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Événements contenant la ou les locutions cherchées
11 événements affichés, le premier en 1724 - le dernier en 1793
Naissance de Clément Charles François de L'Averdy
Clément Charles François de L'Averdy naît à Paris le 4 novembre 1724.
Suppression des Jésuites en France
Condamnation de l'ordre des jésuites
Sous la direction de l'abbé Chauvin, le 17 avril 1762, la constitution de l'ordre est épluchée par le parlement.
On met en exergue des écrits de théologiens jésuites, afin de les accuser d'enseigner toutes sortes d'erreurs et de considérations immorales.
Jean-Aymard II de Nicolaï et Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï, Évêque de Verdun, font les plus grands efforts pour empêcher la suppression de l'ordre des jésuites.
Le 2 août 1762, le Parlement supprime les Jésuites en France, en imposant des conditions inacceptables à chacune de leurs demandes de rester dans le pays.
Le 6 août 1762, un arrêt ordonne la dissolution de l'ordre, mais un délai de 8 mois leur est accordé par Louis XV.
Clément Charles François de L'Averdy se rend populaire grâce à sa lutte contre les Jésuites.
Clément Charles François de L'Averdy Contrôleur général des finances
Clément Charles François de L'Averdy est Conseiller au Parlement de Paris, membre de la première chambre des enquêtes, janséniste notoire.
Clément Charles François de L'Averdy est nommé Contrôleur général des finances de Louis XV le 14 décembre 1763.
Clément Charles François de L'Averdy est un homme d'une grande rectitude intellectuelle et morale.
Sa piété n'est pas feinte.
Clément Charles François de L'Averdy ne connait ni les finances, ni l'administration, ni la cour.
Clément Charles François de L'Averdy est dénué non seulement de connaissances administratives, mais du moindre instinct gouvernemental.
Un de ses nombreux défauts était une humilité exagérée qui, jointe à une ingénuité déconcertante, lui fait clamer son ignorance complète du département qu'on lui a confié.
Affolé, noyé dans ses dossiers, courant d'une affaire à l'autre, changeant d'avis, se répandant en aveux d'inexpérience et en protestations de bonne volonté, il n'en impose à personne, pas même à ses anciens collègues des parlements, dont il découvre avec stupeur la nocivité et à qui il ne savait répondre que par des objurgations timides et des supplications éplorées (P. Gaxotte).
La solidité et la compétence de l'équipe formée par les intendants des finances pallient dans la mesure du possible l'impéritie du maître.
D'autre part, l'intimité d'Étienne-François de Choiseul avec Jean-Joseph de Laborde, banquier de la cour, procure des secours au Trésor, en même temps qu'elle lui donne barre sur Clément Charles François de L'Averdy.
Néanmoins, Clément Charles François de L'Averdy restera 5 ans dans ce ministère.
Il tente des réformes courageuses, concernant en particulier les fermiers généraux.
Clément Charles François de L'Averdy Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres
Clément Charles François de L'Averdy est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1764.
Suppression de toute entrave au commerce des grains
Étienne-François de Choiseul et Clément Charles François de L'Averdy décident de mettre en application les théories des Physiocrates qui préconisent la liberté du commerce des grains.
En juillet 1764, ils supprimèrent toute entrave au commerce des grains.
Les belles récoltes et les bas prix de 1760 à 1763 incitent à l'optimisme,
Mais, dès 1764, la production agricole connait une situation difficile et la spéculation fait rage, faisant s'envoler les prix.
Pour tenter de résoudre la crise, Clément Charles François de L'Averdy s'appuie sur un boulanger entreprenant du nom de Malisset, à qui la monarchie avait déjà fait appel à plusieurs reprises, depuis 1748, dans de semblables circonstances.
Cession du château de Neuville à Gambais
En 1765, Clément Charles François de L'Averdy fait l'acquisition du château de Neuville à Gambais dans l'actuel département des Yvelines.
Pacte de famine
En août 1765, Clément Charles François de L'Averdy passe un contrat avec Malisset .
Malisset forme une compagnie pour l'assister.
C'est le début d'une campagne de rumeurs accusant les ministres, et jusqu'au roi lui-même, d'avoir pris part à un pacte de famine pour affamer le peuple en spéculant sur le prix des grains.
Des révoltes éclatent dans des dizaines de villes.
Renvoi de Clément Charles François de L'Averdy comme Contrôleur général des finances
Clément Charles François de L'Averdy est renvoyé du poste de Contrôleur général des finances à fin septembre 1768.
Recherche des manuscrits du procès de Jeanne d'Arc
Clément Charles François de L'Averdy s'occupe à rechercher activement les manuscrits du procès de Jeanne d'Arc.
En 1787, Clément Charles François de L'Averdy en trouve 28 mettant au jour :
inconnus jusqu'alors.
Publication le tome 3 des Notices et extraits des manuscrits du Roy
Clément Charles François de L'Averdy publie ses découvertes en 1790 dans le tome 3 des Notices et extraits des manuscrits du Roy, publiés par l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
Mort de Clément Charles François de L'Averdy Marquis de Gambais
Clément Charles François de L'Averdy est arrêté sous la Terreur, et accusé d'avoir, sous son administration, contribué à l'établissement d'un pacte de famine.
Il est condamné à mort et guillotiné.
Clément Charles François de L'Averdy meurt à Paris le 4 frimaire an II soit le 24 novembre 1793.
Le château de Neuville à Gambais est confisqué comme bien national et vendu.
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