intercepter la seule communication qui existait entre les camps russes de Würenlos et de Weiningen.

À 2 heures, toute l'artillerie française se trouve en place.

Les troupes françaises du général Lorge, soutenues par la brigade du général Ménard à leur droite, sont destinées à passer sur la rive droite de la Limmat par l'intermédiaire du poste de Diétikon.

La réserve de l'armée française se trouve sous le commandement du général Klein.

Elle se compose de grenadiers et d'un corps de cavalerie.

Elle est placée entre les postes de Dietikon et de Schlieren.

Klein a pour mission de tenir en échec les postes russes que le général Korsakov a installés sur la rive gauche de la Limmat.

La division française du général Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier doit, également, faire diversion et attirer l'attention des détachements russes qui se trouvent campés en avant de la Sihl.

Cette opération de diversion doit être réalisée par une attaque vigoureuse sur le poste de Wollishofen.

Pour finir, la brigade de gauche du général Mesnard se trouve destinée à faire, également, une attaque de diversion sur le village de Brugg.

À 4 heures du matin, le 3 vendémiaire soit le 25 septembre 1799, les troupes françaises commencent à embarquer.

Disposés sur le rivage, les soldats sautent dans les barques qui devaient les transporter sur la rive droite de la Limmat.

On commence par remplir les bateaux les plus légers.

Cependant, certains d'entre eux sont rapidement surchargés.

Ils s'engravent et restent immobilisés quelque temps.

L'incident retarde quelque peu le déroulement de l'opération de débarquement.

Le bruit que les Français font pour remettre les barques à flot donne l'alarme aux postes russes qui font feu sur la Limmat.

Il est environ 5 heures du matin.

À ce moment-là, les soldats français commencent à témoigner de l'impatience.

On entend bientôt les cris de En avant ! En avant!

Le passage s'effectue avec tant de rapidité que 3 minutes après les premiers coups de fusil, il ne reste plus une seule barque sur la rive gauche de la Limmat.

Mis à la tête de 3 compagnies de carabiniers et d'un bataillon d'infanterie légère, le chef de bataillon Maransin aborde, le premier, la rive droite, bientôt suivi par les autres troupes de l'avant-garde du général Gazan.

Aussitôt débarqué, ce général marche à l'ennemi sous un feu meurtrier.

Les Russes s'avancent plusieurs fois pour rejeter les Français à la rivière.

Cependant, les batteries françaises du commandant Foy entretiennent un feu si vif que toutes les contre-attaques des Russes sont repoussées.

Le débarquement peut continuer sans problème.

Les bateaux retournent sur la rive opposée pour un second voyage, tandis que sans attendre les tambours battent vigoureusement la charge.

De crainte de tirer sur les soldats français, André Masséna ordonne à Foy de cesser le feu et fait accélérer le débarquement dont le succès est pratiquement assuré.

Dès lors que les Français sont assez forts sur l'autre rive, le chef de brigade Dedon commence la construction d'un pont pour permettre le passage de l'artillerie et de la cavalerie.

Pendant que l'on s'occupe de ces travaux, les troupes françaises du général Gazan, postées alors sur la rive droite de la Limmat, se forment en colonne dans le bouquet d'arbre et s'avancent pour attaquer les Russes.

Ceux-ci n'attendent pas le choc et se retirent presque aussitôt.

Mais le mouvement de retraite n'est qu'une manœuvre du général russe.

En effet, en continuant d'avancer, les Français trouvent bientôt toutes les troupes russes du camp de Weiningen rangées en bataille.

Une fusillade vive et meurtrière s'engage alors.

Les Russes ont l'avantage de la position et sont soutenus par 7 pièces d'artillerie, mais les Français reçoivent assez vite de nombreux renforts des troupes continuant à débarquer.

Les troupes françaises de Gazan, la 10e demi-brigade légère et la 37e demi-brigade, chargent à la baïonnette.

Les Russes sont bientôt obligés de se retirer avec des pertes énormes.

Ce premier succès rend les Français maîtres du plateau boisé et du camp de Weiningen.

Pendant ce temps, au prix de peines importantes, la construction du pont avance rapidement.

André Masséna dirige lui-même les travaux.

À 8 heures, le pont est praticable.

Pas moins de 8 000 soldats français se trouvent déjà sur la rive droite de la Limmat.

À 9 heures, l'artillerie légère, la cavalerie, et le reste de l'infanterie débarquent sur la rive droite de la Limmat et occupent bientôt le plateau de Fahr.

Deux bataillons s'avancent sur le poste d'Otweil et y prennent position afin de tenir en échec les troupes russes du camp de Wirenlos.

Tandis que les troupes françaises du général Lorge, soutenues par la brigade du général Mesnard à l'aile droite, manœuvrent ainsi, les autres divisions s'acquittent glorieusement des opérations dont elles ont été chargées.

Dès le point du jour, avec toutes les batteries installées près de Baden, sur les rives de l'Aar, le général Mesnard a maintenu un feu nourri sur les batteries russes.

En même temps, il fait avancer les bateaux restés sur l'Aar et place sa brigade sur un seul rang, feignant ainsi de tenter le passage sur l'Aar.

Le stratagème fonctionne à merveille puisque l'aile gauche de l'armée russe passe la journée à l'attendre dans la plaine qui borde les postes de Freudenau et de Würenlingen.

Sous le feu de la mitraille, quelques barques sont transportées à bras, des eaux de l'Aar dans celles de la Limmat et Mesnard parvient à faire traverser un détachement de troupes légères sur la rive droite de la Limmat.

Par l'intermédiaire du poste de Vogelsang, il parvient à se rendre maître du cours de la Limmat.

De son côté, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier réalise une attaque assez vigoureuse contre le village de Wollishofen.

Les Russes y résistent d'ailleurs assez longtemps, laissant le temps à 6 bataillons russes d'arriver en renfort.

Cependant, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier reçoit, à son tour, le renfort d'un bataillon de la réserve des grenadiers du général Humbert.

Les Français effectuent une charge qui permet de repousser les Russes qui fuient vers la ville de Zurich.

À 8 heures, les troupes du général Lorge n'ont plus d'ennemis devant elles.

Cela s'explique par le fait que les Russes ont été forcés d'évacuer le camp de Weiningen et se sont retirés, par les deux rives de la Limmat, vers la ville de Zurich.

À 10 heures, des troupes russes se présentèent en bataille dans la plaine de la Sihl, en avant de Zurich.

Cette colonne se trouve dès lors sous la protection de l'artillerie des ouvrages de Zurich.

Se trouvant exposée au feu d'une grande partie de l'artillerie française, cette colonne russe éprouve bientôt une perte considérable en tués ou blessés.

Après s'être formées sur le plateau de Fahr, les troupes françaises attaquent et emportent le village de Hongg, ainsi que les batteries qui s'y trouvent, malgré une résistance assez opiniâtre de la part des Russes.

Le général Korsakov, général en chef de l'armée russe, se voit bientôt pressé par plusieurs côtés à la fois.

Dès lors, Korsakov décide de réunir à lui une grande partie des troupes russes qu'il a à Zurich et sur la rive droite de la Limmat.

Avec toutes ces troupes, le général russe forme une forte colonne serrée en masse par bataillons.

Korsakov s'avance, bientôt, contre les troupes françaises qui débouchent du poste d'Hongg.

Cette colonne russe est forte de 15 000 hommes.

Plus nombreuse que les troupes françaises qu'elle a en face d'elle, elle parvient à remporter quelques succès.

André Masséna rappelle ses ailes sur son centre, afin d'opposer une plus forte résistance à la marche de la colonne russe.

André Masséna fait manœuvrer son artillerie légère sur les flancs de la colonne russe.

La grande colonne russe s'arrête et reste longtemps inébranlable aux charges impétueuses des Français.

Cependant, le feu de l'artillerie légère a creusé d'assez larges brèches dans la colonne russe.

André Masséna ordonne, dès lors, à ses soldats français, de pénétrer à la baïonnette dans les vides que les décharges meurtrières viennent de faire.

Les Français se jettent avec furie sur les Russes, achèvent de rompre leur masse, et couvre, en peu de temps, le champ de bataille de morts et de blessés.

Les Russes se mettent à fuir dans le plus grand désordre.

André Masséna les fait poursuivre par la cavalerie française du général Klein qui n'a pas encore donné et brûle de prendre part au succès de la journée.

La cavalerie française achève de disperser les bataillons russes et poursuit les débris de la redoutable colonne jusque dans les faubourgs de Zurich.

Après cette victoire signalée, les Français, quoique harassés de fatigue, ne prennent point de repos.

André Masséna donne, immédiatement, l'ordre d'occuper toutes les hauteurs qui séparent la Limmat de la vallée de la Glatt et pousse ses avant-postes sur les revers du Zürichberg.

Le soir même, André Masséna fait sommer Zurich d'ouvrir ses portes.

Cependant, le général Korsakov propose des conditions qui ne sont point acceptées par les Français.

Après avoir pris toutes ses dispositions pour continuer ses succès sur l'armée russe, André Masséna fait prendre à ses troupes victorieuses un repos devenu bien nécessaire après les fatigues de cette première journée.

Pendant la nuit du 25 au 26 septembre 1799, Korsakov fait abandonner les positions qui ont été occupées par ses troupes vers la jonction de l'Aar avec le Rhin.

Se croyant alors en mesure de reprendre l'offensive, le général Korsakov fait descendre, du Zürichberg, une forte colonne russe.

Son nouvel objectif est d'attaquer les avant-postes français qui se trouvent postés sur la route de Winterthur.

À ce moment même, André Masséna commence son mouvement pour attaquer son adversaire et presser la ville de Zurich par les deux côtés de la Limmat.

Les avant-postes français se replient, tout d'abord, sur les hauteurs qui se trouvent entre les postes d'Affholteren et de Hongg.

Bientôt soutenus par le gros des troupes du général Lorge, les Français se reportent en avant.

Dès lors, le combat s'engage vivement et le succès est longtemps indécis.

Les Russes font des efforts incroyables pour rester maîtres de la route de Winterthur.

Celle-ci est prise et reprise successivement par les 2 armées.

Finalement, par une dernière charge vigoureusement exécutée en colonne serrée, les Français culbutent entièrement les troupes russes et les mettent dans une déroute complète.

Les soldats russes subissent d'assez lourdes pertes en tués, blessés et prisonniers.

André Masséna s'occupa de l'attaque sur la ville de Zurich.

Le général Oudinot, qui s'est déjà emparé du faubourg de Baden, s'avance avec une colonne française vers la grande porte de la ville de Zurich.

Celle-ci est, bientôt, enfoncée à coups de canon.

Après avoir tué ou dispersé le détachement russe qui défend cette grande porte, le général Oudinot pénètre dans Zurich et chasse les troupes russes de toutes les rues de la ville.

Il était alors midi.

La prise de Zurich achève la ruine et la dispersion de l'armée russe.

Tous les magasins, les blessés russes, le grand parc d'artillerie et les femmes des officiers russes tombent au pouvoir des Français.

Tous les prisonniers français faits dans les dernières affaires sont également délivrés à cette occasion.

Les Russes n'ont pas eu le temps d'évacuer ces prisonniers français sur leurs arrières.

La caisse militaire russe a été prise et reprise plusieurs fois dans la journée et reste définitivement au pouvoir des Français.

La perte des Français se monta à 3 000 tués ou blessés.

Celle des Russes se monta à 7 000 tués et blessés, 6 000 prisonniers, 7 drapeaux et de nombreux canons pris.

Poursuivis vivement par les Français, les débris de l'armée russe se retirent d'abord sur Eglisau, et ensuite sur le poste de Schaffhausen.

Claude-Jacques Lecourbe facilite la victoire d'André Masséna à Zurich les 25 et 26 septembre 1799.



Bataille de Stockach

Du 27 avril au 2 mai 1800, l'armée française commandée par Jean-Victor Marie Moreau, forte d'environ 100 000 hommes traverse le Rhin pour se mettre en bataille entre le Danube et le lac de Constance.

En face d'elle se trouve l'armée autrichienne commandée par Paul Kray qui attend les Français à Engen.

Le 12 floréal de l'an VIII soit le 3 mai 1800, Tandis que Jean-Victor Marie Moreau est accroché à Engen, Claude-Jacques Lecourbe qui commande l'aile droite de Jean-Victor Marie Moreau, surprend l'aile gauche autrichienne commandée par Joseph-Marie de Lorraine-Brionne alors qu'il se hâte de rejoindre Paul Kray.

À 7 heures, Claude-Jacques Lecourbe manœuvre pour encercler la ville.

Les Autrichiens attendent les Français à la sortie des bois, mais une charge des dragons de la cavalerie d'Étienne Marie Antoine Champion de Nansouty les force à se replier sur la ville.

Les Français 2 fois plus nombreux rencontrent alors une vaillante résistance.

L'infanterie autrichienne, bien servie par une puissante artillerie, tient bon.

Les attaques répétées de Gabriel de Molitor sur le flanc gauche, permettent à Dominique-Joseph Vandamme de menacer la retraite des Autrichiens.

Devinant la manœuvre, ces derniers chargent alors que Joseph Hélie Désiré Perruquet de Montrichard saisit ce moment pour attaquer le centre, l'enfonce, entre dans la ville, la traverse et gagne les hauteurs.

Débordé de partout, Joseph-Marie de Lorraine-Brionne, coupé de l'armée de Paul Kray bat en retraite sur Moeskirch laissant 3 à 4 000 prisonniers, quelques canons, et d'importants magasins aux mains des Français.



Bataille de Höchstädt

La bataille de Höchstädt, également appelée bataille de Hochstett, a lieu le 19 juin 1800 sur la rive nord du Danube près de Höchstädt.

C'est une victoire de l'armée française commandée par Jean-Victor Marie Moreau opposée à l'armée autrichienne sous les ordres de Paul Kray.

Les Autrichiens sont contraints de se replier dans la forteresse d'Ulm, située à quelques kilomètres plus à l'ouest.

Claude-Jacques Lecourbe s'illustre encore brillamment lors de cette bataille.


Bataille de Hohenlinden - Henri-Frédéric Schopin - vers 1835

Bataille d'Ampfing

Bataille de Hohenlinden

Le cabinet de Vienne, jugeant que Paul Kray manque de pugnacité, le relève de son commandement et le remplace par l'archiduc Jean-Baptiste d'Autriche.

La guerre reprend dès la fin novembre 1800.

Jean-Baptiste d'Autriche concentre son armée austro-bavaroise devant Munich.

Jean-Baptiste d'Autriche bat les français à Ampfing, le 1er décembre 1800.

La bataille de Hohenlinden a lieu le 12 frimaire an IX soit le 3 décembre 1800 entre les troupes françaises et les forces autrichiennes et bavaroises.

L'armée française, commandée par Jean-Victor Marie Moreau, est composée :

Philippe Paul de Ségur participe à cette bataille.

Antoine Drouot prend part à cette bataille.

Les Autrichiens, commandés par Jean-Baptiste d'Autriche, avancent dans les bois séparés en 4 colonnes distinctes qui n'ont aucunes liaisons entre elles :

L'affrontement a lieu sur un sol gelé.

Il commence le 3 décembre 1800 à 8 heures quand Kolowrath s'attaque au centre français, fermement défendu par Michel Ney et Emmanuel de Grouchy.

Au même moment, Richepanse marche sur Saint-Christophe et surprend les troupes de Riesch.

Richepanse, engage le combat et lance l'une de ses brigades à travers bois pour prendre l'ennemi à revers.

Parvenu à Mattenboet, Richepanse, soutenu par les unités de Charles-Mathieu-Isidore Decaen, laisse une de ses demi-brigades face à l'arrière-garde autrichienne et engage le reste de ses moyens sur les arrières de l'ennemi dans le défilé de Mattenboet.

Étant pris à revers, les Autrichiens accusent un certain flottement.

Au même moment, Jean-Victor Marie Moreau ordonne à Emmanuel de Grouchy et Michel Ney d'aller de l'avant dans le but d'aborder l'ennemi de front et de flanc.

Les troupes de Kolowrath se retrouvent débordées et doivent se disperser dans les bois.

Pendant ce temps, les divisions Grenier, Bastoul et Legrand, attaquées par Kienmayer et Bailloud-Latour, lâchent pied quelque temps.

Mais la situation se rétablit et, appuyées par Ney, les 3 divisions repartent à l'attaque et repoussent l'adversaire qui s'enfuit vers l'Isen dans le plus grand désordre.

Une manœuvre hardie sauve le corps d'armée de Charles-Philippe de Schwarzenberg de la capture.

Après Hohenlinden, Claude-Jacques Lecourbe mène une poursuite efficace jusqu'à la capitulation autrichienne.

La conduite de Jean Pierre François Bonet à la bataille de Hohenlinden, attire sur lui l'attention de Napoléon Ier.


Grâce accordée par Napoléon Bonaparte à Idalie Jeanne Lina de Neukirchen de Nyvenheim pour Armand Jules Marie Héraclius de Polignac son époux Exposition du cadavre de Pichegru dans la salle des pas perdus - Gravure parue dans Les Prisons de l'Europe de Jules Édouard Alboise du Pujol et Auguste Maquet en 1845

Procès de Charles Pichegru et de Georges Cadoudal

Jules Marie Héraclius de Polignac Condamné à mort

Mort de Jean-Charles Pichegru

Jean-Charles Pichegru débarque en Normandie en janvier 1804.

Jean-Charles Pichegru est livré par Le Blanc, un de ses anciens officiers.

Jean-Charles Pichegru est arrêté dans la nuit du 28 février 1804 et emprisonné au Temple à Paris.

Le matin du 6 avril 1804 on retrouve le corps de Jean-Charles Pichegru sans vie, une cravate noire serrée autour du cou en tourniquet à l'aide d'une cheville de bois.

La thèse officielle parle de suicide.

Transféré au greffe du tribunal, son corps est inhumé le même jour au cimetière des suppliciés, le cimetière Sainte-Catherine, situé près du cimetière de Clamart à Paris.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est impliqué dans la conspiration de Jean-Charles Pichegru et est à nouveau emprisonné et exilé.

Armand Jules Marie Héraclius de Polignac et Auguste Jules Armand Marie de Polignac, son frère, débarquent, secrètement en France.

Tous 2 sont compromis dans la conjuration de Jean-Charles Pichegru et de Georges Cadoudal.

Le procès pour conspiration de Charles Pichegru et de Georges Cadoudal est instruit.

Georges Cadoudal, Rivière, Lajolais et 16 complices sont condamnés à mort.

Armand Jules Marie Héraclius de Polignac est condamné à mort le 9 juin 1804.

Idalie Jeanne Lina de Neukirchen de Nyvenheim son épouse se jette aux pieds de Napoléon Ier qui commue la peine en une détention jusqu'à la paix, suivie de la déportation.

Armand Jules Marie Héraclius de Polignac et Auguste Jules Armand Marie de Polignac, son frère, sont enfermés :

Claude-Jacques Lecourbe est ami du général Jean-Victor Marie Moreau

Lors du procès, Claude-Jacques Lecourbe se déclare hautement pour Jean-Victor Marie Moreau.

Claude-Jacques Lecourbe s'attire ainsi la disgrâce de Napoléon Ier

Jean-Victor Marie Moreau est condamné à 2 ans de prison.

Napoléon Ier est furieux du verdict : Jean-Victor Marie Moreau est condamné comme un voleur de mouchoirs alors qu'une condamnation capitale lui aurait permis de le gracier Jean-Victor Marie Moreau.


Claude-Jacques Lecourbe

Exil de dans le Jura de Claude-Jacques Lecourbe

Claude-Jacques Lecourbe est destitué et exilé dans le Jura le 10 septembre 1805.



Construction d'un château à Ruffey-sur-Seille

Claude-Jacques Lecourbe fait construire entre 1810 et 1812 un château devenu la mairie-école du village.

Il y sera enterré.



Rappel Claude-Jacques Lecourbe

Le 15 avril 1814, quelques jours après l'abdication de Napoléon Ier, Charles X de France rappelle Claude-Jacques Lecourbe.



Claude-Jacques Lecourbe Inspecteur général d'infanterie dans la 6e division militaire de Besançon

Le 3 janvier 1815, Claude-Jacques Lecourbe redevient inspecteur général d'infanterie dans la 6e division militaire de Besançon.



Claude-Jacques Lecourbe Commandant du 8e corps basé dans le Jura

Toutefois, lors du retour de l'île d'Elbe, pendant les Cent-Jours, Claude-Jacques Lecourbe propose ses services à Napoléon Ier qui lui donne le commandement du 8e corps basé dans le Jura.

Napoléon Ier nomme Claude-Jacques Lecourbe pair à la Chambre impériale et comte de l'Empire le 2 juin 1815.

Claude-Jacques Lecourbe établit à Belfort son quartier général pendant les Cent-Jours.



Combat de Foussemagne

Combat de Bourogne

Combat de Chèvremont

Lors du second siège de Belfort, Claude-Jacques Lecourbe réussit à bloquer pendant plusieurs semaines les armées coalisées avec des troupes très inférieures en nombre.

Claude-Jacques Lecourbe s'oppose aux armées autrichiennes de Ferdinand Charles Victor d'Autriche-Este dans le Combat de Foussemagne le 30 juin 1815.

Claude-Jacques Lecourbe s'oppose aux armées autrichiennes dans le Combat de Bourogne le 2 juillet 1815.

Claude-Jacques Lecourbe s'oppose aux armées autrichiennes dans le Combat de Chèvremont le 8 juillet 1815.



Retraite de Claude-Jacques Lecourbe

Louis XVIII prononce la réadmission de Claude-Jacques Lecourbe à la retraite le 4 septembre 1815.


Plaque tombale de Claude-Jacques de Lecourbe - sur l'église de Ruffey-sur-Seille

Mort de Claude-Jacques Lecourbe

Accablé par les fatigues qu'il a dû supporter pendant sa dernière campagne, Claude-Jacques Lecourbe est atteint depuis longtemps d'une maladie de la vessie,

Claude-Jacques Lecourbe meurt à Belfort le 22 octobre 1815.

Son tombeau se trouve à Ruffey-sur-Seille, près de Lons-le-Saunier.

Une partie de la correspondance du général Lecourbe est conservée aux Archives nationales sous la cote 202AP6.


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