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Événements contenant la ou les locutions cherchées



31 événements affichés, le premier en 1485 - le dernier en 1550



Répudiation de Jeanne d'Harcourt par René II d'Anjou

Mariage de René II d'Anjou avec Philippine de Gueldre

En 1485, il devient évident que Jeanne d'Harcourt ne peut avoir d'enfants. René II d'Anjou la répudie.

René II d'Anjou épouse à Orléans le 1er septembre 1485 Philippine de Gueldre. Leurs enfants sont :



Mariage de François de Bourbon-Vendôme avec Marie de Luxembourg

Marie de Luxembourg est veuve de Jacques de Savoie.

François de Bourbon-Vendôme, Comte de Vendôme, épouse le 8 septembre 1487 Marie de Luxembourg, Comtesse de Saint-Pol ou Saint-Paul. Leurs enfants sont :

Marie de Luxembourg apporte en dot à la maison de Bourbon :



Naissance de Claude de Lorraine-Guise

Claude de Lorraine-Guise naît au château Condé en Lorraine aujourd'hui situé à Custines le 20 octobre 1496, fils de René II, Duc de Lorraine, et de Philippe de Gueldre.

Son éducation est confiée à Thomas de Pafenhofen et à Euvrard de Dommartin, bailli des Vosges.



Claude de Lorraine-Guise naturalisé français

Claude de Lorraine-Guise est "naturalisé" en 1506 par lettre du Roi Louis XII, ce qui amènera par la suite les détracteurs des Guise à les qualifier de parti "étranger".



Charles-Jean de Lorraine et Claude de Lorraine-Guise à la cour de France

Charles-Jean de Lorraine grandit à la cour de France où il est envoyé avec Claude de Lorraine-Guise, son frère.


Statue du Duc Antoine II de Lorraine au Palais de Nancy

Mort de René II d'Anjou Duc de Lorraine

Antoine II de Lorraine Duc de Lorraine

Claude de Lorraine-Guise Baron de Joinville, de Mayenne, d'Elbeuf, d'Harcourt et de Boves

Claude de Lorraine-Guise Comte d'Aumale

René II d'Anjou prend froid au cours d'une chasse près de Fains et meurt le 10 décembre 1508.

Antoine II de Lorraine a 19 ans à la mort de son père.

Philippine de Gueldre, sa mère, revendique la régence mais les États de Lorraine déclarèrent qu'Antoine II de Lorraine est en âge compétent et qualifié pour être hors de tutelle.

Antoine II de Lorraine devient Duc de Lorraine et de Bar en 1508 sous le nom d'Antoine II.

Cadet, Claude de Lorraine-Guise reçoit les possessions françaises de son père et devient alors Baron de Joinville, de Mayenne, d'Elbeuf ou Elboeuf, d'Harcourt, de Lambesc et de Boves et Comte d'Aumale.

Par sa baronnie de Joinville, il est sénéchal de Champagne.

Philippe de Gueldre, sa mère, introduit alors Claude de Lorraine-Guise à la cour de France, où il fréquente son cousin le futur François Ier.

En effet les ducs de Lorraine sont de façon assez pragmatique pour cette terre de frontière, vassaux du royaume de France et du Saint Empire romain germanique.



Mariage de Claude de Lorraine-Guise avec Antoinette de Bourbon-Vendôme

En présence de François Ier de France, Claude de Lorraine-Guise épouse à l'Hôtel des Tournelles à Paris en 1513 Antoinette de Bourbon-Vendôme (1493-1583), fille de François de Bourbon-Vendôme et de Marie de Luxembourg. Leurs enfants sont :

Claude de Lorraine fonde l'illustre famille de Guise.


Antoine Duprat

L'entourage de François Ier de France

Antoine Duprat Principal ministre et chancelier de France

Claude de Lorraine-Guise Échanson du roi

François Ier de France, physiquement imposant et doté d'un caractère déterminé, souhaite jouer un rôle de premier ordre en Europe.

S'il n'est pas encore aguerri aux fonctions de Roi, François Ier de France sait s'entourer de personnes efficaces.

Sa mère, Louise de Savoie, entre au Conseil privé.

François Ier de France est reconnaissant vis-à-vis des personnes qui ont servi Louis XII : la Trémoïlle, Odet de Foix et de La Palisse.

Il favorise également des amis d'enfance :

Ainsi, François Ier de France nomme Antoine Duprat principal ministre et chancelier de France le 7 janvier 1515, office qu'il conservera tout au long de sa vie.

Claude de Lorraine-Guise est nommé Échanson du roi et entre dans son conseil.

De 1515 à 1518, François Ier vit au château d'Amboise.

La Cour du Roi qui peut représenter jusqu'à 10 000 personnes, est un instrument de pouvoir pour le Roi.

La noblesse y est très présente, souhaitant attirer les faveurs du souverain.

Ceux qui en ont la chance, loge avec le Roi.

De fête en tournoi ou en lecture de poèmes, François Ier entretient une ambiance agréable.

Il aime à se mêler aux membres de la Cour.

Les temps fort d'une journée royale sont la chasse à cour et les repas.

Toutes les précautions sont prises pour la nourriture et les boissons destinées au Roi.

La Renaissance est réputée pour ses empoisonnements.

La Maison du Roi dirigée par Artus Gouffier de Boissy, puis René de Savoie, oncle du Roi, organise la vie du souverain et de son entourage.

Cette Maison recouvre les besoins de l'esprit, l'intendance du Roi et sa table.

Il existe également une armée pour assurer la protection du Roi.

Cette Maison du Roi est l'ambition de beaucoup de nobles.



Alliance avec Venise

Traité avec Charles Quint

Louise de Savoie Régente du royaume de France

Campagne en Italie

Prosper Colonna Prisonnier

François Ier de France veut poursuivre le rêve de ses prédécesseurs : conquérir de nouveaux territoires en Italie et reconquérir le Milanais aux mains duc de Milan, Maximilien Sforza qui allié au pape Léon X et à Maximilien d'Habsbourg.

Le 4 mars 1515, en qualité d'arrière petit-fils de Valentine Visconti, François Ier de France revendique le duché de Milan.

Préparant une intervention, il s'allie avec Venise et le 24 mars 1515, il signe un traité avec Charles de Habsbourg, le futur Charles Quint.

François Ier de France reprend les armes.

Louise de Savoie est Régente du royaume de France.

François Ier de France s'adjoint les services de Claude de Lorraine-Guise, d'Antoine II de Lorraine et de Charles-Jean de Lorraine.

En juillet 1515, François Ier de France arrive à Lyon avec une armée de 40 000 hommes.

Les atouts de son armée sont la cavalerie, l'infanterie et son artillerie très moderne.

En Août 1515, François Ier franchit les Alpes par le sud pour éviter les ennemis.

Prenant des chemins non couramment utilisés, François Ier et ses soldats doivent ouvrir leur route.

Antoine Duprat suit François Ier de France.

Arrivés en Italie, ils font prisonnier Prosper Colonna, proche du duc de Milan.

François Ier prend Turin ainsi que Novare.

Chacun campe sur ses positions.


Prospero Colonna - Extrait du Journal de Louise de Savoie -Gravure du XVIe Bataille de Marignan Charles III de Bourbon, gravure de Thomas de Leu Charles III de Bourbon

Bataille de Marignan

Mort de Charles de Bueil

Mort de Charles de la Trémoïlle

Déposition de Maximilien Sforza

François Ier Duc de Milan, de Parme et de Plaisance

Charles III de Bourbon Connétable de France

Charles III de Bourbon Vice-roi du Milanais

Pendant les escarmouches qui conduisent à la bataille de Marignan, les soldats de Robert Stuart d'Aubigny sous le commandement de Jacques de la Palice, dans un audacieux raid de cavalerie derrière les lignes ennemies, surprennent et capturent Prospero Colonna, le commandant du pape.

Ce sont les piquiers suisses qui attaquent les français le 13 septembre 1515 et mettent en difficulté l'armée de François Ier de France.

Avec l'aide des vénitiens, François Ier de France réussit cependant à battre le 14 septembre 1515, grâce à la supériorité du feu français.

Cette bataille fait plus de 15 000 victimes.

Participent à cette bataille :

Capitaine, Charles de Bueil commande une compagnie de gendarmerie lors de cette bataille.

Charles de Bueil meurt le 13 septembre 1515.

Charles de Bueil, et le duc de Châtellerault, d'Imbercourt, Jacques d'Amboise seigneur de Bussy, Hugues d'Amboise, baron d'Aubijoux, fondant la lance en arrêt sur le bataillon des Suisses, se font jour en 2 ou 3 endroits, culbutent et foulent aux pieds de leurs chevaux un grand nombre de combattants, mais périssent presque tous dans ce premier effort.

Louis IV de Bueil, son frère, est blessé lors de cette bataille.

Robert Stuart d'Aubigny prend part à cette bataille.

Robert III de la Marck se distingue et contribue à la victoire des Français.

François Ier de France l'adoube de sa propre main.

Louis II de La Trémoïlle se distingue à Marignan.

Charles de la Trémoïlle, son fils, meurt le 13 septembre 1515.

Claude de Lorraine-Guise se conduit en héros et est grièvement blessé.

Charles IV de Bourbon-Vendôme combat à la tête de 70 lances.

Charles III de Bourbon dirige une armée.

François Ier de France tire une gloire de cet affrontement n'hésitant pas à se mêler lui-même à la bataille comme les héros de l'antiquité.

François Ier et François Ier de Bourbon-Saint-Pol se fait adouber Chevalier par Bayard sur le champ de bataille.

Cette victoire entraîne la facile conquête de l'Italie en un temps où l'arrivée de l'or américain diminue pour une courte période.

Maximilien Sforza se soumet au Roi français et est déposé de son duché de Milan.

Le 13 octobre 1515, François Ier de France est déclaré Duc de Milan, de Parme et de Plaisance.

François Ier de France nomme Charles III de Bourbon Connétable de France et vice-roi du Milanais.

Antoine Duprat est nommé chancelier du duché de Milan.

Plusieurs traités sont signés pour mettre fin à ces guerres d'Italie.

Il y a :



Naissance de Marie de Guise

Marie de Guise naît à Bar-le-Duc le 22 novembre 1515, fille de Claude de Lorraine-Guise et d'Antoinette de Bourbon-Vendôme.



Naissance de François Ier de Lorraine-Guise

François Ier de Lorraine-Guise naît le 24 février 1519 au château de Bar-le-Duc, fils de Claude de Lorraine-Guise, Duc de Guise, et d'Antoinette de Bourbon-Vendôme.



Claude de Lorraine-Guise Comte de Guise

François Ier appuie le procès que la Maison de Lorraine mène contre la Maison de Rohan à propos de Guise en Thiérache.

Un règlement est trouvé, et le comté de Guise est attribué à Claude de Lorraine-Guise en 1520.



Siège de Fontarabie

En 1521, Henri II d'Albret, le légitime roi de Navarre, avec l'aide de la France, essaye de récupérer son royaume annexé quelques années plus tôt par Fernand II le Catholique.

Il attaque Fontarabie.

Claude de Lorraine-Guise participe au siège de Fontarabie en 1521.

Placé à la tête de 6 500 lansquenets, Claude de Lorraine-Guise fait montre d'une audace peu commune et met en déroute l'ennemi à Fontarabie.



Siège d'Hesdin

Mort d'Antoine de Créquy Seigneur du Pontdormy

Claude de Lorraine-Guise remporte la bataille de Hesdin en 1522 et chasse les Anglais de Picardie.

Antoine de Créquy, petit-fils de Jean V de Créquy, Lieutenant général de la Picardie, est un des capitaines de François Ier de France.

Antoine de Créquy meurt en 1523 dans un accident au siège d'Hesdin.



Bataille de Neufchâteau

Claude de Lorraine-Guise participe à la bataille de Neufchâteau en 1523.



Naissance du Charles Ier Cardinal de Lorraine

Charles Ier Cardinal de Lorraine naît à Joinville le 17 février 1524, fils de Claude de Lorraine-Guise et d'Antoinette de Bourbon-Vendôme.



Siège de Marseille

Andrea Doria commandant des galères françaises

Prise d'Avignon

Philibert de Chalon-Arlay au service Charles Quint

En juillet 1524, François Ier de France affronte diverses invasions en Provence, en Normandie ou en Bourgogne.

Claude de Lorraine-Guise repousse les impériaux de Bourgogne en 1524

Charles III de Bourbon envahit ensuite la Provence et assiège Marseille.

La grande nef Sainte Marie de Bonaventure participe à la défense et à l'approvisionnement de Marseille pendant ce siège.

En 1524, Guigues Guiffrey obtient le commandement d'une compagnie de gens d'armes et défend Marseille contre les Impériaux.

René de Savoie loue la grande nef Sainte Marie de Bonaventure à son neveu François Ier de France 1500 écus par mois entre le 28 juin 1524 et le 30 avril 1525.

Andrea Doria embrasse d'abord le parti de la France.

Andrea Doria est nommé par François Ier de France au commandement des galères françaises et bat la flotte de Charles Quint sur les côtes de Provence en 1524.

Jacques II de Chabannes s'empare d'Avignon.

Philibert de Chalon-Arlay louvoie entre François Ier de France et Charles Quint pour protéger son patrimoine, mais il prend ouvertement le parti de l'empereur en 1524.

Philibert de Châlon-Arlay est capturé par Andrea Doria et retenu en otage par les Français.


Bataille de Pavie - Tapisserie du XVIe siècle-Galleria Nazionale di Capodimonte à Naples Bataille de Pavie - La capture de François Ier de France Capture de François Ier de France - lors de la bataille de Pavie - par 2 chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or - peinture de Juan de la Corte (1597-1660)

Bataille de Pavie

Mort de François de Lorraine

Mort de Guillaume Gouffier de Bonnivet

Mort de René de Savoie

Mort de Georges III d'Amboise Seigneur de Meillant

Mort de Louis II de La Trémoïlle

Mort de Jacques II de Chabannes

Mort de Just Ier de Tournon Seigneur de Tournon

Mort de René de Brosse Comte de Penthièvre, Vicomte de Bridiers, Seigneur de Boussac et d'Aizenay

Jean IV de Brosse Comte de Penthièvre

François Ier de France Prisonnier

Anne de Montmorency Prisonnier

Fernando d'Avalos Généralissime

Le 23 février n>1525, attaqué sous les murs de la Pavie, François Ier de France repousse les assaillants grâce à son artillerie.

Jacques II de Chabannes, proche conseiller du Roi, ne parvient pas à empêcher ce dernier de sonner la charge des chevaliers, réduisant ainsi à néant le travail des artilleurs de Galiot de Genouillac.

La cavalerie française est battue par l'armée de Fernando de Avalos, Marquis de Pescara, secondé par Charles III de Bourbon.

L'impétuosité de la cavalerie française et de son chef, le Roi-Chevalier, est l'une des causes principales de la défaite le 24 février 1525.

Charles V de Lannoy est le principal artisan de la victoire des impériaux à Pavie.

C'est à Charles V de Lannoy que le Roi de France doit d'avoir été sauvé de la rage des lansquenets allemands et qu'il remet son épée lorsqu'il est fait prisonnier au cours de la bataille.

Fernando de Avalos contribue puissamment à la victoire. Il est nommé généralissime.

François de Scépeaux fait ses premières armes lors de cette bataille.

Claude d'Annebault participe à cette bataille comme lieutenant de la compagnie de François de Saint-Pol.

Louis IV de Bueil, Robert III de la Marck, Claude d'Annebault sont fait prisonnier lors de cette bataille.

Gaspard de Saulx est auprès du Roi en qualité de page à cette bataille.

Gaspard de Saulx y est fait prisonnier, mais relâché peu après car on n'en espère pas de rançon.

Charles Quint, irrité par la défection de Robert II de La Marck, son père, emprisonne Robert III de la Marck en Flandres où il reste quelques années.

Jean VIII de Créquy participe à cette bataille.

Robert Stuart d'Aubigny participe à cette bataille.

René de Montejean participe à cette bataille. Il est grièvement blessé et est fait prisonnier.

Homme d'armes, Blaise de Lasseran est fait prisonnier sur le champ de bataille, mais trop pauvre pour être rançonnable, il est relâché.

Claude de Rieux est maréchal lors de cette bataille où il est fait prisonnier.

Le feu des arquebusiers espagnols provoque une hécatombe qui décime les nobles qui y participent.

Sont tués :

Jean IV de Brosse devient Comte de Penthièvre en 1525.

Louis II de La Trémoïlle est surnommé le chevalier sans reproche, digne émule et compagnon d'armes de Bayard, le chevalier sans peur.

Jacques II de Chabannes, lancé à cheval, est mis à terre par des arquebusiers et doit combattre à terre dans une lourde armure, face à de légers lansquenets.

Il est fait prisonnier par le capitaine italien Castaldi.

Buzarto, un officier espagnol, qui avait espéré faire lui-même prisonnier Jacques II de Chabannes, furieux de ce que l'Italien refuse de partager la rançon escomptée, appuie son arquebuse sur le front de Jacques II de Chabannes et lui fait éclater la tête.

Just Ier de Tournon meurt lors de cette bataille.

Sont fait prisonnier :

Blaise de Lasseran est trop pauvre pour payer rançon, on doit le relâcher.

Charles IV d'Alençon et Antoine II de Clermont-en-Trièves participent à cette bataille.

Après la capture du Roi, Charles IV d'Alençon commande l'armée française.

Le respect du point d'honneur (ne point reculer) entraîne la captivité du Roi, qui déclare :

Tout est perdu, fors l'honneur

François Ier de France est d'abord emprisonné près de Crémone.

Il est ensuite transféré à Naples, puis près de Valence et enfin à Madrid.

Il écrit à sa mère :

Madame, pour vous avertir comme se porte le ressort de mon infortune, de toutes choses, ne m'est demeuré que l'honneur et la vie sauve, et pour ce que mes nouvelles vous serons quelque peu de réconfort, j'ay prié qu'on me laissast vous escrire. Ceste grace m'a esté accordée, vous priant ne vouloir prendre l'extrémité de vos finz en usant de vostre accoutumée prudence ; car j'ay l'espérance à la fin que Dieu ne m'abandonnera point. Vous recommandant vos petits-enfants et les miens, vous suppliant faire donner sur passage pour aller et retourner en Espagne au porteur qui va devers l'Empereur pour scavoir comment il veut que je sois traicté. Et sur ce très humblement me recommande en vostre bonne grâce. Très humble et obéissant fils, Françoys.

Charles Quint a de fortes exigences : la Bourgogne, les Flandres et l'Artois. Il souhaite également pour Henri VIII Tudor l'ouest de la France et pour Charles III de Bourbon la Provence. François Ier de France juge ses demandes intolérables.

La Régente de Louise de Savoie organise la continuité du royaume et une contre-offensive diplomatique contre l'empereur Charles Quint, maîtrisant autant que possible les invasions. Heureusement les envahisseurs sont occupés par ailleurs.

Anne de Montmorency est libéré contre une rançon.

Fidèle de François Ier de France, Charles IV de Bourbon-Vendôme est nommé chef du Conseil lorsque celui-ci est prisonnier.

Claude de Lorraine-Guise est conseiller militaire de Louise de Savoie.

Pendant l'absence et la captivité de François Ier de France, Louise de Savoie ne gouverne que par les conseils d'Antoine Duprat.

René de Birague doit se retirer en France pour échapper à la vengeance de Ludovic le More.



Avancée des Rustauds

Bataille de Saverne

En 1525, prêt à partir pour l'Italie, François Ier de France envoie Claude de Lorraine-Guise défendre les frontières de l'Est contre l'avancée des Rustauds, armée de paysans et mercenaires protestants.

Contre l'avis du conseil de régence qui n'en voit pas la nécessité, craignant pour la sécurité de leurs terres lorraines, Claude de Lorraine-Guise, Antoine II de Lorraine décident de lever une armée, composée de gentilshommes français attachés à Claude de Lorraine-Guise et de mercenaires venus de toute l'Europe.

Le 17 mai 1525, les paysans révoltés sont massacrés par l'armée des Lorrains à Saverne.

Cet épisode sanglant valut à Claude de Lorraine-Guise le surnom de Grand boucher.

Ainsi retenus en Lorraine, Antoine II de Lorraine et Claude de Lorraine-Guise ne participeront pas à l'expédition en Italie.



Naissance de Claude II de Lorraine

Claude II de Lorraine naît à Joinville le 18 août 1526, fils de Claude de Lorraine-Guise et d'Antoinette de Bourbon-Vendôme



Claude de Lorraine-Guise Grand Veneur

Claude de Lorraine-Guise se rapproche du Roi et celui-ci le remercie de sa fidélité en le nommant Grand Veneur en 1526


Claude de Lorraine Duc de Guise

Claude de Lorraine-Guise Duc de Guise

Claude de Lorraine-Guise Comte d'Aumale

Claude de Lorraine-Guise Baron de Joinville, de Sablé, de Mayenne, de La Ferté Bernard

Claude de Lorraine-Guise Marquis d'Elbeuf

En remerciement de son courage et sa loyauté, en 1528, François Ier de France érige le comté de Guise en duché-pairie. Claude de Lorraine-Guise devient ainsi le premier Duc de Guise.

Il est aussi Comte d'Aumale, Baron de Joinville, de Sablé, de Mayenne, de La Ferté Bernard et Marquis d'Elbeuf.

Claude de Lorraine-Guise est également nommé gouverneur de Bourgogne.

Ces faveurs peu ordinaires pour une personne qui n'est pas de la famille du Roi, soulèvent des objections au Parlement, qui voit d'un mauvais œil cette aliénation d'une partie des terres royales, mais il doit se plier à la volonté du monarque.



Mariage de Louis II d'Orléans-Longueville avec Marie de Guise

Louis II d'Orléans-Longueville épouse au Louvre à Paris le 4 août 1534 Marie de Guise, fille de Claude de Lorraine-Guise, Duc de Guise, et d'Antoinette de Bourbon.

Leur enfant est :



Prise de Péronne

Les impériaux assiègent Péronne au mois d'août 1536.

Robert III de la Marck commande la défense de Péronne.

Pour calmer la fermentation des habitants de Paris, Jean du Bellay les persuade :

En 1536, Claude de Lorraine-Guise se porte au secours de Robert III de la Marck, capturé par Philippe Ier de Nassau et enfermé à Péronne.

Avec 400 hommes, Claude de Lorraine-Guise parvient à s'emparer de la forteresse et à délivrer le maréchal.

Ce coup d'éclat lui vaut une grande popularité.



Naissance de René II de Lorraine-Guise

René II de Lorraine-Guise naît à Joinville le 14 août 1536, fils de Claude de Lorraine-Guise et d'Antoinette de Bourbon-Vendôme.



Neuvième guerre d'Italie

Siège de Perpignan

Prise d'Ivoy, Arlon et Luxembourg

En 1542, au début de la Neuvième guerre d'Italie, François Ier de France décide d'ouvrir les hostilités simultanément sur 2 fronts, au nord et au sud.

Au nord, Charles II d'Orléans conduit les troupes vers le Luxembourg avec l'aide de Claude de Lorraine-Guise et François Ier de Lorraine-Guise, son fils.

Au sud, Henri II de France doit reconquérir le Roussillon et Perpignan aux mains des Impériaux.

En l'absence de son mentor Anne de Montmorency, Henri II de France commande seul une armée pour la première fois.

Le 23 août 1542, Henri II de France lance l'assaut sur Perpignan mais essuie un échec.

Henri II de France se résout alors à tenir le siège autour de la ville qui résiste.

François II de Saint-Nectaire sert au siège de Perpignan.

Louis III de Bourbon-Vendôme et Charles de Bourbon-Montpensier servent contre Charles Quint en Roussillon en 1542

François-Armand XVI de Polignac sert lors de ce siège.

La jeune noblesse de l'armée française est livrée au plaisir et au jeu sous les tentes du prince.

Elle veille peu aux mouvements des assiégés.

Ceux-ci font une sortie, comblent les tranchées et se portent sur le parc de l'artillerie.

Ils détruisent la majeure partie de l'artillerie lourde française

Charles Ier de Cossé s'avance une pique à la main, reçoit tout le feu des ennemis, et, malgré une blessure à la cuisse, entretient le combat jusqu'à l'arrivée de l'infanterie qui le dégage.

Henri II de France lui dit en l'embrassant : qu'il voudrait être Brissac, s'il n'était pas dauphin.

Le siège s'enlise.

Une épidémie frappe le camp français, affaiblissant considérablement les troupes.

Au cours de ce siège, Ambroise Paré, accompagnant l'armée française, a l'idée d'une nouvelle technique.

Charles Ier de Cossé ayant reçu une balle dans l'épaule

Ambroise Paré a l'idée de replacer le blessé dans la position initiale au moment de l'impact pour révéler l'emplacement de la balle perdue et ainsi permettre à Nicole Lavernault, chirurgien d'Henri II de France de l'extraire.

L'arrivée d'une armée de secours espagnole commandée par Ferdinand Alvare de Tolède oblige les Français à lever le siège et à battre en retraite.

François Ier de France est obligé de donner l'ordre à son fils aîné de battre en retraite en septembre 1542.

Enchaînant les succès sur le front du nord, Charles II d'Orléans réussit à prendre successivement Ivoy, Arlon et Luxembourg.

Abandonnant cependant le duché de Luxembourg, Charles II d'Orleans rejoint Henri II de France sous prétexte de lui apporter son aide et des pièces d'artillerie supplémentaires.

Vu l'inimitié (réciproque) de Charles II d'Orléans envers Henri II de France, personne n'est dupe que la réelle intention de Charles II d'Orléans sont plutôt de ne pas laisser toute la gloire rejaillir uniquement sur son aîné en cas de victoire à Perpignan.

Mais le temps d'arriver au sud, le siège de la ville est déjà perdu tandis que les Impériaux arrivent à reprendre le Luxembourg 2 jours plus tard.

Charles II d'Orléans reçoit le courroux de son père pour avoir abandonné sa conquête et Henri II de France se voit retirer son commandement militaire.

François Ier de France réalise à quel point l'animosité entre ses 2 fils peut se révéler désastreuse pour le royaume.


La cité fortifiée de Saint-Dizier et son château 10 ans après le siège René de Chalon Guillaume Ier d'Orange-Nassau par Anthonis Mor

Siège de Saint-Dizier

Mort de René de Chalon

Sac de Joinville-en-Champagne

Après le désastre de Cérisoles dans le Piémont, Charles Quint est sur le point de perdre le Milanais.

Dans le cadre de la neuvième guerre d'Italie, Charles Quint ouvre un second front dans le nord de la France pour empêcher François Ier de reconquérir le Milanais.

Les troupes impériales pénètrent dans le duché de Lorraine au printemps 1544 pour attaquer la Champagne.

Il s'est assuré l'alliance de l'Angleterre, qui doit dépêcher un corps expéditionnaire en Picardie à l'automne.

Maurice de Saxe sert l'empereur Charles Quint, contre la France.

Claude II de Lorraine combat dans l'armée d'Antoine II de Lorraine.

Charles Quint assiège Saint-Dizier et fait mettre à sac Joinville en Champagne.

François II de Saint-Nectaire sert en Champagne.

Louis IV de Bueil, gouverneur militaire de Saint-Dizier, assure la défense de la ville assisté par Louis de Bimont et Eustache de Bimont dit capitaine Lalande.

Ils peuvent compter sur 2 000 soldats, 100 gens d'armes de Charles II d'Orléans, 800 bourgeois et 75 jeunes volontaires.

Louis IV de Bueil fait hisser en haut du clocher de l'église des canons qui visent le cantonnement espagnol au sud.

Charles Quint amène en personne des renforts aux troupes assurant le siège, menant le 13 juillet 1544 sous les murs de la ville une armée de 14 100 soldats (dont 1 600 sapeurs).

Lors de l'assaut du 14 juillet 1544, les assiégés se défendent vigoureusement, malgré le feu continu de l'artillerie ennemie qui brise l'épée de Louis IV de Bueil et une partie de son armure.

Au cours d'un assaut très violent, René de Chalon, capitaine des impériaux, est frappé à mort par les défenseurs, et agonise le 15 juillet 1544 avec Charles Quint à son chevet.

Louis IV de Bueil envoie une dépêche à François Ier de France, qui ordonne alors une procession et une messe d'action de grâces pour célébrer ce succès.

La ville de Saint-Dizier se voit octroyer la devise qui lui est restée : Regnum sustinent (ils soutiennent le royaume).

Le 23 juillet 1544, les avant-postes français tombent sous les coups des assaillants.

Le 23 juillet 1544, les avant-postes français tombent sous les coups des assaillants.

Une armée menée par Henri II de France prend position à Jâlons entre Châlons-en-Champagne et Épernay.

Elle tient en respect les assiégeants et les dissuade de tenter un nouvel assaut meurtrier.

Saint-Dizier est épuisée et, le 3 août 1544, Louis IV de Bueil envoie à Claude de Lorraine-Guise une lettre dans laquelle il lui fait part de l'impossibilité pour Saint-Dizier de tenir plus longtemps, faute de munitions et de vivres.

Cette lettre est interceptée par les Impériaux, qui s'empressent d'en tirer parti.

Nicolas Perrenot de Granvelle, chancelier de l'empereur, possède le chiffre utilisé par Louis IV de Bueil, et n'a aucun mal à déchiffrer la missive.

Il possède également le sceau de Claude de Lorraine-Guise.

Le 7 août 1544, les assiégés reçoivent une lettre portant le fameux sceau, et les invitant à se rendre dans les meilleures conditions possibles.

Saint-Dizier se rend le 17 août 1544.

Mais de graves problèmes financiers empêchent Charles Quint de rémunérer ses troupes, où se multiplient les désertions.

Charles Quint renonce à se retourner contre l'armée d'Henri II de France et marche sur Soissons.

François Ier de France salue l'héroïsme des habitants de Saint-Dizier.

François Ier de France, menacé sur toute sa frontière nord, doit rappeler des forces du Piémont, empêchant François de Bourbon-Vendôme de concrétiser les bénéfices de la victoire de Cérisoles.

En 1544, Charles Ier de Cossé est envoyé avec sa cavalerie légère et 2 000 fantassins à Vitry-en-Perthois.

De là, il harcèle l'armée impériale, enlève ses fourrageurs, coupe ses convois.

Louis III de Bourbon-Vendôme et Charles de Bourbon-Montpensier servent contre Charles Quint en Champagne.

Charles de Bourbon-Montpensier est fait prisonnier près de Châlons-sur-Marne.

Charles Quint détache sur lui 4 000 hommes avec un train d'artillerie.

La partie était trop inégale, Charles Ier de Cossé l'abandonne, et se retire vers Chalons.

Dans une vive escarmouche, Charles Ier de Cossé est pris 2 fois et 2 fois délivré par ses troupes.


château du Grand Jardin à Joinville en Champagne

Construction du château du Grand Jardin à Joinville

Tout au long de ses campagnes en Italie, Claude de Lorraine-Guise est impressionné par les chefs-d'œuvre des architectes de la Renaissance italienne, suivant en cela l'attitude de François Ier.

Claude de Lorraine-Guise fait reconstruire la ville de Joinville en Champagne.

En 1546, Claude de Lorraine-Guise fait achever la construction à Joinville en Champagne le château du Grand Jardin, pour s'y retirer paisiblement. Les travaux avaient débutés 13 ans plus tôt.

Ce château, d'une rare élégance, Claude de Lorraine l'a voulu d'agrément entouré d'un jardin extraordinaire et luxuriant au bord de la marne et aux pieds de son imposant château féodal. Un jardin à l'italienne, fidèle à l'esprit Renaissance,

Situé en contrebas de son château-fort, le bâtiment est de taille modeste, mais aux façades richement ornées de sculptures. Il est entouré de canaux qui traversent un jardin magnifique.

Claude de Lorraine-Guise a le goût des fastes et protège les artistes capables de faire briller sa maison.

À Joinville, il entretient de nombreux musiciens, chantres et instrumentistes. Ceux-ci se produisent lors des cérémonies religieuses et des fêtes données au château. Il envoie même des chantres comme cadeau au pape Clément VII.

Il apprécie également les gens de lettres. Clément Marot compose ainsi une ode à Claude de Lorraine-Guise.



Claude de Lorraine-Guise Duc d'Aumale

Claude de Lorraine-Guise devient Duc d'Aumale en 1547.


François de Guise François Ier de Lorraine - Duc de Guise - par François Clouet

Mort de Claude de Lorraine-Guise

François Ier de Lorraine-Guise Duc de Guise

Claude II de Lorraine Marquis de Mayenne

Claude II de Lorraine Duc d'Aumale

René II de Lorraine-Guise Baron d'Elbeuf

Claude de Lorraine-Guise reçoit les grandes distinctions de Pair de France et de Grand veneur.

Claude de Lorraine-Guise meurt au château de Joinville-en-Champagne le 12 avril 1550.

Antoinette de Bourbon-Vendôme, sa veuve, fait édifier un somptueux tombeau, dessiné par le sculpteur Primatice et réalisé par Dominique Florentin.

François Ier de Lorraine-Guise est couronné 2e Duc de Guise en 1550.

Claude II de Lorraine devient Marquis de Mayenne et Duc d'Aumale en 1550.

René II de Lorraine-Guise devient Baron d'Elbeuf en 1550.


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