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Événements contenant la ou les locutions cherchées
21 événements affichés, le premier en 1023 - le dernier en 1227
Naissance de Clément III
Guibert, futur Clément III, naît à Parme entre 1023 et 1029 d'une famille liée aux comtes de Canossa.
Clément III Chancelier impérial d'Italie
Clément III Évêque de Ravenne
Clément III est jusqu'alors chancelier impérial d'Italie.
Henri IV de Franconie le nomme Évêque de Ravenne en 1063, malgré l'opposition d'Alexandre II, qui finit par accepter la situation une fois que Guibert se soumet à son autorité.
Concile de Carême
Clément III devient l'un des leaders les plus remarqués de l'opposition aux réformes grégoriennes.
Après avoir assisté au Concile de Carême de Grégoire VII, Guibert refuse d'assister au suivant, bien qu'il ait promis de le faire.
Un Concile d'Évêques détrône Grégoire VII, ce qui engendre une série d'excommunications et de destitutions.
Destitution de Grégoire VII
Clément III Antipape
Excommunication de Henri IV de Franconie
Urbain II Légat en France et en Allemagne
Grégoire VII est chassé de Rome.
En juin 1080, un Concile demandé par Henri IV de Franconie destitue Grégoire VII à nouveau et Guibert de Ravenne est élu pape à sa place sous le nom de Clément III.
En 1080, Grégoire VII excommunie à nouveau l'empereur Henri IV de Franconie.
Urbain II est nommé légat en France et en Allemagne, dans le but de démettre Clément III, et rencontre Henri IV de Franconie à cette fin en 1080, en vain.
Soutien de Richard de Millau à l'antipape Clément III
Richard de Millau soutient l'antipape Clément III vers 1083.
Richard de Millau est de ce fait déposé par Grégoire VII. Richard de Millau se repentant, le pape le réinstalle.
Siège de Rome
Exil de Grégoire VII à Salerne
Clément III à nouveau Antipape
Henri IV de Franconie Empereur germanique
Couronnement d'Henri IV de Franconie
Pillage de Rome
Perte des conquêtes normandes en Grèce
Vœu Godefroy de Bouillon
En mars 1084, Henri IV de Franconie marche sur Rome et en fait le siège de Rome.
Grégoire VII, épouvanté, quitte la ville pour aller se réfugier en lieu sûr, dans la forteresse de Salerne chez les Normands qui occupent l'Italie du sud.
Henri IV de Franconie entre dans Rome.
Godefroy de Bouillon fidèle à Henri IV de Franconie entre dans Rome les armes à la main.
Borivoj II de Bohême entre dans Rome avec une poignée de combattants.
Clément III est de nouveau pape le 24 mars 1084.
Henri IV de Franconie se fait couronner empereur romain germanique par Clément III dans la Basilique Saint-Pierre.
Grégoire VII revient à Rome avec l'armée de son allié normand Robert Guiscard de Hauteville qui marche vers le nord avec 36 000 hommes.
Ce sont quasiment tous des mercenaires sarrasins et musulmans. Dans les grandes entreprises militaires, les Normands, trop peu nombreux, ne forment que les cadres militaires et des corps d'élites.
Robert Guiscard de Hauteville entre dans Rome et force Henri IV de Franconie et Clément III, pris de court, à se retirer.
Clément III redevient archevêque de Ravenne.
Un mouvement de panique gagne les citoyens romains, ce qui provoque 3 jours de mise à sac total de la ville en mai 1084.
Durant ce temps, Bohémond Ier de Hauteville, un temps maître de la Thessalie, perd les conquêtes en Grèce.
Gravement malade peu après l'expédition sur Rome, Godefroy de Bouillon fait vœu, pour réparer ses torts, d'aller défendre les chrétiens en Orient.
Synode de Quedlinbourg
Urbain II préside plusieurs synodes, dont celui de Quedlinbourg en 1085 qui condamne les partisans de l'empereur Henri IV de Franconie et de l'antipape Clément III.
Mort de Victor III
Retour de Clément III à Rome
Victor III meurt au Mont-Cassin le 16 septembre 1087. Léon XIII lui accordera le titre de saint sans qu'il subisse un procès de canonisation.
Clément III revient pour un an à Rome
Il poursuit l'œuvre de réforme de Grégoire VII.
Durant le règne de Victor III, Clément III a de nouveau la fonction de pape afin de négocier avec les autres dirigeants européens.
Urbain II Pape
Hugues de Romans à nouveau légat du Pape
Eudes de Châtillon-sur-Marne convoque les évêques partisans de la Réforme grégorienne à Terracina, dans le Latium : Rome est aux mains des partisans de Clément III.
Eudes de Châtillon-sur-Marne est élu 157e Pape sous le nom d'Urbain II puis consacré le 12 mars 1088.
Son premier acte est d'affirmer solennellement sa fidélité à l'œuvre de Grégoire VII et de renouveler les condamnations de ce dernier en matière :
Urbain II continue à s'appuyer sur l'Ordre de Cluny et les souverains.
En revanche, Urbain II se montre plus souple que Grégoire VII sur les cas de clercs ordonnés par des évêques simoniaques ou schismatiques, considérant leur ordination comme valide et s'attirant ainsi les critiques de théologiens comme Bonizo de Sutri, Deusdedit ou Bruno de Segni. Pour rendre plus souple les condamnations, Urbain II applique la doctrine de la dispense selon Yves de Chartres.
Urbain II conforte la papauté en faisant des royaumes hispaniques et de la Sicile des États vassaux du Saint-Siège.
Hugues de Romans retrouve ses pouvoirs de légat.
Par sa politique modérée en France et en Angleterre, Urbain II crée un parti romain en sa faveur, isole l'empereur.
Retour à Rome de Urbain II
Urbain II ne peut rentrer à Rome, occupée par Clément III. Urbain II tente de reprendre Rome en 1089.
Rattachement du monastère de Montsalvy au Saint-Siège
Le nom de Montsalvy (Montis Salvii) n'apparaîtra qu'en 1093 dans une bulle de Clément III qui rattache directement la nouvelle abbaye au Saint-Siège.
Prêche de la Première Croisade
Levée de l'excommunication d'Alexis Ier Comnène
Pour clore le concile, Urbain II prononce un discours en présence d'une foule de clercs et de laïcs réunis dans un champ (Herm), à l'extérieur de la ville.
On ne connaît pas le discours exact du pape mais de nombreux témoignages nous ont permis d'en connaître les grands thèmes.
Le 27 novembre 1095, répondant à l'appel de l'empereur byzantin Alexis Ier Comnène, Urbain II prêche la première Croisade, exhortant les chrétiens d'Occident à défendre ceux d'Orient et à reprendre le Saint-Sépulcre aux Turcs Seldjoukides.
Après avoir évoqué les malheurs et souffrances des chrétiens d'Orient, Urbain II adjure les chrétiens d'Occident de cesser leurs guerres fratricides et de s'unir pour combattre les païens et délivrer leurs frères en Orient, ce qui est une cause plus juste.
En même temps les chrétiens pourront expier leurs péchés une fois arrivés à Jérusalem, ville sainte par excellence.
Il invite les chevaliers à prendre la croix.
Urbain II en fixe le début au 15 août 1096.
Pour en assurer la direction spirituelle, il nomme Adhémar de Monteil, évêque du Puy, le commandement militaire revenant à Raymond VI de Toulouse.
La Croisade est conçue par lui comme un moyen d'unifier la chrétienté occidentale sous l'autorité pontificale.
Pour la motiver, Urbain II accorde l'indulgence plénière, la rémission de tous les péchés, en contrepartie de leur sacrifice.
Urbain II développe ses objectifs dans plusieurs lettres aux clergés de différentes régions d'Europe.
L'excommunication de l'empereur Alexis Ier Comnène est levée par le pape Urbain II.
Parallèlement, Urbain II encourage la Reconquista ou reconquête de l'Espagne occupée par les Maures.
Cet appel apparaît en contradiction avec les valeurs ancestrales de l'Église.
C'est en réalité une évolution logique.
La guerre sainte était apparue avec l'empereur, afin d'agrandir l'espace chrétien.
Dans un monde féodal où les rapports de puissance se jouent par la force (la diplomatie est inexistante), la guerre sainte permet à la chevalerie d'aller faire la guerre ailleurs.
La réforme grégorienne commence à aboutir, l'Église est indépendante et Clément III est isolé.
Les valeurs de l'Église s'affirment complètement dans la société féodale.
L'action des rois est influencée par le serment du sacre : maintenir la justice, défendre les faibles.
Clément III chassé de Rome
Clément III est chassé de Rome en 1097.
Mort d'Urbain II
Pascal II Pape
Urbain II meurt à Rome le 22 ou le 29 juillet 1099 avant d'apprendre la nouvelle de la conquête de Jérusalem.
Rainier, un bénédictin de Cluny, cardinal-prètre de Saint Clément, est élu Pape le 13 août 1099 sous le nom de Pascal II et est consacré le lendemain. Clément III est prêt à faire pression contre lui, mais il est forcé d'abandonner.
Pascal II lutte contre les empereurs Henri IV de Franconie et Henri V de Franconie.
Mal acceptée par le clergé de France, soucieux de conserver son autonomie, l'autorité d'Hugues de Romans primat des Gaules qui repose sur les pouvoirs du légat, s'effondre avec l'élection du pape Pascal II en 1099.
Mort de Clément III Antipape
Thierry Antipape
Clément III meurt le 8 janvier 1100 à Civita'Castellana.
Successeur de l'antipape Clément III, l'antipape Dietrich ou Theodericus ou Theodoricus ou Théodoric ou Thierry est opposé par Henri IV de Franconie à Pascal II de septembre 1100.
Mort de Grégoire VIII Pape
Clément III Pape
Grégoire VIII meurt le 17 décembre 1187.
Grégoire VIII, très estimé par Frédéric Ier Barberousse, aurait certainement réglé les différents entre l'Église et l'Empire si son pontificat avait été plus long. Il aide les Chrétiens à lutter contre les infidèles en Terre Sainte.
Paolo Scolari, Cardinal-Évêque de Palestrine, est élu Pape à Pise le 19 décembre 1187 sous le nom de Clément III.
Clément III parvient peu après son élection à calmer les tensions entre l'Église et la population de Rome en permettant aux citoyens romains d'élire eux-mêmes leurs magistrats tandis que le pape garde le pouvoir de choisir le gouverneur de la ville.
Honorius III Trésorier de l'Église catholique
Sous Clément III, Honorius III est le trésorier de l'Église catholique.
Innocent III cardinal-diacre des Saints-Serge-et-Bacchus
Sous Clément III, Innocent III est créé cardinal-diacre des Saints-Serge-et-Bacchus.
Organisation de la troisième Croisade
Clément III organise le regroupement des forces de la Chrétienté contre les Sarrasins.
Clément III incite Philippe II Auguste et Henri II Plantagenêt à entreprendre la troisième Croisade.
Henri Ier de Bar et Thiébaut Ier de Bar partent au milieu de 1189, avant les rois de France et d'Angleterre, et arrive en Terre Sainte, où il rejoint les chevaliers en train d'assiéger Saint-Jean-d'Acre.
Guy de Montfort et Jean Ier de Ponthieu part à la troisième croisade.
Les nobles du sud de la France dont Gaston VI de Béarn, ne prennent pas part à la troisième croisade, parce que la région est alors engagée dans un grand conflit concernant le partage de la Provence confrontant les couronnes d'Aragon-Catalogne d'une part et de Toulouse de l'autre.
Gaston VI de Béarn est du côté aragonais.
En 1189, Mathieu de Montmorency se croise avec Philippe II Auguste.
Hugues Ier de Vergy participe à la Troisième Croisade.
Mort de Clément III Pape
Célestin III Pape
Clément III meurt à Rome le 27 mars 1191.
Clément III a fait bâtir le monastère de Saint-Laurent-hors-les-murs, et restaurer le palais du Latran.
Giacinto di Pietro di Bobone, né à Rome, Cardinal Hyacinthe (diacre du titre de Sainte-Marie), est élu pape à 85 ans le 21 mars 1191, sous le nom de Célestin III et consacré le 14 avril 1191.
Mort d'Honorius III
Grégoire IX Pape
Honorius III meurt à Rome le 18 mars 1227 sans avoir vu ses projets de croisade menés à bien.
Honorius III accorde des privilèges aux Universités de Paris et de Bologne, les deux plus grands centres d'études à cette époque. Il ordonne dans sa bulle Super specula Domini de soutenir des étudiants en théologie dans chaque diocèse.
Les plus importants des écrits de cet ancien Trésorier de l'Église pour les historiens sont le "Liber censuum Romanæ ecclesiæ", qui donne une liste de tous les revenus et propriétés du Saint-Siège, toutes les donations, les privilèges et les contrats avec les villes et les souverains.
Le registre est commencé sous Clément III et achevé en 1192 sous Célestin III. Le manuscrit original est toujours au Vatican (Vaticanus, 8486).
Honoré écrivit aussi une vie de Célestin III, une vie de Grégoire VII, un Ordo Romanus, qui décrit le cérémonial et les rites pour diverses occasions et 34 sermons.
Ugolino di Conti devient Pape en 1227 sous le nom de Grégoire IX.
Grégoire IX reprend les théories théocratiques d'Innocent III, justifiant par la fausse donation de Constantin:
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