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Événements contenant la ou les locutions cherchées
27 événements affichés, le premier en 1528 - le dernier en 1594
Mariage de Claude Ier de La Châtre avec Anne Robertet
Claude Ier de La Châtre épouse Anne Robertet (1505-après 1585), Dame d'Orléans, fille de Florimond Robertet (1459-1527), Baron d'Alluyes, et de Michelle Gaillard (vers 1488-1549), Dame de Villemomble. Leurs enfants sont :
Naissance de Claude II de La Châtre
Claude II de La Châtre naît en 1536, fils de Claude Ier de La Châtre, Baron de La Maisonfort (mort en 1558) et d'Anne Robertet (1505-1585), Dame d'Orléans.
Claude II de La Châtre appartient à une vieille famille féodale du Berry.
Mariage de Guy Chabot avec Louise de Pisseleu
Guy Chabot épouse le 28 ou le jeudi 29 février 1540 Loyse ou Louise de Pisseleu, fille de Guillaume de Pisseleu, Seigneur d'Heilly, et de Madeleine de Laval. Leurs enfants sont :
Naissance de Marie de la Châtre
Marie de la Châtre naît vers 1550, fille de Claude II de La Châtre (mort en 1558), Baron de La Maisonfort, et d'Anne Robertet (1505-1585), Dame d'Orléans.
Claude II de La Châtre Archer
Élevé comme page d'Anne de Montmorency, Claude II de La Châtre entre dans la compagnie du connétable au poste d'archer dès 1553.
Marche sur Bruxelles
Prise de Dinant
Bataille de Renty
En juin 1554, Anne de Montmorency reprend le projet avorté d'une marche sur Bruxelles, il dispose de 40 000 fantassins et de 1 200 cavaliers.
Gaspard II de Coligny prend Dinant, mais le connétable, vieilli et irrésolu se replie devant l'armée impérial vers Cambrai, Calais, Boulogne et enfin Renty, petit village doté d'un solide château aux mains des troupes impériales.
De part et d'autre, les effectifs sont importants : plus de 30 000 hommes.
Coté Français, les meilleurs chefs de guerre sont présents :
Albert de Gondi et François-Armand XVI de Polignac servent lors de cette bataille.
Charles de Bourbon-Montpensier et François Gouffier le Jeune participe à cette bataille.
Guillaume V de Hautemer participe à cette bataille.
Claude II de La Châtre prend part à cette bataille dans la cornette d'Henri Ier de Montmorency.
À midi le 13 août 1554, l'artillerie Française commence à tirer contre le château de Renty.
L'avant-garde impériale, au nombre de 12 000 hommes, attaque.
Le connétable Anne de Montmorency fait mettre ses troupes en bataille, au pied de la colline dominant Renty.
Les gens de pied, rangés en 3 bataillons carrés, sont encadrés par les gens d'armes.
En avant de cette infanterie, du coté des positions de François Ier de Lorraine-Guise, se trouvaient les chevau-légers de Claude II de Lorraine.
Un furieux combat s'engage, où meurent de nombreux gentilshommes français.
La cavalerie des seigneurs de Guise, de Gaspard de Saulx, de François II de Clèves et de Claude II de Lorraine repousse les soldats impériaux dans la ville de Bois-Guillaume, sans pouvoir eux-mêmes y pénétrer.
Il faut à tout prix les en déloger, car qui tient Bois-Guillaume emportera la victoire.
Devant le péril, l'Amiral Gaspard II de Coligny met pied à terre, et, prenant avec lui un bon millier de soldats parmi les meilleurs, entre dans le bois, pique au poing.
Là, ils se battent avec acharnement, infligeant de lourdes pertes à leurs ennemis, les passants par le fil de leurs épées. Ils s'emparent des pistolets de l'Empereur, sorte de gros canons sur 4 roues.
Gens d'armes et chevau-légers poursuivirent la victoire, et le connétable Anne de Montmorency peut placer son artillerie dans le bois.
Malgré cette victoire incontestable, faute de munitions, le siège du château est levé le 15 août 1554 et l'armée se retire à Compiègne.
Après l'action, Henri II de France ôte de son col le collier de l'ordre du Saint Esprit, et le met à celui de Gaspard de Saulx, en l'embrassant, et accompagnant cette grâce des plus grands éloges sur ses services qu'il lui a rendus dans cette journée.
Pendant ce temps, Maurice de Saxe se dirige vers Innsbruck où réside Charles Quint.
L'empereur s'enfuit de peur d'être fait prisonnier des français.
Onzième guerre d'Italie
Campagne de Philippe II d'Espagne en Italie
La onzième guerre d'Italie dure de 1556 à 1559.
Philippe II d'Espagne continue la lutte contre la France d'Henri II de France alliée au pape Paul IV.
En 1556, François Ier de Lorraine-Guise prend la tête de l'expédition qui doit reprendre Naples aux Espagnols.
François Ier de Lorraine-Guise arrive en Italie au début 1557.
En 1556 et 1557, Claude II de La Châtre accompagne François Ier de Lorraine-Guise en Piémont et en Lombardie.
L'Espagne y tente des offensives, partant de Naples, occupant Anagni, Tivoli près de Rome. Les français, dont Blaise de Lasseran doivent se retirer de Toscane.
Philippe II d'Espagne charge Ferdinand Alvare de Tolède d'envahir les états pontificaux en automne 1556.
François Ier de Lorraine-Guise Lieutenant général du royaume de France
Siège et prise de Calais
Pour faire face à l'invasion espagnole depuis les Pays-Bas, Henri II de France rappelle François Ier de Lorraine-Guise en Picardie et le promeut lieutenant général du royaume de France.
Pour éviter l'intervention d'un corps expéditionnaire anglais, Henri II de France, prévoit, dans le plus grand secret, d'attaquer Calais en hiver avec 30 000 hommes rassemblés à Compiègne, Montreuil-sur-Mer et Boulogne-sur-Mer.
Calais est ville anglaise depuis le 4 août 1347 soit 211 ans.
François Ier de Lorraine-Guise et son frère Claude II de Lorraine se prépare afin de marcher sur Calais.
C'est en Forêt d'Eu que l'on prépare des claies enduites de poix, alors qu'ailleurs on rassemble les vêtements, le pain et le vin, la poudre, la viande... la surprise est totale.
François Ier de Coligny-d'Andelot parvient à s'échapper du camp des Espagnols et rejoint l'armée devant Calais.
Pierre Strozzi et Philippe Strozzi di Piero, son fils, prennent part au siège de Calais en 1558 contre l'Angleterre.
René de Rochechouart est à la prise de Calais.
François de Montmorency assiste au siège de Calais.
François Gouffier le Jeune participe à ce siège.
Claude II de La Châtre participe à la reprise de Calais, dont il rédige une relation.
En l'absence de toute défense naturelle, le maintien de la mainmise anglaise sur Calais dépend de fortifications entretenues et améliorées à prix d'or.
Or la proximité de Calais avec la frontière franco-bourguignonne, puis franco-espagnole a opposé fréquemment la garnison anglaise aux forces de France et du duché de Bourgogne.
Longtemps soulagée par l'affrontement entre la Bourgogne et la France, la domination anglaise sur Calais a pu s'épanouir pendant 150 ans, ces deux voisins convoitant la ville mais préférant la voir aux mains des Anglais plutôt que de leur rival.
Le samedi 1er janvier 1558, l'avant-garde Française investit Sangatte, Fréthun et Nielles.
Le 2 janvier 1558, les corps d'armée enlèvent le fort Risban.
Les marais autour de la ville étant gelés, François Ier de Lorraine-Guise fait passer les canons français sur ceux-ci, et prend ses ennemis par surprise
Le 3 janvier 1558, l'artillerie s'installe au fort Nieulay et au fort Risban.
Le 7 janvier 1558, à 2 heures du matin, Lord Thomas Wentworth, complètement débordé par cette attaque foudroyante remet les clefs de la ville aux Français.
Sébastien de Luxembourg-Martigues aide François Ier de Lorraine-Guise à reprendre Calais puis Guînes.
Calais est prise le 8 janvier 1558 après un siège de seulement 8 jours.
Calais revient définitivement à la Couronne de France.
François Ier de Coligny-d'Andelot se conduit si vaillamment que François Ier de Lorraine-Guise, qui ne porte pourtant pas les Coligny dans son cœur, déclare, selon Brantôme, que, pour conquérir un monde de places, il lui suffirait d'avoir d'Andelot, Strozzi et d'Estrées.
Quelques jours plus tard, l'arrière pays reconquis lui aussi voit tomber les défenses anglaises de Guines et Hames.
Le butin est inespéré : des vivres pour 3 mois et près de 300 canons.
Lord Wentworth, gouverneur de la ville, et les habitants anglais de Calais et de Guînes sont renvoyés en Angleterre.
Le 23 janvier 1558, Henri II de France fait son entrée à Calais.
Les Pays Reconquis deviennent l'objet d'un suivi particulièrement efficace :
Bataille de Dreux
Anne de Montmorency et Louis Ier de Bourbon-Condé Prisonnier
Mort de Jacques d'Albon Maréchal de Saint-André
Mort de René d'Anglure
Mort de François II de Clèves
Mort de Jean d'Annebault Baron de Retz, Seigneur de Machecoul, d'Annebault et de La Hunaudaye
Jacques de Clèves Duc de Nevers
L'armée royale commandée par le connétable Anne de Montmorency constituée de 20 000 fantassins, 2 000 cavaliers et de 30 pièces d'artillerie, marche sur Dreux pour intercepter l'armée protestante et passe l'Eure sans être repérée le 18 décembre 1562.
À l'aube du 19 décembre 1562, les protestants commandés par Gaspard II de Coligny se retrouvent au sud-est de Dreux face à l'armée royale avec 3 fois moins d'infanterie et 2 fois plus de cavaliers ainsi que 3 fois moins de canons.
Armand Ier de Gontaut-Biron et François de Montmorency prennent part à cette bataille dans l'armée catholique.
Dans le camp catholique, Claude II de La Châtre se distingue à cette bataille.
Passé maréchal de camp, François II de Saint-Nectaire sert à cette bataille.
François de La Noue et Guillaume V de Hautemer sont du coté protestant.
Jean VI d'Aumont participe à cette bataille.
François Gouffier le Jeune participe à cette bataille.
Bien que souffrant de la fièvre, François Ier de Coligny-d'Andelot participe à cette bataille
Gaspard II de Coligny, conscient de son infériorité numérique veut se replier sur le village de Tréon, mais pendant la manœuvre, il présente le flanc aux troupes catholiques qui avancent et, se servant de leur artillerie, provoque la panique chez les lansquenets.
Louis Ier de Bourbon-Condé, avec ses cavaliers et 4 régiments de reîtres enfonce les suisses, mais ils se reforment et repoussent une deuxième attaque.
Gaspard II de Coligny s'élance successivement sur la gendarmerie, les vieilles bandes françaises et l'infanterie bretonne.
Anne de Montmorency, blessé à la mâchoire, est fait prisonnier au début de la bataille.
Les suisses réagissent devant les lansquenets qu'ils haïssent et les battent.
En 1562, après le siège de Rouen, Sébastien de Luxembourg-Martigues remplace le Comte de Randon comme colonel-général de l'infanterie
Sébastien de Luxembourg-Martigues se distingue lors de cette bataille en portant une attaque décisive contre Gaspard II de Coligny.
Lors de cette bataille, on remarqua la lenteur des reîtres allemands dans l'action, car ils devaient attendre la traduction des ordres.
François Ier de Lorraine-Guise jusqu'alors en réserve attaque à son tour Gaspard II de Coligny et Louis Ier de Bourbon-Condé. Celui-ci, occupé à rallier les allemands est fait prisonnier.
Gaspard II de Coligny rallie les gendarmes de Condé et 1 000 reîtres, et attaque la cavalerie catholique.
François Ier de Lorraine-Guise lance dans la bataille les vieilles bandes du Piémont. Gaspard II de Coligny, contraint de battre en retraite, le fait en ordre
Le bilan est lourd : 7 000 à 8 000 hommes sont hors de combat.
Du coté catholique sont tués :
Côté protestants sont morts :
René d'Anglure et François II de Clèves meurent lors de cette bataille.
Jacques de Clèves devient Duc de Nevers et pair de France.
Louis Ier de Bourbon-Condé est traité courtoisement par François Ier de Lorraine-Guise, de même que Anne de Montmorency par Gaspard II de Coligny.
C'est surtout Catherine de Médicis qui tire profit de la bataille : le triumvirat est rompu, avec la mort Jacques d'Albon et la captivité d'Anne de Montmorency.
Mariage de Claude II de La Châtre avec Jehanne Chabot
Jeanne de Chabot est veuve de René d'Anglure.
Claude II de La Châtre épouse en 1564 Jehanne Chabot. Leurs enfants sont :
Elle taira son remariage pendant plusieurs années craignant son fils Anne d'Anglure.
Claude II de La Châtre Chevalier de l'ordre de Saint-Michel
Claude II de La Châtre est introduit dans le conseil de guerre du roi et créé chevalier de l'ordre de Saint-Michel en 1566.
Claude II de La Châtre au Conseil d'État
Claude II de La Châtre reçoit le commandement d'une compagnie de 50 hommes d'armes en 1568 et entre au conseil d'État.
Henri III de France Lieutenant général du royaume
Bataille de Jarnac
Mort de Louis Ier de Bourbon-Condé
Henri Ier de Bourbon-Condé Prince de Condé
Henri Ier de Bourbon-Condé Duc d'Enghien
Lorsqu'Henri III de France part en 1568 prendre le commandement des armées royales, il confie à Marguerite de Valois, sa sœur, la défense de ses intérêts auprès de Catherine de Médicis, leur mère.
François Ier de Coligny-d'Andelot passe la Loire, pénètre dans la Saintonge, s'empare de plusieurs villes.
Henri III de France est lieutenant général du royaume avec mission de vaincre les huguenots.
Il est secondé par Gaspard de Saulx.
Claude II de La Châtre rejoint l'armée d'Henri III de France et participe à la bataille de Jarnac
Timoléon de Cossé sert à la tête de ses 3 régiments à la bataille de Jarnac.
François III de la Noue commande l'arrière garde huguenote lors de cette bataille.
Jacques II de Goyon s'illustre lors de cette bataille.
René de Rochechouart participe à cette bataille.
Louis III de Bourbon-Vendôme et Albert de Gondi participe à cette bataille.
Philippe Hurault assiste à à cette bataille.
Antoine de La Rochefoucauld assiste à à cette bataille après la quelle il se retire à Cognac.
François II de Saint-Nectaire sert à cette bataille.
Charles II de Quélennec est fait prisonnier.
Charles II de Quélennec parvient à s'échapper alors qu'il est prisonnier sur parole.
Le 27 février 1569, les éclaireurs royaux, aux ordres d'Henri Ier de Guise, parviennent à Jarnac et occupent la ville et le château sans avoir à combattre.
De son côté, l'avant-garde huguenote parvient au bourg voisin de Cognac.
S'étant découverts, les huguenots occupent Jarnac le 3 mars 1569.
Les royaux se replient sur la rive gauche de la Charente.
Le 12 mars 1569, Louis Ier de Bourbon-Condé vient à Jarnac pour protéger ses arrières dans le déplacement prévu de ses troupes vers Saint-Jean-d'Angély et le nord de la Saintonge.
Dans la nuit du 12 au 13 mars 1569, Henri III de France fait restaurer et doubler le pont de Châteauneuf sur la Charente et passe sur la rive droite.
Surpris, Gaspard II de Coligny peine, pendant 3 heures, à rassembler ses forces éparpillées.
Le 13 mars 1569, les royaux prennent le village de Bassac.
Gaspard II de Coligny le fait reprendre par François Ier de Coligny-d'Andelot qui doit vite replier devant les reîtres du Rhingrave et un millier d'arquebusiers sur le village de Triac.
Gaspard II de Coligny fait alors donner la cavalerie de Louis Ier de Bourbon-Condé.
L'ordre est annulé mais ne parvient pas au destinataire.
Ayant eu une jambe brisée par un coup de pied du cheval de son beau-frère La Rochefoucauld, Louis Ier de Bourbon-Condé n'envisage pas un instant de quitter le combat.
Après une première charge victorieuse, ses 300 cavaliers inférieurs en nombre aux 800 lances d'Henri III de France, sont pris à revers par les reîtres allemands payés par le trésor royal.
Son cheval est tué et sa jambe brisée l'empêche d'enfourcher une autre monture.
Gabriel Ier de Montgommery tente sans succès de dégager Louis Ier de Bourbon-Condé.
A terre, isolé, Louis Ier de Bourbon-Condé se résout enfin à rendre ses gantelets à deux gentilshommes catholiques qu'il connaît et qui essaient de le sauver.
Mais survient Roland de Montesquieu, l'un des capitaines des manteaux rouges d'Henri III de France qui sachant la haine de son maître et voyant le Prince à terre, s'approche au galop en criant "Tue, tue mordious" et lui tire, par derrière, un coup de pistolet dans la tête.
Théodore Agrippa d'Aubigné est témoin de la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé dont le cadavre est promené sur un âne et est la risée de toute l'armée catholique, puis exposé pendant 2 jours sur une table de marbre rouge au château de Jarnac.
Une partie de cette table est visible de nos jours à la mairie de Jarnac.
Son cadavre est finalement rendu à Léonor d'Orléans-Longueville, son beau-frère, frère de Françoise-Éléonore d'Orléans-Longueville, qui le fait inhumer à Vendôme dans la sépulture de ses ancêtres.
L'infanterie et l'artillerie huguenotes, qui n'ont pas participé au combat se replient sur Cognac.
La bataille n'a d'autre conséquence significative que la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé et le rôle accru de Gaspard II de Coligny.
S'ils n'ont pas remporté à Jarnac une bataille décisive, les catholiques n'en sont pas moins fort satisfaits.
Leur armée reconstituée vient de faire ses preuves sur le terrain : depuis le siège d'Orléans, jamais elle ne s'est aussi bien comportée.
En outre, la victoire vaut à Henri III de France d'être salué, en France et dans toutes les Cours européennes, comme un héros et un génie militaire.
Henri Ier de Bourbon-Condé, fils de Louis Ier de Bourbon-Condé, âgé de 17 ans et son cousin Henri de Navarre, le futur Henri IV de France âgé de 16 ans, sont présents à la bataille de Jarnac où ils font leurs premières armes sous la direction de Louis Ier de Bourbon-Condé.
À la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé, les lettres patentes érigeant Enghien en duché-pairie ne sont pas encore enregistrées.
Le titre de duc de Bourbon s'éteint avec lui.
Le titre de Duc d'Enghien aurait donc dû s'éteindre, mais son fils Henri Ier de Bourbon-Condé continue de le porter conjointement avec le titre de prince de Condé.
Après la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé, Jeanne III d'Albret assure la communication avec les princes étrangers alliés, dont elle tente de conserver le soutien.
Charles IX fait chanter un Te Deum à la cathédrale de Metz où il se trouve alors.
Pie V fait placer dans une chapelle de Saint-Pierre de Rome 26 des drapeaux pris aux huguenots à Jarnac.
Philippe II d'Espagne ordonne des fêtes pour célébrer cette grande victoire.
Claude II de La Châtre Gouverneur du Berry
Claude II de La Châtre devient Gouverneur du Berry en 1569, par échange de sa charge dans le bailliage de Blois avec Gilles de Souvré, Marquis de Courtanvaux.
Mort de Wolfgang de Bavière Duc des Deux-Ponts
Bataille de La Roche-l'Abeille
Philippe Strozzi Prisonnier
Philippe-Louis de Wittelsbach Duc du Palatinat-Neubourg
En 1569, à la tête d'une armée de mercenaires, Wolfgang de Bavière conduit une expédition destinée à venir en aide aux protestants français.
Cette armée traverse la Bourgogne et les provinces du centre de la France, détruisant sur son passage beaucoup d'églises et d'abbayes.
Gaspard II de Coligny prend le commandement de l'armée des protestants et la mène vers le Limousin afin d'y rejoindre Wolfgang de Bavière.
Après un bref combat contre un détachement de l'armée royale, Wolfgang de Bavière peut franchir la Vienne à Aixe.
La jonction entre troupes protestantes se fait en juin 1569 à Châlus, pour un total d'environ 25 000 hommes.
Wolfgang de Bavière meurt à Nexon le 11 ou le 18 juin 1569.
Sa tombe est érigée sur l'actuelle place de l'Église.
Ses entrailles sont déposées dans un tombeau qui sera retrouvé au XIXe siècle dans le jardin de la demeure ancestrale de Jean-Joseph de Verneilh-Puyraseau, Co-seigneurs de Nexon depuis 1600.
Henri III de France campe en avant de Saint-Yrieix pour protéger la ville, avec une armée sensiblement équivalente.
Claude II de La Châtre participe à cette bataille dans l'armée d'Henri III de France
L'arrivée des protestants surprend Henri III de France, ce qui leur donne l'avantage au début de la bataille le 25 juin 1569.
Philippe Strozzi, colonel général de l'infanterie royale, réussit cependant à rétablir la situation.
Une manœuvre de Gaspard II de Coligny menace d'envelopper l'armée royale, qui doit battre en retraite et céder le passage aux protestants.
La victoire de Gaspard II de Coligny est loin d'être décisive, mais lui permet de s'ouvrir une route vers le Périgord.
L'armée protestante fait peu de prisonniers : le plus fameux est Philippe Strozzi.
Théodore Agrippa d'Aubigné et Charles-Louis de Téligny participent à ce combat.
Dans les jours qui suivent, l'armée protestante massacre des centaines de paysans, notamment :
en représailles de la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé, et de Paulon de Mauvans.
Les possessions de Wolfgang de Bavière sont partagées entre ses fils :
Attaque de Bourges par les protestants
Le 21 décembre 1569, Claude II de La Châtre repousse une attaque protestante contre la Grosse Tour de Bourges, attaque venue de Sancerre.
Siège de Sancerre
Mort d'André Jouhanneau
La ville forte de Sancerre refuse de faire cesser les prêches et de recevoir une garnison royale.
Elle est l'objet d'un siège à partir de mars 1573 des forces catholiques du roi, une armée de 7 000 hommes, commandée par Claude II de La Châtre.
Les catholiques de la ville, au lieu de fuir, se joignent par solidarité citadine aux protestants.
Le siège a été raconté par un pasteur protestant, également grand voyageur et homme de lettres, qui a survécu au siège, Jean de Léry, dans l'Histoire mémorable du siège de Sancerre.
Ce siège est effroyable :
Le 24 août 1573, la ville capitule après 220 jours de siège.
Les représailles royales sont sévères :
André Jouhanneau, l'échevin et gouverneur militaire de la ville, meurt le 12 septembre 1573, assassiné. Son corps jeté dans le puits de la Halle.
Complot des Malcontents
François d'Alençon Prisonnier
Henri IV de France Prisonnier
François de Montmorency Prisonnier
Mort de Joseph Boniface Seigneur de la Môle
Mort d'Annibal de Coconas
Artus de Cossé-Brissac Prisonnier
En 1574, Charles IX de France se meurt.
François d'Alençon, frère cadet du roi, allié à François de Montmorency et à Henri IV de France, met en place le complot dit des Malcontents.
Ce sont des protestants et catholiques modérés qui préconisent la modération de l'État dans les affaires religieuses.
Claude II de La Châtre rejoint les Malcontents.
François d'Alençon veut s'imposer comme successeur à la place de Henri III de France, son frère.
François d'Alençon et Henri IV de France projette de fuir la cour et de déclencher la rupture.
Les comploteurs ont des appuis à l'extérieur.
Henri Ier de Bourbon-Condé évadé, est parti chercher refuge chez les princes protestants d'Allemagne, tandis que Gabriel Ier de Montgommery prépare un débarquement en Normandie avec l'aide de ses amis anglais.
Catherine de Médicis parvient à déjouer la conspiration.
La fuite des princes est éventée.
Après l'échec de la conjuration, François d'Alençon et Henri IV de France sont arrêtés et retenus prisonniers au château de Vincennes.
Le roi pardonne à François d'Alençon.
François de Montmorency est arrêté et est enfermé à la Bastille.
Joseph Boniface est un favori du prince François d'Alençon.
D'après certaines rumeurs, Joseph Boniface aurait été l'amant de Marguerite de Valois et aussi de François d'Alençon.
Joseph Boniface est accusé d'avoir attenté à la vie de Charles IX de France en détenant une figurine de cire piquée d'aiguilles, fournie par l'astrologue Côme Ruggieri.
Joseph Boniface est soumis à la question.
Annibal de Coconas est son coaccusé.
Leur grâce, demandée par François d'Alençon et Marguerite de Valois auprès de Charles IX de France, est refusée.
Joseph Boniface de la Môle et Annibal de Coconas meurent le 30 avril 1574 décapités en place de Grève à Paris.
On raconte que Marguerite de Valois ensevelira le corps de son amant dans l'actuelle rue Yvonne-Le-Tac.
Le pamphlet protestant Le Divorce satyrique, publié en 1607; prétend que Marguerite de Valois emporte la tête de son amant après l'exécution, la fait embaumer et la conserve dans un cabinet derrière son lit à l'Hôtel de Nesle.
Le 4 mai 1574, Catherine de Médicis fait arrêter Artus de Cossé-Brissac à Vincennes, et conduire à la Bastille.
Catherine de Médicis le soupçonne d'appuyer François d'Alençon.
Claude II de La Châtre est envoyé ambassadeur extraordinaire à Londres
En 1575, Claude II de La Châtre est envoyé à Londres en tant qu'ambassadeur extraordinaire afin de conforter l'entente entre la France et l'Angleterre.
Invitation de François d'Alençon par Guillaume Ier d'Orange-Nassau
Les Pays-Bas se cherchent un prince pour mettre fin à la sujétion qu'exerce sur eux Philippe II d'Espagne. Leur regard se porte sur François d'Alençon.
En 1579, François d'Alençon est invité par Guillaume Ier d'Orange-Nassau à devenir le souverain des Provinces des Pays-Bas.
Henri Ier de La Tour d'Auvergne accompagne François d'Alençon aux Pays-Bas.
Claude II de La Châtre accompagne François d'Alençon en tant que commandant de sa cavalerie légère.
Mort de François d'Alençon Duc d'Alençon et d'Anjou
Henri IV de France Successeur du Roi de France
Création de la Ligue urbaine et de la Ligue nobiliaire
François d'Alençon meurt à Château-Thierry le 10 juin 1584 de la phtisie, la tuberculose.
Appartenant à la branche des Bourbons, Henri IV de France descendant de Robert de Clermont-en-Beauvaisis, le dernier fils de Saint-Louis, est le cousin d'Henri III de France au 22e degré.
Suivant l'ordre de primogéniture mâle, la loi salique, il devient le successeur naturel du roi de France.
Henri III de France se réconcilie avec Henri IV de France dont il fait son héritier, soulevant une grande vague de protestation catholique.
Charles III de Lorraine n'accepte pas qu'un protestant puisse devenir roi de France. À cette époque, François de Rosières, un archidiacre de l'évêché de Toul, fait paraître un livre dans lequel il affirme que la maison de Lorraine est issue des derniers carolingiens. Charles III estime être l'héritier du trône de France.
Les catholiques opposent à la "loi salique" une autre loi, qui leur semble tout aussi fondamentale : tous les souverains français doivent être de religion catholique.
Dès lors, les catholiques s'organisent en une ligue urbaine, centrée sur Paris, et une ligue nobiliaire.
Henri Ier de Guise en est le chef, Louis II de Lorraine et Charles II de Mayenne le soutiennent.
Les ligueurs considèrent Charles Ier de Bourbon comme l'héritier du trône de France.
Anne de Joyeuse reçoit le gouvernement du duché d'Alençon.
Henri de Joyeuse reçoit le gouvernement du duché d'Anjou.
Jean-Louis de Nogaret essaie en vain de convertir Henri IV de France afin d'éviter une guerre de succession.
Son opposition à la Ligue le fait détester d'une très grande partie de la population et une vaste campagne de propagande est entretenue contre lui : on tente même de l'assassiner.
Jean-Louis de Nogaret entreprend de fédérer les catholiques modérés et les protestants autour de l'état royal.
L'adhésion à la Ligue de Philippe-Emmanuel de Lorraine est perceptible dès 1584.
Guillaume V de Hautemer s'attache de nouveau à Henri IV de France et le suit dans toutes ses expéditions.
Claude II de La Châtre se rapproche d'Henri Ier de Guise
Ralliement de Claude II de La Châtre à la Ligue
Claude II de La Châtre Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit
Claude II de La Châtre rallie la Ligue en 1585.
Claude II de La Châtre devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit le 21 décembre 1585.
Bataille de Vimory
Bataille d'Auneau
Pendant ce temps, Henri III de France confie à Henri Ier de Guise le soin de battre les secours allemands.
Charles II de Cossé et Urbain de Laval suivent Henri Ier de Guise.
Claude II de La Châtre se distingue au cours de cette campagne contre les reîtres.
À la tête des troupes catholiques, Henri Ier de Guise repousse les Suisses à Vimory le 26 octobre 1587
Henri Ier de Guise repousse les reîtres à Auneau le 24 novembre 1587, les empêchant de se joindre aux forces d'Henri IV de France et d'Henri Ier de Bourbon-Condé.
Tilly contribue à cette victoire.
Claude II de La Châtre participe à ce combat.
Urbain de Laval se signale lors de ces combats.
Destitution de Claude II de La Châtre de sa charge de Gouverneur du Berry
En 1588, Claude II de La Châtre est destitué par Henri III de France de sa charge de Gouverneur du Berry.
Prise du Berry
Claude II de La Châtre refuse d'abord de reconnaître Henri IV et se saisit du Berry pour le parti de la Ligue, tout en faisant partie de l'état-major de l'armée ligueuse commandée par Alexandre Farnèse.
Claude II de La Châtre Maréchal de France
En 1593, Claude II de La Châtre est fait Maréchal de France pour la ligue par Charles II de Mayenne.
Claude II de La Châtre Maréchal de France
Claude II de La Châtre fait sa soumission à Henri IV de France en 1594.
Claude II de La Châtre remet au roi les villes d'Orléans et de Bourges.
En récompense de quoi, Claude II de La Châtre, Baron de la Maisonfort, est confirmé dans ses charges de maréchal de France et de gouverneur d'Orléans et de Bourges.
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