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Événements contenant la ou les locutions cherchées



10 événements affichés, le premier en 1661 - le dernier en 1746



Liaison de Louis II de Bourbon-Condé avec Élisabeth-Angélique de Montmorency-Boutteville

Mariage de François-Henri de Montmorency-Bouteville avec Madeleine Charlotte de Clermont-Tonnerre

François-Henri de Montmorency-Bouteville Duc de Piney-Luxembourg et Pair de France

Louis II de Bourbon-Condé a une liaison avec Élisabeth-Angélique de Montmorency-Boutteville, Duchesse de Châtillon, sœur de François-Henri de Montmorency-Bouteville.

Elle est connue à la cour pour sa beauté.

Louis II de Bourbon-Condé arrange, en 1661, le mariage de son cousin avec le plus beau parti de France.

François-Henri de Montmorency épouse le 17 mars 1661 Madeleine Charlotte de Clermont-Tonnerre, héritière du duché de Piney-Luxembourg, connu sous le nom de duché de Luxembourg, Princesse de Tingry, Comtesse de Ligny, Baronne de Dangu. Leurs enfants sont :

Le mariage fait de François-Henri de Montmorency-Bouteville le dux jure uxoris ou Duc de Piney-Luxembourg et un pair de France.



Naissance de Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg

Chrétien Louis ou Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg naît à Paris le 9 février 1675, fils de François-Henri de Montmorency-Luxembourg (1628-1695) et de Madeleine-Charlotte-Bonne-Thérèse de Clermont-Tonnerre (1635-1701), Duchesse de Piney.

Il est issu de la prestigieuse maison de Montmorency.



Mariage d'Achille IV de Harlay avec Anne-Renée Louise du Louët

Achille IV de Harlay épouse le 2 février 1693 Anne-Renée Louise du Louët, fille unique de Robert-Louis du Louët, marquis de Coëtjunval (en Ploudaniel), doyen du Parlement de Bretagne et de Renée Le Borgne de Lesquiffiou, propriétaire du château de Lesquivit à Dirinon. Leur enfant est :



Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg Prince de Tingry

Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg devient Prince de Tingry en 1695.


Siège de Lille-1708

Bataille de Wattignies

Prise de Lille

Prise de Gand

La route de France étant désormais dégagée, Eugène-François de Savoie-Carignan marche vers le sud dans les jours qui suivent avec 75 000 hommes pour porter le combat sur le territoire français.

Louis François de Boufflers arrive juste à temps, le 28 juillet 1708 avec un contingent de 15 000 hommes.

Antoine V de Gramont participe à cette campagne.

Jean-Baptiste Desmarets se distingue lors de ce siège.

Jean-Baptiste François Desmarets apprend l'art de la guerre se distingue au siège de Lille en 1708.

Jean-Baptiste François Desmarets devient Brigadier général en 1708.

Louis François de Boufflers parvient à défendre Lille jusqu'au 12 août 1708 mais, obligé de l'abandonner, il se replie dans la nouvelle citadelle.

À fin septembre 1708, Louis François de Boufflers envoie un appel à l'aide à Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg.

Ce dernier, avec 2000 cavaliers, parvient à forcer les lignes anglo-autrichiennes et apporte un chargement de 40 000 livres de poudre aux assiégés.

Louis XIV envoie des troupes fraîches depuis Paris vers Lille.

Elles sont confrontées au double cercle défensif construit par John Churchill autour de Lille. Le système défensif s'appuie sur la rivière Deûle à l'ouest avec des marais environnant et sur la rivière la Marque à l'est.

Les deux armées se trouvent en contact sur un front ouest-est entre Wattignies et Fretin, au sud de Lille.

Le principal engagement se déroule à Wattignies au lieu dit champ de bataille.

Les Français tentent de passer sur le flanc ouest. Ils sont mis en déroute le 22 octobre 1708.

Les troupes françaises, sous les ordres de Louis François de Boufflers, abandonnent la ville, et se retranchent dans la citadelle de Lille, où elles poursuivent une défense acharnée.

Elles capitulent finalement avec 8 000 survivants seulement le 9 décembre 1708.

John Churchill et Eugène-François de Savoie-Carignan se retournent alors vers Gand, où les troupes battues à Audenarde se sont repliées, et s'emparent de cette place le 29 décembre 1708.

Les Français doivent évacuer les Flandres et le Hainaut.

La presque totalité des places fortes du Nord de la France sont alors sous le contrôle des Austro-Anglais coalisés.

Louis XIV refuse les conditions de paix humiliantes.

En 1708, les États généraux dépossèdent Louis II de Melun, des biens dont sa maison jouit depuis 40 ans en faveur de Claude Lamoral II de Ligne.

Les armes de Melun sont grattées à Roubaix, à Lille et à Antoing.

Elles sont remplacées par celles de Claude Lamoral II de Ligne.



Mariage de Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg avec Louise-Madeleine d'Harlay

Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg épouse le 7 septembre ou décembre 1711 Louise-Madeleine de Harlay (1694-1749), fille d'Achille IV de Harlay (1668-1717), avocat général au parlement de Paris, et d'Anne-Renée Louise du Louët (vers 1672-1749). Leurs enfants sont :


Claude Louis Hector de Villars à la Bataille de Denain - Peinture de Jean Alaux (1788-1858)

Prise du Quesnoy

Bataille de Denain

Mort de Frédéric-Guillaume d'Anhalt-Zeitz-Hoym

En mai 1712, dans ce contexte calme mais fragile Claude Louis Hector de Villars décide de reprendre l'offensive.

Les alliés, hollando-anglo-saxons sont installés le long de la Scarpe entre Douai et Marchiennes, où est situé le dépôt de ravitaillement.

Ils occupent Denain et Landrecies.

Plus tard les Anglais trahiront leurs alliés austro-hollandais, se repliant soudainement sur les ordres secrets de Londres.

Les Français rassemblent une armée de 200 000 hommes sur la frontière du Nord, s'étirant d'Arras à Cambrai.

Louis III de Mailly-Nesle participe à cette bataille.

Claude Louis Hector de Villars veut ainsi contrôler toute offensive ennemie sur les places de Condé-sur-l'Escaut, Valenciennes et Le Quesnoy.

En juin 1712, Eugène-François de Savoie-Carignan, à la tête des impériaux, prend l'initiative.

Malgré la réputation flatteuse des fortifications, Eugène-François de Savoie-Carignan s'empare du Quesnoy en 6 jours.

Le gouverneur de la cité, monsieur de la Badie, est alors embastillé pour s'expliquer sur sa prétendue médiocre résistance.

M de la Badie sera rapidement libéré car la ville, aux mains des Autrichiens, assiégée par les Français Claude Louis Hector de Villars ne résistera qu'une journée de plus, soit 7 jours.

Le 17 juillet 1712, les anglais, après s'être séparés des alliés austro-hollandais, campent à Avesnes-le-Sec.

Le clocher d'Avesnes-le-Sec est incendié le 17 juillet 1712.

Pendant ce temps Eugène-François de Savoie-Carignan renforce le camp de Denain par une ceinture de fortifications.

Devant l'impatience de Versailles, Claude Louis Hector de Villars doit tenter quelque chose pour reprendre l'initiative.

Les troupes françaises sont au sud du Cateau à Mazinghien.

Après un examen minutieux du dispositif ennemi, Claude Louis Hector de Villars décide dans le plus grand secret de porter son attaque à Denain.

Des cavaliers sont envoyés tout le long de la Selle, pour prendre possession des ponts.

Ainsi un détachement arrive à Haspres et prend position dans la soirée du cours du moulin, bloquant ainsi le franchissement de la rivière.

Dans la nuit du 23 au 24 juillet 1712 les troupes se mettent en marche et prennent la direction de Landrecies où se trouve Eugène-François de Savoie-Carignan.

Cette manœuvre de diversion a pour but d'obliger les alliés à se renforcer sur ce point et ainsi alléger leur aile droite à Denain. L'ennemi mord à l'appât.

À l'aube du 24 juillet 1712, Claude Louis Hector de Villars fait pivoter le long de la Selle son armée et la dirige en 3 colonnes vers Denain.

À 5 heures du matin (7 heures actuellement, avec l'horaire d'été), Claude Louis Hector de Villars et ses principaux lieutenants établissent leur plan d'attaque à Avesnes-le-Sec. Ils choisissent le moulin comme point d'observation de la plaine environnante.

À 7h00 les fantassins français sont à Neuville-sur-Escaut.

Aussitôt l'ordre de franchir les ponts enjambant l'Escaut est donné.

À 8h00 les alliés sont étonnés de la présence française dans le secteur.

Albermarle fait prévenir Eugène-François de Savoie-Carignan. Celui-ci ne s'inquiète pas de la situation.

À 13h00 l'assaut de la palissade de Denain est donné.

Les sapeurs, la hache à la main, entrainent l'infanterie qui se rue sur l'ennemie baïonnette au canon.

Les alliés pris de panique s'enfuient et encombrent le pont du moulin, qui s'écroule sous leur poids, entraînant ainsi à la noyade des milliers de fantassins.

Eugène-François de Savoie-Carignan, parti trop tard, tente de franchir l'Escaut à Prouvy pour secourir Albermarle.

Sous le commandement de Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg, prince de Tingry, des régiments français venus en renfort parviennent à repousser pendant plusieurs heures les assauts des Autrichiens.

La journée déclinant, les Français font sauter le pont pour empêcher qu'il ne tombe aux mains de l'ennemi.

Sur son flanc gauche, Eugène-François de Savoie-Carignan est bloqué par l'Escaut et ne peut contre-attaquer pour prendre Denain qui reste donc aux mains des Français.

Paul Édouard Colbert participe à cette bataille.

Frédéric-Guillaume d'Anhalt-Zeitz-Hoym meurt à la bataille de Denain le 24 juillet 1712.

Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym est capturé avant d'être rapidement libéré.

La victoire française, permet après plusieurs défaites, de négocier une paix favorable.



Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1731.


Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg - par Jean-Marc Nattier

Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg Maréchal de France

Ses services font élever Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg, Prince de Tingry, à la dignité de maréchal de France.

Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg, est fait Maréchal de France le 14 juin 1734 par Louis XV.

Il prend le titre de Maréchal de Montmorency et ne sert plus aux armées.



Mort de Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg Prince de Tingry, Baron de Lantabat, d'Ovtabat et d'Ahaxe, Vicomte de Pledran, de Le Piruit et de Hellio, Seigneur du Terne, de Jouan et de Dolot

Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg meurt en la paroisse Saint Sulpice à Paris le 23 novembre 1746.

Il est inhumé à Beaumont-du-Gâtinais en Seine-et-Marne.


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