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Événements contenant la ou les locutions cherchées



17 événements affichés, le premier en -540 - le dernier en -450



Naissance de Miltiade le Jeune

Miltiade le Jeune naît à Athènes en 540 avant Jésus-Christ, fils de Cimon de la famille des Philaïdes, sans doute originaire d'Égine.

Il est le neveu de Miltiade l'Ancien, lui-même fils de Cypsélos, qui a fondé la colonie de Chersonèse de Thrace au temps de Pisistrate.



Naissance de Cimon

Cimon naît vers 510 avant Jésus-Christ, fils de Miltiade et Hégésipylé, fille d'Oloros, un roi Thrace.

Il appartient à l'une des plus grandes familles aristocratiques d'Athènes.

Selon certains, Cimon doit sa haute stature, ses cheveux en broussaille et sa lenteur d'esprit à ses origines thraces.

Sa jeunesse est tapageuse et Cimon traîne une réputation de buveur et de débauché.



Naissance de Thucydide

Thucydide naît vers 500 avant Jésus-Christ, fils de Mélésias et parent de Cimon.


Bataille de Salamine Bataille de Salamine

Bataille navale de Salamine

Devant l'imposante flotte perse comprenant de nombreux navires phéniciens, les navires grecs, commandés par Thémistocle, simulent une retraite amenant l'armée de Xerxès Ier dans le détroit de Salamine. Les navires qui empruntent ce chenal sont détruits par les navires grecs, plus maniables.

Les habitants de Naxos font défection aux Perses et participent à la bataille de Salamine en apportant 4 trières aux Grecs.

Aristide le Juste seconde Thémistocle à Salamine.

Cimon se distingue à Salamine et entame sa carrière politique peu après.

Xerxès Ier voit sa flotte anéantie.

Xerxès Ier regagne l'Asie et laisse le commandement de ses troupes à Mardonios.

Après Salamine, Mardonios, le nouveau généralissime perse, déclare à Xerxès Ier:

Les Chypriotes, les hommes de Phénicie, de Cnide et d'Égypte, seuls sont vaincus, non les Perses qui n'ont pu combattre.

Cet état d'esprit est révélateur de la volonté des Perses de continuer le combat malgré le départ de Xerxès.

Cependant Mardonios estime impossible la poursuite des opérations à l'approche de la mauvaise saison et prend ses quartiers d'hiver en Thessalie.

Mardonios en profite pour lancer d'intenses manœuvres diplomatiques auprès d'Athènes qu'il espère détacher du reste de ses alliés.

Mais l'ambassade envoyée dans la capitale attique, sous la direction d'un prince de Macédoine, Alexandre, se voit répondre que "tant que le soleil suivrait son chemin habituel" les Athéniens ne feraient pas alliance avec le souverain perse.

Inquiets, les Spartiates envoient eux aussi une ambassade afin de contrer l'argumentation des Perses.

Elle est reçue assez fraîchement par les Athéniens furieux que l'on puisse douter de leur détermination. Ils précisent que "le fait d'être Grec, de partager le même sang et la même langue, d'avoir des sanctuaires et des sacrifices communs ainsi que des mœurs semblables" leur interdit la trahison.



Bataille de Platées

Mort de Mardonios

Prise de Thèbes

En 479 avant Jésus-Christ, Cimon fait partie de l'ambassade qu'Athènes envoie à Sparte.

Au printemps 479 avant Jésus-Christ, Mardonios :

Une coalition des forces du Péloponnèse se crée dirigée par Pausanias, régent de Sparte et neveu de Léonidas Ier. Elle comprend :

Les Grecs alignent au total 3 fois moins d'hommes que les Perses. Mais la troupe grecque constitue la plus considérable jamais réunie, même s'il faut sans doute minorer fortement les effectifs réels.

Le roi Léotychidas II est envoyé détruire le pont de bateaux établi par les Perses sur le Bosphore, pour empêcher un retour perse, mais une tempête accomplit cette tâche pour lui.

Les Grecs franchissent l'Isthme de Corinthe, arrivent près d'Éleusis afin de passer en Béotie.

Mardonios choisit un emplacement qui doit favoriser sa cavalerie, au sud de Thèbes, près de Platées.

En face, les Spartiates tiennent l'aile droite et les Athéniens l'aile gauche.

Pausanias passe pour un général avisé, apte à déceler les points faibles de l'adversaire, mais Mardonios est considéré lui aussi comme un excellent tacticien et le meilleur général perse.

De plus, le départ de Xerxès Ier lui laisse les mains libres pour mener la bataille à sa guise.

Chacun des deux généraux souhaite, à Platées, amener l'adversaire à se lancer contre ses propres positions.

Dans un premier temps, Pausanias prend position sur les contreforts du mont Cithère, tandis que Mardonios installe son camp fortifié sur l'autre rive du fleuve Asopus.

Une attaque de la cavalerie perse sur les positions grecques échoue, mais Mardonios fait harceler les lignes de ravitaillement de ses adversaires et les points d'eau.

Pausanias change alors de position et s'installe dans la plaine, où un petit massif de collines protège son armée d'une attaque frontale des cavaliers ennemis.

Mais au bout de 10 jours, le manque d'eau et de vivres le contraint à se retirer, en pleine nuit, vers une position plus proche des ses anciennes lignes, où le ravitaillement est plus facile.

Cette retraite se fait dans une certaine confusion et les différentes unités grecques perdent le contact. Mardonios estime que la désorganisation chez les Grecs lui permet de lancer un assaut, au lieu d'attendre que les querelles entre les divers contingents grecs ne divisent ses adversaires.

Le 27 août 479 avant Jésus-Christ, l'attaque perse se heurte à une farouche résistance, surtout de la part des Spartiates qui, bien que coupés du reste de l'armée, occupent une position de surplomb les protégeant de la cavalerie adverse.

Mardonios est tué dans ce combat.

La mort de leur chef, puis l'assaut donné contre leur camp retranché et l'arrivée des autres unités grecques qui viennent de vaincre les Béotiens, alliés des Perses, entraînent la défaite des troupes Perses et leur massacre en grand nombre.

Bien peu parviennent à s'enfuir et à rejoindre un autre corps de l'armée perse dont le chef, Artabaze, en conflit avec Mardonios, fait déjà demi-tour vers l'Hellespont avec environ 40 000 hommes.

Thèbes, qui a collaboré avec les Perses, est prise rapidement et ses chefs sont exécutés.

Les pertes grecques sont estimées à environ 3 000 morts. Il est par contre impossible d'évaluer celles du camp perse.

Un énorme butin est pris dans le camp de Mardonios.

Cette bataille de Platées est la dernière grande bataille terrestre des Guerres médiques.

Aristide le Juste institue une fête, les Eleuthéries, en l'honneur de cette victoire.

Des habitants de Naxos sont présents à la bataille de Platées. Le nom de Naxos est sur le trépied offert à Delphes. Après la victoire, l'Île de Naxos fait partie de la ligue de Délos.



Cimon Stratège

Cimon est stratège pour la première fois en 478 avant Jésus-Christ et le sera à plusieurs reprises.

Cimon dispose à la fois du soutien populaire mais aussi de l'appui des grandes familles nobles dont le poids reste important dans les campagnes.

Selon Aristote, ce soutien est dû à ses largesses. Cimon, qui avait une fortune princière, s'acquittait magnifiquement des liturgies publiques et entretenait beaucoup de gens de son dème : chacun des Lakiades pouvait venir chaque jour le trouver et obtenir de lui de quoi suffire à son existence. En outre, aucune de ses propriétés n'avait de clôture, afin que qui voulait pût profiter des fruits.

Partisan du développement de l'empire athénien, Cimon n'estime pas nécessaire la rupture avec Sparte.

Cimon pense au contraire que l'alliance spartiate peut contrebalancer le développement des idées démocratiques auxquelles il est hostile. C'est en cela qu'il s'oppose à Thémistocle.



Formation de la Ligue de Délos

Ouverture de l'archontat à tous les citoyens

Athènes quitte la ligue panhellénique;

Sous l'impulsion de Thémistocle et Aristide le Juste, quelques cités grecques s'associent en une ligue dont le commandement revient à Athènes. Cet accord est passé à Délos et en gardera le nom.

Il ne concerne que la flotte et non l'armée de terre et a pour but de prévenir toute nouvelle attaque des Perses.

Secondé par Cimon, Aristide le Juste organise les statuts, en mai 477 avant Jésus-Christ.

Aristide le Juste prête notamment le serment initial et fixe le montant du phoros, le tribut fédéral.

Sparte est à 2 doigts de commencer une guerre, mais renonce finalement.

Parallèlement, Aristide le Juste modifie le système politique athénien en ouvrant l'archontat à tous les citoyens.

Cimon aide Aristide le Juste à obtenir que les Grecs d'Asie Mineure et des îles fassent allégeance à Athènes plutôt qu'à Sparte.

Cimon commande presque toutes les opérations militaires de la ligue de Délos de 477 avant Jésus-Christ à 473 avant Jésus-Christ.

Cimon oblige Pausanias à quitter Byzance en 477 avant Jésus-Christ,



Prise d'Eion

Cimon s'empare d'Eion en 476 avant Jésus-Christ,



Conquête de la vallée du Strymon

Conquête de Skyros

Cimon conquiert la vallée du Strymon en Thrace en 475 avant Jésus-Christ.

En 475 avant Jésus-Christ, Cimon conquiert également l'île de Skyros, dont il chasse les pirates qui rançonnent la mer Égée et rapporte triomphalement les ossements supposés de Thésée, que l'on disait inhumé à Skyros.



Ostracisme de Thémistocle

Vers 472 avant Jésus-Christ ou 471 avant Jésus-Christ, Cimon contribue, à l'ostracisme de Thémistocle.



Bataille navale à l'embouchure de l'Eurymédon

Le plus grand succès militaire de Cimon est la défaite de la flotte perse à l'embouchure de l'Eurymédon vers 468 avant Jésus-Christ.

Cimon s'empare d'environ 200 vaisseaux de la flotte ennemie dirigée par Tithrautès puis, ayant débarqué son infanterie, il défait complètement l'armée ennemie dirigée par Phérendates.

Ayant appris l'arrivée d'une flotte de renfort, Cimon part à sa recherche et s'empare de tous les navires ennemis.

À la suite de cette victoire, Cimon impose au roi des Perses Artaxerxès Ier Makrocheir Ier un traité de paix qui reconnaît la liberté des Grecs d'Asie Mineure et interdit aux navires perses l'accès à cette région.



Mort d'Aristide le Juste

Cimon Chef du parti aristocratique

Aristide le Juste meurt en 467 avant Jésus-Christ.

Selon la tradition, il est si pauvre, que c'est l'État qui doit doter ses filles et pourvoir à ses funérailles. Démétrios de Phalère s'élève vivement contre ce récit et présente au contraire plusieurs preuves des richesses d'Aristide.

Cimon devient le chef du parti aristocratique.

Sa popularité est, à ce moment, à son comble à Athènes où ses largesses, ses excès et aussi son humanité sont appréciés.



Prise de Thasos

Procès de Cimon

En 463 avant Jésus-Christ, après un siège de 2 ans, Cimon réduit Thasos.

Avec le butin de toutes ses campagnes, Cimon va embellir Athènes en achevant les Longs Murs et la citadelle.

Lors de son retour à Athènes en 463 avant Jésus-Christ, Cimon est accusé par Périclès et Éphialtès de n'avoir pas pris de mesures plus sévères, mais il est acquitté.

Périclès apparaît sur le devant de la scène en étant au nombre des procurateurs publics qui attaquent Cimon.



Révolte des hilotes à Sparte

Réduction des pouvoirs de l'aréopage

En 462 avant Jésus-Christ, Sparte faire face à une révolte des hilotes.

Cimon persuade les Athéniens de lui confier une armée afin de venir en aide à Sparte.

Soutenant que Sparte est la rivale d'Athènes pour l'hégémonie, Éphialtès lutte en vain contre cet envoi.

Cimon part avec 4 000 hoplites dont nombre de ses partisans.

Mais Sparte se méfie d'Athènes et refuse son aide.

Ce camouflet discrédite tous les partisans de Sparte et notamment de Cimon.

L'Aréopage a des attributions mal définies et son patriotisme au moment des guerres médiques lui vaut un prestige considérable et un rôle politique influent quoiqu'occulte. Il est le principal soutien de Cimon et du parti aristocratique.

Éphialtès profite de l'absence de Cimon pour fairz condamner certains des membres de l'Aréopage qui ne son pas irréprochables, et pour persuader l'Assemblée de voter des lois qui retirent tout pouvoir à l'Aréopage et lui laissent simplement la juridiction dans les cas d'homicide ainsi que l'administration des propriétés sacrées.

Il est soutenu par le jeune Périclès.

Le pouvoir revient ainsi à la Boulè, à l'Ekklêsia et aux cours de justice populaires.



Ostracisme de Cimon

Mort d'Éphialtès

Création de l'action de Graphê Paranomôn

À son retour en 461 avant Jésus-Christ, Cimon réclame l'abrogation des mesures d'Éphialtès mais il est frappé d'ostracisme.

Cela scelle la rupture entre Athènes et Sparte.

Éphialtès meurt 461 avant Jésus-Christ, assassiné.

Périclès devient l'homme le plus influent d'Athènes.

Périclès crée l'action de Graphê Paranomôn (plainte en illégalité) qui permet d'empêcher que des malveillances nuisent à la loi et portent atteinte à la démocratie.

Cette action se règle devant l'Héliée, l'assemblée judiciaire de la cité d'Athènes.



Campagne contre les Perses pour reprendre Chypre

Rappelé vers 451 avant Jésus-Christ par Périclès, Cimon dirige une dernière campagne contre les Perses afin de reprendre Chypre.



Prise de Chypre

Mort de Cimon

Thucydide Chef du parti aristocratique

En 450 avant Jésus-Christ, Artaxerxès Ier Makrocheir est battu par Cimon qui reprend Chypre.

Après une victoire en Cilicie sur Mégabaze, Cimon meurt en faisant le siège Citium, une cité de la côte sud-est de l'île de Chypre (actuellement Larnaka), vers 450 avant Jésus-Christ ou 449 avant Jésus-Christ.

Homme influent à Athènes et en Grèce en général, Thucydide devient le successeur de Cimon comme chef de la puissante faction aristocratique et l'ennemi de Périclès.


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